lundi 25 avril 2022

Barthélemy - Histoire de la Bretagne

 



BARTHÉLEMY (Charles).

Histoire de la Bretagne ancienne et moderne par Ch. Barthélemy (de Paris).
Deuxième édition.

Tours, Mame, 1858.
[Tours / Ad Mame et Cie, Imprimeurs-Libraires / M DCCC LVIII] 

 

 

In-8° broché, [3 (faux-titre, mention de droits, titre)], [1 bl.], 379, [1 bl.] p., 3 fines gravures hors texte de Paul Girardet, d'après des dessins de Karl Girardet, rousseurs habituelles sinon très bon exemplaire dans son brochage d'origine, étiquette de prix (école moyenne de Houdeng-Aimeries) à la page de faux-titre et ex-libris au verso.


Avant-propos :
   L'histoire est la leçon des peuples ; elle est aussi celle des familles et des individus. C'est ainsi que nous avons compris la composition de ce livre, puisé aux meilleures sources.
   Il nous suffira de citer, pour la partie antérieure à la réunion de la Bretagne à la France, le vieux d'Argentré, Alain Bouchard, le Baud, les Bénédictins, MM. de Roujoux, Aurélien de Courson, Daru, etc. etc. Pour l'époque révolutionnaire, nous devons beaucoup à MM. Duchâtelier, Pitre-Chevalier, Crétineau-Joly ; aux Mémoires contemporains de Mme de La Rochejacquelein, de MM. de Montbrou et de Villeneuve sur l'expédition de Quiberon ; aux patientes recherches de M. Descepaux sur la Chouannerie, et à tant d'autres, dont il serait trop long d'enregistrer les noms. À tous respect et reconnaissance.
   Ce livre se divise en cinq parties : la première, depuis l'origine de la Bretagne jusqu'à Nomenoé, le premier des rois bretons dont l'existence soit bien certaine (825) ; la seconde, depuis Nomenoé jusqu'au premier duc de Bretagne (877) ; la troisième, à partir de ce premier duc jusqu'à la réunion de la Bretagne à la France, en 1532 ; la quatrième, de la réunion et de la ligue aux préliminaires de 1789 ; enfin la cinquième et dernière, de 1789 à 1832.
   Cet ordre nous a semblé le plus logique et le plus commode en même temps ; il facilite la lecture de cette histoire, que nous avons cherché surtout à remplir de faits neufs et piquants.
   Persuadé qu'un récit historique doit être avant tout un enchaînement de faits plutôt qu'un réquisitoire en faveur d'un système quelconque, conçu a priori, nous avons cherché à être anecdotique, dans l'acception vraie et sérieuse de ce mot, en révélant des détails peu connus, et en jetant une nouvelle lumière sur ceux qui le sont mal, soit parce que l'esprit de parti les a travestis, soit parce que les sources auxquelles on les a puisés sont suspectes ou empoisonnées.
   La vérité, toute la vérité, rien que la vérité, telle a été notre devise ; nous avons cru ne pouvoir trouver un plus digne pendant à celle de la Bretagne, que nous avons prise pour épigraphe de ce livre.

 

20 euros (code de commande : 00084).

 

Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner (b.waterlot@hotmail.com).
Ce livre peut être retiré à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
En cas d'envoi postal, veuillez indiquer le pays vers lequel le colis devrait être expédié, cela me permettra de vous indiquer les modalités de livraison et de paiement.

samedi 23 avril 2022

Anthology of Armageddon

 

 

Anthology of Armageddon
Edited and compiled by Bernard Newman and I. O. Evans.

London, Greenhill Books, 1989.

 

 

In-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, 454 p., note manuscrite à la page de garde, bel exemplaire.
 

Sur la jaquette :
   Here is a classic, complete evocation of World War 1, a distillation in one volume of over 150 books. Linked by a connecting narrative, this Anthology includes carefully chosen extracts from such famous and essential work as :
      - The First Hundred Thousand by Ian Hay.
      - The World Crisis by Winston Churchill.
      - A Soldier's Notebook by General A.A. Brussilov.
      - Gallipoli by John Masefield.
      - Zeppelins over England by Freiherr Treusch von Buttlar Brandenfels.
      - Good-bye to All That by Robert Graves.
      - Old Soldiers Never Die by Frank Richards.
      - General Headquarters, 1914-1916 by General Erich von Falkenhayn.
      - Verdun by Marshal Petain.
      - All Quiet on the Western Front by Erich Maria Remarque.
      - A Farewell to Arms by Ernest Hemingway.
      - Her Privates We by « Private 19022 ».
      - Memoirs of an Infantry Officer by Siegfried Sassoon.
      - The Wet Flanders Plain by Henry Williamson.
   Other contributors to the book include H.G. Wells, Sylvia Pankhurst, Lord Beaverbrook, Upton Sinclair, B.H. Liddell Hart, Andre Maurois, Edmund Blunden, Arthur Conan Doyle, A.P. Herbert and Compton MacKenzie. Whether as front-line soldiers, sailors and airmen, high commanders, politicians, war resisters, revolutionaries or ordinary civilians, here those who took part in the « war to end all wars » tell of the conflict in their own words. The result is an unforgettable picture of the war as it really was.
   The Editors of the Anthology of Armageddon are both well known authors in their own right, and themselves saw service in the Great War. Bernard Newman served from 1914 to 1919 with the 21st Divisional Artillery Group ; he was present at the battles of Loos, the Somme, Arras, Passchendaele, the Fifth Army Retreat and Kemmel. I.O. Evans served from 1914 to 1919 in the Welsh Regiment and the Special Brigade at Messines, Ypres, Dixmude, the Fifth Army Retreat and the Lys.

