lundi 1 décembre 2025

Les « nouveautés » du 2 décembre 2025.

 

 MISE À JOUR DU 2 DÉCEMBRE 2025

N'hésitez pas à me contacter
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.

      

 

[AFGHANISTAN]. BOULGANINE (Nikolaï) et KHROUCHTCHEV (Nikita) — Séjour de N. Boulganine et de N. Khrouchtchev en Afghanistan (15 décembre - 19 décembre 1955). Paris, Études Soviétiques, 1955. In-8° (120 x 180 mm.) agrafé, 15 p.
   
Il s'agit du supplément au n° 93 - décembre 1955, de la revue Études Soviétiques. 


Table des matières :
   - Discours de N. Boulganine à Kaboul, le 16 décembre 1955.
   - Déclaration commune du président du Conseil des ministres de l'U.R.S.S., N. Boulganine, du membre du Présidium du Soviet Suprême de l'U.R.S.S., N. Khrouchtchev, du premier ministre d'Afghanistan, Mohammed Daoud.
   - Protocole sur la prolongation de la durée d'action du Traité de neutralité et de non-agression réciproque entre l'U.R.S.S. et l'Afghanistan, du 24 juin 1931.
   - Traité entre l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques et l'Afghanistan sur la neutralité et la non-agression réciproque.
   - Communiqué commun soviéto-afghan sur les relations économiques entre l'U.R.S.S. et l'Afghanistan.

5 euros (code de commande : 02934).

 

BAILLON (André) — André Baillon. Les meilleures pages. Présentées par Adrien Jans. Bruxelles, La Renaissance du Livre, [1961]. In-8° (120 x 173 mm.) broché sous cOuverture à rabats, 131 p., un portrait en frontispice, (« Collection Anthologique Belge »), exemplaire en très bon état. 


Table des matières :
   - Préface.
   - Les meilleures pages.
      - En sabots.
         - Les Baerkaelens.
         - L'Abbé Brulant.
         - Les Trappistes.
         - Hospitalité.
         - Moi, Je.
      - Histoire d'une Marie.
      - Un homme si simple.
      - Châlet 1.
         - Une histoire de chou.
         - C'est fini.
      - Le perce-oreille du Luxembourg.
      - La vie est quotidienne.
         - Un qui n'était pas moderne.
      - Le neveu de Mademoiselle Autorité.
      - Roseau.
      - La Dupe.
   - Bibliographie.

Vendu.

 

[BORINAGE - LITTÉRATURE PATOISANTE]. DELAUNOY (Josiane, pseudonyme de Lisa Dujardin) — El' rastindeu de l'rue Claqu'dint. Dessins de l'auteur. [Tournai], Claquedent, 1998. In-8° (162 x 240 mm.) broché, 128 p., illustrations, un feuillet volant d'errata, exemplaire à l'état de neuf.


   C'est le brigand Moneuse qui est mis en scène ici pour une réhabilitation...car victime de son époque...
   L'auteur se décrit comme telle :
   « Boraine d'origine, Africaine de cœur,
   Tournaisienne d'adoption,
   Picarde par conviction : Josiane Delaunoy, auteur picarde déjà récompensé par de nombreux prix...
   Née à Wasmes, dans le Borinage, village du dragon, de Vincent Van Gogh, des Carbeniers, elle y demeure le temps de son enfance et de son adolescence. Après une agrégation en Arts plastiques, elle séjourne plusieurs années au Burundi. Elle s'installe ensuite à Tournai. Travail d'écriture tant française que picarde. »

Vendu.

 

[BRABANT]. Province de Brabant. Étains, porcelaines et faïences d'autrefois. Bruxelles, Province de Brabant, 1974. In-8° (165 x 246 mm.) broché, 76 p., [44 (illustrations)] p., exemplaire en bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Gouvernement Provincial, à Bruxelles, du 27 juillet au 14 septembre 1974.


Table des matières :
   - Introduction, par Philippe Van Bever.
   - Bibliographie.
   - Faïences de Bruxelles, par A.M. Marien-Dugardin.
   - La porcelaine bruxelloise, par Andrée Brunard.
   - Les étains brabançons, par F. Hertz Pompe.

6 euros (code de commande : 02943).

 

BÜSCHER (Wolfgang) — Allemagne, un voyage. [Titre original : Deutschland, eine reise.] Traduit de l'allemand par Cécile Wajsbrot. Paris, L'Esprit des Péninsules, 2006. In-8° (135 x 211 mm.) broché, 318 p., exemplaire en parfait état. 


En quatrième de couverture :
   Faire le tour de quelque chose signifie depuis toujours en prendre possession. Wolfgang Büscher n'a pas agi autrement – l'écrivain-voyageur a fait le tour de son pays et se l'est ainsi approprié. Il est parti trois mois. À pied, en car, en auto-stop, en bateau... Il a pris son élan au bord du Rhin et, suivant les frontières, parcouru 3500 kilomètres autour de l'Allemagne. Traversé des contrées trop connues et d'autres presque oubliées. Trouvé des lieux mythiques. Croisé des personnages qu'on dirait droit sortis d'une imagination romanesque, comme le contrebandier Orlando ou ce châtelain qui mène une double vie à la frontière tchèque. Au bout du compte et de la route, apparaît la carte secrète d'un pays infiniment plus original et singulier que nous sommes portés à le croire.
   Un périple qui ressemble à un rêve oublié – raconté brillamment, et plein de surprises, dans la droite ligne, si l'on ose dire s'agissant d'un écrivain aussi ouvert à tous les tours et détours du chemin, du superbe Berlin-Moscou, un voyage à pied.
   Né en 1951, Wolfgang Büscher est reporter pour Die Zeit. Ses reportages et récits ont notamment été récompensés par le prix Theodor-Wolff. Berlin-Moscou, un voyage à pied (L'Esprit des Péninsules, 2005) a pour sa part accumulé les distinctions littéraires, dont le prestigieux prix Tuchoslky. Chez le même éditeur a également paru en 2002 Allemagne, trois années zéro.

4 euros (code de commande : 02938).

 

BÜCHNER (Johannes) — Contre la provocation et l'espionnage. Paris, Bureau d'Éditions, 1932. In-8° (114 x 175 mm.) broché, 86 p., exemplaire en bon état.
   
Un ouvrage rare !!!


Introduction :
   Dans la présente brochure, on trouvera avant tout quelques considérations générales sur la lutte contre l'espionnage et la provocation, et contre les méthodes de désagrégation des partis communistes auxquelles l'ennemi de classe a recours dans tous les pays. Étant donné la diversité des formes et du degré de développement de la lutte de classe et du mouvement communiste, ainsi que la multiplicité des méthodes de répression appliquées par la bourgeoisie des différents pays, il serait ridicule de vouloir établir un code immuable prévoyant tous les cas. Tel n'est pas le but de cette brochure. Dans les pages qui suivent nous nous proposons de montrer aux communistes de tous les pays combien il est important pour eux de mener la lutte la plus énergique contre la provocation. Celle-ci cause un grand préjudice au mouvement communiste, surtout dans cette période d'aggravation extrême de la lutte de classe où les partis communistes seuls organisent et mènent la lutte des masses travailleuses pour l'issue révo­lutionnaire de la crise. Il appartient à chaque parti communiste, à chaque militant, d'adapter aux conditions concrètes de son pays les considérations générales exposées dans cette brochure.

20 euros (code de commande : 02944).

 

CAMBIER (Guy, dir.) et MAT-HASQUIN (Michèle, dir.) — Problèmes d'histoire du Christianisme. Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles, 1981. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 111 p., planches hors texte, (collection « Université Libre de Bruxelles - Faculté de Philosophie et Lettres - Institut du Christianisme et de la Pensée Laïque », n° 10), exemplaire en bon état.


Table des matières :
   - Aux origines de l'humanisme allemand : Dürer illustrateur de Celtis, par Henri Plard.
   - Les « Conférences du Bureau d'Adresse » et l'anthropologie classique, par Philippe Vanden Broeck.
   - De la « religion pour le peuple » dans les Pays-Bas autrichiens, par Jean-Jacques Heirwegh.
   - « La légende de Thyl Ulenspiegel », chef-d'œuvre maçonnique ?, par Adolphe Nysenholc.
   - Don Sturzo collaborateur de « La Terre Wallonne. Dix-sept lettres inédites du fondateur du parti populaire italien à un démocrate-chrétien belge, par Anne Morelli.
   - Théologie et Communication. Le cas de la transcendance divine dans une tentative de vulgarisation théologique en Angleterre, par Jean-Pierre Van Noppen.

12 euros (code de commande : 02953).

 

CARLIER (Marcel) et MAHIEU (Raymond G.W.) — Histoires du Carmel et du Calvaire de Boussu. Préface de A. Scruel. Hornu, Raoul Ledent (imprimeur), 1976. In-8° (135 x 213 mm.) agrafé, 31 p., illustrations, cachet ex-libris de Michel Andry à qui Raymond Mahieu a dédicacé le livre. 


Table des matières :
   - Préface.
   - Histoire du Carmel de Boussu. Paratonnerre du Borinage.
      - L'idée d'un Carmel du Borinage.
      - Bâtiments.
      - La journée d'une carmélite en 1975.
      - Une messe solennelle au Carmel.
      - Un jubilé au Carmel.
      - Un appel du Seigneur.
      - Voyage de Phnôm-Penh à Boussu.
   - Histoire du Calvaire de Boussu.
      - Le Calvaire de Boussu.
      - Le bas-relief de droite.
      - Inscriptions.
      - Le bas-relief de gauche.
      - Bibliographie.


