jeudi 31 mars 2022

Gravure contemporaine - 2G. Cahier n° 3

 


2G. Cahier n° 3.

1970.

 


Chemise in-folio (300 x 400 mm.) contenant dix estampes gravées et imprimées par les artistes, tirage limité à 110 exemplaires numérotés et signés (n° 18), exemplaire en très bel état.


   Outre Gabriel Belgeonne et Gustave Marchoul, à l'origine de cette édition, les huit autres artistes sont : Jean-Pierre Benon, Muriel Bosch, Jean-Marie Mahieu, Michel Mineur, Movy Pasternak, Léa Van Heck, Joyce Wauters et Alain Winance.

 

Gabriel Belgeonne

 

Gustave Marchoul

 

Jean-Pierre Benon

 

Muriel Bosch

 

Jean-Marie Mahieu

 

Michel Mineur

 

Movy Pasternak

 

Léa Van Heck

 

Joyce Wauters

 

Alain Winance

 200 euros (code de commande : 00043).

 

Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner (b.waterlot@hotmail.com).
Ce recueil de gravures peut être retiré à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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Bossuet - Discours sur l'Histoire universelle - Relié par Masquillier

 


 

BOSSUET (Jacques-Bénigne).

Discours sur l'Histoire universelle, par Bossuet. Édition augmentée des nouvelles additions et des variantes de texte.
Tomes I et II (complet).

Paris, Emler, 1829.
[Paris, / Emler Frères, Libraires, / rue Guénégaud, N° 23. / M DCCC XXIX.] 

 


Deux volumes in-8° (145 x 225 mm.) demi-basane vert foncé, dos lisses à 4 nerfs ornés de fers et roulettes dorés (marque du relieur montois Masquillier en queue du t. I), t. I : [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 321, [1 bl.] p., un portrait gravé de Bossuet en frontispice, t. II : [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 377, [1 bl.] p., rousseurs, ex-libris Le Tellier.

 


