MISE À JOUR DU 2 AVRIL 2024
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Anciens Pays et Assemblées d'États - Standen en Landen. V. Louvain - Paris, Nauwelaerts, 1953. In-8° (160 x 243 mm.) broché, 137 p.
Ce volume contient :
- De werking van de Staten van Brabant, omstreeks 1550-1650, volgens Leuvense Archiefbronnen, par Lode Wills.
- Le gouvernement du comté de Hainaut au XVIIIe siècle, par Joseph Lefèvre.
- Les finances des États de Hainaut au XVIIIe siècle, d'après la Jointe des Administrations et des Affaires de Subsides, par C. Préaux-Stoquart.
- La formation du Pays de Luxembourg. À propos d'un livre récent, par Roger Petit.
- Algemene Kenmerken van de Openbare Instellingen in Frankrijk tijdens de XIXe eeuw, par Fr. Eugène-Stevens.
Chronicon :
I. Centre national d'Histoire des Assemblées d'états. Réunion du 22 novembre 1952.
II. International Commission for the History of Représentative and Parliamentary Institutions. American Sub-committee. Report of Session and Business Meeting held in Washington, D.C., December 30, 1952.
10 euros (code de commande : 01220).
BAILLON (André) — Zonzon Pépette. Fille de Londres. Préface de Maud Frère. Bruxelles, Éditions Jacques Antoine (devenu Les Éperonniers s.p.r.l.), 1979. In-8° (145 x 210 mm.) broché sous jaquette illustrée d'éditeur, 154 p., (collection « Passé-Présent », n° 14), exemplaire en bon état.
En quatrième de couverture :
Elle qui était propre, on la détestait jusque dans sa robe. Les yeux à ses cartes, d'Artagnan ne levait même pas la tête. Ce n'est rien, c'est une môme qui vous rapporte sa galette. Il comptait avec mépris : « tout ça ? C'est bon, va t'asseoir », et pendant des heures, il l'oubliait sur sa banquette.
Un soir, il surgit une bagarre : des poings sur la table, des verres brisés, la lampe éteinte, Zonzon par terre avec du rouge sur son corsage.
Extrait du catalogue de la Bibliothèque Royale :
Roman écrit de 1916 à 1918, amplifié au début de 1923. Succession de scènes qui gravitent autour d'une prostituée cynique et parfois touchante. Elles évoquent la pègre de la capitale anglaise au début du siècle. A. Baillon s'est servi des souvenirs londoniens de sa femme (Marie la Flamande du roman), mais la trame est imaginaire. À ce titre, œuvre isolée dans la production autobiographique de l'auteur, bien qu'il apparaisse in fine en la personne de Valère-le-Juste.
Bibliographie :
- André Baillon 1875-1932 (Bruxelles, Bibliothèque Royale, 1957), p. 19, n° 57 (pour la description de l'édition originale).
- André Baillon 1875-1932 (La Louvière, Centre Culturel du Hainaut, 1976), p. 88, n° 3 (pour la description de l'édition originale).
Vendu.
[BALZAC (Honoré de)]. BENJAMIN (René) — La prodigieuse vie d'Honoré de Balzac. Avec 28 bois gravés de L. Schulz et 24 héliogravures hors texte. Paris, Plon, 1928. In-4° (228 x 285 mm.) broché sous couverture rempliée, 267 p., illustrations hors texte, quelques rousseurs.
En quatrième de couverture d'une édition postérieure :
Baudelaire l'avait écrit, qui voyait déjà Balzac comme « le plus curieux, le plus cocasse, le plus intéressant et le plus vaniteux des personnages de La Comédie humaine. » Avec René Benjamin, Balzac devient un personnage, le héros du roman qui fut sa vie. De son enfance tourangelle à l'enterrement au Père-Lachaise, on suit le génial écrivain dans ses rapports avec ses parents, sa sœur, Mme de Berny, Eva Hanska, son médecin horrifié par sa cadence de travail ou son tailleur qu'il ne paie pas ! Les personnages qui entrent et sortent n'ont d'autres noms que Hugo, Mme Récamier, Chateaubriand. Bref, c'est l'existence de Balzac hantée par les dettes et son écriture chauffée à blanc, comme si nous y étions, cachés derrière les rideaux.
Prix Goncourt, R. Benjamin apporte ici une contribution originale à la connaissance du grand chroniqueur du XIXe siècle.
Vendu.
[BALZAC (Honoré de)]. L'Année Balzacienne 1962. Paris, Éditions Garnier Frères, 1962. In-8° (136 x 215 mm.) broché sous jaquette illustrée d'éditeur, 402 p., exemplaire en bon état.
Table des matières :
I. Textes inédits et pages retrouvées.
- Journal intime, présenté par A. Lorant, par Ewelina Hanska.
- Un ouvrage inconnu de Balzac, par B. Tolley.
- Sur la route des « Chouans » et de « La Femme abandonnée », par M. Fargeaud.
II. Nouveautés biographiques.
- Balzac au Lycée Charlemagne (1815-1816), par M. Le Yaouanc.
- Balzac, M. de Lenz et le Rocher de Cancale, par M. Bouteron et M. Fargeaud.
- Justin Glandaz, exécuteur testamentaire de Balzac, par A. Chancerel et R. Pierrot.
- Postérité de Laurence, par F. Lotte.
III. Études historiques et littéraires.
- Balzac et la Table dans « La Comédie humaine », par F. Lotte.
- L'interprétation de la figure humaine chez Diderot et chez Balzac, par S. Gendzier.
- Balzac et Cooper. « Un Sujet Anglais », par W. Conner.
- Balzac et Charles Nodier, par P.-G. Castex.
- Dans le sillage des grands Romantiques : S.-A. Berthoud, par M. Fargeaud.
- Balzac et l'Italie, par R. Guise.
- La veillée funèbre de Coralie, par M.-A. Ruff et M. Milner.
- « Une Princesse parisienne » ou les Secrets de la Comtesse de Castellanes, par A.-M. Meininger.
IV. Documentation.
- Calendrier de la vie de Balzac (Années 1830-1831), par J.-A. Ducourneau et R. Pierrot.
- Revue critique, par R. Guise, P. Laubriet, M. Le Yaouanc, A.-M. Meininger, R. Pierrot, M. Regard et J. Sablé.
- Bibliographie balzacienne (Année 1961), par J.-A. Ducourneau, R. Pierrot et R. Rancœur.
- Balzac à l'étranger, par W. Conner, Ch. Gould, T. Hiraoka et G. Vipper.
- Informations et nouvelles.
Vendu.
BÉRAUD (Henri) — Plan sentimental de Paris. Portrait de l'auteur par L. Madrassi. Pointes sèches originales de J. Boullaire. Paris, Lapina, 1927. In-8° (148 x 197 mm.) broché sous couverture rempliée et étui d'éditeur, 112 p., impression en rouge et noir, 1 portrait gravé de l'auteur et 4 gravures hors texte, 1 fac-similé, (collection « Les Images du Temps », n° I), exemplaire numéroté sur Vergé de Rives B.F.K. pur chiffon (n° 227), non coupée et en très bon état.
Édition originale.
Extrait :
Le jeune couple entra dans le café. Devant la femme, mélancolique et jolie, l'homme marchait. Il avait vingt-cinq ans et son chapeau sur la tête. Ni beau ni laid, mince, quasi chétif, les cheveux collés, l'air star, il portait de grosses bésicles d'écaille. Il était très « Enfant du siècle », et rien qu'à sa façon de s'asseoir – le premier – sur la moleskine, on comprenait que ce garçon-là aspirait ardemment et uniquement à la possession d'une grand-sport.
Il commanda, pour lui, de l'eau minérale, puis daigna s'occuper de son amie. L'orchestre ronflait.
Au bout d'une heure, le jeune gentleman ayant vidé sa pâle chopine, prit son chapeau et sortit, suivi, naturellement, par sa compagne. Ils n'avaient pas échangé six paroles, et ils allaient se coucher.
Voilà l'amour en 1925. Sans doute, n'est-ce point tout l'amour. Les traditions galantes ont, comme les autres, la vie dure ; il ne suffit point, pour les détruire, de la guerre, du cinéma et du dollar. Aussi bien Casanova et Musset doivent-ils conserver parmi les jeunes Français quelque postérité ; peut-être, en cherchant bien, trouverait-on encore des saules pleureurs et des garçonnières parfumées. Mais cela se fait rare. Le benzol fait bien du tort aux divans, et les poètes érotiques travaillent pour la publicité des négociants en préservatifs. Quant au sentimentalisme, il est, en jeune littérature, plus mort que la description. On est sec ou on ne l'est pas.
Or, littérature et vie, c'est tout un : à bas, donc, le sentiment, à bas tout ce qui s'ensuit, et d'abord à bas le respect de la femme !...
Je pensais à tout cela en voyant, hier, ce jeune couple qui ressemble à beaucoup d'autres. Puis, je pensais à autre chose. Mais le hasard est tout puissant. Il a voulu que je revisse la mélancolique et jolie fille. Elle entrait dans un autre café, et non plus derrière son jeune entrepreneur, mais devant un monsieur aux tempes grises qui était son amant de cœur.
Vendu.
BOSCHÈRE (Jean de) — Lettres de La Châtre (1939-1953) à André Lebois. Paris, Denoël, 1969. In-8° (160 x 205 mm.) broché, 178 p., (collection « Documents »), couverture plastifiée et cachets de bibliothèque.
En quatrième de couverture :
Jean de Boschère, poète, romancier, naturaliste et sculpteur sur bois, est mort à La Châtre le 17 janvier1953, alors qu'il venait de recevoir le Grand Prix International de Poésie, décerné à Palerme. André Lebois publie ces lettres qu'il reçut de lui de 1939 à 1953. Elles éclairent les dernières années d'un écrivain qui fut mêlé à la vie littéraire de France et d'Angleterre depuis 1914.
Ami de Yeats, de D.H. Lawrence, de T.S. Eliot, de James Joyce et d'Ezra Pound, Boschère est l'auteur d'admirables romans autobiographiques et de poèmes en prose. André Suarès, Milosz, Elskamp le traitaient en frère, Antonin Artaud en maître.
