mercredi 4 juin 2025

Dans la vitrine de ma librairie...

 


 La plupart des livres et gravures présentés ici
sont issus de ma collection personnelle trop importante
pour être conservée...

 

ANSIEAU (Cécile) et WATERLOT (Bernard) — Tous les chemins mènent au Vodgoriacum. La représentation de la Gaule et des chaussées romaines au travers des cartes anciennes. Mons, Éditions Musea Nostra, 2025. In-8° (200 x 271 mm.) collé, 48 p., illustrations en couleurs, 15 cartes à déplier.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée par l'A.S.B.L. Statio Romana, au Musée Gallo-Romain de Waudrez, du 8 avril au 2 novembre 2025.
 

En quatrième de couverture :
   Malgré son grand âge, la chaussée qui mène de Bavay à Cologne, vestige archéologique antique, reste bien inscrite dans le paysage de la Wallonie depuis plus de 2000 ans. De nombreuses fois remaniée, elle a été utilisée au fil des siècles et continue à l’être de nos jours sur de nombreux tronçons.
   Le vicus de Vodgoriacum attesté sur les itinéraires romains, aujourd’hui Waudrez près de Binche, constitue la première station située à une trentaine de kilomètres de la capitale des Nerviens, Bavay.
   Le Centre d’interprétation de la Chaussée Romaine qui est installé au cœur même du Vodgoriacum nous semblait l’endroit idéal pour montrer au public comment cette importante voie de communication et les agglomérations qui la jalonnent étaient représentées dans la cartographie des XVIIe et XVIIIe siècles.
   L’exposition qui a donné lieu à cette modeste publication suscitera, nous l’espérons, le développement d’un travail plus important afin d’approfondir un sujet inédit et riche d’enseignement historique...

25 euros (code de commande : 02198).

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GOOVAERTS (S.) — Un village inconnu. Waudrez l'ancien Vodgoriacum des Romains. Bruille. Sa seigneurie, ses seigneurs. Binche, Librairie de la Bibliothèque Choisie, 1933. In-8° (144 x 223 mm.) broché, 342 p., illustrations hors texte, une carte à déplier, exemplaire non coupé.

Table des matières :
   Avant-propos.
   Première partie : Histoire du village de Waudrez.
      Chapitre préliminaire.
        Topographie - Cours d'eau - Superficie - Population - Noms, etc.
      Chapitre I : Waudrez avant et pendant la période romaine (57 avant J.-C. - 406 après J.-C.).
         Origine - Préhistoire - Première mention - La Carte de Peutinger - L'Itinéraire d'Antonin - Étymologie du nom - Situation - Importance - Les chaussées romaines - La grande chaussée de Bavai à Cologne - Le camp de Cicéron était-il à Vodgoriacum ? - Bavai, principal point de concentration des légions romaines - Vodgoriacum, à 12 milles de Bavai - Vodgoriacum, village romain - Description d'une villa - Vestiges de villae belgo-romaines dans les environs - Antiquités trouvées à Waudrez - Une industrie locale : la céramique ? - Vodgoriacum était un gros bourg - Fut-il fortifié ? - Fin de la domination romaine - Destruction de Bavai et de Vodgoriacum.
      Chapitre II : Waudrez pendant la période franque (406 - 873).
         La Forêt Charbonnière - C'est le Hainaut - Son étendue - Waudrez est un village de la Charbonnière - D'où vient ce nom ? Population de la Charbonnière - Repeuplement de la Nervie par les empereurs romains - Les habitants de Vodgoriacum à l'époque franque - Sa situation sur le chemin des invasions l'expose aux dévastations des envahisseurs - 388, Les Francs de la Germanie - 406, Les Vandales, Alains, Suives, etc. - 432, Clodion et les Francs - Destruction de Vodgoriacum - Qui étaient les Francs ? - Fondation du royaume des Francs en Belgique - 455, Attila et les Goths - Nouvelle dévastation - Deux siècles de paix -Vodgoriacum prospère - VIIe siècle, Walderiego appartient à l'Austrasie sous le gouvernement de Pépin de Landen - 698, Pépin de Herstal - 715, Rainfroid. Dévastation - 717, Charles-Martel - Charlemagne - Passe par Walderiego en 771 - Confirme la donation de Pépin ; l'église de Walderiego appartient à Chèvremont - Novum-Castellum - Les revenus de Walderiego servent à l'entretien des 12 prêtres desservant l'église Sainte-Marie de Chèvremont - Détails historiques sur cette localité - 844, Confirmation par Louis le Pieux et Lothaire - Walderiego dans le domaine de Charles le Chauve - Charles à Leptines - Chasses des rois francs dans la Charbonnière - Audriaca villa.
      Chapitre III : Waudrez sous les ducs de Lotharingie, les premiers comtes de Hainaut et les empereurs d'Allemagne (873 - 1120).
         Divisions territoriales - Pagis vicairies, décuries, manses - La vicairie de Waudrez ou de Lobbes - Les villages qui la composent - Position - Les comtes qui la gouvernèrent - Saint Hidulphe - Sigehard - Amulric - Richer - Garnier et Renaud - Godefroid et Arnould - Herman de Verdun - Waudrez devient possession de l'abbaye de Lobbes - Le polyptyque de Lobbes - Waldreia - Quelques héritages à Waudrez ont-ils appartenu à Lobbes dès la fondation ? - Les diplômes de Pépin de Herstal, 691 et 697 - 885, Lobbes et tous ses biens sont donnés à l'évêque de Liège - Situation favorable des habitants de Waudrez aux IXe, Xe et XIe siècles - 880, Dévastations des Normands - 905, Le manse Hamor - 955, Invasion des Hongrois - 957, Misère, famine, rareté de l'argent - 973, Othon II confirme à Notger la possession de Lobbes et de ses biens à Waudrez - 980, Autre diplôme du même - 1006, Diplôme de l'empereur Henri II - 1101, Diplôme de l'empereur Henri III - Graves difficultés financières de l'abbaye de Lobbes - Elle se dessaisit de Waudrez.
      Chapitre IV : Waudrez sous les comtes de Hainaut (XIIe au XVe siècle).
         Organisation féodale ; alleu, fief, hérédité des fiefs, relief, hommes de fiefs - Bauduin IV bâtit la forteresse de Binche - Binche et Ëpinois, dépendances de Waudrez - L'alleu de Waudrez - Physionomie du village à la fin du XIIe siècle au point de vue féodal - Bruille, centre de l'alleu de Binche - Charte de l'alleu de Binche du XIIe siècle - Confirmation de cette charte par Charles-Quint - Le châtelain Obert de Waudrez - Droits du comte de Hainaut dans l'alleu - Le maïeur et la mairie de Bruille - Les échevins de l'alleu - Les sergents et les forestiers - Droits et privilèges des habitants - Amendes et répression des délits - La prison de Waudrez - Le tourier ou geôlier de Waudrez - La seigneurie foncière de Bonne-Espérance à Bruille - Autres fiefs et rentes à Waudrez et Bruille.
      Chapitre V : Waudrez pendant les guerres du Moyen Âge, les troubles du XVIe siècle et les Temps Modernes.
         Guerres, pillages, dévastations, réquisitions, contributions de guerre, etc.
      Chapitre VI : Waudrez ecclésiastique.
         Religion des Nerviens - Premières semences du christianisme - Superior, évêque des Nerviens - Disparition du christianisme - Le paganisme des Francs - Persistance jusqu'au VIIIe siècle des pratiques païennes - 743, Concile de Leptines - Walderiego, au point de vue religieux, au VIIIe siècle - La première église de Waudrez - L'ecclesia, l'altare, la dîme - Double juridiction à Waudrez - Bancroix - Le Chapitre de Sainte-Waudru et celui de Cambrai, patrons de l'église - Organisation du diocèse de Cambrai - Waudrez, siège du décanat - Le curé de Waudrez et la dîme de Battignies - Charte de Burchard, évêque de Cambrai en 1120 - Autre charte du même en 1124 - Le décanat de Binche - Deux bulles papales confirment la possession de l'autel de Waudrez au Chapitre de Cambrai - Dîme du Chapitre de Cambrai à Waudrez - Dîme du Chapitre de Sainte-Waudru - Revenus de la cure.
       Chapitre VII.
         L'Église de Waudrez - La Chapelle de Saint-Nicolas à Bruille - La Chapelle de l'abbaye de Bonne-Espérance à Bruille - La Chapelle de Notre-Dame de Walcourt à Waudrez - La Chapelle de Notre-Dame de Haï à Waudrez - Les Curés de Waudrez.
   Deuxième partie : Bruille, sa seigneurie, ses seigneurs.
      Chapitre VIII : La seigneurie de Bruille.

         Étymologie - Le hameau de Bruille - Autres « Bruille » - Liste des seigneurs - La seigneurie - Le château et autres bâtiments - Étendue du domaine ou Enclos de Bruille - Les étangs - Étendue de la seigneurie. Droits du seigneur de Bruille - Noms de la seigneurie. Érection en comté - Valeur du fief de Bruille.
      Les seigneurs de Bruille.
      Chapitre IX.

         Les « de Bruille » - Les « de Beauffort.
      Chapitre X.
         Les « de Sars ».
      Chapitre XI.
         Les « de Wignacourt » - Les « de Wasservas » - Les « de Roly » - Les « de Massiet ».
      Chapitre XII.
         Les « de Croix de Drumez, comtes de Clerfayt ».
      Chapitre XIII.
         Les propriétaires du domaine de Bruille après la Révolution française - Les « de Spangen » - Les « de Coppens » - Les « de Robiano » - Le baron de Senzeille - Le marquis de Beauffort - Le comte de Looz-Corswarem (locataire) - Les Pères des Sacrés-Cœurs.
   Pièces justificatives - Glossaire des mots de l'ancien français employés dans l'ouvrage - Bibliographie.

Exemplaire sur papier blanc : 30 euros (code de commande : 02389a).
Exemplaire sur papier fort (sujet aux rousseurs) : 25 euros (code de commande : 02389b).

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[ART CRU].
Human Touch. From Canada to Belgium.

[Mons], La Valise est dans l'Atelier, 1986.

 


In-4° (246 x 310 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 80 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.

 


Table des matières :
   - Grand Théâtre de Québec. Juin 1984.
   - Human touch. A touch of fever. Une pointe d'art cru, par Pauline Andrea.
   - Raid éclair au Canada. Croquis fantasques, par Michel Jamsin.
   - Niagara Artists' Company.
   - Dossiers individuels :
      - John B. Boyle.
      - Christian Leroy.
      - Dennis Tourbin.
      - Paule Herla.
      - Jamelie Hassan.
      - André Aubry.
      - Colette Whiten.
      - Michel Jamsin.
      - Mark Prent.
      - Jan De Winter.
      - Joe Fafard.
      - Charly Vienne.
      - Oliver Girling.
      - Yvon Vandycke.

