lundi 17 février 2025

Les « nouveautés » du 18 février 2025.

 

 MISE À JOUR DU 18 FÉVRIER 2025

N'hésitez pas à me contacter
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
 
 
 
   

[AFGHANISTAN]. Afghanistan, une histoire millénaire. Paris, Réunion Des Musées Nationaux, 2002. In-4° (240 x 297 mm.) broché sous couverture à rabats, 205 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition présentée au Musée national des Arts asiatiques Guimet, à Paris, du 28 février au 27 mai 2002, après avoir été organisée au Centre culturel de la Fundacion « la Caixa », à Barcelone, du 2 octobre au 30 décembre 2001.


Sommaire :
   - Avant-propos, par Luis Monreal.
   - Préface, par Jean-François Jarrige.
   - Chronologie, par Pierre Cambon.
   - L'archéologie de l'Afghanistan : De la préhistoire à l'Âge du fer, par Jean-François Jarrige.
   - L'Afghanistan au carrefour de l'Asie, par Pierre Cambon.
   - L'islam médiéval, par Marthe Bernus-Taylor.
   - Des Mongols aux Moghols : l'art de l'islam médiéval tardif en Afghanistan (1220-1707), par Michael Barry.
   - Le Kafiristan ou les descendants d'Alexandre, par Bernard Dupaigne.
   - Patrimoine hier, patrimoine aujourd'hui, par Pierre Cambon.
   - Catalogue
      - Mundigak et la Bactriane de l'Âge du bronze, par Jean-François Jarrige.
      - L'Afghanistan, de la conquête achéménide aux royaumes indo-grecs, par Paul Bernard.
      - L'art Kouchan, par Boris Marshak.
      - Hadda, par Zémaryalaï Tarzi.
      - Bamiyan, par Zémaryalaï Tarzi.
      - L'Afghanistan et le Turkestan chinois (Xinjiang), par Marianne Yaldiz.
      - L'islam avant les invasions mongoles, par Marthe Bernus-Taylor.
      - Les Tîmoûrides, par Michael Barry.
      - Le Nuristan, par Bernard Dupaigne.
   - Liste des pièces exposées.

Vendu.

 

[ALMANACH]. GALART DE MONTJOIE (Christophe Félix Louis Ventre de La Touloubre, dit)] — Almanach des gens de bien pour l'année 1795, [(vieux style.)], contenant des anecdotes peu connues, pour servir à l'histoire des événemens de ces derniers tems ; l'arrivée de Carrier aux enfers ; des observations sur le même ; son épitaphe ; deux dialogues des morts, un entre J.-J. Rousseau et Malesherbes, l'autre entre Favras et Bailli ; les médecins, histoire véritable ; des prédictions pour tous les mois de l'année, &c. &c. Paris, Pichard, [1795]. [A Paris, / Chez Pichard, Libraire, rue de / Thionville, vis-à-vis la rue Christine.] In-12 (79 x 144 mm.) sous son brochage d'époque, 216 p., une gravure en frontispice, la dernière page (table) est collée à la couverture.
   Un rare almanach royaliste qui parut de 1795 à 1798.


Epitre aux Gens de bien :
   Salut aux Gens de bien ; c'est à eux que je présente ces étrennes ; c'est d'eux seuls que j'ambitionne les suffrages.
   Sous le règne du tyran Robespierre, les Gens de bien étoient dans l'oppression ; ils pleuroient sur leur patrie ; ils n'osoient fixer leurs yeux sur l'avenir. Qu'ils reprennent aujourd'hui courage, qu'ils sèchent leurs pleurs, qu'ils ouvrent leurs cœurs à l'espérance : le tigre n'est plus, tout va changer de face.
      Le jour a reparu : rien n'est long-temps extrême.
   Que d'idées affligeantes va réveiller la lecture des anecdotes que je présente ici aux Gens de bien ! Mais l'amertume qu'elles verseront dans leur ame, sera adoucie par la certitude que les dangers auxquels ils ont échappé, n'arriveront plus. Leur esprit fatigué par le souvenir de tant de calamités, se reposera agréablement sur le consolant avenir que promettent à la France les heureuses prédictions qui terminent cet écrit.
   Sans doute toutes les plaies faites aux Gens de bien, ne sont pas encore fermées ; mais si l'empire de la justice et de la vérité s'affermit lentement, il est aussi plus durable. Le règne des méchans est un torrent ; il s'écoule rapidement ; les campagnes qu'il a désolées, reprennent insensiblement leur première fertitlité, pour ne la plus perdre, parce que des barrières sont élevées, qui les préservent à jamais ru retour du même fléau.
   Sans doute aussi, il est parmi les Gens de bien, des hommes, et le nombre en est malheureusement considérable, il en est, dis-je, parmi eux, qui sont condamnés à un deuil perpétuel ; il en est qui ont à pleurer des pertes irréparables. Que de veuves ! que d'orphelins !.. Ah ! j'en conviens : il est des douleurs sans remèdes ; cependant, et les Gens de bien ne me démentiront pas, le bonheur de la patrie offre un adoucissement aux malheurs domestiques.
   Enfin, quel nouveau sujet d'allarmes pourroit-il rester aux Gens de bien ? craindroient-ils les menées secrettes des partisans qu'a pu laisser après lui le hideux monstre que la Convention Nationale a étouffé ? Eh ! que craindre de leurs mystérieux complots ? Quand c'est la justice qui règne,
      La noirceur masque en vain les poisons qu'elle verse,
      Tout se sait, tôt ou tard, et la vérité perce.

   Les espérances que je donne ici à ces véritables amis de la Patrie, ne sauroient donc être mieux données, puisque ceux qui sont les arbitres de nos destinées, disent avec moi :
      Salut aux Gens de bien.
Extrait de la notice des Almanachs français :
   On trouve dans cet almanach le précis des événements du 9 thermidor au 23 fructidor An III, des sujets de méditations, philosophiques et politiques, des apologues et diverses anecdotes dont une sur le mariage de Camille Desmoulins.
   Avec le calendrier romain et le calendrier républicain pour l'An III et IV. Croyant devoir expliquer les raisons qui lui ont fait donner un calendrier pour l'an de grâce 1795, l'éditeur dit : « Le calendrier romain est reçu dans toute l'Europe ; les voyageurs, les personnes même qui ont des relations commerciales avec les étrangers, ne peuvent se dispenser de le connoître ; il est également nécessaire pour l'étude de la chronologie, pour la lecture de l'histoire et des livres qui ont paru jusqu'à ce jour. »
Bibliographie :
   - Grand-Carteret (John), Les almanachs français, n° 1209.
   - Sonnet (Martine), « Les almanachs politiques parus pendant la Révolution française », dans Bulletin des bibliothèques de France (BBF), 1980, n° 1, pp. 5-10.

Vendu.

 

BECKMANN (Max) — Beckmann. Paris, Centre Pompidou, 2002. In-4° (280 x 280 mm.) broché, 409 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, trace de mouillure dans la partie inférieure du volume.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition « Max Beckmann, un peintre dans l'histoire » présentée au Centre Pompidou, à Paris, du 10 septembre 2002 au 6 janvier 2003 ; à la Tate Modern, à Londres, du 13 février au 5 mai 2003 et au MoMA, à New York, du 25 juin au 30 septembre 2003.


Table des matières :
   - Avant-propos, par Bruno Racine et Alfred Pacquement.
   - Essais.
      - Le somnambulisme lucide de Max Beckmann, par Didier Ottinger.
      - La montée des périls. 1925-1938, par Sean Rainbird.
      - L'effet Beckmann, par Robert Starr.
      - Max Beckmann, peintre allemand, par Hans Belting.
      - Max Beckmann, peintre d'histoire, par Thomas W. Gaethgens.
      - Beckmann et la critique d'art allemande. 1906-1937, par Uwe Fleckner.
      - Beckmann et la France. Un malentendu paradoxal, par Yves Kobry.
   - Catalogue des œuvres exposées.
      - La rupture de la Première Guerre mondiale, par Reinhard Spieler.
      - Maîtres anciens, maîtres inactuels, par Sylvie Ramond.
      - La destruction en acte. Beckmann, la guerre et le salut, par Marie Stavrinaki.
      - Les paysages urbains, par Nina Peter.
      - Paris, une « maitrise élégante du métaphysique », par Klaus von Maur.
      - Les autoportraits en habit du grand monde, par Barbara Stehlé-Akhtar.
      - Les poissons, l'épée et le peintre, par Alain Bonfand.
      - Les miroirs de Max Beckmann, par Daniel Arasse.
      - « Quatre homme autour d'une table », par Sabine Eckmann.
      - La peinture de Beckmann aux États-Unis, par Ortrud Westheider.
      - « Le palais des dieux », par Christiane Zeiller.
   - Chronologie et documents.
      - Liste des expositions.
      - Bibliographie sélective.
      - Liste des œuvres exposées.
      - Index des noms propres.

15 euros (code de commande : 02075).

 

[BELGIQUE - LOTERIE NATIONALE]. Catalogue des objets composant la loterie des produits de l'industrie nationale, présentés à l'exposition ouverte à Bruxelles, au mois de juillet 1830. [Bruxelles], [Exposition de l'Industrie Nationale], 1831. [Se vend, / au local de l'Exposition de l'Industrie nationale. / M DCCC XXXI.] In-8° (131 x 207 mm.) broché sous une couverture muette, IX, [1 bl.], 69, [1 bl.] p., rousseurs, bon exemplaire.
   Au lendemain de la révolution belge, une loterie à laquelle 2000 billets gagnants (sur 11135) permirent aux heureux lauréats de se voir attribuer des lots provenant exclusivement de l'industrie belge...
   Inutile de préciser que ce catalogue est particulièrement rare !

Réglement :
   La Commission, chargée de la direction de l'Exposition des produits de l'Industrie nationale,
   Ouï le rapport du Comité nommé par elle, pour le choix, l'achat et la répartition des objets destinés à entrer dans la Loterie créée en vertu de l'arrêté royal du 2 avril 1830, et de celui des messieurs les Bourgmestre et Échevins de la ville de Bruxelles, du 18 mai suivant, confirmés par l'arrêté du Gouvernement provisoire, du 16 novembre dernier, duquel rapport il résulte que ces opérations préliminaires sont terminées, et que la Loterie se composera de onze mille cent trente-cinq billets, sur lesquels il y aura deux mille billets gagnans ;
   Voulant régler l'époque et le mode du tirage de cette Loterie, ainsi que l'époque et le mode de la remise des lots aux personnes qui les auront obtenus ;
   A résolu ce que suit :
   Art. 1er. Le tirage de la Loterie aura lieu publiquement dans une des salles du palais de l'Industrie, sous la direction d'un Comité spécial pris dans le sein de la Commission, et en présence des autorités qui seront invitées à y assister.
   2. Il commencera le dix mars 1831 et sera continué les jours suivans, de dix heures du matin à quatre heures de relevée.
   3. Deux roues de fortune, placées en face du public sur une estrade élevée à cet effet, recevront, l'une les numéros des billets de la Loterie qui ont été désignés comme devant concourir au tirage dans l'avis du 6 février, et l'autre deux mille billets de lots et neuf mille cent trente-cinq billets blancs, en manière, telle que chacune renfermera 11,135 billets ; nombre égal à celui qui concourt au tirage.
   Les billets de lots contiendront simplement les numéros indicatifs de ceux-ci.
   Un Catalogue des objets dont sont composés les lots et de leurs numéros respectifs, sera imprimé et rendu public quelques jours avant le tirage.
   4. Les billets seront jetés dans les deux roues, à l'ouverture de la première séance.
   5. Deux enfants appartenant à l'hospice des orphelins de la ville, tireront simultanément un billet de chaque roue, et le remettront à une personne préposée pour en donner lecture.
   Le contenu de chaque billet sera proclamé successivement, et billets gagnants de manière à faire connaître d'abord le n° du billet de Loterie, puis le n° du lot ou billet blanc.
   Les deux billets, après cette formalité remplie, seront remis, pour vérification, aux membres du Comité qui occuperont le bureau.
   6. Un secrétaire et un contrôleur seront chargés de tenir note et contre-note des billets sortis de chaque roue.
   7. À la fin de chaque séance, les scellés seront apposés sur les deux roues, de manière à en empêcher l'ouverture.
   Les scellés seront levés à l'ouverture de la séance suivante, après qu'ils auront été reconnus intacts.
   8. La liste des lots sortis et des billets de Loterie auxquels ils seront échus, sera adressée à messieurs les éditeurs des journaux de Bruxelles, avec prière de les insérer dans ces journaux.
   Indépendamment de cette publicité, la liste générale des lots et des billets qui les auront, obtenus sera, par les soins de la Commission, imprimée après l'achèvement du tirage, et des exemplaires en seront transmis à messieurs les Gouverneurs des provinces, ainsi qu'aux Chambres de commerce et aux Régences des principales villes.
   9. La délivrance des lots se fera aux porteurs des billets qui les auront obtenus et contre la remise de ces billets, trois jours francs après celui du dernier tirage, de dix à quatre heures.
   10. Les lots qui n'auront pas été réclamés dans les six mois qui suivront le jour du dernier tirage, seront vendus au profit des pauvres de Bruxelles.
   11. La présente résolution sera imprimée et affichée.
   Fait en assemblée générale, le 27 février 1831.
      Le président, Frédéric Basse - Le secrétaire, Gachard.

