MISE À JOUR DU 16 SEPTEMBRE 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
[ARCHÉOLOGIE INDUSTRIELLE]. Le règne
de la machine. Rencontre avec l'archéologie industrielle.
Sous la direction de Marinette
Bruwier et Jean-Marie Duvosquel. Bruxelles, Société
Nationale de Crédit à l'Industrie - Crédit
Communal, 1975. In-8° (246 x 209 mm.) broché,
192 p., illustrations en noir, exemplaire en bon état.
Publication
réalisée à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée au Passage 44, à Bruxelles, du 29 novembre
1975 au 4 janvier 1976.
Table des matières
:
- En
guise d'introduction, par P. Callebaut en M. Van Audenhove.
- Introduction à l'archéologie
industrielle : sources et méthodes.
- L'archéologie
industrielle, par G. van den Abeelen.
- L'archéologie
industrielle en Belgique, par M. Bruwier.
- L'archéologie
industrielle et la fouille, par J. Mertens.
- L'archéologie
industrielle et les bâtiments, par L. Fr. Génicot.
- L'archéologie
industrielle et la technologie, par A. Lederer.
- L'archéologie
industrielle et les musées en Wallonie, par L. Willem.
- L'archéologie
industrielle et les musées en Flandre, par A. Linters.
- L'archéologie
industrielle et les archives, par H. Coppejans-Desmedt.
- L'archéologie
industrielle et les bibliothèques, par L. Danckaert.
- L'archéologie
industrielle, photos et cartes postales anciennes, par G.
Abeels.
- L'archéologie
industrielle et l'art, par J. Stiennon.
- Catalogue de l'exposition.
- Panorama historique
de la Révolution Industrielle au début du XXe siècle,
par M. Bruwier.
- Que reste-t-il en
Belgique, par M. Bruwier.
- Un programme d'action,
par F. Roelants du Vivier.
10 euros (code de commande : 02683).
[BIBLIOPHILIE - REVUE]. Art & Métiers du Livre. N° 303 - Juillet-Août 2014. Dijon, Faton, 2014. In-4° (215 x 285 mm.) broché, 94 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en parfait état.
Sommaire :
- Actualité.
- À livre ouvert
: 9e édition à Trémolat.
- Berthe van Regemorter.
- L'œuvre imprimé
de Marc Chagall.
- Dali et le livre d'art.
- Le Japon dans les collections
du Centre de la Gravure et de l'Image imprimée.
- Écrire et résister.
- Rêves brisés.
- La bibliothèque
des Granvelle.
- Adolphe Léon
Willette.
- Carré d'Art Bibliothèque,
l'espace du futur à Nîmes.
Carré d'Art a ouvert
ses portes en 1993 avec l'objectif d'offrir à la population
un musée d'art contemporain et tous les services accessibles
à l'époque en matière de lecture publique.
Vingt ans après, de nombreux projets de développement
sont à l'ordre du jour.
- Venus d'ailleurs, ces artistes et éditeurs
réinventent le livre !
Créée à
Nîmes en 2006 par des artistes et des écrivains,
parmi lesquels Aurélie Aura et Yoan Armand Gil, l'association
Venus d'ailleurs aborde le livre à la fois comme mode d'expression
artistique et musée portatif. Emblème de leurs créations,
ce médium est le creuset où se mêlent et se
transmuent leur imagination, leur poésie et leur humour.
- Delphine Dejean, le livre dans la peau.
Installée depuis 2005
dans le ravissant village de Saint-Quentin-la-Poterie, à
proximité de Nîmes, Delphine Dejean se consacre à
la reliure soignée, sans décor, ainsi qu'à
la restauration de documents anciens et contemporains, aussi bien
pour des particuliers que des institutions.
- Le Petit Journal, du supplément
illustré au « supplément internet »
Sophia et Sylvain Sorieul
présentent, dans un tout nouveau site internet, leur collection
du supplément illustré du Petit Journal,
paru de 1890 à 1937. Afin de permettre une lecture par
le plus grand nombre de cette édition fascinante où
se côtoient l'anecdote, le fait divers et la grande Histoire,
cette consultation est libre d'accès.
- Richard Anacréon, un bibliophile
éclectique.
Richard Anacréon donna
entre 1975 et 1983 à Granville, sa ville natale, contre
la promesse d'un musée portant son nom, près de
300 œuvres et 550 livres en édition originale pour
la plupart, enrichis d'envois et truffés d'autographes.
Ces « trésors » proviennent principalement
de l'activité de Richard Anacréon, libraire à
Paris dans les années 40 et 50.
- Dorure : les impressions à l'œser.
L'œser permet des marquages
sur papiers, toiles, cuirs, bois, etc. D'un emploi très
délicat, qui nécessite savoir-faire et dextérité,
il est particulièrement apprécié des relieurs.
- Le carnet du bibliophile.
- Au fil des catalogues
libraires.
- Fiche technique.
- La promenade du bibliophile.
- Au fil des ventes.
- Marbrure, racinage,
jaspure et autres procédés d'ornementation des cuirs.
- Livres d'artiste-livres
d'art.
- Au fil des pages.
- Agenda.
- Informations et formations.
5 euros (code de commande : 02693).
BON (Antoine) — Retour en Grèce. Cent trente-sept photographies par Antoine Bon. Introduction de Fernand Chapouthier. Nouvelle édition. Paris, Paul Hartmann, 1949. In-4° (184 x 255 mm.) broché, [126] p., reproductions photographiques en noir, exemplaire en bon état.
Article de Georges Radet
:
Comme il fallait s'y attendre, pour peu que l'on songe aux goûts
d'art du public contemporain, l'album d'Antoine Bon, En Grèce,
dont Fernand Chapouthier nous avait si joliment fait les honneurs,
a obtenu le plus vif succès. Quand le stock fut épuisé,
la question se posa de savoir si l'on tirerait à nouveau
les mêmes planches ou si l'on en publierait de nouvelles.
C'est à ce dernier parti que s'arrêta l'éditeur.
Nous ne pouvons que nous en réjouir. Le Retour en Grèce,
auquel nous convient les deux jeunes Athéniens, n'a rien
d'un Nostos de la guerre de Troie. Pas de scènes
tragiques ni de fâcheuses aventures, mais de charmantes
visions, nobles ou familières.
On retrouve avec plaisir, sous un autre aspect,
les beaux sites nimbés de gloire, et d'abord, comme il
sied, l'Acropole et ses monuments : à noter les nos
2 et 3, vues prises du Lycabette et du Théseion, qui valent
les vues prises du Temple de Zeus Olympien et de la Pnyx, cataloguées,
dans l'ancienne série, sous les mêmes chiffres. Semblablement,
« l'Aréopage et l'Acropole » du Retour
(n° 4) luttent de grandeur pittoresque avec la « Montée
à l'Acropole » du précédent recueil
(n° 5). En Phocide, à Delphes, après nous
avoir révélé jadis la Tholos de Marmaria
sous un splendide dôme végétal encadré
de fières croupes montagneuses, 1e magicien Bon – ou
le bon magicien – nous la fait admirer maintenant dans
la plénitude d'un saisissant relief architectural. Quant
aux Phédriades, elles s'opposent avec une grandeur magnifique
au ravin du Pleistos : les yeux se plaisent à rapprocher
ces deux évocations successives (II, 37, et I, 33).
Passons au Péloponnèse. Nous y
saluons de vieilles connaissances : Corinthe et l'Acrocorinthe,
Mycènes, Épidaure, Olympie, Sparte ; mais Trézène,
qui n'avait point trouvé place dans le premier album, prend
victorieusement sa revanche ici (n° 44). Quel délicieux
tableau !
« À peine nous sortions des
portes de Trézène... » Avouons que Racine
s'est moqué de nous : le moyen de se figurer, au sein
de cette riante nature, le monstre vomi par le flot contre
Hippolyte et la croupe qui se recourbe en replis tortueux ?
Mais non, au fait, le drame a pour décor « le
séjour de l'aimable Trézène »
et le poète s'accorde avec l'imagier.
Mêmes réussites pour la Crète
et l'Archipel, la Grèce du Nord et de l'Est, les îles
Ioniennes. À Délos, les lions de la terrasse qui
dominait le lac sacré nous sont présentés
cette fois dans un isolement qui rend plus expressive encore leur
originalité archaïque (n° 72) ; pas n'est
besoin de se rappeler qu'ils font face au versant du Cynthe et
au sanctuaire des dieux orientaux (n° 84 de la première
série) : leur attitude et leur forme sont comme un
dernier souvenir nostalgique du lointain passé de l'Asie.
Souhaitons que ce deuxième lot s'enlève
aussi promptement que l'autre, en sorte que le diptyque se change
bientôt à son tour en un triptyque dont Athèna
saura gré à ses fidèles.
Bibliographie :
- Radet (Georges), « Retour
en Grèce, 134 photographies par Antoine Bon, introduction
de Fernand Chapouthier », dans Revue des Études
Anciennes, tome 36, 1934, n° 2. pp. 260-261. [pour
l'édition de 1934.]
Vendu.
BOSSUET (Jacques-Bénigne) — Discours sur l'Histoire universelle, par Bossuet. Édition augmentée des nouvelles additions et des variantes de texte. Tomes I et II (complet). Paris, Emler, 1829. [Paris, / Emler Frères, Libraires, / rue Guénégaud, N° 23. / M DCCC XXIX.] Deux volumes in-8° (146 x 226 mm.) demi-basane vert foncé, dos lisses à 4 nerfs ornés de fers et roulettes dorés (marque du relieur montois Masquillier en queue du t. I), t. I : [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 321, [1 bl.] p., un portrait gravé de Bossuet en frontispice, t. II : [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 377, [1 bl.] p., rousseurs, ex-libris de l'avocat montois Le Tellier.
Quelques mots à
propos du relieur et bien des regrets aussi... :
Les
reliures signées par Ildephonse-Louis Masquillier
(Lens, 1803 - Bruxelles, 1842) sont rares. Son père, le
magistrat Julien-Joseph, mourut à la fin de l'année
1822 et, en 1828, en compagnie de sa mère, la relieuse
Marie-Adrienne Marousé, il quitta Lens pour venir
habiter à Mons, au n° 30 de la rue des Capucins
où ils installèrent leur atelier. En 1837, Masquillier
s'associa à Élie Lamir avec qui il fonda une
imprimerie. Après la mort de Masquillier, sa veuve, Adèle-Françoise
Maruse, poursuivit la collaboration avec Lamir et, en 1860,
lorsque ce dernier se retira, la maison passa dans les mains de
son gendre, Paul-Émile Dequesne et resta dans la
famille jusqu'en 1947.
Hector Dubois d'Enghien nous apprend qu'«
en 1946, grâce aux instances de M. M.-A. Arnould, archiviste
de l'État, à Mons, Émile Dequesne, demeuré
célibataire, "comprenant combien il eut été
triste que rien ne subsistât, après lui, de sa vieille
entreprise, avait accepté de déposer aux Archives
de l'État les papiers qui encombraient ses greniers",
et "de céder, pour le Musée de Mariemont, la
collection d'outils de relieur de son arrière-grand-père". »
Si nous regrettons le décès prématuré
de Masquillier, nous sommes également surpris – et
consterné – de la disparition de ses archives
: en effet, une lettre que Paul Culot, bibliothécaire du
Musée de Mariemont, adressa à Maurice-A. Arnould
le 9 février 1965, nous apprend que « le Conservateur
des Archives de l'État à Mons [Armand Louant, en
poste à partir de 1941], [lui a] écrit que la documentation
Dequesne n'avait pas été gardée, ne présentant
aucun intérêt et étant encombrante »
; Paul Culot poursuit : « Il est douloureux de
constater la perte des quelques documents qui éclairent
la vie d'un des meilleurs relieurs que connut la Belgique au XIXe
siècle. »
À propos de ce grand relieur belge du
XIXe siècle, qui, hélas, disparut bien trop tôt,
voyez la notice d'Hector Dubois d'Enghien citée en bibliographie
ci-dessous.