 

20 euros (code de commande : 00185).

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AUQUIER (André) — Quaregnon au fil du temps. S.l., [chez l'auteur], [2003]. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 96 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire en bon état.


Table des matières :
   - Préface.
   - Après le passé minier.
   - Hydrographie : les ruisseaux.
   - Maîtres, maîtresses et élèves d'antan.
   - La vie théâtrale d'autrefois.
   - 1940-1945 : pour que l'on n'oublie pas.
   - Les pionniers du sport.
   - Le patrimoine artistique communal.
   - Quelques souvenirs encore.

Vendu.

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[BASTIN (Mireille)]. PONZI (Jacques)Mireille Bastin. Introduction par Jean Verame. Bruxelles, Editions d'Art Laconti, 1988. In-4° (215 x 305 mm.) sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 95 p., nombreuses illustrations, la plupart en couleurs, exemplaire en bon état.


   Ce volume contient des textes de Christian Bussy, Paul Caso, Philippe Cruysmans, Jean Pigeon, Stéphane Rey, Roger-Pierre Turine et Alain Viray ainsi que des réponses à un entretien avec Jacques Ponzi.
   Les reproductions sont réparties en six sections thématiques : Hier - Sourires - Bulles (de savon) - Ecchymoses - Roses - Fumées (de cigarettes).
Texte d'Alain Viray :

   Mireille Bastin, pertinence et impertinence.
   Mireille Bastin, artiste naïve, suivant le langage plastique qui se croit obligé de mettre une étiquette (commode) sur toutes les formes d'art, est un romanesque bout de femme bourré d'esprit et de talent. Et si elle met en place avec humour et tendresse des petites filles qui ne sont pas toujours modèles et des couples savoureux, qui ne le sont pas toujours d'avantage, elle a une intrigante nature pour le faire. Intrigante, car il y a des courants d'air quelque peu pervers dans ses œuvres et une maturité certaine, parce qu'il est nécessaire d'être pleinement adulte pour jouer avec autant d'esprit sur le mode mineur et majeur des affres du cœur.

13 euros (code de commande : 02545).

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BERTRAND (Mathieu), CHENUT (Nicolas) et GENICOT (Luc Francis, dir.) — Les églises paroissiales de Wallonie (1830-1940). Sélection raisonnée de l’inventaire. Volume 5 : Province du Luxembourg. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2011. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 189 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « Inventaires Thématiques »), exemplaire en très bon état.
   Publication en voie d'épuisement chez l'éditeur !



Table des matières :
   - Avertissement général.
   - Arlon - Église Saint-Martin.
   - Aubange - Église Notre-Dame du Rosaire.
   - Barvaux - Église du Sacré-Cœur de Jésus.
   - Bende (Jenneret) - Église Saint-Martin.
   - Bertrix - Église Saint-Étienne.
   - Bouillon - Église Saints-Pierre-et-Paul.
   - Cherain (Rettigny) - Église Saint-Lambert.
   - Chiny - Église Sainte-Walburge.
   - Étalle - Église Saint-Léger.
   - Èthe - Église Saints-Pierre-et-Paul.
   - Fauvillers (Wisembach) - Église Sainte-Anne.
   - Florenville - Église de l'Assomption de la Vierge.
   - Grand-Halleux - Église Saint-Laurent.
   - Grandménil - Église Saints-Maurice-et-Compagnons.
   - Habay-la-Neuve - Église Saint-Nicolas.
   - Halanzy (Battincourt) - Église Saint-Nicolas.
   - Halma - Église Saint-Remacle.
   - Harre - Église Saint-Hubert.
   - Hondelange - Église Saint-Remacle.
   - La Roche-en-Ardenne - Église Saint-Nicolas.
   - Latour (Chenois) - Église Saint-Pierre.
   - Libin - Église Notre-Dame du Carmel.
   - Mirwart - Église Saint-Roch.
   - Morhet - Église Saint-Denis.
   - Mussy-la-Ville - Église Saint-Pierre.
   - Nives - Église Saint-Martin.
   - Noirefontaine - Église Saints-Cosme-et-Damien.
   - Ochamps - Église Saint-André.
   - Paliseul - Église Saint-Eutrope.
   - Redu - Église Saint-Hubert.
   - Resteigne - Église Notre-Dame.
   - Robelmont - Église Saint-Martin.
   - Saint-Mard - Église Saint-Mard.
   - Saint-Vincent - Église Saint-Roch.
   - Samrée (Bérismenil) - Église Saint-Hubert.
   - Tavigny (Cetturu) - Église Saint-Sébastien.
   - Tellin - Église Saint-Lambert.
   - Vielsalm (Salmchâteau) - Église Saint-Servais.
   - Virton - Église Saint-Laurent.
   - Annexe.

10 euros (code de commande : 00336).

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BINH (Nguyen Trong, dir.) et PILARD (Philippe, dir.) — Typiquement british. Le cinéma britannique. Paris, Éditions du Centre Pompidou, 2000. In-8° (150 x 210 mm.) collé, 191 p., illustrations., exemplaire en bon état.
   
Ouvrage publié à l'occasion de la manifestation Typiquement british. 200 films anglais au Centre Pompidou, du 4 octobre 2000 au 5 mars 2001.


Table des matières :
   - Préface, par Bertrand Tavernier.
   - Introduction, par N.T. Binh et Philippe Pilard.
   - Une histoire personnelle « typiquement British », par Charles Barr.
   - Les débuts du cinéma britannique, par David Robinson.
      - La collection Will Day, par Michelle Aubert.
   - Les comédiens britanniques. Tradition et renouveau, par N.T. Binh.
      - 100 vedettes du cinéma britannique.
      - Stars anglaises à Hollywood, par Marc Cerisuelo.
      - La dynastie Redgrave, par Derek Malcolm.
   - Littérature et cinéma, par Charles Barr.
      - Laurence Olivier et Shakespeare, par Philippe Pilard.
      - Graham Greene et le cinéma, par Michel Ciment.
      - Le syndrome 7uory, par Philippe Pilard.
   - Le film criminel. Hitchcock et les autres, par François Guérif.
      - Agatha Christie et le whodunit, par François Guérif.
      - Gangsters et délinquants, par Michel Etcheverry.
   - La comédie à l'anglaise, par Philippe Pilard.
      - Michael Balcon et la Ealing, par Phlip Kemp.
      - Les acteurs comiques britanniques, par Phlip Kemp.
      - Mike Leigh, par Michel Ciment.
   - Des cinéastes étrangers au Royaume-Uni, par Philip French.
      - Le rêve d'Alexander Korda, par N.T. Binh.
      - Joseph Losey, par Michel Ciment.
      - Stanley Kubrick, par Alexander Walker.
   - Fantastique, merveilleux, horreur, par Jean-Pierre Jackson.
      - Michael Powell, par Marc Cerisuelo.
      - Le style Hammer, par Nicolas Saada.
      - Y a-t-il une science-fiction britannique ?, par Jean-Pierre Jackson.
   - Le réalisme social des années soixante, par Alexander Walker.
      - La tradition réaliste du cinéma britannique, par Nicolas Saada.
      - John Grierson, par Philippe Pilard.
      - Grandeur(s) de Humphrey Jennings, par Laurent Roth.
      - Free cinema, par Philippe Pilard.
      - Kenneth Loach, par Philippe Pilard.
      - Hanif Kureishi, par Nicolas Saada.
   - Inclassables et francs-tireurs, par N.T. Binh.
      - Robert Hamer, par Bertrand Tavernier.
      - Wallace, Gromit et les autres, par Michel Roudevitch.
      - John Boorman, par Michel Ciment.
      - Les Beatles et le Swinging London, par Derek Malcolm.
      - The Quick Brown Fox Jumps Over the Lazy Dog, par Peter Greenaway.
      - David Lean et « Vacances à Venise », par Richard Combs.
   - Les avatars de la production, par Philippe Pilard.
      - L'expérience de la Rank Organization, par N.T. Binh.
      - Un aperçu de l'histoire de BFI Production, par Christophe Dupin.
      - Goldcrest Films International et « Revolution », par Richard Combs.
      - Cinéma et télévision, par Philippe Pilard.
      - Les films et leur distribution, par François Ballay.
   - Dictionnaire des réalisateurs britanniques, par Barbara Dent.
   - Bibliographie.
   - Les auteurs.

Vendu.

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[BOSQUET (Andrée)]. CASO (Paul) — Andrée Bosquet. « Un petit coin de planète bien à elle... » Bruxelles, Les Éditeurs d'Art Associés, 1984. In-4° (218l x 278 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 90 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « La Mémoire de l'Art »), tirage limité à 1200 exemplaires numérotés (n° 425), à l'état de neuf.


Biographie succincte de cette artiste trop méconnue et pourtant si moderne :
   Naît à Tournai le 13 mars 1900.
   Effectue un passage à l'Académie des Beaux-Arts de Mons (peinture et dessin).
   Œuvres dans les Musées de Mons, Gand, Liège, Ixelles, La Louvière, Molenbeek-St-Jean, au Gouvernement Provincial du Brabant, dans les Collections de l'État ainsi que dans la Collection communale d'Uccle. Membre de l'Association Internationale des Arts Plastiques.
   Membre du Cercle « Bon Vouloir » de Mons et des « Amis de l'Art » de La Louvière.
   Expositions personnelles : Galerie Breughel, Galerie d'Egmont, Galerie du Mont des Arts, Galerie du Cheval de Verre.
   Participation à divers salons de groupe : Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Anvers, Gand, Liège, Mons, La Louvière, au Gouvernement Provincial du Brabant.
   Invitée par le groupe « Nervia » en 1936.
   Prix de l'Académie Royale de Belgique (1963).
   Épouse du peintre Frans Depooter.
   Chevalier de l'ordre de Léopold II.
   Décède en 1980.


 

15 euros (code de commande : 02548).

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[CARION (Marius)]. AUQUIER (André) — Marius Carion (1898-1949) mémorialiste de la terre boraine. [Wasmes], Chez l'Auteur, 1990. In-8° (153 x 240 mm.) collé, 69 p., illustrations en noir, (collection « Notre Passé »), exemplaire en bon état auquel on joint l'avis de parution et deux coupures de presse.



Table des matières :
   - Préface.
   - Le Borain Marius Carion : d'une vocation précoce au sommet de l'art.
   - Une vocation précoce.
   - Hommage à Marius Carion.
   - Quelques réflexions.
   - Quelques témoignages.
   - Montage audio-visuel de 18 minutes - 76 dias.
   - Émission « Marius Carion » sur les ondes.
   - Discours prononcé par M. Hector Fauvieau, bourgmestre de Wasmes, aux funérailles de Marius Carion, le 9 juin 1949.
   - Les grandes étapes de la vie et de la carrière de Marius Carion.
   - Mons - exposition de Marius Carion.
   - Huiles.
   - Aquarelles.
   - Gravures, lithos, reproductions.