25 euros (code de commande : 02071).

 

BLONDEAU (Willy) — Harmignies. Glossaire du parler local. Les maximes et le vocabulaire des anciens habitants d'Harmignies et des villages environnants. Préfaces par Bernard Godefroid et Chantal Demaret. [Harmignies], Chez l'auteur, 2003. In-4° (210 x 297 mm.) agrafé, 80 p., exemplaire en parfait état, rare.


Avant-propos de l'auteur :
   Originaire d’Harmignies, y ayant passé toute mon existence, et ayant eu pour langue maternelle le « patois parlé à Harmignies », j’ai trouvé intéressant de reproduire les expressions et les mots utilisés dans le langage courant de ceux qui nous ont précédés dans ce village. Cette liste n'est pas exhaustive, pourtant j'ai mis près de deux ans pour la constituer !
   Curieux exercice ! Ces expressions, ces mots, je les voyais, je les entendais prononcer par des lèvres depuis longtemps muettes. En particulier celles de mon grand-père François Alard, qui, alors que j’étais tout enfant, m’emmenait au terme de promenades quotidiennes, enrichir mon vocabulaire en repassant par la forge Félix Cloquette (actuel magasin, chaussée de Beaumont n° 469. On y voit encore dans une petite loge en façade une statue de saint Éloi). Plusieurs vieux s’y réunissaient et c’était l’endroit tout choisi pour en entendre « des vertes et des pas mûres ».
   Cinquante ans plus tard, au fil du temps, au hasard des évocations, des associations d’idées ou de mots, l’un ou l’autre remontait du fond de ma jeunesse et je le saisissais aussitôt sur papier de peur qu’il ne se perde à jamais. Si ce travail n’a certes pas de valeur scientifique, j’ai toutefois mis un point d'honneur à reproduire de façon rigoureuse ce que la tradition orale m’avait appris, et lorsqu’il m'arrivait de douter, de consulter les quelques derniers anciens Harmigniens d’origine.
   Ce que le patois exprime le plus constamment dans ses aphorismes, c’est une vue réaliste, voire cynique du monde. Il reflète aussi le pragmatisme d’une société dont l’existence fut, on l’oublie parfois, des plus rude.

Vendu.

 

CHARCOT (Jean-Baptiste) — Dans la mer du Groenland. Les croisières du « Pourquoi Pas ? ». (Complété par la biographie de l'explorateur et le récit du naufrage [par José Gers].) Paris, Desclée De Brouwer, s.d. In-8° (170 x 214 mm.) broché, 222 p., illustrations hors texte.
   Le Groenland : une région qui suscite bien des convoitises...


Table des matières :
   Première partie.
      - La première croisière du « Pourquoi pas? » au Groenland.
      - Les Féroé.
      - Jan-Mayen.
      - Le Poste de T. S. F. de Jan-Mayen.
      - La Mer du Groenland et la ceinture de glaces.
      - La navigation dans les glaces et les navires polaires.
      - Notre première traversée de la ceinture de glaces.
      - Le Scoresby Sund.
      - Les pionniers de la baie de Rosenving.
      - Le retour.
      - Rockall.
   Deuxième partie.
      - Résumé de l'histoire de la colonisation du Groenland.
      - Le Capitaine Ejnar Mikkelsen et le premier essai de colonisation sur la côte orientale du Groenland.
   Troisième partie.
      - La seconde croisière du « Pourquoi pas ? » au Groenland.
      - Les chasseurs de renards de Jan-Mayen et les complications diplomatiques.
      - Notre seconde traversée de la ceinture de glaces.
      - La colonie du Scoresby Sund.
      - Les Esquimaux du Scoresby Sund.
      - Le mauvais temps dans Port Amdrup.
      - Le départ de Rosenving.
      - Le grand floe.
      - Le vol à voile des oiseaux arctiques.
      - La dépression cyclonique.
   Quatrième partie.
      - À la recherche de Amundsen, Dietrichsen, Guilbaud, Cuverville, Bazy et Vallette.
   Cinquième partie.
      - La Mort du « Pourquoi pas ? ».
      - Le Commandant J.-B. Charcot.

Vendu.

 

DEPASSE (André) — Jemmapes 1792-1992. S.l., Chez l'Auteur, 1991. In-8° (157 x 224 mm.) broché, 220 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.


Table des matières :
   1. Avant-propos.
   2. La bataille.
      1. Engagement de Boussu.
      2. Rappel de la bataille de Jemappes.
      3. Évocation de la personne de Dumouriez.
      4. Des militaires d'origine belge dans l'armée française.
      5. Essai de réhabilitation de Dumouriez.
   3. Souvenirs de la bataille. Évocation par...
      1. Les sculpteurs.
      2. Un petit tour en Autriche.
      3. Retour en Belgique et en France.
      4. Les écrivains.
      5. La musique.
      6. L'affiche.
      7. Les peintres.
      8. L'armée française. Les drapeaux.
   4. Le monument de Jemappes.
      1. L'idée.
      2. Les Amitiés françaises.
      3. L'inauguration de 1911.
      4. Et l'opposition...
   5. La guerre 1914-1918.
     1. La destruction.
      2. Jemappes et la guerre.
      3. La reconstruction, l'inauguration de 1922.
   6. La guerre 1940-1945.
   7. Les commémorations.
      1. Aspect particulier du 160e anniversaire.
      2. Et l'opposition...
      3. Autres commémorations et le Coq aujourd'hui.
   8. Les morts de la bataille.
      1. Le vide autour de leur mémoire.
      2. Questions et réponses au sujet des fosses communes.
   9. Supplément inédit. Histoire de la bataille par ceux qui y prirent part.
   10. Conclusion.
   11. Bibliographie.
   - Tables.

Vendu.

 

[DIDEROT (Denis)]. PROUST (Jacques) — Diderot et l'Encyclopédie. Paris, Albin Michel, 1995. In-8° (126 x 191 mm.) collé, XV, 659 p., (collection « Bibliothèque de l'Évolution de l'Humanité »), exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   Dans les années soixante, consacrer une étude au rôle déterminant de Diderot dans l'élaboration et l'accomplissement de l'Encyclopédie semblait paradoxal. Il était entendu que l'ouvrage monumental fut pour l'auteur de Jacques le fataliste une tâche alimentaire qui le détourna de sa vraie vocation. Jacques Proust, éminent spécialiste du XVIIIe siècle, démontre de manière éclatante que l'Encyclopédie servit de laboratoire à Diderot pour son œuvre littéraire, et de creuset où s'élabora sa pensée politique dont un chapitre inédit de cette réédition rappelle les sources. Ainsi voit-on se dessiner le portrait d'un Diderot politique soucieux de former des citoyens plus éclairés.

Vendu.

 

[ÉDIFICATION POPULAIRE]. Les avantages d'un joli caractère. Limoges, Barbou, s.d. [Limoges, / Barbou Frères, Imprimeurs-Libraires.] In-32 (85 x 130 mm.) broché, 32 p., illustration en frontispice, (collection « Bibliothèque Chrétienne Morale »), couverture souillée, mouillures.


   L'héroïne de cette histoire portant le nom d'Armandine, on peut imaginer que le texte de cette édition populaire est le même que celui que la maison Barbou publia, en 1867, sous le titre Armandine ou les avantages d'un joli caractère. Le même éditeur publia, en 1862, un autre volume portant le titre Lise ou les avantages d'un joli caractère, probablement inspiré en tout ou en partie du recueil que Madame de Renneville publia, en 1834, sous le titre Lise ou les avantages d'un joli caractère, suivi de petites historiette racontées à mes petites nièces.

8 euros (code de commande : 02051).

 

[GAMA (Vasco da)]. Cinquième centenaire de la naissance de Vasco da Gama (1469-1969). Paris, Fondation Calouste Gulbenkian - Centre culturel portugais de Paris, 1970. In-8° (199 x 255 mm.) broché sous couverture à rabats, 77 p., illustrations hors texte, exemplaire en bon état.
   Catalogue de l'exposition éponyme organisée du 13 au 30 avril 1970, au Centre culturel portugais, à Paris, avec la collaboration de la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg.


Avant-propos :
   L'Institut d'Études Ibériques de la Faculté des Lettres de Strasbourg et son directeur, le professeur André Labertit, ayant eu l'heureuse initiative de commémorer le cinquième centenaire de la naissance de Vasco da Gama, le Centre Culturel Portugais de la Fondation Calouste Gulbenkian, à Paris, a été heureux de se joindre à eux. Il nous a semblé que ce haut lieu de la culture européenne était particulièrement bien choisi pour un tel événement.
   Aux manifestations envisagées, un concert du Groupe de musique ancienne de Lisbonne et un colloque d'historiens seiziémistes, il convenait d'ajouter une exposition bibliographique et iconographique. Si le plus célèbre des navigateurs portugais, devenu par la suite Amiral des Indes, en est la figure centrale, cette exposition met aussi en évidence le processus historique des découvertes de la fin du XVe et de la première moitié du XVIe siècle, que Taine appelle « le plus grand siècle de l'histoire ».
   L'importance de la route du Cap, la répercussion en Europe de la découverte des Indes, sont illustrées par les « Mapa mundi » et les multiples narrations qui ont exalté l'imagination et l'esprit des plus grands poètes et historiens.
   C'est donc la période s'étendant de 1469 à 1550 qu'il nous faut considérer, car depuis le périple de Vasco da Gama, qui a ouvert à l'Occident, par la voie atlantique, le monde de l'Orient, l'histoire a pris une véritable dimension universelle.
   Le Centre Culturel Portugais a pu organiser cette Exposition grâce à la précieuse collaboration de la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg, qui renferme des trésors bibliophiliques.
   Que Melle Bernardin, conservateur en chef, et Mme Greiner, conservateur adjoint, soient ici vivement remerciées, ainsi que le directeur de l'Institut Culturel Italien de Paris, qui a consenti à nous prêter le livre où figure le poème du Tasse. J'étends également l'expression de notre reconnaissance à la Commission Nationale Portugaise du Cinquième Centenaire de Vasco da Gama, qui a bien voulu mettre à notre disposition la médaille commémorative de cet événement, et les ouvrages récemment parus sous son patronage. Enfin, nous ne saurions oublier M. Paulo Ferreira, chef des services artistiques de la Casa de Portugal, à Paris, qui nous a prêté les documents iconographiques insérés dans ce catalogue.

