lundi 4 décembre 2023

Les « nouveautés » du 5 décembre 2023

 

MISE À JOUR DU 5 DÉCEMBRE 2023

N'hésitez pas à me contacter
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
 

 

Anciens Pays et Assemblées d'États - Standen en Landen. XL. Bruxelles, Librairie Encyclopédique, 1966. In-8° (154 x 235 mm.) broché, 259 p., planches hors texte dont deux à déplier.



Ce volume contient :
   - 
Karel ende Elegast, Spiegel van de Middeleeuwse Maatschappij, par Herman Van Nuffel.
   - Deelname der Stad Aarschot aan de Gemeentelijke Beweging in Brabant, par Piet et Mies De Fraine-Blonde.
   - Die Anfänge des Ständewesens im Nord- und Ostmitteleuropa im Mittelalter, par Karol Gorski.
   - Coinage, Taxation and the Estates General of the Burgundian Netherlands, par Peter Spufford.
   - Un livre sur la Théorie de la Représentation en Pologne au XVIe siècle, par Karol Gorski.
   - Marcus van Vaemewyck (1518-1569) en zijn Kroniek over de Beroerlicke Tijden, par Herman Van Nuffel.
   - La Confection d'un Compoix Diocésain en Languedoc au XVIIe siècle, par Émile Appolis.
   - Représentation et Liberté, par Jean Roels.
   - L'Église Notre-Dame au Lac à Tirlemont (Tienen), Gente Dame du Gothique Brabançon, par Paul Dewalhens.
   - Chronique.
   - In memoriam Théodore F.T. Plucknett (1897-1965).

10 euros (code de commande : 00907).

 

ANDRIAT (Frank) — Au bout du monde. Ottignies-Louvain-la-Neuve, 1995. In-8° (140 x 220 mm.) collé, 137 p., bel envoi de l'auteur, exemplaire en bon état.



En quatrième de couverture :
   Il vit à Bruxelles. Seul. Il s'épuise au travail. Invité en Gaume, il y découvre la nature, la chaleur humaine et l'amour. Prisonnier d'une vie trépidante, il n'y croyait plus.
   Lentement, longuement, il se laisse apprivoiser par sa nouvelle terre d'élection et par la femme qui l'y accueille. Gaume tendre et profonde, Gaume silencieuse et sauvage où il découvre en lui la source de vie qu'il n'avait jamais rencontrée.
   Frank Andriat (1958) a publié des romans (Journal de Jamila, L'enfant qui chante), des nouvelles (Hirondelles), des récits (Le Songe de Marie), des poèmes et des essais. Il écrit pour les adultes et les adolescents.
   Il partage sa vie entre la Gaume et Bruxelles où il enseigne le français.

 

 Vendu.

 

[ART MODERNE - BRUXELLES]. Le Musée d'Art moderne. Bruxelles, Crédit Communal, 1988. In-4° (210 x 280 mm.) broché, 128 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Musea Nostra », n°4), exemplaire en très bon état.



Table des matières :
   - Introduction, par Ph. Mertens.
   - Les peintures au dix-neuvième et vingtième siècles, par G. Ollinger-Zinque.
   - La sculpture au dix-neuvième siècle, par J. Van Lennep.
   - La sculpture au vingtième siècle, par P. Baudson.
   - Le cabinet des dessins, par A. Adriaens-Pannier.
Extrait de l'introduction de cet ouvrage publié avant l'ouverture du musée Magritte :
   Le Musée d'art moderne, en tant que département des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, occupe au sein de l'art belge et étranger une place spéciale qui découle directement de sa conception scientifique. Celle-ci respecte un double état de fait : d'une part le Musée est une institution nationale, d'autre part il abrite des œuvres des dix-neuvième et vingtième siècles parmi lesquelles on compte quelques pièces maîtresses de l'art contemporain. L'intention première est de montrer un large éventail de notre art national. Vu la multiplicité des collections, il est impossible d'évoquer toutes les périodes ou toutes les tendances et c'est par ce choix que le caractère spécifique du Musée et l'étude scientifique qui y est menée, vont se dégager.
   Lors de l'ouverture des Extensions du Musée d'art ancien, en 1974, les collections du dix-neuvième siècle ont été installées dans les salles nouvellement aménagées.
   Depuis 1984, cette partie du Musée d'art ancien avec son forum, où sont exposées quelques remarquables sculptures du dix-neuvième siècle, est la transition logique vers le Musée d'art moderne, un passage souterrain assurant la liaison entre les deux musées. L'entrée principale du Musée d'art moderne se situe Place Royale. Les principaux centres d'intérêt, outre les collections Antoine Wiertz et Constantin Meunier – que l'on peut admirer dans leur musée respectif – sont le réalisme, le symbolisme, l'expressionnisme flamand, les années vingt, le surréalisme, le mouvement COBRA et l'informel.
   Actuellement, l'intérêt se porte également vers l'art contemporain, c'est pourquoi art conceptuel et « minimal art » seront dans l'avenir mieux représentés et l'on cherchera davantage à illustrer certaines tendances contemporaines.
   Il convient d'accorder une attention toute particulière à l'œuvre du surréaliste belge René Magritte. La salle Georgette et René Magritte a été repensée et abrite, depuis peu, les œuvres léguées par la veuve du peintre et celles prêtées par le Ministère de la Communauté Française.
   L'art belge reste au centre des préoccupations, mais, dans la mesure du possible, on s'efforce de le confronter avec des œuvres étrangères significatives.

Vendu.

 

[ARTS EN BELGIQUE]. Dessinateurs belges d'Ensor à Magritte - Belgische tekenaars van Ensor tot Magritte. [Bruxelles], IBM Belgium, 1978. In-folio (330 x 465 mm.) en ff. sous couverture rempliée, étui et emboîtage toilés gris d'éditeur, [60] p., [36] planches hors texte en noir et en couleurs, édition bilingue (français - néerlandais), exemplaire numéroté sur vélin Aquarel Torchon (n° 669), en très bon état.



Table des matières :
   - Avant-propos, par Philippe Roberts-Jones.
   - James Ensor, par Lies De Maeyer.
   - Frits van den Berghe, par Émuile Langui.
   - George Minne, par Willy Juwet.
   - Gust De Smet, par Émuile Langui.
   - Edgar Tytgat, par Albert Dasnoy.
   - Gustave van de Woestyne, par Marcel Duchâteau.
   - Léon Spilliaert, par Francine-Claire Legrand.
   - Rik Wouters, par Roger Avermaete.
   - Albert Servaes, par Lydia M.A. Schoonbaert.
   - Constant Permeke, par Karel J. Geirlandt.
   - Frans Masereel, par Roger Avermaete.
   - René Magritte, par Jean Dypréau.

Article de Marcel Duchâteau sur Gustave van de Woestyne.
 

 50 euros (code de commande : 00902).

 

BAILLON (André) — Histoire d'une Marie. Préface de Charles Vildrac. Septième édition. Paris, Rieder, 1923. In-8° (125 x 188 mm.) broché, 284 p., couverture défraîchie.



Extrait du catalogue de la Bibliothèque Royale :
   L'Histoire d'une Maire fut rédigée en peu de semaines dans la seconde partie de l'année 1915. Ce calvaire d'une femme, meurtrie par l'existence et par ceux qu'elle a trop aimés, lui conquit le grand public. Rédigée avant Moi quelque part, elle est la source qui alimenta les romans postérieurs : En Sabots, Zonzon Pépette, Par Fil spécial. Récit émouvant, bien conduit (surtout dans la 1re partie) et d'une franchise audacieuse. Il valut au talent de l'écrivain l'admiration presque générale, mais à l'homme (Henry Boulant du roman) des critiques parfois violentes (surtout à propos de la dédicace à la personne qui remplaça dans son affection l'épouse délaissée).
Bibliographie :
   - André Baillon 1875-1932 (Bruxelles, Bibliothèque Royale, 1957), p. 15-16, n° 42 (pour la description de l'édition originale).
   - André Baillon 1875-1932 (La Louvière, Centre Culturel du Hainaut, 1976), p. 87, n° 2 (pour la description de l'édition originale).

Vendu.

 

[BALZAC (Honoré de)]. L'Année Balzacienne 1970. Paris, Garnier, 1970. In-8° (136 x 215 mm.) broché, 424 p., exemplaire en bon état.



Table des matières :
   
- « Orientations étrangères »
      - Balzac et l'étranger, par R. Guise.
      - La Vision balzacienne de l'Allemagne (1829-1835), par L. Wanuffel.
      - Balzac et Goethe, par J. Beck.
      - Présence d'Hoffmann dans les œuvres de Balzac (1829-1835), par L. Wanuffel.
      - Balzac lecteur des « Élixirs du Diable », par R. Guise.
      - Quelques emprunts possibles de Balzac à Hoffmann, par M.-F. Jamin.
      - Jalons pour l'étude de la fortune de Balzac en Allemagne, par R. Albrecht.
      - Présence de « Melmoth » dans « La Comédie humaine », par M. Le Yaouanc.
      - Les Personnages anglais et la Touraine dans l'œuvre de Balzac, par N. Mozet.
   - Regards sur quelques œuvres.
      - Le Personnage de Troubert et la genèse du « Curé de Tours », par N. Mozet.
      - Idéologies et formes dans « Le Médecin de campagne », par F. Pacqueteau.
      - Balzac a-t-il connu Goriot ?, par L. A. Uffenbeck.
      - De « Séraphîta » à « La Fille aux yeux d'or », par G. Delattre.
      - Balzac et Noël du Fail (sur un conte drolatique), par N. Cazauran.
      - Balzac et Paul-Louis Courier (sur les sources des « Paysans »), par B. Reizov.
   - Études générales.
      - Réflexions sur l'œuvre de Balzac, par K. Rexroth.
      - La Notion de Comique et la Notation comique chez Balzac, par M. Ménard.
      - Un Procédé cher à Balzac ou le Jeu des analogies, par R. Fortassier.
      - Les Auvergnats dans « La Comédie humaine », par A. Prioult.
      - Notes, par D. Bellos, P. Citron, N. Felkay, H. Kieffer et M. Le Yaouanc, R. Pierrot, A. Prioult.
   - Documentation.
      - Calendrier de la vie de Balzac (Année 1838), par J.-A. Ducourneau et R. Pierrot.
      - Revue critique, par L. Frappier-Mazur, O. Virmaux.
      - Bibliographie balzacienne (Année 1969), par R. Pierrot et R. Rancœur.
      - Balzac à l'étranger, par C. Gould, L.-F. Hoffmann, A. Ion, A. D. Mikhailov.
      - Informations et Nouvelles.
      - Liste des Articles antérieurement publiés.