Vendu.

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CARLIER (Marcel) et MAHIEU (Raymond G.W.) — Histoire des congrégations religieuses de Boussu. Des Consolatrices du Cœur de Jésus et des Servantes du Sacré-Cœur (orphelinat), des Aumôniers du Travail, des Marianistes, de la Sainte Union. Pour faire suite à l'Histoire du Carmel et du Calvaire de Boussu publiée en 1976. Hornu, Raoul Ledent (imprimeur), 1981. In-8° (136 x 213 mm.) agrafé, 43 p., illustrations.

Table des matières :
   - Avertissement.
   - Maison familiale du Sacré-Cœur.
      - Épreuves.
   - Les Aumôniers du Travail.
      - Quelques mots d'histoire.
      - Les Aumôniers du Travail à Boussu.
   - Les Marianistes - Les Frères de Marie.
   - Les Sociétés de Marie.
      1. Les Marianistes.
      2. Les Maristes.
         a. Les Frères Maristes.
         b. Les Pères Maristes.
   - La Sainte Union.
      - Les Supérieures du Couvent depuis sa fondation.
      - Les Directrices de l'école depuis sa fondation.
      - L'école de la rue Neuve.
      - L'école de la rue Royale (aujourd'hui, rue des Arbalestriers).
      - La Congrégation (Historique).
   - Bibliographie.

6 euros (code de commande : 00417).

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[CASSIERS (Henri)]. Henri Cassiers 1858-1944. Anvers, Pandora, 1994. In-4° (252 x 306 mm.) sous reliure et jaquette (un peu défraîchie) d'éditeur, 166 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Museum Vleeshuis, à Anvers, du 1er avril au 12 juin 1994, puis au Katwijks Museum, à Katwijk, du 25 juin au 24 septembre 1994.


Table des matières :
   - Introduction, par T. Oost.
   - Henri Cassiers et la Belgique, par I. Kockelbergh et W. Pottier.
   - Henri Cassiers et les Pays-Bas, par M. van Frankfoort.
   - L'évolution de l'art de l'aquarelle sous Henri Cassiers, Président de la Société Royale Belge des Aquarellistes, par A. Adriaens-Pannier.
   - Henri Cassiers, maître en art de l'affiche, par K. Scheerlinck.
   - Les idéologies du sexe et de l'image dans l'univers publicitaire de Henri Cassiers, par A. Reyniers.
   - Henri Cassiers et la Red Star Line, par T. Oost.
   - Henri Cassiers illustrateur de livres, par C. Degreef.
   - Planches didactiques d'Henri Cassiers, par W. Pottier.
   - La vie d'Henri Cassiers.
   - Expositions d'Henri Cassiers.
   - Catalogue.
   - Aperçu des affiches et des projets d'affiches d'Henri Cassiers.
   - Aperçu des ouvrages illustrés par Henri Cassiers.
   - Bibliographie.
   - Index.

20 euros (code de commande : 01469).

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COCKNEY (David, pseudonyme de Pascal Comblez) — Les ailes de l'espoir. Paris, Éditions Pubibook, 2009. In-8° (139 x 225 mm.) collé, 211 p., exemplaire en parfait état. 


En quatrième de couverture :
   23 août 1914, la Première Guerre mondiale en est à ses prémices. Le corps expéditionnaire britannique est déployé à Mons, en Belgique. Les événements prennent d’emblée une tournure dramatique et le contingent se retrouve vite encerclé dans ce qu’on appelle « la poche de Mons ». La situation semble inextricable. Seul un miracle peut encore inverser le cours de l’histoire… Soudain, peu avant minuit et alors que beaucoup ont perdu la foi, à l’image du sergent Gallagher, la terre se met à trembler. Une lumière intense envahit la nuit. Devant les deux camps désemparés, quelque chose d’étrange et de surnaturel se manifeste dans les cieux…
   À l’origine, une terrible bataille. Puis, un mois plus tard, la publication d’une nouvelle d'Arthur Machen, The Bowmen « Les Archers ». L’année suivante, un article proche de cette œuvre de fiction relatait des visions d’une force surnaturelle au cœur de « la poche de Mons ». Les témoignages allaient déferler. La légende des Anges de Mons naissait. Collant au plus près de la véracité des faits, c’est l’aventure incroyable de ces hommes confrontés à l’inconnu que relate David Cockney. Une page d’histoire, un mythe inoubliable, une réflexion sur la foi : Les Ailes de l’espoir, c’est tout cela à la fois.
   Une fresque prenante, troublante, empreinte d’un beau message pacifiste.

12 euros (code de commande : 02472).

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DENOËL (Sophie, dir.) — Les peintures murales. Les techniques. Actes du colloque. Liège, 2 et 3 octobre 2006. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2008. Grand in-8° broché, 174 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « Les Dossiers de l'IPW », n° 5).


En quatrième de couverture :
   En septembre 2006, l'équipe du Centre européen d'Archéométrie, sous l'égide de l'institut du Patrimoine wallon, a organisé à l'Université de Liège deux journées de rencontre dont l'objet portait sur la question de la conservation ou de la restauration des peintures murales préservées dans les maisons de la place Émile Dupont à Liège, c’est-à-dire dans les futurs bâtiments du Centre wallon d'Archéologie du Bâti. En centrant le débat sur les aspects techniques tout en les illustrant de cas de restauration ou d'étude récents, le dialogue entre spécialistes (historiens de l'art, archéologues, restaurateurs, physiciens, chimistes ou ingénieurs) a permis de souligner les difficultés rencontrées par chacun à tout stade de l'analyse. Parallèlement, des appareillages spécifiques étaient présentés en mode opérationnel sur le terrain ou en laboratoire afin de mieux en saisir le fonctionnement. C’est le résultat de ces échanges nourris et de l'observation de ces activités pratiques qui constitue le sujet du présent volume.
Table des matières :
   - Préface, par Freddy Joris.
   - Introduction, par Patrick Hoffsummer.
   - Avant-propos.
      - Le Centre wallon d'Archéologie du Bâti ou CWAB, par Vanessa Amormino.
      - Le Centre européen d'Archéométrie, par David Strivay et Patrick Hoffsummer.
   Partie 1. Les techniques.
      - Les techniques de la peinture murale. Influence de la technique de peinture sur la conservation, par Vincent Detalle, Nathalie Pingaud, Paulette Hugon, Sébastien Aze et Marcel Stefanaggi.
      - Les relevés de peintures murales des Monuments historiques. Une longue tradition, par Jannie Mayer.
      - Les techniques de conservation, par Walter Schudel.
      - Métrophotographie appliquée, par Serge Paeme.
      - L'archéologie des enduits peints : des fragments en fouille à l'étude stratigraphique in situ, par Emmanuelle Boissard-Stankov.
      - Applications d'un instrument Raman mobile aux analyses d'œuvres d'art, par Peter Vandenabeele et Luc Moens.
      - Une technologie innovante de contrôle non destructif, par Guy-Michel Hustinx.
      - La métrologie optique : le Relevé 3D et la shearographie, par Vincent Moreau, Fabrice Michel, Serge Habraken,Yvon Renotte et Bernard Tilkens.
      - L'optique et la perception des couleurs, par Yvon Renotte et Serge Habraken.
   Partie 2. Les cas d'étude.
      - La restauration des fresques de la basilique d'Assise, démarche et techniques d'intervention, par Catheline Perrier-d'Ieteren.
      - Chapelle abbatiale de Chaalis (France) - Étude matérielle des peintures, par Nathalie Pingaud.
      - À propos des peintures romanes de la cathédrale de Tournai, par Sophie Denoël, Stéphanie Moris, Laurent Lepot et Bernard Gilbert.
      - La peinture murale à Liège au XVIe siècle : analyse technologique d'une peinture de la cathédrale Saint-Paul de Liège, par Cécile Oger, Sophie Denoël, David Strivay et Georges Weber.
      - L'analyse de l'historien de l'art - Le décor peint du château de Streversdorp à Montzen (début du XVIe siècle), par Anna Bergmans.
      - Les enduits peints des sépultures royales de Calakmul, par Renata Garcia Moreno.
      - Consolidation des enduits gallo-romains de l'Archéoforum de Liège, par Nancy Verstraelen.

15 euros (code de commande : 00630).

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DESANTI (Jean-Toussaint) — Les idéalités mathématiques. Recherches épistémologiques sur le développement de la théorie des fonctions de variables réelles. Paris, Seuil, [2009]. In-8° (140 x 206 mm.) collé, VII, 318 p., (collection « L'Ordre Philosophique »), exemplaire en parfait état.


En quatrième de couverture :
   Si la mathématique n'est ni du Ciel ni de la Terre, il importe de chercher le lieu où elle réside. Il devient alors nécessaire de s'installer au cœur des textes mathématiques eux-mêmes, pour mettre en lumière la nature du discours qui les constitue. Ce discours enchaîne des idéalités explicites ; mais, par-delà l'explicite, et le soutenant, vit un système de relations non exprimées dont la présence et les connexions entraînent et dirigent les gestes du mathématicien créateur. Apprendre à déchiffrer ces connexions, dégager la structure du domaine où elles s'engendrent, constitue alors une démarche préalable à une épistémologie valide des mathématiques. On s'efforce, à ce moment, d'écouter un autre discours que celui de la mathématique écrite, de tisser un autre espace que celui où s'enchaînent les opérations immédiatement perceptibles.

15 euros (code de commande : 02552).

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DIMITROV (Georges) — Après le complot de Munich. Front unique du prolétariat international et des peuples contre le fascisme. Paris, Bureau d'Éditions, 1938. In-8° (115 x 174 mm.) agrafé, 60 p., rousseurs à la couverture.
   Cette brochure a pour base l'article éponyme du même auteur, publié dans la Pravda, le 7 novembre 1938.


Table des matières :
   - Après le complot de Munich. Front unique du prolétariat international et des peuples contre le fascisme.
   - Manifeste du Comité exécutif de l'Internationale communiste à l'occasion du XXIe anniversaire de la grande Révolution socialiste.

8 euros (code de commande : 02582).

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ÉLOY (Nicolas Alexandre Joseph) — Deux manuscrits du chanoine Éloy conservés à Mons. Édités par Max Francart. Mons, Société des Bibliophiles Belges Séant à Mons, 1973. In-8° (165 x 254 mm.) broché, 89 p., bien complet du fac-similé à la Convention, un des 150 exemplaires sur vélin, non coupé et en très bon état. 


