samedi 16 avril 2022

Byzance - Art Sacré Postbyzantin



Byzance après Byzance. 

[Monaco], EFG Eurofinancière d'Investissements, 1998.



In-4° (262 x 260 mm.)  broché, 304 p., très nombreuses illustrations en couleurs, peu courant.


   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition « Art Sacré Postbyzantin » organisée au Sporting d'Hiver, à Monte-Carlo, du 11 au 26 avril 1998 dans le cadre du « Printemps des Arts de Monte-Carlo.

 


 

Introduction :
   Si les Grecs anciens ont mis des siècles pour inventer la perfection du corps humain, les chrétiens en ont mis autant pour l'oublier. Par cette remarque, André Malraux a parfaitement dépeint le trait fondamental de l'art qui exprime la Nouvelle religion, dont les fidèles ont comme impératifs majeurs le salut de l'âme et l'obtention de la vie dans l'au-delà. La sublimation de la matière, l'intériorisation des sentiments et l'idéalisation des corps qui en résulteront résument la nouvelle éthique : elle conduit à une mystique tout imprégnée de lumière intérieure, et exercée à travers une vie chaste, austère et ascétique. L'art byzantin, expression principale de cette tendance (notamment après le triomphe du christianisme et l'élaboration définitive du dogme de la foi droite, de l'Orthodoxie), adopta le style qui souligne la primauté du spirituel et porte dorénavant la charge d'une émotion inédite. Grâce à la stylisation des formes et à une admirable économie des lignes qui leur confèrent un aspect majestueux et hiératique, les œuvres de l'art byzantin témoignent d'une piété pleine d'humble certitude, tournée vers la transcendance. L'abondance de couleurs vives, déployées sur un fond d'or, des icônes byzantines symbolise l'inlassable effort pour la quête de la lumière mystique, seul espoir de rapprochement avec Dieu et preuve de la perfection spirituelle.
   Même si les antécédents artistiques sont les remarquables portraits de Fayoum, l'icône est pour le chrétien autre chose que la simple représentation d'un saint ou la transcription d'une scène religieuse. L'icône est le lieu de rencontre, le point d'intersection entre l'adorant et l'adoré. Le culte adressé à l'icône passe sans autre intermédiaire à son archétype ; l'existence des icônes miraculeuses, ou encore des icônes « non faites de main d'homme » (acheiropoiètos), témoigne, si besoin était, de cette intime relation du fidèle avec le divin, par et grâce à l'icône sainte. Disons-le tout net, l'icône orthodoxe n'est pas une œuvre d'art, elle est un objet de culte majeur. Ainsi, on comprend pourquoi ces icônes, peintes sur bois, ou plus rarement en mosaïque, sont les compagnes des fidèles non seulement dans l'église, mais aussi dans leur maison et dans tous leurs déplacements : protectrices contre tous les maux que les aléas de la vie réservent aux humains, elles éloignent danger et menaces, bouclier invincible contre les mauvais esprits et les viles rencontres.
   L'origine de cette ferveur remonte aux temps des apôtres : la tradition veut que la première icône de la Vierge ait été peinte par l'évangéliste Luc, ce que rappelle une des plus émouvantes hymnes de la liturgie grecque, la première qui vienne aux lèvres de tout chrétien quand il veut s'adresser à celle qui est Notre Dame la Miséricordieuse.
   Ce sont particulièrement les icônes de la Sainte Vierge qui peuplent en Grèce les plus humbles sanctuaires, mais aussi les iconostases des fidèles. La Sainte Vierge représente pour le monde orthodoxe, en tant que Mère du Seigneur, la source intarissable de la Vraie Vie, qualificatif qu'on lui attribua surtout après le concile de Chalcédoine (en 451), qui reconnut Marie non seulement comme Christotokos (Mère du Christ) mais comme Théotokos (Mère de Dieu). C'est la Sainte Vierge qui est invoquée par l'un de ses multiples noms (La Miséricordieuse, La Conductrice, Celle au Doux Baiser, La Toujours Reine, La Rosé Éternelle, etc.), c'est à elle que s'adressent les fidèles (et même les incroyants) pour qu'elle leur vienne en aide en des moments de désarroi et de détresse. C'est à elle que nous devons l'inépuisable série des chefs-d'œuvre qui expriment la foi fervente de tout orthodoxe et constellent jusqu'à nos jours les églises de Grèce, des Balkans, de Russie. Faut-il s'étonner que la pieuse collection Latsis contienne, entre autres, un nombre appréciable d'icônes de la Vierge, qu'elle propose généreusement à nos regards émerveillés, avec des croix, des stavrothèques, des encensoirs et autres objets de culte datant des premiers siècles de notre ère jusqu'à aujourd'hui, et qui recréent pour nous l'atmosphère d'une « Ecclesia mobilis » mystique ?

