lundi 18 décembre 2023

Les « nouveautés » du 19 décembre

 

MISE À JOUR DU 19 DÉCEMBRE 2023

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par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
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[ARCHITECTURE]. La mémoire des pierres. À la découverte du patrimoine architectural en Wallonie et à Bruxelles. Bruxelles, Crédit Communal, 1987. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 303 p., nombreuses illustrations.
   Publication éditée à l'occasion de la réalisation d'une série d'émissions télévisées réalisées par la Fondation Roi Baudouin.



Table des matières :
   Préface.
   Introduction.
   Les structures en terre.
      - Les tumuli.
      - La motte médiévale.
      - L'enceinte urbaine : le cas de Chièvres.
   Les ruines.
      - Le château comtal de Mons.
      - Le château de Montquintin.
      - Le château d'Havré.
      - Le château de Hauteroche.
      - Le château de Franchimont.
      - Le château de Montaigle.
      - Le château de Fagnolle.
   Les tours et donjons.
      - La tour Salamandre à Beaumont.
      - Le donjon « Burbant » à Ath.
      - La tour des Sarrasins à Alvaux.
      - La Haute Tour de Villeret.
      - La tour d'Anhaive.
      - La tour de Poulseur.
      - Le Burg Raaf à Eynatten.
      - La tour de Baudignies à Mourcourt.
      - La « Haus Raeren ».
      - Le donjon de Crupet.
      - La tour de Nandrin.
      - Le charbonnage de Cheratte.
      - La tour d'Eben-Ezer.
   Les châteaux.
      - Le château de Corroy-le-Château.
      - Le château de Monceau-sur-Sambre.
      - Le château de Mirwart.
      - Le château de Roisin.
      - Le château de Bormenville.
      - Le château de Bassines.
      - Le château de Deulin.
   Les fermes-châteaux de la région du Viroin.
      - La ferme-château de Treignes.
      - La ferme-château de Mazée.
      - La ferme-château de Doische.
      - La ferme-château de Matignolles.
      - La ferme-château de Niverlée.
      - La ferme-château de Samart.
   Les chapelles.
      - La chapelle Sainte-Marguerite à Ollomont.
      - La chapelle Sainte-Madeleine à Bende.
      - La chapelle Saint-Barthélémy à Wiesenbach.
      - La chapelle Notre-Dame d'Hastimoulin à Saint-Servais.
      - La chapelle du Bouxthay à Vottem.
      - La chapelle Notre-Dame de Bon-Secours à Uccle-Stalle.
      - La chapelle seigneuriale de Boussu.
      - La chapelle Sainte-Marguerite à La Roche-en-Ardenne.
      - La chapelle Saint-Cunebert à Bizory.
      - La chapelle Notre-Dame de Bon-Secours à Oizy.
      - La chapelle Sainte-Anne à Solre-Saint-Géry.
      - La chapelle de la Trinité à Marche-en-Famenne.
      - La chapelle Notre-Dame-au-Chêne à Irchonwelz.
      - La chapelle Saint-Hubert à Pont.
      - La chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs à Marchovelette.
      - La chapelle Notre-Dame-de-Forêt à Taverneux-Houffalize.
      - La chapelle Notre-Dame de Saives à Faimes.
   Les églises.
      - L'église Saint-Martin de Leval-Chaudeville.
      - L'église de Cordes.
      - L'église Saint-Martin d'Orp-le-Grand.
      - L'église Saint-Pierre de Lincent.
      - L'église Saint-Martin de Fizet.
   Les églises et cimetières fortifiés.
      - L'église Saint-Etienne de Waha.
      - L'église de Mont-Sainte-Marie.
      - L'église Notre-Dame du Rosaire de Wierde.
      - L'église de Biesmes-la-Colonoise.
      - L'église Saint-Michel de Gerpinnes.
      - L'église de la Vierge et Saint-Jean-Baptiste de Hervé.
      - L'église des Saints Hermès et Alexandre de Theux.
      - L'église Saint-Pierre de Bastogne.
   Les abbayes.
      - L'église priorale de Saint-Séverin en Condroz.
      - L'ancienne abbaye de Saint-Denis-en-Brocqueroie.
      - L'ancienne abbaye de la Paix-Dieu à Jehay-Bodegnée.
      - L'ancienne abbaye du Val-Saint-Lambert à Seraing.
      - La ferme abbatiale Saint-Laurent à Glons.
   Espaces et équipements publics en site rural.
      - Le village de Mazée.
      - Clermont-sur-Berwinne.
      - La place et le perron de Mariembourg.
      - Les « usoirs » de Gaume.
      Les ponts.
         - Le pont-barrage d'Hyon.
         - Le pont-barrage de Montignies-Saint-Christophe.
      Les kiosques.
         - Le kiosque de Boussu.
         - Le kiosque de Cerfontaine.
         - Le kiosque de l'Harmonie à Verviers.
         - La galerie Léopold II et les pavillons à Spa.
      Les pompes, abreuvoirs, lavoirs et fontaines.
         - Les fontaines et le pont de Villers-le-Gambon.
         - La fontaine Rogister à Herve.
         - La pompe de Treignes.
         - La fontaine de la Fraternité à Malmédy.
         - Les pompes de Sainte-Marie-sur-Semois.
         - Les abreuvoirs de Sugny.
         - Le lavoir et l'abreuvoir d'Auby-sur-Semois.
         - Le lavoir de Buzenol.
         - Le lavoir de Fratin.
         - Le lavoir d'Izel.
         - Le lavoir de Meix-devant-Virton.
         - Le lavoir de Villers-devant-Orval.
         - Le lavoir d'Alle-sur-Semois.
         - Le lavoir de Soiron.
         - Le lavoir de Warmifontaine.
         - Le lavoir de Pétigny.
   Les écoles, maisons communales, gares désaffectées.
      Les écoles.

         - Les écoles de Chiny.
         - L'école de Cortil-Wodon.
         - L'école de Donstiennes.
         - L'école de Gimnée.
         - L'école de Mirwart.
         - L'école de Hututu.
         - L'école de Nismes.
         - L'école de Sosoye.
         - L'école de Stoumont.
         - L'école de Winamplanche.
      Les maisons communales.
         - La maison communale d'Angre.
         - La maison communale de Blaugies.
         - La maison communale de Pétigny.
      Les gares.
         - La ligne du chemin de fer de Dendre et Waes.
         - La gare-frontière de Herbesthal.
         - La gare de Cerfontaine.
         - La gare d'Eghezée.
         - La gare de Quevaucamps.
         - La gare de Rêves.
         - La gare de Sivry.
         - La gare de Treignes.
         - La grand-poste de Verviers.
   Les Maisons du Peuple.
      - La Maison du Peuple de Victor Horta à Bruxelles.
      - La Maison du Peuple de Dour.
      - La Maison du Peuple de Grâce-Hollogne.
      - La Maison du Peuple de Jemappes.
      - La Maison du Peuple de Montegnée.
      - La Maison du Peuple de Pâturages.
      - La Maison du Peuple de Poulseur.
      - La Maison du Peuple de Wihéries.
   Le logement social.
      - Le coron de la rue de Dour à Boussu.
      - La cité du « 4 » à Hornu.
      - La cour du Val-Saint-Lambert.
      - Le coron de Najauje.
      - La Cité Fontainas à Saint-Gilles-lez-Bruxelles.
      - Les cités Floréal et le Logis à Watermael-Boitsfort.
      - La Cité Moderne à Berchem-Sainte-Agathe.
      - La cité-jardin du Kapelleveld à Woluwe-Saint-Lambert.
      - La cour Saint-Lazare à Molenbeek-Saint-Jean.
   L'archéologie industrielle.
      - Le charbonnage du Crachet-Picquery à Frameries.
      - Les fours à chaux d'Antoing.
      - Les verreries de Fauquez.
      - La Fonderie à Molenbeek-Saint-Jean.
      - Les faïenceries Boch à Bruxelles.
      - La brasserie Atlas à Anderlecht.
      - La brasserie Vandenheuvel à Molenbeek-Saint-Jean.
      - Les tanneries Gorin à Kain.
      - Les tanneries de Dourbes.
      - Les usines Simonis à Verviers.
      - Les filatures de Leval-Chaudeville.
   Conclusion.
   Bibliographie générale.
   Index des noms de lieux.
   Glossaire des termes historiques et architecturaux.

Vendu.

 

[ARCHIVES]. Rijkdom bedreigd. Brussel, Gemeetekrediet, 1990. In-4° (210 x 298 mm.) broché, 231 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée en juin 1990 au Museum Arnold Vander Haeghen, à Gand puis à Anvers, Courtrai, Saint-Trond, Bruxelles, Bruges et Tienen.



Table des matières :
   - Verantwoording.
   - Woord vooraf, par F. Narmon.
   - Inleiding. De bedreiging van onze archief- en bibliotheekrijkdom, een realiteit !, par René De Herdt.
   - De bedreiging.
      - De opbouw van de verschillende grondstoffen, par Jan Wouters.
      - Een charter voor het boek : mens versus boek bij conservering en restauratie, par Chris Coppens.
      - De beschadiging van boeken, archivalia en documenten, par Jan Wouters et Ludwina Danhieux.
      - Tentoongestelde beschadigde documenten en boeken Kleurenillustraties.
   - De archief- en bibliotheekrijkdom aanwezig in de Vlaamse provincies.
      - Antwerpen.
      - Brabant.
      - Limburg.
      - Oost-Vlaanderen.
      - West-Vlaanderen.
   - Medewerkers van instellingen en auteurs.
   - Archieven, bibliotheken, musea.

15 euros (code de commande : 00944).

 

[ATH]. Annales du Cercle Royal Archéologique d'Ath et de la Région. Tome XXIV - 1938. Bruxelles, Van Campenhout, 1938. In-8° (165 x 253 mm.) broché, LXXIX, 318 p., exemplaire en bon état. 
   Ce volume constitue les actes du Ier Congrès International du Régionalisme.



Table des matières :
   - Ier Congrès International du Régionalisme. Compte rendu des travaux, p. VII.
   - Exposition Régionale du Folklore et du Tourisme, p. LXXIII.
   - L'organisation scientifique des études d'histoire régionale, par Paul Rolland, p. 3.
   - L'état présent du régionalisme en France, par Jean Charles-Brun, p. 15.
   - Le régionalisme et la survivance française au Canada, par Lucien Lajoie, p. 21.
   - Le régionalisme et la Suisse, par Henry Perrochon, p. 29.
   - Aspects du régionalisme dans les Andes, par Édouard Clavery, p. 36.
   - Le Brabant et le Hainaut anciens, par Herman Vander Linden, p. 49.
   - Quelques échantillons des régions géographiques autour de Mons, par Maurice Raucq, p. 57 (carte à déplier hors texte).
   - Un nouveau Dictionnaire historique et géographique des communes du Hainaut, par Armand Louant, p. 82.
   - Le régionalisme en architecture, par Oda Van de Casyne, p. 95.
   - Régionalisme et snobisme, par Charles Bourgeois, p. 113.
   - Le régionalisme et l'art des jardins. Parcs du Hainaut, par René Péchère, p. 126.
   - Le clergé et l'esprit régionaliste, par Pierre Delattre, p. 145.
   - Le régionalisme et l'enseignement en France, par Francisque Rochez, p. 156.
   - Le régionalisme et l'éducation populaire, par Alphonse Parent, p. 161.
   - Des tendances régionales dans la musique, par Albert Vander Linden, p. 177.
   - Les danses des provinces belges, par Albert Vander Linden, p. 188.
   - Danses et chants folkloriques à l'école, par Marie Texier, p. 192.
   - Regards sur la jeune littérature wallonne, par Émile Lempereur, p. 196.
   - Essai de psychologie gastronomique des Wallons, par Julien Flament, p. 206.
   - La pénétration germanique dans la région d'Ath, par Jules Vannérius, p. 211.
   - Un aspect de l'étude sociologique de la vie régionale : l'anthroponymie, par Louis Michel, p. 222.
   - Les caractères régionalistes de l'œuvre de Jean Froissart, par Paul Lefrancq, p. 248.
   - Le régionalisme artistique à Tournai et dans le Tournaisis et le Pays d'Ath, par Maurice Durieux, p. 260.
   - Quelques épisodes de la Révolution de 1848 dans les provinces belges, par Jules Garsou, p. 268.
   - Sièges subis par la ville d'Ath, par F. Delvaux, p. 285.
   - L'iconographie de la Tour de Burbant, à Ath, par Léo Verriest, p. 305 (illustrations).
   - Un vitrail de la chapelle de Saint Pancrace, par Léo Verriest, p. 313 (illustrations).