10 euros (code de commande : 00881).

 

BAUCHAU (Henry) — Gengis Khan. Pièce en huit tableaux. Lausanne, Mermod, 1960. In-8° (124 x 172 mm.) broché sous couverture rempliée, 188 p., (« Collection du Bouquet », n° 70), exemplaire en bon état.
   
Édition originale.



Texte d'Éric Pelet à l'occasion des représentations de la pièce au Théâtre 13 - Glacière, à Paris,en 2007 :
   
Œuvre de poète, Gengis Khan est traversé par le souffle de l'épopée.
Réunissant plus de 30 personnages sur 40 ans, embrassant l'Asie de Pékin à Samarkand, la pièce d’Henry Bauchau, écrite en 1955, retrace le destin d’un homme à l'énergie formidable : Témoudjin, obscur nomade mongol, qui deviendra Gengis Khan et mourra à la tête d’un empire pacifié de la Corée à l'Ukraine.
   La pièce s'ouvre sur la rencontre entre Timour et Témoudjin, jeune chef dépourvu de tout : dans le regard de Timour, Témoudjin découvre sa force et entrevoit son destin : sortir les Mongols de l'humiliation et de la misère, étendre la steppe à l’infini... Des années après, il a unifié les tribus nomades, dont il devient l'unique chef sous le nom de Gengis Khan, et dirige sa « flèche mongole » sur le Royaume d'Or, la Chine du Nord, qu’il conquiert
   Mais la réalité des hommes, incarnée par l'infatigable paysan chinois, lui résiste : au lieu de raser la Chine, comme le veut son armée, il s'en fait le protecteur sous les conseils de Tchélou T’saï, l'ancien ministre du Roi d'Or, renonçant au massacre barbare et s'éloignant dès lors de son rêve de nomade. Après la mort de Timour quelques années plus tard, il sombre dans le désespoir puis renaît pour diriger ses troupes sur la Perse. Il entre à cheval dans la mosquée de Samarkand où il défie Dieu ; mais, désormais coupé du monde par la terreur et la haine qu’il inspire, il échoue à convaincre le peuple perse. Seule la jeune Choulane va vers lui : mais leur amour ne résistera pas au fossé qui sépare le vainqueur du vaincu, la steppe de l'oasis...
   Un théâtre qui renoue avec ses origines
   Au commencement, Témoudjin, le germe : un être couvert de glaise émerge d’un torrent, enchaîné et dépouillé de tout ; à la fin, un arbre gigantesque, l’Empire de Gengis Khan, couvre le monde de ses innombrables branches « à mi-chemin entre deux océans »... Hors des normes et des genres dramatiques, plus proche de la poésie épique des cultures naissantes que de la tragédie tendue des civilisations accomplies, la prose ample et claire de Bauchau raconte la germination et la croissance fabuleuse de cet « arbre de Gengis Khan », qui, né de la boue des steppes, montera à l'assaut du ciel et regardera Dieu en face.
   Le destin de Gengis Khan selon Bauchau, c’est la rencontre violente et les épousailles du vent et de la terre, du torrent et du relief, du rêve sans limite et de la réalité qui l'infléchit, de l'énergie brute et de la forme qui la canalise... Sur son passage, il y a ce qui cède : les armées, les murailles, les villes, les royaumes... et il y a ce qui résiste : la liberté du cavalier mongol, l'éternité du paysan chinois, la patience du jardinier perse, l'amour de la jeune femme, l'obstination de l'héritier, la mort... Ce qui cède il l'anéantit, mais il épouse ce qui lui résiste.
   Gengis Khan n'est pas un héros tragique : il n'est pas soumis à la fatalité, il est lui-même la fatalité. Sur sa trajectoire, des mondes s'écroulent ; dans son sillage, des vies se brisent ou se transforment : c’est le sage Timour, le premier ami, l'alter ego mongol, que sa fidélité sans borne conduira à la mort ; c’est le Roi d'Or qui sombre dans la folie, anéanti par la terrifiante brutalité du Mongol ; c’est Choulane, la jeune femme perse, la femme aimée, qui ira au sacrifice, déchirée entre son amour et ses racines ; c’est Tchélou T’saï, enfin, le demi-chinois, « ministre de l'arc-en-ciel », le bras droit successeur de Timour, qui en choisissant de servir Gengis Khan fera entrer la lumière chinoise dans l'ombre mongole, et retournera la puissance destructrice du barbare en force régénérante et pacificatrice.
   S'interrogeant sur ce qui préside à la fondation des Empires, la pièce de Bauchau s'inscrit dans les préoccupations d’un siècle qui en a vu naître et mourir plusieurs. Or, à l'oppose des grands empires sédentaires et bâtisseurs, à visée hégémonique, qui absorbent et dissolvent leurs conquêtes, l’Empire Mongol frappe par sa singularité : nomade et destructeur, il adopte ce qu’il conquiert et finalement le régénère.
   Comme les grandes pièces historiques de Shakespeare, le Gengis Khan d'Henry Bauchau parle de politique : révoltes de sans-terre, trônes renversés, guerres, transmission du pouvoir... Mais plus encore, il nous parle de l’homme et de sa confrontation au réel, du travail du temps sur l'individu et sur les civilisations, du souffle vital en général, de son extinction et de ses renaissances.
   Loin de l'ironie démythificatrice propre à la plupart de ses contemporains, Henry Bauchau, finalement hors du temps, propose un théâtre qui renoue avec ses origines et qui de nouveau parle le langage du mythe.



Bibliographie :
   - 
Pelet (Éric), 
Œuvre de poète, Gengis Khan est traversé par le souffle de l'épopée - Un théâtre qui renoue avec ses origines, extrait de Theatreonline.com (ressource en ligne).

Vendu.

 

BERLIÈRE (Ursmer) — Les élections abbatiales au Moyen Âge. Bruxelles, Lamertin, 1927. In-8° (167 x 252 mm.) broché, 100 p., (collection « Académie Royale de Belgique - Classe des Lettres et des Sciences morales et politiques - Mémoires, collection in-8° », t. XX, fasc. 3), dos renforcé avec de l'adhésif, couverture un peu défraîchie.



Table des matières :
   Introduction.
   1. Les élections abbatiales depuis le Concile de Latran (1215).
   2. Influence des pouvoirs séculiers.
   3. Réserves pontificales.
   4. Nomination d'abbés étrangers à l'Ordre.
   5. Abbayes sollicitées en cour de Rome.
   6. Élections doubles.
   7. Capitulations abbatiales.
   8. Enquêtes sur les élections.
   9. Résignations d'abbés.
   10. Dépositions d'abbés.
   11. Conclusion.

Vendu.

 

BROODCOORENS (Pierre) — La parabole du figuier stérile. Chez l’Auteur, 1921. In-8° (135 x 190 mm.) broché, 110 p., une illustration en frontispice et vignette sur bois de Pierre Oscar Ebbeni à la couverture répétée à la page de titre, un des 500 exemplaires numérotés (n° 299).



Extrait de l'étude de Jean Robaey :
   Il est rare qu'un auteur oublié soit un grand auteur, il est fréquent qu'un auteur oublié le soit injustement. Pierre Broodcoorens appartient à cette seconde catégorie : certains de ses livres mériteraient d'être lus encore aujourd'hui. Nous n'insisterons pas sur les motifs, souvent d'ordre extra-littéraire sinon politique qui l'ont jeté dans l'oubli : son premier roman fut ainsi, contre sa volonté, publié en allemand en pleine guerre, en 1916 [...] Il convient plutôt de remarquer que la générosité de sa poétique aurait eu besoin de longues années de travail pour être affinée, et que notre écrivain est mort relativement jeune, à l'âge de trente-neuf ans.



Bibliographie :
   - Robaey (Jean), Un auteur oublié : Pierre Broodcoorens, dans Francofonia, n° 17, pp. 127-140.

5 euros (code de commande : 00894).

 

[BRUXELLES]. Annales de la Société Royale d'Archéologie de Bruxelles. Mémoires, rapports et documents. Tome Cinquante-cinq. Bruxelles, Société Royale d'Archéologie de Bruxelles, 1978. In-8° (159 x 240 mm.) broché, 119 p., quelques illustrations, exemplaire en bon état.



Table des matières :
   
Aux origines de la Chartreuse de Scheut : pèlerinage « populaire » et monastère « patricien », par Michel de Waha, p. 3.
   - Les débuts de la tapisserie bruxelloise au XIVème siècle et son importance durant la première moitié du XVème siècle, par Sophie Schneebalg-Perelman, p. 27.
   - Les élections communales du 26 octobre 1869 et du 24 mai 1870 à Bruxelles : crise dans le libéralisme et espoir de renouveau pour l'« Association constitutionnelle conservatrice », par Yvon Leblicq, première partie, p. 53.

5 euros (code de commande : 00913).