30 euros (code de commande : 00074).

 

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jeudi 14 avril 2022

Coze - Recherches sur la population de Strasbourg (1803)


 

COZE (Pierre).

Recherches sur la population de Strasbourg, Faites d’après les Actes civils, passés en cette ville, depuis le 1er vendémiaire an VI, jusqu’au 1er vendémiaire an XI. Par le Citoyen Coze, Professeur de l'Ecole spéciale de Médecine.

Paris, Imprimerie des Sourds-Muets, 1803.
[A Paris, / De l'Imprimerie des Sourds-Muets, rue et faubourg / Saint-Jacques, n°. 115. / An XI - 1803.] 

 


In-8° sous son brochage d’époque, 16 p., bel exemplaire non coupé.


   
Après avoir été chirurgien-major d’un régiment de cavalerie, Pierre Coze (1754-1821) fut nommé, sous la République, médecin en chef de l’armée de Sambre-et-Meuse et devint enfin le doyen de la faculté de médecine de Strasbourg. On lui doit quelques publications dont la plupart fut éditée dans les Mémoires de la Société d’Agriculture, des Sciences et des Arts de Strasbourg.


En guise d'introduction :
   Les tables de Buffon m'avaient donné depuis long-temps, le désir de rechercher dans quelle proportion sont les naissances et les mariages dans une grande ville : je voulais aussi avoir l'occasion de trouver les rapports de la mortalité, respectivement aux âges, aux sexes, etc.
   Ce n'est que depuis la paix, que j'ai pu me livrer à ce genre de travail, et Strasbourg m'a offert des facilités que j'aurais eu de la peine à rencontrer dans toute autre grande ville de la France. Ici, les tableaux des actes civils sont faits avec une grande exactitude. Celui de la mortalité, en particulier, est une espèce de table nosologique, si bien conçue, qu'il serait à désirer qu'on l'adoptât dans toutes les villes.

15 euros (code de commande : 00069).

 

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Comines-Warneton - Documents cartographiques et iconographiques




DUVOSQUEL (J.-M) et LEMOINE-ISABEAU (Claire).

La région de Comines-Warneton. Sept siècles de documents cartographiques et iconographiques.

Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1980.

 


In-4° (247 x 346 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 151 p., très nombreuses planches en couleurs, bel exemplaire auquel on joint le bulletin de souscription et l'affiche de l'exposition.


   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition Le visage de Comines-Warneton au cours d'un demi-millénaire organisée à l'ancien Hôtel de Ville de Warneton, du 8 juin au 31 octobre 1980, dans le cadre du XLVe Congrès de la Fédération des Cercles d'Archéologie et d'Histoire de Belgique.

 

  

Table des matières :
   Préface, par Adriaan-E. Verhulst.
   Introduction, par J.-M. Duvosquel et Cl. Lemoine-Isabeau.
   Première partie : Documents cartographiques, par Cl. Lemoine-Isabeau.
      - XVIe et XVIIe siècle.
      - De l'origine à la carte de Fricx.
      - Les lignes de Comines.
      - Le canal d'Ypres à la Lys.
      - Les frontières du Nord.
      - Les enclaves.
      - Guerre de Succession d'Autriche.
      - Traité des Limites.
      - La carte de Ferraris.
      - La conquête française.
      - Depuis 1815.

   Deuxième partie : Plans et documents iconographiques, par J.-M. Duvosquel.
      - Comines
         - La ville médiévale.
         - Comines au XVIe siècle : Deventer et Lepoivre (1560-1579).
         - Les cadastres et les albums du duc Charles de Croÿ (1593-1609).
         - L'œuvre de Sanderus (vers 1640).
         - Les éditions illustrées pour le public lettré.
         - Les guerres de Louis XIV et les ingénieurs militaires français.
         - La cartographie au secours de la diplomatie au XVIIe siècle.
         - Plans et vues du XVIIIe siècle.
         - Deux Comines depuis la Révolution.
         - Conclusion.
      - Houthem.
      - Bas-Warneton.
      - Warneton.
         - Les fortifications.
         - Warneton, ville de garnison aux XVIIe et XVIIIe sicles.
         - Aux XIXe et XXe siècles.
         - Quelques notions de géographie historique et administrative.
      - Ploegsteert.

 

20 euros (code de commande : 00072).

 

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mercredi 13 avril 2022

Villers-la-Ville - Recherches par Roger Pilloy-Dubois

 

PILLOY-DUBOIS (Roger).

Villers-la-Ville Recherches historiques sur le village.
Préface de J. Martin.

Villers-la-Ville, Chez l'auteur, [1977].

 


 

In-8° (161 x 240 mm.) broché, 138 p., illustrations en noir, bel exemplaire.