10 euros (code de commande : 02061).

 

[GRECO (Domínikos Theotokópoulosa, dit Le)]. BRONSTEIN (Léo) — (Domenicos Theotocopoulos) El Greco. Paris, Cercle d'Art, 1969. In-4° (254 x 332mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 122 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, ces dernières contrecollées, (collection « La Bibliothèque des Grands Peintres »), exemplaire en bon état.


Sur la jaquette :
   Un étranger : toute sa vie, Théotocopoulos le grec fut un étranger. Il fut un étranger dans sa propre patrie : la Crète, l'île lumineuse, orgueilleux porte-flambeau d'une Byzance à présent déchue ; depuis la prise de 1204, humiliée, étrangère à elle-même, elle subissait impuissante le joug de Ve855nise. Il fut un étranger quand, jeune peintre d'icônes, il se rendit (peu après 1560), comme beaucoup de ses compatriotes, dans la toujours active et audacieuse cité de Venise, pour y vivre, pour y travailler, pour y affiner son regard, enfin, pour s'y laisser le plus possible imprégner des valeurs de l'Occident. Il fut un étranger dans Rome où l'avait conduit, loin des lagunes vénitiennes, son appétit d'aventures, à moins que des impératifs plus matériels ne l'y eussent guidé.
   ... Étranger, il continua de l'être en Espagne, à Tolède, où il s'établit vers l'année 1577, et où il mourut le 4 avril 1614.
   ... Puis il y a « le réalisme » tant célébré du Greco. En quoi consiste ce qu'il a d'unique et de si personnel ? Ce n'est pas en effet le réalisme de Tintoret, ni celui de Bassano, ni la manière nordique de tracer, comme sur une carte, les chemins de la vie sur le visage d'un homme. C'est l'arrivée brusque sur nous, l'apparition soudaine d'un visage – sa proximité dans l'espace, le caractère ordinaire et vraiment familier des traits ; ce qui est le plus frappant encore, c'est la manière dont le peintre en suggère la nudité. Le Greco, l'on est tenté de l'affirmer, peut être défini comme le peintre des visages nus – comme le peintre des corps dénudés, comme le peintre de la nudité.
   ... Peut-on conjecturer qu'il s'agit encore une fois dans ce cas de la révolte ou de la revanche d'un étranger ? C'est possible. Et peut-être aussi faut-il y voir un héritage du monde gréco-byzantin, de ce monde où la présence humaine est austère – soudain confronté au culte que la Renaissance adresse à ce qu'il y a de beau dans le nu.
   C'est en ces termes que le professeur Léo Bronstein définit l'art du Greco. »

15 euros (code de commande : 02074).

 

HANOTTE (Xavier) — 1914-1918. Les anges de Mons. Dessins de Claude Renard. Mons, Fondation Mons 2015 Éditions, 2013. In-8° (176 x 248 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 76 p., très nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en parfait état. 


En quatrième de couverture :
   La guerre 14-18 a été, dès son premier roman et avant la mode contemporaine, une source d’inspiration importante pour Xavier Hanotte. Deux publications y reviennent.
   Les anges de Mons est un très bel album dans lequel les superbes dessins de Claude Renard donnent un relief particulier au scénario et aux textes de Xavier Hanotte. Comme souvent chez l’écrivain, deux récits s’entremêlent étroitement. En août 14, le soldat Newman participe à la bataille de Mons et voit les anges venus protéger la retraite des troupes britanniques. Les couleurs qu’utilise Claude Renard pour cette partie du récit servent bien l’effet merveilleux de l’apparition dans le ciel d’été.
   En novembre 18, le temps – et les dessins – sont gris : quatre années d’horreur ont laminé l’espoir. Newman est mort, non sans avoir eu le temps de se confier au lieutenant Watkins. Aimanté par la cathédrale Sainte-Waudru, celui-ci y découvre une étrange statue. Est-ce là l’ange de Mons ? Tout ne devient-il pas « étrange dans ce monde déréglé » ? Une dernière visite à Mons quelques années plus tard renforce l’hésitation sur le sens de ce qui s’est passé là.
Bibliographie :
   - Duhamel (Joseph), « Entre 14 et 18 », dans Le Carnet et les Instants, 2014, n° 180, p. 54.

Vendu.

 

HOXHA (Enver) — La révolutionnarisation ultérieure du parti et de toute la vie du pays. Discours (1969-1970). Tirana, Éditions Naim Frashëri, 1971. In-8° (124 x 167 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 355 p., un portrait contrecollé en couleurs, exemplaire en parfait état. 


Table des matières :
   - En tout travail employons une méthode et un style léninistes révolutionnaires. Discours prononcé à la 8e session plénière du Comité Central du Parti du Travail d'Albanie.
   - Du caractère idéologique des bavardages. Extrait du discours prononcé à la réunion de Secrétariat du Comité Central du Parti du Travail d'Albanie, ayant trait au rapport présenté par le Présidium du Conseil Central des Unions Professionnelles d'Albanie sur certains problèmes du travail des unions professionnelles pour l'éducation idéologico-politique de la classe ouvrière, intitulé : Poursuivons avec plus de persévérance et méthodiquement l'éducation générale de la classe ouvrière.
   - Que les droits et les libertés de la femme et de la jeunesse soient compris à fond et défendus par tous. Discours prononcé à la réunion du Secrétariat du Comité Central du Parti du Travail d'Albanie.
   - 25 années de luttes et de victoires sur la voie du socialisme. Discours prononcé à la réunion solennelle consacrée au 25e anniversaire de la libération de la Patrie et du triomphe de la révolution populaire (28 novembre 1969).
   - À propos de la productivité du travail et de la discipline prolétarienne au travail. Discours prononcé au 9e Plenum du Comité Central du Parti du Travail d'Albanie.
   - Discours d'ouverture à la réunion solennelle consacrée au centenaire de la naissance de V. I. Lénine. 21 avril 1970.
   - Appuyons-nous puissamment sur la pensée créatrice des masses en vue de la planification et de l'accroissement de la production. Intervention à la réunion du Bureau Politique du Comité Central du Parti du Travail d'Albanie.
   - Animons davantage la vie des organisations de la jeunesse dans les écoles. Allocution prononcée à l'occasion d'une rencontre avec un groupe de cadres actifs des organisations de la jeunesse et du Parti, et de professeurs des établissements d'enseignement supérieur et secondaire. 13 mai 1970.
   - De la signification théorique et pratique de l'organisation du travail. Discours prononcé au 10e plenum du Comité Central du Comité Central du Parti du Travail d'Albanie. 26 juin 1970
   - C'est dans l'unité complète parti-peuple-pouvoir que réside notre force. Discours prononcé à la rencontre avec les électeurs de la circonscription électorale Nr. 219. 18 septembre 1970.
   - Étudions le marxisme-léninisme en étroite liaison avec la pratique révolutionnaire. Discours prononcé à la réunion commémorative tenue à l'occasion du 25-ème anniversaire de la fondation de l'École du Parti « V. I. Lénine ». 8 novembre 1970.

20 euros (code de commande : 02042).

 

HUBERMONT (Pierre, pseudonyme de Joseph Jumeau) — Les cordonniers. Dessins de Rachel Tielemans. Bruxelles, L'Églantine, [1929]. In-8° (163 x 245 mm.) broché, 32 p., 7 illustrations en noir, (collection « Vies »).
  
Un ouvrage peu courant...

  L'origine de cet ouvrage est une commande du Syndicat des ouvriers des cuirs et peaux.
  L'illustratrice, Rachel Tielemans était l'épouse de l'écrivain Albert Ayguesparse.
Extrait :
   Les deux enfants étaient tellement occupés à regarder les belles chaussures à la vitrine qu'ils ne virent pas s'avancer vers eux le cousin Antoine. Cousin Antoine boîtait un peu et appuyait sa marche sur un gros bâton de noyer. On l'appelait dans le village « le philosophe », parce qu'il lisait beaucoup dans les livres et qu'il connaissait toutes les choses dont la vie est faite. II faisait, comme chaque soir, sa promenade quotidienne, interpellant les uns et les autres. Cousin Antoine avait beaucoup d'esprit.
   — Que faites-vous là, mes enfants ? s'écria-t-il joyeusement. Je parie cinq vieux clous contre un neuf que vous êtes en train de préférer les belles chaussures du magasin aux grosses « godasses » du cousin Antoine.
   Petit Jacques fut tout heureux de reconnaître la voix du cordonnier. Celui-ci, en effet, à ses heures de loisir, racontait volontiers des histoires, de belles histoires pleines de merveilleux.
   Petit Jacques s'élança vers lui et s'accrocha à la blouse de l'artisan.
   — Cousin Antoine, tu veux nous dire une histoire, où il y aura des bottines, de belles bottines de fée ?...
   — En or, ajouta Lucie. Cousin Antoine se mit à rire :
   — Des bottines de fée, en or, où voulez-vous que j'aille chercher cela ? Ça n'existe pas, mes petits amis. C'est bien assez qu'il y ait eu les bottes de sept lieues de l'ogre du Petit Poucet et le soulier de Cendrillon.
   Vous connaissez déjà ces vieilles légendes et vous vous ennuieriez vite si je vous les racontais trop souvent.
   Venez sur le banc de la place, j'ai une histoire bien plus belle à vous dire.
   Lorsque cousin Antoine se fut assis sur le banc, ayant à ses côtés les deux enfants attentifs, il reprit :
   — Je vais, ce soir, mes enfants, vous raconter l'histoire du cuir et de la chaussure.
   Il n'y aura, dans ce que je vais vous dire, qu'une fée, la matière, et qu'un bon génie, le travail.
   Peut-être ne comprendrez-vous pas parce que vous êtes encore de tout petits enfants. Mais vous avez déjà senti, d'instinct, toute la beauté et la grandeur qu'il y a dans la fabrication d'une chaussure. J'ai vu cela à votre attitude devant la vitrine du magasin...
   Jacques et Lucie étaient un peu étonnés des paroles qui sortaient de la barbe du cousin « philosophe ».
   Certes non, ils ne comprenaient pas. Mais ils aimaient bien tout de même que cousin Antoine leur parlât avec autant de gravité, parce qu'il y avait beaucoup de douceur dans ses paroles savantes.

Vendu.

 

INGUANEZ (Mauro) et AVERY (Myrtilla) — Miniature Cassinesi del secolo XI illustranti la vita di S. Benedetto. Montecassino - Roma, Sansaini, 1934. In-4° (252 x 345 mm.) broché, [16] p., XX planches hors texte (dont 3 en couleurs), tirage limité à 300 exemplaires numérotés (n° 280).
   Une édition particulièrement rare.


