lundi 28 août 2023

Les « nouveautés » du 29 août 2023

MISE À JOUR DU 29 AOÛT 2023

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[ARDENNE]. L'Almanach des vieux Ardennais. Traditions et saints de l'été. Bruxelles, Crédit Communal, 1994. In-4° (212 x 297 mm.) broché sous couverture à rabats, 263 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (publication du Musée en Piconrue (Bastogne), « Art religieux et croyances populaires en Ardenne et Luxembourg », n° 9), exemplaire en bon état.
   Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée en Piconrue, à Bastogne, en 1994. 



Table des matières :
   - Introduction, par André Neuberg.
   1. L'Almanach.
      - L'Almanach de Luxembourg entre cultures traditionnelles et réalités modernes, par Daniel Droixhe et Nadine Vanwelkenhuysen.
      - Le calendrier des saints et saintes dans les almanachs de Liège et Luxembourg (de la fin du XVIIIe à 1830), par Paul Lafontaine.
   2. L'été ardennais.
      - Les travaux et les jours d'été. Le Luxembourg rural de 1850 à 1950, par Jacques Charneux.
      - Les fêtes du Seigneur et de ses saints dans la météorologie estivale, par Raymond Mouzon.
      - Des Saints et des plantes, par Anicet Fraselle.
   3. Saints et coutumes de l'été.
      - Juin, juillet, août, septembre par Thierry Scholtes, Paul Bertrand, Louis Demoulin, Mieke De Jonghe, François De Vriendt, Albert Doppagne, Louis Lejeune, Léon Marquet, Antoinette Reuter, Isabelle Gillet.
   4. Catalogue.
      - Visage de la sainteté. Les saints dans l'imagerie religieuse, par Michel Boisdequin.
   Index des saints de l'été honorés dans la province de Luxembourg.
   Index des localités.

Vendu.

 

[BRUXELLES]. Annales de la Société Royale d'Archéologie de Bruxelles. Mémoires, rapports et documents. Tome Trente-et-unième. Bruxelles, Société Royale d'Archéologie de Bruxelles, 1923. In-8° (190 x 260 mm.) broché, 193 p., illustrations hors texte, ex-libris crayonné manuscrit de Louis Monoyer à la page de faux-tire et timbre à sec du même sur quelques pages, bon exemplaire.
   
Ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur. 



Table des matières :
   
Les Frères Jean, Guillaume et Nicolas de Wespin, suite, par Marguerite Devigne, p. 5.
   - Le dossier d’un candidat au lignage de Coudenberg en en 1752, par Charles Dens, p. 23.
   - Une curieuse métamorphose héraldique, par Niffle Anciaux, p. 28.
   - Les bas-reliefs romans de l'église Saint-Pierre à Lessines, par Henry Rousseau, p. 35.
   - Glanes archéologiques, par J. Claerhout, p. 57.
   - Trouvaille de Melden : grands bronzes de Trajan à Marc-Aurèle, par J. B. Sibenaler, p. 62.
   - Une monnaie de Numérien, par J. B. Sibenaler, p. 67.
   - Le Congrès Archéologique et la Cathédrale de Tournai, par Paul Saintenoy, p. 69.
   - Servandoni en Belgique, par Paul Saintenoy, p. 78.
   - L'architecte Jean Van Ruysbroeck et le XVe siècle bruxellois, par G. Desmarez, p. 81.
   - Comité d'Études du vieux Bruxelles.
      I. Charles Buls, p. 106.
      II. Note sur les travaux du comité, p. 116.
   - Ravinements en Écosse et en France, par G. Vincent, p. 129.
   - La crémaillère articulée de l'âge du Fer, par C. Dens et J. Poils, p. 134.
   - Le costume dans l'Asie Antérieure ancienne, par Louis Speleers, p. 135.

Vendu.

 

CARNOY (Marcel) et HALLADE (Jean) — Les batailles de la Somme. En collaboration avec le Secrétariat d'État aux Anciens Combattants, Mission Permanente aux Commémorations et à l'Information Historique. Paris, Éditions Tallandier, 1988. In-8° (190 x 140 mm.), 127 p., illustrations, (collection « Guides Historia / Tallandier »), deux mentions manuscrites à la page de faux-titre exemplaire en bon état. 



Sommaire :
   I. Histoire des batailles de la Somme.
      - De la Guerre de Cent Ans à la Première Guerre mondiale.
         - Une bataille ... des livres.
         - Du monde entier.
      - La grande offensive de juillet 1916.
         - « De la chair contre les balles. »
         - La première attaque des chars.
         - La boue.
         - Le bombardement de Rancourt en 1916.
      - Avant la bataille de Picardie.
         - À l’arrière.
      - 1918 : la bataille de Picardie.
         - Amiens : l’exode de mars 1918.
      - La Somme libérée.
         - Maurepas : un village fantôme.
         - Les stigmates de la guerre dans le département de la Somme.
   II. Itinéraires.
      - En marge de notre itinéraire.
      - Circuit des Coquelicots (front anglais).
         - La légende du « poppy ».
         - La Vierge penchée d’Albert.
         - Lochnagar crater : la guerre des mines.
         - Thiepval - Memorial to Missing.
         - Le caribou du parc terre-neuvien.
         - Le Mémorial sud-africain du bois Delville.
      - Circuit des Bleuets (front français).
         - La percée de Bouchavesnes.
         - La prise de Combles.
         - Le gros canon de Chuignes.
         - La fin du « Baron Rouge ».
   III. Annexes.
      - Les nécropoles : ces lieux de mémoire.
      - Les 17 nécropoles françaises des combattants de la Somme.
      - Chronologie de la bataille de 1916.
      - Le Secrétariat d’État aux Anciens Combattants.

Vendu.

 

CARRAUD (Jypé) et LA GRANGE (John) — Une grenouille dans le pudding. Paris, La Bruyère, 1950. In-8° broché, 148 p., couverture illustrée par Ray Ducatez, (collection « La Cagoule », n° 68), couverture un peu défraîchie.
   
Une couverture emblématique la collection « La Cagoule » pour un ouvrage déjanté !



   Jean-Pierre Carraud (1921-1999) était apparenté à Zulma Carraud et à Saint-John Perse, il fit des études de droit, fut licencié en lettres et compléta le tout par des études en histoire de l'art, en sociologie et par un diplôme de l'Institut de criminologie de Paris. Il fut avocat au barreau de Paris avant de se tourner vers la magistrature.
   Il débuta en littérature par un recueil de poèmes publié à compte d'auteur en 1945 : La Ronde des criminologues, puis se lança dans le roman policier où il se fit remarquer par son style tout à fait original pour l'époque. Considéré comme l'« iconoclaste du roman policier », il prenait plaisir à mettre en scène des situations cocasses et farfelues dans un style débridé et plein d'humour et de légèreté...
Bibliographie :
   - Mesplède (Claude), Dictionnaire des littératures policières (éd. 2003), t. 1, pp. 319-320.

Vendu.

 

[CLERMONT-SUR-BERWINNE]. Clermont-sur-Berwinne. 1230-1980. Clermont-sur-Berwinne, Centre Culturel de Clermont-Elsaute-Froidthier, 1980. In-4° (230 x 286 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 781 p., illustrations en noir et en couleurs, trois cartes volantes à déplier, exemplaire en bon état.

Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Préface.
   - Clermont-sur-Berwinne... et son histoire.
      - Historique.
      - Généalogie.
      - Architecture ancienne.
   - Clermont... son cadre, son environnement.
      - Promenade à travers Clermont-sur-Berwinne.
      - Le paysage.
      - Caractéristiques des sols.
      - Évolution démographique et économique.
      - Habitat et urbanisme.
      - Lieux-dits - Voirie - Infrastructure.
      - Histoire de l'agriculture au pays de Clermont.
      - Clermont dans la nouvelle entité communale.
   - Clermont... son folklore, ses traditions.
      - À propos des sociétés.
      - Art dramatique.
      - Coutumes.
      - Les croyances religieuses.
      - Quelques compositions de notre terroir.
      - Dictons.
   - Clermont... sa vie socio-culturelle.
      - Vie sociale.
      - Vie culturelle.
      - Clermont-sur-Berwinne - Village fleuri.
      - Qualité village.
      - Rénovation rurale.
      - Notices historiques sur l'enseignement et le personnel enseignant des écoles de Clermont-sur-Berwinne.
   - Bibliographie.

25 euros (code de commande : 00642).

 

[COMMISSION ROYALE DES MONUMENTS, SITES ET FOUILLES]. Bulletin de la C.R.M.S.F. - Tome 21. Liège, Commission Royale des Monuments, Sites et Fouilles, 2009. In-8° (200 x 249 mm.) broché, 130 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.



Table des matières :
   - In memoriam - Mandature 2002-2008
   - Préface, par Robert Tolet et Pierre Gilissen.
   - L'église abbatiale d'Hastière-par-Delà. Histoire et restauration (1878-1914), par Maud Layeux.
   - Les portails de la collégiale de Dinant, par Virginie Deleau.
   - Architecture ornementale de l'église Sainte-Rolende à Gerpinnes vers 1500. Interprétation et restitution d'un dépôt archéologique, par Pierre Anagnostopoulos.
   - De Georges Hobé à Francis Bonaert. Un immeuble de l'architecte Hobé identifié grâce au fonds Bonaert, conservé au Centre d'Archives et de Documentation de la C.R.M.S.F., par Soo Yang Geuzaine.
   - De la distinction entre biens meubles et immeubles : impacts sur le système juridique de protection du Patrimoine culturel, par Pierre Gilissen.

13 euros (code de commande : 00643).

 

DELATTRE (Achille)La lutte contre le grisou en Belgique. Préface d'Armand Halleux. Bruxelles, L'Églantine, 1931. In-8° (135 x 194 mm.) broché, 253 p., illustrations, couverture un peu défraîchie sinon bon exemplaire non coupé.
   
Édition originale. 



Table des matières :
   - Préface.
   - Introduction.
   - Les différents gaz que l'on rencontre dans nos mines.
   - Les moyens du passé pour combattre le grisou.
   - Le martyrologe du grisou.
   - Comment le grisou sort-il de la veine ou de la roche.
   - Le dégagement instantané.
   - Le grisou est-il inodore ? Sa densité, ses terrains d'action.
   - Comment le grisou peut-il s'enflammer et exploser.
   - La force du grisou, sa cruauté, sa nocivité.
   - Le danger des poussières.
   - L'atmosphère extérieure a-t-elle une influence ?
   - Le processus de l'aérage des houillères.
   - Le processus de l'éclairage dans les mines.
   - Le processus du minage dans les mines.
   - La Station d'essai et l'Institut National des Mines.
   - Les études au sujet des lampes.
   - À la recherche d'un explosif de sûreté.
   - Les machines à gaz combustible, les engins électriques et à air comprimé au fond.
   - Les appareils respiratoires. - Les stations de sauvetage.
   - La réglementation.
      a) l'aérage.
      b) l'éclairage.
      c) le minage.
      d) contre les dégagements instantanés.
      e) l'emploi des machines diverses.
      f) les équipes de sauveteurs, les appareils respiratoires.
      g) dispositions diverses.
      h) lampisteries.
   - Conclusions.

Vendu.

 

DE LOË (Alfred) — Étude sur les mégalithes ou monuments de pierres brutes existant ou ayant existé sur le territoire de la Belgique actuelle. Par le Baron Alfred de Loë. Bruxelles, Gustave Deprez, 1888. In-8° (159 x 235 mm.) agrafé, 36 p., exemplaire en bon état malgré des rousseurs, rare.
   
Plaquette éditée à l'occasion du Congrès de la Fédération historique & archéologique de Belgique tenu à Charleroi, les 5, 6, 7 & 8 août 1888.