 
Notice de l'éditeur :
   Le Discours sur l’Histoire universelle fut publié dans les premiers mois de 1681, à Paris, chez Sébastien Mabre-Cramoisy, en un vol. in-4° de 561 pages. Le privilège du roi, pour l'impression, daté du 11 février 1681, est accordé pour quinze ans. Cette édition, ornée de vignettes en taille douce au commencement et à la fin du livre, est fort bien exécutée. On la contrefit en Hollande la même année.
   La seconde édition, qui n'est qu'une réimpression de la première, avec quelques corrections, parut en 1682, chez le même libraire, en un vol. in-12 de 639 pages. On a mis à la première et à la dernière page les mêmes vignettes, réduites, qu'à l'édition in-4°. Il se trouve des exemplaires de cette édition qui portent la date de 1691, chez Le Roulland ; mais le frontispice seul est changé.
   Le même Roulland obtint, le 2 septembre 1695, un nouveau privilège pour six ans, à compter du jour de la réimpression. La troisième édition, faite en vertu de ce privilège, fut mise au jour à la fin de mars 1700, en un vol. in-12 de 607 pages. On lit au frontispice : Troisième édition, revue par l’auteur. La vignette de la première page a été seule conservée.
   Cette édition est la dernière qui ait été donnée du vivant de Bossuet, et qu’il ait revue. Elle diffère des précédentes en ce que la seconde partie, qui n'a que treize chapitres dans les deux premières éditions, est divisée en trente chapitres dans la troisième. Le dernier chapitre de l’ouvrage a été aussi partagé en deux ; ce qui donne huit chapitres à la troisième partie, au lieu de sept qu'elle avoit auparavant. L’auteur, en revoyant son livre, y corrigea plusieurs fautes de dates et de citations, retoucha le style en divers endroits, et y fit beaucoup d'additions, principalement sur l'inspiration des livres saints. On a suivi cette édition dans la collection de ses OEuvres, Paris, 1743 et 1748, in-4°, et dans les éditions faites séparément du Discours sur l’Histoire universelle, depuis 1707 jusqu'en 1741. Mais, en 1753, les libraires de Paris qui avoient le privilège de cet ouvrage, au lieu de continuer à le réimprimer d'après l'édition de 1700, reprirent celle de 1681, et ont persisté à la suivre jusqu'à présent. Les éditions de Didot pour l'éducation du Dauphin ; celle que le même imprimeur a publiée en 1814 parmi les meilleurs ouvrages de la langue française, et autres imprimées avec tant de luxe, ne sont pareillement que des copies de la première édition, et on y a omis les additions et les corrections faites par Bossuet dans la troisième.
   Mais l'abbé Ledieu, son secrétaire, nous apprend que dans les dernières années de sa vie, l'évêque de Meaux ne cessoit de revoir son ouvrage. Le fruit de ce dernier travail est un grand nombre d'additions importantes, qu'on a entièrement écrites de sa main, et dont le but est de mettre dans un nouveau jour les preuves de l'authenticité des livres saints, et la liaison qu'ont entre eux l'ancien et le nouveau Testament. Le morceau le plus considérable est un chapitre entier, le XXIXe de la seconde partie, ayant pour titre : Moyen facile de remonter à la source de la religion, et d'en trouver la vérité dans son principe.
   Ces fragments étoient restés, jusqu'à nos jours, ensevelis dans un profond oubli. Ils furent imprimés pour la première fois, sous le titre assez impropre de Variantes, et confondus avec les additions faites en 1700, à la fin de l’édition stéréotype d'Herhan, en 4 vol. in-18, Pans, 1806. On annonce, dans l’Avertissement, que l'ouvrage est « enrichi de Variantes que les anciens éditeurs avoient déjà publiées dans différentes éditions, notamment dans les collections des OEuvres de Bossuet, imprimées en 1743 et 1748 ; » et l'on reprend M. Didot l'aine d'avoir « supprimé ces Variantes, soit parce qu’il ne connoissoit pas l'existence des manuscrits, soit parce que ces Variantes nécessitoient dans l'ancien texte des retranchements importants. »
   Mais ce sont, autant d'assertions gratuites.
   1° Le plus léger examen démontrera, comme on l'a dit ci-dessus, que dans les collections de 1743 et de 1748, ainsi que dans les éditions séparées du Discours sur l'Histoire universelle, on s'est borné à copier tantôt la première, tantôt la troisième édition.
   2° M. Didot n'eût pu avoir connoissance des additions nouvelles qu'autant que les Bénédictins, éditeurs de Bossuet, lui auroient communiqué ses manuscrits, dont ils étoient dépositaires : ce qui n'a pas eu lieu. On pourroit reprendre, à plus juste titre, ce célèbre imprimeur de ne s'être pas attaché à suivre la dernière édition donnée par l’auteur, c’est-à-dire celle de 1700, puisqu'on a vu quel soin l'évêque de Meaux avoit mis à la revoir et à la perfectionner.
   3° Bien loin que ces Variantes nécessitent dans le texte des retranchements importants, tout, au plus exigent-elles la suppression de trois ou quatre phrases ; si toutefois on peut appeler supprimées celles que l’auteur n'a ôtées que pour en substituer d'équivalentes, et souvent pour donner plus de développements au sujet.
   Ce qu'on peut dire de plus vraisemblable sur l'assertion des éditeurs stéréotypes, c’est qu'ils n'ont eu connoissance des additions manuscrites, et même des corrections de l’édition de 1700, que quand la leur a été imprimée. Alors ils se sont déterminés à placer ces fragments à la fin de chaque volume, en indiquant les pages auxquelles ils se rapportent.
   Mais ce n'étoit point remplir le vœu de Bossuet, qui bien évidemment vouloit qu'ils fussent insérés dans le corps du Discours, puisque après chaque morceau il a marqué les premiers mots qui commencent la phrase qui doit suivre immédiatement.
   Pour nous conformer à son intention, nous avons exactement suivi le texte de la troisième édition, en insérant, aux endroits indiqués dans le manuscrit, les différents passages ajoutés, qui se lient très-bien avec ce qui précède et ce qui suit, comme on peut le remarquer à la lecture. Cette insertion n'a exigé d'autres changements, dans le texte ancien, que la substitution d’un petit nombre de mots marqués par l’auteur même, et la suppression de quelques lignes concernant les Samaritains, dans la VIIe Epoque ; parce que Bossuet a réuni un peu plus bas, sous un même point de vue, tout ce qui concerne l'histoire de ce peuple.
   Enfin, désirant donner à cette édition toute l'exactitude possible, nous avons vérifié les dates mises en marge de la première partie, ce qui nous a donné lieu de rectifier plusieurs erreurs ; et partout où nous nous sommes aperçus que les années ne correspondoient pas aux événements, nous avons rétabli la correspondance en plaçant les dates vis-à-vis des faits auxquels elles se rapportent. Nous avons aussi confronté avec soin les passages cités, à l'exception de quelques rabbins et d’un très-petit nombre d'auteurs dont nous n'avons pu avoir les livres. En général tout est exact. Mais pour faciliter la vérification, si quelqu'un étoit curieux de la faire, nous avons ordinairement ajouté le chapitre, etc., quand Bossuet n’indiquoit que le livre. Nous nous sommes servis, pour les Pères de l’Église, des éditions des Bénédictins ; pour Fl. Josèphe, de l’édition d’Havercamp; et comme la division des livres et des chapitres n'est pas la même dans cette édition que dans les anciennes, nous avons cité des deux manières. Pour Eusèbe, on a suivi l’édition de Henri de Valois ; pour Aristote celle de Duval ; pour Hérodote, la traduction de M. Larcher ; pour Denys d’Halicarnasse, celle de Bellanger ; pour Diodore de Sicile, celle de Terrasson ; pour Polybe, l’édition Variorum ; pour Tacite, celle de Brotier. Nous nous bornons à ces auteurs, qui sont ceux qui reviennent plus fréquemment.

 