Préface :
   Uno dei più bei codici, se non il più bello, trascritti nel secolo XI a Montecassino, dovuto alla penna artistica di un amanuense che giustamente è stato chiamato : « The prince of Beneventan scribes », è, senza dubbio, quello da cui riproduciamo le miniature illustranti la Vita di S. Benedetto. E' un Lezionario (di fol. CCLXII, di mm. 370 x 254) contenente la vita del Santo Patriarca, di S. Mauro e di S. Scolastica, scritto e miniato sotto il governo abbaziale del grande Desiderio, all'epoca in cui la scrittura Longobardo-Cassinese o Beneventana, che, come è noto, ebbe il suo centro principale a Montecassino, raggiunse la massima perfezione, e per la sua bellezza meritò una menzione speciale nel Chronicon Casinense : « Codicem quoque de vita S. Benedicti et S. Mauri et S. Scholasticae describi studiosissime fecit. » Fino al secolo XV il codice era ancora a Montecassino perchè in un codice cassinese del 1404 troviamo trascritti i versi che illustrano le miniature, ed è notato nel Catalogo dei manoscritti Cassinesi inviato a Paolo II : « Imprimis de miraculis S. Benedicti liber et S. Mauri et S. Scolasticae per sin-gula miracula optime figuratus ine. Domino tribuente. »
   Ma dalla metà almeno del secolo XVI si conserva nella Biblioteca Vaticana ed ha la segnatura : Vat. Lat. n. 1202.
   La sua accurata e diligente descrizione paleografica data ultimamente dal prof. E. A. Lowe nella magistrale opera : Scriptum Beneventana, ci dispensa da un nuovo esame.
   Diciamo solamente che esso è opera del monaco Leone al quale dobbiamo altri bellissimi codici, come i mss. dell'Archivio di Montecassino nn. 98 e 99, il ms. VIII-C-4 della Biblioteca Nazionale di Napoli, adornati di artistici disegni a penna, e il Vat. Lat. n. 1203.
   Di questi codici daremo un saggio nel secondo fascicolo della presente pubblicazione, che offrirà agli studiosi di cose d'arte, le miniature illustranti la Vita di S. Mauro, in modo che abbiano una completa visione della produzione artistica di questo ottimo e delicato miniaturista, il migliore esponente dello Scriptorium cassinese nel secolo XI.
   Alle miniature della Vita di S. Benedetto che, come ognuno può facilmente vedere, sono interessantissime anche per la storia del costume dell'epoca e per la topografia cassinese, abbiamo voluto aggiungere un saggio delle magnifiche lettere iniziali, di gran pregio per l'accuratezza e fantasia del disegno e per la delicatezza dei colori.
   Ogni miniatura è accompagnata da un verso leonino che con poche parole illustra efficacemente e chiaramente il soggetto rappresentato.
   Per rendere l'opera accessibile anche ai profani di paleografia, questi versi sono stati riportati di fronte alle singole miniature, con l'indicazione del capitolo corrispondente nel Libro II dei Dialoghi di S. Gregorio Magno nella Edizione dell'Istituto Storico Italiano : Fonti per la storia d'Italia (Gregorii Magni Dialogi libri IV a cura di U. Moricca, Roma, 1924).
   La presente pubblicazione è dedicata, con filiale affetto a S. E. D. Gregorio Diamare, Abate-Vescovo di Montecassino, in memoria della celebrazione del suo Giubileo Abbaziale.

35 euros (code de commande : 02076).

 

JOUHANDEAU (Marcel) — Mémorial IV. Apprentis et garçons. Paris, Gallimard, 1980. In-8° (120 x 185 mm.) broché 161 p. 


En quatrième de couverture :
   Dans ce quatrième volume de son Mémorial, Marcel Jouhandeau évoque particulièrement les garçons bouchers et les apprentis qui travaillent dans la boutique et sous les ordres de son père. C'est un défilé plein de cocasserie et de tendresse que celui que composent les portraits de ces garçons pleins de sang, de dévouement et, parfois, de passion.
   Charles, le Grand Pompée, Athanase, Gaston, Titi, Antoine, autant de noms – autant d'êtres humains – qui sont entrés dans la littérature.

8 euros (code de commande : 02057).

 

JULLIAN (Philippe) et MINORET (Bernard) — Les Morot-Chandonneur ou une Grande Famille décrite de Stendhal à Marcel Aymé, peinte d'Ingres à Picasso. Préface de Pierre Gaxotte. Illustrations de Philippe Jullian. Paris, Librairie Plon, 1955. In-8° (145 x 204 mm.) broché, 230 p., illustrations en noir dans le texte. 


En quatrième de couverture :
   Minoret et Jullian ont eu pour notre plaisir une très bonne idée, celle de traiter leurs pastiches comme les morceaux d'un roman fleuve, dont trente-deux auteurs (en comptant les Goncourt pour un) auraient écrit les trente-deux chapitres. Vous allez donc connaître, par la plume de ces illustres, l'histoire véridique de la scandaleuse et honorable famille Morot-Chandonneur qui, en six générations, a donné à la patrie un Conventionnel, un pair de France, un ministre, une sociétaire de la Comédie-Française, un colonel de zouaves et un académicien, famille qui marie ses filles à des princes et s'allie par deux fois aux ducs de Cancale.
   Ce livre vous-fera passer de bonnes heures ; quand vous l'aurez ouvert, vous ne pourrez pas le quitter.
   Respirons, savourons et rions. Les occasions ne sont pas si nombreuses. En voici une. Elle est délicieuse.
Table des matières :
   - Préface.
   - Michelet.
   - Alexandre Dumas.
   - Stendhal.
   - Balzac.
   - George Sand.
   - Eugène Sue.
   - Sainte-Beuve.
   - Viel-Castel.
   - Zola.
   - Alphonse Daudet.
   - Le Journal des Goncourt.
   - Stéphane Mallarmé.
   - Paul Bourget.
   - J.-K. Huysmans.
   - André Gide.
   - Gabriel Louis Pringué.
   - André Germain.
   - Georges Feydeau.
   - Marcel Proust.
   - Maurice Barrès.
   - Jean Cocteau.
   - Georges Bernanos.
   - Paul Valéry.
   - Colette.
   - André Breton.
   - Roger Peyrefitte.
   - Aragon.
   - Jean-Paul Sartre.
   - François Mauriac.
   - Louise de Vilmorin.
   - Lise Deharme.
   - André Malraux.
   - Marcel Aymé.

Vendu.

 

LECOMTE (Marcel) — Le Regard des choses. Choix de chroniques artistiques et de préfaces d'expositions établi et annoté par Philippe Dewolf. Bruxelles, Labor, 1992. In-4° (248 x 318 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 226 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Archives du Futur »), exemplaire.


Sur la jaquette :
   
Voici enfin l’essentiel des chroniques, préfaces et essais que Marcel Lecomte a écrits sur les arts plastiques.
   Il ne s’agit pas tant d’une théorie ou d’une histoire de l’art que d’une méditation de l’écrivain sur la création artistique. Des arts dits « primitifs » au Pop Art, de Goya à Magritte, Lecomte s’intéresse avant tout à ce qui, dans une œuvre, concerne notre modernité. Aussi, par-delà la diversité des artistes et des thèmes abordés, le lecteur découvrira-t-il dans ces textes une cohérence et une force de pensée tout à fait remarquables. Il admirera de même combien Lecomte, explorant, ici, le portrait ou le miroir, là, l’objet, là encore, le « point blanc », se porte beaucoup plus, d’instinct, vers des créateurs qui le touchent (c’est très frappant, par exemple, dans le cas de Klee ou de Wols), que vers ceux qui lui paraissent procéder d’un savoir-faire.
   Le Regard des choses ? C’est qu’il faut accorder aussi, nous dit l’écrivain, la même faculté de regard aux œuvres que celle que nous croyons, seuls, pouvoir exercer sur elles...
   L’iconographie rassemble de nombreuses illustrations, rares ou inédites, qui, toutes, correspondent de très près au texte. Quant à l’appareil critique, il révèle autant les multiples sources d’inspiration de Lecomte que son souci d’extrême attention.
Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Pour tout simplifier.
   I. Sur le Passé de l'Art.
      - Note.
      - Pérennité du portrait.
      - Sens de la sculpture.
      - L'animal dans l'art.
      - La plante et la fleur dans l'art.
      - La sculpture en plein air.
      - Sens des polymorphismes primitifs et modernes.
      - L'univers de l'outil.
      - Les voix du silence.
      - Secret et audace du Greco.
      - Métaphysique de Francisco Goya.
      - Le problème du point blanc.
      - Esthétique et signification de la ligne.
      - Le décor surréaliste au cœur de la vie.
      - Le sourire des tableaux de Léonard de Vinci.
      - Magie du miroir.
      - Signification d'Albert Dürer.
   II. Le Regard des choses.
      - Redécouverte du maniérisme.
      - Bosch et Bruegel.
      - Breughel et le fantastique de son temps.
      - Le regard des choses.
      - Arts d'Afrique noire.
      - Sur les fresques du Tassili.
   III. Attitudes critiques.
      - L'évolution de la critique picturale.
      - Du « Musée imaginaire » au « Musée inimaginable ».
      - Sur « Art et Technique » de Francastel.
      - André Breton. « L'Art magique ».
      - Jean Paulhan. « L'Art informel (éloge) » et « Fautrier l'enragé ».
   IV. Ateliers parisiens.
      - Victor Brauner, Jacques Hérold et Toyen.
      - À Paris, galerie Drouin, gouaches de Henri Michaux.
      - Atlan et Picabia.
      - Salon de l'art brut - Baskine, Robert Véreux et Lamy.
      - Alberto Giacometti.
      - Jean Dubuffet.
      - Suros.
      - Germaine Richier.
      - Souvenirs sur Wols.
   V. Formes et espaces.
      - Raoul Ubac.
      - Dans une chambre bruxelloise, Armand Permantier poursuit une expérience proche de celle de Van Gogh.
      - Bruno Capacci.
      - Aubin Pasque, peintre cosmique.
      - Formes et espaces chez Wout Hoeboer.
      - D'un nouvel espace - Henri Kerels.
      - Jean Raine.
   VI. Univers de Magritte et Mesens.
      - René Magritte et le problème de l'image poétique.
      - La lumière poétique.
      - Quelques tableaux de René Magritte et les textes qu'ils ont suscités.
      - L'univers des lettres et des mots dans la peinture de René Magritte.
      - Sur une lévitation d'objets familiers chez René Magritte.
      - L'univers des collages de E.L.T. Mesens.
   VII. Destins créateurs.
      - Le « Journal » de Paul Klee.
      - Destin créateur de Braque.
      - Reprise d'un problème.
      - L'expérience de René Guiette.
      - Les Biennales du Middelheim.
      - Une subversion attendrie : le Pop Art.
   - Notes et variantes.
   - Bibliographie.
   - Index des noms cités.

20 euros (code de commande : 02072).

 

LIVRE-BOÎTE. Première partie du livre de Jean-Nicolas Grou, sous la direction d'Henri Michel Sauvage, édité en 1763 : Réponse au livre intitulé : Extrait des assertions dangereuses & pernicieuses en tout genre, que les soi-disans Jésuites ont, dans tous les tems & perséveramment soutenuës, enseignées & publiées dans leurs livres... In-4° (205 x 258 mm.) plein veau d'époque, dos à 5 nerfs orné, décor doré encadrant des armes dorées sur le premier plat, transformé en boîte, l'avertissement et les pp. I à XXVI sont lisibles.
Format :
   
- Livre : 205 x 260 x 45 mm.
   - Cavité : 163 x 217 x 34 mm.


 

Vendu.

 

MAHIEU (Raymond G. W.) — La bataille de Jemappes. Mons, R.G.W. Mahieu, 1981. In-8° (158 x 241 mm.) agrafé, 20 p., illustrations en noir, exemplaire numéroté (n° 235) et en parfait état. 


