vendredi 26 mai 2023

Sparke (Penny) - Un siècle de design automobile

 

SPARKE (Penny).

Un siècle de design automobile.

Paris, Flammarion, 2003.

 

In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 255 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.


Table des matières :
  - Avant-propos.
   - Introduction.
   - Dessiner une automobile.
      - Henry Ford, Harley Earl, l’aérodynamique, Norman Bel Geddes, la Chrysler Airflow, Gordon Buehrig, John Tjaarda, E.T. Gregorie, R. Buckminster Fuller.
   - Dessiner le luxe.
      - Bugatti Rolls-Royce, Bentley, Jaguar, Aston Martin, les carrossiers français, Hispano Suiza, les carrossiers italiens, les mascottes, Cadillac, Packard, les carrossiers américains.
   - Modernisme et production de masse.
      - Architectes et voitures, les « voitures populaires » britanniques, la VW Coccinelle, Dante Giacosa, la Citroën 2CV, Alec Issigonis, les « voitures populaires » de Renault, les voiturettes, les véhicules utilitaires.
   - Dessiner des rêves.
      - L’ère du jet, Howard Darrin, Alex Tremulis, les concept-cars, Raymond Loewy, Virgil Exner, le design chez Ford, Bill Mitchell, les américaines musclées.
   - De la production au style.
      - Le style italien, Pininfarina, Bertone, Giovanni Michelotti, Ercole Spada, Pietro Frua, Marcello Gandini, Giorgetto Giugiaro, Les voitures de sport britanniques, Le style français L'Allemagne et l’esthétique de la machine, Porsche, La sécurité scandinave.
   - Automobiles et style de vie.
      - Uwe Bahnsen, l’explosion de l’Extrême-Orient, les femmes et l’automobile, J. Mays, Wayne Cherry, voitures de caractère, Thomas Gale, Patrick Le Quément, Peter Schreyer, les écovoitures, Hartmut Warkuss, Harm Lagaay, Peter Stevens, voitures de designers, de nouveaux marchés.
   - Bibliographie.
   - Répertoire des fabricants collections et musées.
   - Glossaire.

 



45 euros (code de commande : 00257).

 

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(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63).
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mardi 23 mai 2023

Daudet (Léon) - La pluie de sang. Nouveaux souvenirs (1914-1918)

 


DAUDET (Léon).

La pluie de sang. Nouveaux souvenirs (1914-1918).
8e édition.

Paris, Éditions Bernard Grasset, 1932.

 

In-8° (116 x 184 mm.) broché, 321 p., cachet ex-libris à la page de garde.


 
Introduction :
   Ce septième volume de mes Souvenirs embrasse la période de la guerre, de 1914 à 1918. Il en montre les détours politiques, les campagnes que nous avons menées contre la trahison, dans l'Action Française, pendant que nos amis étaient aux armées, campagnes qui ont relevé le moral du pays, au moment où il commençait à fléchir, et abouti, en fin de compte, au cabinet et à l'action vigoureuse de Clemenceau. Comme dans les précédents volumes de mes Mémoires, je me suis efforcé d'être scrupuleusement véridique et de présenter les événements tels qu'ils se sont passé, les hommes tels qu'ils se sont montrés, cela sans atténuation, ni parti pris.
   Intimement convaincu, dès le début de l'immense tuerie, que celle-ci ne saurait prendre fin, à notre avantage, sans le nettoyage préalable des services de l'Intérieur et de la Sûreté Générale, corrompus pas quarante-quatre ans de République parlementaire, je réunis en silence, avec mes collaborateurs et l'aide de nombreux fonctionnaires patriotes, le dossier formidable qui me permit d'agir en 1917. Attaquée ainsi, malgré la censure et ses barrages, dans ses hommes les plus dangereux, la démocratie se défendit, et il s'en fallut de peu que la prison et le conseil de guerre, avec la disparition de notre journal, ne nous missent hors d'état de nuire... à l'Allemagne, au point le plus sensible de sa manœuvre. La Providence ne permit pas qu'il en fut ainsi, et, dès les premiers jours de novembre 1917, l'écroulement de nos puissants adversaires fut complet. Un an après, la victoire définitive et l'armistice venaient justifier nos prévisions, point par point, de la même façon qu'avaient été justifiés, quatre ans auparavant, les avertissements de l'Avant-Guerre.

8 euros (code de commande : 00193).

 

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Hugo (Herman) - Les pieux sentimens d'une ame chrestienne (1692)

 


[HUGO (Herman)].

Les pieux sentimens d'une ame chrestienne exposez sous des emblesmes familiers tirez de l'Ecriture Sainte. Divisez en trois parties. La premiere traite des larmes & soûpirs de la penitence. La seconde, des desirs de l'ame juste. La troisiéme des soûpirs d'une ame convertie en Dieu. Traduction nouvelle. Avec des figures. 

Paris, De Bats, 1692.
[A Paris, / Chez Pierre de Bats, ruë Saint / Jacques, à l'Image Saint François, / proche la Fontaine de S. Severin. / M. DC. XCII. / Avec approbation & permission]
 

 

In-12 (90 x 143 mm.) plein veau d'époque, dos à 4 nerfs, reliure frottée, coins émoussés, épidermures, [1 (titre)], [1 bl.], [18 (épître Aux âmes, table des emblèmes)], 412 p., 46 gravures, le frontispice manque, une tache ancienne d'encre aux pp. 160-161.


    Après un emblème initial, suivent quarante-cinq répartis en trois livres (Les gemissemens de l'Ame penitente, Les desirs d'une Ame juste et L'Ame parfaite & amante soûpire en presence de ses compagnes pour l'absence de son Dieu, & les conjure de l'advertir de ses langueurs) et numérotés de I à XV ; quatre d'entre-eux portent la signature de Monbard. Ces emblèmes sont inspirés par ceux exécutés par Boëce van Bolswert pour l'édition originale d'Anvers, en 1624.

Extrait de l'introduction :
   [...] il nous est venu en pensée qu'il seroit à propos de mettre entre vos mains, & de proposer à vos yeux quelque petit traité formé sur l'idée d'un Livre qu'un saint Religieux de la Compagnie de Jesus composa en Latin au commencement de ce siecle, à qui il donna ce titre, Pia desideria. Ce livre est composé en Latin, ayant été imprimé en Flandres, où cet idiome est en usage. Ce Livre a des Emblêmes & des images naïves de la piété, qui representent les entretiens familiers de Jesus & de l'Ame sous la figure innocente des enfans. Quoy de plus avantageux pour purifier & perfectionner les sens des esprits prophanes qui les corrompent ? Nostre intelligence & nostre memoire peuvent aussi s'y délivrer de leurs foiblesses par les grandes maximes de morale qu'il emprunte, & qu'il appuye sur les Oracles de la sainte Ecriture, qui sont les Ames de ses Emblêmes, d'où l'on peut former des loix d'équité & de justice pour corriger nos erreurs. Les passages des Peres qui les expliquent, & les divers sentimens que l'on peut choisir sur ces matieres peuvent facilement fournir à la volonté d'affectueuses inclinations, & des émotions pressantes d'embrasser le bien, & de fixer son inconstance.
   Sur cette idée donc, & pour obeïr aux loix de mon devoir, & à ce que mes amis peuvent sur moy, j'ay formé l'entreprise de donner ce petit Livre au public en nôtre langue, & je me suis reduit de l'accomoder dans les Vers & dans la Prose au genie de nostre Idiome, sans m'assujettir en rien qu'aux Emblêmes du livre Latin : Je n'y pretend que la gloire de mon Dieu, que l'affermissement de vostre salt. Plaise au Dieu des misericordes de benir nostre entreprise. Priez Dieu pour moy.

Bibliographie :
   - Adams (Alison), Rawles (Stephen) et Saunders (Alison), A Bibliography of French Emblem Books of the Sixteenth and Seventeenth Centuries.

 

Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir toutes les gravures.


90 euros (code de commande : 00211).

 

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lundi 22 mai 2023

Les « nouveautés » du 23 mai

MISE À JOUR DU 23 MAI 2023

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Vient de paraître :

 

VAN DEN ABEELE (Éric)Mons passionnément ! La cité du Doudou dans l'imagerie populaire. Marcinelle, Éditions Walden & Whitman, 2023. In-8° (164 x 234 mm.) collé, 229 p., très abondante iconographie en noir et en couleurs.
   Une nouveauté, publiée en avril 2023.



