MISE À JOUR DU 17 JUIN 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
[ANDRÉ
(Francis)]. [CATTEAU (Suzanne)] — Francis André.
Mons, Les Amis de Francis
André, 1991. In-4° (210 x 297 mm.) broché,
61, [3] p., illustrations en noir, exemplaire en parfait
état.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition rétrospective organisée
à la Salle Saint-Georges, à Mons, en mars-avril
1991.
Avertissement :
Cette
publication, éditée à l'occasion de l'exposition
qui s'est tenue à Mons en 1991, n'est pas une étude
scientifique et exhaustive de l'œuvre de Francis André.
Elle est simplement destinée à mieux faire connaître
le talent multiforme d'un homme qui travailla dans l'ombre et
dont les travaux ne sont appréciés que d'un petit
nombre. De ses premiers dessins estudiantins jusqu'à la
Lettre à un architecte, Francis André n'a
cessé de travailler : revues, maquettes, sculptures,
collaborations avec Olivier Strebelle, Maurice Béjart,
etc. sont là pour témoigner de cette activité
boulimique.
Cette publication tente également de
faire connaître l'homme qu'était Francis André.
Son implacable lucidité envers ses contemporains et les
événements qui bouleversèrent sa vie imprégna
son caractère qui pouvait paraître bourru et modela
jusqu'à sa manière de se vêtir : il porta
longtemps un chandail sur lequel il avait fait broder le mot Inquiétude.
Toute son œuvre est empreinte d'un esprit d'amertume et de
noirceur ironique avec lequel il dénonçait la manière
dont tournait le monde. Parfois, il rêvait d'une aventureuse
évasion maritime ou d'un voyage sans retour a bord d'une
de ses incroyables machines à traverser le désert
d'Australie...
9 euros (code de commande : 02421).
Annales de la Société belge d'Histoire des Hôpitaux et de la Santé publique - Annalen van de Belgische Vereninging voor Hospitaal-geschiedenis. Tome XXVI-XVII 1988-1989. Bruxelles, Société belge d'Histoire des Hôpitaux et le la Santé Publique, 1991. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 118 p.
Table des matières
:
- Un
chirurgien bruxellois dans les hôpitaux de paris en 1829
: dix lettres d'André Uytterhoeven à son père
Jean-Baptiste, par Claire Dickstein-Bernard, p. 3 (on
joint un fac-similé d'une lettre).
- Het verenigingsleven van de belgische
geneesher (19de en begin 20ste eeuw), een bijdrage tot de geschiedenis
van het artsenberoep, par Karel Velle, p. 47.
9 euros (code de commande : 02434).
[ARDENNE]. L'Almanach des vieux Ardennais.
Traditions et saints de l'été. Bruxelles, Crédit Communal, 1994. In-4°
(212 x 297 mm.) broché sous couverture à rabats,
263 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (publication
du Musée en Piconrue (Bastogne), « Art religieux
et croyances populaires en Ardenne et Luxembourg », n°
9), exemplaire en bon état.
Cet ouvrage
a été publié à l'occasion de l'exposition
éponyme organisée au Musée en Piconrue, à
Bastogne, en 1994.
Table des matières
:
- Introduction, par André Neuberg.
1. L'Almanach.
- L'Almanach de Luxembourg
entre cultures traditionnelles et réalités modernes,
par Daniel Droixhe et Nadine Vanwelkenhuysen.
- Le calendrier des
saints et saintes dans les almanachs de Liège et Luxembourg
(de la fin du XVIII e à 1830), par Paul Lafontaine.
2. L'été ardennais.
- Les travaux et les
jours d'été. Le Luxembourg rural de 1850 à
1950, par Jacques Charneux.
- Les fêtes
du Seigneur et de ses saints dans la météorologie
estivale, par Raymond Mouzon.
- Des Saints et des
plantes, par Anicet Fraselle.
3. Saints et coutumes de l'été.
- Juin, juillet, août,
septembre par Thierry Scholtes, Paul Bertrand,
Louis Demoulin, Mieke De Jonghe, François
De Vriendt, Albert Doppagne, Louis Lejeune,
Léon Marquet, Antoinette Reuter, Isabelle
Gillet.
4. Catalogue.
- Visage de la sainteté.
Les saints dans l'imagerie religieuse, par Michel Boisdequin.
Index des saints de l'été honorés
dans la province de Luxembourg.
Index des localités.
Vendu.
AUQUIER (André) — Ces vies hors du commun. Modeste Carlier (1820-1878). De la fosse de Sans Calotte à la Cour de Napoléon III. Achille Delattre (1879-1964). Le mineur devenu Ministre : une ascension prodigieuse. Jules Godart (1877-1909). De la fosse du Gayet à l'Opéra de Paris. Constant Malva (Alphonse Bourlard) (1903-1969). Mineur et écrivain prolétarien. Georges Plumat (1888-1957). Bourgmestre de Quaregnon et Secrétaire Fédéral Mons. Préface de Claude Durieux. S.l., Creaprint (imprimeur), 1995. In-8° (155 x 217 mm.) broché, 122 p., illustrations in et hors texte, (collection « Notre Passé »), exemplaire en parfait état.
Introduction :
Nous
avons voulu, dans le cadre du présent ouvrage, nous pencher
sur ce que furent ces vies hors du commun, des hommes qui connurent
la gloire et pourtant ces existences débutèrent
par le labeur pénible que fut celui des mineurs de fond.
Qui ne fut pas mineur, fils ou petit-fils de
mineur dans notre région vouée à l'extraction
du charbon durant des siècles ? Des classes privilégiées
me direz-vous. Il en existait bien sûr qui échappaient
au triste lot de la vie de la classe laborieuse.
Il n'y a pas si longtemps, le prolétariat
était majoritaire au Borinage voué aux patrons charbonniers
et leurs administrateurs qui tirèrent le plus grand profit
de la classe ouvrière. Celle-ci englobait les hommes dont
nous allons parler dans les pages qui vont suivre et cette introduction
est une indication sur le contenu de notre recherche.
Certes, ce volume eut pu s'enrichir d'autres
noms encore, mais nous avons voulu que notre sélection
soit rigoureuse, plutôt que de prendre d'autres voies qui
eussent constitué une digression à un critère
majeur exprimé dans les lignes qui précèdent.
Cette introduction était nécessaire
pour éclairer le lecteur.
Vendu.
BEER (Regine) — KZA5148. Rédigé par Paul de Keulenaer. Traduit du néerlandais par Jean-François Maréchal. Bruxelles, Éditions EPO, 1992. In-8° (150 x 225 mm.) collé sous couverture à rabats, 118 p., quelques illustrations, exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Le
3 septembre 1943 Régine Beer fut arrêtée par
la Gestapo et envoyée ensuite à Auschwitz. Elle
avait 22 ans.
Lorsqu'elle fut libérée dix-neuf
mois plus tard elle n'était plus la même. Pendant
ces années d'épouvante et d'horreur, elle avait
appris à vivre avec la mort.
Régine Beer a raconté ses années
de guerre dans des centaines d'écoles. Témoigner
des atrocités qu'elle a vécues est devenu sa vie.
Partout où elle va, elle est assaillie de questions. Ses
réponses ont donné naissance à ce livre,
véritable appel à la jeunesse : plus jamais
le fascisme !
Régine Beer, née à Amsterdam
en 1920, habite Anvers. Elle est membre de la Fondation Auschwitz
et du Centre pour la Paix d'Anvers.
Paul de Keulenaar a rédigé ce
livre. Il est professeur de morale à l'Athénée
royal d'Aarschot et à l'École européenne
II à Bruxelles.
Vendu.
[BELGIQUE - SOCIALISME]. 1885/1985. Cent ans de socialisme. Bruxelles, [Comité
National du Centième Anniversaire du Parti Ouvrier Belge],
1985. In-8° (210 x 247 mm.) broché, 279 p., nombreuses
illustrations en noir et en couleurs.
Cet ouvrage a été
publié à l'occasion de l'exposition du même
nom qui s'est tenue à la Bibliothèque Royale, à
Bruxelles, en 1985.
Table des matières
:
- Avant-propos,
par Henri Lemaire.
- Introduction, par François
Pirot.
1. La révolution industrielle, ses conséquences
économiques et sociales.
2. Révoltes et organisation (1830-1894).
- L'éveil socialiste
(1830-1872).
- Vers le P.O.B. (1872-1894).
3. L'émancipation (1894-1914).
- Un mouvement de masse...
- ... à la conquête
de ses droits.
4. L'entre-deux-guerres.
- Premières participations
au pouvoir.
- Le monde socialiste.
- De la crise à
la guerre.
5. La résistance socialiste (1940-1944).
6. Trente ans de P.S.B. (1944-1974).
7. Permanence et renouveau (1974-1985).
- Défense des
communautés et des régions.
- Des alternatives face
à la crise.
- Pour un nouvel internationalisme.
12 euros (code de commande : 02428).
BILLAUT (Adam) — Œuvres de Maitre Adam Billaut, menuisier de Nevers ; Édition soigneusement revue d'après celle originale de 1644, ornée du portrait de l'auteur, gravé par Bovinet, augmentée de quelques notes ; et précédée d'une notice historique sur cet homme extraordinaire, par N. L. Pissot. Paris, Hubert et Compagnie, 1806. [A Paris, / Chez Hubert et Compagnie, Libraires, rue / des Grands-Augustins, n° 21. / M.DCCC.VI.] In-12 (107 x 176 mm.) plein veau d'époque, dos lisse orné, encadrement de roulettes dorées sur les plats, coiffe abîmée, mors frottés, XLI, [1 bl.], 324 p., portrait en frontispice.
Bien
que menuisier à Nevers, c'est comme poète et chansonnier
qu'Adam Billaut (1602-1662) est passé à la
postérité. « Ses poésies, libres inspirations
d'un génie inculte, mais original, le contraste de ses
occupations manuelles et de son talent poétique, la gaieté
franche et populaire de ses refrains, sa verve et son naturel,
lui donnèrent de son temps une vogue dont le souvenir n'est
pas encore effacé. Richelieu lui fit une pension, le grand
Condé le protégea, Corneille écrivit son
éloge, Voltaire le compta parmi les écrivains du
Grand Siècle, et l'on poussa l'engouement jusqu'à
le décorer du titre pompeux de Virgile du rabot. »
Son succès fut considérable : « les grands
seigneurs lui demandèrent des rondeaux, des odes, des sonnets.
» Peut-être mû par la jalousie, un autre artisan,
boulanger celui-là, écrivit :
« Tu souffriras pourtant
que je me flatte un peu :
Avecque plus de bruit tu travailles
sans doute,
Mais, pour moi, je travaille
avecque plus de feu. »
Le graveur Edme Bovinet naquit à
Chaumont en 1767, il mourut vers 1832. Il participa aux salons
de 1804, 1808, 1812 et 1831. Il était spécialisé
dans la gravure au burin et il produisit de nombreuses œuvres
inspirées de tableaux (Murillo, Horace Vernet, Lejeune,
Grenier, Langlois, Poussin, Van Ostade. Pour le Musée
Filhol, il termina au burin les 62 gravures commencées
à l'eau-forte par divers artistes d'après Raphaël,
Le Corrège, Le Caravage, Rembrandt, etc.