 

CHÂTEAUBRIANT (Alphonse de) — La gerbe des forces (Nouvelle Allemagne). Mention de 22e édition sur la couverture. Paris, Éditions Bernard Grasset, 1940. In-8° (120 x 188 mm.) broché, 349 p.
   Alphonse de Châteaubriant, grand admirateur d'Adolf Hitler et du régime nazi, fut le directeur du journal La Gerbe. Il fut condamné à mort le 25 octobre 1948, mais, réfugié dans un monastère autrichien, il ne fut pas arrêté.



La justification de l'auteur :
   J'ai écrit ce livre pour la France, pour mes amis de France, pour mes frères de France. Dire la Vérité ne m'a pas coûté, devant le grand mensonge dont on a fait l'autel de la Patrie.
   J'ai dit beaucoup de choses, et j'ai laissé dans le silence beaucoup de choses. Il est ici, comme toujours, des considérations qui pouvaient être formulées. J'ai préféré laisser à de plus grands juges que moi le soin d'articuler de vaines et infructueuses condamnations.
   Le lieu où j'ai écrit ce livre sur l'Allemagne, trop prompte ébauche, mais d'où ressortira peut-être quelque conseil, est le cœur du profond amour qui m'anime pour mon pays.
   Puisse la France, la France de Saint Louis, la France de Richelieu, la France de nos derniers grands Présidents du Conseil, en ce menaçant instant où retentit dans sa vie profonde le grincement de la fermeture des portes du Destin, comprendre que, face aux assauts gigantesques que prépare l'avenir, et lorsque la lutte pour la Planète est commencée, le Rhin n'est pas une frontière pour laquelle on se bal, mais une ligne stratégique sur laquelle on se rassemble.
            Nantes-Grillaud (décembre 1936) - Heidelberg (juin 1937).



Le compte rendu de Georges Blondel :
   On a beaucoup écrit depuis quelques années sur la Nouvelle Allemagne. M. de Châteaubriant, à la suite d’un rapide voyage dans ce pays (dont il paraît mal connaître la langue), a été frappé par les résultats auxquels la dictature est parvenue. Il fait un grand éloge d’Hitler ; mais il a des idées inexactes sur les conceptions religieuses de celui-ci. Le National-Socialisme allemand lui apparaît comme un « mouvement dans lequel s'exprime tout l'essentiel du christianisme, l'oubli de soi-même, le sacrifice de soi-même ». Ce n'est pourtant pas le sentiment des évêques et des prêtres et de la plupart des pasteurs, qui sont meilleurs juges que lui. Ne va-t-il pas jusqu'à écrire que les Nationaux-Socialistes sont « l'apparition humaine d’un recommencement de l'œuvre de Dieu ». L'Allemagne avait besoin « de cette révélation pour s'aider dans son immense effort politique mondial » !! Les attendrissements de M. de Châteaubriant sur la vie sociale des Allemands, exprimés d'ailleurs dans un style médiocre, sont ridicules. Les formules pseudo-lyriques dont il se sert ont pour but de mettre en lumière la beauté d’un régime qui étouffe complètement la liberté. Hitler, d'après lui, est « immensément bon » ! C’est « pour l’homme et pour l’homme de toutes les nations qu'il a réfléchi... Il est plein et pur comme un tuyau d'orgue... Il préfigure l’homme de demain » !! Et l'Allemagne lui paraît le pays du monde qui comprend le mieux l'évolution moderne.
   Quant' à la France, elle ne comprend rien à l'Allemagne. M. de Châteaubriant espère cependant que, « passant sur son front fatigué sa fine main pâle, elle chassera la terrible obsession obscurcissante qu'entretiennent ses faux médecins. »
   Ce livre a eu un certain succès en Allemagne ; on comprend aisément pourquoi. Il plaît à tous ceux qui pensent que c’est maintenant à l'Allemagne qu’il appartient de gouverner l'Europe. L’auteur estime que c’est en s'orientant dans la voie que lui trace Hitler que notre pays évitera le « cataclysme » qui le menace.
   Après la petite tournée qu'il a faite en Allemagne, M. de Châteaubriant a l'audace de dire qu'avec Hitler c’est « le peuple allemand qui se gouverne lui-même ». Un Allemand très pondéré me disait, il y a quelques jours : « Il n'y a plus maintenant chez nous trace de liberté. »
Bibliographie :
   - Blondel (Georges), A. de Châteaubriant. - La gerbe des forces ; Nouvelle Allemagne. Paris, Grasset, 1937, dans Revue internationale de l'enseignement, Année 1939 - n° 93, pp. 63-64.

Vendu.

 

[CHATELET]. Châtelet. 2eme édition. Stroud - Châtelet, Tempus - Société d'Histoire du Vieux Châtelet, 2004. In-8° (165 x 235 mm.) collé, 128 p., 250 reproductions de photos anciennes, (collection « Mémoire en Images »), exemplaire en bon état.
   Ouvrage réalisé par Claude Coisman, Marcel Nihoul, André Sevrin et André Vandenbroeck de la Société d'Histoire Le Vieux Châtelet.



En quatrième de couverture :
   Peu de localités de la région présentent un visage aussi attachant que Châtelet.
   Traversez à pied le centre de Châtelet : ses rues étroites, ses places exiguës, ses trottoirs larges comme des rubans, ses toits vétustes, ses maisons pressées les unes contre les autres, tout vous offre l'aspect d'un passé beaucoup plus lointain que ne le laisse présumer la physionomie actuelle de la ville.
   Ce sont les aspects de cette cité, son histoire si riche, les activités multiples de ses habitants qui sont évoqués ici en quelque 250 photos, choisies avec soin parmi des trésors de documents inédits ou mal connus.
   Ce livre constitue un précieux complément aux très nombreux ouvrages offerts par la Société d'histoire le Vieux Châtelet.

Vendu.

 

[CLÉMENT XIV (Giovanni Vincenzo Antonio Ganganelli, pape)]. [CARACCIOLI (Louis-Antoine)] — La vie du pape Clément XIV, (Ganganelli). Troisième édition. Revue, corrigée & augmentée. Paris, Desaint, 1776. [A Paris, / Chez la Veuve Desaint, Libraire, / rue du foin Saint-Jacques. / M. DCC. LXXVI. / Avec Approbation, & Privilége du Roi.] In-12 (105 x 170 mm.) plein veau marbré d'époque, dos à 5 nerfs orné de fleurons et de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges, 501, [2 bl.] p., un portrait gravé par R. de Launay le Jeune, d'après B. L. Prévost, en frontispice, ex-libris manuscrit de Gaudefroy, une vignette et un cul-de-lampe, exemplaire en bon état malgré de petites épidermures.



Préface :
   L'Histoire, destinée à consacrer la mémoire des grands hommes, se glorifie d'inscrire dans ses fastes le Pontife dont j'écris la vie. On voit un Pape sans préjugé comme sans prétention, & qui vraiment le père des fidèles qui lui sont confiés, les porte tous dans son sein, sans exclure de sa charité ceux-mêmes qui refusent de le reconnoître pour leur Chef.
   Il n'est pas nécessaire d'exciter l'admiration du Public envers Ganganelli : la vérité elle-même a pris soin de le faire connoître de la manière la plus avantageuse & la plus éclatante. Ses actions, ses lettres, ses paroles, tout a été précieusement recueilli, parce que rien de ce qui appartient aux grands hommes, ne tombe dans l'oubli.
   A peine Ganganelli fut-il élevé sur la Chaire de St. Pierre, qu'on l'entendit préconisé de toutes parts, & que Génève comme Lisbonne, Londres comme Paris, se réunirent pour en faire les plus grands éloges. Il avoit manifesté sa science, sa douceur, son humilité, étant Religieux & Cardinal, de manière à se concilier tous les cœurs, & à donner de sa personne les plus hautes idées, & les plus grandes espérances.   Le succès répondit à l'attente publique, & jamais l'Europe ne vit un Pape plus estimé & plus chéri. Il combla les vœux des Souverains en se montrant vraiment leur père & leur ami ; &, comme disoit M. l'Archevêque de Paris dans son Mandement sur le Jubilé donné à l'exaltation de ce Pontife, « il est un Pasteur selon le cœur de Dieu, dont les lumières & les vertus sont un gage de bénédictions. »
   Clément vécut au sein des orages, en conservant la plus grande sérénité, & toutes les tempêtes auxquelles il fut exposé ne servirent qu'à faire éclater sa sagesse, & son intrépidité.
   Il vit la mort comme l'aurore du jour éternel qu'il avoit toujours désiré, & qui le rendit supérieur à tous les maux de cette vie.
   S'il cessa d'être mortel ce ne fut que pour se reproduire dans tous les cœurs, & dans tous les esprits, laissant après lui les vestiges les plus précieux d'une charité à toute épreuve, & d'une Religion parfaitement éclairée.
   Il manquoit plusieurs détails sur sa naissance & sur son éducation, que je ne pus donner quand la première édition parut, & que j'insère dans celle-ci, comme étant des anecdotes intéressantes. On aime à connoître les grands hommes dès leur berceau, & à les suivre dans le cours de leur vie, comme ces superbes fleuves dont la source intéresse, & qui deviennent plus majestueux à mesure qu'ils s'en éloignent.
   J'ai retranché quelques faits douteux, je leur en ai substitué d'autres qui sont prouvés, & j'ai fait tous mes efforts, autant que mes foibles talens me l'ont permis, pour donner à cet Ouvrage toute la perfection qu'il mérite.
   Un tel Pontife devoit sans doute avoir un autre Historien ; mais tous les grands hommes n'ont pas des Caraches pour les peindre. D'ailleurs leurs propres actions s'annoncent assez d'elles-mêmes, sans avoir besoin d'un excellent pinceau. Clément XIV s'est illustré par des faits qu'il suffit de rapporter, pour lui ériger un monument immortel.
   Ceux qui oseroient toucher à sa réputation seroient ce serpent de la Fable qui croit ronger une lime en la mordant. Quiconque est proclamé par la Religion même n'a rien à craindre des discours des méchans, ab auditione mala non timebit.