Notice de l'éditeur :
Le Discours sur l’Histoire universelle
fut publié dans les premiers mois de 1681, à Paris,
chez Sébastien Mabre-Cramoisy, en un vol. in-4° de
561 pages. Le privilège du roi, pour l'impression, daté
du 11 février 1681, est accordé pour quinze ans.
Cette édition, ornée de vignettes en taille douce
au commencement et à la fin du livre, est fort bien exécutée.
On la contrefit en Hollande la même année.
La seconde édition, qui n'est qu'une
réimpression de la première, avec quelques corrections,
parut en 1682, chez le même libraire, en un vol. in-12 de
639 pages. On a mis à la première et à la
dernière page les mêmes vignettes, réduites,
qu'à l'édition in-4°. Il se trouve des exemplaires
de cette édition qui portent la date de 1691, chez Le
Roulland ; mais le frontispice seul est changé.
Le même Roulland obtint, le 2 septembre
1695, un nouveau privilège pour six ans, à compter
du jour de la réimpression. La troisième édition,
faite en vertu de ce privilège, fut mise au jour à
la fin de mars 1700, en un vol. in-12 de 607 pages. On lit au
frontispice : Troisième édition, revue par
l’auteur. La vignette de la première page a été
seule conservée.
Cette édition est la dernière
qui ait été donnée du vivant de Bossuet,
et qu’il ait revue. Elle diffère des précédentes
en ce que la seconde partie, qui n'a que treize chapitres dans
les deux premières éditions, est divisée
en trente chapitres dans la troisième. Le dernier chapitre
de l’ouvrage a été aussi partagé en
deux ; ce qui donne huit chapitres à la troisième
partie, au lieu de sept qu'elle avoit auparavant. L’auteur,
en revoyant son livre, y corrigea plusieurs fautes de dates et
de citations, retoucha le style en divers endroits, et y fit beaucoup
d'additions, principalement sur l'inspiration des livres saints.
On a suivi cette édition dans la collection de ses Œuvres,
Paris, 1743 et 1748, in-4°, et dans les éditions faites
séparément du Discours sur l’Histoire universelle,
depuis 1707 jusqu'en 1741. Mais, en 1753, les libraires de Paris
qui avoient le privilège de cet ouvrage, au lieu de continuer
à le réimprimer d'après l'édition
de 1700, reprirent celle de 1681, et ont persisté à
la suivre jusqu'à présent. Les éditions de
Didot pour l'éducation du Dauphin ; celle que le même
imprimeur a publiée en 1814 parmi les meilleurs ouvrages
de la langue française, et autres imprimées avec
tant de luxe, ne sont pareillement que des copies de la première
édition, et on y a omis les additions et les corrections
faites par Bossuet dans la troisième.
Mais l'abbé Ledieu, son secrétaire,
nous apprend que dans les dernières années de sa
vie, l'évêque de Meaux ne cessoit de revoir son ouvrage.
Le fruit de ce dernier travail est un grand nombre d'additions
importantes, qu'on a entièrement écrites de sa main,
et dont le but est de mettre dans un nouveau jour les preuves
de l'authenticité des livres saints, et la liaison qu'ont
entre eux l'ancien et le nouveau Testament. Le morceau le plus
considérable est un chapitre entier, le XXIXe de la seconde
partie, ayant pour titre : Moyen facile de remonter à
la source de la religion, et d'en trouver la vérité
dans son principe.
Ces fragments étoient restés,
jusqu'à nos jours, ensevelis dans un profond oubli. Ils
furent imprimés pour la première fois, sous le titre
assez impropre de Variantes, et confondus avec les additions
faites en 1700, à la fin de l’édition stéréotype
d'Herhan, en 4 vol. in-18, Pans, 1806. On annonce, dans l’Avertissement,
que l'ouvrage est « enrichi de Variantes que
les anciens éditeurs avoient déjà publiées
dans différentes éditions, notamment dans les collections
des Œuvres de Bossuet, imprimées en 1743 et 1748 ; »
et l'on reprend M. Didot l'aine d'avoir « supprimé
ces Variantes, soit parce qu’il ne connoissoit pas
l'existence des manuscrits, soit parce que ces Variantes
nécessitoient dans l'ancien texte des retranchements importants. »
Mais ce sont, autant d'assertions gratuites.
1° Le plus léger examen démontrera,
comme on l'a dit ci-dessus, que dans les collections de 1743 et
de 1748, ainsi que dans les éditions séparées
du Discours sur l'Histoire universelle, on s'est borné
à copier tantôt la première, tantôt
la troisième édition.
2° M. Didot n'eût pu avoir connoissance
des additions nouvelles qu'autant que les Bénédictins,
éditeurs de Bossuet, lui auroient communiqué ses
manuscrits, dont ils étoient dépositaires :
ce qui n'a pas eu lieu. On pourroit reprendre, à plus juste
titre, ce célèbre imprimeur de ne s'être pas
attaché à suivre la dernière édition
donnée par l’auteur, c’est-à-dire celle
de 1700, puisqu'on a vu quel soin l'évêque de Meaux
avoit mis à la revoir et à la perfectionner.
3° Bien loin que ces Variantes nécessitent
dans le texte des retranchements importants, tout, au plus
exigent-elles la suppression de trois ou quatre phrases ;
si toutefois on peut appeler supprimées celles que l’auteur
n'a ôtées que pour en substituer d'équivalentes,
et souvent pour donner plus de développements au sujet.
Ce qu'on peut dire de plus vraisemblable sur
l'assertion des éditeurs stéréotypes, c’est
qu'ils n'ont eu connoissance des additions manuscrites, et même
des corrections de l’édition de 1700, que quand la
leur a été imprimée. Alors ils se sont déterminés
à placer ces fragments à la fin de chaque volume,
en indiquant les pages auxquelles ils se rapportent.
Mais ce n'étoit point remplir le vœu
de Bossuet, qui bien évidemment vouloit qu'ils fussent
insérés dans le corps du Discours, puisque
après chaque morceau il a marqué les premiers mots
qui commencent la phrase qui doit suivre immédiatement.
Pour nous conformer à son intention,
nous avons exactement suivi le texte de la troisième édition,
en insérant, aux endroits indiqués dans le manuscrit,
les différents passages ajoutés, qui se lient très-bien
avec ce qui précède et ce qui suit, comme on peut
le remarquer à la lecture. Cette insertion n'a exigé
d'autres changements, dans le texte ancien, que la substitution
d’un petit nombre de mots marqués par l’auteur
même, et la suppression de quelques lignes concernant les
Samaritains, dans la VIIe Epoque ; parce que Bossuet
a réuni un peu plus bas, sous un même point de vue,
tout ce qui concerne l'histoire de ce peuple.
Enfin, désirant donner à cette
édition toute l'exactitude possible, nous avons vérifié
les dates mises en marge de la première partie, ce qui
nous a donné lieu de rectifier plusieurs erreurs ;
et partout où nous nous sommes aperçus que les années
ne correspondoient pas aux événements, nous avons
rétabli la correspondance en plaçant les dates vis-à-vis
des faits auxquels elles se rapportent. Nous avons aussi confronté
avec soin les passages cités, à l'exception de quelques
rabbins et d’un très-petit nombre d'auteurs dont nous
n'avons pu avoir les livres. En général tout est
exact. Mais pour faciliter la vérification, si quelqu'un
étoit curieux de la faire, nous avons ordinairement ajouté
le chapitre, etc., quand Bossuet n’indiquoit que le livre.
Nous nous sommes servis, pour les Pères de l’Église,
des éditions des Bénédictins ; pour
Fl. Josèphe, de l’édition d’Havercamp ;
et comme la division des livres et des chapitres n'est pas la
même dans cette édition que dans les anciennes, nous
avons cité des deux manières. Pour Eusèbe,
on a suivi l’édition de Henri de Valois ; pour
Aristote celle de Duval ; pour Hérodote, la traduction
de M. Larcher ; pour Denys d’Halicarnasse, celle de
Bellanger ; pour Diodore de Sicile, celle de Terrasson ;
pour Polybe, l’édition Variorum ; pour
Tacite, celle de Brotier. Nous nous bornons à ces auteurs,
qui sont ceux qui reviennent plus fréquemment.
Bibliographie :
- Dubois d'Enghien (Hector), La reliure
en Belgique au dix-neuvième siècle, 1954, pp.
189-194.
- Federinov (Bertrand), « Masquillier
Ildephonse-Louis », dans 1000 personnalités
de Mons & de la région dictionnaire biographique,
2015, pp. 592-593.
- Culot (Paul), Lettre autographe à
Maurice-A. Arnould (9 février 1965) ; cette lettre sera
prochainement confiée au Musée de Mariemont où
elle sera assurément conservée en toute sécurité
!
Vendu.
[BRASSEUR
(Joseph)] — Notice succinte d'une collection unique de
manuscrits inédits, rares et précieux, concernant
l'histoire Belgique : suivie d'une description bibliographique
de livres imprimés, parmi lesquels on trouve plusieurs
morceaux dignes de l'attention des curieux. Rédigée
par un amateur. [Bruxelles],
[Simons], [1811]. Deux parties en un volume in-8° (125 x 198 mm.)
sous son brochage d'époque, [1 (titre)], [1 bl.], [2 (avertissement)],
77, [1 bl.], [2 (table)], 237, [3 (table)] p., exemplaire
en très bon état.
Il s'agit du
très rare catalogue de la collection réunie
par Antoine Joseph Nuewens (1736-1813) et vendue en 1811. La première
partie du catalogue décrit 593 manuscrits et la seconde
près de 3000 ouvrages, la plupart consacrés à
l'histoire de Belgique. Une importante partie de cette riche collection
fut achetée par le bibliophile Charles Van Hultem.
Avertissement :
Nous
avons eu en tout tems dans la ci-devant Belgique des amateurs
éclairés qui ont formé des bibliothèques
très-contidérables & très-riches en livres
rares & en ouvrages de grand prix : mais jusqu'à
présent, nous osons bien l'assurer, on n'y a pas vu une
collection choisie & nombreuse de manuscrits rares & précieux,
concernant l'histoire de la Belgique, qui puisse être comparée,
à celle que nous publions ici.
De tous les catalogues de livres, imprimés
jusqu'à ce jour dans nos provinces, aucun ne réunit
un choix si confidérable d'articles précieux en
ce genre.