Notice de H. Dubois d'Enghien sur le relieur :
  Masquillier, Ildephonse-Louis, né à Lens (Hainaut), en 1803, décédé à Uccle-lez-Bruxelles, en 1842, exerça la profession de relieur, à Mons, de 1828 environ, à la fin de ses jours. Voici les renseignements que j’ai pu recueillir à son sujet :
   Son père, Julien-Joseph, mort en décembre 1822, était juge de paix du canton de Lens. Sa mère, Marie-Adrienne Marousé, alla se fixer à Mons, avec son fils, en 1828. Le fait est consigné comme suit dans les registres de la population : « À la date du 18 avril 1828, est venue habiter Mons venant de Lens, Mme Marouze (sic), Marie-Adrienne, veuve de Masquelier (sic), Julien, relieuse, née à Soignies, le 25 janvier 1761, ainsi que son fils Masquelier, Ildephonse, né à Lens, le 24 août 1803, célibataire. Ils se sont établis en notre ville, rue des Capucins, 30. »
   Masquillier est cité comme relieur à cette dernière adresse dans l'Annuaire industriel de la Belgique, pour 1833. Sa mère, qui était sa collaboratrice ou son associée, vivait encore en cette même année 1833 ; des certificats à cette date, conservés au greffe du Tribunal de Mons, attestent que le relieur était dispensé de la garde civique, comme soutien de veuve, et du service militaire pour avoir un frère au service.
   On ignore où Masquillier fit son apprentissage. Dans ses Notes, De Samblanx écrit à ce propos : « Son genre, très nettement différent des autres, nous fait supposer qu’il a travaillé dans l’atelier de Bozérian. » L’auteur n’indique pas sur quelles analogies se fonde sa supposition. Ce ne peut être, à mon sens, que sur l’usage des compartiments ornés aux petits fers et à fonds pointillés qui se retrouvent dans certaines reliures de Masquillier. Mais on sait que ces pointillés furent pratiqués par bien d’autres relieurs français et étrangers, et en particulier chez nous, par Deflinne-Serré. Or la maison tournaisienne était très renommée vers 1820-1825. Vu la proximité du bourg de Lens, ne conviendrait-il pas de supposer à Tournai, plutôt qu’à Paris, l’atelier où le jeune Masquillier s’initia au métier de relieur ? La question reste pendante.
   En 1833, Ildephonse épousa Adèle-Françoise Marmuse, née à Mons en 1804. Fille de Laurent Marmuse, quincaillier établi au n° 24, Grand-Rue, elle apportait quelque bien à la communauté. Dès la mort du père, en 1834, les époux acquirent pour 13.000 francs un immeuble situé Grand-Rue, 14 (plus tard n° 25) et y installèrent leur atelier de reliure.
   Grâce au patrimoine de son épouse, Masquillier augmenta très probablement, dès cette époque, son matériel de dorure; et les premières années de son mariage comptent parmi les plus fécondes et les plus prospères de sa trop courte carrière.
   Bientôt, en 1837, il s’associa avec Elie Lamir, un prote natif de Mons, pour fonder une imprimerie. C’est dans la même maison de la Grand-Rue que l’officine de l’imprimeur voisina avec l’atelier du relieur.
   En 1842, Adèle Masquillier, devenue veuve, prend dans l’association la place laissée vacante par la mort de son mari, et la firme Masquillier-Lamir subsiste encore jusqu’en 1860.
   Le 1er juillet de cette année, Lamir se retira des affaires, qui furent reprises par Mme Veuve Masquillier et par son gendre, M. Paul-Émile Dequesne, époux, depuis le 7 février 1859, de Mlle Maria Masquillier. Cette nouvelle association prit fin le 31 décembre 1865, et, à partir du 1er janvier 1866, P.-E. Dequesne resta seul propriétaire de la maison. Toutefois, en raison du nom des fondateurs, qui était celui de sa femme, il conserva la firme Dequesne-Masquillier.
   L’établissement passa ensuite, de père en fils, aux mains de Léon-Émile-Louis Dequesne (1863-1940), et de Émile-Antoine-Louis Dequesne (1896-1947).
   En 1946, grâce aux instances de M. M.-A. Arnould, archiviste de l’État, à Mons, Émile Dequesne, demeuré célibataire, « comprenant combien il eût été triste que rien ne subsistât, après lui, de sa vieille entreprise, avait accepté de déposer aux Archives de l’État les papiers qui encombraient ses greniers », et « de céder, pour le Musée de Mariemont, la collection d’outils de relieur de son arrière-grand-père. »
   Ce matériel vint s’ajouter à celui des Schavye vendu jadis à M. Raoul Warocqué par Charles De Samblanx. Il a trouvé place dans l’une des salles de la bibliothèque, et est exposé dans le modeste meuble où l’avait rangé jadis le maître relieur. Les portes de l’armoire sont encore tapissées extérieurement de l’ancien papier portant les empreintes des fers, et ce n’est pas sans une certaine émotion que le visiteur se représente le relieur, parcourant des yeux ce riche répertoire, choisissant ses fers, les étudiant en les combinant pour créer les décors si variés et si originaux de ces reliures qui devaient consacrer sa réputation.
   Les fers à la main occupent la partie principale du meuble et y sont disposés sur des tablettes en étagères ; au-dessous, des tiroirs contiennent les plaques pour le balancier. Grâce à la bonne obligeance de Mme Faider, bibliothécaire et conservatrice du musée, j’ai pu examiner à loisir cet outillage désormais historique ; outillage admirable par les chefs-d’œuvre de gravure qu’il contient, et qui constitue, dans son ensemble, une source d’information de premier ordre pour l’étude des styles romantiques appliqués successivement à l’art de la reliure. Quelques fers portent la griffe de graveurs français, tels que Hérou et Adam, tous deux à Paris ; beaucoup sont anonymes, et l’on ne peut que regretter la modestie de ces maîtres graveurs. On voudrait les connaître afin de pouvoir leur rendre l’hommage qui leur est dû, car, à aucune époque, le relieur ne fut plus tributaire de leur talent que durant la période où florissait Masquillier.