André Lebois présente minutieusement ces précieuses lettres en donnant une esquisse biobibliographique, des commentaires enrichis de nombreux inédits, articles ou préfaces, de Boschère, Audiberti, Artaud, Bachelard, etc. ; et réimprime en appendice une étude sur T.S. Eliot, les Imagistes et Jean de Boschère.
Vendu.
BOURGEOIS (Willy) — Marcinelle 1.035 m. Documents recueillis par Serge Mayence. Illustrations de Dino Attanasio. Verviers, Éditions Gérard & Cie, [1956]. In-8° (114 x 179 mm.) broché, 83 p., illustrations en noir, (collection « Marabout Junior », n° 84), exemplaire en bon état.
En quatrième de couverture :
Quelqu'un a crié : – Sauve qui peut ! Il y a le feu à la fosse !... C'était un mercredi matin, il était peut-être huit heures, et le soleil, très brillant dans le ciel d'août, éclairait le paysage fantastique des terrils et des cheminées, à mille mètres au-dessus des mineurs. Le drame du Bois-du-Cazier commençait. Il devait durer quinze jours, quinze jours atroces durant lesquels l'inexorable descente vers l'étage 1.035 se poursuivit, étape par étape, en dépit du feu, des éboulements, de l'air brûlant surchargé d'oxydes meurtriers. Le journaliste qui nous raconte le déroulement de la tragédie, a suivi, heure par heure, la progression des sauveteurs. Il a vu, et il nous fait voir, la remontée du cuffat, les hommes exténués, roussis, ivres de chaleur et de fumée, et l'intense activité qui a régné sur le carreau de la mine depuis la première heure de la catastrophe, malgré l'angoisse paralysante. Son livre voudrait être un hommage, notre hommage, aux mineurs de Marcinelle, en même temps qu'un exemple de courage et de l'énergie dont les hommes peuvent faire preuve devant la nature déchaînée.
Vendu.
[CHINE]. Le régime et les institutions de la République Populaire Chinoise. Journées d'études : 12-16 octobre 1959. Bruxelles, Université Libre de Bruxelles, 1960. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 227 p., (collection « Centre d'Étude des Pays de l'Est - Institut de Sociologie Solvay »), exemplaire en bon état.
Cet ouvrage a été réalisé avec la collaboration du Centre national pour l'étude des pays à régime communiste.
Table des matières :
I. Une révolution du type asiatique, par Arthur Wauters.
II. Allocution de Walter De Keyser.
III. Les transformations agraires, par René Dumont.
IV. Le degré de coexistence possible des religions avec le marxisme, par André Migot.
V. La vie juridique, par René Dekkers.
VI. Le commerce extérieur et son évolution, par Charles Roger.
VII. Les transformations sociales, par Jean Chesneaux.
VIII. La place de la Chine dans le Marché Commun Afro-Asiatique, par Armand Abel.
IX. La réforme du langage et de l'écriture, par Étiemble.
X. La religion en Chine Populaire, par A. Sohier.
XI. L'Islam, hier et aujourd'hui devant la Chine, par Armand Abel.
XII. L'enseignement, par Aloïs. Gerlo.
XIII. Les problèmes de population, par Alfred Sauvy.
XIV. L'industrialisation de la Chine Populaire, par Charles Bettelheim.
20 euros (code de commande : 01204).
[CINÉMA]. Photographie de presse pour le film de Cecil B. De Mille L'Odyssée du docteur Wassell, avec Gary Cooper et Stanley Ridges. Paramount Pictures, 1944. 255 x 205 mm., collée en partie sur une feuille A4 200 gr., traces des punaises dans les angles des marges, traces de frottements.
10 euros (code de commande : 01212).
[CINÉMA]. Photographie de presse pour le film de Cecil B. De Mille Les Conquérants du nouveau Monde, avec Gary Cooper et Paulette Godard. Paramount Pictures, 1947. 255 x 205 mm., collée en partie sur une feuille A4 200 gr.
10 euros (code de commande : 01213).
[CUISINE]. Les bonnes recettes de l'Oncle Jean. Les meilleures recettes de cuisine. Classées par ordre alphabétique. Paris, R. Simon Éditeur, [1934]. In-8° (120 x 184 mm.) broché, 320 p., rousseurs.
Division de l'ouvrage :
I. Boissons et liqueurs.
II. Confitures et conserves.
III. Entremets.
IV. Hors-d'œuvre et salades.
V. Légumes et pâtes.
VI. Œufs.
VII. Poissons et crustacés.
VIII. Potages.
IX. Sauces et garnitures diverses.
X. Viandes (agneau, bœuf, mouton et agneau, veau, volaille et gibier).
Vendu.
CUSSE (Robert) et KIRSCH (André) — Harmignies. Ses origines. Son histoire. Ses habitants. [Harmignies], Robert Cusse et André Kirsch, 1996. A4 (210 x 295 mm.) collé, 169 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.
Un ouvrage rare.
Table des matières :
- Avant-propos.
- Harmignies en Pays Blanc.
- Des ancêtres industrieux et commerçants.
- Des traces de l'occupation romaine.
- Au temps des Francs.
- Premières mentions écrites du nom du village et origines du nom.
- Durant la période féodale.
- À travers les siècles et les périodes jusqu'à nos jours.
- La terre et la seigneurie de Beugnies.
- Harmignies et l'Abbaye de Saint-Ghislain.
- Harmignies et l'Abbaye de Crespin.
- La paroisse et l'église d'Harmignies.
- L'administration du village. Ses mayeurs, maires, échevins et bourgmestres.
- Écoles et enseignants.
- Fermes et demeures anciennes, témoins du passé.
- Harmignies et ses lieux-dits.
- Sources.
Vendu.
DE COSTER (Charles) — Lettres à Élisa. Texte établi, présenté et annoté par Raymond Trousson. Bruxelles, Labor, 1994. In-8° (150 x 214 mm.) broché, 227 p., (collection « Archives du Futur »), exemplaire à l'état de neuf.
En quatrième de couverture :
On a ignoré jusqu'à nos jours l'identité de la mystérieuse Élisa qui inspira à Charles De Coster, de 1851 à 1858, un amour passionné et dont il s'est souvenu, dans La Légende d'Ulenspiegel, pour créer le délicieux personnage de Nele.
La première édition de ces lettres, en 1894, par Charles Potvin, incomplète et fautive, est depuis longtemps indisponible. On trouvera ici les textes établis d'après les manuscrits et, autant que possible, classés et datés. Dans leur spontanéité, ces lettres constituent des documents indispensables à la compréhension de l'homme et de l'œuvre. Elles retracent aussi l'histoire douloureuse d'une liaison dans laquelle l'écrivain se livre dans toutes ses aspirations à l'amour et à la gloire.
Raymond Trousson est professeur à l'Université libre de Bruxelles et membre de l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises. Il est l'auteur de Charles De Coster ou La vie est un songe, la première biographie exhaustive de l'auteur de Thyl Ulenspiegel.
9 euros (code de commande : 01203).
DE GELAS (Jos) — De Herisem molen, industrieel archeologische studie op basis van een bedrijfarchief. Chez l'Auteur, 1983. In-8° (148 x 207 mm.) collé, 103 p., tableaux, annexes.
Ouvrage peu courant, avec une dédicace de l'auteur au professeur Maurice-A. Arnould.
En quatrième de couverture :
Industriële archeologie is een vrij recente tak van wetenschap, die velen de kans biedt meer wetenschappelijk gericht onderzoek te doen. Binnen dit kader valt het project van de renovatie en evaluatie van de oude kartonmolen die het onderwerp vormt van dit boek. Bij de schrijver van dit boek groeide geleidelijk het idee om – binnen dit project – voor zover dit mogelijk was, de geschiedenis van het bedrijf te beschrijven, daarbij uitgaand van originele documenten in het bedrijfsarchief. Na een studie van ruim zes jaar kon een min of meer samenhangend geheel te boek worden gesteld.
Het eerste deel heeft de geschiedenis van het bedrijf tot thema, de ontwikkeling van oprichting en aanvang tot uiteindelijk het sluiten van de onderneming. Het grootste deel van deze periode ligt tussen 1830 en 1930. De evolutie van het bedrijf wordt gevolgd in de optiek van het zich industrialiserende België in een zo turbulente tijd.
Het tweede deel van het boek omvat meer statistische gegevens alsmede een (summiere) omschrijving van de technologie en gebruikte termen. In samenhang daarmee worden er statistische overzichten gegeven van de productie; en van de verwerking van grondstoffen.
Het derde deel behandelt een onderwerp dat tegenwoordig erg in de belang­stelling staat : de situatie van de werknemers in het bedrijf, vooral in de vorige eeuw. Steeds meer werken en studies zijn aan dergelijk onderzoek gewijd. In het onderhavige geval was dit een delicaat onderwerp, omdat de cijfers niet steeds een volledig beeld geven van de relatie tussen werkgever en werknemer.
De beschreven drie delen worden nog vooraf gegaan door een inleiding die de Brabantse papiernijverheid in een ruimer kader behandelt.
15 euros (code de commande : 01225).
[ESCLAVAGE]. Journal de la traite des noirs. Dam Joulin - Charles Le Breton La Vallée - Garneray - Mérimée... Préfacé et commenté par Jehjhan Mousnier. Paris, Les Éditions de Paris, 1957. In-8° (145 x 192 mm.) broché sous couverture à rabats, 287 p., illustrations in et hors texte, exemplaire non coupé.
Sur le rabat de la couverture :
Quarante-cinq millions de noirs vive m aujourd'hui sur le continent américain. Ils descendent des « pièces d'Inde », ces esclaves que les négriers nantais ou bordelais transportèrent du XVIe au XIXe siècle au cours du plus grand et du plus fructueux « déplacement de personnes » que le monde ait connu.
C'est avec les négriers, en suivant leurs journaux de bord publiés ici pour la première fois, qu'il faut suivre cette passionnante et tragique aventure.
Dam Joulin, officier au service de la Compagnie de Guinée à bord de l'Affricain, Le Breton La Vallée, capitaine de la Diligente, puis les procès de la traite interdite (celui de l'Eugène, capitaine Lavergne), nous montrent les trois étapes de ce trafic : monopole d'État – grandes affaires capitalistes – contrebande internationale.