20 euros (code de commande : 00948).

 

[BALZAC (Honoré de)]. BARBÉRIS (Pierre) — Le monde de Balzac. Paris, Arthaud, 1973. In-8° (154 x 240 mm.) broché sous couverture à rabats, 603 p., dos ridé.



Sur le rabat de la couverture :
   
Qu'y a-t-il, en définitive, dans Balzac ?
   Pourquoi le lire ?
   Et comment le lire ?
   Ce livre essaiera de répondre à ces questions. Les connaissances accumulées sur l'homme et sur l'œuvre, les nouveaux moyens clé lecture, nés de l'élargissement des horizons de la science littéraire, de nos réflexions sur la culture et sur la vie sociale, sur les liens qui se tissent de l'une à l'autre, pour tout dire une problématique et des méthodes, des réflexes renouvelés depuis que l'histoire des œuvres a commencé de relever d'autre chose que du seul « goût » et d'entrer dans la mouvance des sciences humaines, tout rend aujourd'hui possible une lecture de Balzac plus complète, plus utile. Balzac se porte bien, comme en témoignent, d'une part, les Œuvres complètes et les éditions séparées qui se multiplient, d'autre part, l'ampleur et la qualité des recherches qui lui sont consacrées. Bilan et ouverture, positions et propositions : c'est ce que peut, et voudrait être, ce Monde de Balzac.
   Il n'est d'ouvertures, il n'est de propositions valables, toutefois, qui ne partent de bases aussi saines et aussi assurées que possible. Ce livre sera donc, souvent, un état de la question. Mais il n'est de conquête aussi, il n'est de savoir positif ayant une réelle valeur et un réel avenir que conduisant à des hypothèses et perspectives neuves, ouvrant, à partir d'enquêtes, d'établissements de textes, de recherches de sources, etc., sur du qualitativement nouveau. Ce livre sera donc, souvent, un essai de prospective balzacienne ; de prospective, aussi, touchant le XIXe siècle et le nôtre.

Vendu.

 

BÉALU (Marcel) — Mémoires de l'ombre. Paris, Phébus, 1986. In-8° (148 x 216 mm.) broché, 256 p., exemplaire numéroté sur vergé édition ivoire des papeteries Arjomari (n° 14), exemplaire non coupé en très bon état malgré une légère auréole au bas du dos.



En quatrième de couverture :
   Ces cent vingt récits brefs, conçus comme autant de pièges, sont unanimement considérés comme le chef-d'œuvre de Marcel Béalu. Edmond Jaloux salua naguère ce livre inclassable comme « l'une des œuvres importantes de son temps. » La présente réédition, attendue depuis quinze ans, comblera, on veut croire, tous ceux qui n'ont pas peur de s'engager, pour leur plaisir non moins que pour leur crainte légitime, sur les sentiers de l'inavouable.
   « Lire une page de Marcel Béalu, c'est pénétrer dans un pays singulier, un pays qui pourtant doit bien exister quelque part, plus haut ou plus bas que la terre, le pays de derrière la glace, ou de derrière l'eau, ou de derrière le ciel – ou de derrière nous. Il n'est pas de pays plus simple, ni plus logique, d'une logique si parfaite qu'elle rejoint la poésie. On y échange, lèvres closes, d'émouvants entretiens ; on y rencontre des monstres mélancoliques, des noyées, des reflets, des membres épars. On s'y sent immatériel ; pourtant il semble que le cœur y frôle toujours le fil de quelque lame. » (Jean Paulhan)

Vendu.

 

[BELGIQUE - TRANSPORTS EN COMMUN]. La Société nationale des chemins de fer vicinaux... son histoire. Bruxelles, SNCV Service Commercial et des Relations Publiques, 1981. In-8° (210 x 200 mm.) agrafé, 27 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire en bon état.



Extrait :
   C'est au cours de la seconde moitié du siècle dernier qu'apparut en Belgique le développement prodigieux de l'industrie et du commerce. Le pays était en pleine mutation sociale et économique et, pour répondre aux besoins croissants des transports, le réseau des chemins de fer à voie normale dont la construction avait été entamée en 1834, prenait rapidement de l'extension. Mais en raison de leur coût élevé, les grandes voies ferrées ne pouvaient desservir que les axes de circulation principaux. Très rapidement, la nécessité d'un réseau complémentaire se fit sentir pour favoriser les échanges commerciaux ou autres entre les campagnes suburbaines et les grandes cités.
   C'est ainsi que fut créée pour une durée illimitée la S.N.C.V. (loi du 28 mai 1884 remaniée par des dispositions complémentaires le 24 juin 1885).
   Immédiatement après sa fondation, la S.N.C. V. entreprit la construction de nombreuses lignes, et, en 1894, soit dix ans plus tard, le réseau totalisait déjà 1.340 km exploités en traction vapeur.
   En faisant pénétrer la technique ferroviaire profondément dans les régions rurales, l'État belge espérait augmenter la compétitivité des produits indigènes par une baisse du coût du transport. Ultérieurement, l'activité de la S.N.C.V. s'est étendue, et le transport de personnes – qui n'était qu'accessoire au XIXe siècle, est devenu non seulement l'activité principale de la Société, mais quasi son unique objet.

Vendu.

 

BONCHER (Éloi) — On d'mande ène servante. Comédiye en 4 ackes pa Éloi Boncher. Djouyée pou l' preumi côp pau Cerke Walon d' Charlerwé au Thèyâte des Variétés, èl Mardi 29 Octôbe 1912. Montigny-sur-Sambre, A. Depasse-Archambeau, 1912. In-8° (116 x 175 mm.) broché, 138 p.



   Exemplaire dédicacé à Georges Peeters qui tenait le rôle d'Elmond.

 

    Éloi Boncher (Montignies-sur-Sambre, 1872 - Charleroi, 1941) fut un important auteur en patois de Charleroi.


Distribution des actes :
   1.In nouvia visadge.
   2. In mwès après !
   3. Chix mwès après !
   4. Tout est à r'couminci !
Personnadges :
   - Félisse Dubwès, 50 ans. Créateûr : A. Rainchon.
   - Elmond (fils de Félisse), 18 ans. Créateûr : G. Peeters.
   - Norbert (fils de Félisse), 24 ans. Créateûr : A. Evrard.
   - Célestin, 50 ans. Créateûr : G. Lenoir.
   - Mastoke, 50 ans. Créateûr : E. Boncher.
   - Nestor, 25 ans. Créateûr : M. Joiret.
   - René, 25 ans. Créateûr : O. Sabaux.
   - Mr. Chifron, 50 ans. Créateûr : C. Lambert.
   - Cicile, feume da Félisse, 45 ans. Créateûr : Mme Fontaine-Delattre.
   - Flora, fiye da Mastoke, 22 ans. Créateûr : Mme Billiard-Pianetti.
El scène ès passe à Charlerwè, Boul'vard du Sud, dins l'mojône Félisse Dubwès, martchand d'fièrs, bos, tchèrbons.

Vendu.

 

BÜCKEN (Véronique) — Le château de Seneffe. Centre de l'orfèvrerie de la Communauté française. Collection d'orfèvrerie européenne Claude et Juliette D'Allemagne. Bruxelles, Crédit Communal, 1994. In-4° (210 x 280 mm.) broché, 127 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Musea Nostra », n° 33), exemplaire en très bon état.



Table des matières :
   - Historique du château de Seneffe.
   - Le château.
   - Le parc.
   - Histoire d'un musée.
   - Les collections d'art décoratif.
   - Orfèvrerie.
   - L'orfèvrerie dans les anciens Pays-Bas et la principauté de Liège.
   - L'orfèvrerie à Paris et en France.
   - L'orfèvrerie à Londres et en Angleterre.
   - L'orfèvrerie en Europe.
   - Bibliographie succincte.

10 euros (code de commande : 00939).

 

[BUFFET (Bernard)]. Bernard Buffet. La Chapelle de Château l'Arc. [Paris], Galerie David et Garnier, 1962. In-8° (320 x 240 mm.) broché, [56] p., nombreuses photographies en noir de Luc Fournol et Damiel Frasnay, exemplaire en bon état.



Extrait :
   Bernard Buffet n'a pas bâti sa chapelle. Il l'a trouvée sur son chemin. Elle l'attendait dans ce pays où le temps fatigue mais ne flétrit pas ce qu'il touche. Elle était née du côté des pauvres et de la solitude, assise comme Urie dans le jadis biblique, sur les portes du palais. Aujourd'hui encore elle appartient d'abord aux vieux paysans du hameau. Elle attendait, au-dessus de la misère et de la gloire. C'était une vraie demeure. Je comprends qu'elle ait séduit l'artiste.
   Cette chapelle, Bernard Buffet l'a décorée. Il l'a gravée même, tant les toiles adhèrent au mur, recréant un volume et une lumière désormais nécessaires. Malheureusement l'objectif et la plume ont du mal à fixer les impressions fortes qui s'imposent dès le seuil. Nous sommes d'emblée jetés au sein des mystères chrétiens, dont la composition rigoureuse s'ordonne comme une verrière. De tous ces visages, de tous ces regards incrustés dans les murs se dégage une force de fascination à peine supportable. Je pense à l'admirable Cène figée dans le silence de la trahison. Judas tourne le dos au Repas Pascal, tandis que le Christ, les yeux clos, vit sa dernière Prière. Je vois la Nativité éclatante d'une gloire lumineuse, la théorie douloureuse des saintes femmes, drapées de mort, le visage éveillé pour toujours.
   Peu à peu le chemin de Croix s'organise, nous nous sentons concernés, arrachés à nous-mêmes, écrasés par le poids mystérieux du Vendredi Saint.
   Je reviens à l'artiste. Il est le plus personnel, le plus solitaire. Peut-être accepterait-il qu'on le rattache aux grands peintres de la fin du Moyen Âge ? Je serais tenté, par amitié, de le faire. Il y a, dans mon esprit, une affinité secrète entre cette chapelle et l'exposition d'art roman qui s'est tenue à Barcelone tout dernièrement. Comment ne pas reconnaître les traits du Dévot Christ de Perpignan dans le Crucifié de Château l'Arc ? Comment ne pas retrouver la même complainte muette gravée sur les lèvres de la Pieta ?

10 euros (code de commande : 00940).

 

CORAN (Pierre, pseudonyme d'Eugène Delaisse) — La Mare aux Fées. Couverture dessinée par Jacques D'Hondt. Troisième édition. Bruxelles, Phalanstère de la Poésie, 1961. In-8° (140 x 179 mm.) broché sous couverture rabats, 30 p., quelques illustrations, hommage de l'auteur à Achille Delattre, on joint une lettre de l'auteur au même Achille Delattre, datée du 15 mai 1962, suggérant l'acquisition de l'ouvrage en vue de la distribution des prix de l'école du village de Pâturages.






En quatrième de couverture :
   Certains poèmes de La Mare aux Fées, ne sont pas sans rappeler notre grand Maurice Carême à qui mon ami Pierre voue une sincère admiration.
   La plupart des poésies de ce petit recueil ont été publiées par des revues de jeunes et lues sur les ondes. C'est le succès qu'elles ont obtenu et l'insistance de collègues qui ont incité Pierre Coran à éditer La Mare aux Fées.
   Nul doute que les parents et les éducateurs y trouveront pour leurs enfants un livre sain, agréable et facile à lire, empreint d'une poésie innée, musicale, à la fois simple et profonde.


