MISE À JOUR DU 21 JANVIER 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
ARRABAL (Fernando) — Ciudad Rodrigo. [Nice], Galerie Matarasso, 1991. In-8° (170 x 255 mm.) en ff. sous couverture à rabats imprimée sur papier chiffon Moulin de Larroque, [16] p., deux xylogravures dont une en frontispice de Michel Sicard, tirage à 127 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches, celui-ci est l'un des dix numérotés et signés par Fernando Arrabal et Michel Sicard (n° 4) sortis des presses typographiques de Michael Caine (Atelier de la Cerisaie) à Paris, enrichis d'un dessin original de Michel Sicard, édition originale, exemplaire en très bon état de ce très rare ouvrage.
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Couverture |
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Dessin orignal de Michel Sicard |
Signature de l'artiste au verso du dessin
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Un aperçu de la mise en page typographique |
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Colophon |
140 euros (code de commande : 01980).
[ART
AUTRICHIEN]. Face à Face. L'art en Autriche du baroque
à nos jours. Bruxelles,
Robert De Smet, 1987. In-4° (210 x 280 mm.) broché
sous couverture à rabats, 214 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.
Publication
éditée à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles,
du 16 septembre au 16 décembre 1987, lors des manifestations
« Europalia 87 Österreich ».
Sommaire :
- Préface,
par F. Ceska et P. Vandenbussche.
- La tradition actuelle, par D.
Ronte.
- De 1910 à nos jours, par
P. Werkner.
- Le Martyre. L'art et la religion en
Autriche, par G. Rombold.
- La Croix. La croix et la couronne
dans l'art baroque, par R. Feuchtmüller.
- Le Rituel. La dramaturgie de l'organique,
par H. Klocker.
- La Psyché.
- L'Érotisme. L'érotisme
dans l'art autrichien contemporain, par D. Schrage.
- L'Extase.
- La Fête. Europalia 1568, par
R. De Smet.
- La Musique. Entre le concept et le
rituel, par D. Bogner.
- Biographies et œuvres exposées.
- Glossaire.
- Synopse.
12 euros (code de commande : 01993).
BAILLON (André) — Un homme si simple. Paris, Rieder et Cie, 1925. Sixième édition (achevé d'imprimer en mai 1925). In-8° (122 x 188 mm.) broché, 211 p., (collection « Prosateurs Français Contemporains »), ex-libris manuscrit à la page de garde.
Extrait de la chronique
de Laurent Demoulin :
« Un
Homme si simple a été écrit par Baillon
à la suite d’un internement à la Salpêtrière.
Il est constitué de cinq « confessions »
dans lesquelles le narrateur raconte comment et pourquoi il a
été amené à l’hôpital psychiatrique.
L’originalité (et la modernité) du récit
tient dans le fait que chaque confession reprend l’explication
presque à zéro : plutôt que de se suivre
chronologiquement, elles se complètent psychologiquement
et moralement. La première ne « confesse »
que des soucis avouables, tandis que la quatrième touche
aux sujets les plus brûlants... »
Bibliographie :
- Demoulin (Laurent), Baillon (André),
« Un Homme si simple », dans Textyles,
n° 23 / 2003, pp. 125-126.
- André Baillon
1875-1932 (Bruxelles,
Bibliothèque Royale, 1957), p. 22, n° 69 (pour la
description de l'édition originale).
- André Baillon 1875-1932 (La Louvière, Centre Culturel
du Hainaut, 1976),
p. 88, n° 5 (pour la description de l'édition originale).
Vendu.
[BALZAC (Honoré de)]. L'Année Balzacienne 1963. Paris, Éditions Garnier Frères, 1962. In-8° (137 x 218 mm.) broché sous jaquette illustrée d'éditeur, 428 p., exemplaire en bon état.
Table des matières
:
- Marcel Bouteron
tel que je l'ai connu,
par M. Fargeaud.
- Études historiques et littéraires.
- Les adieux du bachelier
Horace de Saint-Aubin. Autour d'une page inédite, par
P. Barbéris.
- Les « Œuvres
diverses » de Balzac (1824-1831), par B. Tolley.
- « La Femme
abandonnée », « L'Auberge rouge »
et la duchesse d'Abrantès, par A.-M. Meininger.
- Louis Lambert à
Saché, par M. Le Yaouanc.
- Les Métaphores
animales dans « Le Père Goriot »,
par L.-F. Hoffmann.
- Quelques lueurs
sur « La Contessa », par D. Adamson
et R. Pierrot.
- À propos
d'une supercherie littéraire. Le « bonapartisme »
de Balzac, par J.-H. Donnard.
- À la recherche
d'un village perdu : Montégnac, par R.-A. Whelpton.
- « Adolphe
», « Béatrix » et « La Muse du
Département », par B. Guyon.
- Balzac et «
Adam-le-Chercheur », par M. Fargeaud.
- L,'« Histoire
de deux bassons de l'Opéra » et « Le Cousin
Pons », par D. Adamson et A. Lorant.
- Eugène Surville,
« Modèle reparaissant » de « La
Comédie humaine », par A.-M. Meininger.
- La rente française
chez Balzac, par E. -B. Dubern.
- Balzac « avocat
» de la propriété littéraire, par
P.-A. Perrod.
- Balzac et Dante,
par R. Guise.
- La poésie
du mal chez Balzac, par M. Milner.
- Documentation.
- Calendrier de la
vie de Balzac {Année 1832), par J.-A. Ducourneau
et R. Pierrot.
- Les portraits de
Balzac. Essai de répertoire iconographique, par J.
Lethêve.
- Revue critique,
par P. Barbéris, S. J. Bérard, P.
Citron, J.-H. Donnard.
- Bibliographie balzacienne
(Année 1962), par J.-A. Ducourneau, R. Pierrot,
R. Rancœur.
- Balzac à
l'étranger, par W. Conner, Ch. Gould,
T. Hiraoka, G. Vipper.
- Informations et nouvelles.
10 euros (code de commande : 01960).
BARÈRE DE VIEUZAC (Bertrand)
— La liberté des mers ou Le gouvernement anglais
dévoilé. Par Bertrand Barère. Tomes I, II et III (complet). S.l., s.n., [1798].
[Imprimé en France.
/ Ventôse, an VI de la république.] Trois volumes in-4° (130 x 205 mm.) plein
veau d'époque, dos lisses (reliure frottées, manques
aux coiffes des tomes I et II, coins émoussés),
t. I : LXIII, [1 bl.], 314, [10 (table)] p., une
grande carte à déplier, t. II : 319, [1
bl.], [7 (table)], [1 bl.] p., t. III : 408, [1],
[1 bl.], [9 (table)], [1 bl.] p.
Une édition
particulièrement rare.
Avertissement de l'auteur
:
Je
m'honore d'avoir attaqué en France, avec une constante
vigueur, la politique et les crimes du gouvernement Anglais.
Le premier, je l'ai dénoncé du
haut de la tribune nationale, à la république, dont
il troubloit par systême la paix et la sûreté ;
à l'Europe, dont il violoit avec impunité la loi
générale ; à l'humanité, dont
il attaquoit avec barbarie tous les droits ; aux gouvernemens,
dont-il corrompoit la morale par la vénalité ;
à tous les peuples, dont il détruisoit par la force
et l'adresse, les libertés civile et politique, et dont
il usurpoit toutes les facultés maritimes, commerciales
et industrielles.
Que m'importe d'avoir été assassiné
moralement et politiquement par les écrivains et les agens
stipendiés au milieu de nous, par cet atroce gouvernement
Anglais ? Ils ne manqueront pas sans doute de continuer leurs
intrigues, leurs manœuvres, leur corruption, leurs calomnies,
auprès de l'autorité nationale, autour de l'opinion
publique, en irritant contre moi les passions les plus viles du
cœur de l'homme, en rappelant les funestes époques
de ma proscription, en renouvellant en France le même systême
de persécution et d'assassinat, contre les amis courageux
de la liberté. Cette affreuse tactique est connue.
Mais l'amour de la patrie m'élève
au-dessus de toute crainte personnelle. Je redouterais bien plus
de laisser échaper une occasion si belle de défendre
la république en déroulant l'horrible tableau des
forfaits inouïs du gouvernement britannique.
A ce souvenir, j'ai repris la plume avec laquelle
j'avois buriné, l'an deux, les premiers crimes de ce gouvernement
contre la France et la liberté. J'ai cru, au moment où
l'immortel Bonaparte va se mettre à la tête de l'armée
d'Angleterre, et comme un nouveau Scipion, soumettre une autre
Carthage, devoir concourir avec les écrivains patriotes,
avec les représentans du peuple et les premiers magistrats
de la république, à nationaliser de plus fort l'indignation
et la haine contre ce gouvernement corrupteur et perfide. Puissent
mes faibles efforts faire passer, dans nos bataillons vainqueurs,
cette aversion vigoureuse de la tyrannie, anglaise, qui enflamme
les courages et présage les succès ! Le gouvernement
de Londres est mille fois plus coupable encore que le gouvernement
de Venise, que ces braves républicains ont anéanti.
Le plan de cet ouvrage est simple.
J'y développe d'abord quelques idées
sur la puissance maritime en général, pour démontrer
ensuite avec plus de force tous les dangers de la puissance maritime
insulaire ; ce qui forme la matière des deux premiers
livres.
Je cherche à prouver, dans le troisième
livre, que le gouvernement anglais, dans ses rapports extérieurs,
est une puissance contre nature, colossale et toute artificielle.
Je n'ai pas besoin de parler des vices de sa constitution intérieure ;
l'opinion sage des hommes libres de l'Angleterre l'a jugée ;
il faut respecter les tombeaux.
Quoiqu'on parle peu en Europe du droit naturel,
relativement à l'état actuel des choses humaines
et des gouvernemens, la république française qui
a rétabli ce droit, base de sa constitution, m'impose l'obligation
de prouver, dans le quatrième livre, que le gouvernement
Anglais est destructif du droit naturel et du droit des gens.
Le cinquième, est destiné à
démontrer que ce gouvernement est incompatible avec l'intérêt,
la sûreté et la paix des autres nations.
Dans le sixième, je dirai qu'il ne peut
s'accorder avec l'état des lumières, de civilisation,
de philosophie et de révolution politique qu'à subi
l'Europe.
Il ne sera pas difficile de soutenir, dans le
septième livre, que le gouvernement anglais ne peut co-exister
avec la république française.