À travers les révoltes et les répressions, les prêches humanitaires, les périls de la navigation, les trocs avec les rois africains, les reventes aux Antilles, au cours de ce « commerce triangulaire » (pacotille - noirs - épices) qui a créé la richesse d'un port comme Nantes, on peut vivre la traite des noirs, ébranlée par la naissance d'une mauvaise conscience, frappée à mort par la guerre de Sécession.
Table des matières :
- Préface.
- Instructions et Ordres (1738).
- Journal de Dam Joulin.
- Journal de Breton La Vallée.
- Extrait de Garneray.
- Instructions et Ordres (1820).
- Interrogatoires.
- Une Révolte a bord (Mérimée).
- Petite histoire de la Traite.
- De la malédiction de Cham au Bon Sauvage.
- Statistique sur un déplacement de personnes.
- Nantes.
- Traite - traitants - traités.
- Comptes d'un négrier.
- Glossaire.
- Bibliographie sommaire.
Vendu.
[GŒGNIES]. Cinquantenaire des Combats de Gœgnies. Givry, Le Vieux Givry, 1994. In-4° (212 x 296 mm.) agrafé, 47 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire à l'état de neuf.
Il s'agit du numéro spécial (11) de la revue Les Livrets givryens.
Extrait :
À la fin du mois d'août 1944, l'armée allemande bat en retraite sur le front ouest et reflue sans pouvoir stopper la poussée qu'exercent les troupes alliées depuis le débarquement en Normandie. Elle essaye de livrer des combats retardateurs, mais en vain ! Gagner un temps précieux afin d'établir une ligne fortifiée (Westwall) le long du Rhin et de cette façon empêcher Américains, Anglais et Canadiens de pénétrer au cœur du Reich, tel est le but poursuivi par le Chef d'État-Major de la Wehrmacht, le général Jodl.
La pression militaire alliée est telle que le front s'effrite de toutes parts. Le 24 août, la 3ême Division Blindée américaine commandée par le Général-Major M.B. Rose franchit la Seine. Cette division dénommée Spearhead traverse la Marne le 27 et l'Aisne le 29 en atteignant la ville de Laon.
La mission initiale de cette division est de marcher sur Sedan. Cependant le 30 août vers 13 heures, le Commandement suprême des forces alliées lui assigne une nouvelle direction : « foncer vers Mons ! »
L'ordre d'opération est clair : la 3èrae Division blindée attaquera le 1er septembre à 7 heures, pour atteindre d'abord les points intermédiaires d'Hirson, de Vervins, de la Capelle et d'Avesnes-sur-Helpe. Ensuite, elle progressera vers le Nord en direction de l'objectif final, Mons.
Sommaire :
- La libération de notre région, par Daniel Penant.
- La débâcle des unités allemandes, par Daniel Penant.
- La bataille de Gœgnies-Chaussée, par Pierre Detourbe.
- Après la guerre, ou le temps difficile de la liberté !, par Daniel Penant.
- Les personnes déplacées, par Raynald Penant.
- La bataille silencieuse, par Daniel Penant.
- Les fêtes de la victoire, par Pierre Detourbe et Daniel Penant.
10 euros (code de commande : 01231).
[HAINAUT - PATRIMOINE]. Archéologie et patrimoine industriels en Hainaut bilan et perspectives. Colloque de Mariemont 7 et 8 septembre 1985. La Louvière, Centre Hennuyer d'Histoire et d'Archéologie Industrielles, 1985. In-8° (199 x 241 mm.) collé, 135 p., illustrations en noir, exemplaire en très bon état.
Ouvrage publié à l'occasion du dixième anniversaire du Centre Hennuyer d'Histoire et d'Archéologie Industrielles.
Table des matières :
- In Memoriam Raoul Fey (1906-1985), Président d'honneur du C.H.A.I.
- Le Centre hennuyer d'Histoire et d'Archéologie industrielles, dix ans d'activité, par P. Beaussart.
- Rétrospective et prospective : l'archéologie industrielle et les carrières de Soignies, par G. Bavay.
- Projet de restauration des bâtiments du Siège d'Harchies de la S.A. des Charbonnages de Bernissart, par L. Bodart.
- Chauffours en Tournaisis, vestiges d'un passé industriel, par F. Chantry.
- Archéologie et patrimoine industriels au Pays de Charleroi, 1975-1985. Les objectifs de l'A.I.S. - « Archéologie industrielle de la Sambre », par J.-L. Delaet.
- Mouscron, un passé industriel méconnu, par Cl. Depauw.
- Le marbre et la marbrerie : une richesse du patrimoine industriel hennuyer d'hier et d'aujourd'hui, par P. Ducarme.
- Perspectives nouvelles pour le site des carrières de Maffle (Ath), par J.-P. Ducastelle.
- Le Musée de la Mine « Les Wagnaux » à Wasmes (Colfontaine), témoignage des charbonnages borains, par A. Dufrasne.
- Huit ans de persévérance au service du Canal du Centre, par J.-P. Gailliez.
- L'exploitation des carrières de marbre noir à Basècles, par J. Leblois.
- L'action du Vieux Châtelet en matière d'histoire et d'archéologie industrielle dans la région de Charleroi, par B. Tomasi.
- Comines, douze générations de rubaniers, par S. Vanhee.
- Le Musée de la Route à Mons, par B. Van Mol.
- Archives de Wallonie, Centre de Recherche et de Documentation sur la Wallonie et Bruxelles, par J. Vercheval-Vervoort.
12 euros (code de commande : 01197).
[HISTOIRE URBAINE]. Villes en mutation XIXe-XXe siècles. Steden in ontwikkeling 19de-20ste eeuw. Cities in Development 19th-20th Centuries. 10e Colloque International - 10de Internationaal Colloquium. 10th International Colloquium. Spa, 2-5sept. 1980. Actes - Handelingen - Records. Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1982. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 595 p., deux planches volantes à déplier, (collection « Histoire - Série in-8° », n° 64), exemplaire du Service de Presse, en très bon état.
Table des matières :
- L'évolution de la législation en matière d'urbanisme en Belgique au XIXe siècle, par Ph. Godding.
- City planning Théories of the 19th and 20th Century, par A. Tzonis.
- The origins of English planning and the example of Germany, par N. Bullock.
- Geographic, economic and sociological theories about urban phenomena : a bird's eye view on their history, par G.L. De Brabander.
- La géographie industrielle de Paris au XIXe siècle, par M. Daumas.
- The Urbanization of the United States : The Capitalization and Decapitalization of Place, par Eric E. Lampard.
- Urbanization in Russia, par Catherine Cooke.
- Changing Urbanization Patterns in the Netherlands, par H. Schmal.
- Urbanization in Austria in the 19th and 20th centuries, par E. Lichtenberger.
- Industrialisation, urbanisation et changements du paysage urbain en Italie entre 1861 et 1921, par A. Mioni.
- L'urbanisation de Bruxelles aux XIXe et XXe siècles (1830-1952), par Y. Leblicq.
- Perception et aménagement du centre historique des villes. Contributions belges, 1870-1914, par W. Krings.
- L'évolution urbanistique des centres industriels wallons (principalement le cas de Liège), par J.A. Sporck.
- Évolution démographique des villes wallonnes. Quelques exemples hennuyers, par R. André.
- The Reconstruction of Leuven after the Event of 1914, par M. Smets.
- L'expérience urbaine de Louvain-la-Neuve - Contribution à une définition des formes de sociabilité citadine, par J. Remy.
18 euros (code de commande : 01233).
KUNDERA (Milan) — La vie est ailleurs. [Titre original : Zivot je jinde.] Traduit du tchèque par François Kérel. Paris, Gallimard, 1973. In-8° (144 x 205 mm.) broché sous couverture à rabats, 389 p., (collection « Du Monde Entier »), couverture un peu défraîchie.
En quatrième de couverture :
La Plaisanterie, titre du roman qui fit connaître Kundera du public français, était aussi le thème principal des récits réunis dans Risibles amours. Plaisanterie innocente qui dans un monde de « procès » à la Kafka, conduit à l'inextricable culpabilité : voilà le mécanisme que l’auteur perçait à jour.
Dans ce deuxième roman d’une férocité burlesque nous retrouvons ce même monde, mais nous y entrons à travers le destin exemplaire d’un jeune homme qui. lui, ne sait ni ne veut plaisanter : Jaromil est poète et, à ce titre, ne souffre aucune atteinte au sérieux et à la dignité. Il est « le poète » ainsi désigné dès son plus jeune âge, et presque dès avant sa naissance, par sa mère. Il est Rimbaud. À vrai dire, sa vocation de poète n'a rien de spontané, fabriquée dès l'enfance par cette mère abusive et amère qui voit là l'instrument de sa revanche contre le monde. Et c’est en plein stalinisme que cette vocation trouvera à « s'épanouir ».
Comment le poète parviendra, sans presque le vouloir, à rompre avec sa sauvagerie (prétendument native, mais elle-même fabriquée) pour se créer une bonne-mauvaise conscience accordée au système, la seconde partie nous le dit.
Odyssée de l'abdication, marquée d'épisodes comme celui de la déclamation de poèmes à une fête de la police, ce roman nous montre aussi comment la croyance inébranlable dans son destin de poète conduit Jaromil à dénoncer spontanément son amie qui payera de plusieurs années de prison un mensonge innocent.
Vendu.
LÉAUTAUD (Paul) — Lettres à Marie Dormoy. Paris, Albin Michel, 1966. In-8° (138 x 214 mm.) broché, 628 p., exemplaire du tirage courant de l'édition originale, non coupé avec sa bande d'annonce.
En quatrième de couverture :
C'est à Marie Dormoy, que Léautaud a confié la publication de son Journal Littéraire. Grande preuve d'estime, de confiance et aussi d'amitié. Les lettres publiées ici sont extraites de la correspondance qu'il lui a adressée de l'année 1922, à l'occasion d'un article publié par elle dans le Mercure de France, à l'année 1956, la dernière lettre ayant été écrite le matin même de sa mort.
C'est par Marie Dormoy que Léautaud est entré dans un monde qui, jusqu'alors, lui avait été totalement inconnu : les familles régulièrement constituées, les structures normalement établies, ce qui lui a causé de grandes surprises.
Cette correspondance est donc, en quelque sorte, un complément au Journal. Léautaud s'y exprime à cœur ouvert, sur le meilleur et sur le pire, cela dans la proportion du cheval et de l'alouette, celle-ci figurant, bien entendu, le meilleur, celui-là le pire.