Vendu.

 

[DE HOOCH (Pieter]. DE RUDDER (Arthur) — Pieter de Hooch et son œuvre. Bruxelles-Paris, Van Oest & Cie, 1914. In-8° (155 x 210 mm.) broché, 110 p., illustrations hors texte, (« Collection des Grands Artistes des Pays-Bas »), exemplaire en bon état.
   « Le livre de M. De Rudder sur Pieter de Hooch est à coup sûr un des meilleurs de la collection dont il fait partie » (Henri Potez).



Extrait :
   L'œuvre que nous a laissée Pieter de Hooch est considérable. On a pu cataloguer plusieurs centaines de ses toiles, mais il est vrai de dire que l'authenticité de toutes n'est pas certaine. Peintre de l'intimité, peintre de la vie familière et bourgeoise, il a parfois élargi le cadre de sa vision. Nous avons de lui des tableaux d'intérieurs, des scènes de conversation, de jeu, de plein air et même des portraits, mais ces derniers sont peu nombreux et ne sont pas ce qu'il y a de meilleur.
   Tantôt il nous montrera une ménagère vaquant à ses occupations habituelles, une mère allaitant son enfant, ou bien encore une jeune femme recevant un message d'amour ; tantôt il nous peindra cette femme attentive aux soins de sa toilette tandis qu'un amant viendra la surprendre au milieu de ses coquets préparatifs ; tantôt il réunira autour d'une table sur laquelle sont placés des fruits succulents un groupe de gentilshommes et de dames se livrant aux plaisirs de la musique, ou bien ces seigneurs et leurs compagnes esquisseront un pas gracieux de menuet. Ce sera ensuite une scène rustique où nous verrons une femme nourrir son enfant tandis que l'homme achèvera son repas ; un groupe de joueurs tentant la chance des dés ou des cartes ; des soldats qui s'adonnent dans une taverne aux occupations les plus variées, les uns conversant, les autres tirant des sons d'une flûte primitive, les autres buvant, ou fumant la pipe. Parfois, Pieter de Hooch nous introduira dans quelque modeste demeure où une femme épluche des légumes, lave le poisson, et un tableau du Kaiser Friedrich Muséum nous fera même assister à la mise à mort du cochon domestique.
   Ces intérieurs sont pleins de vie et de pittoresque ; nous les voyons meublés de tous les accessoires utiles aux personnes qui s'y trouvent, de ceux dont l'usage est continuel, de ceux aussi dont le but est de plaire et d'embellir la maison. Une cage aux barreaux dorés sera suspendue aux solives du plafond, et un perroquet, ou quelque oiseau des îles au plumage multicolore, venus des contrées lointaines où la Hollande exerce sa domination, y sera enfermé. Et tout autour de cette cage aux légères cloisons métalliques qui jette dans la salle ses reflets de cuivre le cercle curieux de la famille se resserrera.
   Sur toutes ces choses, sur tous ces êtres, Pieter de Hooch répandra une douce lumière, l'éclat du soleil tamisé par les vitraux, des rayons qui s'écraseront sur les murs, sur les dalles multiformes, aux miroitantes couleurs, sur les portes, sur les tables de bois, sur les tableaux suspendus aux cloisons, sur les visages, sur les faces austères et sur les physionomies souriantes. Car un de ceux qui l'a le mieux étudié nous dira que si Rembrandt a introduit l'ombre dans la peinture hollandaise, Pieter de Hooch y a fait pénétrer la lumière.
Bibliographie :
   - Potez (Henri), De Rudder (Arthur) - Pieter de Hooch et son œuvre. (Collection des grands artistes des Pays-Bas), 1914, dans Revue du Nord, Année 1914 -N° 19, pp. 275-277.

10 euros (code de commande : 00919).

 

[DIEU (Victor)]. AUQUIER (André) — Victor Dieu : graveur et peintre, sa vie, son œuvre. Préface par Michel De Reymaeker. [Quaregnon], Chez l'auteur, [1996]. In-8° (170 x 243 mm.) collé, 92 p., illustrations en noir, exemplaire en bon état auquel on joint l'avis de parution et quelques extraits de presse.



Préface :
   L'art est, avant tout, un lien.
   Un lieu de communication et de rencontre avec le transcendant – divin en idéal –, avec le monde – tangible ou rêvé –, avec les autres – proches et différents –, avec soi-même...
   Victor Dieu a choisi de mettre toute sa technique et tout son art au service de son monde et de ses contemporains. Certes, jamais, il n'oublie l'idéal de beauté qu’Émile Motte, son professeur de l'Académie des Beaux-Arts de Mons, lui enseigna. Certes, de temps à autre – comme dans l'étonnante Neuvaine pour un malade à la Chapelle du Bon Dieu de Pitié à Quaregnon (1917) – se livre-t-il... Mais, toujours, plus que le souci de beauté ou le besoin d'introspection, c’est la transcription fidèle de son environnement quotidien – accessible directement par ses pairs – qu’il recherche dans ses œuvres gravées et peintes.
   Le Borinage – ses sites et ses mineurs – est le sujet de prédilection de ses premières eaux-fortes... et les œuvres « de transcription » (telle Amour aiguisant une flèche - burin 1908) et « de commande » (tels les nombreux portraits officiels) ne font que souligner, par leur académisme parfait mais souvent impersonnel, toute la sympathie communicative qui habite et anime ses sujets « borains ».
   Plus tard, influencé sans aucun doute par sa pratique de la peinture, Victor Dieu s'intéresse surtout aux paysages qu’il traverse, s'émerveillant sans cesse – ses gravures en témoignent autant que ses toiles – de les voir changer au gré du temps et de saisons. Et c’est encore à ses proches que ces œuvres s'adressent, elles qui révèlent un quotidien admirable qu'ils ignorent ou négligent...
   Aujourd'hui, par ce livre, André Auquier veut redonner une actualité à Victor Dieu et compléter les connaissances que nous en avons. L’auteur met, lui aussi et, sans doute, dans une même communion d'esprit que l'artiste, sa plume, ses recherches et son érudition au service de son monde et de ses contemporains. Pour que ceux-ci, dont nous sommes, ne négligent pas l'œuvre généreuse de Victor Dieu.

Vendu.

 

FISCHER (Georges) — Le Parti Travailliste et la décolonisation de l'Inde. Paris, Maspero, 1966. In-8° (136 x 218 mm.) broché sous couverture à rabats, 341 p., (collection « Bibliothèque Socialiste », n° 9), exemplaire en très bon état.



En quatrième de couverture :
   Cette étude, la première consacrée au sujet, examine, depuis 1900 jusqu'en 1947, l'idéologie et les attitudes travaillistes à l'égard de l'Inde, de son statut politique, de son régime économique et social, de son mouvement national. Cette idéologie et cette attitude portent la marque d'influences nombreuses et de facteurs divers : les idées libérales et radicales, les conditions économiques anglaises, les exigences de la vie politique et parlementaire de Londres, la nature et l'action du Congrès national indien ainsi que ses rapports avec le Labour. Ce dernier manifeste peu de sympathie pour le nationalisme, pour les changements brusques, pour ceux qui réclament l'indépendance immédiate et veulent l'arracher. Il se montre un partisan déterminé de la progression lente, par étapes, de la préparation à l'autonomie ou à l'indépendance. Les travaillistes proclament leur solidarité avec les ouvriers indiens et s'estiment responsables de leur sort ; ils tendent ainsi inévitablement à subordonner ce dernier aux exigences de leur propre politique. Ils conseillent aux Indiens de recourir uniquement aux méthodes constitutionnelles, de faire confiance à l'action que mènent leurs amis au Parlement de Westminster, de se méfier du nationalisme, aussi bien économique que politique. Pendant toute cette période les rapports entre le Labour et le nationalisme indien sont caractérisés par des malentendus et des images fausses. Les travaillistes cherchent à transplanter en Inde le modèle qui leur est familier, mais ce qui sera véritablement transmis ne leur appartient pas en propre.

10 euros (code de commande : 00947).

 

Histoire Sociale - Social History. N° 1 - Avril 1968. Ottawa, Les Éditions de l'Université d'Ottawa, 1968. In-8° (176 x 254 mm.) broché sous jaquette d'éditeur, 162 p., cachet humide ex-libris à la page de faux-titre, exemplaire en bon état.



Table des matières :
   - Avant-propos, par Marcel Trudel et S.R. Mealing.
   -  Primat de l'histoire sociale, par Robert Mandrou.
   - Les entreprises de William Price, par Louise Duchêne.
   - A Study in the Historical Demography of a Loyalist County, par T.W. Acheson.
   - L'enrichissement d'un hommenouveau au début du XIXe siècle, par Hubert Watelet.
   - Paupers and Poorhouses : The Development of Poor Relief in the Early New Brunswick, par Brereton Greenhous.
   - La noblesses canadienne en 1767 : un inventaire, par Fernand Ouellet.
   - Comptes rendus.
      - Maurice Beresford, New Towns of the Middle Ages : Town Plantation in England, Wales and Gascony (G. H. Martin).
      - René Bæhrel, Une croissance : la Basse-Provence rurale (fin du XVIe siècle - 1789) (Louise Dechêne).
      - Roland Sanfaçon, Défrichement, peuplement et institutions seigneuriales en Haut-Poitou du Xe au XIIIe siècle (Noël Coulet).
      - Richard G. Harris, The Seigneurial System in Early Canada, a Geographical Study (Fernand Ouellet).
      - Willliam F. Ryan, The Clergy and Economic Growth in Québec (1896-1914) (H.G. Hambleton).

12 euros (code de commande : 00942).

 

JAMES (Henry)  Le tour d'écrou. Traduit de l'anglais par M. le Corbeiller. Préface de Edmond Jaloux. Paris, Stock, 1947. In-8° (133 x 196 mm.) broché sous couverture rempliée et Rhodoïd d'éditeur, X, 189 p., exemplaire sur papier d'Alfa, en bon état.



Extrait de la préface :
   Il semble que tous les personnages de Henry James aient quelque chose de spectral. Et je le dis dans les deux sens du mot. Ce sont des projections de l'esprit sur d'autres projections de l'esprit, et il y a dans leurs passions, même les plus ardentes, quelque chose de glacé et d'étrange, parfois même d'inhumain, qui tout d'un coup nous fait souvenir que Henry James, après tout, a été le compatriote d'Edgar Poe. Tout cela compose un art captivant et singulier qui demande à l'intelligence une certaine application et qui l'en récompense par l'intérêt technique qui demeure attaché au récit et par la richesse intérieure de chacun d'eux.

Vendu.


JEANNEL (René) — Les fossiles vivants des cavernes. 4e édition. Paris, Gallimard, 1943. In-8° (145 x 228 mm.) broché, 321 p., illustrations in et hors texte, (collection « L'Avenir de la Science », nouvelle série - n° 1), couverture défraîchie.



