lundi 30 juin 2025

Les « nouveautés » du 1er juillet 2025

 

 MISE À JOUR DU 1er JUILLET 2025

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par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
 

  

 

[ARTS EN BELGIQUE]. De Taeye, Herregodts, Joly, Lahaut, Point, Souply, Vinche. [Bruxelles], Ministère de la Culture Française, [1969]. Cinq catalogues in-8° (195 x 213 mm.) carré agrafés sous une farde à rabats de papier argenté, 86 œuvres reproduites en photo.


   Plaquettes publiées à l'occasion de l'exposition organisée par le Ministère de la Culture française au Musée des Beaux-Arts, à Ixelles ; au Musée des Beaux-Arts, à Mons ; à la Maison de la Culture, à Namur et au Cercle Artistique, à Tournai.
   Chaque catalogue contient une biographie et un texte de l'artiste et à la fin la liste et la description des œuvres.

25 euros (code de commande : 02461).

 

[ATH]. Annales du Cercle d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et Musées Athois. Tome LI. 1987-1989. Ath, Cercle d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et Musées Athois, 1990. In-8° (154 x 240 mm.) broché, 368 p., illustrations, exemplaire en très bon état. 


Table des matières :
   - Géographie du milieu archéologique athois, par Claude Vandewattyne (et conclusion par Michel de Waha), p. 5.
   - Le domaine comtal d'Ath (1447-1463), par David De Roy, p. 45.
   - Le camp de l'armée de la Ligue d'Augsbourg près d'Ath en août 1696. Une relation inédite, par Christian Cannuyer, p. 187.
   - Histoire d'une croissance démographique urbaine en Hainaut occidental : Ath (1720-1798), par Pascal Deloge, p. 205.
   - Le notariat au XIXe siècle : aspect social de la profession. Le cas du notariat d'Ollignies, par Berthold Neefs, p. 267.
   - Un village agricole de 1846 à 1880 : Bouvignies, par Yves Delmée, p. 301.
   - Faits et ambiance de la guerre en 1914-1918 à Ath d'après le récit d'un témoin, par Pierre Mory, p. 325.

15 euros (code de commande : 02444).

 

BARBIER (Auguste) — Nouvelles satires. Bruxelles, Laurent, 1840. In-32 (70 x 182 mm.) broché, 106 p., bel exemplaire malgré une légère mouillure aux premiers feuillets.
   
Contrefaçon parue la même année que l'édition originale à Paris.


Préface :
   Ce livre, terminé depuis longtemps, et que des causes particulières ont empêché de paraître jusqu'à ce jour, renferme deux satires nouvelles et de caractères différents. La première, toute politique, se nomme Pot-de-vin. On appelle en France Pot-de-vin, tout ce qui se donne par manière de présent au delà du prix qui a été convenu pour un marché, et, par analogie, tout ce qui se donne en argent, d'une façon secrète, aux hommes puissants, afin d'en obtenir des honneurs ou des places. Le personnage idéal de Pot-de-vin a été pour l'auteur le symbole de cette corruption sourde, de cette transaction journalière avec la conscience, qui, selon lui, tend à altérer les brillantes qualités de la France, à affaiblir son sens moral au profit de son égoïsme, à lui ôter son caractère chevaleresque, et à la faire descendre de son antique grandeur. Il lui a paru, comme à bien d'autres, que l'avenir des peuples ne devait pas être entièrement dans le bonheur matériel, mais aussi dans la dignité de l'âme et dans l'humanité.
   La seconde satire n'est que morale, et se nomme Érostrate. Le titre indique déjà quel a été le but de l'auteur. Sous le masque antique, il a cherché à peindre cette maladie, si commune de nos jours, la maladie du nom, la soif du bruit et de la célébrité.
   En montrant la médiocrité ambitieuse obligée d'aller par le crime à la renommée, il a voulu dégoûter les esprits faibles et vulgaires de la recherche de la gloire. Il a pensé qu'il était bon de rappeler aux hommes tourmentés du besoin de laisser trace après eux, cette vérité un peu banale : Que le bruit de ce monde est peu de chose, et que ce que les hommes aiment à applaudir de leur vivant et durant le cours des âges, c'est la manifestation de la conscience dans les facultés extraordinaires de l'intelligence et du cœur.
   À l'égard de la forme sous laquelle ont dû se dérouler ces idées, l'auteur n'a pas cru devoir mieux faire que de suivre l'exemple laissé par les satiriques anciens. La plupart d'entre eux ont introduit le dialogue dans leurs poèmes. Lui, il a seulement ajouté au sien une action et une légère péripétie. Cette combinaison, en le rapprochant de la comédie, lui a permis de répandre un peu plus d'intérêt dans son ouvrage. Il a cherché enfin, par la variété des rythmes et les mouvements lyriques, à éviter la monotonie du discours en vers.
Bibliographie :
   - Godfroid (François), Aspects inconnus et méconnus de la contrefaçon en Belgique, Bruxelles, Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises, 1998, p. 90.

15 euros (code de commande : 02465).

 

[BECKETT (Samuel)]. ANZIEU (Didier) Beckett et le psychanalyste. [Vevey], Éditions de l'Aire / Archimbaud, 1994. In-8° (140 x 220 mm.) broché, 264 p.


En quatrième de couverture :
   Auteur irlandais jusque-là peu connu, Samuel Beckett est devenu un des plus grands écrivains français dans l’après-coup d’une cure psychanalytique à Londres avec Wilfred R. Bion, qui allait lui-même devenir un des théoriciens les plus originaux de la psychanalyse. Didier Anzieu, psychanalyste qui s’est intéressé au processus créateur, a reconstitué le déroulement de cette cure, son impasse, sa reprise à la fois thérapeutique et littérairement féconde, sous la forme d’une auto-analyse. Il montre que le célèbre soliloque du narrateur beckettien est composé d’associations libres adressées à un psychanalyste fictif. Auto-analyse effectuée par écrit, comme celle de Freud pour ses rêves. Mais l’auto-analyse de Freud explorait le champ de la névrose. Celle de Beckett met au jour des angoisses qui menacent les bases mêmes de la personnalité humaine : le lecteur reçoit ces textes comme le visiteur reçoit les toiles de Francis Bacon, cet autre Irlandais célèbre, comme un coup porté au creux de son âme.
   À l’instar de Beckett inventant le Nouveau Roman, Anzieu renouvelle l’approche psychanalytique des œuvres. Son ouvrage participe de l’essai, de l’observation clinique, du livre de bord, du pastiche, de la biographie, de l’hommage. Il se présente comme une défense et illustration tantôt de la lecture, tantôt de l’écriture. Ce n’est pas seulement un livre sur Beckett. Ce n’est pas non plus le livre que Beckett n’a pas pu faire sur lui-même. C’est le journal d’un psychanalyste qui compose un livre sur l’auteur qui le fascine depuis près de quarante ans.

12 euros (code de commande : 02443).

 

BINH (Nguyen Trong, dir.) et PILARD (Philippe, dir.) — Typiquement british. Le cinéma britannique. Paris, Éditions du Centre Pompidou, 2000. In-8° (150 x 210 mm.) collé, 191 p., illustrations., exemplaire en bon état.
   
Ouvrage publié à l'occasion de la manifestation Typiquement british. 200 films anglais au Centre Pompidou, du 4 octobre 2000 au 5 mars 2001.


Table des matières :
   - Préface, par Bertrand Tavernier.
   - Introduction, par N.T. Binh et Philippe Pilard.
   - Une histoire personnelle « typiquement British », par Charles Barr.
   - Les débuts du cinéma britannique, par David Robinson.
      - La collection Will Day, par Michelle Aubert.
   - Les comédiens britanniques. Tradition et renouveau, par N.T. Binh.
      - 100 vedettes du cinéma britannique.
      - Stars anglaises à Hollywood, par Marc Cerisuelo.
      - La dynastie Redgrave, par Derek Malcolm.
   - Littérature et cinéma, par Charles Barr.
      - Laurence Olivier et Shakespeare, par Philippe Pilard.
      - Graham Greene et le cinéma, par Michel Ciment.
      - Le syndrome 7uory, par Philippe Pilard.
   - Le film criminel. Hitchcock et les autres, par François Guérif.
      - Agatha Christie et le whodunit, par François Guérif.
      - Gangsters et délinquants, par Michel Etcheverry.
   - La comédie à l'anglaise, par Philippe Pilard.
      - Michael Balcon et la Ealing, par Phlip Kemp.
      - Les acteurs comiques britanniques, par Phlip Kemp.
      - Mike Leigh, par Michel Ciment.
   - Des cinéastes étrangers au Royaume-Uni, par Philip French.
      - Le rêve d'Alexander Korda, par N.T. Binh.
      - Joseph Losey, par Michel Ciment.
      - Stanley Kubrick, par Alexander Walker.
   - Fantastique, merveilleux, horreur, par Jean-Pierre Jackson.
      - Michael Powell, par Marc Cerisuelo.
      - Le style Hammer, par Nicolas Saada.
      - Y a-t-il une science-fiction britannique ?, par Jean-Pierre Jackson.
   - Le réalisme social des années soixante, par Alexander Walker.
      - La tradition réaliste du cinéma britannique, par Nicolas Saada.
      - John Grierson, par Philippe Pilard.
      - Grandeur(s) de Humphrey Jennings, par Laurent Roth.
      - Free cinema, par Philippe Pilard.
      - Kenneth Loach, par Philippe Pilard.
      - Hanif Kureishi, par Nicolas Saada.
   - Inclassables et francs-tireurs, par N.T. Binh.
      - Robert Hamer, par Bertrand Tavernier.
      - Wallace, Gromit et les autres, par Michel Roudevitch.
      - John Boorman, par Michel Ciment.
      - Les Beatles et le Swinging London, par Derek Malcolm.
      - The Quick Brown Fox Jumps Over the Lazy Dog, par Peter Greenaway.
      - David Lean et « Vacances à Venise », par Richard Combs.
   - Les avatars de la production, par Philippe Pilard.
      - L'expérience de la Rank Organization, par N.T. Binh.
      - Un aperçu de l'histoire de BFI Production, par Christophe Dupin.
      - Goldcrest Films International et « Revolution », par Richard Combs.
      - Cinéma et télévision, par Philippe Pilard.
      - Les films et leur distribution, par François Ballay.
   - Dictionnaire des réalisateurs britanniques, par Barbara Dent.
   - Bibliographie.
   - Les auteurs.

5 euros (code de commande : 02454).

 

BINYON (Laurence) — The Poems of Nizami described by Laurence Binyon. London, The Studio, 1928. In-4° (260 x 380 mm.) sous reliure toilée d'éditeur, 30 p., XVI planches hors texte en couleurs, exemplaire en bel état.


Table des matières :
   - The manuscript.
   - Shah Tahmasp and his painters.
   - Painting in Persia.
   - The life of Nizami.
   - The Five Poems :
      - The « Treasury of Mysteries ».
      - Khosru and Shirin.
      - Laila and Majnun.
      - The Seven Portraits.
      - « The Book of Alexander ».
   - Illustrations.