Ce meilleur et ce pire ne sont toutefois pas absolument ceux du Journal. Écrivant à une femme pour laquelle il avait, quoi qu'il en ait dit, quoi qu'il lui ait fait, une sincère affection, il y a, dans ces lettres, un ton, une « étoffe » aurait dit Valéry, qu'on ne retrouve dans aucune autre de ses œuvres.
Vendu.
LHOEST (Jean-Louis) — Les paras allemands au canal Albert. Mai 1940. Paris, Presses de la Cité, 1964. In-8° (140 x 209 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 331 p., illustrations hors texte, exemplaire en bon état malgré une mouillure au second feuillet de la couverture.
En quatrième de couverture :
Le 10 mai 1940, 4 h 35 du matin... C'est l'aube d'une journée extraordinaire : le « Blitz » allemand va basculer la « drôle de guerre » dans laquelle sont installés Français et Britanniques depuis plusieurs mois. 4 h 35, c'est l'heure « H » du « Plan Jaune » commandant l'invasion des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg, prélude tragique à la campagne de France.
Mais depuis dix minutes déjà, le Canal Albert, position clé de l'Armée belge, aussi puissamment fortifié que défendu, est virtuellement neutralisé par le raid sensationnel de quatre commandos allemands partis de Cologne et qui ont foncé silencieusement sur leurs objectifs à bord d'une quarantaine de planeurs d'assaut géants !
Deux cent cinquante parachutistes allemands, sidérant par leur audace des milliers de Belges retranchés, ont ainsi capturé intacts les ponts de Veldwezelt et de Vroenhoven, établi une tête de pont solide à Canne, et pratiquement détruit toutes les armes à longue portée du fort d'Eben-Emael, le plus moderne des ouvrages fortifiés d'Europe...
« C'est un désastre à peine croyable ! » s'exclamera dans le petit matin le conseiller militaire du roi Léopold III. Mais c'est aussi un coup de main – signé de la griffe personnelle de Hitler – qui n'a cessé d'étonner par la perfection et les circonstances uniques de sa réalisation.
Vendu.
[LOUVAIN - SÉMINAIRE]. Relation fidelle de la destitution et expulsion anti-judiciaire des RR. PP. Capucins, Guillaume de Duysborgh et Godefroid d'Alost. Liège, 1787. [A Liege. / M. DCC. LXXXVII.] In-8° (130 x 201 mm.) demi-parchemin d'époque, 59, [1] p., ex-libris de Jean-Baptiste Gisbert Jacobs (1750-1838) de l'ordre de Capucins, très bon exemplaire.
Un ouvrage rare.
En 1786, dans le cadre des réformes en matière ecclésiastique, une ordonnance érige un séminaire général à Louvain : « nul ne pourra recevoir les ordres sacrés avant d'y avoir étudié durant cinq ans. » Dès le début du fonctionnement de cette nouvelle institution et pour différentes raisons, des troubles apparaissent à tel point que la troupe y est envoyée pour rétablir l'ordre.
En 1787, « l'abbé Dufour, prévôt de Nickolsbourg, a été nommé par l'Empereur conseiller pour les affaires ecclésiastiques aux Pays-Bas. Né en Suisse, il a fait ses études au collège helvétique de Milan, puis au séminaire de Lyon. Ce dernier établissement avait été gagné aux doctrines jansénistes depuis l'archevêque de Montbazet. Dufour se rend à Vienne, et devient précepteur des enfants du prince de Dietrichstein. Il se fait bien voir du Gouvernement en se déclarant partisan des innovations. Il réussit dans le monde, en affectant une grande douceur de manières et de langage. Il a pris en haine le Cardinal de Franckenberg, et c'est contre son avis que la Cour a concédé à l'Archevêque l'inspection des manuels employés au séminaire. Il éprouve la même antipathie à l'égard de Huleu, le secrétaire de confiance du Cardinal. Il publie en français une brochure intitulée Réflexions, où il loue fort le plan du Séminaire général. Réplique anonyme de l'abbé Guesquière. Dufour se rend au Séminaire général, et adresse aux élèves un long discours latin. Il parle en termes sévères des fauteurs du désordre, et les menace de peines rigoureuses. Il leur expose le plan du séminaire et les engage à le méditer et à y souscrire. Ses menaces et ses caresses sont également inefficaces. Le séminaire général demeure à peu près vide. Il n'y reste qu'un petit nombre d'élèves déférant aux conseils des évêques de Tournai et d'Ypres. Ordre a été donné aux Réguliers d'y envoyer leurs théologiens à la mi-mars. Ils devront déposer la robe de leur ordre, et revêtir l'habit de prêtre séculier, conformément à ce qui se fait dans les autres États de la Maison d'Autriche. Les supérieurs exposent au Gouvernement les difficultés que présente l'exécution de cet ordre. Toutefois, apaisés par les assurances qu'on leur donne au sujet de la doctrine, la plupart cèdent, et envoient leurs étudiants à Louvain. Cinq novices récollets et un carme se sauvent du séminaire, et cherchent un asile au pays de Liège. Le Père Guillaume de Duysbourg, Visiteur des capucins, ayant refusé de faire déposer l'habit à ses novices, est dépouillé de sa juridiction, et interné dans une abbaye rurale. Le Père Godefroid d'Alost, ayant écrit au Ministre que sa conscience lui interdit d'envoyer ses religieux à l'école du schisme et de l'hérésie, est banni hors du territoire des Pays-Bas autrichiens, sous peine, en cas de rupture de ban, d'être puni comme vagabond. La suppression de l'ordre des capucins est décidée.
Bibliographie :
- De Theux de Montjardin (Xavier), Bibliographie liégeoise, t. I, p. 313.
- Hubert (Eugène), Les papiers du Nonce Zondadari, dans Bulletin de la Commission royale d'Histoire, Année 1919, n° 84 pp. 186-190.
- Verwerft (Sander), Een laatste hulde aan Adriaen Jacobs († 1767). Analyse van een verzameling Neolatijnse grafdichten, pp. 19-21.
45 euros (code de commande : 01219).
MAHIEU (Raymond G.W.) — Les hommes de fosses au Borinage. Le mineur des mines (les charbonnages, les terrils, etc.) en photos, cartes postales et documents anciens. Mons, Chez l'Auteur, 1987. In-8° (162 x 240 mm.) broché, [97] p., illustrations en noir, envoi de l'auteur.
En quatrième de couverture :
Ce travail fait suite à celui qui parut en 1986 sous le titre de Nos ancêtres les mineurs borains.
Tous deux racontent l'épopée tragique, grisouteuse, morose, cruelle, malheureuse, heureuse, combative, sociale, minière, de nos Mineurs Borains dont le seul tort fut d'être pauvres, issus d'un milieu ouvrier et dans beaucoup de cas, fils de mineur, petit-fils de mineur, arrière-petit-fils de mineur, filleul, neveu, cousin ou frère de mineur.
L'ouvrage est abondamment illustré par des photos, des dessins, des cartes postales anciennes montrant l'ouvrier mineur dans son milieu naturel qui était le sien, il est en outre complété d'études traitant des charbonnages borains avec leurs caractéristiques (lieux, productions, fermetures, profondeurs ...), des terrils avec leur identité (lieux, volumes, hauteurs ...) qui furent érigés petit à petit par nos hommes de fosses.
L'homme, en général, passe sa vie à se plaindre du présent, à regretter le passé et à craindre l'avenir ; le mineur borain lui, a passé la sienne comme un fantôme à la recherche d'un spectre. Aussi, une fois de plus, cet ouvrage lui est dédié.
Vendu.
[MONS - AVIATION]. Tour de Belgique. Mons-Casteau Aviation. Rare petite vignette en couleurs imprimée en lithographie par Dequesne, à Mons à l'occasion du Tour de Belgique en aéroplane en 1911, collée sur un feuille de papier translucide.
Dimensions :
- Dessin : 43 x 63 mm.
- Vignette : 49 x 69 mm.
- Feuille de papier : 172 x 224 mm.
C'est à l'initiative de l’Aéro-club de Belgique que le Tour de Belgique en aéroplane avait été organisé entre le 6 et le 23 août 1911. Sur les dix-huit aviateurs inscrits au départ (aux commandes de 11 monoplans et 7 biplans), cinq réussirent le parcours complet qui comptait près de 580 km. répartis en cinq étapes.
Le départ de la première étape fut donné à l’aérodrome de Berchem-Sainte-Agathe ; avant de rallier l'arrivée au champ d'aviation de Mons-Casteau, les participants devaient s'acquitter d'un contrôle fixe, avec obligation d'atterrir, dans le parc d'Enghien, d'un contrôle volant à Nivelles, d'un second contrôle fixe à Châtelet, et d'un second contrôle volant à Beaumont.
Bibliographie :
- Baurain (Roger), Meetings précurseurs de la poste aérienne belge : le Tour de Belgique en Aéroplane : 6-23 août 1911, dans Amicale philatélique, n° 562 - Février 2011, pp. 5-12.
10 euros (code de commande : 01235).
[MONS - BARREAU]. Jubilé professionnel de Me Eugène Reumont inscrit en 1912 et Jubilé de 60 ans de Me Félix Francart inscrit en 1902. Justice et droit naturel. 2 mars 1963. Mons, Barreau de Mons, 1963. In-8° (155 x 240 mm.) broché, 48 p., 4 planches hors texte, exemplaire en bon état.
Table des matières :
- Allocution de M. le bâtonnier Alphonse Servais.
- Allocution de M. le bâtonnier Jean Thévenet, président de la Fédération des Avocats belges.
- Réponse de monsieur le bâtonnier Eugène Reumont au nom des jubilaires.
Vendu.
MONTEIL (Lieutenant-Colonel Parfait-Louis) — La colonisation au travers des âges. Ses causes, ses effets. Mons, École Supérieure Commerciale & Consulaire, 1906. In-8° (137 x 212 mm.) agrafé, 34 p., couverture partiellement insolée et mouillures.
Cette rare plaquette, imprimée à Mons, chez Dequesne-Masquillier & Fils, fut imprimée à l'occasion de la conférence publique donnée sous les auspices de l'École le 5 avril 1906 suite au Congrès international d'expansion économique mondiale tenu à Mons du 24 au 28 septembre 1905.