 

10 euros (code de commande : 00081).

 

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vendredi 22 avril 2022

Lesage (X.) - Histoire de la fonction d'Huissier de Justice

  


LESAGE (Xavier).

L'Huissier. L'histoire de la fonction d'Huissier de Justice.

Kapellen, Pelckmans, 1993.

 

 

In-8° (180 x 253 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 349 p., illustrations hors texte, exemplaire en très bon état.


Avant-propos :
   Par ce projet concernant l'histoire de la fonction d'huissier de justice, l’« Arrondissementskamer der Gerechtsdeurwaarders van Antwerpen » a voulu contribuer d’une façon remarquable et durable aux réalisations d’« Anvers, capitale culturelle de l'Europe, 1993 ». Une telle initiative ne reflète pas seulement le dynamisme de cette chambre, mais aussi sa volonté de retrouver les racines de la fonction des huissiers de justice afin de mieux comprendre ses tâches actuelles à travers une meilleure connaissance du passé. Que la publication de cet ouvrage coïncide avec le cent quatre-vingtième anniversaire du décret du 14 juin 1813 « portant règlement sur l'organisation et le service des huissiers » et avec le trentième anniversaire de la loi du 5 juillet 1963 concernant l'organisation du statut des huissiers de justice et de la Chambre Nationale, n'est évidemment pas un hasard.
   Afin d'éviter le piège d’une approche hagiographique de l'évolution de cette profession et en se rappelant le proverbe italien « Ad ogni ucello suo nido è bello », la chambre d'arrondissement a confié la rédaction de ce livre à une personne extérieure. Qui plus est, elle a demandé à un certain nombre de professeurs d'université de composer un comité scientifique pour soutenir cette recherche. On ne peut qu'applaudir à cette décision de la chambre d'arrondissement des huissiers de justice d'Anvers d'avoir fait étudier l'histoire des huissiers en toute liberté scientifique.
   Une telle initiative mérite d'autant plus d'estime qu’il n'existe que peu d'ouvrages concernant l'histoire de la charge d'huissier de justice. L'étude du passé des professions juridiques demeure en effet encore à l’état embryonnaire. La reconstruction de ce passé constitue donc une véritable performance. Xavier Lesage, licencié en histoire, a relevé avec beaucoup de talent, d'enthousiasme et de persévérance ce défi et a écrit un ouvrage de référence plein d'intérêt et particulièrement bien documenté.
   L’auteur ne s'est pas limité à écrire une simple histoire législative. L'évolution de la fonction des huissiers de justice est retracée dans toute sa réalité humaine, avec ses points forts et ses points faibles. Loin d’un travail de droit abstrait, l'auxiliaire de justice y apparaît en chair et en os. Cet intérêt pour l’homme contribue au fait que cet ouvrage ne se présente pas seulement comme une passionnante histoire, mais qu’il met aussi le doigt sur une réalité trop souvent oubliée. La valeur et l’efficience des institutions sont en effet déterminées en premier lieu par les gens qui les composent.
   Ce livre n'est pas seulement une synthèse des études existantes. L’auteur n'a pas hésité à exploiter des sources inédites et propose dès lors plusieurs idées nouvelles. Non sans un intérêt nécessaire pour les faits – parfois même pour des anecdotes – il réussit cependant à dépasser une approche événementielle : la longue durée se retrouve toujours sous sa plume comme ligne de force. De façon pénétrante, l’auteur analyse le fait controversé de savoir si la Révolution française constitue ou non une rupture et la problématique de la continuité ou de la discontinuité. L'histoire de l'évolution de la charge des huissiers à partir de la Révolution française, un domaine complètement ignoré jusqu'ici, représente une véritable contribution originale à l'histoire du droit contemporain.
   Cette œuvre, comme toute étude scientifique, n'est pas définitive. Mais elle constituera une base indispensable pour toute recherche ultérieure. Avec raison, la chambre d'arrondissement d'Anvers a pris l'option d'en publier une version néerlandaise et une version française. Cela contribuera sans aucun doute à une plus grande diffusion et un plus grand rayonnement de ce livre.

