MISE À JOUR DU 18 FÉVRIER 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
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[AFGHANISTAN]. Afghanistan, une histoire millénaire. Paris, Réunion Des Musées Nationaux,
2002. In-4° (240 x 297 mm.) broché sous couverture
à rabats, 205 p., très nombreuses illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition présentée au
Musée national des Arts asiatiques Guimet, à Paris,
du 28 février au 27 mai 2002, après avoir été
organisée au Centre culturel de la Fundacion « la
Caixa », à Barcelone, du 2 octobre au 30 décembre
2001.
Sommaire :
- Avant-propos,
par Luis Monreal.
- Préface, par Jean-François
Jarrige.
- Chronologie, par Pierre Cambon.
- L'archéologie de l'Afghanistan
: De la préhistoire à l'Âge du fer, par
Jean-François Jarrige.
- L'Afghanistan au carrefour de l'Asie,
par Pierre Cambon.
- L'islam médiéval,
par Marthe Bernus-Taylor.
- Des Mongols aux Moghols : l'art de
l'islam médiéval tardif en Afghanistan (1220-1707),
par Michael Barry.
- Le Kafiristan ou les descendants d'Alexandre,
par Bernard Dupaigne.
- Patrimoine hier, patrimoine aujourd'hui,
par Pierre Cambon.
- Catalogue
- Mundigak et la Bactriane
de l'Âge du bronze, par Jean-François Jarrige.
- L'Afghanistan, de
la conquête achéménide aux royaumes indo-grecs,
par Paul Bernard.
- L'art Kouchan,
par Boris Marshak.
- Hadda, par Zémaryalaï
Tarzi.
- Bamiyan, par
Zémaryalaï Tarzi.
- L'Afghanistan et
le Turkestan chinois (Xinjiang), par Marianne Yaldiz.
- L'islam avant les
invasions mongoles, par Marthe Bernus-Taylor.
- Les Tîmoûrides,
par Michael Barry.
- Le Nuristan,
par Bernard Dupaigne.
- Liste des pièces exposées.
Vendu.
[ALMANACH].
GALART DE MONTJOIE (Christophe Félix Louis Ventre de La
Touloubre, dit)] — Almanach des gens de bien pour l'année
1795, [(vieux style.)],
contenant des anecdotes peu connues, pour servir à l'histoire
des événemens de ces derniers tems ; l'arrivée
de Carrier aux enfers ; des observations sur le même ;
son épitaphe ; deux dialogues des morts, un entre
J.-J. Rousseau et Malesherbes, l'autre entre Favras et Bailli ;
les médecins, histoire véritable ; des prédictions
pour tous les mois de l'année, &c. &c. Paris, Pichard, [1795]. [A Paris, / Chez Pichard, Libraire, rue de / Thionville,
vis-à-vis la rue Christine.]
In-12 (79 x 144 mm.) sous son brochage d'époque, 216 p.,
une gravure en frontispice, la dernière page (table) est
collée à la couverture.
Un rare almanach
royaliste qui parut de 1795 à 1798.
Epitre aux Gens de bien
:
Salut
aux Gens de bien ; c'est à eux que je présente
ces étrennes ; c'est d'eux seuls que j'ambitionne
les suffrages.
Sous le règne du tyran Robespierre, les
Gens de bien étoient dans l'oppression ; ils pleuroient
sur leur patrie ; ils n'osoient fixer leurs yeux sur l'avenir.
Qu'ils reprennent aujourd'hui courage, qu'ils sèchent leurs
pleurs, qu'ils ouvrent leurs cœurs à l'espérance :
le tigre n'est plus, tout va changer de face.
Le jour a reparu :
rien n'est long-temps extrême.
Que d'idées affligeantes va réveiller
la lecture des anecdotes que je présente ici aux Gens de
bien ! Mais l'amertume qu'elles verseront dans leur ame,
sera adoucie par la certitude que les dangers auxquels ils ont
échappé, n'arriveront plus. Leur esprit fatigué
par le souvenir de tant de calamités, se reposera agréablement
sur le consolant avenir que promettent à la France les
heureuses prédictions qui terminent cet écrit.
Sans doute toutes les plaies faites aux Gens
de bien, ne sont pas encore fermées ; mais si l'empire
de la justice et de la vérité s'affermit lentement,
il est aussi plus durable. Le règne des méchans
est un torrent ; il s'écoule rapidement ; les
campagnes qu'il a désolées, reprennent insensiblement
leur première fertitlité, pour ne la plus perdre,
parce que des barrières sont élevées, qui
les préservent à jamais ru retour du même
fléau.
Sans doute aussi, il est parmi les Gens de bien,
des hommes, et le nombre en est malheureusement considérable,
il en est, dis-je, parmi eux, qui sont condamnés à
un deuil perpétuel ; il en est qui ont à pleurer
des pertes irréparables. Que de veuves ! que d'orphelins !..
Ah ! j'en conviens : il est des douleurs sans remèdes ;
cependant, et les Gens de bien ne me démentiront pas, le
bonheur de la patrie offre un adoucissement aux malheurs domestiques.
Enfin, quel nouveau sujet d'allarmes pourroit-il
rester aux Gens de bien ? craindroient-ils les menées
secrettes des partisans qu'a pu laisser après lui le hideux
monstre que la Convention Nationale a étouffé ?
Eh ! que craindre de leurs mystérieux complots ?
Quand c'est la justice qui règne,
La noirceur masque en vain
les poisons qu'elle verse,
Tout se sait, tôt ou
tard, et la vérité perce.
Les espérances que je donne ici à
ces véritables amis de la Patrie, ne sauroient donc être
mieux données, puisque ceux qui sont les arbitres de nos
destinées, disent avec moi :
Salut aux Gens de bien.
Extrait de la notice des Almanachs français :
On trouve dans cet almanach le précis
des événements du 9 thermidor au 23 fructidor An
III, des sujets de méditations, philosophiques et politiques,
des apologues et diverses anecdotes dont une sur le mariage de
Camille Desmoulins.
Avec le calendrier romain et le calendrier républicain
pour l'An III et IV. Croyant devoir expliquer les raisons qui
lui ont fait donner un calendrier pour l'an de grâce 1795,
l'éditeur dit : « Le calendrier romain
est reçu dans toute l'Europe ; les voyageurs, les
personnes même qui ont des relations commerciales avec les
étrangers, ne peuvent se dispenser de le connoître ;
il est également nécessaire pour l'étude
de la chronologie, pour la lecture de l'histoire et des livres
qui ont paru jusqu'à ce jour. »
Bibliographie :
- Grand-Carteret (John), Les almanachs
français, n° 1209.
- Sonnet (Martine), « Les almanachs
politiques parus pendant la Révolution française »,
dans Bulletin des bibliothèques de France (BBF),
1980, n° 1, pp. 5-10.
Vendu.
BECKMANN
(Max) — Beckmann. Paris,
Centre Pompidou, 2002. In-4° (280 x 280 mm.) broché,
409 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
trace de mouillure dans la partie inférieure du volume.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition « Max Beckmann,
un peintre dans l'histoire » présentée
au Centre Pompidou, à Paris, du 10 septembre 2002 au 6
janvier 2003 ; à la Tate Modern, à Londres,
du 13 février au 5 mai 2003 et au MoMA, à New York,
du 25 juin au 30 septembre 2003.
Table des matières
:
- Avant-propos,
par Bruno Racine et Alfred Pacquement.
- Essais.
- Le somnambulisme
lucide de Max Beckmann, par Didier Ottinger.
- La montée
des périls. 1925-1938, par Sean Rainbird.
- L'effet Beckmann,
par Robert Starr.
- Max Beckmann, peintre
allemand, par Hans Belting.
- Max Beckmann, peintre
d'histoire, par Thomas W. Gaethgens.
- Beckmann et la critique
d'art allemande. 1906-1937, par Uwe Fleckner.
- Beckmann et la France.
Un malentendu paradoxal, par Yves Kobry.
- Catalogue des œuvres exposées.
- La rupture de la
Première Guerre mondiale, par Reinhard Spieler.
- Maîtres anciens,
maîtres inactuels, par Sylvie Ramond.
- La destruction en
acte. Beckmann, la guerre et le salut, par Marie Stavrinaki.
- Les paysages urbains,
par Nina Peter.
- Paris, une « maitrise
élégante du métaphysique »,
par Klaus von Maur.
- Les autoportraits
en habit du grand monde, par Barbara Stehlé-Akhtar.
- Les poissons, l'épée
et le peintre, par Alain Bonfand.
- Les miroirs de Max
Beckmann, par Daniel Arasse.
- « Quatre
homme autour d'une table », par Sabine Eckmann.
- La peinture de Beckmann
aux États-Unis, par Ortrud Westheider.
- « Le
palais des dieux », par Christiane Zeiller.
- Chronologie et documents.
- Liste des expositions.
- Bibliographie sélective.
- Liste des œuvres
exposées.
- Index des noms propres.
15 euros (code de commande : 02075).
[BELGIQUE - LOTERIE NATIONALE]. Catalogue
des objets composant la loterie des produits de l'industrie nationale,
présentés à l'exposition ouverte à
Bruxelles, au mois de juillet 1830. [Bruxelles],
[Exposition de l'Industrie Nationale], 1831. [Se vend, / au local de l'Exposition de l'Industrie
nationale. / M DCCC XXXI.] In-8°
(131 x 207 mm.) broché sous une couverture muette,
IX, [1 bl.], 69, [1 bl.] p., rousseurs, bon exemplaire.
Au lendemain
de la révolution belge, une loterie à laquelle 2000
billets gagnants (sur 11135) permirent aux heureux lauréats
de se voir attribuer des lots provenant exclusivement de l'industrie
belge...
Inutile de préciser que ce catalogue
est particulièrement rare !
Réglement :
La
Commission, chargée de la direction de l'Exposition des
produits de l'Industrie nationale,
Ouï le rapport du Comité nommé
par elle, pour le choix, l'achat et la répartition des
objets destinés à entrer dans la Loterie créée
en vertu de l'arrêté royal du 2 avril 1830, et de
celui des messieurs les Bourgmestre et Échevins de la ville
de Bruxelles, du 18 mai suivant, confirmés par l'arrêté
du Gouvernement provisoire, du 16 novembre dernier, duquel rapport
il résulte que ces opérations préliminaires
sont terminées, et que la Loterie se composera de onze
mille cent trente-cinq billets, sur lesquels il y aura deux mille
billets gagnans ;
Voulant régler l'époque et le
mode du tirage de cette Loterie, ainsi que l'époque et
le mode de la remise des lots aux personnes qui les auront obtenus ;
A résolu ce que suit :
Art. 1er. Le tirage de la Loterie aura lieu
publiquement dans une des salles du palais de l'Industrie, sous
la direction d'un Comité spécial pris dans le sein
de la Commission, et en présence des autorités qui
seront invitées à y assister.
2. Il commencera le dix mars 1831 et sera continué
les jours suivans, de dix heures du matin à quatre heures
de relevée.
3. Deux roues de fortune, placées en
face du public sur une estrade élevée à cet
effet, recevront, l'une les numéros des billets de la Loterie
qui ont été désignés comme devant
concourir au tirage dans l'avis du 6 février, et l'autre
deux mille billets de lots et neuf mille cent trente-cinq billets
blancs, en manière, telle que chacune renfermera 11,135
billets ; nombre égal à celui qui concourt
au tirage.
Les billets de lots contiendront simplement
les numéros indicatifs de ceux-ci.
Un Catalogue des objets dont sont composés
les lots et de leurs numéros respectifs, sera imprimé
et rendu public quelques jours avant le tirage.
4. Les billets seront jetés dans
les deux roues, à l'ouverture de la première séance.
5. Deux enfants appartenant à l'hospice
des orphelins de la ville, tireront simultanément un billet
de chaque roue, et le remettront à une personne préposée
pour en donner lecture.