10 euros (code de commande : 02459).

 

BOSCHÈRE (Jean de) — Ulysse bâtit son lit. Poèmes. Édition établie par Michel Desbruères. Paris, Granit, 1977. In-8° (140 x 188 mm.) broché sous couverture à rabats, 124 p., (« collection de la Clef », n° 1), exemplaire muni de sa bande d'annonce.


Notice de Christian Berg :
   Recueil de Jean de Boschère (1878-1953) publié en 1929. Ulysse rassemble les poèmes de deux recueils parus à Londres en 1917 et 1923 : The Closed Door et Job le Pauvre. Dans Ulysse, les poèmes de Job le pauvre précèdent ceux de The Closed Door. L'édition établie en I977 par Michel Desbruères rétablit les textes dans l'ordre chronologique.
   Les poèmes de The Closed Door ont été écrits à Londres, en 1916 et 1917, époque où de Boschère se joint au groupe imagiste anglo-américain (Pound, Eliot, Aldington, Hilda Doolittle). De Boschère applique les préceptes de ce mouvement en ce qui concerne le « traitement direct » de l'image poétique et se livre à une décantation du style artiste qu'il affectionnait encore dans ses prèmières proses poétiques (Béâle-Gryne, 1909, et Dolorine et les Ombres, 1911). La séparation et la solitude, à la fois souhaitées et subies, forment les thèmes essentiels de The Closed Door.
   Le titre, déjà, est révélateur : la porte fermée protège de l'extérieur, sauvegarde l'intégrité de l'espace intérieur, interdit tout passage, toute communication. C'est encore, dans son essence, le rêve symboliste de la chambre close. Avec ce correctif, toutefois, que le jardin, qui sert de cadre à la plupart des poèmes du recueil de 1917, est situé au milieu de la ville et ne constitue, à aucun moment, une tour d'ivoire inaccessible. L'homme vit au milieu de ses semblables, il lui est bien difficile de l'oublier. Le problème est illustré par Ulysse, dans le poème qui donna son titre au recueil de 1929 : après avoir beaucoup voyagé, Ulysse revient vivre parmi son peuple. Mais c'est en solitaire qu'il conçoit son existence au milieu des hommes ; aussi se construit-il une maison et bâtit-il son lit en s'abritant derrière un solide mur de pierre percé d'une seule ouverture soigneusement fermée par des planches. Mal lui en prend : le peuple croit qu'Ulysse le trahit et le renie. Ulysse appartient à la foule, comme sa statue. Et puisqu'il ne veut plus se montrer, on mettra le feu à sa cabane : « Ulysse cuit. / Les jeunes filles chantent / Rougies par la lueur des flammes, / Et les mères, ravies, sourient. »
   Gridale, autre personnage du recueil, est l'archétype du rebelle dont le passage parmi les hommes n'est qu'une longue série de persécutions et de supplices. Mais Gridale serre les dents et continue à tâtonner dans la nuit qu'il s'est imposée. Le monde extérieur a perdu pour lui toute valeur, toute cohérence. La nuit de Gridale, c'est son désespoir atroce. On pressent pourtant que quelque mystérieuse certitude l'anime et le soutient, mais nulle indication n'est donnée à ce sujet. Particulièrement frappante dans ce recueil est l'absence presque totale de l'expression directe d'une émotion personnelle. Le poète est toujours dissimulé sous un masque. Ulysse, Mare, Gridale, l'Homme. La troisième personne prédomine dans le recueil. Même dans un poème écrit à la première personne comme « Doutes », l'incertitude plane quant à l'identité à laquelle « je » réfère : « De qui parles-tu ? / Je ne sais. »
   Les imagistes anglais feront un large usage de cette technique. La création, dans la poésie, d'identités partiellement fictives – Prufrock, Mr Appolinax, Gerontion pour Eliot ; presque tous les « Personae » pour Pound – permettait de discréditer le « moi » parlant ou écrivant. Le masque, de par sa nature même, engendre une distance entre la personne et le personnage, le créateur et sa créature. Le lecteur ne sait plus qui parle et se voit ainsi fort dérangé dans ses habitudes d'identification automatique et conventionnelle entre le « je » poétique et l'auteur.
   Si The Closed Door était dominé par les thèmes de la séparation et de la solitude, c'est sous le signe de la révolte que s'inscrit Job le Pauvre. La caractéristique principale du second recueil londonien est « un certain état de fureur » que le surréalistes prôneront, quelques années plus tard, comme le chemin le plus sûr pour atteindre « l'illumination ». Le recueil s'ouvre d'ailleurs sur une sorte d'éblouissement spirituel : « Et puis, enfin, un midi et à jeun, / La pensée se fend et s’ouvre ; / (...) / Tu sais, avec la décision du suicide / Que tu es comme ceux que l'on nomme fous » (« Bien des années... »)
   Figure centrale du recueil, Job est animé par une mystérieuse certitude qui semble être avant tout un état de d'exaltation et de tension, un éréthisme de la pensée qui permet de survivre et de lutter. La révolte de Job est d'abord métaphysique et se mue en instrument de progression morale et spirituelle, de Boschère a fait, en ces années, une découverte capitale : sa foi ne passera par aucune religion, par aucune doctrine, par aucune philosophie. Il pressent déjà que sa progression spirituelle sera liée à une révolte lucide et permanente qui devra elle-même être sacrifiée, le sacrifice supposant un pouvoir constant de rébellion.
   Job le Pauvre répond parfaitement, comme le recueil de 1917, aux exigences stylistiques et prosodiques formulées par les imagistes. Tout au plus fera-t-on observer que, exception faite pour le poème « Même dans le cœur de Job », l'emploi des masques a été abandonné. Treize poèmes sur quatorze sont écrits à la première personne, ce qui confère à Job le Pauvre un ton plus confidentiel que celui de The Closed Door. Grâce à ces deux recueils, le bilan de la période londonienne et surtout celui des contacts avec le groupe imagiste apparaissent très positifs. Nulle affectation, nulle complaisance n’interviennent dans cette suppliciante recherche des voies de l'expérience intérieure. La vraie dimension de de Boschère, comme poète, apparaît pour la première fois dans les deux recueils qui constituent Ulysse bâtit son lit.
Bibliographie :   
   - Berg (Christian), « Ulysse bâtit son lit », dans, Lettres françaises de Belgique. Dictionnaire des œuvres. La poésie, Paris-Gembloux, Duculot, 1988, pp. 558-559.

12 euros (code de commande : 02440).

 

BOUSSU (Gilles-Joseph de) — Histoire de la Ville de Mons, ancienne et nouvelle ; contenant tout ce qui s'est passé de plus curieux depuis son origine 650. jusqu'à present 1725. La chronologie des comtes de Hainau, la liste des Grands-Baillis, des Conseillers, des Prevôts, des Magistrats ; avec un très-grand nombre de décrets des Souverains, concernant les privileges de cette Ville, les attributs des Echevins, & quantité d'autres pieces très-curieuses & utiles ; une ample description de l'etablissement des sieges de judicature, des chapitres, des paroisses, des couvents, des corps-de-stile, des fondations & des principaux edifices de cette Ville ; son ancien circuit, son agrandissement, ses guerres, ses sieges, ses blocus, ses ruines, ses rétablissemens, ses incendies, ses tremblemens de terre, & autres évenemens surprenans. Par Gilles-Joseph de Boussu, Ecuyer, Licencié en Droit. Mons, Éditions du Miroir, 1982. In-8° (195 x 250 mm.) plein simili d'éditeur, [1 (titre)], [1 bl.], [6], 435, [1 bl.], [36 (table, errata)] p., exemplaire bien complet des trois gravures de Kraft (titre frontispice, Mons ancien 650 et grande vue à déplier de la ville), exemplaire numéroté (n° 462) en très bel état.


  Impression anastaltique de l'édition publiée à Mons, chez Varret, en 1725.
   Historien et littérateur, né à Mons le 13 octobre 1681, y décédé le 9 mai 1755. Il était licencié en droit, et remplit, en 1714, 1732 et 1737, les fonctions d'échevin de sa ville natale. Il fut député des États du Hainaut et ses lettres de noblesse lui furent octroyées par Charles VI le 30 juillet 1717. Il s'adonna d'abord à la littérature et publia plusieurs tragédies en vers d'une conception et d'un style médiocre. C'est par des publications historiques que cet écrivain s'est fait remarquer ; on lui doit la célèbre Histoire de la ville de Mons, présentée ici ; une Histoire de la ville de Saint-Ghislain, publiée en 1737 et une Histoire de la ville d'Ath, parue en 1750.

Vendu.

 

[CANGUILHEM (Georges)]. DAGONET (François) — Georges Canguilhem. Philosophe de la vie. Le Plessis Robinson, Institut Synthélabo pour le Progrès de la Connaissance, 1997. In-8° (105 x 199 mm.) collé, 201 p., (collection « Les Empêcheurs de Penser en Rond »), exemplaire en parfait état.
   Ce volume contient un avis précisant que « contrairement aux indications figurant sur cet ouvrage, Les Empêcheurs de penser en rond est désormais une unité éditoriale rattachée aux Éditions du Seuil. »


En quatrième de couverture :
   La philosophie de Georges Canguilhem a accompagné la biologie et la médecine alors que ces deux disciplines étaient en pleine tempête. Au début, il s’agissait de montrer que les sciences de la vie se subordonnaient à la vie elle-même, dont elles dépendaient à tous égards. À la fin, le philosophe reconnaît l’importance et la progression de la médecine et de la biologie mais il compte sur la vie elle-même pour empêcher les plus dangereuses extrapolations. Dans les deux cas, mais sur un mode différent, la vie est appelée à juguler, ou à réduire, une scientificité qui risque la démesure.

15 euros (code de commande : 02447).

 

COCKNEY (David, pseudonyme de Pascal Comblez) — Les ailes de l'espoir. Paris, Éditions Pubibook, 2009. In-8° (139 x 225 mm.) collé, 211 p., exemplaire en parfait état. 


En quatrième de couverture :
   23 août 1914, la Première Guerre mondiale en est à ses prémices. Le corps expéditionnaire britannique est déployé à Mons, en Belgique. Les événements prennent d’emblée une tournure dramatique et le contingent se retrouve vite encerclé dans ce qu’on appelle « la poche de Mons ». La situation semble inextricable. Seul un miracle peut encore inverser le cours de l’histoire… Soudain, peu avant minuit et alors que beaucoup ont perdu la foi, à l’image du sergent Gallagher, la terre se met à trembler. Une lumière intense envahit la nuit. Devant les deux camps désemparés, quelque chose d’étrange et de surnaturel se manifeste dans les cieux…
   À l’origine, une terrible bataille. Puis, un mois plus tard, la publication d’une nouvelle d'Arthur Machen, The Bowmen « Les Archers ». L’année suivante, un article proche de cette œuvre de fiction relatait des visions d’une force surnaturelle au cœur de « la poche de Mons ». Les témoignages allaient déferler. La légende des Anges de Mons naissait. Collant au plus près de la véracité des faits, c’est l’aventure incroyable de ces hommes confrontés à l’inconnu que relate David Cockney. Une page d’histoire, un mythe inoubliable, une réflexion sur la foi : Les Ailes de l’espoir, c’est tout cela à la fois.
   Une fresque prenante, troublante, empreinte d’un beau message pacifiste.