En quatrième de couverture :
   Du haut de ces mille cinq cents ans d'existence, Mons a traversé la grande Histoire avec courage et dignité, mais aussi avec élégance et passion. Pour la première fois, un livre illustré part à la découverte de cette cité hainuyère, qui a été au cœur de tant de combats pour la liberté. Le parcours iconographique nous plonge aux origines de la cité du Doudou en prenant comme fil conducteur l'affiche lithographiée, la carte postale ou le document rare. Dans ces pages, les hauts faits de la ville et de ses habitants côtoient les brindilles et les « festus » de la vie quotidienne.
   Au cours de ce périple, il est notamment question du bouillonnement culturel des salles de spectacle, du bruissement des sociétés artistiques, initiatiques et littéraires mais aussi du dynamisme, chaleureux et convivial, des bonnes maisons montoises.
   Dans ce voyage, le lecteur est immergé dans les traditions, le folklore et la liesse populaire, qui revêtent une si grande importance pour les Montois : Doudou, ducasses, carnavals, cavalcades, fêtes de la bière, etc.
   Notre parcours iconographique se termine par une mise en abyme de la presse et de l'édition locales, qui nous révèlent un pan de l'âme des Montois en confirmant la devise : « Les Montois ne périront pas ! ».


 

 


 24 euros (code de commande : 00380).

 

[ALDEGONDE]. Vie de sainte Aldegonde réécrite par une moniale contemporaine (VIIIe s.). Traduction par Michel Rouche. Maubeuge, Association des Amis du Livre, 1988. In-8° (147 x 210 mm.) agrafé, VIII, 47 p., illustrations, exemplaire en très bon état.



Introduction :
   La traduction de la vie de sainte Aldegonde, qui est ici présentée, est la première de ce genre. Éditée d'abord dans son texte latin original, en entier par Dom Mabillon en 1669, puis partiellement par W. Levison en 1913, elle n'a fait l'objet d'aucune étude d'ensemble portant sur son contexte historique et mystique. Depuis la dernière édition, il était habituel de considérer que ce texte avait été écrit à Nivelles vers 840-850. Partant de la constatation que l’auteur de la vie était capable de faire au moins une demi-douzaine de citations de Virgile, et du préjugé selon lequel le latin de l'époque mérovingienne était de fort mauvaise qualité, le dernier éditeur avait conclu, au contraire du premier, que ce texte ne pouvait pas être l'œuvre d’un contemporain de la sainte. Devant la qualité littéraire du style, l'abondance des références bibliques ou profanes et la précision du vocabulaire dans la description des visions, il en concluait qu’il correspondait à l'époque de la deuxième génération des lettrés carolingiens, après le règne de Louis le Pieux, vers 842-854.
   Je pense, pour plusieurs raisons, que cette datation ne peut plus être acceptée aujourd'hui. Les études récentes sur le latin médiéval ont prouvé que cette langue était très bien enseignée dans les monastères de la deuxième moitié du VIIe siècle, et qu'elle connaissait même une pré-renaissance au début du VIIIe siècle. Le style rustique (sermo rusticus) était réservé aux vies de saints lues en public et le style scolaire (sermo scholasticus) aux lectures du réfectoire et de l'office monastique. Un style élevé et châtié était nécessaire pour la vie d’une sainte mystique dont les visions, avec leur interprétation, auraient été incomprises d’un public populaire attendant des récits de miracles assortis de guérisons physiques. La longueur et la complexité des visions d’Aldegonde aurait été insupportable. Elle l'a d'ailleurs été pour son dernier éditeur. Enfin, la littérature visionnaire, expression d’un mysticisme tantôt prophétique, tantôt amoureux comme ici, connaît ses premières manifestations à partir de 650, continue pendant le VIIIe siècle et le IXe siècle, pour culminer entre 880 et 960 ! Elle n’est donc pas caractéristique de l'époque de Louis-le-Pieux.
   En revanche, cette dernière est caractérisée par une remise en ordre des monastères avec la généralisation de la règle bénédictine et l'élimination des coutumes irlandaises. L'influence des moines irlandais ne réapparaît qu'après 850, sous le règne de Charles le Chauve, et seulement au plan littéraire. Or, la vie de sainte Aldegonde révèle de nombreux traits conformes aux pratiques des monastères doubles irlandais ; au paragraphe 4, le mot pallium pour désigner le voile consacré, au paragraphe 14, le renvoi à saint Amand qui mena une vie conforme au modèle insulaire, au paragraphe 18, le rôle joué par l'abbé de Nivelles, Sobin (ou Subne) dont le nom est irlandais, au paragraphe 29, l'allusion à la cellule de la sainte, preuve de l'absence du dortoir bénédictin. Enfin, la description des anges est dans la tradition irlandaise. Bref, ce texte ne peut plus être daté du milieu du IXe siècle.
   Du coup, les paragraphes 9 et 18 prennent une importance plus grande. L’auteur, qui parle au féminin au paragraphe 9 et se qualifie de « toute petite fillette » au paragraphe 18 lorsqu'elle connut Aldegonde, est certainement une oblate, offerte très jeune par ses parents au monastère, trait typiquement irlandais là encore. Comme elle le suggère, elle a probablement suivi elle aussi un itinéraire mystique personnel, ce qui la rendait apte à comprendre les visions de la sainte, et vu son éducation littéraire, à recevoir l'ordre de les mettre par écrit. Tout ceci permet de considérer que ce texte est une deuxième rédaction de la vie de sainte Aldegonde, faite par une moniale, qui a connu la fondatrice dans ses très jeunes années. La date et le lieu de cette rédaction s'imposent donc : la première moitié du VIIIe siècle, au monastère de Maubeuge.

Vendu.

 

[BALZAC (Honoré de)]. L'Année Balzacienne 1972. Paris, Garnier, 1972. In-8° (136 x 217 mm.) broché, 472 p., exemplaire en bon état.

 

Table des matières :
   - Quelques œuvres de Balzac. Lectures et points de vue.
      - Le problème de Falthurne, par René Guise.
      - Une nouvelle de Balzac : La Maison du Chat-qui-pelote, par Max Andréoli.
      - Interprétation de Sarrasine, par Pierre Citron.
      -  La description de la Maison-Vauquer, par Nicole Mozet.
      - À propos de Mademoiselle du Vissard, par Liliane Dessert.
   - « Histoire des mœurs en action. »
      - Les Codes littéraires et Balzac, par Albert Prioult.
      - Un directeur de journal, ses auteurs et ses lecteurs en 1836 : Autour de La Vieille Fille, par Patricia Kinder.
      - Un banquier des auteurs dramatiques : Porcher-Braulard, par Nicole Felkay.
   - « Études analytiques. »
      - Balzac et « la logique du vivant », par Arlette Michel.
      - Du côté de chez Sand, par Thierry Bodin.
      - « Fameux Sexorama », par Marguerite Drevon et Jeannine Guichardet.
      - Le Plaisir dans les récits balzaciens, par Moïse Le Yaouanc.
      - Texte métaphorique et réalité roma­nesque, par Lucienne Frappier-Mazur.
      - Le Sens du rythme dans les Œuvres de jeunesse, par Jean-Louis Tritter.
      - Le Néologisme de type hapax : quelques exemples et leur usage chez Balzac, par Marisol Amar.
   - Notes.
      - Quinze lettres de Balzac, supplément à la Correspondance, par R. Pierrot.
      - Balzac à la Faculté de Droit, Thomassy et Popinot, par E. Bouissou.
      - Balzac et le Sacré-Cœur, par H. Godin.
      - L'épigraphe de La Peau de chagrin, par Raïssa Reznik.
      - Le tailleur Buisson et les Études de mœurs, par Nicole Felkay.
      - Gautier aide de Balzac, par E. Brua.
      - Note sur L'Héritière de Birague, par P. Kinder.
      - Pouvoir d'un prénom, Théodore, par J. Genaille.
   - Documentation.
      - Calendrier de la vie de Balzac, par Jean-A. Ducourneau et Roger Pierrot.
   - Revue critique.
      - D. Adamson.The genesis of Le Cousin Pons (R. Pierrot).
      - P. Barbéris : Balzac et le mal du siècle (R. Guise).
      - F. Bilodeau : Balzac et le jeu des mots (J. Guichardet).
      - R. Chollet : La Société d'abonnement général (R. Pierrot).
      - G. Jacques : Le Doigt de Dieu d'Honoré de Balzac (R. Pierrot).
      - J.-P. Richard : Études sur le romantisme (J.-L. Steinmetz).
      - Catalogue de l'exposition « Les portraits de Balzac connus et inconnus », Maison de Balzac (R. Pierrot).
      - Catalogue de l'exposition Stendhal-Balzac à Nantes (M. Ménard).
      - R. Guise : Balzac, Œuvres complètes : Théâtre (R. Chollet).
   - Bibliographie balzacienne (Année 1971), par R. Pierrot et R. Rancœur.
   - Balzac à l'étranger, par D. Adamson, L.-F. Hoffmann, A. D. Mikhaïlov et F. Van Laere.
   - Informations et nouvelles.
   - Liste des articles antérieurement publiés.

10 euros (code de commande : 00370).

 

[BIBLIOGRAPHIE]. Éléments de bibliographie sur l'Histoire des idées et des faits politiques, économiques et sociaux depuis le milieu du XVIIIe siècle. 2ème édition revue et mise à jour. Paris, Éditions Domat-Montchrestien, 1948. In-8° (155 x 243 mm.) agrafé, 168 p., (collection « Fondation Nationale des Sciences Politiques »), exemplaire en bon état et en partie non coupé.
   Une riche bibliographie que l'on trouve rarement en bon état.



Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Ouvrages généraux.
   I. Histoire générale.
      - Histoire politique de 1610 à nos jours, par Pierre Renouvin.
      - Histoire générale du XXème siècle, par Pierre Renouvin.
      - Histoire politique de la France de 1789 à nos jours, par Jean-Jacques Chevallier.
      - Histoire diplomatique de 1871 à 1914, par Pierre Renouvin.
   II. Histoire des idées politiques.
      - Histoire générale des idées politiques, par Jean-Jacques Chevallier.
      - Le Socialisme des origines à nos jours, par Jean Gacon.
      - Le Marxisme, par Jean Baby.
   III. Histoire économique et sociale.
      - Histoire économique et sociale, par Claude Fohlen.
      - Acteurs et systèmes économiques, par Jean-Marcel Jeanneney.

Vendu.

 

BOUSSU (Gilles-Joseph de) — Histoire de la Ville de Mons, ancienne et nouvelle ; contenant tout ce qui s'est passé de plus curieux depuis son origine 650. jusqu'à present 1725. La chronologie des comtes de Hainau, la liste des Grands-Baillis, des Conseillers, des Prevôts, des Magistrats ; avec un très-grand nombre de décrets des Souverains, concernant les privileges de cette Ville, les attributs des Echevins, & quantité d'autres pieces très-curieuses & utiles ; une ample description de l'etablissement des sieges de judicature, des chapitres, des paroisses, des couvents, des corps-de-stile, des fondations & des principaux edifices de cette Ville ; son ancien circuit, son agrandissement, ses guerres, ses sieges, ses blocus, ses ruines, ses rétablissemens, ses incendies, ses tremblemens de terre, & autres évenemens surprenans. Par Gilles-Joseph de Boussu, Ecuyer, Licencié en Droit. Mons, Éditions du Miroir, 1982. Grand in-8° (183 x 245 mm.) broché, [1 (titre)], [1 bl.], [6], 435, [1 bl.], [36 (table, errata)] p., bien complet des trois gravures de Kraft (titre frontispice, Mons ancien 650 et grande vue à déplier de la ville), exemplaire numéroté (n° 278).
  Impression anastaltique de l'édition publiée à Mons, chez Varret, en 1725.



   Historien et littérateur, né à Mons le 13 octobre 1681, y décédé le 9 mai 1755. Il était licencié en droit, et remplit, en 1714, 1732 et 1737, les fonctions d'échevin de sa ville natale. Il fut député des États du Hainaut et ses lettres de noblesse lui furent octroyées par Charles VI le 30 juillet 1717. Il s'adonna d'abord à la littérature et publia plusieurs tragédies en vers d'une conception et d'un style médiocre. C'est par des publications historiques que cet écrivain s'est fait remarquer ; on lui doit la célèbre Histoire de la ville de Mons, présentée ici ; une Histoire de la ville de Saint-Ghislain, publiée en 1737 et une Histoire de la ville d'Ath, parue en 1750.

Vendu.

 

CHAVAL (pseudonyme de Yvan Francis Le Louarn) Vive Gutenberg. Dessins de Chaval, illustrés de quelques textes de l'auteur. Paris, Robert Laffont, 1956. In-8° (135 x 185 mm.) broché, 172 p., exemplaire en bon état.

  



10 euros (code de commande : 00388).

 

CLAUDEL (Paul) — Les aventures de Sophie. Paris, Gallimard, 1937. In-8° (122 x 188 mm.) broché sous chemise et étui recouverts de moire bordeaux, 222 p., couverture un peu tachée, un des 315 exemplaires numérotés sur alfa Navarre (n° 243), peu courant.
Édition originale.



Note de l'auteur :
   « Sophie, c'est sainte Sophie, autrement dit la Sagesse éternelle, dont les aventures, déguisements et transformations sont pour le croyant une source inépuisable d'émerveillement, d'intérêt, et, pourquoi ne pas le dire ? quelquefois d'amusement. Ce n'est pas un médiocre spectacle que celui de l'âme humaine aux prises avec cette partenaire invisible et pleine de ressources, dont il est dit au Livre des Proverbes qu'elle se joue à travers l'Univers. »

 

 35 euros (code de commande : 00385).

 

COLLEYE (Hubert) — Liége est fine et belle... La Rivière-Fée. Anvers - Paris, Les Éditions « Au Panthéon », 1931. In-8° (156 x 22 mm.) broché, 135 p., exemplaire bien complet du feuillet volant d'errata.
   
Dédicacé par l'auteur à l'écrivain belge Henri Davignon. 



Avant-propos :
   Voici quelques pages pour faire suite à un petit livre déjà ancien (Dans la Paix des Vieilles Églises). Elles pourront être complétées, plus tard, car la « matière » liégeoise est de celles qu'on n'épuise pas. Mille ans de vie nous ont laissé un patrimoine... Je croirais faillir à mon devoir si je ne le rappelais pas à ceux de ma race et de mon sang. Il n'appartient à personne de raturer l'Histoire. Mais il semble naturel, hélas ! de l'oublier. Cependant les jours fastes et néfastes, les sites, les monuments et jusqu'aux pierres du chemin sont pénétrés de la substance des morts. Quand ces morts sont nôtres, on n'imagine pas que l'oubli puisse rétrécir nos âmes de successeurs et d'héritiers au point de les rendre indifférentes. Tout homme, disait Blanc de Saint-Bonnet, est l'addition de sa race. Il indiquait ainsi comment elle peut disparaître. La vie digne de l'avenir reste toujours tributaire du passé. Quant au visage de la patrie, souvenons-nous qu'il servit de prototype au nôtre. Ainsi nous sommes rattachés, par toutes nos fibres, à une certaine humanité et à une certaine nature.



Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Liège est fine et belle.
   - Mon cœur déchiré.
   - Dans l'Hypocauste.
   - Les Cloîtres de Saint-Jean-en-l'Isle.
   - Vieilles Tours romanes.
   - Trois Madones.
      - La Vierge de dom Rupert.
      - Notre-Dame des Miracles.
      - Notre-Dame de Saint-Séverin.
   - Jean Del Cour.
   - Méditation sur la Meuse.
   - Nicolas Defrecheux.
   - Henri Simon.
   - Noël Ruet.
   - L'Intellectualité Liégeoise.
   - La Rivière-Fée.

12 euros (code de commande : 00371).

 

DECAMPS (Gonzalès) — Mons. Guide du Touriste, orné d'une carte & de nombreuses vues de sites & de monuments. Mons, Victor Janssens, 1894. [Mons / Victor Janssens, Imprimeur-Éditeur / 1894.] In-8° (153 x 230 mm.) sous cartonnage polychrome d'éditeur, XI, [1 bl.], 220 p., illustrations (photos, dessins), six planches hors texte et bien complet de la grande carte à déplier (477 x 319 mm.), exemplaire en bon état.
   Il s'agit du premier véritable guide touristique complet de Mons et de ses environs et, malgré son grand âge, il reste un modèle par la qualité de sa mise en page et de son illustration.