Bibliographie :
- Denis (Ferdinand), Maître Adam
surnommé le menuisier de Nevers, dans Poésies
de Maître Adam Billaut, Nevers, 1842, pp. I-XV.
- Le
Virgile au rabot.
Vendu.
BOUCHÉ (Michel) — Groënland station centrale. Préface de Paul-Émile Victor. Premier tirage. Paris, Grasset, 1952. In-8° (145 x 194 mm.) broché, V, 262 p., cartes et plans in et hors texte, illustrations hors texte.
Extrait de la préface
:
Février
1947. D'un double projet d'expéditions scientifiques polaires
au Groenland et en Terre Adélie sont nées les « Expéditions
Polaires Françaises ».
Mai 1948. Grâce à l'appui du Gouvernement,
à l'aide de nombreuses personnalités intéressées
par notre entreprise, grâce enfin au magnifique concours
de compétences et d'enthousiasmes qui a permis la formation
d'une première équipe, l'expédition préparatoire
au Groenland quitte la France.
Reconnaissances et aménagement d'un point
de débarquement, construction d'une piste d'accès
à l'Inlandsis groënlandais, mise en place des premiers
dépôts de matériel, expérimentation
de la mécanique, des équipements, des hommes...
Tel est le bilan de cette campagne inaugurale au cours de laquelle
fut déjà réalisée une première
tranche des recherches scientifiques qui nous occuperont l'année
suivante.
Profils géodésiques précis
de l'Inlandsis groënlandais, profils de son substratum par
sondages séismiques, mesures gravimétriques, recherches
de glaciologie et de physique atmosphérique, de sciences
naturelles – à cette énumération
du programme pourtant chargé de l'Expédition 1949,
l'essentiel manque encore. Au centre de l'Inlandsis, à
plus de cinq cents kilomètres de tout point habité,
une station permanente de recherches devra être établie.
Là, une poignée d'hommes passera un an, poursuivant
au jour le jour des travaux au premier plan desquels il faut placer
la météorologie.
C'est assez dire combien l'hiver 1948-1949 fut
à Paris et pour tous ceux qu'absorbait la préparation
du grand départ, épuisant de labeur ; et il
faudrait un livre pour raconter ces mois de préparation,
cette extraordinaire ambiance de désordre efficace, cet
inextricable lacis d'initiatives, d'activités bariolées,
ces réunions, ces démarches, ces minutieuses études,
ces besognes, ces corvées, – cette course essoufflante
contre les semaines, contre les jours qui défilaient toujours
plus vite et qui nous porta, haletants mais prêts, sur les
quais de Rouen, courant dans la poussière de charbon d'un
tas de caisses à l'autre.
Dans ce délire de travail, Michel Bouché
se dépensa sans compter. Et pourtant... quel encouragement
avais-je donné à ce garçon lors de la visite
qu'il m'avait faite en décembre 1946 ? Aucun. Il terminait
sa licence en droit, ses études à l'Institut d'Études
Politiques. Il était un « volontaire »
– parmi beaucoup d'autres. Non vrai­ment... À
moins que... À moins que d'ici là il trouve moyen
de tirer parti de son seul atout – des connaissances
précises de météorologie, perfectionnées
lors de son service militaire et qu'il s'agissait de perfectionner
encore.
Mon scepticisme était grand. J'étais
à peu près certain de ne plus le voir reparaître ;
ou, au mieux, si ce garçon était particulièrement
acharné à réaliser son projet, de ne le revoir
que longtemps après, une fois les expéditions entreprises,
en cours de réalisation ou peut-être même réalisées...
Je le revis en octobre 1947. Il avait passé
ses derniers examens, fait des études, des stages, et finalement...
partit avec nous au Groenland en 1948.
Il se passionne déjà pour cette
Station de recherches et notre première campagne est pour
lui une patiente adaptation aux réalités d'une expédition.
Il passe l'hiver suivant à apprendre l'histoire de ceux
qui, il y a vingt ans, pour la première et seule fois,
hivernèrent dans des conditions héroïques au
centre du Groenland : les trois membres de l'expédition
allemande dont le Chef Alfred Wegener mourut « là-haut ».
Il étudie le programme, les plans, l'installation de cette
station « souterraine » d'hivernage. Imaginatif,
il arpente les couloirs de neige, hiverne une première
fois avec ses camarades dans cette cabane de huit mètres
sur cinq, en scrutant les moindres détails d'aménagement,
cherchant à deviner toutes les péripéties
de la vie qui les attend... En avril, ils sont « prêts ».
Et lorsque le 18 juillet 1949, au milieu du
Groenland et après les avatars qu'il nous raconte ici,
le premier coup de pelle est donné d'où naîtra
la Station Centrale, Bouché, ce jour-là, un plan
à la main, silencieux, assiste – ému sans
doute – au début d'une histoire qu'il n'est plus
sûr de connaître, qui déjà lui échappe
et que maintenant il faut vivre.
9 euros (code de commande : 02419).
[BRABANT - REVUE]. Le Folklore brabançon. N° 151 - Septembre 1961. Bruxelles, Service de Recherches Historiques et Folkloriques de la Province de Brabant, 1961. In-8° (168 x 251 mm) broché, [176 (pp. 349-524)] p., illustrations.
Sommaire :
- In
memoriam André Puttemans, par E. Lousse, p.
353.
- Le Vieux Koekelberg, par Joseph
De Mul, p. 356.
- La crainte des morts, par Marcel
Gouweloos, p. 393.
- La pierre carolingienne de Nivelles
(dite de Saint-Feuillen), par J.-H. Gauze, p. 418.
- Délicieux Brabant. Waterloo,
le folklore de la bataille (suite), par Jean Copin,
p. 429.
- Bibliographie, p. 511.
- Vu et entendu, p. 519.
10 euros (code de commande : 02413).
[COMINES-WARNETON]. Mémoires de la Société d'Histoire de Comines-Warneton et de la Région. Tome 32. Comines-Warneton, Société d'Histoire de Comines-Warneton et de la Région, 2002. In-8° (217 x 249 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 360 p., illustrations, exemplaire en parfait état.
Table des matières
:
- La Société d'Histoire
de Comines-Warneton et de la Région en 2001-2002, par
J.-M. Duvosquel.
- Cominius : histoire et répartition
d'un nom à l'époque romaine, par M.-Th. Raepsaet-Charlier.
- Une commanderie templière au
XIIIe siècle à Bas-Warneton (France), par J.-Ph.
Lahouste.
- Philippe de Commynes, personnage de
fiction : le regard de Paul Fort, par J. Dufournet.
- Un inventaire sommaire des archives
de la seigneurie de Nieppe dressé vers 1656, par F.
De Meulenaere.
- La seigneurie et la ferme de Flencques
à Warneton (XIIe-XXe siècle), par F. De Meulenaere.
- La seigneurie de Zuytlinde à
Ploegsteert aux XVIIe et XVIIIe siècles, par F.
De Meulenaere.
- Quesnoy-sur-Deûle au XVIIIe
siècle d'après les épaves des archives seigneuriales
conservées en Allemagne chez le duc de Croÿ, par
J.-M. Duvosquel.
- Les boiseries du XVIIIe siècle
provenant de Sainte-Marguerite (Comines-F.), aujourd'hui à
Tourcoing, par A. Plateaux.
- Deux aquarelles représentant
l'église de Comines-France (fin XVIIIe siècle et
1849), par A. Plateaux.
- Les confréries religieuses
à Warneton au XVIIIe siècle, par R. Parez.
- Érasme-Joseph Duchâteau
(1751-1837), curé constitutionnel de Frelinghien (1791-1794),
par F. De Meulenaere.
- Arnould-Ignace Lambin (1758-1821),
premier et douzième maire de Comines-France, par B.
Baudoux et F. De Simpel.
- D'Adam à Zègres, les
centenaires de la région de Comines-Warneton du XVIIe siècle
à nos jours, par G. Zègres.
- Quelques notes historiques sur le
hameau du Gheer à Warneton (XIXe-XXe siècles)
(présentation par R. Parez), par R. Waerenburgh.
- L'école des garçons
de Ten-Brielen, par A. Collie et J. Milleville.
- L'inauguration de la plaque commémorative
du London Rifle Brigade Cemetery à Ploegsteert, par
D. Loridan.
- Une évasion, un combat, une
libération. L'odyssée d'un Warnetonnois en 1940-1945,
par R. Parez.
- Journal d'un déporté
pour le travail obligatoire : Robert Van Autryve 1944-1945,
par F. De Simpel.
- La seconde reconstruction du moulin
Soete, par J. Bruggeman et J. Demuysère.
- Miettes d'histoire :
- Prémices
à l'ouverture de l'orphelinat de Warneton.
- Clergé de Comines-Warneton
: addendum.
- À propos d'une
photo de l'école d'Houthem.
- Comines-Warneton au fil des mois :
2001, par J. Milleville.
- Chronique patoisante, par G.
Zègres.
15 euros (code de commande : 02423).
[CORNEILLE
(Pierre)]. BRASILLACH (Robert) — Pierre Corneille. Paris, Librairie Arthème Fayard, 1938.
In-8° (123 x 188 mm.) broché, 496 p., (collection
« L'Homme et son Œuvre »).
Exemplaire en
bon état du tirage courant de l'édition originale
sur papier alfa classique des papeteries Navarre.
Compte rendu de Joseph
Hanse :
« Si les auteurs de manuels littéraires lisaient
les livres des époques qu'ils étudient (mais cela
ne s'est jamais vu), ils découvriraient peut-être
avec stupeur que nos grands écrivains ne sont pas toujours
ce qu'ils semblent être, que leur corps et leur âme
n'a pas de très grands rapports avec cette image saugrenue
que nous ont léguée les professeurs et les répétiteurs,
et qu'ils n'ont pas seulement composé des modèles
pour pensums de cent lignes » (p. 101). Cette déclaration
chargée de rancune montre suffisamment que M. Brasillach
ne s'adresse pas aux historiens de la littérature et aux
professeurs ! Cela ne l'empêche pas cependant de les
consulter et de les exploiter sans vergogne. On voit aussi qu'il
cherche, je ne dirai pas le scandale, mais l'effet de surprise
et d'originalité.
Certes il ne peut être question de discuter
dans le détail toutes ses affirmations plus ou moins gratuites
ou paradoxales et toutes ses idées aventureuses.
Destiné au grand public, un ouvrage comme
celui-ci se dispense de tout appareil critique, de toute référence.
Mais à chaque page on décèle, à côté
des vues originales de M. Brasillach, l'influence parfois excessive
de tel ou tel ouvrage savant, auquel M. Brasillach accorde parfois
une confiance imprudente. Car un auteur comme lui est imprudent
par tempérament, je dirai même par définition.