Extrait de l'avant-propos :
   Un manuscrit du Chanoine Éloy a été publié chez Wilmet Frères à Gilly, en 1904. Il en a été tiré 150 exemplaires numérotés. La bibliothèque de Mons détient le n° 139.
   Cette brochure est intitulée Histoire et anecdotes de mon émigration en 1794 par le Chanoine Éloy.
   La page de garde indique que les exemplaires numérotés 51 à 100 seront vendus 10 F pièce au profit de l'édification de la Basilique de Koekelberg.
   Un avant-propos précède le récit de l'émigration. Il est anonyme mais une tradition familiale permet d'attribuer cette publication et probablement la rédaction de l'avant-propos à Charles Gendebien-Hardenpont, arrière-petit-neveu par sa femme du chanoine Éloy.
   Nous y trouvons le résumé de la vie de l'auteur Nicolas Alexandre Joseph Éloy. J'ai la chance de posséder ces deux manuscrits : le récit de la vie et celui de l’émigration, tracés d’une écriture ferme, posée et très lisible, manuscrits complets et non expurgés.
   En effet, dans la publication du récit de l’Émigration, un passage a été omis ainsi que je le préciserai plus loin. Mais en outre, un troisième manuscrit indubitablement du même auteur – bien qu’il ne soit pas signé – est également en ma possession. Ce manuscrit moins volumineux n’a jamais été publié.
   Il porte le titre Voyage en Vestphalie (sic) et la date 1785. C’est ce manuscrit qui fait l’objet de la seconde partie de la présente publication.
   Je tiens ces documents de mon père Félix Francart. Il était par sa mère, l’arrière-arrière-petit-neveu du Chanoine Éloy.
   Le chanoine Éloy bien oublié, sauf de quelques historiens locaux, a retrouvé en 1940 un regain d’actualité dans le grand public, car le récit de son émigration rappelait à des millions de Belges, ce qu’on a appelé d’un mot peut-être moins heureux l’évacuation. À cette différence près, que le Chanoine Éloy fidèle à ses princes naturels, fuyait vers l’Allemagne et l’Autriche, les exactions des Français et leurs éventuelles représailles tandis que les Belges ont fui un siècle et demi plus tard, les Allemands devenus à leur tour envahisseurs, vers une France accueillante... du moins jusqu’au 28 mai.

Vendu.


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FAEHRÈS (André) — Messines notre quartier en photographies d'hier et d'aujourd'hui. Éditorial par Jean Schils. Introduction par Katia Martoye et Gérard Gobert. Mons, Maison de la Mémoire, 2022. In-4° (212 x 297 mm.) agrafé, 48 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Cahiers de la Maison de la Mémoire », n° 10), exemplaire à l'état de neuf.
   Ce numéro parut à l'occasion de l'exposition éponyme organisée aux Ateliers des FUCaM, à Mons, du 12 mars au 16 avril 2022.


Extrait de l'éditorial :
   Ce dixième Cahier de la Maison de la Mémoire de Mons était attendu par nombre de personnes ayant visité l'exposition « Messines, notre quartier, en photographies d'hier et d'aujourd'hui » aux Ateliers des FUCaM, du 12 mars au 16 avril 2022. Il en est en quelque sorte le catalogue, le fidèle reflet. Comme l'exposition, ce Cahier a pour auteur principal André Faehrès.
   Membre très actif du Groupe Porteur de notre Maison de la Mémoire, André se passionne depuis toujours pour le passé de sa ville. Profitant de sa bijouterie établie dans la Grand-Rue, il invitait les Montois et Montoises à déposer dans son magasin leurs photos anciennes se rapportant à Mons qu'il reproduisait avant de les rendre à leurs propriétaires.
   Au fil des années, il a accumulé un fonds d'archives photographiques de plus de 11.000 clichés. Contrairement aux cartes postales, très connues du public, le Fonds d'André Faehrès se compose de photos inédites. Les huit expositions qu'il a présentées dans le cadre de la Maison de la Mémoire de Mons ont donc toujours été très attendues car elles constituaient une vraie découverte.
   En juxtaposant ces clichés anciens, originaux, argentiques, avec des photos contemporaines, ce Cahier nous invite à découvrir les mutations du quartier de Messines, le plus vaste de la ville, depuis un siècle et demi.
   S'y ajoutent des commentaires explicatifs mais aussi des jugements portés sur l'évolution du bâti. Ses appréciations sont évidemment subjectives car chacun pourra, de son point de vue, apprécier ou regretter telle ou telle transformation architecturale.
   La diversité des regards vaut aussi pour l'identité du quartier : qu'est-ce qui fait la spécificité de Messines ? Elle s'attache également aux jugements que chacun peut porter sur ce qui fait sa cohérence ou son incohérence, sur sa beauté ou sa laideur, sur son attractivité constante ou en régression.
 

7 euros (code de commande : 01937).

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FESSY (Georges) — Le Grand Hornu. Paris, Les Éditions du Demi-Cercle, 1990. In-4° (230 x 345 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 55 p., nombreuses reproductions photographiques en couleurs, exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   On a dit souvent que, sur le plan de l'archéologie industrielle, le Grand-Hornu était l'équivalent belge des Salines d'Arc-et-Senans. Auteur d'un recueil de photographies du chef d'œuvre franc-comtois de Claude-Nicolas Ledoux, Georges Fessy a été invité à réaliser une prise de vues du Grand-Hornu sur quatre saisons.
   C'est l'origine du présent album, qui rassemble de fort belles photographies en couleurs du joyau industriel hennuyer.
   Une brève introduction en rappelle l'histoire et rend hommage aux initiateurs.
Bibliographie :
   - Langendries (Pierre), « Fessy (Georges). Le Grand-Hornu », dans Lectures, n° 59, janvier-février 1991, p. 67, n° 19840.

15 euros (code de commande : 02079).

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[FLANAGAN (Barry)]. Barry Flanagan. Sculptures et dessins - Sculptures and Drawing. Nice, Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, 2002. In-4° (235 x 326 mm.) sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 144 p., nombreuses reproductions en couleurs, édition bilingue (français, anglais), exemplaire en bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, à Nice, du 6 décembre 2002 au 25 mai 2003.



Sommaire :
   - Préface.
   - Lorsque les lièvres dansent et jouent les équilibristes, par Hans-Jürgen Schwalm.
   - Extrait de l'interview avec Judith Bumpus, juillet 1982 publié dans le catalogue 1982 de la Biennale de Venise du Bristish Council.
   - Extrait de l'interview avec Judith Bumpus, juillet 1982 publié dans le catalogue de la Tate Galerie 1986.
   - Sculptures.
   - Œuvres sur papier.
   - Biographie.
   - Expositions personnelles.
   - Expositions collectives.
   - Œuvres dans les collections publiques.
   - Bibliographie.

15 euros (code de commande : 01270).

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FOURMY (Auguste, dit de La Fourmilière) et DEPRET (Édouard) — Ramint'vances. Opéra-Comique in ein acque. Musique dé Edgar Dame. Mons, Boland et Fils, 1910. In-8° (133 x 212 mm.) agrafé, 38 p., couverture un peu défraîchie. 


On peut lire à la page de faux-titre :
   Ramint'vance Opéra-Comique arprésinté pou l'c promier caup au Théïatte dé Mons el 21 Avri 191, à l'occasion du jubilé dé Madame Victoria Delsaux-Delpire.
Et à la dédicace :
   À vous, Victoria, nos déedions Ramint'vances.
   C'ést l'hommâche dé tois jeun' auteurs montois à l'cienne qu'i considèrent-té comme el reine dés acteûsses wallonnes.
   Et, comme Rostand quante ii a déedié s' Cyrano au grand Coquelin, nos s' fésons n' fiète dé pouvoir vos dire à no tour :
   C'ést à l'âme dé Grand-Mère Rôse qué nos arions voulu déedier Ramint'vances. Meis, comme elle a passé in vous, Victoria, c'est à vous qu' nos l' déedions.
Bibliographie ;
   - Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes, t. I, pp. 315-316 et t. II, pp.21-23.

10 euros (code de commande : 00740).

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[GRAVURE CONTEMPORAINE]. 2G. Cahier n° 3. 1970. Chemise in-folio (303 x 400 mm.) contenant dix estampes gravées et imprimées par les artistes, tirage limité à 110 exemplaires numérotés (n° 18) et signés par Gabriel Belgeonne et Gustave Marchoul, exemplaire en très bon état.
   Outre Gabriel Belgeonne et Gustave Marchoul, à l'origine de cette édition, les huit autres artistes sont : Jean-Pierre Benon, Muriel Bosch, Jean-Marie Mahieu, Michel Mineur, Movy Pasternak, Léa Van Heck, Joyce Wauters et Alain Winance.  

Couverture

Gravure de Gustave Marchoul

Voyez toutes les gravures en cliquant ici.
 
 Vendu.


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GRÉGOIRE (Paul-Christian) — Orval au fil des siècles. Première partie : Des origines au 14e siècle. Préface de Michel Parisse. [Villers-devant-Orval], Éditions Abbaye d'Orval, 1982. In-8° (180 x 219 mm.) collé, 134 p., illustrations en noir et quelques-unes en couleurs.


Table des matières :
   - Orval.
      - Introduction générale.
      - Préface de Michel Parisse à la première partie.
      - Abréviations employées dans les notes des deux premiers livres.
   - Livre I. Origines.
      - 9 mars 1132.
      Chapitre I. Origines et développements de l'Ordre monastique.
         Avant saint Benoît - Saint Benoît - La Règle de saint Benoît - Le monachisme bénédictin - Le « Siècle des Ermites » - Cîteaux. Notes du chapitre premier.
      Chapitre II. Orval. Des commencements difficiles.
         A. Les sources.
            - Certitudes - Chroniques anciennes.
         B. Les faits. Deux échecs, une réussite.
            1. En 1070. Des bénédictins venus de Calabre.
            2. 1108/1110. Une communauté de chanoines réguliers.
            3. 9 mars 1132 : Orval devient une abbaye cistercienne.
         C. Orval dans son environnement.
            Orval avant les moines. L'environnement politique et religieux. Notes du chapitre II.
   - Livre II. 1132-1317. Une grande abbaye.
      Chapitre III. Temps de pureté. Les cinquante premières années.
         - La journée monastique - Dans le sillage des Pères fondateurs - Les premiers abbés : Constantin, Thierry de Vitry, Thierry de Verdun, Adam de Longwy. Notes du chapitre III.
      Chapitre IV. Un monastère. Un domaine.
         1. Les bâtiments de l'abbaye d'Orval avant 1250.
            - Le modèle cistercien - L'abbaye d'Orval : une réalisation originale - L'église abbatiale : une construction laborieuse.
         2. La formation du domaine.
            A. La terre allodiale d'Orval - B. Les grandes unités d'exploitation : les granges - C. Droits d'usage, de passage et de libre parcours - D. Le vignoble - E. Activités industrielles - F. Églises : dîmes et patronages - G. Maison en ville : Refuges et « recettes » - H. Marville et Avioth : deux occasions manquées - I. Droits féodaux : moulins banaux et village de Gérouville - J. Et encore...
         3. Ceux qui ont fait Orval.
            A. Les laïcs et le clergé - B. La communauté - C. Les abbés. Notes du chapitre IV.
      Chapitre V. Un demi-siècle d'épreuves.
         1. Incendie - 2. Une crise interne - 3. Au bord du gouffre. Conclusion : la destinée de Jean de Huy. Notes du chapitre V.
         - Vers une plus haute destinée.