Avant-propos :
   Il n'existait jusqu'ici aucun guide de Mons et de ses monuments. Nous avons voulu remplir cette lacune à la veille de fêtes jubilaires qui ne manqueront pas d'amener dans notre cité beaucoup de touristes et d'étrangers.
   Mons nous a paru mériter mieux que les notices écourtées, souvent inexactes, toujours incomplètes que lui consacrent les ouvrages les mieux connus du voyageur, les Joanne, les Baedeker, les Cook, etc. D'après ces livres, il semblerait que cette ville ne renferme aucun objet digne de fixer l'attention, au-delà de son Hôtel-de-Ville, de son fier Beffroi, de sa majestueuse collégiale de Sainte-Waudru, l'une des créations les plus splendides, les plus homogènes que nous ait léguées le Moyen-Âge.
   Ces édifices sont de premier ordre, mais à côté d'eux, il s'en trouve d'autres de mérite secondaire, offrant à l'art, à la science, à la simple curiosité d'intéressants souvenirs du passé, des œuvres d'art, des institutions de tout genre qui sont insuffisamment connues et appréciées.
   Notre cité, si pittoresque par sa situation sur une colline élevée, est placée au milieu d'une région qui présente une succession de points de vue charmants, de tableaux animés, de contrastes curieux qui ont souvent inspiré le pinceau ou le crayon de l'artiste.
   Le lecteur trouvera dans ces pages une sorte de revue rapide de ces divers objets, un vade mecum peu développé, mais aussi complet et exact que possible, lui permettant de mieux connaître ce que Mons a hérité du passé et ce qu'il doit au progrès moderne.
   Mons est devenue l'une des plus belles villes du pays depuis quelques années. Elle a pour ainsi dire fait peau neuve à partir de 1861, époque où le gouvernement s'est décidé à la débarrasser de l'enceinte fortifiée qui l'étouffait et arrêtait son développement.
   L'air et la lumière circulent dans ses rues jadis abritées sous les sombres murailles et les épaulements de sa forteresse. Des édifices publics nouveaux, de belles demeures particulières, de luxueux magasins et cafés donnent une note moderne, gaie et animée aux principales voies de la cité.
   Ses anciens remparts ont fait place à une brillante ceinture de boulevards, de places, d'avenues, de squares comme peu de villes en possèdent. Ces promenades verdoyantes se sont garnies de constructions élégantes qui ont singulièrement embelli les abords de la ville.
   Les quartiers pauvres disparaissent ou sont assainis. Enfin, tout un ensemble de grands travaux publics ont profondément modifié l'hygiène générale, et placé cette ville au premier rang pour la salubrité et la diminution de la mortalité. Citons : le détournement de la Trouille qui traversait le bas de la ville et dont le cours a été reporté dans la banlieue ; la création d'une distribution d'eau ; la construction de tout un système d'égouts et le repavage des rues qui ne tarderont pas à être achevés.
   Deux mots sur le plan que nous avons suivi. Après quelques données géographiques et un court historique de Mons, nous décrivons dans une première partie ses monuments civils ; dans une seconde, ses édifices religieux ; dans une troisième, nous donnons le plan ou plutôt l'esquisse d'excursions aux environs immédiats de la ville, faubourgs, villages de la banlieue, aux centres industriels du Borinage, du Centre, et enfin au riche bassin de phosphates du Midi de Mons, si curieux au point de vue des études géologiques, paléontologiques et archéologiques.
   Un plan, des vignettes, des vues phototypiques accompagnent ce guide et permettront à ceux qui visiteront notre ville de conserver un souvenir de ses principales curiosités.

 Vendu.

 

[DUVEYRIER (Anne-Honnoré-Joseph)] et FOUCHER (Paul) — L’An Mil. Opéra-comique en un acte. Paroles de MM. Mélesville et P. Foucher. Musique de M. Grisar. Représenté, pour la première fois, à Paris, sur le théâtre de l’Opéra-Comique, le 23 juin 1837. Bruxelles, Lelong, 1837. [Bruxelles : / J.-A. Lelong, Impr.-Libr.-Editeur, / rue des Pierres, n° 43 ; / Gambier, Libraire, rue des Éperonniers, n° 16, / 1837.] In-18 (91 x 136 mm.) broché sous sa couverture imprimée, 58, [2 bl.] p., (collection « Nouveau Répertoire de la Scène Française, ou Bibliothèque Dramatique », 3e Série, n° 7), bel exemplaire malgré de rares rousseurs.
Une peu courante contrefaçon bruxelloise parue l'année de l'édition originale.