Le contenu de chaque billet sera proclamé
successivement, et billets gagnants de manière à
faire connaître d'abord le n° du billet de Loterie,
puis le n° du lot ou billet blanc.
Les deux billets, après cette formalité
remplie, seront remis, pour vérification, aux membres du
Comité qui occuperont le bureau.
6. Un secrétaire et un contrôleur
seront chargés de tenir note et contre-note des billets
sortis de chaque roue.
7. À la fin de chaque séance,
les scellés seront apposés sur les deux roues, de
manière à en empêcher l'ouverture.
Les scellés seront levés à
l'ouverture de la séance suivante, après qu'ils
auront été reconnus intacts.
8. La liste des lots sortis et des billets de
Loterie auxquels ils seront échus, sera adressée
à messieurs les éditeurs des journaux de Bruxelles,
avec prière de les insérer dans ces journaux.
Indépendamment de cette publicité,
la liste générale des lots et des billets qui les
auront, obtenus sera, par les soins de la Commission, imprimée
après l'achèvement du tirage, et des exemplaires
en seront transmis à messieurs les Gouverneurs des provinces,
ainsi qu'aux Chambres de commerce et aux Régences des principales
villes.
9. La délivrance des lots se fera aux
porteurs des billets qui les auront obtenus et contre la remise
de ces billets, trois jours francs après celui du dernier
tirage, de dix à quatre heures.
10. Les lots qui n'auront pas été
réclamés dans les six mois qui suivront le jour
du dernier tirage, seront vendus au profit des pauvres de Bruxelles.
11. La présente résolution sera
imprimée et affichée.
Fait en assemblée générale,
le 27 février 1831.
Le président, Frédéric
Basse - Le secrétaire, Gachard.
25 euros (code de commande : 02071).
BLONDEAU (Willy) — Harmignies. Glossaire du parler local. Les maximes et le vocabulaire des anciens habitants d'Harmignies et des villages environnants. Préfaces par Bernard Godefroid et Chantal Demaret. [Harmignies], Chez l'auteur, 2003. In-4° (210 x 297 mm.) agrafé, 80 p., exemplaire en parfait état, rare.
Avant-propos de l'auteur
:
Originaire
d’Harmignies, y ayant passé toute mon existence, et
ayant eu pour langue maternelle le « patois parlé
à Harmignies », j’ai trouvé intéressant
de reproduire les expressions et les mots utilisés dans
le langage courant de ceux qui nous ont précédés
dans ce village. Cette liste n'est pas exhaustive, pourtant j'ai
mis près de deux ans pour la constituer !
Curieux exercice ! Ces expressions, ces
mots, je les voyais, je les entendais prononcer par des lèvres
depuis longtemps muettes. En particulier celles de mon grand-père
François Alard, qui, alors que j’étais tout
enfant, m’emmenait au terme de promenades quotidiennes, enrichir
mon vocabulaire en repassant par la forge Félix Cloquette
(actuel magasin, chaussée de Beaumont n° 469.
On y voit encore dans une petite loge en façade une statue
de saint Éloi). Plusieurs vieux s’y réunissaient
et c’était l’endroit tout choisi pour en entendre
« des vertes et des pas mûres ».
Cinquante ans plus tard, au fil du temps, au
hasard des évocations, des associations d’idées
ou de mots, l’un ou l’autre remontait du fond de ma
jeunesse et je le saisissais aussitôt sur papier de peur
qu’il ne se perde à jamais. Si ce travail n’a
certes pas de valeur scientifique, j’ai toutefois mis un
point d'honneur à reproduire de façon rigoureuse
ce que la tradition orale m’avait appris, et lorsqu’il
m'arrivait de douter, de consulter les quelques derniers anciens
Harmigniens d’origine.
Ce que le patois exprime le plus constamment
dans ses aphorismes, c’est une vue réaliste, voire
cynique du monde. Il reflète aussi le pragmatisme d’une
société dont l’existence fut, on l’oublie
parfois, des plus rude.
Vendu.
CHARCOT
(Jean-Baptiste) — Dans la mer du Groenland. Les croisières du « Pourquoi
Pas ? ». (Complété par la biographie
de l'explorateur et le récit du naufrage [par José Gers].) Paris,
Desclée De Brouwer, s.d. In-8° (170 x 214 mm.)
broché, 222 p., illustrations hors texte.
Le Groenland
: une région qui suscite bien des convoitises...
Table des matières
:
Première
partie.
- La première
croisière du « Pourquoi pas? » au Groenland.
- Les Féroé.
- Jan-Mayen.
- Le Poste de T. S. F.
de Jan-Mayen.
- La Mer du Groenland
et la ceinture de glaces.
- La navigation dans
les glaces et les navires polaires.
- Notre première traversée
de la ceinture de glaces.
- Le Scoresby Sund.
- Les pionniers de la
baie de Rosenving.
- Le retour.
- Rockall.
Deuxième partie.
- Résumé
de l'histoire de la colonisation du Groenland.
- Le Capitaine Ejnar
Mikkelsen et le premier essai de colonisation sur la côte
orientale du Groenland.
Troisième partie.
- La seconde croisière
du « Pourquoi pas ? » au Groenland.
- Les chasseurs de renards
de Jan-Mayen et les complications diplomatiques.
- Notre seconde traversée
de la ceinture de glaces.
- La colonie du Scoresby
Sund.
- Les Esquimaux du Scoresby
Sund.
- Le mauvais temps dans
Port Amdrup.
- Le départ de
Rosenving.
- Le grand floe.
- Le vol à voile
des oiseaux arctiques.
- La dépression
cyclonique.
Quatrième partie.
- À la recherche
de Amundsen, Dietrichsen, Guilbaud, Cuverville, Bazy et Vallette.
Cinquième partie.
- La Mort du «
Pourquoi pas ? ».
- Le Commandant J.-B.
Charcot.
Vendu.
DEPASSE (André) — Jemmapes 1792-1992. S.l., Chez l'Auteur, 1991. In-8° (157 x 224 mm.) broché, 220 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
Table des matières
:
1.
Avant-propos.
2. La bataille.
1. Engagement de Boussu.
2. Rappel de la bataille de
Jemappes.
3. Évocation de la
personne de Dumouriez.
4. Des militaires d'origine
belge dans l'armée française.
5. Essai de réhabilitation
de Dumouriez.
3. Souvenirs de la bataille. Évocation
par...
1. Les sculpteurs.
2. Un petit tour en Autriche.
3. Retour en Belgique et en
France.
4. Les écrivains.
5. La musique.
6. L'affiche.
7. Les peintres.
8. L'armée française.
Les drapeaux.
4. Le monument de Jemappes.
1. L'idée.
2. Les Amitiés françaises.
3. L'inauguration de 1911.
4. Et l'opposition...
5. La guerre 1914-1918.
1. La destruction.
2. Jemappes et la guerre.
3. La reconstruction, l'inauguration
de 1922.
6. La guerre 1940-1945.
7. Les commémorations.
1. Aspect particulier du 160e
anniversaire.
2. Et l'opposition...
3. Autres commémorations
et le Coq aujourd'hui.
8. Les morts de la bataille.
1. Le vide autour de leur
mémoire.
2. Questions et réponses
au sujet des fosses communes.
9. Supplément inédit. Histoire
de la bataille par ceux qui y prirent part.
10. Conclusion.
11. Bibliographie.
- Tables.
Vendu.
[DIDEROT (Denis)]. PROUST (Jacques) — Diderot et l'Encyclopédie. Paris, Albin Michel, 1995. In-8° (126 x 191 mm.) collé, XV, 659 p., (collection « Bibliothèque de l'Évolution de l'Humanité »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Dans
les années soixante, consacrer une étude au rôle
déterminant de Diderot dans l'élaboration et l'accomplissement
de l'Encyclopédie semblait paradoxal. Il était entendu
que l'ouvrage monumental fut pour l'auteur de Jacques le fataliste
une tâche alimentaire qui le détourna de sa vraie
vocation. Jacques Proust, éminent spécialiste du
XVIIIe siècle, démontre de manière éclatante
que l'Encyclopédie servit de laboratoire à Diderot
pour son œuvre littéraire, et de creuset où
s'élabora sa pensée politique dont un chapitre inédit
de cette réédition rappelle les sources. Ainsi voit-on
se dessiner le portrait d'un Diderot politique soucieux de former
des citoyens plus éclairés.
Vendu.
[ÉDIFICATION POPULAIRE]. Les avantages d'un joli caractère. Limoges, Barbou, s.d. [Limoges, / Barbou Frères, Imprimeurs-Libraires.] In-32 (85 x 130 mm.) broché, 32 p., illustration en frontispice, (collection « Bibliothèque Chrétienne Morale »), couverture souillée, mouillures.
L'héroïne de cette histoire portant le nom d'Armandine, on peut imaginer que le texte de cette édition populaire est le même que celui que la maison Barbou publia, en 1867, sous le titre Armandine ou les avantages d'un joli caractère. Le même éditeur publia, en 1862, un autre volume portant le titre Lise ou les avantages d'un joli caractère, probablement inspiré en tout ou en partie du recueil que Madame de Renneville publia, en 1834, sous le titre Lise ou les avantages d'un joli caractère, suivi de petites historiette racontées à mes petites nièces.
8 euros (code de commande : 02051).
[GAMA
(Vasco da)]. Cinquième centenaire de la naissance de
Vasco da Gama (1469-1969). Paris,
Fondation Calouste Gulbenkian - Centre culturel portugais de Paris,
1970. In-8° (199 x 255 mm.) broché sous couverture
à rabats, 77 p., illustrations hors texte, exemplaire
en bon état.
Catalogue de
l'exposition éponyme organisée du 13 au 30 avril
1970, au Centre culturel portugais, à Paris, avec la collaboration
de la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg.
Avant-propos :
L'Institut
d'Études Ibériques de la Faculté des Lettres
de Strasbourg et son directeur, le professeur André Labertit,
ayant eu l'heureuse initiative de commémorer le cinquième
centenaire de la naissance de Vasco da Gama, le Centre Culturel
Portugais de la Fondation Calouste Gulbenkian, à Paris,
a été heureux de se joindre à eux. Il nous
a semblé que ce haut lieu de la culture européenne
était particulièrement bien choisi pour un tel événement.
Aux manifestations envisagées, un concert
du Groupe de musique ancienne de Lisbonne et un colloque d'historiens
seiziémistes, il convenait d'ajouter une exposition bibliographique
et iconographique. Si le plus célèbre des navigateurs
portugais, devenu par la suite Amiral des Indes, en est la figure
centrale, cette exposition met aussi en évidence le processus
historique des découvertes de la fin du XVe et de la première
moitié du XVIe siècle, que Taine appelle « le
plus grand siècle de l'histoire ».
L'importance de la route du Cap, la répercussion
en Europe de la découverte des Indes, sont illustrées
par les « Mapa mundi » et les multiples
narrations qui ont exalté l'imagination et l'esprit des
plus grands poètes et historiens.
C'est donc la période s'étendant
de 1469 à 1550 qu'il nous faut considérer, car depuis
le périple de Vasco da Gama, qui a ouvert à l'Occident,
par la voie atlantique, le monde de l'Orient, l'histoire a pris
une véritable dimension universelle.
Le Centre Culturel Portugais a pu organiser
cette Exposition grâce à la précieuse collaboration
de la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg,
qui renferme des trésors bibliophiliques.
Que Melle Bernardin, conservateur en chef, et
Mme Greiner, conservateur adjoint, soient ici vivement remerciées,
ainsi que le directeur de l'Institut Culturel Italien de Paris,
qui a consenti à nous prêter le livre où figure
le poème du Tasse. J'étends également l'expression
de notre reconnaissance à la Commission Nationale Portugaise
du Cinquième Centenaire de Vasco da Gama, qui a bien voulu
mettre à notre disposition la médaille commémorative
de cet événement, et les ouvrages récemment
parus sous son patronage. Enfin, nous ne saurions oublier M. Paulo
Ferreira, chef des services artistiques de la Casa de Portugal,
à Paris, qui nous a prêté les documents iconographiques
insérés dans ce catalogue.
