mercredi 25 mai 2022

Caylus - Les souvenirs de madame de Caylus (1778)

 

 


CAYLUS (Marthe-Marguerite Le Valois de Vilette de Mursay, marquise de).

Les Souvenirs de Madame de Caylus, pour servir de Supplément aux Mémoires & Lettres de Mad. de Maintenon. Avec des Notes de M. de Voltaire. Nouvelle édition.

Maestricht, Dufour et Roux, 1778.
[A Maestricht, / Chez Jean-Edme Dufour & Philippe / Roux, Imprimeurs-Libraire, associés. / M. DCC. LXXVIII.]

 


 

In-12 plein veau d'époque, dos à 5 nerfs orné de fleurons dorés, tranches rouges, reliure frottée, [1 (titre)], [1 bl.], 201, [1 bl.] p., bon exemplaire.

Extrait de la bibliographie de Georges Bengesco :
   Il s'est formé autour de madame de Caylus et de son livre une sorte de légende, que tous les éditeurs ont reproduite à l'envi ; la marquise, étendue sur le lit d'où elle ne devait plus se relever, et dictant ses Souvenirs à son fils, le comte de Caylus ; celui-ci gardant discrètement le manuscrit et ne le montrant qu'à quelques amis privilégiés ; puis le prêtant pour vingt-quatre heures à Diderot, qui le fait transcrire et le vend, moyennant vingt-cinq louis, à un libraire de Hollande ; etc..., etc..., etc...
   En l'absence de tout témoignage précis sur ces différents points, nous croyons qu'il est préférable de s'en tenir au récit de Grimm, qui nous apprend qu'en 1769, plusieurs personnes « connaissaient depuis longtemps ce manuscrit », et qu'après la mort de la marquise, arrivée, comme l'on sait, en 1729, « ces Souvenirs furent encore plus connus ». Nous avons dit [...] qu'en 1738, c'est-à-dire dix-huit ans seulement après la mort de Dangeau, Voltaire avait pu se procurer l'original ou la copie des 40 volumes in-folio du Journal de la cour de Louis XIV. Est-il étonnant que, plus de quarante ans après la mort de la marquise de Caylus, et alors que le comte de Caylus lui-même avait cessé de vivre depuis plusieurs années, Voltaire ait eu en sa possession un manuscrit qui, au dire des contemporains eux-mêmes, était passé dans les mains d'un grand nombre de lecteurs. M. Raunié, l'un des derniers éditeurs des Souvenirs de madame de Caylus, rappelle que M. de Monmerqué a retrouvé ces Souvenirs intercalés par fragments dans les Mémoires d'une ancienne élève de Saint-Cyr, Mlle d'Aumale ; « il est donc évident, ajoute-t-il avec raison, que les Souvenirs ont été transcrits à diverses reprises, probablement après la mort du comte de Caylus, et Voltaire put les faire imprimer, sans doute à l'aide d'une copie qui était tombée entre ses mains. »
   Ce qui a contribué à accréditer la fable du manuscrit confié à Diderot, recopié en toute hâte par celui-ci, et imprimé par un libraire de Hollande, c'est qu'il existe une édition des Souvenirs, publiée à Amsterdam, chez Marc-Michel Rey (1770).
   Cette édition, postérieure à celle de Genève, n'est pas entièrement conforme au texte donné par Voltaire ; aussi n'a-t-on pas manqué de supposer qu'elle avait pu être faite sur la copie prise par Diderot.

 

80 euros (code de commande : 00110).

 

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