MISE À JOUR DU 31 JANVIER
2023
N'hésitez pas à me contacter
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
VAN DEN ABEELE (Éric) — Ekoki ! [Ça suffit !] La
colonisation belge au Congo à travers l'image.
Marcinelle, Éditions Walden & Whitman, 2022.
In-8° (164 x 234 mm.) collé, 367 p., très abondante iconographie en noir et en
couleurs.
Une
nouveauté, publiée en décembre 2022, proposant une très riche documentation iconographique.

En quatrième de
couverture :
Malgré une prise de
conscience grandissante, l'opinion publique excuse ou oblitère volontiers une
partie de la vérité historique de la colonisation belge au Congo en en
minimisant les dommages : « Au fond, s'il y eut des erreurs, tout n'était pas
mauvais dans le Congo colonial ». Ce livre prend sa source dans ce malaise et
ces atermoiements. L'auteur montre comment l'affiche de propagande, l'imagerie
populaire et la caricature ont façonné notre manière de voir la réalité en même
temps qu'elles nous rassuraient et nous donnaient des raisons d'espérer que le
« progrès » et la « civilisation » finiraient par l'emporter. L'auteur replace
dans leur contexte historique les idées reçues, les préjugés et la
stigmatisation qui ont cours à l'époque coloniale : l'assurance de la
prééminence de la civilisation occidentale, la conviction que la religion
catholique l'emporte sur les religions traditionnelles africaines et la foi
inébranlable en la supériorité des systèmes d'organisation et de pensée
occidentaux.
Ce livre entend participer à la « décolonisation des
esprits », « déterrer » les intentions coloniales, décrypter l'intention
sous-jacente de l'image et participer à l'éducation du regard pour enfin
« penser l'Histoire autrement ». Tâchant de faire la lumière sur le mécanisme
des schémas mentaux qui se trouvent à l'arrière-plan ou en marge de l'image,
l'auteur vise à réconcilier les consciences, propose qu'Africains et Européens
regardent ensemble leur Histoire commune « les yeux ouverts » et espère qu'ils
écriront d'autres pages d'avenir.

Éric Van den Abeele a suivi un
cursus universitaire axé sur la politique européenne et internationale.
Conseiller général au Service public fédéral Économie, PME, Classes moyennes et
Énergie, l'auteur est chercheur associé, maître de conférence honoraire à
l'UMONS et à l'Institut des Hautes Études des Communications sociales (IHECS).
Passionné par l'iconographie et par la recherche des images relatives au
patrimoine et à l'Histoire, Éric Van den Abeele est l'auteur de plusieurs
ouvrages sur ces sujets.
21 euros (code
de commande : 00143).
[BOILEAU (Nicolas)] — Œuvres diverses Du Sieur D***.
Avec le Traité du sublime ou du
Merveilleux dans le discours, Traduit du Grec de Longin. Nouvelle Edition reveuë
& augmentée de diverses Pieces nouvelles.
Amsterdam, Wolfgang, 1689. [A Amsterdam, / Chez Abraham Wolfgang, / Marchand Libraire.
1689.] In-12 (100 x 160 mm.) plein veau
d'époque, dos à 5 nerfs orné, roulette dorée sur les coupes, petit manque à la
coiffe, 390 (y compris les pp. de faux-titre et de titre en rouge et noir), [16
(table du Traité du Sublime et Satires)] p., 5 gravures à pleine
page dans le texte (dont le titre-frontispice gravé par H. Cause),
ex-libris.
Il
s'agit d'une des rééditions de celle que Wolfgang publia en 1677. Le frontispice
de Causse est une copie de celui que Landry exécuta pour les éditions in-4°
publiées à Paris en 1674 et les quatre gravures sont placées en tête du
Discours au Roy, de l'Art poétique, du Lutrin et du
Traité du Sublime.
Ce volume
contient :
- Préface.
-
Satires et lettres.
- L'Art poëtique en vers.
- Le Lutrin poëme
heroique.
- Traité du sublime ou du merveilleux dans le
discours.
Bibliographie
:
- Barbier
(Antoine-Alexandre), Dictionnaire des ouvrages anonymes, t. III, col. 658
(pour l'édition de 1674).
- Brunet (Jacques-Charles), Manuel du
libraire et de l'amateur de livres, t. I, col. 1056-1057.
- Willems
(Alphonse), Les Elzeviers. Histoire et annales typographiques, n°
1912.
Vendu.
[BOURGOGNE]. Le siècle de
Bourgogne. Bruxelles, Ministère de
l'Instruction Publique, 1951. In-8° (148 x 217 mm.), 109 p., LXXII planches hors
texte, exemplaire en bon état.
Catalogue de
l'exposition éponyme organisée au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles, du 13
octobre au 16 décembre 1951.
Table des
matières :
- Avant-propos.
- Aperçu historique sur l'histoire des Pays
Bourguignons.
- Le mécénat des Ducs de
Bourgogne.
Catalogue.
- Peintures.
- Dessins.
- Estampes.
- Manuscrits.
- Tapisseries.
- Broderies.
- Blasons
et bannières.
- Sculptures.
- Orfèvrerie.
- Armes et
armures.
- Médailles.
- Sceaux.
- Ébénisterie.
- Varia.
- Expositions
citées.
- Index des artistes.
- Planches.
Vendu.
CLERVERS (Jean) — La Belle
Rombière. Suivi de Knut le Génois et autres pastiches littéraires.
Illustrations de Néstor de
Basterrechea. Bruxelles-Paris, Brepols, 1963. In-8° (130 x 185 mm.) broché,
158 p., 3 illustrations en noir à pleine page, (collection « Le Cheval
Insolite »), pli au coin supérieur du premier feuillet de la couverture.
Un ouvrage que l'on ne rencontre pas
très souvent...

Texte du bulletin de
souscription :
Les bordées dûment
alcoolisées de la Belle Rombière, qu'il est permis de situer avec une précision
absolue entre le printemps de 1305 au crépuscule et le thé dansant du sixième
solstice en 1755, ont été chantées pour la première fois par Jean Clervers, en
l'an de grâce 1946, avec le lyrisme titubant qui s'impose, en un ouvrage publié
à Buenos Aires – berceau d'aventures à laisser Rocambole et autres Jean Bart le
bec dans l'eau (de mer).
Cette pieuse évocation d'un passé
sentimentalement héroïque parut sous le titre générique Littératures, car
il embrassait, si l'on peut dire, le rapport des amours embrasées de la
Florentine Pétrola, des tribulations du fameux détective Pat
Hattfritt, des subversifs exploits de Knut le Génois (opéra en un
cinquième acte), du mutisme érotique de Véra Skonvéra, la vierge slave
farouche, et de hauts faits additionnels de Tutti Quanti en
personne.
Portée à la scène à Paris en 1951, avec la collaboration de G.
Hanoteau, La Belle Rombière, saisie de l'apparition de nouvelles vagues,
reprend en 1964 le large en une croisière au long cours.
De sa caronade de
bâbord, qui est aussi celle de tribord, au gré des flots inconscients et
désorganisés, La Belle Rombière entend faire feu des quatre fers – ce qui
est difficile pour un petit bateau, surtout quand il est sur l'eau. Insouciante
de ces obstacles, elle bombardera à sa cadence intangible de trois boulets-heure
ses adversaires de toujours : la goélette La Conasse, le voilier
Poudre-aux-Yeux, le trois-mâts Cucu, la frégate La
Chichiteuse, la brigantine Banalité. Plus les derniers bateaux qui,
par tous moyens, jusqu'à l'intimidation, se targuent de dons inexistants,
cherchent à épater le bourgeois sans rien lui apporter et à égarer dans les
sentiers battus ou recouverts de toc les masses déconcertées.