 

Vendu.

 

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jeudi 21 avril 2022

Kanapa (Jean) - L'existentialisme n'est pas un humanisme

 

 


KANAPA (Jean).

L'existentialisme n'est pas un humanisme.

Paris, Éditions Sociales, 1947.

 

 

In-12 (119 x 155 mm.) broché, 125 p., (collection « Problèmes »), petits manques au dos.


Extrait du texte d'Arnaud Spire :
   C’est au lendemain de la Libération que la relation entre l’intellectuel dont la renommée est déjà immense et le PCF devient de notoriété publique. Cela ne signifie aucunement qu’elle n’ait pas été précédée par quelques flirts et, bien sûr, quelques brouilles. Mais, du côté politique, tout commence par l’agacement qu’éprouvent certains dirigeants du PCF face à la séduction croissante exercée sur une partie de la société française, au lendemain de la Libération, par l’Existentialisme qu’ils considèrent comme « une Mode ». En septembre 1947, le philosophe communiste Jean Kanapa publie un pamphlet intitulé L’existentialisme n’est pas un humanisme. Il y estime que « l’existentialisme tient le haut du pavé philosophique sur le trottoir de la bourgeoisie », qu’il « joue à la politique » et qu’il « critique sauvagement le marxisme ». Il assimile sa démarche à la « démystification » opérée, vingt ans plus tôt, par un autre philosophe communiste, Georges Politzer, sur « le bergsonisme » qu’il désigne en 1929 comme la « fin d’une parade philosophique ». Selon Jean Kanapa, l’immédiat après-guerre est marqué par une sorte d’émulation. Tout le monde se prétend plus marxiste que les communistes et chacun se réclame de l’humanisme. Or, écrit-il, « dans le flirt marxiste, Sartre s’était engagé un peu à la légère ». L’équipe de la revue les Temps modernes rectifie le tir.
   Leur lecture de Marx les a convaincus d’être « marxistes et humanistes, comme tout un chacun exception faite des communistes » : « Le sartrien est-il simplement un petit animal déjà démodé, rageur mais inoffensif, tapageur mais vain, ou mérite-t-il qu’on le rappelle à la décence politique ? » La violence du ton employé par Jean Kanapa peut s’expliquer dans le contexte des débats d’une époque où le recours à l’insulte tient lieu d’argumentation, et surtout par rapport au fait que c’est à la filiation même des communistes français que Sartre s’en prend en leur déniant le titre de « marxistes ». Sept ans plus tard, revenant dans le centième numéro de sa revue les Temps modernes sur ce qu’il appelle « l’opération « Kanapa », il note la coexistence de différents points de vue sur le rapport entre les intellectuels et le communisme : « Raymond Aron dit que les intellectuels sont fascinés par le communisme, Mascolo dit qu’il n’y a pas d’intellectuel communiste possible, mais qu’il n’y a pas non plus d’intellectuel non communiste possible. Ils ne sont d’accord que sur un point : il faut éloigner les intellectuels du communisme (s’il faut les en éloigner, c’est donc qu’ils sont actuellement et effectivement attirés... Dont acte)... 


Bibliographie :
   - Spire (Arnaud), Sartre et le PCF : une pensée réfractaire à tout bilan, dans la revue électronique regards.fr (1er avril 2000).

 

13 euros (code de commande : 00080).

 

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mercredi 20 avril 2022

Ath - Plan d'Ath Avec les Attaques et le Blocus des Allies du deux d'Octobre 1706 (1745)

 

 

LE ROUGE (Georges-Louis).

Plan d'Ath Avec les Attaques et le Blocus des Allies du deux d'Octobre 1706.

Gravure sur cuivre datée de 1745, extraite du Recueil contenant des cartes nouvelles dressees sur des morceaux leves sur les lieux et les memoires les plus nouveaux, dont la publication, à Paris, débuta en 1742.


Dimensions :
   - Dessin : 458 x 307 mm.
   - Cuvette : 479 x 326 mm.
   - Feuille : 517 x 363 mm.