7 euros (code de commande : 02528).


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HAID (Johann Jakob) — Rhetorica - Die Redekunst.
   
Manière noire de Johann Jakob Haid (1704-1767) d'après une œuvre du peintre allemand Johann Rottenhammer (Munich 1564-1625).
Dimensions :
   - Image : 282 x 407 mm.
   - Feuille : 352 x 478 mm.

150 euros (code de commande : 02393).


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HENNEBERT (Henri) — L'Hôtel de Ville de Mons. Mons, Éditions Saint-Georges, 1949. In-8° broché, 71 p., illustrations, exemplaire en parfait état.

Historique :
   À l'origine de son organisation communale, Mons avait un Hôtel de Ville appelé « Maison de la Paix ». Les échevins siégeaient auparavant au Château des Comtes de Hainaut. Le Général de Haene rappelle que c'est la communauté de Sainte-Waudru qui a institué l'échevinage, et se demande s'il ne faudrait pas plutôt supposer que le siège de la magistrature locale était situé non loin de l'enclos du Chapitre, et en tout cas, à l'intérieur de l'enceinte de Baudouin V, là où se trouvait le noyau de la cité.
   Déjà, en 1292, plusieurs comptes mentionnent la Maison de
la Paix comme étant située à front de la rue de Nimy.
   Augustin Lacroix, citant des textes de 1292, conclut que ces mentions fournissent la preuve qu'il existait en même temps deux Hôtels de la Paix, l'un dans la rue de Nimy, qui est le plus ancien, le second sur le marché.
   Par acte daté du 25 juillet 1295, Jean dit Vilains dou Markiet, bourgeois de Mons et Maroie des Peis, sa femme, donnèrent à la ville de Mons leur manoir et deux pièces de terre, pour y ériger un hôpital après leur décès. C'est à peu près à l'endroit où se trouve la cour intérieure de l'Hôtel de ville actuel que fut installé un établissement hospitalier pour héberger les pèlerins et les étrangers pauvres, de passage à Mons.
   Guillaume Ier, comte de Hainaut, par un acte de 1323, constate l'inutilité de cette maladrerie et accorde aux échevins l'autorisation d'ériger sur son emplacement la Maison de la Paix.
   De 1323 à 1348, on constate la construction d'une maison dite « Maison de Ville » sur l'emplacement précité. Un de nos chroniqueurs pense que la première Maison de la Paix du Markiet aurait été rectangulaire, située presque à front de rue et perpendiculaire à celle-ci. Elle aurait occupé à peu près l'emplacement de la Salle des Sacquiaux et de la Salle du Conseil communal d'aujourd'hui. Il s'agissait d'un bâtiment construit en pierres et briques à la base, la superstructure étant en bois.  

10 euros (code de commande : 00288).

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HEURGON (Jacques) — La vie quotidienne chez les Étrusques. Dessins de Henri Faivre. Paris, Hachette, 1962. In-8° (134 x 198 mm.) sous reliure et jaquette (un peu défraîchie) illustrée d'éditeur, 351 p., illustrations in et hors texte, (collection « La Vie Quotidienne »).


Sur la jaquette :
   Depuis deux mille ans, les Étrusques s'étaient fondus dans le monde romain ; de nos jours, les progrès de l'archéologie, des découvertes sensationnelles, de nombreuses expositions ont révélé ceux-ci au public européen. Il faut ajouter aussi l'attrait du mystère et de l'insolite : l'origine des Étrusques se perd dans la légende, et leur langue est, à tort, réputée inconnue.
   Jacques Heurgon arrache les Étrusques au domaine du rêve et les fait revivre dans leurs occupations de tous les instants comme aux grandes heures de leur existence : fonctionnaires aux carrières brillantes, femmes indépendantes, cultivées, grandes politiques parfois comme Tanaquil qui sut pousser sur le trône son mari, puis son gendre, villes grouillantes de tout un trafic méditerranéen, entourées de vastes enceintes, banquets, jeux, tombes des morts et tout ce qu'elles nous apprennent des maisons des vivants.
   Obstinément fidèles à des usages immémoriaux, les Étrusques ont été des propagandistes fervents – en Italie – des modes grecques. Imitateurs passionnés des Grecs, ils ont été les éducateurs de Rome. Après avoir régné sur elle et l'avoir véritablement fondée, ils furent soumis à sa loi : dans tous ces échanges, Rome a élaboré sa propre civilisation.
   Jacques Heurgon soulève un coin du voile et nous aide à reconnaître en ces Étrusques des Italiens de toujours.
   -  Ce que nous savons de la langue étrusque.
   - Privilèges de la femme étrusque, sur terre et dans l'Au-delà.
   - Les réussites de l'hydraulique étrusque.
   - Quelques spécialités gastronomiques.
      - Le pecorino, fromage de brebis, pesant jusqu'à 327 kg.
      - Les tripes à la mode falisque.
   - Populonia, la « Pittsburg de l'Antiquité ».
   - La civilisation étrusque : un des plus grands moments de l'histoire de l'Italie.

5 euros (code de commande : 01616).

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HOEX (Corinne) — Saint Walhère. Culte - Vie - Iconographie. Gembloux, Duculot, 1974. In-8° broché, 55 p., illustrations hors texte, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 21).



Extrait :
   « En l'an 1669, au mois d'août, le jour de saint Bartholomé, le vicaire de Marche-en-Famenne vint à Onhaye accompagné de quinze ou vingt paroissiens ; chez eux plus de cent vingt têtes de bétail étaient mortes et beaucoup d'autres malades et, comme ils avaient envoyé en vain des suppliques à certains saints et notamment à saint Hubert en Ardenne, ils se tournèrent finalement vers saint Walhère sur le conseil de l'abbé de Saint-Hubert, qui leur avait même adjoint deux de ses religieux comme compagnons de pèlerinage afin qu'ils apportassent l'offrande d'une neuvaine. Ils affirmèrent que, de ce fait, depuis l'année 1671, la mortalité des animaux avait cessé chez eux et que toutes les bêtes malades avaient guéri. Ainsi écrivit et confirma de sa signature celui qui fut le précédent curé d'ici (Onhaye), D. Jean Auxbrebis. »
   Saint Walhère, figure peu connue de la liturgie officielle, mais vénérée dans une grande partie des campagnes wallonnes autour d'Onhaye, est illustré par cet extrait des Acta Sanctorum dans son rôle essentiel, celui de protecteur du bétail. De longue date, le pèlerinage d'Onhaye attire les éleveurs désarmés face aux ravages des épizooties. Le texte que nous venons d'aborder atteste dès 1669 l'existence de ce pèlerinage, renforcé par une neuvaine. Les bienfaits de Walhère jouissaient alors d'une renommée capable de rivaliser avec celle de saint Hubert même et de la supplanter pour ce qui concerne spécifiquement l'espèce bovine. On n'hésitait pas à parcourir la distance qui sépare Marche-en-Famenne d'Onhaye pour venir confier au saint sa requête.

10 euros (code de commande : 31764).

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[LANDUYT (Octave)]. Octave Landuyt. Textes de Jean Dypréau et A.L.J. Van de Walle. Gent, Stadsbestuur van Gent, 1973. Grand in-4° carré (343 x 367 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, [44] p., illustrations en noir, édition trilingue (néerlandais, français, anglais), exemplaire en parfait état.
   Cet ouvrage a été édité à l'occasion de l'exposition organisée au Centrum voor Kunst en Kultuur gewezen St-Pietersabdij, à Gand, du 21 juin au 16 septembre 1973.


Extrait du texte de Jean Dypréau :
   Il est rare que l'on se souvienne vingt ans plus tard de la toile d'un jeune peintre entrevue lors d'une exposition d'ensemble, de son emplacement précis sur la cimaise, comme de tous les détails de sa composition. Je suis convaincu cependant que je ne suis pas le seul dans ce cas : il s'agit en l'occurrence de l'envoi que fit Octave Landuyt en 1953 au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles pour le Prix de la Jeune Peinture.
   Je n'ai pas oublié non plus le commentaire élogieux que m'en fit un peintre qui était déjà engagé dans une voie toute différente de la sienne, celle de l'abstraction. À ce moment-là, les mots « angoisse existentielle » n'étaient pas encore galvaudés par un usage abusif et ils définissaient avec pertinence le sentiment que cette toile nous faisait ressentir. Inquiétude physique et inquiétude métaphysique conjuguaient leurs maléfices dans ces visages de visionnaires transis. Dans leurs regards apeurés qui interrogeaient le ciel, on trouve un écho du grand effroi qu'éprouva l'humanité après les explosions nucléaires de Nagasaki et d'Hiroshima. On y trouve aussi la quête pitoyable de ces êtres difformes sur la cause de leur damnation.
   L'anxiété, l'épouvante, l'horreur, resteront les thèmes favoris d'un peintre qui n'acceptera d'en atténuer l'expression qu'en créant entre eux et nous cette distance que la luxuriance, voir la séduction du matériau, parvient à conférer à ses plus tragiques apparitions.
   Son but ultime ne serait-il pas de nous proposer des manières de totems chargés de conjurer le sort, d'éloigner le malheur par la projection de son image et par la personnification d'un destin inexorable, de tromper le ciel au profit de ses victimes désignées ?
   Alors que pour beaucoup d'artistes, l'abstraction fut un itinéraire de fuite devant une réalité qu'ils redoutaient d'affronter, Octave Landuyt, comme l'Oreste de Sartre dans « Les Mouches », tente peut-être à sa façon de libérer la cité de la colère des dieux.
   Car, au-delà des faces monstrueuses et des incicatrisables cancers, sont évoqués le luxe, le calme et la volupté.

25 euros (code de commande : 02329).

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[MAGRITTE (René)]. Magritte en compagnie. Du bon usage de l'irrévérence. [Bruxelles], Labor - Ministère de la Communauté Française de Belgique, 1997. In-4° (230 x 280 mm.) broché, 175 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
   Il s'agit du catalogue de l'exposition éponyme présentée au Centre culturel de la Communauté française Le Botanique, à Bruxelles, du 23 mai au 3 août 1997.


