sont issus de ma collection personnelle trop importante
pour être conservée...
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée par l'A.S.B.L. Statio Romana, au Musée Gallo-Romain de Waudrez, du 8 avril au 2 novembre 2025.
En quatrième de
couverture :
Malgré
son grand âge, la chaussée qui mène de Bavay
à Cologne, vestige archéologique antique, reste
bien inscrite dans le paysage de la Wallonie depuis plus de 2000
ans. De nombreuses fois remaniée, elle a été
utilisée au fil des siècles et continue à
l’être de nos jours sur de nombreux tronçons.
Le vicus de Vodgoriacum attesté
sur les itinéraires romains, aujourd’hui Waudrez près
de Binche, constitue la première station située
à une trentaine de kilomètres de la capitale des
Nerviens, Bavay.
Le Centre d’interprétation de la
Chaussée Romaine qui est installé au cœur même
du Vodgoriacum nous semblait l’endroit idéal pour
montrer au public comment cette importante voie de communication
et les agglomérations qui la jalonnent étaient représentées
dans la cartographie des XVIIe et XVIIIe siècles.
L’exposition qui a donné lieu à
cette modeste publication suscitera, nous l’espérons,
le développement d’un travail plus important afin
d’approfondir un sujet inédit et riche d’enseignement
historique...
25 euros (code de commande : 02198).
------------------
GOOVAERTS (S.) — Un village inconnu. Waudrez l'ancien Vodgoriacum des Romains. Bruille. Sa seigneurie, ses seigneurs. Binche, Librairie de la Bibliothèque Choisie, 1933. In-8° (144 x 223 mm.) broché, 342 p., illustrations hors texte, une carte à déplier, exemplaire non coupé.
Table des matières
:
Avant-propos.
Première partie : Histoire du village
de Waudrez.
Chapitre préliminaire.
Topographie -
Cours d'eau - Superficie - Population - Noms, etc.
Chapitre I : Waudrez avant
et pendant la période romaine (57 avant J.-C. - 406 après
J.-C.).
Origine
- Préhistoire - Première mention - La Carte de Peutinger
- L'Itinéraire d'Antonin - Étymologie du nom - Situation
- Importance - Les chaussées romaines - La grande chaussée
de Bavai à Cologne - Le camp de Cicéron était-il
à Vodgoriacum ? - Bavai, principal point de concentration
des légions romaines - Vodgoriacum, à 12 milles
de Bavai - Vodgoriacum, village romain - Description d'une villa
- Vestiges de villae belgo-romaines dans les environs - Antiquités
trouvées à Waudrez - Une industrie locale : la céramique
? - Vodgoriacum était un gros bourg - Fut-il fortifié
? - Fin de la domination romaine - Destruction de Bavai et de
Vodgoriacum.
Chapitre II : Waudrez pendant
la période franque (406 - 873).
La Forêt
Charbonnière - C'est le Hainaut - Son étendue -
Waudrez est un village de la Charbonnière - D'où
vient ce nom ? Population de la Charbonnière - Repeuplement
de la Nervie par les empereurs romains - Les habitants de Vodgoriacum
à l'époque franque - Sa situation sur le chemin
des invasions l'expose aux dévastations des envahisseurs
- 388, Les Francs de la Germanie - 406, Les Vandales, Alains,
Suives, etc. - 432, Clodion et les Francs - Destruction de Vodgoriacum
- Qui étaient les Francs ? - Fondation du royaume des Francs
en Belgique - 455, Attila et les Goths - Nouvelle dévastation
- Deux siècles de paix -Vodgoriacum prospère - VIIe
siècle, Walderiego appartient à l'Austrasie sous
le gouvernement de Pépin de Landen - 698, Pépin
de Herstal - 715, Rainfroid. Dévastation - 717, Charles-Martel
- Charlemagne - Passe par Walderiego en 771 - Confirme la donation
de Pépin ; l'église de Walderiego appartient à
Chèvremont - Novum-Castellum - Les revenus de Walderiego
servent à l'entretien des 12 prêtres desservant l'église
Sainte-Marie de Chèvremont - Détails historiques
sur cette localité - 844, Confirmation par Louis le Pieux
et Lothaire - Walderiego dans le domaine de Charles le Chauve
- Charles à Leptines - Chasses des rois francs dans la
Charbonnière - Audriaca villa.
Chapitre III : Waudrez
sous les ducs de Lotharingie, les premiers comtes de Hainaut et
les empereurs d'Allemagne (873 - 1120).
Divisions
territoriales - Pagis vicairies, décuries, manses - La
vicairie de Waudrez ou de Lobbes - Les villages qui la composent
- Position - Les comtes qui la gouvernèrent - Saint Hidulphe
- Sigehard - Amulric - Richer - Garnier et Renaud - Godefroid
et Arnould - Herman de Verdun - Waudrez devient possession de
l'abbaye de Lobbes - Le polyptyque de Lobbes - Waldreia - Quelques
héritages à Waudrez ont-ils appartenu à Lobbes
dès la fondation ? - Les diplômes de Pépin
de Herstal, 691 et 697 - 885, Lobbes et tous ses biens sont donnés
à l'évêque de Liège - Situation favorable
des habitants de Waudrez aux IXe, Xe et XIe siècles - 880,
Dévastations des Normands - 905, Le manse Hamor - 955,
Invasion des Hongrois - 957, Misère, famine, rareté
de l'argent - 973, Othon II confirme à Notger la possession
de Lobbes et de ses biens à Waudrez - 980, Autre diplôme
du même - 1006, Diplôme de l'empereur Henri II - 1101,
Diplôme de l'empereur Henri III - Graves difficultés
financières de l'abbaye de Lobbes - Elle se dessaisit de
Waudrez.
Chapitre IV : Waudrez sous
les comtes de Hainaut (XIIe au XVe siècle).
Organisation
féodale ; alleu, fief, hérédité des
fiefs, relief, hommes de fiefs - Bauduin IV bâtit la forteresse
de Binche - Binche et Ëpinois, dépendances de Waudrez
- L'alleu de Waudrez - Physionomie du village à la fin
du XIIe siècle au point de vue féodal - Bruille,
centre de l'alleu de Binche - Charte de l'alleu de Binche du XIIe
siècle - Confirmation de cette charte par Charles-Quint
- Le châtelain Obert de Waudrez - Droits du comte de Hainaut
dans l'alleu - Le maïeur et la mairie de Bruille - Les échevins
de l'alleu - Les sergents et les forestiers - Droits et privilèges
des habitants - Amendes et répression des délits
- La prison de Waudrez - Le tourier ou geôlier de Waudrez
- La seigneurie foncière de Bonne-Espérance à
Bruille - Autres fiefs et rentes à Waudrez et Bruille.
Chapitre V : Waudrez pendant
les guerres du Moyen Âge, les troubles du XVIe siècle
et les Temps Modernes.
Guerres,
pillages, dévastations, réquisitions, contributions
de guerre, etc.
Chapitre VI : Waudrez ecclésiastique.
Religion
des Nerviens - Premières semences du christianisme - Superior,
évêque des Nerviens - Disparition du christianisme
- Le paganisme des Francs - Persistance jusqu'au VIIIe siècle
des pratiques païennes - 743, Concile de Leptines - Walderiego,
au point de vue religieux, au VIIIe siècle - La première
église de Waudrez - L'ecclesia, l'altare, la dîme
- Double juridiction à Waudrez - Bancroix - Le Chapitre
de Sainte-Waudru et celui de Cambrai, patrons de l'église
- Organisation du diocèse de Cambrai - Waudrez, siège
du décanat - Le curé de Waudrez et la dîme
de Battignies - Charte de Burchard, évêque de Cambrai
en 1120 - Autre charte du même en 1124 - Le décanat
de Binche - Deux bulles papales confirment la possession de l'autel
de Waudrez au Chapitre de Cambrai - Dîme du Chapitre de
Cambrai à Waudrez - Dîme du Chapitre de Sainte-Waudru
- Revenus de la cure.
Chapitre VII.
L'Église
de Waudrez - La Chapelle de Saint-Nicolas à Bruille - La
Chapelle de l'abbaye de Bonne-Espérance à Bruille
- La Chapelle de Notre-Dame de Walcourt à Waudrez - La
Chapelle de Notre-Dame de Haï à Waudrez - Les Curés
de Waudrez.
Deuxième partie : Bruille, sa seigneurie,
ses seigneurs.
Chapitre VIII : La seigneurie
de Bruille.
Étymologie
- Le hameau de Bruille - Autres « Bruille » - Liste
des seigneurs - La seigneurie - Le château et autres bâtiments
- Étendue du domaine ou Enclos de Bruille - Les étangs
- Étendue de la seigneurie. Droits du seigneur de Bruille
- Noms de la seigneurie. Érection en comté - Valeur
du fief de Bruille.
Les seigneurs de Bruille.
Chapitre IX.
Les «
de Bruille » - Les « de Beauffort.
Chapitre X.
Les «
de Sars ».
Chapitre XI.
Les «
de Wignacourt » - Les « de Wasservas » - Les
« de Roly » - Les « de Massiet ».
Chapitre XII.
Les «
de Croix de Drumez, comtes de Clerfayt ».
Chapitre XIII.
Les propriétaires
du domaine de Bruille après la Révolution française
- Les « de Spangen » - Les « de Coppens »
- Les « de Robiano » - Le baron de Senzeille - Le
marquis de Beauffort - Le comte de Looz-Corswarem (locataire)
- Les Pères des Sacrés-Cœurs.
Pièces justificatives - Glossaire des
mots de l'ancien français employés dans l'ouvrage
- Bibliographie.
Exemplaire sur papier
blanc : 30 euros (code de commande : 02389a).
Exemplaire sur papier fort (sujet aux rousseurs) : 25 euros (code
de commande : 02389b).
------------------
[ART CRU].
Human Touch. From Canada to Belgium.
[Mons], La Valise est dans l'Atelier, 1986.
In-4° (246 x 310 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 80 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Table des matières :
- Grand Théâtre de Québec. Juin 1984.
- Human touch. A touch of fever. Une pointe d'art cru, par Pauline Andrea.
- Raid éclair au Canada. Croquis fantasques, par Michel Jamsin.
- Niagara Artists' Company.
- Dossiers individuels :
- John B. Boyle.
- Christian Leroy.
- Dennis Tourbin.
- Paule Herla.
- Jamelie Hassan.
- André Aubry.
- Colette Whiten.
- Michel Jamsin.
- Mark Prent.
- Jan De Winter.
- Joe Fafard.
- Charly Vienne.
- Oliver Girling.
- Yvon Vandycke.
20 euros (code de commande : 00185).
------------------
AUQUIER (André) — Quaregnon au fil du temps. S.l., [chez l'auteur], [2003]. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 96 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire en bon état.
Table des matières
:
- Préface.
- Après le passé minier.
- Hydrographie : les ruisseaux.
- Maîtres, maîtresses et élèves
d'antan.
- La vie théâtrale d'autrefois.