 



Extrait du texte de Jean Dugnoille :
   Dès le 2 février 1701, Maximilien-Emmanuel de Bavière, gouverneur général des Pays-Bas espagnols, fit savoir au gouvernement des Provinces-Unies que, dans le cadre de la succession d'Espagne dévolue à son petit-fils Philippe d'Anjou, Louis XIV avait décidé de faire occuper par les troupes françaises les forteresses de la « barrière » défendues depuis trois ans par l'armée hollandaise. Le maréchal de Boufflers s'y employa dans la nuit du 5 au 6 février. La guerre devait immanquablement reprendre avec les puissances maritimes. Malgré la mort de Guillaume III d'Orange, la Grande Alliance se reforma et en mai 1702, l'Angleterre, les Provinces-Unies et l'Empereur d'Autriche déclarèrent la guerre à la France et à l'Espagne. La guerre de Succession d'Espagne était engagée. Le duc de Marlborough parvint à imposer à ses alliés, qui continuaient à préférer la guerre de siège, une stratégie offensive visant à détruire l'ennemi en rase campagne avant de s'emparer des forteresses. Dans cet engagement poliorcétique, deux adversaires de grand format furent engagés de part et d'autre, Vauban pour Louis XIV, Coehoorn pour les Provinces-Unies. La guerre fut portée dans toute l'Europe. Freiné par les hésitations des généraux hollandais, Marlborough ne put prendre résolument l'offensive dans les Pays-Bas avant 1706. [...]
   Les Alliés investirent Ath le 16 septembre. La tranchée fut ouverte dans la nuit du 20 au 21. Le comte de Saint-Pierre ne fit rien pour s'opposer réellement à l'attaque entreprise sur le front de la porte de Mons. Soucieuse d'éviter toute action hasardeuse et de protéger la forteresse de Lille, l'armée française resta sur la défensive au-delà de l'Escaut entre Condé et Tournai. Vauban, qui se trouvait à Dunkerque, était informé de l'évolution du siège par Mesgrigny, gouverneur de Tournai, Mr. de la Combe et Mr. de Bernières. Il remarquait que la garnison était inférieure à la moitié de ce qui était nécessaire et qu'il y avait très peu d'artillerie dans la place. Pourtant Henri de Nassau, maréchal d'Overkerke, attaquait le point le plus fort de la forteresse, parce qu'il était mieux fortifié par deux cavaliers et que les fossés y étaient plus profonds. Le 27, le chemin couvert avait déjà été attaqué deux fois sans succès et une troisième attaque était imminente. La garnison, trop faible, se rendit le 1er octobre sans que des brèches aient été ouvertes dans le corps de la place. Vauban s'en indigna et releva que l'ennemi ne s'était pas établi dans le chemin couvert, n'était pas descendu dans le fossé, n'avait détruit ni écluse ni demi-lune, n'avait fait qu'écorcher le revêtement sans faire aucune brèche. Les 28 octobre et 11 novembre, il écrivit encore à Mesgrigny que la prise de la ville lui paraissait inacceptable et réclamait de nouvelles précisions.
   L'ingénieur de Rochepine, dans le journal de la défense d'Ath qu'il a rédigé, ne contredit pas la chronologie des faits mais s'employa à mettre en évidence les tirs de l'artillerie et les sorties des grenadiers français qui détruisirent à plusieurs reprises les travaux des sapeurs ennemis pendant toute la durée du siège, remarqua que les Alliés possédaient deux batteries de vingt-et-un et trente-deux canons et trente mortiers répartis aussi en batteries qui firent feu avec une violence extraordinaire, que toutes les communications furent rompues, le grand pont de la porte de Mons détruit, qu'on avait fait faire des radeaux pour communiquer avec les ouvrages détachés, que l'artillerie ennemie écrasa de son feu deux endroits non précisés de la ville, les chemin couverts, les demi-lunes, que « la nuit du 30 au 1er octobre les ennemis, s'étant glissé le long des inondations à droite de la porte de Mons, entrèrent par la face gauche de la contre-garde qui couvre le bastion de Luxembourg, qui étoit entièrement rasé par le canon, ayant surpris les sentinelles, ils poussèrent la même nuit leur travail jusqu'au pied de la dite contre-garde vis à vis de la brèche qui était tout à fait accessible depuis le second jour de la canonnade », qu'à ce moment « la plus part des soldats [étaient] hors d'état de soutenir un assault », que « tous les régimens ont parfaictement bien fait, à l'exemple de leurs chefs qui se sont comportés avec beaucoup de valeur, à l'imitation de Mr de Saint-Pierre qui n'a jamais quitté ny nuit ny jour les chemins couverts, se portant par tout soit pour faire charger l'ennemy, ou encourager les soldats et reconnoitre avec l'ingénieur tous les endroits par où on pourroit chicanner l'ennemy. » Ce plaidoyer pro domo contredit l'opinion exprimée par Vauban, déçu de voir prise l'une des places qu'il avait fortifiée trente-cinq ans plus tôt.
   Lorsque la chamade eut été battue le 1er octobre, les négociateurs, n'ayant pu obtenir les honneurs de la guerre pour la garnison, rentrèrent dans l'enceinte. Après une nuit de bombardement impitoyable, ils furent contraints d'accepter les conditions des assiégeants : prisonniers de guerre, les assiégés furent envoyés à Bergen-op-Zoom et Bréda. Les Hollandais rentrèrent le lendemain dans la ville et y restèrent jusqu'au 19 février 1716.