Si nous devions indiquer les ouvrages curieux
& intéressants parmi ces manuscrits, il faudrait les
nommer presque tous : nous nous bornerons donc à citer
quelques uns des plus remarquables ; savoir : Beschryvinghe
van Lotryck, en Braband, &c. en 5 vol. in-4to. recueil
original, qui a coûté à son auteur 32 ans
de travail ; Mémoires de Messire Jean de Haynin.
ms. autographe & inédit, achevé en 1476 ;
Lettres originales de Marguerite de Parme, de Grandvelle, de
Philippe II, du Duc d'Albe, &c. en 3 vol. in-folio,
Diverses pièces, doléances & actes, y relatifs,
des Etats de Brabant en 1574 à 1578. 4 vol. in-fol.
recueil original & unique, dont toutes les pièces sont
collationées & signées par le Greffier des Etats ;
Acta statuum Belgii ab anno 7576 ad 1579 3 vol. in-fol.
recueil qui doit servir de suite au précédent ;
Recherches chronologiques & historiques sur le Gouvernement
général des Pays-bas. ms. autographe & inédit
de Mr. Vandervinck Origo urbis Buscoducensis. ms. autographe
& inédit ; Généalogie de la famille
de Tucher écrite sur vélin, ornée de
99 portraits & armoiries ; Le passe tems de Jean l'Hermite,
autographe & très-curieux. Nous passons sous silence
le Cronicon Dinteri, l'Historia Luxemburgensis de Wiltheim,
le Cronicon Sti. Bertini & plusieurs autres dont le
détail nous rneneroit trop loin.
Quant aux livres imprimés, la partie
relative à l'Histoire Belgique, est ce qu'il y a de plus
intéressant & de plus complet, cependant les amateurs
des pièces rares, y trouveront ; Breviarum moguntinum
imprimé sur vélin ; Cypriani Epistolæ ;
Flavius renatus de re militari ; Solinus apollinaris,
&c. éditions très-anciennes ; l'Histoire
des troubles des Pays-bas, par Van der Vinck, dont il n'y
a eu que sept exemplaires d'imprimés, Le cronicum bonæ
spei ; La defence de Jean de Wesenbeke d'une rareté
extrême ; Correctionum flamingorum, dont on
peut voir la description dans le dictionnaire bibliog. du XV siècle
de Mr. De la Sema art. 306 ; le monasticon anglicanum
3 vol. in-fol. le dictionnaire bibliographique, par Mr.
de la Serna 3 vol. in-4to. tiré feulement à dix
exemplaires de ce format, Vita Stæ. Veronicæ
imprimée fur vélin ; Constitutiones ordinis
velleris aurei imprimé fur vélin.
C'est avec bien du regret, que nous verrons
disperser une collection de manuscrits aussi curieuse, qui dans
un établissement public pourroit devenir si utile &
si avantageuse aux recherches de nos historiens. Nous désirons
de rencontrer un amateur éclairé & ami zélé
de son Pays, qui voulut en faire l'acquisition en masse, afin
d'éviter de voir passer ce précieux trésor,
recueilli avec tant de soins & de frais pendant le cours de
quarante ans, en pays étranger.
Bibliographie :
- Delecourt (Jules Victor), Dictionnaire
des Anonymes et pseudonymes, p. 677 (848).
- Namur (Jean Pie), Bibliographie paléographico-diplomatico-bibliologique
générale, tome I, n° 1986.
- Bibliotheca Hulthamiana, tome IV,
n° 22646.
- Bibliographie de l'Empire français,
ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie,
n° 54.
180 euros (code de commande : 02687).
[BRUXELLES - HISTOIRE URBAINE]. Cahiers bruxellois. Revue d'histoire urbaine. Tome XVIII - 1973. Bruxelles, Cahiers Bruxellois, 1974. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 164 p., quelques illustrations hors texte.
Ce volume contient :
- La Société Centrale
d'Architecture de Belgique depuis sa fondation (1872-1972) (suite),
par Victor Martiny.
- Claude Fisco, ingénieur et
architecte, 1736-1825, par Joan O'Donnell.
- Comptes-rendus.
9 euros (code de commande : 02710).
[BRUXELLES
- JARDIN BOTANIQUE]. Il
faut respecter le « Botanique » parce que...
Bruxelles,
Les Défenseurs du Jardin Botanique de Bruxelles, 1938.
In-8° (160 x 245 mm.) broché, 151 p., illustrations,
bon exemplaire, peu courant.
Le
combat pour la défense et la sauvegarde du patrimoine ne
date pas d'hier...
Table
des matières :
- Préface.
- Les groupements protestataires.
- Pour respecter la mémoire du Roi
Albert.
- Historique montrant comment et pourquoi
l'État s'est engagé, vis-à-vis de la Législature,
de la Ville de Bruxelles et de la Société d'Horticulture,
à conserver le Jardin Botanique.
- Les déclarations de MM. Spaak
et Balthazar au Sénat (séance du 16 novembre 1938)
à la lumière des documents de 1870.
- Historique du Fonds Albert.
- Le « Botanique » œuvre
d'art.
- Le point de vue de la Sécurité.
- Un exposé du baron Horta à
la classe des Beaux-Arts de l'Académie Royale de Belgique.
- Les chiffres démentent... (Une
mise au point de Pêtre, bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode).
- Lettres particulières.
- Voix d'outre-tombe.
- L'opinion de la Presse.
- Quelques protestations de groupements.
- Une lettre à M. Balthazar, ministre
des Travaux Publics et de la Résorption du Chômage,
avec la liste de tous les signataires.
15 euros (code de commande : 02709).
COHEN (Gustave) — Histoire de la mise en scène dans le théâtre religieux français du Moyen Âge. Nouvelle édition revue et augmentée. Paris, Champion, 1951. In-8° (166 x 246 mm.) broché, LVI, 354 p., quelques illustrations hors texte, rousseurs et mouillure sur la couverture.
Extrait de l'avant-propos
:
C’est
un conseil souvent répété par notre maître
J. Bédier à ses disciples de ne jamais refaire un
travail antérieur, mais de le laisser dans sa forme primitive,
tel qu’il fut pensé et construit, tout au plus de
l'amender en un chapitre complémentaire indiquant les progrès
faits, depuis, par la science et par notre propre réflexion.
Ainsi ai-je procédé et, aussi bien, était-ce
le mode convenant le mieux à la reproduction anastatique,
entreprise par mon éditeur Édouard Champion, de
l'Histoire, de la Mise en scène dons le Théâtre
religieux français du Moyen Âge, publiée
en 1906.
Rapidement épuisé, ce livre ne
se trouvait plus aujourd'hui que dans la traduction allemande
du Dr C. Bauer, parue en 1907, chez M. Klinkhardt à Leipzig,
sous le titre de Geschichte der Inszenierung im geistlichen
Schauspiele des Mittel-alters in Frankreich.
Outre qu’il n'est pas agréable de
n'être lu qu'en traduction, une réédition,
comportant une mise au point, a paru nécessaire, à
la suite de la découverte que j’ai faite d’un
document d’une importance capitale pour le sujet qui nous
intéresse : le livre de scène du grand Mystère
de la Passion, lequel a été donné, en même
temps que le présent livre, à la fois dans les Publications,
de la Faculté des Lettres de l'Université de Strasbourg
(fascicule 23) et dans la Bibliothèque du XVe siècle,
dirigée par Pierre Champion (tome XXX), sous le titre de
: Le Livre de Conduite du Régisseur et le Compte
des Dépenses pour le Mystère de la Passion joué
à Mons en 1501, publiés pour la première
fois et précédés d’une Introduction.
Encore qu'aucun des résultats essentiels
consignés dans mon Histoire de la Mise en scène
ne soit bouleversé par cette dernière publication,
il n'en demeure pas moins qu'ils s'en trouvent singulièrement
étoffés et enrichis, et qu’il convient d'en
faire profiter cette nouvelle édition.
Vendu.
CORNER (Julia) — Histoire de l'Inde, par Miss Corner. Bruxelles, Devroede, 1847. [Bruxelles. / Librairie Historique et d'Éducation, / V. Devroede, Éditeur. / 1847.] In-8° (135 x 195 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur (dessin de Louis Huard gravé par L. Lacoste), [3 (faux-titre, mention de dépôt, titre)], [1 bl.], IV, 245, [1 bl.], [1 (table)], [1 bl.] p., bien complet de ses quatre gravures, (collection « Bibliothèque Illustrée - Série Historique », V - Tome sixième), bon exemplaire exempt de rousseurs, dos recollé proprement, un petit coup au mors supérieur, rare sous cette forme.
Il s'agit
de la traduction française de l'ouvrage publié à
Londres, chez Washbourne, en 1846, sous le titre The history
of India : pictorial and descriptive.
Julia Corner (Londres, 1798 - Notting Hill,
1875), se fit connaître sous le nom de « Miss
Corner » comme l'auteur de livres d'Histoire et d'ouvrages
d'éducation destinés à la jeunesse.
Table des chapitres :
- Préface.
- Introduction. Temps primitifs.
Chapitre I. Invasion des Grecs.
Chapitre II. Invasion des Arabes et des Afghans.
Chapitre III. Conquêtes des musulmans.
Chapitre IV. Domination dans l'Inde des Patans
ou rois afghans.
Chapitre V. Invasion des Mongols.
Chapitre VI. Colonies portugaises dans l'Inde.
Chapitre VII. Empire des Mongols.
Chapitre VIII. Splendeur de l'empire mongol.
Chapitre IX. Origine de la puissance des Mahrattes.
Chapitre X. Décadence de l'empire mongol,
accroissement de la puissance des Mahrattes.
Chapitre XI. Élévation de l'empire
mahratte sur les ruines de l'empire mongol.
Chapitre XII. Les Français et les Anglais
dans l'Indostan, grandeur des Mahrattes.
Chapitre XIII. Établissement de l'empire
britannique dans l'Inde.
Chapitre XIV. Grandeur et chute de l'empire
de Mysore.
Chapitre XV. Gouvernement britannique.
- Conclusion.
- Appendice.
40 euros (code de commande : 02679).
COUBEAUX (Pierre) — La Seuwe. Contes et récits. Mons, Anthologie Montoise - Association des Montois Cayaux, 1991. In-8° (161 x 241 mm.) broché, 92 p., illustrations, exemplaire numéroté (n° 290), en parfait état.
Les illustrations
sont de René Lemur, Gérard Noirfalise,
Jacques Dhondt et A. Vandercammen.
En quatrième de couverture :
La Seuwe est le petit ruisseau qui, il y
a très longtemps, descendait des hauteurs du château
par la rue des Clercs, traversait le Grand Marché, puis
se perdait en contrebas vers les remparts. La Seuwe sert de prétexte
à Pierre Coubeaux pour nous brosser un tableau de Mons
au XVIe siècle et nous conter l'histoire d'amour tragique
du beau Gilles et de la facétieuse Isabelle. Douze autres
contes et récits évocateurs tantôt de Mons
et de sa région, tantôt du monde de l'enfance et
de la nature composent aussi ce recueil. Jeunes gens épris,
animaux, lutins, tribunal de la Salle Rouge, enfants rêveurs,
vieux métiers, bailli cruel, et bien d'autres, vivent ou
revivent devant nos yeux émerveillés. Tour à
tour tendres, fantastiques, humoristiques ou émouvantes,
mais toujours d'une grande fraîcheur, illustrées
de dessins originaux de quatre artistes montois, voici des histoires
toutes simples, pareilles à celles qui se racontaient aux
veillées d'autrefois.
Vendu.