6 euros (code de commande : 02922).

 

COHEN (Suzy) — Femmes entre Eros et... Bruxelles, Éditions Traverse, 2016. In-8° (129 x 230 mm.) en ff. sous chemise constitué de deux feuillets en accordéon (600 x 223 mm., 4 plis) imprimés recto/verso en couleurs, (collection « Ambo »), tirage limité à 120 exemplaires signés par l'artiste. 


Sur la couverture :
   Suzy Cohen née au Maroc, vit à Bruxelles après avoir résidé à Paris.
   Suzy a étudié la peinture sur porcelaine et exposé à Nairobi (Kenya), Minneapolis (USA), Venise (Italie) et Albuquerque (USA).
   Elle a enseigné la peinture sur porcelaine à Nairobi et a été Rédactrice pour Chine Painters, revue de référence dans le domaine.
   Toujours professeur de peinture sur porcelaine, membre de l’IPAT (International Porcelein Artists Teatchers), elle a suivi plusieurs Ateliers d’écriture à Bruxelles et à Paris et illustre la revue Espace de libertés.


 

18 euros (code de commande : 02923).

 

DEBOVE (Augustin) — Recherches historiques sur les communes du canton de Dour. Introduction par Alain Jouret. Dour, Cercle Dourois d'Histoire Locale et Régionale, 1982. In-12 (100 x 142 mm.) collé, [10], 163 p., (collection « Publications Extraordinaires », n° I), exemplaire en très bon état.
   
Il s'agit de la réimpression de l'ouvrage publié à Boussu, par L. Bailly, en 1860.


Extrait de l'introduction :
   Dues à la plume d'Augustin Debove, les Recherches historiques sur les communes du canton de Dour furent publiées en1860. L'historien rencontra de sérieuses difficultés pour rassembler une documentation déjà rare sur l'Ancien Régime et la « constitution féodale, constitution qui, souligne-t-il, n'a disparu que depuis un demi-siècle à peine, et dont il ne reste plus de vestige. » C'est une des raisons qui inspire à notre auteur une véritable vénération pour l'archéologie, « la mère, l'interprète, la lumière de l'histoire » et sans laquelle, affirme-t-il, « la science historique devient impossible, ou du moins [...] n'est plus qu'un corps privé de vie. »

12 euros (code de commande : 02928).

 

DE COSTER (Charles) — Légendes flamandes. Édition critique établie et présentée par Joseph Hanse. Bruxelles, Labor, 1990. In-8° (150 x 215 mm.) broché, 183 p., (collection « Archives du Futur »), exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture :
   En 1856, Charles De Coster découvre dans le folklore flamand quatre légendes qui lui paraissent si passionnantes qu'il décide de les réécrire à sa façon. Parmi celles-ci, on retrouve le fameux Sire Halewyn, qui inspirera aussi Michel de Ghelderode. En quelques mois, plongé dans une euphorie créatrice, De Coster rédige les Légendes flamandes. Pleines de fantaisie, d'humour et de fantastique à la manière d'Hoffmann, ces quatre légendes seront un succès et inciteront le jeune auteur à persévérer dans cette voie qui le conduira tout droit à son chef-d'œuvre, La Légende d'Ulenspiegel.
   Après son édition définitive du grand livre de De Coster, Joseph Hanse nous donne ici une édition critique des Légendes flamandes, injustement oubliées, selon lui, car elles sont « le portail de La Légende d'Ulenspiegel ».

Vendu.

 

[DIMITROV (Georgi Mikhailov)]. KALTCHEV (Kamen) — Le combat de Georges Dimitrov. En annexe : textes de Dimitrov. Traduit du bulgare par Zlatka Guentcheva. Paris, Seghers, 1972. In-12 (112 x 175 mm.) collé, 222 p., illustrations hors texte, (collection « Événements / Poche »), couverture un peu défraîchie.


En quatrième de couverture :
   Georges Dimitrov (1882-1949) a été l'une des grandes figures qui ont marqué le mouvement politique européen durant le premier demi-siècle.
   Communiste dès sa jeunesse, bientôt député, animateur des luttes sociales en Bulgarie, contraint à l'exil après l'échec de l'insurrection de 1923, il participa dès lors sur le plan international à la résistance au fascisme.
   Héros en 1933 du mémorable procès de Leipzig, où il tint tête aux nazis, il allait être plus tard l'âme de la libération de son pays, puis le premier Président du Conseil de la République populaire de Bulgarie.
   Ce livre nous décrit l'étonnante aventure que fut la vie de ce grand lutteur, dont la stature nous semble parfois atteindre aux dimensions de l'épopée.

13 euros (code de commande : 02929).

 

[EUROPE DE L'EST]. Revue des Pays de l'Est. Centre d'Étude des Pays de l'Est (Institut de Socilogie - U.L.B.) - Centre National pour l'Étude des États de l'Est (A.S.B.L.) Treizième année - N° 2. Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles, 1972. In-8° (161 x 240 mm.) broché, 173 p., petit manque la queue.


Sommaire :
   - Problèmes monétaires et financiers du C.A.E.M. [Conseil d'Aide Économique Mutuelle, ou Comecon], par Zénaïde Frank-Ossipoff.
   - Les quenouilles russes, par Dominique Blezot.
   - Les tribunaux de camarades en Union Soviétique et dans les pays d'Europe de l'Est, par Colette Begaux-Francotte.
   - L'évolution constitutionnelle de la Bulgarie, par G. Neuman-Steinhart.
   - Aspects juridiques de la réglementation du commerce extérieur dans la République Socialiste de Roumanie, par S. Bradeaku.
   - Le communiqué de Shangaï et la politique étrangère de la Chine, par Marthe Engelborghs-Bertels.
   - L'école philosophique Marxiste Yougoslave, par Guy Desolre.
   - Comptes rendus.

9 euros (code de commande : 02935).

 

FOULON (Roger) — Entre-Sambre-et-Meuse, Thudinie, Chimay, Couvin. Bruxelles, Legrain, 1987. In-8° (150 x 220 mm.) broché, 220 p., illustrations, (collection « Mémoire de la Wallonie »), étiquette de la librairie G. Fasseaux (rue du Delta à Mons), exemplaire en bon état.


Table des matières :
   - Une chanson, une région :
      - Le folklore.
      - Les mégalithes.
      - Les grottes.
      - Les grands feux.
      - Les carnavals.
      - Les marches folkloriques.
   - De la naissance à la mort :
      - La naissance.
      - Le temps de l'école.
      - Première communion.
      - Le tirage au sort.
      - Le temps de l'amour et du mariage.
      - Le temps de la mort.
   - Chaque métier est un trésor :
      - La batellerie.
      - La forêt : une richesse.
      - Le fer gît partout.
      - Poésie du verre.
      - L'amour de la terre.
      - Les mystères du sous-sol.
      - D'autres industries encore.
      - Des petits métiers.
   - Habiter.
   - À pied, à cheval et en voiture.
   - Les plaisirs et les jeux :
      - Les jeux d'enfants.
      - Les jeux d'adultes.
      - Avec les animaux.
      - Les ducasses et autres plaisirs.
   - La cuisine.

15 euros (code de commande : 02920).

 

GALOPPIN (Edmond) — Seul règlement général officiel du jeu de piquet indispensable dans les concours. Piquet ordinaire ou Grand piquet - Piquet normand - Piquet croisé. Cinquième édition revue, corrigée et augmentée. Bruxelles, Edmond Galoppin, 1920. In-8° (105 x 163 mm.) agrafé, 37 p., exemplaire en bon état.
   
Publication rare.


En quatrième de couverture :
   Le piquet est l'un des plus anciens jeux de cartes. Il fut inventé en France, vers le milieu du XVe siècle, par M. Piquet, sous le règne de Charles VII, à l'occasion d'un ballet que fit exécuter ce Prince au Château de Chinon, et dans lequel tous les personnages représentaient des cartes : rois, dames, valets et, en dansant, formaient successivement des brelans carrés (quatorzes), des tierces, etc.
   Malgré son origine lointaine, ce jeu a subi peu de modifications. La raison en est que l'on s'est toujours borné à reproduire à peu près textuellement d'anciennes règles datant de plusieurs siècles.
   Quant aux brochures plus récentes, parues dans la seconde moitié du XIXe siècle, faites plutôt dans un but mercantile, leurs auteurs, loin d'évoluer en la matière, ont aussi constamment foulés les sentiers battus par leurs lointains et imparfaits devanciers, se contentant de se recopier les uns les autres, sans se soucier d'y apporter la moindre amélioration. C'est ainsi qu'ils ont laissé subsister les lois surannées, les inexactitudes et les erreurs qui ne font qu'embrouiller le jeu, et donnent lieu à des discussions interminables entre les joueurs.
   Le présent règlement n'est pas seulement destiné aux apprentis pour les initier au jeu de piquet, il s'adresse plutôt aux joueurs qui, tout en connaissant parfaitement le jeu, sont souvent en désaccord sur l'interprétation et l'application des règles établies. Il donne une solution rationnelle aux nombreuses difficultés et controverses qui surgissent à chaque instant entre les joueurs.
   Fait en collaboration d'anciens et habiles joueurs français et belges, et d'après les règles des jeux de l'Académie de Paris et aussi des traités belges les plus en renom, ce règlement, contrairement à ia plupart des autres, est valable partout en Belgique et à l'étranger.
   Publié dans un but de vulgarisation, et pour éviter, autant que possible, les contestations, on s'est efforcé de le rendre aussi simple, aussi peu compliqué que possible, en évitant les redites et en le débarrassant du fatras de chinoiseries qui pullulent encore dans la plupart des anciennes règles, malgré que beaucoup d'entre elles soient depuis longtemps tombées en désuétude.