- 1940-1945 : pour que l'on n'oublie
pas.
- Les pionniers du sport.
- Le patrimoine artistique communal.
- Quelques souvenirs encore.
Vendu.
------------------
[BASTIN (Mireille)]. PONZI (Jacques) — Mireille Bastin. Introduction par Jean Verame. Bruxelles, Editions d'Art Laconti, 1988. In-4° (215 x 305 mm.) sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 95 p., nombreuses illustrations, la plupart en couleurs, exemplaire en bon état.
Ce volume
contient des textes de Christian Bussy, Paul Caso, Philippe Cruysmans,
Jean Pigeon, Stéphane Rey, Roger-Pierre Turine et Alain
Viray ainsi que des réponses à un entretien avec
Jacques Ponzi.
Les reproductions sont réparties en six
sections thématiques : Hier - Sourires - Bulles (de savon)
- Ecchymoses - Roses - Fumées (de cigarettes).
Texte d'Alain Viray :
Mireille Bastin, pertinence et impertinence.
Mireille Bastin, artiste naïve, suivant
le langage plastique qui se croit obligé de mettre une
étiquette (commode) sur toutes les formes d'art, est un
romanesque bout de femme bourré d'esprit et de talent.
Et si elle met en place avec humour et tendresse des petites filles
qui ne sont pas toujours modèles et des couples savoureux,
qui ne le sont pas toujours d'avantage, elle a une intrigante
nature pour le faire. Intrigante, car il y a des courants d'air
quelque peu pervers dans ses œuvres et une maturité
certaine, parce qu'il est nécessaire d'être pleinement
adulte pour jouer avec autant d'esprit sur le mode mineur et majeur
des affres du cœur.
13 euros (code de commande : 02545).
------------------
BERTRAND (Mathieu), CHENUT (Nicolas) et GENICOT (Luc
Francis, dir.) — Les églises paroissiales de
Wallonie (1830-1940). Sélection raisonnée de l’inventaire. Volume 5 : Province du
Luxembourg. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2011. In-4° (210 x
297 mm.) broché, 189 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection
« Inventaires Thématiques »), exemplaire en très bon état.
Publication en voie d'épuisement chez
l'éditeur !
Table des matières
:
- Avertissement
général.
- Arlon - Église Saint-Martin.
- Aubange - Église
Notre-Dame du Rosaire.
- Barvaux - Église du Sacré-Cœur de
Jésus.
- Bende (Jenneret) - Église Saint-Martin.
- Bertrix - Église
Saint-Étienne.
- Bouillon - Église Saints-Pierre-et-Paul.
- Cherain
(Rettigny) - Église Saint-Lambert.
- Chiny - Église
Sainte-Walburge.
- Étalle - Église Saint-Léger.
- Èthe - Église
Saints-Pierre-et-Paul.
- Fauvillers (Wisembach) - Église
Sainte-Anne.
- Florenville - Église de l'Assomption de la
Vierge.
- Grand-Halleux - Église Saint-Laurent.
- Grandménil -
Église Saints-Maurice-et-Compagnons.
- Habay-la-Neuve - Église
Saint-Nicolas.
- Halanzy (Battincourt) - Église
Saint-Nicolas.
- Halma - Église Saint-Remacle.
- Harre - Église
Saint-Hubert.
- Hondelange - Église Saint-Remacle.
- La
Roche-en-Ardenne - Église Saint-Nicolas.
- Latour (Chenois) - Église
Saint-Pierre.
- Libin - Église Notre-Dame du Carmel.
- Mirwart -
Église Saint-Roch.
- Morhet - Église Saint-Denis.
- Mussy-la-Ville -
Église Saint-Pierre.
- Nives - Église Saint-Martin.
- Noirefontaine
- Église Saints-Cosme-et-Damien.
- Ochamps - Église
Saint-André.
- Paliseul - Église Saint-Eutrope.
- Redu - Église
Saint-Hubert.
- Resteigne - Église Notre-Dame.
- Robelmont - Église
Saint-Martin.
- Saint-Mard - Église Saint-Mard.
- Saint-Vincent -
Église Saint-Roch.
- Samrée (Bérismenil) - Église
Saint-Hubert.
- Tavigny (Cetturu) - Église Saint-Sébastien.
- Tellin
- Église Saint-Lambert.
- Vielsalm (Salmchâteau) - Église
Saint-Servais.
- Virton - Église Saint-Laurent.
- Annexe.
10 euros (code de commande : 00336).
------------------
BINH
(Nguyen Trong, dir.) et PILARD (Philippe, dir.) — Typiquement
british. Le cinéma britannique. Paris,
Éditions du Centre Pompidou, 2000. In-8° (150 x 210 mm.)
collé, 191 p., illustrations., exemplaire en bon état.
Ouvrage publié
à l'occasion de la manifestation Typiquement british.
200 films anglais au Centre Pompidou, du 4 octobre 2000 au
5 mars 2001.
Table des matières
:
- Préface,
par Bertrand Tavernier.
- Introduction, par N.T. Binh et
Philippe Pilard.
- Une histoire personnelle « typiquement
British », par Charles Barr.
- Les débuts du cinéma
britannique, par David Robinson.
- La collection Will
Day, par Michelle Aubert.
- Les comédiens britanniques.
Tradition et renouveau, par N.T. Binh.
- 100 vedettes du
cinéma britannique.
- Stars anglaises
à Hollywood, par Marc Cerisuelo.
- La dynastie Redgrave,
par Derek Malcolm.
- Littérature et cinéma,
par Charles Barr.
- Laurence Olivier
et Shakespeare, par Philippe Pilard.
- Graham Greene et
le cinéma, par Michel Ciment.
- Le syndrome 7uory,
par Philippe Pilard.
- Le film criminel. Hitchcock et les
autres, par François Guérif.
- Agatha Christie
et le whodunit, par François Guérif.
- Gangsters et délinquants,
par Michel Etcheverry.
- La comédie à l'anglaise,
par Philippe Pilard.
- Michael Balcon et
la Ealing, par Phlip Kemp.
- Les acteurs comiques
britanniques, par Phlip Kemp.
- Mike Leigh,
par Michel Ciment.
- Des cinéastes étrangers
au Royaume-Uni, par Philip French.
- Le rêve d'Alexander
Korda, par N.T. Binh.
- Joseph Losey,
par Michel Ciment.
- Stanley Kubrick,
par Alexander Walker.
- Fantastique, merveilleux, horreur,
par Jean-Pierre Jackson.
- Michael Powell,
par Marc Cerisuelo.
- Le style Hammer,
par Nicolas Saada.
- Y a-t-il une science-fiction
britannique ?, par Jean-Pierre Jackson.
- Le réalisme social des années
soixante, par Alexander Walker.
- La tradition réaliste
du cinéma britannique, par Nicolas Saada.
- John Grierson,
par Philippe Pilard.
- Grandeur(s) de Humphrey
Jennings, par Laurent Roth.
- Free cinema,
par Philippe Pilard.
- Kenneth Loach,
par Philippe Pilard.
- Hanif Kureishi,
par Nicolas Saada.
- Inclassables et francs-tireurs,
par N.T. Binh.
- Robert Hamer,
par Bertrand Tavernier.
- Wallace, Gromit
et les autres, par Michel Roudevitch.
- John Boorman,
par Michel Ciment.
- Les Beatles et le
Swinging London, par Derek Malcolm.
- The Quick Brown
Fox Jumps Over the Lazy Dog, par Peter Greenaway.
- David Lean et «
Vacances à Venise », par Richard Combs.
- Les avatars de la production,
par Philippe Pilard.
- L'expérience
de la Rank Organization, par N.T. Binh.
- Un aperçu
de l'histoire de BFI Production, par Christophe Dupin.
- Goldcrest Films
International et « Revolution », par
Richard Combs.
- Cinéma et
télévision, par Philippe Pilard.
- Les films et leur
distribution, par François Ballay.
- Dictionnaire des réalisateurs
britanniques, par Barbara Dent.
- Bibliographie.
- Les auteurs.
Vendu.
------------------
[BOSQUET (Andrée)]. CASO (Paul) — Andrée Bosquet. « Un petit coin de planète bien à elle... » Bruxelles, Les Éditeurs d'Art Associés, 1984. In-4° (218l x 278 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 90 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « La Mémoire de l'Art »), tirage limité à 1200 exemplaires numérotés (n° 425), à l'état de neuf.
Biographie succincte
de cette artiste trop méconnue et pourtant si moderne :
Naît
à Tournai le 13 mars 1900.
Effectue un passage à l'Académie
des Beaux-Arts de Mons (peinture et dessin).
Œuvres dans les Musées de Mons,
Gand, Liège, Ixelles, La Louvière, Molenbeek-St-Jean,
au Gouvernement Provincial du Brabant, dans les Collections de
l'État ainsi que dans la Collection communale d'Uccle.
Membre de l'Association Internationale des Arts Plastiques.
Membre du Cercle « Bon Vouloir »
de Mons et des « Amis de l'Art » de La Louvière.
Expositions personnelles : Galerie Breughel,
Galerie d'Egmont, Galerie du Mont des Arts, Galerie du Cheval
de Verre.
Participation à divers salons de groupe
: Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Anvers, Gand, Liège,
Mons, La Louvière, au Gouvernement Provincial du Brabant.
Invitée par le groupe « Nervia »
en 1936.
Prix de l'Académie Royale de Belgique
(1963).
Épouse du peintre Frans Depooter.
Chevalier de l'ordre de Léopold II.
Décède en 1980.
15 euros (code de commande : 02548).
------------------
[CARION (Marius)]. AUQUIER (André) — Marius Carion (1898-1949) mémorialiste de la terre boraine. [Wasmes], Chez l'Auteur, 1990. In-8° (153 x 240 mm.) collé, 69 p., illustrations en noir, (collection « Notre Passé »), exemplaire en bon état auquel on joint l'avis de parution et deux coupures de presse.
Table des
matières :
- Préface.
- Le
Borain Marius Carion : d'une vocation précoce au sommet de l'art.
- Une
vocation précoce.
- Hommage à Marius Carion.
- Quelques
réflexions.
- Quelques témoignages.
- Montage audio-visuel de 18
minutes - 76 dias.
- Émission « Marius Carion » sur les
ondes.
- Discours prononcé par M. Hector Fauvieau, bourgmestre de Wasmes,
aux funérailles de Marius Carion, le 9 juin 1949.
- Les grandes étapes de
la vie et de la carrière de Marius Carion.
- Mons - exposition de Marius
Carion.
- Huiles.
- Aquarelles.
- Gravures, lithos,
reproductions.
Vendu.
------------------
CARLIER (Marcel) et MAHIEU (Raymond G.W.) — Histoire des congrégations religieuses de Boussu. Des Consolatrices du Cœur de Jésus et des Servantes du Sacré-Cœur (orphelinat), des Aumôniers du Travail, des Marianistes, de la Sainte Union. Pour faire suite à l'Histoire du Carmel et du Calvaire de Boussu publiée en 1976. Hornu, Raoul Ledent (imprimeur), 1981. In-8° (136 x 213 mm.) agrafé, 43 p., illustrations.