   Les genres adoptés ou créés par le relieur montois sont fort divers, et son outillage, soigneusement tenu à jour, accuse toutes les variations de style survenues de 1820 à 1840. En général il aimait à marier la dorure et la gaufrure à la main avec le travail au balancier. De Samblanx a fait un juste éloge de son habileté de doreur et a signalé la belle qualité et l’éclat de ses ors.
   Dans la composition du décor, aussi bien que dans le choix des matériaux pour l’établissement de la reliure, il fait montre d’un esprit inventif, toujours curieux de nouveauté, sans tomber jamais en des innovations hasardeuses. Il utilisa toutes les espèces de cuirs fabriqués en son temps pour la reliure : les maroquins long grain et les veaux fauves ou de couleur, les basanes et les cuirs de Russie. Il entreprenait tous les genres de reliure : depuis le cartonnage en percaline gaufrée et la simple demi-reliure, jusqu’aux pleines reliures les plus luxueuses. Il choisissait avec soin les matières premières. « J’attends de beaux papiers gaufrés de Paris pour demi-reliures », écrit-il à son bon client Renier Chalon, dans une lettre où il lui adresse un relevé de compte et des renseignements sur certaines éditions en cours d’exécution dans son imprimerie.
   Masquillier ne disposait pas, semble-t-il, à Mons, de marbreur sur tranches. J’ai eu sous les yeux une de ses reliures dont les tranches avaient été marbrées au pinceau, travail onéreux et d’un résultat peu satisfaisant. Aussi usa-t-il beaucoup d’un genre, encore tout nouveau et qui fit fortune dans la suite, savoir: la tête dorée, tranches de devant et de queue ébarbées. Dans le relevé de compte de la lettre précitée, sur neuf volumes mentionnés, six sont traités de la sorte ; à en juger par les prix ce devait être des demi-reliures d’importance moyenne. La tête dorée, tranches ébarbées, était réservée d’ordinaire aux demi-reliures ; je possède cependant un Molière, de Tony Johannot, 1835-1836, dans une pleine reliure en veau, dos et plats ornés, signée Masquillier, et dont les tranches sont ainsi faites.
   Masquillier comptait, parmi ses clients, les principaux membres de la Société des Bibliophiles montois. Il avait fait graver pour Henri Delmotte, l’auteur des Œuvres facétieuses, un élégant super-libros portant les initiales H. D. en caractères gothiques dans un encadrement de fers romantiques.
   M. H. de Backer, bon juge en la matière, le considérait comme « un des meilleurs relieurs dont la Belgique puisse s’honorer  ». « Une reliure de Masquillier, dit-il, sur un livre sans intérêt, reliure de grand luxe, mosaïquée en couleur, a dépassé récemment à Paris, dans une vente, le prix de 4.000 francs. »
   On peut lire d’autre part, dans Le Trésor du Bibliophile, de M. L. Carteret, à l’article Lesné, La Reliure, 1819 : « Un somptueux exemplaire de cette édition, relié par Masquillier, orné d’un très riche décor mosaïqué sur fond rouge, doublure de maroquin noir bleuté avec ornements dorés répétés en partie sur la contre-garde de moire blanche, figurait à la vente Rouart, 1911, n° 228 ; il fut adjugé 6.020 francs. Cet exemplaire a figuré en mai 1925, vente Descamps-Scrive, 2e partie, où il a fait 23.500 francs. »
   Par des œuvres d’une telle qualité, et par bien d’autres où la fantaisie de l’artiste va de pair avec l’art du praticien, Masquillier a su donner toute la mesure de son talent. Hélas ! cette carrière, si ardemment menée à son point de maturité, ne devait pas connaître le long épanouissement qui, par l’abondance de la production, eût fait sans nul doute, du bon relieur montois, l’un des plus grands maîtres de son temps.
   En octobre 1840, Adèle Marmuse note dans son livre de raison : « Ildephonse Masquillier est devenu malade. » Au début de l’année suivante le relieur séjourne à Lens, son bourg natal. Le 2 février, il écrit à sa femme pour lui annoncer son prochain retour et lui donner des instructions au sujet de registres à fournir et de certains ouvrages à relier d’urgence. Il n’est pas encore rétabli, car il termine sa lettre en disant : « J’ai pris des pillules hier, j’en prends encore aujourd’hui. Je vous embrasse, ainsi que les petites poulettes. » Il ne devait plus recouvrer la santé ; le mal s’aggrava au cours des années 1841, 1842, et finalement se compliqua de troubles mentaux. Il fut transféré à Uccle, à la clinique du docteur J.-F. Kalcker, qui avait fait construire en 1835, au hameau Le Chat, un grand établissement pour aliénés. C’est là que Masquillier termina ses jours le 16 octobre 1842, à 8 heures du soir, âgé, selon l’acte de décès, de trente-neuf ans, un mois et vingt et un jours.
   L’atelier de reliure fut maintenu après sa mort. On n’entreprit plus semble-t-il désormais la reliure de luxe, mais les ouvriers que le maître avait formés continuèrent longtemps encore à produire du bon travail courant et de bibliothèque. Ces reliures, bien que non signées – du moins n’en est-il parvenu aucune à ma connaissance qui recouvrît une impression postérieure à 1842 et qui fût signée   – se reconnaissent cependant aux fers utilisés pour la dorure, et aussi aux particularités de métier léguées par le maître à ses anciens élèves.
   En ce qui concerne les reliures signées masquillier, on peut donc admettre en principe qu’elles virent le jour entre 1828 et 1842.
   La firme Masquillier et Dequesne, relieur et régleur, Grand-Rue, 25, à Mons, figure encore dans l’Alm. Tarlier de 1866. Dans celui de 1878, le nom de Masquillier a disparu, mais Dequesne (E.), relieur et régleur est encore signalé à la même adresse.