Par exemple on sent qu'il a été fortement impressionné
par le volumineux ouvrage de M. Louis Rivaille sur Les débuts
de Pierre Corneille (Paris, Boivin, 1936), et il s'engage
à sa suite dans la thèse excessive d'une forte influence
de l'éducation jésuite sur Corneille ! D'autre
part, mal informé, il se fait une idée assez arbitraire
et assurément incomplète des querelles sur les unités
(Ie partie, ch. III et V), et il souscrit au jugement traditionnel
sur les Observations de l'Académie (p. 136). Par
contre il cherche visiblement à étonner son lecteur
lorsqu'il appelle Corneille (p. 369) « le premier critique
du siècle, sans contredit, et probablement même le
seul vrai critique français avant Sainte-Beuve ».
Sans être destiné aux érudits,
ce livre leur rendra cependant service, car il présente
une remarquable et vivante synthèse. M. Brasillach a été
conquis par son sujet, il a voulu le renouveler ; disons qu'il
y a réussi. Que de pages alertes et intéressantes
sur Rouen (ch. I, Enfances), sur Paris et le monde des
théâtres (passim), le séjour au collège,
l'éducation des Jésuites (ch. I), Sénèque,
Alexandre Hardy (ch. II, Les Chevaliers du miracle), l'Astrée
(ch. III, Puissances de Paris), le « climat »
de cette époque (ch. IV, La vie est un songe), les
chefs-d'œuvre comme les œuvres secondaires, celles dont
M. Brasillach accepte la condamnation ou celles qu'il veut réhabiliter !
Que de pages vraiment nouvelles, par exemple, sur l'Illusion
comique (p. 129-134), sur les diverses retraites de Corneille,
sur ses vieillards, sur son Art poétique, ou sur ses vers
religieux ! Même sur Le Cid ! Sans doute il ne rend pas
justice à l'Académie et il continue à déclarer
que Le Cid est « une œuvre incomparable »,
devant laquelle « nous sommes sans résistance »
(p. 144), « son drame le plus inépuisable »
(p. 210) ; mais il présente des observations comme
celle-ci, entre beaucoup d'autres : « Le Cid,
en effet, n'est pas une pièce en cinq actes, c'est une
pièce en quatorze tableaux. On ne comprend rien à
son déroulement et à son rythme si on ne le traite
pas ainsi... Mais la vieille division en cinq actes reprend son
sens quand, au lieu de l'espace, nous considérons le temps.
Les groupes de tableaux s'organisent en séquences suivant
l'heure. Il y a le groupe de midi, le groupe de cinq heures du
soir, celui de la nuit tombée, celui de dix heures du matin,
et celui des heures chaudes du lendemain » (p. 140).
Un peu plus loin, hélas !, il se méprend encore,
lui aussi, sur le reproche fait à Chimène de manquer
aux bienséances. Quand donc se persuadera- t-on que, dans
toute cette querelle, bienséance ne veut pas dire
« convenance mondaine », « pudeur »,
mais tout simplement « vraisemblance » ?
Ainsi se poursuit, à la lecture de ce
livre captivant, un incessant mouvement de balançoire,
de l'acceptation au refus, de l'approbation à la réserve.
Il suffira de l'avoir indiqué et de noter au surplus cette
phrase qui indique le plan de l'ouvrage, divisé en 4 parties :
« Le conquérant romanesque s'est transformé
en conquérant politique, le conquérant politique
en conquérant céleste, et pour finir nous avons
devant nous l'image, infiniment noble et infiniment touchante,
du conquérant vaincu » (p. 468).
Un ouvrage comme celui-ci témoigne d'une
indépendance volontaire de la pensée, mais plus
encore d'une rare intelligence et d'une véritable virtuosité
de l'esprit et de la plume. Critiques, professeurs et étudiants
qui voudront désormais toucher à Corneille ne pourront
se dispenser de consulter le livre de M. Brasillach. Et je leur
promets qu'ils ne le regretteront pas. Maints problèmes
s'offriront à leurs recherches. Ainsi, sans le vouloir,
M. Brasillach n'aura pas seulement servi la gloire de Corneille,
il aura servi la science, dont il se moque un peu !
Bibliographie :
- Hanse (Joseph), « Brasillach
(Robert). Corneille », dans Revue belge de philologie
et d'histoire, t. 18, fasc. 2-3, 1939. pp. 536-538.
10 euros (code de commande : 02405).
DAUDET (Alphonse) — Souvenirs d'un homme de lettres [sur la couverture cartonnée : Les débuts d'un homme de lettres]. Paris, Ernest Flammarion Éditeur, s.d. In-8° (108 x 163 mm.) sous cartonnage d'éditeur (F. Girard et A. Boitte), [3 (faux-titre, catalogue de l'éditeur, titre)], 241, [1 bl.], [1 (table)], [1 bl.] p.
Table des matières
:
Les débuts d'une homme de lettres.
- Arrivée
à Paris.
- Villemessant.
- Henry Monnier.
- Les salons littéraires.
- Première pièce.
- La fin d'un pitre.
- Mon tambourinaire.
- Gambetta.
- Henri Rochefort.
- Émile Ollivier.
Souvenirs de la guerre et de la commune.
- Les francs-tireurs.
- Les Palais d'été.
10 euros (code de commande : 02403).
DEMANGEON
(Alain) et FORTIER (Bruno) — Les vaisseaux et les villes. L'Arsenal de Cherbourg.
Bruxelles-Liège, Mardaga, 1978. In-8° (148 x 220 mm.)
broché, 191 p., illustrations, (collection « Architecture
+ Archives »).
Dossier réalisé
par le Centre d'Études et de Recherches Architecturales
(E.N.S.B.A.), à Paris, avec la collaboration technique
de Paulette Ambergny et Jean Michel Thibault.
En quatrième de
couverture :
Bien
avant les bouleversements du milieu du XIXe siècle, bien
avant Haussmann ou Cerda, l'urbanisme moderne a eu d'autres laboratoires :
les ports, les fondations industrielles, les cités administratives,
mais plus encore sans doute les arsenaux imaginés entre
la Révolution et l'Empire sur tout le littoral européen
– ceux de La Spezia et Venise, ceux de Cherbourg et
de Calais –, à la fois ports et lieux de production,
villes militaires et villes d'État...
Parmi tous ces projets, Cherbourg a sans conteste
été déterminant. Fondé en 1800 pour
produire de nouveaux vaisseaux de combat, il semble avoir été
le plus élaboré et l'un des seuls, avec Anvers et
Karlskrona, à voir finalement le jour.
À l'extrême pointe du Cotentin,
son histoire est d'abord celle d'un site entièrement artificiel,
celle du plus grand chantier d'Europe et d'une infrastructure
sur laquelle allait s'appuyer un extraordinaire système
de production. Annulant toute trace de l'espace antérieur,
jouant sur une division absolue des bâtiments et des phases
de travail, Cherbourg préfigure l'éclatement disciplinaire
et fonctionnel des formations urbaines du XIXe et plus encore
du XXe siècle.
Vendu.
DORY (Marc) — L'électricité et l'automobile. Tout l'équipement électrique et radio-électrique de l'automobile moderne. Paris, Technique et Vulgarisation, 1948. In-8° (137 x 210 mm.) broché, 181 p., illustrations, exemplaire en bon état.
Avant-propos :
L'électricité
ne représente pas dans une voiture seulement l'étincelle
qui lui donne la vie, elle participe à la facilité
de la conduite et au confort des voyageurs. La recherche d'arguments
pour démontrer l'utilité d'un ouvrage consacré
à ses applications devient donc superflue.
Nous ne prétendons pas dans ce livre
intéresser les ingénieurs spécialisés
dans l'équipement électrique car il s'adresse :
aux praticiens de l'automobile qui, parfaitement au courant de
la partie mécanique, sont souvent moins bien documentés
sur les organes électriques ;
aux jeunes gens désireux de s'orienter
vers les situations lucratives de l'industrie automobile ;
enfin à tous les automobilistes voulant
acquérir des notions pratiques qui leur permettront d'entretenir
au mieux l'équipement électrique de leur voiture,
d'exécuter quelques réparations sommaires, tout
au moins de pouvoir discuter de l'opportunité de telle
ou telle modification et de se rendre compte de l'importance des
réparations à effectuer.
Notre travail se divise en cinq parties. La
première fournit, aussi succinctement que possible, quelques
généralités théoriques sur l'électricité,
représentant le minimum de connaissances indispensables
pour comprendre le fonctionnement des organes décrits aux
deuxième et troisième parties. Ces dernières
beaucoup plus développées, se rapportent, l'une
aux sources de courant, l'autre aux organes récepteurs,
elles abondent en conseils pratiques.
La quatrième partie traite des instruments
de mesure et du dépannage. Elle se complète par
des tableaux facilitant le diagnostic des pannes et indiquant
les moyens d'y remédier. Cependant l'usage de ces tableaux
sans l'étude préalable des chapitres précédents
ne peut donner de bons résultats. La routine ne constitue
pas un moyen suffisant pour dépanner judicieusement.
La dernière partie présente un
caractère assez optimiste, car elle suppose que dans un
avenir prochain l'auto sera autre chose qu'un véhicule
utilitaire et que nous connaîtrons à nouveau la voiture
de tourisme, dont le poste-radio, comme aux U. S. A. sera le complément.
Cette partie pourra sembler ardue à ceux qui ignorent tout
de la Radio, néanmoins, même s'ils ne comprennent
pas entièrement le fonctionnement des organes, elle leur
permettra de choisir en connaissance de cause un récepteur
et de connaître les répercus­sions de cette adjonction
sur l'équipement électrique.
Dans l'ensemble notre but n a pas été
d'écrire un livre traitant entièrement les problèmes
de l'électricité automobile, mais de sélectionner
et de faire comprendre tout ce qui nous paraissait à la
fois intéressant et facilement accessible sur ce sujet.
15 euros (code de commande : 02430).
GÉRARD (Fernand) — 1908-1983. Royal Racing Club Tournai. 75 ans d'Histoire. Tournai, Fernand Gérard, 1983. In-8° (156 x 230 mm.) collé, 159 p., illustrations en noir, exemplaire en bon état.
Table des matières
:
I.
Fondation.
II. Les premiers pas.
III. La Grande Guerre et les années de
crise.
IV. La Maison des Sports.
V. Préparation à la montée
en Promotion.
VI. La montée en Promotion.
VII. Les premières années en Promotion.
VIII. Le 25me anniversaire du Racing.
IX. La montée en Division I.
X. La Seconde Guerre mondiale - L'occupation
1940-45.
XI. Après l'occupation.
XII. Les années difficiles.
XIII. L'envolée vers la gloire.
XIV. Le Breitling et la Division II.
XV. La montée en Division II.
XVI. La coupe de Belgique.
XVII. Le Challenge Pappaert et la Division I.
XVIII. Le 50me anniversaire du Racing.
XIX. La rançon de la gloire.
XX. En Division III.
XXI. En Division II et le trophée Pappaert.
XXII. Les conflits.
XXIII. La descente.
XXIV. La Promotion.
XXV. Le renouveau.
- La Marche des Rats.
- Les Comités
du Racing.
- Les Festivités
du 75me anniversaire.
Vendu.
GRABAR (André) — L'Art byzantin. Paris, Les Éditions d'Art et d'Histoire, 1938. In-4° (194 x 265 mm.) broché sous couverture à rabats, 17 p., 86 héliotypies hors texte, exemplaire en parfait état.