Je développerai en finissant, la nécessité
d'affranchir les mers, de proclamer une déclaration du
droit des gens et des droits maritimes de toutes les nations.
Les résultats de ce grand Acte de
navigation générale sont faciles à saisir.
Je ne ferai pas l'injure à mes lecteurs de les développer.
À propos de la publication de cet ouvrage :
Il n'est pas question ici de revenir sur la
riche carrière politique de Barère ; notons
seulement que, le 1er septembre 1794, il fut appelé, lors
de son renouvellement, à siéger au Comité
de salut public. Le 22 mars 1795, la Convention qui avait ouvert
une série d'enquêtes visant à établir
les responsabilités de la Terreur, mit Barère en
accusation qui, au terme d'un procès tumultueux, fut condamné
à la déportation à Cayenne. Il y échappa
en s'évadant et en se cachant à Bordeaux. Exclu
de l'amnistie prononcée en 1795 à l'occasion de
la transition entre la Convention et le Directoire, il publia,
trois ans plus tard et à ses frais – et en devant
se résigner à vendre une propriété
dans les environs de Tarbes pour honorer la facture de l'imprimeur –
l'ouvrage présenté ici dans lequel il soutenait
l'option d'un blocus continental de l'Angleterre. C'est seulement
à la fin de l'année 1799 qu'il fut amnistié
par Bonaparte.
En avril 1839, Bertrand Barère confia
le manuscrit de son ouvrage à la bibliothèque de
la ville de Tarbes. La notice descriptive précise qu'au
recto du feuillet de garde initial, on lit : [...] «
Je composai cet ouvrage pendant que, m'étant soustrait
à la déportation arbitrairement prononcée
contre moi, le 12 germinal an III (avril 1795), par les tyrans
thermidoriens, d'après le conseil de Syez, j'étais
caché à Bordeaux, chez M. Jacques Forcade, négotiant,
qui me donna courageusement, pendant cinq années l'hospitalité
gratuite chez lui, à ses périls et risques, dans
cette époque de réaction, portée jusqu'à
la férocité. J'étais obligé d'écrire
le jour mes pensées sur des feuilles volantes et de les
cacher chaque soir, crainte d'être surpris par la police
du Directoire exécutif. C'est sur ces feuilles éparses
que la Liberté des mers fut imprimée à Bordeaux.
Et j'ai conservé et fait relier ces feuilles, pour attester
à l'avenir combien il est difficile de s'occuper du bien
de son pays. (Signé) B. Barère de Vieuzac. »
Les trois volumes : 250 euros (code de commande : 01973).
BERGER (Peter) — La religion dans la conscience moderne. Essai d'analyse culturelle. Traduction de Joseph Feisthauer. [Paris], Éditions du Centurion, 1971. In-8° (125 x 199 mm.) broché, 287 p., (collection « Religion et Sciences de l'Homme »), couverture passée.
En quatrième
de couverture :
Pressentiments,
enquêtes et sondages convergent pour l'affirmer : dans
la vie culturelle, sociale et finalement dans l'existence personnelle
des hommes, la religion ne détient plus aujourd'hui la
fonction qu'elle remplissait hier ; et ce changement, qui
atteint tous les milieux humains, ne connaît pas de précédent.
Berger ne s'en tient pas à l'énoncé
des faits ; il essaie de nous en donner l'intelligence. Analysant
le fonctionnement de la religion dans la société,
il renoue avec ce qui fut l'inspiration des grands sociologues.
Voilà des chapitres décisifs qui expliquent la signification
essentielle de la religion pour la culture, pour la vie sociale
et ses institutions (famille, lois, politique, économie...),
pour les consciences personnelles affrontées à leur
destin humain et à la menace de la mort. Rarement une analyse
de la mutation actuelle n'aura paru aussi convaincante, car l'auteur
identifie le lieu où s'opère l'ébranlement,
où se noue cette crise de la conscience moderne qui devient
crise de la foi et de la théologie.
Faire la théorie de la signification
culturelle de la religion, expliquer l'histoire de son fonctionnement
dans la société moderne, c'est poser le problème
du sens et de l'avenir des religions, Celles-ci auraient-elles
définitivement achevé leur rôle ? Les
fonctions, qu'elles échouent pour l'instant à remplir,
ne resteraient-elles pas terriblement vacantes dans la collectivité
et dans la conscience des hommes d'aujourd'hui ?
L'ouvrage magistral de P. Berger conduit au
changement d'optique nécessaire pour comprendre ces questions ;
elles sont essentielles pour la civilisation tout autant que pour
la religion.
12 euros (code de commande : 01972).
BERTHE (Remy) — Manuscrit
original de l'ouvrage
Chaumont en Vexin, sentinelle avancée de l'Île
de France. In-8° (255 x 217 mm.) broché,
couverture rempliée, [52] p., 40 illustrations au
fusain, rousseurs sur la couverture, bon exemplaire bien conservé.
Il s'agit du
manuscrit de l'ouvrage rédigé par Remy Berthe et
illustré de dessins par Georges Darcy, publié par
l'imprimerie Duval en 1942 et dont le tirage fut limité
à 500 exemplaires.
Le
texte est écrit à l'encre noire, les corrections
à l'encre rouge, une carte postale représentant
la Tour du Gouverneur de Gisors a été collée
à la p. 11, tous les dessins au fusain sont protégés
par des serpentes.
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Couverture |
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Illustration pour la partie Chaumont gastronomique |
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L'ancien palais de justice et la montée de l'église |
Suivez le lien vers la publication
450 euros (code de commande : 01961).
BOLDENYI (Jânos, pseudonyme de Pal Szabo) — La Hongrie ancienne et moderne. Histoire, arts, littérature, monuments. Par une société de littérateurs sous la direction de M. J. Boldenyi. Dessinateurs : Janet-Lange, V. Beaucé, E. Breton, Catenacci, De Bar, Freeman ; graveurs : Trichon, Brevière, Fagnion, Etherington, E. Deschamps, Blaise, Hildibrand, Montigneul, Pothey, Rose. Paris, Lebrun, 1851. [Paris / H. Lebrun, Libraire-Éditeur / rue de Lille, 19 / 1851] In-8° (185 x 270 mm.) sous une modeste reliure frottée de chagrin rouge, dos lisse sobrement ornée de filets dorés, [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre-frontispice)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], p., 239, [1 (table des matières)], 159, [1 (table des matières] p., illustrations : première partie : 46 vignettes gravées dans le texte, une carte et son tableau indicatif hors texte, deuxième partie (Variétés) : 28 vignettes gravées dans le texte, quelques rousseurs.
Table des matières
:
Partie
historique.
- Avant-propos.
Première période.
Histoire ancienne - Invasion.
Deuxième période.
Dynastie d'Arpád.
Troisième période.
Hongrie florissante.
Quatrième période.
Hongrie en décadence.
Cinquième période.
Guerre de l'indépendance (1848-49).
Partie variétés.
- Jazyges (Jászok).
- Sicules (Székhelyek).
- Insignes royaux de
la Hongrie.
- Ruines de Déven
(Thèbes).
- Antiquités magyares
- Fondation de la ville
de Bude.
- Délibaba, légende
avaro-magyare.
- Couvent de Saint-Martin.
- Origine de la langue
magyare.
- Numismatique hongroise.
- Archéologie
Panno-Romaine.
- Génie de la
langue magyare.
- Daces et Valaques.
- Sainte Élisabeth
de Hongrie.
- Château de Huniad
et les Corvins.
- Magyars.
- Environs de Bude.
- Scènes de la
vie politique en Hongrie : Élections - Recrutement.
- Bords du Vâg.
- Scènes de la
vie pastorale en Hongrie : Relais de village - Les pasteurs (Csikós).
- Commerce et Industrie.
- Littérature
magyare.
- Peuples divers : Croates,
Serbes, Slovaques et Ruthènes, Allemands, Français,
Czigány ou Bohémiens.
Vendu.
BUR (Jacques) — La spiritualité des prêtres. Une retraite doctrinale et pastorale. Paris - Montréal, Cerf - Médiaspaul, 1997. In-8° (146 x 235 mm.) collé, 242 p., (collection « Théologies »).
En quatrième
de couverture :
Peu
de « professions » ont connu autant de bouleversements
au XXe siècle que celle des prêtres. Après
la Révolution française, le Curé d'Ars s'impose
à tous par sa sainteté. Ce modèle donna au
prêtre une nouvelle dimension intérieure forte au
moment où le statut social de ce ministère semblait
s'estomper. Vatican II (1962-1965) marque une nouvelle étape
en situant les prêtres en lien étroit avec les évêques
et les laïcs. Les nouvelles orientations ainsi tracées
sont les voies d'un renouveau capital pour l'Église. Cette
chance, largement saisie en théologie et dans la vie des
communautés, doit aussi être intériorisée
dans la vie chrétienne des prêtres.
Tel est le propos de cet ouvrage, véritable
traité de la spiritualité des prêtres, religieux
et diocésains, qui fit d'abord l'objet de nombreuses retraites.
Ce livre novateur met aussi à leur vraie
place les nombreuses questions qui se posent aujourd'hui dans
l'Église : ministère pastoral, célibat
et pauvreté, relations avec les évêques, avec
les diacres et les laïcs, problèmes actuels des ministères
laïcs.
Ces pages aideront ainsi tous les prêtres
à se situer dans l'Église d'aujourd'hui, pour un
renouveau de la foi chrétienne.
5 euros (code de commande : 01970).
COCTEAU
(Jean) — La
noce massacrée (souvenirs). 1. Visites à Maurice Barrès.
Paris, À La Sirène, 1921. In-8° (120 x 180 mm.)
broché sous couverture rempliée, 82 p., un des 300
exemplaires numérotés sur vergé pur fil de
Corvol (n° 77), exemplaire en très bon état.
La
quatrième page de couverture porte la mention « Édition
originale sur pur fil Lafuma » et le dessin de la sirène
illustrant la couverture et la page de titre est de Pablo Picasso.
Extrait :
Depuis
Barres « la jeunesse intelligente » nous
fait penser à une méprise de Gœthe racontée
par Eckermann. Gœthe admirait de loin chez les rédacteurs
du Globe la modération, l'acquit de la vieillesse,
et fut émerveillé d'apprendre que ces vieillards
étaient des jeunes gens.