Extrait :
   Le travail que nous avons l'honneur de soumettre dès maintenant, sous forme d’un appel à la discussion, à ceux d'entre nos confrères qui comptent prendre une part active aux travaux de la première section du prochain congrès, a pour but de produire un canevas pour l'étude aussi complète que possible des mégalithes ou monuments de pierres brutes existant ou ayant existé sur le territoire de la Belgique actuelle.
   D'abord et avant tout, il faudra distinguer avec soin, et éliminer de la discussion les blocs qui sont purement du domaine de la géologie ; puis indiquer la situation exacte et donner une bonne description de ceux qui offrent quelques garanties d'authenticité ; examiner s'ils ont fait partie autrefois d’un système quelconque de pierres levées (dolmen, allée couverte, alignement, cromlech), ou bien s'ils semblent avoir été toujours isolés, comme ils le sont aujourd'hui ; voir quelle a été leur nature et le but réel de leur érection ; en d'autres termes, rechercher si ces pierres se rapportent uniquement au culte mortuaire, comme on l'a avancé, s'informer si des fouilles ont été pratiquées autour et sous ces monuments et s'enquérir des résultats obtenus. Telle est, à notre avis, la façon dont la question doit être envisagée et traitée.
   Nous appelons le concours de tous les amis de l'archéologie préhistorique pour arriver à élucider ce qui a rapport aux différents mégalithes que nous citons. La discussion doit faire réformer beaucoup d'erreurs et condamner définitivement quantité de prétendus monuments, dont la réputation usurpée doit tomber sous les renseignements que nous apporteront nos collègues, qui habitent à proximité. D'autres menhirs ou dolmens, doivent recevoir dans la discussion une sanction légitime parles renseignements nouveaux et même les recherches que. nous communiqueront nos amis. Espérons que, sur chaque pierre, un de nos collègues nous dira la vérité et supprimera les erreurs vulgaires et les racontars.
   Après avoir parcouru et compulsé tous les documents, mémoires, notes, etc., qui ont été écrits sur le sujet, mis à l’épreuve la complaisance de maints confrères, auxquels nous nous empressons d'offrir ici nos meilleurs remerciements, nous sommes parvenus à dresser la liste des localités où des mégalithes ont été signalés.
   Malheureusement nous avons la conviction, et la plupart des géologues partageront notre manière de voir, que les huit-dixièmes des menhirs connus sont sujets à caution et n'ont d'archéologiques que leurs légendes. L’esprit du vulgaire est resté frappé en présence de ces masses colossales, déposées là comme par enchantement, dans toutes les positions, d'ou les fables et les légendes.
   Toutefois, à côté de ceux-là il y en a quelques-uns dont l'authenticité ne peut être révoquée en doute.

Vendu.

 

DIEU (Ovide) — Héna. Comédie héroïque en trois actes en vers. Créée au Théâtre Albert Ier, à Paris, le 5 novembre 1929 ; représentée sur la scène du Théâtre Royal du Parc, à Bruxelles, le 29 novembre 1929, et successivement sur plusieurs grandes scènes belges ; créée à la radio, par le poste de Paris P.T.T., le 10 janvier 1936. Paris, Éditions de la Maison des Intellectuels, 1937. In-8° (185 x 265 mm.), 138 p., quelques illustrations hors texte, bien complet du feuillet d'errata, un des 125 exemplaires numérotés sur Featherweight (n° 26), en grande partie non coupé.
   
Une des œuvres dramatiques les plus marquante de l'auteur né à La Bouverie en 1883 et mort à Mons en 1950.   



Extrait de la notice de Jeannine Abrassart :
   La scène se passe en 1691, la veille du siège de Mons par Louis XIV ; la plupart des Montois sont favorables aux assaillants, contre l'occupant espagnols ; Héna, épouse d'un capitaine montois, symbolise à la fois la fidélité au Hainaut (et à la Wallonie, à la Belgique) et l'attachement profond à la France.
Extrait de La Gazette de Charleroi :
   Héna est une pièce vraiment bonne et qui dépasse de loin la moyenne de la production théâtrale, même française, d'aujourd'hui. Les vers sont de bonne frappe, qui rappellent tour à tour la délicatesse raffinée d'un Albert Samain ou la fantaisie et l'aisance verbale d'un Edmond Rostand.
   Héna est tout un symbole, et si l'auteur de ce noble cantique à la France a su se garder de toute attaque, voire même de toute allusion qui pût être mal interprétée par quiconque, on n'en comprend pas moins que la femme du capitaine d'autrefois, qui resta fidèle à son mari, représente la Wallonie d'aujourd'hui, qui entend rester fidèle à la Belgique, mais professe pour la France une admiration, un amour à quoi la prédisposent sa langue, sa culture et ses affinités raciques. Admirablement conçue et présentée, cette allégorie si vraie et si juste fut aussi admirablement interprétée par des acteurs excellents.
   Bien que très simple, l'action ne languit pas un seul instant et le deuxième acte, notamment, qui est pourtant le moins mouvementé, n'en est pas moins plein de vie et tout rempli de scènes émouvantes et finement nuancées.



Bibliographie :
   - Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise, t. I, pp. 354-356.

Vendu.

 

[DOUR]. Amis de Cocars. Annales n° 3. Dour, Les Amis de Cocars à Dour, 1983. In-8° (155 x 229 mm.) collé, 95 p., illustrations, exemplaire en très bon état. 



Table des matières :
   - L'affaire du Passe-tout-Outre, par Charles Cambier, illustrations de Jacques Masy.
   - La bataille pour le Pont Rouge. Un conte tiré de « la Haine », par Charles Hubert.

Vendu.

 

[FÉNELON (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit)]. COLIN (Edmond) — Connaissance de Fénelon. Essai. Préface de Henri Jenny. Bruxelles, Louis Musin, 1972. In-8° (190 x 240 mm.) broché sous couverture à rabats, 103 p., illustrations hors texte, exemplaire en bon état.



   Avec une chaleureuse dédicace de l'auteur à Louis Carion. 



Table des matières :
   - Prologue.
   - Préface, par Henri Jenny, archevêque de Cambrai.
   I. Château ancestral en Dordogne.
   II. Les origines. Fénelon : préambule biographique.
   III. Les influences. Panorama des événements historiques.
   IV. La voie.
      - Itinéraire qui a déterminé sa carrière.
      - Ses missions et sermons.
      - Son œuvre écrite, analyse et commentaires.
   V. Traité de l'éducation des filles.
   VI. Préceptorat. Éducation du Duc de Bourgogne :
      - Première phase : Fables et contes.
      - Deuxième phase : Dialogue des morts.
      - Troisième phase : la maturité, Télémaque.
   VII. Traité de l'existence de Dieu & Lettres spirituelles.
   VIII. Traité sur le ministère des pasteurs & Lettres sur l'autorité de l'Église.
   IX. Le quiétisme - Madame Guyon.
   X. Maximes des saints & différend Bossuet-Fénelon.
   XI. Devoirs de la royauté - Lettre à Louis XIV.
   XII. Plan de gouvernement - Tables de Chaulnes.
   XIII. Lettre à l'Académie.
   XIV. Cambrai : Archevêché - Colfontaine (Pâturages-Eugies) - Meslin-l'Évêque-lez-Ath.
   XV. Conclusions.

 

Vendu.

 

[FOLON (Jean-Michel)]. Folon. La vie est un voyage. Par Marcel van Jole, Adolf Neetens & Jean-Michel Folon. Eupen - Bruxelles, Grenz Echo - Luc Pire, 1999. In-4° (250 x 330 mm.) broché, 79 p., nombreuses illustrations, exemplaire en très bon état.
   Ce volume propose, d'une part, des rencontres et entretiens avec Jean-Michel Folon par les auteurs précités et, de l'autre, le récit par Folon de ses sources d'inspiration, de sa manière de travailler de ses rencontres avec les artistes et écrivains de son temps (Georges Simenon, Woody Allen, Ray Bradbury, Jorge Semprun...) mais aussi les écrivains qu'il a illustrés.



Introduction :
   Jean-Michel Folon est né à Uccle en 1934. Il étudie tout d'abord l'architecture (il en reste toujours des traces), mais le dessin pour le dessin le possédait et le possède toujours. À l'âge de 21 ans, il part pour Paris (Bougival) où cinq ans durant, il va dessiner obstinément.
   À Paris, il ne connaît d'abord pas le succès. Il envoie alors quelques dessins aux revues américaines Horizon, Esquire et au New Yorker qui, toutes, les publient sans même l'avoir rencontré.
   Time, Fortune et Atlantic Monthly suivront. Entre-temps, Paris aussi le convoite et va lui montrer son estime (Pavillon français à la Triennale de Milan et Galerie de France).
   Les expositions se succèdent notamment à New York (Metropolitan), Tokyo, Osaka, Paris (Musée des Arts Décoratifs), Bruxelles (Musée Royal d'Art Moderne), Milan, Chicago, Rotterdam (Musée Boymans-Van Beuningen), Antibes (Musée Picasso), Buenos Aires (Museo de Bellas Artes), Venise (Musée Correr), etc.
   Il est sélectionné pour la 35ème Biennale de Venise et pour la Biennale de Saô Paolo de 1975 où il remporte le Grand Prix.
   Le champ d'action de Folon ne connaît pas de bornes : il est dessinateur, peintre, aquarelliste, graveur, lithographe, produit des aquatintes depuis 1981, sculpteur (il travaille le bois d'abord, le bronze et le marbre ensuite), illustrateur de livres, concepteur de tapisseries (entre autres une de 80 m² pour le Palais des Congrès de Monaco), d'affiches (magistrales et innombrables, notamment pour la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme pour l'Organisation des Nations-Unies, pour Amnesty International, pour le Bicentenaire de la Révolution Française, plusieurs pour Unicef). Il réalise des films et des dessins animés, exécute des décors d'opéra et de théâtre (à Paris, à Venise et à Rome), élabore des mosaïques et compose des vitraux.
   Ce n'est pas une assertion fantaisiste d'ordre littéraire de prétendre que pour certains, la création artistique est une tâche primordiale, qui couvre les domaines les plus appréciables de la vie. Celui qui, comme Folon, éprouve le besoin de formuler sa vision esthético-picturale de la vie ou sa philosophie à ce propos, ressent la nécessité d'une technique individuelle pour fixer les images, les idées ou les motifs émotionnels éclos dans son propre esprit.
   Un dessin, une aquarelle, une gouache, un pastel, une aquatinte de Folon vont générer une triple expérience : visuelle, intellectuelle, mais surtout émotionnelle.

Vendu.

 

[FORAIN (Jean-Louis)]. BORY (Jean-François) — Forain. [Paris], Veyrier, 1979. In-4° (215 x 280 mm.) broché, 126 p., très nombreuses illustrations en noir, couverture défraîchie.