Extrait de l'avant-propos :
   Jusqu'à la fin de l'ancien régime, Villers-la-Ville fit partie intégrante de la seigneurie de Marbais au comté de Namur.
   Sous le régime français, elle constitua une municipalité qui fut d'abord annexée au canton de Villeroux, puis de Mellery et enfin de Genappe dans le département de la Dyle.
   Après la défaite de Napoléon, le Congrès de Vienne décida de réunir la Belgique au royaume des Pays-Bas et Villers fut incorporée à la province du Brabant méridional.
   Enfin, le gouvernement issu de la révolution belge de 1830 partagea le pays en neuf circonscriptions provinciales. Dès lors, Villers fit partie de la province du Brabant, de l'arrondissement de Nivelles et du canton de Genappe.
   Villers-la-Ville se situe à 15 Km. de Nivelles, à 12 Km. du centre universitaire de Louvain-la-Neuve et à 35 Km. de Bruxelles.
   La commune de Villers-la-Ville naquit, sous la République française de la réunion de deux territoires politiquement différents :
      1. Villers-la-Ville, dépendance de Marbais au comté de Namur,
      2. Hollers, terre du Brabant, au statut juridique très particulier.
   L'essence de ces deux communautés réclame pour chacune d'elles, une analyse bien distincte.
   « Je tiens impossible, disait Pascal, de connaître les parties, sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout, sans connaître particulièrement les parties. »
   Appliquant cette pensée au sujet qui nous occupe, nous nous sommes attachés à étudier successivement :
      a) Villers-la-Ville, sous la juridiction des seigneurs de Marbais ;
      b) Hollers, en tant que terre franche du Brabant ;
      c) La communauté paroissiale Villers-Hollers ;
      d) Villers-la-Ville, commune brabançonne.
      Ce travail repose sur de nombreux documents tirés des A.G.R. à Bruxelles, du dépôt de Namur et des archives locales.

 


 

20 euros (code de commande : 00070).

 

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mardi 12 avril 2022

Verdun - Guide historique illustré

Verdun. Guide historique illustré.

Verdun, Éditions Lorraines Frémont, s.d.

 


In-8° (135 x 206 mm.) broché sous jaquette illustrée d'éditeur, 160 p., nombreuses illustrations en noir, un plan de la ville de Verdun hors texte, exemplaire en bon état. 



Table des matières :
   - Verdun. Origines et grands faits historiques.
   - Visite de la ville de Verdun.
   1er itinéraire. La rive droite de la Meuse, le circuit des forts.
   2e itinéraire. La rive gauche de la Meuse.
   3e itinéraire. L'Argonne. Montfaucon - Romagne.
   4e itinéraire. La tranchée de Calonne, la crête des Éparges, la Woëvre.
   5e itinéraire. Hattonchatel, Montsec, Saint-Mihiel.
   - Cimetières nationaux dans la région de Verdun.

 


12 euros (code de commande : 00068).

 

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dimanche 10 avril 2022

Primitifs flamands - Cathédrale de Palencia et église de Cervera de Pisuerga


 

VANDEVIVERE (Ignace).

La cathédrale de Palencia et l'église paroissiale de Cervera de Pisuerga.

Bruxelles, Centre National de Recherches « Primitifs Flamands », 1967.

 


In-4° (225 x 292 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, [X], 123 p., CCXXXIV planches en noir et quelques-unes en couleurs, (collection « Les Primitifs Flamands. I. Corpus de la Peinture des Anciens Pays-Bas Méridionaux au Quinzième Siècle », n° 10), ex-libris manuscrit à la page de titre, exemplaire en bon état.

 


 

Table des matières :
   - Préface.
   - Avertissement.
   - Tableaux étudiés :
      - Groupe Juan de Flandes, Le retablo mayor de la cathédrale de Palencia
      - Groupe Juan de Flandes, L'Adoration des Mages.
   - Planches.

Vendu.

 

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samedi 9 avril 2022

François Laroch - Exécution à Namur

 

 

[AFFAIRE CRIMINELLE - LAROCH (François)].

Notice historique sur la vie de François Laroch.

S.l., [ca 1825].

 


 

In-12 en ff., 12 p., exemplaire à toutes marges, quelques rousseurs, très rare.