Extrait de l'introduction
:
Aujourd'hui
que l'œuvre des Byzantins n'est plus rejetée, a
priori, dans le domaine du médiocre et de l'ennuyeux,
et que la valeur artistique des monuments byzantins n'est plus
à démontrer, il est superflu de justifier le principe
esthétique qui nous a guidé dans le choix des documents
rassemblés pour cet album.
Nous avons voulu, en effet, que ce recueil de
photographies fit ressortir avant tout la beauté des œuvres
et quelques-uns des caractères essentiels de l'esthétique
byzantine : le don de l'effet sobre et somptueux ; l'attachement
aux ordonnances claires, aux solutions élégantes
et précises des problèmes complexes de la construction
et de la composition ; la grandeur et l'intense spiritualité
imprimées à ses œuvres ; la vie évoquée
puissamment par des moyens autres que l'imitation objective de
la Nature ; le goût des matières choisies et
du métier savant, capable d'ailleurs de ne faire ressortir
les qualités propres du porphyre ou du métal précieux,
de l'émail ou dela mosaïque, que pour mieux servir
la cause de l'esprit.
15 euros (code de commande : 02408).
[JAPON]. Oranda, les Pays-Bas au Japon (1600-1868).
Bruxelles, Société Générale, 1989.
In-8° (240 x 210 mm.) broché sous couverture à
rabats, 239 p., très nombreuses illustrations en noir et
en couleurs.
Catalogue de
l'exposition éponyme qui s'est tenue à la Générale
de Banque, à Bruxelles, du 5 octobre au 16 décembre
1989 à l'occasion des manifestations « Europalia
Japon ».
Sommaire :
- Préface, par J. Groothaert.
- Les Hollandais au Japon, par K.
Vos.
- Dejima, fenêtre sur le monde
et ouverture à l'étranger, par K. Vos.
- Influences hollandaises sur l'art
japonais, par K. Vos.
- L'aube de la médecine européenne
au Japon, par H. Beukers.
- Le chef coq, le hors d'œuvre
et un « demi-dimanche entier » : emprunts
au néerlandais et au français dans la langue japonaise,
par F. Vos.
- Le Japon expliqué et collectionné
pour l'Europe, par K. Vos.
- Les aspects belges de la collection
de plantes japonaises de von Siebold, par J. Balis.
- Catalogue :
- Dejima.
- Produits pour l'Europe.
- Le Rangaku ou
« Hollandologie ».
- Les Hollandais aux
yeux des Japonais.
- Le Japon expliqué
et collectionné.
- Von Siebold, la Belgique
et le Japon.
15 euros (code de commande : 02409).
[LEMEUNIER (Albert)] — Catalogue de l'exposition Céramiques chinoises et céramiques européennes d'inspiration extrême-orientale. Bruxelles, Association Royale des Demeures Historiques de Belgique, 1974. In-8° (159 x 232 mm.) broché, XVIII, 78 p., illustrations en noir.
Extrait de l'article
du journal Le Soir :
Fut-il
réellement élevé par les quatre fils Aymon ?
C'est ce que dit la légende à propos du château
d'Aigremont, perché sur le versant nord de la vallée
de la Meuse, aux Awirs, entre Huy et Liège. Même
si ce n'est qu'une légende, dès que de tels bruits
sont propagés, c'est que les origines d'un lieu sont lointaines.
Une visite le confirme, quoique le château accessible aujourd'hui
doit surtout son aspect au XVIIIe siècle. Point n'est besoin
donc, de remonter à Charlemagne et à Ogier le Danois
pour éprouver tout l'attrait de cette belle demeure, dont
les destinées se trouvent depuis 1970 entre les mains de
l'Association royale des demeures historiques de Belgique.
Si, en temps ordinaire, la visite en est édifiante
– et l'impression majeure découle de la cage
d'escalier avec ses extraordinaires peintures en trompe-l'œil
qu'affectionnait déjà le style baroque avant Tiepolo,
il est raison de plus d'opter pour Aigremont un jour de loisir,
grâce à l'exposition de céramiques chinoises
et de céramiques européennes d'inspiration extrême-orientale
que l'on peut y admirer en ce moment.
Elle est curieuse, cette confrontation des porcelaines
chinoises, dont certaines, commandées par des clients occidentaux,
présentent des motifs européens, et des céramiques
occidentales qui cherchaient à concurrencer les Asiatiques
sur leurs propre terrain. Grâce aux prêts consentis
par divers collectionneurs particuliers, plus de cent soixante
pièces se trouvent ainsi réunies exceptionnellement
et les ateliers les plus divers s'y trouvent représentés.
Un courant millénaire.
Bien que la « route de la soie »
ait été sillonnée par les marchands dès
l'époque gréco-romaine, des contacts intensifs ne
seront noués, qu'à partir du XVIe siècle,
grâce à l'installation des comptoirs portugais, hollandais,
anglais, danois et français. Ils permettront l'acheminement
par voie maritime de quantités toujours plus importantes
de ces précieuses porcelaines que les Européens
aisés voudront posséder à l'envi. La cherté
de ces fragiles objets incitera les faïenceries européennes,
y compris Delft et Meissen, à les imiter, à traquer
le secret du procédé chinois, que les ateliers saxons
finiront par percer.
Et l'on verra alors les céramistes d'un
bout du monde à l'autre se rendre la politesse, les Européens
fabriquant des « chinoiseries », les orientaux
dessinant sur le fond des assiettes ou la panse des théières
des slogans et des caricatures hollandaises, des armoiries françaises
ou des dames anglaises en crinoline. Faut-il préciser néanmoins
que c'est en demeurant chacun soi-même que les artisans
de l'un et l'autre bord du continent eurasiatique ont atteint
les sommets de leur art ? Il n'empêche : même
si l'on ne veut se situer que sur le plan de l'anecdote historique,
l'exposition multiplie les attraits de la découverte, parfois
de l'originalité.
Un beau catalogue, rédigé par
M. Lemeunier et présenté par le chevalier J. de
Ghellinck d'Elseghem, président de l'Association royale
des demeures historiques, rappelle aussi que l'exposition est
placée sous le haut patronage du Roi et de la Reine.
Bibliographie :
- Dury (Christian), « Bibliographie
(provisoire) d'Albert Lemeunier (1946-2013) », dans
Leodium, t. 100, 2015, pp. 3-23.
- [Burnet (Albert ?], « Porcelaines
chinoises à Aigrement et imitations européennes »,
dans Le Soir, dimanche et lundi 22 juillet 1974.
10 euros (code de commande : 02410).
MATHEWS
(Harry) — Le Savoir des Rois.
Poèmes à perverbes. [Paris],
Bibliothèque Oulipienne, [1978]. In-8° (159 x 222 mm.)
agrafé, 26 p., (collection « Bibliothèque
Oulipienne », n° 5), tirage limité
à 150 exemplaires numérotés (n° 95)
Un rare ouvrage
de l'écrivain oulipien !
Ce recueil contient :
- Du
mouvement des roses.
- L'étoile des araignées.
- Trois carrés lescuriens.
- Comment Maître Blanc-Bonnet se
fit vieux.
- Les pavés du royaume.
Notice biographique du site Oulipo.net :
Né à New York en 1930, Harry Mathews
a vécu longtemps en Europe, surtout en France, où
dès la fin de ses études en musique à Harvard
il s’est installé avec sa femme et son premier enfant
en 1952. Actuellement il passe la moitié de chaque année
en France, l’autre moitié à Key West (Floride).
Mathews a publié ses premiers poèmes
en 1956. À cette époque il a rejoint les poètes
de la dénommée École de New York, ami notamment
de John Ashbery, avec qui il a fondé (avec la collaboration
de Kenneth Koch et de James Schuyler) la revue Locus Solus.
Ayant participé depuis longtemps à la Paris Review,
il en devint le directeur parisien de 1989 à 2003.
En 1962 il publia le premier de ses six romans,
Conversions (le dernier, Ma Vie dans la CIA, parut
en 2005). Il est l’auteur de plusieurs livres de poésie,
de traductions, d’essais critiques, et d’autobiographie.
En 1970 Mathews rencontra Georges Perec ;
une période d’amitié et de collaboration littéraire
commença qui dura jusqu’à la mort de Perec
en 1982. C’est Perec qui présenta Mathews à
l’Oulipo, qui le coopta en 1973, le premier membre américain
après Marcel Duchamp. En 1998 Mathews avec la collaboration
d’Alastair Brotchie publia Oulipo Compendium, une
étude encyclopédique du groupe et de ses affiliés.
En 1978 Mathews commença à enseigner
dans plusieurs universités américaines (littérature
française et comparée, ateliers d’écriture).
Il est marié à l’écrivain français
Marie Chaix, dont il a partagé la vie pendant 40 ans, jusqu’à
son décès en 2017.
40 euros (code de commande : 02424).
MÉLIS (Ludo) — La voie pronominale. La systématique des tours pronominaux en français moderne. Paris - Louvain-la-Neuve, Éditions Duculot, 1990. In-8° (154 x 240 mm.) broché, 157 p., (collection « Champs Linguistiques »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
La
voix pronominale du français n'a guère fait
jusqu'ici l'objet d'études systématiques. Il faut
dire qu'elle résiste au linguiste, partagé entre
la formulation d'une théorie élégante mais
réductrice et le commentaire à fleur d'exemples
souvent anecdotique. Le présent ouvrage fonde son approche,
novatrice, sur un classement prototypique et une définition
claire des tâches incombant à la syntaxe, au lexique
et à la sémantique interprétative. La fluidité
des données et la rigueur des analyses ainsi (ré)conciliées,
on verra comment la langue offre avec le pronominal une voie
de présentation dynamique des procès à partir
de leurs résultats.
12 euros (code de commande : 02422).
[MEMLING (Hans)]. GUILLAUME-LINEPHTY (Maur) — Hans Memling. À l'Hôpital Saint-Jean de Bruges. Paris - Bruxelles, Marion, 1939. In-4° (278 x 381 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, [44] p., illustrations en couleurs contrecollées, (collection « Reproductions en Couleurs des Tableaux des Musées du Monde », n° 1), exemplaire en très bon état.
Table :
- Introduction.
Planches :
1. Le Mariage mystique. Le panneau central.
2. Le Mariage mystique. Les volets intérieurs.
3. L'adoration des mages. Le panneau
central.
4. L'adoration des mages. Les volets
intérieurs.
5. L'adoration des mages. Les volets
extérieurs.
6. Le portrait de Maria Moreel.
7. La Descente de croix. Le panneau central.
8. La Descente de croix. Les volets intérieurs.
9. Le diptyque de Martin Van Newenhoven.
1er volet : La Vierge à la pomme.
10. Le diptyque de Martin Van Newenhoven.
2e volet : Portrait de Martin Van Newenhoven.
Vendu.
MONOD (Jacques) — Le hasard et la nécessité. Essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne. Paris, Seuil, 1970. In-8° (141 x 205 mm.) broché, 197 p.
