Un frère de Richelieu inconnu. Chartreux, primat des Gaules, cardinal, ambassadeur. Documents inédits.
Paris, Desclée de Brouwer & Cie, 1935.
In-8° (132 x 203 mm.) broché, 553 p., quelques planches hors texte, (collection « Bibliothèque d'Histoire - Études »), exemplaire du Service de Presse, non coupé et avec sa bande d'annonce.
Extrait de la
préface :
Les oubliés et les
dédaignés sont légion dans l’Histoire. Il en est pourtant qui, par leur nom
seul, auraient mérité d'y prendre place. Alphonse-Louis du Plessis, frère du
grand Ministre, chartreux, puis archevêque, cardinal, grand-aumônier de France
et ambassadeur à Rome, est un de ceux-là. L'étude d’une famille n'est-elle pas
incomplète, si on la limite à la branche maîtresse en négligeant les autres,
nourries pourtant de la même sève ?
À cette considération d’un ordre
spécial, s'en joignent d'autres plus importantes encore, pour justifier ce
travail. En effet, bien qu'Alphonse du Plessis ne soit pas, par lui-même, un
personnage de premier plan, sa vie est un chapitre – et non des moins curieux –
de l'histoire du grand Cardinal. Leurs existences ont été intimement liées et
non pas seulement par l'affection indissoluble qui les a unis, et qui éclaire un
côté obscur du psychisme de Richelieu. La politique les a rapprochés dans des
heures critiques : le siège de La Rochelle, la Journée des Dupes, le
roman de Mlle de la Fayette, l'intrigue de Cinq-Mars où il est piquant de
retrouver le nom de Marion de Lorme. La faveur du Roi les a même dressés
plusieurs fois l'un contre l'autre, et leur affection a résisté à cette
rivalité, ce qui leur fait honneur à tous deux.
Le nom de Richelieu a
annihilé son frère devant la postérité, et l'a fait reléguer dans la nuit comme
un personnage insignifiant, de valeur plus que médiocre, d'intelligence bornée,
d’une bizarrerie côtoyant le déséquilibre mental.
La droiture, l'élévation
et la générosité de son caractère, son désintéressement, son dévouement modeste,
et son abnégation poussée jusqu'à l'héroïsme, lui auraient cependant mérité un
autre jugement. Quant à sa valeur comme penseur et comme diplomate, Richelieu
lui-même, bon juge en la matière, a porté sur lui, à sa façon, un verdict sans
appel qui suffit à le classer. Dans son Testament politique, il a fait
état de quelques leçons qu’il lui devait, et cela sans équivoque possible. Enfin
comme écrivain, les lettres nombreuses qui sont restées de lui sont, en grande
partie des modèles du genre.
En voilà assez pour inscrire le nom
d'Alphonse-Louis du Plessis au livre d'or de l'Ordre des Chartreux, de
l'Épiscopat français et des Lettres françaises.
15 euros (code de commande : 00205).
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