Extrait du jugement :
   Rendu par la cour spéciale de la province de Namur, séant à Namur, qui condamne à la peine de mort le nommé Fr[a]nçois Laroch, âgé de 31 ans natif de Vieu Sarre près Wavre, sans profession ni domicile, atteint et convaincu d'avoir le 20 du mois dernier volontairement et avec préméditation en état de vagabondage dans un chemin public de la commune de St. Servais assassiné à coups de bâton et de pierre Marie Thérèse Debouge, épouse Legrain, et Victoire Martin, sa belle fille âgée de 22 ans toutes deux de Bellegarde communes de Flavines près Namur et d'avoir ensuite volé tous les bijous 18 florins et effets d'habillements que portaient les dites Legrain et Martin.
   Vu par la cour spéciale de Namur, l'arrêt de la Cour supérieure de Justice séant à Liége, en date du 17 du mois dernier, vu l'arrêt de la Cour de cassation en date du 5 du mois dernier qui confirme, l'arrêt de l'envoi à lui mentionné, vû l'acte d'accusation sui les témoins produits par Mr. le procureur criminel, ouï Mr. le procureur criminel pour l'application, de la peine la cour a condamné François Laroch, à la peine de mort et aux remboursement des frais envers l'état, que les objets volés servant de conviction seront restitués aux propriétaires, que l'exécution en sera faite sur la grende place à Namur, fait et prononcé en séance publique de la cour spéciale de Namur, le 28 du mois dernier.
      Signé Plunus procureur criminel.
   Il a été exécuté le 24 du mois dernier à midi 1/4.

 

Extrait du Registre des exécutés.

 

Bibliographie :
   - Registre des executés et la maniere de donner des extraits mortuaires, p. 29 (collection de la Société Archéologique de Namur).

50 euros (code de commande : 00066).

 

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Daschkoff - Mémoires

 


DASCHKOFF (Catherine Dachkov).

Mémoires de la princesse Daschkoff dame d'honneur de Catherine II impératrice de toutes les Russies.
Édition présentée et annotée par Pascal Pontremoli.

Paris, Mercure de France, 1966.

 



In-8° (141 x 206 mm.) broché sous couverture à rabats, 376 p., (collection « Le Temps Retrouvé », n° IX), exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   La princesse Daschkoff naquit en 1743, à Saint-Pétersbourg. En 1762, Catherine II montait sur le trône. Ce sera désormais l'époque de deux Catherine, et gageons que notre princesse fût restée la grande, pour la postérité, si l'ombre immense de l'impératrice n'avait obscurci tout son siècle. La princesse Daschkoff connut à peu près tout – et tous – de son temps, et ses mémoires sont le lieu de rencontre de la Cour de Russie et des têtes couronnées d'Europe, des savants et de Diderot, des académiciens, dont elle fut la directrice, et des linguistes, dont elle fut la collègue.
   C’est presque un roman. C’est que sa vie le fut : les temps s'y prêtaient et la stature exceptionnelle d’une femme qui fut savante, mondaine, philosophe, organisatrice et conteuse brillante, et dont l'éclat n'eut pas à pâlir des lumières dont sa vie fut environnée.

 

13 euros (code de commande : 00065).

 

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vendredi 8 avril 2022

Callot - Ambiguïtés et antinomies de l'histoire


 

CALLOT (Émile).

Ambiguïtés et antinomies de l'histoire et de sa philosophie.
Préface de Fernand Braudel.

Paris, Marcel Rivière et Cie, 1962.

 


In-8° (145 x 227 mm.) broché, 391 p., (collection « Bibliothèque Philosophique »), exemplaire en bon état.