Barrés, wagnérien de culture,
comme toute sa génération, serait bien étonné
s'il pouvait comprendre que j'habite plus à droite que
lui, que j'ai fui droites et gauches à « l'extrême
droite ».
Il arrive qu'on me confonde avec l'extrême
gauche.
C'est que les extrêmes se touchent :
je serre volontiers la main du jeune Allemand excédé
de Wagner, au moment où Joseph Prudhomme et nos généraux
le découvrent.
Inutile de dire que je ne parle ni de droites
ni de gauches politiques. La politique n'exige pas les mêmes
nuances.
S'il me fallait avoir une attitude politique,
elle paraîtrait fort équivoque. J'étais trop
jeune pour suivre l'affaire Dreyfus, mais ne suis-je pas toujours
Dreyfusard à contre-cœur, faute d'une victime
qui vaille la peine.
Je me devais d'ajouter cette notice.
Sans elle mon petit livre, écrit en 1917,
se déforme. On pourrait le prendre pour un pied-de-nez
ou pour un salut militaire.
Vendu.
[CROIX-ROUGE]. Croix-Rouge de Belgique. Comité Provincial du Hainaut. Mobilisation. Organisation des services de la Croix Rouge dans le Hainaut en cas de sinistre. Mons, Delporte, 1944. In-8° (139 x 215 mm.) agrafé, 43 p.
Préface :
Le
Comité Provincial du Hainaut en éditant la présente
brochure n*a pas la prétention de la considérer
comme définitive.
Vouloir rechercher la perfection et l'exactitude
absolue aurait réclamé de trop longs délais,
mais les nécessités sont pressantes et il importe
que toutes les sections de Croix-Rouge, ainsi que les autorités
civiles connaissent le potentiel des moyens dont dispose la Croix-Rouge,
afin de pouvoir utiliser toutes les ressources de notre belle
organisation et d'en tirer le maximum en cas de sinistre.
Les rectifications seront reçues avec
reconnaissance, afin de pouvoir présenter plus tard une
édition plus digne de l'œuvre humanitaire poursuivie
par la Croix-Rouge dans notre Province de Hainaut.
Vendu.
DUMONT-WILDEN (Louis) — Profils historiques (en marge de l'histoire de Belgique). Bruxelles-Paris, G. Mertens, s.d. In-8° (157 x 225 mm.) broché, 240 p., quelques rousseurs.
Table des matières
:
- Préface.
- La merveilleuse aventure (IVe croisade).
- L'assassinat du bon échevin (1387).
- Les pierres de Gand.
- La peste noire (1348).
- Émeutes d'écoliers (XVe
siècle).
- Comment on dînait autrefois.
- Les tribulations d'un philologue flamand
(XVIe siècle).
- Un officier espagnol de l'Armée
des Flandres (début XVIIe siècle).
- Une délaissée.
- Le théâtre à la cour
(1650).
- Un héros de roman : le comte
de Bonneval à Bruxelles.
- La conquête des Indes.
- La Fête de l'Oiseau à Bruxelles
(XVIIIe siècle).
- L'école de la popularité :
Charles de Lorraine, à Bruxelles.
- Les fantômes du Parc.
- Diplomatie de jeunes gens (XIXe siècle).
Autour de la fondation de la Belgique.
- L'aube d'une monarchie (1831)..
Vendu.
FAIDER-FEYTMANS (Germaine) — La nécropole gallo-romaine de Thuin. Morlanwelz, Musée de Mariemont, 1965. In-8° (165 x 250 mm.) broché, 106 p., illustrations, X planches hors texte dont une à déplier, (collection « Fouilles du Musée de Mariemont », n° II).
Extrait :
La
partie la plus ancienne de la ville de Thuin, baignée par
la Sambre, s'élève sur la rive droite de la rivière
et s'est lovée entre elle et son tributaire, la Biesmelle.
Les deux cours d'eau se sont creusé dans un terrain Dévonien
inférieur, étage Burnotien, dans un niveau de grès
et de schiste rouge de Winenne, deux profonds et étroits
thalwegs (niveau 120) qui ont laissé entre eux un éperon
triangulaire (niveau 160) sur lequel s'est réfugiée
la ville médiévale, dite « ville haute ».
Entre celle-ci et le confluent s'est développé sur
une surface de 3 ha environ constituée par des alluvions,
une « ville basse » qui vivait essentiellement
et vit encore partiellement du trafic fluvial. Le site de la ville
basse paraît antérieur, en tant qu'agglomération,
à la ville haute qui, durant les hautes époques,
servait avant tout de refuge. C'est à la ville basse que
fut édifiée la plus ancienne église de Thuin,
l'église du Moustier, dite Notre-Dame-al-Vau. Ce
n'est que plus tardivement, après la création du
chapitre, que la ville haute fut habitée. L'habitat de
la ville basse est et restera longtemps, fort restreint :
en 868, le polyptyque de Lobbes ne signale, dans la vallée,
que deux maisons, trente-six chaumières, deux brasseries
et un moulin à eau.
On ne possède que peu d'éléments
d'ordre archéologique, recueillis sur le territoire de
la ville actuelle, antérieurs au IXe siècle :
quelques silex néolithiques ou énéolithiques
ont été récoltés sur les bords de
la Biesmelle et sur le plateau, dit Bois du Grand Bon Dieu,
qui en domine la rive droite.
Seuls, deux dépôts monétaires
d'époque romaine ont été découverts
à Thuin. Ils furent signalés, mais non décrits
et on ignore ce qu'ils sont devenus.
[...]
Aucun autre élément d'époque
romaine ne semble avoir été mis au jour à
Thuin, jusqu'au moment de la découverte de la nécropole
romaine au lieu-dit
Le Petit Paradis ou Les Trieux, à l'orée
du bois du Grand Bon Dieu.
Le site nous fut signalé en octobre 1963,
par son propriétaire M. Andris, de Marcinelle, qui y faisait
bâtir une villa. Des ouvriers y trouvèrent à
tout le moins le mobilier de trois tombes. Le mobilier de la T.
1 fut dispersé ; ceux des T. 2 et 3 nous furent confiés
par M. Andris, père. Des sondages opérés
par le personnel scientifique du Musée de Mariemont le
11 octobre 1963, permirent la découverte des T. 4 et 5,
à l'endroit où allait s'édifier la partie
septentrionale de la villa.
La fouille fut reprise systématiquement
du 31 mars au 12 avril et du 18 août au 1er septembre 1964.
Malheureusement, dans l'entretemps, la pose de canalisations autour
de l'habitation et sa construction même amenèrent
la destruction ou la dispersion, par les ouvriers, du mobilier
d'un certain nombre de sépultures. Leur nombre est difficile
à évaluer, mais étant donné leur situation
au centre même de la nécropole, nous pensons qu'une
douzaine de sépultures au moins furent anéanties.
Deux d'entre elles (T. 6 et 7) furent sauvées le 30 décembre
1963 par M. Hennuy, instituteur à Thuillies, qui recueillit
également les débris des T. 8 et 9, pillées
par les ouvriers. Nous pûmes retrouver nous-mêmes
les restes de quelques tombes ainsi détruites (T. 14, 30,
31, 32, 43 et 51). Il y a lieu de souligner que la plupart des
tombes fouillées étaient enfouies à même
le sol et très proches de la surface, aussi plusieurs d'entre
elles, sans avoir été détruites lors de l'aménagement
des alentours de la villa, ont-elles été écrasées
ou perturbées par des racines d'arbres, fortes mais peu
profondes, l'endroit ayant servi précédemment de
verger (T. 16, 17, 39, 41, 42, 49 et 52).
Vendu.
FAIDER
(Paul) et DELANNEY (Henry) —
Mons. Préface d'Edmond Puissant. Mons
et Frameries, Union des Imprimeries, 1928. In-8° (169 x 250 mm.)
broché sous couverture à rabats, 191 p., illustrations
in et hors texte, un des vingt exemplaires numérotés
sur papier de Hollande (n° 1), non coupé et en
parfait état.
Cet ouvrage
a été publié à l'occasion du Congrès
Archéologique et Historique de Mons.
Table des matières
:
- Préface.
- Bibliographie.
Chapitre I. Coup d'œil
sur la ville de Mons et l'historique de son développement.
1. Panorama
de Mons.
2. Les grandes
dates de l'histoire de Mons.
3. Physionomie
morale.
Chapitre II. L'architecture
militaire.
1. Le château
des comtes.
2. Les enceintes
fortifiées.
3. Les établissements
militaires.
Chapitre III. L'architecture
religieuse.
1. Les églises
paroissiales (Église Sainte-Waudru - Église Sainte-Élisabeth
- Église Saint-Nicolas-en-Havré - Église
N.-D. de Messine).
2. Couvents
et monastères.
3. Refuges
d'abbayes.
4. Chapelles
et « capelettes ».
Chapitre IV. L'architecture
civile de caractère public.
1. L'Hôtel
de ville.
2. La tour
du Château, ou beffroi.
3. Constructions
et établissements d'utilité publique (Édifices
divers : Palais de Justice, Théâtre, etc. - Squares
et jardins - Cimetière - Puits et fontaines - Statues et
monuments commémoratifs.
4. Institutions
charitables et hospitalières.
5. Établissements
d'enseignement.
Chapitre V. L'architecture
privée.
1. Hôtelleries.
2. Maisons
et hôtels privés.
3. Anciennes
enseignes.
4. Intérieurs.
Chapitre VI. Institutions
scientifiques, musées, collections.
1. Bibliothèque
publique.
2. Dépôt
des Archives de l'État.
3. Institut
provincial et Musée d'hygiène.
4. Musée
d'histoire naturelle.
5. Musée
de peinture.
6. Musée
archéologique.
7. Collections
particulières.
Conclusion.
Vendu.
GLUCKSMAN (André) — Une rage d'enfant. Paris, Plon, 2006. In-8° (140 x 225 mm.) collé, 290 p., exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Rompant
avec le ton de ses précédents essais, André
Glucksmann nous livre ici un récit autobiographique où
il se plaît à retrouver l’origine de sa révolte
dans un épisode de son enfance qui joue le rôle de
scène primitive : une colère qui le saisit lorsque,
âgé de quelques années, il lance sa chaussure
au milieu d’un rassemblement de notables, au lendemain de
la guerre, dans une propriété qui accueille des
orphelins juifs. Il tente ainsi à travers souvenirs et
réminiscences de répondre à la question :
comment une rage de môme est-elle devenue colère
de toute une vie ? Au passage, il évoque le destin de son
père, mystérieusement disparu en mer en 1940 après
avoir été membre de l’Orchestre Rouge, et de
sa mère, qui retournera vivre en Autriche après
la guerre, tandis que lui choisit, enfant encore, de rester en
France. Il décline aussi, au fil des pages, les références
qui éclairent ses engagements, Hugo et Mallarmé
notamment, et revenant sur la publication de La cuisinière
et le mangeur d’hommes, en 1976, le sens d’une rupture
avec la bienséance philosophique.