Extrait :
   La Révolution française issue de courants d'idées qui mûrissaient depuis longtemps, libéra les passions nationales dont les effluves furent mal ressenties à l'étranger. Il faut dire qu'elles engendrèrent ruines et misères.
   La France après avoir rompu la tradition royale qu'elle entretenait avec les nations voisines s'attira leurs hostilités.
   Un climat politique instable s'installa conduisant l'Empire d'Autriche et la jeune République à la déclaration de guerre du 20 avril 1792. La France sentant ses frontières du nord menacées prit l'offensive. Une fois de plus, la Belgique allait servir de théâtre aux opérations militaires avec son cortège de misères. De ce fait, la République avait repris à son compte la politique étrangère de la monarchie. Cette politique avait toujours con­sisté en l'annexion des Pays-Bas du sud et du nord pour donner à la France sa frontière naturelle : le Rhin.
   C'est Charles François du Périer dit Dumouriez qui fut chargé de la campagne de Belgique et de la direction de l'armée du Nord pour combattre les forces autrichiennes occupant notre territoire.
   L'armée républicaine d'invasion forte de 85.000 hommes environ, répartie sur un front allant du nord au sud de la Belgique se divisait en quatre corps d'armées sous le commandement unique du général Dumouriez.

8 euros (code de commande : 02068).

 

[MONS]. Regards sur Mons XIIe-XXe siècle. Mons, Les Amis de la Bibliothèque de Mons, 2005. In-4° (241 x 321 mm.) broché, 72 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en très bon état.


Extrait de la préface :
   Mons est une ville attachante qui a conservé, dans la plupart de ses rues étroites, sinueuses et pavées irrégulièrement, une architecture à l'échelle humaine qui n'écrase pas le promeneur par son faste ; elle est restée modeste, équilibrée, tout en demi-teinte ; elle a échappé à l'industrialisation et à la conurbation qui furent freinées par la présence de l'enceinte militaire démantelée tardivement à partir de 1861. Sans doute Mons y a-t-elle gagné en qualité de vie ! Certains prétendent que le caractère quelque peu fermé, peu communicatif des Montois peu expansifs si ce n'est lors de la Ducasse, découle de cet enfermement emmuraillé. Peut-être mais c'est aussi le caractère picard.
   Au cours des siècles, la colline la plus facile à défendre parmi les cinq buttes ou monts de bordure de plateau et de la vallée de la Haine, la colline qui ne porte pas de nom spécifique mais une dénomination plurielle Montes, les Monts, les Mons, Mons par métonymie, a été visitée décrite, aimée, critiquée par des voyageurs, des exilés étrangers y trouvant asile et accueil, des « chambourlettes » d'un jour, des Montois partis pour d'autres lieux et y revenant en quête de souvenirs.
   [...]
   Il n'est pas question de retracer ici l'évolution de Mons depuis la préhistoire jusqu'au XXIe siècle mais de donner quelques éclairages sur tel ou tel aspect à partir d'un texte généralement court. Il est toutefois utile de rappeler que le cœur de la ville, capitale du comté de Hainaut, siège des États de Hainaut, de la Cour Souveraine, du Conseil souverain puis du gouvernement provincial, fut limité dans son développement dès la fin du XIIIe siècle par une enceinte qui fut un réel carcan. Ce fait explique la concentration de la population sur les pentes de la colline, un territoire assez exigu de 291 hectares alors que la juridiction des échevins montois s'étendait à une superficie de 1700 hectares environ tant sur la population urbaine (intra muros) que vilaine (campagne environnante), la circulation entre les deux passant par les six portes de la muraille. Au XXe siècle la dénomination des portes a été reprise pour caractériser les passages permettant les entrées et sorties de la ville au trafic des boulevards, sans comparaison possible entre le charroi d'antan et celui du XXIe siècle.

Vendu.

 

MOUTRIEUX (Pierre) — Œuvres choisies. Mons, Imprimerie Générale, 1912. In-8° (185 x 267 mm.) demi-toile grège moderne, couverture conservée salie, 413 p., dimensions de la gravure : dessin : 78 x 103 mm., cuvette : 120 x 160 mm., feuille : 157 x 236 mm.
   Exemplaire bien complet du portrait gravé à l'eau-forte par Alfred Duriau.


   Après une Notice biographique de Gaston Talaupe, ce recueil des œuvre du poète montois Pierre Moutrieux (1824-1908) est divisé en deux parties : la première est consacrée aux œuvres françaises (poèmes et chansons) et la deuxième aux œuvres wallonnes (contes, faufes et cansons).
Extrait de l'article de Lucy Tondreau à propos du graveur Alfred Duriau :
[Alfred-Florent Duriau (Mons, 1877 - 1958) fut] de 1890 à 1896, à l'Académie [des Beaux-Arts de Mons], élève de Bourlard pour la peinture, et de Danse pour la gravure ; plus tard, il suivit à Paris les cours de l'École des Beaux-Arts.
En 1906, il obtint le premier Grand Prix de Rome pour la gravure, l'œuvre qui lui valut le prix étant une figure d'homme nu brandissant une flèche. À l'instar de ce qui se faisait au XVIIIe siècle pour les « Premiers » de l'Université de Louvain, sa ville natale réserva au lauréat une mémorable réception.
De son séjour ultérieur à Rome, Duriau ramena de grandes vues de cette ville, exécutées à la pointe sèche.
À son retour, il devint professeur de dessin à l'Académie puis, en 1929 il fut appelé à succéder à Greuze pour enseigner la gravure et la ciselure et ce, jusqu'en 1947, avec quelques interruptions. Il forma là une soixantaine d'élèves graveurs et se montra bon pédagogue.
Duriau se révéla d'une grande habilité dans l'estampe de reproduction, par exemple d'après Rubens (Silène ivre, Tête de nègre, Kermesse flamande...) ou d'après son maître Antoine Bourlard (Le bœuf, Arato, Autoportrait, Saint-Georges...) ; il réalisa des portraits à l'eau-forte ou à la pointe sèche (Mon père, Danse, Lescarts, Moutrieux, Maistriau, Langlois, Mme Brouhez) etc.
Sans nostalgie de sa période romaine, il considéra la ville où il passa le reste de sa carrière et s'adonna à la gravure originale en s'inspirant de sujets locaux notamment les paysages urbains (Cour de l'Hôtel de Ville, Place du Chapitre, Église Saint-Nicolas, Église de Sainte-Élisabeth, Jardin de l'Académie sous la neige) et les sujets folkloriques (Singe de la Grand-Place, Lumeçon, Car d'or à la procession).
Bibliographie :
   - Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise : répertoire alphabétique des auteurs nés, résidant ou ayant vécu à Mons, 2012, t. II, pp. 188-193.
- Dictionnaire biographique illustré des artistes en Belgique depuis 1830, Arto - 1995, p. 159.
- Lebacq (Églantine), « Duriau Alfred (Mons, 1877 - 1958) », dans 1000 personnalités de Mons & de la région, p. 346.
- Tondreau (Lucy), « Au temps de Greuze et de Duriau professeurs de 1898 à 1947 », dans Images imprimées en Hainaut, pp. 99-102.

Vendu.

 

MURAT (Achille) — La Colonne Vendôme. Paris, Éditions du Palais Royal, 1970. In-4° (225 x 295 mm.) pleine toile rouge, premier plat armorié, 183 p., nombreuses illustrations en noir, tache sur le plat supérieur sinon bon exemplaire.


Avant-propos :
   De précieuses amitiés m'ont demandé ces pages consacrées à la colonne Vendôme et à sa place somptueuse.
   J’ai d'abord décliné cet honneur, voulant laisser à d'autres le soin d'évoquer largement cette épopée prestigieuse de gloire et de souffrances héroïques.
   Après avoir longuement hésité, au soir d’un 2 décembre, au pied de cette colonne encore et toujours fleurie par la fidélité, il me semblait entendre la voix des milliers d'officiers, sous-officiers et soldats qui, jaillissant de la glorieuse ceinture de bronze, monte dans une apothéose suprême vers le piédestal que domine l'Empereur.
   Je me suis laissé convaincre qu'en raison de son nom, le descendant du prince Joachim Murat, maréchal de France, roi de Naples, qui tant de fois fut à la tête des armées avec Ney, avec Lassalle tué à Wagram, Lannes tué à Essling, Bessières tué à Leipzig, Duroc tué à Bautzen, avec Masséna, Soult, Suchet, Miquel, Moncey, Berthier, tant d'autres encore, soldats ou officiers, connus ou inconnus, n'avait pas le droit de refuser cet appel.
   Histoire au demeurant étonnante et parfois méconnue que celle de cette place, donnée à la ville de Paris par Louis XIV, contiguë au couvent des capucines, où fut inhumée, près de sa fille, en une cérémonie tragique, la marquise de Pompadour.
   Préludant à la fonte, sous la Restauration, de la statue de l'Empereur pour celle d’Henri IV, les avatars de l'effigie de Louis XIV, transformée en pièces de deux sous lors de la Révolution semblent de cruels prémices.
   Place financière, elle vit s'envoler ces malheureux milliards d'assignats-papier qui y furent imprimés : funérailles d’un espoir, pendant des obsèques civiques du représentant du peuple Lepeltier, jadis familier du roi et de la reine qui, renégat, vote la mort dans l'après-midi du 20 janvier et meurt le soir même, exécuté par Paris, garde du corps resté fidèle au roi.
   Après la période révolutionnaire où la place Vendôme n’est plus avec Danton et Camille Desmoulins que la place des Piques, ce sera l'échec, sous le Consulat, du projet de ramener à Paris comme « butin de guerre » la colonne Trajane qui depuis le IIe siècle de notre ère se dresse impavide dans le ciel de Rome.
   Enfin et surtout se font entendre les acclamations des soldats de l'armée d’Augereau préludant à la construction de la colonne.
   Ce sont alors des pages où sonnent les heures tourmentées de cette colonne érigée en 1806 par ordre de l'Empereur sur les fondations mêmes de la statue du Roi-Soleil.
   Corsetée de sa base au sommet par quatre cent vingt-cinq bas-reliefs coulés dans le bronze de mille deux cents canons pris à l'ennemi à Austerlitz, à léna, à Friedland, elle est tout à la gloire de la Grande Armée et de la Légion d'Honneur, et à sa base viendra échouer en 1812 le complot extraordinaire que le général Malet et le général La Horie, parrain de Victor Hugo, payèrent de leur vie dans la plaine de Grenelle.
   Sur cette place, au centre de laquelle Napoléon faillit être inhumé en 1840 lors de son retour de Sainte-Hélène, la colonne Vendôme est un hommage suprême aux armées qui, de l'an II à 1814, emportaient avec elles à travers l'Europe la liberté dans les plis de nos drapeaux victorieux.
   Amertume des temps révolus.
   Alors la France, des rives des mers du Nord à la Méditerranée comptait cent dix départements et étendait sa protection sur cent millions d'Européens.
   Véritable sceptre impérial, sous lequel se succèdent les régimes des Tuileries à l'Élysée, l'histoire de cette colonne est chargée d’une émotion intense, souvent nostalgique, par les souvenirs glorieux qui s'y rattachent et l'on reste confondu devant l'aberration de la Commune qui l'abattit en mai 1871.
   Sa restauration en 1875 est aujourd'hui, dans les heures chargées d'inquiétude que nous vivons, un symbole de pérennité des grandes traditions françaises et, pour demain, un message d'espérance.

9 euros (code de commande : 02045).

 

[PALÉZIEUX (Gérard de)]. DAULTE (François) — Palézieux. L’Œuvre gravé. Tome II : 1965-1974. Paris, La Bibliothèque des Arts, 1982. In-4° (257 x 331mm.) sous reliure, jaquette et étui d’éditeur, 136 p., tirage limité à 650 exemplaires numérotés (n° 328), en parfait état.