12 euros (code de commande : 02472).

 

DE BRUYNE (Michiel) — De Roeselaarse poorterie. Bijdrage tot de geschiedenis van Roeselare en ommeland. Bruxelles, Pro Civitate, 1964. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 91 p., deux planches hors texte, (collection « Historische Verzameling », reeks in-8°, n° 6 - 1964), exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   - Inleiding.
   Hoofdstuk I. Bronnenstudie.
      - Het costumiere recht.
      - Administratieve bronnen.
      - Bibliografie nopens het Roeselaarse poorterschap.
   Hoofdstuk II. Juridisch commentaar over de Roeselaarse poorterie.
      - Verkrijgen van de Roeselaarse poorterie.
      - Belang en gevolgen van het Roeselaarse poorterschap.
      - Verlies van het Roeselaarse poorterschap. - De ontpoortering.
      - Het hagepoorterschap. - Het pandhuis.
      - Het recht van issuwe.
   Hoofdstuk III. Historiografische betekenis van het Roeselaarse poorterschap.
      - Demografische betekenis van de Roeselaarse poorterie.
      - Economische betekenis van de Roeselaarse poorterie.
      - Sociografische gegevens terzake de Roeselaarse poorterie.
      - Territoriale aspecten voor de poorterie.
   Hoofdstuk IV. Statistisch materiaal.
   - Bijlagen.

12 euros (code de commande : 02449).

 

DESPLANQUE (Alexandre) — Mémoires des intendants de la Flandre et du Hainaut français sous Louis XIV. Publiés pour la première fois par M. A. Desplanque Archiviste du Nord. Lille, Danel, 1868. [Lille, / Imprimerie L. Danel. / 1868.] In-8° (141 x 224 mm.) broché, 179, [1 bl.] p., couverture fragile et un peu défraîchie, peu courant.
   Extrait du tome X du Bulletin de la Commission historique du Nord.


Extrait de la notice de Louis André :
   Frère du contrôleur général, futur directeur des fortifications, Le Pelletier de Soussy fut intendant de la Flandre wallonne de 1668 à 1683. Son mémoire est fort important : non seulement il expose l'état de l'intendance en 1683, mais il indique confidentiellement les réformes à effectuer dans la plupart des branches de l'administration.
Bibliographie :
   - André (Louis), Les sources de l'histoire de France, XVIIe siècle (1610-1715), n° 6210.

Vendu.

 

DUMOULIN (Jean) — Le Monastère de Sainte-Ursule à Tournai (1667-1967). Description des œuvres d'art du monastère par Jean Cassart et Gabriel Duphénieux. Tournai, Institution des Religieuses Ursulines, 1967. In-8° (157 x 233 mm.) broché, 95 p., illustrations.


Table des matières :
   - 
Préface
   - Notice historique.
   - Sources et travaux.
   - Listes des religieuses et aumôniers.
      - Religieuses fondatrices (1667).
      - Religieuses de chœur (1667-1919) .
      - Religieuses converses (1667-1919).
      - Prieures depuis l'entrée du monastère dans l'Union Romaine (1919).
      - Supérieurs-prêtres et aumôniers (1667-1919).
   - Description des principales œuvres d'art conservées au monastère.
      - Sculptures
      - Bronze et étain.
      - Orfèvreries.
      - Textiles.
      - Divers.

10 euros (code de commande : 02452).

 

EBERSOLT (Jean) — Les arts somptuaires de Byzance. Essai sur l'art impérial de Constantinople. Illustré de 67 gravures. Paris, Ernest Leroux, 1923. In-4° (255 x 328 mm.) broché sous couverture rempliée, 164 p., illustrations dans le texte, exemplaire non coupé.
  Un ouvrage rare !


Introduction :
   L'étude des arts somptuaires ou industriels ou utilitaires que l'on qualifie improprement de mineurs, est l'indispensable corollaire de l'histoire des peuples. Elle permet d'évoquer le décor tangible, révélateur de leur vie même et de saisir la signification vraiment humaine des œuvres d'art qui formaient le cadre de leur existence. Replacés dans leur véritable milieu, ces objets d'art s'animent d'une vie intense. Ils ne sont plus des pièces de collection plus ou moins disparate, mais ils reprennent leur place dans les ensembles d'où ils ont été arrachés. L'histoire s'intéresse non seulement à la surface visible des productions de l'art, mais au milieu d'où elles ont surgi et aux sources littéraires qui révèlent l'esprit créateur.
   En ce qui concerne les arts somptuaires de Constantinople, cette méthode s'imposait d'autant plus qu'on a peine à réaliser un intérieur byzantin, tant la ville impériale du Bosphore a souffert dans son passé païen comme dans son passé chrétien. Des tissus qui ornaient les sanctuaires, les demeures impériales et princières, il reste à peine quelques lambeaux d'étoffe. On ne saurait trop déplorer la perte de cette collection unique, la plus précieuse peut-être de tous les trésors qu'énumèrent les sources littéraires. Pour se faire une idée du costume il ne subsiste à peu près que des monuments figurés : sculptures, ivoires, miniatures, émaux. On trouvera plus loin toute une galerie de portraits, rassemblés non dans le but de constituer une iconographie impériale, mais dans l'intention de montrer les costumes d'apparat, les tissus de prix, les bijoux dont se paraient les empereurs, les impératrices et les grands dignitaires. Ces effigies présentent les empereurs cavalcadant ou figés dans des attitudes triomphantes, puis, lorsque l'empire penche vers sa fin, des vieux souverains au visage vénérable et des puissants seigneurs aux traits distingués.
   Les œuvres d'art, étudiées dans leur enchaînement historique, et présentées dans l'ordre chronologique, permettront de suivre le développement des idées de luxe. L'histoire apprendra souvent les causes profondes des transformations qu'ont subies l'orfèvrerie monumentale, l'orfèvrerie religieuse et civile, les costumes et les parures, les étoffes liturgiques et les tissus décoratifs. Ces arts du métal, du feu, de la terre et du tissu plongent aussi leurs racines dans un passé très lointain.
   Constantinople est l'héritière de la culture antique et des civilisations du vieil Orient. L'héritage de ce passé très lourd a pesé sur elle, mais n'a pas entravé son activité créatrice. Son art a rayonné dans la péninsule balkanique, en Russie, en Italie, en Allemagne et en France. Cette expansion considérable ne peut être comparée, au moyen âge, qu'à celle de l'art français du XIIIe siècle. Byzance fut le grand centre de production artistique de la moitié grecque du monde médiéval. Elle fut la ville qui enfermait dans ses murs les richesses les plus considérables du Moyen Âge. Certes, il faut se garder des exagérations. Les perles et les pierres précieuses n'étaient pas toujours de grandes dimensions, ni de première qualité. Les pièces d'orfèvrerie pouvaient être parfois en cuivre doré. Il convient de faire la part de l'exagération chez les historiens byzantins et de ne pas surestimer les trésors que gardait la capitale. Néanmoins ses richesses furent immenses, on le verra. Et Byzance apparaît comme une cité d'or et de perles, reflétée dans une mer d'azur.

45 euros (code de commande : 02455).

 

[EXPLOITATION HOUILLÈRE]. Note sur un nouveau lavoir à charbons (Système Francou). Liège - Paris, [Association des Ingénieurs sortis de l'École de Liége], 1895. In-8° (158 x 238 mm.) broché, 16 p., une planche à déplier.
   
Extrait de la Revue universelle des Mines, de la métallurgie, des travaux publics, des sciences et des arts appliqués à l'industrie, 39e année - Troisième série - Annuaire de l'Association des Ingénieurs sortis de l'École de Liége, cinquième série, Tome XXXI - 1895 - 3e trimestre, pp. 166-179.


Extrait :
   Citons quelques cas d'application du lavoir à pistonnage à vapeur et à chute libre du piston.
   À la Société des Agglomérés de houille de Courcelles (Lemaitre Francou et Cie), trois lavoirs traitent du poussier de 0 à 5 m/m et un quatrième, des grains de 5 à 10 m/m. Le lavage du poussier réussit par tous les temps, quel que soit l'état du charbon.
   Dans les mêmes lavoirs et sans y rien changer, on a lavé des braisettes de 10 à 30 m/m et des têtes de moineaux de 30 à 50 m/m.
   À la Société des Charbonnages d Amercœur, à Jumet, sept lavoirs installés, tant au triage qu à la fabrique d'agglomérés, lavent tous les charbons, depuis les poussiers de 0 à 7 m/m jusqu aux têtes de moineaux.
   La fabrique d agglomérés de MM de Haynin à Marchienne, a deux lavoirs Francou pour le lavage des poussiers.
   La même maison a établi en France, à son importante usine de Somain (Nord), cinq lavoirs, pour le lavage des charbons servant à la fabrication des agglomérés.
   La Société charbonnière du Grand Bouillon à Dour, possède trois lavoirs pour le lavage des charbons à coke, Ces appareils lavent des braisettes de 5 à 25 m/m sans aucune décomposition.
   Un lavoir Francou est également installé aux Charbonnages des Viviers Réunis à Gilly. Il travaille alternativement des poussiers et des braisettes.
   Au total, 22 lavoirs installés depuis quelques années, lavent toutes les catégories de charbon, depuis les poussiers jusqu'aux têtes de moineaux de 30 à 50 m/m, à la satisfaction des industriels qui les emploient.

12 euros (code de commande : 02458).

 

GRACIÁN (Baltasar) — Le Héros. [Titre original : El Heroe.] Traduit de l'espagnol et présenté par Joseph de Courbeville. Paris, Éditions Champ Libre, 1980. In-8° (126 x 215 mm.) broché sous couverture à rabats, 85 p.
   La traduction du Héros de Joseph de Courbeville a été publiée pour la première fois à Paris, en 1725, par les Éditions Noël Tissot.