Bibliographie :
   - Dubois d'Enghien (H.), La reliure en Belgique au dix-neuvième siècle, pp.189-194.

Les deux volumes : 120 euros (code de commande : 00042).

 

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mercredi 30 mars 2022

Esneux au XXe siècle, par Robert Dalem


DALEM (Robert).

Esneux au XXe siècle.

Bomal-sur-Ourthe, Petitpas, 1976. 

 


In-8° (145 x 213 mm.)  broché, 336 p., une carte à déplier, exemplaire en parfait état.


Table des matières :
   lre partie.
      - Avant-propos.
      - La commune.
      - Sentiers, chemins et routes.
      - Anciens chemins et sentiers.
      - Des noms de rues.
      - L'eau potable.
      - Liste des sources, fontaines, etc.
      - L'instruction publique.
      - Le canal.
      - Le chemin de fer.
      - Les anciens ponts.
      - 1900- 1914.
         - Généralités.
         - Vie et coutumes.
         - L'église d'Esneux.
         - Autres églises et chapelles.
         - Un journal local.
         - La villégiature.
         - La première fête des Arbres.
         - L'hôpital intercommunal le monument Montéfiore.
         - Le mémorial Lemonnier.
         - Les réjouissances estivales.
         - L'achat de Beaumont.
         - L'acquisition du parc du Mary.
      - 1914 - 1918.
         - La grande guerre.
      - 1918 - 1940.
         - Généralités.
         - Un orage extraordinaire.
         - La crise des logements.
         - La voirie.
         - Le corso fleuri.
         - La défense des sites.
         - La plus forte inondation du siècle.
         - Un projet de barrage.
         - Une découverte à Beaumont.
         - Le tourisme et les arbres.
         - La guerre froide.
      - 1940 - 1945.
         - La guerre mondiale.
         - Urbanisme et reconstruction.
      - 1945 - 1964.
         - Généralités.
         - L'administration de la Commune.
         - Le tourisme.
         - Fêtes et réjouissances populaires.
         - Les malheurs du parc du Mary.
         - Un hiver terrible.
         - Le nouveau pont et les aménagements de la rive droite.
   2e partie. 1965 - 1976.
      - Deuxième avant-propos.
      - On change de crémerie.
      - Achats de terrains et nouvel hôtel de ville.
      - Un marché public.
      - Une nouvelle usine.
      - Le nouveau rite liturgique.
      - Électricité, éclairage public et télédistribution.
      - Nécropole franque.
      - Le monument aux carabiniers cyclistes.
      - Une maison des jeunes.
      - Hoûte-si-Plout, cité universitaire.
      - Le comblement du canal vers La Gombe.
      - Un nouveau bureau des postes.
      - Jumelage de communes... et de la F.N.C.
      - Découverte d'un trésor.
      - Un pavillon du Tourisme.
      - Un monument au Roi Albert.
      - Une émission postale à caractère touristique.
      - Station verte de vacances.
      - Esneux érigé en doyenné.
      - Esneux et les arbres.
      - Notre sceau communal.
      - Deux centenaires en moins d'un siècle.
      - Les élections de 1970.
      - Le nouvel hôpital.
      - Le kiosque à musique transformé en local pour pensionnés.
      - La Reine Fabiola nous fait visite.
      - Les immondices.
      - Le château de Lavaux.
      - Le château « Le Fy ».
      - Le château d'Avionpuits.
      - Le Rond-Chêne.
      - La Fondation Montéfiore.
      - Camping à gogo.
      - Randonnées sportives et promenades instructives.
      - Les autoroutes.
      - La route buissonnière.
      - La sécheresse du siècle ?
      - L'instruction publique.
      - Dragage de l'Ourthe et muraillage des berges.
      - Les fouilles de Beaumont.
      - Que d'eau, que d'eau !
      - On change les plaques des rues.
      - Nouvelles acquisitions.
      - La culture, le sport et les activités diverses.
      - Informations générales en bref.
      - Les élections communales de 1976 illustrées.
      - Bienvenue à Tilff. Adieu à l'ancien Esneux.
      - Au fond...
      - Conclusion.
   - En annexe :
      - Liste des quartiers et dépendances d'Esneux.
      - Liste des rues.
      - Liste des sites et monuments classés.

 

12 euros (code de commande : 00041).

 

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mardi 29 mars 2022

La société industrielle et son avenir, par Th. Kaczynski (Unabomber)



KACZYNSKI (Theodore).

La société industrielle et son avenir.
[Titre original  Industrial Society and Its Future.]
Traduit de l'américain.

Paris, Éditions de l'Encyclopédie des Nuisances, 1998.

 


In-8° (140 x 220 mm.) collé, 123 p., exemplaire en parfait état.