En quatrième de couverture :
   Dès 1885, lorsqu'on demandait à Forain où il exposait, il répondait invariablement « Dans les kiosques ! ». Il voulait dire : dans la rue. C'est que Forain, à cette époque, était célèbre : pas un journal satirique qui n'ait publié ses dessins, pas un directeur de revue qui ne sollicite une couverture de sa main. Par cette réponse quelque peu sarcastique, ce Champenois né à Reims en 1852 dans une modeste famille, entendait faire savoir qu'originaire du peuple, il restait proche de lui.
   Issu du peuple, certes, mais devenu satiriste de droite, et des plus féroces dans une période politique troublée. Anti-dreyfusard redoutable, c'est ainsi qu'au moment de « l'affaire », il créera avec son ami Caran d'Ache, Psst..., petit journal dont la cible principale est Zola et qui s'arrêtera à la fin du procès, en 1899, après 85 numéros. Quelques années plus tard, Caran d'Ache, « assagi », aura comme tous les grands dessinateurs de l'époque, « son » numéro spécial de l'Assiette au beurre. Forain, jamais !
Et pourtant, son œuvre de caricaturiste est immense. Elle témoigne incontestablement d'une époque, elle en dénonce tous les scandales. Elle est si omniprésente qu'elle occulte, en quelque sorte, son œuvre de peintre et de graveur, pourtant considérable. C'est de cette dernière que l'album Forain donne un aperçu, révélant autant le trait étonnamment pré-chavalien du dessin que la virtuosité et l'universalité acquise par l'artiste dans le travail sur cuivre.
   Artiste adulé par le Paris de la Belle Époque, ami de jeunesse de Rimbaud, de Degas, puis d'écrivains comme Huysmans – dont il illustra plusieurs livres, notamment Marthe, Forain mourra en 1931, à l'âge de 79 ans, laissant une œuvre d'une diversité infinie.

8 euros (code de commande : 00653).

 

FRANK (Waldo) — City Block. Traduit de l'anglais par Pierre Sayn et André Cuisenier. Paris, Librairie Gallimard, 1925. In-8° (122 x 188 mm.) broché, 223 p., exemplaire numéroté sur vélin (n° 263).


   Édition originale de la traduction.


Avertissement des traducteurs :
   On appelle Bloc, à New-York, la portion de rue que découpent, à angle droit, deux avenues.
   C'est un de ces Blocs – avec sa chaussée, ses trottoirs et sa double rangée de maisons vis-à-vis – qui donne son titre au présent livre, et leur unité à ses histoires.
   Il offre un raccourci de New-York. Sous le soleil « pathétique » de juin ou par les nuits bleutées d'hiver, il prend successivement toutes les teintes, et dans le fracas du chemin de fer aérien, des tramways et des voitures, il brasse une lourde masse humaine. Irlandais, Tchèques, Juifs, Polonais, Allemands, Espagnols, Italiens et nègres y apparaissent, tels que les a façonnés le puissant génie de la ville : rouages d'un mécanisme implacable et immense où peu à peu s'écroulent tous les rêves, êtres à la dérive qui s'abandonnent aux hallucinations et aux brèves amours, somnambules qui viennent se heurter au meurtre et au suicide.
   City Block exprime ces angoisses de la chair et de l'âme, comme a pu les connaître un homme composite et frémissant à l'image de sa ville : Américain mais Juif et Méditerranéen, et trait d'union, ainsi que New-York, entre l'Europe et le Nouveau Monde.
   City Block est, comme il l'assure, un organisme. Il n'y a pas seulement, entre ses quatorze histoires, une communauté de lieu, de temps, de personnages, une symétrie de thèmes ou de titres : une nécessité interne les relie, exigeant qu'elles soient lues dans l'ordre. Un même mouvement les emporte, qui s'accélère à partir de Jean-Baptiste, pour nous précipiter dans un monde de visions : les personnages, pris dans le tourbillon de la ville et du livre, sont de plus en plus incapables de réagir normalement et, indifférents au réel, deviennent compagnons de folie.
   City Block nous montre, dans les profondeurs de leur âme, la genèse et la succession de leurs pensées. C'est en effet, selon un mot favori de son auteur, un livre « sphérique », où l'on passe brusquement d'un geste ou d'un dialogue à une hallucination, de la surface des choses à leur intérieur, où l'on est entraîné tour à tour dans tous les sens, et comme dans toutes les dimensions du réel. Il en résulte une allure heurtée, cinématographique, du récit. Le lecteur, familiarisé par de récents exemples, s'y conformera aisément. Nous lui signalons seulement deux particularités : l'emploi fréquent (toujours annoncé, topographiquement, par un tiret) du monologue intérieur, et la forme rythmée que prend soudain ce monologue intérieur à certains moments d'exaltation ou de rêve.

 

Vendu.

 

HARROY (Jean-Paul) — Afrique terre qui meurt. La dégradation des sols africains sous l'influence de la colonisation. Bruxelles, Marcel Hayez, 1944. In-8° (168 x 260 mm.) broché, X, 557 p., une carte hors texte à déplier in fine.



   Exemplaire enrichi de la reproduction, sur papier rose, de cinq feuillets manuscrits d'un article, daté du 1er juin 1950, que le grand naturaliste montois Jean Houzeau de Lehaie a consacré au livre de Jean-Paul Harroy.



Extrait de l'article d'Auguste Chevalier :
    Afrique terre qui meurt.
   
C'est ce titre angoissant qu'un savant belge, M. J. P. Harroy, directeur de la fondation pour favoriser l'étude scientifique des parcs nationaux du Congo belge, donne au beau livre qu'il vient de publier. Dans cet ouvrage, il dénonce l'appauvrissement rapide de l'Afrique sous l'influence de la colonisation ; il pousse un cri d'alarme que tous les naturalistes et amants de la nature sauvage entendront. Il montre avec quelle rapidité disparaissent les forêts vierges, la raréfaction, sinon la disparition proche, des plus beaux représentants de la faune africaine dont certains comme l'okapi, les zèbres, les gorilles datent probablement de l'époque tertiaire. Mais aussi la terre s'appauvrit rapidement et s'achemine, dans les régions de savanes, vers le désert. Il estime que si des remèdes ne sont pas apportés rapidement à cet état de choses, l'Afrique ne sera bientôt plus en état de nourrir ses populations autochtones. Depuis longtemps déjà un grand nombre de naturalistes et de techniciens de l'agriculture coloniale et de la sylviculture se sont émus de cet état de choses, mais jamais un si grand nombre d'arguments n'ont été réunis pour montrer l'étendue du mal déjà accompli et l'urgence d'y apporter des remèdes.
   Nous sommes loin des affirmations de nombreux hommes politiques « européens », ignorant tout de l'Afrique et assurant avec désinvolture que le continent Noir est un pays d'une richesse inouïe devant suffire à la prospérité d'une Europe surpeuplée, à la condition bien entendu de faire des Noirs, comme le voulaient les Allemands, des sortes d'esclaves au service de la race aryenne.
   Non, l'Afrique est un continent pauvre. Elle est pauvre en ressources naturelles, elle est pauvre en sols fertiles, elle est pauvre en hommes, parce qu'elle ne possède pas des terres de pullulement comme il en existe en Extrême-Orient. Et cette pauvreté s'est encore considérablement accrue depuis l'arrivée des Blancs parce qu'ils n'ont pas su implanter jusqu'à ce jour des procédés d'agriculture rationnelle. Ils ont fait plus de destructions que de choses utiles.
   « La colonisation blanche correspond le plus souvent, écrit notre auteur, du moins en Afrique intertropicale, à une opération de mise en valeur dont la plupart des acteurs n'effectuent sur place que des séjours temporaires avec l'idée dominante d'y accumuler des biens et des profits pour en jouir dans leurs patries respectives. » Envisagée sous cet angle, l'activité du colonisateur, quelles que fussent la probité et la bonne volonté de celui-ci, devait fatalement conduire à une forme d'économie amputée du souci de maintenir constant le taux de productivité des ressources naturelles.
   Les autochtones de la forêt vierge et de la brousse, avant notre arrivée, étaient beaucoup plus ménagers que nous de la terre africaine et ils l'exploitaient avec leurs méthodes primitives sans l'appauvrir démesurément.
  Depuis des millénaires ils pratiquaient le nomadisme agricole. Quand le sol a été cultivé deux ou trois ans de suite, ils vont plus loin afin de ne pas l'épuiser complètement. Ils le laissent se reposer pendant une dizaine d'années au moins. La végétation forestière ou la brousse se reconstitue progressivement et grâce à ces jachères de longue durée, une certaine fertilité est maintenue. On ne revient cultiver sur le même emplacement que quand l'humus est réapparu et que la végétation ligneuse est reconstituée. Les cultivateurs Noirs doivent donc avoir à leur disposition de vastes territoires de parcours cultivables. Pour cultiver 100 ha. seulement il faut en défricher 1000 en dix ans. Les villages de culture sont ainsi en continuel déplacement. On a pu dire avec raison que les Noirs pratiquent une agriculture nomade ou transhumante. C'est ce qui explique que dans les pays où on pratique ce système agraire, la population rurale est toujours peu dense. Elle doit avoir à sa disposition une quantité de terres cultivables très supérieure à celle effectivement cultivée. Il existe ainsi un point d'équilibre entre les surfaces disponibles et les surfaces cultivées représentant une proportion maximum au delà de laquelle le maintien de la fertilité n'est plus assuré. Alors le sol va en se dégradant, l'érosion intervient, les terres sont décapées, la nitrification ne se fait plus, les récoltes sont lamentablement faibles. En obligeant les indigènes à cultiver, pour produire des matières d'exportation, des terres plus étendues qu'autrefois, sans améliorer les techniques, on a écourté la durée des jachères et on a amené ainsi un déséquilibre entraînant l'appauvrissement des terres. Les habitudes ancestrales des Noirs nées empiriquement ou plutôt résultat de longues observations et méditations transmises par tradition avaient donc leur raison d'être. En laissant reposer longuement les terres après quelques récoltes, on pouvait les utiliser indéfiniment à longs intervalles sans appauvrissement. L'indigène avait une récolte annuelle assurée, en se déplaçant, récolte peu massive (il ne pratique pas la fumure), mais suffisant à ses besoins. Un des cas les plus frappants de la dégradation des sols causée par l'extension des cultures indigènes, est la stérilisation complète survenue depuis 20 ou 30 ans dans la partie N W du Sénégal, ruine provoquée par la culture des arachides, renouvelée trop fréquemment sur les mêmes terres. Des milliers de km² de sols sont ainsi épuisés pour de longues années ou même peut-être pour toujours. On assiste ainsi à une désertification du pays entraînant l'assèchement et aussi une dégradation du climat qui a tendance à devenir plus sec et plus aride.
   Il n'est pas jusqu'à l'introduction de la charrue substituée à la houe indigène qui n'ait eu souvent des conséquences néfastes. La multiplication des charrues fait cultiver des étendues plus grandes non encore reposées mais on n'améliore pas la préparation du soi. La charrue est simplement un moyen de cultiver plus, tout en fournissant un effort physique moindre.
   Ce ne sont pas les méthodes indigènes qui détruisent la fertilité et amènent le désert peu à peu. C'est la colonisation qui est en défaut. Jusqu'à présent elle a tendu à augmenter la production agricole sans améliorer les techniques. L'accroissement de la production a été obtenue jusqu'à ce jour par une simple augmentation des surfaces cultivées, jamais par l'augmentation des rendements.
   M. Harroy passe encore en revue un grand nombre d'autres causes d'appauvrissement de l'Afrique occasionnées par une colonisation imprévoyante : les feux de brousse si nuisibles se sont multipliés ; chez les populations pastorales, les troupeaux sont souvent considérablement accrus et comme les pâturages n'ont pas été améliorés, il y a, comme on dit, surcharge, « overstocking » ; le pâturage passe par des cycles de dégradation.
   La déforestation de la grande sylve a aussi des conséquences néfastes. La forêt vierge ne couvre qu'un secteur faible dans la zone équatoriale. Déjà à la Côte d'Ivoire la forêt dense est très morcelée. Les beaux animaux de la brousse se raréfient et certains sont près de s'éteindre. Il y a bien des règlements de chasse mais on ne les respecte pas. Au Soudan, le grand et magnifique élan de Derby de Haute Guinée est presque disparu, les girafes se raréfient, sur les territoires français d'Afrique centrale, les rhinocéros encore assez communs dans le bassin du Chari lors de notre expédition de 1902- 1904 sont presque anéantis.
   Enfin, l'auteur s'élève aussi contre l'hyperdéveloppement des plantations européennes. Le plus souvent l'Européen s'établit colon avec l'unique désir d'amasser rapidement des richesses. Il veut produire vite et beaucoup sans se préoccuper des lendemains. C'est un des aspects du colonialisme qui a fait tant de mal partout depuis la découverte des terres tropicales.
   En Europe, le cultivateur est ménager de la terre qu'il exploite.
   Dans un dernier chapitre, l'auteur examine tous les remèdes à la situation tragique qu'il a dénoncée. En premier lieu il faut instruire le paysan Noir, améliorer ses techniques, transformer sa vie matérielle et sociale et le protéger contre les coercitions exercées par certains Européens. Il faut aussi instruire ceux-ci car ils sont souvent fort ignorants en ce qui concerne la biologie des plantes et les moyens de lutter contre l'appauvrissement des sols et la dégradation du couvert végétal. Dans leurs cultures ils opèrent trop souvent à tâtons et ils veulent tirer de la terre plus qu'elle ne peut donner. C'est toute l'agriculture coloniale qu'il faut améliorer. Pour cela il convient d'étendre le champ des recherches scientifiques déjà entreprises dans les multiples branches du savoir moderne.
   Il faut par tous les moyens lutter pour que la maladie dont souffre l'Afrique puisse être combattue avec succès. L'appauvrissement de la fertilité de l'Afrique, la dégradation des sols, la destruction de sa flore et de sa faune sont des calamités de portée générale qu'il appartient aux Etats souverains de maîtriser dans l'intérêt général. Ce sont les États souverains qui ont le devoir impérieux de redresser les erreurs commises sans bénéfice pour personne et au besoin déterminer l'acceptation de sérieux sacrifices individuels immédiats nécessaires à la sauvegarde d'intérêts supérieurs futurs. Les grands travaux de reboisement, d'irrigation, de lutte contre l'érosion relèvent du domaine de l'autorité supérieure nationale s'ils ne peuvent se hisser jusqu'au niveau de la coopération internationale.
Bibliographie :
   - Chevalier (Auguste), Afrique terre qui meurt, dans Revue internationale de botanique appliquée et d'agriculture tropicale, 26e année, bulletin n° 279-280, Janvier-février 1946. pp. 51-54.