Table des matières
:
- Avertissement.
- Maison familiale du Sacré-Cœur.
- Épreuves.
- Les Aumôniers du Travail.
- Quelques mots d'histoire.
- Les Aumôniers
du Travail à Boussu.
- Les Marianistes - Les Frères
de Marie.
- Les Sociétés de Marie.
1. Les Marianistes.
2. Les Maristes.
a. Les
Frères Maristes.
b. Les
Pères Maristes.
- La Sainte Union.
- Les Supérieures
du Couvent depuis sa fondation.
- Les Directrices de
l'école depuis sa fondation.
- L'école de
la rue Neuve.
- L'école de
la rue Royale (aujourd'hui, rue des Arbalestriers).
- La Congrégation
(Historique).
- Bibliographie.
6 euros (code de commande : 00417).
------------------
[CASSIERS (Henri)]. Henri Cassiers 1858-1944. Anvers,
Pandora, 1994. In-4° (252 x 306 mm.) sous reliure et jaquette (un peu
défraîchie) d'éditeur, 166 p., nombreuses illustrations en noir et en
couleurs, exemplaire en bon état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Museum
Vleeshuis, à Anvers, du 1er avril au 12 juin 1994, puis au Katwijks
Museum, à Katwijk, du 25 juin au 24 septembre 1994.
Table des matières :
- Introduction, par T. Oost.
- Henri Cassiers et la Belgique, par I. Kockelbergh et W. Pottier.
- Henri Cassiers et les Pays-Bas, par M. van Frankfoort.
- L'évolution de l'art de l'aquarelle sous Henri Cassiers, Président de la Société Royale Belge des Aquarellistes, par A. Adriaens-Pannier.
- Henri Cassiers, maître en art de l'affiche, par K. Scheerlinck.
- Les idéologies du sexe et de l'image dans l'univers publicitaire de Henri Cassiers, par A. Reyniers.
- Henri Cassiers et la Red Star Line, par T. Oost.
- Henri Cassiers illustrateur de livres, par C. Degreef.
- Planches didactiques d'Henri Cassiers, par W. Pottier.
- La vie d'Henri Cassiers.
- Expositions d'Henri Cassiers.
- Catalogue.
- Aperçu des affiches et des projets d'affiches d'Henri Cassiers.
- Aperçu des ouvrages illustrés par Henri Cassiers.
- Bibliographie.
- Index.
20 euros (code de commande : 01469).
------------------
COCKNEY (David, pseudonyme de Pascal Comblez) — Les ailes de l'espoir. Paris, Éditions Pubibook, 2009. In-8° (139 x 225 mm.) collé, 211 p., exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
23
août 1914, la Première Guerre mondiale en est à
ses prémices. Le corps expéditionnaire britannique
est déployé à Mons, en Belgique. Les événements
prennent d’emblée une tournure dramatique et le contingent
se retrouve vite encerclé dans ce qu’on appelle « la
poche de Mons ». La situation semble inextricable.
Seul un miracle peut encore inverser le cours de l’histoire…
Soudain, peu avant minuit et alors que beaucoup ont perdu la foi,
à l’image du sergent Gallagher, la terre se met à
trembler. Une lumière intense envahit la nuit. Devant les
deux camps désemparés, quelque chose d’étrange
et de surnaturel se manifeste dans les cieux…
À l’origine, une terrible bataille.
Puis, un mois plus tard, la publication d’une nouvelle d'Arthur
Machen, The Bowmen « Les Archers ».
L’année suivante, un article proche de cette œuvre
de fiction relatait des visions d’une force surnaturelle
au cœur de « la poche de Mons ». Les
témoignages allaient déferler. La légende
des Anges de Mons naissait. Collant au plus près de la
véracité des faits, c’est l’aventure incroyable
de ces hommes confrontés à l’inconnu que relate
David Cockney. Une page d’histoire, un mythe inoubliable,
une réflexion sur la foi : Les Ailes de l’espoir,
c’est tout cela à la fois.
Une fresque prenante, troublante, empreinte
d’un beau message pacifiste.
12 euros (code de commande : 02472).
------------------
DENOËL (Sophie, dir.) — Les peintures murales. Les techniques. Actes du colloque. Liège, 2 et 3 octobre 2006. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2008. Grand in-8° broché, 174 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « Les Dossiers de l'IPW », n° 5).
En quatrième
de couverture :
En
septembre 2006, l'équipe du Centre européen d'Archéométrie,
sous l'égide de l'institut du Patrimoine wallon, a organisé
à l'Université de Liège deux journées
de rencontre dont l'objet portait sur la question de la conservation
ou de la restauration des peintures murales préservées
dans les maisons de la place Émile Dupont à Liège,
c’est-à-dire dans les futurs bâtiments du Centre
wallon d'Archéologie du Bâti. En centrant le débat
sur les aspects techniques tout en les illustrant de cas de restauration
ou d'étude récents, le dialogue entre spécialistes
(historiens de l'art, archéologues, restaurateurs, physiciens,
chimistes ou ingénieurs) a permis de souligner les difficultés
rencontrées par chacun à tout stade de l'analyse.
Parallèlement, des appareillages spécifiques étaient
présentés en mode opérationnel sur le terrain
ou en laboratoire afin de mieux en saisir le fonctionnement.
C’est le résultat de ces échanges nourris
et de l'observation de ces activités pratiques qui constitue
le sujet du présent volume.
Table des matières :
- Préface, par Freddy Joris.
- Introduction, par Patrick Hoffsummer.
- Avant-propos.
- Le Centre wallon
d'Archéologie du Bâti ou CWAB, par Vanessa
Amormino.
- Le Centre européen
d'Archéométrie, par David Strivay et
Patrick Hoffsummer.
Partie 1. Les techniques.
- Les techniques
de la peinture murale. Influence de la technique de peinture
sur la conservation, par Vincent Detalle, Nathalie
Pingaud, Paulette Hugon, Sébastien Aze
et Marcel Stefanaggi.
- Les relevés
de peintures murales des Monuments historiques. Une longue tradition,
par Jannie Mayer.
- Les techniques
de conservation, par Walter Schudel.
- Métrophotographie
appliquée, par Serge Paeme.
- L'archéologie
des enduits peints : des fragments en fouille à l'étude
stratigraphique in situ, par Emmanuelle Boissard-Stankov.
- Applications d'un
instrument Raman mobile aux analyses d'œuvres d'art,
par Peter Vandenabeele et Luc Moens.
- Une technologie
innovante de contrôle non destructif, par Guy-Michel
Hustinx.
- La métrologie
optique : le Relevé 3D et la shearographie, par Vincent
Moreau, Fabrice Michel, Serge Habraken,Yvon
Renotte et Bernard Tilkens.
- L'optique et la
perception des couleurs, par Yvon Renotte et Serge
Habraken.
Partie 2. Les cas d'étude.
- La restauration
des fresques de la basilique d'Assise, démarche et techniques
d'intervention, par Catheline Perrier-d'Ieteren.
- Chapelle abbatiale
de Chaalis (France) - Étude matérielle des peintures,
par Nathalie Pingaud.
- À propos
des peintures romanes de la cathédrale de Tournai,
par Sophie Denoël, Stéphanie Moris,
Laurent Lepot et Bernard Gilbert.
- La peinture murale
à Liège au XVIe siècle : analyse technologique
d'une peinture de la cathédrale Saint-Paul de Liège,
par Cécile Oger, Sophie Denoël, David
Strivay et Georges Weber.
- L'analyse de l'historien
de l'art - Le décor peint du château de Streversdorp
à Montzen (début du XVIe siècle), par
Anna Bergmans.
- Les enduits peints
des sépultures royales de Calakmul, par Renata
Garcia Moreno.
- Consolidation des
enduits gallo-romains de l'Archéoforum de Liège,
par Nancy Verstraelen.
15 euros (code de commande : 00630).
------------------
DESANTI (Jean-Toussaint) — Les idéalités mathématiques. Recherches épistémologiques sur le développement de la théorie des fonctions de variables réelles. Paris, Seuil, [2009]. In-8° (140 x 206 mm.) collé, VII, 318 p., (collection « L'Ordre Philosophique »), exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Si
la mathématique n'est ni du Ciel ni de la Terre, il importe
de chercher le lieu où elle réside. Il devient alors
nécessaire de s'installer au cœur des textes mathématiques
eux-mêmes, pour mettre en lumière la nature du discours
qui les constitue. Ce discours enchaîne des idéalités
explicites ; mais, par-delà l'explicite, et le soutenant,
vit un système de relations non exprimées dont la
présence et les connexions entraînent et dirigent
les gestes du mathématicien créateur. Apprendre
à déchiffrer ces connexions, dégager la structure
du domaine où elles s'engendrent, constitue alors une démarche
préalable à une épistémologie valide
des mathématiques. On s'efforce, à ce moment, d'écouter
un autre discours que celui de la mathématique écrite,
de tisser un autre espace que celui où s'enchaînent
les opérations immédiatement perceptibles.
15 euros (code de commande : 02552).
------------------
DIMITROV
(Georges) — Après le complot de Munich. Front unique
du prolétariat international et des peuples contre le fascisme.
Paris, Bureau d'Éditions,
1938. In-8° (115 x 174 mm.) agrafé, 60 p.,
rousseurs à la couverture.
Cette brochure
a pour base l'article éponyme du même auteur, publié
dans la Pravda, le 7 novembre 1938.
Table des matières
:
- Après
le complot de Munich. Front unique du prolétariat international
et des peuples contre le fascisme.
- Manifeste du Comité exécutif
de l'Internationale communiste à l'occasion du XXIe anniversaire
de la grande Révolution socialiste.
8 euros (code de commande : 02582).
------------------
ÉLOY (Nicolas Alexandre Joseph) — Deux manuscrits du chanoine Éloy conservés à Mons. Édités par Max Francart. Mons, Société des Bibliophiles Belges Séant à Mons, 1973. In-8° (165 x 254 mm.) broché, 89 p., bien complet du fac-similé à la Convention, un des 150 exemplaires sur vélin, non coupé et en très bon état.
Extrait de l'avant-propos
:
Un
manuscrit du Chanoine Éloy a été publié
chez Wilmet Frères à Gilly, en 1904. Il en a été
tiré 150 exemplaires numérotés. La bibliothèque
de Mons détient le n° 139.
Cette brochure est intitulée Histoire
et anecdotes de mon émigration en 1794 par le Chanoine
Éloy.
La page de garde indique que les exemplaires
numérotés 51 à 100 seront vendus 10 F pièce
au profit de l'édification de la Basilique de Koekelberg.
Un avant-propos précède le récit
de l'émigration. Il est anonyme mais une tradition familiale
permet d'attribuer cette publication et probablement la rédaction
de l'avant-propos à Charles Gendebien-Hardenpont, arrière-petit-neveu
par sa femme du chanoine Éloy.
