THÉRÈSE D'AVILA.
Les OEuvres de sainte Therese divisées en deux parties. De la traduction de Monsieur Arnauld d'Andilly.
Paris, Le Petit, 1670.
[A Paris, / Chez
Pierre le Petit, Imprimeur & Libraire ordinaire du Roy, / ruë
S. Jacques, à la Croix d'Or. / M. DC. LXX. / Avec Approbation
& Privilège.]
Titre de la première partie. |
Deux parties en un volume in-4° (265 x 365 mm.) plein veau d'époque, dos à 6 nerfs orné, [1 (titre en rouge et noir avec une vignette gravée)], [1 bl.], [14 (avertissement, approbation et privilège)], 879, [1 (errata)] p., un portrait gravé par N. Pitau d'après P. Mignard en frontispice, bel exemplaire agrémenté de quelques jolis bandeaux et lettrines, ex-libris manuscrit à la page de titre du monastère des Carmélites de Riom (Auvergne).
Première
édition de la traduction française des œuvres
de sainte Thérèse d'Avila.
Titre de la deuxième partie. |
Table des matières :
- La
vie de sainte Thérèse écrite par elle-même.
- Fondations faites par sainte Thérèse
de plusieurs monastères de carmélites, et de carmes
deschaussez.
- De la manière de visiter les
monastères. Avis de la sainte à ses religieuses.
- Le chemin de la perfection.
- Méditations sur le Pater.
- Le chasteau de l'âme.
- Pensées sur l'amour de Dieu.
- Méditations après la communion.
- Tables des chapitres et des matières.
L'ex-libris manuscrit indique que « Ce livre appartient au Monastère de la Ste Mère de Dieu des Carmélites de la ville de Riom en Auvergne et à l'usage de sœur Cécile Thérèze de St Ciprien professe du dit monastère ».
Nous apprenons
dans les Nouvelles ecclésiastiques du 16 avril
1748 qu'une opposition vit le jour entre les carmélites
de Riom et la très ambitieuse sœur Cécile-Thérèse
de Saint-Cyprien qui leur réclamait des honneurs qu'elles
estimaient indus...
Cet ouvrage a probablement accompagné
les treize carmélites de Riom qui, suite au vote des lois
anticléricales visant les congrégations religieuses
en France, en juillet 1901, décidèrent de prendre
le chemin de l'exil qui les mena, le 1er octobre 1901, au couvent
des religieuses franciscaines, à Soignies ; à
cette époque, la supérieure était Agnès
de Jésus née Arnauld d'Andilly (1867-1947).
Il n'est pas interdit de penser qu'avant de passer chez les Carmélites de Riom, ce livre ait appartenu au chevalier de Com[m]enailles, comme l'indique la mention manuscrite sous le portrait gravé.
Bibliographie :
- Brunet (Jacques-Charles), Manuel du libraire
et de l’amateur de livres (éd. 1863), t. V, col.
804.
- Zerari-Penin (Maria), Thérèse
et le Solitaire. Autour de l’« Avertissement »
des Œuvres complètes de sainte Thérèse
par Arnauld d’Andilly, dans Des mots aux actes,
2017, n° 6 - Traduire le sacré, pp. 201-218.
- Nouvelles ecclésiastiques,
ou mémoires pour servir à l'histoire de la constitution
Unigenitus pour l'année 1748, p. 61.
- Niebes (Pierre-Jean), Inventaire
des archives du Carmel ou monastère des Carmélites
déchaussées de Soignies, pp. 7-8.
Vendu.
Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner (b.waterlot@hotmail.com).
Ce livre peut être retiré à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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