Introduction :
   On sait combien les fouilles des paléontologistes dans les entrées des cavernes ont enrichi nos connaissances sur les grands animaux qui ont peuplé jadis la surface de la terre. Les dépôts meubles des grottes ont livré les ossements fossiles d'une multitude d'espèces actuellement disparues.
   Tous les visiteurs des musées d'histoire naturelle se sont émerveillés devant les squelettes reconstitués de l'Ursus spelaeus, des Lions ou des Tigres des cavernes. Et l'idée même de caverne évoque les luttes que les premiers hommes ont eu à soutenir contre les grands carnivores d'autrefois. Mais ce qu'on ignore le plus souvent, c'est que les restes de ces Mammifères disparus ne sont pas les seuls fossiles que peuvent nous livrer les grottes. À côté de ces « fossiles morts », il y a des « fossiles vivants », c'est-à-dire des animaux vivants dont les lignées se perpétuent dans l'obscurité des cavernes depuis des millions d'années.
   Ce sont, il est vrai, presque toujours des animaux de très petite taille, le plus souvent des Invertébrés. Mais ils surprennent au premier abord par les caractères étranges que leur a imprimés leur existence souterraine. Pas d'yeux, les téguments décolorés, les membres démesurément étirés, le corps allongé, comme étiolé, tout concourt à faire de ces « cavernicoles » des êtres d'apparence paradoxale. Et leur étude est passionnante, car elle montre qu'ils sont comme des reliques des faunes qui ont peuplé jadis la surface terrestre.
   Les os fossiles des cavernes permettent de reconstituer les squelettes des Mammifères qui ont vécu depuis le Pliocène. Mais pas plus loin dans le passé, car les grottes sont des phénomènes passagers dans l'histoire des continents. Creusées par les eaux qui s'enfouissent progressivement dans les calcaires, elles s'assèchent puis se comblent de dépôts divers, de sorte qu'aucune des grottes actuelles ne doit guère être plus ancienne que le Pliocène. Les phosphorites du Quercy sont des remplissages de très anciens avens, datant de l'Oligocène, donc de dix millions d'années ; aucune grotte actuellement ouverte n'est sans doute vieille de plus de trois ou quatre millions d'années.
   L'âge des fossiles morts, des os des Mammifères des cavernes, ne peut pas être plus ancien que celui de la caverne ; il en est autrement des fossiles vivants. Les innombrables générations de leurs ancêtres se sont succédé dans le cœur des massifs calcaires, passant des vieilles cavités en comblement dans les nouvelles récemment ouvertes, de sorte que leurs origines peuvent remonter dans le passé jusqu'aux époques anciennes où les massifs calcaires ont été exondés par le retrait des mers. Rien ne s'oppose à ce que des lignées de cavernicoles aient pu se perpétuer sur la péninsule balkanique depuis les 80 millions d'années qui nous séparent du début du Crétacé.
   Il y a relativement peu de temps que l'existence de ces animaux cavernicoles est connue. Les grottes ont toujours frappé l'imagination des hommes et inspiré la crainte. Elles furent pour les anciens le domaine des morts. Il y a deux siècles, on croyait encore impossible qu'elles puissent se prêter au développement de la vie. Aussi la découverte d'animaux vivants, privés d'yeux, dans les profondeurs des cavernes, fut-elle tout d'abord tenue pour une surprenante anomalie. Il y a peu d'années encore, la faune cavernicole était toujours considérée comme un accident très exceptionnel dans le monde, une simple curiosité biologique. On en a saisi depuis peu la généralité et la haute portée philosophique.
   Le premier cavernicole décrit fut le Protée, vulgairement connu sous le nom d'Olm, en Carniole. Cet étrange Urodèle a été signalé pour la première fois, en 1689, par J. Weichard von Valvasor, dans un ouvrage intitulé Die Ehre dess Hertzogthums Crain, édité à Laibach (l'actuelle Ljubljana).
   Parmi les merveilles naturelles de la Carniole (Naturraritäten dieses Land, Bd. IV, p. 594), Valvasor cite les « Dragons » qui habitent la source du ruisseau Bella, entre Loitsch et Ober-Laibach. Cette source est intermittente, et ne débite que pendant un quart d'heure chaque jour. Les habitants du pays croyaient que la cause du phénomène ne pouvait être qu'un Dragon, vivant dans un lac souterrain qu'il faisait déborder, chassant lui-même l'eau à l'extérieur lorsque le niveau du liquide devenait gênant.
   Valvasor rapporte qu'un jour un Postmeister d'Ober-Laibach, cherchant à capturer des truites, désobstrua la source en brisant quelques stalactites et provoqua une irruption violente des eaux, de sorte qu'un « petit Dragon » fut rejeté au dehors. Il avait, dit-il, la longueur d'une palme et la forme d'un lézard. Ce fut évidemment la première fois que l'Olm fut rencontré. Mais personne n'y porta plus d'attention. Ce n'est qu'en 1781 que le Proteus anguinus fut scientifiquement nommé et décrit par Laurenti. Mais depuis lors, que de travaux ont été consacrés à ce cavernicole !
   C'est aussi dans la Carniole que furent découverts les premiers cavernicoles terrestres. Pendant longtemps on a cru que les immenses étendues souterraines des grottes ne pouvaient nourrir aucun être vivant et ce fut une découverte bien inattendue que fit, en 1831, le comte Fr. von Hohenwart, dans la salle du Calvaire de la grande caverne de Postumia (Adelsberg), lorsqu'il captura le plus extraordinaire peut-être de tous les troglobies terrestres, le Leptodirus Hohenwarti, décrit par F. Schmidt en 1832.
   La découverte du Leptodirus fut d'ailleurs aussitôt suivie de bien d'autres : d'abord celle de l'Antisphodrus Schreibersi Mill., à Postumia, en 1833, puis toutes les captures de cavernicoles nouveaux, terrestres ou aquatiques, faites toujours en Carniole, par R. von Khevenhüller, H. et F. Schmidt, L. Miller, G. von Frauenfeld, et tant d'autres. En 1844, Tellkampf fit connaître la faune des grottes américaines du Kentucky ; en 1857, Ch. Lespes découvrit les premiers cavernicoles des Pyrénées, dans les grottes de l'Ariège.
   Aujourd'hui la faune souterraine est activement explorée, presque dans le monde entier. Des animaux cavernicoles ont été découverts un peu partout et on sait aujourd'hui que l'évolution souterraine n'est pas un accident biologique localisé, mais qu'elle constitue un phénomène très général. Il existe cependant des régions du globe où cette évolution souterraine a pris une amplitude plus considérable qu'ailleurs : les mieux connues sont, d'une part, la région méditerranéenne, d'autre part, l'est des États-Unis. Les conditions climatiques et géographiques auxquelles ces territoires ont été soumis pendant le Tertiaire sont certainement la cause de l'intensité de leur peuplement souterrain.
   Les plus anciens cavernicoles sont rassemblés en Europe sur les restes des vieux massifs méditerranéens et des régions qui furent en connexion directe avec eux. Dans les grottes de ces vieux massifs, qui restèrent continuellement émergés et furent de véritables asiles pour les animaux terrestres au cours du Tertiaire, ces cavernicoles subsistent depuis des époques reculées, alors que leurs proches parents lucicoles se sont éteints. Aussi formeront-ils, dans le sud de l'Europe le plus remarquable rassemblement de ces fossiles vivants qui sont l'objet de cet ouvrage.

15 euros (code de commande : 00945).

 

KELMAN (James) — Le Poinçonneur Hines. [Titre original : The Busconductor Hines.] Traduit de l'anglais (Écosse) par Céline Schwaller. Paris, Métailié, 1999. In-8° (140 x 214 mm.) collé, 270 p., (collection « Bibliothèque Écossaise »), exemplaire en très bon état.



En quatrième de couverture :
   Robert Hines est un jeune employé de bus de Glasgow, il rêve de devenir conducteur mais aux yeux des inspecteurs de la compagnie, il est trop original, il a trop de mal à se plier aux règles, aux horaires. Confronté à un quotidien « désastreux et étrangement banal », il n’y survit que grâce à son amour pour sa femme et son fils et une imagination magnifiquement anarchique.
   Dans ce roman drôle, intelligent et réellement original, James Kelman met en scène avec une verve et un humour sans complaisance le dur milieu ouvrier de Glasgow : la religion, le foot, l’alcool, les copains, la pesanteur aliénante des réunions enfumées... Il décrit une vie de travailleur, sans héroïsme, simplement humaine, en créant un personnage attachant et inoubliable.
   « Un livre remarquable, intelligent, audacieux et parfois extrêmement émouvant. » (Times Litterary Supplément.)
   James Kelman est né en 1946 à Glasgow où il vit aujourd’hui. Il quitte l’école à 15 ans et vit de petits boulots alors que ses parents ont émigré aux États-Unis. Adulte, il suit les cours du soir à l’université de Glasgow en compagnie d’autres futurs écrivains de la nouvelle école littéraire glaswégienne, notamment Alasdair Gray. Auteur d’une dizaine de livres, dont quatre romans, il a reçu le Booker Prize en 1994 pour How late it was, How late.

5 euros (code de commande : 00930).

 

LA JONQUIÈRE (Christian de) — La bataille de Jemappes. Bruxelles, Éditions du Miroir, 1982. In-8° (153 x 238 mm.) broché, 253 p., trois cartes hors texte à déplier, tirage limité à 350 exemplaires numérotés (n° 281), ex-libris manuscrit à la page de titre, exemplaire en bon état.
   Il s'agit de la réimpression de l'édition publiée à Paris, par la Librairie Militaire R. Chapelot et Cie, en 1902, sous la direction de la Section historique de l'État-Major de l'Armée.



Avant-propos :
   La bataille de Jemappes marque le point de départ de ces étapes victorieuses que le drapeau tricolore devait, pendant plus de vingt ans, parcourir à travers toute l'Europe.
   Déjà, Valmy avait révélé la force défensive de l'armée nouvelle. Les jeunes bataillons de volontaires avaient rivalisé de bravoure avec les vieux régiments de ligne qui les encadraient et les soutenaient de leur exemple ; devant leur attitude, l'invasion prussienne avait dû s'arrêter, impuissante à les entamer.
   Toutefois, si les conséquences stratégiques et politiques de cette journée étaient immenses, l'action sur le champ de bataille s'était réduite à peu de chose. La question restait d'ailleurs incertaine de ce que vaudraient, pour des opérations plus actives, ces éléments divers, imparfaitement liés ensemble. Quand ils se heurteraient, à leur tour, contre des troupes solides, bien instruites, manœuvrières, auraient-ils assez d'énergie offensive et de cohésion pour les rompre ?
   La victoire de Jemappes dissipa bientôt ces préoccupations. Elle montra que la France possédait un instrument, non seulement de défense, mais d'attaque ; après avoir repoussé les envahisseurs, elle était en mesure de les chercher et de les vaincre sur leur propre territoire. Dès lors, une phase nouvelle pouvait s'ouvrir, et la guerre d'expansion succéder à la guerre d'indépendance.
   Nous n'avons pas à étudier ici l'évolution, si bien mise en lumière par M. Albert Sorel qui se produisit dans la politique extérieure de la France et qui ne tarda pas à imprimer un caractère tout nouveau à la lutte contre l'Europe coalisée. Nous ferons simplement remarquer que, pour déterminer cette évolution, et même pour la rendre possible, il fallait un éclatant succès offensif : ce fut Jemappes. On s'explique ainsi l'énorme retentissement de cette victoire en France et dans toute l'Europe ; retentissement qui semblerait excessif à celui qui se contenterait d'envisager les faits d'ordre purement militaire et les résultats tactiques ou stratégiques. Pour apprécier avec exactitude les événements de guerre et leur influence dans l'histoire, il faut tenir compte de leurs conséquences morales et lointaines, non moins que de leurs conséquences matérielles et immédiates ; les premières sont souvent les plus profondes, les plus durables. C'est à ce titre que la bataille de Jemappes offre une importance toute particulière et fournit des enseignements d'un grand intérêt historique.
   Dans la présente étude, nous montrerons comment, dès le lendemain de Valmy, fut résolue et préparée l'invasion de la Belgique ; nous résumerons les mouvements de troupes exécutés de part et d'autre, et les opérations préliminaires, nous attachant surtout à faire ressortir les conditions dans lesquelles les deux armées devaient se trouver en présence. Nous étudierons ensuite la bataille même, d'une façon aussi détaillée que le permettent les documents français et autrichiens. Enfin, après avoir montré les conséquences de la victoire, nous examinerons quelques-unes des conclusions d'ordre militaire formulées à propos de cet événement.

 

 Vendu.

 

[LAWRENCE (Thomas Edward)]. BENOIST-MÉCHIN (Jacques) — Lawrence d'Arabie ou le rêve fracassé. Lausanne, Clairefontaine, 1961. In-8° (151 x 213 mm.) collé sous couverture à rabats, 276 p., illustrations hors texte, une carte à déplier, exemplaire en bon état.
   Un ouvrage qui permet d'en apprendre un peu plus sur une région du monde ravagée par bien des conflits...