Vendu.
COCTEAU (Jean) — Le Livre Blanc.
Préface de Patrick Modiano.
Paris, Éditions de Messine, 1983. In-8° (195 x 250 mm.) broché, 123 p.,
nombreuses illustrations en noir, (collection « Pierre Bergé »), exemplaire en bon état.
En quatrième de
couverture :
Nous rééditons Le
Livre Blanc de Jean Cocteau, une œuvre rare d'un de nos plus grands poètes
contemporains, préfacé par Patrick Modiano.
Ce texte, qui fait apparaître
un art très classique, un art de pudeur et de modestie, mais où transparaissent
l'émotion et le lyrisme, est illustré de 43 dessins érotiques inédits de
l'auteur.
Ces dessins, quant à eux bien moins chastes, sortent enfin du
purgatoire où les mœurs de l'époque les avaient enfermés.
En bref, 128
pages pudiques et impudiques d'une surprenante beauté.
« Cocteau est de
toutes les époques : contemporain d'Edmond Rostand aussi bien que d'Andy Warhol.
Des dessins tout à fait 1980, où flotte encore, comme un regret, le parfum
trouble et délicat des années '20. »
Vendu.
CONSTANTIN-WEYER (Maurice) — Le
flâneur sous la tente. Paris, Librairie Stock
- Delamain et Boutelleau, 1956. 3e tirage - 17 à 36e édition. In-8° (123 x 186
mm.) broché, 219 p., (collection « Les Livres de Nature », n° 36), exemplaire en
très bon état et partiellement non coupé.

Résumé de l'article d'André Fauchon :
Le Nord est très présent dans l’œuvre de Maurice Constantin-Weyer,
notamment dans son « épopée canadienne ». Mais de quel Nord s'agit-il, puisque
le Nord, c’est un très vaste espace, mal délimité, aux frontières changeantes ?
Le Nord correspond notamment à des rigueurs du climat et du paysage, à de grands
espaces inoccupés, à la nature sauvage, à un grand silence blanc... Chez
Constantin-Weyer, l'action se déroule-t-elle vraiment dans le Nord ? L’auteur y
a-t-il transposé son expérience du Nord ou est-ce le fruit de son imaginaire et
de ses nombreuses lectures ? Constantin-Weyer a vécu au Canada, dans la région
de Saint-Claude (Manitoba), de 1903 à 1914. On peut sans aucun doute affirmer
que Constantin-Weyer n'a pas du tout voyagé dans les espaces de son œuvre de
fiction, malgré toute la légende qui l'entoure dans les milieux littéraires en
France, mais il a fait entrer l'Ouest et le Nord canadiens dans la littérature
d'expression française.
Bibliographie :
- Fauchon (André), La
géographie du Nord dans l'œuvre de Maurice Constantin-Weyer : de la réalité à
l’imaginaire, dans Cahiers franco-canadiens de l'Ouest, 29(2),
pp; 361-379.
10 euros (code de commande :
00165).
DOMONT (Jean-Marie) — La prise de
conscience de l'individu en milieu rural Kongo. Bruxelles, Académie Royale des Sciences Coloniales, 1957. In-8°
(158 x 244 mm.) broché, 47 p., (collection « Classe des Sciences Morales et
Politiques - Mémoires in-8° - Nouvelle Série, Tome XIII, fasc. 1), exemplaire en
bon état portant la mention « hors commerce » sur la couverture.
Mémoire présenté à la séance du 17
décembre 1956 de l'Académie.

Avant-propos
:
Il est notoire que, depuis la
dernière guerre, l'évolution des populations congolaises s'est fortement
accélérée, d'un rythme qui n'est pas sans inspirer certaines inquiétudes à ceux
qui s'en préoccupent attentivement.
Si la tendance suivie est normale et
inéluctable, dans le domaine matériel notamment sous les coups répétés de
contingences économiques favorables, il est cependant permis de ressentir
certaines craintes quant à son incidence sur l'arsenal des impératifs
coutumiers. On peut, en effet, se demander si la course au progrès, souvent mal
préparée, ne va pas bousculer trop précipitamment la vie sociale des populations
rurales. Parmi celles-ci, beaucoup ne mesurent pas toujours les conséquences
proches ou lointaines, mais cependant inévitables de ces révolutions le plus
souvent larvées, qui s'opèrent en leur sein ou dans les cités
extra-coutumières.
Et cependant, la prise de conscience d'individus de plus en plus
nombreux est un coin qui s'enfonce chaque jour davantage dans le corps social
ancestral. Et ce coin, manié avec vigueur par des éléments jeunes et résolus,
ébranle la société qui se fendille dans ses assises. Elle finira tôt ou tard par
éclater. Comme rempart à ces coups qui lui sont portés, elle ne peut opposer que
la ténacité et l'immobilisme des anciens et un code de coutumes, tracassières
parfois, désuètes souvent, et toujours figées dans leurs principes.
Or, la sagesse des premiers
n'est pas sans failles. Ballottés entre les préceptes immuables des ancêtres et
les conceptions modernes de l'administration, leurs sentences et leurs
directives deviennent oscillantes et manquent de netteté. De crainte de déplaire
à l'autorité européenne, ceux que la coutume a commis à la garde de la
tradition, transigent parfois avec cette dernière qu'ils effritent ainsi souvent
inconsciemment.
Par ailleurs, leur prestige décline de plus en plus, à
mesure que les individus ayant vécu dans l'indépendance des centres, à l'abri
des tracasseries coutumières réintègrent leur groupe ethnique. Habitués à vivre
dans une ambiance sans cesse mouvante, en perpétuelle ascension, où le brassage
des us et coutumes forge une règle de vie neuve et plus souple, ces détribalisés
momentanés ont acquis une personnalité qui ne se laissera plus absorber
pleinement par le milieu traditionnel. Aussi est-ce parmi eux que se remarque
généralement la prise de conscience la plus nette.
Certes, le reflux de
ces détribalisés vers les milieux ruraux n'a pas encore une amplitude telle
qu'il puisse mettre en péril leur structure sociale. L'on peut cependant
affirmer que les brèches faites à celle-ci sont dues, en ordre principal, aux
éléments de ce reflux.
Est-ce un bien ? Est-ce un mal ?
La
complexité du problème ne permet pas de répondre d'emblée à de telles questions.
La réponse à y faire présuppose des études nuancées des principales coutumes, de
leur évolution et des répercussions que leur maintien, ou leur suppression,
pourrait avoir sur la société nouvelle en gestation.
Tel n'est pas le
propos de la présente étude.
Et cependant, celle-ci sera nécessairement
amenée, au cours de son développement, à envisager l'influence exercée par
certaines prises individuelles de conscience sur la structure sociale
traditionnelle.
Je tiens à souligner moi-même que je n'ai fait
qu'effleurer le problème. Celui-ci requerrait, pour qu'on pût l'épuiser, des
investigations plus profondes et plus généralisées ; mais les circonstances qui
m'ont amené à l'écrire sans plus tarder ne m'ont guère permis qu'une incursion
préalable de quelques jours, dans les régions du Bas-Congo avoisinant Kisantu,
en Territoire de Madimba, et Gombe Matadi, en Territoire de Thysville. Cette
sorte de « pèlerinage aux sources », dans une contrée que j'ai connue plus
spécialement avant 1945, devait me permettre d'évaluer l'ampleur de l'évolution
sous des aspects plus particuliers d'ordre moral, matériel ou
technique.
S'il n'est pas permis de déduire des constatations ainsi faites
que la prise de conscience de l'individu se généralise et s'affirme partout avec
une égale vigueur, on peut néanmoins supputer que les phénomènes évolutifs
enregistrés se répéteront à l'avenir partout où les conditions propres à leur
éclosion se rencontreront. Il n'est d'ailleurs pas que le milieu bakongo pour
offrir à l'heure actuelle les caractéristiques de cette tendance vers
l'individualisme des esprits. Je pense que l'on peut affirmer que celui-ci
s'implante, avec plus ou moins d'assurance, partout où l'évolution s'avère la
plus marquante, grâce au flot des idées neuves qu'entraînent avec eux les gens
refluant des centres vers les régions rurales.
Ces quelques considérations
m'ont paru nécessaires au début de cet exposé, afin de circonscrire l'esprit
dans lequel il fut rédigé.
Afin de permettre d'en suivre plus aisément le
développement, ce dernier comportera tout d'abord :
- Un bref rappel de
la structure de la société congolaise traditionnelle ;
- Ensuite, une
description sommaire de certains cas de prise de conscience, constatés chez
quelques individus, et envisagée sous-l'angle familial, social, foncier et
économique notamment ;
- Enfin, nous dégagerons pour conclure certaines
règles qui devraient dorénavant s'accorder aux différents courants d'idées qui
se font jour dans les milieux coutumiers.
Vendu.
DOUXCHAMPS-LEFÈVRE (Cécile) — Le
comté de Namur au fil des Temps modernes 1421-1797. Wépion, Chez l'Auteur, 1998. In-8° (146 x 206 mm.) collé,
204 p., illustrations, exemplaire en très bon état auquel on joint le bulletin
de souscription.