5 euros (code de commande : 01971).
GUÉNO (Jean-Pierre) et PERNARD (Jérôme) — Paroles d'étoiles. L'album des enfants cachés (1939-1945). Paris, Éditions France Loisirs, 2003. In-4° (245 x 290 mm.) sous reliure et jaquette illustrée d'éditeur, 136 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
À
l'âge des rires, de la tendresse et des chagrins sans importance,
ils ont dû porter l'étoile jaune, quitter leurs parents,
apprendre à dissimuler, vivre avec la peur et les cauchemars.
Leurs souvenirs sont souvent cruels. Ils ont connu la trahison
d'un ami ou un voisin, la lâcheté d'un policier servile,
l'indifférence glaciale de ceux qui ne voulaient rien voir
et rien savoir. Mais ils ont acquis aussi la lucidité des
rescapés. Ils ont gardé ce regard d'enfant, sans
concession, qui remarque le détail juste et le geste qui
sauve... Certains ont trouvé un véritable amour
auprès de ces justes qui les ont protégés
en bravant tous les dangers. Par centaines, plongeant dans leurs
souvenirs, ils ont répondu à l'appel de Radio France.
Ils composent pour nous l'album de souvenirs de la grande famille
des enfants du silence.
Un témoignage inestimable, pour que l'oubli
ne submerge ni la part d'ombre ni la part de lumière qui
caractérisent notre histoire.
Vendu.
HENRI IV
ROI DE FRANCE — Lettres inédites du Roi Henri IV
à Monsieur de Sillery ambassadeur à Rome du 1er
avril au 27 juin 1600. Paris,
Aubry, 1866 [Paris / Chez
Auguste Aubry, Éditeur / rue Dauphine, 16 / M DCCC LXVI] In-8° (142 x 217 mm.) sous plein parchemin
(premier plat orné des armes d'Henry IV, second plat
de la sa signature, dos titré (passé), couverture
conservée (un cachet apposé au bas de la page a
été effacé), tête dorée, [3
(faux-titre en rouge et noir, justification du tirage, titre en
rouge et noir)], [1 bl.], XIX, [1 (vignette gravée)], 116 p.,
tirage limité à 250 exemplaires (un des 240 sur
vergé).
Ouvrage publié
et préfacé par Eugène Halphen.
Extrait de la préface
:
Lorsqu'on
parcourt la collection des lettres missives de Henri IV publiées
par M. Berger de Xivrey, on est surpris de ne trouver pour l'année
1600 qu'un seul petit billet à M. de Sillery, chargé
des intérêts de la France à Rome.
Jamais cependant les relations de Henri IV
et du Pape n'ont été plus multipliées et
plus délicates. L'occupation du territoire italien par
les armées françaises pour le règlement des
droits sur le marquisat de Saluces, la nécessité
de paralyser les intrigues du roi d'Espagne en faveur de son beau-frère
le duc de Savoie, l'alliance du Roi avec une princesse de Médicis,
les démarches du duc de Bar pour la régularisation
de son mariage, le rappel des jésuites, la publication
du concile de Trente, si souvent demandée et toujours différée,
soulevaient une foule de difficultés qui ne pouvaient être
aplanies sans l'intervention directe du Pape, et qui étaient
d'un trop grand intérêt pour que les ambassadeurs
pussent trouver une direction suffisante dans leurs instructions
générales.
Nous voyons, en effet, que les lettres de Henri
IV au cardinal d'Ossat ont été très nombreuses
pendant cette année. Quoique le recueil n'en reproduise
aucune, le cardinal, dans sa correspondance incomplètement
publiée, accuse réception de lettres du Roi des
3, 6 et 8 janvier, 8, 20, 22, et 23 mars, 9, 17, 18, 19 avril,
2 et 11 mai, 2 et dernier juin, 14 et 25 juillet, 12 août,
4, 16, 20 septembre, 17 octobre, 6 et 16 novembre, 21 et 23 décembre.
Toutes ces lettres ne sont citées qu'incidemment ;
il est donc probable qu'il y en a un plus grand nombre que le
cardinal n'a pas eu l'occasion de mentionner, et qui jusqu'à
présent sont inconnues.
Il serait difficile d'admettre que Henri IV
n'eût point du tout écrit à M. de Sillery,
son agent d'affaires spécial, et qu'il eût laissé
l'entière direction des négociations au cardinal
d'Ossat, sans pouvoir, en présence de l'ambassadeur, pour
trancher seul aucune difficulté grave. Il est plus naturel
de penser que les originaux de ces lettres qui, d'après
le caractère de Henri IV, ont dû être fréquentes,
gisent ignorés dans les archives murées du ministère
des affaires étrangères, dans celles de Rome ou
dans les papiers de famille des personnes chargées de ces
négociations.
Le hasard nous a fait découvrir, dans
un recueil de lettres écrites à Villeroy par différents
per sonnages, les minutes des missives de Henri IV à M.
de Sillery. Villeroy, classant par ordre chronologique les lettres
qu'il recevait, a intercalé à leur date les brouillons
écrits par lui sous la dictée de Henri IV, pour
être transcrits par un secrétaire et présentés
à la signature royale. Les ordres, les détails,
les confidences importantes, indiquent l'œuvre du maître,
et l'écriture si reconnaissable de Villeroy, en affirmant
l'authenticité des documents que nous publions, rend impossible
la supposition d'une supercherie, qui eût exigé du
faussaire une connaissance profonde d'affaires connues seulement
de quelques confidents intimes, et qui n'aurait eu ni but ni résultat
appréciable.
Cette correspondance nous paraît intéressante
pour l'intelligence des relations de Henri IV avec le Saint Siège
et pour l'histoire de la publication du concile de Trente. Cette
publication, demandée à tous nos rois depuis Henri
II, a toujours été ajournée par des motifs
politiques ; mais Henri IV se trouvait plus gêné
que ses prédécesseurs pour résister aux demandes
directes du Pape. On voyait toujours en lui le huguenot et l'on
exigeait des garanties qu'on n'eût pas demandées
à des rois catholiques de naissance. En outre, il s'était
engagé à publier le concile de Trente. C'est une
des conditions formelles de son absolution, que le Pape, après
un refus opiniâtre, avait accordée les larmes aux
yeux, craignant que la résistance aux faits accomplis n'entraînât
des conséquences funestes à l'autorité de
l'Église.
Vendu.
HEUPGEN (Paul) — Sélection de « Viéseries ». Mons, Association des Montois-Cayaux, 2020. In-8° (170 x 240 mm.) broché sous couverture à rabats, 272 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Historien
local, chercheur infatigable autant qu'érudit, Paul Heupgen
a grandement contribué à la vulgarisation de l'histoire
du Hainaut et en particulier de celle de la Ville de Mons.
Le folklore local lui doit également
beaucoup. C'est en effet sous son impulsion qu'est créé
en 1930 le Jardin du Maïeur et que la fontaine du Ropïeur
y est érigée en 1937. Il est également à
l'origine, en 1931, de la création du Musée de la
Vie montoise : la Maison Jean Lescarts. Enfin, il inventa
de toutes pièces la tradition selon laquelle caresser la
tête du singe du Grand’Garde porte bonheur.
Mais, ce qui constitue l'œuvre maîtresse
de Paul Heupgen, ce sont les nombreux articles historiques parus
dans le journal La Province entre 1925 et 1950. Il les
intitula Viéseries, terme imagé annonçant
leur caractère accessible à tous.
Toutes ces chroniques – plus de mille –
sont écrites dans un style simple et familier. Elles sont
toutes originales, l'auteur ayant eu recours directement aux documents
d'archives. Depuis la destruction partielle, en 1940, des Archives
communales et de celles de l'État, ces articles constituent
une source unique de renseignements sur l'histoire locale.
Nous avons procédé à une
sélection, bien évidemment subjective, des Viéseries.
Toutefois, en fin de volume, une table renvoie
à la collection complète déposée à
la Bibliothèque de l'Université de Mons et aux Archives
de l'État, ce qui permettra à ceux qu'intéressent
le folklore et l'histoire de notre ville de les retrouver aisément.
L'Association des Montois Cayaux a voulu ressusciter
cette œuvre monumentale en présentant quelques-unes
de ces tranches d'histoire, mais notre but premier était
surtout de rendre hommage à Paul Heupgen, personnalité
montoise injustement méconnue de nos jours.
25 euros (code de commande : 01987).
KAEPPLER (Adrienne L.), KAUFMANN (Christian) et NEWTON (Douglas) — L'Art océanien. Textes de Adrienne L. Kaeppler traduits de l'anglais par Christiane Thiollier, revus par Marie-Claire Bataille-Benguigui. Textes de Christian Kaufmann traduits de l'allemand par Léa Marcou, revus par Roger Boulay. Introduction de Douglas Newton, traduite par Philippe Peltier. Paris, Citadelles & Mazenod, 2003. In-4° (255 x 317 mm.) sous reliure toilée ornée d'une reproduction photographique, jaquette et étui d'éditeur, 637 p., nombreuses reproductions en noir et en couleurs, (collection « L'Art et les Grandes Civilisations », n° 23), exemplaire en très bon état.
Sur le rabat de la jaquette
:
Pour
les grands voyageurs du XVIe au début du XIXe siècle,
l'exploration des îles du Pacifique avait été
une aventure exceptionnelle, pour de Queiros, Cook, La Pérouse,
Bougainville et Dumont d'Urville qui avaient bravé ces
mers inconnues pour découvrir ce qu'ils crurent être
le paradis. Aujourd'hui, le voyageur peut suivre leurs traces,
et pourtant de nombreux aspects de ces cultures insulaires demeurent
aussi peu familiers qu'autrefois. Parmi ces aspects méconnus,
l'un des plus intéressants est l'extraordinaire richesse
artistique créée par les habitants de ces îles.
Le monde océanien recouvre des milliers d'îles, de
l'immense Nouvelle-Guinée à de simples atolls coralliens.