Extrait :
Ma première parole sera une parole de gratitude pour remercier Monsieur le Gouverneur de la Province, et vous tous, Mesdames et Messieurs, d'être venus en si grand nombre à l'appel du très distingué directeur de cette école, M. l'abbé Van Caenegem.
Je ne suis ni un orateur ni un conférencier, j'ai été seulement un homme d'action, et je vous demande à l'avance votre bienveillance pour la faiblesse des moyens que je puis mettre au service du vaste sujet que j'ai entrepris de développer devant vous en traitant de la colonisation.
Ma crainte de vous paraître insuffisant s'accroît lorsque, jetant un coup d'œil en arrière, j'évoque le souvenir présent à votre esprit à tous, de ces assises solennelles tenues dans votre cité avec tant d'éclat. Le Congrès international d'expansion économique mondiale marquera dans l'histoire de l'humanité une étape intéressante. Au même titre que la Conférence de La Haye, qui s'est attachée à rechercher les méthodes destinées à solutionner d'une manière pacifique les conflits entre peuples civilisés, le Congrès de Mons a recherché les bases d'arbitrage des conflits économiques pouvant résulter de l'expansion mondiale des peuples civilisés, c'est-à-dire de leur expansion économique hors de leurs frontières naturelles. Or, il n'est pas permis de douter, et nous allons le démontrer tout à l'heure, que la nécessité de l'expansion mondiale des peuples ne soit la cause originelle, la cause vraie des conflits aigus entre nations. — En recherchant les lois qui doivent présider à cette expansion, le Congrès de Mons s'est attaqué aux causes réelles, alors que la Conférence de La Haye s'est proposée de solutionner les effets de ces causes. Or, si la cause est absente, l'effet ne peut exister, il est donc juste de proclamer que l'initiative inaugurée au Congrès de Mons doit être entre toutes féconde, et lorsque seront dûment codifiées, mises en ordre et résumées les études esquissées dans ces assises de l'Expansion mondiale, elles deviendront les sources mêmes où il faudra puiser pour solutionner au mieux des intérêts des peuples, les occasions des conflits qui paralysent la civilisation et ramènent l'humanité aux pires pratiques de la barbarie.
Ce sera l'honneur de Sa Majesté Léopold II, votre souverain vénéré, d'avoir pris cette généreuse initiative, et d'avoir su grouper autour de ce congrès les sympathies affirmées de toutes les nations, qui ont envoyé pour collaborer à cette œuvre leurs représentants les plus autorisés.
Je ne puis mieux préciser l'idée que je viens d'émettre, qui est de vouloir établir un parallèle entre l'œuvre de la Conférence de La Haye et celle du Congrès de Mons, qu'en l'exprimant par cette formule : La guerre est la solution violente d'un problème économique, la colonisation est la solution pacifique du même problème.
12 euros (code de commande : 01216).
MOORS (Jean) — La belle époque des maisons du peuple en province de Liège. Grâce-Hollogne, Jean Moors Éditeur, 2007. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 279 p., nombreuses illustrations, exemplaire en très bon état.
Table des matières :
- Poésie.
- Introduction.
- Avertissement.
- Autocritique.
- Remerciement.
- Alleur - Amay - Andenne province de Namur - Angleur - Ans - Antheit - Anthisnes - Arlon province du Luxembourg - Aubange Province du Luxembourg - Awans-Bierset - Awirs (les) - Ayeneux - Aywaille.
- Bas-Oha - Belgrade Province de Namur - Bellaire - Ben-Ahin - Beyne-Heusay - Blegny-Trembleur - Bois-de-Breux (voir Grivegnée) - Boncelles - Bressoux.
- Chanxhe (voir Sprimont) - Chaudfontaine-Ninane - Chênée - Cheratte - Chokier - Combain-au-Pont - Comblain-au-Pont-Géromont - Comblain-au-Pont-Mont - Couthuin.
- Diest province du Brabant - Dison.
- Eben-Emael - Eysden province du Limbourg - Engis - Ensival - Esneux-Fontin.
- Fécher (voir Soumagne) - Fize-Fontaine - Flawinne province de Namur - Flémalle-Grande - Flémalle-Haute - Fléron Home des Loisirs - Fléron Home Ciné - Florze (voir Rouvreux) - Fontin (voir Esneux) - Foret-Prayon - Fraipont-Nessonvaux.
- Genck province du Limbourg - Glain - Glons - Grâce-Berleur - Grivegnée-Belvaux - Grivegnéc-Bois-de-breux.
- Haccourt - Hallembaye - Hannut - Hasselt province du Limbourg - Hermalle-sous-Argenteau - Hermée - Herstal-ciné (1) - Hestal-ciné (2) - Herstal-Pontisse-Préalle - Herve - Heure-le-Romain - Hollogne-ciné (1) - Hollogne-aux-Pierres (2) - Horion-Hozémont - Huy.
- lvoz (voir Ramet).
- Jehay-Bodegnée - Jemeppe-sur-Meuse - Jodoigne province du Brabant - Jupille.
- La préalle (voir Herstal) - Landenne/s Meuse-Petit-Waret - Les Avins - Les Awirs (voir Awirs) - Liège (1) - Liège (2) - Liège (3) - Liège (4) - Liège (5) - Liège (café du palais) Liège (5) - Liège La Populaire Liège (12345) - Liège Saint Gilles - Limont voir Tavier - Lincé voir Sprimont - Lixhe-Nivelle.
- Malonne province de Namur - Namèche province de Namur - Marchin - Mechelen Province du Limbourg - Melen - Milmort - Modave - Moha - Mons-lez-Liège - Mons-lez-Liège (Crotteux-Souxhon) - Mont (voir Comblain) - Montegnée - Moulin /s Fléron (voir Queue-du-Bois).
- Namur ville - Nandrin - Nassogne province du Luxembourg - Ninane (voir Chaudfontaine).
- Ombret-Rawsa - Ouffet - Ougrée (1) - Oupeye.
- Petit-Waret (voir Landenne /s Meuse] - Philippeville province de Namur - Poulseur.
- Queue-du-Bois- Moulin /s Fléron.
- Ramet - Retinne - Richclle - Romsée - Rouvreux (village) - Rouvreux-Florze.
- Saint-Georges Sur-les-Bois - Stokay - Saint-Hubert province du Luxembourg - Saint Mard province du Luxembourg - Saint-Nicolas - Saint-Remy - Sclessin-Ougrée - Seilles - Seraing (1) - Seraing (2) - Seraing-Val-Saint-Lambert - Sichcn-Sussen pronvince du Limbourg - Slins - Soumagne (centre- Fécher) -
Souxhon (voir Mons lez Liège) - Sprimont (1) - Sprimont (2) - Sprimont-Chanxhe - Sprimont-Lincé - Stokay (voir Saint-Georges) - Strée.
- Tavier (Limont) - Tilff - Tilleur-ciné.
- Val-Saint-Lambert (voir Seraing) - Vaux-et-Borset - Vaux-sous-Chèvrcmont - Velroux - Vervier-ciné (1) - Vcrviers-ciné (2) - Vierset-Barse - Ville-en-Hesbaye - Villers-aux-Tours - Villers-le-Bouillet - Vinalmont - Visé - Vivegnis - Vottem.
- Wandre - Waremme-Métropole.
- Xhendelesse - Xhoris.
- Liste des communes après fusion (1977).
- Annexe n° 1 liste Decaigny.
- Annexe n° 2 Liste Musin.
- Annexe n° 3 Règlement des M D P.
- Annexe n° 4 Contrat limonadier.
- Bibliographie.
Vendu.
NEFORS (Patrick) — La collaboration industrielle en Belgique 1940-1945. Traduit du néerlandais par Walter Hilgers. Bruxelles, Éditions Racine, 2006. In-8° (151 x 230 mm.) collé, 327 p., exemplaire en parfait état.
En quatrième de couverture :
Comment la Belgique industrielle et financière a-t-elle réagi à l'occupation par l'Allemagne nazie ? Dans quelle mesure les puissants holdings (comme la Société générale dirigée par Alexandre Galopin) ont-ils fourni des livraisons à l'occupant ? Et l'attitude de la grande industrie a-t-elle différé de celle des plus petits entrepreneurs ? Patrick Nefors décrit la ligne de conduite que l'establishment s'était tracée avec la « doctrine Galopin » et montre ce qu'a été l'attitude, face aux Allemands, des principaux industriels et banquiers belges dans la Banque d'émission, l'organisme chargé de gérer financièrement les fournitures belges à l'Allemagne.
Basée sur une vaste recherche dans les archives tant belges qu'étrangères, La collaboration industrielle en Belgique offre une première synthèse sur la manière dont l'administration et l'industrie ont envisagé le problème de la « collaboration » industrielle du côté belge et du côté allemand. Patrick Nefors soupèse les motivations des différents protagonistes et montre dans quel marasme moral on se trouve en temps de guerre. Il n'évite pas le débat avec d'autres auteurs et porte un jugement nuancé et honnête sur ce qui reste encore un dossier délicat.
Vendu.
NOTEBAERT (C.-A.) — Droit, lois et coutumes de la guerre, par C.-A. Notebaert capitaine au 2me Chasseurs à Pied, Chevalier de 1re classe de l'ordre du Mérite Militaire d'Espagne, Chevalier de l'ordre royal du Christ de Portugal. Deuxième édition. Mons, Dequesne-Masquilier, 1882 [la couverture porte la date de 1881.]. [Mons. Dequesne-Masquillier, Imprimeur-Éditeur. 1881] In-8° (130 x 190 mm.) broché, 93, [1 (table)], [2 bl.] p., exemplaire en bel état.
Une rare édition montoise.
Tables des matières :
- Considérations générales.
- Hostilités.
- Ruses.
- Sièges et bombardements.
- Représailles.
- Qui doit être reconnu comme partie belligérante - Des combattants et des non-combattants.
- Espions.
- Trahison.
- Malades et blessés.
- Suspension d'armes.
- Armistice.
- Parlementaires.
- Capitulations.
- Prisonniers de guerre.
- Otages.
- Échange de prisonniers.
- Internés en pays neutre.
- Prestations.
25 euros (code de commande : 01228).
[PETIT (Louis Marie Joseph)] — Discours prononcé par le Professeur de Rhétorique du Collége de Mons, à la Distribution solennelle des Prix, le 13 août 1835. [Mons], Hoyois, [1835] In-8° (130 x 210 mm.) en ff., 8 p., ex-libris manuscrit de l'avocat Letellier, rare et en bon état.