Avant-propos
:
Cet ouvrage a pour but de
retracer l'histoire du Comté de Namur depuis 1421, année où il entre dans
l'apanage de Philippe le Bon duc de Bourgogne et comte de Flandre, jusqu'en 1797
lorsque l'empereur François II en abandonne la souveraineté. Cette période
correspond aux Temps modernes et est conditionnée par plusieurs
facteurs.
C'est tout d'abord la perte de l'autonomie principautaire et
l'intégration dans un ensemble territorial plus vaste constitué par les États
bourguignons, les Dix-Sept Provinces des pays de par deçà et enfin les Pays-Bas
méridionaux, possessions héréditaires de la maison de Bourgogne puis de la
maison de Habsbourg, son héritière directe. Le Comté de Namur relève alors d'un
prince naturel que les hasards de la naissance ont fait Roi d'Espagne et
Empereur du Saint Empire, dont les pouvoirs se développent au détriment de ceux
des instances locales et régionales grâce à une politique de centralisation
menée par des mandataires efficaces. Cette situation implique l'assujettissement
à la politique extérieure du souverain où l'opposition entre les Habsbourg
dominant l'Espagne et l'Empire et les Valois puis les Bourbon régnant sur la
France occupe une place essentielle.
C'est aussi la rupture de l'unité
religieuse de l'Occident médiéval qui se fragmente entre catholiques et
protestants. Ces confessions deviennent des facteurs d'absolutisme, le principe
« cujus regio, illius religio » imposant aux sujets de suivre la religion de
leur prince. Elles sont dès lors génératrices de luttes intestines prenant
l'allure de véritables guerres civiles dont nos régions ont connu l'impact au
cours du XVIe siècle.
L'époque correspond à un spectaculaire développement
économique conditionné par d'importants progrès technologiques qui amène
l'ascension d'hommes nouveaux et provoque de profondes transformations sociales.
Elle a aussi connu une intense progression de la vie artistique et culturelle
qui a forgé une civilisation et un art de vivre débordant des frontières où
chaque région a participé en fonction de sa sensibilité et de ses
caractéristiques propres.
Cette étude veut décrire l'histoire de l'ancien
Comté de Namur à l'époque moderne selon ces angles complémentaires en la
replaçant dans son environnement général tout en soulignant ses spécificités.
Elle est basée sur des publications et des mémoires universitaires sans recourir
à des sources inédites. L'Histoire de Belgique d'Henri Pirenne en
constitue la trame tandis que les Annales de la Société archéologique de
Namur, Namurcum et d'autres revues namuroises ont fourni une grande
partie de la documentation sur le plan local. Elle a utilisé les travaux
concernant les différents aspects de l'évolution du Comté de Namur sur les plans
politique et institutionnel, économique et social, artistique et culturel. Il
s'agit d'un ouvrage de synthèse, excluant tout appareil de notes infra
paginales, mais qui comporte une orientation bibliographique générale et
particulière permettant d'en élargir l'information.
Vendu.
ELSKAMP (Max) — La Louange de la vie.
Dominical - Salutations, dont d'angéliques
- En Symbole vers l'apostolat - Six chansons de pauvre homme. Troisième
édition Paris, Mercure de France, 1933. In-8°
(121 x 187 mm.) broché, 248 p., exemplaire en bon état malgré la fragilité du
papier, rare.
Exemplaire enrichi
d'un ex-dono ironique : « À la petite Marcelle à qui un traité de morale
conviendrait mieux... mais enfin ! (s. J. B.).