10 euros (code de commande : 02061).
[GRECO (Domínikos Theotokópoulosa, dit Le)]. BRONSTEIN (Léo) — (Domenicos Theotocopoulos) El Greco. Paris, Cercle d'Art, 1969. In-4° (254 x 332mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 122 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, ces dernières contrecollées, (collection « La Bibliothèque des Grands Peintres »), exemplaire en bon état.
Sur la jaquette :
Un étranger : toute sa vie, Théotocopoulos
le grec fut un étranger. Il fut un étranger dans
sa propre patrie : la Crète, l'île lumineuse, orgueilleux
porte-flambeau d'une Byzance à présent déchue
; depuis la prise de 1204, humiliée, étrangère
à elle-même, elle subissait impuissante le joug de
Ve855nise. Il fut un étranger quand, jeune peintre d'icônes,
il se rendit (peu après 1560), comme beaucoup de ses compatriotes,
dans la toujours active et audacieuse cité de Venise, pour
y vivre, pour y travailler, pour y affiner son regard, enfin,
pour s'y laisser le plus possible imprégner des valeurs
de l'Occident. Il fut un étranger dans Rome où l'avait
conduit, loin des lagunes vénitiennes, son appétit
d'aventures, à moins que des impératifs plus matériels
ne l'y eussent guidé.
... Étranger, il continua de l'être
en Espagne, à Tolède, où il s'établit
vers l'année 1577, et où il mourut le 4 avril 1614.
... Puis il y a « le réalisme »
tant célébré du Greco. En quoi consiste ce
qu'il a d'unique et de si personnel ? Ce n'est pas en effet le
réalisme de Tintoret, ni celui de Bassano, ni la manière
nordique de tracer, comme sur une carte, les chemins de la vie
sur le visage d'un homme. C'est l'arrivée brusque sur nous,
l'apparition soudaine d'un visage – sa proximité dans
l'espace, le caractère ordinaire et vraiment familier des
traits ; ce qui est le plus frappant encore, c'est la manière
dont le peintre en suggère la nudité. Le Greco,
l'on est tenté de l'affirmer, peut être défini
comme le peintre des visages nus – comme le peintre des corps
dénudés, comme le peintre de la nudité.
... Peut-on conjecturer qu'il s'agit encore
une fois dans ce cas de la révolte ou de la revanche d'un
étranger ? C'est possible. Et peut-être aussi faut-il
y voir un héritage du monde gréco-byzantin, de ce
monde où la présence humaine est austère
– soudain confronté au culte que la Renaissance adresse
à ce qu'il y a de beau dans le nu.
C'est en ces termes que le professeur Léo
Bronstein définit l'art du Greco. »
15 euros (code de commande : 02074).
HANOTTE (Xavier) — 1914-1918. Les anges de Mons. Dessins de Claude Renard. Mons, Fondation Mons 2015 Éditions, 2013. In-8° (176 x 248 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 76 p., très nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
La
guerre 14-18 a été, dès son premier roman
et avant la mode contemporaine, une source d’inspiration
importante pour Xavier Hanotte. Deux publications y reviennent.
Les anges de Mons est un très
bel album dans lequel les superbes dessins de Claude Renard donnent
un relief particulier au scénario et aux textes de Xavier
Hanotte. Comme souvent chez l’écrivain, deux récits
s’entremêlent étroitement. En août 14,
le soldat Newman participe à la bataille de Mons et voit
les anges venus protéger la retraite des troupes britanniques.
Les couleurs qu’utilise Claude Renard pour cette partie du
récit servent bien l’effet merveilleux de l’apparition
dans le ciel d’été.
En novembre 18, le temps – et les
dessins – sont gris : quatre années d’horreur
ont laminé l’espoir. Newman est mort, non sans avoir
eu le temps de se confier au lieutenant Watkins. Aimanté
par la cathédrale Sainte-Waudru, celui-ci y découvre
une étrange statue. Est-ce là l’ange de Mons ?
Tout ne devient-il pas « étrange dans ce monde
déréglé » ? Une dernière
visite à Mons quelques années plus tard renforce
l’hésitation sur le sens de ce qui s’est passé
là.
Bibliographie :
- Duhamel (Joseph), « Entre
14 et 18 », dans Le Carnet et les Instants,
2014, n° 180, p. 54.
Vendu.
HOXHA (Enver) — La révolutionnarisation ultérieure du parti et de toute la vie du pays. Discours (1969-1970). Tirana, Éditions Naim Frashëri, 1971. In-8° (124 x 167 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 355 p., un portrait contrecollé en couleurs, exemplaire en parfait état.
Table des matières
:
- En
tout travail employons une méthode et un style léninistes
révolutionnaires. Discours prononcé à la
8e session plénière du Comité Central du
Parti du Travail d'Albanie.
- Du caractère idéologique
des bavardages. Extrait du discours prononcé à la
réunion de Secrétariat du Comité Central
du Parti du Travail d'Albanie, ayant trait au rapport présenté
par le Présidium du Conseil Central des Unions Professionnelles
d'Albanie sur certains problèmes du travail des unions
professionnelles pour l'éducation idéologico-politique
de la classe ouvrière, intitulé : Poursuivons
avec plus de persévérance et méthodiquement
l'éducation générale de la classe ouvrière.
- Que les droits et les libertés
de la femme et de la jeunesse soient compris à fond et
défendus par tous. Discours prononcé à la
réunion du Secrétariat du Comité Central
du Parti du Travail d'Albanie.
- 25 années de luttes et de victoires
sur la voie du socialisme. Discours prononcé à la
réunion solennelle consacrée au 25e anniversaire
de la libération de la Patrie et du triomphe de la révolution
populaire (28 novembre 1969).
- À propos de la productivité
du travail et de la discipline prolétarienne au travail.
Discours prononcé au 9e Plenum du Comité Central
du Parti du Travail d'Albanie.
- Discours d'ouverture à la réunion
solennelle consacrée au centenaire de la naissance de V.
I. Lénine. 21 avril 1970.
- Appuyons-nous puissamment sur la pensée
créatrice des masses en vue de la planification et de l'accroissement
de la production. Intervention à la réunion du Bureau
Politique du Comité Central du Parti du Travail d'Albanie.
- Animons davantage la vie des organisations
de la jeunesse dans les écoles. Allocution prononcée
à l'occasion d'une rencontre avec un groupe de cadres actifs
des organisations de la jeunesse et du Parti, et de professeurs
des établissements d'enseignement supérieur et secondaire.
13 mai 1970.
- De la signification théorique
et pratique de l'organisation du travail. Discours prononcé
au 10e plenum du Comité Central du Comité Central
du Parti du Travail d'Albanie. 26 juin 1970
- C'est dans l'unité complète
parti-peuple-pouvoir que réside notre force. Discours prononcé
à la rencontre avec les électeurs de la circonscription
électorale Nr. 219. 18 septembre 1970.
- Étudions le marxisme-léninisme
en étroite liaison avec la pratique révolutionnaire.
Discours prononcé à la réunion commémorative
tenue à l'occasion du 25-ème anniversaire de la
fondation de l'École du Parti « V. I. Lénine ».
8 novembre 1970.
20 euros (code de commande : 02042).
HUBERMONT
(Pierre, pseudonyme de Joseph Jumeau) — Les cordonniers.
Dessins de Rachel Tielemans.
Bruxelles, L'Églantine, [1929]. In-8° (163 x 245 mm.)
broché, 32 p., 7 illustrations en noir, (collection
« Vies »).
Un ouvrage peu courant...
L'origine de cet ouvrage est une commande du
Syndicat des ouvriers des cuirs et peaux.
L'illustratrice, Rachel Tielemans était l'épouse
de l'écrivain Albert Ayguesparse.
Extrait :
Les deux enfants étaient tellement
occupés à regarder les belles chaussures à
la vitrine qu'ils ne virent pas s'avancer vers eux le cousin Antoine.
Cousin Antoine boîtait un peu et appuyait sa marche sur
un gros bâton de noyer. On l'appelait dans le village «
le philosophe », parce qu'il lisait beaucoup dans les
livres et qu'il connaissait toutes les choses dont la vie est
faite. II faisait, comme chaque soir, sa promenade quotidienne,
interpellant les uns et les autres. Cousin Antoine avait beaucoup
d'esprit.
— Que faites-vous là, mes enfants ?
s'écria-t-il joyeusement. Je parie cinq vieux clous contre
un neuf que vous êtes en train de préférer
les belles chaussures du magasin aux grosses « godasses »
du cousin Antoine.
Petit Jacques fut tout heureux de reconnaître
la voix du cordonnier. Celui-ci, en effet, à ses heures
de loisir, racontait volontiers des histoires, de belles histoires
pleines de merveilleux.
Petit Jacques s'élança vers lui
et s'accrocha à la blouse de l'artisan.
— Cousin Antoine, tu veux nous dire
une histoire, où il y aura des bottines, de belles bottines
de fée ?...
— En or, ajouta Lucie. Cousin Antoine
se mit à rire :
— Des bottines de fée, en or,
où voulez-vous que j'aille chercher cela ? Ça
n'existe pas, mes petits amis. C'est bien assez qu'il y ait eu
les bottes de sept lieues de l'ogre du Petit Poucet et le soulier
de Cendrillon.
Vous connaissez déjà ces vieilles
légendes et vous vous ennuieriez vite si je vous les racontais
trop souvent.
Venez sur le banc de la place, j'ai une histoire
bien plus belle à vous dire.
Lorsque cousin Antoine se fut assis sur le banc,
ayant à ses côtés les deux enfants attentifs,
il reprit :
— Je vais, ce soir, mes enfants, vous
raconter l'histoire du cuir et de la chaussure.
Il n'y aura, dans ce que je vais vous dire,
qu'une fée, la matière, et qu'un bon génie,
le travail.
Peut-être ne comprendrez-vous pas parce
que vous êtes encore de tout petits enfants. Mais vous avez
déjà senti, d'instinct, toute la beauté et
la grandeur qu'il y a dans la fabrication d'une chaussure. J'ai
vu cela à votre attitude devant la vitrine du magasin...
Jacques et Lucie étaient un peu étonnés
des paroles qui sortaient de la barbe du cousin « philosophe ».
Certes non, ils ne comprenaient pas. Mais ils
aimaient bien tout de même que cousin Antoine leur parlât
avec autant de gravité, parce qu'il y avait beaucoup de
douceur dans ses paroles savantes.
Vendu.
INGUANEZ
(Mauro) et AVERY (Myrtilla) — Miniature Cassinesi del
secolo XI illustranti la vita di S. Benedetto. Montecassino - Roma, Sansaini, 1934. In-4°
(252 x 345 mm.) broché, [16] p., XX planches
hors texte (dont 3 en couleurs), tirage limité à
300 exemplaires numérotés (n° 280).
Une édition
particulièrement rare.