Bibliographie :
   - Dugnoille (Jean), La destinée des fortifications de Vauban à Ath (1674-1803), dans Les fortifications d'Athh (supplément au catalogue Les enceintes urbaines en Hainaut), pp. 23-25.

 

100 euros (code de commande : 00079).

 

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lundi 18 avril 2022

Philippart (Solange) - Péruwelz au fil du temps...

 

 

PHILIPPART (Solange).

Péruwelz au fil du temps...
Tome I : Jusqu'à « liberté-égalité ».
Tome II : « Liberté-égalité ».
Tome III : 1830-1920.

Péruwelz, Association des Anciens Élèves de l'École Industrielle et commerciale de l'État - Sauvegarde Avenir Environnement Péruwelzis, 1973-1978-1982.

 


Trois volumes in-8° (150 x 220 mm.) brochés, 184, 188 et 174 p., illustrations, couvertures frottées. 


Tables des matières :
   Tome I.
   - Au commencement étaient les pierres.
   - Puis il y eut des Perwéziens.
   - Fondation de l'hôpital.
   - La loi de 1419.
   - L'église Monseigneur St Quentin.
   - Sur le mont de Péruwelz, Notre-Dame de Bonsecours.
   - 1642 : le château.
   - Le bourg de Péruwelz.

 


 

Tome II.
   - Dernier tableau de vieux style.
   - Entre deux feux.
   - En République française.
   - Sous l'étoile de Napoléon.
   - Mais quelle est la patrie ?
   - Pour une Belgique libre.

 



Tome III.
   - L'aube des partis politiques.
   - Le nouveau pouvoir.
   - À l'école !
   - Un autre visage pour la ville.
   - L'âge d'or.
   - Ceux de la petite quinzaine.
   - La Belle Époque.
   - La partition : Bonsecours autonome.
   - 1914-1918 : Péruwelz dans la guerre.

 

Les trois volumes : 25 euros (code de commande : 00071).

 

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dimanche 17 avril 2022

Poederlé - Le journal du voyage en Angleterre du baron de Poederlé (1771)

 


POEDERLÉ (Eugène-Joseph-Charles-Gilain-Hubert d'Olmen baron de).

Le journal du voyage en Angleterre du baron de Poederlé (5 juin - 11 août 1771).
Introduction et édition par René Plisnier.

Mons, Société des Bibliophiles Belges Séant à Mons, 2021.

 


In-8° (172 x 246 mm.) broché sous jaquette d'éditeur, 129 p., XII planches d'illustrations hors texte, (collection « Publications de la Société des Bibliophiles Belges Séant à Mons », n° 52).


Table des matières :
   Au XVIIIe siècle, l'Angleterre est à la mode dans la bonne société. Plusieurs auteurs ont contribué à la réputation de ce pays sur le Continent, comme le Suisse Béat de Muralt ou encore Voltaire et Montesquieu. Si la guerre de Sept Ans (1756-1763) a ralenti le flux des voyageurs outre-Manche, celui-ci reprend une fois la paix signée. Comme l'écrivait Louis Dutens (1730-1812) « on vint les voir [les Anglais] ; on trouva leurs jardins agréables, leur manière de s'habiller commode : on chercha à imiter leurs jardins ; et l'on s'habilla à l'anglaise. » Dans la foulée, on voit apparaître le mot « anglomanie ».
   C'est dans ce contexte que le baron de Poederlé (1742-1813), accompagné du duc Charles-Marie-Raymond d'Arenberg (1721-1778) et de l'abbé John Needham (1715-1781), s'embarque pour l'Angleterre le 5 juin 1771. Son voyage dure un peu plus de deux mois. Il est marqué par des visites de parcs et de jardins (Stowe, Blenheim, Kew, Weybridge, Richmond, Hampton Court,...) – le goût du jardin dit anglais se répandant dans nos régions à partir des années 1770 – mais aussi par des rencontres comme, par exemple, celles avec Ramsden, le fabricant d'instruments, et les naturalistes Joseph Banks et Daniel Solander, récemment revenus de leur voyage autour du monde sous la direction de James Cook. Poederlé visite aussi à plusieurs reprises la « nursery » de James Gordon, selon lui « le premier de Londres pour vendre toutes sortes de plantes, arbres, graines. ». De son périple outre-Manche, Poederlé ramène des informations qu'il incorporera dans son Manuel de l'arboriste dont la première édition date de 1772.

 


 

Table des matières :
   - Introduction.
      - L'Angleterre au XVIIIe siècle et son rayonnement.
         - L'Angleterre.
         - Londres.
         - Le rayonnement.
      - Les voyageurs.
      - Connaissance de l'Angleterre.
      - Maîtrise de la langue anglaise.
      - Le voyage.
      - Les rencontres.
      - Les jardins.
      - Vision de l'Angleterre.
      - Le journal de voyage.
      - Le manuscrit.
      - Édition du texte.
   - Le journal du voyage.
   - Cahier d'illustrations.
   - Notes particulières.
   - Index.