Vendu.

 

[HAINAUT - GRÈVE GÉNÉRALE DE 1932]. Jours d'émeute. La protection de l'ordre public et de la liberté du travail. Anvers, Éditions S.E.P.E.S., 1932. In-8° (13 x 215 mm.) agrafé, 41 p.
   
Cette publication est rare : il s'agit du n° 6 de la sixième année (15 novembre 1932) du Bulletin de la Société d'Études Politiques, Économiques et Sociales qui relate les événements qui débutèrent dans le Borinage, à Frameries, le 30 mai aux puits du Grand-Trait et Crachet-Picry.


Avant-propos :
   Nous présentons dans le présent bulletin Jours d'émeute, récit des témoins oculaires des événements de juillet-août.
   Nos lecteurs y verront exposée la marche du mouvement révolutionnaire qui se déclencha dans le Hainaut, le rôle joué par les organisations sociales officielles dans ces événements, ainsi que l'action du Parti Communiste belge.
   Pour mieux pouvoir grouper et comprendre les causes et effets de ces troubles, nous avons voulu attendre que l'apaisement vienne et profiter du recul nécessaire au jugement de pareils mouvements.
   Comme conclusion à cette première partie, nous publions une étude sur la La protection de l'ordre public et de la liberté du travail.
   Ce très intéressant travail est l'œuvre d'un de nos plus éminents maîtres du barreau hennuyer, également témoin oculaire de l'émeute de l'été passé.

Vendu.

 

HENRY (Albert) — Esquisse d'une histoire des mots Wallon et Wallonie. Troisième édition revue et augmentée. Mont-sur-Marchienne, Institut Jules Destrée, 1990. In-8° (135 x 210 mm.) broché, 152 p., (collection « Notre Histoire »), exemplaire en très bon état.


Extrait de la préface :
   Albert Henry fait plus qu'esquisser l'histoire de ces mots Wallon et Wallonie. Il remonte le fil du temps et des civilisations qui ont chevauché nos vallées, traversé nos bois et nos forêts, sillonné nos ruisseaux et nos fleuves. Chaque méandre de l'histoire lui apporte un signe, une trace, un mot. De walha à gualonica, de walesc(h) à wallon, en passant par valona, l'image se forme, imprécise encore, liant notre passé aux formes d'un « patois » qui serait resté proche de la terre, tandis que le français évoluait avec la belle société de Paris. Le peuple Ion serait-il façonné comme un reflet de son langage ?

Vendu.

 

JORDAN (Joseph) — Le passé de mon pays. Esquisse de l'évolution politique, économique et sociale de la Suisse. 2me édition revue et augmentée. Fribourg, Imprimerie Saint-Paul, 1932. In-8° (148 x 210 mm.) broché, 212 p.


Préface :
   Le bon accueil, que Le passé de mon pays a rencontré, m'a encouragé à en faire une deuxième édition, revue et augmentée. Dans ses grandes lignes, cependant, l'œuvre reste la même. Le passé de mon pays ne se présente pas comme une histoire de la Suisse de grande envergure, pareille à celles de feu Johannès Dierauer, de M. Maxime Reymond ou de M. William Martin, ni comme un manuel passablement détaillé et richement illustré, tel que celui de MM. Suter et Castella. C'est une esquisse – plutôt un résumé à grands traits – de l'évolution politique, économique et sociale de notre pays. Il est encore des historiens qui ne s'intéressent qu'à la politique et aux batailles, négligent le point de vue économique et, plus encore, l'évolution sociale que j'entends au sens large de transformation de la société et de sa civilisation. C'est, à mon avis, une erreur aussi grossière que celle des socialistes et des pacifistes qui voudraient bannir de l'enseignement le souvenir de nos glorieuses guerres d'indépendance.
   À la première lecture déjà, on remarquera que l'histoire de la période contemporaine est plus développée que celle des autres périodes. En effet, les événements les plus proches sont ceux qui nous intéressent le plus et nous expliquent le mieux l'époque actuelle. Par là même, l'histoire contribue puissamment à la formation civique et sociale dont la jeunesse a tant besoin aujourd'hui.
   Ce travail n'a aucune prétention littéraire ; le style en est simple, aussi concis que possible, puisqu'il s'agit d'un résumé. Si j'ai choisi cette dernière forme, de préférence à toute autre, c'est pour soulager la mémoire des élèves (mémoire qui doit déjà emmagasiner tant d'autres connaissances], attirer leur
attention sur ce qui est important, essentiel ; enfin, leur présenter les événements d'une manière logique et didactique qui en facilite l'étude.
   C'est à dessein que je n'ai inséré, dans ce manuel, ni cartes, ni illustrations ; elles en eussent majoré le prix. Mais il est facile d'y suppléer en se servant de la carte historique de la Suisse, de gravures, de projections ou de croquis au tableau noir.
   Le texte d'un chapitre (ou seulement d'une partie, s'il est trop long) peut être considéré comme le plan d'une leçon, à développer sous forme de conférence. Reconstituer le cadre des événements, faire revivre, agir et parler les personnages, les peuples, soit qu'il s'agisse de guerres ou d'autres faits remarquables ; glisser le détail pittoresque et vrai que l'élève retiendra facilement ; exposer avec précision les doctrines qui, aujourd'hui encore, divisent le monde ; telle doit être, me semble-t-il, la méthode à suivre.
   De son côté, l'élève doit apprendre plus ou moins par cœur le résumé ; il doit aussi connaître les détails donnés de vive voix par le maître. Dès qu'un certain nombre de chapitres formant un tout ont été étudiés, le professeur peut annoncer une composition ou répétition par écrit.
   Je ne prétends nullement imposer ce manuel, destiné, en premier lieu, à mes élèves de l'École de commerce du Collège Saint-Michel (Fribourg), mais, à qui voudrait en user, je conseillerais la méthode que je viens d'exposer.

15 euros (code de commande : 02937).

 

LANDRY (Isabelle) — Cathay, ou le dépaysement chinois. Paris, J.C. Lattès, 1992. In-8° (140 x 225 mm.) collé, 165 p., exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   Marco Polo qui découvrit la Chine pour notre monde occidental l’appelait Cathay.
   Après lui, l’accès à ce pays se referma pour plusieurs siècles et les générations d’humanistes qui se succédèrent ne cessèrent d’éprouver son étrangeté. Au fil du mythe, la Chine devint irréelle.
   Nos intellectuels, successivement maoïstes puis anti-maoïstes, voudraient nous faire croire que la civilisation chinoise est l’antithèse de la nôtre, sans voir que le pouvoir chinois a lui aussi intérêt à conforter notre sentiment d’irréalité. Aujourd’hui où l’ornière totalitaire rend le passage entre tradition et modernité douloureux...
   D’où la saveur décapante du livre d’Isabelle Landry, un kaléidoscope fait d’étonnements, de curiosités ou de simples réflexions, pour tenter de dissiper les équivoques politiques, les contresens qui faussent l’intelligence des problèmes de ce pays.

4 euros (code de commande : 02931).

 

[LETELLIER (abbé Charles Constant)] — Essais de littérature montoise, nouvelle édition, corrigée et augmentée de quelques faufes. Mons, Masquillier et Lamir, 1848. [Mons, / Masquillier et Lamir, Imprimeurs-Éditeurs, / Grand'Rue, 25. 1848.] In-8° (147 x 228 mm.) broché, [2 bl.], VI, (dont les faux-titre, titre et annonce d'un ouvrage à paraître en couleurs), 68 p., belle typographie, vignettes, lettrines, culs-de-lampe et bandeaux, étiquette de l'éditeur, couverture défraîchie.
   Un ouvrage particulièrement rare.


Table :
   - Préface.
   - El' Grand'Mère éié lés deux Méquennes (La Vieille et les deux Servantes).
   - El' Sautiau éié el' Fourniche (La Cigale et la Fourmi).
   - El' Corbeau éié l'Ernaerd (Le Corbeau et le Renard).
   - El' Raine éié el' Cras-Beu (La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf).
   - El' Leup éié l' Quié (Le Loup et le Chien).
   - El' Festu de paille éié l' Soumier (La Besace).
   -  El' Baudet éié les deux Voleurs (L'Âne et les deux Voleurs).
   - L'Ernaerd éié l' Bouc (Le Renard et le Bouc).
   - El' Soulé éié s' Féme (L'Ivrogne et sa Femme).
   - L'Ernaerd éié l' Posture (Le Renard et le Buste).
   - L'Ernaerd sans Queue (Le Renard ayant la Queue coupée).
   - El' Cat éié les deux Piérots (Le Chat et les deux Moineaux).
   - L'Aigue éié l' Cat-Cornu (L'Aigle et le Hibou).
   - El' Mariage dé l' Fie Chose.