En quatrième de couverture :
   Le Héros est le premier de tous les ouvrages de Gracián, c'est-à-dire et de ceux que nous avons de lui et de ceux qui nous manquent, lesquels sont en plus grand nombre qu'on ne l'a petit-être cru jusqu'ici. Amelot n'a point appris au public ces pertes considérables, bien que, dans la Préface de L'Homme de cour, il prétende donner une liste complète de toutes les œuvres de son auteur. Il n'en compte que trois que nous n'ayons point, et qui sont Avisos al Varón Atento, Galante, Arte para bien morir, néanmoins il s'en trouve douze dans la Préface de El Discreto qu'il cite, et dont il oublie ces paroles : muchos faltan, hasta doze. Il est vrai que Lastanosa ne nomme pas ces douze traités, mais il était pourtant de l'exactitude d'un traducteur zélé, et de la justice due à son auteur, que 1'un fît connaître tous les soins et toutes les veilles de l'autre pour le service du public.
   Quoi qti'il en soit, Lastanosa parle ainsi du Héros dans la Préface de El Discreto qu'il appelle en un autre endroit l'émillateur du premier : Emulo es de Heroe. « La plus grande gloire du Héros, dit-il, ce n'est pas d'avoir été tant de fois imprimé et traduit en différentes langues, ce n'est pas d'avoir été applaudi des nations les plus polies et les plus éclairées, ce n'est pas d'avoir été assez estimé de quelques célèbres écrivains, pour qu'ils en aient inséré dans leurs excellents ouvrages quelques chapitres entiers, comme on le voit dans le Privado Christiano. J'ajoute, dans nos meilleurs auteurs, et surtout dans Saint-Évremont. La véritable gloire du Héros, c'est le jugement qu'en porta Philippe IV après l'avoir lu avec beaucoup d'attention : Ce petit ouvrage est très agréable, je vous assure qu'il contient de grandes choses. »
   La haute idée qu'en conçut ce monarque, à la première lecture qu'il en fit, augmenta dans la suite, bien loin de diminuer, et se changea en admiration il le plaça dans son cabinet parmi certains livres choisis qu'il goûtait davantage, et qu'il lisait plus souvent : El Heroe se admiro en la mayor esfera del selecto Museo Real. Ce sont les termes de Lastanosa dans son Épitre Dédicatoire à Don Baltasar-Carlos, Prince des Espagnes et du Nouveau-Monde.
   Aussi Gracian dès le premier essai de son génie supérieur se propose de former un prince, un grand homme, semblable à unjetine aigle, dont le premier vol s'élève jusqu'au soleil, dit un auteur espagnol : Diô las primeras luzes de su idea, a la ensenança de un Principe en el Heroe, etc. Mais il ne se borne pas aux qualités propres d'un héros guerrier, il s'étend encore à celles qui font les héros en tout genre.
   Le but de Gracian est de porter les hommes à l'héroïsme dans les conditions distinguées de la vie, auxquelles les autres dont elles font la gloire et l'appui se réduisent. Il appelle héros tous les personnages illustres, les grands hommes de guerre, les grands esprits pour la politique, les grands hommes dans la magistrature, les génies extraordinaires pour les lettres, etc. En effet, on peut bien dire que tous les grands hommes se ressemblent en un sens, et c'est que la nature les a comme marqués à un même coin. Quelque différents que puissent être les talents qui les distinguent, la supériorité de leur mérite met entre eux titi rapport commun. C'est la pensée de M. l'Abbé Massien.
   Au reste, si l'on veut encore chicaner Gracian sur le peu de liaison que l'on croit découvrir entre le titre de ses ouvrages et les matières qu'il traite, et chicaner aussi son traducteur sur quelques expressions trop hardies, je n'ai point d'autre réponse à faire que celle de Mademoiselle de Gournay dans sa Préface des Essais de Montaigne qui l'appelait sa fille, et que Juste-Lypse appelait sa sœur.
   « Pour le regard de quelques-uns qui veulent étendre les effets de cette prétendue ignorance de l'esprit jusqu'aux changements de quelques termes usités en l'art vulgairement, libertinage de sa méthode, suite décousue de ses discours et manque même de relation de ses chapitres avec leurs titres parfois, s'ils sont capables de croire qu'une tête de ce calibre ait manqué par capacité à faire en cela, ce que tout écolier de quinze ans peut et fait, je trouve qu'ils sont si plaisants à parler, que ce serait dommage de les faire taire. Ces messieurs avec leurs belles animadversions ont volontiers cueilli 1'une des branches de l'ignorance doctorale, laquelle mon père nous avertit en quelque lieu, que la science fait, et défait la populaire. La vraie touche des esprits, c'est l'examen d'un nouveau livre, et celui qui le lit se met à l'épreuve plus qu'il ne l'y met. »

Vendu.

 

[HAINAUT - SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. Ve Série - Tome VII. Mons, Impmrimerie Dequesne et Masquillier & Fils, 1894. In-8° (163 x 240 mm.) broché, XV, 452 p., illustrations hors texte, rousseurs à la couverture. 


Table des matières :
   - Programme du concours de 1894 - Liste des membres de la Société, p. I.
   - Sociétés savantes avec lesquelles la compagnie est en relations, p. XI.
   - Évolution du droit pénal germanique en Hainaut jusqu'au XVe siècle, par F. Cattier, p. 1.
   - De l'utilité des collections d'histoire naturelle régionale, par Émile Hublard, p. 241.
   - La Connétablie des Boulangers de Mons. Étude précédée d'un coup d'œil sur les corps de métiers de cette ville, par Paul-Alphonse Wins, p. 269.
   - Mélancolies : poésies, par M. Picalausa.

25 euros (code de commande : 02476).

 

[LÉNINE (Vladimir Ilitch Oulianov, dit)]. MANOUÏLSKI (Dmitri Zakharovitch) — Lénine et le mouvement ouvrier international. Paris, Bureau d'Éditions, 1939. In-8° (114 x 175 mm.) agrafé, 19 p., rousseurs à la couverture.


Extrait :
   L'essentiel dans le léninisme, c’est le problème de la dictature du prolétariat, celui des conditions de sa conquête, des conditions de sa consolidation [Staline, Des principes du léninisme].
   La doctrine de la dictature du prolétariat est l'âme du léninisme. Cette doctrine a été vérifiée par l’expérience de millions d'hommes. Aujourd'hui elle n’est pas seulement une théorie révolutionnaire, c’est une réalité vivante, un État socialiste puissant, l'incarnation matérielle des grandioses victoires de la révolution socialiste. De nos jours, la doctrine léniniste de la dictature du prolétariat a été développée, enrichie par Staline, sur la base de la grande expérience – que résume sa pensée théorique – de la construction socialiste en U.R.S.S.
   La théorie marxiste-léniniste est inséparable de tout ce que lui a donné Staline qui, par toute son activité théorique et créatrice, enseigne au prolétariat international que la théorie marxiste-léniniste n’est pas un dogme, mais un guide pour l'action.
   Le génie de Lénine a frayé à l’humanité la voie de la révolution prolétarienne, voie dans laquelle s'engageront avec plus d'assurance, avec plus de courage, les millions d'ouvriers des pays capitalistes. C’est aux côtés de Lénine que cette voie a été tracée par Staline. Et c'est dans cette voie qu'après la mort de Lénine le génie de Staline a conduit et mené les travailleurs de notre pays à la victoire du socialisme, victoire d’une portée historique universelle.
   Le grand mérite de Lénine devant le mouvement ouvrier mondial, c’est qu’il a rétabli et sauvegardé la doctrine de Marx, déformée et répudiée par les opportunistes de la IIe Internationale ; c’est qu’il l'a développée plus avant et en a fait une théorie harmonieuse de la révolution prolétarienne dans les nouvelles conditions de la lutte des classes.
Bibliographie :
   - Bouju (Marie-Cécile), Catalogue de la production des maisons d’édition du Parti communiste français 1921-1956, p. 115.

Vendu.

 

[LYAUTEY (Hubert)]. MAUROIS (André) — Lyautey. 60e mille. Paris, Librairie Plon, 1933. In-8° (123 x 188 mm.) broché, 351 p., cachet ex-libris du professeur Maurice-A. Arnould.


En quatrième de couverture :
   Tout a été dit sur les services que le maréchal Lyautey a rendus à la France. Aucun des ouvrages qui lui ont été consacrés ne montre mieux que celui de M. Maurois à quel point cet homme étonnant a été dominé par le goût de l'action, à quel point il a su concilier l’amour de la tradition et le sens du progrès. Si le Maréchal aime le pouvoir, s’il se dresse contre les obstacles qui contrarient ses idées, que ces obstacles viennent des circonstances, des règlements ou des hommes, s’il est jaloux de son autorité, ce n’est pas pour des motifs d’ambition personnelle ; c’est parce qu’il veut faire œuvre utile. Il est curieux de voir comment des tendances aristocratiques se combinent dans son esprit avec des préoccupations sociales qui le portent à témoigner plus de sympathie à de nouveaux venus qu’aux gens d’autrefois. M. Maurois cherche à expliquer ces traits de caractère par l’éducation que reçut le futur maréchal, par le milieu distingué dans lequel s’écoula son enfance, par les souvenirs de famille auxquels il est resté très attaché. Il a été surtout, en définitive, un admirable réalisateur, et personne peut-être, n’a mieux compris que lui, ce que doit être la doctrine de la conquête et la pratique de la colonisation.
Bibliographie :
   - Blondel (Georges), « André Maurois. - Lyautey. Paris, Plon, 1931 », dans Revue internationale de l'enseignement, t. 85, 1931. p. 308.

5 euros (code de commande : 02460).

 

MAHIEU (Raymond G.W.) — Des lieux, des gens, & Sars-la-Bruyère. Essai d'histoire locale. Adresse au lecteur, par Jacques Le Brun. Préface de Jean Desorbay. Mons, Chez l'Auteur, 1982. In-8° (157 x 240 mm.) broché, 95 p., nombreuses reproductions, tirage limité à 550 exemplaires numérotés (n° 048), en très bon état.


Avertissement :
    Ce travail n'a aucune ambition, sauf celle de mettre en exergue l'histoire d'un village dont les racines sont nobles et anciennes.
   Il a été réalisé dans le seul but de contribuer à redorer son blason qu'une fusion avait un tant soit peu effacé.
   Certes, Sars-la-Bruyère a été intégré au Grand-Frameries pour le meilleur et pour le pire, mais l'âme de ses habitants est restée ancrée à son sol riche et généreux, à son paysage vert et serein, à sa vieille église et surtout à son donjon, fier symbole d'une indépendance multi-séculaire.
   À travers la publication de cette histoire locale, nous osons espérer avoir fait œuvre utile malgré l'espace et les modestes moyens qui nous étaient impartis.

Vendu.

 

[MANUSCRIT ANCIEN]. Règles de conduite. Petit cahier manuscrit in-8° (110 x 175 mm.) broché sous couverture muette de papier gris, [25] p. 


  Manuscrit d'une auteure inconnue que l'on peut probablement dater de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle, contenant un ensemble de préceptes sur des règles à tenir afin de mener une vie saine et sereine. Ces textes, largement inspiré du célèbre ouvrage d'Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles marquise de Lambert (1647-1733), Avis d'une mère à son fils et à sa fille, traitent de l'amour-propre, des égards, de la dignité, de la franchise, de la discrétion, de l'égalité, de la médisance, de la colère, de l'amitié, de la santé, de l'arrangement (dépenses, revenus), de la douceur, de la faiblesse, des jugements et de la vengeance.
L'introduction nous donne des précisions sur les intentions de l'auteure :
   Une grande faiblesse dans le caractère m'a empêchée toute ma vie de profiter de ma raison et m'a subordonnée aux personnes qui voulaient me faire servir à leurs intérêts, de manière que j'ai passé tous les âges qui pouvaient m'être utiles, sans tirer parti de rien. J'ai contracté ainsi un esprit d'irrésolution et de négligence qui rendent toutes mes réflexions et mes manières tristes pour moi et pour les autres. Cent fois j'ai fait des projets à des sujets qui ne m'ont encore servi de rien mais pour tâcher cependant de sortir de la mélancolie qui me domine et pour finir le peu d'années qui me reste à vivre avec une tranquillité qui me rende plus supportable aux autres et à moi, je me trace des règles qui puissent me servir à tout moment de tirer profit de surmonter tout (sic) mes défauts et prévenir ceux que des circonstances de société pourrait me faire contracter.