[DEUXIÈME GUERRE MONDIALE]. Cahiers d'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale. N° 6 - Octobre 1980. Guerre et propagande. Bruxelles, Centre de Recherches et d'Études Historiques de la Seconde Guerre Mondiale, 1980. In-8° (195 x 250 mm.) broché, 191 p., quelques illustrations, couverture salie, exemplaire du professeur Maurice-A. Arnould.
Table des matières
:
- Les
conditions de paix de la radio nazie, par P.M.G. Levy,
p. 5.
- La propagande : un investissement
trop coûteux et mal étudié ?, par W.
Ugeux, p. 21.
- Le Service « Luc », été
1941-été 1942 - Aspects des problèmes de
commandement et de liaisons, par J. Dujardin, p. 33.
- L'évacuation massive des prisons
SS en Belgique -Les convois des 8 et 23 mai 1944 à destination
du camp de concentration de Buchenwald, par P. Scholliers,
p. 115.
- Les volontaires gantois pour les Brigades
Interna­tionales en Espagne - Motivations du volontariat pour
un conflit politico-militaire, par R. Van Doorslaer,
p. 145.
12 euros (code de commande : 02682).
FAUCON
(Joseph) — Èm gardin florit co. Poésies en dialecte du Rœulx. Patois
du Centre. Orthographe de la Société de Littérature
Wallonne. La Louvière,
Imprimerie Commerciale et Industrielle, 1930. In-8° (146 x
225 mm.) broché, 51 p.
Un ouvrage rare.
Table des matières
:
- Notes
sur l'orthographe wallonne.
I. Lès godèts.
II. À léscole gardiène.
III. Ô no p'tit bos.
IV. Au p'tit boutique grand-mé.
V. Avû m'batia.
VI. Lès mas dpou p'tit Milo.
VII. È cousin Enri.
VIII. T't autoûr dou catéchime.
IX. Lès barakis.
X. Quan dj'ai sté calindjî.
XI. Èle canson dou richo.
XII. No vî moulin.
XIII. Ès saclo au toubac.
XIV. No vilâdje.
XV. No méson.
XVI. Asto dè m-maman.
XVII. À mès trèpassès.
XVIII. À no Payîs dou Cente.
- Glossaire.
12 euros (code de commande : 02702).
[FLAMAND (Frédéric)]. MAGROU (Rafaël, dir.) — Frédéric Flamand. Arles, Actes Sud, 2008. In-8° (198 x 255 mm.) broché sous couverture à rabats, 238 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en bon état.
Notice de l'éditeur
:
Un
ouvrage rétrospectif sur les spectacles de Frédéric
Flamand, chorégraphe ayant collaboré avec des architectes
et qui travaille actuellement avec les frères Campana,
designers, sur une création autour des Métamorphoses
d'Ovide.
Sommaire :
- Méta-danse, au-delà
des corps, par Rafaël Magrou.
- La barre oblique, essai sur l'œuvre
de Frédéric Flamand, par Bernard Degroote.
- Articulation, écriture[s],
dessins de Frédéric Flamand.
- Métamorphoses, story-board.
- Entretiens, Frédéric
Flamand, Fernando et Humberto Campana, de janvier à octobre
2007. Propos recueillis par Rafaël Magrou.
- Portfolio, répétitions
de Métamorphoses, au Ballet national de Marseille.
- Biographies.
- Liste des spectacles.
10 euros (code de commande : 02700).
HAMOIR (Irène) — Questions à une Tourterelle turque. Bruxelles, 1988. In-8° (146 x 210 mm.) agrafé, [16] p., tirage limité à 100 exemplaires numérotés (n° 22), exemplaire en très bon état.
Vendu.
HONOREZ (Jean) — Le chemin des croisades... Illustrations par Fernand Noël. S.l., Imprimerie et Publicité du Marais, 1951. In-8° (205 x 222 mm.) broché sous couverture à rabats, 60 p., 9 vignettes sur bois, un des 25 exemplaires numérotés sur Strathmore Fiesta (n° XV), exemplaire en bon état.
Introduction de l'auteur
:
Il
fut une époque où les poètes jugeaient utile,
ou de faire préfacer leurs œuvres par un Monsieur
portant haut le clairon, ou d'expliquer au lecteur le doux mystère
de leurs vers. Parfois même, ils essayaient de le convaincre
que l'occasion de savourer les fruits doux ou vénéneux
d'une géniale inspiration, était un privilège
qui lui était accordé.
Mais les temps ont changé. Une lumière
venue de Paris a déclaré que la Belgique – pays
auquel j'appartiens par les usages de l'état-civil, de
la matricule et d’une démocratie qui ne veut que mon
bonheur – regorge de poètes. Au risque de donner
un argument à la critique, je dois donc me faire pardonner
d'en être.
Loin de poursuivre un but d'originalité
mais au contraire pétri de certaines règles de politesse
qui me viennent de la lecture du compte-rendu analytique, j'ai
pensé qu'il serait préférable, tout en m'excusant
d'avoir osé faire éditer ce recueil, d'exposer les
raisons d'impérieux égoïsme qui entraînèrent
sa publication.
Ces vers, ou poésies, ou poèmes,
sont autant de petits aventuriers que j'ai voulu, pour ma satisfaction
personnelle, ramener d'un peu partout.
À part quelques poésies écrites
sous l'occupation, la plus grande partie de cette plaquette a
été improvisée en prison, dans les pays étrangers
traversés après mon évasion, et en Angleterre.
Quelques poèmes m'ont été
retournés par le Pasteur Cadix de Nîmes qui les avait
reçus dans un pli clandestin adressé de la prison
de Castres, en même temps que des notes répondant
à un plan d'évasion. Ces notes étaient adressées
à notre ami Albert Guérisse (Pat'O) qui vient de
partir en Corée se dévouer à nouveau après
tant d'héroïsme et de sacrifices au cours de cette
dernière guerre.
Gaston Nègre, de Beaulieu-sur-Mer – le
meilleur agent de Pat'O – m'a fait parvenir deux poésies
écrites dans la cellule 45 et qu'il avait pu emporter lors
de notre évasion.
Le restant m'est arrivé de Sancoins,
Tardera, Zamora, Bude et Stirling. Le poème écrit
à l'hôpital de Bromsgrove m'a été renvoyé
par la veuve d'un ami français abattu avec son avion quelques
jours avant la victoire.
Ces émotions fixées en vers qui
n'ont jamais été revus et qui furent lus avec attention
pour la première fois à la correction des épreuves,
forment un tout qui m'est précieux comme le souvenir des
morts.
Vous comprendrez maintenant ce sordide égoïsme
qui consiste à vous faire approuver une série d'impressions
que je ne comprends déjà plus très bien et
qui émaillèrent cette décade qu'on a baptisée
l'époque du « Si c'était à refaire ».
Mon charmant confrère et ami, Pierre
Bourgeois, me disait un jour avec humour et un peu d'humeur, que
la publication d'un recueil de vers tous les dix ans paraît
répondre autant à la plus élémentaire
décence qu'à une prudence obligatoire. Cela s'explique
si l'on prend en considération le coût très
élevé des imprimés, le chiffre de vente presque
nul de la poésie et des vers et le temps que demandent,
qu'exigent même les travaux indispensables à la satisfaction
d'un estomac normal. Dans cet ordre d'idée je suis complètement
d'accord avec Raymond Dumay.
Cela n'implique pas que je sois en désaccord
avec aucun de mes confrères. J'ose même dire, à
leur défense, que tous les écrivains belges sont
des génies et que je suis le plus aimable d'entre eux.
15 euros (code de commande : 02686).
JAURÈS (Jean, dir.) — Histoire socialiste 1789-1900. Sous la direction de Jean Jaurès. Par Jean Jaurès (Constituante et Législative) ; Jules Guesde (Convention jusqu'au 9 Thermidor) ; Gabriel Deville (Du 9 Thermidor au 18 Brumaire) ; Brousse (Du 18 Brumaire à Iéna) ; Henri Turot (D'Iéna à la Restauration) ; Viviani (La Restauration) ; Fournière et Rouanet (Le règne de Louis-Philippe) ; Millerand (La République de 1848) ; Andler et Herr (Le Second Empire) ; Jean Jaurès (La Guerre franco-allemande) ; Dubreuilh (La Commune) ; John Labusquière (La Troisième République, 1871-1885) ; Gérault Richard (1885-1900) ; Jean Jaurès (Conclusion : le Bilan social du XIXe siècle). Paris, Rouff, [1901]. Neuf volumes in-8° sous une modeste reliure toilée, tome I : 24 (table des illustrations) p., pp. 1 à 756, tome II : pp. 757 à 1316, tome III : pp. 1 à 980, tome IV : pp. 981 à 1824 et pp. 3 à 190 de la table analytique, tome V : 592 p., tome VI : pp. 1 à 604 puis 13 à 264 (sans interruption de texte), tome VII : 575 p., tome VIII : pp. 1 à 420 puis 37 à 392 (sans interruption de texte), tome IX : pp. 1 à 496 puis pp. 1 à 312 et les pp. 1 et 2 de la table analytique A-Algérie (il manque la suite) et les 2 pages de la préface d'Albert Thomas.
Notice de Philippe Sagnac
:
M.
Jaurès a entrepris de faire, avec un petit nombre de collaborateurs
; une histoire socialiste de la France contemporaine. [...]. Le
but de cette publication est de faire connaître, surtout
aux classes laborieuses, aux ouvriers, aux paysans, la France
actuelle, de leur en montrer les origines, de leur en dérouler
l'évolution dans des synthèses aussi fidèles
que possible à la réalité complexé
et mouvante des faits politiques, économiques et sociaux.
L'histoire né sera plus seulement l'histoire politique ;
ce sera l'histoire totale, et les questions économiques
seront l'objet d'un soin tout spécial.
Dans son éloquente introduction, M. Jaurès
définit le caractère de son œuvre. Il veut
peindre la vie totale ; il veut traduire l'évolution
économique de la société, mais à travers
le mécanisme des formes économiques, « il
lui plaira de faire sentir cette haute dignité de l'esprit
libre, affranchi de l'humanité elle-même par l'éternel
univers. » Il s'attachera donc, non seulement au matérialisme
économique de Marx, mais encore à l'interprétation
mystique de l'histoire de Michelet. Il ne dédaignera pas
de montrer, à la manière de Plutarque, les nobles
individualités aspirant à l'héroïsme,
« défiant la souffrance, la tyrannie et la mort ».
Et il conclut : « Au risque de surprendre un moment
nos lecteurs par le disparate de ces grands noms, c'est sous la
triple inspiration de Marx, de Michelet et de Plutarque que nous
voudrions écrire cette modeste histoire, où chacun
des militants qui y collaborent mettra sa nuance de pensée,
où tous mettront la même doctrine essentielle et
la même foi. »
Bibliographie :
- Sagnac (Philippe), « Jean
Jaurès. Histoire socialiste (1789-1900) », dans
Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, Année
1902 - 4-4, pp. 279-287.
La série : 150 euros (code de commande : 02705).
LEVERRIER (Jules, pseudonyme d’Albert Soboul) — La naissance de l'armée nationale 1789-1794. Paris, Éditions Sociales Internationales, 1939. In-8° (120 x 187 mm.) broché, 199 p., (collection « Problèmes »), exemplaire non coupé.
C'est
afin d'éviter que cet ouvrage, dédié à
l'armée espagnole et publié par un éditeur
lié au Parti communiste, nuise à un cursus universitaire
en cours, qu'Albert Soboul eut recours, pour la seconde fois,
au pseudonyme de Jules Leverrier.