Nous y trouvons le résumé de
la vie de l'auteur Nicolas Alexandre Joseph Éloy. J'ai
la chance de posséder ces deux manuscrits : le récit
de la vie et celui de l’émigration, tracés
d’une écriture ferme, posée et très
lisible, manuscrits complets et non expurgés.
En effet, dans la publication du récit
de l’Émigration, un passage a été omis
ainsi que je le préciserai plus loin. Mais en outre, un
troisième manuscrit indubitablement du même auteur
– bien qu’il ne soit pas signé –
est également en ma possession. Ce manuscrit moins volumineux
n’a jamais été publié.
Il porte le titre Voyage en Vestphalie
(sic) et la date 1785. C’est ce manuscrit qui fait
l’objet de la seconde partie de la présente publication.
Je tiens ces documents de mon père Félix
Francart. Il était par sa mère, l’arrière-arrière-petit-neveu
du Chanoine Éloy.
Le chanoine Éloy bien oublié,
sauf de quelques historiens locaux, a retrouvé en 1940
un regain d’actualité dans le grand public, car le
récit de son émigration rappelait à des
millions de Belges, ce qu’on a appelé d’un mot
peut-être moins heureux l’évacuation.
À cette différence près, que le Chanoine
Éloy fidèle à ses princes naturels, fuyait
vers l’Allemagne et l’Autriche, les exactions des Français
et leurs éventuelles représailles tandis que les
Belges ont fui un siècle et demi plus tard, les Allemands
devenus à leur tour envahisseurs, vers une France accueillante...
du moins jusqu’au 28 mai.
Vendu.
------------------
FAEHRÈS
(André) — Messines notre quartier en photographies
d'hier et d'aujourd'hui. Éditorial
par Jean Schils. Introduction par Katia Martoye
et Gérard Gobert. Mons, Maison de la Mémoire,
2022. In-4° (212 x 297 mm.) agrafé, 48 p., nombreuses
illustrations en noir et en couleurs, (collection « Cahiers
de la Maison de la Mémoire », n° 10),
exemplaire à l'état de neuf.
Ce numéro
parut à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
aux Ateliers des FUCaM, à Mons, du 12 mars au 16 avril
2022.
Extrait de l'éditorial
:
Ce
dixième Cahier de la Maison de la Mémoire de
Mons était attendu par nombre de personnes ayant visité
l'exposition « Messines, notre quartier, en photographies
d'hier et d'aujourd'hui » aux Ateliers des FUCaM, du
12 mars au 16 avril 2022. Il en est en quelque sorte le catalogue,
le fidèle reflet. Comme l'exposition, ce Cahier
a pour auteur principal André Faehrès.
Membre très actif du Groupe Porteur de
notre Maison de la Mémoire, André se passionne depuis
toujours pour le passé de sa ville. Profitant de sa bijouterie
établie dans la Grand-Rue, il invitait les Montois et Montoises
à déposer dans son magasin leurs photos anciennes
se rapportant à Mons qu'il reproduisait avant de les rendre
à leurs propriétaires.
Au fil des années, il a accumulé
un fonds d'archives photographiques de plus de 11.000 clichés.
Contrairement aux cartes postales, très connues du public,
le Fonds d'André Faehrès se compose de photos inédites.
Les huit expositions qu'il a présentées dans le
cadre de la Maison de la Mémoire de Mons ont donc toujours
été très attendues car elles constituaient
une vraie découverte.
En juxtaposant ces clichés anciens, originaux,
argentiques, avec des photos contemporaines, ce Cahier
nous invite à découvrir les mutations du quartier
de Messines, le plus vaste de la ville, depuis un siècle
et demi.
S'y ajoutent des commentaires explicatifs mais
aussi des jugements portés sur l'évolution du bâti.
Ses appréciations sont évidemment subjectives car
chacun pourra, de son point de vue, apprécier ou regretter
telle ou telle transformation architecturale.
La diversité des regards vaut aussi pour
l'identité du quartier : qu'est-ce qui fait la spécificité
de Messines ? Elle s'attache également aux jugements
que chacun peut porter sur ce qui fait sa cohérence ou
son incohérence, sur sa beauté ou sa laideur, sur
son attractivité constante ou en régression.
7 euros (code de commande : 01937).
------------------
FESSY (Georges) — Le Grand Hornu. Paris, Les Éditions du Demi-Cercle, 1990. In-4° (230 x 345 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 55 p., nombreuses reproductions photographiques en couleurs, exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
On
a dit souvent que, sur le plan de l'archéologie industrielle,
le Grand-Hornu était l'équivalent belge des Salines
d'Arc-et-Senans. Auteur d'un recueil de photographies du chef
d'œuvre franc-comtois de Claude-Nicolas Ledoux, Georges Fessy
a été invité à réaliser une
prise de vues du Grand-Hornu sur quatre saisons.
C'est l'origine du présent album, qui
rassemble de fort belles photographies en couleurs du joyau industriel
hennuyer.
Une brève introduction en rappelle l'histoire
et rend hommage aux initiateurs.
Bibliographie :
- Langendries (Pierre), « Fessy (Georges).
Le Grand-Hornu », dans Lectures, n° 59,
janvier-février 1991, p. 67, n° 19840.
15 euros (code de commande : 02079).
------------------
[FLANAGAN (Barry)]. Barry Flanagan. Sculptures et dessins - Sculptures and Drawing. Nice,
Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, 2002. In-4° (235 x 326 mm.)
sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 144 p., nombreuses
reproductions en couleurs, édition bilingue (français, anglais),
exemplaire en bon état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée d'Art
Moderne et d'Art Contemporain, à Nice, du 6 décembre 2002 au 25 mai
2003.
Sommaire :
- Préface.
- Lorsque les lièvres dansent et jouent les équilibristes, par Hans-Jürgen Schwalm.
- Extrait
de l'interview avec Judith Bumpus, juillet 1982 publié dans le
catalogue 1982 de la Biennale de Venise du Bristish Council.
- Extrait de l'interview avec Judith Bumpus, juillet 1982 publié dans le catalogue de la Tate Galerie 1986.
- Sculptures.
- Œuvres sur papier.
- Biographie.
- Expositions personnelles.
- Expositions collectives.
- Œuvres dans les collections publiques.
- Bibliographie.
15 euros (code de commande : 01270).
------------------
FOURMY (Auguste, dit de La Fourmilière) et DEPRET (Édouard) — Ramint'vances. Opéra-Comique in ein acque. Musique dé Edgar Dame. Mons, Boland et Fils, 1910. In-8° (133 x 212 mm.) agrafé, 38 p., couverture un peu défraîchie.
On peut lire à
la page de faux-titre :
Ramint'vance
Opéra-Comique arprésinté pou l'c promier
caup au Théïatte dé Mons el 21 Avri 191, à
l'occasion du jubilé dé Madame Victoria Delsaux-Delpire.
Et à la dédicace :
À vous, Victoria, nos déedions
Ramint'vances.
C'ést l'hommâche dé tois
jeun' auteurs montois à l'cienne qu'i considèrent-té
comme el reine dés acteûsses wallonnes.
Et, comme Rostand quante ii a déedié
s' Cyrano au grand Coquelin, nos s' fésons n' fiète
dé pouvoir vos dire à no tour :
C'ést à l'âme dé
Grand-Mère Rôse qué nos arions voulu déedier
Ramint'vances. Meis, comme elle a passé in vous,
Victoria, c'est à vous qu' nos l' déedions.
Bibliographie ;
- Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes,
t. I, pp. 315-316 et t. II, pp.21-23.
10 euros (code de commande : 00740).
------------------
[GRAVURE CONTEMPORAINE]. 2G. Cahier n° 3. 1970. Chemise in-folio (303 x 400 mm.) contenant dix estampes gravées
et imprimées par les artistes, tirage limité à 110 exemplaires
numérotés (n° 18) et signés par Gabriel Belgeonne et Gustave Marchoul,
exemplaire en très bon état.
Outre Gabriel Belgeonne et Gustave Marchoul, à l'origine de cette édition, les huit autres artistes sont : Jean-Pierre Benon, Muriel Bosch, Jean-Marie Mahieu, Michel Mineur, Movy Pasternak, Léa Van Heck, Joyce Wauters et Alain Winance.
![]() |
Couverture |
![]() |
Gravure de Gustave Marchoul |
------------------
GRÉGOIRE (Paul-Christian) — Orval au fil des siècles. Première partie : Des origines au 14e siècle. Préface de Michel Parisse. [Villers-devant-Orval], Éditions Abbaye d'Orval, 1982. In-8° (180 x 219 mm.) collé, 134 p., illustrations en noir et quelques-unes en couleurs.
Table des matières
:
- Orval.
- Introduction générale.
- Préface de Michel
Parisse à la première partie.
- Abréviations
employées dans les notes des deux premiers livres.
- Livre I. Origines.
- 9 mars 1132.
Chapitre I. Origines et développements
de l'Ordre monastique.
Avant saint
Benoît - Saint Benoît - La Règle de saint Benoît
- Le monachisme bénédictin - Le « Siècle
des Ermites » - Cîteaux. Notes du chapitre premier.
Chapitre II. Orval. Des commencements
difficiles.
A. Les sources.
- Certitudes
- Chroniques anciennes.
B. Les faits.
Deux échecs, une réussite.
1.
En 1070. Des bénédictins venus de Calabre.
2.
1108/1110. Une communauté de chanoines réguliers.
3.
9 mars 1132 : Orval devient une abbaye cistercienne.
C. Orval
dans son environnement.
Orval
avant les moines. L'environnement politique et religieux. Notes
du chapitre II.
- Livre II. 1132-1317. Une grande
abbaye.
Chapitre III. Temps de pureté.
Les cinquante premières années.
- La
journée monastique - Dans le sillage des Pères fondateurs
- Les premiers abbés : Constantin, Thierry de Vitry,
Thierry de Verdun, Adam de Longwy. Notes du chapitre III.
Chapitre IV. Un monastère.
Un domaine.
1. Les bâtiments
de l'abbaye d'Orval avant 1250.
- Le
modèle cistercien - L'abbaye d'Orval : une réalisation
originale - L'église abbatiale : une construction
laborieuse.
2. La formation
du domaine.
A.
La terre allodiale d'Orval - B. Les grandes unités d'exploitation
: les granges - C. Droits d'usage, de passage et de libre parcours
- D. Le vignoble - E. Activités industrielles - F. Églises :
dîmes et patronages - G. Maison en ville : Refuges
et « recettes » - H. Marville et Avioth :
deux occasions manquées - I. Droits féodaux :
moulins banaux et village de Gérouville - J. Et encore...
3. Ceux
qui ont fait Orval.
A.
Les laïcs et le clergé - B. La communauté -
C. Les abbés. Notes du chapitre IV.
Chapitre V. Un demi-siècle
d'épreuves.
1. Incendie
- 2. Une crise interne - 3. Au bord du gouffre. Conclusion :
la destinée de Jean de Huy. Notes du chapitre V.