Les indigènes y développèrent plus de cultures
autonomes et variées que partout ailleurs dans le monde.
Dans la plupart d'entre elles, les arts tiennent une place fondamentale
car ils sont un facteur essentiel d'intégration à
la vie sociale et religieuse. Ils incluent non seulement l'architecture,
la peinture et la sculpture, mais aussi la musique, la danse,
la prière, et l'ornement du corps. Presque tous les matériaux
disponibles sont utilisés, durables ou éphémères.
Cependant, pour des raisons principalement historiques,
l'art des îles du Pacifique a été relativement
négligé. Si un grand nombre de publications spécialisées,
techniques ou anthropologiques existent, principalement sous forme
d'articles, aucune synthèse d'ampleur n'a été
publiée depuis trente ans. Et cela en dépit des
nombreuses découvertes importantes et des études
approfondies sur l'art de ces communautés passées
et présentes.
Présenter au grand public l'art océanien
à partir des recherches et des théories contemporaines
sur cet ensemble complexe de sociétés et de cultures,
c'est ce qu'accomplit cet ouvrage à travers des textes
de grande qualité et une iconographie qui réunit
les chefs-d'œuvre dont un bon tiers d'œuvres inédites.
Une documentation précise sur les principaux groupes culturels
apporte le complément indispensable pour une bonne découverte
de ce continent éparpillé entre ciel et océan.
Sommaire :
- Introduction, par Douglas Newton.
- La Polynésie et la Micronésie,
par Adrienne Kaeppler.
- Prolégomènes
à l'étude de l'art polynésien.
- La charte mythologique.
- Sculpture, mythes et
société.
- Fibres, plumes, liber,
matériaux sacrés.
- Attitudes, présentation
et esthétique du corps.
- L'art de la Micronésie.
- La Mélanésie, par Christian
Kaufmann.
- Principes communs de
l'art mélanésien.
- Pourquoi des images.
- Image et interprétation
de l'image.
- Artiste-metteur en
images.
- De l'image au cosmos.
- Le contenu et la forme.
- Perception des couleurs
et des formes.
- Les aires artistiques
de la Mélanésie.
- Documentation.
- Carte.
- Principaux groupes culturels d'Océanie.
- Bibliographie.
- Index.
80 euros (code de commande : 01976).
[LIEBAERS (Herman)]. Liber Amicorum Herman Liebaers. Édité par Frans Vanwijngaerden, Jean-Marie Duvosquel, Josette Mélard et Lieve Viaene-Awouters. Bruxelles, 1984. In-8° (160 x 240 mm.) broché, XLVI, 625 p., illustrations.
Table des matières
:
- A portrait, par Clark Stillman.
- Chronology and Bibliography, par
Erna Jacobs et Robert J.M. Gabriël.
Pars I : De Bibliothecis.
- The bridge of books : Herman
Liebaers and the Library of Congress, par Edmond L. Applebaum.
- La mutation, par Jean-Pierre
Clavel.
- Die Tätigkeit des ad hoc committee
on education and training policy and programme der Unesco,
par Hans-Peter Geg.
- De openbare bibliotheek : des
lezers gangmaker (?), par frans Heymans.
- Medieval views of the role of a librarian,
par Kenneth W. Humphreys.
- La sauvegarde des collections sur
papier, de la conscience à l'acte, par Thérèse
Kleindienst.
- La bibliothèque des ducs d'Arenberg,
une première approche, par Claudine Lemaire.
- The information revolution, par
Rutherford D. Rogers.
- De la bibliothèque du roi Matthias
Corvin à celle du Brugeois Olivier de Wree, par José
Ruysschaert.
- On UNISIST, NATIS, IFLA, UBC, UAP
and few more acronyms..., par Guy Sylvestre.
- The American Library in Paris :
an embassy serving international librarianship, par Robert
Vosper.
- IFLA presidents : the prophets
of the library profession ?, par Margreet Wijnstroom.
Pars III : De Libris.
- L'enseignement des écritures,
par Fernand Baudin.
- Celebrating books, par Julian
Behrstock.
- De la réalisation d'un livre
à sa destruction : l'exemplaire de l'histoire de la
Toison d'Or de Charles le Téméraire, par Pierre
Cockshaw.
- Jan Smeken en Thomas Vander Noot,
makers van Den speghel der behoudenessen, Brussel ca. 1508,
par Elly Cockx-Indestege.
- A typological view of some Virgil
editions, par John Dreyfus.
- Tous les albums du duc Charles de
Croÿ ont-ils été retrouvés aujourd'hui ?,
par Jean-Marie Duvosquel.
- La guerre du livre, par Robert
Escarpit.
- « The image... in many
places », the library and the graphics arts, par
Alan Fern.
- Development of printing in India up
to 1800, perspectives and personalities, par Bellary S.
Kesavan.
- Some typographical journals 1900-1939,
par Ruari McLean.
- Johan Huizinga, Werner Kaegi und Erasmus,
par Cornelis Reedijk.
- Het landschap van de Nederlandse incunabelen :
een verkennend onderzoek naar publikatiepatronen, par Hendrik
D.L. Vervliet.
- Some considerations on the production
of the Plantin press, par Leon Voet.
Pars III : De Arte Flandriæ.
- De herkomst van twee olieverfschetsen
van Rubens in het Osterriethhuis te Antwerpen, par Frans
Baudouin.
- Algunas obras inéditas del
Maestro de la Leyenda de la Magdalena, par Elisa Bermejo.
- À propos des portraits des
frères van Eyck, par Albert Châtelet.
- Exotics in 15th century Netherlandish
art : comments on oriental and gypsy costume, par Charles
D. Cuttler.
- Het boek in de Europese schilderkunst
en meer in het bijzonder in het œuvre van Jacob Jordaens,
par Roger-A. d'Hulst.
- A Nativity signet PETRUS XPI ME FECIT
1452, par Colin T. Eisler.
- Observations on Rubens' representations
of Christ on the Cross, par J. Richard Judson.
- Gemalte Kollektionen von Pilgerzeichen
und religiösen Medaillen in flämischen Gebet- und Stundenbüchern
des 15. und frühen 16. Jahrhunderts. Neue Funde in Handschriften
der Gent-Brügger Schule, par Kurt Köster.
- Simon Bening in 1521 : a group
of dated miniatures, par James H. Marrow.
- Claus Sluter : the early years,
par Kathleen Morand.
- Remarques sur la gravure maniériste
aux Pays-Bas vers 1600, aspects particuliers du motif de l'arbre,
par Nicole Walch.
Vendu.
MAHIEU (Raymond G. W.) — Biographie hornutoise. Hornu, Ledent (imprimeur), 1975. In-8° (150 x 221 mm.) broché, 69 p., illustrations en noir, exemplaire numéroté (n° 327), en très bon état.
Exemplaire dédicacé par l'auteur à Michel Andry.
Avertissement :
Ce
modeste ouvrage a pour but essentiel de faire connaître
aux Hornutois et aux Borains amateurs d'art et d'histoire, la
vie de leurs artistes, musiciens, historiens, écrivains
ou person­nalités communales.
Beaucoup d'entre eux sont disparus depuis longtemps,
ais n'est-il pas un devoir de préserver le patrimoine culturel
d'un terroir, d'une ethnie afin qu'on se souvienne des richesses
artistiques du borinage.
Ce livre est écrit dans un langage dénué
de pédantisme et de tout snobisme littéraire, il
s'adresse aux Borains de toutes les conditions.
Je me suis efforcé d'être le plus
complet et le plus impartial possible, mais je n'ai pas l'ambition
de présenter aux lecteurs un travail intégral. J'ai
voulu unir en un recueil le caractère même d'une
cité.
10 euros (code de commande : 01991).
MAHIEU (Raymond G. W.), BUSLIN (Hector) et ANDRY (Michel) — Historiques et Biographies Cuesmoises. Deuxième partie pour faire suite à l'Histoire des hommes au pays borain de Cuesmes de R.G.W. Mahieu et H. Buslin parue en 1978. Hornu, Ledent, 1979. In-8° (158 x 240 mm.) broché, 185 p., bien complet du feuillet volant d'errata, illustrations en noir, pli au premier feuillet de la couverture.
Avant-propos :
Ce
travail à la fois historique, biographique, historiographique
complète les publications précédentes traitant
de l'histoire de Cuesmes d'hier et d'aujourd'hui.
Comme nous l'écrivions dans l’Histoire
des Hommes du Pays Borain de Cuesmes, ce nouvel ouvrage a
été réalisé dans le but unique de
préserver notre héritage culturel de l'oubli indigne
et impie de la postérité. Historiques et Biographies
Cuesmoises n’est pas une répétition d'études
antérieures, mais au contraire un complément indispensable
à la connaissance patrimoniale de notre cité et
de ses environs. Nous incitons donc le lecteur à parcourir
tous les ouvrages d'histoires locales sur Cuesmes et le Borinage
des auteurs borains Mahieu, Buslin et Andry.
En outre, nous remercions toutes les personnes
qui se sont prêtées de loin comme de près
à l'élaboration de cet ouvrage.
Vendu.
MAZEL (Auguste) — Notes sur la Camargue et les Saintes-Marie-de-la-Mer. Deuxième édition. Vaison-la-Romaine, La Bonne Presse du Midi, [ca 1935]. In-8° (122 x 187 p.) broché, 156 p., XVIII illustrations hors texte.
Table des matières
:
- Lettre
de S. Exc. Mgr Roques, Archevêque d'Aix.
- Avant-propos.
Première partie. La Camargue.
Chapitre I. La Camargue actuelle.
Chapitre II. Géologie
et préhistoire.
Chapitre III. Haute antiquité.
Chapitre IV. Période
grecque.
Chapitre V. Période
romaine.
Deuxième partie. Les Saintes Maries.
Chapitre VI. L'oppidum Ra.
Chapitre VIL Les Saintes.
1° À
la suite de Jésus
2° Leur
vie apostolique.
Chapitre VIII. Les invasions
des barbares.
Chapitre IX. La restauration.
Chapitre X, L'église
des Saintes-Mariés.
1° L'église
primitive.
2° L'église
forteresse
3° Les
transformations.
4° Date
de la construction.
5° Les
matériaux.
Chapitre XI. Le culte des
Saintes.
1° Jusqu'à
la découverte des reliques (1448).
2° Depuis
1448.
8 euros (code de commande : 01962).