Note de l'éditeur :
   Le 22 janvier 1998, Théodore Kaczynski a reconnu devant un tribunal californien être le terroriste que la police avait dénommé « Unabomber » ; et par là même être l'auteur du manifeste – Industrial Society and Its Future – dont « Unabomber » avait obtenu la publication dans la presse, en assurant qu'il cesserait en échange les attentats à la bombe qu'il commettait depuis dix-sept ans. Ces attentats, destinés selon leur auteur à frapper des individus liés à la recherche scientifique ou diversement impliqués dans la promotion du progrès technique, avaient fait trois morts – le propriétaire d'un magasin d'ordinateurs, un cadre d'une compagnie de publicité et le président de la corporation des exploitants forestiers de Californie –, ainsi qu'une vingtaine de blessés. Dénoncé par son frère, qui l'avait reconnu grâce aux indices fournis par le texte du manifeste, Kaczynski avait été arrêté le 3 avril 1995. Lors de son procès, commencé en novembre 1997, le droit d'assurer lui-même sa défense lui fut refusé, le juge invoquant sa « schizophrénie paranoïde » et sa volonté de « manipuler le procès » ; il finit donc par accepter de plaider coupable et fut condamné à la prison à vie.
   Dans la lettre que, juste après un dernier attentat, il adressait en avril 1995 au New York Times pour proposer d'abandonner le terrorisme si l'on publiait son texte, Kaczynski écrivait : « Au cours des années, nous avons consacré autant de soin à la mise au point de nos idées qu'à celle de nos bombes, et nous avons maintenant quelque chose d'important à dire. » Après sa démission de l'Université en 1969 (il était maître assistant de mathématiques à Berkeley), il avait commencé par formuler sa critique de la technologie sur un mode naïvement réformiste : cherchant à susciter une campagne pour l'arrêt total de la recherche scientifique, il proposait en 1971 de réclamer l'adoption de lois en interdisant le financement tant public que privé et, pour commencer, de créer une organisation qui défendrait ce programme. On peut trouver un souvenir de cette naïveté dans la critique lucide qu'il en fait, bien revenu de telles illusions, en 1995. Mais si les moyens qu'il a ensuite choisis pour poursuivre les mêmes buts ont assuré à son manifeste la publicité qu'il désirait, ils l'ont également affecté d'un certain nombre de défauts qui sont comme le pendant conspiratif de l'irréalisme réformiste-légaliste de sa position antérieure : les perspectives qu'il trace à son espèce de blanquisme (ou bakouninisme) imaginaire sont évidemment d'autant plus floues qu'il n'est pas lui-même parvenu au moindre début d'activité organisée avec d'autres, malgré le sigle pseudocollectif (« FC ») qu'il utilise comme signature. Quant aux attentats proprement dits, outre qu'en règle générale ils atteignent rarement ceux qui mériteraient d'en être les victimes et que de toute façon le recours au terrorisme est encore plus inefficace contre la société industrielle qu'il ne l'a jamais été auparavant, on voit que ceux de Kaczynski servent maintenant surtout à occulter le contenu et l'existence même de son texte, auquel il n'a plus du tout été fait allusion pendant la durée du procès, ou seulement au passage, comme à une preuve supplémentaire des obsessions paranoïaques de son auteur.
   Si nous avons voulu publier une nouvelle version de Industrial Society and Its Future, après celle qui est déjà parue en français [aux Éditions du Rocher, en 1996], c'est qu'il nous a semblé que ce texte méritait une traduction moins hâtive et sensationnelle. À qui voudra le lire avec attention, il apparaîtra que l'analyse de Kaczynski va, par son chemin singulier, droit à l'essentiel, et atteint ce qui est bien le centre du système universel de la dépossession : l'extinction de toute liberté individuelle dans la dépendance de chacun vis-à-vis d'une machinerie technique devenue nécessité vitale. Il fallait donc que ce document puisse rester, et c'est ce que notre édition lui assurera.

 

15 euros (code de commande : 00039).

 

Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner (b.waterlot@hotmail.com).
Ce livre peut être retiré à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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lundi 28 mars 2022

Vienne 1880-1938. L'Apocalypse joyeuse.

 


Vienne 1880-1938. L'Apocalypse joyeuse.
Sous la direction de Jean Clair.

Paris, Éditions du Centre Pompidou, 1986.

 


 

In-4° (210 x 300 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 794 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.


   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Centre Pompidou, à Paris, du 13 février au 15 mai 1986.

 



Table des matières :
   Prologue.
      - Sissi ou la Vulnérabilité, par E.M. Cioran.
      - Le Flambeau d'Ewald, par Claudio Magris.
      - La Vienne de Freud, par Bruno Bettelheim.
      - Une modernité sceptique, par Jean Clair.
   I. La ville Potemkine.
      - Entre rêve et réalité, par Robert Waissenberger.
      - De la scène publique à l'espace privé, par Carl E. Schorske.
      - La mort dans la peinture autrichienne, par Werner Hofmann.
      - Hans Makart, par Werner Hofmann.
      - Anton Romako, par Gerbert Frodl.
   II. Malaise dans la civilisation autrichienne. « Le moi en perdition. »
      - Victor Adler et l'austromarxisme, par Félix Kreissler.
      - Ernst Mach et le « moi insaisissable », par Yves Kobry.
      - Les Minutes de la Société de psychanalyse, par Harald Leupold-Löwenthal.
      - Otto Weininger, l'anti-Freud, par Jacques Le Rider.
      - Theodor Herzl ou la Vienne délivrée, par Nike Wagner.
   III. La première génération. « Ver Sacrum. »
      - Les rêveurs dionysiaques, par William Mc Grath.
      - Les mécènes de la Sécession, par Bernard Michel.
      - Gustav Klimt, par Werner Hofmann.
      - Otto Wagner : de la « libre Renaissance » à l'art de construire, par Peter Haiko.
      - La ville blanche : « Au Steinhof » à Vienne, par Peter Haiko, Harald Leupold-Löwenthal et Mara Reissberger.
      - Josef Hoffmann, Adolf Loos et le Kulturgefälle Est-Ouest, par Eduard Sekler.
      - La Wiener Werkstatte (1903-1913) : le paradis terrestre et le chemin de la ruine, par Peter Vergo.
      - L'Âge d'or du graphisme viennois, par Michael Pabst.
      - La voie industrielle, par Karl Mang.
      - La mise en scène de théâtre, par Wolfgang Greisenegger.
      - Richard Teschner marionnettiste, par Jarmila Weissenböck.
      - Peter Altenberg, par Werner J. Schweiger.
      - La naissance de la théorie de l'art, par Günter Metken.
      - Les théories esthétiques de Sigmund Freud, par Ernst Gombrich.
      - Souvenirs de collaboration avec Ernst Kris, par Ernst Gombrich.
      - Amateurs et autres : histoire de la photographie (1887-1936), par Monika Faber.
   IV. La seconde génération. Expressionnistes-Rationalistes.
      - Sociologie et utopie d'un art autonome, par Michael Pollak.
      - Egon Schiele, par Jane Kallir.
      - La Vienne d'Arnold Schönberg..., par Jane Kallir.
      - Arnold Schönberg et Richard Gerstl, par Jane Kallir.
      - Oskar Kokoschka, par Serge Sabarsky.
      - Oskar Kokoschka / Choix de lettres, par Günter Metken.
      - Karl Kraus et « Les Derniers jours de l'humanité », par Gerald Stieg.
      - Les maisons de Loos ou l'espace en projet, par Françoise Véry.
      - Wittgenstein et l'architecture, par Jacques Bouveresse.
      - La Maison de Wittgenstein, par Bernhard Leitner.
   V. « Paris-Vienne. »
      - Passe, impasse et manque, par Pierre Boulez.
      - Paul Poiret à Vienne, Emilie Flöge à Paris, par Wolfgang Georg Fischer.
      - La Sécession et Auguste Rodin (1897-1905), par Danièle Gutmann.
      - Sigmund Freud, Jean-Martin Charcot, par Debora Silverman.
      - Les années parisiennes d'Adolf Loos (1922-1928), par Yvonne Brunhammer.
   VI. De Vienne la Rouge à la fin de la République. « Les Somnambules. »
      - Politique communale à Vienne la Rouge, par Wolfgang Maderthaner.
      - L'utopie construite : le logement à Vienne la Rouge (1919-1934), par Sokratis Dimitriou.
      - Josef Frank et l'architecture viennoise, par Friedrich Achleitner.
      - L'École des Arts appliqués du Musée autrichien d'art et d'industrie, par Gabrielle Koller.
      - De la « bande familiale » à la pédagogie, par Dominique Jameux.
      - Une modernité optimiste : la voie abstraite, par Dieter Bogner.
      - Sur Robert Musil, par Elias Canetti.
      - « Les Somnambules » d'Hermann Broch, par Eliane Kaufholz.
      - Cinéma : le chemin de Vienne, par William Karl Guérin.
      - La fin d'une république : les années trente, par Michel Cullin.
   Finis Austriae.
      - Ernst Jünger, Alfred Kubin / Extraits de correspondance, par Henri Plard.
      - Fugue de la mort, par Paul Celan.
   - Biographies.
   - Glossaire.
   - Who's Who viennois.
   - Bibliographie.
   - Liste des œuvres exposées.
   - Index des noms cités.