- Vers
une plus haute destinée.
7 euros (code de commande : 02528).
------------------
HAID (Johann Jakob) — Rhetorica
- Die Redekunst.
Manière
noire de Johann Jakob Haid (1704-1767) d'après une œuvre
du peintre allemand Johann Rottenhammer (Munich 1564-1625).
Dimensions :
- Image : 282 x 407 mm.
- Feuille : 352 x 478 mm.
150 euros (code de commande : 02393).
------------------
HENNEBERT (Henri) — L'Hôtel de Ville de Mons. Mons, Éditions Saint-Georges, 1949. In-8° broché, 71 p., illustrations, exemplaire en parfait état.
Historique :À l'origine de son organisation communale, Mons avait un Hôtel de Ville appelé « Maison de la Paix ». Les échevins siégeaient auparavant au Château des Comtes de Hainaut. Le Général de Haene rappelle que c'est la communauté de Sainte-Waudru qui a institué l'échevinage, et se demande s'il ne faudrait pas plutôt supposer que le siège de la magistrature locale était situé non loin de l'enclos du Chapitre, et en tout cas, à l'intérieur de l'enceinte de Baudouin V, là où se trouvait le noyau de la cité.
Déjà, en 1292, plusieurs comptes mentionnent la Maison de
la Paix comme étant située à front de la rue de Nimy.
Augustin Lacroix, citant des textes de 1292, conclut que ces mentions fournissent la preuve qu'il existait en même temps deux Hôtels de la Paix, l'un dans la rue de Nimy, qui est le plus ancien, le second sur le marché.
Par acte daté du 25 juillet 1295, Jean dit Vilains dou Markiet, bourgeois de Mons et Maroie des Peis, sa femme, donnèrent à la ville de Mons leur manoir et deux pièces de terre, pour y ériger un hôpital après leur décès. C'est à peu près à l'endroit où se trouve la cour intérieure de l'Hôtel de ville actuel que fut installé un établissement hospitalier pour héberger les pèlerins et les étrangers pauvres, de passage à Mons.
Guillaume Ier, comte de Hainaut, par un acte de 1323, constate l'inutilité de cette maladrerie et accorde aux échevins l'autorisation d'ériger sur son emplacement la Maison de la Paix.
De 1323 à 1348, on constate la construction d'une maison dite « Maison de Ville » sur l'emplacement précité. Un de nos chroniqueurs pense que la première Maison de la Paix du Markiet aurait été rectangulaire, située presque à front de rue et perpendiculaire à celle-ci. Elle aurait occupé à peu près l'emplacement de la Salle des Sacquiaux et de la Salle du Conseil communal d'aujourd'hui. Il s'agissait d'un bâtiment construit en pierres et briques à la base, la superstructure étant en bois.
10 euros (code de commande : 00288).
------------------
HEURGON (Jacques) — La vie quotidienne chez les Étrusques. Dessins de Henri Faivre. Paris, Hachette, 1962. In-8° (134 x 198 mm.) sous reliure et jaquette (un peu défraîchie) illustrée d'éditeur, 351 p., illustrations in et hors texte, (collection « La Vie Quotidienne »).
Sur la jaquette :
Depuis
deux mille ans, les Étrusques s'étaient fondus dans le monde romain ;
de nos jours, les progrès de l'archéologie, des découvertes
sensationnelles, de nombreuses expositions ont révélé ceux-ci au public
européen. Il faut ajouter aussi l'attrait du mystère et de l'insolite :
l'origine des Étrusques se perd dans la légende, et leur langue est, à
tort, réputée inconnue.
Jacques Heurgon arrache les Étrusques au
domaine du rêve et les fait revivre dans leurs occupations de tous les
instants comme aux grandes heures de leur existence : fonctionnaires aux
carrières brillantes, femmes indépendantes, cultivées, grandes
politiques parfois comme Tanaquil qui sut pousser sur le trône son mari,
puis son gendre, villes grouillantes de tout un trafic méditerranéen,
entourées de vastes enceintes, banquets, jeux, tombes des morts et tout
ce qu'elles nous apprennent des maisons des vivants.
Obstinément
fidèles à des usages immémoriaux, les Étrusques ont été des
propagandistes fervents – en Italie – des modes grecques. Imitateurs
passionnés des Grecs, ils ont été les éducateurs de Rome. Après avoir
régné sur elle et l'avoir véritablement fondée, ils furent soumis à sa
loi : dans tous ces échanges, Rome a élaboré sa propre civilisation.
Jacques Heurgon soulève un coin du voile et nous aide à reconnaître en ces Étrusques des Italiens de toujours.
- Ce que nous savons de la langue étrusque.
- Privilèges de la femme étrusque, sur terre et dans l'Au-delà.
- Les réussites de l'hydraulique étrusque.
- Quelques spécialités gastronomiques.
- Le pecorino, fromage de brebis, pesant jusqu'à 327 kg.
- Les tripes à la mode falisque.
- Populonia, la « Pittsburg de l'Antiquité ».
- La civilisation étrusque : un des plus grands moments de l'histoire de l'Italie.
5 euros (code de commande : 01616).
------------------
HOEX (Corinne) — Saint Walhère. Culte - Vie - Iconographie. Gembloux, Duculot, 1974. In-8° broché, 55 p., illustrations hors texte, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 21).
Extrait :
« En l'an 1669, au mois d'août,
le jour de saint Bartholomé, le vicaire de Marche-en-Famenne
vint à Onhaye accompagné de quinze ou vingt paroissiens
; chez eux plus de cent vingt têtes de bétail étaient
mortes et beaucoup d'autres malades et, comme ils avaient envoyé
en vain des suppliques à certains saints et notamment
à saint Hubert en Ardenne, ils se tournèrent finalement
vers saint Walhère sur le conseil de l'abbé de
Saint-Hubert, qui leur avait même adjoint deux de ses religieux
comme compagnons de pèlerinage afin qu'ils apportassent
l'offrande d'une neuvaine. Ils affirmèrent que, de ce
fait, depuis l'année 1671, la mortalité des animaux
avait cessé chez eux et que toutes les bêtes malades
avaient guéri. Ainsi écrivit et confirma de sa
signature celui qui fut le précédent curé
d'ici (Onhaye), D. Jean Auxbrebis. »
Saint Walhère, figure peu connue de
la liturgie officielle, mais vénérée dans
une grande partie des campagnes wallonnes autour d'Onhaye, est
illustré par cet extrait des Acta Sanctorum dans
son rôle essentiel, celui de protecteur du bétail.
De longue date, le pèlerinage d'Onhaye attire les éleveurs
désarmés face aux ravages des épizooties.
Le texte que nous venons d'aborder atteste dès 1669 l'existence
de ce pèlerinage, renforcé par une neuvaine. Les
bienfaits de Walhère jouissaient alors d'une renommée
capable de rivaliser avec celle de saint Hubert même et
de la supplanter pour ce qui concerne spécifiquement l'espèce
bovine. On n'hésitait pas à parcourir la distance
qui sépare Marche-en-Famenne d'Onhaye pour venir confier
au saint sa requête.
10 euros (code de commande : 31764).
------------------
[LANDUYT
(Octave)]. Octave Landuyt. Textes
de Jean Dypréau et A.L.J. Van de Walle. Gent,
Stadsbestuur van Gent, 1973. Grand in-4° carré (343
x 367 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, [44] p.,
illustrations en noir, édition trilingue (néerlandais,
français, anglais), exemplaire en parfait état.
Cet ouvrage
a été édité à l'occasion de
l'exposition organisée au Centrum voor Kunst en Kultuur
gewezen St-Pietersabdij, à Gand, du 21 juin au 16 septembre
1973.
Extrait du texte de Jean
Dypréau :
Il
est rare que l'on se souvienne vingt ans plus tard de la toile
d'un jeune peintre entrevue lors d'une exposition d'ensemble,
de son emplacement précis sur la cimaise, comme de tous
les détails de sa composition. Je suis convaincu cependant
que je ne suis pas le seul dans ce cas : il s'agit en l'occurrence
de l'envoi que fit Octave Landuyt en 1953 au Palais des Beaux-Arts
de Bruxelles pour le Prix de la Jeune Peinture.
Je n'ai pas oublié non plus le commentaire
élogieux que m'en fit un peintre qui était déjà
engagé dans une voie toute différente de la sienne,
celle de l'abstraction. À ce moment-là, les mots
« angoisse existentielle » n'étaient
pas encore galvaudés par un usage abusif et ils définissaient
avec pertinence le sentiment que cette toile nous faisait ressentir.
Inquiétude physique et inquiétude métaphysique
conjuguaient leurs maléfices dans ces visages de visionnaires
transis. Dans leurs regards apeurés qui interrogeaient
le ciel, on trouve un écho du grand effroi qu'éprouva
l'humanité après les explosions nucléaires
de Nagasaki et d'Hiroshima. On y trouve aussi la quête pitoyable
de ces êtres difformes sur la cause de leur damnation.
L'anxiété, l'épouvante,
l'horreur, resteront les thèmes favoris d'un peintre qui
n'acceptera d'en atténuer l'expression qu'en créant
entre eux et nous cette distance que la luxuriance, voir la séduction
du matériau, parvient à conférer à
ses plus tragiques apparitions.
Son but ultime ne serait-il pas de nous proposer
des manières de totems chargés de conjurer le sort,
d'éloigner le malheur par la projection de son image et
par la personnification d'un destin inexorable, de tromper le
ciel au profit de ses victimes désignées ?
Alors que pour beaucoup d'artistes, l'abstraction
fut un itinéraire de fuite devant une réalité
qu'ils redoutaient d'affronter, Octave Landuyt, comme l'Oreste
de Sartre dans « Les Mouches », tente peut-être
à sa façon de libérer la cité de la
colère des dieux.
Car, au-delà des faces monstrueuses et
des incicatrisables cancers, sont évoqués le luxe,
le calme et la volupté.
25 euros (code de commande : 02329).
------------------
[MAGRITTE
(René)]. Magritte en compagnie. Du bon usage de l'irrévérence. [Bruxelles], Labor - Ministère de la
Communauté Française de Belgique, 1997. In-4°
(230 x 280 mm.) broché, 175 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs.
Il s'agit du
catalogue de l'exposition éponyme présentée
au Centre culturel de la Communauté française Le
Botanique, à Bruxelles, du 23 mai au 3 août 1997.
En quatrième de
couverture :
L'exposition « Magritte en Compagnie »
met en évidence un choix d'œuvres issues des collections
de la Communauté française de Belgique, depuis Magritte
jusqu'aux artistes contemporains. Plus qu'une rétrospective
de certains aspects de l'art de notre siècle, elle se présente
comme une vision prospective, une traversée des collections
de la Communauté française permettant de développer
un thème constamment renouvelé chez les artistes :
celui de l'irrévérence.