Notice de Christian Berg :
C'est sous ce titre que sont réunis et publiés à Paris, en 1898, les
cinq premiers recueils de Max Elskamp (1862-1931) : Dominical (1892),
Salutations, dont d'angéliques (1893), En Symbole vers l'Apostolat
(1895) et Six chansons de pauvre homme pour célébrer la semaine de
Flandre (1895). Réunion d'autant plus justifiée que les trois premiers
titres formaient déjà, dans l'esprit du poète, une trilogie à la louange de la
vie « selon l'amour, l'espérance et la foi ».
Francis de Miomande écrivit
très justement, à propos de Dominical, que ce recueil est « la
monographie d'une âme sous les espèces d'une ville ». Dominical dit le
dimanche de la ville – et le dimanche dans la ville – car le septième jour est
celui du temps suspendu. Moment privilégié où l'activité extérieure s'arrête ou
s'assoupit, où s'intensifie la rêverie, le songe, et donc aussi l'activité
contemplative du « je » poétique. Celle-ci s'énonce poétiquement, dans ce
premier recueil, sur le mode du voyage, puisque la contemplation est vraiment un
« plongeon » qui transforme le « moi » en pur sujet connaissant, qu'il vit de la
vie de l'objet (la ville, la « petite ville »), alors que l'objet est éprouvé
comme vivant de la vie du sujet. Ainsi, la ville – Anvers – apparaît d'emblée
dans l'œuvre comme « la métaphore obsédante par excellence, à travers laquelle
Elskamp se dit, à laquelle il s'identifie » (P. Gorceix). Elskamp thématise la
transformation opérée sur le moi – retrouver l'âme « antérieure », pure, de
l'enfance – et le « voyage » spirituel : « Au for d'une petite ville/ Sous les
chaires de vérité », l'âme « d'un voyage enfant/ Au moi que l'hier endimanché/
S'en revient pour aller en blanc/ Avec les enfants du dimanche » (p.
14).
Dominical reprend un thème cher aux Décadents et aux
Symbolistes : « le mal du dimanche » n'était qu'une variation sur « l'ennui de
la province », déjà modulé par Laforgue, Rodenbach, Maeterlinck, Foulon de Vaulx
(« Et j'ai peur, et c'est la province, et c'est dimanche »). Le poète anversois
invente, pour ce faire, une langue bien à lui, dérivée des « Ariettes » de
Verlaine, des « Chansons » de Rimbaud, ainsi que des multiples tentatives de ses
contemporains de se rapprocher de l'âme populaire. On reconnaîtra, dans les
premiers recueils d'Elskamp, de nombreux calques issus des chansons populaires
flamandes et françaises, ainsi que des formes propres à la littérature
emblématique. La langue de La louange de la vie simplifie surtout les
rapports entre les mots, à l'image de ceux qui s'instaurent dans « la petite
ville » entre le « je » et les autres citadins, ou encore entre les différents
lieux urbains, réduits, ici, à leur fonction essentielle. L'écriture, en
trouvant son lieu, s'était découvert une forme.
Celle-ci continue à subir,
dans Salutations, dont d'angéliques, une ascèse qui va fort loin : « J'en
suis arrivé, confie alors Elskamp à un ami, à ne plus employer que les
auxiliaires : être et avoir (...) Je suis arrivé, je crois, à une simplicité
absolue ». Ce deuxième recueil est entièrement consacré à la Vierge Marie, ce
qui ne constitue en fait qu'un léger déplacement dans la visée de l'objet,
puisque Marie est le symbole par excellence d'Anvers, ville imprégnée du culte
marial. Le poète présente son œuvre comme une sorte de réécriture des litanies
de la vierge, qui fonctionnent comme nœud d'expansion permettant de descendre
« ...jusqu'à la Bonté/ Le fleuve de ma naïveté/ Depuis mes dimanches morts en
Flandre./ (...)/ À présent c'est en vous, Madame la Vierge/ Ma nouvelle légende
un peu plus dorée » (p. 75).
Ainsi s'opère le passage, par le biais du
symbolisme marial, (« Tour d'ivoire », « Horloge admirable », « Étoile de mer »,
« Pleine de grâces », « Consolatrice des affligés »), au thème central du
troisième recueil. En symbole vers l'apostolat : la bonté et la pitié.
Ici, la défroque chrétienne cache la doctrine schopenhauerienne visant à la
libération de l'homme de l'emprise de la volonté. Avoir pitié, c'est d'abord
penser à l'autre. Grâce à la bonté, le moi craque de toutes parts et tandis que
l'égoïsme recule, un pas gigantesque est accompli sur la voie du « salut »,
puisque l'homme échappe au principe d'individuation en contemplant la souffrance
du monde et en y participant. Il s'agit avant tout d'une opération de
décentrement du moi, une façon poétique d'être aux autres avant que d'être à
soi-même, qui permet de briser l'enfermement du moi. Elskamp y module la bonté
comme un pèlerinage à faire, un apostolat à accomplir, un chemin à parcourir
vers l'autre. Dans cette troisième partie de La louange, il se sert une
fois de plus du décor chrétien de sa ville pour exprimer ce « rêve de bonté » et
« ce prêche d'amour et de charité ». Pour ce recueil, Elskamp déclarera avoir
« sacrifié tous les beaux vers pour être bon à tous », révélant du même coup que
l'intention éthique de son projet poétique réagit sur la texture même du
langage.
Les Six chansons de pauvre homme pour célébrer la semaine de
Flandre sont écrites en octosyllabes réguliers (qui prédominaient déjà dans
les recueils précédents), mais accusent une évolution assez sensible dans
l'emploi des images. Avec le quatrième recueil de La louange, Elskamp
abandonne « le plan de la transposition littéraire de l'impression pour celui de
l'expression directe de l'image » (H. van de Velde). Le caractère visuel de la
poésie d'Elskamp s'y affirme très nettement pour atteindre son plein
épanouissement dans Enluminures (1898). Il existe une étroite corrélation
entre les gravures sur bois (réalisées par Elskamp lui-même) et les vers des
Six chansons. Elskamp avait toujours rêvé de trouver la « glose
linéaire » ou « l'équation symbolique » pour ses vers. Peut-être est-ce afin de
créer une réelle unité entre ses bois et ses poèmes qu'il attribua à ces
derniers les contours nets et tranchés, les aplats vigoureux qui ne supportent
aucun mélange de couleur, les tons purs et profonds de ses bois. D'autre part,
il avait fait, vers cette époque (1894-1895), la découverte du folklore flamand.
Tout le recueil est bâti sur un thème bien connu de l'ethnographie populaire, à
savoir les us et coutumes qui se rapportent à chaque jour de la semaine : « Et
c'est dans toute une semaine/ Où chaque jour a sa chanson » (p. 228). Six
chansons pour les six jours de la semaine consacrées au travail, la septième
étant celle du « jour de tous les anges », le dimanche. La louange de la
vie se terminant ainsi par où elle avait commencé : « À présent c'est encore
Dimanche,/ Et les enfants en robes blanches,/ Et les villes dans les lointains,/
Et, sous les arbres des chemins,/ Flandre et la mer entre les branches », (p.
243).
Bibliographie ;
- Berg (Christian), Louange de la vie
(La), dans Lettres françaises de Belgique. Dictionnaire des œuvres. La
poésie, pp. 297-299.

Vendu.
[ENSCHEDÉ]. La Maison Enschedé 1703-1953.
Harlem, Joh. Enschedé en Zonen, 1953. In-8°
(134 x 196 mm.) sous cartonnage d'éditeur, L, 147 p., un tableau généalogique
hors texte à déplier, illustrations et nombreuses reproductions de polices de
caractères, ex-libris manuscrit à la page de titre
L'histoire d'une des plus importantes imprimeries des
Pays-Bas.
Table des matières
:
- Sept générations d'imprimeurs
et de fondeurs de caractères.
- Histoire succincte de la
maison.
- Choix parmi les caractères de six siècles.
Vendu.
GAULLE (Charles de) — Discours,
messages et déclarations du général de Gaulle. 2me série. Octobre 1941- Décembre 1942. Édition complète. Avant-propos par Georges Gorse. Le Caire,
Revue des Conférences Françaises en Orient, In-8° (170 x 243 mm.) broché, VIII,
119 p., illustrations, papier jauni, couverture défraîchie, manques au
dos.
La
couverture porte pour adresse : « Service de l'Information/Afrique Française
Libre/Brazzaville ».

Extrait de
l'avant-propos :
La publication du
texte intégral des discours et messages du général de Gaulle est certes le plus
grand hommage que l'on puisse rendre au chef de. la, France Combattante. Hommage
d'abord à sa constante clairvoyance : « Je ne sais pas, dit-il lui-même, si dans
le monde beaucoup d'attitudes et beaucoup de déclarations seraient après deux
ans intégralement réaffichées par leurs auteurs... » Et ailleurs, avec la même
hautaine ironie : « Chamfort disait : les raisonnables ont duré, les passionnés
ont vécu... Pendant ces deux années nous avons beaucoup vécu, car nous sommes
des passionnés. Mais aussi nous avons duré. Ah ! que nous sommes
raisonnables ! »
Hommage aussi au sens politique qui s'est étonnamment
développé, quand il l'a fallu, chez celui en qui beaucoup d'intérêts coalisés ne
voulaient voir qu'un militaire. « Vous avez promis de. ne pas taire de
politique » lui disaient-ils, – entendant par là lui interdire de faire autre
chose que leur politique. Mais de Gaulle avait compris dès l'origine que, s'il
fallait renoncer aux luttes stériles des partis qui avaient tant contribué dans
un passé récent à affaiblir la France, cela ne signifiait nullement qu'on eût le
devoir de se désintéresser des affaires de la cité et surtout, dans une guerre
qui est au premier chef une guerre politique et idéologique, de renoncer à
soutenir les grands principes qui donneront sa forme au monde de demain. De
Gaulle s'est montré en tous points digne non seulement de la confiance
inébranlable que lui ont vouée ses partisans, mais d'être reconnu par tous, et
d'abord par nos amis étrangers, comme chef du gouvernement provisoire de la
France. Aussi bien, les discours ici réunis sont-ils sensiblement différents de
ceux qui ont été publiés l'an dernier. Ceux-là, rapides, nerveux, d'une densité
et d'une brièveté à la César, s'apparentaient plutôt à des proclamations
militaires. Ceux-ci, plus amples, plus poussés dans l'es détails, plus soucieux
d'idées, plus attentifs aux nuances sans que l'élan ne se disperse ni la
puissance s'atténue, aussi purs de forme qu'inflexibles de pensée, sont souvent
de véritables et importants actes politiques, et doivent être pris comme tels.
Des directions nouvelles ont été indiquées, des précisions nouvelles plutôt nous
ont été données sur la position personnelle du général de Gaulle.
C'est
d'abord une orientation toujours plus nette vers la France métropolitaine,
marquée par l'accord de Juin entre le Comité National Français et les
organisations de résistance intérieure, et consacrée par l'appellation nouvelle
« France Combattante ». Orientation particulièrement intéressante, et qui ne
laisse pas d'être assez paradoxale. Le mouvement de la France Libre en effet
s'adressa d'abord aux forces de l'Empire, se proposant comme but immédiat (le
plus facile à atteindre semblait-il) de remettre l'Empire au combat. S'il a
– avouons-le – partiellement failli dans cette tâche, il a par contre et
beaucoup plus rapidement rallié la France. Non seulement du point de vue
stratégique – la résistance française, cependant, a fait échec à, tout le plan
allemand de collaboration européenne et entravé la production de l'ennemi – mais
encore du point de vue de l'unité française et de l'avenir de notre pays.
Imaginons seulement ce qu'eût été un mouvement d'émigrés, à tendances politiques
douteuses, rentrant vainqueurs, grâce à, la collaboration des Alliés, dans une
France métropolitaine plus ou moins hostile et gagnée à l'idée en apparence
séduisante d'un bloc européen solide : quelle incompréhension réciproque, pour
ne pas dire quelles perspectives de guerre civile ! Le mérite du général de
Gaulle a été de comprendre immédiatement qu'un mouvement national français
devait être centrifuge, que ses partisans n'étaient pas des émigrés heureux,
mais « les délégués libres de la nation enchaînée », d'attacher tous ses soins à
cet étonnant système de liaisons avec le territoire occupé, grâce auquel a pu
être réalisé l'accord capital de Juin 1942.
Vendu.
HERMANT (Abel) — Xavier ou Les
Entretiens sur la grammaire française.
[Cinquième édition.] Paris, Le Livre, 1923. In-8° (130 x 195 mm.) broché, 272
p., vignette de couverture par Maximilien Vox (pseudonyme de Samuel William
Théodore Monod), exemplaire en bon état.