Introduction :
   Depuis une vingtaine d'années nous assistons à un véritable engouement pour les études historiques, qui se manifeste dans notre production littéraire par la parution de deux sortes de travaux. Ce sont d'abord des œuvres proprement historiques, soit de grande érudition et de haute valeur scientifique, soit de vulgarisation agréable et souvent, quoi qu'on dise, assez honorables. Ce sont ensuite des réflexions sur l'histoire, conduites selon la double voie toujours vivace de la critique philosophique de l'esprit historique et de la philosophie de l'histoire. C'est de cette seconde sorte de travaux que nous nous occuperons ici. Leur nombre va chaque jour croissant, et malgré le désir qu'on a d'en connaître le plus possible, il n'est pas certain qu'il soit possible d'en faire un complet inventaire et une lecture sérieuse également soutenue.
   Mais ce qui frappe dans cette production, c'est sa complète incohérence. « On voudrait, disait H.-I. Marrou au VIe Congrès des Sociétés de philosophie (L'homme et l'histoire, p. 3), travailler à la mise en ordre d'une pensée anarchique dont le désordre peut compromettre la fécondité. La période que nous vivons est caractérisée par l'absence d'un principe unificateur, d'un idéal commun ; les idéologies les plus diverses se développent côte à côte. C'est précisément le cas pour l'histoire. » Sans doute doit-on se féliciter de voir autour de cette science autant d'intérêt se manifester de la part des philosophes et des historiens, et admirer la liberté et la variété des thèses tour à tour soutenues, combattues, reprises et rejetées. Mais si de la discussion, dit-on, jaillit la lumière, de celle-ci, semble-t-il, ne résultent que ténèbres et confusions. Les philosophes de métier mais historiens d'occasion, les historiens de profession mais philosophes par accident, qui se recontrent en ce champ clos des idées générales sur l'histoire, ne parlent pas le même langage, et c'est là une première difficulté. Hardiment, ce qu'on tenait pour les bases assurées de la certitude historique ou de la vérité philosophique, est successivement et massivement attaqué avec des armes inégales. Puis, dans l'ardeur du combat, dés formules sont lancées, qui semblent tout régler, mais laissent tout en suspens. Ainsi, a-t-on dit, le fait historique n'existe pas, il est pulvérisé ; alors, demande-t-on, quel est l'objet de l'histoire ? Ailleurs un historien s'attache à montrer qu'il y a des lois en histoire, mais que ce sont des lois très spéciales, particulières au temps et au lieu, individualisées, évanescentes, concernant des possibles, etc. ; peut-on alors parler encore de lois ? Et ainsi indéfiniment les questions de principe et même de définition sont remises en cause sans qu'on en tire un très grand profit. Dans un livre vraiment synthétique et clairvoyant H. Gouhier situe exactement le problème de l'histoire de la philosophie, ses conclusions peuvent être reprises, prolongées, la mise en équation du problème est magistrale, et il semble qu'on ne puisse s'y dérober. Huit ans plus tard une douzaine de philosophes reposent la question pour leur compte et, indépendamment du fait que ces douze monologues ne tendent à aucune synthèse, l'ouvrage d'H. Gouhier n'est même pas cité et visiblement n'a joué aucun rôle dans ces douze méditations divergentes. Nous pourrions multiplier les cas à l'infini, et mettre un exemple et une œuvre en face de chacun d'eux. Mais en ce lieu et sous cette forme ce serait ouvrir une polémique par trop arbitraire, et nous aurons l'occasion au cours de ce livre de retrouver certains d'entre eux.
   Dans cette situation, objectera-t-on, pourquoi ajouter à cette masse proliférante un ouvrage de plus et augmenter la confusion générale ? Ne serait-il pas plus prudent de laisser peu à peu se décanter toutes ces idées et s'éliminer d'elles-mêmes une bonne part d'entre elles dans les progrès et une meilleure conscience de la science historique ? Ce serait sans doute la sagesse même, si notre dessein n'était que d'ajouter à la discussion, de prendre partie pour une thèse ou pour une autre, de procéder à des critiques et, somme toute, de prolonger les querelles idéologiques. Mais notre but est différent. Nous voulons plus modestement essayer de voir clair dans quelques questions si diversement agitées, voir clair en définissant des concepts, eu classant des points de vue, en confrontant des opinions, et surtout en comparant le tout au « sens historique » profond et solide qui continue à animer l'histoire et à inspirer, au-delà de ces réflexions à son propos, ceux qui persistent à écrire une histoire toujours plus précise, objective, documentée, et aussi sensible aux grands courants, aux causes cachées, aux lents mouvements des na-tions et des âmes des peuples, en un mot réellement philosophique. C'est toujours en référence à ces travaux, qui représentent la vraie histoire, la seule science du passé humain, que nous avons pensé les problèmes agités par la philosophie critique et dogmatique de l'histoire. C'est, en quelque sorte, la défense de cette histoire que nous voulons prendre contre les considérations hautement spéculatives dont on l'accable, et qui finissent par la défigurer totalement. Une véritable philosophie scientifique, c'est-à-dire une épistémologie et une méthodologie sérieuse, n'est pas une métaphysique à propos d'une science ; c'est une réflexion sur cette science telle qu'elle est donnée comme science, et qui cherche à découvrir les raisons et les limites de sa confiance en elle-même, de sa croyance en la vérité. Selon les enseignements de Brunschvicg, Goblot, Lalande et de tous ceux qui ont fait sur les sciences de la nature un travail sérieux, nous pensons que c'est sur l'histoire et dans l'histoire telle qu'elle s'offre à nous dans ses plus parfaites réalisations présentes, qu'il faut découvrir ce qui légitime son titre de science et garantit sa valeur. On n'empêchera jamais le métaphysicien de s'occuper des événements du passé, objets de l'histoire, mais on peut lui demander de respecter ce que cette science comporte de vérité sur son propre plan de connaissance empirico-rationnelle, quitte à n'en faire aucun usage et à la dédaigner comme inférieure. Du moins le métaphysicien le fera-t-il en vertu de ses propres principes. Mais ce qu'on comprend mal, c'est qu'à propos de l'histoire tant d'auteurs se découvrent métaphysiciens, et ne prennent l'histoire comme tremplin de leur pensée que pour mieux se retourner contre elle et l'écraser sous des vues supérieures, qui demeurent en elles-mêmes bien fragiles.
   Laissant de côté ces superstructures idéologiques plus ou moins bien équilibrées, nous en revenons platement à l'histoire qui se fait et qui est là, dans ces œuvres de G. de Reynold, de J. Pirenne, de R. Grousset, de F. Braudel, de M. Grenard, dans ces vastes collections historiques, dans celle enfin que défend et illustre la haute mémoire de Lucien Febvre, et nous nous demandons simplement comment cela est possible : quelles méthodes, quels principes sont inclus dans ces écrits, qui pour nous sont l'histoire ? Tout ne peut être dit, quelques points seuls seront retenus, mais qui, par l'esprit de respect à l'égard de la tâche et du contenu historique dans lequel ils seront traités, suffiront. Par exemple, ce seront les problèmes de la structuration, de la périodisation, du système des sciences historiques, de leur degré de certitude, de leur utilisation pour la prévision de l'avenir proche et lointain. D'ailleurs les manières d'aborder de telles études seront préalablement classées dans un éclaircissement du vaste programme de philosophie de l'histoire, des ambiguïtés et des antinomies qu'il enferme. Ensuite une application en sera faite à deux histoires spécialisées, celle des sciences et celle des doctrines. Si la première ne soulève guère d'opposition, la seconde par contre est un terrain brûlant par les polémiques qu'elle soulève, et un terrain contesté par la rencontre de deux sortes d'esprits. Si d'une part les philosophes s'interrogent sur leur histoire, de l'autre les historiens hésitent à s'y intéresser. Il en résulte une situation des plus confuses et assez difficile à débrouiller. Mais l'esprit de l'histoire finit sans doute par imposer ses droits. En dernière instance, puisqu'une métaphysique de l'histoire est toujours renaissante, nous la laisserons s'exprimer dans un de ses sytèmes récents, et le lecteur conclure sur une telle entreprise.
   Tel est le but et tel est le plan de ce livre que nous avons voulu le moins dogmatique possible, éloigné de toute polémique et au plus proche de son objet, qui est, non pas la métaphysique, mais tout d'abord l'histoire et une réflexion sur l'histoire. C'est ce que nous demandons au lecteur de ne pas oublier dans son jugement final, que nous souhaiterions être celui-ci : les problèmes que pose l'histoire sont résolus par sa propre édification, il suffit d'en prendre conscience et de donner à ces solutions une consistance logique. Alors se dissipent bien des ambiguïtés et se résolvent bien des antinomies.
   Au reste, nous ne nous faisons pas d'illusion. Si ambiguïtés et antinomies il y a, elles sont bien plus pour ceux qui réfléchissent sur l'histoire que pour les historiens eux-mêmes, qui continuent comme par-devant leur labeur quotidien. Consolons-nous en lisant ces lignes d'un historien, théoricien un peu désabusé : « Quelle importance pratique peuvent avoir pour un historien ces réflexions sur le rôle des lois et du hasard en histoire ? Nous ne croyons pas que des théories puissent facilement changer la manière d'étudier et d'écrire l'histoire. Espérons tout de même que nos pensées ne seront pas inutiles aux historiens. Et si cette étude sur les méthodes était même dénuée de toute conséquence utilitaire, nous croyons que ce sujet valait la peine d'être traité en soi. La science historique, en tant que sujet d'étude, présente autant d'intérêt que n'importe quel autre événement de son répertoire. » (A. Choulgine, L'histoire et ta vie, p. 206).