   C’est sous le pseudonyme de Mélesville que l’avocat Anne-Honnoré-Joseph Duveyrier (Paris, 1788-1839) connut un extraordinaire succès. Les bibliographes estiment à plus de 300 les pièces de théâtre qu’il a composées, seul ou en collaboration comme pour L’An Mil avec Paul Foucher (Paris, 1810-1875), journaliste et auteur de talent à qui Victor Hugo fit l'honneur d'être présent à ses funérailles...
   Comme la plupart des pièces de théâtre parisiennes, L’An Mil, publié Paris, chez Morain, en 1837, fut immédiatement contrefait par les éditions Lelong, spécialisées en la matière.
L'avis d'Hector Berlioz :
   Il y a, si ne me trompe, six bons mois que je n’étais allé à l’Opéra-Comique ; pendant ce temps, que de mouvemens, que d’agitations dans notre monde musical ! Nourrit a quité la scène dont il faisait la gloire, et grâce aux succès d’enthousiasme qu’il obtient dans les grandes villes de province, il se console d’une détermination dont ses amis et ses admirateurs de Paris sont encore profondément attristés. Duprez lui a succédé, et son magnifique talent semble grandir de jour en jour en se renforçant de toutes les sympathies que, bon gré mal gré, il entraîne après lui. Sa méthode de chant, si neuve, si individuelle, fait école. L’effet qu’il a produit dans les deux actes de Robert-le-Diable, joués aux fêtes de Versailles, dans les cantates de MM. Auber et Adam, exécutés aux bals de l’Hôtel-de-Ville et de l’Opéra, et dans des fragmens d’Orphée chantés à des soirées particulières, est au moins égal à celui de ses deux rôles de Guillaume Tell et des Huguenots, qui, malgré la chaleur, remplissent régulièrement deux fois par semaine la vaste salle de la rue Lepelletier. Liszt après tant de beaux concerts dont les conséquences pour l’art sont plus grandes qu’on ne pense, est parti pour l’Italie ; Thalberg est allé recevoir à Londres le prix de ses succès de Paris. Le Conservatoire a terminé ses séances, auxquelles trois apparitions de Gluck et celle du nouveau Requiem de M. Cherubini ont donné tant d’éclat. Il était bien permis, je crois, au centre de cet harmonieux tourbillon, d’oublier un peu ce qui se faisait en dehors, à l’Opéra-Comique par exemple. La mise en scène d’une œuvre sérieuse, due à la plume d’un grand musicien, M. Onslow, venait cependant d’être annoncée à ce théâtre, quand, par une suite d’accidens et de malencontres, la représentation en a été ajournée indéfiniment. C’est une production moins importante qui nous y a ramené et dont nous avons à entretenir aujourd’hui nos lecteurs.
   Au lever de la toile, un grand garçon, chargé du rôle obligé du niais qui arrive toujours quand on a peur, et qui a toujours peur quand on arrive, entretient sa fiancée d’un événement assez grave. Il s’agit tout simplement de la fin du monde annoncée par les saintes écritures pour le premier jour de l’an mille (ou mil, comme on voudra). L’horrible de la chose, c’est que le soleil de ce jour de colère où l’univers sera réduit en poudre, où la terre en convulsions vomira ses vieux morts au milieu des pleurs et des grincemens de dents des vivans, cet affreux soleil vient de paraître : l’an mil commence. On juge de la peur de nos amans. Le gothique manoir où se passe l’action appartient à un seigneur tant soit peu brutal, qui ne craint ni Dieu ni diable, entretient une bande d’hommes d’armes aussi peu scrupuleux que lui, au moyen desquels il lève des contributions forcées sur les voyageurs qui traversent ses terres, et ne parle jamais à ses serfs que de cinquantaines de coups de fouet et de centaines de coups de bâton à recevoir. Une douce et tendre colombe habite le toit de ce vautour. On se doute bien qu’il a jeté les yeux sur elle. En effet, un mariage avec la riche héritière confiée à sa tutelle conviendrait fort au sire Godefroi ; les terres de la jeune fille dont le père est mort en Palestine arrondiraient ses domaines ; d’ailleurs elle est charmante, ce qui ne gâte rien. Un obstacle se présente pourtant à ce projet, c’est le tendre amour que garde l’orpheline à un jeune et beau chevalier guerroyant en terre sainte où il a suivi son noble père. Godefroi croit supplanter son rival en le faisant passer pour mort. C’est en vain ; Blanche pleure, Blanche crie, mais ne veut pas qu’on la marie. Elle demande à se retirer dans un couvent, elle va partir, quand le hasard ou le diable vient en aide à Godefroi. Les hommes d’armes apportent la dépouille d’un voyageur qu’ils ont détroussé ; elle contenait un écrit que Godefroi reconnaît pour être de la main de son vieil ami : le chevalier mourant y enjoint à sa fille, comme sa dernière volonté, d’épouser sans délai celui qui lui remettra cette lettre. Oh bonheur ! elle est sans date, et le nom du porteur manque ! Mais Godefroi le devine sans peine : c’est celui de son jeune rival. Vite qu’on ferme les portes, qu’on lève la herse, et si quelqu’un tente de s’introduire clandestinement au château, qu’il soit incontinent pendu à la grande tour. Godefroi fait appeler la belle désolée, et lui montre l’ordre de son père, dont, par délicatesse, dit-il, il n’a pas voulu se prévaloir jusqu’à ce jour. L’argument paraît sans réplique à cette fille pieuse. Que la volonté de son père se fasse et non la sienne ! elle épousera Godefroi. – « Intendant, cours au couvent, et amène sur l’heure le père prieur ; qu’on dispose l’oratoire, que tout soit prêt avant midi. – Mais, monseigneur, y pensez-vous, tromper ainsi cette jeune fille…. Un crime pareil……., aujourd’hui même……. au moment de la fin du monde, du jugement universel ! – Imbécille ! raison de plus pour ne pas perdre un moment ! » Le majordome s’éloigne épouvanté. Cependant un inconnu fait demander à Blanche un entretien secret ; il arrive de la croisade ; il attend à la porte du château ; il chante sous les créneaux comme Blondel ; la pauvre damoiselle lui répond par la fenêtre, comme Richard ; ils vont se reconnaître, quand le retour de Godefroi vient interrompre ce touchant dialogue. Presque au même instant entre un religieux à la longue barbe, au blanc capuchon. Vous croyez peut-être que c’est notre amoureux chanteur de ballades qui a endossé le froc ? Eh bien ! justement. Il a rencontré le père prieur, il a su découvrir l’objet de sa visite au château, il lui a conté sa peine, il l’a touché, il en a obtenu, en moins de temps que je n’en mets à le raconter, ce qu’il a voulu, sa bénédiction d’abord, son froc et sa barbe ensuite. (Il paraît que le révérend portait une fausse barbe.) Je suis inquiet seulement de savoir ce qu’on aura pensé au monastère en voyant revenir le saint homme dans l’état peu décent où l’a laissé son protégé ; il est vrai que l’habit ne fait pas le moine.
   Le faux prieur, à son entrée dans la salle, est entouré par les paysans et les soldats réunis pour assister aux noces de leur maître ; effrayés des sinistres prédictions dont chacun s’entretient, ils questionnent l’homme de Dieu. – « Est-il vrai, Père, que ce soit aujourd’hui la fin du monde, que nous allons tous mourir, que les morts vont ressusciter ? – Oui, mes enfans, rien n’est plus vrai ; les prophéties vont s’accomplir, préparez-vous à paraître devant Dieu. » Cris d’effroi ; la terreur est au comble. « Paix donc, misérables idiots ! Moine ! je ne t’ai pas appelé pour débiter de pareilles extravagances, mais pour bénir mon mariage avec cette noble damoiselle, obéis. » Il n’a garde. Des sages de l’Orient ont annoncé une éclipse de soleil, et si leur science n’est pas en défaut, le phénomène va se manifester ; il ne s’agit que de gagner du temps en menaçant Godefroi que la terreur générale commence à gagner. Bruit de casseroles et d’assiettes cassées ; c’est la fin du monde qui commence. Le soleil s’obscurcit ; tous se prosternent la face contre terre ; Godefroi résiste encore et ordonne qu’on saisisse le moine, prophète de malheur. Mais loin de lui obéir, les serfs lèvent la tète et bravent leur maître ; il n’y a plus de seigneur, il n’y a plus d’esclaves, c’est le jour de la liberté, de l’égalité ; le majordome menace du fouet, on le roue de coups, et tous sortent en tumulte pour aller au cellier prendre dans le vin forces et courage. Éclipse totale. Oh ! pour le coup, Godefroi n’y tient plus, ses dents s’entrechoquent avec violence ; une ardeur étrange circule dans ses veines, « C’est le feu de l’enfer qui te gagne, s’écrie le moine. – Que faire, grand Dieu, pour me sauver ? Seigneur, ayez pitié de moi ! – Donne tes biens au couvent ! – Quoi ! tous mes biens ! – Oui ! ton château, tes terres, tes trésors, tes armes, tes chevaux, tout ! – Non ! – De plus rends la liberté à tes serfs – Non ! – Il le faut ! – Non, non ! » Nouveau bruit de casseroles et d’assiettes cassées, « Ah ! je signe, je signe ! Seigneur, ayez pitié de moi ! » Et le moine triomphant sort avec l’acte de donation, laissant le misérable Godefroi se tordre, l’écume à la bouche, sur les dalles brûlantes de sa salle désertée.
   On devine le reste. Après l’éclipse revient le jour, comme le beau temps après l’orage ; tout s’explique ; Godefroi rentre dans son caractère, mais non pas dans ses biens, il n’a plus rien, ni terres, ni château. Pour les lui rendre, le jeune chevalier défroqué ne demande que la restitution de la lettre dont il fut si traîtreusement dépossédé et la main de sa maîtresse.
   Il y a dans cette pièce une scène qui, prise au sérieux, serait certainement d’un immense effet, celle des serfs proclamant la liberté et l’égalité au moment de paraître devant le juge supreme. Elle a été déjà rendue avec bonheur par le peintre anglais Martin, dans un de ses tableaux apocalyptiques. Mais je crois qu’il ne faut pas s’avancer aussi près d’une grande idée, quand on ne veut que jouer avec elle ; on court trop de risque de s’en faire écraser. Il y a d’ailleurs un certain sentiment de respect pour la haute poésie dont elle est revêtue, qui devrait empêcher des hommes de talent comme MM. Foucher et Mélesville de s’en servir pour ce qu’il y a de plus misérable au monde, une farce d’opéra-comique. Le vaudeville et l’Apocalypse, voilà certes un monstrueux accouplement.
   Il y avait cependant dans ce livret des situations à peu près musicales, bien que fort usées, dont M. Grisar aurait pu tirer meilleur parti. Ainsi, la romance chantée au pied du château par le jeune chevalier que sa maitresse croit mort en Palestine, devrait avoir une physionomie marquée, une tournure gothique, un accent religieux et triste, qu’on y cherche vainement ; loin de là, c’est une romance comme toutes celles qui font la vogue des Albums de M. Grisar ; elle est française et parisienne, de l’an mil huit cent trente-sept. Je parie que si M. Grisar avait entendu les admirables fabliaux de Chopin pour le piano, il s’y serait pris autrement. Mais la romance de Grétry, dans Richard, c’est là un modèle que tout le monde connaît et que l’auteur de l’An mil n’a pas assez étudié en se mettant à l’œuvre. Le duo entre Mlle Rossi et Jansenne a de l’intérêt dans la première partie ; la phrase de l’andante est expressive et l’orchestre en est bien écrit. Pour les chœurs, il m’a été impossible d’y découvrir autre chose que des cris rhythmés, tant les vociférations des choristes avaient peu de caractère musical ; on voyait pourtant qu’ils faisaient de leur mieux en s’époumonant à l’envi ; ce qui me ferait croire qu’on le leur avait soigneusement recommandé. Tant pis ; car ceci n’est pas plus de l’énergie vocale, que ces horribles coups de grosse caisse, employés à tout bout de champ, ne sont de l’énergie instrumentale. À suivre cette route on arrive droit au pistolet, à la chaise cassée, et aux hourras des galops orgiques de Musard. En voyant l’emploi qu’on fait presque incessamment aujourd’hui des instrumens de percussion et des trombones, dans un petit orchestre comme celui de l’Opéra-Comique, où l’on compte à peine six ou sept premiers violons et autant de seconds, on ne peut s’empêcher de penser à ce grotesque petit Turc du Bal masqué de Gustave, dont la tête a autant de hauteur et plus de largeur que tout le reste de son corps. Les instrumens de cuivre sont de puissans auxiliaires, la grosse caisse elle-même, employée avec réserve et discernement peut quelquefois produire un excellent effet, mais c’est à condition de ne figurer qu’au milieu d’une masse formidable avec l’ensemble de laquelle ces grandes voix ne paraissent pas trop disproportionnées. L’occasion d’en user à propos dans une petite réunion instrumentale existe peut-être ; en tout cas, elle est fort rare, et je ne crois pas qu’elle se soit si fréquemment offerte dans l’opéra dont il est ici question. Ce n’est pas un travers propre à M. Grisar, loin de là, nous croyons que la nature de son talent l’en éloignerait au contraire s’il s’y abandonnait naïvement ; l’exemple, et sa laide fille la routine, font seuls tout le mal. On a peur d’entendre les mots d’orchestre faible, instrumentation pâle, et à propos de rien, pour une mouche qui vole, tous les boule-dogues de la musique sont déchaînés.
   Quand il s’agit de fanfares, d’harmonies militaires, comme celles que M. Schiltz a fait entendre dernièrement, avec tant de succès, au bal de la garde nationale, rien de mieux ; encore faut-il alors une connaissance approfondie de ces instrumens et un vif sentiment des effets qui leur sont propres, dont peu de compositeurs d’opéras-comiques sont réellement pourvus.
   Puisque je parle de bal, je ne finirai pas sans citer le quadrille militaire dédié à Mme la duchesse d’Orléans par M. Tolbecque ; ce morceau plein de verve a également réussi à la cour, à la ville et à l’Opéra ; nous le recommandons aux amateurs.
Bibliographie :

   
Bibliographie de la France, n° 31 - 5 août 1837, p. 377, n° 3987.
   - Louandre (Charles) et Bourquelot (Félix), La littérature française contemporaine, t. III, p. 413, n° 52 (pour l’édition parisienne).
   - Godfroid (François), Aspects inconnus et méconnus de la contrefaçon en Belgique, pp. 46-54.
   - Berlioz (Hector), Théâtre de l'Opéra-Comique. 1re représentation de l’An Mil, opéra-comique en un acte, paroles de MM. Paul Foucher et Mélesville, musique de M. Albert Grisar, dans le Feuilleton du Journal des débats politiques et littéraires, 28 juin 1837, p. 1.

20 euros (code de commande : 00387).