Page de titre.
 

Vendu.

 

LUCIUS (Pierre) — Faillite du capitalisme... ? Une explication de la crise mondiale. Préface de Eugène Mathon. Paris, Payot, 1932. In-8° (143 x 227 mm.) broché, 188 p., (collection « Bibliothèque Politique et Économique »).


En quatrième de couverture :
   - Préface.
   - Introduction.
   Première partie. Des origines du libéralisme à son apogée.
      Chapitre I. Un accident dans l'histoire du monde.
         - En Europe naît et se développe la grande industrie, tandis que les autres continents demeurent au stade artisanal et agricole.
      Chapitre II. La doctrine économique libérale.
         - La suppression de toute contrainte économique et l'essor de la grande industrie.
      Chapitre III. Le libéralisme politique réplique du libéralisme éco­nomique.
         - Les principes essentiels de.la théologie démocratique et comment ils ont facilité l'épanouissement du libéralisme économique.
      Chapitre IV. Un accélérateur du désordre libéral, la haute finance internationale.
   Deuxième partie. Les conséquences : l'anarchie libérale.
      Chapitre V. L'ordre capitaliste menacé.
         - Le témoignage de M. de Peyerimhoff, président du Comité des houillères. Les explications de M. Gaston Jèze, professeur à la Faculté de droit de Paris.
      Chapitre VI. Désorganisation de l'État français.
      Chapitre VII. Quand le financier est roi. Le désordre monétaire.
      Chapitre VIII. La surproduction industrielle.
         - Ses causes matérielles et morales. Le retour aux économies complexes.
      Chapitre IX. La surproduction agricole.
         - Le « Power farming » dans les pays de grande culture et ses conséquences.
   Troisième partie. Les premières réactions contre le désordre libéral.
      - Préambule.
      Chapitre X. Efforts mal orientés. Échec des solutions internationales.
      Chapitre XI. Une solution bâtarde. Le contingentement de la production par les cartels internationaux d'industrie.
      Chapitre XII. Les leçons d'une expérience communiste.
         - Quelques aspects de la Russie contemporaine.
      Chapitre XIII. Le monde tel qu'il est. Ce qui subsiste et s'affirme.
      Chapitre XIV. La profession organisée devant l'État restauré.
         - Comment remédier à l'anarchie libérale sans tomber dans l'étatisme et le socialisme.
   Conclusion. -Confiance.

Vendu.

 

[MONS - CERCLE ARCHÉOLOGIQUE]. Annales du Cercle Archéologique de Mons. Tome 71 - 1978-1981. Mons, Cercle Archéologique de Mons, 1981. In-8° (166 x 250 mm.) broché, LV, 457 p., illustrations.


Table des matières :
   - Comité, p. VIII.
   - Nouveaux membres, p. IX.
   - Nécrologie, p. XI.
   - La vie du Cercle, p. XV.
   - Éphémérides, p. XLIX.
   - Status, p. LIII.
   - Articles :
      - 
Contribution à l'étude des pelves conservés au musée de Bavay, par Jean-Claude Carmelez, p. 1.
      - 
Notes sur les fortifications médiévales de Beaumont, par Cécile Dumont, p. 11.
      - Peintres montois de 1300 à 1600, par Lucy Tondreau, p. 41.
      - Gilles Druelin, trésorier des chartes du comté de Hainaut, 1440-1513, par Jean Dupont, p. 63.
      - Le domaine de Mariemont sous Albert et Isabelle (1598-1621), par Joëlle Demeester, p. 181.
      - Anne-Charlotte de Lorraine. Son séjour à Mons, 1574-1774, par Marie-Françoise Degembe, p. 283.
      - L'influence de la presse locale à l'époque hollandaise : réactions de la direction de la Société Générale à un article du Dragon, par Patrick Lefèvre, p. 379.
      - Sur une vieille maison montoise, par Émile Jacques, p. 385.
      - Histoire religieuse de Biercée, par Edmond Roland, p. 403.
   - Mélanges :
      - Les descendants montois de la famille Migeot, par Max Francart, p. 425.
      - Du nouveau sur l'abbé F.P. de Croÿ, par Émile Jacques, p. 429.
      - Note sur une des sources de Gilles de Boussu, pour l'histoire de Mons, par Christiane Piérard, p. 431.
      - Mise à jour d'un ossuaire au chevet de Sainte-Waudru le 17 juin 1981, par Christiane Piérard, p. 435.
      - La croix triomphale de la collégiale Sainte-Waudru à Mons, par Lucy Tondreau, p. 437.
      - Deux bas-reliefs funéraires à Mons, 1416 et 1436, par Lucy Tondreau, p. 438.
      - Du sujet de l'iconographie de Sainte Waudru, par Lucy Tondreau, p. 440.
      - Espionnes montoises (XVIe siècle), par Lucy Tondreau, p. 441.
      - Description des fortifications de la ville de Mons en 1682, par Bruno Van Mol, p. 443.
      - Une relation du siège de Mons de 1691, par un témoin français, par Bruno Van Mol, p. 447.
      - Capitulation et conditions pour les troupes autrichiennes de garnison à Mons après le siège de 1746 par les Français, par Bruno Van Mol, p. 449.
      - Missions de reconnaissance françaises à Mons au XVIIIe siècle, par Bruno Van Mol, p. 450.
      - Couplets peu connus sur la prise de Mons (1794)
, par Karl Petit, p. 457.

Vendu.

 

MOUTRIEUX (Pierre) — Chansons par Pierre Moutrieux. 5me livraison. Une livraison par mois. Prix : 30 C[entim]es. Mons, Masquillier et Lamir, 1855. [On est prié de s'adresser désormais, pour / tout ce qui est relatif à cette publication, / chez Masquillier et Lamir, Imprimeurs, / Grand'Rue, N°. 25, à Mons. /1855.] In-12 (104 x 134 mm.) broché, [20 (pp. 85-104)] p.
Très rare publication, exemplaire en bon état malgré la fragilité du papier.


Cette livraison contient :
   - Le jeu du mariage (air : Margot, qui aimes-tu donc ?), p. 85.
   - Le petit prisonnier (musique de M. Evereart), p. 88.
   - La Résurrection (air : Ah ! si jamais elle vous quitte), p. 89.
   - Les Veaux (air d'Aristippe), p. 91.
   - Les Révolutionnaires et les Révolutions (air de la Montagne où je suis né), p. 92.
   - Le Miroir ou la première ride (air : Ah ! qu'il est doux ton langage), p. 94.
   - Les si (air : Je suis Jeannot), p. 96.
   - Saint-Luc et un mauvais prêtre de son temps (air de la Montagne où je suis né), p. 98.
   - La Confession du Drôle (air du Jupon et de la Culotte), p. 101.
   - Nos habits devant la postérité (air : T'en souviens-tu ?), p. 103.
Bibliographie :
   - Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise : répertoire alphabétique des auteurs nés, résidant ou ayant vécu à Mons, 2012, t. II, pp. 348-350.

Vendu.

 

[NAPOLÉON Ier (Napoléon Bonaparte)]. LUCAS-DUBRETON (Jean) — Le culte de Napoléon. 1815-1848. Paris, Albin Michel, 1959. In-8° (138 x 211 mm.) broché, 468 p., exemplaire de la collection de Maurice Dernelle.


En quatrième de couverture :
   Spécialiste de l'histoire de la Restauration et de la Monarchie de Juillet, auteur d'un Louis XVIII, d'un Charles X, d'un Louis-Philippe, J. Lucas-Dubreton suit dans Le culte de Napoléon les sinuosités, les fluctuations de l'idée impériale dans l'opinion publique, depuis Waterloo jusqu'à l'aurore du Second Empire. Après les représailles royalistes, l'effondrement apparent du bonapartisme, celui-ci renaît insensiblement, malingre un jour, vivace le lendemain. Conspirations, attentats, émeutes se succèdent et le bonapartisme, qui n'est pas encore un parti, rassemble des fragments de plus en plus nombreux de la dévotion populaire à l'Empereur. La monarchie bourgeoise de Louis-Philippe, que la tradition – ou l'ignorance – ont revêtue d'un vernis de platitude, est en réalité l'une des plus explosives de notre histoire : épanouissement du romantisme, éclatement des fureurs populaires, choc des ambitions déçues, des aspirations nouvelles... Dans ce chaos le culte napoléonien trébuche parfois, puis se rétablit, se renforce ; en 1848, son réveil est si manifeste qu'il apparaît comme le seul fondement solide sur lequel puisse s'appuyer la nation.
   C'est le récit passionnant de ces trente-trois années si lourdes de conséquences que le lecteur trouvera ici avec des détails précis qui en font une sorte de résurrection.

12 euros (code de commande : 02925).

 

['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 32. Sermiers, Cymbalum Pataphysicum, 1994. In-8° (147 x 210 mm.) agrafé, 48 p., illustrations, exemplaire en parfait état revêtu de deux infamants escargots.
   Ce volume, essentiellement consacré à Une Saison au Paradis (avec des illustrations de Claude-Henri Fournerie), appartient également à la collection « Expectateur », n° 25.