Sur la couverture :
   Mythomane, imposteur, charlatan ou héros ? Tous ces termes ont été appliqués à Lawrence d'Arabie. Pour Churchill, il aura été « un des plus grands princes de la nature ». Pour Lord Allenby, le commandant en chef des forces britanniques en Égypte durant la Première Guerre mondiale, « sa vie vaut tous les contes de fées. » Mais pour d'autres, il n'a été qu'un baladin assoiffé de publicité personnelle, « un névrosé possédé par une attirance morbide de la boue ».
   Qui était-il donc au juste cet homme énigmatique et déconcertant, porté aux nues par Bernard Shaw, vilipendé par Richard Aldington, et dont la légende a fait le « roi non couronné d'Arabie » ?
   C'est l'aventure de ce personnage fabuleux que Benoist-Méchin nous décrit aujourd'hui dans un ouvrage destiné à prendre place entre les biographies qu'il a déjà consacrées à Mustapha Kemal et à Ibn Séoud.
   Fouillant les mémoires et les correspondances de ses contemporains, il situe l'auteur des Sept Piliers de la Sagesse dans le contexte épique de la révolte dans le désert. Mais il analyse aussi le destin d'une âme torturée par un des désespoirs les plus atroces qui aient jamais dévoré une conscience humaine.
   Ainsi se déroule sous nos yeux une double trajectoire : d'une part, celle d'un homme d'action d'une surprenante vitalité qui souleva des Bédouins du Hedjaz contre la domination turque, conquit Akaba à la pointe de son épée, et, payant royalement de sa personne, mena victorieusement à Damas les cavaliers de l'émir Fayçal. De l'autre, celle, toute spirituelle, d'un poète et d'un écrivain prestigieux que ses tourments apparentent à Retz, à Nietzsche et à Dostoïevsky.
   Nous voyons Lawrence, conquérant de vingt-neuf ans, s'élancer sur les traces d'Alexandre le Grand dans un tourbillon de voiles blancs et un scintillement d'épées. Mais nous le voyons aussi descendre pas à pas au fond d'un gouffre désespéré où, dans la servitude volontaire et l'avilissement de lui-même, il cherchera des « équivalents infernaux » à son rêve fracassé.
   Pour finir, ce colonel prestigieux périra, simple soldat, après s'être engagé sous un faux nom dans la R.A.F. La mort viendra le fracasser lui-même au guidon de sa motocyclette. Libéré alors d'un monde voué à la fraude, au parjure et aux serments violés, il retrouvera enfin la pureté à laquelle il aspirait. Un drame humain d'une terrifiante intensité, né d'un drame politique aux répercussions imprévisibles, tels sont les deux pôles autour desquels gravite la carrière de Lawrence. C'est pourquoi il ne suffit pas, pour le connaître, de suivre les péripéties de sa campagne d'Arabie : il faut plonger jusque dans les replis les plus secrets de sa douleur. On s'aperçoit alors que vaincu une première fois par les circonstances et une deuxième fois par lui-même, il a su transformer cette double défaite en une victoire unique que nul, désormais, n'a le pouvoir de lui arracher.

Vendu.

 

LÉAUTAUD (Paul) — Journal littéraire. Tome I : Novembre183 - Juin 1928. Tome II : Juin 1928 - Février 1940. Tome III : Février 1940 - Février 1956. Volume supplémentaire : Histoire du Journal - Pages retrouvées - Index général. Paris, Mercure de France, 1986. Quatre volumes in-8° (135 x 178 mm.) sous reliures, jaquettes et étuis d'éditeur, 2294, 2182, 2110 et 446 p., exemplaire en très bon état.



En quatrième de couverture de l'édition du choix de pages du Journal, chez Gallimard :
   « Je n'ai rien créé, je n'ai rien inventé. Je suis un rapporteur de propos, de circonstances, un esprit critique, qui juge, apprécie, extrêmement réaliste, auquel il est difficile d'en faire accroire. Rien de plus. Je peux ajouter : le mérite d'écrire avec chaleur, spontanément, sans travail, prompt et net, – et quelque esprit. »    Lire le Journal littéraire de Paul Léautaud, c'est vivre une deuxième vie.
   Sourire à la malice, aux indiscrétions de celui que Jean Chalon surnomma le concierge des lettres, son Attila. Mais plus qu'une galerie de portraits – de Valéry, Apollinaire, Giraudoux, Sacha Guitry entre tant d'autres – ou l'observation minutieuse d'une société, c'est le quotidien même de son auteur qui nous est ici décrit. Paul Léautaud y apparaît avec sa tristesse, son égocentrisme, son inflexible liberté de penser.

Vendu.

 

McCANN (Colum) — Les saisons de la nuit. [Titre original : This Side of Brightness.] Traduit de l'anglais (Irlande) par Marie-Claude Peugeot. Paris, Belfond, 1998. In-8° (143 x 225 mm.) collé sous jaquette d'éditeur, 321 p., exemplaire en très bon état.



Sur la jaquette :
   À travers l'extraordinaire portrait d’une famille d'ouvriers américains, du début du siècle à nos jours, Colum McCann impose un univers romanesque d’une rare puissance, et une prose d’une beauté rude et lumineuse.
   New York, 1916. Des terrassiers creusent les tunnels du métro sous l'East River. Des Noirs, comme Nathan Walker, venu de sa Géorgie natale, des Italiens, des Polonais, des Irlandais... Pendant les dures heures de labeur dans les entrailles de la terre, une solidarité totale règne entre eux. Mais, à la surface, chacun garde ses distances, jusqu'au jour où un accident spectaculaire établit entre Walker et un de ses compagnons blancs un lien qui va sceller le destin de leurs descendants sur trois générations.
   Manhattan, 1991. Sous le bourdonnement trépidant de la ville, un certain Treefrog, qu'un secret honteux a réduit à vivre dans ces mêmes tunnels, endure les rigueurs d’un hiver terrible, aux côtés d'autres déshérités réfugiés dans ce monde obscur.
   Soixante-quinze ans séparent Nathan Walker de Treefrog, soixante-quinze ans marqués par le racisme, la pauvreté, les tabous sociaux et les bonheurs furtifs. Deux récits, d'abord parallèles, qui vont finir par se rejoindre et s'entrecroiser pour former une seule et même histoire d'amour et de rédemption.

8 euros (code de commande : 00927).

 

MAHIEU (Raymond G. W.) — Voyage dans l'histoire de Mons-Borinage. Histoire des charbonnages, des Borains et des Montois, du « Mystérieux », de l'insolite, du sol et du sous-sol, enfin sur tout ou presque tout. Mons-Borinage, une grande région dans l'histoire. Ainsi parlaient nos vieux parents. Dictionnaire Borain. [Mons], Chez l'Auteur, 2015. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 221 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.



Table des matières :
   - Paysage borain.
   - État du monde des ouvriers mineurs avant le milieu du XIXe siècle décrit par un médecin de l'époque (curiosité).
   - Nos parents et ascendants s'exprimaient ainsi.
   - Le petit borain. Dictionnaire insolite des mots borains. Recueil vernaculaire.
   - L'énigme des énigmes. L'origine profane de l'abbaye de Saint-Ghislain, au temps de César.
   - Saint Georges et les autres.
   - Mons et sa région.
   - L'affaire d'une « Saison en enfer » du poète Arthur Rimbaud à Mons.

Vendu.

 

MOENS (Jean) — Un pommeau d'épée aux armes des comtés de Flandre et de Hainaut. Tournai, Delcourt-Vasseur, [ca 1902]. In-8° (158 x 240 mm.) agrafé, 9 p., envoi de l'auteur.


Extrait :
   Un pommeau circulaire, les deux faces aplaties biseautées, d'une épée du XIIe ou du commencement du XIIIe siècle, trouvé dans l'Escaut à Termonde porte, gravé dans le cuivre, d'une part, l'écu au lion de Flandre, d'autre part, l'ancien écu chevronné du Hainaut.
   G. Demay, dans son étude sur Le costume au Moyen Âge d'après les sceaux, dit que le lion se trouve pour la première fois, en 1170, sur le sceau de Philippe d'Alsace ; le sceau de 1164 du même comte n'en fait pas encore mention. Cependant, d'anciennes chroniques racontent que Philippe d'Alsace rapporta, en 1178, cet emblème héraldique de Syrie. L'ouvrage de G. Demay nous apprend aussi que l'écu chevronné du Hainaut est reproduit en 1195 sur un contre-sceau de Baudouin-le-Courageux.

 

 6 euros (code de commande : 00937).

 

[MONS - QUINCAILLERIE]. Facture de la société Esnouf & Cie, ancienne firme Esnouf & Quesnel. Mons, Esnouf, 1911. Une feuille au format 215 x 274 mm., deux plis (un horizontal et un vertical) et deux perforations dans la marge gauche dont une renforcée avec de l'adhésif.


   L'en-tête de la facture précise : « Articles pour Meuneries, Sucreries, Brasseries, Malteries, Distilleries, Charbonnages, Carrières, Ciments, Phosphates, Ateliers de Construction, etc. »
   La facture, datée du 16 janvier 1911, est adressée à la Société Anonyme des Verreries et Gobleteries [sic] nouvelles de et à Manage.
   La société Esnouf & Cie, fondée en 1818, installée aux n° 45-47 de la rue de la Clef, à Mons (en 1903, on trouve également sa trace au n° 37 de la même rue), s'est, notamment, forgé une belle place dans le marché flamand avec des courroies de transmission mais aussi avec des poulies à courroie, des arbres de transmission et roulements. Elle était également spécialisée dans tous types de mailles et de plaques de tamis, dans les matériels d'ascenseurs, les équipements de pesée, etc.
   La société fut fondée par Em. Esnouf, sous l'enseigne « Em. Esnouf & Cie ». Un peu avant 1895, l'entreprise fusionna avec la compagnie Quesnel qui fabriquait, entre autres, du matériel de fraisage. La société Esnouf
& Quesnel était spécialisée dans les articles pour moulins usines de vermicelles, usines de décorticage de riz, de farine de pomme de terre et d'amidon. L'entreprise était présente sur le marché dans l'entre-deux-guerres.
Bibliographie :
   - Becuwe (Frank), In de ban van Ceres Klein- en grootmaalderijen in Vlaanderen (ca. 1850 - ca. 1950), pp. 105, 251, 253-254.
   - Henry & C°, Annuaire du commerce et de l'industrie de Mons, éd. 1892-1893, p.170.

Vendu.

 

[NORMANDIE]. Annales de Normandie. 49e année - N° 5 - Décembre 1999. Caen, Annales de Normandie, 1999. In-8° (162 x 240 mm.) broché, [94 (pp. 515-608)] p., exemplaire en très bon état.



Sommaire :
   - Une dépendance de l'abbaye Saint-Pierre-de-Préaux : le prieuré Sainte-Radegonde de Neufchâtel-en-Bray d'après les sources de l'abbaye de Préaux, par D. Rouet.
   - Les juridictions subalternes en Normandie. 2. Entre service et commerce : honneur et perversité de la Justice aux XVIe et XVIIe siècles, par Antoine Follain.
   - Histoire et archéologie de la lèpre et des lépreux en Europe et en Méditerranée du Moyen Âge aux Temps Modernes, par Bruno Tabuteau.
   - Chroniques des études normandes.
      - L'art de bâtir en Normandie : L'architecture normande au Moyen âge. 1. Regards sur l'art de bâtir. Actes du colloque de Cerisy-la-Salle (28 septembre-2 octobre 1994) publiés sous la direction de Maylis Baylé, par Jean-Jacques Bertaux.

8 euros (code de commande : 00943).