Préface :
Uno
dei più bei codici, se non il più bello, trascritti
nel secolo XI a Montecassino, dovuto alla penna artistica di un
amanuense che giustamente è stato chiamato : « The
prince of Beneventan scribes », è, senza dubbio,
quello da cui riproduciamo le miniature illustranti la Vita di
S. Benedetto. E' un Lezionario (di fol. CCLXII, di mm. 370 x 254)
contenente la vita del Santo Patriarca, di S. Mauro e di S. Scolastica,
scritto e miniato sotto il governo abbaziale del grande Desiderio,
all'epoca in cui la scrittura Longobardo-Cassinese o Beneventana,
che, come è noto, ebbe il suo centro principale a Montecassino,
raggiunse la massima perfezione, e per la sua bellezza meritò
una menzione speciale nel Chronicon Casinense : « Codicem
quoque de vita S. Benedicti et S. Mauri et S. Scholasticae describi
studiosissime fecit. » Fino al secolo XV il codice
era ancora a Montecassino perchè in un codice cassinese
del 1404 troviamo trascritti i versi che illustrano le miniature,
ed è notato nel Catalogo dei manoscritti Cassinesi inviato
a Paolo II : « Imprimis de miraculis S. Benedicti
liber et S. Mauri et S. Scolasticae per sin-gula miracula optime
figuratus ine. Domino tribuente. »
Ma dalla metà almeno del secolo XVI si
conserva nella Biblioteca Vaticana ed ha la segnatura : Vat.
Lat. n. 1202.
La sua accurata e diligente descrizione paleografica
data ultimamente dal prof. E. A. Lowe nella magistrale opera :
Scriptum Beneventana, ci dispensa da un nuovo esame.
Diciamo solamente che esso è opera del
monaco Leone al quale dobbiamo altri bellissimi codici, come i
mss. dell'Archivio di Montecassino nn. 98 e 99, il ms. VIII-C-4
della Biblioteca Nazionale di Napoli, adornati di artistici disegni
a penna, e il Vat. Lat. n. 1203.
Di questi codici daremo un saggio nel secondo
fascicolo della presente pubblicazione, che offrirà agli
studiosi di cose d'arte, le miniature illustranti la Vita di S.
Mauro, in modo che abbiano una completa visione della produzione
artistica di questo ottimo e delicato miniaturista, il migliore
esponente dello Scriptorium cassinese nel secolo XI.
Alle miniature della Vita di S. Benedetto che,
come ognuno può facilmente vedere, sono interessantissime
anche per la storia del costume dell'epoca e per la topografia
cassinese, abbiamo voluto aggiungere un saggio delle magnifiche
lettere iniziali, di gran pregio per l'accuratezza e fantasia
del disegno e per la delicatezza dei colori.
Ogni miniatura è accompagnata da un verso
leonino che con poche parole illustra efficacemente e chiaramente
il soggetto rappresentato.
Per rendere l'opera accessibile anche ai profani
di paleografia, questi versi sono stati riportati di fronte alle
singole miniature, con l'indicazione del capitolo corrispondente
nel Libro II dei Dialoghi di S. Gregorio Magno nella Edizione
dell'Istituto Storico Italiano : Fonti per la storia d'Italia
(Gregorii Magni Dialogi libri IV a cura di U. Moricca,
Roma, 1924).
La presente pubblicazione è dedicata,
con filiale affetto a S. E. D. Gregorio Diamare, Abate-Vescovo
di Montecassino, in memoria della celebrazione del suo Giubileo
Abbaziale.
35 euros (code de commande : 02076).
JOUHANDEAU (Marcel) — Mémorial IV. Apprentis et garçons. Paris, Gallimard, 1980. In-8° (120 x 185 mm.) broché 161 p.
En quatrième
de couverture :
Dans
ce quatrième volume de son Mémorial, Marcel
Jouhandeau évoque particulièrement les garçons
bouchers et les apprentis qui travaillent dans la boutique et
sous les ordres de son père. C'est un défilé
plein de cocasserie et de tendresse que celui que composent les
portraits de ces garçons pleins de sang, de dévouement
et, parfois, de passion.
Charles, le Grand Pompée, Athanase, Gaston,
Titi, Antoine, autant de noms – autant d'êtres
humains – qui sont entrés dans la littérature.
8 euros (code de commande : 02057).
JULLIAN (Philippe) et MINORET (Bernard) — Les Morot-Chandonneur ou une Grande Famille décrite de Stendhal à Marcel Aymé, peinte d'Ingres à Picasso. Préface de Pierre Gaxotte. Illustrations de Philippe Jullian. Paris, Librairie Plon, 1955. In-8° (145 x 204 mm.) broché, 230 p., illustrations en noir dans le texte.
En quatrième
de couverture :
Minoret
et Jullian ont eu pour notre plaisir une très bonne idée,
celle de traiter leurs pastiches comme les morceaux d'un roman
fleuve, dont trente-deux auteurs (en comptant les Goncourt pour
un) auraient écrit les trente-deux chapitres. Vous allez
donc connaître, par la plume de ces illustres, l'histoire
véridique de la scandaleuse et honorable famille Morot-Chandonneur
qui, en six générations, a donné à
la patrie un Conventionnel, un pair de France, un ministre, une
sociétaire de la Comédie-Française, un colonel
de zouaves et un académicien, famille qui marie ses filles
à des princes et s'allie par deux fois aux ducs de Cancale.
Ce livre vous-fera passer de bonnes heures ;
quand vous l'aurez ouvert, vous ne pourrez pas le quitter.
Respirons, savourons et rions. Les occasions
ne sont pas si nombreuses. En voici une. Elle est délicieuse.
Table des matières :
- Préface.
- Michelet.
- Alexandre Dumas.
- Stendhal.
- Balzac.
- George Sand.
- Eugène Sue.
- Sainte-Beuve.
- Viel-Castel.
- Zola.
- Alphonse Daudet.
- Le Journal des Goncourt.
- Stéphane Mallarmé.
- Paul Bourget.
- J.-K. Huysmans.
- André Gide.
- Gabriel Louis Pringué.
- André Germain.
- Georges Feydeau.
- Marcel Proust.
- Maurice Barrès.
- Jean Cocteau.
- Georges Bernanos.
- Paul Valéry.
- Colette.
- André Breton.
- Roger Peyrefitte.
- Aragon.
- Jean-Paul Sartre.
- François Mauriac.
- Louise de Vilmorin.
- Lise Deharme.
- André Malraux.
- Marcel Aymé.
Vendu.
LECOMTE (Marcel) — Le Regard des choses. Choix de chroniques artistiques et de préfaces d'expositions établi et annoté par Philippe Dewolf. Bruxelles, Labor, 1992. In-4° (248 x 318 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 226 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Archives du Futur »), exemplaire.
Sur la jaquette :
Voici
enfin l’essentiel des chroniques, préfaces et essais
que Marcel Lecomte a écrits sur les arts plastiques.
Il ne s’agit pas tant d’une théorie
ou d’une histoire de l’art que d’une méditation
de l’écrivain sur la création artistique. Des
arts dits « primitifs » au Pop Art, de Goya
à Magritte, Lecomte s’intéresse avant tout
à ce qui, dans une œuvre, concerne notre modernité.
Aussi, par-delà la diversité des artistes et des
thèmes abordés, le lecteur découvrira-t-il
dans ces textes une cohérence et une force de pensée
tout à fait remarquables. Il admirera de même combien
Lecomte, explorant, ici, le portrait ou le miroir, là,
l’objet, là encore, le « point blanc »,
se porte beaucoup plus, d’instinct, vers des créateurs
qui le touchent (c’est très frappant, par exemple,
dans le cas de Klee ou de Wols), que vers ceux qui lui paraissent
procéder d’un savoir-faire.
Le Regard des choses ? C’est
qu’il faut accorder aussi, nous dit l’écrivain,
la même faculté de regard aux œuvres que celle
que nous croyons, seuls, pouvoir exercer sur elles...
L’iconographie rassemble de nombreuses
illustrations, rares ou inédites, qui, toutes, correspondent
de très près au texte. Quant à l’appareil
critique, il révèle autant les multiples sources
d’inspiration de Lecomte que son souci d’extrême
attention.
Table des matières :
- Avant-propos.
- Pour tout simplifier.
I. Sur le Passé de l'Art.
- Note.
- Pérennité
du portrait.
- Sens de la sculpture.
- L'animal dans l'art.
- La plante et la fleur
dans l'art.
- La sculpture en plein
air.
- Sens des polymorphismes
primitifs et modernes.
- L'univers de l'outil.
- Les voix du silence.
- Secret et audace du
Greco.
- Métaphysique
de Francisco Goya.
- Le problème
du point blanc.
- Esthétique et
signification de la ligne.
- Le décor surréaliste
au cœur de la vie.
- Le sourire des tableaux
de Léonard de Vinci.
- Magie du miroir.
- Signification d'Albert
Dürer.
II. Le Regard des choses.
- Redécouverte
du maniérisme.
- Bosch et Bruegel.
- Breughel et le fantastique
de son temps.
- Le regard des choses.
- Arts d'Afrique noire.
- Sur les fresques du
Tassili.
III. Attitudes critiques.
- L'évolution
de la critique picturale.
- Du « Musée
imaginaire » au « Musée inimaginable ».
- Sur « Art
et Technique » de Francastel.
- André Breton.
« L'Art magique ».
- Jean Paulhan. « L'Art
informel (éloge) » et « Fautrier
l'enragé ».
IV. Ateliers parisiens.
- Victor Brauner, Jacques
Hérold et Toyen.
- À Paris, galerie
Drouin, gouaches de Henri Michaux.
- Atlan et Picabia.
- Salon de l'art brut
- Baskine, Robert Véreux et Lamy.
- Alberto Giacometti.
- Jean Dubuffet.
- Suros.
- Germaine Richier.
- Souvenirs sur Wols.
V. Formes et espaces.
- Raoul Ubac.
- Dans une chambre bruxelloise,
Armand Permantier poursuit une expérience proche de celle
de Van Gogh.
- Bruno Capacci.
- Aubin Pasque, peintre
cosmique.
- Formes et espaces chez
Wout Hoeboer.
- D'un nouvel espace
- Henri Kerels.
- Jean Raine.
VI. Univers de Magritte et Mesens.
- René Magritte
et le problème de l'image poétique.
- La lumière poétique.
- Quelques tableaux de
René Magritte et les textes qu'ils ont suscités.
- L'univers des lettres
et des mots dans la peinture de René Magritte.
- Sur une lévitation
d'objets familiers chez René Magritte.
- L'univers des collages
de E.L.T. Mesens.
VII. Destins créateurs.
- Le « Journal »
de Paul Klee.
- Destin créateur
de Braque.
- Reprise d'un problème.
- L'expérience
de René Guiette.
- Les Biennales du Middelheim.
- Une subversion attendrie
: le Pop Art.
- Notes et variantes.
- Bibliographie.
- Index des noms cités.
20 euros (code de commande : 02072).
LIVRE-BOÎTE. Première partie du livre de Jean-Nicolas
Grou, sous la direction d'Henri Michel Sauvage, édité
en 1763 : Réponse au livre intitulé :
Extrait des assertions dangereuses & pernicieuses en tout
genre, que les soi-disans Jésuites ont, dans tous les tems
& perséveramment soutenuës, enseignées
& publiées dans leurs livres... In-4° (205
x 258 mm.) plein veau d'époque, dos à 5 nerfs
orné, décor doré encadrant des armes dorées
sur le premier plat, transformé en boîte, l'avertissement
et les pp. I à XXVI sont lisibles.
Format :
- Livre
: 205 x 260 x 45 mm.
- Cavité : 163 x 217 x 34 mm.
Vendu.
MAHIEU (Raymond G. W.) — La bataille de Jemappes. Mons, R.G.W. Mahieu, 1981. In-8° (158 x 241 mm.) agrafé, 20 p., illustrations en noir, exemplaire numéroté (n° 235) et en parfait état.
Extrait :
La
Révolution française issue de courants d'idées
qui mûrissaient depuis longtemps, libéra les passions
nationales dont les effluves furent mal ressenties à l'étranger.
Il faut dire qu'elles engendrèrent ruines et misères.
La France après avoir rompu la tradition
royale qu'elle entretenait avec les nations voisines s'attira
leurs hostilités.
Un climat politique instable s'installa conduisant
l'Empire d'Autriche et la jeune République à la
déclaration de guerre du 20 avril 1792. La France sentant
ses frontières du nord menacées prit l'offensive.