Extrait :
   Parmi les artistes contemporains, Gérard de Palézieux est sans doute l'un de ceux qui a su le mieux redonner vie à une technique que Jongkind, Corot ou Manet avaient déjà illustrée au XIXe siècle. Dans le premier tome du Catalogue raisonné de son Œuvre gravé, nous avons décrit et dénombré cent cinquante-cinq planches, exécutées du printemps 1942 à l'automne 1964. Dans le présent ouvrage, nous en reproduisons cent soixante-dix, s'échelonnant de l'été 1965 à la fin de l'année 1974, estampes particulièrement abouties, qui peuvent se comparer aux œuvres les plus chargées d'expérience, les plus méditées des maîtres d'autrefois.
   Durant cette période de dix ans, Palézieux a gravé essentiellement des planches indépendantes, conçues comme des œuvres en soi et qui n'ont pas été destinées à illustrer un poème ou un récit. Comme dans ses peintures, ses mosaïques, ses aquarelles ou ses dessins, Palézieux y a représenté ses thèmes favoris. Plusieurs d'entre eux, qui apparaissaient déjà dans le premier volume de notre catalogue, se retrouvent dans ce second tome, amplifiés et encore mûris, sans que jamais l'on sente faiblir l'émotion de l'artiste devant les êtres et les choses qui lui sont chers.

75 euros (code de commande : 02073).

 

['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 20. Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum, 1990. In-8° (145 x 203 mm.) collé, 88 p., illustrations, exemplaire en parfait état.


Avant-propos :
   Ce numéro 20 des Monitoires succède au numéro 18 comme le jour succède à la nuit ou comme l'iconologie de Les Jours et les Nuits (n° 19) succédait à l'Iconologie de Les Jours et les Nuits (n° 17). Ou encore comme la Pataphysique succède à l'obscurité des origines en la couvrant d'« un manteau de lumière » (Ps. 104, 2).
   Que la Pataphysique soit, en l'occurrence, involontaire ne la rend pas moins verte ni moins éclairante, si tant est que les solutions imaginaires des Le Quen d'Entremeuse, Mir Chaouat, Charles-Mathieu Limousin, Xavier Guichard, Henri Christ et alii évoqués ici soient plus imaginaires que celles des fondamentalistes, ou des modernistes, des évolutionnistes ou des fixistes qui, à leur inverse, ont eu ou ont pignon sur rue et notices en dictionnaires.
   Il s'avère, une fois encore, que si « au commencement était la parole » (Jean I), les commencements doivent tout à la Parole. Combarnous le démontre et, du même coup, accomplit la formule de Jésus entrant à Jérusalem : « les pierres elles-mêmes crieront » (Luc, 19 40).

12 euros (code de commande : 02048).

 

PLISNIER (Charles) — Sel de la terre. Bruxelles, Éditions Labor, 1936. In-8° (140 x 185 mm.) broché, 117 p., (collection « Les Cahiers du "Journal des Poètes" »), un des 500 exemplaires numérotés sur Featherweight (n° 255), non coupé, manques au dos de la couverture. 


Extrait de la notice de Raoul Vaneigem :
   [Charles Plisnier fut] exclu du parti communiste en 1928 pour trotskisme. [...]
   Sel de la terre résonne de la désespérance dont le stalinisme a voilé définitivement les espoirs nés en 1917. Plisnier stigmatise « l'aventurier de Tiflis qui s'est fait canoniser vivant ». Vitupérant les accusateurs des grands procès, il s'écrie : « Ils ont pu retourner le monde/ chasser ceux d'Octobre coucher/ les héros mais point empêcher/ que Lénine se change en songe ». Pour lui, la révolution trahie va céder le pas à la fabrique d'absolu : « Russie/ O lieu du monde/ le plus chargé de Dieu ». Choix qu'il exprime en termes plus personnels quand il écrit : « La vodka me tenait moins aux viscères/ que l'infini » ou, avec plus de bonheur et d'intensité « L'Éternel c'est nous ».
Bibliographie ;
   - Vaneigem (Raoul), Babel, dans Lettres françaises de Belgique. Dictionnaire des œuvres. La poésie, p. 60.

Vendu.

 

RIESEBERG (Harry E.) — L'Or des épaves (Treasure Hunter). Traduit de l'anglais par Francis Cusset. Paris, Les Éditions de Paris, 1950. In-8° (134 x 204 mm.) broché, 278 p., exemplaire non coupé et en très bon état.
   
Un recueil d'affabulations digne de figurer dans toute bibliothèque d'archéologue subaquatique !


Traduction du résumé de l'étude de Gary Pinkerton :
   Les écrits autobiographiques de Harry E. Rieseberg sont trépidents : il nous raconte qu'il a été attaqué par une pieuvre géante alors qu'il récupérait un trésor englouti, qu'il a repoussé une attaque d'un méchant requin de 15 pieds avec un couteau de plongée, qu'il a survécu à un ouragan alors qu'il avait une jambe cassée...
   La biographie de Harry E. Rieseberg nous dresse le portrait d'un auto-promoteur éhonté qui se faisait passer pour le plus grand sauveur de trésors du monde mais qui ne s'est jamais mouillé. Toute sa personnalité publique était basée sur des histoires qu'il racontait dans des dizaines de livres et des milliers d'articles dans lesquels il revendiquait des exploits qui étaient fantastiques mais vendus comme des faits. De Sir Robert Marx à Robert Stenuit, malgré l'évidence de la supercherie, ses livres ont influencé une génération de plongeurs et d'archéologues subaquatiques.
Bibliographie :
   Pinkerton (Gary L.), Paper Diver: How the World's Greatest Underwater Treasure Hunter Never Got Wet.

Vendu.

 

Revue du Nord. Tome XLIV - n° 252 - janvier-mars 1982. Amiens de jadis et de naguère. Villeneuve d'Ascq, Revue du Nord, 1982. In-8° (160 x 240 mm.) collé, 256 p., quelques illustrations, exemplaire en bon état.


Sommaire :
   - Avant-propos, par Pierre Desportes.
   - Articles.
      - 
Amiens romain : étude sur le développement urbain du 1er siècle av. J.C. au Ve siècle ap. J.C., par Didier Boyard et Jean-Luc Massy.
      - Nouveaux bourgeois et métiers à Amiens au XVe siècle, par Pierre Desportes.
      - Marchands et échevins d'Amiens dans la seconde moitié du XVIe siècle : crise de subsistances, commerce et profits en 1586-1587, par Marie-Louise Pelus.
      - Les abandons d'enfants à Amiens vers la fin de l'Ancien Régime, par Charles Engrand.
      - Le Progrès Agricole ; l'activisme au service de la France profonde (1887-1970), par Ronald Hubscher.
      - Amiens sous l'occupation allemande 1940-1944, par Dominique Duverlie.
   - Chronique.
      - Mémoires de maîtrises de l'Université de Picardie relatifs à l'Histoire d'Amiens (1969-1980).
      - Mémoires de maîtrises soutenus dans le cadre de l'U.E.R. d'Histoire, Histoire de l'Art et Archéologie à l'Université de Lille III -année 1981.Bibliographie de Guy Fourquin, par Nadine Malle-Grain.
   - Soutenance de thèse.
      - 
Doctorat d'État.
         - Arras au XIIIe siècle, à propos de la thèse de Roger Berger, « Littérature et société arrageoises au XIIIe siècle. Les chansons et dits artésiens », par Alain Derville.
      - Doctorats de 3e cycle.
         - Jean Heuclin, Recherches sur l'érémitisme dans la Gaule du Nord du Ve au VIIIe siècles, par Michel Rouche.
         - Danielle Delmaire, L'antisémitisme de la « Croix du Nord » à l'époque de l'Affaire Dreyfus (1898-1899), par Robert Vandenbussche.
         - Georges Sentis, Les communistes des bassins houillers du Tam et de l'Aveyron à la Libération.
   - Comptes rendus.
       - XLVe Congrès de la Fédération des Cercles d'Archéologie et d'Histoire de Belgique. 1er Congrès de l'Association des Cercles francophones d'Histoire et d'Archéologie de Belgique. Congrès de Comines, par Monique Sommé.
      - Mémoires de la Société d'Histoire de Comines-Warneton et de la Région, t. X, fasc. 1, par Monique Sommé.
      - Mémoires de la Société d'Histoire de Comines-Warneton et de la Région, t. X, fasc. 2, par Monique Sommé.
      - Th. Bos, Repertorium van boeken en tijdschriftartikelen betreffende de geschiedenis van Nederland verschenen in 1978, par Bernard Delmaire.
      - R. Darquenne, Chapelle-les-Herlaimont, son histoire, ses gens, par Gérard Sivéry.
      - P. Cuir, P. Van der Plaetsen, Ph. Marchand, Arbres, bois et forêts du Nord, par Gérard Sivéry.
      - Michel Rouche, L'Aquitaine des Wisigoths aux Arabes, 418-781, par Stéphane Lebecq.
      - Michel Sot, Gesta Episcoporum. Gesta Abbatum, par Stéphane Lebecq.
      - Alpertus Van Metz, Gebeurtenissen van deze tijd & Een fragment over bisschop Diederik I van Metz, par Stéphane Lebecq.
      - Eberhard Linck, Soziale Wandel in klbsterlichen Grundherrschaften des 11 bis 13 Jahrhunderts, par Henri Platelle.
      - Philippe Seydoux, Forteresses médiévales du nord de la France, par Jacques Thiébaut.
      - Andrée Scufflaire, Les fiefs directs des comtes de Hainaut de 1349 à 1504. Essai d'inventaire statistique et géographique, t. II, par Gérard Sivéry.
      - H. Nielsen, Ein päpstliches Formelbuch ans der Zeit des grossen abendlàndischen Schisma, par Bernard Delmaire.
      - A. Schillings, Matricules de l'Université de Louvain (fin février 1734-fin août 1775), VIII, Corrections et tables, par Gérard Sivéry.
      - Pierre Briffaut, Les étainiers du Haut-Escaut, par Philippe Guignet.
      - H. Van Werveke, Paul Fredericq in de spiegel van zijn dagboek, par Bernard Delmaire.
      - Le Nord/Pas-de-Calais (1936-1939), par Bernard Ménager.
   - Informations diverses.
      - Société d'histoire du Droit et des Institutions des Pays Flamands, Picards et Wallons, Journées Internationales de Dunkerque (28-31 mai 1981).
      - Liste des ouvrages reçus pour annonce ou compte rendu, 1er trimestre 1982.
      - Notes et Nouvelles.
      - Résumés, français, anglais et néerlandais.

Vendu.

 

RUPHY (Stéphanie) — Pluralismes scientifiques. Enjeux épistémiques et métaphysiques. Paris, Hermann, 2013. In-8° (140 x 209 mm.) collé, 278 p., (collection « Philosophie »), exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   Peut-on attendre de nos théories scientifiques qu’elles constituent une structure unifiée, ou forment-elles plutôt une sorte de « patchwork » dont les pièces demeurent autonomes les unes des autres ? La multiplication des représentations, parfois inconciliables, d’un même phénomène (par exemple l’évolution du climat) compromet-elle la capacité de la science à nous délivrer des connaissances fiables ? Existe-t-il une seule façon correcte de classer les choses que les sciences doivent s’efforcer de découvrir, ou le caractère pluraliste de nombre de taxinomies actuelles est-il indépassable ? De telles questions sont aujourd’hui au cœur du débat philosophique sur l’unité ou la pluralité des sciences, débat qui frappe d’emblée par son caractère multiforme et l’importance de ses enjeux, pratiques, épistémiques et métaphysiques. L’ouvrage en propose une structuration inédite et développe, dans un style d’argumentation analytique, plusieurs thèses pluralistes nouvelles.
   Ingénieur de formation, titulaire d’un doctorat d’astrophysique (Paris VI) et d’un Ph. D de philosophie (Columbia University, New York), Stéphanie Ruphy est actuellement professeure de philosophie des sciences à l’université Pierre Mendès France (Grenoble), directrice de l’équipe d’accueil PLC (Philosophie, langages, cognition) et membre associée de l’IHPST (l’institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques).