 

OFFERGELD (Jacques) et SOURIS (Christian) — Euroterrorisme. La Belgique étranglée. Deuxième édition revue et corrigée. Montigny-le-Tilleul, Éditions Scaillet, 1985. In-8° (150 x 210 mm.) collé, 334 p., illustrations en noir, dédicaces des auteurs « à Monsieur De Mol ».



En quatrième de couverture :
   C.C.C., tueurs du Brabant, la Belgique, pays traditionnellement paisible et tranquille, se trouve confrontée à une vaste opération de déstabilisation sanglante.
   Deux journalistes ont enquêté !
   La situation actuelle n'est pas due au hasard, mais bien à l'incompétence des pouvoirs publics et à une opération internationale.
   Les ramifications découvertes conduisent de Bruxelles à Tripoli, de Liège à Bucarest, d'Anvers au Liban. Si l'Europe des technocrates se traîne, celle des terroristes se porte à merveille, se moque des frontières et agit avec une redoutable efficacité aux quatre coins du Vieux Monde.
   Jacques Offergeld et Christian Souris ont démonté les mécanismes de cette formidable opération et en révèlent, pour la première fois, les filières.

  
10 euros (code de commande : 00951).

 

POIRIER (Pierre)  Initiation à la peinture flamande. Édition définitive. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1962. In-8° (137 x 206 mm.) broché sous couverture à rabats, 270 p., nombreuses planches hors texte en noir (héliogravure), bon exemplaire.



Sur le rabat de la couverture :
   L'auteur identifie un portrait de Van Eyck, met fin à la légende du Maître de Flemalle, restitue à Van der Weyden sa physionomie traditionnelle, apporte des précisions à la personnalité d'Antonello de Messines et précise les relations des Flandres avec l'Italie, notamment à propos de Juste de Gand.
   Après avoir établi les caractères du classique Breughel, au centre de l'école et du XVIe siècle, Pierre Poirier trace un vivant portrait de Rubens humaniste. L'écrivain met à profit une longue fréquentation des œuvres pour appliquer à Van Dyck et à Jordaens sa connaissance des manières de peindre, base de sa science descriptive. – Des primitifs aux génies de la Renaissance cet ouvrage constitue une synthèse des trois siècles les plus glorieux de la Peinture Flamande.

10 euros (code de commande : 00932).

 

[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. Anthology of Armageddon. Edited and compiled by Bernard Newman and I. O. Evans. London, Greenhill Books, 1989. In-8° (142 x 222 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 454 p., note manuscrite à la page de garde, exemplaire en bon état.



Sur la jaquette :
   Here is a classic, complete evocation of World War 1, a distillation in one volume of over 150 books. Linked by a connecting narrative, this Anthology includes carefully chosen extracts from such famous and essential work as :
      - The First Hundred Thousand by Ian Hay.
      - The World Crisis by Winston Churchill.
      - A Soldier's Notebook by General A.A. Brussilov.
      - Gallipoli by John Masefield.
      - Zeppelins over England by Freiherr Treusch von Buttlar Brandenfels.
      - Good-bye to All That by Robert Graves.
      - Old Soldiers Never Die by Frank Richards.
      - General Headquarters, 1914-1916 by General Erich von Falkenhayn.
      - Verdun by Marshal Petain.
      - All Quiet on the Western Front by Erich Maria Remarque.
      - A Farewell to Arms by Ernest Hemingway.
      - Her Privates We by « Private 19022 ».
      - Memoirs of an Infantry Officer by Siegfried Sassoon.
      - The Wet Flanders Plain by Henry Williamson.
   Other contributors to the book include H.G. Wells, Sylvia Pankhurst, Lord Beaverbrook, Upton Sinclair, B.H. Liddell Hart, Andre Maurois, Edmund Blunden, Arthur Conan Doyle, A.P. Herbert and Compton MacKenzie. Whether as front-line soldiers, sailors and airmen, high commanders, politicians, war resisters, revolutionaries or ordinary civilians, here those who took part in the « war to end all wars » tell of the conflict in their own words. The result is an unforgettable picture of the war as it really was.
   The Editors of the Anthology of Armageddon are both well known authors in their own right, and themselves saw service in the Great War. Bernard Newman served from 1914 to 1919 with the 21st Divisional Artillery Group ; he was present at the battles of Loos, the Somme, Arras, Passchendaele, the Fifth Army Retreat and Kemmel. I.O. Evans served from 1914 to 1919 in the Welsh Regiment and the Special Brigade at Messines, Ypres, Dixmude, the Fifth Army Retreat and the Lys.

10 euros (code de commande : 00941).

 

[PROUST (Marcel)]. Bulletin de la Société des Amis de Marcel Proust. N° 38 - 1988. Illiers-Combray, Société des Amis de Marcel Proust et des Amis de Combray, 1988. In-8° (161 x 240 mm.) broché, 164 p.



Sommaire :
   - Inédits :
      - Lettre de Robert Proust à sa grand-mère, présentée par Philip Kolb.
      - Lettre de Marcel Proust à Paul Bacart, présentée par Yann Le Pichon.
      - Lettre de Marcel Proust à Lucien Daudet, présentée par Élyane Dezon-Jones.
   - Études :
      - Nouvelles corrections de Marcel Proust au Côté de Guermantes et à Sodome et Gomorrhe I, par Nathalie Mauriac.
      - Discours sur le style : Marcel Proust lecteur de Buffon, par Luc Fraisse.
      - L'ornithologie mythique de Proust, par Françoise Leriche.
      - Les incipit proustiens et la structure profonde du Roman, par Bernard Brun.
      - La fonction onirique dans La Recherche, par Marie-Thérèse Killiam.
      - Proust et les métamorphoses du goût, par Michel Erman.
      - Les trois arbres d'Hudimesnil, par Éliane Boucquey.
      - Note sur la datation du Septuor de Vinteuil, par Sybil de Souza.
   - Manifestations :
      - Colloque parisien (10 juin 1987). - Communication de Pierre E. Robert : L'édition des posthumes de À la recherche du temps perdu.
      - Colloque d'Illiers-Combray (6 septembre 1987). - Communication de William C. Carter : L'artiste et l'aviateur.
   - Livres :
      - Les nouvelles éditions de À la recherche du temps perdu présentées par :
         - Jean Milly pour la collection G, F. (Flammarion).
         - Jean-Yves Tadié pour la bibliothèque de la Pléiade (Gallimard).
         - Nathalie Mauriac pour Albertine disparue (Grasset).
         - Michel Raimond pour Un Amour de Swann (Imprimerie nationale).
         - Bernard Raffalli pour la collection Bouquins (Laffont).
   - Bibliographie.
      a) Comptes rendus.
         G, Beros-Cazes : Proust et le temps qu'il fait (C. Duveau). - Ph, Boyer : Le petit pan de mur jaune (M.Torrès). - J. Czapski : Proust contre la déchéance (A. Borrel). - A. Favriçhon : Toilettes et silhouettes féminines chez Marcel Proust (J, Rapaïe) - Heidi Marek : Das Lagrange-Fragment (W, Jost). - H. Yuzawa : Remarques sur le premier cahier rouge (F. Leriehe). - Bulletin d'Informations Proustiennes n° 18 (E. Dezon-Jones). - Correspondance de Marcel Proust, tome XV, par Ph. Kolb (H- Bonnet). - Études proustiennes, n° 14 (A. Borrel).
      b) Ouvrages reçus.
   - Vie de la société :
      - Assemblée générale (24 novembre 1987).
      - Rapport moral.
      - Compte rendu financier.
   - Informations :
      - Publications et communications des membres du Centre de Recherches proustiennes (Université de la Sorbonne-Nouvelle).
      - Le prix Marcel Proust.
      - Colloques.
      - Ventes.
   - Remerciements.
   - Adhérents 1987.

Vendu.

 

RÉJALOT (Thierry) — Hastière-Notre-Dame. Description de l'ancienne église monastique, précédée d'un aperçu historique sur le prieuré bénédictin. Gembloux, Imprimerie J. Duculot éditeur, 1937. In-8° (118 x 185 mm.) broché, 48 p., illustrations hors texte et un plan, exemplaire en bon état.



Avant-propos :
   À dix kilomètres environ de Givet, non loin de Waulsort, sur la rive droite de la Meuse, se dresse la vieille église bénédictine d'Hastière-Notre-Dame ou Hastière-par-delà.
   Élevé à la gloire de Dieu par la foi et l'amour des fils de saint Benoît, ce majestueux monument d'architecture romane semble se mirer dans les ondes du fleuve qui coule à ses pieds ; on le dirait prêt encore à défier les siècles et les révolutions !
   C'est son glorieux passé et celui du vieux moûtier qui en était comme le prolongement que nous voulons faire connaître aux nombreux visiteurs de la vallée de la Meuse.
   On connaît mal son pays et l'on en ignore les beautés. On n'épargne ni fatigue ni argent pour s'en aller bien loin visiter des sites charmants ou de beaux monuments, tandis qu'il n'y aurait qu'un pas à faire pour jouir de merveilles d'autant plus intéressantes qu'elles appartiennent à ce petit coin de terre où le Bon Dieu nous a fait naître.
   Ces pages n'ont pas d'autre but que de faire connaître et apprécier un édifice religieux qui compte plus de neuf siècles d'existence. Notre tâche sera pleinement remplie si les visiteurs de l'église d'Hastière-Notre-Dame emportent de leur visite une sincère admiration pour les moines qui ont bâti ce sanctuaire et dont les pieuses mélodies ont fait retentir ses voûtes sacrées pendant des siècles !

Vendu.

 

RENARD (Marius) — Des images populaires. Illustré par l'auteur. Bruxelles, Les Éditions de Belgique, 1937. In-8° (190 x 242 mm.) broché, 121 p., illustrations, exemplaire en bon état.



Quelques réflexions liminaires :
   J'ai eu souci d'écrire les pages qui suivent avec des mots de justice et d'affection. C'est parce que ces images ne sont que des expressions de la vie populaire. Or, on ne saurait parler de la peine des hommes avec ostentation.
   Peut-être aurais-je pu, comme tant d'autres, montrer plus de diversité, ou évoquer des choses des pays étrangers, des sites, des types, des scènes d'Asie Mineure, du Maroc, de l'Espagne ou d'ailleurs, admirées, voici bien des années, au temps où l'exotisme n'était ni catalogué, ni machiné, pour le plaisir facile d'un tourisme hâtif.
   Mais j'ai l'excuse d'aimer mon pays, ma race et le monde des humbles. Je crois aussi qu'il est possible de dégager quelque pittoresque et peut-être un soupçon de beauté, des choses qui sont proches de nous et qui constituent le destin du peuple.
   Certains diront :
   – Encore de la littérature sociale !
   Pas du tout.
   Je me suis bien gardé de donner à ces simples écrits consacrés aux humbles et à des aspects du travail, un caractère de prosélytisme.
   Mais il m'a toujours semblé que les plus agréables images que l'on puisse demander à la vie, sont celles qui viennent du peuple. Celles-là surtout sont vraies, comme une âme toute neuve. Elles comportent des beautés tellement pures, qu'on les savoure avec une sorte de respect. Même quand elles se montrent sous un aspect que les préjugés ou les conventions condamnent, on ne peut s'interdire de les savourer.
   Au vrai je n'ai pas à cacher ma prédilection pour les spectacles de la vie populaire.
   J'aime les pauvres, les malheureux, les ouvriers, tous ceux qui peinent. Non point pour le pittoresque de leur destin, mais pour l'âme émouvante et profonde qu'ils dégagent et aussi pour l'intérêt que présente l'espèce de prologue à un meilleur devenir que constitue l'existence populaire.
   Il y a une telle philosophie dans l'âme des déshérités, qu'à écouter le fredon de la plainte éternelle des pauvres, on a l'impression qu'est posé le problème de la vie nouvelle, celle dont demain sera fait. Quand j'écoute un pauvre qui me dit son mal, il me semble qu'il y a derrière son amertume une humanité qui s'oublie et une pitié qui s'égare.
   Les images qui suivent ne sont donc point un pamphlet social.
   Elles sont des visions, tout simplement.
   Elles ne sont pas le moins du monde, chargées de sentimentalité. Je me suis efforcé, au hasard de mes souvenirs et de mes errances, par les faubourgs, par les pays industriels, par les usines, par les logis populaires, de noter quelques aspects savoureux. Je n'ai même pas voulu en dégager des conclusions.
   Il est logique que soit vantée la beauté des paysages classiques, des monuments illustres, des œuvres notoires. À magnifier la grandeur des choses, on consacre en somme le labeur des hommes.
   Mais de reconnaître cela, ne doit point faire oublier qu'il y a, par le monde, une puissance créatrice à laquelle nous devons le merveilleux essor de la vie universelle : la puissance du travail. En sorte que la vie populaire, généreuse et pathétique, ne saurait laisser indifférent les plus sceptiques. Elle comporte un tel potentiel d'énergie que nul ne peut fermer son cœur et son esprit aux leçons qu'elle propose.
   Cette puissance, ce rythme fécond doivent être consacrés.
   Évidemment, il faudrait plus, et surtout mieux, que ces modestes pages. Et d'oser cette humble contribution, peut déjà paraître prétentieux...
   Mais dans ce milieu chargé de dynamisme que constitue le travail, l'approche même furtive et brève des êtres et des sites peut suffire à révéler le sens profond de la vie ouvrière. C'est cet esprit que j'ai voulu évoquer dans ces quelques images.
   Il m'est même apparu qu'il pouvait n'être pas inutile de suppléer à la manifeste insuffisance de mes notes, par des croquis hâtivement crayonnés aux hasards des visions et des errances. Je sais bien que ces modestes dessins ne sont point au sens technique du mot des « illustrations ». Mais pour naïfs et sobres qu'ils soient, ils pourront peut-être apporter un facteur de compréhension à mes notes.
   C'est tout.