Une fois de plus, la Belgique allait servir de théâtre
aux opérations militaires avec son cortège de misères.
De ce fait, la République avait repris à son compte
la politique étrangère de la monarchie. Cette politique
avait toujours con­sisté en l'annexion des Pays-Bas
du sud et du nord pour donner à la France sa frontière
naturelle : le Rhin.
C'est Charles François du Périer
dit Dumouriez qui fut chargé de la campagne de Belgique
et de la direction de l'armée du Nord pour combattre les
forces autrichiennes occupant notre territoire.
L'armée républicaine d'invasion
forte de 85.000 hommes environ, répartie sur un front allant
du nord au sud de la Belgique se divisait en quatre corps d'armées
sous le commandement unique du général Dumouriez.
8 euros (code de commande : 02068).
[MONS]. Regards sur Mons XIIe-XXe siècle. Mons, Les Amis de la Bibliothèque de Mons, 2005. In-4° (241 x 321 mm.) broché, 72 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en très bon état.
Extrait de la préface
:
Mons est une ville attachante qui a conservé,
dans la plupart de ses rues étroites, sinueuses et pavées
irrégulièrement, une architecture à l'échelle
humaine qui n'écrase pas le promeneur par son faste ; elle
est restée modeste, équilibrée, tout en demi-teinte
; elle a échappé à l'industrialisation et
à la conurbation qui furent freinées par la présence
de l'enceinte militaire démantelée tardivement à
partir de 1861. Sans doute Mons y a-t-elle gagné en qualité
de vie ! Certains prétendent que le caractère quelque
peu fermé, peu communicatif des Montois peu expansifs si
ce n'est lors de la Ducasse, découle de cet enfermement
emmuraillé. Peut-être mais c'est aussi le caractère
picard.
Au cours des siècles, la colline la plus
facile à défendre parmi les cinq buttes ou monts
de bordure de plateau et de la vallée de la Haine, la colline
qui ne porte pas de nom spécifique mais une dénomination
plurielle Montes, les Monts, les Mons, Mons par métonymie,
a été visitée décrite, aimée,
critiquée par des voyageurs, des exilés étrangers
y trouvant asile et accueil, des « chambourlettes »
d'un jour, des Montois partis pour d'autres lieux et y revenant
en quête de souvenirs.
[...]
Il n'est pas question de retracer ici l'évolution
de Mons depuis la préhistoire jusqu'au XXIe siècle
mais de donner quelques éclairages sur tel ou tel aspect
à partir d'un texte généralement court. Il
est toutefois utile de rappeler que le cœur de la ville,
capitale du comté de Hainaut, siège des États
de Hainaut, de la Cour Souveraine, du Conseil souverain puis du
gouvernement provincial, fut limité dans son développement
dès la fin du XIIIe siècle par une enceinte qui
fut un réel carcan. Ce fait explique la concentration de
la population sur les pentes de la colline, un territoire assez
exigu de 291 hectares alors que la juridiction des échevins
montois s'étendait à une superficie de 1700 hectares
environ tant sur la population urbaine (intra muros) que vilaine
(campagne environnante), la circulation entre les deux passant
par les six portes de la muraille. Au XXe siècle la dénomination
des portes a été reprise pour caractériser
les passages permettant les entrées et sorties de la ville
au trafic des boulevards, sans comparaison possible entre le charroi
d'antan et celui du XXIe siècle.
Vendu.
MOUTRIEUX (Pierre)
— Œuvres choisies. Mons,
Imprimerie Générale, 1912. In-8° (185 x 267 mm.)
demi-toile grège moderne, couverture conservée salie,
413 p., dimensions de la gravure : dessin : 78 x 103 mm.,
cuvette : 120 x 160 mm., feuille : 157 x 236 mm.
Exemplaire bien
complet du portrait gravé à l'eau-forte par Alfred
Duriau.
Après une Notice biographique
de Gaston Talaupe, ce recueil des œuvre du poète
montois Pierre Moutrieux (1824-1908) est divisé en deux
parties : la première est consacrée aux œuvres
françaises (poèmes et chansons) et la deuxième
aux œuvres wallonnes (contes, faufes et cansons).
Extrait de l'article de Lucy Tondreau à propos du graveur
Alfred Duriau :
[Alfred-Florent Duriau (Mons, 1877 - 1958) fut] de 1890 à
1896, à l'Académie [des Beaux-Arts de Mons], élève
de Bourlard pour la peinture, et de Danse pour la gravure ; plus
tard, il suivit à Paris les cours de l'École des
Beaux-Arts.
En 1906, il obtint le premier Grand Prix de Rome pour la gravure,
l'œuvre qui lui valut le prix étant une figure d'homme
nu brandissant une flèche. À l'instar de ce qui
se faisait au XVIIIe siècle pour les « Premiers »
de l'Université de Louvain, sa ville natale réserva
au lauréat une mémorable réception.
De son séjour ultérieur à Rome, Duriau ramena
de grandes vues de cette ville, exécutées à
la pointe sèche.
À son retour, il devint professeur de dessin à l'Académie
puis, en 1929 il fut appelé à succéder à
Greuze pour enseigner la gravure et la ciselure et ce, jusqu'en
1947, avec quelques interruptions. Il forma là une soixantaine
d'élèves graveurs et se montra bon pédagogue.
Duriau se révéla d'une grande habilité dans
l'estampe de reproduction, par exemple d'après Rubens (Silène
ivre, Tête de nègre, Kermesse flamande...) ou d'après
son maître Antoine Bourlard (Le bœuf, Arato, Autoportrait,
Saint-Georges...) ; il réalisa des portraits à l'eau-forte
ou à la pointe sèche (Mon père, Danse, Lescarts,
Moutrieux, Maistriau, Langlois, Mme Brouhez) etc.
Sans nostalgie de sa période romaine, il considéra
la ville où il passa le reste de sa carrière et
s'adonna à la gravure originale en s'inspirant de sujets
locaux notamment les paysages urbains (Cour de l'Hôtel de
Ville, Place du Chapitre, Église Saint-Nicolas, Église
de Sainte-Élisabeth, Jardin de l'Académie sous la
neige) et les sujets folkloriques (Singe de la Grand-Place, Lumeçon,
Car d'or à la procession).
Bibliographie :
- Abrassart (Jeannine), Lettres
lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise : répertoire
alphabétique des auteurs nés, résidant ou
ayant vécu à Mons, 2012, t. II, pp. 188-193.
- Dictionnaire biographique illustré des artistes en
Belgique depuis 1830, Arto - 1995, p. 159.
- Lebacq (Églantine), « Duriau Alfred (Mons,
1877 - 1958) », dans 1000 personnalités de
Mons & de la région, p. 346.
- Tondreau (Lucy), « Au temps de Greuze et de Duriau
professeurs de 1898 à 1947 », dans Images
imprimées en Hainaut, pp. 99-102.
Vendu.
MURAT (Achille) — La Colonne Vendôme. Paris, Éditions du Palais Royal, 1970. In-4° (225 x 295 mm.) pleine toile rouge, premier plat armorié, 183 p., nombreuses illustrations en noir, tache sur le plat supérieur sinon bon exemplaire.
Avant-propos :
De
précieuses amitiés m'ont demandé ces pages
consacrées à la colonne Vendôme et à
sa place somptueuse.
J’ai d'abord décliné cet
honneur, voulant laisser à d'autres le soin d'évoquer
largement cette épopée prestigieuse de gloire et
de souffrances héroïques.
Après avoir longuement hésité,
au soir d’un 2 décembre, au pied de cette colonne
encore et toujours fleurie par la fidélité, il me
semblait entendre la voix des milliers d'officiers, sous-officiers
et soldats qui, jaillissant de la glorieuse ceinture de bronze,
monte dans une apothéose suprême vers le piédestal
que domine l'Empereur.
Je me suis laissé convaincre qu'en raison
de son nom, le descendant du prince Joachim Murat, maréchal
de France, roi de Naples, qui tant de fois fut à la tête
des armées avec Ney, avec Lassalle tué à
Wagram, Lannes tué à Essling, Bessières tué
à Leipzig, Duroc tué à Bautzen, avec Masséna,
Soult, Suchet, Miquel, Moncey, Berthier, tant d'autres encore,
soldats ou officiers, connus ou inconnus, n'avait pas le droit
de refuser cet appel.
Histoire au demeurant étonnante et parfois
méconnue que celle de cette place, donnée à
la ville de Paris par Louis XIV, contiguë au couvent
des capucines, où fut inhumée, près de sa
fille, en une cérémonie tragique, la marquise de
Pompadour.
Préludant à la fonte, sous la
Restauration, de la statue de l'Empereur pour celle d’Henri IV,
les avatars de l'effigie de Louis XIV, transformée
en pièces de deux sous lors de la Révolution semblent
de cruels prémices.
Place financière, elle vit s'envoler
ces malheureux milliards d'assignats-papier qui y furent imprimés :
funérailles d’un espoir, pendant des obsèques
civiques du représentant du peuple Lepeltier, jadis familier
du roi et de la reine qui, renégat, vote la mort dans l'après-midi
du 20 janvier et meurt le soir même, exécuté
par Paris, garde du corps resté fidèle au roi.
Après la période révolutionnaire
où la place Vendôme n’est plus avec Danton et
Camille Desmoulins que la place des Piques, ce sera l'échec,
sous le Consulat, du projet de ramener à Paris comme « butin
de guerre » la colonne Trajane qui depuis le IIe siècle
de notre ère se dresse impavide dans le ciel de Rome.
Enfin et surtout se font entendre les acclamations
des soldats de l'armée d’Augereau préludant
à la construction de la colonne.
Ce sont alors des pages où sonnent les
heures tourmentées de cette colonne érigée
en 1806 par ordre de l'Empereur sur les fondations mêmes
de la statue du Roi-Soleil.
Corsetée de sa base au sommet par quatre
cent vingt-cinq bas-reliefs coulés dans le bronze de mille
deux cents canons pris à l'ennemi à Austerlitz,
à léna, à Friedland, elle est tout à
la gloire de la Grande Armée et de la Légion d'Honneur,
et à sa base viendra échouer en 1812 le complot
extraordinaire que le général Malet et le général
La Horie, parrain de Victor Hugo, payèrent de leur vie
dans la plaine de Grenelle.
Sur cette place, au centre de laquelle Napoléon
faillit être inhumé en 1840 lors de son retour de
Sainte-Hélène, la colonne Vendôme est un hommage
suprême aux armées qui, de l'an II à 1814,
emportaient avec elles à travers l'Europe la liberté
dans les plis de nos drapeaux victorieux.
Amertume des temps révolus.
Alors la France, des rives des mers du Nord
à la Méditerranée comptait cent dix départements
et étendait sa protection sur cent millions d'Européens.
Véritable sceptre impérial, sous
lequel se succèdent les régimes des Tuileries à
l'Élysée, l'histoire de cette colonne est chargée
d’une émotion intense, souvent nostalgique, par les
souvenirs glorieux qui s'y rattachent et l'on reste confondu devant
l'aberration de la Commune qui l'abattit en mai 1871.
Sa restauration en 1875 est aujourd'hui, dans
les heures chargées d'inquiétude que nous vivons,
un symbole de pérennité des grandes traditions françaises
et, pour demain, un message d'espérance.
9 euros (code de commande : 02045).
[PALÉZIEUX (Gérard de)]. DAULTE (François) — Palézieux. L’Œuvre gravé. Tome II : 1965-1974. Paris, La Bibliothèque des Arts, 1982. In-4° (257 x 331mm.) sous reliure, jaquette et étui d’éditeur, 136 p., tirage limité à 650 exemplaires numérotés (n° 328), en parfait état.