20 euros (code de commande : 00075).

 

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samedi 16 avril 2022

Haggadah de Pessah - Die Darmstädter Pessach-Haggadah

 

 

Die Darmstädter Pessach-Haggadah.
Codex orientalis 8 der Landesbibliothek zu Darmstadt aus dem vierzehnten jahrhundert herausgegeben und erläutert von Bruno Italiener unter mitwirkung von Aron Freimann, August L. Mayer und Adolf Schmidt mit einer gesamtbibliographie der illustrierten Haggadah. Textband mit 20 bishr noch unveröffenlichten abbildungen auf 16 lichtdrucktafeln.

Leipzig, Hiersemann, 1927.

 


 

Grand in-8° demi-chagrin brun à coins d'éditeur, dos lisse orné de fers dorés, XI, 313 p., frontispice et 16 planches hors texte, mors et coins frottés.




À ce volume d'introduction, on joint le fac-similé :
In-folio plein veau à fermoirs, dos à 6 nerfs, plats ornés d'un grand décor à froid avec un cabochon cuivré aux centres et quatre écoinçons aux angles, [116] p., les miniatures en couleurs sont rehaussées à la feuille d'or, exemplaire en parfait état.

 


 

   Le manuscrit original fut réalisé à la fin du XIVe siècle ou au début du XVe siècle, par le scribe Israel Ben Meir qui, selon August Mayer, produisit « la plus distinguée des premières Haggadahs du Nord. »

 



   La Darmstädter Landesbibliothek doit la possession de ce précieux manuscrit à un grand collectionneur, le baron Adolf von Hüpsch (Vielsalm, 1730 - Cologne, 1805), qui avait légué par testament sa bibliothèque et ses collections au Landgraf Ludwig X. À la mort de ce dernier, les collections constituèrent la base du Musée d'État de Hesse (Darmstadt) et du département des manuscrits de la Landes- und Hochschulbibliothek Darmstadt.

 


 

   Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les collections du baron von Hüpsch étaient l'une des principales attractions de la ville de Cologne. Il semble que la Haggadah ait été en sa possession depuis 1788 ; on en trouve la mention dans une description de son Cabinet publiée dans le numéro de novembre de l'année 1788 de la revue parisienne L'Esprit des Journaux français et étrangers. Par une Société de Gens-de-Lettres (p. 280) :
   « Un manuscrit hébreux se distingue sur-tout par la beauté du caractère, les peintures antiques & autres ornemens dont il est decoré. Il merite d'autant plus d'attention que, comme l'on sait, la plus grande partie des manuscrits hébreux n'offrent point de portraits des pères de l'Ancien Testament. Ce manuscrit contient les prières des Juifs au tems de Pâques, & il a été écrit dans le treizième siecle. »


 Suivez ce lien pour découvrir toutes les pages enluminées


Les deux volumes : 550 euros (code de commande : 26604).

 

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Byzance - Art Sacré Postbyzantin



Byzance après Byzance. 

[Monaco], EFG Eurofinancière d'Investissements, 1998.



In-4° (262 x 260 mm.)  broché, 304 p., très nombreuses illustrations en couleurs, peu courant.


   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition « Art Sacré Postbyzantin » organisée au Sporting d'Hiver, à Monte-Carlo, du 11 au 26 avril 1998 dans le cadre du « Printemps des Arts de Monte-Carlo.

 


 