Table des matières :
- Introduction.
Première partie. La décomposition
de l'armée royale.
- L'armée de l'ancien
régime.
- Le
recrutement.
- Le
soldat.
- L'officier.
- L'armée dans
les cahiers de doléances.
- Les
revendications du tiers état.
- L'attitude
de la noblesse.
- L'ébranlement
révolutionnaire.
- Premiers
craquements.
- Le
peuple en armes et les soldats.
- Le
14 juillet et la milice bourgeoise.
- La garde nationale.
- Sa
composition.
- La
garde nationale et la poussée révolutionnaire.
- Les
journées d'Octobre.
- Le privilège
bourgeois du port d'armes.
- Entre
les forces opposées.
- Force
armée nationale et milice de classe.
- La
fête militaire de la Fédération.
- Les problèmes
militaires à l'Assemblée constituante.
- Orientation
pacifiste.
- Le
rapport de Dubois-Crancé.
- Nancy.
- Les
dessous politiques.
- Provocation
et répression.
- Dénouement
du complot.
- Le problème
des anciens cadres.
- Manque
de recrues.
- Demandes
de licencier les officiers nobles.
Deuxième partie. Les volontaires nationaux
et la levée en masse.
- Les volontaires nationaux
et le régime censitaire.
- La
levée des volontaires.
- Une
résolution des Cordeliers.
- La
constitution militaire de 1791.
- La
levée des volontaires et les « passifs ».
- De l'armement universel
au suffrage universel.
- La
guerre et la trahison.
- Le
patriotisme révolutionnaires.
- Carnot
sur l'armement universel.
- Conséquences
politiques.
- Les
journées de Septembre et Valmy.
- Sous
les ordres des traîtres.
- Le gâchis girondin.
- Le
visage de la Gironde.
- La
politique de guerre.
- Incapacité
d'assurer la victoire.
- La
« désertion » des premiers volontaires.
- La levée des
300.000.
- La
loi sur l'« amalgame ».
- La
levée des 300.000.
- Mécontentement
et initiative populaires.
- La
trahison de Dumouriez.
- La « levée
en masse ».
- Un
coup de force salutaire.
- L'équipe
de Danton au pouvoir.
- Le
grand Comité de salut public.
- L'initiative
de la levée en masse.
- Le
décret et son exécution.
- La mobilisation matérielle.
- Problème
de l'économie de guerre.
- Répression
des fraudes et régie directe.
- Le
salpêtre.
- Moulins
à poudre.
- L'enthousiasme
du travail.
Troisième partie. L'armée nationale
révolutionnaire.
- La formation de l'armée
nationale.
- Les
effectifs amalgamés.
- Discipline
relâchée.
- L'éducation
du soldat.
- Les représentants
aux armées.
- Traits
généraux.
- Saint-Just
et Lebas en mission.
- Mesures
exemplaires.
- La formation des cadres.
- Élection
des chefs.
- Difficultés
pratiques.
- La
politique des cadres.
- Tactique et stratégie.
- Les
guerres du XVIIIe siècle.
- L'ancienne
tactique.
- L'ancienne
stratégie.
- Traits
particuliers des soldats républicains.
- Prémices
de la stratégie nouvelle.
- L'œuvre
de Carnot.
Quatrième partie. Aperçus historiques.
- Bibliographie.
Bibliographie :
- Chevalier (Alain,dir.), Albert Soboul,
1914-1982. Historien de la Révolution française,
Vizille, Musée de la Révolution française,
2005, p. 7.
20 euros (code de commande : 02685).
[LUMIÈRE (Louis)]. BESSY (Maurice) et LO DUCA — Louis Lumière inventeur. Paris, Éditions Prisma, 1948. In-4° (220 x 280 mm.) sous reliure et jaquette (un peu défraîchie) d'éditeur, 130 p., 130 p., nombreuses reproductions, exemplaire numéroté (n° 245), peu courant avec la jaquette.
Table des matières
:
1.
Une vie. Louis lumière.
2. Les Lumière.
3. Les précurseurs.
4. Le cinématographe.
5. 28 décembre 1895.
6. Les films de Lumière.
7. Couleur et relief.
8. Violons d'Ingres.
9. Comment naît une légende : vie
et miracles de Lumière.
10. Bibliographie.
30 euros (code de commande : 02698).
[LYDIS (Mariette)]. MONTHERLANT (Henry de) — Mariette Lydis. Paris, Nouvelles Éditions Françaises, 1949. In-f° (285 x 387 mm.) en ff. sous chemise et étui d'éditeur, 16, [4] p., XVI planches hors texte chacune sous farde légendée, exemplaire numéroté sur bouffant gris des Papeteries de Savoie (n° 286).
Extrait :
Mariette
Lydis nous a offert récemment les fruits de dix ans
de création dans la solitude américaine. Nous avons
retrouvé dans ses illustrations et ses dessins cette sensualité
si fraîche et si tendre qui nous captiva dès ses
débuts et qui reste son bien propre, ces visages qu'il
nous arrive maintenant de rencontrer dans la vie, et que nous
y aimons parce qu'il nous semble toujours que ce soit elle qui
nous les apporte.
Mais dans ses huiles les gris et les glauques
ont remplacé les couleurs vives des premières études,
les clartés qu'animait le trait dans les secondes. Les
glauques de l'art espagnol qu'elle a fréquenté aux
Indias, ou de ces profondeurs comme sous-marines où
elle loge une faune qui dépasse de plus en plus le réel,
et où ne brillent plus que les phosphorescences des yeux.
Les gris d'une brume où se noient les larves, les monstres,
les anges femelles et les animaux-fées qui appartiennent
à son univers intérieur.
Mariette Lydis poursuit toujours l'autre chose
qu'il y a dans chaque chose, les multiples choses qu'il y a dans
chaque chose. Elle peint les têtes rétrécies
de l'Équateur, qui sont l'être tel qu'il fut dans
la vie, et aussi un être différent. Elle peint les
folles qui sont tout ensemble ce qu'elles sont et ce qu'elles
croient être. « Rester soi-même et devenir
autre ! Devenir un autre soi-même ! »
soupire le roi Minos d'Encore un instant de bonheur. Elle
a peint le dédoublement des rêves, où l'on
est soi et un autre en même temps. Elle peint l'homme qui
dit : « Je m'appelle Légion. »
Son visage est composé de neuf visages divers ; il
tient dans ses doigts la pomme du premier jardin ; et il est derrière
des barreaux.
![]() |
Femmes-femmes (huile). |
MARABINI
(Andrea) — Le fascisme italien aux colonies. Paris, Bureau d'Éditions, 1939. In-8°
(115 x 176 mm.) broché, 111 p., quelques rousseurs
à la couverture.
Un ouvrage d'une
grande rareté !
Table des matières
:
- Les
colonies italiennes :
- La Libye.
- L'Érythrée.
- La Somalie.
- L'Éthiopie.
- Systèmes agricoles, instruments
de travail et logements des paysans indigènes.
- La vie des indigènes.
- Coup d'œil historique sur la politique
coloniale de l'impérialisme italien.
- La situation de l'économie fasciste
et des masses travailleuses à la veille de l'agression
contre l'Abyssinie.
- L'agression contre l'Éthiopie.
- La « civilisation » que le
fascisme apporte aux colonies.
- La théorie fasciste du racisme.
- La barbarie fasciste en Éthiopie.
- Comment le fascisme supprime l'esclavage.
- Comment on a volé leurs terres
aux paysans indigènes.
- Les impôts comme moyen d'expropriation.
- Les décrets d'expropriation.
- La déportation des paysans de
la Cyrénaïque.
- L'expropriation et l'oppression des populations
du Dodécanèse.
- Comment l'impérialisme fasciste
essaye de dissimuler le vol des terres indigènes.
- Les contrats qu'on impose aux paysans
italiens en Tripolitaine.
- Les travailleurs italiens s'enfuient
de l'Éthiopie.
- Quels sont les voleurs de terres ?
- Le peuple libyen contre l'oppression
impérialiste.
- La lutte du peuple abyssin contre l'impérialisme
fasciste.
- La lutte continue en Éthiopie.
- Les peuples coloniaux rejoignent le front
de lutte contre le fascisme et la guerre.
- Le Parti communiste italien à
la tête du mouvement de libération des peuples coloniaux.
40 euros (code de commande : 02684).
[MARIE-LOUISE D'AUTRICHE]. FLEISCHMANN (Hector) — Marie-Louise libertine. Avec 65 illustrations, autographes, portraits hors-texte d'après des documents de l'époque. Paris, Albert Méricant, [ca 1910]. In-18 (132 x 190 mm.) broché, 288 p., illustrations in et hors-texte, couverture un peu défraîchie, petit manque à la tête, rousseurs, étiquette de la librairie Sainte-Marie, à Moissac sur la deuxième page de la couverture.
Notice descriptive des
éditions BoD pour une réimpression en 1922 :
Marie-Louise
libertine est une œuvre captivante qui plonge le lecteur
dans les méandres de la vie intime et politique de Marie-Louise
d'Autriche, seconde épouse de Napoléon Bonaparte.
Ce livre explore les facettes cachées de cette impératrice,
souvent éclipsée par son illustre mari. À
travers une narration riche en détails historiques, l'auteur
Hector Fleischmann nous offre une vision nuancée de Marie-Louise,
dévoilant ses luttes personnelles et ses ambitions dans
une époque dominée par les hommes. Le récit
s'articule autour des nombreuses intrigues de cour et des secrets
d'alcôve qui ont jalonné la vie de Marie-Louise,
révélant une femme complexe, tiraillée entre
ses devoirs impériaux et ses désirs personnels.
Fleischmann, avec une plume acérée et un sens aigu
de la dramaturgie, nous entraîne dans un voyage à
travers les salons feutrés des palais impériaux,
où se jouent des jeux de pouvoir subtils et impitoyables.
Ce livre n'est pas seulement une biographie, mais une véritable
exploration des dynamiques de pouvoir et des relations humaines
au cœur de l'Empire napoléonien. En mettant en lumière
les aspects méconnus de la vie de Marie-Louise, l'auteur
nous incite à reconsidérer notre compréhension
de cette figure historique souvent sous-estimée.
12 euros (code de commande : 02678).
[MONS
- ALMANACH]. Armonaque dé Mons pou l'année 1866. Mons, Dequesne-Masquillier, 1886. [Mons / Imprimerie dé. Dequesne-Masquilier,
Grand'Rue, 25.] In-8° (118 x
147 mm.) broché, 80 p., exemplaire en bon état.
Créé
par le curé Charles Letellier en 1846, l'Armonaque dé
Mons est un classique de la littérature patoisante
montoise.
Tabe :
- Carcul
du temps. - Carcul ecclésiastique, éclisses.
- Àvertance.
- Calendrier.
- Signaux pou marquer l' temps, d'aprés
lés Biettes.
- Au Staminet.
- El' Chasse à diners.
- Proprété d' Jean l' Malin.
- El' sœur Jean éié
s' Dame.
- Condamnation d'in leup.
- Deux avisses dé feme.
- Deuxième avisse.
- El' vipére éié l'
crapaud.
- El' partage du pére dé
famîe.
- El' malhonneite collé au mur.
- Lés deux puantes punies.