Extrait :
Parmi
les artistes contemporains, Gérard de Palézieux
est sans doute l'un de ceux qui a su le mieux redonner vie à
une technique que Jongkind, Corot ou Manet avaient déjà
illustrée au XIXe siècle. Dans le premier tome du
Catalogue raisonné de son Œuvre gravé,
nous avons décrit et dénombré cent cinquante-cinq
planches, exécutées du printemps 1942 à l'automne
1964. Dans le présent ouvrage, nous en reproduisons cent
soixante-dix, s'échelonnant de l'été 1965
à la fin de l'année 1974, estampes particulièrement
abouties, qui peuvent se comparer aux œuvres les plus chargées
d'expérience, les plus méditées des maîtres
d'autrefois.
Durant cette période de dix ans, Palézieux
a gravé essentiellement des planches indépendantes,
conçues comme des œuvres en soi et qui n'ont pas été
destinées à illustrer un poème ou un récit.
Comme dans ses peintures, ses mosaïques, ses aquarelles ou
ses dessins, Palézieux y a représenté ses
thèmes favoris. Plusieurs d'entre eux, qui apparaissaient
déjà dans le premier volume de notre catalogue,
se retrouvent dans ce second tome, amplifiés et encore
mûris, sans que jamais l'on sente faiblir l'émotion
de l'artiste devant les êtres et les choses qui lui sont
chers.
75 euros (code de commande : 02073).
['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 20. Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum, 1990. In-8° (145 x 203 mm.) collé, 88 p., illustrations, exemplaire en parfait état.
Avant-propos :
Ce
numéro 20 des Monitoires succède au numéro
18 comme le jour succède à la nuit ou comme l'iconologie
de Les Jours et les Nuits (n° 19) succédait
à l'Iconologie de Les Jours et les Nuits (n°
17). Ou encore comme la Pataphysique succède à l'obscurité
des origines en la couvrant d'« un manteau de lumière »
(Ps. 104, 2).
Que la Pataphysique soit, en l'occurrence, involontaire
ne la rend pas moins verte ni moins éclairante, si tant
est que les solutions imaginaires des Le Quen d'Entremeuse, Mir
Chaouat, Charles-Mathieu Limousin, Xavier Guichard, Henri Christ
et alii évoqués ici soient plus imaginaires que
celles des fondamentalistes, ou des modernistes, des évolutionnistes
ou des fixistes qui, à leur inverse, ont eu ou ont pignon
sur rue et notices en dictionnaires.
Il s'avère, une fois encore, que si « au
commencement était la parole » (Jean I), les
commencements doivent tout à la Parole. Combarnous le démontre
et, du même coup, accomplit la formule de Jésus entrant
à Jérusalem : « les pierres elles-mêmes
crieront » (Luc, 19 40).
12 euros (code de commande : 02048).
PLISNIER (Charles) — Sel de la terre. Bruxelles, Éditions Labor, 1936. In-8° (140 x 185 mm.) broché, 117 p., (collection « Les Cahiers du "Journal des Poètes" »), un des 500 exemplaires numérotés sur Featherweight (n° 255), non coupé, manques au dos de la couverture.
Extrait de la notice
de Raoul Vaneigem :
[Charles
Plisnier fut] exclu du parti communiste en 1928 pour trotskisme.
[...]
Sel de la terre résonne de la
désespérance dont le stalinisme a voilé définitivement
les espoirs nés en 1917. Plisnier stigmatise « l'aventurier
de Tiflis qui s'est fait canoniser vivant ». Vitupérant
les accusateurs des grands procès, il s'écrie :
« Ils ont pu retourner le monde/ chasser ceux d'Octobre
coucher/ les héros mais point empêcher/ que Lénine
se change en songe ». Pour lui, la révolution trahie
va céder le pas à la fabrique d'absolu : «
Russie/ O lieu du monde/ le plus chargé de Dieu ».
Choix qu'il exprime en termes plus personnels quand il écrit :
« La vodka me tenait moins aux viscères/ que
l'infini » ou, avec plus de bonheur et d'intensité
« L'Éternel c'est nous ».
Bibliographie ;
- Vaneigem (Raoul), Babel, dans Lettres
françaises de Belgique. Dictionnaire des œuvres. La
poésie, p. 60.
Vendu.
RIESEBERG
(Harry E.) — L'Or des épaves (Treasure Hunter). Traduit de l'anglais par
Francis Cusset. Paris, Les Éditions de Paris, 1950. In-8°
(134 x 204 mm.) broché, 278 p., exemplaire non coupé
et en très bon état.
Un
recueil d'affabulations digne de figurer dans toute bibliothèque
d'archéologue subaquatique !
Traduction du résumé
de l'étude de Gary Pinkerton :
Les
écrits autobiographiques de Harry E. Rieseberg sont trépidents
: il nous raconte qu'il a été attaqué par
une pieuvre géante alors qu'il récupérait
un trésor englouti, qu'il a repoussé une attaque
d'un méchant requin de 15 pieds avec un couteau de plongée,
qu'il a survécu à un ouragan alors qu'il avait une
jambe cassée...
La biographie de Harry E. Rieseberg nous dresse
le portrait d'un auto-promoteur éhonté qui se faisait
passer pour le plus grand sauveur de trésors du monde mais
qui ne s'est jamais mouillé. Toute sa personnalité
publique était basée sur des histoires qu'il racontait
dans des dizaines de livres et des milliers d'articles dans lesquels
il revendiquait des exploits qui étaient fantastiques mais
vendus comme des faits. De Sir Robert Marx à Robert Stenuit,
malgré l'évidence de la supercherie, ses livres
ont influencé une génération de plongeurs
et d'archéologues subaquatiques.
Bibliographie :
Pinkerton (Gary L.), Paper Diver: How the
World's Greatest Underwater Treasure Hunter Never Got Wet.
Vendu.
Revue du Nord. Tome XLIV - n° 252 - janvier-mars 1982. Amiens de jadis et de naguère. Villeneuve d'Ascq, Revue du Nord, 1982. In-8° (160 x 240 mm.) collé, 256 p., quelques illustrations, exemplaire en bon état.
Sommaire :
- Avant-propos,
par Pierre Desportes.
- Articles.
- Amiens romain :
étude sur le développement urbain du 1er siècle
av. J.C. au Ve siècle ap. J.C., par Didier Boyard
et Jean-Luc Massy.
- Nouveaux bourgeois
et métiers à Amiens au XVe siècle, par
Pierre Desportes.
- Marchands et échevins
d'Amiens dans la seconde moitié du XVIe siècle :
crise de subsistances, commerce et profits en 1586-1587, par
Marie-Louise Pelus.
- Les abandons d'enfants
à Amiens vers la fin de l'Ancien Régime, par
Charles Engrand.
- Le Progrès Agricole
; l'activisme au service de la France profonde (1887-1970),
par Ronald Hubscher.
- Amiens sous l'occupation
allemande 1940-1944, par Dominique Duverlie.
- Chronique.
- Mémoires de
maîtrises de l'Université de Picardie relatifs à
l'Histoire d'Amiens (1969-1980).
- Mémoires de
maîtrises soutenus dans le cadre de l'U.E.R. d'Histoire,
Histoire de l'Art et Archéologie à l'Université
de Lille III -année 1981.Bibliographie de Guy Fourquin,
par Nadine Malle-Grain.
- Soutenance de thèse.
- Doctorat d'État.
- Arras
au XIIIe siècle, à propos de la thèse
de Roger Berger, « Littérature et société
arrageoises au XIIIe siècle. Les chansons et dits artésiens »,
par Alain Derville.
- Doctorats de 3e cycle.
- Jean
Heuclin, Recherches sur l'érémitisme dans la
Gaule du Nord du Ve au VIIIe siècles, par Michel
Rouche.
- Danielle
Delmaire, L'antisémitisme de la « Croix du
Nord » à l'époque de l'Affaire Dreyfus
(1898-1899), par Robert Vandenbussche.
- Georges
Sentis, Les communistes des bassins houillers du Tam et de
l'Aveyron à la Libération.
- Comptes rendus.
- XLVe Congrès
de la Fédération des Cercles d'Archéologie
et d'Histoire de Belgique. 1er Congrès de l'Association
des Cercles francophones d'Histoire et d'Archéologie de
Belgique. Congrès de Comines, par Monique Sommé.
- Mémoires
de la Société d'Histoire de Comines-Warneton et
de la Région, t. X, fasc. 1, par Monique Sommé.
- Mémoires
de la Société d'Histoire de Comines-Warneton et
de la Région, t. X, fasc. 2, par Monique Sommé.
- Th. Bos, Repertorium
van boeken en tijdschriftartikelen betreffende de geschiedenis
van Nederland verschenen in 1978, par Bernard Delmaire.
- R. Darquenne, Chapelle-les-Herlaimont,
son histoire, ses gens, par Gérard Sivéry.
- P. Cuir, P. Van der
Plaetsen, Ph. Marchand, Arbres, bois et forêts du Nord,
par Gérard Sivéry.
- Michel Rouche, L'Aquitaine
des Wisigoths aux Arabes, 418-781, par Stéphane
Lebecq.
- Michel Sot, Gesta
Episcoporum. Gesta Abbatum, par Stéphane Lebecq.
- Alpertus Van Metz,
Gebeurtenissen van deze tijd & Een fragment over bisschop
Diederik I van Metz, par Stéphane Lebecq.
- Eberhard Linck, Soziale
Wandel in klbsterlichen Grundherrschaften des 11 bis 13 Jahrhunderts,
par Henri Platelle.
- Philippe Seydoux, Forteresses
médiévales du nord de la France, par Jacques
Thiébaut.
- Andrée Scufflaire,
Les fiefs directs des comtes de Hainaut de 1349 à 1504.
Essai d'inventaire statistique et géographique, t.
II, par Gérard Sivéry.
- H. Nielsen, Ein
päpstliches Formelbuch ans der Zeit des grossen abendlàndischen
Schisma, par Bernard Delmaire.
- A. Schillings, Matricules
de l'Université de Louvain (fin février 1734-fin
août 1775), VIII, Corrections et tables, par
Gérard Sivéry.
- Pierre Briffaut, Les
étainiers du Haut-Escaut, par Philippe Guignet.
- H. Van Werveke, Paul
Fredericq in de spiegel van zijn dagboek, par Bernard Delmaire.
- Le Nord/Pas-de-Calais
(1936-1939), par Bernard Ménager.
- Informations diverses.
- Société
d'histoire du Droit et des Institutions des Pays Flamands, Picards
et Wallons, Journées Internationales de Dunkerque (28-31
mai 1981).
- Liste des ouvrages
reçus pour annonce ou compte rendu, 1er trimestre 1982.
- Notes et Nouvelles.
- Résumés,
français, anglais et néerlandais.
Vendu.
RUPHY (Stéphanie) — Pluralismes scientifiques. Enjeux épistémiques et métaphysiques. Paris, Hermann, 2013. In-8° (140 x 209 mm.) collé, 278 p., (collection « Philosophie »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Peut-on
attendre de nos théories scientifiques qu’elles constituent
une structure unifiée, ou forment-elles plutôt une
sorte de « patchwork » dont les pièces
demeurent autonomes les unes des autres ? La multiplication
des représentations, parfois inconciliables, d’un
même phénomène (par exemple l’évolution
du climat) compromet-elle la capacité de la science à
nous délivrer des connaissances fiables ? Existe-t-il
une seule façon correcte de classer les choses que les
sciences doivent s’efforcer de découvrir, ou le caractère
pluraliste de nombre de taxinomies actuelles est-il indépassable ?
De telles questions sont aujourd’hui au cœur du débat
philosophique sur l’unité ou la pluralité des
sciences, débat qui frappe d’emblée par son
caractère multiforme et l’importance de ses enjeux,
pratiques, épistémiques et métaphysiques.
L’ouvrage en propose une structuration inédite et
développe, dans un style d’argumentation analytique,
plusieurs thèses pluralistes nouvelles.