Vendu.

 

MASSET (Pierre) — Les 50 mots-clés du marxisme. Toulouse, Édouard Privat, 1970. In-8° (136 x 211 mm.) broché, 206 p., (collection « Les 50 Mots-Clés »), exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   1. Accumulation.
   2. Aliénation.
   3. Art.
   4. Besoin.
   5. Bureaucratie.
   6. Capital.
   7. Capitalisme.
   8. Classes sociales.
   9. Communisme.
   10. Conscience.
   11. Contradiction.
   12. Démocratie.
   13. Déterminisme.
   14. Dialectique.
   15. Division du travail.
   16. Économie.
   17. État.
   18. Exploitation.
   19. Famille.
   20. Fétichisme.
   21. Gauchisme.
   22. Histoire.
   23. Humanisme.
   24. Idéologie.
   25. Infrastructure / Superstructure.
   26. Liberté.
   27. Marchandise.
   28. Marxisme.
   29. Matérialisme.
   30. Nation.
   31. Nature.
   32. Parti politique.
   33. Paupérisation.
   34. Praxis.
   35. Production.
   36. Profit.
   37. Prolétariat.
   38. Propriété.
   39. Religion.
   40. Révolution.
   41. Science.
   42. Socialisme.
   43. Société.
   44. Sujet / Subjectivité.
   45. Théorie.
   46. Totalité.
   47. Travail.
   48. Valeur.
   49. Vérité.
   50. Violence.
   L'ouvrage que voici groupe autour de 50 mots-clés l'essentiel du marxisme. Son point de vue n'est pas celui de la critique, mais de l'exposé. Il veut avant tout aider à comprendre et fournir au lecteur un fil d'Ariane au milieu de l'abondante littérature marxiste. Et il tient en effet la gageure de donner du marxisme, sous une forme ramassée et maniable, une solide connaissance de base. Il allie le point de vue doctrinal et le point de vue historique. Le marxisme qu'il nous présente est un marxisme vivant. C'est le marxisme saisi dans toute son ampleur, à la fois dans l'espace et dans le temps. Si Marx, Engels, Lénine en constituent les références constantes, il sait aussi à l'occasion remonter jusqu'à Hegel lorsque cela est nécessaire pour comprendre Marx. Il sait surtout recueillir l'apport des marxistes contemporains, de ceux qui au jour le jour continuent à édifier le marxisme, dans quelque pays que ce soit, sans parti-pris ni exclusive quelconque.

8 euros (code de commande : 02453).

 

[MONS - PATOIS]. Acout'à mi ! Mons 1er livre en Montois ! Préface par Robert André. Mons, Association des Montois Cayaux, 1983. In-8° (180 x 270 mm.) broché, 36 p., exemplaire en parfait état.

Préface :
   Le patois à l'école, voilà un vœu devenu réalité. C'est la réponse à un élan du cœur, c'est l'espoir d'un réveil du terroir, c'est la certitude d'œuvrer pour le bonheur d'un chacun. Le montois est un dialecte picard et son origine remonte au régime féodal, époque d'un repli régional, où chaque localité évoluait sur elle-même et créait sa langue. D'origine latine, tous ces dialectes sont chez nous, en Hainaut, des cousins du français dont ils ne proviennent pas. Le montois n'est donc pas de l'ancien français, il s'inscrit dans la vaste province du picard, s'étendant à l'ouest jusque Laon, Soissons et Beauvais, englobant Avesnes, Maubeuge, Valenciennes, Ath, Tournai et Mons et se heurtant à l'est, au wallon, à Soignies, La Louvière et Chimay.
   Acout' à mi ! premier livre en montois, effort de l'Association des Montois Cayaux, destiné aux enfants, est un ouvrage charmant, illustré avec simplicité et esprit. Il rappelle à chacun le folklore vivant des « crosseux », le tableau fleuri de « l'ducasse de Messines », le célèbre combat du « diminche d'el Trinité », la vieille coutume disparue en ville « des feux d'el St Jean » au solstice d'été, le toujours très fréquenté « marché aux hierpes les vindredis » et se termine sur l'image, symbole de l'âme montoise, du « Ropieur dins l'gardin du Maïeur ».
   Ce livre est le travail d'une équipe d'amis qui ont Mons dans le cœur.

5 euros (code de commande : 02475).

 

MULLER (Josy) — Bouillon. Duché - Ville - Château. Gembloux, Duculot, 1974. In-8° (145 x 215 mm.) broché, 63 p., illustrations hors texte et trois planches volantes à déplier, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 25).


Introduction :
   Bouillon, nom évocateur et célèbre qui, chez tous, reporte l'esprit vers cet illustre Godefroid de Bouillon, chef d'une des quatre armées de la première croisade et premier roi de Jérusalem, aussi vers cette famille française des Latour d'Auvergne, qui posséda Bouillon et le duché aux XVIIe et XVIIIe siècles et dont un des représentants les plus illustres, Turenne, maréchal de France, dota la ville d'un collège d'humanités. C'est en effet, grâce à un legs testamentaire de Turenne que les Augustins purent ouvrir à Bouillon deux classes de latin et de rhétorique, où les jeunes gens peu fortunés recevaient une instruction gratuite.
   Bouillon évoque aussi le château, le plus grand de Wallonie : « Sombre citadelle du XIe siècle, dont il ne reste que le squelette mutilé », écrit au XIXe siècle le romantique A. Leroux, qui poursuit : « Décapité de son donjon et de ses tours, à l'exception de la tour dite d'Autriche qui est restée debout, il ressemble de loin dans le brouillard au corps mutilé d'un gigantesque vaisseau privé de ses mats, mais ses entrailles de pierre, qui survivront encore bien des siècles à la force destructrice du temps, apprendront à la postérité que des hommes ont construit cet antre et que des générations de guerriers l'ont habité. »
   Retracer brièvement l'origine de Bouillon, esquisser les grandes lignes de l'histoire et de la formation du duché, de la ville et du château de Bouillon, tel est l'objet de ce court travail.

8 euros (code de commande : 02466).

 

[ORFÈVRERIE]. L'orfèvrerie en Hainaut. Mons, par Lucy Tondreau et Raymonde Stilmant. Ath, par Jean Dugnoille. Tournai, par Gabriel Duphénieux. Préface de Jean Huvelle. Introduction de Claude d'Allemagne. Tielt-Anvers, Lannoo-Fonds Mercator, 1985. In-4° (260 x 298 mm.) sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, 215 p., nombreuses illustrations, tirage limité à 2000 exemplaires numérotés (n° 1012), exemplaire en très bon état auquel on joint une coupure de presse.


Préface :
   
Les études et publications générales ou particulières sur l'orfèvrerie des anciens Pays-Bas méridionaux se multiplient. On doit s'en réjouir, car elles comblent des lacunes et contribuent à une meilleure connaissance d'un art mineur, certes, mais combien noble, trop délaissé jusqu'ici par le grand public. Heureusement le nombre des collectionneurs va sans cesse en augmentant, et au-delà de la recherche de valeurs sûres, apparaît un intérêt culturel croissant pour l'orfèvrerie civile, sa technique, ses formes et son histoire. On s'intéresse de plus près aux orfèvres, à leur organisation, à leur production et à leur clientèle. Un nouvel éclairage de la civilisation de chaque époque se profile dans cette démarche, qui remet en question bien des idées reçues.
Plusieurs recueils de poinçons permettaient déjà d'identifier la marque des différents centres de production d'orfèvrerie et des maîtres connus. Les spécialistes connaissent et utilisent couramment les ouvrages de Ris-Paquot, E. Beuqué, F. Dennis, M. Rosenberg, Tardy... mais que de lacunes et d'inexactitudes dans ces ouvrages généraux.
   L'orfèvrerie religieuse a longtemps été privilégiée par de nombreuses expositions d'art religieux dotées souvent de catalogues utiles, et par la publication d'études spécialisées. Les abbés L. et F. Croÿ ont fait paraître à Bruxelles, en 191 1, un remarquable ouvrage sur « l'orfèvrerie religieuse en Belgique ». De son côté, E.J. Soil de Moriamé a publié la même année, à Tournai, une monumentale étude sur Les anciennes industries d'art tournaisiennes suivie ultérieurement de dix volumes d'Inventaires des objets d'art et d'antiquité du Hainaut, parus à Charleroi de 1923 à 1941. Le comte Joseph de Borchgrave d'Altena a rédigé de nombreuses notices de catalogues et d'innombrables Notes pour servir à l'inventaire des œuvres d'art... du Brabant, du Hainaut, de Liège, du Limbourg, et d'ailleurs. Suzanne Collon-Gevaert nous a donné, en 1951, une importante Histoire des arts du métal en Belgique, qui fait la part belle à l'orfèvrerie religieuse. Plus récemment, en 1973, l'Institut Royal du Patrimoine Artistique a entrepris un Répertoire photographique du mobilier des sanctuaires de Belgique, publié par canton, sous la signature de nombreux collaborateurs scientifiques souvent très consciencieux, et qui est toujours en cours de parution.
   Les différentes régions du pays et les centres de production d'orfèvrerie ont bénéficié par ailleurs, de publications plus ou moins importantes de la part des chercheurs.
   Liège vient en tête, avec les quatre rares et précieux volumes de J. Brassine sur L'orfèvrerie civile liégeoise parus de 193 5 à 1948. Pierre Colman nous a donné une étude exemplaire en deux volumes sur L'orfèvrerie religieuse liégeoise, et a collaboré au somptueux ouvrage du baron O. de Schaetzen : Orfèvreries liégeoises, édité par le Fonds Mercator en 1976.
   Le Brabant a fait l'objet de nombreuses publications dues aux historiens d'art et aux conservateurs des musées, dont on trouvera la bibliographie dans le remarquable ouvrage de Jacques Van Wittenbergh consacré à L'orfèvrerie au poinçon de Bruxelles, qui constitua le catalogue de l'exposition présentée à la Société Générale de Banque en 1979.
   Namur n'avait jusqu'à présent que des catalogues d'expositions d'art religieux rédigés avec soin par MM. Courtoy et Schmitz ou par M. le chanoine A. Lanotte, et connaît depuis peu les travaux d'ensemble de l'abbé G. Poskin et Ph. Stokart sur l'orfèvrerie namuroise.
   Les provinces flamandes ne sont pas en reste, en matière d'études approfondies et de publications sérieuses sur la production des centres d'orfèvrerie que furent Alost, Anvers, Audenarde, Bruges, Courtrai, Gand, Grammont, Louvain, Malines et Ypres. D'excellentes études sur les poinçons de ces villes ont été signées par MM. P. Debrabandere, R. De Roo, M. English, Mmes A.M. Claessens-Peré. G. De Coninck-Van Gerwen, E. Dhaenens, et par MM. P. Ianssens, D. Schlugleid, W. van Dievoet, G. Van Doorselaer, F. Van Molle, et bien d'autres chercheurs de premier plan.
   Quant au Hainaut, s'il bénéficiait jusqu'ici des travaux d'E. J. Soil de Moriamé et du comte J. de Borchgrave d'Altena déjà cités, et s'il possédait d'abondantes notices dues au chanoine J. Cassart, à MM. J. Dugnoille, G. Duphénieux. J. Huvelle, J.M. Lequeux, G.Wymans et à Mmes J. Mambour-Deboulle et L.Tondreau, dans les catalogues des nombreuses expositions d'art ancien réalisées à Ath, Chimay, Enghien, Lessines, Lobbes, Mons et Tournai, depuis la fin de la guerre, il lui manquait cependant une étude d'ensemble sur l'orfèvrerie à Mons, Ath et Tournai. Cette bonne synthèse était attendue depuis longtemps. Nombre d'amateurs et de collectionneurs souhaitaient pouvoir disposer d'une documentation abondante, claire et précise sur tous les aspects de l'orfèvrerie dans les grands centres de production du Hainaut actuel. Gabriel Duphénieux, collectionneur éclectique autant qu'érudit, connaissait bien l'orfèvrerie tournaisienne. Lucy Tondreau colligeait depuis longtemps toutes les informations possibles sur les orfèvres montois et avait rassemblé une abondante documentation à leur sujet. Jean Dugnoille et Jean-Marie Lequeux étudiaient chacun dans leur sphère le métier et les œuvres des orfèvres athois.
   L'orfèvrerie hainuyère a ses lettres de noblesse, et la qualité de sa production déjà honorée au XVIIe siècle par les Archiducs, mérite d'être appréciée par un large public. Que tous ceux qui ont mené à bien la réalisation de ce travail et ont contribué à sa réussite soient remerciés pour leur ardente et dynamique intervention et pour la ténacité dont ils ont fait preuve. Voici enfin le fruit savoureux de leur collaboration efficace. Ce bel ouvrage aura le mérite de faire découvrir un aspect raffiné et combien séduisant du Hainaut, terre éternellement féconde des arts.