En quatrième
de couverture :
II
est imprudent aujourd'hui, de la part d'un homme de science, d'employer
le mot de « philosophie », fût-elle
« naturelle » dans le titre (ou même
le sous-titre) d'un ouvrage. C'est l'assurance de le voir accueilli
avec méfiance par les hommes de science et, au mieux, avec
condescendance par les philosophes. Je n'ai qu'une excuse, mais
je la crois légitime : le devoir qui s'impose, aujourd'hui
plus que jamais, aux hommes de science de penser leur discipline
dans l'ensemble de la culture moderne pour l'enrichir non seulement
de connaissances techniquement importantes, mais aussi des idées
venues de leur science qu'ils peuvent croire humainement signifiantes.
L'ingénuité même d'un regard neuf (celui de
la science l'est toujours) peut parfois éclairer d'un jour
nouveau d'anciens problèmes... Cet essai ne prétend
nullement exposer la biologie entière mais tente franchement
d'extraire la quintessence de la théorie moléculaire
du code... Je ne puis que prendre la pleine responsabilité
des développements d'ordre éthique sinon politique
que je n'ai pas voulu éviter, si périlleux fussent-ils
ou naïfs ou trop ambitieux qu'ils puissent, malgré
moi, paraître : la modestie sied au savant, mais pas
aux idées qui l'habitent et qu'il doit défendre.
8 euros (code de commande : 02398).
[MONS - ÉCOLE DES MINES ET DE MÉTALLURGIE]. Mons-Mines. 8e année - Numéro spécial - Carnaval 1934. Mons, Mons-Mines, 1934. In-8° (177 x 265 mm.) agrafé, 27, [5 (publicités)] p., couverture un peu défraîchie.
Sommaire :
- Mons-Mines
- Carnaval !
- L'Aventure masquée, par
Fortunio.
- Fantaisie philosophique, par Fortunio.
- Le Pays du sourire, par E.
- Vers en forme de masques, par
F.
- Boîte aux lettres, par Dédé.
- Œuvres estudiantines, par
E.
- Salade mythologique, par G.
Strack.
- Mons de jour, par O.K.
- Carnal, par M. Stiévenart.
- Intersections, par F.
- Sous le Haïk, par Jabel.
- Le concours de mots croisés de
Mons-Mines.
Vendu.
NAZÉ (Géo) — De m'raconte... Préface de Robert Urbain. Éditorial d'André Col. Wasmes, Créaprint (imprimeur), 1996. In-8° (150 x 210 mm.) broché, 128 p.
Préface :
Géo
Nazé connaît le borain comme il connaît sa
langue maternelle. Mais, comme le précise Pierre Ruelle :
« ... le borain n'est en aucune façon une langue,
c'est un sous-dialecte picard, et le picard n'est qu'un dialecte
d'oïl, au même titre que le "francien" qui
devait devenir le français. Mais ce sous-dialecte est,
tout comme le français, une forme moderne du latin parlé
dans les Gaules... »
L'intérêt pour un passé
qui s'éloigne, pour un parler qui s'effiloche, est sans
doute plus intense que jamais. C'est un aspect particulier d'un
phénomène bien connu : dans le monde moderne où
tout change et se renouvelle à une allure folle, chacun
essaie de jeter une ancre, de se raccrocher à ce qui paraît
immuable, de sentir la continuité du passé au présent.
En se racontant, Géo Nazé évoque
la nostalgie du passé et le tendre souvenir d'ombres chères
dont les voix boraines parlent encore dans nos cœurs.
12 euros (code de commande : 02417).
[ORVAL]. La résurrection d'Orval. S.l., Comité de Patronage de l'Abbaye d'Orval, 1926. In-8° (167 x 227 mm.) agrafé, 55, 9 (Le Trésor d'Orval, poème du frère Marie Bernard) p., illustrations de H. Vaes, exemplaire numéroté (n° 2038), note manuscrite à la page de garde.
Préface :
Grâce
à l'initiative d'un officier de la grande guerre entré
après l'armistice dans l'ordre des Moines Cisterciens de
la Stricte Observance, l'Abbaye d'Orval, morte et abandonnée,
depuis plus de cent ans, va redevenir un foyer de prières
et de vie religieuse.
La foi profonde et la générosité
des propriétaires d'Orval ont été les instruments
choisis par la Divine Providence pour réaliser ses vues.
Guidés par la main de Dieu, des Trappistes,
le bâton à la main, errant à la recherche
d'un lieu prédestiné comme centre de prières
et de vocations, s'arrêtèrent certain jour de l'été
dans un coin perdu du Luxembourg, au milieu des bois et des eaux.
Et là, où leur choix s'était
posé, se trouvaient les restes d'une des plus glorieuses
abbayes cisterciennes, de la première fille de Clairvaux
fondée en Belgique au XIe siècle.
Indication providentielle, sans nul doute et
comme par un enchantement toutes les difficultés se sont
évanouies devant les efforts manifestement protégés
par le Très Haut.
Et voici que déjà les premiers
bâtiments vont sortir de terre et qu'au printemps prochain
le premier essaim de moines viendra s'installer dans la nouvelle
Trappe si la Providence par l'entremise d'âmes généreuses
leur fournit les ressources nécessaires.
Plus que jamais le monde a besoin de prières,
de sacrifices, de dévouements, d'abnégation. C'est
pour cela qu'Orval est créé et doit se développer.
Dieu a manifesté sa volonté ;
il a indiqué le chemin, à nous de le suivre.
Les moines feront leur devoir et de leurs mains
construiront leur abbaye.
Aux privilégiés de la fortune
revient l'honneur de leur prêter l'aide indispensable, car
on ne bâtit pas, hélas, sans argent.
C'est pour cela qu'il est fait appel à
tous, les cœurs chrétiens et belges pour soutenir
l'œuvre naissante.
Puisse la résurrection d'Orval être
le magnifique témoignage de la générosité
et de l'esprit de foi de la catholique Belgique.
10 euros (code de commande : 02414).
OWEN (Thomas, pseudonyme de Gérald
Bertot) — Les sept péchés capitaux. Illustrations
de Marie Noppen de Matteis. Bruxelles, Jacques Antoine,
1984. In-4° (240 x 240 mm.) broché sous couverture
rempliée et Rhodoïd d'éditeur, 71 p.,
7 illustrations à pleine page en couleurs, édition
originale, exemplaire numéroté sur Aquarel (n° 474),
en parfait état, peu courant.
Thomas Owen
(1910-2002) : un des grands noms de la littérature fantastique
en Belgique francophone.
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PARFONDRY
(Claire) — Cahier d'économie domestique. Verviers, Librairie Classique Alb. Hermann, [ca
1913]. In-8° (172 x 208 mm.) agrafé, 95 p.,
illustrations, couverture salie.
Publication
particulièrement rare ! Les pp. 4 à 34 et 54 à
59 contiennent des recettes manuscrites dans une très lisible
calligraphie.
Introduction :
Une étude approfondie de Mme Jean Brunhes, publiée
par le « Musée social » met en lumière
la nécessité de l'enseignement ménager et
résume les efforts tentés en Suisse pour le développer.
Il y a un demi-siècle, les mères
de famille étaient toutes des femmes de ménage.
De bonne heure leurs filles travaillaient auprès
d'elles et apprenaient d'elles les notions essentielles de l'économie
domestique. Elles savaient laver, coudre, faire la cuisine. Quand
elles se mariaient, elles étaient généralement
capables de gouverner leur ménage. L'industrie moderne
a changé tout cela. De même que maintenant elle attire
en rangs serrés vers les villes les travailleurs qui habitent
la campagne, elle a attiré les femmes et les jeunes filles
à la fabrique, de telle sorte que la plupart des femmes
de la classe ouvrière n'ont plus le temps d'acquérir
dans leur adolescence les notions et les habitudes d'économie
ménagère qui sont indispensables à la femme
mariée.
« Ainsi,
dit Mme Brunhes, s'est formée une génération
nouvelle qu’il serait très injuste de rendre responsable
de ce qu'elle est, mais qui n'en est pas moins imprévoyante
et désordonnée, inhabile aux travaux du ménage,
plus riche en salaires que la génération précédente
et plus pauvre de fait. »
Le mal est universel. On le voit mais on ne
se pénètre pas assez de sa gravité. Il faut
le répéter, le crier : tous les efforts que
l'on fait pour relever le salaire, toutes les hausses de salaire
n'amélioreront pas la condition du travailleur, n'atténueront
pas la crise sociale, si la femme de ménage ne connaît
pas l'art d'utiliser pour le grand bien de la famille les ressources
que fournit le travail de l’homme.
La plupart des mères de famille actuelles
ne peuvent plus, sans qu’il y ait de leur faute, donner à
leurs filles la formation nécessaire à ce point
de vue. Elles ne le peuvent plus parce que le travail hâtif
de la fabrique les a généralement empêchées
de l'acquérir elles-mêmes. Elles ne le peuvent plus
parce que, trop souvent, les jeunes filles sont dès l'âge
de 14 ou de 15 ans envoyées elles-mêmes à
l'usine.
L'école seule peut désormais apprendre
aux jeunes filles du peuple l'art de tenir un ménage. Cette
question est capitale. Elle a plus d'importance que la plupart
des réformes dont la revendication remplit les journaux.
On parle beaucoup d'alcoolisme. On déplore le hideux développement
de cette plaie sociale. On préconise cent remèdes.
Le plus efficace ne serait-il pas cependant de prendre des mesures
pour que l'ouvrier trouvât plus d'agrément à
passer chez lui les heures de repos qu’il passe trop souvent
au cabaret pour s'étourdir et y chercher l'oubli du désordre
et de la misère de sou ménage ?
Dans les milieux bourgeois, lorsqu'une jeune
fille est arrivée au terme de ce qu'on appelle son éducation,
et que, par les nécessités de l'existence, elle
n’est point forcée de travailler pour aider ses parents
et gagner sa vie, elle a comme avenir devant elle le mariage,
dont quelques années la séparent encore. Son petit
bagage littéraire, musical ou artistique est léger ;
au point de vue pratique, elle ne sait rien qu'un peu de couture
sans doute. Il faut que pendant les années qu'elle passera
jeune fille au foyer paternel, elle se prépare à
la vie de femme ; aussi doit-elle chercher à se développer
au point de vue intellectuel et pratique.
Si l'on pouvait savoir d'avance quel sera son
mari et sa situation, il serait plus aisé de décider
toutes choses ; cependant on peut s'orienter encore assez
facilement dans l'ignorance où l'on est.
Pour qu'une femme soit accomplie ; il
faut qu'elle soit à la fois la compagne et l'amie de son
époux, qu'elle soit bonne maîtresse de maison et
bonne ménagère, et que, lorsque les enfants arriveront,
elle soit capable de les élever.
De nombreux devoirs, des occupations très
variées, se partagent son existence. Elle a besoin de savoir
veiller à la santé des siens, de prévenir
la maladie ou de seconder habilement le médecin, le cas
échéant ; elle doit aider le père de
famille à donner aux enfants une éducation complète
au point de vue physique, intellectuel et moral, éducation
dont le résultat est si grave, qu’il peut sérieusement
influer sur la génération à venir.
