CAYLUS (Marthe-Marguerite Le Valois de Vilette de Mursay, marquise de).
Les Souvenirs de Madame de Caylus, pour servir de Supplément aux Mémoires & Lettres de Mad. de Maintenon. Avec des Notes de M. de Voltaire. Nouvelle édition.
Maestricht, Dufour et Roux, 1778.
[A Maestricht,
/ Chez Jean-Edme Dufour & Philippe / Roux, Imprimeurs-Libraire,
associés. / M. DCC. LXXVIII.]
In-12 plein veau d'époque, dos à 5 nerfs orné de fleurons dorés, tranches rouges, reliure frottée, [1 (titre)], [1 bl.], 201, [1 bl.] p., bon exemplaire.
Extrait de la bibliographie de Georges
Bengesco :
Il s'est formé
autour de madame de Caylus et de son livre une sorte de légende,
que tous les éditeurs ont reproduite à l'envi ;
la marquise, étendue sur le lit d'où elle ne devait
plus se relever, et dictant ses Souvenirs à son
fils, le comte de Caylus ; celui-ci gardant discrètement
le manuscrit et ne le montrant qu'à quelques amis privilégiés ;
puis le prêtant pour vingt-quatre heures à Diderot,
qui le fait transcrire et le vend, moyennant vingt-cinq louis,
à un libraire de Hollande ; etc..., etc..., etc...
En l'absence de tout témoignage précis
sur ces différents points, nous croyons qu'il est préférable
de s'en tenir au récit de Grimm, qui nous apprend qu'en
1769, plusieurs personnes « connaissaient depuis longtemps
ce manuscrit », et qu'après la mort de la marquise,
arrivée, comme l'on sait, en 1729, « ces Souvenirs
furent encore plus connus ». Nous avons dit [...]
qu'en 1738, c'est-à-dire dix-huit ans seulement après
la mort de Dangeau, Voltaire avait pu se procurer l'original
ou la copie des 40 volumes in-folio du Journal de la cour
de Louis XIV. Est-il étonnant que, plus de quarante
ans après la mort de la marquise de Caylus, et alors que
le comte de Caylus lui-même avait cessé de vivre
depuis plusieurs années, Voltaire ait eu en sa possession
un manuscrit qui, au dire des contemporains eux-mêmes,
était passé dans les mains d'un grand nombre de
lecteurs. M. Raunié, l'un des derniers éditeurs
des Souvenirs de madame de Caylus, rappelle que M. de
Monmerqué a retrouvé ces Souvenirs intercalés
par fragments dans les Mémoires d'une ancienne élève
de Saint-Cyr, Mlle d'Aumale ; « il est donc évident,
ajoute-t-il avec raison, que les Souvenirs ont été
transcrits à diverses reprises, probablement après
la mort du comte de Caylus, et Voltaire put les faire imprimer,
sans doute à l'aide d'une copie qui était tombée
entre ses mains. »
Ce qui a contribué à accréditer
la fable du manuscrit confié à Diderot, recopié
en toute hâte par celui-ci, et imprimé par un libraire
de Hollande, c'est qu'il existe une édition des Souvenirs,
publiée à Amsterdam, chez Marc-Michel Rey (1770).
Cette édition, postérieure à
celle de Genève, n'est pas entièrement conforme
au texte donné par Voltaire ; aussi n'a-t-on pas manqué
de supposer qu'elle avait pu être faite sur la copie prise
par Diderot.
80 euros (code de commande : 00110).
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