Introduction :
   Si les Grecs anciens ont mis des siècles pour inventer la perfection du corps humain, les chrétiens en ont mis autant pour l'oublier. Par cette remarque, André Malraux a parfaitement dépeint le trait fondamental de l'art qui exprime la Nouvelle religion, dont les fidèles ont comme impératifs majeurs le salut de l'âme et l'obtention de la vie dans l'au-delà. La sublimation de la matière, l'intériorisation des sentiments et l'idéalisation des corps qui en résulteront résument la nouvelle éthique : elle conduit à une mystique tout imprégnée de lumière intérieure, et exercée à travers une vie chaste, austère et ascétique. L'art byzantin, expression principale de cette tendance (notamment après le triomphe du christianisme et l'élaboration définitive du dogme de la foi droite, de l'Orthodoxie), adopta le style qui souligne la primauté du spirituel et porte dorénavant la charge d'une émotion inédite. Grâce à la stylisation des formes et à une admirable économie des lignes qui leur confèrent un aspect majestueux et hiératique, les œuvres de l'art byzantin témoignent d'une piété pleine d'humble certitude, tournée vers la transcendance. L'abondance de couleurs vives, déployées sur un fond d'or, des icônes byzantines symbolise l'inlassable effort pour la quête de la lumière mystique, seul espoir de rapprochement avec Dieu et preuve de la perfection spirituelle.
   Même si les antécédents artistiques sont les remarquables portraits de Fayoum, l'icône est pour le chrétien autre chose que la simple représentation d'un saint ou la transcription d'une scène religieuse. L'icône est le lieu de rencontre, le point d'intersection entre l'adorant et l'adoré. Le culte adressé à l'icône passe sans autre intermédiaire à son archétype ; l'existence des icônes miraculeuses, ou encore des icônes « non faites de main d'homme » (acheiropoiètos), témoigne, si besoin était, de cette intime relation du fidèle avec le divin, par et grâce à l'icône sainte. Disons-le tout net, l'icône orthodoxe n'est pas une œuvre d'art, elle est un objet de culte majeur. Ainsi, on comprend pourquoi ces icônes, peintes sur bois, ou plus rarement en mosaïque, sont les compagnes des fidèles non seulement dans l'église, mais aussi dans leur maison et dans tous leurs déplacements : protectrices contre tous les maux que les aléas de la vie réservent aux humains, elles éloignent danger et menaces, bouclier invincible contre les mauvais esprits et les viles rencontres.
   L'origine de cette ferveur remonte aux temps des apôtres : la tradition veut que la première icône de la Vierge ait été peinte par l'évangéliste Luc, ce que rappelle une des plus émouvantes hymnes de la liturgie grecque, la première qui vienne aux lèvres de tout chrétien quand il veut s'adresser à celle qui est Notre Dame la Miséricordieuse.
   Ce sont particulièrement les icônes de la Sainte Vierge qui peuplent en Grèce les plus humbles sanctuaires, mais aussi les iconostases des fidèles. La Sainte Vierge représente pour le monde orthodoxe, en tant que Mère du Seigneur, la source intarissable de la Vraie Vie, qualificatif qu'on lui attribua surtout après le concile de Chalcédoine (en 451), qui reconnut Marie non seulement comme Christotokos (Mère du Christ) mais comme Théotokos (Mère de Dieu). C'est la Sainte Vierge qui est invoquée par l'un de ses multiples noms (La Miséricordieuse, La Conductrice, Celle au Doux Baiser, La Toujours Reine, La Rosé Éternelle, etc.), c'est à elle que s'adressent les fidèles (et même les incroyants) pour qu'elle leur vienne en aide en des moments de désarroi et de détresse. C'est à elle que nous devons l'inépuisable série des chefs-d'œuvre qui expriment la foi fervente de tout orthodoxe et constellent jusqu'à nos jours les églises de Grèce, des Balkans, de Russie. Faut-il s'étonner que la pieuse collection Latsis contienne, entre autres, un nombre appréciable d'icônes de la Vierge, qu'elle propose généreusement à nos regards émerveillés, avec des croix, des stavrothèques, des encensoirs et autres objets de culte datant des premiers siècles de notre ère jusqu'à aujourd'hui, et qui recréent pour nous l'atmosphère d'une « Ecclesia mobilis » mystique ?

30 euros (code de commande : 00074).

 

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jeudi 14 avril 2022

Coze - Recherches sur la population de Strasbourg (1803)


 

COZE (Pierre).

Recherches sur la population de Strasbourg, Faites d’après les Actes civils, passés en cette ville, depuis le 1er vendémiaire an VI, jusqu’au 1er vendémiaire an XI. Par le Citoyen Coze, Professeur de l'Ecole spéciale de Médecine.

Paris, Imprimerie des Sourds-Muets, 1803.
[A Paris, / De l'Imprimerie des Sourds-Muets, rue et faubourg / Saint-Jacques, n°. 115. / An XI - 1803.] 

 


In-8° sous son brochage d’époque, 16 p., bel exemplaire non coupé.


   
Après avoir été chirurgien-major d’un régiment de cavalerie, Pierre Coze (1754-1821) fut nommé, sous la République, médecin en chef de l’armée de Sambre-et-Meuse et devint enfin le doyen de la faculté de médecine de Strasbourg. On lui doit quelques publications dont la plupart fut éditée dans les Mémoires de la Société d’Agriculture, des Sciences et des Arts de Strasbourg.


En guise d'introduction :
   Les tables de Buffon m'avaient donné depuis long-temps, le désir de rechercher dans quelle proportion sont les naissances et les mariages dans une grande ville : je voulais aussi avoir l'occasion de trouver les rapports de la mortalité, respectivement aux âges, aux sexes, etc.
   Ce n'est que depuis la paix, que j'ai pu me livrer à ce genre de travail, et Strasbourg m'a offert des facilités que j'aurais eu de la peine à rencontrer dans toute autre grande ville de la France. Ici, les tableaux des actes civils sont faits avec une grande exactitude. Celui de la mortalité, en particulier, est une espèce de table nosologique, si bien conçue, qu'il serait à désirer qu'on l'adoptât dans toutes les villes.