Léopold Devillers attribue ce discours à « Charles Halbrecq, avocat, ancien professeur, membre fondateur de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, décédé à Mons, le 10 mai 1870 » ; mais Jules Becker nous apprend qu'en 1834, le poste de professeur de Rhétorique du Collège d'enseignement public de Mons – il ne s'agit donc pas du Collège des Jésuites, ouvert en 1851 – fut confié à Louis Marie Joseph Petit, succédant à Charles Halbrecq qui occupait cette fonction depuis 1832.
De 1813 à 1832, Louis-Marie-Joseph Petit (Mons, 1786 - Ixelles, 1861) fut professeur de Poésie puis de Rhétorique au Collège de Nivelles. Il rejoignit le Collège de Mons en 1832 comme professeur de Poésie avant de prendre la charge de professeur de Rhétorique jusqu'en 1850, date à laquelle il devint préfet des études à l'Athénée de Bruxelles, poste qu'il occupa jusqu'en 1853. « Il écrivit de fort belles fables dont la plupart ont été publiées dans l'Annuaire de la littérature et des beaux-arts. Pénétré du génie de l'antiquité, Petit excellait à en faire passer les beautés dans une traduction française. »
Extrait :
[...] « Pour des esprits instruits, quoi de plus intéressant qu'une solennité destinée à encourager l'instruction ? Adorateurs des sciences et des lettres, ils aiment à voir honorer l'objet de leur culte ; assez heureux pour apprécier par leur propre expérience les avantages des connaissances et du talent, ils éprouvent une douce sympathie pour tout ce qui peut contribuer à en propager les bienfaits ; à l'aspect des récompenses décernées aux premiers succès de la jeunesse studieuse, ils jouissent d'avance de ses succès futurs, et dans ce modeste triomphe de la génération naissante, entrevoient avec complaisance le présage du bonheur de la génération à venir. Tels sont, Messieurs, les sentimens que je lis ici dans tous vos regards. Ces marques éclatantes de l'intérêt que vous portez à l'instruction m'enhardissent à entrer dans quelques détails sur les heureux développemens qu'elle a reçus de nos jours. Je me livrerai à ces considérations avec d'autant plus de confiance, qu'il ne s'y rattachera, sur l'état de notre collège, que des pensées satisfaisantes pour nous fous, et honorables pour les Magistrats qui président à ses destinées. »
Bibliographie :
- De le Court (Jules-Victor), Dictionnaire des anonymes et pseudonymes, p. 335, n° 318.
- Devillers (Léopold), Supplément à la bibliographie montoise, p. 64, n° 85.
- Becker (Jules), Un établissement d'enseignement moyen à Mons depuis 1545, dans Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, 63e volume, pp. 447 et 457.
12 euros (code de commande : 01214).
[PIRENNE (Henri)]. PIRENNE (Jacques) — Henri Pirenne. Bruxelles, Conférences & Théâtres, 1937. In-8° (172 x 245 mm.) agrafé, [40 (II, pp. 217-254)] p., illustrations.
Il s'agit du n° 8 (4e année) du mois d'août 1937 de la revue mensuelle Conférences & Théâtres, consacré au grand historien belge.
Au sommaire :
- Avis aux abonnés (pp. I- II).
- Galerie des Grands Belges : Henri Pirenne, conférence de Jacques Pirenne (pp. 217-238).
- Littérature : La chanson d'Ève de Charles van Lerberghe, conférence de Léon Leyder (pp. 239-247).
- Théâtre : Sousla direction de trois grands seigneurs. Le Théâtre de la Monnaie au XVIIIe siècle, par Édouard Laloire (pp. 247-250).
- L'histoire vue par les écrivains, par Émile Bodeux (p. 251).
- Les théâtres à Bruxelles - Un voyage d'études de M. Hubert Commissaris - Chronique artistique anversoise (pp. 252-253).
- Chronique des revues (p. 254).
9 euros (code de commande : 01218).
POUMON (Émile) — Châteaux en Hainaut. Préface par Josy Muller. Mons, Fédération du Tourisme du Hainaut, [1962]. In-8° (218 x 146 mm.) broché sous jaquette d'éditeur, 95 p., illustrations en noir, exemplaire numéroté (n° 3697), en très bon état.
Table des matières :
- Préface.
- Généralités.
- Tout au long de la Dendre.
- Sennette et Samme.
- Pays de Charleroi.
- Thudinie et Thiérache.
- Le Centre.
- À Mons et aux alentours.
- Tournaisis.
- Bibliographie.
- Tables.
Vendu.
[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. The First World War. Série de quatre tomes (complet). Oxford, Osprey, 2002. Quatre volumes in-8° (170 x 248 mm.) brochés, illustrations en noir et en couleurs, (collection « Essential Histories », n° 1, 14, 22 et 23), exemplaire en très bon état.
Les quatre tomes se répartissent comme suit :
1. JUKES (Geoffrey) — The Eastern Front 1914-1918. 95 p.
En quatrième de couverture :
This book unravels the complicated and tragic events of the Eastern Front in the First World War.
The author details Russia's sudden attack on German forces, despite her inadequate resources. A crushing defeat at Tannenburg was followed by Germany inflicting humiliation after humiliation on desperate Russian troops. For a while, those forces led by General Brusilov and facing Austria-Hungary fared better but in the end this front too collapsed. Morale plummeted, the army began to disintegrate, and the Tsar was forced to abdicate – paving the way for the Bolshevik seizure of power in 1917.
2. SIMKINS (Peter) — The Western Front 1914-1916. 95 p.
En quatrième de couverture :
More than 80 years on, the Great War – and particularly the great battles such as the Somme and Verdun – continues to fascinate us and to cast long shadows over the world in which we live.
For Britain, the effort and sacrifice involved in creating and sustaining its first-ever and biggest-ever mass citizen army, and in helping to defeat the main enemy in the decisive theatre of operations, left deep emotional and psychological scars that have influenced much of the nation's subsequent history and that are still felt today.
In this volume Peter Simkins re-examines the struggle and sheds an interesting new light on the nature, course and effects of the fighting in France and Belgium from 1914 to 1916.
3. SIMKINS (Peter) — The Eastern Front 1917-1918. 95 p.
En quatrième de couverture :
In this, the second volume covering the war on the Western Front, Peter Simkins describes the last great battles of attrition at Arras, on the Aisne and at Passchendaele in 1917.
Then he moves on to relate the successive offensives launched by Germany in the spring and summer of 19 I 8 in an effort to achieve victory or a favourable peace before American manpower proved decisive.
Again, questioning and correcting several myths and long-held assumptions about the nature and conduct of war on the Western Front, the author also looks at the aftermath and legacy of the « war to end wars ».
4. HICKEY (Michael) — The Mediterranean Front 1914-1923. 95 p.
En quatrième de couverture :
The First World War in th Mediterranean represented more than just a peripheral theatre to the war on the western front. This engaging volume includes details of allied attempts to capture Constantinople ; bloody campaigning in Northern Italy ; the defence of the Suez Canal and the defeat of the Turkish army in Palestine. The Arab revolt, skirmishes in North Africa and the entrapment of a huge allied garrison in Greece – the « world's biggest prison camp » as the Germans described it – are also covered.
The result was the fall of the Ottoman and Austro-Hungarian empires and the birth of nations unknown in 1914.
Vendu.
[ROMAN DE RENART]. Le roman du renard d'après toutes les branches et toutes les versions. Édition publiée par J. Collin de Plancy. Malines, Hanicq, 1843. [Malines. / P.J. Hanicq, Imprimeur du saint Siége, de la sacrée Congrégation de la Propagande et de l'Archevêché de Malines. / 1843.] In-12 (105 x 157 mm.) broché, 160 p., couverture défraîchie.
Avant-propos :
Depuis que le goût des fabliaux et de la littérature moyen-âge a commencé à renaître, c'est à dire, depuis près d'un siècle, toute une armée d'écrivains et de savants s'est occupée d'un singulier ouvrage, connu généralement sous ce nom : Le Roman du Renard. On lui a consacré des volumes, des dissertations, des thèses, des notices, des essais, des mémoires académiques. On a même divagué beaucoup à ce propos.
Le fonds de ce livre satyrique a pour base quelque ancien apologue, qui a été mis en œuvre de toutes les manières, et traité comme un thème favorable par bon nombre de trouvères, de conteurs et de rimeurs. Quelques-uns de ces érudits, qui veulent toujours deviner les allusions historiques, et soulever le masque de l'histoire déguisée, sous les bizarreries les plus décousues de l'imagination, se sont efforcés de donner des clefs au Roman du Renard. On a bien découvert dans Rabelais l'histoire de Louis XII et de François 1. Des doctes, à la tête desquels se place Eccard, ont donc lu, dans le Renard, les annales du règne de Zwentibold, qui était au neuvième siècle roi de Lotharingie. Reinardus ou le Renard serait le duc Reginarius ou Régnier au long-cou, que l'on insulte gratuitement. Isengrimus ou Isanricus serait un certain Henri, comte de Louvain, que l'histoire ne fournit guères. Comme ce personnage est le Loup, d'autres aiment mieux voir en lui Roll ou Rollon, l'un des farouches conducteurs des Normands avec qui Régnier fut en guerre.
Une seconde série d'interprètes rencontra le Reinardus dans un vieux comte de Sens qui s'appelait Renard ; et voyant auprès de Sens un lieu appelé Maupertuis, ils ont enfanté là-dessus des élucubrations prodigieuses. Mais ces suppositions ne sont pas moins hasardées que les premières. On ne sait pas, et peut-être le Roman du Renard n'est-il qu'une satire générale.
Toutefois, l'animal qui, dans les langues germaniques, est appelé de Vos, dans le latin Vulpes, dans le vieux français, Voulpil, a pris en France le nom de Renard, depuis le treizième siècle. Saint Foix reporte cette étymologie à un seigneur du temps passé qui était un grand fourbe, et que l'on croit le héros du roman qui nous occupe. Mais quel est-il ?
Le Roman du Renard au treizième siècle devint si populaire, que ce fut un engouement incroyable. Il est resté cher au peuple et fait toujours partie delà bibliothèque bleue.