Vendu.

 

[HEERE (Lucas d')] — L'Entrée magnifique de Monseigneur François filz de France, frère unique du Roy, par la grâce de Dieu Duc de Lothier, de Brabant, d'Anjou, d'Alençon, etc., Comte de Flandre, etc. faicte en sa métropolitaine et fameuse ville de Gand, le XX d'Aoust, Anno 1582. Gand, Annoot-Braeckman, 1841. [A Gand, / Chez C. Annoot-Braeckman, Imprimeur-Éditeur / 1841.] In-8° (140 x 186 mm.) sous cartonnage jaune d'éditeur, [2 (titre, justification du tirage)], 38 p., tirage limité à 50 exemplaires numérotés, celui-ci est l'un des 36 sur papier vélin superfin (n° 50), ex-libris Le Tellier, couverture légèrement défraîchie (manques au dos) et quelques rousseurs.



   Il s'agit de la réimpression de l'ouvrage paru à Gand, chez Cornille de Rekenare, en 1582.



Extrait de la postface d'Auguste Voisin :
   Le libretto que reproduisent aujourd'hui, avec une sévère fidélité, les presses de M. Annoot-Braeckman, est une de ces raretés qui se paient au poids de l'or et que le bibliophile, comme l'ami de nos vieux souvenirs historiques, est heureux et fier de posséder dans sa collection. En effet, ce n'est pas seulement un livre rare, que l'on conserve avec respect, soit pour la date de son impression, soit pour le nom de son imprimeur ; c'est encore une production qui nous dépeint avec naïveté les mœurs de nos bons ayeux et leur magnificence dans les solennités publiques, même au milieu des malheurs d'une guerre civile et religieuse. Mais combien en est-il parmi nos amateurs les plus riches en ce genre d'ouvrages, et même parmi nos dépôts publics, qui puissent vous montrer avec un certain orgueil de possesseur cet introuvable opuscule ? Nous avouerons, nous, que nous n'en connaissons pas deux : car notre bibliothèque royale n'en possède que la relation flamande.
   Notre célèbre Lucas de Heere, distingué et comme peintre et comme poète flamand, et dont notre savant ami M. Ph. Blommaert prépare une biographie complète, est, croyons-nous, l'auteur de cette description de l'entrée du duc d'Anjou à Gand. L. de Heere n'est guère connu jusqu'ici comme poète français, et cependant il s'est exercé dans la langue de Marot, dont il avait traduit les psaumes en vers flamands. Homme de génie, dès l'âge de vingt-cinq ans, il avait été passer plusieurs années à Paris et à Fontainebleau, où il fut appelé par Catherine de Médicis pour y exécuter les cartons de précieuses et magnifiques tapisseries, et il n'est pas étonnant qu'il ait acquis assez de connaissance du français, pour s'essayer aussi dans cette langue. La bibliothèque de l'université de Gand possède depuis quelque temps un Dictionnaire fort curieux Francois-Flamen, recueilli et mis en lumière par Jean Taye, maistre d'escole francoise, et imprimé à Gand, chez Corneille de Rekenare, 1582, in-4°, bien que le titre porte chez Jean de Salençon. L. d'Heere qui paraît avoir entretenu avec C. de Rekenare des relations d'amitié assez intime, a fait insérer, au verso du titre de ce dictionnaire, une ode, signée par lui.

Vendu.

 

[KEATS (John)]. ERLANDE (Albert) — La vie de John Keats. Paris, Librairie Gallimard, 1928. In-8° (123 x 188 mm.) broché, 277 p., (collection « Vies des Hommes Illustres », n° 20), décharge d'adhésif à la queue, exemplaire dédicacé par l'auteur à Elvire et Max Sauvan.
   Exemplaire du Service de Presse.



   À propos des dédicataires, on peut lire dans le numéro du 20 juin 1908 (p. 3), du journal Le Grand Écho du Nord de la France : « Le 8 juillet, sera célébré, au château de Merbes (Namur), le mariage de Mlle Elvire Marquet, fille de M. Georges Marquet, directeur général de la Société des Bains d'Ostende, avec M. Max Sauvan, fils de M. Honoré Sauvan, maire de Nice, sénateur des Alpes-Maritimes. »



Extrait de l'article d'Edmond Jaloux :
   Je ne sais pas de lecture plus passionnante que la biographie des poètes. Il semble, en effet, que leur vie soit différente des autres existences humaines ; ils ne vivent pas exactement pour leur propre compte, niais afin de puiser dans leurs émotions et leurs expériences un aliment spirituel qui sera donné à tous. Ils souffrent les souffrances communes, et plus intensément peut-être que quiconque, mais avec eux tout prend une valeur légendaire ; tout devient mystère et symbole. Ils baignent naturellement dans un élément moral qui nous est invisible. Les moindres anecdotes, les moindres rencontres prennent alors une valeur secrète. Et comme ils sont clairvoyants, les incidents de leur destinée nous offrent de merveilleuses leçons psychologiques. Quelles prodigieuses biographies que celles de Villon, de La Fontaine, de Vigny, de Nerval, d'Alfieri, de Leopardi, de Cervantès, de Holderlin, de Hebbel, de Rilke, d'Edgard Poe, de Charles Lamb, de Cooper, de lord Byron, de John Keats enfin, que M. Albert Erlande nous donne aujourd'hui.
   Il serait à souhaiter que, puisque la mode est aux biographies, on nous présentât pourtant des biographies de poètes ; mais les trois quarts des grands poètes – surtout étrangers – étant inconnus du public, les éditeurs craignent la mévente : ne la rencontrent-ils pas plus sûrement en publiant tant de mauvais romans qui s'accumulent sur le marché et dont il faut bien dire que la plupart ne saurait intéresser personne ?
   Si l'on songe aux hommes qui ont atteint le plus haut ciel de la poésie, le nom de John Keats est un des premiers qui nous vient à l'esprit. Cet enfant, mort àvingt-quatre ans, a laissé aux lettres anglaises quelques-uns des plus beaux vers et dés plus grandioses visions qu'elles aient connus depuis Shakespeare. L'alliance du sentiment poétique du monde et de la perfection plastique et musicale a été atteinte par lui d'une façon tout à fait exceptionnelle. L'Ode au Rossignol, l'Ode à l'Automne, l'Ode à une urne grecque, certaines paroles d'Hypérion ou d'Endymion vous plongent dans un état d'enchantement véritable, comme l'Epipsychidion ou certaines pièces brèves de Shelley. Ce sont à la fois de mystérieuses images et de mystérieux sentiments unis par les caprices de l'esprit dans une musique parfaite qui laisse entrevoir, à travers des portes d'or, les mirages d'un Paradis perdu ; l'aspiration au bonheur et la mélancolie de ne l'imaginer que par la poésie, la perception cosmique des plus hauts problèmes de la destinée, voilà ses thèmes essentiels. L'intelligence la plus lucide y atteint à des intuitions géniales au milieu d'une brume opiacée ; la nature y chante un chant que les hommes n'avaient pas encore entendu ; le retentissement sonore des vers ouvre en nous des perspectives inconnues de tristesse, d'amour et de joie.

      
Season of mists and mellow fruitfulness
      Close bosorn frîend of the maturing sun...
   
Rarement l'amour éperdu de la beauté n'a touché un homme aussi profondément que John Keats ; il n'a littéralement vécu que pour elle, et avec une telle intensité que cette vie si brève, quand nous en lisons le récit, nous donne l'impression d'une très longue lutte, d'une très longue existence.
   Demandons-en à M Albert Erlande les épisodes frappants. Contrairement à la plupart des biographies qui paraissent, le livre de M. Erlande est très bon ; et il est très bon parce qu'il n'est pas improvisé. Beaucoup de biographes traitent le sujet, qui leur est demandé ou qu'ils offrent eux-mêmes, comme une besogne quelconque ; ils la bâclent et la présentent ainsi au public. M. Albert Erlande, lui, a vécu dans l'admiration et l'intimité spirituelle de Keats depuis son adolescence ; et il a écrit son livre, avec amour, avec pitié, avec reconnaissance. 



Bibliographie :
   - Jaloux (Edmond), La vie de John Keats, par Albert Erlande, dans Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, n° 306 - 25 août 1928, p. 3.

Vendu.

 

KIRKEBY (Per) — Manuel. Traduit du danois par Inès Jorgensen. Paris, Paris Musées, 1998. In-8° (158 x 224 mm.) broché sous couverture à rabats, 191 p., quelques illustrations en couleurs, exemplaire en parfait état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition Visions du Nord présentée au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, du 7 février au 17 mai 1998.



En quatrième de couverture :
   [...] L'artiste danois, Per Kirkeby [est] l'une des grandes figures de l'art Scandinave. Non seulement peintre, sculpteur et architecte, Per Kirkeby, géologue de formation, est aussi écrivain.
   Manuel est un recueil de textes sur l'art (de Munch à Warhol), sur l'architecture, la sculpture et la difficulté d'être peintre. Mais également sur la géologie, le Grand Nord et l'expérience de la nature.

Vendu.