 

[GHION (Christian)]. Design by Christian Ghion. Paris, Chauveau, 2010. In-4° (246 x 308 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 167 p., très nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire à l'état de neuf.



En quatrième de couverture :
   Une carrure impressionnante et un franc-parler qui lui est propre, Christian Ghion est un personnage hors du commun. Il est aussi un designer aux talents multiples.
   Sa créativité, son inventivité sans cesse renouvelées lui ont permis de multiplier ces dernières années des collaborations avec de prestigieuses maisons d’édition (Néotu, Cappellini, Driade, Salviati, XO, Sawaya & Moroni...) et de grands noms ou personnalités internationales (Chantal Thomass, Pierre Gagnaire, Jean-Charles de Castelbajac, Nicolas Feuillatte, etc.).
   Rassembleur, il organise pendant sept ans les expositions Tarkett Sommer auxquelles participent les grandes stars du design et orchestre le « Design Lab », véritable laboratoire d’innovations où se révèlent les signatures de demain.
   Première monographie consacrée au designer, ce livre vient illustrer la trajectoire originale de Christian Ghion.

30 euros (code de commande : 00377).

 

[GILLIS (Marcel)]. GILLIS (Jean) — Marcel Gillis, mon père. Peintre, poète, chansonnier montois. Mons, Les Amis de Marcel Gillis de l'Association des Montois Cayaux, 1985. In-4° (220 x 299 mm.) broché, 138 p., illustrations en noir et en couleurs.



Avant-propos :
   Il s'agit d'un ouvrage sur la vie et l'art de mon père. L'une et l'autre sont liés par des événements, des aspirations, par l'Inspiration aussi, par des questions et surtout par des joies.
   Je me suis donc refusé de dissocier le peintre du poète, le chansonnier de l'homme de foi.
   Cette biographie illustrée par son œuvre même n'est pas un « Précis sur l'évolution de la Technique des coloris de la peinture de Marcel Gillis » (avec vocabulaire ésotérique ad hoc) à l'usage des diplômés de l'enseignement artistique.

Mons - Le Marché aux Poissons sous la neige.

                                                       
 Vendu.

 

[IMPRIMERIE]. Le cinquième centenaire de l'imprimerie dans les anciens Pays-Bas. Bruxelles, Bibliothèque Royale Albert Ier, 1973. Fort in-4° broché, XXIII, 587 p., illustrations in et hors texte.
   Ce volume a été publié à l'occasion de l'exposition organisée à la Chapelle de Nassau et à la galerie Houyoux, à la Bibliothèque Royale Albert Ier, à Bruxelles, du 11 septembre au 27 octobre 1973.



Extrait de l'avant-propos :
   Quelque vingt ans après son invention, l'imprimerie s'introduit dans les régions qui forment aujourd'hui les Pays-Bas et la Belgique. À cette époque, une partie de ces régions étaient soumises à l'autorité des héritiers du duc Philippe le Bon. Pendant un siècle environ, la mosaïque des possessions réunies par ce prince allait évoluer vers une unité politique relative, que les guerres de religion devaient rompre brutalement en 1576.
   Les Bibliothèques royales de La Haye et de Bruxelles, se souvenant de cette brève période où ce que les historiens appellent les Anciens Pays-Bas furent soumis à un pouvoir unique, ont tenté de célébrer ensemble le cinquième centenaire de l'introduction de l'imprimerie dans leurs pays. Tandis que la Bibliothèque royale Albert Ier se chargeait de mettre sur pied une exposition, la Bibliothèque royale de La Haye devait organiser un colloque d'historiens du livre. Malheureusement, pour diverses raisons, il fallut renoncer à ce dernier projet. En revanche la Bibliothèque royale Albert Ier a pu, grâce à une équipe d'incunabulistes appartenant à plusieurs institutions de Belgique, des Pays-Bas et d'Allemagne, réaliser l'exposition Le cinquième centenaire de l'imprimerie dans les Anciens Pays-Bas, qui tente de montrer, par un choix étendu d'incunables, ce que fut l'édition au XVe siècle dans ces régions.
   Ce titre appelle quelques précisions. Si les premiers livres datés parus dans les Anciens Pays-Bas, à Alost et Utrecht plus précisément, portent le millésime 1473, il est au moins possible que certains livres non datés leur soient antérieurs. Mais quand on fête un jubilé, il faut bien prendre une date pour point de départ, et sans doute on ne reprochera pas aux organisateurs d'avoir choisi la date certaine de 1473.
   D'autre part l'exposition montre des manuscrits et des livres tabellaires. Ils rappelleront au visiteur que longtemps encore après l'introduction de la typographie, d'autres formes de production du livre ont subsisté. Plus particulièrement en choisissant des manuscrits écrits dans les Anciens Pays-Bas au cours de la seconde moitié du XVe siècle, on a voulu montrer que l'imprimerie n'a pas éliminé la forme traditionnelle de transmission de la pensée, qu'aucune solution de continuité n'apparaît entre les premiers incunables et leurs modèles manuscrits, qu'ils dépendent parfois étroitement les uns des autres et que dans l'esprit du lecteur du XVe siècle l'imprimé n'est pas fondamentalement différent du manuscrit.
   Quant aux limites géographiques, on s'est rendu compte qu'il était impossible de les définir d'une manière entièrement satisfaisante. Si, d'après les critères historiques, on se bornait aux pays juridiquement soumis aux ducs de Bourgogne, on excluait Utrecht, Deventer, Zwolle et Liège. Si l'on choisissait les limites territoriales de la Belgique et des Pays-Bas actuels, on renonçait à la justification historique même de l'exposition. On a adopté une troisième solution, qui tâche de concilier les deux autres et que les organisateurs expliquent dans leur Introduction.
   Les auteurs du catalogue ont tenu compte du dernier état des recherches en matière d'histoire du livre. Ils proposent même souvent des solutions nouvelles à des questions complexes. Leur publication se présente donc à la fois comme une synthèse destinée à ceux qui abordent l'histoire du livre dans les Anciens Pays-Bas et comme une analyse critique, faite à l'intention des incunabulistes, de quelques difficultés bibliographiques.

18 euros (code de commande : 00384).

 

LÉVI (Camille) Histoire du 4e du Nord, devenu 49e de Bataille puis 13e de Ligne. Paris, J. Tallandier, 1914. In-8° (145 x 230 mm.) broché, 433 p., tableaux, une illustration en frontispice, dos ridé, exemplaire non coupé.
   Publication de la Société dunkerquoise pour l'Encouragement des Sciences, des Lettres et des Arts.



Plan général de l'ouvrage :
   Pre
mière partie : 4e du Nord.

      Chapitre I. Formation : 25 août - 11 septembre 1792.
      Chapitre II. Administration.
      Chapitre III. États nominatifs.
      Chapitre IV. Situation d'effectifs.
      Chapitre V. Pertes relevées.
      Chapitre VI. Divers 4es du Nord.
      Chapitre VII. Marches et opérations du 4e du Nord.
      Chapitre VIII. Rousbrugge : 5 novembre 1792.
      Chapitre IX. Campagne de Hollande : février-mars 1793.
      Chapitre X. Camp de Cassel : avril-juillet 1793.
      Chapitre XI. Bergues et Hondschoote : 6, 7 et 8 septembre 1793.
      Chapitre XII. Camp de Guiseo : octobre 1793- février 1794.
      Chapitre XIII. Sous Maubeuge : février - avril 1794.
      Chapitre XIV. Passages de la Sambre : mai-juin 1794.
      Chapitre XV. De la Sambre à la Meuse : juillet-août 1794.
   Deuxième partie : 49e de Bataille.
      Chapitre XVI. Formation : 18 août 1794.
      Chapitre XVII. Siège de Maastricht : fin 1794.
      Chapitre XVIII. Blocus de Luxembourg : 1795.
      Chapitre XIX. Sur les côtes de Cherbourg : 1796.
   Troisième partie : 13e de Ligne.
      Chapitre XX. Formation : 21 novembre 1796.
      Chapitre XXI. Armée d'Italie : 1797-1798.
      Chapitre XXII. Armée d'Égypte : 1798-1801.
      Chapitre XXIII. Armée d'Italie : 1805-1813.
      Chapitre XXIV. Campagne d'Allemagne : 1813.
      Chapitre XXV. Défense de Mayence : 1814.
      Chapitre XXVI. Armé du Var : 1815.
   Quatrième partie : Pièces d'archives.
      - États de service et certificats divers.

20 euros (code de commande : 00373).

 

MAZAHÉRI (Aly) — La vie quotidienne des Musulmans au Moyen Âge Xe au XIIIe siècle. Paris, Librairie Hachette, 1951. In-8° (131 x 201 mm.) broché, 319 p., (collection « La Vie Quotidienne »).