Extrait de l'ouvrage d'Albert Thibaudet :
[...] Xavier ou les entretiens sur la grammaire
française de M. Abel Hermant nous tracent un léger crayon de ce que pourrait
être la petite académie. M. Hermant a eu la bonne idée de donner à sa grammaire
la forme d’entretiens, de causeries, qui se passent dans le vallon de
Port-Royal, – le dernier vallon où l'on cause, contemporain de l'académie
Conrart et de l'hôtel de Rambouillet. Il nous apporte, avec le précepte,
l'exemple de la bonne conversation, et aussi l'illusion que nous revenons à la
rhétorique en plein air du Phèdre et du Gorgias. Le Phèdre de
M. Hermant est un jeune aviateur, et la rhétorique à Xavier ferait
pendant, à peu près, à la rhétorique à Françoise où se plaît M. Marcel
Prévost. Je songe aussi à ces petits livres dorés pour sacs à main, que donna
jadis M. Salomon Reinach : Eulalie ou le grec sans larmes, Cornélie ou
le latin sans pleurs. Ils étaient dépourvus du docte flirt qu'on en eût
attendu, et ce flirt il y en a évidemment davantage dans les entretiens sur la
grammaire française, pour lesquels il faudrait, s'il n'existait pas, inventer le
mot d'élégant. Le public aime cette élégance, et l’édition de luxe, à cent
francs le volume, de Xavier, a été épuisée en un moment.
Bibliographie
:
- Thibaudet (Albert), Réflexions sur la littérature, pp.
243-244.
10 euros (code de commande :
00177).
[JOTTRAND (Mireille)]. Hommage à Mireille
Jottrand. Morlanwez, Musée Royal de Mariemont, 1996. In-4° (226 x 275 mm.)
broché, 181 p., illustrations en noir et en couleurs, cachet humide ex-libris à
la page de faux-titre, exemplaire en bon état.
Ce numéro spécial constitue le volume 24/25 des Cahiers de
Mariemont correspondants aux années 1993-1994. Le numéro 23 a été publié
postérieurement.
Table des matières
:
- Porcelaines.
- En souvenir de Mireille Jottrand,
par Jacques Hubinont.
- Éloge de l'amitié, par Paul
Culot.
- Bibliographie de Mireille Jottrand.
- Des
Cahiers pour Mireille.
- Porcelaine de Vincennes. « Fond
jaune, enfants camaïeu ». Trois remarquables contrefaçons, par Antoine
D'Albis.
- Queen Victoria, a Taste for Sèvres, par
Geoffrey De Bellaigue.
- Porcelaines de Tournai décorées de
pastorales et d'amours d'après Boucher, par Claire
Dumortier.
- Tournai and Mennecy, par Clare Le
Corbeillier.
- Un buste du roi Frédéric V de Danemark en
porcelaine de Copenhague par Louis-Antoine Fournier, par Geneviève Le
Duc.
- François et Charles Eisen, ou les tribulations d'un
peintre belge et de son fils vignettiste entre la France et les Pays-Bas
méridionaux, par Claire Lemoine-Isabeau.
- A painting of
Nicholas Sprimont, his family and his Chelsea Vases, par John V.G.
Mallet.
- Le service en porcelaine de Tournai du comte de
Cobenzl, par Claire Derriks.
- Céramiques et autres Arts
décoratifs.
- Le combat avec l'ange ou Jean Carriès
céramiste, par Thérèse Burollet.
- La dentelle de Binche
dans la seconde moitié du XVIIIe siècle : certitudes et questions, par
Marguerite Coppens.
- Le mariage d'une bobèche du XVe siècle
et d'un chandelier-balustre daté de 1599, par Monique De
Ruette.
- De l'Afrique à la céramique, par Alice De
Vinck.
- Le vase « Bacchanale » de Godefroid Devreese dans le
parc de Mariemont, par Cécile Dulière.
- La Déesse du
Bocq à Mariemont. Quelques notes sur l'intégration du mouvement dans la
statuaire de Jef Lambeaux, par Bruno Fornari.
Vendu.
[LABÉ (Louise)]. BERRIOT (Karine) —
Louise Labé. La belle rebelle et le françois nouveau. Essai, suivi des Œuvres complètes. Paris, Éditions
du Seuil, 1985. In-8° (155 x 240 mm.) broché, 396
p.
Excellente étude enrichie d'une
bonne bibliographie et d'un index.

En
quatrième de couverture :
L’auteur
des « plus beaux vers passionnés du monde » et d'un chef-d'œuvre de prose peu
connu, le Débat de Folie et d'Amour, ne fut pas seulement le premier
grand écrivain féminin de l'histoire par l'étendue de son registre et la
puissance de son expression ; Louise Labé se révèle aussi bien comme une
personnalité particulièrement attachante : « Beauté, culture, douceur, bonté,
aucune qualité ne fit défaut à la belle Cordière aux tresses blondes »,écrit
Léopold Sedar Senghor à propos d'une singulière Rebelle maniant tour à
tour la plume, le fuseau et la lance. Après avoir remis à l'honneur cette «
solaire » figure dans le roman Parlez-moi de Louise, Karine Berriot nous
restitue ici, par une enquête aussi rigoureuse qu'originale, la surprenante
aventure inscrite dans les Œuvres de Louise Labé : la naissance du
François comme langue nationale, dans le Lyon marchand de la Renaissance,
creuset de l'humanisme français.
Vendu.
MALHERBE (François de) — Les poésies de M. de Malherbe. Tomes
I et II (complet). Édition critique précédée
d'une introduction par Jacques Lavaud. Paris, Librairie E. Droz,
1936-1937. Deux volumes in-8° (120 x 188 mm.) brochés, XXIX, 345 p. (pagination
continue pour les deux tomes), exemplaire bien complet (ce qui est rare) du
cahier volant de X p., (collection « Société des Textes Français Modernes »),
exemplaire en bon état et en partie non coupé.