- À propos d' chasse.
- El' farceur.
- El' large goyer.
- Vocabulaire montois-français.
Vendu.
[MONS - CERCLE ARCHÉOLOGIQUE]. Annales du Cercle archéologique de Mons. Tome 76. Mons, Cercle Archéologique de Mons, 1990. In-8° (162 x 250 mm.) collé, XXXIX, 471 p., illustrations, plans à déplier, exemplaire en parfait état.
Table des matières
:
- Comité du Cercle Archéologique de Mons, p. VII.
- Nouveaux membres du Cercle Archéologique
de Mons 1992-1993, p. VIII.
- In memoriam Cécile Dumont (1944-1993),
par Daniel Dereck, p. IX.
- Nécrologie, par Daniel
Dereck, p. XXV.
- La vie du Cercle., par Daniel
Dereck, p. XXIX.
- Éphémérides 1992-1994,
par Christiane Piérard, p. XXXV.
- Monuments et sites classés
en 1992-1993, par Christiane Piérard, p. XXXIX.
- Cuesmes. Notes d'archéologie
préhistorique, protohistorique, gallo-romaine et mérovingienne,
par Éric Leblois et Daniel Pacyna, p. 3.
- Les Louvignies-Bavay et les Amfroipret,
deux familles de la noblesse hainuyère issues des Roisins
au XIIe siècle, par Daniel Dereck, p. 73.
- Les guerres de Louis XI au Pays de
Haynau : le témoignage de Jean Molinet, par Jean
Devaux, p. 95.
- L'exploitation des étuves en
Hainaut au temps de la Renaissance, par Karl Petit,
p. 115.
- Les fondations obituaires d'une paroisse
rurale hainuyère sous l'ancien régime : Saint-Nicolas
à Neufvilles, par Philippe Desmette, p. 131.
- Aperçu des préoccupations
hydriques à Mons au XVIIIe siècle, par Marc
Libert, p. 169.
- L'enlèvement et la destruction
des cloches dans le département de Jemappes (1794-1802),
par Albert Milet, p. 185.
- La bibliothèque de François
de Secus (1760-1836), par Luc Knapen, p. 209.
- Les institutions locales de salubrité
publique à Mons au XIXe siècle : la commission sanitaire
locale (1831-1833) et le comité de salubrité publique
(1848-1881), par Laurent Honnoré, p.311.
- Une école congréganiste
dans la lutte scolaire : les Sœurs de la Providence à
Cuesmes, 1859-1895, par Paul Wynants, p. 367.
- Le site de la gare de Quiévrain,
par Bruno Merckx, p. 385.
- Mélanges.
- Alexandrine de Rye,
chanoinesse de Sainte-Wadru (1589-1666), par Karl Petit,
p. 409.
- Pierres tombales
de Leval-Chaudeville, par Cécile Dumont, p.
411.
- Orfèvreries
montoises du XVIIe siècle conservées dans le trésor
de l'église de Diegem, par Albert Noirfalise,
p. 413.
- Jean Mabillon et
Saint-Denis-En-Broqueroie. À propos de deux livres conservés
à la Bibliothèque de l'Université de Mons-Hainaut,
par René Plisnier, p. 423.
- Les fortifications
de Mons : l'après Vauban (1697-1700), par Philippe Bragard,
p. 431.
- Réflexions
sur le mot Mama dans le refrain du « Doudou »,
par Baudouin Clerfayt, p. 451.
- Liste des membres du Cercle Archéologique
de Mons, p. 467.
20 euros (code de commande : 02716).
MONTESQUIEU (Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de) — Œuvres complètes de Montesquieu précédées de son éloge, par d'Alembert. Nouvelle édition. Paris, De Bure, 1827. [Paris, / L. de Bure, libraire, / Éditeur des Classiques Français ou Bibliothèque de l'Amateur, in-32, / rue de Bussy, N° 30. / M DCCC XXVII] In-8° (163 x 245 mm.) plein veau fauve, dos à 5 nerfs orné de fers dorés et à froid, plats encadrés de filets et roulettes dorés autour d'un motif à froid, roulettes dorées sur les coupes et les chasses, tranches dorées (reliure signée Messier en queue), reliure frottée avec quelques petits manques et un plus important dans le coin inférieur gauche du second plat, [3 (faux titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], XIV, II, 894, [1 (errata)], [1 bl.] p., texte sur deux colonnes, portrait de l'auteur sur Chine appliqué dessiné et gravé par Jean-François Pourvoyeur.
Avertissement :
Le
goût des éditions compactes que nous avons emprunté
à nos voisins les Anglois, étant plus que jamais
de mode, nous avons cru devoir y sacrifier aussi en publiant dans
le format grand in-octavo les ouvrages de plusieurs de
nos classiques. C'est ainsi que nous avons déjà
fait paroître en un seul volume les Œuvres poétiques
de Voltaire, puis les Œuvres de Molière
également en un volume.
Nous avons évité l'inconvénient
que présentent souvent ces sortes d'éditions, même
les plus belles, les plus correctes, celui des caractères
trop fins, qui rendent presque illisibles les ouvrages qu'on aimeroit
le plus à relire, et n'en font que des chefs-d'œuvre
de typographie sans utilité réelle.
Les caractères que nous avons employés
sont les mêmes que ceux qui ont servi à l'impression
de la collection des Classiques françois en 100
volumes in-32, dont nous sommes aussi éditeur.
Le succès a répondu à nos
espérances ; et plusieurs amateurs, satisfaits de
la belle exécution typographique et de la parfaite correction
de ces deux volumes, nous ont engagé à imprimer
dans le même format quelques autres de nos premiers écrivains.
Montesquieu, dont nous avons déjà
publié en trois volumes in-32 les Lettres persanes
et les Considérations sur les causes de la grandeur
des Romains et de leur décadence, s'est présenté
naturellement à notre pensée. Indépendamment
de l'empressement avec lequel le public recherche ses immortels
ouvrages, sur-tout depuis que notre patrie possède des
institutions constitutionnelles, et que la direction des esprits
s'est portée vers les sciences morales et politiques ;
c'est principalement pour des écrits aussi étendus,
aussi importants que l'Esprit des lois, que les éditions
compactes offrent le plus d'avantage. En effet, le lecteur ayant
souvent besoin d'en rapprocher, d'en comparer les diverses parties,
peut se livrer à ce travail avec plus de promptitude et
de facilité, quand il n'est pas obligé de passer
d'un volume à un autre.
Quoique plusieurs libraires aient déjà
publié les Œuvres complètes de Montesquieu
en. un seul volume, nous n'avons pas craint la concurrence. Celui
que nous faisons paroître, imprimé sur papier vélin
grand raisin satiné, orné d'un beau portrait de
l'auteur sur papier de Chine, est une édition de luxe aussi
bien qu'usuelle ; et nous avons tout lieu d'espérer
que les personnes qui se sont déjà procuré
notre Molière et notre Voltaire, n'hésiteront
pas à acquérir le Montesquieu, que nous donnons
à un prix très modéré.
Nous n'avons négligé ni soins
ni dépenses pour rendre ce volume digne de son auteur.
Afin de conserver la fidélité du texte, d'autant
plus importante quand il s'agit de matières sérieuses
et d'ouvrages de raisonnement, nous avons eu recours aux premières
éditions publiées du vivant de Montesquieu, et aux
plus correctes, aux plus justement estimées de celles qui
ont paru depuis plusieurs années. C'est avec de tels secours
que nous espérons nous être approché, autant
qu'il dépendoit de nous, de la perfection à laquelle
il est au moins louable de prétendre.
À propos du relieur :
Nous
ne disposons pas d'informations biographiques sur Messier qui
exerça le métier de relieur, à Paris, de
1826 à 1842. Contemporain des grands relieurs de l'époque
romantique, il fut régulièrement sollicité
– comme ses confrères Thouvenin ou Simier –
par l'éditeur Laurent de Bure pour réaliser des
reliures pour sa collection in-8° des Classiques français.
Son nom est cité par Jean-Baptiste Tenant de Latour qui
écrit, en 1839 : « ... je pris par le Pont-des-Arts,
dont je me trouvais alors peu éloigné, et je me
dirigeai vers la rue des Marais-Saint-Germain, qu'habitait mon
excellent relieur, l’honnête Messier, chez qui j'avais,
dans ce moment, un exemplaire des Œuvres de Jean-Jacques
Rousseau... »
Bibliographie :
- Vicaire (Georges), Manuel de l'amateur
de livres du XIXe siècle, t. V, col. 1105.
- Tenant de Latour (Jean-Baptiste), « Un
souvenir de Jean-Jacques Rousseau », dans Revue
de Paris, Nouvelle Série - Année 1839, t. 12,
p. 6.
80 euros (code de commande : 02713).
[NUMISMATIQUE].
Catalogue 255. Coins and Medals. Veiling - Auction Sale 20-23
november 1972 in the Carlton Hotel, Amsterdam. Amsterdam, Schulman, 1972. In-4° (196 x
268 mm.) broché, 133 p., 48 planches hors texte.
Une intéressante
source de documentation, bien illustrée et avec les estimations
en florins néerlandais.
Catalogue proposant
2389 lots répartis comme suit :
20 novembre :
N° 1- 200. Gelderland,
Holland, West-Friesland, Zeeland, Utrecht.
N° 201-504. Utrecht, Friesland,
Overijssel, Groningen ; Leeuwendaalders (Gelderland - Utrecht).
21 novembre :
N° 505-703. Leeuwendaalders
(Friesland, Overijssel), Bataafse Republiek, Lod. Napoleon, Napoleon,
Willem I.
N° 704-997. Willem I,
Willem II, Willem III, Wilhelmina, Juliana, Nederlands Oost- en
West-Indië.
22 novembre :
N° 998-1278. Historie
penningen (Historical medals - médailles historiques).
N° 1297-1387. Les Pays-Bas
Méridionaux.
N° 2344-2389. Boeken -
Bücher - Books - Livres.
N° 1388-1606. Römisch-Deutsches-Reich,
Deutschland Mittelalter, Neuzeit (Aachen - Pfalz).
23 novembre :
N° 1607-1903. Deutschland
(Pfalz - Reichsmiinzen), Renaissance Medaillen, The Balkans, France.
N° 1904-2343. Great Britain,
Italia, Malta, Poland, Baltic countries, Portugal, Russia, Scandinavia,
Spain, Switzerland, Asia, Africa, U.S.A., Latin America, West-Indies,
Australia-Oceania, Varia-lots.
10 euros (code de commande : 02690).
O'CONNOR (Flannery) — Et ce sont les violents qui l'emportent. [Titre original : The Violent Bear it Away.] Traduit de l'anglais par Maurice-Edgar Coindreau. Préface de J.M.G. Le Clézio. Paris, Gallimard, 1965. In-8° (122 x 185 mm.) broché sous couverture à rabats, 246 p., (collection « Du Monde Entier »).
En quatrième
de couverture :
Le
jeune Francis Marion Tarwater habite avec son grand-oncle dans
une clairière au fond des bois : le vieillard, atteint
de folie mystique, entend faire de l'enfant un prophète.
Il a tenté la même expérience avec son neveu
George F. Rayber, mais sans succès. Il n'a pas réussi
non plus à baptiser Bishop, un petit idiot, fils de Rayber.
Avant de mourir (aux premières pages du livre) il demande
à Francis Tarwater de baptiser son cousin à sa place.
