vendredi 1 avril 2022

Thérèse d'Avila - Œuvres (1670)

 


THÉRÈSE D'AVILA.

Les OEuvres de sainte Therese divisées en deux parties. De la traduction de Monsieur Arnauld d'Andilly.

Paris, Le Petit, 1670.
[A Paris, / Chez Pierre le Petit, Imprimeur & Libraire ordinaire du Roy, / ruë S. Jacques, à la Croix d'Or. / M. DC. LXX. / Avec Approbation & Privilège.]

 

Titre de la première partie.

 

Deux parties en un volume in-4° (265 x 365 mm.) plein veau d'époque, dos à 6 nerfs orné, [1 (titre en rouge et noir avec une vignette gravée)], [1 bl.], [14 (avertissement, approbation et privilège)], 879, [1 (errata)] p., un portrait gravé par N. Pitau d'après P. Mignard en frontispice, bel exemplaire agrémenté de quelques jolis bandeaux et lettrines, ex-libris manuscrit à la page de titre du monastère des Carmélites de Riom (Auvergne).

   Première édition de la traduction française des œuvres de sainte Thérèse d'Avila.

 

Titre de la deuxième partie.

Table des matières :
   - La vie de sainte Thérèse écrite par elle-même.
   - Fondations faites par sainte Thérèse de plusieurs monastères de carmélites, et de carmes deschaussez.
   - De la manière de visiter les monastères. Avis de la sainte à ses religieuses.
   - Le chemin de la perfection.
   - Méditations sur le Pater.
   - Le chasteau de l'âme.
   - Pensées sur l'amour de Dieu.
   - Méditations après la communion.
   - Tables des chapitres et des matières.
    



   L'ex-libris manuscrit indique que « Ce livre appartient au Monastère de la Ste Mère de Dieu des Carmélites de la ville de Riom en Auvergne et à l'usage de sœur Cécile Thérèze de St Ciprien professe du dit monastère ».
   Nous apprenons dans les Nouvelles ecclésiastiques du 16 avril 1748 qu'une opposition vit le jour entre les carmélites de Riom et la très ambitieuse sœur Cécile-Thérèse de Saint-Cyprien qui leur réclamait des honneurs qu'elles estimaient indus...

 


 
   Cet ouvrage a probablement accompagné les treize carmélites de Riom qui, suite au vote des lois anticléricales visant les congrégations religieuses en France, en juillet 1901, décidèrent de prendre le chemin de l'exil qui les mena, le 1er octobre 1901, au couvent des religieuses franciscaines, à Soignies ; à cette époque, la supérieure était Agnès de Jésus née Arnauld d'Andilly (1867-1947).
   Il n'est pas interdit de penser qu'avant de passer chez les Carmélites de Riom, ce livre ait appartenu au chevalier de Com[m]enailles, comme l'indique la mention manuscrite sous le portrait gravé.

 


 

Bibliographie :
   - Brunet (Jacques-Charles), Manuel du libraire et de l’amateur de livres (éd. 1863), t. V, col. 804.
   - Zerari-Penin (Maria), Thérèse et le Solitaire. Autour de l’« Avertissement » des Œuvres complètes de sainte Thérèse par Arnauld d’Andilly, dans Des mots aux actes, 2017, n° 6 - Traduire le sacré, pp. 201-218.
   - Nouvelles ecclésiastiques, ou mémoires pour servir à l'histoire de la constitution Unigenitus pour l'année 1748, p. 61.
   - Niebes (Pierre-Jean), Inventaire des archives du Carmel ou monastère des Carmélites déchaussées de Soignies, pp. 7-8.

Vendu.

 

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