Les savants peuvent recueillir, dans les vieilles et nombreuses variantes de ce livre, d'utiles indications sur les usages et les mœurs des temps où vivait chacun des écrivains qui en ont agrandi le cadre. Il est bien de reconstruire ; il est vain de supposer.
Ce qui paraît incontestable, c'est que l'œuf du Roman du Renard remonte assez haut. Selon Legrand d'Aussy et Roquefort, l'auteur original serait Pierre de Saint-Cloud, qui écrivait dans la première moitié du treizième siècle. Selon d'autres, ce serait Jacquemart Giélée, de Lille, venu plus tard, et qui n'a fait qu'une ou deux branches. L'opinion récente qui donne comme premier auteur le poëte gantois Willem van Uttenhove, pourrait se tromper. Uttenhove nous semble aussi n'avoir fait qu'une traduction libre du roman français. Il en est de même du Hollandais, contemporain de Jean-Sans-Peur, à qui Paquot l'attribue. Mais deux poëmes latins, écrits au douzième siècle par deux Flamands inconnus, ont au moins l'antériorité.
C'est plus tard que, dans cette langue incorrecte qui se forma du latin, du gaulois-wallon, mêlé de flamand et de celtique et qui est devenue, avec quelque addition de grec, la langue française, la plupart des poëtes de ces temps qu'on ne lit plus guères, se jetèrent sur le sujet traité par Pierre de Saint-Cloud et accueilli par tous les peuples. La licence le gâta. Les trouvères débauchés et les audacieux précurseurs de Luther se servirent de ce cadre, les uns pour y déposer leurs grossièretés ordurières, dissolutions qui peignent le poëte plus encore que son époque ; les autres pour y propager leurs sarcasmes contre l'Église, contre les Papes, contre les ordres religieux, malices odieuses où l'on voit percer continuellement le bout de la corne de la rébellion.
Aussi le Roman du Renard se divise-t-il en une foule de parties incohérentes que l'on est convenu d'appeler branches, et parmi lesquelles on se perd. Méon en a publié vingt-sept. Vous verrez des hommes, de ceux-là qui suivent les jugements tous faits et les idées toutes trouvées, s'extasier de convention devant tout ce fatras indistinctement. Avouons qu'il faut avoir de l'admiration à perdre, pour la prodiguer à de brutales indécences, à de sales aventures, à cet esprit qui ronge, qui n'est pas autre chose qu'un coup de dent ou un coup de sabot, et qui n'a manqué dans aucun temps aux écrivains avilis. Par exemple, on fait du Renard un ermite, puis on en fait un prélat qui mange des poulets. Est-ce bien spirituel ? On le fait excommunier par l'âne : comme c'est ingénieux ! On l'établit grand-maître des templiers et des hospitaliers, portant d'un côté la barbe rase et de l'autre la barbe pleine, avec l'habit mi-parti. N'est-ce pas trivial ? Ce sont là les plus beaux traits de l'esprit que nous signalions.
Mais cet esprit d'allégories forcées gâte le vrai roman du Renard. C'est donc la conception originale, dans sa verdeur naïve, que nous voulons donner ici. Et nous n'aurons pas même le mérite d'un énorme travail ; car nous avons été guidés par les éditions faites en latin et en vieux français chez Plantin. Nous y joignons ce qu'il y a de bon dans les branches diverses. Nous croirons rendre service en procurant à tout le monde le plaisir de lire ce roman célèbre. Il est connu dans tous les pays et dans toutes les langues. Son succès populaire s'est maintenu, parce qu'il offre des leçons que tout le monde comprend et des allusions qui s'appliquent à beaucoup de circonstances. Goethe n'a pas dédaigné de le rajeunir en Allemagne, Œlenschlaeger en Danemarck, le spirituel Willems tout récemment en langue flamande. Vingt autres s'en sont occupés. Casti a puisé dans cette source son poëme des Animaux Parlants, que nous sommes loin de citer comme une bonne lecture. Laurensbergh disait : La sagesse profane n'a pas produit de livre plus digne d'être loué que le Renard. Il l'entendait dégagé des immondices qui l'étouffent. Enfin on verra que Lafontaine et les fabulistes modernes ont fait à ce livre d'heureux emprunts ; et nous espérons que les lecteurs honnêtes nous sauront gré de cette publication.
Si l'on trouve peut-être que le roman du Renard ne répond pas suffisamment au vacarme qu'on en a fait, nous ferons remarquer qu'il a été exalté par deux trompettes, celle des bonnes gens qui ont salué le bon livre spirituel et naïf, et celle des ennemis de l'Église et des mœurs qui ont battu des mains, avec frénésie de fanfares, aux plates surcharges effrontées, conspuées aujourd'hui.
15 euros (code de commande : 01207).
SCHELLEKENS (Oscar) — La question des langues en Belgique sous l'égide de la liberté. Bruxelles, Dewit, 1919. In-8° (127 x 201 mm.) débroché, 36 p.
Extrait :
La prédominance de la langue française, après 1830, fut une réaction contre l'emploi forcé du néerlandais durant les quinze années où la Belgique se vit, à titre d'annexe, rattachée à la Hollande par les combinaisons de la diplomatie. Elle préparait le retour au régime de liberté linguistique dont avaient joui les Pays-Bas du sud, sous l'empereur Charles VI, sa sœur Marie-Élisabeth, l'impératrice Marie-Thérèse et Charles de Lorraine.
La diffusion d’une langue ne peut être l'effet de la contrainte. Si elle représente une culture caractérisée par une glottique et une littérature supérieures, une langue se répand d'elle-même, au point de prendre rang, chez le voisin, aux côtés de l'idiome autochtone. Willems, Van Duyse, d'autres initiateurs, le comprirent. Dès le XIVe siècle, la langue flamande avait été délaissée au profit de la pratique des arts, des sciences, des affaires, objets des prédilections du Belge. Ils s'appliquèrent à la faire revivre et la placer, dans l'intelligence populaire, au rang de la langue française qu'ils parlaient volontiers et dans laquelle fut écrit plus d’un de leurs livres. Des hommes de leur valeur étaient trop éclairés et d’une instruction trop étendue pour rêver l'exclusion d’un idiome qui met leurs compatriotes en rapport avec l'étranger.
Vendu.
[STERNBERG (Jacques)]. MAREK (Lionel, pseudonyme de Jean-Pol Sternberg) — Jacques Sternberg ou l'œil sauvage. Lausanne, Éditions L'Âge d'Homme, 2012. In-8° (155 x 225 mm.) collé, 363 p., exemplaire en parfait état.
En quatrième de couverture :
Disparu en 2006, Jacques Sternberg a beaucoup écrit – des romans, des pamphlets, des récits autobiographiques, des anthologies, des dictionnaires... Il est en particulier l’auteur de plus d’un millier de contes et de nouvelles – des textes en général extrêmement brefs, mais tous des plus percutants et des plus visionnaires, presque sans équivalents dans la littérature du XXe siècle.
Mais qui était-il au juste ? Qu'est-ce qui l'a poussé à voir le monde avec un « œil sauvage » ?
En cherchant à répondre à ces questions, Jean-Pol Sternberg, le fils de Jacques Sternberg, donne ici un livre qui tient à la fois de la biographie, de l'autobiographie, des mémoires intimes, de l'essai littéraire et même du récit initiatique (la quête du père). Et cette démarche est si originale qu'on a l'impression d'entrer de plain-pied dans le laboratoire secret de deux écrivains qui se trouvent face à face et qui, au-delà de la mort, s'échangent mystérieusement des confidences.
Vendu.
THEUNISSEN (Paul) — 1950, le dénouement de la question royale. Cinq mois qui ébranlèrent la Belgique. [Titre original : De ontknoping vande Koningskwestie.] Traduit par Paul Tannenwald et Paul Theunissen. Bruxelles, Éditions Complexe, 1986. In-8° (156 x 230 mm.) broché, 231 p., (collection « Le Temps & les Hommes », n° 21), exemplaire en très bon état.
En quatrième de couverture :
Août 1950, la « marche sur Bruxelles » des grévistes wallons a commencé. Le gouvernement menace de démissionner. À Liège, la séparation de la Wallonie est envisagée. La grève générale fait tache d'huile. On compte déjà trois morts. Le 1er août 1950, à 6 heures du matin, Léopold III accepte l'abdication différée. Le lendemain plus de 100 000 personnes assistent aux funérailles des victimes de Grâce-Berleur. La consultation populaire du 12 mars 1950 a transformé la question royale en un cyclone qui secoue le pays. Aux polémiques et aux passions que suscite Léopold III, s'ajoutent le durcissement des partis politiques, les tensions communautaires, les troubles sociaux et les oppositions idéologiques. La Belgique traverse la crise, la plus grave sans doute, de l'après-guerre.
Pour la première fois, les archives et les documents se rapportant à ces événements sont rassemblés par un historien qui, en un récit captivant, tente d'apporter une réponse critique à quelques interrogations délicates. Est-il vrai que Léopold était prêt à tout pour défendre son trône ? Est-il vrai que les socialistes ont torpillé un ultime compromis ? Est-il vrai que la Belgique est au bord d'un soulèvement minutieusement préparé ?
Vendu.
[VAN GOGH (Vincent)]. Van Gogh au Borinage. La naissance d'un artiste. Sous la direction de Sjraar van Heugten. Bruxelles - Mons, Fonds Mercator - BAM, 2015. In-4° (255 x 303 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 257 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire avec sa bande d'annonce et en parfait état.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée des Beaux-Arts, à Mons, du 25 janvier au 17 mai 2015.
Table des matières :
- Van Gogh au Borinage. La naissance d'un artiste, par Sjraar van Heugten.
- Van Gogh au Borinage. De l'évangéliste au dessinateur, par Marije Vellekoop.
- Vincent van Gogh, mélancolique actif. Un artiste débutant prend position, par Leo Jansen.
- Van Gogh à Bruxelles. Une période méconnue mais décisive, par Bart Moens.
- Le séjour de Vincent van Gogh dans le Borinage. Une région et un contexte qui ont marqué l'homme et l'artiste, par Pierre Tilly et Pierre-Olivier Laloux.
- La longue marche vers Courrières Ou l'espoir d'une « terre promise », par Bruno Vouters.
