lundi 2 juin 2025

Les « nouveautés » du 3 juin 2025.

 

 MISE À JOUR DU 3 JUIN 2025

N'hésitez pas à me contacter
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
 

  

[ACADÉMIE D'ARCHÉOLOGIE DE BELGIQUE]. Annales de l'Académie d'Archéologie de Belgique. 3e Série - Tome XL - 1re, 2e, 3e et 4e livraisons (complet). Anvers, Van Merlen, 1884. Quatre livraisons en trois volumes in-8° (155 x 233 mm.) brochés, 467 p., manque à la couverture du deuxième volume, le second feuillet de couverture du troisième volume manque.



Table des matières :
   - Études étymologiques et linguistiques sur les noms de lieux bas-allemands de la Belgique, seconde partie, par G. Bernaerts, p. 6.
   - Daniel Seghers, de la compagnie de Jésus, peintre de fleurs, sa vie et ses œuvres, 1590-1661, par Fr. Kieckens, p. 355.

30 euros (code de commande : 02376).

 

ADAMOV (Arthur) — Paolo Paoli. Paris, Gallimard, 1957. 5e édition. In-8° (120 x 186 mm.) broché, 286 p., (collection « Le Manteau d’Arlequin »).


En quatrième de couverture :
   Le Ping-Pong annonçait un renouvellement de la dramaturgie d'Arthur Adamov. Au lieu des archétypes ou des figures oniriques qui peuplaient jusqu'alors son théâtre, les personnages du Ping-Pong témoignaient tous, à des degrés différents, d'une réalité sociale. Avec Paolo Paoli, ce renouvellement s'accomplit. Au Ping-Pong faisait encore défaut une société précise. Nous la trouvons maintenant dans Paolo Paoli : c'est la société de notre prétendue « belle époque ».
   Paolo Paoli n'est pas, bien sûr, une de ces pièces dites historiques où l'histoire ne sert que de prétexte à l'amusement ou au dépaysement du spectateur complice. À travers ses personnages qui, au départ, peuvent paraître frivoles, c'est la réalité sociale et historique elle-même de cette époque commencée en opérette et terminée en tragédie, par la guerre de 1914, que l'on reconnaîtra. Le trafic des plumes et des papillons révèle ici un autre trafic : celui des hommes, de leur travail, de leur temps et de leur sang.
   Ainsi à la comédie d'un langage petit-bourgeois qui se donne libre cours, répond un drame réel, daté et pourtant toujours actuel : celui d'un monde où tout s'échange et se vend dans le décor des beaux sentiments et des bonnes intentions.
Bibliographie :
   - Lempereur (Nathalie), Arthur Adamov, ici et maintenant, Éditions de la Sorbonne, 2020, chapitre IV : « Le tournant de Paolo Paoli », pp. 107-131.

8 euros (code de commande : 02382).

 

[AFFAIRE CRIMINELLE - LAROCH (François)]. Notice historique sur la vie de François Laroch. S.l., [ca 1825]. In-12 (114 x 206 mm.) en ff., 12 p., exemplaire à toutes marges, quelques rousseurs.
   Un ouvrage très rare.


Extrait du jugement :
   Rendu par la cour spéciale de la province de Namur, séant à Namur, qui condamne à la peine de mort le nommé Fr[a]nçois Laroch, âgé de 31 ans natif de Vieu Sarre près Wavre, sans profession ni domicile, atteint et convaincu d'avoir le 20 du mois dernier volontairement et avec préméditation en état de vagabondage dans un chemin public de la commune de St. Servais assassiné à coups de bâton et de pierre Marie Thérèse Debouge, épouse Legrain, et Victoire Martin, sa belle fille âgée de 22 ans toutes deux de Bellegarde communes de Flavines près Namur et d'avoir ensuite volé tous les bijous 18 florins et effets d'habillements que portaient les dites Legrain et Martin.
   Vu par la cour spéciale de Namur, l'arrêt de la Cour supérieure de Justice séant à Liége, en date du 17 du mois dernier, vu l'arrêt de la Cour de cassation en date du 5 du mois dernier qui confirme, l'arrêt de l'envoi à lui mentionné, vû l'acte d'accusation sui les témoins produits par Mr. le procureur criminel, ouï Mr. le procureur criminel pour l'application, de la peine la cour a condamné François Laroch, à la peine de mort et aux remboursement des frais envers l'état, que les objets volés servant de conviction seront restitués aux propriétaires, que l'exécution en sera faite sur la grende place à Namur, fait et prononcé en séance publique de la cour spéciale de Namur, le 28 du mois dernier.
      Signé Plunus procureur criminel.
   Il a été exécuté le 24 du mois dernier à midi 1/4.
Bibliographie :
   - Registre des executés et la maniere de donner des extraits mortuaires, p. 29, document disponible sur le site
numeriques.be de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

40 euros (code de commande : 02385).

 

 NOUVEAUTÉ

ANSIEAU (Cécile) et WATERLOT (Bernard) — Tous les chemins mènent au Vodgoriacum. La représentation de la Gaule et des chaussées romaines au travers des cartes anciennes. Mons, Éditions Musea Nostra, 2025. In-8° (200 x 271 mm.) collé, 48 p., illustrations en couleurs, 15 cartes à déplier.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée par l'A.S.B.L. Statio Romana, au Musée Gallo-Romain de Waudrez, du 8 avril au 2 novembre 2025.


En quatrième de couverture :
   Malgré son grand âge, la chaussée qui mène de Bavay à Cologne, vestige archéologique antique, reste bien inscrite dans le paysage de la Wallonie depuis plus de 2000 ans. De nombreuses fois remaniée, elle a été utilisée au fil des siècles et continue à l’être de nos jours sur de nombreux tronçons.
   Le vicus de Vodgoriacum attesté sur les itinéraires romains, aujourd’hui Waudrez près de Binche, constitue la première station située à une trentaine de kilomètres de la capitale des Nerviens, Bavay.
   Le Centre d’interprétation de la Chaussée Romaine qui est installé au cœur même du Vodgoriacum nous semblait l’endroit idéal pour montrer au public comment cette importante voie de communication et les agglomérations qui la jalonnent étaient représentées dans la cartographie des XVIIe et XVIIIe siècles.
   L’exposition qui a donné lieu à cette modeste publication suscitera, nous l’espérons, le développement d’un travail plus important afin d’approfondir un sujet inédit et riche d’enseignement historique...


25 euros (code de commande : 02198).


ARÉTIN (Pierre l') Les Ragionamenti. Illustrations de Paul-Émile Bécat. Préface de Christian Dotremont. Premier et second livres (complet). Paris, Éditions de la Nef d'Argent, 1944. Deux volumes in-8° (183 x 250 mm.) brochés sous couvertures rempliées, 145 et 211 p., illustrations en noir dans le texte, bien complet des 32 planches hors texte en couleurs, exemplaire numéroté sur vélin pur chiffon (n° 363), en très bon état.


Extrait de la préface :
   L'Arétin étale [...] dans ces Ragionamenti, toute sa connaissance méticuleuse de l'époque, cependant qu'il y montre une psychologie sans détours, une science raffinée du style, et particulièrement du dialogue, une verve solide.
   Mais les Ragionamenti s'élèvent bien au-dessus d’un siècle, bien au-dessus d’un pays. Loin de les avoir écrits pour se décharger de ce qu’il savait, comme fait un journaliste, l'Arétin semble y avoir utilisé les mœurs de son époque pour peindre les mœurs de l’humanité, comme fait un Shakespeare. Quoi qu’il en soit de l'intention de l'Arétin, les Ragionamenti passent du particulier au général, de l'Italie du seizième siècle a l’humanité.
   Aussi bien est-il prudent de se garder d’un jugement hâtif sur l'Arétin et sur son maître livre. Si l'Arétin a dépensé son génie à infiniment de libelles, c’est qu’il était de son temps, et qu’il n'avait point de rentes. Et c’est également parce qu’il était de son temps, que les Ragionamenti ont une telle valeur humaine. L’écrivain qui bâille dans sa tour d'ivoire peut avoir la plus forte imagination du monde, il n’est pas capable de parler des hommes, ni de l’homme. Il y a plus : l’Arétin vivait son temps. « On ne raille bien que les travers qu'on partage » est un adage qui s'applique aux Ragionamenti mieux qu’à toute œuvre.
   L'on pourrait dire de ces dialogues qu'ils sont à l'amour ce que le Prince est à la politique. Ce n’est pas un mince éloge. L’Arétin est le Machiavel du vice, et le vice n’est souvent que le nom de l'amour qui avoue. Dans une époque ou il n’est guère possible de se passer de machiavélisme, et ou l'amour est la proie de la plus vaine des littératures, les Ragionamenti ont une force singulière. Ils démentent que l'amour soit « beaucoup plus que l'amour » mais nous livrent les secrets de ce que l'on a nommé la « parthénomachie »...


Les deux volumes : 75 euros (code de commande : 02379).

 

AYMÉ (Marcel) — Lucienne et le boucher. Paris, Club Français du Livre, 1959. In-8° (142 x 215 mm.) sous reliure d'éditeur et composé d'après les maquettes de Jacques Daniel, 331 p., (collection « Théâtre », n° 17), exemplaire numéroté (n° 2379) en bon état.
   L'illustration de la couverture est la Nature morte à la tête de veau par Bernard Buffet.


Extrait de l'article de Colette Godard dans le journal Le Monde :
   
Sur fond de petite ville provinciale – qui tente, après la guerre, de revenir sans changement à sa calme vie d'autrefois, – Lucienne (Danièle Darrieux), la femme du bijoutier (Alain Mottet), rêve aux bras puissante du boucher (Georges Geret). Elle fait plus qu'y rêver, elle s'en entoure. Grâce à son ardeur, à sa supériorité de bourgeoise en bas de soie, elle « vampe » ce brave homme patient et modeste, elle transpose sur lui tout, une mythologie de virilité brutale, née dans les lectures clandestines de faits divers ou de littérature de gare osée. Elle est entraînée par un mouvement qu'elle ne contrôle pas vers le plaisir, croit-elle, en réalité vers une délivrance qui passe par une série de transgressions.
   L'adultère, d'abord, ces parenthèses pendant lesquelles, obscurément, elle se sent vivre son existence propre. Le meurtre, ensuite, car cette réalité interdite – la réalité de son existence propre, et non celle du plaisir – lui rend insupportable l'hypocrisie sociale dans laquelle elle est embourbée et celui qui la symbolise : son mari. Elle le tue et tente de faire endosser le crime à son amant. Elle y parvient par le seul jeu de sa « supériorité culturelle » ; il accepte de s'accuser. Le commissaire, un ami du bijoutier et qui en avait reçu des confidences de bistrot, démonte le mensonge avec le dédain tranquille de ceux qui détiennent le pouvoir légal. Alors, transgression finale, étape essentielle, Lucienne prend en charge ses actes, l'adultère et le crime, elle se libère enfin.
   Trente ans après sa création, cette fable méchante, cette farce aigre prend une dimension que son auteur n'avait pas prévue. Marcel Aymé ne se préoccupait pas de la condition féminine, il en aurait sûrement détesté les militantes. Mais il savait regarder, comprendre et recréer, par le biais d'un langage très écrit, très loin du naturalisme, dépassant largement la satire anecdotique, des, caractères simples, riches, sans vulgarité.
Bibliographie :
   - Godard (Colette), « Lucienne et le boucher, de Marcel Aymé », dans Le Monde, 1er octobre 1976.