 

LA BRUYERE (Jean de) — Œuvres complètes de J. de La Bruyère. Nouvelle édition avec une Notice sur la vie et les écrits de La Bruyère, une bibliographie, des notes, une table analytique des matières et un lexique par A. Chassang Inspecteur général de l'Instruction publique, lauréat de l'Académie française. Tomes I et II (complet). Paris, Garnier, 1876. [Paris / Garnier Frères, Libraires-Éditeurs / 6, rue des Saints-Pères / M DCCC LXXVI] Deux volumes in-8° (165 x 244 mm.) demi-chagrin rouge à coins, dos à cinq nerfs orné de fleurons dorés, filets dorés sur les plats, têtes dorées, t. I : [1 (titre la collection)], [1 bl.], [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], LX, 485, [1 bl.], [1 (table)], [1 bl.] p., portrait de l'auteur en frontispice gravé par Ferdinand Delannoy et imprimé par Charles Chardon aîné, t. II : [1 (titre la collection)], [1 bl.], [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 485, [1 bl.], [1 (table)], [1 bl.] p., (collection « Chefs-d'Œuvre de la Littérature Française », n° 46 et 47), ex-libris de Maurice Bladel (dessiné par André Carpentier) au tome I, bon exemplaire malgré quelques rousseurs.



   L'écrivain belge Mauritius Amandus Ghislenus Van Bladel (1886-1968), plus connu sous son de plume « Maurice Bladel », se distingua en remportant aux Jeux olympiques d’Anvers, en 1920, la médaille de bronze de l'épreuve de Littérature de la section « Concours d’Art » pour son œuvre Louange des dieux.



Avertissement de l'éditeur :
   Après tant de travaux dont les Caractères de La Bruyère ont été l'objet dans ces dernières années, il a semblé qu'il restait à faire une édition qui, sous une forme nette et précise, recueillît tous les résultats acquis, après les avoir soumis à une critique sévère.
   C'est ce qu'a entrepris le nouvel éditeur.
   Il a fait de ses notes deux parts distinctes : l'une consacrée à l'historique du texte, à ses accroissements ou remaniements successifs, dont il est parlé dans la Notice bibliographique ; l'autre destinée à élucider, au point de vue littéraire et historique, le texte définitif, tel qu'il a été constitué par les 8e et 9e éditions, les dernières données par l'auteur. [...]
   C'est dans cette 2e partie que l'on trouvera, contrôlées avec soin, toutes les indications fournies, sur les allusions réelles ou supposées du texte, par les Clefs du XVIIe et du XVIIIe siècle, par les commentateurs du XIXe et par les auteurs d'études spéciales sur La Bruyère. Le nouvel éditeur s'est abstenu de notes admiratives ou critiques, qui ne sont à leur place que dans une édition destinée aux classes, comme celle de M. Hémardinquer ; mais il a donné tous les rapprochements qu'il a jugés de nature à faire ressortir la pensée de La Bruyère, soit par la ressemblance, soit par le contraste.
   Il s'est fait une loi d'alléger autant que possible cette 2e partie des notes, pour ne pas « faire périr le texte sous le commentaire », comme dit fort bien son auteur : aussi a-t-il rejeté au Lexique les remarques sur la langue. Mises à part, ces remarques lui ont paru avoir le double avantage de dégager le commentaire et de former un tout qui porte avec soi son instruction. Ce Lexique permet en effet de faire sur La Bruyère une étude de langue, comme le commentaire une étude de littérature et d'histoire.
   Le nouvel éditeur a cru devoir apporter un soin tout particulier à la révision de la traduction de Théophraste. On a beau retraduire cet écrivain : malgré le zèle obscur de quelques hellénistes qui ont pris ce soin, il n'y a et il n'y aura jamais qu'une traduction de Théophraste, c'est celle qu'en a donnée La Bruyère. Les savants lisent Théophraste dans le texte ; c'est dans La Bruyère et pas ailleurs que les lettrés voudront toujours le lire, et cela non sans raison ; mais il n'est pas inutile d'avertir ces derniers des erreurs que contient cette version et des nombreuses libertés que s'est permises le traducteur. On trouvera ces erreurs relevées en note, ces libertés indiquées par des caractères italiques. Le texte, ainsi présenté en italiques, peut devenir le sujet d'une intéressante étude de style ; on y verra l'essai et pour ainsi dire la première épreuve de ces tours ingénieux et variés qui abondent dans le livre des Caractères.
   Quant à la place donnée ici à cette traduction, elle est, non pas celle des éditions originales, mais celle de presque toutes les éditions modernes. Par un scrupule de modestie, La Bruyère a cru devoir, dans toutes ses éditions, céder le pas à l'auteur qui lui avait donné l'idée de son livre. Mais la postérité, qui a mis l'imitation bien au-dessus du modèle, n'entre pas dans ces considérations. Sans dédaigner le livre de Théophraste, c'est à celui de La Bruyère qu'elle assigne la place d'honneur ; c'est ce livre que tout lecteur va d'abord chercher : et cela est si vrai, que La Bruyère lui-même avait fini par laisser imprimer Théophraste en plus petits caractères que son propre livre.
   Pour l'orthographe, l'éditeur a suivi celle qui est généralement adoptée dans les éditions données aujourd'hui des classiques du XVIIe siècle. Ce n'est pas celle de La Bruyère, et plus d'une fois le lecteur en est averti dans les notes dites Historique du texte. Une édition qui, comme celle de M. Asselineau, reproduit exactement l'orthographe de La Bruyère, ou du moins celle des typographes de son temps, peut être utile pour l'histoire, qui est encore à faire, de l'orthographe en France. C'est même peut-être la seule manière de publier les textes du XVIIe siècle qui conviendrait, si l'étude historique de la langue française était plus avancée et plus répandue. Mais, dans l'état actuel de nos études sur notre propre langue, il a semblé qu'il n'y avait pas lieu de s'écarter de la tradition des éditions classiques.
   Chaque caractère (ou remarque morale) se trouve, clans cette édition, marqué par des numéros qui servent aux renvois, mais qui, n'étant pas dans les éditions originales, ont été mis ici entre crochets.
   Dans les Notices qui précèdent les Œuvres de La Bruyère et où sont étudiés l'auteur et le livre des Caractères, le nouvel éditeur a suivi sa règle constante : il s'est réduit au strict nécessaire. Il a donné sur la vie de La Bruyère tout ce que l'on sait de certain. Pour l'appréciation des Caractères, il aurait voulu simplement renvoyer le lecteur aux études déjà faites sur ce livre, qui sont indiquées dans la Bibliographie ; il n'a nul goût et ne voit pas grande utilité à refaire un travail si souvent fait et bien fait. Pour ce qui est de l'appréciation du style de La Bruyère, il s'est contenté de reproduire, avec quelques additions, l'étude un peu minutieuse, mais attentive et très-estimable, de Suard. Pour le fond même du livre, il s'est borné à donner quelques indications, pour lesquelles, autant qu'il l'a pu, il a cité La Bruyère lui-même ou s'est retranché derrière l'autorité du maître de la critique contemporaine, M. Désiré Nisard.


 

Vendu.

 

LAURENT (Marcel) L'Architecture et la sculpture en Belgique. Paris - Bruxelles, Van Oest, 1928. In-8° (195 x 251 mm.) broché, 47 p., LXIV planches hors texte en héliogravure, (collection « Bibliothèque d'Histoire de l'Art »), exemplaire en bon état malgré des traces de mouillures au dos, en guise de marque-page, on joint un carton publicitaire (140 x 105 mm.) de l'Iodogénol Pépin.



   Ex-libris manuscrit du chirurgien Charles Dupuis qui fut le dernier bourgmestre catholique de la commune de Quaregnon. 


Notice de Marcel Aubert :
   Dans ce nouveau volume de la Bibliothèque d'histoire de l'art, que dirige M. Marguillier, M. Marcel Laurent, conservateur au musée du Cinquantenaire, a réussi à écrire en quelques pages l'histoire de l'architecture et de la sculpture en Belgique, des origines au XXe siècle. Avec une clarté parfaite alliée à la plus solide érudition, il nous montre l'évolution de l'architecture religieuse et civile, depuis Sainte-Gertrude de Nivelles, qui remonte en partie au XIe siècle, jusqu'aux grandes églises de style jésuite, dont une des plus belles est Saint-Charles Borromée à Anvers, depuis les belles maisons gothiques de Bruges et de Gand, jusqu'au Palais de Justice de Bruxelles, construit par Poelaert, de 1866 à 1883, et à l'art le plus moderne. La sculpture en Belgique est au moins aussi intéressante et plus originale peut-être, et l'on peut suivre dans toutes ces œuvres, du IXe au XIXe siècle, œuvres pleines de vie, débordantes de sève, l'affirmation du génie de ces artistes puissants et réalistes poussant parfois jusqu'à l'exagération l'expression de la passion qui les anime, et réalisant ces chefs-d'œuvre comme les fonts baptismaux de Renier de Huy étudiés ici même par M. Marcel Laurent, les apôtres de Godefroid de Claire, les bois et les albâtres du XVe et du XVIe siècle, la Vierge de Jean Delcour, les Amours de Lucas Faydherbe, les bustes de Godecharle, les groupes de Paul de Vigne, et les fameuses statues de Constantin Meunier.
Bibliographie :
   - Aubert (Marcel), Marcel Laurent. L'architecture et la sculpture en Belgique, dans Bulletin Monumental, Année 1929, t. 88, p. 199.

Vendu.

 

[MAGRITTE (René)]. René Magritte et le surréalisme en Belgique. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 1982. In-8° (200 x 240 mm.) broché, 322 p., nombreuses illustrations en noir et quelques-unes en couleurs.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, à Bruxelles, du 24 septembre au 5 décembre 1982.



Sommaire :
   - Du surréalisme en Belgique, par Elle et lui.
   - Le surréalisme vu de Bruxelles, par Marcel Mariën.
   - Dadapark, manifeste rétroactif, par Marc Dachy.
   - Magritte et le merveilleux composé, par Philippe Roberts-Jones.
   - Catalogue, commentaires de Marcel Mariën.
   - Liste des œuvres.
   - Liste des documents.
   - Biographies.
   - Bibliographie.

18 euros (code de commande : 00660).

 

[MAI 68 - UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES]. Université Libre de Bruxelles. Mai 68 20 ans déjà. Bruxelles, Générale de Banque, 1988. In-4° (210 x 295 mm.) broché, 119 p., nombreuses illustrations, exemplaire en très bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition Mai 68 - Vingt ans déjà organisée à l'Université libre de Bruxelles, du 20 avril au 14 mai 1968.



Sommaire :
   - Avant-propos, par Andrée Despy-Meyer et Marc d'Hoore.
   - Préface. La contestation, le referais-je ?, par Hervé Hasquin.
   - La contestation étudiante : introduction, par Christian Dejean.
   - L'axe Paris-Bruxelles, par Pierre Verstraeten.
   - Les journées de la contestation - 13 mai - 10 juillet, par Andrée Despy-Meyer et Marc d'Hoore.
   - Les acteurs en présence, par Andrée Despy-Meyer et Marc d'Hoore.
   - Les thèmes abordés, par Andrée Despy-Meyer et Marc d'Hoore.
   - Les prolongements de mai 68, par Michel Hanotiau.

Vendu.

 

MONNIER (Jean-Laurent) — Les hommes de la Préhistoire. Illustrations de Pierre Joubert. Rennes, Ouest-France, 1985. In-4° (221 x 297 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 44 p., nombreuses illustrations en couleurs, (collection « L'Histoire Illustrée »), exemplaire en très bon état.
   Imagé par le grand illustrateur du scoutisme et des couverture Bob Morane.