15 euros (code de commande : 02041).

 

SMITH (Gaddis) — Britain's Clandestine Submarines 1914-1915. Hamden, Archon Books, 1975. In-8° (150 x 225 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, VI, 155 p., illustrations hors texte.

Sur la jaquette :
   An unusual historical detective story, this book traces a significant episode of the early months of World War I - an episode that revealed much concerning the history of American neutrality, Canadian national aspirations, and British efforts to cope with the problems of war and the confusing impact of the submarine on the royal navy.
   In 1914, Charles Schwab, President and Chairman of the Board of Bethlehem Steel, announced that he would cancel a contract to build submarines for Britain because President Woodrow Wilson was convinced the operation would violate American neutrality. Schwab's subsequent – and contrary – actions set off a number of diplomatic, political, and economic problems that, according to Gaddis Smith, both strained and helped to define the relationship between Canada, Great Britain, and the United States.
   The special nature of the North Atlantic Triangle, and how it changed and grew, is at the heart of this book. Mr. Smith stresses the importance of the industrial network linking all three countries, and explores the near-break in English-Canadian relations that almost resulted from the submarine incident. The contrasting attitudes towards neutrality in American government circles are detailed, and Charles Schwab, who manipulated all three governments for huge corporate profits, emerges as an influential figure who, paradoxically, was the only one involved who understood the nature of the Triangle and how to make use of it.
   What the submarines did, when they eventually sailed from Canada in 1915, was not important to the course of the war. It was their conception, manufacture, and delivery-with all the attendant international implications-that sparked the real story Mr. Smith has told here. This is a reprint of the original edition, which was published in 1964.

Vendu.

 

SPINDLER (Karl) — Le Vaisseau Fantôme. Épisode du complot de sir Robert Casement et de la révolte irlandaise de Pâques 1916. Traduit de l'allemand par R. Jouan. Paris, Payot, 1929. In-8° (143 x 227 mm.) broché, 239, (« Collection de Mémoires, Études et Documents pour Servir à l'Histoire de la Guerre Mondiale »), ex-libris manuscrit à la couverture.

En quatrième de couverture :
   Le présent livre n'est pas une œuvre d'imagination romanesque mais le récit tout net d'événements vécus par moi – des faits sans enjolivement et qui ne sont malheureusement que trop vrais. Il fournit la première relation authentique du début de la révolution irlandaise de Pâques 1916 en tant qu'elle concerne Sir Roger Casement. Ce qui m'est arrivé en tant que commandant du Libau et, par la suite, durant ma captivité en Angleterre, contient assez de romanesque en soi pour que le simple récit des faits suffise à satisfaire le lecteur le plus friand de récits d'aventures et principalement les jeunes gens.
   Les journaux étrangers, les anglais surtout, ont parlé pendant des mois de l'opération du Libau à l'occasion de la révolte irlandaise. L'imagination se donna alors libre carrière, les documents authentiques faisant défaut. Le gouvernement britannique seul, grâce à son remarquable service d'espionnage, sut quelque chose de plus précis mais, pour d'excellentes raisons, il le garda pour lui. Un peu avant ou bien un peu après que j'eusse quitté les eaux allemandes avec le Libau pour aller porter à l'Irlande révoltée contre l'Angleterre des armes et des munitions, le gouvernement de Londres connaissait déjà le plan allemand dans tous ses détails. D'après les rapports anglais il est irréfutablement établi que Wilson lui-même (qui à ce moment-là était encore soi-disant neutre) avait averti l'Angleterre de l'arrivée du Libau. Selon une information de la Koelnische Zeitung, des papiers auraient été volés dans le métropolitain, à Washington, au secrétaire d'ambassade v. J., papiers qui se rapportaient à nos plans secrets relatifs à l'Irlande ! Si je suis parvenu, malgré cela, à forcer les lignes de surveillance anglaises du Cattegat, du Skagerrak, de la mer du Nord et de l'Atlantique septentrional et à gagner la côte irlandaise, c'est surtout au dévoûment et au zèle de mon équipage que je le dois. L'histoire du « vaisseau fantôme », du nouveau « Hollandais volant », comme on nous appela alors, passionna l'Angleterre pendant des mois et nous pouvons nous vanter d'avoir causé bien du souci aux Anglais !
   Afin de détruire des affirmations controuvées et les faux bruits qui ont circulé, particulièrement à l'étranger, sur mon opération en Irlande et sur sa préparation, je crois nécessaire d'insister sur les trois points suivants :
      1° L'Allemagne avait le droit, internationalement parlant, de soutenir les Irlandais dans leur lutte d'affranchissement.
      2° Contrairement à l'opinion anglaise admise jusqu'à ce jour, notre Kaiser n'a ni conçu l'opération, ni poussé à son exécution.
      3° Si mon opération n'a malheureusement pu être menée à bonne fin, c'est uniquement à cause d'une indigne trahison.
   Bien entendu on ne put rien publier en Allemagne, pendant la guerre, au sujet de cette affaire. Tout aveu de notre part, ou de la part de notre gouvernement, que nous voulions faire cause commune avec les Irlandais, nous aurait infailliblement coûté la tête car le soi-disant « droit international », comme je l'ai déclaré ailleurs, n'était déjà plus à ce moment qu'un mot vide de sens, les Anglais l'ayant depuis longtemps jeté au rebut. Le gouvernement allemand d'après-guerre n'avait naturellement plus aucun intérêt à publier quelque chose sur cette affaire d'Irlande déjà vieille de deux ans. C'est ce qui explique qu'on n'ait, autant dire, rien su de notre opération jusqu'à aujourd'hui.
   Si je publie aujourd'hui ce livre, plusieurs années après l'ignominieuse exécution de Sir Roger Casement en Angleterre, ce n'est nullement pour enrichir la collection des nombreuses « révélations » de ces derniers temps, mais seulement parce que c'est pour moi un devoir et un besoin d'exposer sous cette forme ce que doivent à la petite et vaillante troupe qui m'accompagna alors l'Allemagne et aussi le peuple irlandais pour lequel ils ont risqué leur vie et souffert.

Vendu.

 

THIERRY (Augustin) — Les grandes mystifications littéraires. Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1911. In-8° (120 x 187 mm.) broché, IV, 292 p., couverture défraîchie et rousseurs. 


Table des matières :
   - Avant-propos.
   I. James Mac-Pherson et les poème d'Ossian (1761).
   II. Thomas Chatterton (1766).
   III. La plaisante aventure du perruquier André.
   IV. Le facétieux Caillot-Duval (1784).
   V. Clotilde de Surville (1802).
   VI. Fabre d'Olivet, oculiste et troubadour (1802).
   VII. Un roman de Nodier, les « Philadelphes » (1815).
   VIII. Le théâtre de Clara Gazul et la Guzla (1825).
   IX. L'industrie des faux mémoires sous Louis-Philippe (1830-1849).
   X. Un professionnel du pastiche (1837).
   XI. La « Galéjade » d'un homme de science (1844).
   XII. Vrain-Lucas ou les candeurs d'un géomètre (1870).
   - Index.

Vendu.

 

TOULGOUAT (Pierre) Nouvelle contribution à l'étude des échasses. Aperçu du paysage landais et du mode de vie de ses habitants avant le XIXe siècle. Aire-sur-l'Adour, Société de Borda, 1974.1974. In-8° (160 x 241 mm.) agrafé sous jaquette d'éditeur illustrée, 119 p., illustrations, jaquette.
   Extrait du Bulletin de la Société de Borda.


Table des matières :
   - Avant-propos.
   - L'échasse landaise. Description.
   - Typologie.
      - Les sabots.
      - Les patins
      - Les matons.
   - Historique des échasses dans le monde.
      - Dans un but pratique.
      - Par les artistes-bateleurs.
      - Dans les danses rituelles.
      - Dans les fêtes publiques.
      - Dans les sports.
      - Dans les jeux d'enfants.
   - Étymologie.
   - Utilisation des échasses dans les Landes.
   - Les échasses dans le temps. Aperçu du paysage.
   - Les échasses dans le monde.
      - Utilisées à des fins pratiques.
      - Les échasses en Poitou.
   - Conclusion.

Vendu.

 

[VANDERVAEREN]. VAN ORSHOVEN (Alfons) — 500 Jaar Vandervaerens in Hoeilaart. Hoeilaart, Het Glazen Dorp, 2003. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 143 p., illustrations, (collection « Bijdrage tot de Geschiedenis van Ijse-, Lane- en Dijleland », t. XXIV), cachet humide ex-libris à la deuxième page de la couverture, exemplaire en très bon état.


Inleiding :
   In 2002 wonen er vijfhonderd jaar Vandervaerens in Hoeilaart. Dat is zeker wel de moeite waard om de familiegeschiedenis in herinnering te brengen.
   Maar familiegeschiedenis mag zich niet beperken tot het citeren van namen en data. Men moet ze zien in het raam van de ontwikkeling van de algemene wereldgeschiedenis en van de gebeurtenissen die zich afspelen in het dorp en in de directe omgeving waar de familie gevestigd is. Onze voorouders waren immers mensen die leefden in hun tijd.
   Het eerste kwart-millennium (1500-1750) van de Vandervaerens in Hoeilaart was de tijd die liep van Keizer Karei over Filips II, Albrecht en Isabella, de Spaanse Tijd en het begin van de Oostenrijkse Tijd.
   Het tweede kwart-millennium (1750-2000) begon met Maria Theresia en Karei van Lorreinen, daarna Jozef II met de afschaffing van Groenendaal. Later kenden wij de Franse overheersing met de Boerenkrijg. Wat was daarvan de weerklank in onze streek ? Wat was de betekenis van Charlepoeng ? En toen kwam Napoleon met, op een boogscheut van bij ons, de slag van Waterloo. Daarna de Hollanders die de Leeuw van Waterloo oprichtten, met opgeheven poot naar Frankrijk, en terzelfdertij d de helft van het Zoniënbos verkwanselden.
   In 1830 kwam de Belgische Omwenteling met een paar Hoeilaartse gesneuvelden. Wat betekende de Belgische onafhankelijkheid voor onze voorouders ? En het begin van « de beschaving van Hoeilaart » : de oprichting van de Zusterschool in 1829, waar onze voorouders konden leren lezen en schrijven ? En tenslotte de ongelooflijke economische bloei met de komst van de druiventeelt.
   In die vijfhonderd jaar geschiedenis heeft de familie Vandervaeren hier toch niet zo'n onbelangrijke rol gespeeld. Het loont dan wel de moeite die familiegeschie-denis wat nader te bekijken.
   De bladzijden die volgen mogen niet als een geschiedkundige studie aangezien worden. Daartoe acht ik mij volkomen onbevoegd. Het is eerder het persoonlijk overdenken van die geschiedenis zoals die door anderen werd geschreven.
   Voor de eerste eeuwen (1500-1750) steun ik vooral op Alphonse Wauters : Histoire des environs de Bruxelles (1855), op Sander Pierron : Histoire de la Forêt de Soignes (1905), op V. De Buck : Het Christelijk Hoolaert (1855) en op M.E. Marien en J. Verbesselt : Geschiedenis van Hoeilaart (1974). Voor de eigen familiegeschiedenis is die eerste periode (1500-1750) hoofdzakelijk gesteund op B.W Van Schijndel : Généalogie Van der Vaeren 1190-1968 (1968).
   Voor de tweede periode (1750-2000) steun ik voornamelijk, naast mondelinge overleveringen, op de bevolkingsboeken van Hoeilaart die dank zij de prachtige samenvattingen die R. Walkiers en N. Van Kimmenade ervan gemaakt hebben met een minimum van inspanningen thuis kunnen geraadpleegd worden (ten minste tot even over 1900).