[PALISSY (Bernard de)]. GASCAR (Pierre) — Les secrets de maître Bernard. Paris, Gallimard, 1980. In-8° (142 x 206 mm.) broché, 284 p., (collection « Leurs Figures »).
En quatrième
de couverture :
La
Renaissance est l'époque des aventuriers de l'esprit. Bernard
Palissy, en qui l'on ne voit d'ordinaire que le céramiste
obstiné brûlant ses meubles dans son four, est un
de ces personnages grâce auxquels la pensée, se libérant
des interdits du Moyen Âge, trouva un extraordinaire essor.
Sorti du peuple, il s'instruit seul, voyage
en exerçant plusieurs métiers et, s'appuyant essentiellement
sur l'observation, l'expérience, contribue au développement
de diverses sciences encore en enfance. Tour à tour naturaliste,
chimiste, physicien, il ne cesse cependant d'être l'artiste
original qu'on connaît, en même temps qu'un étonnant
écrivain.
Sa fièvre intellectuelle et les hasards
de son existence mouvementée l'amène à vivre
de près les grands événements de son temps.
Il est à Lyon, en même temps que Rabelais et Étienne
Dolet ; en Allemagne – semble-t-il –,
lors de l'insurrection de Munster ; en Saintonge, quand les
Pitauds se révoltent ; à Paris, la nuit de
la Saint-Barthélemy...
Huguenot de la première heure, il devra
à la protection de Catherine de Médicis, qui s'est
entichée de « Maître Bernard »,
d'échapper à la mort, mais il sera cependant, un
peu plus tard, à quatre-vingts ans, une des victimes de
la Ligue.
Un homme en qui le génie, les passions
et les contradictions du XVIe siècle trouvent une de leurs
plus attachantes images.
7 euros (code de commande : 01975).
['PATAPHYSIQUE].
Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 14. Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum, 1989.
In-8° (145 x 204 mm.) collé, 100 p., illustrations,
un des 299 exemplaires numérotés sur vergé
(n° 113), avec sa bande d'annonce et en très bon
état.
Exemplaire revêtu
de l'infamant escargot.
Avant-propos :
À
l'instar de la Pologne, la Patagonie n'est pas un lieu :
c'est une Idée. Sa platitude exclut le pittoresque, lequel,
on le sait depuis Monsieur Perrichon, exige les pentes. Finistère
tempétueux et quelque peu effrayant, l'Amérique
très-australe, si elle n'est pas un haut lieu pour le tourisme,
en est un pour l'Imaginaire.
Comme la Pologne n'existe que par Les Polonais
(i.e. Ubu Roi), la Patagonie tire son être de la
littérature sur la Patagonie. Mais qu'est-ce que la littérature ?
La geste d'Orélie-Antoine de Tounens s'y inscrit comme
geste (« N'est-ce pas que c 'est beau comme littérature
? »). Lui-même, comme on le verra en ces pages,
fut littérateur et versa dans l'Utopie. Ses successeurs,
Antoine Cros dans le genre spirito-spiritualiste, Achille Laviarde
dans le genre Prudhomme ou candidat à la Présidence
de la République, Jacques Bernard dans le genre mercuriel,
à l'image de tant d'autres souverains, de César
à Frédéric II, furent littérateurs
autant que rois. Et l'histoire de la monarchie araucanienne s'épanouit
pleinement dans la fiction romanesque : Francis de Miomandre
ou Jean Raspail, Le Jeu du Roi étant l'apex de cette
assomption pataphysique.
La Patagonie nourrit aussi cette branche de
la littérature qu'est la politique. Les Institutions s'y
épanouissent dans le pur imaginaire qui est leur domaine
d'élection comme il est celui de leur sœur la théologie.
On verra, décrit plus loin, le pataphysique consulat de
Patagonie et les avatars de l'héritage d'Orélie-Antoine
1er, celui-ci ayant été le seul de sa « lignée »
à imiter Cabet et à tenter d'inscrire l'Idée
dans le réel. En vain, pour notre satisfaction.
La monarchie araucanienne a inspiré les
poètes (belges de surcroît), les peintres (spadois),
les musiciens (prussiens), les cinéastes (argentins) tant
est universelle la fascination pour la Cause.
Le bout du monde a nourri les spéculations
des ethnologues qui virent dans les Patagons des géants :
Le Bain du Roi d'Alfred Jarry, qui chante l'orteil « patagon »
de l'immense Ubu, en est le lointain écho. Il a nourri
les imaginations des philologues (cf. la note sur les thèses
de Lonko Kilapan).
Plus qu'à l'étude de la Patagonie,
le présent Monitoire se consacre, on le voit, à
celle des efflorescences de la Patagonie dans le Verbe. Parmi
ces explorateurs de l'espace feuilleté, on n'aura garde
d'oublier un des plus grands : Jules Verne. Car si la Pologne
est « nulle part », la Patagonie est au
bout du monde et, comme telle, digne d'inspirer le romancier des
extrêmes, du centre et des pôles, notre Maître
et l'élu de Faustroll.
(La Sous-Commission des Promulsidaires.)
Vendu.
[PRESSE - LE SOIR]. Almanach illustré du Soir. Bruxelles, Rossel, 1933. In-8° (167 x 240 mm.) broché, 288 p., nombreuses illustrations, bon exemplaire.
Table des matières
:
- Éphémérides
astronomiques.
- Ciel et terre.
- Le saros et les éclipses.
- L'histoire de la navigation.
- L'étude de l'orientation professionnelle.
- Législation.
- L'homme et les oiseaux.
- Psychanalyse.
- Adresse et patience.
- L'origine de la profession d'ouvreuse.
- Le voyage en Extrême-Orient du
duc et de la duchesse de Brabant.
- Hygiène.
- Cuisine.
- Chasse et pêche.
- La vie à la campagne.
- Musique.
- Les morts de l'année.
- Les événements de l'année.
- Colombophilie.
- L'année aéronautique.
- L'année sportive.
Vendu.
RAVELINE (Henry,
pseudonyme de Valentin Van Hassel) — Littérature
boraine. El Cu d'el Mante. Mons,
La Province, 1935. In-12 (104 x 163 mm.) agrafé, VI,
142 p., exemplaire en bon état.
Hommage de l'auteur
à Hector Brihay.
Table des matières
- Çou qu'il a d'vins ç'life ci :
- Advertance
de Djan Picot.
- Les pelereîngns.
- L'évéke éyé
l'criquion.
- Ene bone fème.
- El fauque, el cot éyé l'cat.
- Thomas Berloque.
- Ste Cathrine éyé l'diyâpe.
- Les calottes Djan Djite.
- Pouyète.
- El sonje Thanance Djantau.
- Ein Ameriqueîgn qui vet tout sawo.
- Les crochètes St Marteîngn.
- El sapeign, c'ést l' pus biau.
- Risquiqui.
- El petit Proute.
- Les pungns dou cimintère.
- El djambote.
- El siéje dou castiau dou Diyâpe.
Vendu.
[RENARD (André)]. André Renard écrivait... Recueil d'articles 1936-1962. Liège, Impredi, [1962]. In-8° (136 x 214 mm.) broché, 343 p., pelliculage partiellement décollé au dos.
Introduction :
André
Renard est mort le 20 juillet 1962, à l'âge de 51
ans.
Il était de ceux qui n'attendent pas
la vieillesse pour être eux-mêmes.
Dès leur première maturité
ceux-là savent ce qu'ils veulent et ils veulent ce qu'ils
seront.
Ayant anticipé très tôt
sur leur avenir, leurs actions successives ne sont plus que l'accomplissement
d'un serment de jeunesse.
La vision claire de ce qu'ils feront leur donne
alors cette foulée rapide, ce rythme accéléré,
cette impatience qui caractérisent ceux pour qui le temps
est une forme malléable de la durée.
Ainsi vivent-ils le temps de dix années
d'une vie ordinaire en une seule ; le temps de dix existences
sans histoire en une seule qui participe, elle, à l'Histoire.
Ces hommes ne flottent pas au gré des
vagues.
Dès l'ancre levée, ils ont la
main à la barre.
André Renard fut de ceux-là.
Si la vie d'un homme vaut par sa signification,
alors la vie d'André Renard fut une vie accomplie.
Vie trop brève, bien sûr, pour
ceux qui luttèrent avec lui et qui l'aimèrent.
Trop brève aussi, probablement, pour
certains de ceux qu'il affronta, en vertu de cette catégorie
particulière de sentiments qui – en de certains
combats – lie, plus qu'elle n'éloigne, les adversaires.
Mais vie suffisante, d'abord par les innombrables
enseignements qu'elle comporte, ensuite par les charges d'énergies
qu'elle a déposées – pour une ou deux
générations au minimum – dans la conscience
de tout un peuple de travailleurs.
Ce premier livre est un recueil d'articles rédigés
par André Renard pendant la période 1936-1962.
Un des traits essentiels de la personnalité
d'André Renard était de susciter la rapidité
dans l'exécution.
La parution de ce livre répond à
ce style cursif qui était le sien, style de vie, style
d'écriture, style parlé, style de l'action.
Paraissant quatre mois après sa mort
ce recueil ne pouvait prétendre ni à de minutieuses
analyses, ni même à une reconstitution détaillée
de la vie ou, de l'action d'André Renard.
On a pensé qu'en livrant un choix d'écrits
couvrant une période de 26 années, on ne risquait
pas d'entraver la parution d'ouvrages plus longuement élaborés
qui seront publiés, on le souhaite, dans l'avenir, tout
en apportant une contribution, modeste sans doute, mais valable
puisque le lecteur pourra lui-même retrouver André
Renard tel qu'il se projetait sur la page, avant de se projeter
dans l'action, ou après s'y être trempé avec
ses camarades de combat.
Il était matériellement impossible
de réunir dans un seul volume la totalité des brochures
et des articles publiés, des conférences et des
discours prononcés par André Renard.
La sélection a été faite
par une institution scientifique, le Centre de Recherche et d'Information
Socio-Politiques (C. R. I. S. P.) qui a tenu – en dehors
de toute considération idéologique – à
contribuer à la première présentation de
documents relatifs à l'une des personnalités les
plus marquantes de la vie politique, économique et sociale
belge d'après-guerre. Ce travail du C.R.I.S.P. – qui
doit être remercié pour sa très précieuse
collaboration – a donc visé à retenir
les écrits les plus significatifs et les plus révélateurs
de certains grands thèmes qui ont inspiré l'action
du leader syndicaliste wallon.