La tenue de sa maison réclame sa vigilance ;
les questions de budget, de dépenses, d'entretien, d'éclairage,
de chauffage, de blanchissage, etc. ne doivent point, surtout,
lui être étrangères. Elle doit aussi s'occuper
des travaux à l'aiguille et de la cuisine, et à
côté de cette vie, matérielle il est vrai,
mais dont l'intérêt est très puissant, elle
peut et doit trouver une place pour la littérature et les
arts.
Voilà ce que doit être la femme.
Comment y préparerons-nous la jeune fille ? Tout d'abord,
je conseillerai de développer l'instruction morale et littéraire
qu'elle a reçue, par des lectures sérieuses et bien
faites.
Voilà ce qui la préparera à
être la compagne intellectuelle de son mari.
À côté de toutes ces lectures,
il est indispensable de faire la part de la vie pratique. Cette
part, je la veux grande et je réclame beaucoup d'activité
de la part de la jeune fille. Il faut qu'elle apprenne parfaitement
son métier de ménagère.
Pour cela, elle s'exercera à la couture,
au raccommodage ; elle apprendra à tailler, à
essayer les vêtements. Passant à une autre partie
de ses futurs devoirs, elle apprendra la cuisiné, sérieusement,
en mettant « la main à la pâte »,
afin d'être à même, plus tard, non seulement
de guider une domestique, mais de la remplacer. Ceci est très
important.
L'économie domestique ne doit pas avoir
de secret pour une femme. Il faut qu'elle sache comment on s'approvisionne
économiquement, comment on blanchit et repasse le linge ;
il faut qu'elle connaisse l'entretien de l'appartement, des meubles,
celui des vêtements, des chaussures, etc., etc.
Pour bien apprendre tout cela, il faut que la
jeune fille, joignant la pratique à la théorie,
suive les cours d'école ménagère et aide
désormais sa mère dans tous les travaux de la maison.
De plus, je conseillerai aux mamans de mettre
leurs filles au système de la « petite »
pension d'argent avec charge de pourvoir, sans recours aux parents,
à telle ou telle partie de leur entretien. C’est le
meilleur moyen de leur donner de l'ordre, de leur apprendre la
valeur de l'argent et la tenue pratique de leurs dépenses.
J'aimerais aussi que la jeune fille puisât
dans des lectures – choisies avec soin, cela est entendu –
ou dans des conseils que des personnes éclairées
pourraient lui donner, une connaissance assez complète
de l'hygiène générale et de l'hygiène
de l'enfance.
Tout cela est bien sérieux, me direz-vous.
Je crois, en effet, que cela est sérieux, mais je suis
certaine que cela ne l'est pas « trop »,
surtout si nous ménageons le temps des occupations agréables :
musique, promenades, etc., et si nous nous efforçons de
rendre la maison gaie.
Je connais quelques jeunes filles élevées
comme je l'indique ici et qui ont toujours le sourire dans les
yeux et la chanson sur les lèvres.
Nos filles ont un grand fond de bon sens, elles
sont pleines de bonne volonté, de dévouement et
d'énergie. Quand elles savent qu'elles travaillent pour
l'avenir et en vue d'être femmes parfaites, le courage et
le sérieux ne leur manque jamais.
Pour donner plus d'attraits à notre modeste
ouvrage, nous avons illustré cette nouvelle édition
de 72 gravures très intuitives :
a) Les meilleures variétés
de légumes ; (nous omettons celles qui sont trop connues
: pommes de terre, carottes, etc.) ;
b) La volaille à
chair blanche et à chair noire ;
c) Les espèces
de poissons les plus employées dans la cuisine ;
d) Le gibier à
poils et à plumes, quelques spécimens dont nos futures
ménagères confondent parfois les noms ;
e) Quelques bonnes races
de poules pondeuses ; l'aviculture, pratiquée avec intelligence,
pourra concourir sérieusement au bien-être du ménage.
Nous laissons, bien entendu, à l'institutrice
intelligente, le soin de commenter, au cours de ses leçons,
chacune de ces gravures. Celles-ci ne figurent ici que comme moyen
intuitif et aide-mémoire.
La maison Vilmorin-Andrieux et Cie de Paris,
a mis les gravures « Légumes » à
notre disposition ; nous lui en sommes très reconnaissants.
Nous sommes persuadés que cette nouvelle
édition illustrée obtiendra auprès des nombreuses
institutrices ménagères qui ont déjà
adopté notre « Cahier d'économie domestique »
l'accueil flatteur qu'ont reçu les éditions précédentes.
50 euros (code de commande : 02402).
ROY (Xavier) — L'âme cubaine. Paris, Flammarion, [2004]. In-4° (247 x 318 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, [124] p., nombreuses illustrations, exemplaire en très bon état.
Sur la jaquette :
Pour Xavier Roy, « le voyage, c'est la
part de rêve ». Pendant des années, il
a parcouru le monde en menant de front sa carrière d'homme
d'affaires et en laissant libre cours à sa passion pour
la photographie, développée dès le plus jeune
âge. De l'Inde, du Brésil, de l'Égypte, de
New York, mais surtout de Cuba, il a ramené autant d'images
résultant d'une approche singulière et différente,
loin des clichés. Il rend ici un véritable hommage
au peuple cubain pour lequel il éprouve une grande tendresse.
Île musicale par excellence, Cuba vit
au rythme fiévreux de ses musiciens et poètes. De
jeunes danseurs de salsa se déhanchent dans un dancing,
de vieux Cubains – le chapeau de paille vissé sur
la tête – rêvent de chants révolutionnaires
perdus, deux amoureux s'enlacent sur un parapet totalement défoncé
du front de mer de La Havane...
Au fil du temps passé à Cuba,
des paysages oniriques dont il s'est imprégné et
des visages qui se sont offerts à lui, le temps d'un sourire
ou d'un songe, Xavier Roy a saisi de vrais instants de vie. Prises
à l'ombre d'arcades décrépites, au cœur
de quartiers populaires ou le long de routes improbables, ses
photographies révèlent l'extrême dignité
d'un peuple complexe et finalement méconnu.
De ces images dont la sensualité teintée
de mélancolie fait acte de résistance face à
l'étrange atmosphère de délabrement qui plane,
jaillit l'essence même de l'âme cubaine. Une poésie
du quotidien faite d'émotions, de fabuleuses histoires
et de sentiments parfois contradictoires dont le mariage explosif
constitue l'étoffe de ce pays unique.
Vendu.
SAITO (Keiko) — Seio-chusei Kanshu-ho-monjo no Kenkyu [Études de droit médiéval en Europe occidentale - Pays-Bas : Villes et Pays et le concept de « Liberté et d'Autonomie ».] Fukuoka, Kyushu Institute Publishing, 1992. In-8° (157 x 217 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, XIII, 306 p., texte en japonais uniquement, exemplaire dédicacé par l'auteure au professeur Arnould.
Traduction du texte
de la jaquette :
Plus de cinquante ans après la mort d'Henri Pirenne, la
recherche sur les cités médiévales en Europe
occidentale s'est libérée du concept traditionnel
de ville. Cependant, face à un monde où villes et
villages sont inextricablement liés, nous sommes à
nouveau confrontés à la difficile question de savoir
quel type d'espace résidentiel peut être qualifié
d'urbain. Si les indicateurs individuels ne permettent pas à
eux seuls de distinguer les villes des zones rurales, la réponse
doit être recherchée en extrayant les phénomènes
urbains relatifs dans un cadre temporel et spatial limité.
Cet ouvrage se concentre sur « la
liberté et l'autonomie », considérées
comme des caractéristiques importantes des cités
médiévales, et explore les relations entre villes
et zones rurales dans la perspective élargie des peuples
médiévaux, en ciblant la zone allant de la frontière
nord du royaume de France à la frontière occidentale
du Saint-Empire romain germanique.
15 euros (code de commande : 02416).
[SAMYN
(Philippe)]. SABBE (Alain) et WILQUIN (Hugues) — La Caserne
des pompiers. Charleroi. Bruxelles,
Racine, 2016. In-4° (233 x 307 mm.) sous cartonnage illustré
d'éditeur, 256 p., très nombreuses reproductions
photographiques en noir et en couleurs, exemplaire en très
bon état.
Ouvrage épuisé
au catalogue de l'éditeur.
En quatrième de
couverture :
Cet
ouvrage retrace l'histoire du projet et de la construction de
la nouvelle caserne des pompiers pour le Service régional
d'incendie de Charleroi.
L'ensemble des croquis, plans, photos, dessins
et schémas exprime les interrelations profondes entre la
conception architecturale et la conception ingénieriale.
La conception durable, les structures, les choix
de matériaux et de leurs mises en œuvre, la performance
énergétique et environnementale, ainsi que la conception
performante des techniques spéciales, associés au
plan qualité de gestion de projet, qui contribuent au développement
d'un cadre de vie confortable et harmonieux, sont ici illustrés
par des photos de chantier et d'autres réalisées
par la photographe bruxelloise Marie-Françoise Plissart.
Ce projet est réalisé par le bureau
d'architectes et d'ingénieurs Philippe Samyn and Partners.
20 euros (code de commande : 02399).
SANSEN
(René) — La Maison-forte d'Huissignies. [Bruxelles], Commission Royale des Monuments
et des Sites, [1970]. In-4° (200 x 250 mm.) agrafé,
17 p., illustrations.
Extrait du Bulletin
de la Commission Royale des Monuments et des Sites. I-70/71.
Extrait :
L'histoire de l'architecture militaire en Belgique
est encore à faire. La Belgique, éternelle terre
de conflit, a, moins qu'une autre nation, négligé
les ressources de l'architecture stratégique. Or les témoins
des époques troublées deviennent de plus en plus
rares, et, s'il s'en révèle, il importe d'en extraire
toute la valeur documentaire.
À côté des grands ensembles,
comme le château de Bouillon ou le château des Comtes
à Gand, subsistent de nombreuses forteresses plus modestes,
mais, en général, tellement remaniées qu'il
devient difficile d'y discerner l'intention première des
constructeurs. Le Hainaut possède cependant une série
d'ouvrages militaires restés dans leur ordonnance originelle.
Nous pourrions citer entre autres, rien que pour le nord-ouest
de la province, le donjon de Burbant à Ath, la maison-forte
d'Irchonwelz, le château d'Antoing, les remparts de Chièvres
et la forteresse de Néchin.
Si le donjon de Burbant est le plus bel exemple,
et le plus ancien de ce sommaire inventaire, on ne devrait pas
ignorer la maison-forte d'Huissignies.
Située tout à proximité
de la route qui mène d'Ath à Belœil, par Tongre-Notre-Dame
et Ladeuze, la construction qui nous occupe s'érige au
milieu des prés. Elle pose d'emblée au chercheur
d'épineuses questions. Et tout d'abord, s'agit-il, à
proprement parler, d'une maison-forte ? Les textes citent
cette construction sous des vocables qui entretiennent la confusion.
Tour à tour la maison est reprise sous les noms de « bastionnet »,
« thour », « maison du seigneur »,
« doignon », « chasteau dudit
Hunchenie » et, plus récemment, « château
Malaise ». Notre perplexité grandit lorsque
nous trouvons des mentions telles que celle-ci. « ...
un journel de jardin gisant au haut doignon tenant à la
ruelle descendant au bastion ». Or il existe toujours
à Huissignies une « rue des Hauts Doignons ».