Il est en effet avant tout question dans cette
exposition d'affinités, de connivences, de rencontres artistiques
qui, à l'instar de Magritte et ensuite de Broodthaers,
et parallèlement à eux, permettent de « rendre
visible la pensée ». Prenant pour principal
point de départ les œuvres de Magritte, cet ouvrage
présente un voyage au travers de ce siècle proposant
au public des rencontres ou des mises en relation autant que des
étapes artistiques par le jeu des différences et
des rapprochements entre les artistes et leurs œuvres. En
quoi René Magritte, mais aussi Marcel Broodthaers, E.L.T.
Mesens, Marcel Marien et bien d'autres, par-delà ce qui
les distingue ou les rassemble, restent-ils nos contemporains ?
Pourquoi Pascal Bernier, Jacques Charlier, Patrick Corillon, Jacques
Lizène, Johan Muyle, Jacques-Louis Nyst, Juan d'Oultremont,
Vincent Strebell, Angel Vergara ou et d'autres encore qui sont
exposés, font-ils preuve aujourd'hui dans leur originalité
respective de langage et d'attitude, d'une exigence artistique
et intellectuelle identique à l'esprit qui inspirait leurs
prédécesseurs ? Les mots et les images se croisent
pour donner libre cours au rire de la pensée de nombreux
artistes, à la pertinence de leur irrévérence,
à leur curiosité littéraire, mais aussi aux
références irréductibles, aux irrégularités
d'inspiration, aux mystères du langage.
Les œuvres – des tableaux, des
photographies, des documents, des installations... –
y posent des questions ou apportent des réponses ou des
propositions dont la confrontation et la mise en perspective tenteront
d'éclairer l'humour et la vitalité revigorante d'une
irrévérence comprise comme un bon usage de l'intelligence,
sans cesse réactualisée par les artistes afin de
continuer à produire du sens.
12 euros (code de commande : 02592).
------------------
MAHIEU (Raymond G. W.) — La bataille de Jemappes. Mons, R.G.W. Mahieu, 1981. In-8° (158 x 241 mm.) agrafé, 20 p., illustrations en noir, exemplaire numéroté (n° 235) et en parfait état.
Extrait :
La Révolution française issue de courants d'idées qui mûrissaient depuis longtemps, libéra les passions nationales dont les effluves furent mal ressenties à l'étranger. Il faut dire qu'elles engendrèrent ruines et misères.
La France après avoir rompu la tradition royale qu'elle entretenait avec les nations voisines s'attira leurs hostilités.
Un climat politique instable s'installa conduisant l'Empire d'Autriche et la jeune République à la déclaration de guerre du 20 avril 1792. La France sentant ses frontières du nord menacées prit l'offensive. Une fois de plus, la Belgique allait servir de théâtre aux opérations militaires avec son cortège de misères. De ce fait, la République avait repris à son compte la politique étrangère de la monarchie. Cette politique avait toujours consisté en l'annexion des Pays-Bas du sud et du nord pour donner à la France sa frontière naturelle : le Rhin.
C'est Charles François du Périer dit Dumouriez qui fut chargé de la campagne de Belgique et de la direction de l'armée du Nord pour combattre les forces autrichiennes occupant notre territoire.
L'armée républicaine d'invasion forte de 85.000 hommes environ, répartie sur un front allant du nord au sud de la Belgique se divisait en quatre corps d'armées sous le commandement unique du général Dumouriez.
8 euros (code de commande : 02068).
------------------
MAHIEU (Raymond G. W.) —
Histoire de Hornu. Hornu,
Ledent, 1975. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 160 p.,
illustrations, envoi de l'auteur à Baudouin Clerfayt,
exemplaire en bon état.
Table des matières
:
- Au
lecteur, par Willy Bridoux
- Préface, par Maurice Druart.
- Introduction. Hornu, terre du Borinage.
- Analyse et recherche étymologique
et toponymique.
- La Cour des Chênes.
- Introduction historique.
- Histoire chronologique.
- Les noms des rues et des lieux-dits.
- Le scel échevinal.
- Les églises de Hornu.
- Les chapelles d'Hornu.
- Le Tour de Wasmes.
- Vieilles maisons typique de Hornu.
- Les belles demeures hornutoises appelées
populairement « châteaux d'Hornu ».
- La cense abbatiale dite « La
Cour à Hornu ».
- L'hôpital d'Hanneton.
- Le vin et les vignes.
- La population hornutoise.
- Glossaire des sobriquets du village
d'Hornu connus durant les années 1920-1965.
- L'histoire du Berger d'Hornu.
- Un fait historique peu connu des gens
d'Hornu, le Combat du Mont des Vanneaux.
10 euros (code de commande : 00879).
------------------
MASSET (Pierre) — Les 50 mots-clés du marxisme. Toulouse, Édouard Privat, 1970. In-8° (136 x 211 mm.) broché, 206 p., (collection « Les 50 Mots-Clés »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
1.
Accumulation.
2. Aliénation.
3. Art.
4. Besoin.
5. Bureaucratie.
6. Capital.
7. Capitalisme.
8. Classes sociales.
9. Communisme.
10. Conscience.
11. Contradiction.
12. Démocratie.
13. Déterminisme.
14. Dialectique.
15. Division du travail.
16. Économie.
17. État.
18. Exploitation.
19. Famille.
20. Fétichisme.
21. Gauchisme.
22. Histoire.
23. Humanisme.
24. Idéologie.
25. Infrastructure / Superstructure.
26. Liberté.
27. Marchandise.
28. Marxisme.
29. Matérialisme.
30. Nation.
31. Nature.
32. Parti politique.
33. Paupérisation.
34. Praxis.
35. Production.
36. Profit.
37. Prolétariat.
38. Propriété.
39. Religion.
40. Révolution.
41. Science.
42. Socialisme.
43. Société.
44. Sujet / Subjectivité.
45. Théorie.
46. Totalité.
47. Travail.
48. Valeur.
49. Vérité.
50. Violence.
L'ouvrage que voici groupe autour de 50 mots-clés
l'essentiel du marxisme. Son point de vue n'est pas celui de la
critique, mais de l'exposé. Il veut avant tout aider à
comprendre et fournir au lecteur un fil d'Ariane au milieu de
l'abondante littérature marxiste. Et il tient en effet
la gageure de donner du marxisme, sous une forme ramassée
et maniable, une solide connaissance de base. Il allie le point
de vue doctrinal et le point de vue historique. Le marxisme qu'il
nous présente est un marxisme vivant. C'est le marxisme
saisi dans toute son ampleur, à la fois dans l'espace et
dans le temps. Si Marx, Engels, Lénine en constituent les
références constantes, il sait aussi à l'occasion
remonter jusqu'à Hegel lorsque cela est nécessaire
pour comprendre Marx. Il sait surtout recueillir l'apport des
marxistes contemporains, de ceux qui au jour le jour continuent
à édifier le marxisme, dans quelque pays que ce
soit, sans parti-pris ni exclusive quelconque.
8 euros (code de commande : 02453).
------------------
MULLER (Josy) — Bouillon. Duché - Ville - Château. Gembloux, Duculot, 1974. In-8° (145 x 215 mm.) broché, 63 p., illustrations hors texte et trois planches volantes à déplier, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 25).
Introduction :
Bouillon, nom évocateur et célèbre
qui, chez tous, reporte l'esprit vers cet illustre Godefroid de
Bouillon, chef d'une des quatre armées de la première
croisade et premier roi de Jérusalem, aussi vers cette
famille française des Latour d'Auvergne, qui posséda
Bouillon et le duché aux XVIIe et XVIIIe siècles
et dont un des représentants les plus illustres, Turenne,
maréchal de France, dota la ville d'un collège d'humanités.
C'est en effet, grâce à un legs testamentaire de
Turenne que les Augustins purent ouvrir à Bouillon deux
classes de latin et de rhétorique, où les jeunes
gens peu fortunés recevaient une instruction gratuite.
Bouillon évoque aussi le château,
le plus grand de Wallonie : « Sombre citadelle du XIe siècle,
dont il ne reste que le squelette mutilé », écrit
au XIXe siècle le romantique A. Leroux, qui poursuit :
« Décapité de son donjon et de ses tours,
à l'exception de la tour dite d'Autriche qui est restée
debout, il ressemble de loin dans le brouillard au corps mutilé
d'un gigantesque vaisseau privé de ses mats, mais ses entrailles
de pierre, qui survivront encore bien des siècles à
la force destructrice du temps, apprendront à la postérité
que des hommes ont construit cet antre et que des générations
de guerriers l'ont habité. »
Retracer brièvement l'origine de Bouillon,
esquisser les grandes lignes de l'histoire et de la formation
du duché, de la ville et du château de Bouillon,
tel est l'objet de ce court travail.
8 euros (code de commande : 02466).
------------------
NOIRFALISE (Gérard) — Une sélection des locutions et proverbes de Mons illustrée et commentée. Mons, Association des Montois Cayaux, 1999. Grand in-8° broché, 81 p., nombreuses illustrations en noir, épuisé au catalogue de l'éditeur.
Présentation
du livre :
Cet
ouvrage a pour origine un projet ambitieux : peindre un
tableau ayant pour thème les proverbes montois (à
l'instar de Pierre Breughel l'ancien ; les proverbes flamands,
1559, Galerie Dahlem Berlin).
Une telle entreprise exige une préparation
minutieuse : des avant-projets noir/blanc étudiant
individuellement chaque thème, puis un assemblage de plusieurs
sujets traités en couleur (aquarelle ou gouache), enfin
la réalisation définitive à la peinture
à 1'huile sur toile.
C'est donc la première partie de ce
« grand œuvre » qui a servi à
réaliser cet ouvrage : des amis, auxquels je m'étais
ouvert de cette ambition m'ont encouragé à envisager
ces dessins à la plume comme un tout et comme un but en
soi.
C'est ainsi, qu'en 1987, un calendrier reprenant
12 éléments fut imprimé pour Monsieur Gilbert
Mawet, directeur, à cette époque, d'une agence
bancaire, rue des Clercs. C'est à partir du numéro
45 que La Gazette des Camerluches de l'association des
Montois Cayaux a accueilli une partie des dessins qui servent
de fondement à ce livre.
Les sources.
La plaquette Expressions et proverbes montois
éditée en 1968 par le Crédit Communal (riche
de 250 « perles patoises ») a servi de
base à l'élaboration de ce livre, puis au gré
de lectures, je me suis constitué une documentation personnelle.
Enfin par un miracle, (vraisemblablement inspiré par des
camerluches en odeur de sainteté), le hasard a voulu que
je découvre, en ma voisine, une distinguée romaniste
qui avait effectué un travail de fin d'études sur
le sujet, fournissant ainsi une mine d'expressions oubliées
ou ignorées précédemment.
L'illustration.
Le choix qui a été effectué
est fonction du sujet (car certains proverbes sont difficilement
illustrables). Pour ceux qui ont été choisis, l'intérêt
vient, à mon sens, du traitement graphique appliqué :
le proverbe est pris littéralement au pied de la lettre,
(pour employer une métaphore bien à propos), autrement
dit au premier degré.
Le texte.