Préambule :
   En son temps, le TS Boris Vian avait suggéré la réalisation d'un « catéchisme » pataphysique pour l'édification des néophytes, ce qui fut esquissé par Ruy Launoir à la fin de ses Clés pour la 'Pataphysique. Le présent Monitoire-Expectateur vise les mêmes fins, ou plutôt utilise le même prétexte : didactique. Ce prétexte, en effet, est au principe de la 'Pataphysique puisque le Collège, comme son nom l'implique et comme Sa Magnificence le Docteur Sandomir l'a rappelé dès les origines est éminem­ment didactique.
   Le catéchisme n'est cependant pas le seul véhicule propédeutique. L'Histoire possède les mêmes vertus (« Missions et vocations » commentait Julien Torma à son propos) : Bossuet, Spengler et Marx, comme l'Histoire prétendue objective, l'Histoire à la Seignobos, comme aussi – et surtout – l'Histoire « primaire », l'Histoire des manuels scolaires avec ses « mythes » nationaux, objet de dénonciations fulminantes ou d'attendrissement bêlants qui ne sient pas à la Science.
   C'est en effet cette Histoire résolument puérile qui, sans aucun recul, est la matière pataphysique des pages qui suivent. Une saison au paradis c'est « L'Histoire de la 'Pataphysique racontée aux enfants ». Elle a sa thèse, simpliste et manichéenne, comme il se doit ; elle a ses mythes, comme l'autre. Loin de prétendre les réduire ou les dénoncer, elle les magnifie et elle en rajoute. Elle édifie. L'édification est consubstantielle à l'utilisation du passé. Enchaîné, le Père Ubu savait que les ruines doivent servir à « équilibrer de beaux édifices bien ordonnés ».

 

Vendu.

 

['PATAPHYSIQUE]. Organographes du Cymbalum Pataphysicum. N° 21-22. À Ibicrate le Géomètre. Mélanges offerts au Maître à l'occasion de son 111e anniversaire. Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum, 1983. In-8° (148 x 205 mm.) collé, 136 p., illustrations, exemplaire en très bon état.


Avant-propos :
    Le problème des critères, naguère mis en lumière par le Régent César Cagliostro, se pose à l'orée de cet ensemble consacré aux hérésies. Qu'est-ce, en effet, qu'une hérésie ?
   Il est tentant de chercher à définir l'hérésie par le nombre, par le petit nombre ; l'hérésie serait « minorité », suivant un vocable qui suscite la révération de la majorité bruissante de Notre Temps. Certes, les fidèles de la Petite Église vendéo-poitevine, ou ceux de Gilbert Posadas, les tenants de la terre plate ou ceux de l'énergie orgonique sont peu nombreux : mais, des 500 millions de catholiques, et des 250 millions de protestants, quels sont les hérétiques ? Et les Ariens, que l'on sache, n'étaient pas numériquement inférieurs à ceux qui les reléguèrent aux poubelles de l'Histoire.
   L'orthodoxie se définirait-elle alors par la fidélité et l'hérésie, par la « déviance » ? On verra à la lecture de l'étude sur les hérésies testamentaires que l'hérésie se caractérise aussi bien par la fidélité que par l'infidélité à la lettre.
   L'hérésie représenterait-elle la nouveauté par rapport à l'ordre ancien, serait-elle progressiste (O Galilée !) et l'orthodoxie conservatrice ? Il apparaît qu'aussi souvent, l'hérésie est passéiste et réactionnaire (cf les Vieux Catholiques et autres traditionalistes condamnés par les conciles qui du passé font table rase) tant le Mouvement est devenu majoritaire tandis que l'Immobilisme rame aujourd'hui à contre-courant. La conjugaison de ces critères numérique et dynamique, si elle peut valoir pour les comices électoraux, s'appliquerait mal à une étude synchronique de l'hérésie.
   S'il peut satisfaire l'historien. le critère inflammable – nous voulons parler du bûcher – ne peut convenir au Pataphysicien qui n'a pas la religion du fait, surtout accompli. L'orthodoxie serait en effet ce qui a triomphé au tribunal de l'Histoire et l'hérésie ce qui a été condamné. Pour paraphraser les pionniers du Far-West, la seule bonne hérésie serait l'hérésie morte. Mais si la formule vaut pour les Cathares, les Spartakistes ou les Hébertistes, elle ne saurait convenir aux Trotskystes ou aux Calvinistes.
   Le seul critère qui puisse « véritablement » servir de passe-partout est, la Sous-Commission des Préséances l'a rappelé, après Chesterton, le critère d'autorité. L'orthodoxe est celui qui se proclame tel et détient la marque déposée. À cet égard, excluant l'Église romaine et les partis communistes simplement italien ou français, les seuls chrétiens orthodoxes seraient les Chrétiens Orthodoxes, et le seul parti communiste vraiment marxiste-léniniste serait le Parti Communiste Marxiste-Léniniste. Plus proche des critères collégiaux (on le verra à l'étude ardrologique) car plus imaginaire et moins prétentieux, ce critère ne saurait être que partiel car, si les hérétiques modernes se proclament volontiers hérétiques, par le passé, ils aspiraient à l'orthodoxie.
   La démarche suivie par les Sous-Commissions est inspirée de celle de Sherlock Holmes. Ces Sous-Commissions ont employé, en l'occurrence, la méthode inductive (car Sherlock Holmes, contrairement à ce que le profane imagine, utilise l'induction, et très rarement la déduction) et l'observation. Elles sont parties des cas particuliers – ce qui est la Science – et ont observé, non les bouillonnements idéomythiques, mais les agitations corporelles, psychologiques ou sociales : les attitudes. Elles se sont attachées à mettre en lumière des manières d'être, et non des idées, des gestes et non des opinions. Cet ensemble sur les hérésies est un ensemble sur les hérétiques, les hérésies n'étant que prétextes aux exercitations, « coruscantes parures » des mimiques. À l'instar du critère qui préside aux Sous-Commissions du Collège, et maintenant du Cymbalum, il s'agit de regrouper des manières et non des matières.
   Pour les amateurs de matières, un index-dictionnaire explicite toutes ces hérésies, dont le tourbillon était le cauchemar de l'ascète flaubertien, mais sera, nous l'espérons, délectation pour l'ogre cymbaliste.

Vendu.

 

PICARD (Alexandre) — Le journal de route d'un soldat de la Grande Armée. Avant-propos de Jean de Mitty. Gilly, L'Amitié par le Livre, 1946. In-8° (139 x 195 mm.) broché sous couverture à rabats, 58 p., exemplaire numéroté sur vélin blanc (n° 716).


Avant-propos :
    L'auteur de ces mémoires s'appelait Alexandre Picard, dit « le Russe ». Ce surnom lui était venu, dans son village, à cause de la campagne de 1812, durant laquelle il avait été blessé et fait prisonnier, et dont il narrait, aux veillées, les épisodes émouvants.
   Alexandre Picard est né en 1786, à Villeneuve-le-Roi et il est mort, dans la même localité, le 13 d'août 1853. Il a donc connu le règne de Louis XVI, la Révolution, le Directoire, le Consulat, le Premier Empire, les deux Restaurations, la Monarchie de Juillet, la seconde République et le commencement du Second Empire.
   Réformé pour ses blessures, à son retour de Russie et admis, pendant les Cent-Jours, à l'hôtel des Invalides, comme pensionnaire libre, il se retira dans son village natal et s'y adonna à la culture des champs. Mais il n'abandonna point, pour cela, le métier des armes. Les connaissances qu'il avait des choses de la guerre et la grande estime dont il jouissait parmi ses concitoyens, lui valurent d'occuper, dans la garde nationale, un rang des plus honorables. Il y exerça, en effet, les fonctions de capitaine et se distingua, comme tel, aux Trois-Glorieuses.
   En 1853, l'année même de sa mort, il obtint une médaille en or. Cette récompense tardive lui fut attribuée, non point, comme on pourrait le croire, à titre de vétéran, mais pour l'excellence de certains travaux agricoles et, notamment, pour quelques forts beaux légumes qui figurèrent, avec distinction, dans une exposition départementale.
   C'est là, modeste et simple, toute la biographie d'Alexandre Picard. Il n'en est point de plus touchante. Elle contient, en quelques traits, toute l'histoire d'une époque : l'existence anonyme et humble, de tous ces petits paysans de France qui parcoururent le monde à la suite des aigles impériales.
   J'ai trouvé ces mémoires à Versailles, chez les descendants de Picard. Ils y étaient conservés pieusement. Ce sont de vieux feuillets, jaunis par le temps, détrempés par les neiges de Russie, fatigués par le long voyage qu'ils firent, en 1814, de Sarotof à Paris. Ils ont été écrits au jour le jour, sur la giberne, dans les bivouacs. Maintes pages ont été tracées au grondement du canon, après une bataille, ou sur un lit d'hôpital, ou bien en cours de route, dans les plaines glacées de la Russie, en Pologne, en Allemagne.
   Il n'y faut point chercher des récits littéraires, du pathétique à la Marbot. C'est un paysan qui parle. Il ne s'inquiète que de ce qui le concerne, de sa nourriture, de son bien-être, de ses blessures, de ses souffrances. Le reste, il le note en passant, à l'aventure, brièvement.
   Tout de même, malgré la naïveté des remarques et le défaut de détails plus précis, ces pages constituent un admirable document d'histoire. Elles nous révèlent ce qu'était l'âme du soldat napoléonien, sa douceur résignée, son courage, sa fermeté et son dévouement, un dévouement inébranlable, fait de bonne humeur et d'une très noble conscience du devoir.
   J'ai respecté scrupuleusement le texte manuscrit, ses incorrections, ses expressions un peu crues. Il n'en a ainsi que plus de saveur.
   Ceux-là aimeront ces souvenirs de guerre d'un soldat de la Grande Armée, qui aiment la France d'autrefois et qui ne songent pas, sans un peu de mélancolie, aux grands jours de son histoire.