15 euros (code de commande : 00061).

 

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jeudi 7 avril 2022

Chefs-d'œuvre de l'Albertina

 


Chefs-d'œuvre de l'Albertina. 

Anvers, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, 1987.

 


In-4° (209 x 280 mm.) broché, 167 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.


   Il s'agit du catalogue de l'exposition éponyme organisée au Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, à Anvers, du 20 septembre au 29 novembre 1987 à l'occasion des manifestations Europalia 87 Österreich.

 



Extrait de l'avant-propos :
   Le dessin, comme la musique de chambre ou la poésie, est une des formes d'expression les plus élevée du génie humain. En utilisant de moindres moyens, il peut découvrir des univers entiers, dans lesquels il n'est pas un signe qui ne trahisse l'inspiration de l'artiste. Qu'il soit préparatoire, étude ou dessin à part entière, il témoigne presque toujours d'un moment dans l'évolution de son auteur. Et si son exécution ne prend que relativement peu de temps, il n'en est pas moins comme le sismographe d'un événement invisible, celui de l'émanation de la créativité.
   Il est donc exceptionnel que la bibliothèque Albertine de Vienne ait bien voulu accorder le prêt de chefs-d'œuvre incomparables appartenant à sa collection de dessins, pour qu'ils soient exposés au Koninklijk Museum voor Schone Kunsten d'Anvers.
   « L'encre et le papier savent seuls tenir l'imagination en éveil » disait le poète des Pas perdus. Les dessins réunis ici en sont l'expression vivante.
   À l'Albertine-même, le visiteur ne verra jamais qu'une petite partie de l'immense collection qu'elle possède. À l'inverse des peintures ou des sculptures, les dessins ne sont jamais exposés en permanence, en raison notamment de leur fragilité. Le privilège accordé par la bibliothèque Albertine à Europalia d'exposer à Anvers, pendant près de deux mois, l'inestimable série de dessins qu'elle a sélectionnés, mérite donc d'être souligné.