45 euros (code de commande : 02468).

 

PACKARD (Vance) — Les obsédés du standing. [Titre original : The Status Seekers.] Traduction de Roland Mehl. Paris, Calmann-Lévy, 1960. In-8° (144 x 213 mm.) broché, 312 p.
   « L'Américain n'aurait-il plus l'esprit démocratique ? »


En quatrième de couverture :
   Les États-Unis ne seraient-ils plus ce pays de cocagne où le cireur de bottes devient milliardaire en quelques années, où l'ouvrier interpelle le patron par son prénom, où l'individualisme est la règle de vie ? L'Américain n'aurait-il plus l'esprit démocratique ?
   C'est la question que se pose avec consternation Vance Packard en se basant sur des centaines d'enquêtes récentes réalisées à travers tout le territoire des États-Unis par les meilleurs sociologues américains. Comme Kinsey l'avait fait pour le comportement sexuel, Packard dissèque le comportement social de ses compatriotes et s'attaque au tabou d'une société compartimentée. En nous montrant la lutte souvent pathétique de ceux qui s'efforcent de gravir l'échelle sociale il remet en cause le mythe de l'égalité de tous les citoyens.
   Cet ouvrage, que traversent quelques personnages hauts en couleur et où l'humour tempère l'amertume, répond à l'anxiété secrète des Américains qui l'ont lu avec passion et en ont fait un des plus grands best-sellers actuels. Il est impossible de comprendre l'Amérique sans avoir lu ce livre. Mais ses implications sont plus profondes. Notre vieille Europe n'est pas immunisée contre cette « obsession du standing » que Packard décrit avec verve, et il nous arrivera souvent de reconnaître au passage certains personnages proches de nous et certains préjugés qui nous sont familiers.
  Les Obsédés du standing est le second ouvrage de Vance Packard, Son premier best-seller, Persuasion clandestine, qui décrivait l'influence profonde de la publicité sur la vie quotidienne et les mœurs américaines, a été également publié par les Éditions Calmann-Lévy.
Table des matières :
   - Avant-propos. L'égalité, vertu américaine ?
   Première partie. Modifications du standing.
      - Une époque sens dessus dessous.
      - Diplômés et mercenaires.
      - Minorités et outsiders.
   Deuxième partie. Signes extérieurs du standing.
      - Un « chez soi » pour les autres.
      - L'importance du voisinage.
      - Du gagne-pain à la belle situation.
      - Hiérarchie et privilèges des grandes entreprises.
      - Achetez, vous serez considérés.
      - Savoir-vivre et savoir-faire.
      - Sexe, alliances et mésalliances.
      - Dis-moi qui tu fréquentes.
      - La forteresse des clubs.
      - Voies du Seigneur, voies du succès.
      - Les secrets de l'isoloir.
      - Du berceau à l'université.
      - Comment vous situer dans l'échelle sociale.
   Troisième partie. Contraintes du standing.
      - Le lourd fardeau de l'ambition.
      - Pas antisémites... mais...
   Quatrième partie. Tendances actuelles.
      - Vers une société plus statique.
      - Les exploiteurs de l'ambition.
   Cinquième partie. Que sera notre avenir ?
      - La hiérarchie sociale est-elle souhaitable ?
      - Plus de compréhension mutuelle.
      - Des chances égales pour tous.

10 euros (code de commande : 02473).

 

[PHILIPPE LE BON]. DOGAER (Georges) et DEBAE (Marguerite) — La librairie de Philippe le Bon. Avant-propos de John Bartier. Bruxelles, Bibliothèque Royale, 1967. In-8° (186 x 255 mm.) broché, VI, 167 p., XIV planches en couleurs et 64 planches en noir, ex-libris manuscrit de Mireille Jottrand à la page de faux-titre.
   
Catalogue de l'exposition organisée à l'occasion du 500e anniversaire de la mort du duc à la Bibliothèque Albert Ier, à Bruxelles, du 9 septembre au 12 novembre 1967.


Extrait de l'avant-propos :
   À diverses reprises, de grandes expositions ont révélé au public les richesses des bibliothèques du XVe siècle et en particulier les merveilles que recélait la Librairie des ducs de la maison de Valois. Ces expositions ont appris à chacun à apprécier le prodigieux talent des enlumineurs de notre XVe siècle. De la sorte, elles ont mis excellemment en lumière une des raisons qui poussaient, à la fin du Moyen Âge, princes ou grands marchands, légistes et gentilshommes, à acquérir des manuscrits, à savoir le goût du luxe. Ne nous y trompons pas, la possession d’un livre d'heures ou d’un bréviaire enluminé, n'était pas seulement un signe de piété, mais aussi, ce qu'on appellerait dans la publicité de notre temps, une opération de prestige. Le poète Eustache Deschamps déplorant en moraliste bougon, les diverses manières qu'ont les femmes de ruiner leur mari, fait parler une coquette qui prétend que si elle veut tenir son rang à l'église :
      Heures me fault de Nostre-Dame
      Qui soient de soutil ouvraige,
      D'or et d'azur, riches et cointes
      Bien ordonnées et bien pointes,
      De fin drap d'or très bien couvertes...
   Ces manuscrits de luxe se payaient fort cher. Pour ne citer qu'un exemple, deux bréviaires « historiés » étaient estimés, à eux seuls, dans la succession du chancelier Hugonet, à cinq cents livres, somme avec laquelle on pouvait facilement acquérir une petite maison. Aussi, en achetant de nombreux manuscrits de ce type, les ducs de Bourgogne donnaient une nouvelle preuve de ce faste qui les avait rendus célèbres.
   L'admiration légitime que nous éprouvons pour le talent des miniaturistes, ne doit pas nous faire oublier qu'à la fin du Moyen Âge, comme à notre époque, l'illustration n’est, après tout que l'accessoire du texte. On possède assez de catalogues de bibliothèques du temps pour savoir que parmi les conseillers et les sujets des ducs, nombreux étaient ceux pour qui le livre constituait avant tout un moyen de connaissance. Le chanoine Lefèvre, historien du petit monde ecclésiastique, qui gravitait autour de Sainte-Gudule de Bruxelles, a montré que, dans ce milieu, les bibliophiles étaient nombreux, et que leur goût s'orientait surtout vers des œuvres sérieuses. De même la collection du chancelier Hugonet se composait surtout de manuscrits latins ; les uns traitant de droit civil ou de droit canon, constituaient, pour ce légiste de véritables instruments de travail ; d'autres, comme Saint Jérôme ou Lactance montraient sa volonté de remonter aux sources chrétiennes, tandis que la présence de César, de Tite-Live, de Sénèque et d'autres auteurs antiques indiquaient que l'époque de l'humanisme n'était plus loin. Le même souci de savoir se retrouve dans la bibliothèque des ducs. Celle de Philippe le Bon n’est pas seulement passée en moins d’un demi-siècle de deux cent cinquante à neuf cents volumes, elle a aussi en une certaine mesure, changé de contenu, comme pourrait le montrer la comparaison de l'inventaire de ce qu'elle contenait en 1420, publié jadis par Doutrepont, et les données que nous possédons sur son contenu à la fin du règne. D'autre part, n’est-il pas significatif de constater que si Charles le Téméraire n'eut guère le temps d'enrichir la librairie paternelle, il parvint cependant à y faire ajouter les traductions d'auteurs latins que plusieurs de ses conseillers avaient rédigées à sa demande. Ici encore, la Renaissance s'annonce. D’un autre côté, certains manuscrits sont les signes précurseurs de l'évolution religieuse qui caractérisera le XVIe siècle. La présente exposition a justement pour but de montrer tout ce qu'une collection de manuscrits peut nous apprendre sur l'atmosphère intellectuelle du Moyen Âge finissant. C’est pourquoi les manuscrits qui composaient la bibliothèque de Philippe le Bon, ont été classés d'après leur contenu, en neuf groupes qui vont des textes bibliques aux œuvres classiques, en passant par la liturgie, la théologie, les vies de saints, le droit, la pédagogie, l'histoire et la littérature médiévale. Pour le même motif on a préféré présenter des illustrations peu connues mais qui joignent à un intérêt artistique, une valeur documentaire. Une telle entreprise a été facilitée par les données accumulées dans leurs travaux par des spécialistes des manuscrits bourguignons tels que Doutrepont, Winkler et Delaissé et aussi dans les catalogues inédits de F. Lyna (Les principaux manuscrits à peintures de la Bibliothèque royale de Belgique, t. III) et de A. Bayot (Catalogue des manuscrits français de la Bibliothèque royale de Belgique). Mais elle aurait été irréalisable sans l'érudition et le dévouement de M. Georges Dogaer, assistant à la section des manuscrits et de Mlle Marguerite Debae, sa collègue à la même section qui, en collaboration, ont préparé l'exposition et en ont rédigé le catalogue.