En quatrième de couverture :
   Il y a plus de trois millions d'années, à la suite d'une longue évolution, sont apparus en Afrique les premiers êtres appartenant à l'espèce humaine. Ils se sont ensuite répandus en Eurasie puis, beaucoup plus tardivement, en Amérique et en Australie. L'aptitude à la marche bipède, la libération de la main et son perfectionnement associés au développement du cerveau, sont à l'origine de l’homme actuel. Grâce à ses capacités et à son intelligence. Il a su s'adapter aux importantes variations de son environnement au cours de l'ère Quaternaire.
   La plus grande partie de la Préhistoire se rapporte à l’homme paléolithique vivant de chasse et de cueillette. Ce n'est qu'il y a 9 000 à 10 000 ans qu'apparurent l'élevage et l'agriculture. L’homme paléolithique a inventé la taille du silex. L'usage du feu. la construction et l'aménagement de son habitat sous forme de cabanes. Il a développé la vie en groupe avec l'ébauche d'un comportement social : coopération pour la chasse, partage de la nourriture, acquisition d'un langage rudimentaire.
   Tardivement au Néolithique, l'homme se sédentarise. Il devient pasteur et agriculteur. C'est à cette époque que, dans nos régions, furent édifiés les monuments mégalithiques : menhirs et dolmens. Plus tard encore, il y a près de 6 000 ans, est apparue la métallurgie.
   Jean-Laurent Monnier est géologue et archéologue. Docteur ès sciences, chercheur au C.N.R.S.
   Cet ouvrage met à la disposition des jeunes un texte clair et attrayant d’une information très sûre qui leur fera découvrir leurs lointains ancêtres.
   Pierre Joubert est souvent reconnu comme le plus grand illustrateur du XXe siècle français. Il a œuvré pour plus de mille livres et sa renommée s'étend bien au-delà de nos frontières.

Vendu.

 

[MONS - PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. À la population de la Ville de Mons. Mons, Ville de Mons, 1914. Placard imprimé sur un papier au format 441 x 562 mm., un pli horizontal et un pli vertical, exemplaire en très bon état malgré la grande fragilité du papier.



   Avis de la Ville de Mons invitant la population à observer « les lois sacrées de l'hospitalité », daté du 24 août 1914, signé par le Bourgmestre Jean Lescarts.
   L'impression fut réalisée par l'imprimerie Gottigny-Thiemann, rue d'Havré à Mons.

30 euros (code de commande : 00659).

 

MORGENSTERN (Christian) — Pierrot pendu. Trente « Galgenlieder » transposés en français par André Thérive. Paris, Jacques Haumont, 1943. In-8° (160 x 205 mm.) broché sous couverture à rabats, 89 p., vignettes en noir dans le texte, édition bilingue (allemand - français), un des 300 exemplaires numérotés sur Ingres (n° 254), couverture défraîchie.



   Avec un envoi, daté du 31 décembre 1944, du poète belge Étienne de Sadeleer au musicien binchois Marcel Quinet qui, en 1947, composa Trois chants de la potence, une pièce vocale comprenant trois poèmes du recueil présenté ici : Le Nasobème, Prière et Le genou.



Préface :
   Christian Morgenstern aurait soixante-douze ans cette année, étant né en 1871 à Munich, mais il est mort dès 1915 à Méran, dans le Tyrol du Sud, où il venait chercher le soleil.
   Sa réputation, qui est grande aujourd'hui, commença en 1897 quand il publia des recueils lyriques (Moi et le monde) d’une pensée déjà originale. Mais ce sont ses Galgenlieder ou Chants de la potence qui, en 1905, le mirent tout à fait hors pair. D'autres recueils (Mélancolie, Une Guirlande, Un Été), sans parler d’un livre de chansons enfantines, Petite Irma, illustré par J. Gampp, l'ont rendu populaire, mais les Galgenlieder sont arrivés à une célébrité qui tient de la légende. Des musiciens y ont adapté mainte mélodie. Le volume global, me dit-on, a atteint deux cent cinquante mille exemplaires, ce qui fera rêver les poètes français...
   Cette gloire est tout à fait méritée, et l'on peut dire qu'elle est d'essence européenne ; car l'humour allemand de Morgenstern, si spécifique qu’il puisse paraître, est fort accessible à tous les hommes de notre siècle. Il est le produit d’une haute civilisation. Pour le goûter, les Français sont peut-être plus qualifiés que n'importe qui. Mais Morgenstern passe pour intraduisible et, si on veut, il l'est.
   Entendons-nous. Sa poésie, de forme régulière, est tissue d'allusions, astuces, de canulars ; les calembours et tous les jeux verbaux y sont monnaie courante. De plus, un souci philosophique, prodigieusement dénué de pédantisme, s'y fait jour. Nous n'avons rien d'analogue dans notre littérature même chez Franc-Nohain ou chez M. Georges Fourest, car chez nous l’humorisme et l'avant-garde confluent rarement. Est-ce parce que le français est une langue rigide ? ... tous les idiomes modernes en sont arrivés là. Est-ce parce que nous n'avons pas la conception de la poésie pure ? Si, nous l'avons inventée, ou cru inventer... De toute façon Morgenstern relève de ce mouvement général de libération des mots qui marque le lyrisme depuis un demi-siècle. Mais il serait très injuste de croire que dans son esprit cette licence à l'égard du langage ne recouvrait qu'un jeu.
   Il a expliqué à plusieurs reprises que pour lui c'était un procédé mystique. Il voulait rendre aux mots de la tribu un sens plus pur, rafraîchir le langage aux sources du divin, rétablir en quelque sorte les droits de la spiritualité contre la pesanteur grossière « de ce qu'on appelle le plan physique, avec le sérieux horrible de notre époque sans âme et sans Dieu... » Voilà ce qu’il dit dans un fragment posthume (Éclaircissement du Veau de lune ou Das aufgeklärte Mondschaf) qu'a publié sa veuve. (Insel Verlag, à Leipzig). Je crois savoir que le poète lui-même professa à la fin de sa vie trop brève un mysticisme ésotérique et qu’il fut un adepte de l’« Anthroposophie » de Rudolf Steiner...
   Un de ses amis d'enfance, M. Friedrich Kayssler, raconte que, dès les bancs du collège, Morgenstern avait aimé constituer un langage bizarre et original qui servait de dialecte à une espèce de confrérie secrète. Notre Alfred Jarry a donc eu des émules en Bavière ; il aura des successeurs tant que le monde sera monde et que les enfants rêveront de penser les choses de façon neuve et virginale comme si personne ne les avait nommées avant eux.
   Quoi qu’il en soit, ce travail d'alchimiste verbal semble impossible à rendre dans une langue différente de l'original ; aussi avons-nous relevé cette gageure. Nous ne sommes pas le seul : M. Eugène Bestaux, M. René Lasne ont fait des tentatives analogues en français, M. Bayard Quincy Morgan, de la Stanford University, en anglais. Il en viendra bien d'autres. Les amis de Morgenstern forment déjà une chapelle importante dans le vaste monde.
   C’est pourquoi il était nécessaire de faire sentir au public français, par des équivalences parfois cherchées assez loin, mais soigneusement choisies, à peu près ce que sent le lecteur allemand à la lecture des Galgenlieder ; je me suis permis de les appeler jadis Pierrot pendu, comme si un écolier naïf et érudit avait dessiné des vignettes en marge. On pourra juger ci-après si le procédé que j’ai adopté n'était pas le seul capable de reproduire fidèlement l’esprit, et même la lettre, de l'original. Je souhaiterais qu’il initiât beaucoup d'amis de la poésie au lyrisme raffiné de Christian Morgenstern, et que ce dernier soit en quelque sorte acclimaté chez nous.


 

Vendu.

 

MUDYNA (Richard) — La Centrale de Sauvetage des charbonnages du Borinage à Frameries. Documents inédits - La tragédie de Marcinelle en 1956 - Les sauveteurs du Limbourg. [Cuesmes], Chez l'Auteur, 1994. In-8° (155 x 220 mm.) broché, 73 p., très nombreuses illustrations en noir, exemplaire en très bon état.



En quatrième de couverture :
   Truffé de quatre-vingts clichés et documents inédits, La Centrale de Sauvetage des charbonnages du Borinage est un ouvrage consacré à rendre hommage à ces hommes courageux et dévoués que sont les sauveteurs des mines. Lors de diverses catastrophes et souvent au péril de leur vie, ils sont appelés dans le but de secourir leurs camarades mineurs en détresse au fond de la mine.
   En rencontrant d'anciens sauveteurs et en sélectionnant des dizaines de documents d'époque, l'auteur à mis à jour, toute la richesse d'un passé à jamais révolu dans notre région.
   Un ouvrage unique et bourré d'illustrations captivantes.

Vendu.

 

['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 34. Sermiers, Cymbalum Pataphysicum, 1994. In-8° (150 x 210 mm.) agrafé, 88 p., illustrations, un des 299 exemplaires numérotés sur papier couché (n° 131), en parfait état et avec sa bande d'annonce marqué de deux déshonorants escargots.
   Ce volume constitue également le n° 23 de la collection « L'Expectateur ».


 

Sommaire :
  - Échomancie, par Georges Petitfaux.
   - Fables express, par Pascal Bouché.
   - Pour la récréation des linguistes, par Marc Décimo.
   - Lettre à l'Intermission des Désinences sur l'art de faire rimer les voyelles, par Pascal Bouché.
   - De quelques aciers chromés, de la départementale 650 et de quelques statues animalières ou andromorphes du sud-ouest de la France, par Marc Décimo.
   - Humainologie, par Marc Décimo.
   - Physique de l'Apocalypse, par Pascal Sigoda.
   - Pompes et œuvres.
      - Deuxième Assemblée générale du Cymbalum.
      - À travers le monde.
      - Belles Lettres.
      - Agit-Prop.

12 euros (code de commande : 00673).

 

[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. Le Roi Albert et ses Soldats. Bruxelles, Musée Royal de l'Armée et d'Histoire Militaire, 1973. In-8° (159 x 237 mm.), [10], 61 p., huit planches hors texte dont deux en couleurs, (collection « Catalogue K, n° 1), exemplaire en très bon état.
   Ouvrage édité pour l'exposition organisée à l'occasion du 50e anniversaire de l'inauguration du musée de l'Armée par Sa Majesté le Roi Albert, le 22 juillet 1923, au Musée royal de l'Armée et d'Histoire militaire, à Bruxelles, du 26 octobre au 18 novembre 1973.



Table des matières :
   - Comité d'Honneur.
   - Avant-propos, par Jacques-Robert Leconte.
   - 1914-198. Un chef parmi ses hommes. Témoignages, par Albert Duchesne.
   - Les « oubliés ». Le rôle de la Garde civique en août 1914, par E.-A. Jacobs.
   - Propos sur l'iconographie de la guerre 1914-1918 en Belgique, par J. Lorette.
   - Promenade parmi des souvenirs, par Jo Gérard.
   - Catalogue, par J. Lorette.

6 euros (code de commande : 00649).

 

RASMONT (Victor) — Parleu, ècrire et co canteu aveu les gés du Pays d'Ath. Mise en valeur de notre dialecte. Avec la collaboration de Constance Bourgeois, Jean-Pierre Denis, René Ducornez et Jean Dugnoille. Photos d'Amédée Defossez. Ath, Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologique d'Ath et de la Région, 1991. In-8° (157 x 240 mm.) broché, 275 p., illustrations et airs notés, (collection « Études et Documents du Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de la Région », tome X).