Les textes de liaison n'ont d'autre but que
de faciliter la lecture en suivant les grandes étapes de
la vie et de la carrière d'André Renard et en restituant
très rapidement les événements auxquels il
est fait allusion. Ces textes de liaison sont donc, pour la plupart,
très brefs.
Un choix de textes est inévitablement
– en quelque sens – arbitraire.
Le lecteur peut toujours prétendre que
l'anthologie aurait pu être faite selon un autre canevas.
La présentation selon l'ordre chronologique
a été adoptée parce qu'elle permet d'esquisser
– sans la faire expressément – une
biographie intellectuelle d'André Renard qui a quelque
chance de se rapprocher de la réalité puisque c'est
du fond des textes eux-mêmes que le lecteur verra s'avancer
vers lui, selon une perspective de plus en plus prenante, celui
qui fut, celui qui est, celui qui sera André Renard...
15 euros (code de commande : 01988).
Revue du Nord. Tome XXXIX - n° 153 - Janvier-Mars 1957. Lille, Revue du Nord, 1957. In-8° (161 x 239 mm.) broché, 100 p.
Sommaire :
- Enguerran
de Marigny et la Flandre, par J. Favier, p. 5
- Le patronat textile du bassin lillois,
1789-1914 (suite), par J.-A. Roy et J.-L. Dansette,
p. 21.
- Régeste des comtes de Saint-Pol,
1re partie (1023-1145), par P. F., p. 43.
- Chronique.
- Bulletin d'histoire
de Belgique en 1955, par J. Dhondt et collaborateurs,
p. 49.
- Notes et comptes rendus.
- F. de Smidt, Opgravingen
in de Sint-Baafsabdij te Gent : De Abdijkerk (P. H éliot),
p. 85.
- P. Hildebrand, Les
Capucins en Belgique et au Nord de la France (J Lestocquoy),
p. 86.
- P. Villette, La
sorcellerie dans le Nord de la France du milieu du XVe siècle
à la fin du XVIIIe (J. Toussaert), p. 87.
- G. de Boom, Marie
de Hongrie (L. Trénard), p. 89.
- E. Labrousse et collaborateurs,
Aspects de la crise et de la dépression de l'économie
française au milieu du XIXe siècle (Y. M. Hilaire),
p. 89.
- J. Janssens, Petite
histoire des États-Unis (L. Machu), p. 92.
- E. M. Meijers, Études
d'histoire du Droit (M. H. Prévost), p. 92.
- E. Davin, Les Ruyter
au service de la Marine française (M. M.), p. 94.
- E. de Moreau, Les
Abbayes de Belgique, et E. Poumon, Abbayes de Belgique
(H. Platelle), p. 95.
- Handelingen der
Maatschappij voor Geschiedenis en oudheidkunde te Gent (J.
Godard), p. 95.
- Notes et Nouvelles,
p. 97.
- Communiqués,
p. 99.
Vendu.
SANDLER
(Irving) — Le triomphe de l'art américain. [Titre original : The Triumph of American
art.] Tome I. L'expressionisme abstrait. Traduit
de l'américain par Michèle Lévy-Bram.
Tome 2. Les années soixante. Traduit
de l'américain par Frank Straschitz. Tome 3.
L'école de New-York. Peintres, sculpteurs des années
cinquante, traduit de l'anglais par Frank Straschitz.
Paris, Éditions Carré, 1990. Trois volumes in-4°
(206 x 255 mm.) brochés, 293, 403 et 295 p., illustrations
en noir et en couleurs (ces dernières hors texte), exemplaire
en bon état.
Ensemble que
l'on trouve rarement complet.
En quatrième de
couverture :
Tome I.
Les
artistes des États-Unis, coupés de la vieille Europe
par la montée du fascisme et la Seconde Guerre mondiale,
se sont peu à peu éloignés du cubisme et
du surréalisme, les deux tendances majeures de l’époque,
pour donner naissance à un art : l’expressionnisme
abstrait. Irving Sandler a participé directement, activement,
à l’aventure de ces peintres qui se nomment Willem
de Kooning, Robert Motherwell, Barnett Newman, Jackson Pollock,
Mark Rothko, Clyfford Still, etc. Il restitue leur démarche,
rappelle les débats passionnés qui les opposaient
à leurs devanciers, analyse les enjeux esthétiques
et nous présente un ensemble raisonné des œuvres
les plus marquantes d’une période où New York
a remplacé Paris comme capitale de l’art mondial.
Tome II.
La révolution des années soixante,
qui a secoué le monde occidental, a commencé aux
États-Unis dans l’art et la culture. Les jeunes iconoclastes,
influencés par les ready-made et les théories de
Marcel Duchamp, John Cage et les néo-Dada, balayent l’expressionnisme
abstrait, traité de « nouvel académisme ».
Frank Stella peint méthodiquement des bandes noires avec
une brosse de peintre en bâtiment. Jaspers Johns expose
un drapeau américain fidèlement reproduit. Rauschenberg
colle des déchets ou des plantes sur ses toiles. Andy Warhol
reproduit en série des billets de banque ou des boîtes
de conserve. Lichtenstein fait entrer la BD dans les musées.
L'Amérique, bouleversée par la guerre du Vietnam
et la contestation de sa jeunesse, voit un déferlement
de mouvements et de styles ahurissants pour l’époque :
Pop Art, Hyperréalisme, Op Art, Art minimal, Land Art,
Conceptuel, etc. L’art des sixties est immédiatement
populaire, diffusé dans le monde entier par la presse et
la télévision. C’est la mort de l’avant-garde.
Tome III.
La décennie des années 50 aux
États-Unis est la décennie-charnière qui
voit arriver la nouvelle vague de l'École de New York.
Le milieu artistique et intellectuel new-yorkais constitue alors
une communauté mouvante et ouverte où plasticiens,
musiciens, chorégraphes et poètes participent à
la même aventure. Sandler rapporte cette atmosphère
riche d'énergie créatrice qui va préparer
la sensibilité des années 60. L'assemblage fait
son apparition dans les œuvres de Stankiewicz ou Rauschenberg ;
Jasper Johns initie une nouvelle forme de peinture réaliste ;
les happenings s'organisent avec Allan Kaprow, Jim Dine, Claes
Oldenburg ; le débat critique s'amplifie autour de
quelques grandes figures quelquefois injustement négligées :
Helen Frankenthaler, Jules Olitski, Larry Rivers, Red Grooms,
John Chamberlain...
Acteur engagé de la scène artistique
new-yorkaise, Irving Sandler est un critique influent depuis les
années 50. Ancien président de l'Association internationale
des critiques d'art, il a enseigné l'histoire de l'art
à l'université de New York.
Vendu.
Scaldis.
Escaut - Schelde. [Art et civilisation.] Tournai,
1956. In-8° (155 x 215 mm.) broché sous jaquette
d'éditeur, 212 p., XXXI planches hors texte in-fine,
jaquette conservée, coupures de presse et quelques photos,
quelques soulignements.
Catalogue de
l'exposition éponyme organisée à tournai
(Halle aux Draps - Casino communal - Musée d'Histoire et
d'Archéologie - Musée des Beaux-Arts), du 15 juillet
au 10 septembre 1956.
Table des matières
:
- Introduction,
par le comte J. de Borchgrave d'Altena.
- Architecture scaldienne,
par le chanoine Jean Cassart.
- Sculpture scaldienne, par
le chanoine Jean Cassart.
- Métaux, par le chanoine
Jean Cassart.
- Manuscrits à miniatures,
par L. Fourez, J. Délaisse, A. Boutemy.
- Tapisseries, par Georges
Platteau.
- Imprimés, estampes et
iconographie.
- Orfèvrerie, par
G. Duphénieux.
- Peinture, par le comte
Philippe de Limburg-Stirum et le colonel Joly.
- Porcelaine, par G. Duphénieux.
- Héraldique, par
Lucien Fourez et Pierre Dubuisson.
12 euros (code de commande : 01979).
[SOCRATE]. MAZEL (Jacques) — Socrate. Paris, Fayard, 1987. In-8° (153 x 235 mm.) collé, 568 p., exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Lourd
d'allure, rustique en ses propos, Socrate dégoûte
les précieux et déroute l'inconscience sûre
d'elle-même. Cet homme physiquement commun fait sourire,
avec ses disgrâces et son ménage infortuné...
Mais tous ne rient pas : un soir de 399 av. J.-C, la cité
d'Athéna donne congé à la sagesse ;
« l'homme le plus sage », devenu dissident,
boit la coupe de poison, victime des lois de l'inconscience.
Porte-parole du rationalisme ou mystique inspiré,
Socrate est le bouc émissaire d'une période politiquement
et moralement troublée – l'envers du siècle
de Périclès. Qui est Socrate, parmi les Socrate
possibles ?
À la différence de ses devancières,
cette biographie s'intéresse au jeune Socrate, avant qu'il
ne soit « sage », avant que Platon ne le
fasse « naître vieux » ; Socrate
n'est pas ici pris pour un mutant miraculeux, mais comme la maturité
d'une prise de conscience athénienne qui s'enracine en
deçà de lui, depuis Homère, Antigone, etc.,
dans un présocratisme qui n'est pas seulement philosophique.
Cette histoire ne se borne pas à rendre Socrate possible,
mais nécessaire.
Jacques Mazel, historien-philosophe de la dissidence
grecque, n'a pas reconstruit le système d'un philosophe,
fût-il le plus éminent, mais le témoignage
d'un homme.
8 euros (code de commande : 01964).
[SOUGUENET (Léon) et GARNIR (George)]. Les « Amitiés Françaises » de Mons. Manifestation Léon Souguenet et George Garnir. Mons le 18 mai 1939. Mons, Imprimerie Générale, 1940. In-8° (182 x 227 mm.) broché, 82 p., illustrations hors texte, exemplaire en partie non coupé et en très bon état.
Table des matières
:
- Comité
d'honneur.
- Manifestation Léon Souguenet et
George Garnir.
- La cérémonie d'après
le compte-rendu du journal La Province, de Mons.
- Lettres et télégrammes.
- Le déjeuner.
- La presse.
- Hommages à Léon Souguenet
et à George Garnir.
- Liste des souscripteurs.
Vendu.
STENGERS (Jean) — L'action du Roi en Belgique depuis 1831. Pouvoir et influence. Essai de typologie des modes d'action du Roi. Paris - Louvain-la-Neuve, Duculot, 1992. In-8° (159 x 240 mm.) broché, 389 p., (collection « Document »).