Ce pluriel semble confirmer le texte précédent
qui fait état de deux ouvrages distincts. Pourtant l'examen
des riches archives de la commune est formel : la maison-forte
d'Huissignies, plus connue aujourd'hui sous le nom de « Château
Malaise » est la seule résidence seigneuriale
de l'endroit.
Charles Dens avait naguère tenté
une approche archéologique sur ce curieux édifice.
N'ayant sans doute pu l'examiner sous tous ses aspects, il nous
en a donné des conclusions incomplètes et erronées.
Vers 1960, l'immeuble devenu inhabitable pour cause de vétusté,
nous avons pu sonder les murailles et entreprendre les relevés
du plus étonnant ouvrage qu'il nous ait été
donné de découvrir. Malheureusement nous avons été
interrompu en plein travail par l'entreprise d'un aménagement
moderne commandé par un nouvel acquéreur qui n'avait
pas nos préoccupations.
Extérieurement le bastionnet a gardé
ses caractères essentiels, mais l'intérieur est
maintenant recouvert d'enduits et de matériaux appliqués.
Sans trop d'amertume cela nous porte à espérer qu'un
jour un autre propriétaire aura la curiosité de
dégager le document pour le faire revivre sous un aspect
plus proche de sa vérité première.
5 euros (code de commande : 02407).
SEGALEN (Victor)]. DOUMET (Christian) — Victor Segalen. L'origine et la distance. Seyssel, Champ Vallon, 1993. In-8° (155 x 210 mm.) broché, 171 p., (collection « Champ Poétique »).
En quatrième
de couverture :
Sur
les raisons qui le portent à écrire, l'écrivain
reste muet. Non qu'il veuille taire une vérité,
ou cacher un sens : la vérité, le sens de ce qui
le constitue dans son état lui demeurent sans doute impénétrables.
« Le secret est intime à l'œuvre, écrit
Pierre Jean Jouve, car il n'y a pas une œuvre de quelque
importance qui veuille livrer son fond, et expliquer son but avec
son origine. »
Interrogeant inlassablement le monde tel qu'il
se livre à notre instinct de déchiffrement, les
textes de Victor Segalen nous reconduisent sans cesse à
la question de leur propre raison. Raison entendue ici à
la fois comme le mobile, ou la pulsion intarissable d'une entreprise
de langage, et comme le compte rationnel de ses enjeux spécifiques.
L'étude de Christian Doumet traverse ainsi quelques-uns
des grands motifs de l'œuvre. Chaque fois, c'est un parcours
qui s'offre, non pas autour d'un centre défini, toujours
absent, mais entre deux objets illustrant la tension – l'inquiétude,
l'urgence, mais aussi le plaisir – de l'écriture
de Segalen : altérité et exotisme, et détection,
fiction et vision. Un premier chapitre – « la
distance intérieure » – pose les
conditions spatiales de cette dialectique. Le dernier – « l'œuvre
et les signes » – en présente
les perspectives séméiologiques.
À un moment où le poète-voyageur
commence à être reconnu comme l'un des auteurs les
plus importants de la première moitié de ce siècle,
Victor Segalen : l'origine et la distance se présente
comme une des premières réflexions synthétiques
consacrées à l'ensemble de ce massif. Chemin faisant,
l'ouvrage tisse, dans le prolongement des préoccupations
de Segalen, un réseau de questions qui situent l'œuvre
étudiée au cœur des grandes interrogations
modernes sur la littérature.
7 euros (code de commande : 02406).
[SIERHUIS (Jan)]. SANDEE (Bernhard) — Jan Sierhuis. Een doorgaande stroom - a continuous flow. Introduction par Koos de Jong. The Hague, SDU, 1989. In-4° (268 x 328 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 143 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, édition bilingue (anglais - néerlandais).
Préface :
Fodor
Museum attaches great importance to the organization of this exhibition
of drawings and paintings by Jan Sierhuis. Jan Sierhuis is a striking
figure in the Amsterdam art world and the eyes of many visitors
will be critically focussed upon the works exposed here.
The exhibition consists of two supplementary
parts. Firstly, a comprehensive selection has been made from a
total of 26 paintings and 40 works on paper which have been collected
by the City of Amsterdam since 1951 and which belong to the art
collection of the Stedelijk Museum. Secondly, in close consultation
with the artist, we have selected works from the rich supply of
paintings he has produced over the past few years.
The visitor will perhaps agree with the museum
on two issues : Jan Sierhuis'art is truly full of life and
the risk the museum has taken in obtaining so many paintings from
such an early date has proven justified.
It would seem appropriate therefore to consider in this context
that Jan Sierhuis has been a very close witness to the recent
history of Fodor Museum and to the development of the visual arts
in Amsterdam.
When professional and other interest groups
set high demands on the museum, Jan Sierhuis advocated an independent
museum policy on behalf of a group of congenial fellow artists.
His inexhaustibility and convincing powers have been of great
importance, and still are.
Personally, during my period of almost two years
at the National Academy, in particular during excursions to Venice
and Madrid, I have come to know Jan Sierhuis as a speaker whose
intensity, when on the subject of the great masters, never ceased.
He combines sound knowledge of various techniques and materials
with deep insight in the psychological and emotional significance
of paintings. As it is the painter himself who is primarily the
person able to indicate what it means to paint, it is again the
painter who has the perspective to elucidate the work of other
masters on the basis of recognition, identity and similarity.
Jan Sierhuis is not an artist whom we honour
solely in retrospect. His latest works are completely relevant
in our time, and with this exhibition the museum aims at showing
the public an important aspect of modern art.
8 euros (code de commande : 02404).
[SIMENON
(Georges)]. L'œil de Simenon. Paris,
Éditions du Jeu de Paume, 2004. In-4° (224 x 270 mm.)
broché sous couverture à rabats, 295 p., très
nombreuses illustrations en noir et quelques-unes en couleurs,
exemplaire en parfait état.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
à la Galerie nationale du Jeu de Paume, à Paris,
du 13 janvier au 7 mars 2004.
Table des matières
:
- Les doigts dans la prise, entretien
avec Michel Carly, par Valère Bertrand.
- Georges Simenon, photographe :
le témoin de passage, par Patrick Roegiers.
- Extraits de l'album : Voyages
en France et en Belgique, 1931-1933.
- Extraits des albums : Voyage
en Afrique, 1932.
- Un homme d'hier, par Catherine
Clément.
- Extraits de l'album : Voyages
en Europe, 1933.
- Extraits de l'album : Croisière
en Méditerranée, 1934.
- Extraits de l'album : Tour du
monde en 155 jours, 134-1935.
- Chronologie, par Michel Carly.
Vendu.
SOTTIAUX (Jules) — La merveilleuse épopée des Gardes Wallonnes en Espagne et en Italie. Récits épiques. Bruxelles - Paris, Ed. Durendal - Ed. P. Lethielleux, 1948. In-8° (122 x 186 mm.) broché, 166 p., (collection « Durendal », n° 71), cachet humide (presque effacé) de bibliothèque à la page de titre.
Notes historiques :
Charles
II, roi d'Espagne, venait de mourir.
Philippe V, duc d'Anjou, petit-fils de Louis XIV,
désigné par le roi défunt comme son successeur,
occupait le palais de Madrid.
Mais l'archiduc Charles, second fils de l'empereur
d'Autriche Léopold Ier, revendiquait le trône d'Espagne
du chef de Marie-Anne d'Autriche, mère de Charles II.
Une ligue se forma contre l'Espagne unie à
la France. Elle comprenait l'Angleterre, l'Autriche, la Hollande
et le Portugal. L'Angleterre, en apportant son appui à
l'Autriche, voulait diminuer l'influence de ses deux rivales sur
la mer. La Hollande avait tout intérêt à voir
l'Espagne loin des Pays-Bas ; tandis que le Portugal espérait
enlever quelques provinces à sa puissante voisine.
La guerre est proche. Philippe V fait appel
aux volontaires belges.
Le prince T'Serclaes de Tilly, petit-neveu du
célèbre Tilly, part avec un corps de Flamands et
de Brabançons.
Deux bataillons de Gardes-Wallonnes prennent
la route des Pyrénées sous le commandement de Charles-Antoine
de Croÿ, duc d'Havré.
Nous suivrons les Gardes-Wallonnes au cours
de cette époque tumultueuse qui va de l'année 1703
au traité d'Aix-la-Chapelle en 1748, et qui comprend les
périodes historiques suivantes :
1° La guerre de la succession d'Espagne,
terminée par le Traité d'Utrecht en 1713, qui reconnaît
Philippe V comme roi de la Péninsule.
Au cours de cette période,
les Wallons prirent part aux batailles de Portugal, d'Almanza,
de Saragosse, de Villaviciosa et de Barcelone.
2° La guerre causée par les prétentions
de Philippe V sur le Milanais et Naples, accordés à
l'Autriche par le traité de Rastadt, de 1714. Elle aboutit
à la conquête de la Sardaigne et de la Sicile.
3° Des difficultés créées
par l'empereur du Maroc, et plus tard par le bey d'Alger, conduisent
les régiments wallons aux sièges de Ceuta, d'Oran
et Marsalquivir.
4° La guerre dite de la succession de Pologne
motivée par le refus de l'Autriche de reconnaître
comme roi, Stanislas Leczinski, beau-père de Louis XV
conduira les Wallons a Naples et à la bataille de Bitonto,
dans les Pouilles.
5° Enfin, avec la guerre de la Succession
d'Autriche qui met à nouveau les deux pays amis, la France
et l'Espagne, aux prises avec l'Autriche et l'Angleterre, les
Wallons prendront part aux batailles du nord de l'Italie, à
Campo Santo dans le duché de Modène, et à
Bassignano sur le Pô. Le Garde-Wallonne du Mont de Gages,
de Mons, sera nommé généralissime au cours
de ces batailles.
Pendant cette longue période de guerres,
le roi d'Espagne, à plusieurs reprises, fera appel à
de nouveaux régiments de Gardes-Wallonnes.
Vendu.
TOURNELLE
(Henri, pseudonyme de Jules-Henri Lefèvre) — Pagne
à part'. Comédie-vaudeville
en trois actes en patois borain, agrémentée de chansons
sur des airs anciens. 2e édition.
Wasmes, Urbain-Godefroid, s.d. In-8° (139 x 214 mm.)
broché, 94 p., exemplaire en bon état.
Cette pièce
fut créée à Quaregnon, le 13 avril 1929,
par la Tournée théâtrale Tournelle.
Plantons le décor
:
L'affaire
ess' passe d l'mon Sidonie Bablutte, a l'cuisine. Il a céeq
partes dins l'plache : au fond, c'est l'boutique ; à
gauche, à lintree, c'est l'porte de dérié ;
pu lon, c'est l'champe de d'vant ; a doite, c'est l'porte
d'el cafe eye pu lon el sienne d'in haut ; du mînme
costé il a n'quèminee eye ée poile cuiz'nière.