Introduction :
   Vous, lecteur du Pays d'Ath, qui feuilletez ce livre, vous songez à la première anthologie publiée dans votre région par le Cercle dialectal, à « Tavau Ath » qui se voulait une approche significative de votre littérature patoisante.
   Alors, pourquoi ce deuxième volume, pensez-vous ? À qui s'adresse-t-il donc ?
   Le titre choisi paraît assez explicite pour marquer qu'il veut d'abord intéresser les jeunes rassemblés dans des activités parascolaires qui portent sur l'élocution, la rédaction et le chant mais aussi le public adulte du terroir ou d'ailleurs qui désire mieux connaître des coutumes, des gens, des manières de dire et d'agir propres au Pays Vert.
   Sur les chemins divergents de la vie, bien des individus éprouvent par instinct, à l'un ou l'autre moment, le besoin de retrouver les racines qui les accrochent encore à la glèbe qu'ils ont foulée dans leur prime jeunesse ; ils recherchent les derniers échos des conversations et des chants auxquels il leur semble n'avoir pas accordé alors l'attention méritée.
   Quelquefois la mémoire inconsciente fait vibrer à l'oreille un accent typique du parler local.
   Pourquoi, vous qui appartenez à la communauté française de Belgique, ne pas profiter de ce retour aux sources spontané pour lire ou relire un texte écrit dans ce langage savoureux tant de fois entendu, le wallon, le picard ou le lorrain ?
   Ces morceaux choisis, qui vous tombent aujourd'hui sous les yeux, nous les avons groupés par thèmes et centres d'intérêt plutôt que de suivre un classement chronologique par auteurs comme dans le premier recueil. Que ce soit pour des besoins scolaires ponctuels ou pour des fêtes intimes ou populaires, les animateurs trouveront ainsi d'emblée les sujets appropriés à l'auditoire auquel ils veulent s'adresser.
   Vous remarquerez, cènes, que les morceaux suivis d'une exploitation pédagogique large et variée ont été glanés dans « Tavau Ath », parmi les plus aptes à transmettre aux générations montantes les fondements de nos traditions.
   À côté de ces dix-huit textes de base, pour diversifier l'intérêt de ce volume, nous en publions nombre d'autres, classés et annotés, œuvres parfois inédites, souvent introuvables ailleurs qu'aux Archives de la ville. Il en va de même des chansons accompagnées généralement d'une notation musicale précise et d'un commentaire historique et technique.
   Nous croyons également que des notions de grammaire, de graphie et de prononciation apporteront le complément indispensable à la connaissance des caractéristiques de notre dialecte régional.
   Si nous avons presque toujours respecté l'orthographe initiale des auteurs retenus, bien qu'elle ne réponde le plus souvent à aucune règle concertée, nous invitons les néophytes et tous ceux qui ont le souci de faciliter la lecture de leurs œuvres à adopter les principes de graphie que nous proposons à la fin de l'ouvrage, graphie inspirée de Feller mais tenant compte de nos particularismes.
   Pour l'usage d'un glossaire, nous renvoyons le lecteur à « Tavau Ath » : les notes de phonétique associées au lexique final nous paraissent suffisantes à ce stade.

Vendu.

 

SAVAGE (Thomas) — Rue du Pacifique. [Titre original : The Corner of Rife and Pacific.] Traduit de l'américain par Pierre Furlan. Paris, Belfond, 2006. In-8° (144 x 225 mm.) collé, 289 p., exemplaire en très bon état. 



En quatrième de couverture :
   À l'aube du XXe siècle, dans le Montana, deux familles rivales se déchirent. L'ultime chef-d'œuvre de Thomas Savage, explorateur de l'âme humaine, peintre incomparable de l'Ouest américain.
   1890 : la ville de Grayling est en plein essor. La vie des habitants est rythmée par les conflits entre les Melten, éleveurs dévoués à la terre, et les Connor, banquiers dévorés d'ambition. Quand Martin Connor tente d'organiser la déportation des tribus shoshones, il trouve en Lizzie Melten une farouche adversaire. Mais, à Grayling, les grands idéaux chers aux pionniers ont cédé la place à l’affairisme et à l'appât du gain.
   L'arrivée en ville d'Anne Chapman, magnifique jeune fille d'origine indienne, va ranimer la rivalité atavique entre les deux clans. Chantage, humiliations, vengeance, une sourde violence éclate, jusqu'au point de non-retour...
   Un roman sobre et profond, l'histoire tumultueuse de deux générations, l'évocation nostalgique d’un monde qui passe.

7 euros (code de commande : 00641).

 

SELLIERS DE MORANVILLE (Antonin de) — Contribution à l'histoire de la guerre mondiale 1914-1918. I. L'État-Major Général Belge de 1830 à 1914. II. Le G.Q.G. et l'Armée Belges en août et septembre 1914. Bruxelles - Paris, Goemaere - Lavauzelle, 1933. In-8° (167 x 250 mm.) broché, XLVIII, 649 p., cartes hors texte à déplier, ex-libris manuscrit à la page de titre, découpe horizontale au sommet des feuillets des pages de dédicace et de titre (sans dommage pour le texte), couverture un peu défraîchie.
   Un ouvrage rare !



Extrait de l'introduction :
   L'objet essentiel de ce livre est d'écrire d'une manière détaillée le récit des événements qui se sont déroulés à l'E. M. A. et au G. Q. G. belges depuis le 25 mai jusqu'au 6 septembre 1914 et, d'une façon plus large, ce qui s'y est passé entre le 6 septembre et le 2 octobre de la même année.
   Puisque je vise à me faire lire et comprendre par toute personne instruite et cultivée, il m'a paru indispensable de compléter mon sujet en y ajoutant une partie préliminaire destinée à placer le lecteur dans l'ambiance militaire indispensable à la compréhension judicieuse de sa partie essentielle. À cette fin, j'ai préludé à celle-ci en écrivant un préambule expliquant l'étendue et la nature des pouvoirs militaires attribués au Roi par la Constitution belge ; je l'ai fait suivre par une esquisse de l'histoire de l'É.M. belge depuis 1830 jusqu'à la mobilisation de l'armée en 1914 et par les notions indispensables concernant le corps des officiers belges en général, les réorganisations militaires de 1866 à 1914 et l'état physique et psychologique de l'armée vers l'époque de 1914. Enfin, une appréciation concernant l'aptitude de l'armée à la guerre a été l'objet de considérations étendues.

50 euros (code de commande : 00647).

 

[SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. 98e volume. 1996. Mons, Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, 1997. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 232 p., illustrations in et hors texte, exemplaire en bon état malgré une tache au dos de la couverture. 



Table des matières :
   - La Société des Sciences, Arts et Lettres du Hainaut, p. V.
   - In memoriam René Claix, p. IX.
   - In memoriam Léon Brison, p. XI.
   - Chronique, p. XIII.
   - Le dossier hagiographique de sainte Waudru, abesse de Mons (IX'-XIIIe siècles), par François De Vriendt, p. 1.
   - Les contributions imposées en Hainaut au début de la seconde occupation républicaine française (1794-1795), par Albert Milet, p. 39.
   - Pour ou contre la vaccine. Vingt ans de débats passionnés (1865-1885), par Roger Darquenne, p. 85.
   - Genèse et évolution du bétième montois, par Bernard Desmaele, p. 147.
   - La Belgique, reflet de la « Frontière linguistique » ou terre de rencontre plurimillénaire ? Réflexions sur l'actualité historique en Europe de l'Ouest, par Léo Wintgens, p. 169.
   - Physique des particules élémentaires : présent et avenir, par Fernand Grard, p. 223.

Vendu.

 

[STEVENSON (Robert Louis)]. Mc CEARNEY (James) Le pays Stevenson. [Paris], Christian de Bartillat, 1995. In-8° (141 x 225 mm.) collé, 209 p., (collection « Gestes »), exemplaire en très bon état.



En quatrième de couverture :
   Connaissez-vous le pays Stevenson ? En voici le guide : comme un guide Bleu, un Baedecker, la cartographie d'un monde devenu légendaire, celui de Long John Silver, du Docteur Jekyll et de Mr. Hvde, de David Balfour. Un monde avec sa géographie, son climat, son histoire, sa religion. Avis aux visiteurs.
   Aborder la biographie de l’auteur uniquement par l'œuvre, et non l'inverse : la question n'est plus de savoir qui était le vrai Robert Louis Stevenson (1850-1894), personnage « volontairement fuyant et insaisissable », mais de traverser les frontières de son « pays », en partageant ses étonnements. Ce pays réel et symbolique constitue un périple initiatique à travers l'œuvre de Stevenson en proposant d’heureuses perspectives pour le voyageur.

Vendu.

 

THEYS (Michel) — La population de Diest pendant les deux premiers tiers du XIXe siècle. Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1977. In-8° broché, 166 p., (collection « Histoire Pro Civitate, Série in-8° », n° 50, 1977).



Introduction :
   La présente étude a pour objet l'évolution démographique de la ville de Diest à partir de la création de l'état civil.
   D'autre part, pour rester dans le cadre de la démographie historique, nous nous sommes arrêtés à l'année 1866, à la fin de laquelle fut exécuté le troisième recensement général de la population. Celui-ci est ainsi l'ultime terme des dénombrements et recensements sur lesquels nous nous sommes appuyés.
   Le début de notre période coïncide pratiquement avec l'occupation de la région par les armées françaises qui sont entrées à Diest dans le courant de 1794.
   La municipalité a été organisée le 28 juillet 1795, et l'année suivante l'autorité française faisait établir un dénombrement de la population qui nous a servi de point de départ pour le calcul des données basées sur le chiffre de la population, encadrant en quelque sorte la période étudiée avec comme pendant le recensement de 1866.
   Située à cheval sur le Demer, dans l'extrême coin nord-est du Brabant, Diest était dans les dernières années du XVIIIe siècle une petite ville d'un peu plus de 5.000 habitants. Si l'on compare ce chiffre aux dénombrements de l'Ancien Régime, il convient de ne pas oublier que deux hameaux : Kaggevinne-Leuven et Kaggevinne-Kempen ont été détachés de Diest, le 12 juin 1796, pour être rattachés à Montaigu.
   Depuis cette amputation de territoire la superficie de la ville est restée, pendant toute la période étudiée, de 321,2174 hectares, presque tout entière intra muros.
   L'habitat y était très ramassé, aggloméré, si bien que les dénombrements au début de notre période ne font état que de deux maisons situées en dehors des portes de la ville. Aussi Diest comptait-elle près de 1.700 habitants au kilomètre carré. Autre conséquence de l'exiguïté du territoire, les habitants de la ville qui pratiquent l'agriculture – et leur nombre n'est pas négligeable – exploitent en majeure partie des terres et des pâtures situées sur le territoire des communes voisines.
   La situation excentrique de Diest, du point de vue administratif, s'est perpétuée jusqu'à nos jours, et si la ville se trouve à environ 50 kilomètres de Bruxelles, et à 25 de Louvain, chef-lieu de l'arrondissement, la limite de la province d'Anvers n'est guère qu'à 5 ou 6 kilomètres, et celle du Limbourg à 2 kilomètres à peine.
   Pendant une longue partie de la période étudiée Diest ne s'est trouvée reliée aux grands centres de la région que par une seule chaussée pavée qui, par Louvain, la joignait à Bruxelles. Dans les autres directions, que ce fût vers Aarschot, vers Hasselt, ou au-delà vers Liège, n'existaient que des chemins de terre.
   C'était là une situation préjudiciable aux industries diestoises, distilleries et brasseries, qui devaient recevoir leur combustible, le charbon venant de Liège, par tombereaux qui faisaient le détour Liège-Louvain-Diest, mettant ainsi les entreprises locales dans une position concurrentielle difficile vis-à-vis de villes mieux placées sur les axes de transport.
   Le chemin de fer n'atteint la ville qu'à l'extrême fin de la période étudiée, la section Aarschot-Diest étant inaugurée le 29 janvier 1865.
   Dans ces conditions le Demer, malgré son étroitesse et son faible tirant d'eau, jouait forcément un rôle important dans les transports desservant la ville ; il était, dans les années 1820, emprunté par 70 à 80 barges par an, chacune portant environ 40 tonnes.
   Administrativement Diest est, pendant toute la période étudiée, un chef-lieu de canton, siège d'une justice de paix.
   Militairement la ville eut une certaine importance au lendemain de la révolution de 1830 et de la guerre contre la Hollande.
   Préoccupé de la défense contre un retour offensif des troupes du roi Guillaume et soucieux de renforcer la ligne que le Demer constituait contre les attaques venant du nord, le gouvernement belge créa d'abord un camp militaire sous les murs de la ville, et ordonna bientôt l'érection d'un système de défenses complet composé de remparts entourant la ville, d'une citadelle et d'un fort dominant les accès nord de la ville. Cet ensemble fut construit de 1837 à 1853. Dès cette époque Diest reçut une garnison.