15 euros (code de commande : 00069).

 

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Comines-Warneton - Documents cartographiques et iconographiques




DUVOSQUEL (J.-M) et LEMOINE-ISABEAU (Claire).

La région de Comines-Warneton. Sept siècles de documents cartographiques et iconographiques.

Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1980.

 


In-4° (247 x 346 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 151 p., très nombreuses planches en couleurs, bel exemplaire auquel on joint le bulletin de souscription et l'affiche de l'exposition.


   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition Le visage de Comines-Warneton au cours d'un demi-millénaire organisée à l'ancien Hôtel de Ville de Warneton, du 8 juin au 31 octobre 1980, dans le cadre du XLVe Congrès de la Fédération des Cercles d'Archéologie et d'Histoire de Belgique.

 

  

Table des matières :
   Préface, par Adriaan-E. Verhulst.
   Introduction, par J.-M. Duvosquel et Cl. Lemoine-Isabeau.
   Première partie : Documents cartographiques, par Cl. Lemoine-Isabeau.
      - XVIe et XVIIe siècle.
      - De l'origine à la carte de Fricx.
      - Les lignes de Comines.
      - Le canal d'Ypres à la Lys.
      - Les frontières du Nord.
      - Les enclaves.
      - Guerre de Succession d'Autriche.
      - Traité des Limites.
      - La carte de Ferraris.
      - La conquête française.
      - Depuis 1815.

   Deuxième partie : Plans et documents iconographiques, par J.-M. Duvosquel.
      - Comines
         - La ville médiévale.
         - Comines au XVIe siècle : Deventer et Lepoivre (1560-1579).
         - Les cadastres et les albums du duc Charles de Croÿ (1593-1609).
         - L'œuvre de Sanderus (vers 1640).
         - Les éditions illustrées pour le public lettré.
         - Les guerres de Louis XIV et les ingénieurs militaires français.
         - La cartographie au secours de la diplomatie au XVIIe siècle.
         - Plans et vues du XVIIIe siècle.
         - Deux Comines depuis la Révolution.
         - Conclusion.
      - Houthem.
      - Bas-Warneton.
      - Warneton.
         - Les fortifications.
         - Warneton, ville de garnison aux XVIIe et XVIIIe sicles.
         - Aux XIXe et XXe siècles.
         - Quelques notions de géographie historique et administrative.
      - Ploegsteert.

 

20 euros (code de commande : 00072).

 

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mercredi 13 avril 2022

Villers-la-Ville - Recherches par Roger Pilloy-Dubois

 

PILLOY-DUBOIS (Roger).

Villers-la-Ville Recherches historiques sur le village.
Préface de J. Martin.

Villers-la-Ville, Chez l'auteur, [1977].

 


 

In-8° (161 x 240 mm.) broché, 138 p., illustrations en noir, bel exemplaire.


Extrait de l'avant-propos :
   Jusqu'à la fin de l'ancien régime, Villers-la-Ville fit partie intégrante de la seigneurie de Marbais au comté de Namur.
   Sous le régime français, elle constitua une municipalité qui fut d'abord annexée au canton de Villeroux, puis de Mellery et enfin de Genappe dans le département de la Dyle.
   Après la défaite de Napoléon, le Congrès de Vienne décida de réunir la Belgique au royaume des Pays-Bas et Villers fut incorporée à la province du Brabant méridional.
   Enfin, le gouvernement issu de la révolution belge de 1830 partagea le pays en neuf circonscriptions provinciales. Dès lors, Villers fit partie de la province du Brabant, de l'arrondissement de Nivelles et du canton de Genappe.
   Villers-la-Ville se situe à 15 Km. de Nivelles, à 12 Km. du centre universitaire de Louvain-la-Neuve et à 35 Km. de Bruxelles.
   La commune de Villers-la-Ville naquit, sous la République française de la réunion de deux territoires politiquement différents :
      1. Villers-la-Ville, dépendance de Marbais au comté de Namur,
      2. Hollers, terre du Brabant, au statut juridique très particulier.
   L'essence de ces deux communautés réclame pour chacune d'elles, une analyse bien distincte.
   « Je tiens impossible, disait Pascal, de connaître les parties, sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout, sans connaître particulièrement les parties. »
   Appliquant cette pensée au sujet qui nous occupe, nous nous sommes attachés à étudier successivement :
      a) Villers-la-Ville, sous la juridiction des seigneurs de Marbais ;
      b) Hollers, en tant que terre franche du Brabant ;
      c) La communauté paroissiale Villers-Hollers ;
      d) Villers-la-Ville, commune brabançonne.
      Ce travail repose sur de nombreux documents tirés des A.G.R. à Bruxelles, du dépôt de Namur et des archives locales.

 


 

20 euros (code de commande : 00070).

 

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