Bibliographie :
   - 
Cioranescu (Alexandre), Bibliographie de la littérature française du dix-huitième siècle, n° 15500 (pour l'édition de 1775).


50 euros (code de commande : 00901).

 

DES OMBIAUX (Maurice) — Mihien d'Avène. Roman. Deuxième édition. Paris, Félix Juven, 1904. In-8° (122 x 186 mm.) broché, 260 p., exemplaire en bon état.
   
Une des œuvres majeures de l'écrivain thudinien.



Compte rendu de Fernand Bordier :
   Un livre dont on parle beaucoup, et qui certes, mérite la réputation qui lui est déjà faite. Ce roman, ou plutôt ce conte, est une œuvre vraiment nationale, on y respire une bonne odeur champêtre, on y sent vivre l'âme du paysan. L’auteur loin d'aller situer son action par-delà les frontières la fait se dérouler en Condroz, dans notre pays – ce qui, paraît-il, est très difficile à un auteur belge. Il a bien compris l'âme rustique, et nous la détaille avec une précision savante, c’est une étude soignée, approfondie et d’une facture heureuse. Ce Mihien d’Avène n'est pas noble, comme son nom pourrait le faire supposer, loin de là, c’est un pauvre chemineau, né dans un champ d'avoine, on ne sait de qui, innocent, sans famille ; un de ces trimardeurs qui vont de village en village demander un asile et du pain.
   Mihien est musicien, il fait danser les villageois aux mariages et aux « ducasses ». Il a, un jour, reçu une aumône d’une fille de fermier, Rosette ; dès ce jour il s'est senti un respect, une fidélité servile pour la jeune fille sa bienfaitrice. Il l'aime comme un chien aime son maître. Mais à la « ducasse » du village, on a élu le « maître-jeune homme », c’est Florent, le coq du village, qui choisit Rosette comme compagne. Et Mihien se sent pris d’une haine irraisonnée pour Florent. Ce sentiment peu à peu se fait jour. C’est la jalousie qui le pousse à haïr celui qui voudrait épouser Rosette et qu’il aime lui aussi. Et l'innocent poussé par son ressentiment contre ce rival qu’il déteste avec toute sa férocité d'être errant et hargneux, lui tend une embuscade un soir que Florent revenait de chez sa promise.
   Quelque temps après Mihien semble s'être assagi. Mais sa haine le travaille toujours. Un jour il apprend le mariage de Florent et de Rosette, ils ont ouvert une boucherie dans le village. Il devient fou, une colère terrible l'étreint, sa rage éclate ; il court au village et plonge son eustache dans le ventre de son ennemi « qui chancela et tomba sanglant sur l'étal, rouge parmi les viandes rouges ». Il songe à Rosette qu’il voit là. Et il « scella sa bouche en fleur d'un long baiser voluptueux, passionné, éperdu comme s'il l'étreignait pour l'éternité ».
   Le style de M. des Ombiaux est coloré, très sobre et très expressif.
   Aux premiers chapitres, nous assistons à une ducasse de village, tableau vraiment pittoresque, rappelant les ripailles des fameuses kermesses flamandes d'autrefois.
   Ici M. des Ombiaux a su tirer un très grand parti de sa science du folklore, c’est un des charmes de son conte, poignant et narré simplement sans aucun artifice.
   C’est un livre qui comptera dans l'œuvre de M. des Ombiaux, auquel nous sommes redevables d’une œuvre purement nationale.



Bibliographie :
   - Bordier (Fernand), Mihien d’Avène, par Maurice des Ombiaux, dans Jeune Effort, Mensuel d'Art et de Littérature, 1re année - N° 1, pp. 202-203.

15 euros (code de commande : 00876).

 

[ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSE]. Entre Sambre et Meuse marches militaires. Photographies Jacques Evrard. Mons, Fédération du Tourisme de la Province de Hainaut, 1987. In-8° (210 x 200 mm.) broché sous couverture à rabats, [76] p., très nombreuses reproductions photographiques en couleurs.



Table des matières :
   - Les marches folkloriques de l'Entre-Sambre-et-Meuse, par Roger Foulon (textes en français, en néerlandais, en allemand et en anglais).
   - Photographies :
   - Fosses.
      - Gerpinnes.
      - Ham-sur-Heure.
      - Thuin.
      - Walcourt.

Vendu.

 

FAIDER-FEYTMANS (Germaine) — La nécropole gallo-romaine de Thuin. Morlanwelz, Musée de Mariemont, 1965. In-8° (165 x 250 mm.) broché, 106 p., illustrations, X planches hors texte dont une à déplier, (collection « Fouilles du Musée de Mariemont », n° II), couverture partiellement insolée.



Extrait :
   La partie la plus ancienne de la ville de Thuin, baignée par la Sambre, s'élève sur la rive droite de la rivière et s'est lovée entre elle et son tributaire, la Biesmelle. Les deux cours d'eau se sont creusés dans un terrain Dévonien inférieur, étage Burnotien, dans un niveau de grès et de schiste rouge de Winenne, deux profonds et étroits thalwegs (niveau 120) qui ont laissé entre eux un éperon triangulaire (niveau 160) sur lequel s'est réfugiée la ville médiévale, dite « ville haute ». Entre celle-ci et le confluent s'est développé sur une surface de 3 ha environ constituée par des alluvions, une « ville basse » qui vivait essentiellement et vit encore partiellement du trafic fluvial. Le site de la ville basse paraît antérieur, en tant qu'agglomération, à la ville haute qui, durant les hautes époques, servait avant tout de refuge. C'est à la ville basse que fut édifiée la plus ancienne église de Thuin, l'église du Moustier, dite Notre-Dame-al-Vau. Ce n'est que plus tardivement, après la création du chapitre, que la ville haute fut habitée. L'habitat de la ville basse est et restera longtemps, fort restreint : en 868, le polyptyque de Lobbes ne signale, dans la vallée, que deux maisons, trente-six chaumières, deux brasseries et un moulin à eau.
   On ne possède que peu d'éléments d'ordre archéologique, recueillis sur le territoire de la ville actuelle, antérieurs au IXe siècle : quelques silex néolithiques ou énéolithiques ont été récoltés sur les bords de la Biesmelle et sur le plateau, dit Bois du Grand Bon Dieu, qui en domine la rive droite.
   Seuls, deux dépôts monétaires d'époque romaine ont été découverts à Thuin. Ils furent signalés, mais non décrits et on ignore ce qu'ils sont devenus.
   [...]
   Aucun autre élément d'époque romaine ne semble avoir été mis au jour à Thuin, jusqu'au moment de la découverte de la nécropole romaine au lieu-dit
Le Petit Paradis ou Les Trieux, à l'orée du bois du Grand Bon Dieu.
   Le site nous fut signalé en octobre 1963, par son propriétaire M. Andris, de Marcinelle, qui y faisait bâtir une villa. Des ouvriers y trouvèrent à tout le moins le mobilier de trois tombes. Le mobilier de la T. 1 fut dispersé ; ceux des T. 2 et 3 nous furent confiés par M. Andris, père. Des sondages opérés par le personnel scientifique du Musée de Mariemont le 11 octobre 1963, permirent la découverte des T. 4 et 5, à l'endroit où allait s'édifier la partie septentrionale de la villa.
   La fouille fut reprise systématiquement du 31 mars au 12 avril et du 18 août au 1er septembre 1964. Malheureusement, dans l'entretemps, la pose de canalisations autour de l'habitation et sa construction même amenèrent la destruction ou la dispersion, par les ouvriers, du mobilier d'un certain nombre de sépultures. Leur nombre est difficile à évaluer, mais étant donné leur situation au centre même de la nécropole, nous pensons qu'une douzaine de sépultures au moins furent anéanties. Deux d'entre elles (T. 6 et 7) furent sauvées le 30 décembre 1963 par M. Hennuy, instituteur à Thuillies, qui recueillit également les débris des T. 8 et 9, pillées par les ouvriers. Nous pûmes retrouver nous-mêmes les restes de quelques tombes ainsi détruites (T. 14, 30, 31, 32, 43 et 51). Il y a lieu de souligner que la plupart des tombes fouillées étaient enfouies à même le sol et très proches de la surface, aussi plusieurs d'entre elles, sans avoir été détruites lors de l'aménagement des alentours de la villa, ont-elles été écrasées ou perturbées par des racines d'arbres, fortes mais peu profondes, l'endroit ayant servi précédemment de verger (T. 16, 17, 39, 41, 42, 49 et 52).

10 euros (code de commande : 00905).


[FLANDRE - INDUSTRIE DRAPIÈRE]. Recueil de documents relatifs à l'Histoire de l'industrie drapière en Flandre. Première partie : Des origines à l'époque bourguignonne 
publiée par Georges Espinas et Henri Pirenne. Tome II. Deynze - Hulst. Bruxelles, Palais des Académies, 1988. In-8° broché, X, 714 p. (reproduction photomécanique de l'édition de 1909).



Table des matières :
   - Préface.
   XV. Deynze, 1364-1365 (n° 212-213).
   XVI. Dixmude, 1374 (n° 214).
   XVII. Douai, 1220-1403 (n° 215-390).
   XVIII. Eecloo, Caprycke et Lembeke, 1339-1450 (n° 391-399).
   XIX. Furnes.
   XX. Gand, 1254-1418 (n° 400-558).
   XXI. Ghistelles, 1365 (n° 559).
   XXII. Grammont, 1350-1443 (n° 560-563).
   XXIII. Hallui, 13978 (n° 564).
   XXIV. Harlebeke, 1335-1386 (n° 565-566).
   XXV. Hénin-Liétard, XIIIe siècle-1350 (n° 567-580).
   XXVI. Hesdin-le-Vieux, 1244-1381 (n° 581-589).
   XXVII. Hondschoote, 1374 (n° 590).
   XXVIII. Hulst, 1321-avant 1399 (n° 591-595).
   - Errata.