8 euros (code de commande : 02053).

 

VAN WAMEL (E.-J.) — La vérité vengée ou Réfutation d'une brochure intitulée : La Réunion de la Belgique à la Hollande serait-elle avantageuse ou désavantageuse à la Belgique ? Par A. B. C. ; par Mr. E.-J. Van Wamel, Jurisconsulte, Greffier du Tribunal de Commerce d'Anvers. Anvers, Delacroix, 1814. [A Anvers, / Chez L P. Delacroix, Imprimeur-Libraire. / 1814.] In-8° (115 x 185 mm.) sous son brochage d'époque, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], 94 p., exemplaire en bon état.
   Un ouvrage particulièrement rare !


   De le Court indique que l'auteur qui utilisa le pseudonyme d'A. B. C. était Jean Joseph Van Bouchout mais indique que certains auteurs l'ont attribué au comte de Bylandt.
Extrait :
   S'il, est vrai, comme un grand homme d'état l'a dit, que la politique des Belges soit essentiellement liée à leur histoire et à leur droit public, il s'ensuit que ces trois sciences doivent marcher ensemble et que l'écrivain qui veut consacrer sa plume à la première, doit nécessairement être versé dans les annales de la patrie, bien saisir le sens de ses constitutions, et en faire de justes applications.
   L'expérience de tous les siècles a démontré jusqu'à l'évidence que la politique, abandonnée à ses propres lumières, confondait les notions, commettait faute sur faute et devenait une source intarissable d'incertitudes et d'opinions erronées.
   Un exemple frappant de cette vérité nous est fourni eu la personne de l'auteur d'une brochure intitulée : La Réunion de la Belgique à la Hollande, serait-elle avantageuse ou désavantageuse à la Belgique ?
   Jamais auteur ne posséda à un degré plus éminent, le mystère d'enchaîner les faits, de ménageries contrastes, de nuancer ses tableaux ; mais s'il est digne de louange par ces belles qualités et par son style noble et simple à la fois, on lui reproche d'un autre côté des réticences préméditées, des détails d'invention et une partialité propre à prouver que l'amour de la justice ne guidait pas sa plume, ni la vérité sa raison.
   C'est avec cet auteur que nous nous sommes proposé d'entrer dans l'arène et de le combattre avec des armes tirées de l'arsenal de l'histoire et du droit public de la Belgique.
   Notre intention néanmoins n'est pas de vouloir nous ériger en impitoyable censeur de cet ouvrage ; nous déclarons au contraire, avec franchise, que nous l'avons lu avec plaisir, parce que l'auteur attache par sa clarté et sa simplicité et parce qu'il a su joindre la profondeur des discussions à la douceur de l'élocution ; souvent même, il subjugue par des argumens vrais, en apparence, et par un, nous ne savons quel enchaînement de principes, Et de quel droit en eussions nous médit ? Chacun n'a-t-il pas sa science favorite, son tour d'esprit, ses affections ? Il serait donc injuste d'y porter atteinte : jouir à son gré de ses talens, tels est le précieux attribut de l'être-pensant. Nous disons jouir et non pas abuser ; car la patrie est en droit de nous demander compte de l'emploi de nos lumières : malheur à ceux qu'elle trouve en défaut : elle les abandonne à leur mauvais astre, comme elle couvre de son égide ceux qui ne sortent pas des convenances établies. À l'exemple de cette bonne mère, soyons toujours justes, jamais ne soyons sévères ; jugeons donc l'ouvrage dont nous venons de parler, autant par les qualités qui le distinguent, que par les défauts qui le déparent. Quiconque en matière de discussion littéraire observera cette règle de conduite, sera sûr de désarmer les méchans et les jaloux, et d'encourager les talens.
   Heureux, mille fois heureux si par de pareils procédés nous nous concilions l'estime des gens de bien et l'indulgence des hommes de lettres.
   Comptant sur l'une et sur l'autre, nous allons entrer en matière.
   Le respect, le zèle et l'attachement que nous avons constamment professés envers l'auguste souverain des Pays-Bas, nous obligent à élever ici la voix contre l'assertion par laquelle l'auteur s'efforce de nous faire accroire qu'aucune nation n'est plus intéressée que la Belgique à récapituler son histoire, parce que, dit-il, remplie d'événemens, elle nous en trace peu d'heureux : n'est-ce pas dire en d'autres termes, Belges, lisez votre histoire, et vous verrez que vous avez été constamment malheureux.
Bibliographie :
   - De le Court (Jules-Victor), Dictionnaire des anonymes et pseudonymes, p. 841 (1106).

50 euros (code de commande : 02070).

 

VELGE (Léon) — Le combat de Beerst-Bloote. Bruxelles, L'Édition Universelle, [1937]. In-8° (138 x 202 mm.), 90 p., illustrations hors texte.
   
Un ouvrage rare.


Note préliminaire :
   La relation qui suit a trait à une des opérations locales exécutées par l'armée belge, comme suite à une demande du général Joffre, en date du 6 mai 1915, tendant à voir créer sur notre front une activité particulière, au moment où se produiraient les offensives alliées d'Artois et de Champagne.
   À cet effet, en même temps que les 5e et 4e Divisions d'Armée devaient monter des actions dans leurs secteurs respectifs, il avait été prescrit par notre Grand Quartier Général, à la 5e Division d'armée, d'établir une tête de pont sur la rive droite de l'Yser, au nord de Dixmude, la gauche aux environs de la borne 16 du fleuve.

20 euros (code de commande : 02052).

 

VIALAR (Paul)Plumes dans le vent. Illustrations de Henri de Linarès. Paris, Amiot-Dumont, 1951. In-4° (230 x 288 mm.) en feuillets sous chemise rigide, jaquette rempliée illustrée en couleurs, 89 p., 11 illustrations dont deux gravées sur cuivre et mises en couleurs au pochoir et neuf tirées en offset noir deux tons, bon exemplaire numéroté (n° 660).


Ce volume contient onze petits récits sur :
   - Le perdreau gris.
   - Les bécassines.
   - La grive.
   - La bécasse.
   - Le perdreau rouge.
   - le col vert.
   - La pie de mer (l'huitrier).
   - La caille.
   - La sarcelle d'été.
   - Le chevalier gambette.
   - Le coucou.


 

70 euros (code de commande : 02064).

 

VILLIERS DE L'ISLE-ADAM (Auguste de) — Contes cruels. Illustrations de Paul Destez. Paris, Calmann-Lévy, 1909. In-8° (170 x 247 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 107 p., illustrations, (collection « Nouvelle Collection Illustrée »).



Table :
   - Les Demoiselles de Bienfilâtre.
   - Duke of Portland.
   - Le convive des dernières fêtes.
   - La Reine Ysabeau.
   - Sombre récit, conteur plus sombre.
   - Les amies de pension.
   - La torture par l'espérance.
   - Sylvabel.
   - L'enjeu.
   - L'incomprise.
   - Sœur Natalia.
   - Le meilleur amour.


 

Vendu.

 

WARSAGE (Rodolphe de) — Sorcellerie et cultes populaires en Wallonie. Coutumes, magie & prières. Avec la collaboration de Michel Elsdorf. Illustrations inédites de Dominique Schillings. Grivegnée, Noir Dessin Production, 2005. In-8° (167 x 240 mm.) collé, 160 p., illustrations en noir, exemplaire en parfait état.


En quatrième de couverture :
   Depuis la nuit des temps, la Wallonie, comme d'autres régions d'Europe Occidentale, a été propice au développement et à la pérennité de la sorcellerie. Loin des clichés sataniques et maléfiques, c'est plutôt la sorcellerie dite de « terroir », bien ancrée dans notre passé et dans nos traditions, que le présent ouvrage veut explorer.
   Tout savoir sur les sorts, les esprits, les génies malfaisants, la manière de rencontrer le diable et les différentes catégories de « macrales », c'est ce que vous propose ce volume. Il vous permettra de découvrir aussi la signification des signes de bonheur, de malheur, de prospérité, le sens des jours de la semaine, la genèse des fêtes solsticiales, la provenance des grands feux, des réveillons, de la fête de Noël.
   En parcourant nos provinces wallonnes, vous apprendrez à reconnaître et à décoder les signes annonciateurs du froid, de la pluie, du vent, de l'orage et du beau temps. Vous entrerez dans l'univers mystérieux des prières et des incantations magiques.
   Vous apprendrez également les usages en matière de cueillette des plantes magiques : le lieu et le moment de la cueillette, l'influence de la lune sur les récoltes, l'usage des plantes cueillies et bien d'autres aspects de cette activité « magique ».
   Grâce à cet ouvrage, entrez dans un monde de tradition, de mystère et de magie populaire.

Vendu.

 

[WEY (Francis)]. MIRECOURT (Eugène de, Charles Jean-Baptiste Jacquot dit) — Francis Wey précédé d'une Lettre à Eugène Sue. [Deuxième édition.] Paris, Havard, 1855. [Paris / Gustave Havard, Éditeur / 15, rue Guénégaud, 15 / 1855] In-32 (93 x 140 mm.) broché, 89, [1 bl.], [4 (catalogue)] p., un portrait en frontispice et une planche d'autographe à déplier in fine, (collection « Les Contemporains », n° 43), bon exemplaire, en partie non coupé, malgré quelques rousseurs.


   Eugène de Mirecourt (1812-1880) acquit la notoriété – et un séjour en prison – en publiant Fabrique de romans. Maison Alexandre Dumas et Compagnie dans lequel il dénonçait les procédés d'écriture du célèbre auteur. En 1854, il commença l'édition de sa Galerie des contemporains qui lui valut également quelques procès et une série de condamnations...
Extrait :
   Inexorable devant les positions dues au charlatanisme, devant les fausses gloires, établies sur l'exploitation ou sur de lâches manœuvres politiques, nous aimons à chercher le vrai talent dans l'ombre ou dans le silence du travail.
   S'il nous est donné parfois d'attirer le regard sur des hommes qui ont dédaigné de battre eux-mêmes la caisse à leur bénéfice, et si nous arrivons à leur gagner la sympathie de nos lecteurs, nous sommes heureux d'une action qui fait dire de nous : « Il critique ceux qu'il pourrait craindre ; il ne loue que ceux qu'il estime. »
   Plus ou moins applicables à un certain nombre de nos Contemporains, ces réflexions le sont tout à fait au littérateur sur lequel nous appelons aujourd'hui l'attention.
   Francis Wey est d'origine allemande.
   Son bisaïeul, bourgmestre d'une ville du Palatinat, fut banni à la suite de l'entreprise de Louvois. Il chercha refuge en France. Accompagné de plusieurs de ses parents, il vint s'établir dans la capitale de la Franche-Comté. [...]
   [Francis Wey] naquit à Besançon le 12 août 1812. [...]
   Le hasard donna pour maître d'écriture à l'enfant une sorte de Caligula pédagogique, nommé le père Voinin, qui eut successivement sous son impitoyable férule le père de Francis d'abord, puis Francis lui-même, et, entre ces deux générations, Charles Nodier.   
Bibliographie :
   - Vicaire (Georges), Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle 1801-1893, t. V, col. 896-897.

15 euros (code de commande : 02050).

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 4 mars 2025

 

Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
En cas d'envoi postal, veuillez indiquer le pays vers lequel le colis devrait être expédié, cela me permettra de vous indiquer les modalités de livraison et de paiement.