Vendu.

 

POHL (Jacques) — Les variétés régionales du français. Études belges (1945-1977). Bruxelles, Université de Bruxelles, 1979. In-8° (161 x 241 mm.) broché, 187 p., (collection « Faculté de Philosophie et Lettres - Sources et Instruments », n° III).


En quatrième de couverture :
   
S'appuyant sur une bibliographie importante, l'ouvrage passe en revue les études que des Belges ont consacrées aux variétés régionales de la langue française.
   La grande majorité de ces études ont trait à la langue parlée en Belgique, considérée moins comme un ensemble d'« écarts » par rapport à un français qui serait celui des Parisiens cultivés, que comme l'écheveau des usages qui peuvent s'observer dans un territoire donné, et où se joignent le social, le dialectal et le politique. L'auteur propose notamment une définition du « belgicisme » qui fait coïncider isoglosse et frontière franco-belge.
   Plusieurs chapitres montrent, rapidement, ce que la connaissance de notre « français régional » doit aux travaux des historiens, des dialectologues, des folkloristes, ainsi qu'à la littérature, et le livre se termine par un panorama des « études belges » relatives au français parlé dans le reste du monde : l'Afrique y occupe une place de choix.
   L'ouvrage présente les travaux, divers et nombreux, qui, depuis la guerre, ont été consacrés à la langue française qui se parle en Belgique : études normatives ou descriptives, concernant le plus souvent le lexique, mais dont un bon nombre ont trait à la phonétique, à la syntaxe ou à ce qui relève de la sociolinguistique.

12 euros (code de commande : 02462).

 

[PRESSE SATIRIQUE - LE CHARIVARI]. Les justices d'exception. N° 67bis Spécial - Novembre 1963 - Octobre 1964. Paris, Le Charivari, 1964. In-4° (220 x 297 mm.) agrafé, 72 p., illustrations. 


Table des matières :
   - Préface de Victor Hugo.
   I. Le procès des templiers.
   II. Le procès de Jeanne d'Arc.
   III. Les guerres de religion.
   IV. Le supplice de Damiens.
   V. La mort des Girondins.
   VI. Du Directoire à la Restauration. la Presse en prend pour son grade.
   VII. La fin de la Monarchie.
   VIII. La deuxième République.
   IX. Une opération de police un peu rude !
   X. Le procès du Second Empire.
   XI. 1871 : Communards et Versaillais s'entre-massacrent.
   XII. Les juges politiques de la Troisième République.
   XIII. L'épuration : plus de 100.000 morts.
   XIV. Retour à l'épuration.
   XV. Celui qui mourut le chapelet à la main [Jean Bastien-Thiry].

8 euros (code de commande : 02451).

 

[PRESSE SATIRIQUE - LE CRAPOUILLOT]. Les Albums du Crapouillot. N° 2. Paris défendu - Les rois du bidon - Et en supplément : les grands dessins du Général. Paris, Le Crapouillot, [1971]. In-4° (223 x 300 mm.) collé, 95, 90 (Dessins du Général) p., nombreuses illustrations.


Avertissement au lecteur :
   Autant vous prévenir tout de suite : ce numéro n 'est pas à mettre entre toutes les mains.
   Du moins entre les mains de ceux – rares heureusement, car « Le Crapouillot » se flatte de s'adresser aux lecteurs les plus intelligents de France (et d'ailleurs) – qui se refuseraient, par timidité ou pudibonderie, à regarder les choses en face et les gens de notre époque jusque dans leurs vices et leurs misères. Quand ils le font, c'est à travers des verres correcteurs et rassurants, qui transforment le noir en gris et le gris en rose.
   « Le Crapouillot », lui, ne sait pas fermer les yeux et ne porte pas de lunettes. Il promène sur notre temps un regard toujours curieux, ironique et sans complaisance. Il a vu ce qu'il dit. Et il dit ce qu'il voit. C'est pourquoi, souvent, il dérange.
   Ce sera sûrement le cas avec ce « Paris défendu », suite nécessaire à nos célèbres numéros sur « Les Pornocrates » et « Les Pédérastes ». C'est un coup de projecteur sur les nouvelles formes de la galanterie dans ce Paris qui fut la Ville Lumière et qui, à force d'économies de bouts de chandelles, est devenu une ville d'ombre. Une ombre dont la Nouvelle Société – immobilière et foncière – de Chaban-Delmas s'accommode d'ailleurs fort bien, car elle répugne à étaler au grand jour ses comptes, ses combines et ses plaisirs.
   Raison suffisante pour que « Le Crapouillot » ait décidé d'éclairer sans équivoque ni indulgence ce qui a changé dans la vie secrète de la capitale.
   Car ce Paris qu'on nous construit à coups de chantiers et d'embouteillages, ce n'est pas seulement la tour Montparnasse ou le musée Pompidou. À côté des « hauts lieux » il y a les bas-fonds. Et, là aussi, ça bouge, ça évolue, ça se transforme.
   Le but ne notre enquête est précisément de montrer ce qui a changé dans la polissonnerie-de-papa.
  « Paris est un « merdier ». Mais Paris m'a donné le jour », écrit magistralement Paul Morand qui a bien voulu donner un article pour ce « Paris défendu ».
   Ce Paris, abordez-le, cher lecteur, dans sa franche lumière. Tout ce qui touche au plaisir est beaucoup trop sérieux pour en laisser l'exploitation aux professionnels du scabreux. Nous n'en sommes pas. Et vous le constaterez encore dans notre prochain numéro consacré, celui-là, aux « Scandales de la Ve ».
   Un autre enfer. Mais beaucoup moins drôle.
Sommaire :
   - Paris en négatif, par Paul Morand.
   - Les « maisons » de la Nouvelle Société, par Ange Bastiani.
   - Les « michetonneuses ».
   - La nuit par le menu, par Antoine Blondin.
   - Les demoiselles au téléphone, par Jean Heyras.
   - Qu'est devenue la grande Lucienne ?, par Pascal Jardin.
   - Les étoiles filantes, par Christophe Pascal.
   - Deux ou trois choses que je sais des dragueurs, par Rita Kraus.
   - Strip-teaseuses et entraîneuses, par Jacques-Louis Delpal.
   - La mort du cinq-à-sept, par Georges de Tervagne.
   - Cinéma pour cochons de payants, par Robert Cario.
   - L'argot de ces dames, par Robert Giraud.
   - Les hôtels du libre-échange, par Georges Valensin.
   - Oh ! Calcutta ! comme si vous y étiez, par Georges Lafly.
Les grands dessins du Général - Avant -propos :
   Maintenant qu'IL n'est plus là, on n'a pas fini de se demander si de Gaulle a été une chance pour la France, mais on est sûr d'une chose : il a représenté une aubaine pour les caricaturistes. Là, au moins, tout le monde est d'accord : la disparition d'un sujet pareil, c'est une perte irréparable.
   À messieurs les dessinateurs, le général ne laisse que des regrets (... et le souvenir des condamnations et amendes qu'il fit pleuvoir sur certains).
   Comme ce fut le cas pour les « cartoonists » britanniques privés de Churchill et de sa face de bull-dog sorti d'une nouvelle de Dickens.
   Comme cela aurait pu être le cas avec Staline si les dessinateurs soviétiques avaient eu le droit de tenir un crayon.
   C'est que de Gaulle, Churchill et Staline avaient ce qu'on appelle « une gueule » et un sens du théâtre que sont loin de posséder dans la troupe les nouveaux titulaires des rôles.
   Place donc à de Gaulle, sociétaire à part entière, pendant trente ans, sur la scène du théâtre du monde.
   De son vivant, alors que le général était au faîte de sa puissance, « Le Crapouillot » lui avait consacré un fulgurant pamphlet, « Le petit de Gaulle illustré », qui demeure un modèle de débourrage de crâne.
   Ce nouveau numéro, « Les grands dessins du général », vient tout naturellement le compléter. S'il apparaît plus souriant, c'est la même histoire, toujours dégagée de la légende et racontée cette fois à grands coups de crayon par les meilleurs spécialistes du dessin politique (à l'exception de deux d'entre eux, Jacques Faisant du « Figaro » et Tim de « L'Express », qui ont cru devoir refuser leur participation à ce musée de la caricature où le talent servait seul de droit d'entrée).
   Qu'on ne s'étonne pas, toutefois, si le choix du « Crapouillot » n'est pas précisément bénisseur ! Ce n'est pas le genre de la maison. Ni celui des vrais disciples de Daumier ou de Forain.
   Souvent plus cursif qu'un éditorial, moins figé que la photographie, le trait du caricaturiste se prête mieux à la rosserie qu'à la louange, à l'ironie qu'au respect. Et les temps sont encore trop proches pour que certains dessins ne demeurent pas gonflés de colère et de violence.
   Au reste, de Gaulle n'ignora pas, lorsqu'il régnait, les sentiments qu'il inspirait. Sans doute même lui plut-il souvent de les provoquer ou de les exacerber. Il y réussit en tout cas avec « Le Crapouillot », si tant d'autres préféraient se transformer en laquais.
   Le goût de la liberté de l'esprit nous a conduit à composer cet album, mémento d'années et d'heurts souvent tragiques, où peut-être se dessine à grands traits – mieux qu'avec des mots – un portrait possible de de Gaulle tel que, les passions apaisées, l'Histoire le retiendra.
   Ont participé à cet album : Aise, Behrendt, Ben, Bosc, By, Calvi, Clivanel, Paul Colin, Cummings, Jean Effel, Emmwood, Jac Faure, Ferjac, Fosse, Janbrun, Leffel, Levine, Mara, Mignard, Moisan, Nitka, Pinatel, Walter Schaal, Ronald Searle, Sennep, Serre, Soupault, Tinho et Topor. Dessins de couverture de Jean Effel, Moisan et Serre.

Vendu.

 

[QUENEAU (Raymond)]. Un rude hiver. Études critiques réunies et présentées par Claude Debon. Verviers, Temps Mêlés, 1990. In-8° (140 x 204 mm.) broché, 142 p., quelques illustrations, exemplaire en parfait état.
   
Il s'agit du numéro 150 + 41-44 Hiver 1989 - Printemps 1990 de la revue Temps mêlés - Documents Queneau. 