Extrait de l'introduction :
Original, Malherbe le fut, dans son existence comme dans ses propos ;
il le fut également dans la publication de ses poésies. On peut dire, en effet,
qu'il est le seul de nos grands poètes à n'avoir jamais publié, quoiqu'ayant
vécu jusqu'à un âge respectable, un volume entier de ses vers. Ceux-ci ne furent
groupés que deux ans après sa mort, dans le volume préparé par les soins
d'Arbaud de Porchères et d'Auger de Mauléon, et édité par Charles Chappelain. On
a vu, un peu légèrement, dans ce livre, l'édition originale de Malherbe, et
c'était encore la croyance de Lalanne lorsque, en 1862, il réédita l'œuvre du
poète normand.
Philippe Martinon, le premier, a montré que la négligence
du poète n'était qu'apparente ; un examen approfondi des recueils collectifs
contemporains lui a permis de déterminer une série de véritables éditions des
œuvres de Malherbe, successivement corrigées et augmentées par lui.
Ces
recueils, publiés par divers éditeurs, Bonfons, les Du Petit Val, Guillemot, Du
Bray, etc., s'efforçaient de grouper ce qu'il y avait de plus remarquable et de
plus intéressant dans la production poétique contemporaine. Les pièces y furent
d'abord présentées sans ordre et sans signature. Guillemot eut l'idée de les
grouper par ordre de sujets. Plus tard, et peu à peu, on prit l'habitude de
réunir les poésies d'un même auteur. C'est ce dernier aspect qu'offre le recueil
de Du Bray de 1627, qui contient l'essentiel de l'œuvre de Malherbe et de ses
disciples. Contrairement à ce qui s'était passé au siècle précédent, c'est
surtout par ces recueils que le public de 1600 à 1650 prit contact avec les
nouveaux poètes.
Vendu.
[MOYEN ÂGE]. D'une déposition à un couronnement 476-800 (Rupture
ou continuité dans la naissance de l'Occident médiéval). Colloque organisé par l'Institut des Hautes Études de Belgique les
4 et 5 juin 1975. Bruxelles, Institut des Hautes
Études de Belgique, 1975. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 163 p., une planche hors
texte, exemplaire en très bon état.

Table des matières :
- Présentation du thème.
- Allocution du recteur
Foriers.
- Introduction, par Jacques
Pohl.
- Continuité romaine et réveil évangélique aux origines de la
chrétienté médiévale, par François Masai.
- Les inscriptions
latines païennes et chrétiennes symbiose ou métabolisme ?, par Gabriel
Sanders.
- Latin mérovingien, latin carolingie et rustica
romana lingua : continuité ou discontinuité ?, par Marc Van
Uytfanghe.
- Quelques remarques à propos des corvées de colons à
l'époque du Bas-Empire et du Haut Moyen Âge, par Adriaan
Verhulst.
- Romanen und Franken am Niederrhein – die
Kontinuitätsfrage im Spiegel der Grabfunde von Krefeld-Gellep, par Renate
Pirling.
- La trace du droit romain dans les actes privés du Haut
Moyen Âge, par Jacques-Henri Michel.
- La nécropole
mérovingienne de Lavoye (Meuse), par René Joffroy.
- Le
superstrat francique – le peuplement franc, par Max
Pfister.
- Le rôle des Celtes dans l'Europe du Haut Moyen Âge,
par Léon Fleuriot.
- Épilogue, par Georges Despy.
Vendu.
[NAPOLÉON II (Napoléon François Joseph Charles Bonaparte)].
SAVANT (Jean) — Tel fut le Roi de Rome. Paris, Éditions Fasquelle, 1954. In-8° (144 x 193 mm.) broché,
295 p., (collection « Tels qu'ils Furent »).
Exemplaire enrichi d'un envoi de l'auteur à Maurice
Dernelle.
Table des matières :
- Prologue. 20 mars 1804
Première partie. Sept ans
après.
I. Fissures dans l'édifice.
II. Le
divorce.
III. Marie-Louise.
IV. 20 mars 1811.
Deuxième
partie. Le petit roi.
V. Majesté au maillot.
VI. On n'y pense
jamais !
VII. La première culotte.
Troisième partie.
L'exode.
VIII. Les adieux.
IX. L'agonie d'une
royauté.
X. Le recours au grand-père.
XI. La revanche du
Vatican.
Quatrième partie. L'orphelin.
XII. Aventure et
désastre.
XIII. Enfance de prince.
XIV. Franz von
Reichstadt.
XV. La mort du père.
Cinquième partie. Le fils de
l'homme.
XVI. L'héritier du Prince consort.
XVII. « Buonaparte
au cœur impitoyable. »
XVIII. « Quand il aura seize ans !
»
XIX. Vidocq, et la mère coupable.
XX. « Pas prisonnier,
mais... »
Sixième partie. Un grand zéro.
XXI. L'ami
idéal.
XXII. Le compagnon du père.
XXIII.
L'archiprince.
XXIV. Une couronne, n'importe laquelle !
XXV.
« Den tod will ich ! »
- Épilogue.
- Kaisergruft - Wehrmacht -
Invalides.
- Appendice.
- Sources de cet ouvrage.
I. Le
fils de Napoléon et ses historiens.
II. Principales
références.

12 euros (code de commande :
00166).
NOIRET (Joseph) — L'espace oblique.
[Illustré par] Gottfried Wiegand. Bruxelles, la Pierre d'Alun,
1986. In-8° (170 x 225 mm.) en feuillets sous couverture à rabats, 76 p., 7
illustrations à pleine page en noir, (collection « La Pierre d'Alun », n° 11),
un des 525 exemplaires numérotés (n° 275), exemplaire en très bon
état.

Extrait :
Si l'on est patient, vraiment très patient, comme la
statue du jardin public qui s'ouvre au bout de l'avenue, on peut risquer une
sortie hors de la prison des regards, on peut tenter de s'éclipser ni vu ni
connu.
Pour réussir dans son entreprise, il faut devenir de plus en plus
patient. On étend un bras droit devant soi, à hauteur de visage – ainsi on n'est
déjà plus tout à fait là –, on fixe l'extrémité de l'index d'un œil si
tranquille, si indifférent que bientôt on ne sait plus au juste si on a des
bras, un nez, des épaules, un ventre, des jambes, et même, avec plus de patience
encore, si le souffle léger dont l'arbre frémit traverse la poitrine et se perd
plus loin, à l'intérieur.
Si donc on est très patient, plus patient
certainement que la statue du jardin public, on arrondit son œil comme celui du
poisson et l'imprévisible ouvre enfin ses chantiers obliques.
18 euros (code de commande :
00169).
['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N°
9. Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum,
1988. In-8° (149 x 210 mm.) agrafé, 64 p., illustrations, un des 299 exemplaires
numérotés sur papier couché (n° 231), avec sa bande d'annonce et en bon
état.
Avant-propos
:
Placé sous l'égide de la langue
héraldique, mais aussi sous le signe de l'arénisation, de l'érosion et de
l'écoulement du temps, le mois de sable est celui de la coïncidence, au moins
durant vingt-huit jours, des deux calendriers, vulgaire et pataphysique. « C'est
le bon mois ! » s'exclament les Dataires débutant dans la carrière et encore peu
familiarisés avec la transcription des dates.
La coïncidence ne concerne
pas seulement les quantièmes, mais aussi les célébrations. Ce numéro des
Monitoires et le suivant font une place de choix à sainte Wilgeforte et à
saint Flaive qui, pour être présents au Calendrier Pataphysique, n'en figurent
pas moins dans les Actes des saints chrétiens. Pour sainte Wilgeforte, on verra
que l'iconographie, tout en renvoyant à un notable et transcendant Satrape,
emprunte essentiellement à l'iconographie chrétienne. Quant à saint Flaive
concierge, la Sous-Commission des Jours et des Nuits a tenu à suivre au plus
près ses devanciers, en l'occurrence les hagiographes du diocèse de Troyes,
démontrent une fois de plus que la pataphysique involontaire n'est pas moins
coruscante que la volontaire. Quelques vocables substitués donnent seuls
l'infime, capitale et nécessaire inflexion.
Ce détournement de la vie de
saint Flaive est la meilleure réponse apportée à ceux qui seraient tentés de
voir en cette entreprise hagiographique entamée depuis le n° 5 des
Organographes une dérision qui n'échapperait pas au genre de pataphysique
qu'elle prétendrait parodier. Il apparaît ici que le seul recul consiste à
plonger tête baissée dans les palus de l'hagiographie traditionnelle et à faire
preuve de la même conscience pataphysique que Jarry comptant les clous de la
croix. La Pataphysique consciente est la Pataphysique consciencieuse, la
célébration d'un concierge en est l'illustration.

