GLORIEUX-DE GAND (Thérèse).
Manuscrits cisterciens de la Bibliothèque royale de Belgique.
Bruxelles, Bibliothèque Royale Albert Ier, 1990.
Grand in-8° (185 x 250 mm.) broché, 214 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition organisée
à la Chapelle de Nassau, à Bruxelles, du 22 septembre
au 31 octobre 1990.
Texte du bulletin de présentation de l'exposition :
Dans le cadre des manifestations célébrant
le neuvième centenaire de la naissance de saint Bernard
(1090-1153), abbé fondateur de Clairvaux et père
de l'Ordre cistercien, la Bibliothèque Royale expose une
soixantaine de manuscrits qui sont issus ou proviennent d'abbayes
cisterciennes de nos régions, et qui figurent aujourd'hui
dans les collections de l'institution.
Les documents choisis témoignent de
l'obéissance à l'austérité prêchée
par saint Bernard. La partie centrale de l'exposition est constituée
d'une quarantaine de manuscrits, pour la plupart du XIIe siècle,
originaires principalement des monastères de Villers-en-Brabant,
d'Aulne et de Cambron, rassemblés et confrontés
pour la première fois. Reflets des mentalités d'une
époque, aux points de vue religieux, culturel et social,
ils sont aussi de précieux exemples de la confection des
manuscrits au XIIe siècle dans les scriptoria monastiques ;
ils montrent, pour certains ouvrages modestes, l'utilisation
de parchemin de second choix, tant le support était cher,
et donc exploité au maximum ; ils présentent
des instructions au rubricateur, des corrections de passages
fautifs, la préparation du travail du décorateur.
L'iconographie de saint Bernard, au sein de
ses fondations, n'a pas été négligée.
Un manuscrit de l'abbaye de Cîteaux figurera à l'exposition ;
d'autres institutions monastiques, telles Orval ou les Dunes,
seront présentes grâce aux rares manuscrits qu'en
possède la Bibliothèque Royale. L'exposition permettra
également au public de s'intéresser aux célèbres
et curieuses ardoises de Villers, couvertes d'inscriptions latines
relatives à la clepsydre de l'abbaye ; découvertes
en 1894 dans les ruines du monastère, elles sont rarement
présentées, vu leur extrême fragilité.
Certaines pièces paraîtront moins éclatantes ;
sans commanditaire ou destinataire prestigieux ces manuscrits
devaient servir à l'étude et à l'édification
des moines, ainsi qu'à la « lectio divina »
qui leur était prescrite. Pourtant, leur décor
suscite l'admiration. Obéissant aux exigences de sobriété
de l'Ordre, qui bannissait l'or, le luxe et même la représentation
humaine ou animale, les cisterciens donnent au texte toute sa
valeur, par l'équilibre de la mise en page, par la régularité
de l'écriture et surtout par la conception nouvelle des
initiales ornées. Cantonnées dans leur rôle
spécifique de jalons du texte, celles-ci sont très
souvent d'une exécution parfaite et d'une rigoureuse harmonie.
Donnant au végétal prépondérance
absolue, le décorateur tire parti des lignes souples et
sinueuses qui s'en inspirent, et les multiplie à l'infini
avec une inspiration toujours renouvelée.
Vendu.
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