Sommaire :
   - Préliminaires, par Claude Debon.
   - Quelques donnes et maldonnes sur le décor urbain du Havre dans Un rude hiver, par Jacques Birnberg.
   - L'histoire est dans l'histoire et réciproquement, par Michel Decaudin.
   - Les prémices d'Un rude hiver, par Daniel Delbreil.
   - Les structures narratives d'Un rude hiver, par Daniel Delbreil.
   - Un commentaire d'Un rude hiver, par Pascal Herlem.
   - Quelques réflexions en style Émile-Loubet sur Un rude hiver, par François Naudin.
   - Morale élémentaire d'Un rude hiver, par Gilbert Pestureau.
   - Histoire en partie double ou la fleur de rhétorique d'Un rude hiver de Raymond Queneau, par Emmanuel Souchier.
   - Annexe I.
   - Annexe II.

Vendu.

 

RENAN (Ernest) — Souvenirs d'enfance et de jeunesse. Paris, Calmann-Lévy, 1947. In-8° (143 x 203 mm.) broché, 225 p., décharges d'adhésif sur les pages de garde. 


Table des matières :
   - Préface.
   I. Le broyeur de lin.
   II. Prière sur l'Acropole. Saint Renan. Mon oncle Pierre. Le bonhomme Système. La petite Noémi.
   III. Le petit séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet.
   IV. Le séminaire d'Issy.
   V. Le séminaire Saint-Sulpice.
   VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice.
   - Appendice.

5 euros (code de commande : 02442).

 

SÉCUS (Frédéric Procope Marie Hubert, Baron de) — Bouquet à Papa pour le jour de sa fête le 4. 8bre 1799. Alexandrin autographe signé par l'auteur, sur un feuillet au format 183 x 34 mm. plié en deux. 


Transcription :
   De beaux fruits ni de fleurs je ne vous fais hommage,
   Un bouquet, il est vrai, charme par son odeur ;
   Pour moi qui ne connu jamais le jardinage,
   Aujourd'hui pour présent je vous offre mon cœur.
Frédéric de Sécus
naquit à Mons, le 5 décembre 1787, il fut membre du Congrès National de Belgique et de la Chambre des Représentants. Il mourut à Bauffe dont il était le bourgmestre, le 24 septembre 1862. Il était âgé de onze ans lorsqu'il offrit cette pièce de vers à son père, le jour de la saint François. François de Sécus, né à Mons le 7 avril 1760, fut membre du Congrès National de Belgique et bourgmestre de Bauffe ; il décéda à Bruxelles le 21 septembre 1836.

40 euros (code de commande : 02445).

 

[SENSENRUTH]. Sensenruth - Maison Laffut et route de Paliseul. Carte postale colorée éditée à Florenville, par L. Duparque, au format 140 x 91 mm.


   Sensenruth est un petit village faisant partie de la commune de Bouillon ; il est situé au nord de cette ville, à environ trois kilomètre de la rive droite de la Semois.
   Cette carte, adressée à Madame Charles Bernier / Andgre (Dour) / (Hainaut), estaffranchie et porte le cachet Noirefontaine - Sensenruth daté du 22 janvier 1911. Le cachet du bureau postal d'Angre est daté du 21 avril 1911. Le texte, signé Michel et Marguerite porte la mention : « Sensenruth 20 - 4 - 11 - 4 h / D'ici nous vous / envoyons nos bonnes / amitiés. »
   La destinataire, Euphrasie Joséphine Goret naquit à Quiévrain en 1870 ; en 1897, elle épousa l'artiste et graveur Charles Théodore Bernier, né à Angre en 1871.

15 euros (code de commande : 02438).

 

SOULAT (Robert) — Le Lion vert. Roman. Paris, Gallimard, 1993. In-8° (140 x 205 mm.) collé, 150 p.
   
Il s'agit du dernier roman publié par Robert Soulat (1923-1994) qui fut, notamment, le directeur de la collection « Série Noire » aux éditions Gallimard.


En quatrième de couverture :
   Henri et sa fille Georges forment un drôle de couple. D'abord, Georges est-elle bien la fille d'Henri ? Il prétend qu'il l'a volée dans une maternité. Mais il est tellement mythomane ! L'éducation sentimentale, et l'éducation tout court de Georges se feront dans la petite entreprise de laveurs de carreaux montée par Henri et son copain Marcel. Dans une librairie dont la patronne s'éprend d'elle. Dans une cave où le barman Joseph, au sexe douteux, lui prépare des infusions hallucinogènes qui la transportent dans des mondes fabuleux. Et c'est ici qu'entrent en scène deux malfrats.
   Georges sera-t-elle sauvée ? Et si oui, par qui ? C'est la surprise d'un roman qui se termine en féerie. Car Robert Soulat nous raconte aussi une histoire d'ogre. Mais un ogre qui, pour le grand bonheur du lecteur, aurait eu, autour de son berceau, trois fées : Prévert, Queneau et Boris Vian.

4 euros (code de commande : 02441).

 

STAQUET (Willy) — La Sidérurgie en Belgique avant et pendant la période romaine. Avant-propos par Germaine Faider-Feytmans. [Charleroi], s.n., [1967]. In-8° (150 x 220 mm.) agrafé, 48 p., exemplaire en parfait état.
   
Une publication rare et qui a été très peu diffusée !


Avant-propos :
   C'est à une tâche ingrate, mais utile, que s'est astreint M. Willy Staquet, en réunissant dans son travail sur La sidérurgie en Belgique avant et pendant la période romaine des données éparses concernant l'histoire de l'industrie du fer en nos régions, aux plus hautes époques,
   À l'heure où l'étude des techniques est à l'ordre du jour, où, parallèlement aux recherches des laboratoires, paraissent des ouvrages d'ensemble de caractère encyclopédique sur ces sujets, un état de la question centré sur une des industries du passé belge est loin de manquer d'intérêt.
   L'étude de M. Staquet est basée sur des faits et des conclusions déjà publiée, mais leur regroupement même ne laisse pas d'être utile aux chercheurs.
   Enfin et surtout, ce travail intéressera tous ceux gui se penchent sur notre passé et sur l'émouvante activité des métallurgistes qui, il y a deux mille ans déjà, œuvraient, sans doute empiriquement, mais dont l'effort obscur constitue une forme de préfiguration de nos industries contemporaines.

12 euros (code de commande : 02446).

 

STIELER (Adolf) — Hand Atlas über Alle Theile der Erde und über das Weltgebäude. Gotha, Perthes, 1869. In folio (255 x 373 mm.) demi-veau à coins d'époque, reliure usagée, mors partiellement fendus, 86 planches coloriées montées sur onglet (1 table, 1 titre et 84 cartes), [1 (avant-propos)], [1 bl.], 10 p., bon exemplaire malgré quelques rousseurs.
En quatrième de couverture :
   La première édition de l'Atlas de d'Adolf Stieler (1775-1836) et Christian Gottlieb Reichard (1758-1837) parut en 1816. Jusqu'en 1944, une dizaine de réimpressions, augmentées au fil du temps, se succédèrent.
  Le but des éditeurs était de publier un Atlas sous un format pratique, le plus précis possible, de la plus grande clarté et d'exhaustivité possible, avec une uniformité de projection et d'échelle, imprimé sur un beau papier et à un prix raisonnable.











175 euros (code de commande : 02470).

 

[SURRÉALISME]. Inutile. S.l., Gustave Belle, 1973. In-8° (139 x 195 mm.) collé, [48] p., illustrations, tirage limité à 950 exemplaires.


Gustave Belle réunit différents textes :
   - À toutes fins (f)utiles, par André Blavier.
   - Gladys, par Armand Simon.
   - Human Body, par Claude Haumont.
Suivent neuf textes sur des artistes que chacun d'eux a illustré :
   - Armand Simon.
   - Marcel Lefrancq.
   - Robert Michiels.
   - Henri Lejeune.
   - Paul Defaux.
   - Claude Haumont.
   - Jean-Claude Saudoyez.
   - André Hardy.
   - Gustave Belle.

 

20 euros (code de commande : 02457).

 

THORNTON (Peter) — L'époque et son style. La Renaissance italienne 1400-1600. Traduit de l'anglais par Jean-François Allain. Paris, Flammarion, 1991. In-4° (268 x 262 mm.) sous reliure et jaquette (dos insolé) d'éditeur, 406 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « L'Époque et son Style »).


Sur la jaquette :
   À partir du XVe siècle, l'évolution de la société et de la morale permet à un plus grand nombre de riches et de puissants personnages de construire des demeures opulentes ; l'émergence d'un nouvel art de vivre, le goût pour l'apparat et le besoin de confort suscitent le désir de se meubler luxueusement.
   Ainsi, dans l'effervescence de ces deux siècles de la Renaissance italienne, l'édification, la décoration et l'ameublement des résidences privées deviennent un symbole de prestige et de puissance. Durant cette période vont apparaître quelques-uns des principes de notre univers domestique ainsi que de nombreuses formes de mobilier aujourd'hui familières.
   Peter Thornton étudie tout d'abord en détail l'enveloppe architecturale – plafonds, murs, sols et cheminées –, qui connaît déjà une grande variété. Le mobilier, qui s'ajoute à cette structure, fait ensuite l'objet d'un examen extrêmement précis, quant à sa création, son utilisation et son décor. L'évolution du lit par exemple, est décrite avec soin, depuis la simple couche jusqu'aux grands lits à baldaquins du XVIe siècle. L'apparition de ce que nous considérons comme des éléments usuels de notre mobilier, le secrétaire ou la commode, est également analysée.
   Après l'étude de l'organisation des différentes pièces, la dernière partie de l'ouvrage replace enfin la décoration intérieure à la Renaissance dans un contexte social plus large, décrivant les relations entre le commanditaire et l'architecte et les dépenses effectuées.
   L'iconographie très riche, en grande partie inédite, est constituée de documents d'époque : miniatures, fresques, gravures, dessins de décorateurs et d'architectes.
   L'ouvrage de Peter Thornton s'offre ainsi comme un panorama fascinant de la décoration et du mobilier, révélant les différents aspects de la vie et de la société sous la Renaissance italienne.
   Outil indispensable pour les érudits comme pour les passionnés, il est une extraordinaire source d'inspiration pour quiconque s'intéresse à la décoration.

20 euros (code de commande : 02448).

 

VERCAUTERE (Joseph) — Une institution utile. Dialogue entre deux ouvriers sur les pensions ouvrières par Jos. Vercautere typographe. [Traduit du Néerlandais par Camille Cornée.] Gand, Hoste, 1899-1900. In-8° (118 x 164 mm.) agrafé, 28 p. 


   Cette brochure de propagande en faveur de l’affiliation à la Caisse de Retraite parut en 1891, à Gand, chez Annoot-Braeckman. Une autre édition, éditée chez Hoste, fut imprimée en 1896 ; il s'agissait d'une publication du Cercle de Werkerspensioenkas, à Gand.
Bibliographie :
   - Bibliographie de Belgique. Journal officiel de la librairie. Seizième année - 1890. N° 1164.
   - Bibliographie de Belgique. Journal officiel de la librairie. Vingt-deuxième année - 1896. N° 1929 (pour l'édition de 1896).
   - Inventaire des archives de la Caisse Générale d'Épargne et de Retraite (CGER), 2e partie - n° 2347.

Vendu.

 

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 15 juillet 2025

 

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