Ingénieur de formation, titulaire d’un
doctorat d’astrophysique (Paris VI) et d’un Ph. D de
philosophie (Columbia University, New York), Stéphanie
Ruphy est actuellement professeure de philosophie des sciences
à l’université Pierre Mendès France
(Grenoble), directrice de l’équipe d’accueil
PLC (Philosophie, langages, cognition) et membre associée
de l’IHPST (l’institut d’histoire et de philosophie
des sciences et des techniques).
15 euros (code de commande : 02041).
SMITH (Gaddis) — Britain's Clandestine Submarines 1914-1915. Hamden, Archon Books, 1975. In-8° (150 x 225 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, VI, 155 p., illustrations hors texte.
Sur la jaquette :
An
unusual historical detective story, this book traces a significant
episode of the early months of World War I - an episode that revealed
much concerning the history of American neutrality, Canadian national
aspirations, and British efforts to cope with the problems of
war and the confusing impact of the submarine on the royal navy.
In 1914, Charles Schwab, President and Chairman
of the Board of Bethlehem Steel, announced that he would cancel
a contract to build submarines for Britain because President Woodrow
Wilson was convinced the operation would violate American neutrality.
Schwab's subsequent – and contrary – actions
set off a number of diplomatic, political, and economic problems
that, according to Gaddis Smith, both strained and helped to define
the relationship between Canada, Great Britain, and the United
States.
The special nature of the North Atlantic Triangle,
and how it changed and grew, is at the heart of this book. Mr.
Smith stresses the importance of the industrial network linking
all three countries, and explores the near-break in English-Canadian
relations that almost resulted from the submarine incident. The
contrasting attitudes towards neutrality in American government
circles are detailed, and Charles Schwab, who manipulated all
three governments for huge corporate profits, emerges as an influential
figure who, paradoxically, was the only one involved who understood
the nature of the Triangle and how to make use of it.
What the submarines did, when they eventually
sailed from Canada in 1915, was not important to the course of
the war. It was their conception, manufacture, and delivery-with
all the attendant international implications-that sparked the
real story Mr. Smith has told here. This is a reprint of the original
edition, which was published in 1964.
Vendu.
SPINDLER (Karl) — Le Vaisseau Fantôme. Épisode du complot de sir Robert Casement et de la révolte irlandaise de Pâques 1916. Traduit de l'allemand par R. Jouan. Paris, Payot, 1929. In-8° (143 x 227 mm.) broché, 239, (« Collection de Mémoires, Études et Documents pour Servir à l'Histoire de la Guerre Mondiale »), ex-libris manuscrit à la couverture.
En quatrième
de couverture :
Le
présent livre n'est pas une œuvre d'imagination romanesque
mais le récit tout net d'événements vécus
par moi – des faits sans enjolivement et qui ne sont malheureusement
que trop vrais. Il fournit la première relation authentique
du début de la révolution irlandaise de Pâques
1916 en tant qu'elle concerne Sir Roger Casement. Ce qui m'est
arrivé en tant que commandant du Libau et, par la
suite, durant ma captivité en Angleterre, contient assez
de romanesque en soi pour que le simple récit des faits
suffise à satisfaire le lecteur le plus friand de récits
d'aventures et principalement les jeunes gens.
Les journaux étrangers, les anglais surtout,
ont parlé pendant des mois de l'opération du Libau
à l'occasion de la révolte irlandaise. L'imagination
se donna alors libre carrière, les documents authentiques
faisant défaut. Le gouvernement britannique seul, grâce
à son remarquable service d'espionnage, sut quelque chose
de plus précis mais, pour d'excellentes raisons, il le
garda pour lui. Un peu avant ou bien un peu après que j'eusse
quitté les eaux allemandes avec le Libau pour aller
porter à l'Irlande révoltée contre l'Angleterre
des armes et des munitions, le gouvernement de Londres connaissait
déjà le plan allemand dans tous ses détails.
D'après les rapports anglais il est irréfutablement
établi que Wilson lui-même (qui à ce moment-là
était encore soi-disant neutre) avait averti l'Angleterre
de l'arrivée du Libau. Selon une information de
la Koelnische Zeitung, des papiers auraient été
volés dans le métropolitain, à Washington,
au secrétaire d'ambassade v. J., papiers qui se rapportaient
à nos plans secrets relatifs à l'Irlande !
Si je suis parvenu, malgré cela, à forcer les lignes
de surveillance anglaises du Cattegat, du Skagerrak, de la mer
du Nord et de l'Atlantique septentrional et à gagner la
côte irlandaise, c'est surtout au dévoûment
et au zèle de mon équipage que je le dois. L'histoire
du « vaisseau fantôme », du nouveau
« Hollandais volant », comme on nous appela
alors, passionna l'Angleterre pendant des mois et nous pouvons
nous vanter d'avoir causé bien du souci aux Anglais !
Afin de détruire des affirmations controuvées
et les faux bruits qui ont circulé, particulièrement
à l'étranger, sur mon opération en Irlande
et sur sa préparation, je crois nécessaire d'insister
sur les trois points suivants :
1° L'Allemagne avait le
droit, internationalement parlant, de soutenir les Irlandais dans
leur lutte d'affranchissement.
2° Contrairement à
l'opinion anglaise admise jusqu'à ce jour, notre Kaiser
n'a ni conçu l'opération, ni poussé à
son exécution.
3° Si mon opération
n'a malheureusement pu être menée à bonne
fin, c'est uniquement à cause d'une indigne trahison.
Bien entendu on ne put rien publier en Allemagne,
pendant la guerre, au sujet de cette affaire. Tout aveu de notre
part, ou de la part de notre gouvernement, que nous voulions faire
cause commune avec les Irlandais, nous aurait infailliblement
coûté la tête car le soi-disant « droit
international », comme je l'ai déclaré
ailleurs, n'était déjà plus à ce moment
qu'un mot vide de sens, les Anglais l'ayant depuis longtemps jeté
au rebut. Le gouvernement allemand d'après-guerre n'avait
naturellement plus aucun intérêt à publier
quelque chose sur cette affaire d'Irlande déjà vieille
de deux ans. C'est ce qui explique qu'on n'ait, autant dire, rien
su de notre opération jusqu'à aujourd'hui.
Si je publie aujourd'hui ce livre, plusieurs
années après l'ignominieuse exécution de
Sir Roger Casement en Angleterre, ce n'est nullement pour enrichir
la collection des nombreuses « révélations »
de ces derniers temps, mais seulement parce que c'est pour moi
un devoir et un besoin d'exposer sous cette forme ce que doivent
à la petite et vaillante troupe qui m'accompagna alors
l'Allemagne et aussi le peuple irlandais pour lequel ils ont risqué
leur vie et souffert.
Vendu.
THIERRY (Augustin) — Les grandes mystifications littéraires. Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1911. In-8° (120 x 187 mm.) broché, IV, 292 p., couverture défraîchie et rousseurs.
Table des matières
:
- Avant-propos.
I. James Mac-Pherson et les poème d'Ossian
(1761).
II. Thomas Chatterton (1766).
III. La plaisante aventure du perruquier André.
IV. Le facétieux Caillot-Duval (1784).
V. Clotilde de Surville (1802).
VI. Fabre d'Olivet, oculiste et troubadour (1802).
VII. Un roman de Nodier, les « Philadelphes »
(1815).
VIII. Le théâtre de Clara Gazul
et la Guzla (1825).
IX. L'industrie des faux mémoires sous
Louis-Philippe (1830-1849).
X. Un professionnel du pastiche (1837).
XI. La « Galéjade »
d'un homme de science (1844).
XII. Vrain-Lucas ou les candeurs d'un géomètre
(1870).
- Index.
Vendu.
TOULGOUAT
(Pierre) — Nouvelle contribution à l'étude
des échasses. Aperçu du paysage landais et du mode
de vie de ses habitants avant le XIXe siècle. Aire-sur-l'Adour,
Société de Borda, 1974.1974. In-8° (160 x 241 mm.)
agrafé sous jaquette d'éditeur illustrée,
119 p., illustrations, jaquette.
Extrait du Bulletin
de la Société de Borda.
Table des matières
:
- Avant-propos.
- L'échasse landaise. Description.
- Typologie.
- Les sabots.
- Les patins
- Les matons.
- Historique des échasses dans le
monde.
- Dans un but pratique.
- Par les artistes-bateleurs.
- Dans les danses rituelles.
- Dans les fêtes
publiques.
- Dans les sports.
- Dans les jeux d'enfants.
- Étymologie.
- Utilisation des échasses dans
les Landes.
- Les échasses dans le temps. Aperçu
du paysage.
- Les échasses dans le monde.
- Utilisées à
des fins pratiques.
- Les échasses
en Poitou.
- Conclusion.
Vendu.
[VANDERVAEREN]. VAN ORSHOVEN (Alfons) — 500 Jaar Vandervaerens in Hoeilaart. Hoeilaart, Het Glazen Dorp, 2003. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 143 p., illustrations, (collection « Bijdrage tot de Geschiedenis van Ijse-, Lane- en Dijleland », t. XXIV), cachet humide ex-libris à la deuxième page de la couverture, exemplaire en très bon état.
Inleiding :
In
2002 wonen er vijfhonderd jaar Vandervaerens in Hoeilaart. Dat
is zeker wel de moeite waard om de familiegeschiedenis in herinnering
te brengen.
Maar familiegeschiedenis mag zich niet beperken
tot het citeren van namen en data. Men moet ze zien in het raam
van de ontwikkeling van de algemene wereldgeschiedenis en van
de gebeurtenissen die zich afspelen in het dorp en in de directe
omgeving waar de familie gevestigd is. Onze voorouders waren immers
mensen die leefden in hun tijd.
Het eerste kwart-millennium (1500-1750) van
de Vandervaerens in Hoeilaart was de tijd die liep van Keizer
Karei over Filips II, Albrecht en Isabella, de Spaanse Tijd
en het begin van de Oostenrijkse Tijd.
Het tweede kwart-millennium (1750-2000) begon
met Maria Theresia en Karei van Lorreinen, daarna Jozef II
met de afschaffing van Groenendaal. Later kenden wij de Franse
overheersing met de Boerenkrijg. Wat was daarvan de weerklank
in onze streek ? Wat was de betekenis van Charlepoeng ?
En toen kwam Napoleon met, op een boogscheut van bij ons, de slag
van Waterloo. Daarna de Hollanders die de Leeuw van Waterloo oprichtten,
met opgeheven poot naar Frankrijk, en terzelfdertij d de helft
van het Zoniënbos verkwanselden.
In 1830 kwam de Belgische Omwenteling met een
paar Hoeilaartse gesneuvelden. Wat betekende de Belgische onafhankelijkheid
voor onze voorouders ? En het begin van « de beschaving
van Hoeilaart » : de oprichting van de Zusterschool
in 1829, waar onze voorouders konden leren lezen en schrijven ?
En tenslotte de ongelooflijke economische bloei met de komst van
de druiventeelt.
In die vijfhonderd jaar geschiedenis heeft de
familie Vandervaeren hier toch niet zo'n onbelangrijke rol gespeeld.
Het loont dan wel de moeite die familiegeschie-denis wat nader
te bekijken.
De bladzijden die volgen mogen niet als een
geschiedkundige studie aangezien worden. Daartoe acht ik mij volkomen
onbevoegd. Het is eerder het persoonlijk overdenken van die geschiedenis
zoals die door anderen werd geschreven.
Voor de eerste eeuwen (1500-1750) steun ik vooral
op Alphonse Wauters : Histoire des environs de Bruxelles
(1855), op Sander Pierron : Histoire de la Forêt
de Soignes (1905), op V. De Buck : Het Christelijk
Hoolaert (1855) en op M.E. Marien en J. Verbesselt :
Geschiedenis van Hoeilaart (1974). Voor de eigen familiegeschiedenis
is die eerste periode (1500-1750) hoofdzakelijk gesteund op B.W
Van Schijndel : Généalogie Van der Vaeren
1190-1968 (1968).