Vendu.

 

ROUSSEAU (Jean-Baptiste) — Œuvres de Jean-Baptiste Rousseau. Nouvelle édition, Revûë, corrigée & augmentée, & conforme à l'Édition in-4°., donnée par M. Seguy. Tomes I à IV (complet). Bruxelles-Paris, Didot, 1755-1757. [T. I et II : A Bruxelles, et se vend / a Paris, / Chez Didot, Quay des Augustins, / à la Bible d'Or. / M. DCC. LV. T. III : M. D. C. C. LVII. T. IV : M. DCC. LVII.] Quatre volumes in-12 (94 x 148 mm.) demi-veau brun d'époque, dos lisses ornés de roulettes dorées, t. I : [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], XXXVI, 232 p., t. II : [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], VIII, 312 p, t. III : [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [2 bl.], [1 (table des pièces)], 342 p., t. IV : [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], VIII, 256 p., papier du feuillet des pp. I-II du tome I restauré, ex-libris Van Meldert, exemplaire en bon état.


 

   Le tome I est consacré aux Odes et aux Cantates.
   Le tome II contient les Épîtres, les Allégories, les Épigrammes et les Poésies diverses.
   Le tome III contient trois pièces : Le Flateur, Le Capricieux et Les Ayeux chimériques.
   Le tome IV contient trois pièces : Le Caffé, La Ceinture magique, La Dupe de soi-même et les Lettres.

 

Vendu.

 

SAINTE-BEUVE (Charles-Augustin)  Volupté. Illustrations de F. Siméon. Paris, Henri Jonquières, 1925. In-8° (157 x 204 mm.) demi-maroquin blond à coins, dos à 4 nerfs soulignés de pointillés dorés, caissons ornés de filets et d'un fleuron central doré, pièces de titre et d'auteur brunes, tête dorée, couverture conservée, étiquette du relieur Sauer à Gand, 420 p., 48 illustrations (frontispice et 7 planches en couleurs hors texte et 40 en noir (vignette de titre, 4 bandeaux de tête de chapitre, 34 vignettes dans le texte, 1 à la quatrième page de couverture)), (collection « Les Beaux Romans », n° 11), un des 1100 exemplaires numérotés sur vélin teinté de Rives (n° 103).



Préface :
   Le véritable objet de ce livre est l'analyse d'un penchant, d'une passion, d'un vice même, et de tout le côté de l'âme que ce vice domine et auquel il donne le ton du côté languissant, oisif, attachant, secret et privé, mystérieux et furtif, rêveur jusqu'à la subtilité, tendre jusqu'à la mollesse, voluptueux enfin. De là, ce titre de Volupté, qui a l'inconvénient toutefois de ne pas s'offrir de lui-même dans le juste sens, et de faire naître à l'idée quelque chose de plus attrayant qu'il ne convient. Mais ce titre ayant été d'abord publié un peu à la légère, n'a pu être ensuite retiré. L'éditeur de cet ouvrage a jugé d'ailleurs que les personnes assez scrupuleuses pour s'éloigner sur un titre équivoque perdraient peu, réellement, à ne pas lire un écrit dont la moralité, toute sérieuse qu'elle est, ne s'adresse qu'à des cœurs moins purs et moins précautionnés. Quant à ceux, au contraire, qui seraient attirés précisément par ce qui pourrait éloigner les autres, comme ils n'y trouveront guère ce qu'ils cherchent, le mal n'est pas grand. L'auteur, le personnage non fictif du récit est mort, il y a un petit nombre d'années, dans l'Amérique du Nord, où il occupait un siège éminent : nous ne l'indiquerons pas davantage. Le dépositaire, l'éditeur, et, s'il est permis de le dire, le rapsode à quelques égards, mais le rapsode toujours fidèle et respectueux de ces pages, a été retenu avant de les livrer au public, par des circonstances autres encore que des soins de forme et d'arrangement. Au nombre des questions de conscience qu'il s'est longuement posées, il faut mettre celle-ci : une telle pensée décrite, détaillée à bonne fin, mais toute confidentielle, une sorte de confession générale sur un point si chatouilleux de l'âme, et dans laquelle le grave et tendre personnage s'accuse si souvent lui-même de dévier de la sévérité du but, n'ira-t-elle pas contre les intentions du chrétien, en sortant ainsi inconsidérément du sein malade où il l'avait déposée, et qu'il voulait par-là guérir ? Cette guérison délicate d'un tel vice par son semblable doit elle se tenter autrement que dans l'ombre et pour un cas tout à fait déterminé et d'exception ? Voilà ce que je me suis demandé longtemps. Puis, quand j'ai reporté les yeux sur les temps où nous vivons, sur cette confusion de systèmes de désirs, de sentiments éperdus, de confessions et de nudités de toutes sortes, j'ai fini par croire que la publication d'un livre vrai aurait peine à être un mal de plus, et qu'il en pourrait même sortir çà et là quelque bien pour quelques-uns.

 




85 euros (code de commande : 00926).

 

SCHWOB (René) — Moi, Juif. Livre posthume. Paris, Plon, 1928. In-8° (129 x 199 mm.) broché, XVII, s367 p., (collection « Le Roseau d'Or - Œuvres et Chroniques », n° 1), exemplaire numéroté sur Alfa (n° 1021), ex-libris crayonné du docteur Charles Dupuis de Quaregnon, ouvrage en bon état auquel on joint le prière d'insérer et une coupure de presse de La Vie catholique avec la critique de Th. Devaux.



Texte du prière d'insérer :
   Jacques Maritain annonçait ce livre dans ses Dialogues comme « la description mystique du plus singulier itinéraire religieux ». Il dépasse en effet de loin la littérature dont il semble que notre temps soit excédé, et il offre par la notation minutieuse et directe des progrès quotidiens de la grâce, l'imagé presque intacte d'une âme aperçue précisément dans le temps où elle se convertit.
   Une telle transformation s'accomplit pendant les deux mois qui occupent ce journal que les accents des dernières pages n'ont plus aucun rapport avec ceux du début. Il s'agit pourtant toujours du même homme, mais que la foi conquise a rendu méconnaissable. D'ailleurs cette métamorphose, qui s'est produite sous les yeux du lecteur, n'est accompagnée d'aucune action extérieure. L'âme seule est présente dans ses rapports avec un Dieu qui sans cesse se rapproche et se précise.
   Toutefois la monotonie que devrait engendrer un dépouillement si constant est évitée au point que ceux qui préfèrent à toutes autres les aventures intérieures se passionneront pour cette œuvre ! L'intérêt le plus profond en effet ne dépend jamais que des puissances de l'âme mises en jeu, et l'on sent ici croître la ferveur et la vie depuis l'inquiétude indécise jusqu'à l'enthousiasme mystique.
   Des images, des idées de toutes sortes interviennent dans cette recherche véhémente : littérature, esthétique, théologie, nature, drame d'une chair qui se rebelle et refuse de mourir, en somme le monde avec ses problèmes les plus actuels et les angoisses des tentations les plus violentes affluent et se mêlent au monologue pathétique d'un être occupe de ses secrets les plus essentiels.
   La forme épouse exactement tous les replis d'une pensée qu'une analyse impitoyable fait apparaître aussi mobile qu'un liquide sous le microscope. Les secrets les plus cruels surnagent dans une clarté douloureuse. Il ne s'agit pas d'un ordre artificiel. L'ordre organique emporte, dans un même mouvement, l'esprit, la chair et le style même de leurs débats.
   C'est le journal d'une âme solitaire que la conquête de Dieu couronne et transfigure.

 

 10 euros (code de commande : 00946).

 

[STASSART (Goswin, baron de)]. THIELEMANS (Marie-Rose) — Goswin, baron de Stassart 1780-1854. Politique et Franc-maçonnerie. Bruxelles, Académie Royale de Belgique, 2008. Fort in-8° (160 x 245 mm.) broché sous jaquette, 832 p., (collection « Classe des Lettres Collection in-8°, 3e série », tome XLV, n° 2050), exemplaire en très bon état.



En quatrième de couverture :
   Le baron de Stassart, issu d'une famille de noblesse de robe namuroise, occupa en Europe des postes prestigieux, aussi est-il un personnage de carrure internationale. Auditeur au Conseil d'État à Paris, il administra, comme intendant à la suite de la Grande Armée, des territoires au Tyrol, en Pologne, et en Prusse et notamment la ville de Berlin. Préfet à Avignon et à La Haye, chargé de mission auprès de l'empereur d'Autriche par Napoléon pendant les Cent Jours, il devint membre de la seconde Chambre des États Généraux des Pays-Bas. Opposé au régime hollandais, il s'illustra en 1830. Partisan d'une réunion implicite avec la France, il défendit la candidature du duc de Leuchtenberg au trône de Belgique. Élu Grand Maître du Grand Orient de Belgique en 1835, il dut faire face à la circulaire épiscopale interdisant, deux ans plus tard, la fréquentation des loges aux catholiques. Gouverneur de la province de Namur puis du Brabant et président du Sénat, il perdit ce poste, en 1838, sous les attaques du parti catholique soutenu par le roi. Appuyé par la Franc-maçonnerie, le baron de Stassart fut élu sénateur, en 1839, par les libéraux de Bruxelles, de Nivelles et de Namur. Cette triple élection lui valut d'être destitué du poste de gouverneur du Brabant. En conflit avec Théodore Verhaegen au sujet de leur conception divergente du rôle de la Franc-maçonnerie, le baron de Stassart démissionna, en 1841, de la Grande Maîtrise. Il restait un partisan de l'unionisme. Fabuliste apprécié, il fut président de l'Académie royale de Belgique à laquelle il légua sa très riche bibliothèque. Homme de grande culture, il avait tissé un énorme réseau d'amitiés littéraires en Belgique et en France. D'une probité exemplaire, il s'endetta sous l'Empire et devint, par de judicieux placements dans l'industrie naissante, un des premiers rentiers-capitalistes. Le baron de Stassart resta, toute sa vie, un libéral dans l'esprit des Lumières.

20 euros (code de commande : 00949).