15 euros (code de commande : 00890).

 

[FOUCAULD (Charles-Eugène de)]. BAZIN (René) — Charles de Foucauld. Explorateur du Maroc, ermite au Sahara. Paris, Plon, 1923. In-8° (135 x 202 mm.) demi-maroquin beige à coins, dos à 5 nerfs orné de fers dorés formant des caissons décorés de petits motifs mosaïqués (vert et rouge), filets-doubles dorés sur les plats, tête dorée, couverture conservée (reliure de Charles de Samblanx), 478 p., un portrait, un fac-similé d'autographe à déplier et une carte à déplier, exemplaire sur papier de fil, en très bon état.



Table des matières :
   Chapitre I : Jeunesse.
   Chapitre II : Les préliminaires du voyage.
      1. Le déguisement et les premiers pas.
      2. Histoire de Mardochée Abi Serour.
   Chapitre III : L'explorateur.
   Chapitre IV : La conversion.
   Chapitre V : Le trappiste.
   Chapitre VI : Nazareth et Jérusalem.
   Chapitre VII : Charles de Foucauld, prêtre.
   Chapitre VIII : Beni-Abbès.
   Chapitre IX : Les tournées d'apprivoisement.
   Chapitre X : L'établissement au Hoggar.
   Chapitre XI : Poésies et proverbes.
   Chapitre XII : Tamanrasset.

 


  

Vendu.

 

[GAMBETTA (Léon)]. FLOR O'SQUARR (Charles) — Gambetta. Paris, Baschet, [1877]. In- f° (278 x 373 mm.), 4 p., une planche hors texte, (collection « Galerie Contemporaine Littéraire Artistique », 2e série - n° 17), couverture illustrée par Grasset défraîchie et coupée au pli mais photographie en parfait état.



   Le cliché du portrait de Gambetta par Étienne Carjat a été imprimé en photoglyptie (191 x 239 mm.) par Goupil et Cie et monté sur carton légendé.



   Cette photographie de Gambetta est moins courante que celle que l'on trouve habituellement collée dans ce fascicule de la Galerie Contemporaine.

35 euros (code de commande : 00914).

 

GENET (Jean) — Journal du voleur. Paris, Gallimard, 1949. 6e édition. In-8° (120 x 188 mm.) broché, 286 p., exemplaire non coupé, quelques rousseurs à la couverture.



En quatrième de couverture d'une réédition :
   « Je nomme violence une audace au repos amoureuse des périls. On la distingue dans un regard, une démarche, un sourire, et c'est en vous qu'elle produit des remous. Elle vous démonte. Cette violence est un calme qui vous agite. On dit quelquefois : "Un gars qui a de la gueule." Les traits délicats de Pilorge étaient d'une violence extrême. Leur délicatesse était violence. »


 

10 euros (code de commande : 00880).

 

GORLIA (Joseph) — Histoire de Rameignies village de la châtellenie d'Ath ancien fief des familles de Saint-Pol - de Ligne - de la Catoire. Contenant une Charte-loi inédite et suivie d'une note sur Thumaide et Wadelincourt. Fontaine-l'Évêque, Daisne, 1933. In-8° (166 x 245 mm.) broché, 350 p., illustrations, une carte à déplier, important manque au coin inférieur du premier feuillet de la couverture, rare.



Table des matières :
   Première partie. Le village.
      - Préface de l'abbé Pasture.
      - Avant-propos de l'auteur.
      - Principaux ouvrages consultés.
      Chapitre 1. Le plus ancien document : charte de 1119.
      Chapitre 2. Toponymie et topographie.
         - Le nom du village.
         - Le plan du village.
         - Les coutures, chemins, et lieux dits.
         - Les terres cultivées.
         - Les maisons et leurs habitants ; population.
         - Le château ; les châtelains.
         - Le moulin ; les meuniers.
      Chapitre 3. L'école.
      Chapitre 4. Les services publics : poste, chemin de fer, éclairage.
      Chapitre 5. Les faits de guerre.
      Chapitre 6. Le crime.
      Chapitre 7. Le procès du pâturage.
   Deuxième partie. La seigneurie.
      Chapitre 8. Ce qu'était la seigneurie de Rameignies : le domaine et les droits du seigneur.
      Chapitre 9. Les époques de la seigneurie.
         Première époque : avant 1300. Les seigneurs de Leuze-Condé.
         Deuxième époque : de 1300 à 1573. Les barons et comtes de Ligne.
         Troisième époque : de 1573 à 1612. Les « nouveaux riches ».
         Quatrième époque : de 1612 à la fin de l'ancien régime. La famille de la Catoire.
   Troisième partie. La paroisse.
      Chapitre 10. Le curé.
      Chapitre 11. Le clerc.
      Chapitre 12. L'église et la paroisse.
      Chapitre 13. Le presbytère.
      Chapitre 14. Les fondations.
      Chapitre 15. Les dévotions particulières.
      Chapitre 16. Les comptes de l'église et des pauvres.
   Quatrième partie. La commune.
      Introduction. La Loy.
      Chapitre 17. La charte-loi de Rameignies.
      Chapitre 18. Baillis et greffiers.
      Chapitre 19. Le mayeur et les échevins, gens de Loy.
         1. Un mayeur de Rameignies.
         2. Mayeurs et échevins.
         3. Les mayeurs particuliers.
      Chapitre 20. Le sergent.
         - Note sur les « canoles ».
      Chapitre 21. La commune sous le nouveau régime.
         1. Maires, bourgmestres, conseillers.
         2. Le secrétaire communal.
         3. Le garde-champêtre.
      Chapitre 22. Notes généalogiques sur les vieilles familles du village.
      Chapitre 23. Les procès.
   Annexe 1. Contribution à l'histoire de Thumaide.
   Annexe 2. Contribution à l'histoire de Wadelincourt.
   - Répertoire alphabétique.
   - Table, addendum, errata.

20 euros (code de commande : 00912).

 

[GRÈCE ANTIQUE]. Hommes et Dieux de la Grèce antique. Bruxelles, [Crédit Communal de Belgique], 1982. In-4° (208 x 275 mm.) broché, 291 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition organisée au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles, du 1er octobre au 2 décembre 1982 lors du festival « Europalia 82 Hellas-Grèce »).



Table des matières :
   - Avant-propos, par François Narmon.
   - Préface, par H.F. Mussche.
   - Le message de la Grèce, par V. Scotti.
   - La période géométrique.
   - La période archaïque La période classique.
   - La période hellénistique.
   - Les monnaies grecques.
   - Catalogue.
   - Glossaire.
   - Formes de vases.
   - Chronologie générale.
   - Liste chronologique.

15 euros (code de commande : 00887).

 

[GUILLAUME Ier D'ORANGE-NASSAU]. CAZAUX (Yves) — Guillaume le Taciturne. Comte de Nassau, Prince d'Orange. Préface de Henri Bergmans. Postface de Gaston Eyskens. Anvers, Fonds Mercator, 1973. In-4° (260 x 340 mm.) sous reliure toilée orange, jaquette et étui d'éditeur, 483 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs (ces dernières contrecollées).



Table des matières :
   - Préface, par Henri Brugmans.
   - Introduction
   Première période. Le Prince (1533 - 1559).
      - L'enfance d'un seigneur allemand (24 avril 1533 - mai 1545).
      - La formation d'un jeune comte de Nassau selon la religion d'Augsbourg (mai 1545).
      - L'éducation bourguignonne et catholique d'un prince d'Orange (mai 1545 - 24 avril 1549).
      - L'apprentissage. Mariage avec Anne d'Egmont-Buren (24 avril 1549 - 25 octobre 1555).
      - La formation d'un caractère (novembre 1555 - décembre 1558).
      - L'année 1559.
   Deuxième période. Le Politique (1560 - 1567).
      - La montée des périls.
      - Un mariage politique : Anne de Saxe (1560 - août 1561).
      - Le gouvernement de Granvelle et sa chute (octobre 1561 - mars 1564).
      - Le gouvernement des seigneurs libéraux (avril 1564 - janvier 1566).
      - La tentative de la dernière chance : la Confédération des nobles (janvier 1566 - août 1566).
      - La désunion devant la montée du calvinisme entraîne la démission du prince d'Orange (juillet 1566 - avril 1567).
   Troisième période. Le Révolutionnaire (1567 - 1576).
      - Préparatifs pour un échec : le duc d'Albe (1567 - septembre 1569).
      - À l'heure des gueux de mer (octobre 1569 - juillet 1572).
      - De la coupe aux lèvres. La Saint-Barthélemy (août 1572 - décembre 1573).
      - La libération de Leiden. Don Luis de Requesens (octobre 1573 - 3 octobre 1574).
      - Première récusation du roi d'Espagne par les États de Hollande Mariage avec Charlotte de Bourbon (octobre 1574 - mars 1576).
      - De l'anarchie dans les provinces du Sud à la pacification de Gand. Gouvernement du Conseil d'État (avril 1576 - 8 novembre 1576).
   Quatrième période. Le précurseur de la démocratie (1577 - 1584).
      - Guillaume d'Orange et don Juan face à face (novembre 1576 - octobre 1577).
      - Les jeux de la jalousie dans la tourmente révolutionnaire. L'archiduc Matthias (octobre 1577 - octobre 1578).
      - La Généralité en décomposition. Alexandre Farnèse (novembre 1578 - décembre 1579).
      -  L'Apologie (1580).
      - Le recours au duc d'Alençon et la déchéance de Philippe II (janvier 1581 - janvier 1583).
      - Le terme de la longue route. Mariage avec Louise de Coligny (janvier 1583 - 10 juillet 1584).
   - Conclusion.
   - Postface, par Gaston Eyskens.
   - Annexes.
      - Généalogie des Nassau.
      - Généalogie des collatéraux de Guillaume de Nassau.
      - Bibliographie.
      - Liste des illustrations.
      - Index des noms.