Tarwater obéira-t-il et, après la mort du vieillard,
restera-t-il prisonnier de ce fou dangereux, ou finira-t-il par
secouer le joug et oublier les enseignements pernicieux de son
grand-oncle ? Tel est le sujet de ce roman où Flannery
O'Connor, avec plus de férocité encore que dans
La Sagesse dans le Sang, part en guerre contre les évangélistes,
faux prophètes et illuminés qui infestent non seulement
sa Géorgie natale mais l'Amérique entière,
particulièrement le Sud et la Californie.
Flannery O'Connor nous fait suivre le chemin
de croix du jeune garçon qui, malgré son désir
de libération, ne peut se détacher de l'emprise
néfaste du grand-oncle fou. Elle traite son lecteur sans
la moindre pitié, accumulant les crimes et les horreurs,
présentant les scènes les plus sinistres avec cet
humour noir impitoyable qui n'appartient qu'à elle. Sa
mort, au début d'août 1964, a enlevé à
la littérature américaine un de ses écrivains
les plus puissants et les plus originaux.
13 euros (code de commande : 02707).
[OPÉRA]. Norma. Bruxelles, Labor, 1994. In-8° (148 x 215 mm.) broché, 156 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « Archives du Futur - Opéra »).
Table des matières
:
- Préface, par Paul Danblon.
- Les coulisses de la voix, par
Jean Abitbol.
- Historique.
- Anatomo-physiologie
de l'instrument vocal.
- Description
de l'instrument vocal.
- Regarder
la voix dans l'espace, le temps et le mouvement.
- Et
le professeur de chant vocal ?
- Conclusion.
- Bibliographie,
filmographie.
- Divanités, par Claude
Javeau.
- Bel canto, par Sergio Segalini.
- Norma, livret de Felice Romani.
- Norma, un opéra romantique,
par Francesco Corti.
- Notes pour une mise en scène,
par Giovanna Maresta.
- Notes scénographiques,
par Rinaldo Olivieri et Isabella Lonardi.
- Distribution.
- Notices biographiques.
8 euros (code de commande : 02712).
[PARTITION
- TRENET (Charles)]. Le Grand Café. Paroles & musique
de Charles Trenet. Paris,
Éditions Vianelly en dépôt aux Éditions
Raoul Breton, 1938 (date du copyright). Feuillet plié en
deux (176 x 268 mm.), [4] p., illustration de la couverture
par Guy-Gérard Noël, partition annotée,
1 pli horizontal et 1 pli vertical.
Air noté
aux pp. 2 et 3 et catalogue de « quelques succès
de Charles Trenet » à la p. 4.
7 euros (code de commande : 02691).
[PHOTOGRAPHIE
- PHOTOGRAPHES RUSSES]. Au long de la Volga - Langs de Volga.
Maîtres de la photographie
russe au XIXe siècle - Meesters van de 19e-eeuwse russische
fotografie. Bruxelles, Europalia
International, 2005. In-4° (230 x 280 mm.) broché
sous couverture à rabats, 96 p., nombreuses illustrations,
édition bilingue (français - néerlandais),
exemplaire en parfait état.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
à la Bibliothèque royale de Belgique, à Bruxelles,
du 21 octobre 2005 au 11 février 2006.
En quatrième de
couverture :
La
Volga, l'un des plus grands fleuves du monde, est un symbole cher
à la Russie. Chantée par de nombreux poètes
et écrivains, elle s'est également imposée
comme l'un des sujets favoris des premiers grands photographes
russes.
Les albums du XIXe siècle évoquent
ainsi les paysages, les villes et les marchés mais aussi
les populations – Kalmouks, Tchouvaches, Mordves, Tatars
ou Bachkirs – des multiples régions traversées
par la Volga, de sa source, près de Tver, jusqu'à
la mer Caspienne. L'ensemble en vient à proposer, avec
une étonnante acuité visuelle et une rare poésie,
un reflet fidèle de la Russie profonde de l'époque
pré-révolutionnaire.
12 euros (code de commande : 02697).
RENARD
(Edgard) — Toponymie de la commune de Louveigné. Liège,
Michiels, 1957. In-8° (156 x 233 mm.) broché,
204 p., 3 cartes dont une grande à déplier
in fine, (collection « Mémoires de la
Commission Royale de Toponymie et de Dialectologie (section wallonne) »,
n° 8), très bon exemplaire non coupé.
Une publication
peu courante !
Table des matières
:
- Introduction.
1. Méthode.
2. Situation géographique
; les eaux et le relief.
3. Notes brèves d'histoire.
4. L'histoire de Louveigné
d'après sa toponymie).
Chapitre I. Bibliographie.
Chapitre II. Notes philologiques.
Chapitre III. Glossaire alphabétique
des noms de lieux.
- Annexes.
- Cerquemenage de 1559.
- Cerquemenage de 1570.
- Cerquemenage de 1571.
- La dîme d'Andoumont
(1575).
20 euros (code de commande : 02708).
[RÉVOLUTION-EMPIRE - DÉPARTEMENT
DES FORÊTS - PLACARD]. État sommaire des arrêts
définitifs portant condamnation rendus par la Cour de Justice
criminelle du Département des Forêts, tant en matière
criminelle que sur appel des Jugemens de Police correctionnelle,
pendant le mois d'Avril 1809.
Luxembourg, Brück, 1809. [A Luxembourg, chez Pierre Brück,
fils, rue de la Constitution, N°. 38.] In-plano, 445 x 570
mm., en bon état.
Ce placard,
signé par Clément, Procureur général
impérial en la Cour de Justice criminelle, le 2 mai 1809,
indique la date des arrêts, les noms des condamnés,
la nature et leiux des délits, les peines prononcées,
etc.
Les condamnés figurant sur ce placard
sont Henry-Joseph Bourgeois (boucher et cordonnier à Neufchâteau) ;
Michel Mergen (domicilié à Outscheidt) ; Jean
Sinner, Pierre Grégoire et Jean Koch (de la commune de
Hessingen) ; Pierre Streff (domicilé à Neuheusgen).
30 euros (code de commande : 02703).
[REVUE].
Haro! Une revue belge d'avant-garde. 1913-1928. Introduction, notes et commentaires par Véronique
Jottrand et Daniel Lefebvre. Mons, Éditions
du Renard Découvert - Mundaneum, 1995. In-4° (210 x
297 mm.) collé, 71 p., illustrations, index général
de la revue.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition organisée à
la librairie L'Oiseau-Lire, à Mons, du 11 novembre au 8
décembre 1995.
En quatrième de
couverture :
Lors
d'une exposition, il est toujours difficile de lire attentivement
tous les documents présentés. Nous avons donc jugé
utile de détailler, dans ce catalogue, le sommaire de chaque
numéro de Haro! et de reproduire quelques-uns des
textes les plus représentatifs, ainsi qu'un choix d'illustrations.
Ensuite, le lecteur trouvera les renseignements concernant les
collaborateurs de Haro ! dans la rubrique Éléments
bio­bibliographiques .
Par ailleurs, l'index général,
en fin de volume, pourra aider celui qui voudrait poursuivre quelques
recherches. En effet, sont répertoriés tous les
noms propres, titres de revues, etc.. qui jalonnent la collection
complète de la revue.
Dans la rédaction des sommaires, Daniel
Lefebvre détaille certains articles ou choisit de nous
en extraire les phrases les plus fortes, les plus virulentes,
mais parfois aussi les plus visionnaires et celles dont on se
dit qu'elles sont toujours cruellement d'actualité. Certaines
aussi sont pleines d'un humour grinçant, proportionnel
à la réalité macabre de cette génération
sacrifiée à la Première Guerre mondiale.
Ces cris de révolte nous émeuvent toujours par-delà
le temps malgré, parfois, le ton grandiloquent et ampoulé
et malgré les avatars de l'Histoire. Nous découvrons
avec émotion toute l'audace intellectuelle et artistique,
la foi de ces jeunes artistes pour qui le monde ne pouvait que
mieux tourner, pour qui l'idéal d'une société
meilleure était un engagement total et parfois le travail
de toute une vie. Nous ressentons dès lors des sentiments
mitigés d'admiration et d'irritation face à ces
militants si radicaux et parfois si naïfs. N'oublions cependant
pas qu'ils sont tous les initiateurs et les acteurs de l'art et
de la littérature modernes. Il est bon de les lire, de
les relire, afin que nous gardions toujours les portes ouvertes
vers la réflexion sur le comment et le pourquoi de notre
société et peut-être aujourd'hui plus que
jamais.
15 euros (code de commande : 02706).
RICHARD (Lionel) — Marchandise non dédouanée. Bruxelles, Dideir Devillez, 2011. In-8° (175 x 175 mm.) broché sous couverture à rabats, 125 p., un des XX exemplaires hors commerce numérotés sur Rives Tradition (n° HC IX), exemplaire non coupé et à l'état de neuf.
Sur le rabat de la couverture
:
Auteur
de deux recueils de poésie : La Voix des flammes
(1957), Éditions José Millas-Martin et Le Bois
et la Cendre (Prix Coaraze 1959), Éditions Action poétique ;
professeur de Littérature Comparée ; traducteur
de poètes étrangers, allemands principalement (dont
Nelly Sachs, Prix Nobel de Littérature 1966) ; publie,
par ailleurs, de nombreux livres qui lui valent une réputation
internationale de spécialiste de la culture allemande,
des relations franco-allemandes et de l’art européen
d’avant-garde du XXème siècle : Le nazisme
et la culture, Éditions Complexe, L’Expressionnisme,
Le Bauhaus et D’une apocalypse à l’autre,
tous trois aux Éditions Somogy, L’art et la guerre
: Les artistes confrontés à la Seconde Guerre mondiale,
Éditions Flammarion, D’où vient Adolf Hitler
?, Éditions Autrement ; collabore régulièrement,
depuis les années soixante, au Magazine Littéraire
et à France Culture (radio).
Le recueil Marchandise non dédouanée
rassemble, suivant une répartition rigoureuse, un choix
de poèmes écrits sur plus de trente ans et parus,
pour quelques-uns, au fil du temps, dans des revues françaises
ou étrangères, entre autres : Les Lettres Nouvelles,
Marginales, Le Journal des poètes, Action
poétique.
30 euros (code de commande : 02688).
[SAULNIER (Eugène)]. CHABOT (Michel) — L'escarbille. Histoire d'Eugène Saulnier ouvrier verrier. Postface de Madeleine Rebérioux. Paris, Presses de la Renaissance, 1978. In-8° (141 x 225 mm.) collé, 280 p., illustrations hors texte, (collection « La France des Profondeurs »), exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
Eugène
Saulnier est né il y a 87 ans dans un petit village du
Loir-et-Cher, aux confins de la Sarthe et de l'Eure-et-Loir, terre
d'artisanat et de savoir-faire ancestral.
Eugène a été un témoin
privilégié de cette vie d'autrefois, de ces métiers
oubliés ou disparus, de cette époque où l'existence
était rude et les salaires bien bas.
Sa profession – maître-verrier –
a subi plus que toute autre l'évolution du travail contemporain,
le passage d'une époque à une autre, d'une « aristocratie »
ouvrière à la mort de l'artisanat.