Vendu.
PLISNIER (Charles) — Périple.
Poème. Bruxelles, Éditions Labor, 1936. In-8°
broché, 126 p., exemplaire non coupé, couverture un peu
salie.
Darius Milhaud a composé six chants pour Périple ; ce jeu
poétique a été créé le six mars 1936 au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles, par
Madeleine Renaud-Thévenet et le chœur parlé des Renaudins.

Extrait de la notice de Raoul Vaneigem :
Périple avait, dans sa structure de chœur
parlé, célébré la nécessaire illumination. Le poète, dans un bilan de la terre à
refaire, saluait les martyrs des révolutions dans le monde comme les derniers
saints de l'Église. Son hymne à l'Europe « pleine de mains entrelacées et de
mitrailleuses » en appelait à la fraternité plus spirituelle et quasi
monachique.
Note de présentation du tome III des Œuvres poétiques
complètes de Charles Plisnier
Périple articule ses sept
chants autour du thème de la tentation du monde. Après avoir pris la mesure de
son univers intérieur, le poète rêve de s'évader de cette prison. La terre
entière s'offre à lui avec toutes ses séductions. Il part, sillonne les mers et
les continents, mais il découvre que partout où il va, « son pas ne traverse que
lui-même ». Périple, publié en 1936, alors que l'idée européenne n'était
encore, dans l'esprit même de ses futurs promoteurs, qu'un rêve enfoui dans les
brumes d'un avenir inconnaissable, contient quelques-uns des vers les plus
émouvants qui aient été écrits sur l'Europe.
Bibliographie ;
-
Vaneigem (Raoul), Sacre, dans Lettres françaises de Belgique.
Dictionnaire des œuvres. La poésie, p. 502.
8 euros (code de commande :
00179).
SANSON (Guillaume) — Geographia
Synodica Sive Regionum, Urbium, et Locorum
ubi Celebrata sunt Concilia Oecumenica, Nationalia, Provinciala, et Synodi
Diocesanæ Tabula geographica secunda Italiam, Galliam, et Angliam exibens. Ex
conatibus Geographicis. Gulielmi Sanson Nicolai Filii. CIC ICC LXVII. Lutetiæ
Parisiorum. Apud Autorem. Cum Privilegio ad Viginti Annos. Paris, Sanson, [post 1667]. Belle et décorative carte coloriée,
pli central vertical, une trace de mouillure dans le bas de la partie
centrale.
Dimensions :
- Illustration : 550 x 422 mm.
- Cuvette : 558 x 426 mm.
- Feuille : 574 x 433 mm.

Cette carte historique représentant la France,
le sud des Pays-Bas, le sud de l'Angleterre, l'Italie et le nord de l'Espagne
indique les villes où se sont tenus les conciles et synodes de
l'Église.
Guillaume Sanson (1633-1703) était le fils du célèbre
cartographe Nicolas Sanson. La carte présentée ici est le fruit d'une
collaboration avec l'éditeur Pierre Mariette (1634-1716) ; comme le premier cartouche ci-dessous le précise, elle fut publiée en 1667. Comme on peut le constater dans le
cartouche suivant, la carte présentée ici est un exemplaire de la réimpression
avec la mention d'éditeur modifiée : « Apud Petrum Mariette, via Iacobaea sub
signo Spei » a été grattée et remplacée par : « Apud Autorem ».
Vendu.
SERVAIS (Max) — Armorial des provinces et des communes de
Belgique. Et Armorial des provinces et
des communes de Belgique. Supplément 1955-1968. Bruxelles, Crédit
Communal, 1955-1969. Deux volumes in-4° (240 x 305 mm.) sous reliures d'éditeur,
1041 et 468 p., illustrations en noir et en couleurs, tirage limité à 2500
(premier volume) et 1000 exemplaires (supplément) numérotés (n° 983), les pages
de titre et de justification de tirage du premier volume
manquent.

Préface du Supplément, par M.
Van Audenhove :
Monsieur Max
Servais publie, depuis 1950, dans le Bulletin trimestriel du Crédit Communal
de Belgique, une imposante série d'articles consacrés à l'héraldique et à la
sigillographie des provinces et des communes belges.
Illustrées de
représentations graphiques, expliquant succinctement les raisons qui ont
provoqué la reconnaissance ou l'octroi des armoiries communales, ces notices
intéressent vivement les lecteurs de notre périodique, suscitent des réactions
nombreuses : compléments d'information ou demandes de
renseignements.
C'est pourquoi notre Société eut l'idée de publier en
1955, lors de son 95e anniversaire, un Armorial des Provinces et Communes de
Belgique, dans lequel M. Servais réunirait ses articles remaniés et
coordonnés.
En fait, le projet aboutit, au prix d'un labeur de tous les
jours assuré bénévolement par l'auteur pendant des années, à l'élaboration d'une
véritable somme en la matière.
Le monumental ouvrage – plus de mille pages
in-4° – que nous avons édité n'est pas seulement, en effet, le seul travail qui
reproduise et décrive, en exposant les raisons qui ont déterminé leur choix, les
emblèmes héraldiques des neuf provinces et des 861 communes auxquelles des
armoiries ou des sceaux ont été reconnus ou concédés de 1817 à la fin de 1954.
Il comprend, en outre, des chapitres introductifs sur les origines, le langage
et les moyens d'expression héraldiques, les usages et les droits des villes en
ce domaine. On y trouve encore le blasonnement des armoiries et des sceaux du
Royaume, des provinces et des communes qui font usage d'emblèmes particuliers.
Enfin, une troisième partie, de loin la plus copieuse, se compose de notes
héraldiques et historiques sur le Royaume, les provinces et les communes
groupées par type d'armoiries. Une table de noms de lieux et une table
onomastique facilitent la consultation.
Aussi cet ouvrage, qui complétait
une lacune déplorée, au début du siècle déjà, par l'éminent héraldiste J.-Th. de
Raadt, fut-il unanimement apprécié par les spécialistes de notre pays et même de
l'étranger puisque l'« Instituto intemacional de Genealogia y Heraldica » de
Madrid décerna le « Prix Silvio Mannucci » à son auteur.
D'autre part,
l'incontestable succès qu'il rencontra auprès des amateurs et du public prouve
bien que cet Armorial répondait à un réel besoin : l'édition en langue
néerlandaise est, en effet, complètement épuisée depuis plusieurs années et le
stock d'exemplaires disponibles en langue française est actuellement très
restreint.
On constate, en outre, que le nombre des demandes d'attribution
d'armoires communales a considérablement augmenté : 861 communes en avaient
obtenu jusqu'en 1954 contre 169 de 1955 à la fin de 1968. Certes, l'activité des
cercles d'histoire et des musées locaux qui se sont multipliés au cours de cette
dernière période doit avoir provoqué, en partie, cette poussée. Mais il nous
paraît incontestable que la publication de notre Armorial, dont chaque commune a
d'ailleurs reçu un exemplaire, n'est pas étrangère à cette affirmation du
particularisme de nos communautés.
En raison même du nombre important des
nouvelles reconnaissances ou concessions, il convenait, dans l'intérêt des
chercheurs et des amateurs, de mettre notre premier ouvrage à jour en publiant
le présent Supplément à l'Armorial des Provinces et des Communes de
Belgique.
M. Max Servais, qui, depuis 1955, donne régulièrement dans
notre Bulletin au fur et à mesure de la publication au Moniteur belge des
arrêtés royaux de reconnaissance ou de concession, des notes héraldiques,
généalogique et historiques relatives aux communes en cause, a tenu à remanier
et à augmenter ces textes en vue de leur réunion en un second volume.
Les
sources de l'auteur sont du même type que celles de l'Armorial de 1955 : les
dossiers ministériels et l'abondante documentation dispensée dans de multiples
travaux d'histoire locale. Le blason complet – c'est-à-dire accompagné de ses
éventuels éléments extérieurs – qui accompagne le texte de chaque arrêté est
repris du diplôme officiel.
Le Supplément nous paraît aussi
remarquable que l'Armorial.
Sans doute embrasse-t-il une matière
moins vaste puisqu'il n'y est question que de 169 localités niais chacune des
notices y est plus détaillée surtout pour ce qui est de la généalogie des
seigneurs locaux successifs.
Nous en félicitons très cordialement M. Max
Servais que nous remercions vivement de s'être imposé, une fois de plus, une
tâche aussi ardue.