Voor de tweede periode (1750-2000) steun ik
voornamelijk, naast mondelinge overleveringen, op de bevolkingsboeken
van Hoeilaart die dank zij de prachtige samenvattingen die R.
Walkiers en N. Van Kimmenade ervan gemaakt hebben met een minimum
van inspanningen thuis kunnen geraadpleegd worden (ten minste
tot even over 1900).
8 euros (code de commande : 02053).
VAN
WAMEL (E.-J.) — La vérité vengée ou Réfutation d'une brochure intitulée :
La Réunion de la Belgique à la Hollande serait-elle
avantageuse ou désavantageuse à la Belgique ?
Par A. B. C. ; par Mr. E.-J. Van Wamel, Jurisconsulte, Greffier
du Tribunal de Commerce d'Anvers.
Anvers, Delacroix, 1814. [A
Anvers, / Chez L P. Delacroix, Imprimeur-Libraire. / 1814.] In-8° (115 x 185 mm.) sous son brochage
d'époque, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], 94 p.,
exemplaire en bon état.
Un ouvrage particulièrement
rare !
De
le Court indique que l'auteur qui utilisa le pseudonyme d'A. B.
C. était Jean Joseph Van Bouchout mais indique que certains
auteurs l'ont attribué au comte de Bylandt.
Extrait :
S'il, est vrai, comme un grand homme d'état
l'a dit, que la politique des Belges soit essentiellement liée
à leur histoire et à leur droit public, il s'ensuit
que ces trois sciences doivent marcher ensemble et que l'écrivain
qui veut consacrer sa plume à la première, doit
nécessairement être versé dans les annales
de la patrie, bien saisir le sens de ses constitutions, et en
faire de justes applications.
L'expérience de tous les siècles
a démontré jusqu'à l'évidence que
la politique, abandonnée à ses propres lumières,
confondait les notions, commettait faute sur faute et devenait
une source intarissable d'incertitudes et d'opinions erronées.
Un exemple frappant de cette vérité
nous est fourni eu la personne de l'auteur d'une brochure intitulée :
La Réunion de la Belgique à la Hollande, serait-elle
avantageuse ou désavantageuse à la Belgique ?
Jamais auteur ne posséda à un
degré plus éminent, le mystère d'enchaîner
les faits, de ménageries contrastes, de nuancer ses tableaux ;
mais s'il est digne de louange par ces belles qualités
et par son style noble et simple à la fois, on lui reproche
d'un autre côté des réticences préméditées,
des détails d'invention et une partialité propre
à prouver que l'amour de la justice ne guidait pas sa plume,
ni la vérité sa raison.
C'est avec cet auteur que nous nous sommes proposé
d'entrer dans l'arène et de le combattre avec des armes
tirées de l'arsenal de l'histoire et du droit public de
la Belgique.
Notre intention néanmoins n'est pas de
vouloir nous ériger en impitoyable censeur de cet ouvrage ;
nous déclarons au contraire, avec franchise, que nous l'avons
lu avec plaisir, parce que l'auteur attache par sa clarté
et sa simplicité et parce qu'il a su joindre la profondeur
des discussions à la douceur de l'élocution ;
souvent même, il subjugue par des argumens vrais, en apparence,
et par un, nous ne savons quel enchaînement de principes,
Et de quel droit en eussions nous médit ? Chacun n'a-t-il
pas sa science favorite, son tour d'esprit, ses affections ?
Il serait donc injuste d'y porter atteinte : jouir
à son gré de ses talens, tels est le précieux
attribut de l'être-pensant. Nous disons jouir et
non pas abuser ; car la patrie est en droit de nous
demander compte de l'emploi de nos lumières : malheur
à ceux qu'elle trouve en défaut : elle les abandonne
à leur mauvais astre, comme elle couvre de son égide
ceux qui ne sortent pas des convenances établies. À
l'exemple de cette bonne mère, soyons toujours justes,
jamais ne soyons sévères ; jugeons donc l'ouvrage
dont nous venons de parler, autant par les qualités qui
le distinguent, que par les défauts qui le déparent.
Quiconque en matière de discussion littéraire observera
cette règle de conduite, sera sûr de désarmer
les méchans et les jaloux, et d'encourager les talens.
Heureux, mille fois heureux si par de pareils
procédés nous nous concilions l'estime des gens
de bien et l'indulgence des hommes de lettres.
Comptant sur l'une et sur l'autre, nous allons
entrer en matière.
Le respect, le zèle et l'attachement
que nous avons constamment professés envers l'auguste souverain
des Pays-Bas, nous obligent à élever ici la voix
contre l'assertion par laquelle l'auteur s'efforce de nous faire
accroire qu'aucune nation n'est plus intéressée
que la Belgique à récapituler son histoire, parce
que, dit-il, remplie d'événemens, elle nous en trace
peu d'heureux : n'est-ce pas dire en d'autres termes,
Belges, lisez votre histoire, et vous verrez que vous avez été
constamment malheureux.
Bibliographie :
- De le Court (Jules-Victor), Dictionnaire
des anonymes et pseudonymes, p. 841 (1106).
50 euros (code de commande : 02070).
VELGE
(Léon) — Le combat de Beerst-Bloote. Bruxelles, L'Édition Universelle, [1937].
In-8° (138 x 202 mm.), 90 p., illustrations hors
texte.
Un ouvrage rare.
Note préliminaire
:
La
relation qui suit a trait à une des opérations locales
exécutées par l'armée belge, comme suite
à une demande du général Joffre, en date
du 6 mai 1915, tendant à voir créer sur notre front
une activité particulière, au moment où se
produiraient les offensives alliées d'Artois et de Champagne.
À cet effet, en même temps que
les 5e et 4e Divisions d'Armée devaient monter des actions
dans leurs secteurs respectifs, il avait été prescrit
par notre Grand Quartier Général, à la 5e
Division d'armée, d'établir une tête de pont
sur la rive droite de l'Yser, au nord de Dixmude, la gauche aux
environs de la borne 16 du fleuve.
20 euros (code de commande : 02052).
VIALAR (Paul) — Plumes dans le vent. Illustrations de Henri de Linarès. Paris, Amiot-Dumont, 1951. In-4° (230 x 288 mm.) en feuillets sous chemise rigide, jaquette rempliée illustrée en couleurs, 89 p., 11 illustrations dont deux gravées sur cuivre et mises en couleurs au pochoir et neuf tirées en offset noir deux tons, bon exemplaire numéroté (n° 660).
Ce volume contient onze
petits récits sur :
- Le
perdreau gris.
- Les bécassines.
- La grive.
- La bécasse.
- Le perdreau rouge.
- le col vert.
- La pie de mer (l'huitrier).
- La caille.
- La sarcelle d'été.
- Le chevalier gambette.
- Le coucou.
70 euros (code de commande : 02064).
VILLIERS DE L'ISLE-ADAM (Auguste de) — Contes cruels. Illustrations de Paul Destez. Paris, Calmann-Lévy, 1909. In-8° (170 x 247 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 107 p., illustrations, (collection « Nouvelle Collection Illustrée »).
Table :
- Les
Demoiselles de Bienfilâtre.
- Duke of Portland.
- Le convive des dernières fêtes.
- La Reine Ysabeau.
- Sombre récit, conteur plus sombre.
- Les amies de pension.
- La torture par l'espérance.
- Sylvabel.
- L'enjeu.
- L'incomprise.
- Sœur Natalia.
- Le meilleur amour.
Vendu.
WARSAGE (Rodolphe de) — Sorcellerie et cultes populaires en Wallonie. Coutumes, magie & prières. Avec la collaboration de Michel Elsdorf. Illustrations inédites de Dominique Schillings. Grivegnée, Noir Dessin Production, 2005. In-8° (167 x 240 mm.) collé, 160 p., illustrations en noir, exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Depuis
la nuit des temps, la Wallonie, comme d'autres régions
d'Europe Occidentale, a été propice au développement
et à la pérennité de la sorcellerie. Loin
des clichés sataniques et maléfiques, c'est plutôt
la sorcellerie dite de « terroir », bien
ancrée dans notre passé et dans nos traditions,
que le présent ouvrage veut explorer.
Tout savoir sur les sorts, les esprits, les
génies malfaisants, la manière de rencontrer le
diable et les différentes catégories de « macrales »,
c'est ce que vous propose ce volume. Il vous permettra de découvrir
aussi la signification des signes de bonheur, de malheur, de prospérité,
le sens des jours de la semaine, la genèse des fêtes
solsticiales, la provenance des grands feux, des réveillons,
de la fête de Noël.
En parcourant nos provinces wallonnes, vous
apprendrez à reconnaître et à décoder
les signes annonciateurs du froid, de la pluie, du vent, de l'orage
et du beau temps. Vous entrerez dans l'univers mystérieux
des prières et des incantations magiques.
Vous apprendrez également les usages
en matière de cueillette des plantes magiques : le
lieu et le moment de la cueillette, l'influence de la lune sur
les récoltes, l'usage des plantes cueillies et bien d'autres
aspects de cette activité « magique ».
Grâce à cet ouvrage, entrez dans
un monde de tradition, de mystère et de magie populaire.
Vendu.
[WEY (Francis)]. MIRECOURT (Eugène de, Charles Jean-Baptiste Jacquot dit) — Francis Wey précédé d'une Lettre à Eugène Sue. [Deuxième édition.] Paris, Havard, 1855. [Paris / Gustave Havard, Éditeur / 15, rue Guénégaud, 15 / 1855] In-32 (93 x 140 mm.) broché, 89, [1 bl.], [4 (catalogue)] p., un portrait en frontispice et une planche d'autographe à déplier in fine, (collection « Les Contemporains », n° 43), bon exemplaire, en partie non coupé, malgré quelques rousseurs.
Eugène de Mirecourt (1812-1880)
acquit la notoriété – et un séjour
en prison – en publiant Fabrique de romans. Maison
Alexandre Dumas et Compagnie dans lequel il dénonçait
les procédés d'écriture du célèbre
auteur. En 1854, il commença l'édition de sa Galerie
des contemporains qui lui valut également quelques
procès et une série de condamnations...
Extrait :
Inexorable devant les positions dues au
charlatanisme, devant les fausses gloires, établies sur
l'exploitation ou sur de lâches manœuvres politiques,
nous aimons à chercher le vrai talent dans l'ombre ou dans
le silence du travail.
S'il nous est donné parfois d'attirer
le regard sur des hommes qui ont dédaigné de battre
eux-mêmes la caisse à leur bénéfice,
et si nous arrivons à leur gagner la sympathie de nos lecteurs,
nous sommes heureux d'une action qui fait dire de nous :
« Il critique ceux qu'il pourrait craindre ; il
ne loue que ceux qu'il estime. »
Plus ou moins applicables à un certain
nombre de nos Contemporains, ces réflexions le sont
tout à fait au littérateur sur lequel nous appelons
aujourd'hui l'attention.
Francis Wey est d'origine allemande.
Son bisaïeul, bourgmestre d'une ville du
Palatinat, fut banni à la suite de l'entreprise de Louvois.
Il chercha refuge en France. Accompagné de plusieurs de
ses parents, il vint s'établir dans la capitale de la Franche-Comté.
[...]
[Francis Wey] naquit à Besançon
le 12 août 1812. [...]
Le hasard donna pour maître d'écriture
à l'enfant une sorte de Caligula pédagogique, nommé
le père Voinin, qui eut successivement sous son impitoyable
férule le père de Francis d'abord, puis Francis
lui-même, et, entre ces deux générations,
Charles Nodier.
Bibliographie :
- Vicaire (Georges), Manuel de l'amateur
de livres du XIXe siècle 1801-1893, t. V, col.
896-897.
15 euros (code de commande : 02050).
aura lieu
le mardi 4 mars 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
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