 

10 euros (code de commande : 02946).

 

[PIRON (Luc)]. Luc Piron. Antwerpen, Lens Fine Art, 1976. In-12 (158 x 161 mm.) collé, [30] p., huit illustrations en noir et une en couleurs, exemplaire en bon état.
   Publication éditée à l'occasion de l'exposition organisée à Anvers, du 13 mai au 26 juin 1976.



Extrait du texte de Claude Devos :
   Luc Piron propose ses eaux-fortes et dessins de 1974-75. Un monde clos, hermétique dans lequel évoluent des personnages étranges.
   La démonstration graphique de Piron nous place dans le lieu même, retranché de l'initiation, son dessin nous montre par les biais évident de l'événement compréhensible à tous des jeux (Saute-Mouton), des actes périlleux (Salto mortale), des chants épiques (la chute de I...), un autre jeu caché avec grande pudeur. La représentation va fréquemment de pair avec une atmosphère de fête, nous montrant quelque personnage en liesse à la recherche de son nez carnavalesque (Feestneus Feest), ou seraient-ce nez de curieux (Kurieuze neus) qui viennent flairer dans ces jardins clos (besloten hofjes) des atmosphères de rites passés. Dans ces derniers dessins qui nous font probablement entrevoir la suite de son exposé Luc Piron persiste dans une imagination nourrie de références à une littérature populaire ; ses vampires de plaisir (Vampier van plezier) sont représentés de torse, ils emplissent totalement l'espace d'une pièce ou d'une scène à lourds rideaux passés. L'on hume un certain fétichisme dans cette imagerie excerptée de la littérature fantastique, l'on sent une odeur d'ail et de pieux pointus, à nouveau un rituel qui, mais je ne sais si c'est pousser trop loin le raisonnement, se retrouve dans sa série de sept eau-forte intitulée « Mémoires » nous montrant sur un simulacre d'autel reposoir des jouets mécaniques et autres objets d'un passé recherché avec nostalgie.
Table des matières :

   - Een vertelsel uit de tijd van de tuinman (geboekstaald voor een zonderling bewoner), par Chris Lenaerts.
   - Miser-en-scène Luc Piron, par Claude Devos.
   - Tentoongestelde werken.

10 euros (code de commande : 02939).

 

PRÉVOST (Antoine François Prévost d'Exiles, dit l'abbé) — Histoire du Chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut. Préface de Jean Cocteau. Paris, Éditions Stock - Delamain et Boutelleau, 1948. In-8° (143 x 204 mm.) broché sous couverture rempliée, XII, 191 p., une eau-forte de Marianne Clouzot en frontispice et bandeaux de Livia Dubreuil, (collection « Cent Romans Français », n° 27), exemplaire numéroté sur vélin chiffon du Marais (n° 435), en très bon état.


Extrait de la préface :
   Il ne saurait être question de parler d'un livre illustre et qui se passe de commentaires, mais d'éclairer certains de ses angles qu'on s'efforce d'arrondir ou de laisser dans l'ombre pour concilier la gloire des lettres françaises avec une habitude détestable de déplorer le vif.
   L'abbé Prévost ne se peut comparer qu'à Pétrone. Son atmosphère est celle du Satyricon, réserve faite de l'admirable chaleur d'amour que Manon dégage comme une rose grande ouverte dans un corsage entr'ouvert. Mais quel cortège aux flambeaux de joueurs, de tricheurs, de buveurs, de débauchés, de descentes de police ! C'est ce parfum crapuleux de poudre à la maréchale, de vin sur la nappe et de lit défait qui donne à Manon la force de vivre à travers les siècles et de ne se point confondre avec d'autres figures dont les mouches et le sourire ne suffisent pas.


 

18 euros (code de commande : 02919).

 

Revue du Nord. Tome LXXIX - N° 319 - janvier-mars 1997. Villeneuve d'Ascq, Université de Lille, 1994. In-8° (160 x 240 mm.) collé, 267 p., exemplaire en très bon état.


Sommaire :
   - Articles :
      - Vie itinérante et résidences d’Isabelle de Portugal, duchesse de Bourgogne (1430-1471, par Monique Sommé, p. 7
      - Le salut par les messes : les Valenciennois devant la mort à la fin du XVIIe siècle, par Catherine Marle, p. 45.
      - Les États provinciaux face à leurs administrés : du dialogue à la censure (Artois, Cambrésis, 1680-1789), par Marie-Laure Legay, p. 69.
      - Les portraits de Brûle-Maison, par Fernand Carton, p. 93.
      - Les Saintes-Claires d’Amiens au XVIIIe siècle, par Fabienne Bliaux, p. 101.
      - La France, la Belgique et les missions. A propos de deux lettres de Paul Claudel à dom Edouard Veut, moine de Saint-André-lez-Bruges (1929-1930), par Philippe Chenaux, p. 119.
      - Quarante ans d'Action catholique ouvrière dans le diocèse de Lille (1950-1990), par Christelle Gille, p. 139.
   - Soutenances de thèse :
      - Habilitation à diriger des recherches :
         - J.-P. Jessenne, Collectivités villageoises, lien politique et intégration des territoires ruraux entre deux époques (Le cas septentrional et la France), exposé liminaire par l’auteur et compte rendu de la soutenance par Philippe Guignet, p. 159.
      - Doctorat :
         - T. Capillier, Pêches et pêcheurs à Boulogne-sur-Mer, 1870-1980, exposé liminaire et compte rendu de soutenance par Christian Borde, p. 173.
   - Comptes rendus.
      - Annales du Cercle royal d’Histoire et d’Archéologie d'Ath et de la Région et Musées athois, t. LIV, 1994-1995, par G. Deregnaucourt, p. 177.
      - M. Sonnet, T. Charmasson et A.-M. Lelorrain, Chronologie de l’Histoire de France, par G. Deregnaucourt, p. 178.
      - L. Bely, La France moderne 1498-1789, par G. Deregnaucourt, p. 179.
      - L. Deroy et M. Mulon, Dictionnaire de noms de lieux, par R. Berger, p. 180.
      - J.-P. Royer, Histoire de la justice en France, de la monarchie absolue à la République, par H. Leuwers, p. 181.
      - J.-C. Favez, Les révolutions en France et en Russie, par D. Delmaire, p. 182.
      - Le Ménagier de Paris. Traité de morale et d’économie domestique composé vers 1393 par un bourgeois parisien, éd. Baron J. Pichon, fac-similé, par M. Sommé, p. 183.
      - Les primitifs flamands et leur temps, sous la dir. de B. de Patoul et R. van Schoute, par M. Sommé, p. 184.
      - A. Joblin, Catholiques et protestants boulonnais (XVI-XVIIe siècles), par G. Deregnaucourt, p. 186.
      - J. Barbey, Être roi. Le roi et son gouvernement en France de Clovis à Louis XVI, par R. Grevet, p. 187.
      - D. van der Cruysse, L’abbé de Choisy. Androgyne et mandarin, par R. Grevet, p. 188.
      - F.-T. de Choisy, Journal du voyage de Siam, p.p. Dirk van der Cruysse, par R. Grevet, p.189.
      - A. Lottin (avec la collaboration de L. Caux-Germe et M. de Sainte-Mareville) éd., Boulonnais, Noble et Révolutionnaire. Le journal de Gabriel Abot de Bazinghen (1779-1798), par P. Guignet, p. 189.
      - J. Clinquart, Les services extérieurs de la Ferme générale à la fin de l’Ancien Régime. L’exemple de la direction des fermes du Hainaut (préface de F. Monnier), par J.-C. Hocquet, p. 192.
      - J. Loridan, La Terreur rouge à Valenciennes 1794-1795 (préface de P. Guignet), par D. Delmaire, p. 193.
      - A. Maillard et Cl. Mazauric, E. Walter éd., Présence de Babeuf. Lumières, Révolution, Communisme, par P. Minard, p. 194.
      - V. Garcia Acosta (coord.), Los precios de alimentas y manufacturas Novohispanos (Les prix des aliments et produits manufacturés en Nouvelle-Espagne), par J. Covo, p. 195.
      - J.-L. Mayaud et P. Henry (sous la dir. de), Horlogeries. Le temps de l’histoire. Actes du Séminaire du Groupe franco-suisse de recherche en
histoire de l’horlogerie et des micro-mécaniques (Neuchâtel-Besançon, 1993-1994), par P. Verley, p. 196.
      - B. Ménager, J.-F. Sirinelli et J. Vavasseur-Desperriers (éd. avec la collaboration de M. Aubry), Cent ans de socialisme septentrional (actes du colloque de Lille des 3 et 4 décembre 1993), par D. Delmaire, p. 198.
      - C. Valensi, Un témoin sur l’autre rive - Washington 1943-1949, par P. Roger, p. 201.
      - M. Vaisse éd., 8 Mai 1945. La victoire en Europe, par P. Minard, p. 202.
      - F. Bouthillon, Les schèmes qu’on abat. À propos du gaullisme, par R. Grevet, p. 202.
   - Chroniques :
      - Société d’histoire du droit et des institutions des pays flamands, picards et wallons. Journées internationales de Dordrecht 16-19 mai 1996, p.205.
      - Mémoires de maîtrise soutenus à l’U.F.R. d’histoire, histoire de l’art et archéologie de l’Université Charles-de-Gaulle - Lille III, année 1996, par N Malle-Grain, p. 227.
      - Mémoires de maîtrise soutenus en histoire à l’Université d’Artois, année 1996, p. 249.
      - Mémoires de maîtrise soutenus en histoire à l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, année 1996, p. 252.
      - Mémoires de maîtrise soutenus en histoire à l’Université du Littoral, année 1996, p. 254.
   - Informations diverses.
      - Liste des ouvrages reçus pour annonce ou compte rendu (1er trimestre 1997), p. 257.
      - Résumés (Français, Anglais, Néerlandais), p. 259.