Vendu.

 

[HAINAUT]. Inventaires sommaires des petites archives du Hainaut publiés sous le patronage du Conseil provincial par le Comité provincial du Hainaut. Tome I - Fascicule I. Mons, Imprimerie Dequesne-Masquillier & Fils, 1910. In-8° (169 x 252 mm.) broché, [4], 88 p., exemplaire non coupé.



Table des matières :
   - Introduction, par Émile Dony.
   - Commune d'Ostiches, par Jules Dewert.
   - Ville de Tournai (Séminaire épiscopal), par Paul Demeuldre.
   - Institution des Dames de Saint-André, par Ernest Matthieu.
   - Commune de Seloignes, par Émile Dony.
   - Commune de Virelles, par Émile Dony.
   - Commune de Bailièvre, par Émile Dony.
   - Commune de Saint-Remy, par Émile Dony.
   - Commune de Villers-la-Tour, par Émile Dony.
   - Commune de Lompret, par Émile Dony.
   - Commune de Vaulx, par Émile Dony.
   - Commune de Baileux, par Émile Dony.
   - Ville de Mons, par Édouard Poncelet et Émile Dony.
   - Commune d'Irchonwelz, par Jules Dewert.
   - Ville de Fontaine-l'Évêque, par Ernest Matthieu.
   - Commune de Nimy-Maisières, par Charles Hodevaere.
   - Ville de Mons (Confrérie de Sainte-Waudru), par Ernest Matthieu.

12 euros (code de commande : 00882).

 

KRAFFT-POURRAT (Claire)  Le colporteur et la mercière. Récit et enquête. Préface par Laurent Theis. Paris, Denoël, 1982. In-8° (140 x 225 mm.) broché, 325 p., un cahier d'illustrations hors texte, couverture légèrement défraîchie.



En quatrième de couverture :
   « Qui frappe à la chaumière du pauvre Jean le Gueux ? – Pitié, c'est Jean Misère plus que toi malheureux... »
   Ce fragment d'une complainte chantée il n'y a pas si longtemps peut introduire à la tournée des colporteurs. Ils affrontent les hasards du chemin et de la saison ; ils ploient sous le poids de leur charge (certains portent sur le dos, jusqu'aux talons, une armoire) ; dans les foires et sur les marchés, les voilà confrontés entre eux, mais plus encore avec les marchands sédentaires qui ont pignon sur rue. En toile de fond, les lois et règlements, qu'ils ont souvent bravés, entravent leur activité.
   Tour à tour ou à la fois mercier, libraire ou « canardier », le colporteur a pris, suivant les âges ou les régions, les noms de gagne-petit, de porteballe, d'ambulant, de truqueur, de mercelot, de margoulin, de bisoard, de chineur, de gascon, de coesme... Il est à l'image du Juif errant et, à l'échelon le plus bas du commerce, l'intouchable de la caste. Pourtant, pourchassé par la police, quand celle-ci ne l'utilise pas comme agent de renseignement, victime des tracasseries administratives, vilipendé par les prêtres, traqué par la censure, le colporteur répand les nouvelles – mais parfois aussi les épidémies – distribue les almanachs, et relie l'un à l'autre le hameau ou la province. Car, avant d'être ruiné par les progrès de l'alphabétisation, les chemins de fer et les bibliothèques des gares (sans parler de la vente par abonnement ni des grands magasins), le colporteur a tenu le rôle d'une véritable gazette orale.
   À partir de témoignages familiaux, Claire Krafift Pourrat nous propose d'abord un récit qui redonne vie et voix à ces minuscules revendeurs abolis mais encore à portée de mémoire ; enfin, sur un ton différent permettant d'autres investigations, l'auteur se livre à une enquête sur les avatars du colportage dans le temps et dans l'espace.
   Préfacé par Laurent Theis, l'ouvrage comprend en annexe une liste des auteurs de canards au XIXe siècle, ainsi qu'un relevé des noms et surnoms des colporteurs.

4 euros (code de commande : 00889).

 

[LIÈGE]. Liège. Saint-Lambert 1990-1995. Traces - Sens - Identité. Sous la direction de Anne Warnotte et Jean-Marc Léotard. Namur, Ministère de la Région Wallonne, 2000. In-4° (211 x 297 mm.) broché, 271 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Études et Documents - Archéologie »), exemplaire en bon état.



Table des matières :
   - Préface, par Jean-Claude Van Cauwenberghe.
   - Avant-propos.
      - Les marches et les effluves du gouffre, par Jean-Marc Léotard.
      - Huit volumes pour des recherches nouvelles, par Anne Warnotte.
   - Introduction. Le plan du livre, par Anne Warnotte et Jean-Marc Léotard.
   1. Traces. Les jalons du temps.
      - Introduction. L'émergence des traces, par Jean-Marc Léotard.
      - La permanence du lieu, par Marcel Otte.
      - Une résidence rurale est devenue cathédrale. Archéologie historique du site de Liège, par Jean-Louis Kupper.
      - Au cœur de la cité de Liège, la cathédrale Saint-Lambert et Sainte-Marie, par Geneviève Coura.
      - De la cathédrale à la place Saint-Lambert. Histoire d'un nivellement, mémoire d'une absence, par Philippe Raxhon.
   2. Sens. Archéologie et prospective.
      - Le début de l'aventure, par Anne Warnotte et Pierre van der Sloot.
      - Un opportunisme savant, par Marcel Otte.
      - La mémoire d'un étudiant, par Jean-Marie Degbomont.
      - Le récit d'un combat, par Jean-Marc Léotard.
      - Une descente sous terre : à la redécouverte de traces enfouies, par Marie Remacle, Anne Warnotte et Mireille Fohn.
      - Synthèse. Le regard des chercheurs, par Jean-Marc Léotard.
   3. Identité. L'esprit de la matière.
      - Un potentiel diversifié, par Anne Warnotte, Jean-Marc Léotard et Mireille Fohn.
      - La conservation des vestiges in situ dans l'Archéoforum, par Mireille Fohn.
      - Épopée d'un haut lieu de l'histoire, par Jean-Marc Léotard, Anne Warnotte et Albert Lemeunier.
      - L'archéologue et l'architecte, par Marcel Otte.
      - Le parti architectural, par Claude Strebelle et Damien Henry.
      - Urbanistes et fouilleurs sous le feu médiatique, par Ricardo Gutiérrez.
      - Sens et valeur des vestiges d'une cité, par Marcel Otte.
      - Conclusion, par Anne Warnotte et Jean-Marc Léotard.
      - Postface, par Freddy Joris et Jean-Pol Van Reybroeck.
   4. Sources.
      - Bibliographie archéologique et historique.
      - Iconographie.

13 euros (code de commande : 00911).

 

MAHIEU (Raymond G. W.) — Histoire de Hornu. Hornu, Ledent, 1975. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 160 p., illustrations, envoi de l'auteur à Baudouin Clerfayt, exemplaire en bon état.



Table des matières :
  - Au lecteur, par Willy Bridoux
   - Préface, par Maurice Druart.
   - Introduction. Hornu, terre du Borinage.
   - Analyse et recherche étymologique et toponymique.
   - La Cour des Chênes.
   - Introduction historique.
   - Histoire chronologique.
   - Les noms des rues et des lieux-dits.
   - Le scel échevinal.
   - Les églises de Hornu.
   - Les chapelles d'Hornu.
   - Le Tour de Wasmes.
   - Vieilles maisons typique de Hornu.
   - Les belles demeures hornutoises appelées populairement « châteaux d'Hornu ».
   - La cense abbatiale dite « La Cour à Hornu ».
   - L'hôpital d'Hanneton.
   - Le vin et les vignes.
   - La population hornutoise.
   - Glossaire des sobriquets du village d'Hornu connus durant les années 1920-1965.
   - L'histoire du Berger d'Hornu.
   - Un fait historique peu connu des gens d'Hornu, le Combat du Mont des Vanneaux.

 

10 euros (code de commande : 00879).

 

[MONS - COLLÈGE]. College de Mons. Distribution des prix Faite par M. Edmond Dupré, Maire, Le 12 Août 1815, en l'Hôtel de la Mairie. Mons, Hoyois, 1815. [A Mons, / De l'Imprimerie de H.-J. Hoyois, Libraire et Relieur, rue des Fripiers. / 1815.] In-4° (179 x 224 mm.) en ff., 8 p.
   Très rare publication.


   Dans ce palmarès on trouve des personnages dont les noms sont restés bien connus à Mons ; parmi ceux-ci : Adolphe Mathieu (accessit en langues latine et française), Renier Chalon (accessit en version), André Masquelier (accessit en thème latin), Louis Bron (accessit en version grecque), Henri Delmotte (accessit en version latine), Joseph Sigart (accessit en amplification latine), etc.
   Quant au « Maire » Edmond Dupré (Mons, 1759-1827), il fut, de 1815 jusqu'à son décès, le premier bourgmestre de la période hollandaise.

50 euros (code de commande : 00897).

 

[MONS - COMMERCE]. Joseph Meunier. Tailleur Civil et Militaire. 17, Rue des Gades, 17, Mons. Mons, Princelle, [début XXe s.]. Carton publicitaire 120 x 79 mm. Imprimé par Princelle, à Mons.



