dimanche 29 janvier 2023

WEYGAND (Général Maxime) - En lisant les Mémoires de Guerre du général de Gaulle

 

 

 L'entente ne fut pas vraiment cordiale entre Maxime Weygand et Charles de Gaulle... 


WEYGAND (Général Maxime).

En lisant les Mémoires de Guerre du général de Gaulle.

Paris, Flammarion, 1955
(mention de dixième mille sur la couverture).
 

 

In-8° (120 x 190 mm.) broché, 236 p., exemplaire en bon état.

Avant-propos :
   Ainsi que je l'ai toujours pensé et écrit, la France ne peut redevenir elle-même que dans l'Union. L'Union pour être durable réclame la Vérité.
   Plus de dix ans ont passé depuis les événements au sujet desquels le général de Gaulle vient de publier un livre mûrement pensé, savamment composé, dont les termes, les expressions sont pesés avec une parfaite connaissance de la valeur des mots. Sur de nombreux points je suis en désaccord avec l'auteur. Il ne s'agit pas de querelles personnelles, dépourvues d'intérêt, mais d'événements historiques d'une exceptionnelle importance dont les conséquences n'ont rien perdu de leur gravité. Une lettre de protestation ne suffit pas ; une mise au point documentée me paraît indispensable. C'est pourquoi j'apporte, une fois encore, mon témoignage au sujet de questions qui tiennent une large place dans les Mémoires de Guerre du général de Gaulle.
   Ce petit livre ne s'adresse pas à lui. Se considérant comme « un homme que le destin portait hors de toutes les séries », il a gagné « des sommets dont il ne devait descendre jamais plus ». Il s'est situé trop haut pour entendre d'autre voix que celles en harmonie avec la sienne. Ces pages sont écrites pour ceux de mes contemporains qui voudront bien les lire, et pour les Historiens de l'avenir.
   Des Français, en nombre toujours plus grand, sont avides de connaître le plus exactement possible les événements de leur époque et le rôle qu'y ont joué les hommes responsables. Ils sont soucieux de se faire une juste opinion sur un ensemble d'actes et de jugements, dont les passions s'exerçant en sens contraire, parfois avec une incroyable violence, ont inspiré les récits les plus contradictoires.
   Aux Historiens s'adresse un homme qui fut appelé, malgré son grand âge, à un rôle qu'il n'a pas cherché, parvenu aujourd'hui au terme de sa vie après une longue carrière de Soldat, qui a connu les périodes les plus exaltantes comme les plus douloureuses. Il ne prétend pas leur dicter la vérité, sachant trop combien nous sommes sujets à l'indulgence lorsqu'il s'agit de nos propres actes, et à la sévérité quand il s'agit d'apprécier ceux d'autrui. Modestement, je leur ai déjà apporté, et ne leur apporte aujourd'hui que ma contribution d'acteur et de témoin.
   D'autre part, en le faisant, j'obéis à des sentiments de justice et de gratitude envers tous les combattants qui, sous mes ordres, se sont vaillamment battus ou virilement préparés. J'obéis à ces mêmes sentiments à l'égard de tous les hommes qui ont accompli, de leur mieux, et parfois magnifiquement, sous tous les cieux et à quelque rang qu'ils aient servi, leur devoir de Français. Naturellement aussi, envers la mémoire de ceux qui sont morts victimes de leur fidélité, le Gouverneur général Boisson, le général Dentz, et de celui que le peuple de France et la majorité de ses représentants élus ont choisi pour les conduire au moment crucial de l'épreuve : le Maréchal Pétain.
   On peut manquer, même inconsciemment, à l'exactitude historique de bien des façons : par erreur, déformation, omission. L'objet de ces pages est de mettre en lumière ce qui m'a paru dans les Mémoires de Guerre du général de Gaulle relever de ces modes d'inexactitude. Sa bonne foi n'est pas en cause. Je tiens à affirmer, en toute sérénité, mon respect des idées, des mobiles et des actes de tous ceux qui l'ont suivi et lui demeurent fidèles, et reconnaissants de l'influence qu'il a exercée sur eux. Je les crois pénétrés, tout comme moi, de l'amour de la vérité et de cette idée que rien de solide ne se bâtit en dehors d'elle. Si ces pages tombent sous leurs yeux, qu'ils en prennent connaissance avec la même sérénité, avec la même tolérance à l'égard d'opinions contraires aux leurs.
   Afin de faciliter et d'éclairer la lecture de ce travail, j'ai suivi autant que je l'ai pu, l'ordre des chapitres des Mémoires. Afin d'éviter les erreurs d'interprétation, j'en ai maintes fois rappelé le texte, comme celui de certains messages ou discours. J'ai appuyé mes affirmations de documents placés en Annexes.

20 euros (code de commande : 00145).

 

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