 

STIELER (Adolf) — Hand Atlas über Alle Theile der Erde und über das Weltgebäude. Gotha, Perthes, 1869. In folio (255 x 373 mm.) demi-veau à coins d'époque, reliure usagée, mors partiellement fendus, 86 planches coloriées montées sur onglet (1 table, 1 titre et 84 cartes), [1 (avant-propos)], [1 bl.], 10 p., bon exemplaire malgré quelques rousseurs.
En quatrième de couverture :
   La première édition de l'Atlas de d'Adolf Stieler (1775-1836) et Christian Gottlieb Reichard (1758-1837) parut en 1816. Jusqu'en 1944, une dizaine de réimpressions, augmentées au fil du temps, se succédèrent.
  Le but des éditeurs était de publier un Atlas sous un format pratique, le plus précis possible, de la plus grande clarté et d'exhaustivité possible, avec une uniformité de projection et d'échelle, imprimé sur un beau papier et à un prix raisonnable.








175 euros (code de commande : 00954).

 

[TELL KANNÂS]. « Lorsque la royauté descendit du ciel... » Les fouilles belges du Tell Kannâs sur l'Euphrate en Syrie. [Morlanwelz], Musée Royal de Mariemont, 1982. In-8° (215 x 227 mm.) broché, 150 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état, rare.
   Ouvrage édité à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée royal de Mariemont, du 24 septembre 1982 au 16 janvier 1983, puis au Musée de Louvain-La-Neuve, du 4 février au 27 mars 1983.



Avant-propos par André Finet :
   En 1965 le gouvernement de la République arabe syrienne décidait de commencer les travaux d’un grand barrage sur l’Euphrate, à proximité de la localité de Tabqa. Le lac de retenue devait s'étendre sur quelque 80 km de long et sur une largeur variable suivant la configuration des falaises. L'Euphrate sort des montagnes d'Arménie et dirige d'abord son cours vers l'ouest, avant de prendre la direction sud. Après 200 km environ où il coule parallèlement à la côte méditerranéenne, il oblique vers l'est, déterminant presque un angle droit à hauteur de Meskéné. C’est ce que les géographes et les historiens appellent la grande boucle de l’Euphrate ; à vol d'oiseau la Méditerranée est à moins de 200 km.
   Aux temps où florissaient les civilisations mésopotamiennes, les rives du fleuve y étaient vivantes et peuplées. Au VIIIe millénaire, sinon déjà plus tôt, des communautés agricoles s'y étaient établies. Plus tard, avec le développement des échanges commerciaux – qui se faisaient surtout par voie fluviale – des ports de transit s'y développèrent. Certes il y en eut d'autres le long du cours de l’Euphrate, mais ceux qui étaient implantés dans la région de la grande boucle revêtaient une importance particulière parce que la géographie en faisait le point d'échange naturel entre l'ouest et l'est. À l'ouest, c'étaient Ebla, Alep, la côte méditerranéenne ; à l’est, les grandes villes de Mésopotamie, depuis Mari jusqu’au cœur du pays de Sumer et d'Akkad.
   C’est ainsi que les eaux du barrage allaient engloutir plus de 40 sites anciens, s’échelonnant de la préhistoire à l'Islam. Il y avait là tout un patrimoine qu’il fallait essayer de sauver. À l'appel de la Syrie, répercuté par l’Unesco, de nombreuses équipes d'archéologues et d'historiens de toutes nationalités se sont prêtées aux fouilles de sauvetage nécessaires pour que ces vestiges du passé ne soient pas irrémédiablement perdus sans avoir été « auscultés ». Il convenait de recueillir sans délai les informations qu'ils recélaient encore.
   Le « Comité belge de recherches historiques, épigraphiques et archéologiques en Mésopotamie » venait d'être constitué. C'était pour lui l'occasion d'affûter ses premières armes sur le terrain. Nous avons demandé et obtenu la concession du Tell Kannâs. Une mission allemande, dirigée par le Pr. Heinrich de Berlin devait travailler au nord, à moins de 2 km, sur le site de Habuba Kebira. L'avenir allait bientôt révéler que nos sites étaient frères, et qu'aux alentours de 3000 une agglomération, très vaste pour l'époque, s'étendait sur la rive droite de l’Euphrate, englobant les vestiges dont la fouille nous était respectivement assignée.
   La partie des objets découverts que la direction générale des Antiquités de Syrie nous a accordée a été déposée aux Musées Royaux d'Art et d’Histoire à Bruxelles. [...]
   L'exposition d'aujourd'hui s'attache à faire sentir au visiteur, par le biais des fouilles belges dans la grande boucle de l’Euphrate, l'importance historique et culturelle de sites antiques qu’il a fallu, en l'occurrence, la création d’un barrage pour révéler. Car les vestiges des villes anciennes sont tellement abondants sur l'aire géographique de la Mésopotamie que leur choix heureux par une mission archéologique relève autant d’un hasard bénéfique que d’une prospection soigneusement organisée.
   Le site du Tell Kannâs est à présent recouvert par les eaux du barrage. Mais le « Comité belge de recherches en Mésopotamie » continue à patronner des recherches archéologiques en deux pays du Proche-Orient : la Syrie et l'Iraq. Les résultats déjà obtenus par ces deux missions de fouilles, essentiellement au Tell Abu Danné en Syrie et au Tell ed Deir en Iraq, apportent, par leurs monuments et leurs textes, une contribution de poids à l'histoire des civilisations mésopotamiennes.

24 euros (code de commande : 00933).

 

[VAES (Walter)]. CORBET (August) — Walter Vaes. Anvers, De Sikkel, 1948. In-8° (187 x 256 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 15 p., 24 planches en noir hors texte, un portrait de l'artiste et une planche en couleurs en frontispice, (collection « Monographies de l'Art Belge »), exemplaire en bon état.



Extrait :
   Parmi les peintres flamands contemporains, Walter Vaes occupe une place de choix qui, les années passant, est devenue une véritable place d'honneur. Dans l'art flamand d'aujourd'hui, on reconnaît nettement sa manière personnelle : il est sans conteste le représentant le plus doué d'une puissante tradition séculaire, qui a marqué l'école anversoise et qui se caractérise par la traduction purement picturale de la beauté matérielle, par là purifiée et en quelque sorte immatérialisée.
   À cet égard, il s'intègre dans la chaîne qui, par son oncle Piet Verhaert, conduit aux gloires anversoises les plus pures du XIXe siècle : Charles Mertens, Jean van Beers, Charles Verlat, Joseph Lies, les deux Linnig, Henri Stobbaerts, Henri de Braekeleer et le baron Leys, père et chef de la renaissante école.
   Il est même possible de suivre cette origine plus haut dans le temps en remontant, au-delà de la période moins florissante d'environ 1700 à environ 1850 (période qui a pourtant donné des peintres véritables comme Balthasar Ommeganck, Guillaume Herreyns et Balthasar Barbiers), jusqu'aux grands maîtres des XVIIe et XVIe siècles. Parmi eux, l'œuvre de Walter Vaes fait immédiatement évoquer les noms de Jean et Corneille de Heem, Nicolas van Verendael, Daniel Seghers, Van Kessel, David Teniers le Jeune, Osias Beert, Pierre Boel, Adrien van Utrecht, Jean Fyt, Frans Snijders, Jean Brueghel le Vieux et Pierre Aertsen.
   Les lettres de noblesse artistique qui lui furent délivrées par son destin auraient pu, par leur valeur inaccoutumée, être de nature à peser lourdement sur des épaules moins solides que les siennes : Walter Vaes ne les a jamais ni craintes ni trahies, il en est toujours resté digne.
Le peintre naquit à Borgerhout, près d'Anvers, le 12 février 1882, mais il passa sa prime jeunesse en Angleterre, où ses parents s'étaient temporairement établis. C'est là qu'il reçut sa première éducation. Bientôt cependant, il retournera à Anvers, où il subira de manière décisive, inéluctable, le charme du port exubérant. Car Walter Vaes, aussi bien dans son art qu'en dehors de celui-ci, est cent pour cent Anversois : c'est un Sinjoor convaincu. Dans la branche maternelle, son ascendance anversoise est d'ailleurs irréfutable : son grand-père, Florent Claes, peintre de mérite, fonda avec ses confrères Guffens, Swerts et Ignace van Regemorter, le Cercle artistique, littéraire et scientifique d'où devait naître plus tard le Cercle royal artistique qui existe encore.

Vendu.

 

[VAN GOGH (Vincent)]. MILLER (Richard), DRAGUET (Michel) et HAUQUIER (Alexandra) — Sur les traces de Van Gogh dans le Borinage. Photographies de Pierre Peeters. [Mons], Hainaut Cuture et Démocratie, 2002. In-8° (230 x 190 mm.) agrafé, 32 p., reproductions photographiques, (collection « Les Carnets d'HDC »), exemplaire en bon état.



Table des matières :
   - Vincent Van Gogh ou la liberté en peinture, par Richard Miller.
   - Van Gogh au Borinage : l'œuvre au noir, par Michel Draguet.
   - Le mythe Vincent Van Gogh, par Alexandra Hauquier.

Vendu.

 

VAN SCHENDEL (Arthur) — Le Vagabond amoureux. Roman. [Titre original : Een Zwerver verlied.] Traduit du néerlandais par Louis Piérard. Bruxelles, Labor, [ca 1923]. In-8° (130 x 188 mm.) broché, 191 p., découpe au bas du feuillet de titre.
   Un ouvrage peu courant.



Extrait de la note du traducteur :
   Il est profondément regrettable que le public de langue française ignore pour ainsi dire complètement la littérature d’un pays dont la peinture a rayonné sur le monde entier d’un vif éclat. Ce pays, c’est la Hollande.
   Après une longue période de somnolence, un magnifique renouveau littéraire s'y manifesta vers 1880, en même temps que dans cette Flandre, autre terre de grands peintres, qui devait donner aux lettres néerlandaises un poète comme Guido Gezelle, à la littérature française un Verhaeren, un Maeterlinck, un Van Lerberghe.
   Point n’est besoin d'insister sur la raison essentielle de cette ignorance où persista longtemps le public de langue française.
La Hollande et la Flandre « flamingante » paient durement, trop durement, le caractère de faible expansion de la langue néerlandaise, parlée dans le monde par dix à douze millions d'hommes tout au plus. [...]
   Arthur Van Schendel, l’auteur du Vagabond amoureux, dont nous présentons aujourd'hui la traduction, publiée en 1915 dans la « Revue de Hollande », est un écrivain d'exception, connu et apprécié dans son propre pays des « happy few ».
   Il mène une existence solitaire, partagée entre sa maison d’Eede, située au milieu des bruyères de l'austère et salubre Hollande centrale et sa villa de Domburg en Zélande. Il ne voit que quelques amis chers, comme le peintre Jan Toorop, qui a fait de lui un beau portrait. Chacun de ses livres est le fruit de longues méditations, d’un travail patient et scrupuleux. Il n'y a guère à citer que Maanlicht (Lumière de Lune), un recueil de nouvelles, Een Zwerver verliefd (Un Vagabond amoureux), auquel fait suite Een Zwerver verdwaald (Un Vagabond égaré) et une longue vie de Jésus.
   Een Zwerver verliefd (Un Vagabond amoureux) est une belle histoire, un peu mystérieuse, qui se déroule en plein Moyen Âge italien, au moment de la lutte des papes contre les empereurs. On reconnaît les petites villes où l’auteur évoque la figure pittoresque de son moine errant Tamalone, le vagabond amoureux.
   Je donnerais gros à parier que Van Schendel a longtemps séjourné à San Gemmignano avant d'écrire le début de son roman.
   Nous ne nous flattons point d'avoir rendu toutes les nuances de la prose impressionniste, dans laquelle le Marcel Schwob hollandais, a a écrit ce roman d'aventures où l'on voit un jeune moine en quête de son âme...
   Mais nous souhaitons que les lecteurs de notre traduction goûtent un peu du charme mystérieux de cette belle histoire.

15 euros (code de commande : 00922).

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 2 janvier 2024

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