Table des matières :
   -Avant-propos.
   Chapitre I. La vie religieuse.
   Chapitre II. Du berceau à la tombe.
   Chapitre III. Le foyer.
   Chapitre IV. La vie politique et sociale.
   Chapitre V. La vie intellectuelle et artistique.
   Chapitre VI. La vie urbaine.
   Chapitre VII. Boutiquiers, artisans et ouvriers.
   Chapitre VIII. La vie rurale.
   Chapitre IX. La vie industrielle.
   Chapitre X. Le trafic et le négoce.
   - Carte du Moyen-Orient médiéval.
   - Tableau synoptique des dynasties, royaumes et empires.
   - Bibliographie générale.
   - Références.

Vendu.

 

[MONGOLIE]. Trésors de Mongolie. XVIIe-XIXe siècles. Paris, Réunion des Musées Nationaux, 1993. In-4° (208 x 270 mm.) broché sous couverture à rabats, 263 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée Guimet, à Paris, du 26 novembre 1993 au 14 mars 1994.



Table des matières :
   - Préfaces.
   - Essais :
      - La Mongolie, par Françoise Aubin.
      - L'époque de Zanabazar, par Françoise Aubin.
      - Zanabazar, figure de l'histoire mongole, par Dorjiin Dashbaldan.
      - Les sources du Zanabazar, par Gilles Béguin.
      - L'archittecture religieuse en pays khalkha, par Egly Alexandre.
   - Catalogue :
      - Zanabazar et son atelier.
      - Sculptures et peintures, XVIIIe-XIXe siècles.
      - Appliqués.
      - Instruments et parures rituels.
  - Annexes :
      - Transcriptions et problèmes linguistiques.
      - Indes des divinités, personnages et thèmes iconographiques.
      - Index général.
      - Glossaire.
      - Orientation bibliographique.

15 euros (code de commande : 00376).

 

[NAUDÉ (Gabriel) et PATIN (Guy)]. [LANCELOT (Antoine) et BAYLE (Pierre)] — Naudaeana et Patiniana. Ou singularitez remarquables, prises des conversations de Mess. Naudé & Patin. Seconde édition revuë, corrigée & augmentée d'Additions au Naudaeana qui ne sont point dans l'Edition de Paris. Amsterdam, Vander Plaats, 1703. [A Amsterdam, Chez François vander Plaats, Marchand-Libraire dans le Gapersteeg, M. DCCIII.] In-12 (100 x 153 mm.) plein veau, dos lisse orné de filets dorés, filet-double doré encadrant les plats, reliure frottée, [1 (titre en rouget noir)], [1 bl.], [14 (avertissement, préfaces)], 256, 132, [10 (table)] p., portraits de Guy Patin et de Gabriel Naudé gravés par Sluyter en frontispice.


 

Avertissement du Libraire [il s'agit en réalité de Pierre Bayle] :
   Je n'ai pas pu faire tout ce que je souhaitois pour perfectionner cette nouvelle Edition du Naudaeana & Patiniana. Je voulois y joindre les endroits que Mr le Président Coufìn a retranchez de l'Original, & les Pieces Latines que le Pere Jacob publia en l'honneur de M. Naudé à Paris l'an 1659. mais jusques ici il m'a été impossíble de les recouvrer. J'ai été plus heureux par raport à la taille douce de M. Naudé, car j'en ai enfin déterré un exemplaire, on la trouvera ici avec celle de Mr Patin. Mais pour faire bien connoître que cette édition ne laisse pas d'être incomparablement meilleure que celle de Paris, il me suffira d'avertir que j'ai fait corriger un très grand nombre de fautes qui défiguroient si horriblement les noms propres, qu'ils en étoient méconnoissables. J'ai mis ensemble les endroits qui appartiennent à la même personne, & qui se trouvent dispersez çà & là dans l'édition de Paris, & ce qui est beaucoup plus considérable je donne des Supplémens très-curieux & fort nécessaires dont le manuscrit m'est venu de France : s'ils fussent venus assez tôt j'eusse mis chaque addition au bas de l'article qu'elle concerne, mais quoi qu'elles soient toutes ensemble à la fin du Naudaeana, il n'y a personne qui ne puisse facilement les raporter où il faut. L'Auteur de ces Additions ne m'est connu que sous l'idée générale de savant homme. Vous allez voir son Avant propos.


  

Bibliographie :
   - Barbier (Antoine-Alexandre), Dictionnaire des ouvrages anonymes, t. III, col. 399.

80 euros (code de commande : 00369).

 

[ORVAL]. Orval, neuf siècles d'histoire. Orval, Éditions de l'Abbaye, 1970. In-8° carré (215 x 215 mm.) collé, 230 p., illustrations en noir, bon exemplaire.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à l'occasion du 900e anniversaire de l'abbaye.



Table des matières :
   
- Liminaire, par François-Xavier Hanin.
   - Préface de Léon-E. Halkin.
   - Section 1. Architecture.
      - L'architecture monastique à Orval, par Jean Kelecom.
      - Évolution du carrelage et du mobilier à travers l'histoire d'Orval, par Georges Maillien.
   - Section 2. Histoire.
      - L'histoire de l'abbaye d'Orval, par Charles Grégoire.
      - Liste critique des abbés d'Orval, par Charles Grégoire.
   - Section 3. Économie et domaine.
      - L'ancien domaine d'Orval, par Christian Grégoire.
   - Section 4. Manuscrits.
      - Les manuscrits de l'abbaye d'Orval, par Gætano Raciti et Jacques Stiennon.
   - Section 5. Art religieux et profane.
      - L'iconographie de Notre Dame à Orval, par Albert van Iterson et Germain Ninane.
   - Section 6. Vie monastique.
      - La vie monastique, par Jean Leclercq.
   - Appendice 1. Le musée pharmaceutique.
   - Appendice 2. Grande salle de réception.

12 euros (code de commande : 00393).

 

OST (Isabelle) — Samuel Beckett et Gilles Deleuze : cartographie de deux parcours d'écriture. Bruxelles, Facultés Universitaires Saint-Louis, 2008. In-8° (155 x 233 mm.) collé sous couverture à rabats, 444 p., (collection « Lettres », n° 118), épuisé au catalogue de l'éditeur, rare, exemplaire en parfait état.



Sur le rabat de la couverture :
   Beckett comme Deleuze ont inventé une poétique et politique d'écriture nouvelles, volontairement radicales et provocatrices : une autre manière de concevoir l'art et l'homme dans le monde moderne.
   Ce livre a pour objectif le tracé d'une carte : une carte littéraire et philosophique, un itinéraire nomade dans lequel le lecteur sera invité à explorer les points de rencontre des parcours croisés de ces deux écritures. Ses cinq chapitres proposent des trajets entrelacés à travers les œuvres d'un écrivain et d'un philosophe, suivant une construction circulaire inspirée du dernier texte de Beckett. Entre les paradoxes du mouvement du vide et ceux d'un temps non-chronologique, on parcourra successivement les questions de la représentation et du sujet dans la création et la réflexion contemporaines, et celle de l'invention d'une « littérature mineure ». Ainsi se produira l'événement d'une rencontre inédite et virtuelle, rencontre par l'écriture, de deux grands noms qui ont marqué le xxe siècle. Au terme du voyage, l'ambition de ce projet sera de repenser le dialogue ancestral de la philosophie avec la littérature : loin d'une altérité absolue ou d'un assujettissement du littéraire par le spéculatif, la fiction est la raison d'un travail du langage et de l'image où chacun des deux discours enrichit l'autre.

30 euros (code de commande : 00391).

 

[PÉRUWELZ]. Rapport sur la situation administrative de la ville de Péruwelz, Présenté au Conseil Communal par le Collége des Bourgmestre & Échevins, en séance publique du 7 Octobre 1867. Péruwelz, Vander Plancken, 1867. [Péruwelz, / Lith. et Imprim. Mécanique de F. Vander Plancken. / 1867.] In-8° (142 x 222 mm.) broché, 56 p., exemplaire en bon état.



Introduction par les membres du Collège échevinal :
   Aux termes de l'article 70 de la loi communale, tous les ans, avant que le Conseil s'occupe du budget, le Collège des Bourgmestre et Échevins fait, en séance publique, un rapport sur l'administration et la situation des affaires de la commune.
   C’est en exécution de cette prescription légale que nous avons l'honneur de vous présenter le rapport suivant. Nous nous sommes attachés à y exposer la situation réelle des affaires de la ville, tout en vous faisant un résumé fidèle de notre gestion administrative pendant l’année qui vient de finir.
Table :
   Chapitre I. État-civil et politique.
   Chapitre II. Administration.
   Chapitre III. Régie des biens.
   Chapitre IV. Bienfaisance publique.
   Chapitre V. Culte.
   Chapitre VI. Instruction publique.
   Chapitre VII. Hygiène publique.
   Chapitre VIII. Police.
   Chapitre IX. Voirie.
   Chapitre X. Cadastre - Contributions.
   Chapitre XI. Industrie et commerce.

18 euros (code de commande : 00389).