En quatrième de couverture :
   L'exposition « Magritte en Compagnie » met en évidence un choix d'œuvres issues des collections de la Communauté française de Belgique, depuis Magritte jusqu'aux artistes contemporains. Plus qu'une rétrospective de certains aspects de l'art de notre siècle, elle se présente comme une vision prospective, une traversée des collections de la Communauté française permettant de développer un thème constamment renouvelé chez les artistes : celui de l'irrévérence.
   Il est en effet avant tout question dans cette exposition d'affinités, de connivences, de rencontres artistiques qui, à l'instar de Magritte et ensuite de Broodthaers, et parallèlement à eux, permettent de « rendre visible la pensée ». Prenant pour principal point de départ les œuvres de Magritte, cet ouvrage présente un voyage au travers de ce siècle proposant au public des rencontres ou des mises en relation autant que des étapes artistiques par le jeu des différences et des rapprochements entre les artistes et leurs œuvres. En quoi René Magritte, mais aussi Marcel Broodthaers, E.L.T. Mesens, Marcel Marien et bien d'autres, par-delà ce qui les distingue ou les rassemble, restent-ils nos contemporains ? Pourquoi Pascal Bernier, Jacques Charlier, Patrick Corillon, Jacques Lizène, Johan Muyle, Jacques-Louis Nyst, Juan d'Oultremont, Vincent Strebell, Angel Vergara ou et d'autres encore qui sont exposés, font-ils preuve aujourd'hui dans leur originalité respective de langage et d'attitude, d'une exigence artistique et intellectuelle identique à l'esprit qui inspirait leurs prédécesseurs ? Les mots et les images se croisent pour donner libre cours au rire de la pensée de nombreux artistes, à la pertinence de leur irrévérence, à leur curiosité littéraire, mais aussi aux références irréductibles, aux irrégularités d'inspiration, aux mystères du langage.
   Les œuvres – des tableaux, des photographies, des documents, des installations... – y posent des questions ou apportent des réponses ou des propositions dont la confrontation et la mise en perspective tenteront d'éclairer l'humour et la vitalité revigorante d'une irrévérence comprise comme un bon usage de l'intelligence, sans cesse réactualisée par les artistes afin de continuer à produire du sens.

12 euros (code de commande : 02592).

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MAHIEU (Raymond G. W.) — La bataille de Jemappes. Mons, R.G.W. Mahieu, 1981. In-8° (158 x 241 mm.) agrafé, 20 p., illustrations en noir, exemplaire numéroté (n° 235) et en parfait état. 


Extrait :
   La Révolution française issue de courants d'idées qui mûrissaient depuis longtemps, libéra les passions nationales dont les effluves furent mal ressenties à l'étranger. Il faut dire qu'elles engendrèrent ruines et misères.
   La France après avoir rompu la tradition royale qu'elle entretenait avec les nations voisines s'attira leurs hostilités.
   Un climat politique instable s'installa conduisant l'Empire d'Autriche et la jeune République à la déclaration de guerre du 20 avril 1792. La France sentant ses frontières du nord menacées prit l'offensive. Une fois de plus, la Belgique allait servir de théâtre aux opérations militaires avec son cortège de misères. De ce fait, la République avait repris à son compte la politique étrangère de la monarchie. Cette politique avait toujours con­sisté en l'annexion des Pays-Bas du sud et du nord pour donner à la France sa frontière naturelle : le Rhin.
   C'est Charles François du Périer dit Dumouriez qui fut chargé de la campagne de Belgique et de la direction de l'armée du Nord pour combattre les forces autrichiennes occupant notre territoire.
   L'armée républicaine d'invasion forte de 85.000 hommes environ, répartie sur un front allant du nord au sud de la Belgique se divisait en quatre corps d'armées sous le commandement unique du général Dumouriez.

8 euros (code de commande : 02068).

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MAHIEU (Raymond G. W.) — Histoire de Hornu. Hornu, Ledent, 1975. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 160 p., illustrations, envoi de l'auteur à Baudouin Clerfayt, exemplaire en bon état.


Table des matières :
  - Au lecteur, par Willy Bridoux
   - Préface, par Maurice Druart.
   - Introduction. Hornu, terre du Borinage.
   - Analyse et recherche étymologique et toponymique.
   - La Cour des Chênes.
   - Introduction historique.
   - Histoire chronologique.
   - Les noms des rues et des lieux-dits.
   - Le scel échevinal.
   - Les églises de Hornu.
   - Les chapelles d'Hornu.
   - Le Tour de Wasmes.
   - Vieilles maisons typique de Hornu.
   - Les belles demeures hornutoises appelées populairement « châteaux d'Hornu ».
   - La cense abbatiale dite « La Cour à Hornu ».
   - L'hôpital d'Hanneton.
   - Le vin et les vignes.
   - La population hornutoise.
   - Glossaire des sobriquets du village d'Hornu connus durant les années 1920-1965.
   - L'histoire du Berger d'Hornu.
   - Un fait historique peu connu des gens d'Hornu, le Combat du Mont des Vanneaux.

10 euros (code de commande : 00879).

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MASSET (Pierre) — Les 50 mots-clés du marxisme. Toulouse, Édouard Privat, 1970. In-8° (136 x 211 mm.) broché, 206 p., (collection « Les 50 Mots-Clés »), exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   1. Accumulation.
   2. Aliénation.
   3. Art.
   4. Besoin.
   5. Bureaucratie.
   6. Capital.
   7. Capitalisme.
   8. Classes sociales.
   9. Communisme.
   10. Conscience.
   11. Contradiction.
   12. Démocratie.
   13. Déterminisme.
   14. Dialectique.
   15. Division du travail.
   16. Économie.
   17. État.
   18. Exploitation.
   19. Famille.
   20. Fétichisme.
   21. Gauchisme.
   22. Histoire.
   23. Humanisme.
   24. Idéologie.
   25. Infrastructure / Superstructure.
   26. Liberté.
   27. Marchandise.
   28. Marxisme.
   29. Matérialisme.
   30. Nation.
   31. Nature.
   32. Parti politique.
   33. Paupérisation.
   34. Praxis.
   35. Production.
   36. Profit.
   37. Prolétariat.
   38. Propriété.
   39. Religion.
   40. Révolution.
   41. Science.
   42. Socialisme.
   43. Société.
   44. Sujet / Subjectivité.
   45. Théorie.
   46. Totalité.
   47. Travail.
   48. Valeur.
   49. Vérité.
   50. Violence.
   L'ouvrage que voici groupe autour de 50 mots-clés l'essentiel du marxisme. Son point de vue n'est pas celui de la critique, mais de l'exposé. Il veut avant tout aider à comprendre et fournir au lecteur un fil d'Ariane au milieu de l'abondante littérature marxiste. Et il tient en effet la gageure de donner du marxisme, sous une forme ramassée et maniable, une solide connaissance de base. Il allie le point de vue doctrinal et le point de vue historique. Le marxisme qu'il nous présente est un marxisme vivant. C'est le marxisme saisi dans toute son ampleur, à la fois dans l'espace et dans le temps. Si Marx, Engels, Lénine en constituent les références constantes, il sait aussi à l'occasion remonter jusqu'à Hegel lorsque cela est nécessaire pour comprendre Marx. Il sait surtout recueillir l'apport des marxistes contemporains, de ceux qui au jour le jour continuent à édifier le marxisme, dans quelque pays que ce soit, sans parti-pris ni exclusive quelconque.

8 euros (code de commande : 02453).

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MULLER (Josy) — Bouillon. Duché - Ville - Château. Gembloux, Duculot, 1974. In-8° (145 x 215 mm.) broché, 63 p., illustrations hors texte et trois planches volantes à déplier, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 25).


Introduction :
   Bouillon, nom évocateur et célèbre qui, chez tous, reporte l'esprit vers cet illustre Godefroid de Bouillon, chef d'une des quatre armées de la première croisade et premier roi de Jérusalem, aussi vers cette famille française des Latour d'Auvergne, qui posséda Bouillon et le duché aux XVIIe et XVIIIe siècles et dont un des représentants les plus illustres, Turenne, maréchal de France, dota la ville d'un collège d'humanités. C'est en effet, grâce à un legs testamentaire de Turenne que les Augustins purent ouvrir à Bouillon deux classes de latin et de rhétorique, où les jeunes gens peu fortunés recevaient une instruction gratuite.
   Bouillon évoque aussi le château, le plus grand de Wallonie : « Sombre citadelle du XIe siècle, dont il ne reste que le squelette mutilé », écrit au XIXe siècle le romantique A. Leroux, qui poursuit : « Décapité de son donjon et de ses tours, à l'exception de la tour dite d'Autriche qui est restée debout, il ressemble de loin dans le brouillard au corps mutilé d'un gigantesque vaisseau privé de ses mats, mais ses entrailles de pierre, qui survivront encore bien des siècles à la force destructrice du temps, apprendront à la postérité que des hommes ont construit cet antre et que des générations de guerriers l'ont habité. »
   Retracer brièvement l'origine de Bouillon, esquisser les grandes lignes de l'histoire et de la formation du duché, de la ville et du château de Bouillon, tel est l'objet de ce court travail.

8 euros (code de commande : 02466).

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NOIRFALISE (Gérard) — Une sélection des locutions et proverbes de Mons illustrée et commentée. Mons, Association des Montois Cayaux, 1999. Grand in-8° broché, 81 p., nombreuses illustrations en noir, épuisé au catalogue de l'éditeur.

Présentation du livre :
   Cet ouvrage a pour origine un projet ambitieux : peindre un tableau ayant pour thème les proverbes montois (à l'instar de Pierre Breughel l'ancien ; les proverbes flamands, 1559, Galerie Dahlem Berlin).
   Une telle entreprise exige une préparation minutieuse : des avant-projets noir/blanc étudiant individuellement chaque thème, puis un assemblage de plusieurs sujets traités en couleur (aquarelle ou gouache), enfin la réalisation définitive à la peinture à 1'huile sur toile.
   C'est donc la première partie de ce « grand œuvre » qui a servi à réaliser cet ouvrage : des amis, auxquels je m'étais ouvert de cette ambition m'ont encouragé à envisager ces dessins à la plume comme un tout et comme un but en soi.
   C'est ainsi, qu'en 1987, un calendrier reprenant 12 éléments fut imprimé pour Monsieur Gilbert Mawet, directeur, à cette époque, d'une agence bancaire, rue des Clercs. C'est à partir du numéro 45 que La Gazette des Camerluches de l'association des Montois Cayaux a accueilli une partie des dessins qui servent de fondement à ce livre.
   Les sources.
   La plaquette Expressions et proverbes montois éditée en 1968 par le Crédit Communal (riche de 250 « perles patoises ») a servi de base à l'élaboration de ce livre, puis au gré de lectures, je me suis constitué une documentation personnelle. Enfin par un miracle, (vraisemblablement inspiré par des camerluches en odeur de sainteté), le hasard a voulu que je découvre, en ma voisine, une distinguée romaniste qui avait effectué un travail de fin d'études sur le sujet, fournissant ainsi une mine d'expressions oubliées ou ignorées précédemment.
   L'illustration.
   