10 euros (code de commande : 00060).

 

Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner (b.waterlot@hotmail.com).
Ce livre peut être retiré à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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Carnap (Rudolf)

 

CARNAP (Rudolf).

Construction et réduction. Textes inédits sur le physicalisme 1922-1955.
Édités par Bernard Andrieu et François Félix.

Lausanne, L'Âge d'Homme, 2011.

 


In-8° (155 x 225 mm.) collé, 263 p., (collection « Être et Devenir »), exemplaire en très bon état de cet ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.
 

En quatrième de couverture :
   Les textes inédits traduits et présentés dans ce volume constituent un témoignage exceptionnel quant à l'évolution de la pensée de Carnap, l'un des fondateurs de la philosophie analytique. Des premières ébauches d'une construction logique du monde à l'analyse logique des propositions du langage, ils nous font en effet assister aux différents moments d'un programme philosophique inscrit dans le débat du physicalisme et de l'unité de la science. La réductibilité des termes de la psychologie puis de la biologie aux termes de la physique implique-t-elle la dérivabilité de leurs lois aux siennes ? Y a-t-il bonne conséquence d'une épistémologie de la réduction à une réduction ontologique ? Le monde, en somme, est-il entièrement explicable par le langage, et si oui, lequel ?

30 euros (code de commande : 00059).

 

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mercredi 6 avril 2022

Mercier - Les Tombeaux de Vérone (1782)


MERCIER (Louis-Sébastien).

Les Tombeaux de Vérone. Drame en cinq actes. Par M. Mercier.

Neuchâtel, Société Typographique, 1782.
[A Neuchatel, / De l'Imprimerie de la Société Typographique. / 1782.]

 


In-8° sous son brochage d'attente de l'époque, [4 (titre, catalogue de l'éditeur, avertissement, personnages)], 140 p., exemplaire à toutes marges de cette rare édition originale.

Avertissement :
   Ce sujet touchant a été traité plusieurs fois ; mais il semble appartenir spécialement à l'auteur, parce qu'il porte, plus qu'aucun autre, le vrai caractère du drame ; genre auquel il s'est livré de préférence. Il vouloit d'abord mettre sur la scene le Roméo & Juliette, de Shakespeare ; mais bientôt il s'est apperçu qu'il falloit laisser à ce grand poëte ses dimensions & son originalité ; que vouloir le corriger, c'étoit l'anéantir.
   M. Ducis, de l'académie françoise, en a fait une tragédie, dans laquelle il a plutôt peint la vengeance de Montaigu que les amours de Roméo & Juliette. D'ailleurs, sa pièce imprime à ses personnages une physionomie étrangere. L'auteur de ce drame s'est attaché, au contraire, à tout ce que Roméo & Juliette lui offroient d'intéressant. Il a choisi des couleurs plus douces, & a donné à Benvoglio un caractere jusqu'ici inconnu sur la scene. D'après son plan, un nouveau dénouement devenoit nécessaire : il croit en avoir imaginé un du plus grand effet, & qui doit offrir au spectateur un tableau neuf, frappant & vraiment théatral.

À propos de l'imitation de Roméo et Juliette par Louis-Sébastien Mercier, Bernard Franco écrit :
   La seule imitation vraiment importante, dans le domaine français, est la pièce de Mercier Les Tombeaux de Vérone, publiée en 1782, qui reprend largement celle de Weiße. Mercier, qui avait été également inspiré par un Roméo et Juliette anonyme, publié en 1771, et qui se réclame lui-même de la pièce de Weiße, retient de cette dernière non seulement le ton, celui d’un drame bourgeois – et, chez lui, philosophique –, mais aussi la réinterprétation du personnage du frère Laurent, transformé en un médecin naturaliste appelé Benvoglio. Mercier lui accorde même la place principale, achevant l’acte II sur un long dialogue entre Benvoglio et Juliette, faisant terminer le suivant par la visite du médecin. Le dénouement est le fait du sage, qui triomphe à la fois de la mort de Roméo et de Juliette et de la haine des deux familles, se substituant sur ce dernier point au Prince lui-même. Mercier fait de son personnage le porte-parole d’idées rousseauistes et d’une célébration des valeurs de la franc-maçonnerie, par exemple lorsque son personnage, à l’acte III, scène 6, demande aux amants de le rejoindre « dans les bras de la liberté, de l’amitié, de l’amour ».