- D'Eugène Boch à Louis Piérard. Jalons d'une réception critique en Belgique (1888-1914), par Marcel Daloze.
- Vincent van Gogh : les lettres.
- Liste des œuvres exposées.
- Bibliographie.
25 euros (code de commande : 01221).
VERMEERSCH (Valentin) — Bruges. Mille ans d'art. De l'époque carolingienne au néo-gothique 875-1875. Anvers, Fonds Mercator, 1981. In-4° (260 x 337 mm.) sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, 445 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
Table des matières :
- Préface, par Frank Van Acker.
- Avant-propos.
I. Une nouvelle cité comtale. Bruges carolingienne et romane (875-1200).
- Une origine énigmatique.
- Les constructions du premier noyau urbain.
- L'architecture romane à Bruges : un patrimoine restreint.
- Les autres arts à l'époque romane.
II. La grandeur d'une commune gothique et d'un marché cosmopolite. Débuts et épanouissement de l'art gothique à Bruges (1200-1400).
- Deux siècles d'architecture et de commerce intenses.
- Églises nouvelles et couvents de la métropole.
- L'architecture civile au service des bourgeois et des marchands.
- La sculpture en pierre et en bois.
- Diversité des arts appliqués.
- La peinture brugeoise préeyckienne.
III. La splendeur bourguignonne et la richesse flamande. Le gothique tardif à Bruges (1400-1500).
- Le couronnement de l'œuvre.
- Habitations seigneuriales et maisons bourgeoises.
- Réalisme sculptural et pictural.
- Raffinement et luxe dans les arts appliqués.
- Les Primitifs brugeois.
- Du livre manuscrit au livre imprimé.
IV. Richesse ancienne et formes nouvelles. Bruges et la Renaissance (1500-1600).
- Heurs et malheurs du XVIe siècle.
- Une architecture à double visage.
- Harmonie de bois et de pierre, de marbre et d'albâtre.
- Nouvelles recherches formelles dans les arts appliqués.
- Une nouvelle pléiade de peintres.
V. L'envoûtement du Baroque. Bruges à l'époque baroque et rococo (1600-1775).
- De la solennité mesurée à l'élégance architecturale.
- La sculpture baroque et les sculpteurs Pulinx et Pepers.
- Mobilier civil et métaux riches, étoffes précieuses et faïences fines.
- À l'ombre de Rubens et du Caravage.
VI. Inspiration classique et romantisme. Le néo-classicisme et le néo-gothique à Bruges (1775-1875).
- Du classicisme à l'éclectisme.
- Calloigne, Pickery et les arts appliqués.
- Le triangle néo-classique Bruges-Paris-Rome et les nouveaux Primitifs flamands.
- Chronologie.
- Bibliographie.
- Index des noms.
25 euros (code de commande : 01224).
WELLENS (Robert) — Sept cents ans de droit hennuyer. Exposition organisée à l'occasion du septante-cinquième anniversaire de la Conférence du Jeune Barreau de Mons. Bruxelles, Ministère de l'Éducation Nationale - Archives Générales du Royaume - Archives de l'État à Mons, 1966. In-4° (207 x 273 mm.) collé, III, 17 p., 8 planches hors texte, édition anapistographique.
Introduction :
La présente exposition a pour but de commémorer le septante-cinquième anniversaire de la Conférence du Jeune Barreau de Mons ; son dessein est d'illustrer quelques-unes des étapes de l'évolution de l'ancienne législation hennuyère et aussi de montrer par des documents caractéristiques un certain nombre d'aspects pratiques de celle-ci.. C'est pourquoi l'exposition est principalement centrée sur deux thèmes : les chartes générales et locales et le Conseil Souverain de Hainaut.
Nous n'avons pu songer à réunir ici dans quelques vitrines toute la documentation relative à l'histoire du droit hennuyer, notamment les nombreux actes émanant des comtes de Hainaut depuis l'an 1200, date à laquelle le comté eut ses premières chartes écrites ; nous nous sommes bornés aux pièces qui sont les jalons les plus importants de cette évolution juridique depuis le XIIIe siècle jusqu'à la charte générale de 1619. La même remarque est valable en ce qui concerne le Conseil Souverain de Hainaut et ses gens de droit. Là aussi quelques pièces significatives ont été réunies de manière à montrer la façon de faire de ceux qui furent les devanciers des avocats actuels du Barreau montois.
Le droit coutumier n'était pas un droit écrit ; il n'était autre chose que l'ensemble des règles et des usages suivis dans chaque province et même dans chaque localité. Il se forma par tradition orale, c'est-à-dire par des dépositions de témoins qui attestaient que dans telle ou telle circonstance, tel jugement avait été rendu. Par la suite, ce droit fut mis par écrit et sanctionné par des décrets pour servir de loi.
Le droit coutumier du Hainaut était très particulier : il comportait d'assez grandes différences avec celui des autres provinces, ne recevant en général aucune interprétation ni du droit commun, ni du droit romain ou écrit, pas plus que du droit canonique et des coutumes étrangères. Les coutumes hennuyères contiennent donc des dispositions qui leur sont propres.
Le droit coutumier du Hainaut se base sur des chartes générales et des chartes locales. Les premières sont au nombre de six. Les deux plus anciennes sont celles de l'an 1200. Ces documents constituent le début de l'ancienne législation hennuyère. L'une est féodale, elle règle le mode de transmission des fiefs et des alleux par succession ; l'autre est un code pénal. Elles furent rédigées au moment où le comte de Hainaut Baudouin VI, mieux connu sous le nom de Baudouin de Constantinople, se disposait à partir pour la croisade. Les autres chartes générales sont celles d'Albert de Bavière des 5 août et 6 novembre 1391, la charte de Guillaume de Bavière du 7 juillet 1410 et sa modération par Jacqueline de Bavière, le 1er mars 1417, la charte des Archiducs Maximilien et Philippe le Beau du 8 avril 1483, celle de Charles Quint du 15 mars 1534 et enfin la charte générale homologuée par les Archiducs Albert et Isabelle du 5 mars 1619 qui résume toute la législation antérieure en y apportant des améliorations que le temps et la pratique avaient rendues nécessaires. Cette législation resta en vigueur jusqu'en 1796. Quant aux chartes locales, les plus importantes sont celles des chefs-lieux de Mons et de Valenciennes.
La Cour Souveraine de Hainaut a une origine très ancienne ; elle était composée des vassaux du comte dont l'une des obligations était l'assistance qu'ils devaient lui prêter dans l'administration de la justice. Ces féodaux n'étaient pas très versés dans la connaissance de la coutume, c'est pourquoi ils se firent assister fréquemment par des clercs ou jurisconsultes. Sans résidence fixe à l'origine, la Cour s'installa définitivement à Mons à une époque qui n'est pas connue avec certitude mais il semble que ce fut à partir du XIVe siècle qu'elle y siégea d'une manière stable.
À côté de la Cour existait un Conseil ordinaire dont l'origine est pour le moins aussi ancienne. Les personnes qui le composaient étaient choisies généralement parmi les compagnons d'armes du comte. Au XIVe siècle, ce conseil est désigné sous le nom de Conseil de Hainaut et sous celui de Grand Conseil dès la fin du XIVe et le début du XVe siècle. Dans le courant du XVe siècle, il sera appelé Conseil ordinaire.
Les attributions respectives de la Cour et du Conseil furent réglées définitivement par les Chartes générales de 1619. La Cour connaissait en première instance et en dernier ressort les matières de sa compétence ; elle était aussi juge d'appel de toutes les causes portées devant les officiers qui exerçaient quelque pouvoir judiciaire en Hainaut.
Il va de soi que l'existence simultanée de la Cour et du Conseil donna lieu à de nombreux conflits de juridiction. Dès le début du XVIe siècle, la réunion de ces deux corps fut projetée, mais ce ne fut qu'en 1611 que les Archiducs délivrèrent des lettres patentes pour l'institution et l'établissement de la Cour réformée, réunissant la Cour Souveraine et le Conseil ordinaire en un seul corps judiciaire appelé Noble et Souveraine Cour de Mons. Cette Cour était composée de quinze personnes, le grand bailli, chef et semonceur et quatorze féodaux et conseillers dont deux ecclésiastiques et deux nobles ; deux greffiers leur furent adjoints. L'installation de la nouvelle magistrature se fit en grande pompe le 21 mai 1612, en la salle dite du Secret au château de Mons.
Au bout de quelques mois, les états de Hainaut firent de pressantes démarches auprès des Archiducs pour revenir à l'ancien état de choses. Après six ans de tractations, les souverains finirent par céder et, le 23 août 1617, signèrent des lettres patentes ayant pour objet la séparation de la Cour et du Conseil. La réinstallation du Conseil eut lieu le 6 novembre 1617. Les conflits recommencèrent au grand détriment de la justice et au grand dam du souverain qui se décida à prendre une mesure radicale. Le 1er septembre 1702, le roi d'Espagne Philippe V ordonna de nouveau la réunion de la Cour et du Conseil en un seul corps sous le nom de Conseil Souverain de Hainaut, titre qui fut conservé jusqu'en 1791. À cette date, une décision de l'empereur Léopold II arrêta une nouvelle organisation du Conseil dont le titre fut changé en celui de Noble et Souveraine Cour.
L'exposition permettra, nous l'espérons, de donner une idée générale de l'évolution du droit hennuyer et aussi de montrer quelques aspects du fonctionnement du Conseil souverain. En ce qui concerne ce dernier, il faut toutefois tenir compte des pertes subies par les archives du Hainaut lors du bombardement de mai 1940 qui détruisit toutes les archives de ce corps judiciaire.
La législation hennuyère donna naissance à de nombreux ouvrages commentant ou expliquant les diverses chartes. La Bibliothèque publique de Mons conserve aussi un grand nombre de traités juridiques et notamment la Somme Rurale de Jehan Boutillier, très beau manuscrit du XVe siècle provenant de l'ancienne bibliothèque de la cathédrale de Tournai ainsi que l'impression de celui-ci, datant de 1486 qui constitue une des plus anciennes éditions d'Abbeville. Le nombre de traités manuscrits et imprimés devient abondant à partir du XVIIe siècle. Ce sont des abrégés historiques du droit hennuyer, des commentaires sur les chartes du Hainaut, des traités de droit, des formulaires.
Vendu.
aura lieu
le mardi 16 avril 2024.
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