 


 

Vendu.

 

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samedi 26 mars 2022

Histoire du théâtre français en Belgique, par F. Faber

 


FABER (Frédéric).

Histoire du théâtre français en Belgique depuis son origine jusqu'à nos jours d'après des documents inédits reposant aux Archives Générales du Royaume par M. Frédéric Faber.
Tomes I, II, III, IV et V (complet).

Bruxelles-Paris, Olivier-Tresse, 1878.
[Bruxelles / Fr. J. Olivier, Libraire-Éditeur / 11, rue des Paroissiens, 11 / Paris / Maison Tresse (Ancienne Maison Barba) / Palais-Royal / (Galerie du Théâtre Français) / 1878 / Tous droits réservés]

 


Cinq volumes in-8° demi-percaline grège à coins, pièces de titre rouges, têtes rouges, reliure frottées, t. I : [3 (faux-titre en rouge et noir, justification du tirage, titre en rouge et noir)], [1 bl.], [1 (dédicace)], [1 bl.], [3 (préface, titre de la première partie)], [1 bl.], [1 (titre premier)], [1 bl.], 312, [1 (table)], [3 bl.] p., titre-frontispice gravé par H. Faber d'après un dessin d'Ern. Hillemacher, et même titre-frontispice, avant la lettre, sur Chine appliqué (mouillure dans la marge inférieure des deux gravures, sans dommage pour l'illustration), t. II : [3 (faux-titre en rouge et noir, justification du tirage, titre en rouge et noir)], [1 bl.], 344, [1 (table)], [1 bl.] p., t. III : [3 (faux-titre en rouge et noir, justification du tirage, titre en rouge et noir)], [1 bl.], 371, [2 (errata, table)], [3 bl.] p., t. IV : [3 (faux-titre en rouge et noir, justification du tirage, titre en rouge et noir)], [1 bl.], 354, [1 (table)], [1 bl.] p., t. V : [3 (faux-titre en rouge et noir, justification du tirage, titre en rouge et noir)], [1 bl.], [1 (lettre de Paul Lacroix), [1 bl.], 320, [1 (table)], [1 bl.], [1 (colophon)], [1 bl.] p., un des 50 exemplaires numérotés sur « papier de choix » (n° 6), bon état général malgré une mouillure ayant affecté la tranche supérieure du t. II, ouvrage peu courant.

 


 


 

Préface :
   Je n’ai pas la prétention, en publiant une Histoire du Théâtre Français en Belgique, d’avoir fait un ouvrage irréprochable. Je laisse ce soin à de plus forts que moi, me considérant comme heureux si mes recherches peuvent leur être de quelque utilité.
   Le manque de documents, l’abandon dans lequel a été laissée cette branche importante de notre littérature nationale, le peu d’ouvrages dramatiques indigènes que renferment nos bibliothèques publiques, ont rendu ma tâche ardue et difficile.
   L’essentiel, dans un ouvrage de cette nature, était d’arriver à être intéressant tout en restant méthodique. J’ai donc partagé mon travail en deux parties principales :
      1° La Belgique sous la domination étrangère ;
      2° La Belgique indépendante ;
   Qui ont chacune comme subdivisions, deux titres généraux :
      I. - Partie historique ;
      II. - Partie bibliographique.
   La partie historique est suivie d’une annexe, dans laquelle, pour ne pas grossir inutilement le texte, j’ai groupé tous les documents destinés à venir à l’appui des faits que j’avance.
   Quant à la bibliographie elle se compose de :
      1° Les Écrits relatifs au théâtre ;
      2° Les Œuvres dramatiques.
  Il m’a semblé intéressant, pour ces derniers, de distinguer les auteurs belges de naissance ou naturalisés, des étrangers ayant produit quelque œuvre dramatique en Belgique. Elle comprend donc trois classes :
      1° Les Auteurs belges ;
      2° Les Auteurs étrangers ;
      3° Les Anonymes.
   Enfin, en dernier lieu, je fais suivre chacune des deux parties principales, de tables renseignant :
      1° Les Auteurs cités ;
      2° Les Ouvrages dramatiques, dont il a été question.