Bibliographie :
   - Gury (Jacques), Les tombeaux de Vérone de L.-S. Mercier ou Roméo et Juliette aux Lumières de l'Orient, dans Dix-Huitième Siècle, n° 7 - 1975, pp. 289-300.
   - Franco (Bernard), Roméo et Juliette : traductions, adaptations, réceptions au tournant du XVIIIe au XIXe siècle, dans Shakespeare vu d'Allemagne et de France des Lumières au romantisme, n° 5, 2007 de la Revue germanique internationale, pp. 203-221.
   - Conlon (Pierre M.), Le siècle des Lumières : Bibliographie chronologique, Volume 20, p. 171, 82:1480.

90 euros (code de commande : 00056).

 

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mardi 5 avril 2022

Pas de quartiers dans la révolution ! - Dotremont et Seeger

 

 

DOTREMONT (Christian) et SEEGER (Jean).

Pas de quartiers dans la révolution !

[Bruxelles], [1947]

 


 

In-4° (220 x 280 mm.), 4 p., rare.

 
   Tract scellant la rupture entre les « surréalistes belges » et le groupe d'André Breton.

 

Liste des signataires

 

Extrait :
   Propriétaires, escrocs, druides, muscadins, vous n'avez pas assez fait : c'est encore au Surréalisme que nous accrochons notre tentative de mettre dans le même sens l'univers et le désir. Vous l'avez compromis dans la boue, mais il ne cessera pas d'être compromettant contre la houe. Il est sale : nous le rafraîchirons. Vague : nous l'aiguiserons à la révolution. Anémique : nous lui donnerons à manger. Et d'abord, il ne servira plus d'étendard aux glorieux, de tremplin aux avisés, de trépied aux pythonisses, il ne sera plus le caillou philosophal des distraits, la fronde des timides, la belote des paresseux, le tout-au-cerveau des impuissants, le coup de sang des « poètes » ou le coup de rouge des littérateurs. Il ne sera plus le vide-poches des manies individuelles, sachez-le, vous tous qui ne voyez pas qu'il suffit d'un ouvre-boîte pour ouvrir une boîte, vous qui pensez qu'il suffit d'un poème pour ouvrir l'univers.


Bibliographie :
   - Mariën (Marcel), L'Activité surréaliste en Belgique, p. 406.

 

Vendu.

 

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Trésors d'Ukraine


 

Trésors d'Ukraine.

Luxembourg, Agence Luxembourgeoise d'Action Culturelle, 1997.

 


In-4° (250 x 307 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 194 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.


   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition organisée au Musée National d'Histoire et d'Art, à Luxembourg, du 16 octobre au 15 décembre 1997.

 



Table des matières :
   - Préfaces.
   - Avant-propos.
   - Civilisation de la région au nord de la Mer Noire au premier millénaire av. J.-C.
      - Les Cimmériens.
      - Les Scythes.
      - Les Sarmates.
      - Les polis grecques antiques.
   - L'art de l'orfèvrerie dans la civilisation ancienne de l'Ukraine du VIIIe siècle av. J.-C. au Ier siècle ap. J.-C.
   - Les pièces d'orfèvrerie de l'époque médiévale du IVe au XVIe siècle.
      - Les Huns (IVe- Ve siècles).
      - Les Avars (VIe- VIIe siècles).
      - Les Khazars (VIIe et VIIIe siècles).
      - Les Polovtsy (XIe- XIIIe siècles).
      - Byzance (XIIe et XIIIe siècles).
      - Les Slaves orientaux (VIe - XIIIe siècles).
      - La Rus'kiévienne (IXe - XIIIe siècles).
   - Chefs-d'œuvre de l'orfèvrerie ukrainienne du XVIe au XVIIIe siècle.
   - L'argenterie sacrale juive des collections du musée des trésors historiques d'Ukraine du XVIIIe siècle jusqu'au début XXe.
   - Catalogue :
      - Les civilisations anciennes (Cimmériens - Scythes - Sarmates - Colonies grecques - Huns - Avars - Khazars - Polovtsy - Slaves - Rus'kiéviens - Byzantins).
      - L'art ukrainien.
      - L'art judaïque (Kéter, couronnes de thora - Rimonim - Tass, plaques de thora - Les yad ou baguettes - Coupes de cérémonie - Les bsamim, boîtes à bessamim - Tefiline - Étuis de mezouzah - Livres religieux - Boucles de ceinture pour le jour du pardon - Lampes de Hanoucca - Meguillah, rouleau d'Esther.

 


Vendu.

 

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