10 euros (code de commande : 02378).

 

[BELGIQUE - ÉLECTIONS COMMUNALES DE 1868]. Élections communales. Exécution de l'article 2 de l'arrêté royal du 11 juin 1867 (n° 163 du Moniteur). Mons, Monjot, s.d. [Mons - De l'Imprimerie de Monjot, rue du Hautbois, 54.] Affiche au format 430 x 542 mm., un pli horizontal et un pli vertical, exemplaire en bon état.


Extrait :
   Article 26.
   Le président du collége ou de la section a seul la police de l'assemblée, les électeurs du collége y sont seuls admis sur l'exhibition de leurs lettres de convocation, ou d'un billet d'entrée délivré par le président du collége ou de la section ; en cas de réclamation, le bureau décide : ils ne peuvent s'y présenter en armes.

Vendu.

 

BOLLE DE BAL (Marcel), DEJEAN (Christian), FÉAUX (Valmy) et KLARIC (Danilo) — Suppléments de rémunération et participation ouvrière à la vie de l'entreprise. Enquête sociologique effectuée à la demande de l'Office Belge pour l'Accroissement de la Productivité. Bruxelles, Université Libre de Bruxelles - Institut de Sociologie - Centre de Sociologie du Travail, 1964. In-4° (213 x 275 mm.) collé, III, 298 p., impression anapistographique.
   
Une publication fort rare qui, en 1967, fut l'objet d'une édition, sous le seul nom de Marcel Bol de Bal ! 


Compte-rendu de l'édition de 1967 par Y. Émonet :
    Une partie relativement importante de ce livre est consacrée à la définition des problèmes d'ordre déontologique, terminologique et méthodologique, que pose une recherche dont les promoteurs sont des praticiens ; en effet des représentants des organisations professionnelles d'employeurs et de travailleurs ont défini ensemble le projet de cette étude.
   Comment faire pour accroître la participation ouvrière à la vie de l'entreprise ? Une politique d'intéressement telle que celle des suppléments de rémunération est-elle efficace ?
   Employeurs et syndicalistes s'entendent sur le niveau de participation choisi : il s'agit exclusivement du niveau psycho-sociologique. Mais il faudra tenir compte de leurs préoccupations particulières. Pour les premiers les suppléments de rémunération ont-ils bien pour effet d'accroître la participation, et, par-là, l'effort de production ? Pour les seconds, cette même participation, qu'ils souhaitent, ne risque-t-elle pas de provoquer une désaffection des travailleurs vis-à-vis des organisations syndicales ?
   Ces préoccupations vont entraîner certaines contraintes : le choix d'une méthode micro-sociologique, centrée sur les variables propres à l'entreprise, et une définition de la participation limitée à son niveau psycho-social.
   Plus que dans les résultats partiels apportés, l'intérêt de cette étude « exploratoire » réside dans la remise en question de la façon dont a été posé et délimité le problème et dans une démystification des idées préconçues sous-jacentes à cette délimitation.
   Même si les suppléments de rémunération favorisent certains aspects de la participation, notamment la « fixation » des travailleurs à l'entreprise et leur satisfaction, il n'en découle pas qu'elles entraînent une participation active à l'acte même de la production : celle-ci exige beaucoup plus, et en particulier des facteurs plus personnels tels que le dynamisme et un haut niveau d'aspiration.
   Autre idée préconçue : les travailleurs aspirent à la participation. Est-ce sûr ? et de quel type de participation s'agit-il ? Il faudrait s'assurer que les niveaux de participation souhaités et encouragés coïncident, sinon malentendus et conflits seront inévitables.
   Quant aux suppléments de rémunération, s'ils n'ont pas le rôle qu'on leur attribuait, ils remplissent d'autres fonctions ; citons, pour les employeurs, celle de sauvegarder leur autonomie, de prévenir l'insatisfaction. Pour les syndicats ils remplissent une fonction plus « positive », en permettant un premier pas vers le contrôle de la gestion et du pouvoir patronal.
   Ainsi par deux voies convergentes, celle des « projets individuels et collectifs » et celle des « fonctions latentes » des suppléments de rémunération, M. Bolle de Bal parvient à cette conclusion : « Il est vain de vouloir étudier la participation ouvrière à la vie de l'entreprise en négligeant les problèmes des conflits et du pouvoir ». Et les praticiens ne peuvent entreprendre une action efficace qu'en prenant conscience, et en tenant compte de ces problèmes.
   Les perspectives ne paraîtront sans doute plus très neuves au sociologue, mais elles gardent leur valeur pour les praticiens auxquels M. Bolle de Bal, tout au long de son étude, a démontré que s'il est légitime de circonscrire un aspect de la réalité, celle-ci ne s'en impose pas moins dans toute sa complexité.
Bibliographie :
   - Émonet (Y.), « Marcel Bolle de Bal, La vie de l'entreprise. Suppléments de rémunération et participation ouvrière. Editions de l'Institut de Sociologie, 1967 », dans Sociologie du travail, 10e année n°3, Juillet-septembre 1968. Les cadres dans l'entreprise et dans le mouvement syndical, sous la direction de Jacques Lautman et Marc Maurice. p. 331.

25 euros (code de commande : 02371).

 

BONDAS (Joseph) — Histoire de la Centrale des Métallurgistes. 1887-1947. S.l.n.d. In-4° (210 x 270 mm.) collé, 142 p., illustrations, exemplaire en très bon état. 

Table des matières :
   - Préface.
   - Avant-propos.
   - Avertissement au lecteur.
   Chapitre I.
      a) Pourquoi les travailleurs ont-ils tardé à s'organiser ?
      b) Le maître est cru sur son affirmation.
      c) Le délit de coalition.
      d) L'odieux article 310.
   Chapitre II.
      a) Le terrain de combat.
      b) La puissance de l'industrie métallurgique.
      c) Bas salaires.
   Chapitre III.
      a) Les pionniers.
      b) La révolte des esprits.
      c) Tentatives d'organisation.
      d) Les plus hardis poursuivent l'effort.
   Chapitre IV.
      - La Fédération Nationale.
   Chapitre V.
      a) La centralisation.
      b) La composition et les organes de la Centrale.
      c) Le Comité national.
      d) Le Comité exécutif.
      e) La Commission de Contrôle.
      f) Le Secrétariat.
      g) Le caractère socialiste de la Centrale.
   Chapitre VI.
      - La Centrale dans les grands conflits sociaux.
   Chapitre VII.
      - La Centrale pendant les deux guerres mondiales.
      a) 1914-1918.
      b) 1940- 1944.
      c) Des victimes du nazisme.
   Chapitre VIII.
      - Réalisations.
   Chapitre IX.
      - La Centrale et les commissions paritaires.
   Chapitre X.
      - Efforts d'éducation.
   Chapitre XI.
      - Le 50e anniversaire.
   Chapitre XII.
      - L'évolution des effectifs.
   Chapitre XIII.
      - La Centrale et l'action internationale.
   Chapitre XIV.
      - Georges Keuwet.
   Chapitre XV.
      - Conclusions.

10 euros (code de commande : 02384).

 

[BORINAGE - LITTÉRATURE PATOISANTE]. DELAUNOY (Josiane, pseudonyme de Lisa Dujardin) — El' rastindeu de l'rue Claqu'dint. Dessins de l'auteur. [Tournai], Claquedent, 1998. In-8° (162 x 240 mm.) broché, 128 p., illustrations, un feuillet volant d'errata, exemplaire à l'état de neuf.

   C'est le brigand Moneuse qui est mis en scène ici pour une réhabilitation...car victime de son époque...
   L'auteur se décrit comme telle :
   « Boraine d'origine, Africaine de cœur,
   Tournaisienne d'adoption,
   Picarde par conviction : Josiane Delaunoy, auteur picarde déjà récompensé par de nombreux prix...
   Née à Wasmes, dans le Borinage, village du dragon, de Vincent Van Gogh, des Carbeniers, elle y demeure le temps de son enfance et de son adolescence. Après une agrégation en Arts plastiques, elle séjourne plusieurs années au Burundi. Elle s'installe ensuite à Tournai. Travail d'écriture tant française que picarde. »

15 euros (code de commande : 02395).

 

CHALON (Renier) — Numismatique montoise. Louise de Stolberg, reine d'Angleterre. [Bruxelles], [Société Royale de Numismatique], [1852]. In-8° (160 x 240 mm.) broché sous une couverture muette, 3, [1 bl.] p., ex-libris manuscrit de l'avocat montois Letellier, exemplaire en parfait état.
   
Extrait du tome II, 2e série, de la Revue de la numismatique belge, pp. 200-202.


Extrait :
   La médaille gravée en tête de cet article a été faite à l'occasion du mariage de Charles Édouard avec Louise de Stolberg Nous la croyons rare, et le seul exemplaire que nous connaissions se trouve à Bruxelles dans le riche cabinet de M Th De Jonghe. Elle a pour nous un intérêt particulier, car elle peut se classer dans la série des médailles montoises. Elle est encore curieuse à un autre titre ; elle a conservé les traits de la reine Louise dont il n'existe, que nous sachions, aucun autre portrait gravé.
   L'auteur de cette médaille ne nous est pas connu. On pourrait peut-être retrouver son monogramme dans les boucles des cheveux du prétendant qui semblent former un E et un M.

Vendu.

 

[CHARLEROI]. Documents & rapports de la Société Royale Paléontologique & Archéologique de l'Arrondissement judiciaire de Charleroi. Tome XLVII. 1948-1949. Thuin, Huaux, [1949]. In-8° (170 x 250 mm.) broché, VII, 168 p., quelques planches hors texte.


Table des matières :
   - Rapport sur l'activité de la Société en 1946.
   - Rapport sur l'activité de la Société en 1947.
   - Antiquité préhelléniques du Musée archéologique de Charleroi, par Charles Delvoye.
   - « Funderlo » et « Marcinas ». Villæ royales carolingiennes, par Louis Berteaux.
   - Actes inédits de Nicolas II de Barbençon, par Émile Brouette.
   - Les sorciers de l'Entre-Sambre et Meuse, par Émile Brouette.
   - Le culte celtique du foyer dans la cité des Nerviens, par G. Faider-Feytmans.
   - Coup-d'œil sur Morlanwelz au milieu du XVIe siècle, par Ed. Roland.
   - Jean Caton et le carnaval de Gozée, par J. Vandereuse.

20 euros (code de commande : 02394).

 

[CRIEL (Gaston)]. HACHE (Janine, dir.) — Gaston Criel. Lille, Société de littérature du Nord, 1994. In-8° (160 x 240 mm.) collé, 124 p., exemplaire en parfait état.
   Il s'agit du n° 24 - Décembre 1994 de la revue Nord' - Revue critique et de création littéraires du Nord/Pas-de-Calais.