Vendu.

 

RUELLE (Pierre) — Un certain amour de la France. Paris, Berger-Levrault, 1987. In-8° (135 x 200 mm.) collé, 123 p., (collection « Mondes en Devenir », série « Points Chauds », n° 13), exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   Pierre Ruelle est né à Pâturages, entre Mons et la frontière franco-belge, en 1911. Il a été successivement instituteur, professeur d'école normale, professeur d'ancien français et de linguistique historique du français à l'Université de Bruxelles. Il est membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. D'origine modeste, il s'est souvenu de sa jeunesse patoisante en consacrant une partie de ses travaux à la dialectologie picarde. C'est toutefois l'étude de textes en ancien et
en moyen français qui a constitué l'essentiel de son activité scientifique. Compte tenu des positions qu'il prend dans le présent ouvrage, il n'est pas inutile de signaler qu'il a, pendant la guerre, participé activement à la résistance armée et à la résistance par la presse clandestine.
   « Un petit livre naïf » ? Oui, si l'on considère que l'auteur s'est peu soucié d'enchaîner ses chapitres en vue d'une démonstration rigide et que son cœur y parle d'abondance. Non, si l'on observe que sa raison ne parle pas moins haut que son cœur. D'un bout à l'autre, deux thèmes, se croisent sans cesse : l'amour de la France et l'identité française de la Wallonie. Si l'auteur aime la France passionnément, il ne l'aime pas d'un amour aveugle. Çà et là, il fait part de ses inquiétudes devant l'indifférence des Français envers la Wallonie et ses habitants, devant la dégradation du français et les menaces de désunion. Ce livre s'adresse autant aux Français qu'aux Wallons. Les uns et les autres y trouveront matière à réflexion et à décision.

8 euros (code de commande : 02924).

 

[SADE (Donatien Alphonse François de)]. LELY (Gilbert) — Vie du marquis de Sade. Liminaire de Philippe Sollers. Paris, Mercure de France, 1989. In-8° (140 x 205 mm.) broché, 693 p.


En quatrième de couverture :
   
Publiée pour la première fois en deux volumes (1952 et 1957), plusieurs fois rééditée, ici préfacée par Philippe Sollers, la Vie du marquis de Sade de Gilbert Lely (1904-1985), est une recherche unique sur la vie et l'œuvre de l'écrivain le plus controversé du XVIIIe siècle.
   Grand poète et historien, Lely présente ainsi sa méthode :
   « Idolâtre de l'heure et du nom et du lieu, toujours imbu du respect sacré de la plus chétive circonstance, parce qu'elle a été vécue, nous n'avons voulu tendre à rien de moins qu'à la « recherche du temps perdu », dans les fastes maudits du marquis de Sade. »
Présentation de l'édition de 1965 chez Jean-Jacques Pauvert :

   Sauf en quelques textes trop courts de Maurice Heine, la vie du marquis de Sade n'avait inspiré jusqu'à présent que des ouvrages hâtifs ou fantaisistes, ne méritant aucune créance. Il devenait nécessaire qu'un travail suffisamment développé, et conçu selon une scrupuleuse méthode historique, fût enfin consacré à l'un des plus grands écrivains dont puisse s'honorer notre littérature.
   C'est à quoi Gilbert Lely, sadiste passionné et rigoureux, après avoir réuni une énorme documentation inédite, s'est employé dans son ouvrage.
   Mais il ne suffisait pas de retracer l'existence aventureuse du marquis. Il importait que fût étudiée son œuvre complexe et féconde. Aussi, trois longs chapitres de Lely sont-ils consacrés à l'examen, jamais encore entrepris, de la totalité des ouvrages de Sade, publiés à ce jour ou demeurés inédits. Désormais l'histoire littéraire ne souffrira plus d'une lacune qui devenait irritante, à une époque où les livres du marquis ne cessent d'engendrer de nouvelles admirations.
   Indiquons également que dans l'ouvrage de Gilbert Lely, d'une netteté d'expression peu commune, et dont la forme ardente et serrée recouvre parfaitement son objet, le récit des faits et gestes du citoyen Sade, de 1790 à 1800, basé sur quatre dossiers inédits des Archives nationales, constitue en même temps une contribution non négligeable à l'histoire générale de la Révolution française.
   C'est jour après jour que Gilbert Lely, « fétichiste du réel », est parvenu à suivre son héros, dont l'existence dramatique traverse les règnes de Louis XV et de Louis XVI, la période révolutionnaire, le Directoire, le Consulat et l'Empire : « Idolâtre de l'heure, et du nom, et du lieu, écrit l'auteur dans sa préface, toujours imbu du respect sacré de la plus chétive circonstance, parce qu'elle a été vécue, nous n'avons voulu tendre à rien de moins qu'à « la recherche du temps perdu » dans les fastes maudits du marquis de Sade. »

15 euros (code de commande : 02926).

 

[SAUL (Peter)]. DECRON (Benoît), STORR (Robert) et TRONCHE (Anne) — Peter Saul, rétrospective. Paris, Somogy, 1999. In-4° (252 x 288 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 65, [90 (planches en couleurs)], 10 p., édition bilingue (français-anglais), exemplaire en très bon état avec un dessin original de l'artiste en dédicace.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition organisée au Musée de l'Abbaye Sainte-Croix, aux Sables d'Olonne, du 26 juin au 26 septembre 1999, au Musée de l'Hôtel Bertrand, à Châteauroux, du 22 octobre au 31 décembre 1999, au Musée des Beaux-Arts, à Dole, du 15 janvier au 2 avril 2000 et au Musée des Beaux-Arts, à Mons, du 16 avril au 25 juin 2000.


Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Le principe de Peter, par Robert Storr.
   - True Crime, par Benoît Decron.
   - Peter Saul, l'inventeur, par Anne Tronche.
   - Peter Saul sous le feu des questions.
   - Catalogue.
   - Biographie, expositions, publications.

 

100 euros (code de commande : 02952).
Un exemplaire non dédicacé est également disponible : 25 euros.

 

SCHITTEKAT (Prosper) — Sous les dunes de Coxyde. Préface d'Albéric Dubois. Bruxelles, Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, 1960. In-12 (132 x 177 mm.) collé, 125 p., illustrations hors texte en noir, exemplaire en très bon état.


Table des matières :
   I. L'abbaye des Dunes.
      - Historique.
      - Les ruines.
   II. Une population inconnue.
      - La découverte.
      - Un peu d'histoire.
      - Le problème ethnique.
      - Conclusion.
   III. Les recherches scientifiques.
      - Le musée.
      - Quelques pièces remarquables.
      - Une énigme.
      - Les poteries.
      - La céramique de carrelage.
      - La numismatique.
      - Orientation bibliographique.
   IV. Le saviez-vous ?
      - Le Centre scientifique et culturel de l'Abbaye des Dunes et du Westhoek.
      - Le programme de travail.
      - Renseignements pratiques.

10 euros (code de commande : 02955).

 

SED-RAJNA (Gabrielle) — L'Art juif. Orient et occident. Introduction de Bezalel Narkiss. Paris, Arts et Métiers Graphiques, 1975. In-4° (287 x 370 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 239 p., nombreuses illustrations en couleurs, cachet de la « Bibliotheca Bircyvisiana » à la page de garde, exemplaire en bon état.