   Il n'y a pas pléthore d'informations sur ce Joseph Meunier. Par contre, Poncelet et Matthieu nous renseignent à propos de l'imprimeur du carton : il s'agit du montois Arthur Princelle, né le 6 avril 1868 qui « s'exerça à l'art typographique chez Xavier Havermans, à Bruxelles. »
   « En 1893, il vint s'installer comme imprimeur à Mons, rue de Houdain, n° 28, et y entreprit plusieurs publications importantes ; on peut citer : en 1894-1895, le Libre Journal ; de1896 à 1904, L'Ropieur ; depuis 1896, le Bulletin de l'Association des anciens élèves de l'Institut supérieur de Brasserie de Gand, par livraisons trimestrielles ; en 1891, le Bulletin des Étudiants Libéraux de Belgique ; la Gymnastique pédagogique, par Denève, en 3 vol., etc.
   L'établissement d'Arthur Princelle porte le nom de « Imprimerie bruxelloise ».
   Le 11 novembre 1918, son adresse est encore à la rue de Houdain lorsqu'il imprime une affiche relative à la fin de la guerre.
Bibliographie :
   - Poncelet (Édouard) et Matthieu (Ernest), Les imprimeurs montois, p. 207.

Vendu.

 

[MONS - MENU DU CONGRÈS D'HISTOIRE ET D'ARCHÉOLOGIE]. Ve d'Aoust CIC.IC.CCCXC.IV. IXe Congrès Belge d'Histoire et d'Archéologie. Mons, Loret, 1894. [Mons / Établissement Artistique de Léopold Loret / rue de la Raquette, 14 & 16] Menu imprimé sur un carton de 316 x 232 mm. plié en deux, couverture illustrée.
   Ce très rare menu est la preuve qu'on savait recevoir les congressistes à cette époque !

  



   Poncelet et Matthieu mentionnent l'adresse de la rue de la Raquette comme lieu d'habitation et pas d'atelier ; nous la trouvons cependant dans l'Annuaire du Commerce et de l'Industrie de Mons.
Notice d'Édouard Poncelet et d'Ernest Matthieu :
   Léopold Loret, fils de Joseph-Jean et de Jeanne-Josèphe Van Ranst, naquit à Termonde le 16 juin 1830. La nomination de son père comme organiste à l'église de Saint-Nicolas-en-Havré en 1846 l'amena à Mons. Léopold avait suivi quelques années les cours du collège de la Sainte-Vierge à Termonde et était entré à 14 ans comme apprenti compositeur dans les ateliers typographiques de Ducaju. À Mons, il continua sa formation professionnelle à l'imprimerie Masquillier et Lamir.
   Envoyé à Paris pour se perfectionner, en 1851, il travailla à l'imprimerie Pinot et à l'établissement Cosse et Dumaine. Il faillit être victime des fusillades lors des événements qui marquèrent le coup d'État du 2 décembre 1851.
   De retour à Mons, Léopold Loret fondait, en 1858, rue de la Coupe, 27, un établissement lithographique auquel était joint un commerce de papeterie, d'articles de bureau et de fantaisie, sous le titre de Bazar universel. Il y ajouta, en 1870, une imprimerie. Sa nomination d'agent principal de la Caisse des Propriétaires et de receveur provincial du Hainaut l'amena à liquider son établissement. Loret alla alors habiter rue de la Raquette, n° 16 actuel.
   De son côté, Eugène Byr avait ouvert en 1868, rue de la Chaussée, n° 72, une librairie et y avait annexé une presse lithographique ; elle fut transférée en 1880, Grand'PIace, 34. Byr inscrivit son nom comme éditeur de plusieurs publications pédagogiques, notamment les Éléments de géométrie descriptive, par A. Ménétrier, vol. in-8° de 368 p. avec atlas de 34 planches. Il s'associa, en octobre 1881, avec Léopold Loret. De commun accord se fit l'acquisition d'un important matériel typographique et lithographique.
   À la suite du décès de sa femme, en 1886, Byr se retira de l'association et Loret reprenant l'imprimerie pour son compte personnel, augmenta notablement son matériel et fit l'acquisition, à Londres et à Philadelphie, de vignettes, fleurons et types nouveaux.
   Loret adopta comme marque typographique une vignette portant l'inscription : Li Lavrier av mérite, allusion à son nom
   Plusieurs ouvrages d'une exécution artistique soignée sortirent de ses presses et vinrent remettre en honneur l'art typographique en notre ville à la fin du XIXe siècle. [...]
   De sa femme Philippine-Laurence Monoyer, qu'il avait épousée à Ghlin, le 23 août 1855, il eut cinq enfants, dont l'un, Georges-Léopold-Joseph, né à Mons le 31 mars 1869, reprit, en 1899, l'établissement paternel.
   En 1903, Georges Loret acquit la maison sise rue de Nimy, n° 28, qui avait été occupée par l'imprimerie d'Edmond Degouy ; il y transféra son établissement typographique et reste dans la voie artistique que son père avait tracée.
Bibliographie :
   - Poncelet (Édouard) et Matthieu (Ernest), Les imprimeurs montois, p. 194-196.
   - Annuaire du Commerce et de l'Industrie de Mons. 1892-1893, p. 228.

10 euros (code de commande : 00899).

 

[MONS - FÊTE DIEU]. 1246-1946. VIIe centenaire de la Fête Dieu. Dimanche 22 septembre 1946. Manifestation de Mons sous la présidence de Son Excellence Monseigneur Carton de Wiart Révérendissime Évêque. [Mons], 1946. In-8° (119 x 152 mm.) agrafé, 32 p., exemplaire en très bon état.



Instructions générales :
   La procession comprendra 9 groupes :
      1) La Croix, les drapeaux.
      2) Les Enfants (croisades eucharistiques, écoles primaires, patronages).
      3) La Jeunesse (collèges, pensionnats, instituts, écoles professionnelles, militants d'A. C. J. B. et d'A. C. J. B. F.).
      4) Les Hommes.
      5) Les Travailleurs en tenue de travail.
      6) Les Familles.
      7) Le Clergé en surplis.
      8) Les Religieuses.
      9) Les Dames et la foule.
   Le Saint Sacrement, porté par son Excellence Monseigneur l'Évêque, entouré de Messieurs les Doyens, prendra place entre les groupes 7 et 8.
   Dès l'arrivée au square Sainte-Waudru, les participants se placent à l'endroit réservé au groupe auquel ils comptent se joindre et que lui indiqueront les commissaires et des calicots.
   Les participants sont invités à se munir d'un pliant. La carte de participation et le livret avec le texte du jeu seront exigés à l'entrée du square, sauf des enfants pour qui la carte suffit.
   Une partie du jeu et des chants exécutés au cours du jeu doivent l'être par la foule. Prière de le faire avec ensemble et sans hésitation en suivant la direction qui sera donnée du parvis de Sainte-Waudru.
   Au cours de la procession et du salut, tous les participants répondent aux chants et prières qui seront diffusés de façon à ce qu'il n'y ait entre tous qu'un cœur et qu'une âme.
   Pour la procession les participants prennent place dans leur groupe respectif par rangées de 6.
   Les familles qui viennent au complet à la manifestation sont priées de ne pas se disloquer, mais de prendre place ensemble (Papa, Maman, enfants) dans le groupe des familles. Des cartes spéciales à demander au secrétariat leur sont réservées au prix de 10 francs.
   Tous les groupes paroissiaux présents sont priés de venir avec leur drapeau.

Vendu.

 

Revue du Nord. Tome XLVII - N° 184 - Janvier-Mars 1965. Lille, Université de Lille, 1965. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 176 p.



Sommaire :
   - Articles.

      - Un fait divers au XVIIe siècle ou le crime du commandeur Hector de Crèvecœur, par F. Lily Verbiest.
      - La bourgeoisie tourquennoise sous la Monarchie censitaire, par J. Ameye.
      - Les royalistes du Nord et le ralliement, par A. Bonafous.
   - Chronique.
      - Travaux et recherches d'Histoire Régionale. Société d'histoire du droit des pays flamands, picards et wallons.
   - Comptes rendus.
      - Instrument de travail.