Sommaire :
  
 - Dossier : Gaston Criel.
      - Biographie de Gaston Criel. 1913-1990, par Janine Hache.
      - L'arsenal d'un guérillero de l'écriture, par Jean-Marie Sourgens.
      - Gaston Criel ou « l'étranger apres l'absurde », par Pierre Descamps.
      - Gaston Criel, un poête qui dérange, par Gerard Delomez.
      - Criel démasqué, par Guy Ferdinande.
      - La grande foutaise, le grand fatras, par Paul Renard.
      - Phantasma : un roman insolent, par Janine Hache.
      - Les nouvelles désespérantes / désespérées de Gaston Criel, par Georges Dottin.
      - Criel, le jazz en tête..., par Xavier Prevost.
      - Chroniques en jazz, par Jean-Marie Paris.
      - Danielle Sarréra : une voix sybilline, par Janine Hache.
      - J'ai peur de l'ombre, un inédit de Gaston Criel.
   - Chronique bernanosienne.
      - Deux livres recommandés par Bernans en 1946 : un retour au maurrassisme ?, par Paul Renard.
   - Chronique médiévale.
      - La fausse mort du Vilain de Bailleul (Jean Boedl), par Élisabeth Gaucher.
   - Création.
      - L'information dans le jardin, par Claude Daubercies.
   - Critique littéraire.
   - Échos.
   - Reçus.

10 euros (code de commande : 02367).

 

DARQUENNE (Roger)Souvenirs de 1939-1945. Chapelle-lez-Herlaimont, Administration Communale et Centre Culturel de Chapelle-lez-Herlaimont, 1996. In-8° (200 x 240 mm.) collé, 127 p., quelques illustrations, exemplaire en très bon état.


Avant-propos :
   Rédigées à l'hiver 1993-94 et à l'intention de mes fils et petits-enfants, ces pages peuvent prêter à critique : elles ne sont qu'une vision personnelle, tardive et limitée dans l'espace. Certes le temps a sans doute généré des lacunes, des oublis voire peut-être des erreurs dont la nature même des événements était déjà porteuse surtout en ce qui concerne les faits de résistance et de clandestinité. Cependant par souci d'objectivité cette narration a sans cesse été passée au crible des documents officiels communaux et privés en ma possession ou conservés entre autres par Gustave Dewilde, le secrétaire communal de l'époque. En outre les lectures et surtout les témoignages croisés des nombreuses personnes interrogées ont permis de mieux cerner la vérité, de traquer les omissions ou les exagérations guidées par les passions toujours vives, que seule la mort des protagonistes effacera. Afin d'éviter le rebondissement de polémiques sans cesse prêtes à resurgir, la personnalisation des faits s'est limitée à ceux relatés par la presse ou présents aux archives. Nous effaçons ainsi du récit bien des noms de collaborateurs, de cotisants en 1941 au parti Rex. De nombreux résistants n'y figurent pas non plus. Par dignité certains ont d'ailleurs toujours refusé la publicité de leurs actes. Néanmoins il m'a paru indispensable de rappeler par de courtes notices biographiques le souvenir de ceux qui ont laissé la vie dans ces sombres années tués ou blessés, civils ou militaires, dans la campagne des dix-huit jours ; résistants fusillés ou morts en déportation. Nous y avons ajouté les travailleurs volontaires décédés en Allemagne et même un mort dans le camp adverse. En revanche, par manque d'informations, nous n'avons pas retenu les noms des collaborateurs abattus par la résistance à la libération ou disparus sans laisser de traces : si nos souvenirs sont exacts, il y en eut quatre.
   En excluant les morts par diphtérie, tuberculose ou autres maladies infectieuses issues indirectement de la guerre, Chapelle a perdu au moins 46 habitants (pour environ 7.700 âmes en 1940) du fait de la dernière (?) guerre.

13 euros (code de commande : 02377).

 

[DEFUISSEAUX (Alfred)]. DELATTRE (Achille) — Alfred Defuisseaux, un homme, une période. Préface de Léo Collard. [Charleroi], Institut Émile Vandervelde, 1959. In-8° (143 x 186 mm.) broché, 191 p., illustrations hors texte.


Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Les étapes du Suffrage Universel en Belgique.
   - Alfred Defuisseaux, sa famille.
   - La situation sociale en 1870.
   - Le peuple est conciliant mais sans résultat.
   - Le Procès d'Hornu et Wasmes.
   - La vengeance frappe aussitôt.
   - Alfred Defuisseaux se lance dans la bataille.
   - Les lieutenants d'Alfred Defuisseaux.
   - Le Catéchisme de Defuisseaux.
   - L'auteur du Catéchisme du Peuple est sévèrement condamné. Il passe à l'étranger.
   - La manifestation doit remporter la victoire Alfred Defuisseaux en exil.
   - La Chambre censitaire jette du lest.
   - Les agents provocateurs entrent en lice.
   - L'action, qui va se développant sans cesse, fait de plus en plus impression.
   - Victoire ! Mais le sang a de nouveau coulé.
   - Alfred Defuisseaux rentre et est incarcéré. Les élections du 14 octobre 1894.
   - Le Grand Complot d'un seul homme.
   - La Grande Voix du Peuple se fait entendre au Parlement.
   - Apothéose.

Vendu.

 

DELATTRE (Achille) — Mes souvenirs. Cuesmes, Impricoop, 1957. In-8° (137 x 210 mm.) collé, 384 p., illustrations, annotations à la page de garde.


Extrait de la préface :
   [...] Un mot maintenant d'explication sur la composition de mon travail.
   Il m'a été impossible de suivre les événements dans leur ordre absolument chronologique. Je n'ai pas pu davantage séparer mes activités syndicales de mon action parlementaire et politique, ma vie militante ayant dû être menée sur plusieurs fronts qui selon les circonstances, prenaient tour à tour la première place mais qui ne furent jamais séparées.
   J'ajoute que je ne me suis pas toujours contenté d'exposer les faits mais que, conformément à la pratique, je les ai aussi parfois analysés et commentés.
   À l'occasion je me suis même placé dans une situation qui paraîtra peut-être plus ou moins en marge de mon sujet pour émettre une opinion, un jugement ou une critique.
   Je l'ai fait, après réflexion, et toujours avec le désir et l'intention de servir la vérité, et de dégager, de certains événements, les enseignements qu'ils peuvent déterminer.

Vendu.

 

DEROUBAIX (Jean) — Le dictionnaire du Hainaut. Préface de Michel Tromont. Mouscron, Imprim'tout, 1989. In-8° (160 x 226 mm.) sous reliure d'éditeur, XVI, 782 p., illustrations, exemplaire en très bon état.


Préface :
   En exergue de la préface de son Dictionnaire géographique, historique, archéologique, biographique et bibliographique du Hainaut publié en 1879 chez Manceaux, à Mons, Théodore Bernier écrivait « pour aimer son pays, il faut bien le connaître. »
   Jean Deroubaix le connaît bien. Il l'aime bien. Il l'a parcouru dans tous les sens, du levant au couchant, du septentrion au midi. Il a beaucoup visité les villages, villes et communes de notre belle province ; il a lu et compulsé les nombreux écrits historiques locaux. Il donne, sur chaque localité du Hainaut, un aperçu géographique, historique, touristique, folklorique, biographique de ses citoyens les plus célèbres, soit plus de treize cents biographies, notamment 59 pour la région de Charleroi, 240 pour Mons et environs, 209 pour le Tournaisis, ... il recense les armoiries et dresse l'inventaire des monuments et des sites classés.
   Le panorama général de la province de Hainaut ainsi tracé fourmille de précieux renseignements biographiques relatifs aux comtes de Hainaut, aux préfets et gouverneurs de Hainaut (période française, hollandaise, belge), aux évêques du diocèse de Tournai, aux conseillers provinciaux et aux députés permanents du Conseil Provincial, aux bourgmestres et échevins, aux hommes politiques, aux artistes, écrivains et savants,..
   L'auteur y a ajouté, pour répondre aux sensibilités de tout un chacun, des notices sur les canaux et rivières, les abbayes et des parties du territoire provincial qui présente aujourd'hui un caractère particulier : l'ex-Flandre wallonne, le Tournaisis, la Thudinie, la Campine hennuyère.
   L'histoire du diocèse de Tournai et celle de l'Église protestante en Hainaut fortement présente dans l'ancien sillon industriel du Hainaut n'ont pas été négligées.
   L'évolution démographique des arrondissements depuis la proclamation de l'Indépendance nationale en 1830 y figure aussi de même qu'une liste de tous les journaux hainuyers édités depuis deux siècles.
   Le but de toutes ces investigations, de toutes ces recherches était de pouvoir concentrer en un seul volume, un tableau concis, complet mais surtout aussi exact que possible des richesses que chacun peut découvrir dans les localités du Hainaut, décrites à partir de la géographie administrative précédant la loi du 30 décembre 1975, dite des fusions de communes.
   L'utilité d'un travail de ce genre paraît indiscutable puisqu'il a pour finalité de mieux faire connaître les annales de notre province et vient à son heure, plus d'un siècle après celui de Théodore Bernier.
   De plus, impartial et objectif, il possède à la fois le caractère d'un instrument de travail et celui d'un manuel d'éducation civique. Le lecteur va y trouver les faits saillants d'un passé duquel il est issu et qui conditionnent son avenir.
   Cet ouvrage, élaboré au cours des douze dernières années, n'a évidemment pas la prétention d'être exhaustif. Je crois cependant qu'il est nécessaire sinon indispensable à tout qui s'intéresse au Hainaut, notre belle province.

Vendu.

 

[DOUR]. CAMBIER (Charles) — 1830-1980. Les grandes familles douroises 1re Série et l'Indépendance de la Belgique. Dour, Édition Les Amis de Cocars à Dour, 1981. Livre tête-bêche contenant également : Du 19 au 29 septembre 1980, le 5 octobre 1980. Dour en fête 1830-1980. Annales de Cocars n° 1. In-8° (158 x 229 mm.) collé, 48 et 88 p., illustrations.


Table des Grandes familles :
   - Les De Royer.
   - Charles Wolff.
   - Les Thon, de Dour.
   - Note sur la famille des Cambier.
   - Les XXV - Un chef - Antoine Prévôt.


Table de Dour en fête :
   
- 1830-1930. Comité de haut patronage du 150e anniversaire.
   - Comité exécutif du 150e anniversaire.
   - 150e anniversaire. Dour en fête - Pourquoi ?
   - Un hommage aux volontaires de l'indépendance nationale de 1830.
   - Louis-Joseph Cambier, commandant des volontaires.
   - 1830... Les volontaires de Dour.
   - Élouges retrouve des combats de boxe.
   - Reims-Dour. Les cyclotouristes en vedette.
   - Le coin des commerçants de Dour.
   - Le sigle du 150e anniversaire dessiné par un artiste local à Dour.
   - Dour en fièvre, Dour en fête.
   - Description des festivités.

Vendu.

 

FRÉRON (Élie Catherine) — Les confessions de Fréron (1719-1776). Sa vie, souvenirs intimes et anecdotiques, ses pensées. Recueillis et annotés par Charles Barthélemy. Paris, Charpentier, 1876. [G. Charpentier, Éditeur / 13, rue de Grenelle-Saint-Germain, 13 / 1876 / Tous droits réservés] In-8° (120 x 187 mm.) broché, XVI, 375, [1 bl.], 4 (catalogue de l'éditeur) p., un portrait en frontispice, rousseurs.


Extrait de la préface :
   Le dix-huitième siècle est peut-être l'époque la plus curieuse, la plus intéressante, la plus utile, et – j'ose le dire, – la plus indispensable à connaître ; et, cependant, c'est assurément celle dont nous savons le moins l'histoire.
   Quoique l'objet de nombreuses et même minutieuses recherches, le dix-huitième siècle est encore, à l'heure qu'il est, peu et mal connu ; les investigations auxquelles il a jusqu'ici donné lieu n'ont guère été commencées qu'avec notre siècle, à la suite d'une terrible révolution, par des hommes qui y avaient joué un rôle, et qui, voulant s'excuser ou se disculper, ont fait de 1789 et de 1793 une conséquence nécessaire, fatale même, du règne de Louis XV.
   La Révolution française ayant absorbé toute l'attention des écrivains, – soit historiens, soit publicistes, – cette attention s'est concentrée sur les faits et la philosophie, et on a oublié de demander à la littérature, qui est la véritable expression d'une société et d'une époque, le mot et l'explication vraie de ce qui est encore une énigme à l'heure qu'il est, et cesse pourtant de l'être quand on a lu Fréron et quelques autres hommes qui, plongeant pour ainsi dire dans la postérité, ont voulu l'éclairer par le compte rendu, l'inventaire, le pourquoi des écrits publiés de leur temps, pour et contre la vérité religieuse, morale, historique, politique et littéraire.
   Un siècle tel que celui qui produisit Voltaire et Rousseau n'est certes pas une époque ordinaire ; mais, en regard et pour rétablir l'équilibre, il faut mettre Fréron, Guénée, Bergier, les apologistes catholiques, et aussi les martyrs de la vérité et du droit éternel et imprescriptible. Ce parallèle fait du siècle dernier une époque du monde, – pour nous servir de la parole si caractéristique du grand Joseph de Maistre.
   Ce qui explique la passion d'études sur le dix-huitième siècle qui anime les libres penseurs du dix-neuvième, c'est le besoin qu'ils éprouvent de continuer la tradition de l'erreur, du mensonge et du sophisme, qui leur est si chère ; mais les catholiques, eux, ne connaissent rien de ce passé, qu'ils ont jusqu'ici trop négligé d'étudier ; et cependant nous sommes les fils du dix-huitième siècle autant que ceux du Moyen Âge.
   Or, nous ne possédons si bien le sens intime du Moyen Âge, que parce que, – non contents d'étudier son histoire, – nous avons pénétré dans les secrets et jusqu'aux entrailles mêmes de ses institutions, de son art, de sa littérature et de sa science.
   Il y aurait à faire, – sur la manière dont on doit étudier le dix-huitième siècle, – ce qu'un érudit de notre temps a pratiqué avec tant de sagacité pour le Moyen Âge. À défaut d'hommes comme les Guérard, les Paulin Paris et tant d'autres investigateurs de nos antiquités, nous avons, pour le siècle dernier, mieux encore, les contemporains mêmes, Fréron en tête, – pour ne parler que des critiques. Au lieu de procéder, comme pour les époques lointaines, par voie d'induction, il nous est ici donné de marcher de certitude en certitude, d'affirmation en affirmation.
   Cependant, malgré tant de moyens et de sources d'informations, nous ne connaissons pas la littérature du dix-huitième siècle ; à peine quelques noms, et de ces quelques noms peu d'œuvres sont du domaine des études modernes des catholiques. En somme, on a plus lu les Lettres persanes que l'Esprit des lois, les tragédies de Voltaire que sa correspondance, etc., etc., etc.
   Dans cette époque si remplie, Fréron est un cicerone instruit ; il en sait à fond l'histoire, et il en parle à merveille la langue, dont aucun secret ne lui est étranger : il ne dit que ce qu'il a vu ; ses modèles, il les a pratiqués et connus, en quelque sorte, en déshabillé.
   Du dix-huitième siècle, Voltaire n'a fait que la caricature, que l'on prend cependant pour le portrait ; or, la caricature peut, tout au plus, servir de moyen de contrôle et encore avec combien de prudence !
   Fréron, lui, a peint le portrait ; s'il exagère quelquefois, ce n'est que pour mieux accentuer la physionomie et lui donner un relief qui la mette en pleine lumière.
   C'est dans cette galerie de types que nous voulons introduire les gens de goût et de sens.
   Il est aussi injuste de ne voir que Voltaire, Rousseau, les encyclopédistes, et même Crébillon fils en tête du siècle dernier, sans tenir compte des Fréron, des Guénée, des Bergier, etc., que de s'obstiner à placer uniquement au seuil de ce temps-ci Parny et Pigault-Lebrun, en ayant l'air d'oublier Joseph de Maistre, de Bonald et Chateaubriand.

15 euros (code de commande : 02373).

 

GODENNE (Léopold) — Les processions, cortèges, cavalcades de Malines. L'Ommegang et l'histoire de Op Signorke. Bruxelles, Willy Godenne, 1938. In-8° (136 x 215 mm.) agrafé, 46 p., illustrations, exemplaire en bon état.


Extrait :
   Dès les premières années de l'institution de la procession, dite de la paix (Peys-processie), en souvenir de la victoire remportée par les Malinois sur l'ennemi, en 1302, il y avait dans le cortège, des ménestrels chargés de chanter les louanges de saint Rumold, en s'accompagnant d'instruments à cordes. Une cinquantaine d'années après, on introduisit d'autres groupes, dont la variété et le nombre allèrent toujours croissant.
   Les comptes de la Ville, de 1375 à 1387, mentionnent les dépenses faites annuellement pour la représentation des Apôtres et des Prophètes. Plus tard, on figura d'autres personnages de l'histoire biblique, et en 1401 apparaissent les premiers chars sur lesquels on représentait différents épisodes de l'histoire sacrée. Le nommé Jean de Visscher et son compagnon Jean van Battele reçoivent, en 1406, quatre escalins de gros pour avoir bien représenté la Passion, et ils sont engagés pour les années suivantes, à la condition d'améliorer toujours leur représentation, autant que faire se pourrait.

Vendu.

 

GOOVAERTS (S.) — Un village inconnu. Waudrez l'ancien Vodgoriacum des Romains. Bruille. Sa seigneurie, ses seigneurs. Binche, Librairie de la Bibliothèque Choisie, 1933. In-8° (144 x 223 mm.) broché, 342 p., illustrations hors texte, une carte à déplier, exemplaire non coupé.


Table des matières :
   Avant-propos.
   Première partie : Histoire du village de Waudrez.
      Chapitre préliminaire.
        Topographie - Cours d'eau - Superficie - Population - Noms, etc.
      Chapitre I : Waudrez avant et pendant la période romaine (57 avant J.-C. - 406 après J.-C.).
         Origine - Préhistoire - Première mention - La Carte de Peutinger - L'Itinéraire d'Antonin - Étymologie du nom - Situation - Importance - Les chaussées romaines - La grande chaussée de Bavai à Cologne - Le camp de Cicéron était-il à Vodgoriacum ? - Bavai, principal point de concentration des légions romaines - Vodgoriacum, à 12 milles de Bavai - Vodgoriacum, village romain - Description d'une villa - Vestiges de villae belgo-romaines dans les environs - Antiquités trouvées à Waudrez - Une industrie locale : la céramique ? - Vodgoriacum était un gros bourg - Fut-il fortifié ? - Fin de la domination romaine - Destruction de Bavai et de Vodgoriacum.
      Chapitre II : Waudrez pendant la période franque (406 - 873).
         La Forêt Charbonnière - C'est le Hainaut - Son étendue - Waudrez est un village de la Charbonnière - D'où vient ce nom ? Population de la Charbonnière - Repeuplement de la Nervie par les empereurs romains - Les habitants de Vodgoriacum à l'époque franque - Sa situation sur le chemin des invasions l'expose aux dévastations des envahisseurs - 388, Les Francs de la Germanie - 406, Les Vandales, Alains, Suives, etc. - 432, Clodion et les Francs - Destruction de Vodgoriacum - Qui étaient les Francs ? - Fondation du royaume des Francs en Belgique - 455, Attila et les Goths - Nouvelle dévastation - Deux siècles de paix -Vodgoriacum prospère - VIIe siècle, Walderiego appartient à l'Austrasie sous le gouvernement de Pépin de Landen - 698, Pépin de Herstal - 715, Rainfroid. Dévastation - 717, Charles-Martel - Charlemagne - Passe par Walderiego en 771 - Confirme la donation de Pépin ; l'église de Walderiego appartient à Chèvremont - Novum-Castellum - Les revenus de Walderiego servent à l'entretien des 12 prêtres desservant l'église Sainte-Marie de Chèvremont - Détails historiques sur cette localité - 844, Confirmation par Louis le Pieux et Lothaire - Walderiego dans le domaine de Charles le Chauve - Charles à Leptines - Chasses des rois francs dans la Charbonnière - Audriaca villa.
      Chapitre III : Waudrez sous les ducs de Lotharingie, les premiers comtes de Hainaut et les empereurs d'Allemagne (873 - 1120).
         Divisions territoriales - Pagis vicairies, décuries, manses - La vicairie de Waudrez ou de Lobbes - Les villages qui la composent - Position - Les comtes qui la gouvernèrent - Saint Hidulphe - Sigehard - Amulric - Richer - Garnier et Renaud - Godefroid et Arnould - Herman de Verdun - Waudrez devient possession de l'abbaye de Lobbes - Le polyptyque de Lobbes - Waldreia - Quelques héritages à Waudrez ont-ils appartenu à Lobbes dès la fondation ? - Les diplômes de Pépin de Herstal, 691 et 697 - 885, Lobbes et tous ses biens sont donnés à l'évêque de Liège - Situation favorable des habitants de Waudrez aux IXe, Xe et XIe siècles - 880, Dévastations des Normands - 905, Le manse Hamor - 955, Invasion des Hongrois - 957, Misère, famine, rareté de l'argent - 973, Othon II confirme à Notger la possession de Lobbes et de ses biens à Waudrez - 980, Autre diplôme du même - 1006, Diplôme de l'empereur Henri II - 1101, Diplôme de l'empereur Henri III - Graves difficultés financières de l'abbaye de Lobbes - Elle se dessaisit de Waudrez.
      Chapitre IV : Waudrez sous les comtes de Hainaut (XIIe au XVe siècle).
         Organisation féodale ; alleu, fief, hérédité des fiefs, relief, hommes de fiefs - Bauduin IV bâtit la forteresse de Binche - Binche et Ëpinois, dépendances de Waudrez - L'alleu de Waudrez - Physionomie du village à la fin du XIIe siècle au point de vue féodal - Bruille, centre de l'alleu de Binche - Charte de l'alleu de Binche du XIIe siècle - Confirmation de cette charte par Charles-Quint - Le châtelain Obert de Waudrez - Droits du comte de Hainaut dans l'alleu - Le maïeur et la mairie de Bruille - Les échevins de l'alleu - Les sergents et les forestiers - Droits et privilèges des habitants - Amendes et répression des délits - La prison de Waudrez - Le tourier ou geôlier de Waudrez - La seigneurie foncière de Bonne-Espérance à Bruille - Autres fiefs et rentes à Waudrez et Bruille.
      Chapitre V : Waudrez pendant les guerres du Moyen Âge, les troubles du XVIe siècle et les Temps Modernes.
         Guerres, pillages, dévastations, réquisitions, contributions de guerre, etc.
      Chapitre VI : Waudrez ecclésiastique.
         Religion des Nerviens - Premières semences du christianisme - Superior, évêque des Nerviens - Disparition du christianisme - Le paganisme des Francs - Persistance jusqu'au VIIIe siècle des pratiques païennes - 743, Concile de Leptines - Walderiego, au point de vue religieux, au VIIIe siècle - La première église de Waudrez - L'ecclesia, l'altare, la dîme - Double juridiction à Waudrez - Bancroix - Le Chapitre de Sainte-Waudru et celui de Cambrai, patrons de l'église - Organisation du diocèse de Cambrai - Waudrez, siège du décanat - Le curé de Waudrez et la dîme de Battignies - Charte de Burchard, évêque de Cambrai en 1120 - Autre charte du même en 1124 - Le décanat de Binche - Deux bulles papales confirment la possession de l'autel de Waudrez au Chapitre de Cambrai - Dîme du Chapitre de Cambrai à Waudrez - Dîme du Chapitre de Sainte-Waudru - Revenus de la cure.
       Chapitre VII.
         L'Église de Waudrez - La Chapelle de Saint-Nicolas à Bruille - La Chapelle de l'abbaye de Bonne-Espérance à Bruille - La Chapelle de Notre-Dame de Walcourt à Waudrez - La Chapelle de Notre-Dame de Haï à Waudrez - Les Curés de Waudrez.
   Deuxième partie : Bruille, sa seigneurie, ses seigneurs.
      Chapitre VIII : La seigneurie de Bruille.

         Étymologie - Le hameau de Bruille - Autres « Bruille » - Liste des seigneurs - La seigneurie - Le château et autres bâtiments - Étendue du domaine ou Enclos de Bruille - Les étangs - Étendue de la seigneurie. Droits du seigneur de Bruille - Noms de la seigneurie. Érection en comté - Valeur du fief de Bruille.
      Les seigneurs de Bruille.
      Chapitre IX.

         Les « de Bruille » - Les « de Beauffort.
      Chapitre X.
         Les « de Sars ».
      Chapitre XI.
         Les « de Wignacourt » - Les « de Wasservas » - Les « de Roly » - Les « de Massiet ».
      Chapitre XII.
         Les « de Croix de Drumez, comtes de Clerfayt ».
      Chapitre XIII.
         Les propriétaires du domaine de Bruille après la Révolution française - Les « de Spangen » - Les « de Coppens » - Les « de Robiano » - Le baron de Senzeille - Le marquis de Beauffort - Le comte de Looz-Corswarem (locataire) - Les Pères des Sacrés-Cœurs.
   Pièces justificatives - Glossaire des mots de l'ancien français employés dans l'ouvrage - Bibliographie.

Exemplaire sur papier blanc : 30 euros (code de commande : 02389a).
Exemplaire sur papier fort (sujet aux rousseurs) : 25 euros (code de commande : 02389b).

 

GUBBELS (Robert) — La grève, phénomène de civilisation. Études d'économie sociale. Bruxelles, Université Libre de Bruxelles - Institut de Sociologie, 1962. In-8° (154 x 239 mm.) broché, 334 p., planches à déplier. 


En quatrième de couverture :
    La grève est un acte par lequel un groupe social manifeste à la fois sa solidarité interne et sa désolidarisation par rapport au reste de la société ; cette manifestation se traduit généralement, mais pas nécessairement, par un arrêt concerté du travail ; le groupe social y recourt afin d'exprimer une volonté, un mécontentement ou une opinion, dans le cas où il ne trouve plus d'autre moyen pour influencer les décisions à prendre en cette matière ».
   Telle est la définition de la grève à laquelle aboutit l'auteur au terme d'une étude qui est sans doute la plus complète qui ait été effectuée en Belgique à propos de cette question.
   On notera tout spécialement l'étude statistique, basée sur des sources absolument originales et qui fait apparaître le problème sous un jour tout nouveau.
   Les aspects juridiques sont traités également au cours d'un chapitre où sont abordés successivement les mécanismes de conciliation et d'arbitrage, la législation d'intérêt public, le maintien de l'ordre et les conséquences de la grève sur le contrat de travail, les prestations du régime de sécurité sociale, etc.
   L'ouvrage expose également les résultats d'une enquête sociologique qui a comporté quelque trois cents interviews de leaders patronaux et ouvriers.

13 euros (code de commande : 02365).

 

HAID (Johann Jakob) — Rhetorica - Die Redekunst.
   
Manière noire de Johann Jakob Haid (1704-1767) d'après une œuvre du peintre allemand Johann Rottenhammer (Munich 1564-1625).
Dimensions :
   - Image : 282 x 407 mm.
   - Feuille : 352 x 478 mm.

150 euros (code de commande : 02393).

 

[HISTOIRE - REVUE]. Annales. Économies - Sociétés - Civilisations. 27e année - N° 6 - Novembre-Décembre 1972. Paris, Armand Colin, 1972. In-8° (180 x 240 mm.) broché, [290 (pp. 1235-1525)], XLIV p., illustrations in et hors texte, exemplaire en bon état. 


Sommaire :
   - Inter-sciences
      - Le Potosi et la physique nucléaire, par Adon et Jeanne Gordus, Emmanuel Le Roy Ladurie et Denis Richet, p. 1235.
   - Outillage.
      - La Typologie des sources du Moyen Âge occidental, par Léopold Genicot, p. 1257.
   - Frontières nouvelles.
      - Les origines des règles de l'art : Une première enquête, par Gilbert Ouy et Krystyna Ouy-Parczewska, p. 1264.
   - Débats et combats.
      - Une épistémologie de transition : Paul Veyne, par Michel de Certeau, p. 1317.
   - Famille et société.
      - Le célibat à la fin du Moyen Âge : les religieuses de Florence, par Richard C. Trexler, p.1329.
      - Mariage tardif et vie sexuelle : discussions et hypothèses de recherche, par Jean-Louis Flandrin, p. 1351.
      - La position puritaine à l’égard de l’adultère, par Robert V. Schnucker, p. 1379.
   - Notes critiques.
     - Démographie et mentalités : la mort en Anjou (XVIIe-XVIIIe siècles), par Jean Delumeau, p. 1389.
      - Variations dans le marxisme, par Pierre Souyri, p. 1400.
      - Marxismes et marxistes (comptes rendus, par Robert Paris et Pierre Souyri), p. 1423.
   - Les domaines de l'Histoire.
      - La « bonne » ville : origine et sens de l'expression, par Gérard Mauduech, p. 1441.
      - Économie et société rurale en Angleterre au XVe siècle d'après les comptes de l'Hôpital d’Ewelme, par Jean-Philippe Genet, p. 1449.
      - Archéologie de la fabrique : la diffusion des moulins à soie « alla bolognese » dans les États vénitiens, du XVe au XVIIIe siècle, par Carlo Poni, p. 1475.
      - Commerce et décolonisation. L’expérience franco-haïtienne au XIXe siècle, par Benoît Joachim, p. 1497.
   - Livres reçus, p. I.
   - Index des publications recensées, p. IX.
   - Table des matières de l'année 1972, p. XVII.
   - Publicités, p. XXII.

12 euros (code de commande : 02361).

 

[KUPKA (Frantisek)]. Frantisek Kupka. La collection du Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne. Paris, Éditions du Centre Pompidou, 2003. In-4° (220 x 280 mm.) broché sous couverture à rabats, 235 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Kunstmuseum Liechtenstein, à Vaduz, du 28 mars au 9 juin 2003 ; à la Fondation de l'Hermitage, à Lausanne, du 26 juin au 12 octobre 2003 ; au Musée d'art moderne et contemporain, à Strasbourg, du 7 novembre 2003 au 8 février 2004 ; au Musée Fabre, à Montpellier, du 1er mars au 30 mai 2004 et au Westfälisches Landsmuseum, à Münster, durant l'été 2004.


En quatrième de couverture :
   Cet ouvrage constitue le premier catalogue complet et analytique des œuvres de Frantisek Kupka conservées dans la collection du Centre Georges Pompidou. Riche de cent soixante-six œuvres – soixante et onze peintures, quinze pastels et quatre-vingts dessins, gouaches et gravures –, largement issu de la donation faite en 1963 par la veuve de l'artiste, Eugénie Kupka, cet ensemble est le seul au monde à offrir, par son ampleur et sa diversité, une vision exhaustive de la production changeante et complexe de Kupka. Pour la période abstraite, qui a fait la renommée de l'artiste tchèque, son intérêt est même exceptionnel, car il compte les séries capitales des Plans par couleurs (1909-1911), des Ordonnance sur verticales (1911-1913) et des Plans verticaux (1912-1913), considérés par Alfred H. Barr comme « les premières abstractions géométriques pures de l'art moderne ». L'autre orientation majeure de la peinture abstraite de Kupka, fondée sur les « formes circulaires », entreprises parallèlement dès 1912, est somptueusement représentée par l'un des chefs-d'œuvre de la collection, le monumental panneau Autour d'un point, dont la réalisation, poursuivie pendant dix ans (1920-1930), témoigne d'un processus spécifique de reprises régulières du canevas original, révélateur d'un travail issu à la fois d'un profond mûrissement intellectuel et d'une inquiétude spirituelle qui font l'originalité et la grandeur de l'œuvre de Kupka.
   Avec une biographie illustrée de documents parfois inédits et des textes de spécialistes confrontant l'œuvre picturale aux écrits de Kupka, le catalogue fait le point sur les derniers apports de la recherche. Ils éclairent d'un jour nouveau la création et la personnalité d'un artiste hanté par « le trouble moderne », qui constituait pour André Breton la marque de notre temps.
Table des matières :
   - Avant-propos, par Bruno Racine.
   - Préface, par Alfred Pacquement.
   - Kupka, « le rebelle, l'en dehors », par Brigitte Leal.
   - « Endossons donc le maillot des couleurs vives ». L'art de la couleur chez Frantisek Kupka, par Pierre Brullé.
   - Sur la réception de l'œuvre de Frantisek Kupka, par Friedemann Malsch.
   - Les écrits de Kupka, manifestation d'une pensée conceptuelle des formes et des destins de l'art, par Pierre Brullé.
   - Catalogue des œuvres.
   - Biographie.
   - Bibliographie.
   - Liste des expositions.
   - Liste des documents exposés.

20 euros (code de commande : 02396).

 

[LASSUS (Roland de)]. DELMOTTE (Henri-Florent)Notice biographique sur Roland Delattre, connu sous le nom d'Orland de Lassus, par H. Delmotte, membre correspondant de l'Académie de Bruxelles, etc. [Valenciennes], Prignet, [1836]. [Imprimerie de A. Prignet.] In-8° (160 x 248 mm.) broché, [1 (faux-titre], [1 bl.], [1 (titre-frontispice dessiné par A. Wacquez)], [1 bl.], 176 p., un portrait en frontispice, une planche hors texte (tombeau de Roland de Lassus) et un double tableau généalogique à déplier, rousseurs parfois importantes.


   L'érudit montois Henri Delmotte (fondateur de la Société des Bibliophiles belges séant à Mons) mourut le 7 mars 1836, l'année de la publication de l'ouvrage présenté ici et qui comporte plusieurs parties :
   - Un avertissement dans lequel Delmotte met en évidence la médiocrité des éditeurs et des autorités culturelles belges et justifie la publication de son ouvrage chez un éditeur valenciennois (pp. 1-8).
   - Notice sur Roland Delattre (pp. 9-80).
   - Bibliographie de Roland de Lassus (pp. 81-158).
   - Pièces justificatives (pp. 159-168).
   - Notice biographique sur Henri-Florent Delmotte (pp. 169-174).
   - Bibliographie de Henri Delmotte (pp. 175-176).

Vendu.

 

LEUVEN (Adolphe de), FORGES (Philippe-Auguste Pittaud de) et DUMANOIR (Philippe) — Sophie Arnould. Comédie en trois actes mêlée de couplets, par MM. Ad De Leuven, De Forges et Ph. Dumanoir ; représentée, pour la première fois, sur le théâtre du Palais-comédienne et cantatrice Sophie Arnould (Paris, 1740Royal, le 11 avril 1833. Bruxelles, Lelong, 1833. [A Bruxelles. / J.-A. Lelong, Libraire-Éditeur, / rue des Pierres, n° 43. / 1833.] In-12 (93 x 140 mm.) broché, 71, [1 bl.] p., (collection « Nouveau Répertoire Dramatique de la Scène Française », 4e série - 1re livraison), bon exemplaire malgré un petit manque au dos et une déchirure, sans perte, au second feuillet de couverture.


   La contrefaçon du théâtre français en Belgique fut une entreprise particulièrement prospère et François Godefroid indique qu'elle « connaîtra son apogée avec la publication du Nouveau Répertoire dramatique de la Scène française publié par J.-A. Lelong, de 1832 à 1854, sans le consentement des auteurs. »
   La cantatrice et comédienne Sophie Arnould (Paris, 1757-1802) connut une carrière remplie de succès et son esprit acéré – qui inspira les frères Goncourt – lui valut une grande notoriété. Sa vie privée fut particulièrement bien remplie et elle inspira plusieurs œuvres dont celle présentée ici, un opéra-comique et un personnage dans la pièce de Sacha Guitry, Chagrin d'amour.
Bibliographie :
   - 
Godfroid (François), Aspects inconnus et méconnus de la contrefaçon en Belgique, pp. 31-54.
   - Marchand (Sophie), « Mademoiselle Clairon et Sophie Arnould vues par les Goncourt ou le théâtre intime des actrices du XVIIIe siècle », dans Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, 2006, 13, pp. 23-35.

15 euros (code de commande : 03281).

 

MASSON (Georges-Armand) — Soliveau ou le parfait parlementaire. Suivi d'un Essai sur le style parlementaire et d'une Anthologie à l'usage de Soliveau. Sixième édition. Paris, Éditions du Siècle, 1923. In-8° (121 x 187 mm.) broché, 121 p., (collection « Manuels pour Adultes », n° 1), couverture fragile. 


En quatrième de couverture, à propos de la collection :
   Instruire en amusant, railler en les caricaturant les défauts et les ridicules de ce temps, c'est en somme ce qu'ont souhaité les Éditions du Siècle en créant cette collection dont la série complète constituera un véritable tableau des mœurs actuelles. Les œuvres qui la composent sont dues à des écrivains dont le talent est reconnu d'un chacun. On y voudra voir un gage de la haute tenue littéraire de nos « Manuels », en même temps qu'une justification de leur ton. La hardiesse dans la critique, la vivacité dans la raillerie, de vrais écrivains se le peuvent per­mettre quand ils pratiquent ce genre que le XVIIe siècle appelait la satire.
   Nous avons l'assurance que, élégamment présentées, et à bon marché, spirituelles, courageuses et documentées, ces études de mœurs ou de caractères feront la joie et l'édification du grand public à qui elles s'adressent.
   Les masques de la couverture sont dessinés par Robert Lemercier.
   Les ouvrages de cette collection paraîtront à raison d'un par mois et au prix de 3 francs le volume. On peut souscrire dès maintenant pour six volumes, à partir du n° 2, au prix de faveur de 15 francs (franco). Les souscripteurs recevront l'édition originale.
Table des matières :
   - Avant-propos.
   I. Introduction à la vie parlementaire.
   II. Physique des élections.
   III. Les premiers pas.
   IV. Quelques notions de parlementologie.
   V. Quelques précisions sur l'idiosyncrasie de Soliveau.
  VI. Ascension de Soliveau.
   VII. L'art d'être ministre.
   VIII. M. Soliveau à l'œuvre.
   IX. M. Soliveau, président de la République.
   X. Essai sur le style politique.
   XI. Petite anthologie à l'usage de M. Soliveau.

6 euros (code de commande : 02374).

 

MERCIER (Louis-Sébastien) — Les Tombeaux de Vérone. Drame en cinq actes. Par M. Mercier. Neuchâtel, Société Typographique, 1782. [A Neuchatel, / De l'Imprimerie de la Société Typographique. / 1782.] In-8° (143 x 215 mm.) sous son brochage d'attente de l'époque, [4 (titre, catalogue de l'éditeur, avertissement, personnages)], 140 p.
   Exemplaire à toutes marges de cette rare édition originale.


Avertissement :
   Ce sujet touchant a été traité plusieurs fois ; mais il semble appartenir spécialement à l'auteur, parce qu'il porte, plus qu'aucun autre, le vrai caractère du drame ; genre auquel il s'est livré de préférence. Il vouloit d'abord mettre sur la scene le Roméo & Juliette, de Shakespeare ; mais bientôt il s'est apperçu qu'il falloit laisser à ce grand poëte ses dimensions & son originalité ; que vouloir le corriger, c'étoit l'anéantir.
   M. Ducis, de l'académie françoise, en a fait une tragédie, dans laquelle il a plutôt peint la vengeance de Montaigu que les amours de Roméo & Juliette. D'ailleurs, sa pièce imprime à ses personnages une physionomie étrangere. L'auteur de ce drame s'est attaché, au contraire, à tout ce que Roméo & Juliette lui offroient d'intéressant. Il a choisi des couleurs plus douces, & a donné à Benvoglio un caractere jusqu'ici inconnu sur la scene. D'après son plan, un nouveau dénouement devenoit nécessaire : il croit en avoir imaginé un du plus grand effet, & qui doit offrir au spectateur un tableau neuf, frappant & vraiment théatral.
À propos de l'imitation de Roméo et Juliette par Louis-Sébastien Mercier, Bernard Franco écrit :
   La seule imitation vraiment importante, dans le domaine français, est la pièce de Mercier Les Tombeaux de Vérone, publiée en 1782, qui reprend largement celle de Weiße. Mercier, qui avait été également inspiré par un Roméo et Juliette anonyme, publié en 1771, et qui se réclame lui-même de la pièce de Weiße, retient de cette dernière non seulement le ton, celui d’un drame bourgeois – et, chez lui, philosophique –, mais aussi la réinterprétation du personnage du frère Laurent, transformé en un médecin naturaliste appelé Benvoglio. Mercier lui accorde même la place principale, achevant l’acte II sur un long dialogue entre Benvoglio et Juliette, faisant terminer le suivant par la visite du médecin. Le dénouement est le fait du sage, qui triomphe à la fois de la mort de Roméo et de Juliette et de la haine des deux familles, se substituant sur ce dernier point au Prince lui-même. Mercier fait de son personnage le porte-parole d’idées rousseauistes et d’une célébration des valeurs de la franc-maçonnerie, par exemple lorsque son personnage, à l’acte III, scène 6, demande aux amants de le rejoindre « dans les bras de la liberté, de l’amitié, de l’amour ».
Bibliographie :
   - Gury (Jacques), «
Les tombeaux de Vérone de L.-S. Mercier ou Roméo et Juliette aux Lumières de l'Orient, », dans Dix-Huitième Siècle, n° 7 - 1975, pp. 289-300.
   - Franco (Bernard), « Roméo et Juliette : traductions, adaptations, réceptions au tournant du XVIIIe au XIXe siècle », dans Shakespeare vu d'Allemagne et de France des Lumières au romantisme, n° 5, 2007 de la Revue germanique internationale, pp. 203-221.
   - Conlon (Pierre M.), Le siècle des Lumières : Bibliographie chronologique, Volume 20, p. 171, 82 : 1480.

90 euros (code de commande : 02386).

 

[MONS - LUMEÇON]. LEFEBVRE (Gabriel) — Sérigraphie tirée à 200 exemplaires numérotés et signés par l'artiste ; elle a été imprimée par Yves Amateis, elle a nécessité 9 passages de couleurs.
Dimensions :
   - Dessin : 595 x 395 mm.
   - Feuille : 800 x 600 mm.


   N'hésitez pas à demander la personnalisation de votre exemplaire avec une dédicace de Gabriel Lefebvre.

150 euros (code de commande : 02388).

 

[PATOIS DE LA RÉGION DU CENTRE - REVUE]. El Mouchon d'aunia qui chufèle in coûp par mwas. Revue mensuelle. 69e année - 1981. La Louvière, Lès Scriveûs du Cente, 1981. Année complète en douze numéros in-8° (156 x 240 mm.) agrafés, 240 p. (pagination continue pour les douze numéros), en très bon état. 

Notice du site Revues.be :
   Créé en 1912, Le Mouchon d'Aunia est publié depuis 1946 par le cercle littéraire Lès Scriveûs du Cente.
   Le mouchon d'aunia est un tarin des aulnes. Dans l'acte de naissance de la revue, il est précisé que c'est un petit oiseau venu de France et qui symbolise notre sympathie envers la grande sœur. Depuis Waterloo, la francophilie est restée intense chez nous, mais nous noterons la nuance : la France est considérée comme une grande sœur, pas comme une mère. Dans l'esprit des fondateurs, l'identité wallonne ne saurait, en aucun cas, être inféodée à un sentiment rattachiste.
   Un mouchon représente la liberté, l'envol de l'imagination vers les contrées les plus diverses de l'inspiration et nous oserons aujourd'hui le chauvinisme d'affirmer que, un peu mieux pistonné, notre Mouchon aurait pu, à la place du coq, devenir l'emblème de la Wallonie.
   Au départ et durant plusieurs décennies, les auteurs du Mouchon d'Aunia s'inspirent de la nature, de la vie du terroir qu'ils traitent, tantôt avec humour et fantaisie quand il s'agit des avatars du quotidien, tantôt avec gravité lorsqu'il est question du labeur des ouvriers mais surtout des mineurs, des malheurs familiaux qui en découlent, quitte, trop souvent à nos yeux, à verser dans le mélo, mais c'est un genre très prisé jusqu'avant la guerre 1940-45. Les distractions étant rares, les auteurs se montrent éclectiques. Ils sont nombreux à écrire à la fois poésie, prose, chansons, blagues, mais aussi à se produire comme comédiens, metteurs en scène ou chansonniers. Si l'esprit est espiègle et frondeur, la politique est cependant rigoureusement exclue de la production littéraire et un avertissement le précise dans la revue : Nos n' fèsons pont d' politique. De même, les sujets grivois ne seront qu'esquissés car, rappelons-le, l'objectif est de se montrer crédible. L'audace est interdite, il faut respecter les bonnes manières. Cette attitude complexée, à de rares exceptions près, a disparu de nos jours et les auteurs actuels, adaptant à leur époque les idéaux de Flori, n'hésitent plus à affronter l'actualité dans le blanc des yeux, bannissant toujours la vulgarité tout en osant la hardiesse que réprouvaient leurs aînés.
Bibliographie :
   - « Èl mouchon d'aunia », dans
Revues.be. Revues littéraires et artistiques en langues française et endogène.

Vendu.

 

[PLISNIER (Charles)]. Écriture et engagement, actualité de Charles Plisnier. Actes du colloque organisé à Mons les 24 et 25 janvier 1997. Mons, Centre Interdisciplinaire d'Études Philosophiques de l'Université de Mons-Hainaut, 1998. In-8° (160 x 225 mm.) broché, 260 p., (collection « Cahiers Internationaux de Symbolisme », n° 89-90-91), exemplaire en parfait état. 


Table des matières :
   - Allocutions d'ouverture du colloque, par Albert Landercy, Henry Ingberg et Christophe Taquin.
   - Introduction, par Charles Bertin.
   - Les paradoxes de l'engagement, par Paul Aron.
   - Éthique et engagement dans Faux Passeports, par Marcel Voisin.
   - Un démographe historien à la rencontre de Charles Plisnier, par Jean-Paul Bougard.
   - La foudre en ce labyrinthe, par Jean-Louis Lippert.
   - Albert Camus, journaliste professionnel et franc-tireur, par Paul-F. Smets.
   - « La France, rien que cela et tout cela ». Charles Plisnier, collaborateur « français » des Nouvelles Littéraires, par Paul Dirkx.
   - Un regard culturel et théâtral sur la question nationale belge, par Jean Louvet.
   - « Il m'agace, ce type », par Geert van Istendael.
   - Les premiers pas de la citoyenneté poétique, par Claire Lejeune.
   - Un poème, c’est toujours quelqu'un, par Paul Chamberland.
   - « Le poète dans la Cité », par Jacques De Decker.
   - Charles Plisnier et la tentation du surréalisme, par Carl Norac.
   - Le poétique et le politique chez Benjamin Péret, par Léonor L. de Abreu.
   - Les poètes contre l’Histoire, par Michel Gheude.
   - Dégager l'engagement, par Eric Clemens.
   - Engagez-vous, qu'ils disaient !, par Gérard Adam.
   - Un témoignage poétique.
   - En guise de postface, par Marcel Voisin.
   - La pensée d'Unamuno : du lyrisme au tragique, par Véronique Dortu.
   - Imagination et Imaginaire. Hommage à Cornélius Castoriadis, par Jérôme Jamin.
   - Ont collaboré à ce volume.
   - À propos de...

12 euros (code de commande : 02359).

 

POPELIER (Jean-Pierre) — Belges et Français du Nord. Une histoire partagée. Lille, La Voix du Nord Éditions, 2009. In-8° (151 x 210 mm.), 51 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Les Patrimoines »), exemplaire en parfait état. 


En quatrième de couverture :
   Jusqu'au recensement de 1901, les Belges étaient les étrangers les plus nombreux en France et dans le Nord. Ils furent même majoritaires dans certaines agglomérations. Roubaix, où ils représentaient plus de la moitié de la population, fut, pendant vingt ans, la quatrième ville belge du monde !
   Ils furent à l'origine du prodigieux développement de l'agriculture et des industries textiles, minières et métallurgiques du Nord et du Pas-de-Calais. La frontière artificielle entre Nord, Flandre et Wallonie n'a jamais constitué un obstacle aux migrations de proximité entre ces régions cousines. C'est une histoire de famille, mal connue même de ses membres, que nous nous proposons de raconter dans cet ouvrage.
Sommaire :
   - Préface.
   - Introduction.
   - Deux pays voisins aux histoires mêlées.
      - L'indépendance belge.
   - La Belgique au XIXe siècle.
      - Communications.
   - Belges et Nordistes.
      - Les fraudeurs.
      - Les œuvres religieuses.
      - Les incidents de Lens.
   - Des souffrances partagées.
      - Réfugiés belges et nordistes.
   - Une immigration oubliée.
      - Un avenir européen.
   - Carte, bibliographie.

Vendu.

 

[QUENEAU (Raymond)]. CATONNÉ (Jean-Marie) — Queneau. Paris, Pierre Belfond, 1992. In-8° (155 x 239 mm.) collé, 295 p., (collection « Les Dossiers Belfond »), épuisé au catalogue de l'éditeur.


En quatrième de couverture :
   Du Chiendent aux Fleurs bleues, des Exercices de style à Si tu t'imagines, Raymond Queneau construit une œuvre qui échappe à toutes les modes et n'appartient à aucune chapelle. Poète, romancier, encyclopédiste, mathématicien, pataphysicien, oulipien, cet ex-surréaliste, de tempérament philosophe et timide de nature, a fini par exercer un véritable magistère sur la littérature française. Admirateur des classiques, ennemi de toute gratuité, cherchant dans les contraintes formelles les conditions d'une écriture libérée, ce forgeur de mots et balayeur de syntaxe est – au-delà de l'incertaine querelle du néo-français – un des rénovateurs de notre langue. Les mots furent ses vrais voyages, sa grande aventure. Son langage, son génie comique et l'universalité de sa culture en font notre Rabelais.
   La critique savante, après l'avoir longtemps traité avec condescendance, ou réduit au pur formalisme mathématique ou verbal, en fait aujourd'hui un auteur d'inspiration gnostique, au risque de négliger le rationalisme indéniable de ce familier de la pensée de Hegel. Cet ouvrage, en forme de synthèse, se propose de faire le point sur les multiples interprétations, gloses et déchiffrements érudits. Il se veut également, par-delà le malentendu du succès de Zazie dans le métro, une réhabilitation de l'auteur de Pierrot mon ami, de Loin de Rueil et de L'Instant fatal.

10 euros (code de commande : 02364).

 

[SOCIALISME]. De Quaregnon à la nouvelle Internationale Socialiste. Bruxelles, Éditions du Peuple, [ca 1951]. In-8° (132 x 209 mm.) collé, 63 p.


Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Déclaration de principes.
   - Rapport sur la politique internationale (Congrès du 11-6-1945).
   - Résolution du P. S. B. sur la politique internationale (3-12-1950).
   - La nouvelle Internationale.
   - Déclaration fondamentale de l'Internationale Socialiste.
   - Statuts de l'Internationale Socialiste.
   - Liste des partis affiliés.
   - La Reconstitution de l'Internationale, rapport de Victor Larock.
   - L'Action Socialiste dans le monde et la lutte pour la paix, rapport de Morgan Phillips.

15 euros (code de commande : 02357).

 

STOYE (Johannes) — Spanien im Umbruch. Leistungen und Ziele der Franco-Regierung. Dritte, umgearbeitete und vermehrte Auflage. Mit 4 Kartenkizzen und 4 Bildtafeln. Leipzig, Friedrich Brandstetter, 1940. In-8° (155 x 230 mm.) broché, 104 p., illustrations hors texte, couverture salie. 


Inhaltsverzeichnis :
   I. Ausgangspunkte.
      1. Spanische Eigenständigkeit.
      2. Der spanische Raum.
      3. Das spanische Volk.
      4. Spanische Haltung.
   II. Spanisches Staatsdenken.
      1. Lösungsversuche und Fehlschläge bis 1936.
         - Fremde Ideen aus Frankreich.
         - Restauration.
         - Direktorium Primos de Rivera.
         - Die zweite Republik.
      2. Einbruch neuer Ideen.
      3. Bürgerkrieg und Neuordnung.
         - Politische Neugestaltung.
         - Nationalsyndikalismus.
         - Fuero del Trabajo.
         - Spanische Autarkie.

10 euros (code de commande : 02358).

 

STREBELLE (Marin) — Mon papa, le petit pharaon et moi Marin Strebelle. Avec 9 illustrations de l'artiste pour une histoire de Ben Durant. Bruxelles, Quadri, 2000. In-8° (147 x 195 mm.) broché sous couverture à rabats, [32] p., illustrations, (collection « 99 »), tirage limité à 99 exemplaires numérotés et signés par les auteurs (n° 7), avec un dessin original signé par Marin Strebelle et accompagné de la signature de Ben Durant en guise de dédicace pour Alain Debaisieux à la page de faux-titre, on joint le carton d'invitation à la sortie de presse à la Galerie Quadri.


 

Article de La Libre Belgique :
   Bref, élégant, raffiné, proche de la nouvelle, Mon papa, le petit pharaon et moi est paru depuis quelque temps, mais mérite sûrement quelques lignes. Marin Strebelle trouve en Quadri un écrin digne de ses dessins. Gai, libre, peut-être plus clair que d'habitude, l'illustrateur laisse percer une pointe d'inquiétude dans les sourires croisière-cocktail d'une Égypte pleine de richesses et de faussaires.
   Venant épouser le texte vif et pertinent de Ben Durant, les illustrations de Marin Strebelle invitent sans couleur, sans naïveté et surtout sans concession les jeunes à la lecture de Mon papa, le petit pharaon et moi, délicieux polar qui nous emmène sur les bords du Nil et de la faillite d'un major bête et malhonnête pour une demi-heure d'évasion luxueusement livresque.
Bibliographie :
   - « Digne d'un petit pharaon », dans La Libre Belgique, 27 mars 2001.


 

35 euros (code de commande : 02363).

 

STREBELLE (Marin) — Mon papa, le petit pharaon et moi Marin Strebelle. Avec 9 illustrations de l'artiste pour une histoire de Ben Durant. Bruxelles, Quadri, 2000. In-8° (147 x 195 mm.) broché sous couverture à rabats, [32] p., illustrations, (collection « 99 »), tirage limité à 99 exemplaires numérotés et signés par les auteurs (n° 8), avec un dessin original signé par Marin Strebelle et accompagné de la signature de Ben Durant en guise de dédicace pour Alain Debaisieux à la page de faux-titre, on joint le carton d'invitation à la sortie de presse à la Galerie Quadri.



Article de La Libre Belgique :
   Bref, élégant, raffiné, proche de la nouvelle, Mon papa, le petit pharaon et moi est paru depuis quelque temps, mais mérite sûrement quelques lignes. Marin Strebelle trouve en Quadri un écrin digne de ses dessins. Gai, libre, peut-être plus clair que d'habitude, l'illustrateur laisse percer une pointe d'inquiétude dans les sourires croisière-cocktail d'une Égypte pleine de richesses et de faussaires.
   Venant épouser le texte vif et pertinent de Ben Durant, les illustrations de Marin Strebelle invitent sans couleur, sans naïveté et surtout sans concession les jeunes à la lecture de Mon papa, le petit pharaon et moi, délicieux polar qui nous emmène sur les bords du Nil et de la faillite d'un major bête et malhonnête pour une demi-heure d'évasion luxueusement livresque.
Bibliographie :
   - « Digne d'un petit pharaon », dans La Libre Belgique, 27 mars 2001.

 


35 euros (code de commande : 02362).

 

[TRADUCTION]. BLAMPAIN (Daniel), THOIRON (Philippe) et VAN CAMPENHOUDT (Marc, dir.) — Mots, termes et contextes. Actes des septièmes Journées scientifiques du réseau de chercheurs Lexicologie, Terminologie, Traduction. Bruxelles, Belgique - 8, 9 et 10 septembre 2005. Paris, Éditions des Archives Contemporaines, 2006. In-8° (170 x 239 mm.) 741 p., (collection « Actualité Scientifique »), exemplaire en très bon état. 