 

[PHÉNICIE]. Les Phéniciens et le monde méditerranéen. Bruxelles, Générale de Banque, 1986. In-8° carré (240 x 210 mm.) broché sous couverture à rabats, 295 p., illustrations en noir, quelques-unes en couleurs, cartes, exemplaire en bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la Générale de Banque, Burxelles, du 6 mars au 6 mai 1986, puis à la Banque Générale du Luxembourg, à Luxembourg, du 21 mai au 6 juillet 1986.



Sommaire :
   - Avant-propos, par Éric Gubel.
   - Aperçu historique de la civilisation phénicienne, par Éric Gubel.
   - L'expansion et la colonisation phénicienne, par Guy Bunnens, Maria Eugenia Aubet Semmler, Annie Caubet et Jorge H. Fernândez.
   - Langue, écriture et textes, par Édouard Lipinsky.
   - La religion phénicienne, par Édouard Lipinsky.
   - Catalogue :
      - Sculpture.
      - Coroplastie.
      - Art du métal.
      - Céramique.
      - Orfèvrerie.
      - Glyptique.
      - Ivoirerie.
      - Verrerie.
      - Varia.
   - Appendice :
      - Numismatique, par Paul Naster.
      - Glossaire.
      - Bibliographie.

Vendu.

 

[ROBERT (Hubert)]. Les Hubert Robert de la collection Veyrenc au Musée de Valence. Présentation et catalogue par Jean de Cayeux. Valence, Musée de Valence, 1985. In-8° carré (211 x 220 mm.) broché, 338 p., nombreuses illustrations en noir et en bistre, exemplaire en bon état.



Sommaire :
   - La collection des dessins d'Hubert Robert conservés à Valence, ouvrage publié en 1968 par Marguerite Beau.
   - Hubert Robert, une longue et féconde carrière.
   - Julien-Victor Veyrenc, un mystérieux amateur.
   - Peintures (les Découvreurs d'Antiques).
   - Dessins d'Hubert Robert.
   - Réattributions.
   - Concordances et remarques.
   - Expositions et bibliographie.

Vendu.

 

ROCHEFORT (Henri) — La Lanterne. Paris - 1868. Troisième édition. Paris, Victor-Havard, 1886. [Paris / Victor-Havard, Éditeur / 175, Boulevard Saint-Germain, 175 / 1886 / Tous droits de traduction et de reproduction réservés.] In-12 (130 x 188 mm.) sous une modeste demi-reliure de toile rubis (dos sali), [3 (faux-titre, ouvrages du même auteur, titre)], [1 bl.], X, 445, [1 bl.], [1 (table)], [3 bl.] p., portrait de l'auteur gravé par Lalauze d'après Boldini en frontispice, bon exemplaire malgré quelques rousseurs.


Lettre de l'éditeur à l'auteur :
   Cher Monsieur,
   Vous connaissez déjà, par quelques-uns des ouvrages de ma bibliothèque, et plus particulièrement par la récente publication de vos trois volumes d'étincelantes chroniques, le but et l'esprit de la collection que j'ai entreprise en réunissant les maîtres du journalisme parisien.
   Parmi les productions, toutes remarquables à différents titres, de cette brillante pléiade de chroniqueurs, il est une œuvre qui s'impose à mon choix par le succès considérable qu'elle a obtenu, par sa forme neuve et originale, enfin par la place spéciale qu'elle a prise au milieu des autres ; il s'agit de la Lanterne.
   Toute notre génération a encore dans l'oreille ce formidable éclat de rire qui, l'année 1868, en pleine gloire impériale, éclatant comme un coup de tonnerre, a fait craquer les assises d'un trône. La force redoutable de cette arme si française, la raillerie, maniée par un esprit impitoyable, mordant, gouailleur et acéré, ne s'était jamais affirmée d'une façon aussi frappante et irrésistible.
   Ce fut un réveil instantané, et aucune des personnes qui ont assisté à ce curieux spectacle n'a pu oublier l'enthousiasme inouï de cette foule, la brochure à couverture rouge dans les mains de tous les passants, la flamme brillant dans l'œil de ses lecteurs, la contagion de révolte de tous ceux qui trouvaient dans le pamphlétaire le porte-voix de leurs colères et de leurs rancunes contre le gouvernement.
   Qui n'a pas vu, à cette époque, le grouillement de la rue du Croissant et l'envahissement des librairies, à la mise en vente de chaque numéro, ne peut se faire une idée du degré d'exaltation auquel arriva le peuple de Paris. Le jour où les Lanternes, menacées de poursuites ou saisies, faisaient prime, elles atteignaient dans la soirée même des prix fabuleux et invraisemblables.
   Les abords des boutiques de libraires et de marchands de journaux, littéralement prises d'assaut par les acheteurs, ressemblaient à des centres d'émeute, tellement la cohue y était houleuse, passionnée et surexcitée.
   En quelques semaines, les numéros de cette petite brochure avaient pénétré dans toutes les capitales de l'Europe ; on la lisait même chez les Souverains, aux Tuileries, à Compiègne et à Fontainebleau, et, du jour au lendemain, son auteur était devenu populaire, universel, connu du monde entier.
   À de tels titres, la Lanterne appartient désormais à l'histoire.
   Aussi, il me paraît indispensable de la joindre à une collection dont l'unique but est de donner, par la réunion des productions les plus diverses et les plus brillantes du journalisme moderne, la physionomie exacte, complète et bien vivante de cette seconde moitié de notre siècle, et particulièrement du second Empire. Elle trouvera place à côté d'œuvres d'un esprit tout différent, remarquables à d'autres points de vue, et qui prouvent que l'éclectisme le plus large préside à la création de cette bibliothèque, réservée aux talents de toute sorte, en dehors des coteries et des partis-pris.
   C'est donc, comme vous voyez, cher Monsieur, une pensée d'ordre purement documentaire, dégagée de toute préoccupation politique, que celle qui me pousse à venir vous demander l'autorisation de réunir en volumes la Lanterne.
   Bien cordialement à vous,
   Victor-Havard. 

25 euros (code de commande : 00372).

 

SADE (Donatien Alphonse François de) — Lettre au citoyen Gaufridy. Frontispice de Jacques Herold. Saint-Pierre-Capelle, Lettera Amorosa, 1972. In-16 (88 x 130 mm.) en ff., 20 p., tirage limité à 56 exemplaires, un des 35 numérotés sur vergé de Hollande filigrané à la ruche d'abeilles des papeteries Van Gelder (n° XLIV), en parfait état.


 

  

150 euros (code de commande : 00379).

 

VERSTEGEN (Vedastus) — Lokeren onder de franse overheesing. Lokeren, Stadbestuur, 1977. In-8° (160 x 240 mm.) collé, 367 p., un portrait et deux illustrations, exemplaire bien complet du feuillet volant d'errata.



Table des matières :
   I. De eerste Franse bezetting.
   II. De tweede Oostenrijkse restauratie, 1793-1794.
   III. Van bezetting tot inlijving, 1794-1796.
   IV. De boerenkrijk.
   V. De militaire conscriptie, 1798-1800.
   VI. Soldaten voor Napoleon.
   VII. De gedwongen lening van 1795.
   VIII. Van Franse naar Hollandse tijd, 1814-1815.
   IX. De teelt van suikerbieten. Nationale feestdagen.
   X. De fiscae en finantiële wetgeving.
   XI. De finantiële toestand.

10 euros (code de commande : 00394).

 

[WAGNER (Francesca Gaetana Cosima Liszt, dite Cosima)]. GIROUD (Françoise) — Cosima la sublime. Paris, Fayard / Plon, 1996. In-8° (136 x 215 mm.) collé, 281 p., illustrations hors texte, exemplaire en parfait état.



En quatrième de couverture :
   Cosima est l'héroïne d'une grande histoire d'amour romantique, telle qu'on en connaît peu. Éprise de Richard Wagner, qui avait vingt-quatre ans de plus qu'elle, elle a su le capturer et devenir sa femme malgré les obstacles inouïs qui se dressaient devant elle : le roi de Bavière, Louis II, Franz Liszt, son père, son propre mari, Hans von Bülow, qui lui refusait le divorce.
   Mise au ban de la société de Munich, la force de sa passion et de celle qu'elle a su inspirer à Wagner ont triomphé. Les Wagner ont vécu quatorze ans d'une union sublime qu'elle a soignée comme une plante précieuse, irriguée de tout son talent d'amoureuse.
   Quand la mort lui a enlevé Wagner, elle a failli succomber au désespoir. Mais une œuvre l'attendait : la poursuite du festival de Bayreuth tel que Wagner l'avait créé. Défi formidable en son temps pour une femme, défi qu'elle a relevé avec un succès complet, y trouvant son propre accomplissement.
   Telle est la femme énigmatique à certains égards, irritante parfois, captivante toujours, dont Françoise Giroud a choisi, cette fois, de raconter la vie.

7 euros (code de commande : 00378).

 

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le 6 juin 2023

 

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