En quatrième
de couverture :
Un travail de science politique ? Une étude
de droit constitutionnel ? Un recueil de biographies ? Rien de
cela, en vérité, mais une tentative de saisir l'évolution
de la monarchie à travers les différents modes d'action
du Souverain, suivis à travers toute la période
qui va de 1831 à nos jours.
Cette tentative, d'un type tout à fait
nouveau, repose sur une documentation en grande partie neuve,
elle aussi, tirée notamment des archives.
On entendra ici pour la première fois
certains des propos les plus originaux des souverains. Ceux-ci
ne sont traités ni avec dévotion ni avec irrespect :
1'auteur essaie simplement de les peindre sans se laisser impressionner
par le decorum.
II leur avait déjà consacré
de nombreuses études. On se souviendra en particulier de
ses abondants travaux sur Léopold II, et de son livre sur
Léopold III et le gouvernement : les deux politiques
belges de 1940. II nous livre maintenant ce qui, sans être
une somme, se veut en tout cas une vaste fresque d'ensemble.
10 euros (code de commande : 01995).
[TITIEN (Tiziano Vecellio, dit)]. BEAUSSANT (Philippe) — Titien. Le chant du cygne. Paris, Fayard, 2009. In-8° (135 x 215 mm.) collé, 164 p., illustrations en couleurs hors texte, exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Il
y a des artistes (peintres, musiciens, poètes…) qui,
sur leurs vieux jours, à soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix
ans, semblent entamer une nouvelle forme de l’art dont on
croyait qu’ils étaient les maîtres. Que se passe-t-il ?
Une nouvelle jeunesse ? La liberté enfin, quand on
n’a plus de comptes à rendre ? Ou bien au contraire
la mort entrevue, l’angoisse ? Ou la foi, l’espérance ?
Ou la conscience de soi, la volonté de laisser sa trace ?
Lorsqu’on se trouve devant les dernières
œuvres du très vieux Titien, si angoissantes et d’une
pâte si épaisse, comment faire le lien avec ce qu’on
a tant aimé de lui quand il était jeune et qu’avec
tant de délicatesse il nous faisait contempler la Vénus
d’Urbino ? Que se passe-t-il dans l’esprit
d’un peintre dont on pourrait se dire qu’il vieillit,
et sous sa main dont on pourrait croire qu’elle tremble,
alors qu’il semble murmurer : j’ai encore quelque
chose à dire...
6 euros (code de commande : 01966).
TOURNELLE (Henri, pseudonyme de Jules-Henri Lefèvre) — Scrèpe-Salière « L'Avare ». Comédie boraine in twois aques. Et Ell Casquette. Pièce boraine in ée aque. Jemappes, Éditions Tournelle, [1953]. In-8° (137 x 214 mm.) agrafé, 87 p., exemplaire en bon état.
Mise en situation :
Scrèpe-Salière.
Les twois aques ess pass'tent à l'maison
d'l'avare. Les meubes sont anciégnes eyédespairiés.
E'e vié fauteuil, deux twois chaises, enn tabe ronde avec
ée breugne tapis... eyé tout à l'av'nant.
Nié d'garnitures pou egayé l'plache.
Ell Casquette.
Fumant leu pipe au cwégne du feu,
les deux pinsionnés mineurs in vont r'quèr les viés
souv'nirs... I sont tous les deux in néglidgé
chavattes ou bé chabots, dgilet tricoté, costume
despairié, casquette. I vont d'morer coiffés t'au
long d'ell pièce.
Bibliographie :
- Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes.
Bio-bibliographie montoise : répertoire alphabétique
des auteurs nés, résidant ou ayant vécu à
Mons, 2012, t. III, p. 187.
Vendu.
[VALENCIENNES
- POMPIERS]. Réglement de la compagnie des Sapeurs-Pompiers
de la ville de Valenciennes (1840). Valenciennes,
Henry, [1840]. [Imprimerie
de B. Henry, à Valenciennes.]
In-8° (85 x 117 mm.) broché sous couverture muette
de papier bleu, [1 (titre)], [1 bl.], 16, [2 bl.] p., exemplaire
en très bon état.
Publication
particulièrement rare !
Ce règlement
fut adopté à Valenciennes le 21 décembre
1840 ; cette copie conforme est signée par le capitaine-commandant
Charles Gellé et le règlement fut approuvé
par le Maire de Valenciennes Lenglet (orthographié « Lenglé »
dans le texte).
Table du Règlement :
- Dispositions générales.
- Habillement, équipement.
- Du conseil et du tribunal de famille.
- Services, manœuvres, incendies.
- Des enterremens.
- Des amendes.
- Recouvrement et emploi des amendes.
- Dispositions générales.
Vendu.
VAN
OVERSTRAETEN (Daniel) — Note sur les dévotions
populaires à Saint-Ghislain au Moyen Âge. Valenciennes, Cercle Archéologique et
Historique de Valenciennes, 1976. In-8° (157 x 240 mm.)
agrafé, [13 (pp. 217-229)] p.
Il s'agit d'un
extrait du volume publié à l'occasion du cinquantenaire
du Cercle Archéologique et Historique de Valenciennes.
Extrait :
Selon
son plus ancien biographe, saint Ghislain quitta la Grèce,
sa patrie, pour s'installer dans un lieu qui lui fut désigné
par le ciel, à Ursidungus, sur les bords de la Haine.
C'était à l'époque du roi Dagobert. Soucieux
de connaître les intentions du nouveau venu, l'évêque
Aubert le fit venir à Cambrai, l'interrogea et, rassuré,
le renvoya muni de sa bénédiction. En repassant
par la villa de Roisin où il avait logé à
l'aller, le saint trouva son hôte profondément bouleversé
par l'état de santé de son épouse, en proie
aux douleurs d'un accouchement dont l'issue paraissait fatale.
Ému par tant de peine, Ghislain fit un miracle : il
sauva la femme et l'enfant. L'heureux père fit don de son
domaine au thaumaturge qui put ainsi achever la construction d'un
oratoire. Consacré plus tard par les évêques
Aubert et Amand, le sanctuaire bénéficia encore
des largesses du roi Dagobert et de celles de sainte Waudru, la
pieuse épouse de saint Madelgaire, laquelle préféra,
sur les instances de Ghislain, quitter le monde et construire
un monastère à Castrilocus, noyau du futur
chapitre Sainte-Waudru établi à Mons. Ghislain resta
en relations pieuses avec la sainte et influença la vocation
de sa sœur, Aldegonde, qui fonda Maubeuge. Il mourut à
un âge avancé, un 9 octobre probablement, après
le décès de saint Amand, donc à la fin du
VIIe siècle. On l'enterra dans la celle qu'il avait construite
et qui prit plus tard son nom.
Comme ce fut le cas en maints endroits, à
côté de la liturgie vécue par les générations
de moines qui se succédèrent autour du tombeau du
fondateur, des pratiques naquirent de la piété populaire,
toujours en quête d'auxiliaires sensibles. La présente
note se propose d'étudier quelques-unes de ces dévotions,
lesquelles relèvent tout à la fois du folklore,
de l'histoire du culte et de celle des mentalités.
Vendu.
VERMEIL (Jean) — Histoire personnelle du Protestantisme. Paris, Éditions du Félin, 1999. In-8° (155 x 234 mm.) collé, 331 p., illustration de couverture par Tomi Ungerer, (collection « Histoire et Sociétés »).
En quatrième
de couverture :
Vermeil,
nom cévenol, vieux surnom romain, de vermiculus,
vermisseau marin qui fit la fortune des marchands de pourpre.
Un nom, un fil, un relais. Mes Vermeil. J'en ai (re)trouvé
un pour chacun des cinq siècles de la Réforme. Sans
effort, c'est-à-dire par un travail immense et joyeux.
Ainsi Matthieu (XVIe siècle), le menuisier liquidé
avec la colonie huguenote, laquelle deviendra Rio de Janeiro.
Et Gaston (XVIIe), le baroudeur de Montpellier assiégé,
devenu Zacharie en Éthiopie, général en chef
du négus et mari de sa nièce. Et Claude (XVIIIe),
le tonnelier camisard, complotant avec un curé rationaliste
la chute du Roi-Soleil, notre boucher, et jeté aux galères.
Et le pasteur Antoine Vermeil (XIXe), qui fonde à Paris
les diaconesses, fantasme romantique d'un couvent calviniste,
l'hérésie. Et Edmond Vermeil (XXe), le germaniste
antinazi, et ma cousine du Refuge, la pasteure allemande Ariane
Vermeil, que je vais revoir pour la première fois depuis
1685, révocation de l'édit de Nantes. Et moi qui
rencontre le pape des catholiques...
Si cet ouvrage croise toute l'histoire du protestantisme,
c'est d'abord un témoignage pour aujourd'hui : ce
qu'un protestant de la fin du XXe siècle comprend de son
identité, ce qu'il retient, dans un vertige de roman, de
cette mémoire qui a contribué au meilleur de la
France : la Renaissance, les Lumières, 1789, la laïcité,
la Résistance, l'humanisme. Et la tolérance qui,
de nos jours, parfois vacille.
Vendu.
[WALLONIE]. Wallons-nous ? Périodique de création et de réflexion littéraires et artistiques de Wallonie. Automne 84 - 3e année - n° 11. Liège, Wallons-nous ? 1984. In-4° (208 x 297 mm) agrafé, 59 p., illustrations, exemplaire en bon état.
Sommaire :
Hiver
'60.
- Carte de visite.
- Résumé
du film.
- Une
morale du cinéma.
- Arrêt de travail.
- Une
Wallonie née des travailleurs
- Lectures
du coin des yeux.
- Histoire
de la production.
- Scénario
: extrait 1.
- Situation '60.
- La
société belge en '60
- Lectures
du coin des yeux.
- Analyse
structurelle.
- Scénario
: extrait 2.
- Syndicalisme en questions.
- Jacques
Yerna : les carences de la gauche.
- Georges
Stacquet : j'ai aimé...
- Lectures
du coin des yeux.
- La
fiction et le documentaire.réel et imaginaire.
- Scénario,
extrait 3.
- Cinéma wallon.
- Poser
un regard...
- Sur
le cinéma wallon...
- Filmographie - Fiche
technique.
aura lieu
le mardi 4 février 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
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