Le choix qui a été effectué est fonction du sujet (car certains proverbes sont difficilement illustrables). Pour ceux qui ont été choisis, l'intérêt vient, à mon sens, du traitement graphique appliqué : le proverbe est pris littéralement au pied de la lettre, (pour employer une métaphore bien à propos), autrement dit au premier degré.
   Le texte.
   
Il paraissait fastidieux d'imposer au lecteur, même sous une forme différente, le remarquable travail philologique de Béatrice ; au contraire, j'ai voulu présenter un texte qui, je l'espère, « colle » mieux à l'humour des dessins. C'est pourquoi, vous trouverez en regard de ceux-ci des anecdotes, des souvenirs personnels, des réflexions sages ou ... folles.

Vendu.

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[ORVAL]. Orval, neuf siècles d'histoire. Orval, Éditions de l'Abbaye, 1970. In-8° carré (215 x 215 mm.) collé, 230 p., illustrations en noir, bon exemplaire.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à l'occasion du 900e anniversaire de l'abbaye.



Table des matières :
   
- Liminaire, par François-Xavier Hanin.
   - Préface de Léon-E. Halkin.
   - Section 1. Architecture.
      - L'architecture monastique à Orval, par Jean Kelecom.
      - Évolution du carrelage et du mobilier à travers l'histoire d'Orval, par Georges Maillien.
   - Section 2. Histoire.
      - L'histoire de l'abbaye d'Orval, par Charles Grégoire.
      - Liste critique des abbés d'Orval, par Charles Grégoire.
   - Section 3. Économie et domaine.
      - L'ancien domaine d'Orval, par Christian Grégoire.
   - Section 4. Manuscrits.
      - Les manuscrits de l'abbaye d'Orval, par Gætano Raciti et Jacques Stiennon.
   - Section 5. Art religieux et profane.
      - L'iconographie de Notre Dame à Orval, par Albert van Iterson et Germain Ninane.
   - Section 6. Vie monastique.
      - La vie monastique, par Jean Leclercq.
   - Appendice 1. Le musée pharmaceutique.
   - Appendice 2. Grande salle de réception.

12 euros (code de commande : 00393).

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PEIFFER (Jacques G.) — Émaux d'Istanbul à Longwy. L'Europe de la faïence. Préface par Tamara Préaud. Avant-propos par Jacqueline du Pasquier. Thionville, Gérard Klopp, 1995. In-4° (258 x 361 mm.) sous reliure toilée et étui imprimé d'éditeur, 463 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
   Une très précieuse source de documentation ; cet ouvrage fut rapidement épuisé au catalogue de l'éditeur.


En quatrième de couverture :
   La seconde moitié du XIXe siècle fut une période de profondes mutations socio-économiques touchant tous les domaines, y compris celui de la céramique. Une relative prospérité permit à une clientèle aisée d'encourager les recherches technologiques ou les créations artistiques et donna aux amateurs l'occasion de rassembler de grandes collections de faïences et de porcelaines anciennes. Le prestige de ces dernières rejaillissait sur leurs imitations contemporaines.
   La bourgeoisie appréciait les productions courantes mais de qualité, que l'industrialisation croissante et une émigration rurale, fournissant une main-d'œuvre peu onéreuse, permettaient de fabriquer à un moindre coût. On assista à la multiplication des petits ateliers, créateurs d'œuvres originales, tandis que les grands centres mécanisés s'assuraient la collaboration d'artistes réputés. L'horizon des Européens s'élargissait et le goût romantique prononcé pour l'exotisme pouvait être mieux satisfait avec l'essor des missions à l'étranger.
   La multiplication des revues et ouvrages illustrés, permise par les moyens modernes de reproduction, la possibilité de « voyager sur place », offerte par les musées en grand développement et les expositions universelles, accentuaient encore cette tendance. Ces expositions furent des lieux de comparaisons, de révélations et de rivalités. L'un des terrains les plus disputés fut celui de l'esthétique, puisque les céramiques étaient toutes d'une qualité à peu près égale et que les connaissances du public s'amélioraient grâce aux nouvelles sources d'enseignement disponibles. Pour les critiques les plus avancés, l'industrie devait concevoir des décors, correctement adaptés à des formes fonctionnelles et séduisantes, susceptibles d'être reproduits à prix modique en tenant compte des modes diverses suscitées par les recherches des petits ateliers artistiques.
   Parmi toutes les innovations de ce demi-siècle fertile, Jacques G. Peiffer a choisi d'étudier ce qu'il nomme très précisément les « émaux en relief cerné », l'un des points de rencontre les plus passionnants entre les traditions des Orients et celles de l'Europe. Choix pertinent, puisqu'il s'agit de l'un des grands axes de recherche de cette période, à côté des lustres métalliques et des couvertes monochromes. Mais une question s'impose : d'où vient la véritable fascination que ces émaux ont exercée sur les céramistes européens ?
   Ils étaient connus dès les XVIIe et XVIIIe siècles grâce à l'importation des porcelaines chinoises, et il semble qu'ici encore la Manufacture de Sèvres ait joué un rôle précurseur. On y note à plusieurs reprises, au XVIIIe siècle, une volonté d'imiter ces émaux si particuliers, translucides, posés en aplat et formant un léger relief. On voulait probablement prouver que l'on pouvait faire mieux, dans le même registre, que ces porcelaines chinoises importées en masse. L'engouement pour la Chine ne disparut pas au siècle suivant. En effet, Alexandre Brongniart, en fit rapporter des pièces pour le musée technologique ouvert à la manufacture, mais aussi des matières premières et des informations sur ses savoir-faire. Outre la simple curiosité scientifique, il devait également être poussé par la nécessité de sortir enfin du système décoratif à miniatures, cartels, ornements d'or et fonds colorés, sur lequel on n'avait cessé de broder depuis le XVIIIe siècle. Il sentait que la Chine offrait des pistes intéressantes pour ses travaux. En publiant les résultats de leurs études sur les porcelaines chinoises dès 1852, ].]. Ebelmen et A. Salvetat disaient clairement qu'ils souhaitaient faire profiter les fabricants français de leurs analyses afin que ceux-ci pussent retrouver « l'aspect simple et harmonieux dont les poteries de la Chine nous fournissent l'exemple », tout en signalant que ces émaux ne pouvaient s'appliquer sur la porcelaine européenne qui cuit à trop haute température (c'est peut-être pour cette raison que les premières recherches d'émaux en relief se sont inspirées plutôt de céramiques cuisant à plus basse température, telles celles du Moyen-Orient). À Sèvres même, leur utilisation fut activement poursuivie. Les émaux en relief sur « pâte tendre » en 1862, puis sur « pâte Salvetat » de 1873 à 1875, en témoignent. Par un caprice du destin, la mise au point définitive en 1882-84 de la « pâte nouvelle », en partie destinée à recevoir ce genre de décors, vint trop tard, à un moment où les artisans céramistes et l'industrie en avaient déjà vulgarisé l'usage.
   Adalbert de Beaumont et Eugène Collinot, par leur enthousiasme pour les faïences orientales, tirent de plusieurs siècles d'oubli la technique précieuse des émaux en relief et du cerné, utilisée à Ispahan et à Iznik pour les décorations monumentales des palais séfévides et des mosquées anatoliennes.
   La qualité des recherches, menées avec une grande probité et la finesse de perception d'un homme de l'art, nous fait découvrir l'œuvre de bons maîtres artisans comme Poyard et sort de l'ombre quelques manufactures délaissées mais non dépourvues d'intérêt. Entre des techniciens d'usines comme Longuet et des artistes comme Parvillée, les liens sont plus étroits qu'il n'y paraît.
   En s'appuyant sur les acquis historiques, Jacques Peiffer rompt avec les narrations chronologiques et appuie son argumentation critique sur les innovations nées d'un siècle hautement créatif, dominé par les personnalités que sont Théodore Deck ou Gaidan. Il entreprend de relater la genèse spécifique de la céramique en privilégiant le rôle des hommes et de leur savoir-faire, et démontre la puissance des systèmes économiques et culturels.
   Et c'est précisément cette passionnante aventure que retrace, dans tous ses détails, l'auteur, avec l'immense mérite d'une analyse rigoureuse, aussi bien des subtiles techniques utilisées que des données historiques permettant de mieux cerner l'activité des différents acteurs de ce domaine très spécialisé. Les relations complexes entre sources, créateurs et praticiens font l'objet d'analyses sérieuses et peut-être convient-il de souligner combien la part de la technique étudiée ici, par rapport à l'ensemble de la production de chaque atelier, est variable. Le passé si riche de la céramique française est encore trop peu étudié et publié. Il n'en est que plus agréable de voir aboutir ce beau travail, tant pour son grand intérêt que dans l'espoir qu'il inspirera de nombreuses vocations.

180 euros (code de commande : 01750).

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[RANSON (Paul)]. Paul Ranson (1861-1909). Paris, Laurentin, 2001. In-4° (209 x 269 mm.) collé, 71 p., 33 illustrations en couleurs, exemplaire en parfait état.
   Catalogue publié à l'occasion de l'exposition organisée à la Galerie Antoine Laurentin, à Paris, en novembre-décembre 2001.


Table des matières :
   - Paul Ranson dessinateur symboliste, par Brigitte Ranson Bitker et Gilles Genty.
   - Biographie de Paul Ranson, par Brigitte Ranson Bitker.
   - Catalogue.
Extrait du Journal des Arts, n° 136 :
   Paul Ranson est l'un des artistes nabis qui, décédé prématurément, n'a pu atteindre la postérité de Maurice Denis ou de Paul Sérusier. Comme l'indique l'introduction du catalogue de l'exposition, il ne figure après 1945 que sur les listes nominales des Nabis, ses œuvres n'apparaissant que périodiquement lors les expositions collectives. La monographie organisée au Musée du Prieuré à Saint-Germain-en-Laye en 1997-1998 et la publication, l'an dernier, du catalogue raisonné signé par Brigitte Ranson Bitker et Gilles Genty, ont permis de mieux cerner cette production trop longtemps réduite aux seules sinuosités japonisantes. À l'instar des autres Nabis, Paul Ranson a construit son œuvre grâce à plusieurs faisceaux d'influences, de l'héritage de Gauguin au Symbolisme. Le faible nombre d'œuvres recensées par le catalogue raisonné – moins de 800 – s'explique en partie par les destructions opérées par l'artiste dans ses crises de colère légendaires. « Ranson a été collectionné très tôt par des amateurs d'œuvres nabi comme Samuel Josefowitz. Ils ont acheté toutes les pièces majeures sans les revendre par la suite. Cela explique la rareté de Ranson sur le marché. »

15 euros (code de commande : 02591).