Sur la jaquette :
   Le livre que voici présente dans un choix d'images, en grande partie inédites, les aspects principaux de l'art juif à travers deux mille ans d'histoire. L'époque hellénistique est celle de la genèse des symboles. Les monnaies, les objets, puis les monuments clament l'unité nationale perdue sur la scène de l'histoire et inséparablement liée à toute aspiration spirituelle. Les synagogues de Galilée, sans se substituer au Temple détruit, permettent de réorganiser le culte dans des constructions d'une conception hautement originale : ces maisons de prière deviennent le modèle de tous les édifices religieux en Occident. Le décor des synagogues associe les symboles sacrés du judaïsme aux thèmes allégoriques de l'Antiquité gréco-romaine. L'impulsion de la civilisation grecque se manifeste aussi dans un art narratif dont les fresques de Doura-Europos conservent les plus anciens témoins connus. L'art chrétien du Moyen Âge, si largement tributaire de cette iconographie biblique, témoigne de l'étendue de l'influence de l'art juif sur la civilisation occidentale. L'expansion de l'empire musulman déplace le centre intellectuel du monde juif d'Orient en Occident. Les conditions politiques et économiques précaires des communautés européennes imposent leurs contraintes. Mais les synagogues et les salles de prière dissimulées dans des édifices privés conservent certaines traditions antiques. Les objets rituels sauvegardent, dans leurs symboles et dans leurs formes consacrées par les âges, le souvenir d'un art national juif.
   Dans le Moyen Âge tardif, l'enluminure du livre constitue un domaine privilégié de l'art juif. L'iconographie narrative renaît dans les peintures qui accompagnent rituels et ouvrages laïques. Leurs thèmes attestent la continuité intellectuelle entre l'Antiquité et le Moyen Âge.
   L'art juif est essentiellement un art qui délivre son message en symboles, enseigne les grands principes de la foi dans des cycles narratifs et reste didactique même sous les dehors d'un art populaire. Son caractère trace aussi sa limite : son déclin commence à l'époque contemporaine avec l'abandon des principes traditionnels pour les recherches d'une esthétique nouvelle, qui est celle de l'art moderne.

15 euros (code de commande : 02956).

 

TIBET (pseudonyme de Gilbert Gascard) et DUCHÂTEAU (André-Paul) — Ric Hochet. Intrigue au « Ji Butch ». [Houdeng-Gœgnies], BD First, 1998. In-8° (240 x 85 mm.) agrafé, [32] p., exemplaire en très bon état. 


Note de l'éditeur :
   Intrigue au « Ji Butch » est une enquête de Ric Hochet de 26 bandes publicitaires réalisées en 1968 pour le compte des magasins Ji Butch. Ces bandes étaient parues dans Tintin (édition belge) du numéro 47 de 1968 au numéro 17 de 1969 et dans Spirou du numéro 1597 (1968) au numéro 1620 (1969).
   Jusqu'à présent inédite en album, cette histoire éveille chez ses auteurs des sentiments divers :
   - Tibet : « Mais c'est très mauvais ! Je ne sais plus où sont les dessins originaux... »
   - A.P. Duchâteau :« Ah oui, je me rappelle... C'est une bonne idée de publier cette histoire ! »
   - Le Lombard : « Désolé mais les films ont été détruits ! »
   Une enquête digne (!?) de Ric Hochet fut menée pour rassembler ce matériel. Nous vous invitons donc à (re)découvrir cette excellente (mais si, mais si) histoire pour (au moins) deux bonne raisons : le dessin soigné rappelle l'ambiance des années 60 et les dialogues trahissent le goût des auteurs pour les bons mots.

35 euros (code de commande : 02917).

 

TONDREAU (Lucy) — La collégiale Sainte-Waudru à Mons. Mons, Fédération du Tourisme de la Province de Hainaut, 1972. In-8° (132 x 230 mm.) agrafé, 32 p., illustrations en noir. 


Extrait :
   Qu'il aborde cette église en arrivant de la gare, ou en arrivant de la Grand-Place, le visiteur qui s'y confronte jouit d'une vue plus étendue que le passant d'autrefois. En effet, des édifices disparus, dont deux squares occupent les sites, empêchaient alors le recul qui procure un coup d'œil global.
   Ainsi dégagée, la collégiale Sainte-Waudru impose sa façade, précédée d'une terrasse surhaussée ; deux rampes dont les pentes longent ses côtés, mènent au chevet. Si la façade offre un abord hautain, le chœur avec ses chapelles accolées, présente d'harmonieux volumes.
   Au sommet de Mons s'érigeait le château-fort comtal ; l'église implantée au flanc de la colline, à 18 m en contrebas du plateau, fut dès le VIIe s. un centre religieux, juxtaposé au centre féodal.
   On se trouve, ici au cœur du Hainaut, devant un exemplaire architectural du « groupe brabançon ». Appartenance attestée par le nom de l'architecte auquel le Chapitre confia la conception du monument : le louvaniste Mathieu de Layens ; appartenance confirmée par les caractères communs à ce groupe, soit : large tour unique en façade, série de pignons sur les chapelles latérales, chevet pourvu d'un déambulatoire et entouré de chapelles rayonnantes, décor ajouré en pierre plaqué sur les parois. Parmi les églises brabançonnes, celle de Saint-Pierre à Louvain, de peu antérieure et due au même architecte, est la plus proche de Sainte-Waudru.

Vendu.

 

TOURNELLE (Henri, pseudonyme de Jules-Henri Lefèvre) — Prospérine. Comédie musicale in twois aques. Musique de l'auteur. Jemappes, Editions Tournelle, 1956. In-8° (139 x 212 mm.) agrafé, 99 p.
   Pièce créée par la Tournée Théâtrale Tournelle au Tournoi d'Art Dramatique de La Louvière, le 9 octobre 1938.


Personnages :
   - Prospérine, enn vièle fie.
   - Agnès, ess nièce.
   - Laïte, enn visènne.
   - Léande, ée visègne.
   - Constant, el propriétaire.
   - Modesse, l'homme Laïte.
   - Natole, el facteur.
   - Polydor, l'évinteu.
   - Filoutard, ée franc losse.
   - Lasticot, ess complice.
   - Pandlar, ée chacuitié.
   - Fonske, ée n'agent d'police.
   El prumié aque ess passe à l'fégne d'avri in 1938. El deuzième eyé l'toisième huit djoues pu tard.
Décor du prumié aque :
   - Enn cuisine à rue dins n'maison boraine. L'intrée est dins l'fond. À doite il a deux portes eyé à gauche enne ferniette qu'on sait ouvrie.
   Comme meublié : enn cuis'nière, ée buffet d'blanc bos, enne tabe eyé six chaises. Su l'quéminée eyé su les murs, deux twois garnitures à bon marché. D'lée l'porte du fond ée portemanteau affiquié au mur.
Bibliographie :
   - Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise : répertoire des auteurs nés, résidant ou ayant vécu à Mons, 2012, t. III, pp. 184-188.

10 euros (code de commande : 02921).

 

WALKER (John) — A Critical Pronouncing Dictionary and Expositor of the English Language : To Which Are Prefixed Principles Of English Pronunciation : Rules to be Observed by the Natives of Scotland, Ireland, and London, for Avoiding their Respective Peculiarities ; and Directions to Foreigners for Acquiring a Knowledge of the Use of this Dictionary. The Whole Interspersed with Observations Etymological, Critical, and Grammatical. By John Walker, Author of Elements of Elocution, Rhyming Dictionary, &c. &c. A New Edition, Carefully Revised and Corrected. London, Tegg, 1834. [London : / Printed for Tholmas Tegg & Son, 73, Cheapside, / and Richard Griffin & Co., Glasgow. / MDCCCXXXIV.] In-8° (147 x 223 mm.) demi-toile brune à coins, 78, [1], [1 bl.], 593, [1] p., un portrait en frontispice, ex-libris de l'avocat montois Le Tellier à la queue, quelques rousseurs, bon exemplaire. 


En quatrième de couverture :
   Born in 1732, Walker worked as an actor with various theater companies in England and Ireland before leaving acting in 1768. After opening a school in Kensington in 1769, Walker began teaching elocution to young men who were studying for the bar. A leader in the mechanical school of elocution, Walker taught his pupils detailed rules about voice production and developed a theory of voice inflection to explain how a voice's pitch can go up or down within a single syllable.
   Walker published several works, including Exercises for Improvement in Elocution in 1777 and The Melody of Speaking in 1787. Walker's most influential work was his Critical Pronouncing Dictionary, which was originally published in 1791 in Britain and in the United States for the first time in 1803. In his Critical Pronouncing Dictionary, which has been reprinted over 100 times since its publication, Walker sets out 545 rules for the correct pronunciation of words in the English language, including rules for people with Irish or Scottish accents to follow in order to produce more “cultured” accents. Walker’s work became one of the foremost authorities on English linguistics, and his system of using marks and numbers to indicate stressed syllables has remained influential in modern linguistics.
Bibliographie :
   - A Critical Pronouncing Dictionary, and Expositor of the English Language, Wythepedia W&M Law Library, ressource en ligne (https://wythepedia.wm.edu/index.php/Talk:Critical_Pronouncing_Dictionary,_and_Expositor_of_the_English_Language).


35 euros (code de commande : 02949).

 

[WALLONIE - DIALECTOLOGIE]. Les dialectes belgo-romans. Tome XV - N° 3-4. Juillet-Septembre 1958. Bruxelles, Les Amis de Nos Dialectes, 1958. In-8° (143 x 221 mm.) broché, [140 (pp. 163-302)] p., exemplaire non coupé et en très bon état.


Sommaire :
   - Deux dérivés de lat. mansus : a. w. masi et Mazy (toponyme), par Jules Herbillon.
   - Dérivés ancien-wallons en -ellu de noms de profession (2e liste) 1, par Jules Herbillon.
   - La Philologie wallonne en 1957, par Élisée Legros, avec la collaboration de Jules Herbillon, (bibliographie de 116 p.)
   - Errata des tomes XIV et XV.

Vendu.


 

 La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 16 décembre 2025

 

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