Il paraissait fastidieux d'imposer au lecteur,
même sous une forme différente, le remarquable travail
philologique de Béatrice ; au contraire, j'ai voulu
présenter un texte qui, je l'espère, « colle »
mieux à l'humour des dessins. C'est pourquoi, vous trouverez
en regard de ceux-ci des anecdotes, des souvenirs personnels,
des réflexions sages ou ... folles.
Vendu.
------------------
[ORVAL]. Orval, neuf
siècles d'histoire. Orval, Éditions de
l'Abbaye, 1970. In-8° carré (215 x 215 mm.) collé, 230 p., illustrations en
noir, bon exemplaire.
Ouvrage publié à
l'occasion de l'exposition éponyme organisée à l'occasion du 900e anniversaire
de l'abbaye.
Table des matières
:
- Liminaire, par
François-Xavier Hanin.
- Préface de Léon-E.
Halkin.
- Section 1. Architecture.
- L'architecture
monastique à Orval, par Jean Kelecom.
- Évolution du
carrelage et du mobilier à travers l'histoire d'Orval, par Georges
Maillien.
- Section 2. Histoire.
- L'histoire de l'abbaye
d'Orval, par Charles Grégoire.
- Liste critique des abbés
d'Orval, par Charles Grégoire.
- Section 3. Économie et
domaine.
- L'ancien domaine d'Orval, par Christian
Grégoire.
- Section 4. Manuscrits.
- Les manuscrits de
l'abbaye d'Orval, par Gætano Raciti et Jacques
Stiennon.
- Section 5. Art religieux et
profane.
- L'iconographie de Notre Dame à Orval, par Albert
van Iterson et Germain Ninane.
- Section 6. Vie
monastique.
- La vie monastique, par Jean
Leclercq.
- Appendice 1. Le musée pharmaceutique.
- Appendice 2.
Grande salle de réception.
12 euros (code de commande : 00393).
------------------
PEIFFER
(Jacques G.) — Émaux d'Istanbul à Longwy.
L'Europe de la faïence. Préface
par Tamara Préaud. Avant-propos par Jacqueline
du Pasquier. Thionville, Gérard Klopp, 1995. In-4°
(258 x 361 mm.) sous reliure toilée et étui
imprimé d'éditeur, 463 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Une très
précieuse source de documentation ; cet ouvrage fut rapidement
épuisé au catalogue de l'éditeur.
En quatrième de
couverture :
La
seconde moitié du XIXe siècle fut une période
de profondes mutations socio-économiques touchant tous
les domaines, y compris celui de la céramique. Une relative
prospérité permit à une clientèle
aisée d'encourager les recherches technologiques ou les
créations artistiques et donna aux amateurs l'occasion
de rassembler de grandes collections de faïences et de porcelaines
anciennes. Le prestige de ces dernières rejaillissait sur
leurs imitations contemporaines.
La bourgeoisie appréciait les productions
courantes mais de qualité, que l'industrialisation croissante
et une émigration rurale, fournissant une main-d'œuvre
peu onéreuse, permettaient de fabriquer à un moindre
coût. On assista à la multiplication des petits ateliers,
créateurs d'œuvres originales, tandis que les grands
centres mécanisés s'assuraient la collaboration
d'artistes réputés. L'horizon des Européens
s'élargissait et le goût romantique prononcé
pour l'exotisme pouvait être mieux satisfait avec l'essor
des missions à l'étranger.
La multiplication des revues et ouvrages illustrés,
permise par les moyens modernes de reproduction, la possibilité
de « voyager sur place », offerte par les
musées en grand développement et les expositions
universelles, accentuaient encore cette tendance. Ces expositions
furent des lieux de comparaisons, de révélations
et de rivalités. L'un des terrains les plus disputés
fut celui de l'esthétique, puisque les céramiques
étaient toutes d'une qualité à peu près
égale et que les connaissances du public s'amélioraient
grâce aux nouvelles sources d'enseignement disponibles.
Pour les critiques les plus avancés, l'industrie devait
concevoir des décors, correctement adaptés à
des formes fonctionnelles et séduisantes, susceptibles
d'être reproduits à prix modique en tenant compte
des modes diverses suscitées par les recherches des petits
ateliers artistiques.
Parmi toutes les innovations de ce demi-siècle
fertile, Jacques G. Peiffer a choisi d'étudier ce qu'il
nomme très précisément les « émaux
en relief cerné », l'un des points de rencontre
les plus passionnants entre les traditions des Orients et celles
de l'Europe. Choix pertinent, puisqu'il s'agit de l'un des grands
axes de recherche de cette période, à côté
des lustres métalliques et des couvertes monochromes. Mais
une question s'impose : d'où vient la véritable
fascination que ces émaux ont exercée sur les céramistes
européens ?
Ils étaient connus dès les XVIIe
et XVIIIe siècles grâce à l'importation des
porcelaines chinoises, et il semble qu'ici encore la Manufacture
de Sèvres ait joué un rôle précurseur.
On y note à plusieurs reprises, au XVIIIe siècle,
une volonté d'imiter ces émaux si particuliers,
translucides, posés en aplat et formant un léger
relief. On voulait probablement prouver que l'on pouvait faire
mieux, dans le même registre, que ces porcelaines chinoises
importées en masse. L'engouement pour la Chine ne disparut
pas au siècle suivant. En effet, Alexandre Brongniart,
en fit rapporter des pièces pour le musée technologique
ouvert à la manufacture, mais aussi des matières
premières et des informations sur ses savoir-faire. Outre
la simple curiosité scientifique, il devait également
être poussé par la nécessité de sortir
enfin du système décoratif à miniatures,
cartels, ornements d'or et fonds colorés, sur lequel on
n'avait cessé de broder depuis le XVIIIe siècle.
Il sentait que la Chine offrait des pistes intéressantes
pour ses travaux. En publiant les résultats de leurs études
sur les porcelaines chinoises dès 1852, ].]. Ebelmen et
A. Salvetat disaient clairement qu'ils souhaitaient faire profiter
les fabricants français de leurs analyses afin que ceux-ci
pussent retrouver « l'aspect simple et harmonieux dont
les poteries de la Chine nous fournissent l'exemple »,
tout en signalant que ces émaux ne pouvaient s'appliquer
sur la porcelaine européenne qui cuit à trop haute
température (c'est peut-être pour cette raison que
les premières recherches d'émaux en relief se sont
inspirées plutôt de céramiques cuisant à
plus basse température, telles celles du Moyen-Orient).
À Sèvres même, leur utilisation fut activement
poursuivie. Les émaux en relief sur « pâte
tendre » en 1862, puis sur « pâte
Salvetat » de 1873 à 1875, en témoignent.
Par un caprice du destin, la mise au point définitive en
1882-84 de la « pâte nouvelle », en
partie destinée à recevoir ce genre de décors,
vint trop tard, à un moment où les artisans céramistes
et l'industrie en avaient déjà vulgarisé
l'usage.
Adalbert de Beaumont et Eugène Collinot,
par leur enthousiasme pour les faïences orientales, tirent
de plusieurs siècles d'oubli la technique précieuse
des émaux en relief et du cerné, utilisée
à Ispahan et à Iznik pour les décorations
monumentales des palais séfévides et des mosquées
anatoliennes.
La qualité des recherches, menées
avec une grande probité et la finesse de perception d'un
homme de l'art, nous fait découvrir l'œuvre de bons
maîtres artisans comme Poyard et sort de l'ombre quelques
manufactures délaissées mais non dépourvues
d'intérêt. Entre des techniciens d'usines comme Longuet
et des artistes comme Parvillée, les liens sont plus étroits
qu'il n'y paraît.
En s'appuyant sur les acquis historiques, Jacques
Peiffer rompt avec les narrations chronologiques et appuie son
argumentation critique sur les innovations nées d'un siècle
hautement créatif, dominé par les personnalités
que sont Théodore Deck ou Gaidan. Il entreprend de relater
la genèse spécifique de la céramique en privilégiant
le rôle des hommes et de leur savoir-faire, et démontre
la puissance des systèmes économiques et culturels.
Et c'est précisément cette passionnante
aventure que retrace, dans tous ses détails, l'auteur,
avec l'immense mérite d'une analyse rigoureuse, aussi bien
des subtiles techniques utilisées que des données
historiques permettant de mieux cerner l'activité des différents
acteurs de ce domaine très spécialisé. Les
relations complexes entre sources, créateurs et praticiens
font l'objet d'analyses sérieuses et peut-être convient-il
de souligner combien la part de la technique étudiée
ici, par rapport à l'ensemble de la production de chaque
atelier, est variable. Le passé si riche de la céramique
française est encore trop peu étudié et publié.
Il n'en est que plus agréable de voir aboutir ce beau travail,
tant pour son grand intérêt que dans l'espoir qu'il
inspirera de nombreuses vocations.
180 euros (code de commande : 01750).
------------------
[RANSON
(Paul)]. Paul Ranson (1861-1909). Paris,
Laurentin, 2001. In-4° (209 x 269 mm.) collé,
71 p., 33 illustrations en couleurs, exemplaire en parfait
état.
Catalogue publié
à l'occasion de l'exposition organisée à
la Galerie Antoine Laurentin, à Paris, en novembre-décembre
2001.
Table des matières
:
- Paul
Ranson dessinateur symboliste, par Brigitte Ranson Bitker
et Gilles Genty.
- Biographie de Paul Ranson, par
Brigitte Ranson Bitker.
- Catalogue.
Extrait du Journal des Arts, n° 136 :
Paul Ranson est l'un des artistes nabis
qui, décédé prématurément,
n'a pu atteindre la postérité de Maurice Denis ou
de Paul Sérusier. Comme l'indique l'introduction du catalogue
de l'exposition, il ne figure après 1945 que sur les listes
nominales des Nabis, ses œuvres n'apparaissant que périodiquement
lors les expositions collectives. La monographie organisée
au Musée du Prieuré à Saint-Germain-en-Laye
en 1997-1998 et la publication, l'an dernier, du catalogue raisonné
signé par Brigitte Ranson Bitker et Gilles Genty, ont permis
de mieux cerner cette production trop longtemps réduite
aux seules sinuosités japonisantes. À l'instar des
autres Nabis, Paul Ranson a construit son œuvre grâce
à plusieurs faisceaux d'influences, de l'héritage
de Gauguin au Symbolisme. Le faible nombre d'œuvres recensées
par le catalogue raisonné – moins de 800 –
s'explique en partie par les destructions opérées
par l'artiste dans ses crises de colère légendaires.
« Ranson a été collectionné très
tôt par des amateurs d'œuvres nabi comme Samuel Josefowitz.
Ils ont acheté toutes les pièces majeures sans les
revendre par la suite. Cela explique la rareté de Ranson
sur le marché. »
15 euros (code de commande : 02591).
------------------
[SOLLERS (Philippe)]. CORTANZE (Gérard de) — Philippe Sollers ou La volonté de bonheur, roman. Paris, Éditions du Chêne, 2001. In-4° (197 x 265 mm.) broché sous couverture à rabats, 273 p., illustrations en noir, (collection « Vérité et Légendes »).