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[SOLLERS (Philippe)]. CORTANZE (Gérard de) — Philippe Sollers ou La volonté de bonheur, roman. Paris, Éditions du Chêne, 2001. In-4° (197 x 265 mm.) broché sous couverture à rabats, 273 p., illustrations en noir, (collection « Vérité et Légendes »).


En quatrième de couverture :
   Dans L'année du tigre, Philippe Sollers note qu'il lui est impossible de faire lire les passages de ses livres où il parle de son enfance à Bordeaux pendant l'Occupation. Et que dire des événements les plus intimes de cette enfance ? Ce côté de son histoire reste à ce jour occulté, voire dénié. Cet essai – accompagné d'une iconographie inédite fournie par Philippe Sollers – brise le silence, entamant un voyage du côté de ce corps et de cette vie totalement méconnus. Récit des premières années d'un « "traître à sa classe" à qui il arrive tant de choses personnelles », cette biographie montre comment l'écriture « remonte d'une enfance » ; de Bordeaux à Paris, jusqu'au premier texte publié sous pseudonyme, puisque son auteur n'était pas encore majeur. 1936-1957 : le film peut commencer. Son titre Philippe Sollers ou la volonté de bonheur, roman. En exergue, une phrase de Montaigne : « Il faut étendre la joie, mais retrancher la tristesse. »

7 euros (code de commande : 02484).

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SPARKE (Penny) Un siècle de design automobile. Paris, Flammarion, 2003.

 

In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 255 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.


Table des matières :
  - Avant-propos.
   - Introduction.
   - Dessiner une automobile.
      - Henry Ford, Harley Earl, l’aérodynamique, Norman Bel Geddes, la Chrysler Airflow, Gordon Buehrig, John Tjaarda, E.T. Gregorie, R. Buckminster Fuller.
   - Dessiner le luxe.
      - Bugatti Rolls-Royce, Bentley, Jaguar, Aston Martin, les carrossiers français, Hispano Suiza, les carrossiers italiens, les mascottes, Cadillac, Packard, les carrossiers américains.
   - Modernisme et production de masse.
      - Architectes et voitures, les « voitures populaires » britanniques, la VW Coccinelle, Dante Giacosa, la Citroën 2CV, Alec Issigonis, les « voitures populaires » de Renault, les voiturettes, les véhicules utilitaires.
   - Dessiner des rêves.
      - L’ère du jet, Howard Darrin, Alex Tremulis, les concept-cars, Raymond Loewy, Virgil Exner, le design chez Ford, Bill Mitchell, les américaines musclées.
   - De la production au style.
      - Le style italien, Pininfarina, Bertone, Giovanni Michelotti, Ercole Spada, Pietro Frua, Marcello Gandini, Giorgetto Giugiaro, Les voitures de sport britanniques, Le style français L'Allemagne et l’esthétique de la machine, Porsche, La sécurité scandinave.
   - Automobiles et style de vie.
      - Uwe Bahnsen, l’explosion de l’Extrême-Orient, les femmes et l’automobile, J. Mays, Wayne Cherry, voitures de caractère, Thomas Gale, Patrick Le Quément, Peter Schreyer, les écovoitures, Hartmut Warkuss, Harm Lagaay, Peter Stevens, voitures de designers, de nouveaux marchés.
   - Bibliographie.
   - Répertoire des fabricants collections et musées.
   - Glossaire.

 



45 euros (code de commande : 00257).

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STAQUET (Willy) — La Sidérurgie en Belgique avant et pendant la période romaine. Avant-propos par Germaine Faider-Feytmans. [Charleroi], s.n., [1967]. In-8° (150 x 220 mm.) agrafé, 48 p., exemplaire en parfait état.
   
Une publication rare et qui a été très peu diffusée !


Avant-propos :
   C'est à une tâche ingrate, mais utile, que s'est astreint M. Willy Staquet, en réunissant dans son travail sur La sidérurgie en Belgique avant et pendant la période romaine des données éparses concernant l'histoire de l'industrie du fer en nos régions, aux plus hautes époques,
   À l'heure où l'étude des techniques est à l'ordre du jour, où, parallèlement aux recherches des laboratoires, paraissent des ouvrages d'ensemble de caractère encyclopédique sur ces sujets, un état de la question centré sur une des industries du passé belge est loin de manquer d'intérêt.
   L'étude de M. Staquet est basée sur des faits et des conclusions déjà publiée, mais leur regroupement même ne laisse pas d'être utile aux chercheurs.
   Enfin et surtout, ce travail intéressera tous ceux gui se penchent sur notre passé et sur l'émouvante activité des métallurgistes qui, il y a deux mille ans déjà, œuvraient, sans doute empiriquement, mais dont l'effort obscur constitue une forme de préfiguration de nos industries contemporaines.

12 euros (code de commande : 02446).

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TOURNELLE (Henri, pseudonyme de Jules-Henri Lefèvre) — Lutteu par amour. Comédie musicale franco-wallonne en trois actes et un tableau : « La Parade du Cirque Valencia ». Jemappes, Éditions Tournelle, [1951]. In-8° (138 x 213 mm.) agrafé, 99 p., exemplaire en très bon état.
   Henri Tournelle nous emmène au cirque !



Les personnages :
   - Francia Marino, directrice du cirque Valencia (46 ans).
   - Gaby, sa fille, écuyère (20 ans).
   - Cesario, acrobate (40 ans).
   - Tonio, clown (30ans).
   - Modesse, athlète (52 ans).
   - Pipine, dompteuse (52 ans).
   - Louisa, cabaretière (50 ans).
   - Michel, ess garçon (23 ans).
   - Pierre-Flippe, ell frée Louisa (47 ans).
   Les trois actes se jouent au cabaret Louisa.
   Le place à Valenciennes, trois mois après le début de l'action, sur l'estrade du cirque Valencia.

Vendu.

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TOUSSAINT (Joseph) — Gembloux. La ville et l'abbaye. Aperçu géographique, historique et artistique. Gembloux, Éditions de l'Orneau, 1977. In-8° (160 x 245 mm.) broché, 654 p., illustrations, cachet humide ex-libris à la page de garde, exemplaire en bon état.
   Un ouvrage peu courant !



Extrait de la préface :
   En 1922, Gembloux a fêté dignement, – mais, semble-t-il, avec une avance de près de vingt années –, le millénaire de la fondation de son abbaye.
   À cette occasion ont paru diverses études historiques sur la ville et son comté. Parmi elles excellent les travaux de l'avocat Léon Namèche, du chanoine Charles-Gustave Roland et du Père Bruno Lefèbvre, S. J.
   Depuis lors, plus de cinquante années se sont écoulées. Sans doute, divers mémoires ont-ils, dans un passé récent, approfondi l'un ou l'autre point de l'histoire gembloutoise. Mais jusqu'à ce jour ils sont restés inédits.
   Le présent ouvrage voudrait, dans une modeste mesure, présenter au grand public une synthèse de l'acquis de nos connaissances géographiques, historiques et artistiques sur Gembloux, au passé si prestigieux, à l'avenir tant prometteur. Il ne vise nullement à être exhaustif. Il laisse volontiers place à de nombreuses études ultérieures, notamment en ce qui concerne le temporel du monastère. Il cherche avant tout à fournir à ceux qui s'intéressent au passé d’une ville, qui a connu plusieurs périodes de gloire, mais aussi un grand nombre d'années de graves tribulations, une narration susceptible – il le souhaite du moins – de satisfaire quelque peu leur louable curiosité. Il aurait aussi atteint un de ses buts, s'il aidait à donner à de jeunes historiens le goût de la recherche et de la publication en des domaines à peine effleurés par lui.

40 euros (code de commande : 00334).

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[VITRAIL]. Vitraux des cathédrales de France. XIIe et XIII siècles. 19 reproductions en couleurs d'après nature. Préface de Paul Claudel. Introduction de Marcel Aubert. Paris, Plon, 1937. In-4° (257 x 348 mm.) broché sous couverture à rabats, 19 p., deux illustrations contrecollées, 16 planches hors texte, (collection « Iris »), exemplaire bien complet et en bon état.


Extrait de l'introduction :
   Les planches que l'on publie ici reproduisent, d'une manière aussi exacte que possible, des verrières du XIIe et du XIIIe siècle choisies parmi les plus belles dans quelques-unes de nos cathédrales les plus riches en vitraux de cette époque : Chartres, Le Mans, Poitiers, Sens et Bourges. On ne prétend pas détailler ici toutes les particularités des vitraux du XIIe et du XIIIe siècle, encore moins en donner un inventaire, mais seulement montrer, par quelques exemples typiques, la qualité d'art exceptionnelle qu'ils présentent, tant du point de vue de la couleur que du point de vue de la composition, et marquer comment, la technique restant la même, le vitrail évolue dans ses formes, son dessin et sa coloration.
   Le vitrail, à cette époque, est une mosaïque de verre : chaque teinte est représentée par un fragment de verre de couleur, et c'est à cette technique même, comme à la qualité des verres employés et à l'habileté des peintres-verriers, que les verrières doivent leur éclat incomparable.
   Le moine Théophile, qui vivait en Allemagne au début du XIIe siècle, nous donne la formule pour la fabrication du verre : deux parties de cendres de hêtre ou de fougère, qui donnent la potasse, base alcaline, et une partie de sable de rivière, pur de toute terre. M. Chesneau, dans les analyses qu'il a faites de verres anciens, a trouvé un peu de soude due à l'addition au mélange d'une faible quantité de sel marin, qui diminuait la transparence du verre, mais le rendait plus fusible, plus facile à travailler. L'emploi des sables ferrugineux, chargés d'alumine, explique la résistance de ces anciens verres, ainsi que l'a prouvé Léon Appert, et aussi leur tonalité verdâtre très fine.

15 euros (code de commande : 02590).

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[WALLONIE]. Parcs et jardins historiques de Wallonie. Volume 2. Province de Hainaut. Arrondissements de Ath, Tournai, Mouscron-Comines. Par Nathalie de Harlez de Deulin, Serge Delsemme, Catherine Guisset-Lemoine, Didier Hoyos et Marie-Hélène Sohet. Namur, Ministère de la Région Wallonne - Division du Patrimoine, 1997. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 255 p., illustrations en noir et quelques-unes en couleurs, (collection « Inventaires Thématiques »), exemplaire en très bon état.
   Ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.



Table des matières :
   - Avant-propos, par Jacques Barlet.
   - Introduction.
   - Charte de Florence.
   - Avertissement.
   - Glossaire.
   - Arrondissement de Ath.
      - Repérage des parcs et jardins historiques.
      - Carte de situation.
      - Inventaire.
   - Arrondissement de Tournai.
      - Repérage des parcs et jardins historiques.
      - Carte de situation.
      - Inventaire.
   - Arrondissement de Mouscron-Comines.
      - Repérage des parcs et jardins historiques.
      - Carte de situation.
      - Inventaire.
   - Bibliographie.

22 euros (code de commande : 00657).

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