mardi 10 mai 2022

Manuel Roret de l'imprimeur

 


 

BERTHIAU et BOITARD (Pierre).

Nouveau Manuel Roret de l'imprimeur en taille-douce. Par MM. Berthiau et Boitard. Ouvrage orné de planches. Enrichi de notes et d'un appendice renfermant tous les nouveaux procédés, les découvertes, méthodes et inventions nouvelles appliquées ou applicables à cet art, par plusieurs imprimeurs de la capitale.

Paris, Roret, [ca 1840].
[Paris / A la Librairie Encyclopédiéque de Roret, / rue Hautefeuille, 12. / Tous droits réservés.]

 



In-12 (94 x 144 mm.) demi-toile verte à coins, [3 (faux-titre, avis, titre)], [1 bl.], 320 p., 4 planches à déplier in fine, bon exemplaire malgré quelques rousseurs, peu courant.


Extrait de l'avertissement :
   L'ouvrage que nous présentons aujourd'hui au public est entièrement neuf. Si l'on fait abstraction de quelques notes éparses dans divers ouvrages traitant spécialement de l'art de la gravure, de deux ou trois mauvais articles renfermés dans l'Encyclopédie par ordre alphabétique, on n'a encore rien publié de spécial sur l'art de l'imprimeur en taille-douce. [...]
   Le seul écrit que nous ayons sur cette matière, date donc de 1643 ; or, les personnes qui savent les progrès qu'ont fait tous les arts, je ne dis pas depuis deux siècles, mais seulement depuis cinquante ans, concevront aisément que cet écrit nous a été d'une utilité absolument nulle. Il me restait à consulter l'Encyclopédie méthodique, mais cette partie a été copiée presque littéralement de l'ouvrage que je viens de citer, sans presque aucune amélioration.
   Il ne m'était donc pas possible de m'aider dans mon travail d'aucuns matériaux déjà mis en œuvre, ce qui rendait ma lâche assez difficile. Mais ce qui en augmentait surtout la difficulté, c'était de trouver un imprimeur habile qui voulût et sût me donner les renseignemens nombreux et indispensables pour faire un bon livre. Souvent je m'étais occupé de gravures, et celles qui figurent dans la plupart de mes ouvrages sont de moi. Ceci m'avait donné l'occasion de visiter très souvent les imprimeries pour en surveiller le tirage, et de descendre avec les ouvriers jusque dans les plus petits détails de leur art. Mais les connaissances que j'avais pu acquérir ainsi se bornaient a bien peu de chose en comparaison de celles qui me manquaient pour pouvoir écrire ex professo sur l'imprimerie en taille douce. Néanmoins elles suffirent pour me faire choisir par le directeur de l'encyclopédie dont ce traité fait partie, pour traiter ce sujet, car j'étais parmi les rédacteurs de cette collection, le seul qui me fusse quelquefois mêlé d'impression. Du reste plusieurs des meilleures imprimeries de Paris m'étaient ouvertes, et les ouvriers répondaient franchement à toutes mes questions. À la rigueur j'aurais pu faire seul un traité médiocre ; telle n'était pas mon intention, car je voulais qu'il fût bon.
   Je cherchais parmi mes connaissances, un imprimeur instruit, capable de parfaitement raisonner un art que trop souvent on fait par routine, et je fus assez heureux pour trouver M. Berthiau, réunissant à la fois le mérite à la réputation, ce qui ne marche malheureusement pas toujours ensemble.
   Comme auteur de ce traité, je devais m'effacer complettement devant cet habile imprimeur, et c'est aussi ce que j'ai fait, me bornant au rôle modeste, mais non sans utilité, de rédacteur.
   M. Berthiau a fourni tous les matériaux, toutes les notes, tous les renseignemens, et moi je les ai mis en œuvre. Autant il a mis de soins à donner toutes les bonnes méthodes, tous les perfectionnemens et tous les procédés nouveaux, autant j'ai mis de soins à les dire d'une manière claire, précise, facile à comprendre par tout le monde, et surtout par les ouvriers ordinairement peu accoutumés à la lecture. J'ai toujours sacrifié l'élégance de la phrase à sa précision, et je n'ai jamais reculé devant des répétitions de mots, fastidieuses pour de certains lecteurs, mais très utiles à ceux auxquels ce livre est destiné. Enfin, l'unique pensée qui m'a dirigé a été celle de me faire comprendre par des hommes dont l'esprit est le moins exercé à l'étude, et j'ai sauté par dessus toutes autres considérations.
   Non seulement M. Berthiau ne s'est pas borné à donner les procédés employés dans son imprimerie et dans celles de ses confrères à Paris, mais encore il a fait un voyage à Londres, uniquement dans le but de visiter les ateliers de cette capitale célèbre dans les arts, et particulièrement dans ceux de la gravure et de l'impression. Dans ce voyage il a recueilli plusieurs faits, plusieurs procédés intéressants, dont il a enrichi ce manuel.

 


 

50 euros (code de commande : 00098).

 

Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner (b.waterlot@hotmail.com).
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