En quatrième
de couverture :
Dans
L'année du tigre, Philippe Sollers note qu'il lui
est impossible de faire lire les passages de ses livres où
il parle de son enfance à Bordeaux pendant l'Occupation.
Et que dire des événements les plus intimes de cette
enfance ? Ce côté de son histoire reste à
ce jour occulté, voire dénié. Cet essai – accompagné
d'une iconographie inédite fournie par Philippe Sollers –
brise le silence, entamant un voyage du côté de ce
corps et de cette vie totalement méconnus. Récit
des premières années d'un « "traître
à sa classe" à qui il arrive tant de choses
personnelles », cette biographie montre comment l'écriture
« remonte d'une enfance » ; de Bordeaux
à Paris, jusqu'au premier texte publié sous pseudonyme,
puisque son auteur n'était pas encore majeur. 1936-1957 :
le film peut commencer. Son titre Philippe Sollers ou la volonté
de bonheur, roman. En exergue, une phrase de Montaigne :
« Il faut étendre la joie, mais retrancher la
tristesse. »
7 euros (code de commande : 02484).
------------------
SPARKE (Penny) — Un siècle de design automobile. Paris, Flammarion, 2003.
In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 255 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
- Avant-propos.
- Introduction.
- Dessiner une
automobile.
- Henry Ford, Harley Earl, l’aérodynamique, Norman Bel
Geddes, la Chrysler Airflow, Gordon Buehrig, John Tjaarda, E.T. Gregorie, R.
Buckminster Fuller.
- Dessiner le luxe.
- Bugatti Rolls-Royce,
Bentley, Jaguar, Aston Martin, les carrossiers français, Hispano Suiza, les
carrossiers italiens, les mascottes, Cadillac, Packard, les carrossiers
américains.
- Modernisme et production de masse.
- Architectes et
voitures, les « voitures populaires » britanniques, la VW Coccinelle, Dante
Giacosa, la Citroën 2CV, Alec Issigonis, les « voitures populaires » de Renault,
les voiturettes, les véhicules utilitaires.
- Dessiner des
rêves.
- L’ère du jet, Howard Darrin, Alex Tremulis, les concept-cars,
Raymond Loewy, Virgil Exner, le design chez Ford, Bill Mitchell, les américaines
musclées.
- De la production au style.
- Le style italien,
Pininfarina, Bertone, Giovanni Michelotti, Ercole Spada, Pietro Frua, Marcello
Gandini, Giorgetto Giugiaro, Les voitures de sport britanniques, Le style
français L'Allemagne et l’esthétique de la machine, Porsche, La sécurité
scandinave.
- Automobiles et style de vie.
- Uwe Bahnsen,
l’explosion de l’Extrême-Orient, les femmes et l’automobile, J. Mays, Wayne
Cherry, voitures de caractère, Thomas Gale, Patrick Le Quément, Peter Schreyer,
les écovoitures, Hartmut Warkuss, Harm Lagaay, Peter Stevens, voitures de
designers, de nouveaux marchés.
- Bibliographie.
- Répertoire des
fabricants collections et musées.
- Glossaire.
45 euros (code de commande : 00257).
------------------
STAQUET
(Willy) — La Sidérurgie en Belgique avant et pendant
la période romaine. Avant-propos
par Germaine Faider-Feytmans. [Charleroi], s.n., [1967].
In-8° (150 x 220 mm.) agrafé, 48 p., exemplaire
en parfait état.
Une publication
rare et qui a été très peu diffusée
!
Avant-propos :
C'est
à une tâche ingrate, mais utile, que s'est astreint
M. Willy Staquet, en réunissant dans son travail sur La
sidérurgie en Belgique avant et pendant la période
romaine des données éparses concernant l'histoire
de l'industrie du fer en nos régions, aux plus hautes époques,
À l'heure où l'étude des
techniques est à l'ordre du jour, où, parallèlement
aux recherches des laboratoires, paraissent des ouvrages d'ensemble
de caractère encyclopédique sur ces sujets, un état
de la question centré sur une des industries du passé
belge est loin de manquer d'intérêt.
L'étude de M. Staquet est basée
sur des faits et des conclusions déjà publiée,
mais leur regroupement même ne laisse pas d'être utile
aux chercheurs.
Enfin et surtout, ce travail intéressera
tous ceux gui se penchent sur notre passé et sur l'émouvante
activité des métallurgistes qui, il y a deux mille
ans déjà, œuvraient, sans doute empiriquement,
mais dont l'effort obscur constitue une forme de préfiguration
de nos industries contemporaines.
12 euros (code de commande : 02446).
------------------
TOURNELLE (Henri, pseudonyme de
Jules-Henri Lefèvre) — Lutteu par amour. Comédie musicale franco-wallonne en
trois actes et un tableau : « La Parade du Cirque Valencia ». Jemappes, Éditions Tournelle, [1951]. In-8° (138 x 213 mm.)
agrafé, 99 p., exemplaire en très bon état.
Henri Tournelle nous emmène au cirque !
Les personnages :
- Francia Marino, directrice du cirque Valencia (46
ans).
- Gaby, sa fille, écuyère (20 ans).
- Cesario, acrobate (40
ans).
- Tonio, clown (30ans).
- Modesse, athlète (52
ans).
- Pipine, dompteuse (52 ans).
- Louisa, cabaretière (50
ans).
- Michel, ess garçon (23 ans).
- Pierre-Flippe, ell frée
Louisa (47 ans).
Les trois actes se jouent au cabaret Louisa.
Le
place à Valenciennes, trois mois après le début de l'action, sur l'estrade du
cirque Valencia.
Vendu.
------------------
TOUSSAINT
(Joseph) — Gembloux. La
ville et l'abbaye. Aperçu géographique, historique
et artistique. Gembloux, Éditions
de l'Orneau, 1977. In-8° (160 x 245 mm.) broché,
654 p., illustrations, cachet humide ex-libris à
la page de garde, exemplaire en bon état.
Un ouvrage
peu courant !
Extrait de la préface
:
En
1922, Gembloux a fêté dignement, – mais,
semble-t-il, avec une avance de près de vingt années –,
le millénaire de la fondation de son abbaye.
À cette occasion ont paru diverses études
historiques sur la ville et son comté. Parmi elles excellent
les travaux de l'avocat Léon Namèche, du chanoine
Charles-Gustave Roland et du Père Bruno Lefèbvre,
S. J.
Depuis lors, plus de cinquante années
se sont écoulées. Sans doute, divers mémoires
ont-ils, dans un passé récent, approfondi l'un
ou l'autre point de l'histoire gembloutoise. Mais jusqu'à
ce jour ils sont restés inédits.
Le présent ouvrage voudrait, dans une
modeste mesure, présenter au grand public une synthèse
de l'acquis de nos connaissances géographiques, historiques
et artistiques sur Gembloux, au passé si prestigieux,
à l'avenir tant prometteur. Il ne vise nullement à
être exhaustif. Il laisse volontiers place à de
nombreuses études ultérieures, notamment en ce
qui concerne le temporel du monastère. Il cherche avant
tout à fournir à ceux qui s'intéressent
au passé d’une ville, qui a connu plusieurs périodes
de gloire, mais aussi un grand nombre d'années de graves
tribulations, une narration susceptible – il le souhaite
du moins – de satisfaire quelque peu leur louable curiosité.
Il aurait aussi atteint un de ses buts, s'il aidait à
donner à de jeunes historiens le goût de la recherche
et de la publication en des domaines à peine effleurés
par lui.
40 euros (code de commande : 00334).
------------------
[VITRAIL]. Vitraux des cathédrales de France. XIIe et XIII siècles. 19 reproductions en couleurs d'après nature. Préface de Paul Claudel. Introduction de Marcel Aubert. Paris, Plon, 1937. In-4° (257 x 348 mm.) broché sous couverture à rabats, 19 p., deux illustrations contrecollées, 16 planches hors texte, (collection « Iris »), exemplaire bien complet et en bon état.
Extrait de l'introduction
:
Les
planches que l'on publie ici reproduisent, d'une manière
aussi exacte que possible, des verrières du XIIe et du
XIIIe siècle choisies parmi les plus belles dans quelques-unes
de nos cathédrales les plus riches en vitraux de cette
époque : Chartres, Le Mans, Poitiers, Sens et Bourges.
On ne prétend pas détailler ici toutes les particularités
des vitraux du XIIe et du XIIIe siècle, encore moins en
donner un inventaire, mais seulement montrer, par quelques exemples
typiques, la qualité d'art exceptionnelle qu'ils présentent,
tant du point de vue de la couleur que du point de vue de la composition,
et marquer comment, la technique restant la même, le vitrail
évolue dans ses formes, son dessin et sa coloration.
Le vitrail, à cette époque, est
une mosaïque de verre : chaque teinte est représentée
par un fragment de verre de couleur, et c'est à cette technique
même, comme à la qualité des verres employés
et à l'habileté des peintres-verriers, que les verrières
doivent leur éclat incomparable.
Le moine Théophile, qui vivait en Allemagne
au début du XIIe siècle, nous donne la formule pour
la fabrication du verre : deux parties de cendres de hêtre
ou de fougère, qui donnent la potasse, base alcaline, et
une partie de sable de rivière, pur de toute terre. M.
Chesneau, dans les analyses qu'il a faites de verres anciens,
a trouvé un peu de soude due à l'addition au mélange
d'une faible quantité de sel marin, qui diminuait la transparence
du verre, mais le rendait plus fusible, plus facile à travailler.
L'emploi des sables ferrugineux, chargés d'alumine, explique
la résistance de ces anciens verres, ainsi que l'a prouvé
Léon Appert, et aussi leur tonalité verdâtre
très fine.
15 euros (code de commande : 02590).
------------------
[WALLONIE]. Parcs et jardins historiques de Wallonie.
Volume 2. Province de Hainaut. Arrondissements de Ath, Tournai,
Mouscron-Comines. Par Nathalie de Harlez
de Deulin, Serge Delsemme, Catherine Guisset-Lemoine,
Didier Hoyos et Marie-Hélène Sohet. Namur, Ministère de la Région
Wallonne - Division du Patrimoine, 1997. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 255 p.,
illustrations en noir et quelques-unes en couleurs, (collection « Inventaires
Thématiques »), exemplaire en très bon état.
Ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.
Table des matières :
- Avant-propos, par Jacques
Barlet.
- Introduction.
- Charte de
Florence.
- Avertissement.
- Glossaire.
- Arrondissement de
Ath.
- Repérage des parcs et jardins historiques.
- Carte de
situation.
- Inventaire.
- Arrondissement de
Tournai.
- Repérage des parcs et jardins historiques.
- Carte
de situation.
- Inventaire.
- Arrondissement de
Mouscron-Comines.
- Repérage des parcs et jardins
historiques.
- Carte de
situation.
- Inventaire.
- Bibliographie.
22 euros (code de commande : 00657).
------------------
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire