lundi 16 juin 2025

Les « Nouveautés » du 17 juin 2025.

 

 MISE À JOUR DU 17 JUIN 2025

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par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
 

  

 

[ANDRÉ (Francis)]. [CATTEAU (Suzanne)] — Francis André. Mons, Les Amis de Francis André, 1991. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 61, [3] p., illustrations en noir, exemplaire en parfait état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition rétrospective organisée à la Salle Saint-Georges, à Mons, en mars-avril 1991.


Avertissement :
   Cette publication, éditée à l'occasion de l'exposition qui s'est tenue à Mons en 1991, n'est pas une étude scientifique et exhaustive de l'œuvre de Francis André. Elle est simplement destinée à mieux faire connaître le talent multiforme d'un homme qui travailla dans l'ombre et dont les travaux ne sont appréciés que d'un petit nombre. De ses premiers dessins estudiantins jusqu'à la Lettre à un architecte, Francis André n'a cessé de travailler : revues, maquettes, sculptures, collaborations avec Olivier Strebelle, Maurice Béjart, etc. sont là pour témoigner de cette activité boulimique.
   Cette publication tente également de faire connaître l'homme qu'était Francis André. Son implacable lucidité envers ses contemporains et les événements qui bouleversèrent sa vie imprégna son caractère qui pouvait paraître bourru et modela jusqu'à sa manière de se vêtir : il porta longtemps un chandail sur lequel il avait fait broder le mot Inquiétude. Toute son œuvre est empreinte d'un esprit d'amertume et de noirceur ironique avec lequel il dénonçait la manière dont tournait le monde. Parfois, il rêvait d'une aventureuse évasion maritime ou d'un voyage sans retour a bord d'une de ses incroyables machines à traverser le désert d'Australie...

9 euros (code de commande : 02421).

 

Annales de la Société belge d'Histoire des Hôpitaux et de la Santé publique - Annalen van de Belgische Vereninging voor Hospitaal-geschiedenis. Tome XXVI-XVII 1988-1989. Bruxelles, Société belge d'Histoire des Hôpitaux et le la Santé Publique, 1991. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 118 p.


Table des matières :
   - Un chirurgien bruxellois dans les hôpitaux de paris en 1829 : dix lettres d'André Uytterhoeven à son père Jean-Baptiste, par Claire Dickstein-Bernard, p. 3 (on joint un fac-similé d'une lettre).
   - Het verenigingsleven van de belgische geneesher (19de en begin 20ste eeuw), een bijdrage tot de geschiedenis van het artsenberoep, par Karel Velle, p. 47.

9 euros (code de commande : 02434).

 

[ARDENNE]. L'Almanach des vieux Ardennais. Traditions et saints de l'été. Bruxelles, Crédit Communal, 1994. In-4° (212 x 297 mm.) broché sous couverture à rabats, 263 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (publication du Musée en Piconrue (Bastogne), « Art religieux et croyances populaires en Ardenne et Luxembourg », n° 9), exemplaire en bon état.
   Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée en Piconrue, à Bastogne, en 1994. 


Table des matières :
   - Introduction, par André Neuberg.
   1. L'Almanach.
      - L'Almanach de Luxembourg entre cultures traditionnelles et réalités modernes, par Daniel Droixhe et Nadine Vanwelkenhuysen.
      - Le calendrier des saints et saintes dans les almanachs de Liège et Luxembourg (de la fin du XVIII e à 1830), par Paul Lafontaine.
   2. L'été ardennais.
      - Les travaux et les jours d'été. Le Luxembourg rural de 1850 à 1950, par Jacques Charneux.
      - Les fêtes du Seigneur et de ses saints dans la météorologie estivale, par Raymond Mouzon.
      - Des Saints et des plantes, par Anicet Fraselle.
   3. Saints et coutumes de l'été.
      - Juin, juillet, août, septembre par Thierry Scholtes, Paul Bertrand, Louis Demoulin, Mieke De Jonghe, François De Vriendt, Albert Doppagne, Louis Lejeune, Léon Marquet, Antoinette Reuter, Isabelle Gillet.
   4. Catalogue.
      - Visage de la sainteté. Les saints dans l'imagerie religieuse, par Michel Boisdequin.
   Index des saints de l'été honorés dans la province de Luxembourg.
   Index des localités.

Vendu.

 

AUQUIER (André) — Ces vies hors du commun. Modeste Carlier (1820-1878). De la fosse de Sans Calotte à la Cour de Napoléon III. Achille Delattre (1879-1964). Le mineur devenu Ministre : une ascension prodigieuse. Jules Godart (1877-1909). De la fosse du Gayet à l'Opéra de Paris. Constant Malva (Alphonse Bourlard) (1903-1969). Mineur et écrivain prolétarien. Georges Plumat (1888-1957). Bourgmestre de Quaregnon et Secrétaire Fédéral Mons. Préface de Claude Durieux. S.l., Creaprint (imprimeur), 1995. In-8° (155 x 217 mm.) broché, 122 p., illustrations in et hors texte, (collection « Notre Passé »), exemplaire en parfait état. 


Introduction :
   Nous avons voulu, dans le cadre du présent ouvrage, nous pencher sur ce que furent ces vies hors du commun, des hommes qui connurent la gloire et pourtant ces existences débutèrent par le labeur pénible que fut celui des mineurs de fond.
   Qui ne fut pas mineur, fils ou petit-fils de mineur dans notre région vouée à l'extraction du charbon durant des siècles ? Des classes privilégiées me direz-vous. Il en existait bien sûr qui échappaient au triste lot de la vie de la classe laborieuse.
   Il n'y a pas si longtemps, le prolétariat était majoritaire au Borinage voué aux patrons charbonniers et leurs administrateurs qui tirèrent le plus grand profit de la classe ouvrière. Celle-ci englobait les hommes dont nous allons parler dans les pages qui vont suivre et cette introduction est une indication sur le contenu de notre recherche.
   Certes, ce volume eut pu s'enrichir d'autres noms encore, mais nous avons voulu que notre sélection soit rigoureuse, plutôt que de prendre d'autres voies qui eussent constitué une digression à un critère majeur exprimé dans les lignes qui précèdent.
   Cette introduction était nécessaire pour éclairer le lecteur.

Vendu.

 

BEER (Regine) — KZA5148. Rédigé par Paul de Keulenaer. Traduit du néerlandais par Jean-François Maréchal. Bruxelles, Éditions EPO, 1992. In-8° (150 x 225 mm.) collé sous couverture à rabats, 118 p., quelques illustrations, exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture :
   Le 3 septembre 1943 Régine Beer fut arrêtée par la Gestapo et envoyée ensuite à Auschwitz. Elle avait 22 ans.
   Lorsqu'elle fut libérée dix-neuf mois plus tard elle n'était plus la même. Pendant ces années d'épouvante et d'horreur, elle avait appris à vivre avec la mort.
   Régine Beer a raconté ses années de guerre dans des centaines d'écoles. Témoigner des atrocités qu'elle a vécues est devenu sa vie. Partout où elle va, elle est assaillie de questions. Ses réponses ont donné naissance à ce livre, véritable appel à la jeunesse : plus jamais le fascisme !
   Régine Beer, née à Amsterdam en 1920, habite Anvers. Elle est membre de la Fondation Auschwitz et du Centre pour la Paix d'Anvers.
   Paul de Keulenaar a rédigé ce livre. Il est professeur de morale à l'Athénée royal d'Aarschot et à l'École européenne II à Bruxelles.

Vendu.

 

[BELGIQUE - SOCIALISME]. 1885/1985. Cent ans de socialisme. Bruxelles, [Comité National du Centième Anniversaire du Parti Ouvrier Belge], 1985. In-8° (210 x 247 mm.) broché, 279 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
   Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition du même nom qui s'est tenue à la Bibliothèque Royale, à Bruxelles, en 1985.


Table des matières :
   - Avant-propos, par Henri Lemaire.
   - Introduction, par François Pirot.
   1. La révolution industrielle, ses conséquences économiques et sociales.
   2. Révoltes et organisation (1830-1894).
      - L'éveil socialiste (1830-1872).
      - Vers le P.O.B. (1872-1894).
   3. L'émancipation (1894-1914).
      - Un mouvement de masse...
      - ... à la conquête de ses droits.
   4. L'entre-deux-guerres.
      - Premières participations au pouvoir.
      - Le monde socialiste.
      - De la crise à la guerre.
   5. La résistance socialiste (1940-1944).
   6. Trente ans de P.S.B. (1944-1974).
   7. Permanence et renouveau (1974-1985).
      - Défense des communautés et des régions.
      - Des alternatives face à la crise.
      - Pour un nouvel internationalisme.

12 euros (code de commande : 02428).

 

BILLAUT (Adam) — Œuvres de Maitre Adam Billaut, menuisier de Nevers ; Édition soigneusement revue d'après celle originale de 1644, ornée du portrait de l'auteur, gravé par Bovinet, augmentée de quelques notes ; et précédée d'une notice historique sur cet homme extraordinaire, par N. L. Pissot. Paris, Hubert et Compagnie, 1806. [A Paris, / Chez Hubert et Compagnie, Libraires, rue / des Grands-Augustins, n° 21. / M.DCCC.VI.] In-12 (107 x 176 mm.) plein veau d'époque, dos lisse orné, encadrement de roulettes dorées sur les plats, coiffe abîmée, mors frottés, XLI, [1 bl.], 324 p., portrait en frontispice.


   Bien que menuisier à Nevers, c'est comme poète et chansonnier qu'Adam Billaut (1602-1662) est passé à la postérité. « Ses poésies, libres inspirations d'un génie inculte, mais original, le contraste de ses occupations manuelles et de son talent poétique, la gaieté franche et populaire de ses refrains, sa verve et son naturel, lui donnèrent de son temps une vogue dont le souvenir n'est pas encore effacé. Richelieu lui fit une pension, le grand Condé le protégea, Corneille écrivit son éloge, Voltaire le compta parmi les écrivains du Grand Siècle, et l'on poussa l'engouement jusqu'à le décorer du titre pompeux de Virgile du rabot. » Son succès fut considérable : « les grands seigneurs lui demandèrent des rondeaux, des odes, des sonnets. » Peut-être mû par la jalousie, un autre artisan, boulanger celui-là, écrivit :
      « Tu souffriras pourtant que je me flatte un peu :
      Avecque plus de bruit tu travailles sans doute,
      Mais, pour moi, je travaille avecque plus de feu. »
   Le graveur Edme Bovinet naquit à Chaumont en 1767, il mourut vers 1832. Il participa aux salons de 1804, 1808, 1812 et 1831. Il était spécialisé dans la gravure au burin et il produisit de nombreuses œuvres inspirées de tableaux (Murillo, Horace Vernet, Lejeune, Grenier, Langlois, Poussin, Van Ostade. Pour le Musée Filhol, il termina au burin les 62 gravures commencées à l'eau-forte par divers artistes d'après Raphaël, Le Corrège, Le Caravage, Rembrandt, etc.
Bibliographie :
   - Denis (Ferdinand), Maître Adam surnommé le menuisier de Nevers, dans Poésies de Maître Adam Billaut, Nevers, 1842, pp. I-XV.
   - 
Le Virgile au rabot.

Vendu.

 

BOUCHÉ (Michel) — Groënland station centrale. Préface de Paul-Émile Victor. Premier tirage. Paris, Grasset, 1952. In-8° (145 x 194 mm.) broché, V, 262 p., cartes et plans in et hors texte, illustrations hors texte.


Extrait de la préface :
   Février 1947. D'un double projet d'expéditions scientifiques polaires au Groenland et en Terre Adélie sont nées les « Expéditions Polaires Françaises ».
   Mai 1948. Grâce à l'appui du Gouvernement, à l'aide de nombreuses personnalités intéressées par notre entreprise, grâce enfin au magnifique concours de compétences et d'enthousiasmes qui a permis la formation d'une première équipe, l'expédition préparatoire au Groenland quitte la France.
   Reconnaissances et aménagement d'un point de débarquement, construction d'une piste d'accès à l'Inlandsis groënlandais, mise en place des premiers dépôts de matériel, expérimentation de la mécanique, des équipements, des hommes... Tel est le bilan de cette campagne inaugurale au cours de laquelle fut déjà réalisée une première tranche des recherches scientifiques qui nous occuperont l'année suivante.
   Profils géodésiques précis de l'Inlandsis groënlandais, profils de son substratum par sondages séismiques, mesures gravimétriques, recherches de glaciologie et de physique atmosphérique, de sciences naturelles – à cette énumération du programme pourtant chargé de l'Expédition 1949, l'essentiel manque encore. Au centre de l'Inlandsis, à plus de cinq cents kilomètres de tout point habité, une station permanente de recherches devra être établie. Là, une poignée d'hommes passera un an, poursuivant au jour le jour des travaux au premier plan desquels il faut placer la météorologie.
   C'est assez dire combien l'hiver 1948-1949 fut à Paris et pour tous ceux qu'absorbait la préparation du grand départ, épuisant de labeur ; et il faudrait un livre pour raconter ces mois de préparation, cette extraordinaire ambiance de désordre efficace, cet inextricable lacis d'initiatives, d'activités bariolées, ces réunions, ces démarches, ces minutieuses études, ces besognes, ces corvées, – cette course essoufflante contre les semaines, contre les jours qui défilaient toujours plus vite et qui nous porta, haletants mais prêts, sur les quais de Rouen, courant dans la poussière de charbon d'un tas de caisses à l'autre.
   Dans ce délire de travail, Michel Bouché se dépensa sans compter. Et pourtant... quel encouragement avais-je donné à ce garçon lors de la visite qu'il m'avait faite en décembre 1946 ? Aucun. Il terminait sa licence en droit, ses études à l'Institut d'Études Politiques. Il était un « volontaire » – parmi beaucoup d'autres. Non vrai­ment... À moins que... À moins que d'ici là il trouve moyen de tirer parti de son seul atout – des connaissances précises de météorologie, perfectionnées lors de son service militaire et qu'il s'agissait de perfectionner encore.
   Mon scepticisme était grand. J'étais à peu près certain de ne plus le voir reparaître ; ou, au mieux, si ce garçon était particulièrement acharné à réaliser son projet, de ne le revoir que longtemps après, une fois les expéditions entreprises, en cours de réalisation ou peut-être même réalisées...
   Je le revis en octobre 1947. Il avait passé ses derniers examens, fait des études, des stages, et finalement... partit avec nous au Groenland en 1948.
   Il se passionne déjà pour cette Station de recherches et notre première campagne est pour lui une patiente adaptation aux réalités d'une expédition. Il passe l'hiver suivant à apprendre l'histoire de ceux qui, il y a vingt ans, pour la première et seule fois, hivernèrent dans des conditions héroïques au centre du Groenland : les trois membres de l'expédition allemande dont le Chef Alfred Wegener mourut « là-haut ». Il étudie le programme, les plans, l'installation de cette station « souterraine » d'hivernage. Imaginatif, il arpente les couloirs de neige, hiverne une première fois avec ses camarades dans cette cabane de huit mètres sur cinq, en scrutant les moindres détails d'aménagement, cherchant à deviner toutes les péripéties de la vie qui les attend... En avril, ils sont « prêts ».
   Et lorsque le 18 juillet 1949, au milieu du Groenland et après les avatars qu'il nous raconte ici, le premier coup de pelle est donné d'où naîtra la Station Centrale, Bouché, ce jour-là, un plan à la main, silencieux, assiste – ému sans doute – au début d'une histoire qu'il n'est plus sûr de connaître, qui déjà lui échappe et que maintenant il faut vivre.

9 euros (code de commande : 02419).

 

[BRABANT - REVUE]. Le Folklore brabançon. N° 151 - Septembre 1961. Bruxelles, Service de Recherches Historiques et Folkloriques de la Province de Brabant, 1961. In-8° (168 x 251 mm) broché, [176 (pp. 349-524)] p., illustrations.


Sommaire :
   - In memoriam André Puttemans, par E. Lousse, p. 353.
   - Le Vieux Koekelberg, par Joseph De Mul, p. 356.
   - La crainte des morts, par Marcel Gouweloos, p. 393.
   - La pierre carolingienne de Nivelles (dite de Saint-Feuillen), par J.-H. Gauze, p. 418.
   - Délicieux Brabant. Waterloo, le folklore de la bataille (suite), par Jean Copin, p. 429.
   - Bibliographie, p. 511.
   - Vu et entendu, p. 519.

10 euros (code de commande : 02413).

 

[COMINES-WARNETON]. Mémoires de la Société d'Histoire de Comines-Warneton et de la Région. Tome 32. Comines-Warneton, Société d'Histoire de Comines-Warneton et de la Région, 2002. In-8° (217 x 249 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 360 p., illustrations, exemplaire en parfait état.


Table des matières :
   - La Société d'Histoire de Comines-Warneton et de la Région en 2001-2002, par J.-M. Duvosquel.
   - Cominius : histoire et répartition d'un nom à l'époque romaine, par M.-Th. Raepsaet-Charlier.
   - Une commanderie templière au XIIIe siècle à Bas-Warneton (France), par J.-Ph. Lahouste.
   - Philippe de Commynes, personnage de fiction : le regard de Paul Fort, par J. Dufournet.
   - Un inventaire sommaire des archives de la seigneurie de Nieppe dressé vers 1656, par F. De Meulenaere.
   - La seigneurie et la ferme de Flencques à Warneton (XIIe-XXe siècle), par F. De Meulenaere.
   - La seigneurie de Zuytlinde à Ploegsteert aux XVIIe et XVIIIe siècles, par F. De Meulenaere.
   - Quesnoy-sur-Deûle au XVIIIe siècle d'après les épaves des archives seigneuriales conservées en Allemagne chez le duc de Croÿ, par J.-M. Duvosquel.
   - Les boiseries du XVIIIe siècle provenant de Sainte-Marguerite (Comines-F.), aujourd'hui à Tourcoing, par A. Plateaux.
   - Deux aquarelles représentant l'église de Comines-France (fin XVIIIe siècle et 1849), par A. Plateaux.
   - Les confréries religieuses à Warneton au XVIIIe siècle, par R. Parez.
   - Érasme-Joseph Duchâteau (1751-1837), curé constitutionnel de Frelinghien (1791-1794), par F. De Meulenaere.
   - Arnould-Ignace Lambin (1758-1821), premier et douzième maire de Comines-France, par B. Baudoux et F. De Simpel.
   - D'Adam à Zègres, les centenaires de la région de Comines-Warneton du XVIIe siècle à nos jours, par G. Zègres.
   - Quelques notes historiques sur le hameau du Gheer à Warneton (XIXe-XXe siècles) (présentation par R. Parez), par R. Waerenburgh.
   - L'école des garçons de Ten-Brielen, par A. Collie et J. Milleville.
   - L'inauguration de la plaque commémorative du London Rifle Brigade Cemetery à Ploegsteert, par D. Loridan.
   - Une évasion, un combat, une libération. L'odyssée d'un Warnetonnois en 1940-1945, par R. Parez.
   - Journal d'un déporté pour le travail obligatoire : Robert Van Autryve 1944-1945, par F. De Simpel.
   - La seconde reconstruction du moulin Soete, par J. Bruggeman et J. Demuysère.
   - Miettes d'histoire :
      - Prémices à l'ouverture de l'orphelinat de Warneton.
      - Clergé de Comines-Warneton : addendum.
      - À propos d'une photo de l'école d'Houthem.

   - Comines-Warneton au fil des mois : 2001, par J. Milleville.
   - Chronique patoisante, par G. Zègres.

15 euros (code de commande : 02423).

 

[CORNEILLE (Pierre)]. BRASILLACH (Robert) — Pierre Corneille. Paris, Librairie Arthème Fayard, 1938. In-8° (123 x 188 mm.) broché, 496 p., (collection « L'Homme et son Œuvre »).
   Exemplaire en bon état du tirage courant de l'édition originale sur papier alfa classique des papeteries Navarre.


Compte rendu de Joseph Hanse :
    « Si les auteurs de manuels littéraires lisaient les livres des époques qu'ils étudient (mais cela ne s'est jamais vu), ils découvriraient peut-être avec stupeur que nos grands écrivains ne sont pas toujours ce qu'ils semblent être, que leur corps et leur âme n'a pas de très grands rapports avec cette image saugrenue que nous ont léguée les professeurs et les répétiteurs, et qu'ils n'ont pas seulement composé des modèles pour pensums de cent lignes » (p. 101). Cette déclaration chargée de rancune montre suffisamment que M. Brasillach ne s'adresse pas aux historiens de la littérature et aux professeurs ! Cela ne l'empêche pas cependant de les consulter et de les exploiter sans vergogne. On voit aussi qu'il cherche, je ne dirai pas le scandale, mais l'effet de surprise et d'originalité.
   Certes il ne peut être question de discuter dans le détail toutes ses affirmations plus ou moins gratuites ou paradoxales et toutes ses idées aventureuses.
   Destiné au grand public, un ouvrage comme celui-ci se dispense de tout appareil critique, de toute référence. Mais à chaque page on décèle, à côté des vues originales de M. Brasillach, l'influence parfois excessive de tel ou tel ouvrage savant, auquel M. Brasillach accorde parfois une confiance imprudente. Car un auteur comme lui est imprudent par tempérament, je dirai même par définition. Par exemple on sent qu'il a été fortement impressionné par le volumineux ouvrage de M. Louis Rivaille sur Les débuts de Pierre Corneille (Paris, Boivin, 1936), et il s'engage à sa suite dans la thèse excessive d'une forte influence de l'éducation jésuite sur Corneille ! D'autre part, mal informé, il se fait une idée assez arbitraire et assurément incomplète des querelles sur les unités (Ie partie, ch. III et V), et il souscrit au jugement traditionnel sur les Observations de l'Académie (p. 136). Par contre il cherche visiblement à étonner son lecteur lorsqu'il appelle Corneille (p. 369) « le premier critique du siècle, sans contredit, et probablement même le seul vrai critique français avant Sainte-Beuve ».
   Sans être destiné aux érudits, ce livre leur rendra cependant service, car il présente une remarquable et vivante synthèse. M. Brasillach a été conquis par son sujet, il a voulu le renouveler ; disons qu'il y a réussi. Que de pages alertes et intéressantes sur Rouen (ch. I, Enfances), sur Paris et le monde des théâtres (passim), le séjour au collège, l'éducation des Jésuites (ch. I), Sénèque, Alexandre Hardy (ch. II, Les Chevaliers du miracle), l'Astrée (ch. III, Puissances de Paris), le « climat » de cette époque (ch. IV, La vie est un songe), les chefs-d'œuvre comme les œuvres secondaires, celles dont M. Brasillach accepte la condamnation ou celles qu'il veut réhabiliter ! Que de pages vraiment nouvelles, par exemple, sur l'Illusion comique (p. 129-134), sur les diverses retraites de Corneille, sur ses vieillards, sur son Art poétique, ou sur ses vers religieux ! Même sur Le Cid ! Sans doute il ne rend pas justice à l'Académie et il continue à déclarer que Le Cid est « une œuvre incomparable », devant laquelle « nous sommes sans résistance » (p. 144), « son drame le plus inépuisable » (p. 210) ; mais il présente des observations comme celle-ci, entre beaucoup d'autres : « Le Cid, en effet, n'est pas une pièce en cinq actes, c'est une pièce en quatorze tableaux. On ne comprend rien à son déroulement et à son rythme si on ne le traite pas ainsi... Mais la vieille division en cinq actes reprend son sens quand, au lieu de l'espace, nous considérons le temps. Les groupes de tableaux s'organisent en séquences suivant l'heure. Il y a le groupe de midi, le groupe de cinq heures du soir, celui de la nuit tombée, celui de dix heures du matin, et celui des heures chaudes du lendemain » (p. 140). Un peu plus loin, hélas !, il se méprend encore, lui aussi, sur le reproche fait à Chimène de manquer aux bienséances. Quand donc se persuadera- t-on que, dans toute cette querelle, bienséance ne veut pas dire « convenance mondaine », « pudeur », mais tout simplement « vraisemblance » ?
   Ainsi se poursuit, à la lecture de ce livre captivant, un incessant mouvement de balançoire, de l'acceptation au refus, de l'approbation à la réserve. Il suffira de l'avoir indiqué et de noter au surplus cette phrase qui indique le plan de l'ouvrage, divisé en 4 parties : « Le conquérant romanesque s'est transformé en conquérant politique, le conquérant politique en conquérant céleste, et pour finir nous avons devant nous l'image, infiniment noble et infiniment touchante, du conquérant vaincu » (p. 468).
   Un ouvrage comme celui-ci témoigne d'une indépendance volontaire de la pensée, mais plus encore d'une rare intelligence et d'une véritable virtuosité de l'esprit et de la plume. Critiques, professeurs et étudiants qui voudront désormais toucher à Corneille ne pourront se dispenser de consulter le livre de M. Brasillach. Et je leur promets qu'ils ne le regretteront pas. Maints problèmes s'offriront à leurs recherches. Ainsi, sans le vouloir, M. Brasillach n'aura pas seulement servi la gloire de Corneille, il aura servi la science, dont il se moque un peu !
Bibliographie :
   - Hanse (Joseph), « Brasillach (Robert). Corneille », dans Revue belge de philologie et d'histoire, t. 18, fasc. 2-3, 1939. pp. 536-538.

10 euros (code de commande : 02405).

 

DAUDET (Alphonse) — Souvenirs d'un homme de lettres [sur la couverture cartonnée : Les débuts d'un homme de lettres]. Paris, Ernest Flammarion Éditeur, s.d. In-8° (108 x 163 mm.) sous cartonnage d'éditeur (F. Girard et A. Boitte), [3 (faux-titre, catalogue de l'éditeur, titre)], 241, [1 bl.], [1 (table)], [1 bl.] p.


Table des matières :
   Les débuts d'une homme de lettres.
      - Arrivée à Paris.
      - Villemessant.
      - Henry Monnier.
      - Les salons littéraires.
      - Première pièce.
      - La fin d'un pitre.
      - Mon tambourinaire.
      - Gambetta.
      - Henri Rochefort.
      - Émile Ollivier.
   Souvenirs de la guerre et de la commune.
      - Les francs-tireurs.
      - Les Palais d'été.

10 euros (code de commande : 02403).

 

DEMANGEON (Alain) et FORTIER (Bruno) — Les vaisseaux et les villes. L'Arsenal de Cherbourg. Bruxelles-Liège, Mardaga, 1978. In-8° (148 x 220 mm.) broché, 191 p., illustrations, (collection « Architecture + Archives »).
   Dossier réalisé par le Centre d'Études et de Recherches Architecturales (E.N.S.B.A.), à Paris, avec la collaboration technique de Paulette Ambergny et Jean Michel Thibault.


En quatrième de couverture :
   Bien avant les bouleversements du milieu du XIXe siècle, bien avant Haussmann ou Cerda, l'urbanisme moderne a eu d'autres laboratoires : les ports, les fondations industrielles, les cités administratives, mais plus encore sans doute les arsenaux imaginés entre la Révolution et l'Empire sur tout le littoral européen – ceux de La Spezia et Venise, ceux de Cherbourg et de Calais –, à la fois ports et lieux de production, villes militaires et villes d'État...
   Parmi tous ces projets, Cherbourg a sans conteste été déterminant. Fondé en 1800 pour produire de nouveaux vaisseaux de combat, il semble avoir été le plus élaboré et l'un des seuls, avec Anvers et Karlskrona, à voir finalement le jour.
   À l'extrême pointe du Cotentin, son histoire est d'abord celle d'un site entièrement artificiel, celle du plus grand chantier d'Europe et d'une infrastructure sur laquelle allait s'appuyer un extraordinaire système de production. Annulant toute trace de l'espace antérieur, jouant sur une division absolue des bâtiments et des phases de travail, Cherbourg préfigure l'éclatement disciplinaire et fonctionnel des formations urbaines du XIXe et plus encore du XXe siècle.

Vendu.

 

DORY (Marc) — L'électricité et l'automobile. Tout l'équipement électrique et radio-électrique de l'automobile moderne. Paris, Technique et Vulgarisation, 1948. In-8° (137 x 210 mm.) broché, 181 p., illustrations, exemplaire en bon état. 


Avant-propos :
   L'électricité ne représente pas dans une voiture seulement l'étincelle qui lui donne la vie, elle participe à la facilité de la conduite et au confort des voyageurs. La recherche d'arguments pour démontrer l'utilité d'un ouvrage consacré à ses applications devient donc superflue.
   Nous ne prétendons pas dans ce livre intéresser les ingénieurs spécialisés dans l'équipement électrique car il s'adresse :
aux praticiens de l'automobile qui, parfaitement au courant de la partie mécanique, sont souvent moins bien documentés sur les organes électriques ;
   aux jeunes gens désireux de s'orienter vers les situations lucratives de l'industrie automobile ;
   enfin à tous les automobilistes voulant acquérir des notions pratiques qui leur permettront d'entretenir au mieux l'équipement électrique de leur voiture, d'exécuter quelques réparations sommaires, tout au moins de pouvoir discuter de l'opportunité de telle ou telle modification et de se rendre compte de l'importance des réparations à effectuer.
   Notre travail se divise en cinq parties. La première fournit, aussi succinctement que possible, quelques généralités théoriques sur l'électricité, représentant le minimum de connaissances indispensables pour comprendre le fonctionnement des organes décrits aux deuxième et troisième parties. Ces dernières beaucoup plus développées, se rapportent, l'une aux sources de courant, l'autre aux organes récepteurs, elles abondent en conseils pratiques.
   La quatrième partie traite des instruments de mesure et du dépannage. Elle se complète par des tableaux facilitant le diagnostic des pannes et indiquant les moyens d'y remédier. Cependant l'usage de ces tableaux sans l'étude préalable des chapitres précédents ne peut donner de bons résultats. La routine ne constitue pas un moyen suffisant pour dépanner judicieusement.
   La dernière partie présente un caractère assez optimiste, car elle suppose que dans un avenir prochain l'auto sera autre chose qu'un véhicule utilitaire et que nous connaîtrons à nouveau la voiture de tourisme, dont le poste-radio, comme aux U. S. A. sera le complément. Cette partie pourra sembler ardue à ceux qui ignorent tout de la Radio, néanmoins, même s'ils ne comprennent pas entièrement le fonctionnement des organes, elle leur permettra de choisir en connaissance de cause un récepteur et de connaître les répercus­sions de cette adjonction sur l'équipement électrique.
   Dans l'ensemble notre but n a pas été d'écrire un livre traitant entièrement les problèmes de l'électricité automobile, mais de sélectionner et de faire comprendre tout ce qui nous paraissait à la fois intéressant et facilement accessible sur ce sujet.

15 euros (code de commande : 02430).

 

GÉRARD (Fernand) — 1908-1983. Royal Racing Club Tournai. 75 ans d'Histoire. Tournai, Fernand Gérard, 1983. In-8° (156 x 230 mm.) collé, 159 p., illustrations en noir, exemplaire en bon état.


Table des matières :
   I. Fondation.
   II. Les premiers pas.
   III. La Grande Guerre et les années de crise.
   IV. La Maison des Sports.
   V. Préparation à la montée en Promotion.
   VI. La montée en Promotion.
   VII. Les premières années en Promotion.
   VIII. Le 25me anniversaire du Racing.
   IX. La montée en Division I.
   X. La Seconde Guerre mondiale - L'occupation 1940-45.
   XI. Après l'occupation.
   XII. Les années difficiles.
   XIII. L'envolée vers la gloire.
   XIV. Le Breitling et la Division II.
   XV. La montée en Division II.
   XVI. La coupe de Belgique.
   XVII. Le Challenge Pappaert et la Division I.
   XVIII. Le 50me anniversaire du Racing.
   XIX. La rançon de la gloire.
   XX. En Division III.
   XXI. En Division II et le trophée Pappaert.
   XXII. Les conflits.
   XXIII. La descente.
   XXIV. La Promotion.
   XXV. Le renouveau.
      - La Marche des Rats.
      - Les Comités du Racing.
      - Les Festivités du 75me anniversaire.

Vendu.

 

GRABAR (André) — L'Art byzantin. Paris, Les Éditions d'Art et d'Histoire, 1938. In-4° (194 x 265 mm.) broché sous couverture à rabats, 17 p., 86 héliotypies hors texte, exemplaire en parfait état. 


Extrait de l'introduction :
   Aujourd'hui que l'œuvre des Byzantins n'est plus rejetée, a priori, dans le domaine du médiocre et de l'ennuyeux, et que la valeur artistique des monuments byzantins n'est plus à démontrer, il est superflu de justifier le principe esthétique qui nous a guidé dans le choix des documents rassemblés pour cet album.
   Nous avons voulu, en effet, que ce recueil de photographies fit ressortir avant tout la beauté des œuvres et quelques-uns des caractères essentiels de l'esthétique byzantine : le don de l'effet sobre et somptueux ; l'attachement aux ordonnances claires, aux solutions élégantes et précises des problèmes complexes de la construction et de la composition ; la grandeur et l'intense spiritualité imprimées à ses œuvres ; la vie évoquée puissamment par des moyens autres que l'imitation objective de la Nature ; le goût des matières choisies et du métier savant, capable d'ailleurs de ne faire ressortir les qualités propres du porphyre ou du métal précieux, de l'émail ou dela mosaïque, que pour mieux servir la cause de l'esprit.

15 euros (code de commande : 02408).

 

[JAPON]. Oranda, les Pays-Bas au Japon (1600-1868). Bruxelles, Société Générale, 1989. In-8° (240 x 210 mm.) broché sous couverture à rabats, 239 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
   Catalogue de l'exposition éponyme qui s'est tenue à la Générale de Banque, à Bruxelles, du 5 octobre au 16 décembre 1989 à l'occasion des manifestations « Europalia Japon ».


Sommaire :
   - Préface, par J. Groothaert.
   - Les Hollandais au Japon, par K. Vos.
   - Dejima, fenêtre sur le monde et ouverture à l'étranger, par K. Vos.
   - Influences hollandaises sur l'art japonais, par K. Vos.
   - L'aube de la médecine européenne au Japon, par H. Beukers.
   - Le chef coq, le hors d'œuvre et un « demi-dimanche entier » : emprunts au néerlandais et au français dans la langue japonaise, par F. Vos.
   - Le Japon expliqué et collectionné pour l'Europe, par K. Vos.
   - Les aspects belges de la collection de plantes japonaises de von Siebold, par J. Balis.
   - Catalogue :
      - Dejima.
      - Produits pour l'Europe.
      - Le Rangaku ou « Hollandologie ».
      - Les Hollandais aux yeux des Japonais.
      - Le Japon expliqué et collectionné.
      - Von Siebold, la Belgique et le Japon.

15 euros (code de commande : 02409).

 

[LEMEUNIER (Albert)] — Catalogue de l'exposition Céramiques chinoises et céramiques européennes d'inspiration extrême-orientale. Bruxelles, Association Royale des Demeures Historiques de Belgique, 1974. In-8° (159 x 232 mm.) broché, XVIII, 78 p., illustrations en noir. 


Extrait de l'article du journal Le Soir :
   Fut-il réellement élevé par les quatre fils Aymon ? C'est ce que dit la légende à propos du château d'Aigremont, perché sur le versant nord de la vallée de la Meuse, aux Awirs, entre Huy et Liège. Même si ce n'est qu'une légende, dès que de tels bruits sont propagés, c'est que les origines d'un lieu sont lointaines. Une visite le confirme, quoique le château accessible aujourd'hui doit surtout son aspect au XVIIIe siècle. Point n'est besoin donc, de remonter à Charlemagne et à Ogier le Danois pour éprouver tout l'attrait de cette belle demeure, dont les destinées se trouvent depuis 1970 entre les mains de l'Association royale des demeures historiques de Belgique.
   Si, en temps ordinaire, la visite en est édifiante – et l'impression majeure découle de la cage d'escalier avec ses extraordinaires peintures en trompe-l'œil qu'affectionnait déjà le style baroque avant Tiepolo, il est raison de plus d'opter pour Aigremont un jour de loisir, grâce à l'exposition de céramiques chinoises et de céramiques européennes d'inspiration extrême-orientale que l'on peut y admirer en ce moment.
   Elle est curieuse, cette confrontation des porcelaines chinoises, dont certaines, commandées par des clients occidentaux, présentent des motifs européens, et des céramiques occidentales qui cherchaient à concurrencer les Asiatiques sur leurs propre terrain. Grâce aux prêts consentis par divers collectionneurs particuliers, plus de cent soixante pièces se trouvent ainsi réunies exceptionnellement et les ateliers les plus divers s'y trouvent représentés.
   Un courant millénaire.
   Bien que la « route de la soie » ait été sillonnée par les marchands dès l'époque gréco-romaine, des contacts intensifs ne seront noués, qu'à partir du XVIe siècle, grâce à l'installation des comptoirs portugais, hollandais, anglais, danois et français. Ils permettront l'acheminement par voie maritime de quantités toujours plus importantes de ces précieuses porcelaines que les Européens aisés voudront posséder à l'envi. La cherté de ces fragiles objets incitera les faïenceries européennes, y compris Delft et Meissen, à les imiter, à traquer le secret du procédé chinois, que les ateliers saxons finiront par percer.
   Et l'on verra alors les céramistes d'un bout du monde à l'autre se rendre la politesse, les Européens fabriquant des « chinoiseries », les orientaux dessinant sur le fond des assiettes ou la panse des théières des slogans et des caricatures hollandaises, des armoiries françaises ou des dames anglaises en crinoline. Faut-il préciser néanmoins que c'est en demeurant chacun soi-même que les artisans de l'un et l'autre bord du continent eurasiatique ont atteint les sommets de leur art ? Il n'empêche : même si l'on ne veut se situer que sur le plan de l'anecdote historique, l'exposition multiplie les attraits de la découverte, parfois de l'originalité.
   Un beau catalogue, rédigé par M. Lemeunier et présenté par le chevalier J. de Ghellinck d'Elseghem, président de l'Association royale des demeures historiques, rappelle aussi que l'exposition est placée sous le haut patronage du Roi et de la Reine.
Bibliographie :
   - Dury (Christian), « Bibliographie (provisoire) d'Albert Lemeunier (1946-2013) », dans Leodium, t. 100, 2015, pp. 3-23.
   - [Burnet (Albert ?], « Porcelaines chinoises à Aigrement et imitations européennes », dans Le Soir, dimanche et lundi 22 juillet 1974.

10 euros (code de commande : 02410).

 

MATHEWS (Harry) — Le Savoir des Rois. Poèmes à perverbes. [Paris], Bibliothèque Oulipienne, [1978]. In-8° (159 x 222 mm.) agrafé, 26 p., (collection « Bibliothèque Oulipienne », n° 5), tirage limité à 150 exemplaires numérotés (n° 95)
   
Un rare ouvrage de l'écrivain oulipien !


Ce recueil contient :
   - Du mouvement des roses.
   - L'étoile des araignées.
   - Trois carrés lescuriens.
   - Comment Maître Blanc-Bonnet se fit vieux.
   - Les pavés du royaume.
Notice biographique du site Oulipo.net :
   Né à New York en 1930, Harry Mathews a vécu longtemps en Europe, surtout en France, où dès la fin de ses études en musique à Harvard il s’est installé avec sa femme et son premier enfant en 1952. Actuellement il passe la moitié de chaque année en France, l’autre moitié à Key West (Floride).
   Mathews a publié ses premiers poèmes en 1956. À cette époque il a rejoint les poètes de la dénommée École de New York, ami notamment de John Ashbery, avec qui il a fondé (avec la collaboration de Kenneth Koch et de James Schuyler) la revue Locus Solus. Ayant participé depuis longtemps à la Paris Review, il en devint le directeur parisien de 1989 à 2003.
   En 1962 il publia le premier de ses six romans, Conversions (le dernier, Ma Vie dans la CIA, parut en 2005). Il est l’auteur de plusieurs livres de poésie, de traductions, d’essais critiques, et d’autobiographie.
   En 1970 Mathews rencontra Georges Perec ; une période d’amitié et de collaboration littéraire commença qui dura jusqu’à la mort de Perec en 1982. C’est Perec qui présenta Mathews à l’Oulipo, qui le coopta en 1973, le premier membre américain après Marcel Duchamp. En 1998 Mathews avec la collaboration d’Alastair Brotchie publia Oulipo Compendium, une étude encyclopédique du groupe et de ses affiliés.
   En 1978 Mathews commença à enseigner dans plusieurs universités américaines (littérature française et comparée, ateliers d’écriture). Il est marié à l’écrivain français Marie Chaix, dont il a partagé la vie pendant 40 ans, jusqu’à son décès en 2017. 

40 euros (code de commande : 02424).

 

MÉLIS (Ludo) — La voie pronominale. La systématique des tours pronominaux en français moderne. Paris - Louvain-la-Neuve, Éditions Duculot, 1990. In-8° (154 x 240 mm.) broché, 157 p., (collection « Champs Linguistiques »), exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   La voix pronominale du français n'a guère fait jusqu'ici l'objet d'études systématiques. Il faut dire qu'elle résiste au linguiste, partagé entre la formulation d'une théorie élégante mais réductrice et le commentaire à fleur d'exemples souvent anecdotique. Le présent ouvrage fonde son approche, novatrice, sur un classement prototypique et une définition claire des tâches incombant à la syntaxe, au lexique et à la sémantique interprétative. La fluidité des données et la rigueur des analyses ainsi (ré)conciliées, on verra comment la langue offre avec le pronominal une voie de présentation dynamique des procès à partir de leurs résultats.

12 euros (code de commande : 02422).

 

[MEMLING (Hans)]. GUILLAUME-LINEPHTY (Maur) — Hans Memling. À l'Hôpital Saint-Jean de Bruges. Paris - Bruxelles, Marion, 1939. In-4° (278 x 381 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, [44] p., illustrations en couleurs contrecollées, (collection « Reproductions en Couleurs des Tableaux des Musées du Monde », n° 1), exemplaire en très bon état.


Table :
   - Introduction.
   Planches :
   1. Le Mariage mystique. Le panneau central.
   2. Le Mariage mystique. Les volets intérieurs.
   3. L'adoration des mages. Le panneau central.
   4. L'adoration des mages. Les volets intérieurs.
   5. L'adoration des mages. Les volets extérieurs.
   6. Le portrait de Maria Moreel.
   7. La Descente de croix. Le panneau central.
   8. La Descente de croix. Les volets intérieurs.
   9. Le diptyque de Martin Van Newenhoven. 1er volet : La Vierge à la pomme.
   10. Le diptyque de Martin Van Newenhoven. 2e volet : Portrait de Martin Van Newenhoven.

Vendu.

 

MONOD (Jacques) Le hasard et la nécessité. Essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne. Paris, Seuil, 1970. In-8° (141 x 205 mm.) broché, 197 p.


En quatrième de couverture :
   II est imprudent aujourd'hui, de la part d'un homme de science, d'employer le mot de « philosophie », fût-elle « naturelle » dans le titre (ou même le sous-titre) d'un ouvrage. C'est l'assurance de le voir accueilli avec méfiance par les hommes de science et, au mieux, avec condescendance par les philosophes. Je n'ai qu'une excuse, mais je la crois légitime : le devoir qui s'impose, aujourd'hui plus que jamais, aux hommes de science de penser leur discipline dans l'ensemble de la culture moderne pour l'enrichir non seulement de connaissances techniquement importantes, mais aussi des idées venues de leur science qu'ils peuvent croire humainement signifiantes. L'ingénuité même d'un regard neuf (celui de la science l'est toujours) peut parfois éclairer d'un jour nouveau d'anciens problèmes... Cet essai ne prétend nullement exposer la biologie entière mais tente franchement d'extraire la quintessence de la théorie moléculaire du code... Je ne puis que prendre la pleine responsabilité des développements d'ordre éthique sinon politique que je n'ai pas voulu éviter, si périlleux fussent-ils ou naïfs ou trop ambitieux qu'ils puissent, malgré moi, paraître : la modestie sied au savant, mais pas aux idées qui l'habitent et qu'il doit défendre.

8 euros (code de commande : 02398).

 

[MONS - ÉCOLE DES MINES ET DE MÉTALLURGIE]. Mons-Mines. 8e année - Numéro spécial - Carnaval 1934. Mons, Mons-Mines, 1934. In-8° (177 x 265 mm.) agrafé, 27, [5 (publicités)] p., couverture un peu défraîchie.


Sommaire :
   - Mons-Mines - Carnaval !
   - L'Aventure masquée, par Fortunio.
   - Fantaisie philosophique, par Fortunio.
   - Le Pays du sourire, par E.
   - Vers en forme de masques, par F.
   - Boîte aux lettres, par Dédé.
   - Œuvres estudiantines, par E.
   - Salade mythologique, par G. Strack.
   - Mons de jour, par O.K.
   - Carnal, par M. Stiévenart.
   - Intersections, par F.
   - Sous le Haïk, par Jabel.
   - Le concours de mots croisés de Mons-Mines.

Vendu.

 

NAZÉ (Géo) — De m'raconte... Préface de Robert Urbain. Éditorial d'André Col. Wasmes, Créaprint (imprimeur), 1996. In-8° (150 x 210 mm.) broché, 128 p. 


Préface :
   Géo Nazé connaît le borain comme il connaît sa langue maternelle. Mais, comme le précise Pierre Ruelle : « ... le borain n'est en aucune façon une langue, c'est un sous-dialecte picard, et le picard n'est qu'un dialecte d'oïl, au même titre que le "francien" qui devait devenir le français. Mais ce sous-dialecte est, tout comme le français, une forme moderne du latin parlé dans les Gaules... »
   L'intérêt pour un passé qui s'éloigne, pour un parler qui s'effiloche, est sans doute plus intense que jamais. C'est un aspect particulier d'un phénomène bien connu : dans le monde moderne où tout change et se renouvelle à une allure folle, chacun essaie de jeter une ancre, de se raccrocher à ce qui paraît immuable, de sentir la continuité du passé au présent.
   En se racontant, Géo Nazé évoque la nostalgie du passé et le tendre souvenir d'ombres chères dont les voix boraines parlent encore dans nos cœurs.

12 euros (code de commande : 02417).

 

[ORVAL]. La résurrection d'Orval. S.l., Comité de Patronage de l'Abbaye d'Orval, 1926. In-8° (167 x 227 mm.) agrafé, 55, 9 (Le Trésor d'Orval, poème du frère Marie Bernard) p., illustrations de H. Vaes, exemplaire numéroté (n° 2038), note manuscrite à la page de garde. 


Préface :
   Grâce à l'initiative d'un officier de la grande guerre entré après l'armistice dans l'ordre des Moines Cisterciens de la Stricte Observance, l'Abbaye d'Orval, morte et abandonnée, depuis plus de cent ans, va redevenir un foyer de prières et de vie religieuse.
   La foi profonde et la générosité des propriétaires d'Orval ont été les instruments choisis par la Divine Providence pour réaliser ses vues.
   Guidés par la main de Dieu, des Trappistes, le bâton à la main, errant à la recherche d'un lieu prédestiné comme centre de prières et de vocations, s'arrêtèrent certain jour de l'été dans un coin perdu du Luxembourg, au milieu des bois et des eaux.
   Et là, où leur choix s'était posé, se trouvaient les restes d'une des plus glorieuses abbayes cisterciennes, de la première fille de Clairvaux fondée en Belgique au XIe siècle.
   Indication providentielle, sans nul doute et comme par un enchantement toutes les difficultés se sont évanouies devant les efforts manifestement protégés par le Très Haut.
   Et voici que déjà les premiers bâtiments vont sortir de terre et qu'au printemps prochain le premier essaim de moines viendra s'installer dans la nouvelle Trappe si la Providence par l'entremise d'âmes généreuses leur fournit les ressources nécessaires.
   Plus que jamais le monde a besoin de prières, de sacrifices, de dévouements, d'abnégation. C'est pour cela qu'Orval est créé et doit se développer.
   Dieu a manifesté sa volonté ; il a indiqué le chemin, à nous de le suivre.
   Les moines feront leur devoir et de leurs mains construiront leur abbaye.
   Aux privilégiés de la fortune revient l'honneur de leur prêter l'aide indispensable, car on ne bâtit pas, hélas, sans argent.
   C'est pour cela qu'il est fait appel à tous, les cœurs chrétiens et belges pour soutenir l'œuvre naissante.
   Puisse la résurrection d'Orval être le magnifique témoignage de la générosité et de l'esprit de foi de la catholique Belgique.


 

10 euros (code de commande : 02414).

 

OWEN (Thomas, pseudonyme de Gérald Bertot) — Les sept péchés capitaux. Illustrations de Marie Noppen de Matteis. Bruxelles, Jacques Antoine, 1984. In-4° (240 x 240 mm.) broché sous couverture rempliée et Rhodoïd d'éditeur, 71 p., 7 illustrations à pleine page en couleurs, édition originale, exemplaire numéroté sur Aquarel (n° 474), en parfait état, peu courant.
   
Thomas Owen (1910-2002) : un des grands noms de la littérature fantastique en Belgique francophone.

 

Illustration pour La Luxure, p. 45.

   

 35 euros (code de commande : 02425).

 

PARFONDRY (Claire) — Cahier d'économie domestique. Verviers, Librairie Classique Alb. Hermann, [ca 1913]. In-8° (172 x 208 mm.) agrafé, 95 p., illustrations, couverture salie.
   
Publication particulièrement rare ! Les pp. 4 à 34 et 54 à 59 contiennent des recettes manuscrites dans une très lisible calligraphie.


Introduction :
    Une étude approfondie de Mme Jean Brunhes, publiée par le « Musée social » met en lumière la nécessité de l'enseignement ménager et résume les efforts tentés en Suisse pour le développer.
   Il y a un demi-siècle, les mères de famille étaient toutes des femmes de ménage.
   De bonne heure leurs filles travaillaient auprès d'elles et apprenaient d'elles les notions essentielles de l'économie domestique. Elles savaient laver, coudre, faire la cuisine. Quand elles se mariaient, elles étaient généralement capables de gouverner leur ménage. L'industrie moderne a changé tout cela. De même que maintenant elle attire en rangs serrés vers les villes les travailleurs qui habitent la campagne, elle a attiré les femmes et les jeunes filles à la fabrique, de telle sorte que la plupart des femmes de la classe ouvrière n'ont plus le temps d'acquérir dans leur adolescence les notions et les habitudes d'économie ménagère qui sont indispensables à la femme mariée.
   
« Ainsi, dit Mme Brunhes, s'est formée une génération nouvelle qu’il serait très injuste de rendre responsable de ce qu'elle est, mais qui n'en est pas moins imprévoyante et désordonnée, inhabile aux travaux du ménage, plus riche en salaires que la génération précédente et plus pauvre de fait. »
   Le mal est universel. On le voit mais on ne se pénètre pas assez de sa gravité. Il faut le répéter, le crier : tous les efforts que l'on fait pour relever le salaire, toutes les hausses de salaire n'amélioreront pas la condition du travailleur, n'atténueront pas la crise sociale, si la femme de ménage ne connaît pas l'art d'utiliser pour le grand bien de la famille les ressources que fournit le travail de l’homme.
   La plupart des mères de famille actuelles ne peuvent plus, sans qu’il y ait de leur faute, donner à leurs filles la formation nécessaire à ce point de vue. Elles ne le peuvent plus parce que le travail hâtif de la fabrique les a généralement empêchées de l'acquérir elles-mêmes. Elles ne le peuvent plus parce que, trop souvent, les jeunes filles sont dès l'âge de 14 ou de 15 ans envoyées elles-mêmes à l'usine.
   L'école seule peut désormais apprendre aux jeunes filles du peuple l'art de tenir un ménage. Cette question est capitale. Elle a plus d'importance que la plupart des réformes dont la revendication remplit les journaux. On parle beaucoup d'alcoolisme. On déplore le hideux développement de cette plaie sociale. On préconise cent remèdes. Le plus efficace ne serait-il pas cependant de prendre des mesures pour que l'ouvrier trouvât plus d'agrément à passer chez lui les heures de repos qu’il passe trop souvent au cabaret pour s'étourdir et y chercher l'oubli du désordre et de la misère de sou ménage ?
   Dans les milieux bourgeois, lorsqu'une jeune fille est arrivée au terme de ce qu'on appelle son éducation, et que, par les nécessités de l'existence, elle n’est point forcée de travailler pour aider ses parents et gagner sa vie, elle a comme avenir devant elle le mariage, dont quelques années la séparent encore. Son petit bagage littéraire, musical ou artistique est léger ; au point de vue pratique, elle ne sait rien qu'un peu de couture sans doute. Il faut que pendant les années qu'elle passera jeune fille au foyer paternel, elle se prépare à la vie de femme ; aussi doit-elle chercher à se développer au point de vue intellectuel et pratique.
   Si l'on pouvait savoir d'avance quel sera son mari et sa situation, il serait plus aisé de décider toutes choses ; cependant on peut s'orienter encore assez facilement dans l'ignorance où l'on est.
    Pour qu'une femme soit accomplie ; il faut qu'elle soit à la fois la compagne et l'amie de son époux, qu'elle soit bonne maîtresse de maison et bonne ménagère, et que, lorsque les enfants arriveront, elle soit capable de les élever.
   De nombreux devoirs, des occupations très variées, se partagent son existence. Elle a besoin de savoir veiller à la santé des siens, de prévenir la maladie ou de seconder habilement le médecin, le cas échéant ; elle doit aider le père de famille à donner aux enfants une éducation complète au point de vue physique, intellectuel et moral, éducation dont le résultat est si grave, qu’il peut sérieusement influer sur la génération à venir.
   La tenue de sa maison réclame sa vigilance ; les questions de budget, de dépenses, d'entretien, d'éclairage, de chauffage, de blanchissage, etc. ne doivent point, surtout, lui être étrangères. Elle doit aussi s'occuper des travaux à l'aiguille et de la cuisine, et à côté de cette vie, matérielle il est vrai, mais dont l'intérêt est très puissant, elle peut et doit trouver une place pour la littérature et les arts.
   Voilà ce que doit être la femme. Comment y préparerons-nous la jeune fille ? Tout d'abord, je conseillerai de développer l'instruction morale et littéraire qu'elle a reçue, par des lectures sérieuses et bien faites.
   Voilà ce qui la préparera à être la compagne intellectuelle de son mari.
   À côté de toutes ces lectures, il est indispensable de faire la part de la vie pratique. Cette part, je la veux grande et je réclame beaucoup d'activité de la part de la jeune fille. Il faut qu'elle apprenne parfaitement son métier de ménagère.
   Pour cela, elle s'exercera à la couture, au raccommodage ; elle apprendra à tailler, à essayer les vêtements. Passant à une autre partie de ses futurs devoirs, elle apprendra la cuisiné, sérieusement, en mettant « la main à la pâte », afin d'être à même, plus tard, non seulement de guider une domestique, mais de la remplacer. Ceci est très important.
   L'économie domestique ne doit pas avoir de secret pour une femme. Il faut qu'elle sache comment on s'approvisionne économiquement, comment on blanchit et repasse le linge ; il faut qu'elle connaisse l'entretien de l'appartement, des meubles, celui des vêtements, des chaussures, etc., etc.
   Pour bien apprendre tout cela, il faut que la jeune fille, joignant la pratique à la théorie, suive les cours d'école ménagère et aide désormais sa mère dans tous les travaux de la maison.
   De plus, je conseillerai aux mamans de mettre leurs filles au système de la « petite » pension d'argent avec charge de pourvoir, sans recours aux parents, à telle ou telle partie de leur entretien. C’est le meilleur moyen de leur donner de l'ordre, de leur apprendre la valeur de l'argent et la tenue pratique de leurs dépenses.
   J'aimerais aussi que la jeune fille puisât dans des lectures – choisies avec soin, cela est entendu – ou dans des conseils que des personnes éclairées pourraient lui donner, une connaissance assez complète de l'hygiène générale et de l'hygiène de l'enfance.
   Tout cela est bien sérieux, me direz-vous. Je crois, en effet, que cela est sérieux, mais je suis certaine que cela ne l'est pas « trop », surtout si nous ménageons le temps des occupations agréables : musique, promenades, etc., et si nous nous efforçons de rendre la maison gaie.
   Je connais quelques jeunes filles élevées comme je l'indique ici et qui ont toujours le sourire dans les yeux et la chanson sur les lèvres.
   Nos filles ont un grand fond de bon sens, elles sont pleines de bonne volonté, de dévouement et d'énergie. Quand elles savent qu'elles travaillent pour l'avenir et en vue d'être femmes parfaites, le courage et le sérieux ne leur manque jamais.


   Pour donner plus d'attraits à notre modeste ouvrage, nous avons illustré cette nouvelle édition de 72 gravures très intuitives :
      a) Les meilleures variétés de légumes ; (nous omettons celles qui sont trop connues : pommes de terre, carottes, etc.) ;
      b) La volaille à chair blanche et à chair noire ;
      c) Les espèces de poissons les plus employées dans la cuisine ;
      d) Le gibier à poils et à plumes, quelques spécimens dont nos futures ménagères confondent parfois les noms ;
      e) Quelques bonnes races de poules pondeuses ; l'aviculture, pratiquée avec intelligence, pourra concourir sérieusement au bien-être du ménage.
   Nous laissons, bien entendu, à l'institutrice intelligente, le soin de commenter, au cours de ses leçons, chacune de ces gravures. Celles-ci ne figurent ici que comme moyen intuitif et aide-mémoire.
   La maison Vilmorin-Andrieux et Cie de Paris, a mis les gravures « Légumes » à notre disposition ; nous lui en sommes très reconnaissants.
   Nous sommes persuadés que cette nouvelle édition illustrée obtiendra auprès des nombreuses institutrices ménagères qui ont déjà adopté notre « Cahier d'économie domestique » l'accueil flatteur qu'ont reçu les éditions précédentes.

50 euros (code de commande : 02402).

 

ROY (Xavier) — L'âme cubaine. Paris, Flammarion, [2004]. In-4° (247 x 318 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, [124] p., nombreuses illustrations, exemplaire en très bon état.


Sur la jaquette :
   Pour Xavier Roy, « le voyage, c'est la part de rêve ». Pendant des années, il a parcouru le monde en menant de front sa carrière d'homme d'affaires et en laissant libre cours à sa passion pour la photographie, développée dès le plus jeune âge. De l'Inde, du Brésil, de l'Égypte, de New York, mais surtout de Cuba, il a ramené autant d'images résultant d'une approche singulière et différente, loin des clichés. Il rend ici un véritable hommage au peuple cubain pour lequel il éprouve une grande tendresse.
   Île musicale par excellence, Cuba vit au rythme fiévreux de ses musiciens et poètes. De jeunes danseurs de salsa se déhanchent dans un dancing, de vieux Cubains – le chapeau de paille vissé sur la tête – rêvent de chants révolutionnaires perdus, deux amoureux s'enlacent sur un parapet totalement défoncé du front de mer de La Havane...
   Au fil du temps passé à Cuba, des paysages oniriques dont il s'est imprégné et des visages qui se sont offerts à lui, le temps d'un sourire ou d'un songe, Xavier Roy a saisi de vrais instants de vie. Prises à l'ombre d'arcades décrépites, au cœur de quartiers populaires ou le long de routes improbables, ses photographies révèlent l'extrême dignité d'un peuple complexe et finalement méconnu.
   De ces images dont la sensualité teintée de mélancolie fait acte de résistance face à l'étrange atmosphère de délabrement qui plane, jaillit l'essence même de l'âme cubaine. Une poésie du quotidien faite d'émotions, de fabuleuses histoires et de sentiments parfois contradictoires dont le mariage explosif constitue l'étoffe de ce pays unique.

Vendu.

 

SAITO (Keiko) — Seio-chusei Kanshu-ho-monjo no Kenkyu [Études de droit médiéval en Europe occidentale - Pays-Bas : Villes et Pays et le concept de « Liberté et d'Autonomie ».] Fukuoka, Kyushu Institute Publishing, 1992. In-8° (157 x 217 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, XIII, 306 p., texte en japonais uniquement, exemplaire dédicacé par l'auteure au professeur Arnould.


Traduction du texte de la jaquette :
    Plus de cinquante ans après la mort d'Henri Pirenne, la recherche sur les cités médiévales en Europe occidentale s'est libérée du concept traditionnel de ville. Cependant, face à un monde où villes et villages sont inextricablement liés, nous sommes à nouveau confrontés à la difficile question de savoir quel type d'espace résidentiel peut être qualifié d'urbain. Si les indicateurs individuels ne permettent pas à eux seuls de distinguer les villes des zones rurales, la réponse doit être recherchée en extrayant les phénomènes urbains relatifs dans un cadre temporel et spatial limité.
   Cet ouvrage se concentre sur « la liberté et l'autonomie », considérées comme des caractéristiques importantes des cités médiévales, et explore les relations entre villes et zones rurales dans la perspective élargie des peuples médiévaux, en ciblant la zone allant de la frontière nord du royaume de France à la frontière occidentale du Saint-Empire romain germanique.


15 euros (code de commande : 02416).

 

[SAMYN (Philippe)]. SABBE (Alain) et WILQUIN (Hugues) — La Caserne des pompiers. Charleroi. Bruxelles, Racine, 2016. In-4° (233 x 307 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 256 p., très nombreuses reproductions photographiques en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
   
Ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.


En quatrième de couverture :
   Cet ouvrage retrace l'histoire du projet et de la construction de la nouvelle caserne des pompiers pour le Service régional d'incendie de Charleroi.
   L'ensemble des croquis, plans, photos, dessins et schémas exprime les interrelations profondes entre la conception architecturale et la conception ingénieriale.
   La conception durable, les structures, les choix de matériaux et de leurs mises en œuvre, la performance énergétique et environnementale, ainsi que la conception performante des techniques spéciales, associés au plan qualité de gestion de projet, qui contribuent au développement d'un cadre de vie confortable et harmonieux, sont ici illustrés par des photos de chantier et d'autres réalisées par la photographe bruxelloise Marie-Françoise Plissart.
   Ce projet est réalisé par le bureau d'architectes et d'ingénieurs Philippe Samyn and Partners.

20 euros (code de commande : 02399).

 

SANSEN (René) — La Maison-forte d'Huissignies. [Bruxelles], Commission Royale des Monuments et des Sites, [1970]. In-4° (200 x 250 mm.) agrafé, 17 p., illustrations.
   Extrait du Bulletin de la Commission Royale des Monuments et des Sites. I-70/71.


Extrait :
   L'histoire de l'architecture militaire en Belgique est encore à faire. La Belgique, éternelle terre de conflit, a, moins qu'une autre nation, négligé les ressources de l'architecture stratégique. Or les témoins des époques troublées deviennent de plus en plus rares, et, s'il s'en révèle, il importe d'en extraire toute la valeur documentaire.
   À côté des grands ensembles, comme le château de Bouillon ou le château des Comtes à Gand, subsistent de nombreuses forteresses plus modestes, mais, en général, tellement remaniées qu'il devient difficile d'y discerner l'intention première des constructeurs. Le Hainaut possède cependant une série d'ouvrages militaires restés dans leur ordonnance originelle. Nous pourrions citer entre autres, rien que pour le nord-ouest de la province, le donjon de Burbant à Ath, la maison-forte d'Irchonwelz, le château d'Antoing, les remparts de Chièvres et la forteresse de Néchin.
   Si le donjon de Burbant est le plus bel exemple, et le plus ancien de ce sommaire inventaire, on ne devrait pas ignorer la maison-forte d'Huissignies.
   Située tout à proximité de la route qui mène d'Ath à Belœil, par Tongre-Notre-Dame et Ladeuze, la construction qui nous occupe s'érige au milieu des prés. Elle pose d'emblée au chercheur d'épineuses questions. Et tout d'abord, s'agit-il, à proprement parler, d'une maison-forte ? Les textes citent cette construction sous des vocables qui entretiennent la confusion. Tour à tour la maison est reprise sous les noms de « bastionnet », « thour », « maison du seigneur », « doignon », « chasteau dudit Hunchenie » et, plus récemment, « château Malaise ». Notre perplexité grandit lorsque nous trouvons des mentions telles que celle-ci. « ... un journel de jardin gisant au haut doignon tenant à la ruelle descendant au bastion ». Or il existe toujours à Huissignies une « rue des Hauts Doignons ».
   Ce pluriel semble confirmer le texte précédent qui fait état de deux ouvrages distincts. Pourtant l'examen des riches archives de la commune est formel : la maison-forte d'Huissignies, plus connue aujourd'hui sous le nom de « Château Malaise » est la seule résidence seigneuriale de l'endroit.
   Charles Dens avait naguère tenté une approche archéologique sur ce curieux édifice. N'ayant sans doute pu l'examiner sous tous ses aspects, il nous en a donné des conclusions incomplètes et erronées. Vers 1960, l'immeuble devenu inhabitable pour cause de vétusté, nous avons pu sonder les murailles et entreprendre les relevés du plus étonnant ouvrage qu'il nous ait été donné de découvrir. Malheureusement nous avons été interrompu en plein travail par l'entreprise d'un aménagement moderne commandé par un nouvel acquéreur qui n'avait pas nos préoccupations.
   Extérieurement le bastionnet a gardé ses caractères essentiels, mais l'intérieur est maintenant recouvert d'enduits et de matériaux appliqués. Sans trop d'amertume cela nous porte à espérer qu'un jour un autre propriétaire aura la curiosité de dégager le document pour le faire revivre sous un aspect plus proche de sa vérité première.


5 euros (code de commande : 02407).

 

SEGALEN (Victor)]. DOUMET (Christian) — Victor Segalen. L'origine et la distance. Seyssel, Champ Vallon, 1993. In-8° (155 x 210 mm.) broché, 171 p., (collection « Champ Poétique »).


En quatrième de couverture :
   Sur les raisons qui le portent à écrire, l'écrivain reste muet. Non qu'il veuille taire une vérité, ou cacher un sens : la vérité, le sens de ce qui le constitue dans son état lui demeurent sans doute impénétrables. « Le secret est intime à l'œuvre, écrit Pierre Jean Jouve, car il n'y a pas une œuvre de quelque importance qui veuille livrer son fond, et expliquer son but avec son origine. »
   Interrogeant inlassablement le monde tel qu'il se livre à notre instinct de déchiffrement, les textes de Victor Segalen nous reconduisent sans cesse à la question de leur propre raison. Raison entendue ici à la fois comme le mobile, ou la pulsion intarissable d'une entreprise de langage, et comme le compte rationnel de ses enjeux spécifiques. L'étude de Christian Doumet traverse ainsi quelques-uns des grands motifs de l'œuvre. Chaque fois, c'est un parcours qui s'offre, non pas autour d'un centre défini, toujours absent, mais entre deux objets illustrant la tension – l'inquiétude, l'urgence, mais aussi le plaisir – de l'écriture de Segalen : altérité et exotisme, et détection, fiction et vision. Un premier chapitre – « la distance intérieure » – pose les conditions spatiales de cette dialectique. Le dernier – « l'œuvre et les signes » – en présente les perspectives séméiologiques.
   À un moment où le poète-voyageur commence à être reconnu comme l'un des auteurs les plus importants de la première moitié de ce siècle, Victor Segalen : l'origine et la distance se présente comme une des premières réflexions synthétiques consacrées à l'ensemble de ce massif. Chemin faisant, l'ouvrage tisse, dans le prolongement des préoccupations de Segalen, un réseau de questions qui situent l'œuvre étudiée au cœur des grandes interrogations modernes sur la littérature.

7 euros (code de commande : 02406).

 

[SIERHUIS (Jan)]. SANDEE (Bernhard) — Jan Sierhuis. Een doorgaande stroom - a continuous flow. Introduction par Koos de Jong. The Hague, SDU, 1989. In-4° (268 x 328 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 143 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, édition bilingue (anglais - néerlandais).


Préface :
   Fodor Museum attaches great importance to the organization of this exhibition of drawings and paintings by Jan Sierhuis. Jan Sierhuis is a striking figure in the Amsterdam art world and the eyes of many visitors will be critically focussed upon the works exposed here.
   The exhibition consists of two supplementary parts. Firstly, a comprehensive selection has been made from a total of 26 paintings and 40 works on paper which have been collected by the City of Amsterdam since 1951 and which belong to the art collection of the Stedelijk Museum. Secondly, in close consultation with the artist, we have selected works from the rich supply of paintings he has produced over the past few years.
   The visitor will perhaps agree with the museum on two issues : Jan Sierhuis'art is truly full of life and the risk the museum has taken in obtaining so many paintings from such an early date has proven justified.
It would seem appropriate therefore to consider in this context that Jan Sierhuis has been a very close witness to the recent history of Fodor Museum and to the development of the visual arts in Amsterdam.
   When professional and other interest groups set high demands on the museum, Jan Sierhuis advocated an independent museum policy on behalf of a group of congenial fellow artists. His inexhaustibility and convincing powers have been of great importance, and still are.
   Personally, during my period of almost two years at the National Academy, in particular during excursions to Venice and Madrid, I have come to know Jan Sierhuis as a speaker whose intensity, when on the subject of the great masters, never ceased. He combines sound knowledge of various techniques and materials with deep insight in the psychological and emotional significance of paintings. As it is the painter himself who is primarily the person able to indicate what it means to paint, it is again the painter who has the perspective to elucidate the work of other masters on the basis of recognition, identity and similarity.
   Jan Sierhuis is not an artist whom we honour solely in retrospect. His latest works are completely relevant in our time, and with this exhibition the museum aims at showing the public an important aspect of modern art.

8 euros (code de commande : 02404).

 

[SIMENON (Georges)]. L'œil de Simenon. Paris, Éditions du Jeu de Paume, 2004. In-4° (224 x 270 mm.) broché sous couverture à rabats, 295 p., très nombreuses illustrations en noir et quelques-unes en couleurs, exemplaire en parfait état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la Galerie nationale du Jeu de Paume, à Paris, du 13 janvier au 7 mars 2004.


Table des matières :
   - Les doigts dans la prise, entretien avec Michel Carly, par Valère Bertrand.
   - Georges Simenon, photographe : le témoin de passage, par Patrick Roegiers.
   - Extraits de l'album : Voyages en France et en Belgique, 1931-1933.
   - Extraits des albums : Voyage en Afrique, 1932.
   - Un homme d'hier, par Catherine Clément.
   - Extraits de l'album : Voyages en Europe, 1933.
   - Extraits de l'album : Croisière en Méditerranée, 1934.
   - Extraits de l'album : Tour du monde en 155 jours, 134-1935.
   - Chronologie, par Michel Carly.

Vendu.

 

SOTTIAUX (Jules) — La merveilleuse épopée des Gardes Wallonnes en Espagne et en Italie. Récits épiques. Bruxelles - Paris, Ed. Durendal - Ed. P. Lethielleux, 1948. In-8° (122 x 186 mm.) broché, 166 p., (collection « Durendal », n° 71), cachet humide (presque effacé) de bibliothèque à la page de titre. 


Notes historiques :
   Charles II, roi d'Espagne, venait de mourir.
   Philippe V, duc d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, désigné par le roi défunt comme son successeur, occupait le palais de Madrid.
   Mais l'archiduc Charles, second fils de l'empereur d'Autriche Léopold Ier, revendiquait le trône d'Espagne du chef de Marie-Anne d'Autriche, mère de Charles II.
   Une ligue se forma contre l'Espagne unie à la France. Elle comprenait l'Angleterre, l'Autriche, la Hollande et le Portugal. L'Angleterre, en apportant son appui à l'Autriche, voulait diminuer l'influence de ses deux rivales sur la mer. La Hollande avait tout intérêt à voir l'Espagne loin des Pays-Bas ; tandis que le Portugal espérait enlever quelques provinces à sa puissante voisine.
   La guerre est proche. Philippe V fait appel aux volontaires belges.
   Le prince T'Serclaes de Tilly, petit-neveu du célèbre Tilly, part avec un corps de Flamands et de Brabançons.
   Deux bataillons de Gardes-Wallonnes prennent la route des Pyrénées sous le commandement de Charles-Antoine de Croÿ, duc d'Havré.
   Nous suivrons les Gardes-Wallonnes au cours de cette époque tumultueuse qui va de l'année 1703 au traité d'Aix-la-Chapelle en 1748, et qui comprend les périodes historiques suivantes :
   1° La guerre de la succession d'Espagne, terminée par le Traité d'Utrecht en 1713, qui reconnaît Philippe V comme roi de la Péninsule.
      Au cours de cette période, les Wallons prirent part aux batailles de Portugal, d'Almanza, de Saragosse, de Villaviciosa et de Barcelone.
   2° La guerre causée par les prétentions de Philippe V sur le Milanais et Naples, accordés à l'Autriche par le traité de Rastadt, de 1714. Elle aboutit à la conquête de la Sardaigne et de la Sicile.
   3° Des difficultés créées par l'empereur du Maroc, et plus tard par le bey d'Alger, conduisent les régiments wallons aux sièges de Ceuta, d'Oran et Marsalquivir.
   4° La guerre dite de la succession de Pologne motivée par le refus de l'Autriche de reconnaître comme roi, Stanislas Leczinski, beau-père de Louis XV conduira les Wallons a Naples et à la bataille de Bitonto, dans les Pouilles.
   5° Enfin, avec la guerre de la Succession d'Autriche qui met à nouveau les deux pays amis, la France et l'Espagne, aux prises avec l'Autriche et l'Angleterre, les Wallons prendront part aux batailles du nord de l'Italie, à Campo Santo dans le duché de Modène, et à Bassignano sur le Pô. Le Garde-Wallonne du Mont de Gages, de Mons, sera nommé généralissime au cours de ces batailles.
   Pendant cette longue période de guerres, le roi d'Espagne, à plusieurs reprises, fera appel à de nouveaux régiments de Gardes-Wallonnes.

Vendu.

 

TOURNELLE (Henri, pseudonyme de Jules-Henri Lefèvre) — Pagne à part'. Comédie-vaudeville en trois actes en patois borain, agrémentée de chansons sur des airs anciens. 2e édition. Wasmes, Urbain-Godefroid, s.d. In-8° (139 x 214 mm.) broché, 94 p., exemplaire en bon état.
   
Cette pièce fut créée à Quaregnon, le 13 avril 1929, par la Tournée théâtrale Tournelle.


Plantons le décor :
   
L'affaire ess' passe d l'mon Sidonie Bablutte, a l'cuisine. Il a céeq partes dins l'plache : au fond, c'est l'boutique ; à gauche, à lintree, c'est l'porte de dérié ; pu lon, c'est l'champe de d'vant ; a doite, c'est l'porte d'el cafe eye pu lon el sienne d'in haut ; du mînme costé il a n'quèminee eye ée poile cuiz'nière. El tâpe es't au mitan d'el plache ; el couverte à polie est stindue, les fiers sont su l'feu éyé l'mante à loques est prette. Pou l'restdnt du meublié, c'est comme dins tous les maisons du temps passé : enne dresse, enne caisse d'horloge, des chèses tavau là. Nous stons au mois d'setimpe, invié six heures au nuite, in 1928.
Bibliographie :
   
- Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise : répertoire alphabétique des auteurs nés, résidant ou ayant vécu à Mons, 2012, t. III, p. 186.

10 euros (code de commande : 02415).

 

TOUSSAINT (François) — Histoire de monastère d'Oignies de l'ordre des chanoines réguliers de Saint-Augustin. Par l'abbé Toussaint Docteur en philosophie et lettres et professeur de philosophie au séminaire de Floreffe. Namur, Douxfils, 1880. [Namur / Imprimerie de veuve F.-J. Douxfils, libraire, rue de la Croix / 1880] In-8° (135 x 204 mm.) broché, 116, (1 (table)], [1 bl.] p., petit cachet à la page de titre, couverture un peu défraîchie, rare.


Table des matières :
   Chapitre I. Les origines.
      - Fondation d'Oignies.
      - Jean de Nivelles et Jean de Dinant.
      - Sainte Marie d'Oignies.
      - Jacques de Vitry.
      - Frère Hugo.
      - Mort de Gilles de Walcourt.
   Chapitre II. Suite de l'histoire.
      - Depuis Baudoin de Barbençon jusqu'au XIV siècle.
      - Depuis le XIVe siècle jusqu'à la réforme de la communauté.
      - Depuis la réforme de la communauté jusqu'à la période moderne.
   Chapitre III. Description du monastère.
      - La ferme.
      - Le monastère proprement dit.
      - L'église.
      - Liste chronologique des prieurs d'Oignies.
      - Notes.

Vendu.

 

VANDEBORGHT (Raymonde) — Bibliographie quinquennale de l'histoire du Hainaut. IV. 1946-1950 avec index récapitulatifs 1919-1950. Préface par Armand Louant. Bruxelles, Commission Belge de Bibliographie, 1963. In-8° (140 x 206 mm.) collé, XXII, 280 p., (collection « Publication extraordinaire du Cercle Archéologique de Mons »).


Préface :
   L'une des grandes difficultés auxquelles se heurtent nos érudits locaux est l'établissement de la bibliographie de leur sujet ; le manque d'information est leur point faible. Par ailleurs, l'histoire régionale a souvent été traitée par des amateurs qui ont pris plaisir à publier le résultat de leurs travaux dans de petites revues locales ou des journaux introuvables hors de la contrée. On aurait tort de mésestimer systématiquement ces publications. Il arrive qu'on reste étonné devant l'ingéniosité et l'originalité d'explications ou d'hypothèses avancées par ces chercheurs modestes ; parfois aussi ces polygraphes fournissent un témoignage de leur milieu ou d'événements vécus. Ce sont là autant de raisons valables pour justifier une bibliographie provinciale périodique.
   S'il est facile de prendre l'initiative d'un tel travail, il est beaucoup plus difficile d'y persévérer. En reprenant le flambeau des mains de M. Hansotte, premier continuateur de la Bibliographie quinquennale du Hainaut, Mademoiselle Vandeborght, Attachée à la Bibliothèque publique de Mons, a montré qu'elle a compris l'utilité de l'entreprise. Bien mieux, elle a eu le souci d'en perfectionner la présentation et le plan. Elle nous donne aujourd'hui un instrument de travail précis et clair, qui, nous en sommes persuadé, sera apprécié non seulement en Hainaut, mais encore dans tout le pays.

8 euros (code de commande : 02427).

 

[VERHULST (Adriaan)]. Peasants & Townsmen in Medieval Europe. Studia in honorem Adriaan Verhulst. Edited by Jean-Marie Duvosquel and Erik Thoen. Gent, Snoeck-Ducaju & Zoon, 1995. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 787 p., illustrations, pli à la couverture.


Table des matières :
   - Foreword - Avant-propos - Woord vooraf.
   I. The Research of Adriaan Verhulst.
      - The scholarly career of Adriaan Verhulst, par Walter Prevenier et Erik Thoen.
      - A Bibliography of Adriaan Verhulst, établie par Georges Declercq.
   II. Towns and Commercial Activity.
      - Juifs et Syriens. À propos de la géographie économique de la Gaule au haut Moyen Âge, par Jean-Pierre Devroey.
      - L'Emporium proto-médiéval de Walcheren-Domburg : une mise en perspective, par Stéphane Lebecq.
      - De Oude Leien te Gent, par Maurits Gysseling.
      - The Origins of Towns in Médieval Ireland. The European Context, par Anngret Simms.
      - Les origines et l'histoire ancienne de Bruges : l'état de la question et quelques données nouvelles, par Marc Ryckaert.
      - Le développement urbanistique oriental de Bologne (Xe-XIIe siècle), par Francesca Bocchi.
      - Le règlement de Philippe d'Alsace concernant les droits respectifs des « Quatre Seigneurs » sur le ton-lieu de la ville d'Amiens. Notes préparatoires à une étude critique, par Thérèse De Hemptinne et Lieve De Mey.
      - How Urbanized was Médieval England ?, par Christopher Dyer.
      - Les ordonnances des autorités urbaines au Moyen Âge. Leur apport à la technique législative, par Philippe Godding.
      - De ontwikkeling van vollerslonen in enkele laat-middeleeuwse textielcentra in de Nederlanden. Een poging tot reconstructie, par Hanno Brand et Peter Stabel.
      - Small Towns and the Metropolis : the Experience of Medieval England, par Derek Keene.
      - Finances communales et dette publique. Le cas de Bruges à la fin du XIIIe siècle, par Jean-Pierre Sosson.
      - Stages of Economie Decline : Late Medieval Bruges, par Raymond Van Uytven.
      - Industry in Medieval Towns : the Archeological Problem. An Essay, par Frans Verhaeghe.
   III. The Countryside.
      - Mehring ein Prümer Winzerdorf um 900, par Franz Irsigler.
      - De « Capitula adhuc conferenda » van Lodewijk de Vrome en de domeinen van de Gentse Sint-Baafsabdij in Noord-Frankrijk, par Georges Declercq.
      - « In ebdomada operatur, quicquit precipitur ei » (Le polyptyque de Prüm, X) : service arbitraire ou service hebdomadaire ? Une contribution à l'étude de la corvée au haut Moyen Âge, par Yoshiki Morimoto.
      - Quelques réflexions sur l'abbaye de Saint-Trond à la fin du IXe et au Xe siècle, par Alain Dierkens.
      - Saint-Bavon en Zélande, par Cornelis Dekker.
      - La villa de Deûlémont partagée par Baudouin de Flandre entre le chapitre de Lille et l'abbaye de Messines en 1066. Cartographie d'un domaine comtal, par Jean-Marie Duvosquel.
      - Un défrichement en Bretagne à la fin du XIe siècle : histoire économique et géographie féodale, par André Chédeville.
      - Du manse à la censive : Picardie, IXe-XIIIe siècle, par Robert Fossier. 445
      - Châteaux et paysage dans le Hainaut médiéval, par Michel de Waha.
      - La gestion domaniale d'une gande abbaye périurbaine : Forest à la fin du Moyen Âge, par Claire Billen.
      - Frühe Gezeitenmühlen besonders im flandrischen Amt Hulst, par Dietrich Lohrmann.
      - À l'origine du bail à ferme dans le nord de la France : le rôle des chanoines séculiers (fin du XIIe-début du XIIIe siècle), par Bernard Delmaire.
      - Progressiveness and Backwardness in Thirteenth-and Early Fourteenth-Century English Agriculture : the Verdict of Recent Research, par Bruce M.S. Campbell.
      - La conjoncture cambrésienne au XIVe siècle, par Alain Derville.
      - Historical Demography in Late Medieval Rural Flanders : Recent Results and Hypotheses, par Erik Thoen.
      - « Mon dit Seigneur y a bien peu du sien » : revenus domaniaux et relations sociales à travers les enquêtes concernant la gestion des « moeres » ducaux dans les Quatre-Métiers (1424-1425), par Marc Boone.
   IV. Rural-Urban Relations and Social History of the Middle Ages.
      - « Quae ad profectum et utilitatem pertinent. » Normen und Maximen zur « Innen- und Aussenpolitik » in der divisio regnorum von 806, par Dicter Hagermann.
      - Notes on Galbert of Bruges and his Translators, par Raoul C. Van Caenegem.
      - Franchises urbaines et rurales : les ducs de Brabant et l'ancien comté de Brugeron aux XIIe et XIIIe siècles, par Georges Despy.
      - Topsy-turvy Morality : Obedience as a Regulator of Social Behavior, par Ludo Milis.
      - Aspekte der Stadt-Land-Beziehungen im spâtmittelalter-lichen Deutschland, par Werner Rösener.
      - Mandatory Celibacy and Priestly Ministry in the Diocese of Tournai at the End of the Middle Ages, par Monique Vleeschouwers-Van Melkbeek.
      - The Dividends from War in the Low Countries (1338-1340), par Bryce Lyon.
      - Privaat en openbaar domein. Hollandse ambtenaren voor de rechter onder de Bourgondiërs, par Wim Blockmans.
      - La sécularisation de l'enseignement aux anciens Pays-Bas au Moyen Âge et à la Renaissance, par Hilde De Ridder-Symoens.
      - Première attaque de la peste en Lorraine du nord : de la ville à la campagne ?, par René Noël.
      - Ville et campagne dans l'industrie linière à Alost et dans ses environs (fin du Moyen Âge -Temps modernes), par Herman Van Der Wee et Peter d'Haeseleer.
      - Histoire et archéologie médiévales : quelques considérations actuelles, par Pierre Toubert.

Vendu.

 

WINCKLER (Martin) — Les miroirs de la vie. Histoire des séries américaines. Essai. Paris - New York, Le Passage, 2002. In-8° (151 x 230 mm.) collé, 335 p., exemplaire en parfait état. 


En quatrième de couverture :
   En marge de ses activités de médecin et de romancier, Martin Winckler nourrit une véritable passion pour la fiction télévisée, genre plébiscité par le public mais encore mal connu et dédaigné par la critique.
   Les miroirs de la vie, consacré aux séries télévisées américaines, passe en revue plus de trente séries dramatiques des vingt dernières années, devenues pour certaines d'immenses succès populaires en France. Il décrit les différents genres – séries policières, judiciaires, médicales, fantastiques et réalistes – et analyse dans le détail les œuvres les plus représentatives : Urgences, Ally McBeal, New York Police Blues, Buffy contre les Vampires, X-Files, Star Trek, Le Caméléon, etc.
   Il insiste sur le fait que, loin de n'être que des « objets de consommation », les séries dramatiques contemporaines, par leurs thèmes et leur construction, constituent de véritables miroirs de la société américaine et que les meilleures d'entre elles sont des fictions de grande qualité, dignes des meilleurs films et des meilleurs romans.

Vendu.

 

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 1er juillet 2025

 

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