L'escarbille, c'est tout simplement la
saga de la verrerie : le travail des enfants, les horaires de
nuit, la misère et la peine des hommes, les conflits sociaux,
la tourmente des guerres, la faillite des usines, mais aussi les
fêtes, naissances et mariages, banquets et baptêmes,
toutes les joies simples qui font la saveur du quotidien.
Michel Chabot, qui nous avait déjà
donné à lire les souvenirs de son grand-père
dans Jean et Yvonne, domestiques en 1900, succès
de librairie et premier volume de la collection « La
France des Profondeurs », a su merveilleusement restituer
la parole d'Eugène Saulnier et à travers elle, évoquer
l'histoire authentique des hommes de notre temps.
Vendu.
[TALLEYRAND (Charles-Maurice de)]. MISSOFFE (Michel) — Le cœur secret de Talleyrand. Paris, Perrin, 1956. In-8° (144 x 227 mm.) broché, 278 p.
Table des matières
:
Chapitre
I. Talleyrand et sa famille.
Chapitre II. L'abbé galant.
Chapitre III. Les livres et l'amitié.
Chapitre IV. Une liaison sérieuse avec
une femme frivole.
Chapitre V. L'exilé.
Chapitre VI. L'accession au pouvoir, Barras
et la baronne de Staël.
Chapitre VII. Diplomatie secrète et collaborateurs
abusifs.
Chapitre VIII. L'amour et l'argent.
Chapitre IX. Heurs et malheurs de S. A. S. le
prince de Bénévent.
Chapitre X. Deuils et hyménées.
Chapitre XI. L'hôtel Talleyrand.
Chapitre XII. Le Congrès de Vienne.
Chapitre XIII. La deuxième Restauration
et la retraite.
Chapitre XIV. L'ambassade de Londres et le dernier
ami.
Chapitre XV. La mort de la princesse de Talleyrand.
Chapitre XVI. Le testament et les adieux au
public.
Chapitre XVII. Le dénouement.
- Aperçu bibliographique.
Bibliographie :
- Limousin-Lamothe (Roger), « Michel
Missoffe, Le cœur secret de Talleyrand », dans
Revue d'histoire de l'Église de France, t. 42,
n° 139, 1956, pp. 295-296.
12 euros (code de commande : 02704).
VANDENDRIESSCHE (Olivier) et RIGOT (José) — 1830-1976. Gilly, son histoire, sa population, ses bourgmestres. Préface de Jacques Van Gompel. Gilly, Christian Renard [Ville de Charleroi], 2006. In-8° (200 x 250 mm.) agrafé, 71 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
Préface :
Depuis
près de quinze ans, le Cercle d'Histoire de Gilly a accompli
un travail remarquable qu'il nous a heureusement fait partager.
Ses membres ne se lassent pas de fouiller les
archives et de nous faire part de toutes les richesses qui en
ressortent. En spécialistes, ils continuent à nous
replonger dans l'histoire de notre légendaire commune puisque,
une fois encore, ils se sont livrés à de formidables
recherches historiques afin de nous retracer le parcours des différents
bourgmestres de Gilly... Ces Hommes, qui depuis 1830, ont contribué
à l'expansion de notre cité !
L'initiative n'est pas à négliger
car nous savons tous que pour bien préparer l'avenir, une
bonne connaissance du passé est indispensable. Cet ouvrage,
réalisé avec beaucoup de passion et de méticulosité,
nous permet, au rythme des pages, de découvrir, une fois
encore, notre Histoire – à nous les Gilliciens –
grave, amusante, troublante parfois... Je suis convaincu qu'il
éveillera même chez certains, une foule de souvenirs
!
3 euros (code de commande : 02711).
[VERHAEREN
(Émile)]. VERMEULEN (François) — Les débuts
d'Émile Verhaeren. Bruxelles,
Office de Publicité, 1948. In-8° (128 x 194 mm.)
broché, 91 p., un portrait de Verhaeren en frontispice,
(« Collection Nationale », 8e série, n°
93), on joint le carton du Service de Presse de l'éditeur
ainsi que le prière d'insérer.
Ouvrage peu
courant.
Texte du prière
d'insérer :
Émile
Verhaeren chercha longtemps la voie qui lui permît de se
réaliser pleinement. Pourtant, à travers tâtonnements
et erreurs momentanées, se distinguent déjà,
par moments, les rythmes qui allaient devenir souverains
et les forces destinées à se déchaîner
tumultueuses.
De Saint-Amand sur l'Escaut à Bruxelles,
foyer d'art et de littérature, en passant par les joyeuses
années de Louvain, l'auteur de la présente étude
décrit la lente éclosion du talent poétique
de celui qui devait imprimer aux lettres belges un élan
magnifique...
Grâce aux nombreuses études publiées
depuis la mort du poète, et à des sources inédites,
à la suite, aussi, d'enquêtes menées dans
les milieux les plus divers, M. Vermeuien s'est efforcé
de présenter en un ouvrage à la fois anecdotique
et critique les premiers visages d'Émile Verhaeren, l'enfant
terrible de parents trop bourgeois, le pensionnaire, mal éveillé,
des Pères Jésuites, l'universitaire s'enivrant de
la liberté enfin conquise, le journaliste, le chroniqueur,
l'ami des peintres, le poète. L'auteur n'abandonne son
héros qu'au moment où celui-ci, ayant publié
les Flamandes et les Moines, s'engage dans une voie
différente, celle qui le mènera aux Soirs
et aux Flambeaux Noirs.
Cette belle étude, pleine de finesse,
de pénétration, de goût et de vie, séduira
tous ceux qui s'intéressent à nos lettres nationales.
Bibliographie :
- Soreil (Arsène), « Les
débuts d'Émile Verhaeren », dans Revue
belge de philologie et d'histoire, tome 28, fasc. 1, 1950. pp. 365-366.
10 euros (code de commande : 02701).
[VOLTAIRE (François Marie Arouet, dit)]. JOVICEVICH (Alexandre) — Les Lettres d'Amabed de Voltaire. Édition critique et commentée. Paris, Éditions Universitaires, 1961. In-8° (167 x 247 mm.) broché sous jaquette (défraîchie), LXXVIII, 87 p., (collection « Encyclopédie Universitaire »).
Préface :
Que
savons-nous aujourd'hui des Lettres d'Amabed ? Rien, sinon
l'année de publication et à peu près le nombre
d'éditions. Certains critiques voltairiens mentionnent
l'œuvre en passant, lui attribuant une ressemblance de forme
avec les Lettres persanes. Outre cette similitude de forme,
ne peut-on pas apparenter certaines parties des deux romans épistolaires ?
N'a-t-on pas apprécié trop ces dernières
alors qu'on a complètement méprisé les autres
? Avant de répondre à ces questions, il faut procéder
à une critique serrée des deux textes. On situe
les Lettres d'Amabed dans l'ensemble de l'œuvre de
Voltaire parmi ses Romans et contes, mais comme un conte
qui, paraît-il, ne mérite pas d'être étudié,
bien qu'on ait poussé les recherches sur Voltaire dans
toutes les directions où sa curiosité insatiable
s'était acheminée.
Personne ne s'est encore demandé quelle
est la valeur intrinsèque de l'ouvrage, du point de vue
historique ou esthétique. Aussi incroyable que cela puisse
paraître, personne de nos jours, du moins que nous sachions,
n'a trouvé un passage de ce conte qui puisse illustrer
un aspect de la pensée voltairienne ; ou un document éclairant
la recherche des influences étrangères dont il s'est
inspiré, qui puisse nous donner une leçon sur sa
philosophie ; ou bien une source de sa critique religieuse
(l'origine du christianisme, la papauté, le célibat
des prêtres). Il a paru même un article sur l'Indianisme
de Voltaire, qui ne se reporte pas une seule fois à
cette collection de 34 lettres qui précisément,
parce qu'elles posent le problème de l'antiquité
des civilisations, touchent directement ce domaine. D'ailleurs,
le titre Sources de l'indianisme de Voltaire conviendrait
beaucoup mieux à cette étude, qui s'intéresse
uniquement aux sources et constitue à cet égard
un excellent travail.
Que les Lettres d'Amabed soient une œuvre
d'art, vivante, qu'elles aient une unité organique, leur
raison d'être et leur signification, ces faits n'ont jamais
intéressé personne, ce nous semble, personne ne
s'étant jamais livré à une recherche approfondie
sur ces sujets. Ce sont ces problèmes que nous allons aborder.
Mais, pour suivre le développement de la pensée
de Voltaire, l'essentiel n'est pas tant de savoir à quel
moment l'œuvre a été publiée que celui
où elle fut composée.
13 euros (code de commande : 02692).
[WALLONIE - LINGUISTIQUE]. Atlas linguistique de la Wallonie. Tableau géographique des parlers de la Belgique romane d'après l'enquête de Jean Haust et des enquêtes complémentaires. Tome 3. Les phénomènes atmosphériques et les divisions du temps (208 notices, 70 cartes) par Élisée Legros. Liège, Vaillant-Carmanne, 1955. In-4° (235 x 300 mm.) sous reliure d'éditeur, 381 p., cartes, exemplaire en bon état.
Texte du bulletin de
souscription :
L'Atlas
linguistique de la Wallonie, œuvre majeure de la dialectologie
wallonne due à l'initiative de feu Jean Haust, a commencé
de paraître en 1953 : M. L. Remacle a publié
alors un premier volume de 100 cartes et de 100 notices consacré
aux aspects phonétiques des parlers de la Belgique romane.
Le même auteur rédige actuellement un second volume,
qui concernera la morphologie.
M. Élisée Legros, directeur scientifique
de l'atlas wallon, vient d'en achever le tome 3. C'est le premier
de la longue série qui doit embrasser l'examen du vocabulaire
des parlers romans de Wallonie. En un volume de 384 pages in-4°,
M. Legros réunit 208 notices et 70 cartes relatives aux
phénomènes atmosphériques et aux divisions
du temps. Dans un texte dense et copieux, il étudie les
différents aspects de la matière considérée :
il classe et analyse les éléments lexicologiques
proprement dits, qui sont souvent d'une étonnante variété ;
il joint à ce tableau des remarques phonétiques,
morphologiques et syntaxiques ; en outre, il relève
des dictons et des proverbes, et il apporte, notamment à
propos des principales fêtes de l'année, des données
folkloriques parfois très riches ; la matière
elle-même ressortit du reste plus d'une fois (noms des constellations,
feux traditionnels, etc.) au folklore comme à la linguistique.
Dans ce troisième volume, ainsi qu'on
l'aura remarqué, le nombre des notices est plus élevé
que celui des cartes. Fidèle aux principes formulés
dans l'introduction du tome 1, M. Legros donne, en effet, des
notices non accompagnées de cartes. Pour des raisons diverses,
que l'auteur expose dans l'introduction de ce troisième
volume, il arrive qu'il y ait moins de profit à reporter
sur carte certaines données recueillies par l'enquête.
Dans ce cas, M. Legros fournit au lecteur un texte qu'aucune carte
ne vient illustrer, mais qui localise les documents avec les précisions
souhaitables.
Vendu.
WORMS (Maddy) — Le Bain. Xylogravure signée dans la marge inférieure
droite et numérotée (208/450) dans la marge inférieure
gauche.
Dimensions :
- Image
: 205 x 304 mm.
- Feuille : 325 x 500 mm.

40 euros (code de commande : 02699).
La prochaine mise
à jour
aura lieu
le mardi 30 septembre 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
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