 


Les cinq volumes : 200 euros (code de commande : 31602MP).

 

 

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vendredi 25 mars 2022

Mémoires et souvenirs d'une femme de qualité sur le Consulat et l'Empire


LAMOTHE-LANGON (Étienne-Léon, baron de).

Mémoires et souvenirs d'une femme de qualité sur le Consulat et l'Empire.
Édition présentée et annotée par Ghislain de Diesbach.

Paris, Mercure de France, 1966.

 


In-8° (141 x 205 mm.) broché sous couverture à rabats, 394 p., (collection « Le Temps Retrouvé », n° X), un peu usagé sinon bon exemplaire.

 
En quatrième de couverture :
   Pour être femme de qualité, on n'en est pas moins femme : l'auteur de ces mémoires a beau garder l'anonymat, elle ne peut s'empêcher de nous laisser entendre qu'elle est à la fois l'une et l'autre : élégante, jeune, jolie et désirable. D'excellente maison, comme on disait alors. Ancienne exilée de surcroît, ce qui lui confère les prestiges du malheur et du droit, dont elle use, de parler sans ménagements de tout et de tous. Il ne lui manque qu'une qualité : l'existence. Qu'importe : ces conventions commodes permettent à un auteur devenu aujourd'hui, injustement, fort obscur, de dessiner un portrait féroce de cette cour de parvenus qu'est pour lui l'entourage de Bonaparte. Il est partial, indiscret, et raconte dans le détail cette cour et cet univers auxquels s'est ralliée son héroïne imaginaire, qui l'irritent et qui le fascinent. Il est donc fort bien informé, ce qui, grâces lui en soient rendues, nous permet de l'être après lui.

 

13 euros (code de commande : 00036).

 

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jeudi 24 mars 2022

Manuscrits cisterciens de la Bibliothèque royale de Belgique, par Th. Glorieux-De Gand

 


GLORIEUX-DE GAND (Thérèse).

Manuscrits cisterciens de la Bibliothèque royale de Belgique.

Bruxelles, Bibliothèque Royale Albert Ier, 1990.

 


Grand in-8° (185 x 250 mm.) broché, 214 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.


   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition organisée à la Chapelle de Nassau, à Bruxelles, du 22 septembre au 31 octobre 1990.


Texte du bulletin de présentation de l'exposition :
   Dans le cadre des manifestations célébrant le neuvième centenaire de la naissance de saint Bernard (1090-1153), abbé fondateur de Clairvaux et père de l'Ordre cistercien, la Bibliothèque Royale expose une soixantaine de manuscrits qui sont issus ou proviennent d'abbayes cisterciennes de nos régions, et qui figurent aujourd'hui dans les collections de l'institution.
   Les documents choisis témoignent de l'obéissance à l'austérité prêchée par saint Bernard. La partie centrale de l'exposition est constituée d'une quarantaine de manuscrits, pour la plupart du XIIe siècle, originaires principalement des monastères de Villers-en-Brabant, d'Aulne et de Cambron, rassemblés et confrontés pour la première fois. Reflets des mentalités d'une époque, aux points de vue religieux, culturel et social, ils sont aussi de précieux exemples de la confection des manuscrits au XIIe siècle dans les scriptoria monastiques ; ils montrent, pour certains ouvrages modestes, l'utilisation de parchemin de second choix, tant le support était cher, et donc exploité au maximum ; ils présentent des instructions au rubricateur, des corrections de passages fautifs, la préparation du travail du décorateur.
   L'iconographie de saint Bernard, au sein de ses fondations, n'a pas été négligée. Un manuscrit de l'abbaye de Cîteaux figurera à l'exposition ; d'autres institutions monastiques, telles Orval ou les Dunes, seront présentes grâce aux rares manuscrits qu'en possède la Bibliothèque Royale. L'exposition permettra également au public de s'intéresser aux célèbres et curieuses ardoises de Villers, couvertes d'inscriptions latines relatives à la clepsydre de l'abbaye ; découvertes en 1894 dans les ruines du monastère, elles sont rarement présentées, vu leur extrême fragilité. Certaines pièces paraîtront moins éclatantes ; sans commanditaire ou destinataire prestigieux ces manuscrits devaient servir à l'étude et à l'édification des moines, ainsi qu'à la « lectio divina » qui leur était prescrite. Pourtant, leur décor suscite l'admiration. Obéissant aux exigences de sobriété de l'Ordre, qui bannissait l'or, le luxe et même la représentation humaine ou animale, les cisterciens donnent au texte toute sa valeur, par l'équilibre de la mise en page, par la régularité de l'écriture et surtout par la conception nouvelle des initiales ornées. Cantonnées dans leur rôle spécifique de jalons du texte, celles-ci sont très souvent d'une exécution parfaite et d'une rigoureuse harmonie. Donnant au végétal prépondérance absolue, le décorateur tire parti des lignes souples et sinueuses qui s'en inspirent, et les multiplie à l'infini avec une inspiration toujours renouvelée.

Vendu.

 

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