Vendu.

 

VAN DER MEER (Philippe) — L'Apocalypse dans l'art. Anvers, Fonds Mercator, 1978. In-4° (260 x 335 mm.) sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, 368 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.



Extrait de la préface :
   Dans cette étude Frits Van der Meer se promène à travers les œuvres d'art inspirées par ce petit livre visionnaire et énigmatique de la littérature religieuse judéo-chrétienne : l'Apocalypse de Saint Jean. Son regard se pose longuement sur les mosaïques des basiliques romaines ou scrute les pages enluminées du Codex de Trèves et des miniatures flamandes et anglaises. Il analyse d'un œil perçant les fresques romanes et les compositions sculpturales gothiques des cathédrales françaises. Il savoure le déploiement monumental et bigarré des tapisseries médiévales et feuillette respectueusement les gravures sur bois d'Albrecht Dürer. Passant d'émerveillement en émerveillement il s'extasie devant le retable gantois de Jean van Eyck.
   Il découvre ainsi que l'Apocalypse de Saint Jean, qui sembla n'avoir inspiré qu'une imagerie disparate et souvent maladroite, a donné naissance à une solide tradition iconographique dont l'évolution ininterrompue et limpide constitue un apport précieux à l'héritage culturel de l'Occident. Ses très riches heures de contemplation, d'admiration et d'enthousiasme étonné, Frits Van der Meer les revit dans ces pages qui tout en prétendant n'être qu'un commentaire avisé et justifié, ne constituent pas moins une œuvre littéraire de haute qualité. Frits Van der Meer est passé maître dans l'art de composer une symphonie verbale dont le lyrisme est endigué par l'analyse rigoureuse des données historiques. L'Apocalypse de Saint Jean a inspiré tant d'artistes et tant de chefs-d'œuvre. Ces chefs-d'œuvre à leur tour ont inspiré Van der Meer. Son livre s'ouvre sur une page brillante dans laquelle il nous décrit sa vision personnelle de l'Apocalypse. Il y retrace les données fondamentales de la vision johannique et l'inspiration mystique de l'évangéliste. Van der Meer est un catholique fervent, un prêtre profondément croyant. Mieux que quiconque il est à même de pénétrer les dimensions spirituelles de ces œuvres et de les assumer intérieurement.
Table des matières :
   - Préface.
   - Le texte de l'Apocalypse.
   - Introduction.
   - Le livre et les commentaires L'illustration.
      1. L'Agneau et les agneaux.
      2. Les Quatre Vivants et les vingt-quatre Vieillards.
      3. Curiosités carolingiennes.
      4. Apocalypse en sourdine : le manuscrit de Trêves.
      5. Un expressionniste de la première heure : le maître de Bamberg.
      6. « Beatus in Apocalipsin » : des primitifs de génie.
      7. L'Apocalypse de Saint-Sever.
      8. Le « Liber floridus » de Wolfenbüttel.
      9. Les cathédrales.
      10. L'Apocalypse de la reine Eléonore.
      11. Le « beau tapis de monseigneur d'Anjou ».
      12. Giotto, le baptistère de Padoue et les panneaux de Stuttgart.
      13. La plus ancienne Apocalypse néerlandaise.
      14. Jan van Eyck.
      15. Memling.
      16. La première Apocalypse xylographique.
      17. Durer.
      18. Les tapisseries bruxelloises.
      19. La coupole du Corrège.
   - Glossaire, index.

Vendu.

 

VIRGILE (Publius Vergilius Maro) — P[ublii]. Virgilii Maronis Opera. Nic. Heins[ius] Dan. Fil. e membranis compluribus iisque antiquissimis recensuit. Utrecht, Van de Water, 1704. [Ultrajecti / Apud Guil van de / Water / 1704] In-16 plein veau d'époque, dos lisse orné des filets dorés et de fers à froid, pièce de titre rouge, roulette dorée sur les chasses et filets dorés sur les coupes, tranches rouges, [1 (titre-frontispice gravé par Cornelis Huyberts d'après Jan Goeree)], [1 bl.], [62], 387, [41 (index)] p., une carte à déplier in fine, texte en latin, ex-libris Le Tellier.
   Une jolie et peu courante édition.



   Dans l'article sur l'édition des œuvres d'Horace que Burman publia chez van de Water, en 1713, on peut lire que ce même Burman « fit réimprimer le Virgile de Nicolas Heinsius » qui est qualifiée de « belle pour la bonté du papier & la netteté du caractère [...] et « qu'on peut en quelque manière comparer aux éditions d'Elzevier. »



Bibliographie :
   - Denis (Ferdinand), Martonne (Guillaume François de ) et Pinçon (Pierre), Nouveau manuel de bibliographie universelle, Volume 3, p. 481 (Virgile 7).
   - Journal littéraire - juillet-août 1713, XIV. Art (éd. 1715)., p. 442.
   - Techener (Joseph), Catalogue raisonné de la bibliothèque elzévirienne de feu M. Jules Chenu dont la vente aura lieu le lundi 2 mai 1864, Volume 2, n° 526.



Vendu.

 

[VOTTEM]. Le temps où Vottem riait. Histoire et anecdotes de notre village. Par J. Fraikin, P. Gérard, F. Carpay, H. Matthys, J. Noelanders et P. Donis. Ans, Imprimerie Frings, 1987. In-4° (219 x 304 mm.) broché sous couverture à rabats, 141, [50] p., très nombreuses illustrations, trace de mouillure in fine.



Table des matières :
   - Rue du Plope.
   - Rue Gaillard Cheval.
   - Rue Bonnier du Chêne.
   - La Chapelle.
   - Rue Visé-Voie.
   - Rue Croix-Jouette.
   - Rue de Liège.
   - La Cité des Cascogniers.
   - Le Moulin Depireux.
   - Le Tillet.
   - Le Moulin Bouquette.
   - La Cité du Pireux.
   - Le Thier Fatal.
   - Rue Florent Boclinville.
   - Rue du Docteur Malpas et Sous-la-Ville.
   - Rue des Meuniers.
   - Le Bouxthay, son château, sa chapelle.
   - Le Château de Bernalmont.
   - Rue Joseph Clokers.
   - Rue Bizette.
   - Rue des Fontaines.
   - Rue Ferdinand Nicolay.
   - Rue Sous-les-Haxhes.
   - Rue des Fraisiers.
   - Rue des Fleurs.
   - Le Croupet.
   - Sur les Walles.
   - Rue Lombard.
   - « Les Travaux ».
   - Chaussée Brunehault.
   - Clos du Val.
   - Rue Émile Vandervelde.
   - Place Gilles Gérard.
   - Le Vert-Vinâve.
   - Appendice.
   - Bibliographie.
   - Album souvenir.
   - Cartographie.

12 euros (code de commande : 00666).

 

[WALLONIE]. Le choix de la deuxième langue dans l'enseignement en Wallonie par la Commission de la deuxième langue de l'A.P.I.A.W. Liège, Association pour le Progrès Intellectuel et Artistique de la Wallonie (A.P.I.A.W.), [post 1947]. In-8° (136 x 212 mm.) broché, 32 p., (collection « Les Études de l'A.P.I.A.W. »), couverture passée.
   Un ouvrage peu courant !



Introduction :
   Dès sa première réunion, la Commission du choix de la deuxième langue a estimé qu'elle ne pouvait se borner à étudier seulement la législation relative à son objet essentiel, mais qu'elle serait forcée d'envisager, à cette occasion, la question des langues, de la façon la plus large et sous tous ses aspects, en raison de la répercussion que le problème litigieux présente sur d'autres problèmes d'enseignement. La Commission répondait mieux, ce faisant, aux exigences de l'opinion wallonne.
   Or, cela signifiait aux yeux de ses membres qu'il faudrait :
   1° Prendre en considération l'étude de la langue maternelle, d'une part, et subsidiairement, celle des troisième et quatrième langues, d'autre part ;
   2° Envisager si, au lieu de se borner à l'une des trois langues germaniques, le choix de la deuxième langue ne devrait pas s'étendre également à d'autres langues de grande culture, comme l'espagnol, l'italien, voire le russe ;
   3° Passer en revue l'application de la législation actuellement en vigueur, non seulement au degré moyen, mais encore aux degrés primaire et supérieur, ainsi qu'à l'enseignement normal dans ses deux degrés primaire et moyen ;
   4° Envisager la situation faite aux différents degrés de l'enseignement, séparément pour la région wallonne et la région bruxelloise où des Wallons vivent en grand nombre.
   Cette façon de procéder se justifie aisément pour les différents points que nous venons d'énumérer.

Vendu.

 

[WALLONIE]. Parcs et jardins historiques de Wallonie. Volume 2. Province de Hainaut. Arrondissements de Ath, Tournai, Mouscron-Comines. Par Nathalie de Harlez de Deulin, Serge Delsemme, Catherine Guisset-Lemoine, Didier Hoyos et Marie-Hélène Sohet. Namur, Ministère de la Région Wallonne - Division du Patrimoine, 1997. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 255 p., illustrations en noir et quelques-unes en couleurs, (collection « Inventaires Thématiques »), exemplaire en très bon état.
   Ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.



Table des matières :
   - Avant-propos, par Jacques Barlet.
   - Introduction.
   - Charte de Florence.
   - Avertissement.
   - Glossaire.
   - Arrondissement de Ath.
      - Repérage des parcs et jardins historiques.
      - Carte de situation.
      - Inventaire.
   - Arrondissement de Tournai.
      - Repérage des parcs et jardins historiques.
      - Carte de situation.
      - Inventaire.
   - Arrondissement de Mouscron-Comines.
      - Repérage des parcs et jardins historiques.
      - Carte de situation.
      - Inventaire.
   - Bibliographie.

22 euros (code de commande : 00657).

 

[WALLONIE]. La Wallonie, son histoire, son avenir. Bruxelles, Édition du Mouvement Catholique Wallon, [ca 1946]. In-8° (135 x 209 mm.) agrafé, 31 p., cachet humide ex-libris du professeur Maurice-A. Arnould à la couverture, couverture un peu défraîchie.



En introduction :
   Le Mouvement Wallon Catholique est un groupement constitué pendant l'occupation allemande et qui comprend des ecclésiastiques, des ingénieurs, des avocats, des fonctionnaires, employés et artisans, des professeurs d'université et d'enseignement moyen. Ce groupement démocratique a rédigé un clandestin La Wallonie Catholique qui, tout en menant de bon combat contre Allemands, s'est préoccupé des intérêts vitaux du peuple wallon.
   Le Pays étant libéré, le Mouvement Wallon Catholique se propose de faire paraître une série de brochures où seront étudiés les divers aspects de la question wallonne.
   La présente brochure envisage plus particulièrement les points de vue historique et culturel.

Vendu.

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le 12 septembre 2023

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