Les deux volumes : 60 euros (code de
commande : 00186).
THOMAS (Willy) et AUQUIER (André) — Quaregnon-Wasmuel.
Bruxelles, Alan Sutton Uitgeverij, 1999.
In-8° (165 x 235 mm.) broché, 128 p., très nombreuses illustrations, (collection
« Mémoire en Images »), exemplaire en parfait état.

En quatrième de couverture :
À travers une sélection de 200 photographies anciennes, le plus
souvent d'auteurs anonymes, Willy Thomas et André Auquier vous invitent à
découvrir quelques aspects de la vie d'autrefois des communes de Quaregnon et
Wasmuel, aujourd'hui réunies en une même entité.
Un peu plus d'un siècle
est ainsi parcouru par l'illustration et le texte. Les années évoquées ont été
le théâtre de nombreux bouleversements dans le cadre et le mode de vie. Les
lieux de cultes, les bâtiments officiels et des voies de communication
importantes, qui ont traversé ou traversent maintenant les deux communes, ont
évolué. Des associations à but musical, sportif, culturel, folklorique ou
religieux ont apporté des joies simples à toute la population.
Les vies
économique, industrielle et commerciale ont été bien différentes dans les deux
localités, ce qui transparait dans les principales activités évoquées
ici.
Cet ouvrage permet à nos aînés de retrouver des souvenirs et aux plus
jeunes de découvrir ce que fut la vie passée.
Chacun y trouvera matière à
son goût.
Un exemplaire de l'édition de 1999 : 18
euros (code de commande : 00187/1999).
Un exemplaire de la seconde édition de
2005 : 18 euros (code de commande : 00187/2005).
VIÉNET
(René) — Enragés et situationnistes dans le mouvement des occupations.
Paris, Gallimard, 1968. In-8° (140 x 205 mm.)
broché, 316 p., illustrations, (collection « Témoins »), exemplaire en bon
état.
René Viénet : un membre de
l'Internationale situationniste de 1963 à 1971.

En quatrième de couverture :
Depuis le mois de mai 1968, tous les commentateurs se sont
interrogés sur la part exacte de l'Internationale situationniste dans
l'explosion qui a ébranlé la société française.
À lire les tracts et les
inscriptions, à vivre cette révolution d'un nouveau style, chacun sentait que le
situationnisme, « théorie d'une révolution apparemment sans théorie », avait
donné son génie à la fête et joué dans l'inspiration du mouvement un rôle sans
commune mesure avec le petit nombre de ses adhérents. En revanche, depuis le
scandale de l'Université de Strasbourg en décembre 1966, où la Dresse notait
l'apparition des « figures inquiétantes de l'I. S. », on avait surtout remarqué
l'intransigeance avec laquelle ces extrémistes refusaient tout contact avec les
formations gauchistes, qualifiées de bureaucratiques, et la véhémence de leur
critique du milieu étudiant.
Ils semblaient vouloir porter le désordre
ailleurs ; et l'I.S. avait déjà élaboré la plate-forme commune des ouvriers en
lutte contre leurs syndicats et des blousons noirs politisés.
Au nom du
groupe, l'un d'eux, René Viénet, propose l'analyse de cette période et expose ce
qu'ont réellement fait « le groupe des Enragés » à Nanterre, le premier « comité
d'occupation de la Sorbonne », puis le « conseil pour le maintien des
occupations ». Parmi les nombreux documents, souvent inédits, à côté des tracts,
chansons, photos, « comics » dont les situationnistes ont fait un genre, on
trouvera notamment le déjà célèbre pamphlet, publié à Strasbourg en 1966, De
la misère en milieu étudiant.
Les situationnistes s'étaient fait
connaître comme un groupe international de théoriciens qui avaient entrepris une
critique radicale de la « société moderne ». Les voici dans l'action.
Vendu.
[WALLONIE] Les Dialectes de
Wallonie. Tome 1 - 1972. Liège,
Société de Langue et de Littérature Wallonne, 1972. In-8° (157 x 233 mm.)
broché, 143 p., exemplaire non coupé.
Le premier numéro de cette excellente revue.
Table des matières :
- Éditorial.
- Les cultures à Seneffe, par R.
Dascotte.
- Birouche et birouchette, par A.
Goose.
- Hennuyer mésiére, liégeois mahîre, par E.
Legros.
- Lexique namurois. Nouvelles additions, par L.
Léonard.
- Le bousier dans la dialectologie et le folklore de la
Wallonie, par R. Pinon.
Mélanges :
- Namurois è (ou
à) chape, liégeois è hape, par E.
Legros.
- Une survivance wallonne du lat. merda. Le temps
(le jeu) tourne à mièl, par J. Herbillon.
- Anc. wallon
pervelheus, par-, fr. périlleux, par J.
Herbillon.
- Ancien wallon haserez (pobvres), par
J. Herbillon.
12 euros (code de commande :
00172).
[WASMES]. La présence de l'abbaye de Saint-Ghislain à Wasmes et
aux environs. Avant-propos par Jean-Marie
Cauchies. Saint-Ghislain, Cercle d'Histoire et d'Archéologie de
Saint-Ghislain et de la Région, 1977. In-8° oblong (250 x 213 mm.) agrafé sous
jaquette d'éditeur, [14], 94 p., XXI planches hors texte, (collection
« Publications Extraordinaires du Cercle d'Histoire et d'Archéologie de
Saint-Ghislain et de la Région »), exemplaire en bon état.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée en l'église Notre-Dame, à Wasmes, du 27 mai au 12 juin
1977.
Table des matières :
- Introduction
historique.
Chapitre 1. Le cadre.
Chapitre 2. L'abbaye et la vie
ecclésiastique.
Chapitre 3. L'abbaye, seigneur temporel.
Chapitre 4.
L'abbaye et la vie économique.
- Annexe.
12 euros (code de commande :
00188).
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par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63).
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