El tâpe es't au mitan d'el plache ; el couverte à
polie est stindue, les fiers sont su l'feu éyé l'mante
à loques est prette. Pou l'restdnt du meublié, c'est
comme dins tous les maisons du temps passé : enne
dresse, enne caisse d'horloge, des chèses tavau là.
Nous stons au mois d'setimpe, invié six heures au nuite,
in 1928.
Bibliographie :
- Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes.
Bio-bibliographie montoise : répertoire alphabétique
des auteurs nés, résidant ou ayant vécu à
Mons, 2012, t. III, p. 186.
10 euros (code de commande : 02415).
TOUSSAINT (François) — Histoire de monastère d'Oignies de l'ordre des chanoines réguliers de Saint-Augustin. Par l'abbé Toussaint Docteur en philosophie et lettres et professeur de philosophie au séminaire de Floreffe. Namur, Douxfils, 1880. [Namur / Imprimerie de veuve F.-J. Douxfils, libraire, rue de la Croix / 1880] In-8° (135 x 204 mm.) broché, 116, (1 (table)], [1 bl.] p., petit cachet à la page de titre, couverture un peu défraîchie, rare.
Table des matières
:
Chapitre
I. Les origines.
- Fondation d'Oignies.
- Jean de Nivelles et
Jean de Dinant.
- Sainte Marie d'Oignies.
- Jacques de Vitry.
- Frère Hugo.
- Mort de Gilles de Walcourt.
Chapitre II. Suite de l'histoire.
- Depuis Baudoin de Barbençon
jusqu'au XIV siècle.
- Depuis le XIVe siècle
jusqu'à la réforme de la communauté.
- Depuis la réforme
de la communauté jusqu'à la période moderne.
Chapitre III. Description du monastère.
- La ferme.
- Le monastère
proprement dit.
- L'église.
- Liste chronologique
des prieurs d'Oignies.
- Notes.
Vendu.
VANDEBORGHT (Raymonde) — Bibliographie quinquennale de l'histoire du Hainaut. IV. 1946-1950 avec index récapitulatifs 1919-1950. Préface par Armand Louant. Bruxelles, Commission Belge de Bibliographie, 1963. In-8° (140 x 206 mm.) collé, XXII, 280 p., (collection « Publication extraordinaire du Cercle Archéologique de Mons »).
Préface :
L'une
des grandes difficultés auxquelles se heurtent nos érudits
locaux est l'établissement de la bibliographie de leur
sujet ; le manque d'information est leur point faible. Par
ailleurs, l'histoire régionale a souvent été
traitée par des amateurs qui ont pris plaisir à
publier le résultat de leurs travaux dans de petites revues
locales ou des journaux introuvables hors de la contrée.
On aurait tort de mésestimer systématiquement ces
publications. Il arrive qu'on reste étonné devant
l'ingéniosité et l'originalité d'explications
ou d'hypothèses avancées par ces chercheurs modestes ;
parfois aussi ces polygraphes fournissent un témoignage
de leur milieu ou d'événements vécus. Ce
sont là autant de raisons valables pour justifier une bibliographie
provinciale périodique.
S'il est facile de prendre l'initiative d'un
tel travail, il est beaucoup plus difficile d'y persévérer.
En reprenant le flambeau des mains de M. Hansotte, premier continuateur
de la Bibliographie quinquennale du Hainaut, Mademoiselle
Vandeborght, Attachée à la Bibliothèque publique
de Mons, a montré qu'elle a compris l'utilité de
l'entreprise. Bien mieux, elle a eu le souci d'en perfectionner
la présentation et le plan. Elle nous donne aujourd'hui
un instrument de travail précis et clair, qui, nous en
sommes persuadé, sera apprécié non seulement
en Hainaut, mais encore dans tout le pays.
8 euros (code de commande : 02427).
[VERHULST (Adriaan)]. Peasants & Townsmen in Medieval Europe. Studia in honorem Adriaan Verhulst. Edited by Jean-Marie Duvosquel and Erik Thoen. Gent, Snoeck-Ducaju & Zoon, 1995. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 787 p., illustrations, pli à la couverture.
Table des matières
:
- Foreword - Avant-propos - Woord vooraf.
I. The Research of Adriaan Verhulst.
- The scholarly career
of Adriaan Verhulst, par Walter Prevenier et Erik
Thoen.
- A Bibliography of
Adriaan Verhulst, établie par Georges Declercq.
II. Towns and Commercial Activity.
- Juifs et Syriens.
À propos de la géographie économique de la
Gaule au haut Moyen Âge, par Jean-Pierre Devroey.
- L'Emporium
proto-médiéval de Walcheren-Domburg : une mise en
perspective, par Stéphane Lebecq.
- De Oude Leien te
Gent, par Maurits Gysseling.
- The Origins of Towns
in Médieval Ireland. The European Context, par Anngret
Simms.
- Les origines et
l'histoire ancienne de Bruges : l'état de la question et
quelques données nouvelles, par Marc Ryckaert.
- Le développement
urbanistique oriental de Bologne (Xe-XIIe siècle),
par Francesca Bocchi.
- Le règlement
de Philippe d'Alsace concernant les droits respectifs des «
Quatre Seigneurs » sur le ton-lieu de la ville d'Amiens.
Notes préparatoires à une étude critique,
par Thérèse De Hemptinne et Lieve De Mey.
- How Urbanized was
Médieval England ?, par Christopher Dyer.
- Les ordonnances
des autorités urbaines au Moyen Âge. Leur apport
à la technique législative, par Philippe
Godding.
- De ontwikkeling
van vollerslonen in enkele laat-middeleeuwse textielcentra in
de Nederlanden. Een poging tot reconstructie, par Hanno
Brand et Peter Stabel.
- Small Towns and
the Metropolis : the Experience of Medieval England, par Derek
Keene.
- Finances communales
et dette publique. Le cas de Bruges à la fin du XIIIe siècle,
par Jean-Pierre Sosson.
- Stages of Economie
Decline : Late Medieval Bruges, par Raymond Van Uytven.
- Industry in Medieval
Towns : the Archeological Problem. An Essay, par Frans
Verhaeghe.
III. The Countryside.
- Mehring ein Prümer
Winzerdorf um 900, par Franz Irsigler.
- De « Capitula
adhuc conferenda » van Lodewijk de Vrome en de domeinen
van de Gentse Sint-Baafsabdij in Noord-Frankrijk, par Georges
Declercq.
- « In
ebdomada operatur, quicquit precipitur ei » (Le polyptyque
de Prüm, X) : service arbitraire ou service hebdomadaire
? Une contribution à l'étude de la corvée
au haut Moyen Âge, par Yoshiki Morimoto.
- Quelques réflexions
sur l'abbaye de Saint-Trond à la fin du IXe et au Xe siècle,
par Alain Dierkens.
- Saint-Bavon en Zélande,
par Cornelis Dekker.
- La villa de Deûlémont
partagée par Baudouin de Flandre entre le chapitre de Lille
et l'abbaye de Messines en 1066. Cartographie d'un domaine comtal,
par Jean-Marie Duvosquel.
- Un défrichement
en Bretagne à la fin du XIe siècle : histoire économique
et géographie féodale, par André Chédeville.
- Du manse à
la censive : Picardie, IXe-XIIIe siècle, par Robert
Fossier. 445
- Châteaux et
paysage dans le Hainaut médiéval, par Michel
de Waha.
- La gestion domaniale
d'une gande abbaye périurbaine : Forest à la fin
du Moyen Âge, par Claire Billen.
- Frühe Gezeitenmühlen
besonders im flandrischen Amt Hulst, par Dietrich Lohrmann.
- À l'origine
du bail à ferme dans le nord de la France : le rôle
des chanoines séculiers (fin du XIIe-début du XIIIe
siècle), par Bernard Delmaire.
- Progressiveness
and Backwardness in Thirteenth-and Early Fourteenth-Century English
Agriculture : the Verdict of Recent Research, par Bruce
M.S. Campbell.
- La conjoncture cambrésienne
au XIVe siècle, par Alain Derville.
- Historical Demography
in Late Medieval Rural Flanders : Recent Results and Hypotheses,
par Erik Thoen.
- « Mon dit Seigneur
y a bien peu du sien » : revenus domaniaux et relations
sociales à travers les enquêtes concernant la gestion
des « moeres » ducaux dans les Quatre-Métiers
(1424-1425), par Marc Boone.
IV. Rural-Urban Relations and Social History
of the Middle Ages.
- « Quae
ad profectum et utilitatem pertinent. » Normen und
Maximen zur « Innen- und Aussenpolitik »
in der divisio regnorum von 806, par Dicter Hagermann.
- Notes on Galbert
of Bruges and his Translators, par Raoul C. Van Caenegem.
- Franchises urbaines
et rurales : les ducs de Brabant et l'ancien comté de Brugeron
aux XIIe et XIIIe siècles, par Georges Despy.
- Topsy-turvy Morality
: Obedience as a Regulator of Social Behavior, par Ludo
Milis.
- Aspekte der Stadt-Land-Beziehungen
im spâtmittelalter-lichen Deutschland, par Werner
Rösener.
- Mandatory Celibacy
and Priestly Ministry in the Diocese of Tournai at the End of
the Middle Ages, par Monique Vleeschouwers-Van Melkbeek.
- The Dividends from
War in the Low Countries (1338-1340), par Bryce Lyon.
- Privaat en openbaar
domein. Hollandse ambtenaren voor de rechter onder de Bourgondiërs,
par Wim Blockmans.
- La sécularisation
de l'enseignement aux anciens Pays-Bas au Moyen Âge et à
la Renaissance, par Hilde De Ridder-Symoens.
- Première
attaque de la peste en Lorraine du nord : de la ville à
la campagne ?, par René Noël.
- Ville et campagne
dans l'industrie linière à Alost et dans ses environs
(fin du Moyen Âge -Temps modernes), par Herman Van
Der Wee et Peter d'Haeseleer.
- Histoire et archéologie
médiévales : quelques considérations actuelles,
par Pierre Toubert.
Vendu.
WINCKLER (Martin) — Les miroirs de la vie. Histoire des séries américaines. Essai. Paris - New York, Le Passage, 2002. In-8° (151 x 230 mm.) collé, 335 p., exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
En
marge de ses activités de médecin et de romancier,
Martin Winckler nourrit une véritable passion pour la fiction
télévisée, genre plébiscité
par le public mais encore mal connu et dédaigné
par la critique.
Les miroirs de la vie, consacré
aux séries télévisées américaines,
passe en revue plus de trente séries dramatiques des vingt
dernières années, devenues pour certaines d'immenses
succès populaires en France. Il décrit les différents
genres – séries policières, judiciaires,
médicales, fantastiques et réalistes –
et analyse dans le détail les œuvres les plus représentatives :
Urgences, Ally McBeal, New York Police Blues,
Buffy contre les Vampires, X-Files, Star Trek,
Le Caméléon, etc.
Il insiste sur le fait que, loin de n'être
que des « objets de consommation », les
séries dramatiques contemporaines, par leurs thèmes
et leur construction, constituent de véritables miroirs
de la société américaine et que les meilleures
d'entre elles sont des fictions de grande qualité, dignes
des meilleurs films et des meilleurs romans.
Vendu.
aura lieu
le mardi 1er juillet 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
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