Table des matières :
   - Comité scientifique, p. 5.
   - Comité d'organisation, p. 5.
   - Membres du comité de réseau LTT, p. 6.
   - Appel à communications. Document de présentation (extraits), p. 7.
   - Liste des auteurs, p. 13.
   - Séance d'ouverture, p. 19.
   - Allocution de Michèle Gendreau-Massaloux, p. 21.
   - Allocution de Philippe Thoiron, p. 25.
   - Allocution de Daniel Blampain, p. 29.
   - Phénomènes de sous-spécification sémantique : représentation des unités lexicales et prise en compte du contexte, par J.L. Arnaud Pierre, p. 33.
   - Inférences et le rôle du micro-contexte et du macro-contexte, par Anna Anastassiadis-Syméonidis et Olympia Tsaknaki, p. 45.
   - Les contextes : à la source du terme ?, par Maria-Cristina Alexandru et François Gaudin, p. 59.
   - Le trou lexical entre langue et discours : pour un statut discursif du silence, par Mamadou Diakité, p. 69.
   - Texte, terme et contexte, par Rute Costa, p. 79.
   - Terme et micro-contexte. Les prédications spécialisées, par Pierre Lerat, p. 89.
   - Le travail terminologique pour la traduction de l'histoire, par Ana Escartin Arilla, p. 99.
   - Entre prototypisation et mise en discours : les enjeux du sens, par Abdou Elimam Abdeljlil, p. 109.
   - Le contexte : filtre ou membrane ?, par Christine Durieux, p. 121.
   - XML/XSL(T) pour un traitement unifié des corpus multilingues et des règles de traduction correspondantes, par Pascaline Merten, p. 129.
   - Interprétariat à distance, collecte et diffusion collaboratives de corpus oraux bilingues, en situation ouverte, finalisée ou contextualisée, par Georges Fafiotte, p. 145.
   - Indexation humaine et indexation automatisée : la place du terme et de son environnement, par Widad Mustafa El Hadi, p. 157.
   - Marqueur, un logiciel de marquage semi-automatique de textes, par Abdelkrim Mokhtari, p. 167.
   - Topographie bitextuelle et approches quantitatives de l’extraction de ressources traductionnelles à partir de corpus parallèles, par Maria Zimina-Poirot, p. 175.
   - Élaborer des corpus XML en langues partenaires : quelles technologies appropriées ? Le cas de la Mauritanie et du Sénégal, par Marc Van Campenhoudt, Cissé Thierno et Paul Muraille, p. 187.
   - Une composition de solutions génériques pour créer le dictionnaire FEV et importer le vietnamien dans Papillon, par Khánh Phan Huy, Hung Vo Trung et Christian Boitet, p. 199.
   - Les contextes de l’enquête : le cas de l’Atlas Linguistique de Tunisie, par Sondos Ben Hariz, p. 213.
   - Mots et contextes en FPI et en Nouchi, par Kouassi Ayewa Noël, p. 221.
   - Variabilité et variation en terminologie et langues spécialisées : discours, textes et contextes, par Isabel Desmet, p. 235.
   - Les adverbes composés dans le domaine du travail, par Dolors Catala et Jorge Baptista, p. 249.
   - Des termes au concept : de cas du vocabulaire architectural, par Jean-Yves Blaise et Iwona Dudek, p. 265.
   - Contexte d'utilisation, contexte de communication : la double identité du dictionnaire d'entreprise, par Patrick Leroyer et Henrik K. Simonsen, p. 283.
   - L’emploi de termes réduits comme révélateur de la centralité dans le domaine, par Marie-Paule Jacques, p. 299.
   - La traduction technique : le texte sous l’empire de l’extratextuel, par Mathilde Fontanet, p. 309.
   - La terminologie d'entreprise et ses contextes d'usage, par Franco Bertaccini et Alessandra Matteuci, p. 317.
   - Construction collaborative d'un lexique français-anglais technique dans IToldU : contribuer pour apprendre, par Valérie Bellynck, Christian Boitet et John Kenwright, p. 327.
   - Le champ sémantique du mot marabout en français du Sénégal, par Modou Ndiaye, p. 337.
   - Interroger un corpus par le sens : une approche linguistique, par Bernard Jacquemin, p. 347.
   - Quels corpus et quels approches pour une description contrastive de l’eurolecte ?, par Roger Goffin, p. 361.
   - Les spécificités en contexte : comment étudier la polysémie dans un corpus technique ?, par Ann Bertels, p. 371.
  - Un aspect de l’apport des corpus à la terminologie linguistique : l’alignement, par Franck Neveu, p. 381.
   - Les noms de divinités : web, contextes et classes d’objets, par Michel Mathieu-Colas, p. 391.
   - Les particularités lexicales dans les romans, entre discours et fiction, par Omer Massoumou, p. 409.
   - Morphologie de spécialité : regard(s) sur le(s) contexte(s), par Raquel Silva, p. 421.
   - La termontographie en contexte(s), par Rita Temmerman, Koen Kerremans et Veerle Vandervoort, p. 429.
   - La traduction de la métalangue : la problématique terme/mot en contexte, par Béchir Ouerhani, p. 441.
   - Termes et textes : la construction du sens dans la terminologie médicale, par Madalena Contente, p. 453.
   - Approche contrastive du corpus bilingue français - roumain du domaine vétérinaire, par Georgeta Barna Corina, p. 467.
   - Le langage de la médecine : les mots pour le dire, par Christian Balliu, p. 475.
   - L’incidence du contexte sur la traduction médicale, par Renate Trurnit Verbic, p. 483.
   - L'expression de la subjectivité à travers les verbes de perception visuelle dans des textes français relevant des examens cliniques et paracliniques, par Aneta Tosheva, p. 497.
   - Contextes et néologie terminologique dans le domaine médical, par Teresa Lino, p. 509.
  - La créativité lexicale du français en République Démocratique du Congo : un cas d'analyse lexicologique en contexte, par Willy Ilunga Ntumba, p. 515.
   - La presse vue à travers Néoscope : quand les contextes médiatiques sont mis au service de la néologie, par Lina Sader Feghali, p. 525.
   - Moderniser sa langue pour mieux apprendre les langues étrangères, par Élisabeth Ravaoarimalala, p. 535.
   - La reconnaissance automatique des néologismes de sens, par Salah Mejri, p. 545.
   - Critiquez vos dictionnaires bilingues… à bon escient, par André Dussart, p. 559.
   - Du contexte à la citation : les récents développements de la dictionnairique, par Jean-Nicolas Desurmont, p. 567.
   - Analyse sémantico-discursive des collocations lexicales en corpus spécialisé : la base connaissance-s, par Estelle Dubreil et Béatrice Daille, p. 579.
   - Le nom propre en contexte – une approche lexicologique, par Jean-Louis Vaxelaire, p. 591.
   - Mots et contexte : essai d’analyse lexico-sémantique du vocabulaire politique au Cameroun de 1990 à 1992, par Ladislas Nzessé, p. 599.
   - Le dictionnaire des collocations en ligne, par Antonio González Rodríguez, p. 609.
   - Traduire les termes de couleur : la chromonymie en botanique à la Renaissance, par Philippe Selosse, p. 619.
   - La recherche terminologique dans un dialecte ouvert : le cas du dioula, par Lamine Sanogo Mamadou, p. 631.
   - Le terme « bien commun » et la construction du sens. Mais dans quel contexte ?, par Dorota Sliwa, p. 641.
   - Le stéréotype, du mot au concept : saisies à travers les contextes, par Mosbah Said, p. 651.
   - L'exemplification bilingue des Mots de la grammaire en contexte créolophone, par Frédéric Torterat, p. 661.
   - L’unité phraséologique en didactique des langues étrangères de spécialité : le cas du discours économique d’entreprise en espagnol, par Lieve Vangehuchten, p. 673.
   - Les rôles de la situation et du contexte dans les technolectes bilingues français - arabe, par Leila Messaoudi, p. 687.
   - La terminologie des sciences de gestion en contexte : terme ou mot ?, par Soumaya Mejri, p. 699.
   - Prépondérance du contexte extralinguistique dans la construction du sens : l’exemple des communications de travail dans la navigation aérienne, par Pascale Vergely, p. 709.
   - Le rôle du contexte dans les lexiques techniques : le cas de la métallurgie de récupération en Afrique de l’Ouest, par Anneleen Van der Veken, p. 719.
   - Clôture, p. 731.
   - Allocution de Philippe Thoiron, p. 733.

20 euros (code de commande : 02383).

 

[VALENTIN ET ORSON]. Histoire de Valentin et Orson, Très-hardis, très-nobles et très-vaillans chevaliers, fils de l'empereur de Grèce, et neveux du très-vaillant et très-chrétien Pépin, roi de France. Contenant diverses matières, comme vous pouvez voir ci-après. Lille, Fourray, [1811]. [A Lille, / Chez J. Fourray, (Successeur de feu Pillot), Impri- / meur-Libraire, rue des Prêtres, près la place du Théâtre.] In-8° (135 x 212 mm.) broché sous une couverture de papier marbré, 136 p., un bois gravé à la page de titre.


   Imprimé pour la première fois à Lyon en 1489, ce roman de chevalerie qu'on peut rattacher au cycle arthurien jouit d'une très grande popularité er fut l'un des plus régulièrement réédités, notamment, dans la célèbre Bibliothèque bleue.
   Fernand Danchin se fonde très probablement sur la notice du Journal général de l'imprimerie et de la librairie pour indiquer que cette édition fut imprimée en 1811.
   Jean-Louis-Joseph Fourray (ca 1776 - 1813) fut le second mari de la veuve de l'imprimeur lillois Antoine Joseph Pillot. « L'établissement, par son épouse, "date, comme imprimeur, du mois de janvier 1804" (lettre du 18 mars 1810, par laquelle J. Fourray demande l'attribution du brevet). »
Bibliographie :
   - Journal général de l'imprimerie et de la librairie, Première année - N° 14 - 5 mars 1811, n° 813.
   - Danchin (Fernand), Les Imprimés lillois, répertoire bibliographique de 1594 à 1815, n° 3502.
   - Laharie (Patrick), Libraires et imprimeurs. 59. Lille (Nord). 1813-1881, p. 38.

Vendu.

 

VAN YPERZEELE (Achille) — Des maisons de charité aux centres hospitaliers. Préface par André Dagant. Haine-Saint-Pierre, Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin, 2004. In-8° (200 x 240 mm.) broché, 334 p., nombreuses illustrations en noir, (collection « Publications du Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin », volume XXXIX), exemplaire en parfait état. 


Table des matières :
   - Préface.
   - La léproserie d'Estinnes-au-Val.
   - L'hôpital de Collarmont à Carnières.
   - La léproserie de Binche.
   - L'hôpital Saint-Julien à Boussoit.
   - L'Institut Notre-Dame de la Compassion à Haine-Saint-Paul.
   - Les homes des orphelins.
      - Le home de Baume.
      - Le home de La Hestre.
      - Le home de Houdeng-Aimeries.
   - Les soupes scolaires et populaires.
   - La dynastie Warocqué.
      - L'hospice et l'hôpital Louise.
      - La crèche Mary.
      - La maternité Elisabeth.
      - L'orphelinat.
   - La clinique Elisabeth à Maurage.
   - La clinique du docteur Cambier à Saint-Vaast.
   - L'asile du Sacré-Cœur à Carnières.
   - La clinique du docteur Herman à Haine-Saint-Paul.
   - La clinique Mercier-Lequime à Houdeng-Gœgnies.
   - L'Institut Saint-Bernard à Manage.
   - L'hospice Plunkett de Rathmore à Houdeng-Aimeries.
   - L'hospice Saints Pierre et Paul, la maternité et l'orphelinat à Binche.
   - La clinique de La Hestre.
   - L'hôpital civil de La Louvière.
   - Le Fonds des Maladies Professionnelles Achille Delattre à Morlanwelz.
   - Les Petites Sœurs de L'Assomption, à Fayt, Morlanwelz et Manage.

10 euros (code de commande : 02372).

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 17 juin 2025

 

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