         - Chronique des archives belges, par J. Godard.
         - Juliette Rouhart-Chabot, Inventaire des archives du château d'Hollogne-aux-Pierres, 1964, par Cl. Malbranke.
         - Archives de l'État à Liège, Archives d'entreprises, 1961, par Marcel Gillet.
         - M. P. H. Roessingh, Het Archief van de Nederlandse factorij in Japan, 1964, par J. Godard.
         - Tijdschrift voor geschiedenis, 1964, fasc. 3, par J. Godard.
         - Bibliographie de l'histoire du livre en Belgique, 1962, par J. Godard.
         - La réédition de la Bibliotheca Belgica, par Cl. Malbranke.
      - Moyen Âge.
         - Le Centre d'histoire rurale de Louvain (Centre d'histoire rurale de l'Université catholique de Louvain, Publication n° 1, 1963, par Guy Fourquin.
         - C. Heitz, Recherches sur les rapports entre architecture et liturgie à l'époque carolingienne, 1963, par Michel Bur.
      - Les temps modernes.
         - 
Micheline Baulant et Jean Meuvret, Prix des céréales extraits de la Mercuriale de Paris. Tome II. 1621-1698. Collection Monnaie, 1962, par Alain Lottin.
         - 
M. Gaillard, M. Duval, Ph. Guillot, M. Cl. Gricourt, À travers la Normandie des XVIIe et XVIIIe siècles. Cahier des Annales de Normandie, Caen, 1963, par Pierre Deyon.
         - G. Coolen, Négriers dunkerquois, Bulletin de la Morinie, t. XIX, fasc. 362, pp. 289-320, et fasc. 363, pp. 321-323, par Louis Trenard.
         - Dr W. Gobbers, J.-J. Rousseau in Holland, een onderzoek naar de invloed van de mens en het werk, 1963, par Solange Deyon.
         - J. J. Poelhekke, Het geval Zijdewind, 1964, par J. Godard.
         - A. A. G. Bijdragen 11, par J. Godard.
         - Britain and the Netherlands, volume II, 1964, par Cl. Malbranke.
      - Époque contemporaine.
         - Jacques Godechot, La Contre-Révolution. Doctrine et action. 1789-1804, 1961, par Marcel Gillet.
         - P. Bougard et M. Reinhard, Les sources de l'histoire démographique du département du Pas-de-Calais (1789-1815), 1964, par Yves-Marie Hilaire.
         - Ger Schmook. Hor Teun den Eyerboer in 1815 sprak tot de burgers van Antwerpen, 1942, par J. Godard.
         - Ger Schmook. Een Parijse « Beau » onder Antwerpse « Jolikes », 1959, par J. Godard.
         - André Fortin, Frédéric Degeorge. Collection du Centre régional d'études historiques n° 5, 1964, par Yves-Marie Hilaire.
         - Monseigneur Jean Lestocquoy, La vie religieuse en France du VIIe au XXe siècle, 1964, par Yves-Marie Hilaire.
         - Kurt Jurgensen, Lamennais und die Gestaltung des Belgischen Staates. Der liberale Katholizismus in der Verfassungsbewegung des 19. Jahrhunderts, 1963 (Veröffentlichungen des Instituts fur europäische Geschichte Mainz), par Paul Colonge.
         - Émile Donckel, Luxembourg, 1964, par Jean-Paul Moreau.
         - René Rémond, Les Congrès ecclésiastiques de Reims et de Bourges 1896- 1900, 1964, par Yves-Marie Hilaire.
         - René Fruit, La croissance économique du Pays de Saint-Amand (1668-1914), (Nord), 1963, par Gabrielle-Louis Trenard.
         - W. O. Henderson, The Industrial Revolution of the Continent. Germany, France, Russia, 1800-1914, 1961, par Marcel Gillet.
         - Benoît Verhaegen, Contribution à l'Histoire Économique des Flandres, vol. I, vol. II, 1961, par Marcel Gillet.
         - Michel Devillebichot, Profit, revenu et résultat de l'entreprise, 1964, Collection Recherches économiques n° 10, par Marcel Gillet.
         - Jacques Austruy, Professeur agrégé à la Faculté de Droit et des Sciences économiques de Lille, Le scandale du développement. Commentaires par G. Leduc, professeur à la Faculté de Droit de Paris et L.-J. Lebret, directeur scientifique au C.N.R.S. Bibliographie analytique et critique par Guy Caire, agrégé des Facultés de Droit, 1964.
         - Jardin des Arts dans le Nord (1964).
   - Notice nécrologique :
      - Yves Renouard (1908-1965), par G. Fourquin.
   - Notes et nouvelles.

10 euros (code de commande : 00891).

 

Le Roseau d'Or œuvres et chroniques. N° 24. Paris, Plon, 1928. In-8° (130 x 198 mm.) broché, 205 p., (collection « Chroniques », n° 5), exemplaire numéroté sur Alfa (n° 2766), en bon état.



Table des matières :
   - M. Wells et Dieu, par Hilaire Belloc.
   - Poèmes, par Max Jacob, Paul Sabon, Georges Hugnet, Pierre Colle, Élie Gothchaux.
   - Retard des trains, par André Beucler.
   - Lettre ouverte à M. Valery Larbaud sur la hiérarchie des esprits, par Eugenio d'Ors.
   - Je soigne ma fille, par Robert Honnert.
   - Somnol, par Maurice Beerblock.
   - Une jeunesse, par Mercédès de Gournay.
   - Situation du sionisme, par Jean de Menasce.


 

8 euros (code de commande : 00904).

 

[ROUSSEL (Albert)]. HOÉRÉE (Arthur)  Albert Roussel. Paris, Rieder, 1938. In-8° (156 x 201 mm.) broché, 145 p., planches hors texte, (collection « Maîtres de la Musique Ancienne et Moderne », n° 17), bon exemplaire.



Table des matières :
   I. Les deux routes.
   II. L'enfance à Tourcoing.
   III. Les études du marin.
   IV. La vie du marin.
   V. Adieu à la marine.
   VI. Les études musicales à Paris.
   VII. Les premières œuvres.
   VIII. Les évocations. Le festin de l'araignée.
   IX. 1914. Padmavatî.
   X. Nouvelle orientation.
   XI. Vasterival. - La naissance de la lyre.
   XII. La dernière manière ou le classicisme.
   XII. Le soixantenaire. - Le psaume LXXX.
   XIV. La technique.
   XV. Les œuvres récentes.
   XVI. L'esthétique.
   XVII. Albert Roussel et son temps.
   XVIII. L'homme.
   XIX. Épilogue.
   - Rousseliana.
   - Bibliographie.
   - Iconographie.
   - Discographie.
   - Catalogue des œuvres d'Albert Roussel.

12 euros (code de commande : 00886).

 

[SAINT-GHISLAIN]. Au Pays de l'Ourse. Revue locale en trois actes & un prologue. Hornu, Imprimerie Veuves Renard & Vilain, s.d. In-8° (138 x 210 mm.) agrafé, 38 p., couverture partiellement insolée, peu courant.



Résumé :
   L'action se passe le soir, à 11 heures, sur la place du marché. Au lever du rideau, un auto débouche ; une excursionniste, la commère) en descend ; elle se lamente de ne pouvoir trouver de logement, les hôtels fermant tôt à Saint-Ghislain, et l'hôtelier restant sourd aux sollicitations des retardataires.
   Survient en ce moment un noctambule, de retour d'un souper du Cercle d'escrime. Il se met à la disposition de la Commère, pour lui faire visiter la ville. À peine a- t-il fini de lui conter la légende de l'Ourse, qu'arrive une patrouille de la retraite (quoique n'existant plus, il était du devoir d’une Revue de l'invoquer comme un des faits saillants des dernières années). En vain, ils veulent fuir en auto ; une panne les arrête et ils sont menés passer la nuit au poste !
   Au premier acte, nous voici au Conseil communal, qui siège en séance extraordinaire à l'effet d'entendre les réclamations de la ville. Nous écoutons alors les récriminations : des terrils, la place de la Station, la distribution d'eau, etc. La séance prend fin par la promesse de donner satisfaction à tous et la foule entraîne le Collège au son d’un Cramignon.
   Une évocation de l'Esprit de Clocher de la ville amène le second acte. Le brigadier crieur public nous rappelle les fêtes votées par le Conseil, puis, après la critique de l'éclairage public actuel, auquel on oppose la brillante lumière auer, M. Dumortier nous présente, dans des projections lumineuses, la galerie des grands hommes de la cité !
   Le troisième acte nous fait défiler les délégués de nombreuses sociétés, drapeaux en tête, la musique, les pompiers ; une vibrante brabançonne salue l'apothéose : la glorification du travail et de l'industrie delà ville. Le rideau se baisse sur l'air de Saint-Ghislain.

13 euros (code de commande : 00895).

 

SEALE (Patrick) et McCONVILLE (Maureen) — Drapeaux rouges sur la France. Les causes, les thèmes, l'avenir d'une révolution. [Titre original : French Revolution 1968.] Traduit de l'anglais par Jean-René Major. Paris, Mercure de France, 1968. In-8° (140 x 205 mm.) broché, 250 p., illustrations hors texte, couverture un peu défraîchie.



En quatrième de couverture :
   On a déjà beaucoup parlé des événements de mai et de juin 1968 : en un mois, l'édifice apparemment sans fissure de la politique et de la société françaises se lézardait de toutes parts, et l'on put croire un instant que le régime de la France était menacé dans son existence même. Au pourquoi, au comment, qui sont venus à tous les esprits, aucune réponse satisfaisante n'a encore été donnée. Aussi le propos des auteurs de ce livre n'est-il pas simplement de reconstituer ces journées qui ont inquiété le monde, mais plus profondément, de les recréer : elles ont des causes, mais aussi des auteurs. Elles ont un passé, une démarche souterraine et cohérente, une réalité, un sens. Elles ont, enfin, une fois terminées, des prolongements et une portée d'une importance fondamentale, et remettent en question toute une part de l'avenir de la France.
   Correspondants à Paris du grand journal britannique l'Observer, Maureen Mac Conville et Patrick Seale étaient mieux placés que quiconque pour mesurer l'événement. Ils ont vécu les affrontements, interrogé les dirigeants et les acteurs, analysé les causes et les conséquences. Avec le recul, sinon du temps, du moins de l'espace, ils permettent de savoir, de comprendre et de prévoir.

10 euros (code de commande : 00888).

 

SÉCUS (Frédéric Marie Procope Hubert de) — Bouquet à Papa pour le jour de sa fête le 4. 8bre 1799. Quatrain en alexandrins manuscrit sur la première page d'une feuille de 305 x 182 mm. pliée en deux.



Transcription du poème :
   De beaux fruits ne de fleurs je ne vous fait hommage,
   Un bouquet, il est vrai, charme par son odeur ;
   Pour moi qui ne connu jamais le jardinage,
   Aujourd'hui pour présent je vous offre mon cœur.
                                                    Frédéric de Sécus.
À propos de l'auteur :
   Le futur baron de Sécus n'avait que douze ans lorsqu'il écrivit ce charmant poème à son père François (Mons, 7 avril 1760 - Bruxelles le 21 novembre 1836) à l'occasion de la fête de saint François, le 4 octobre 1799.
   Il naquit à Mons, comme son père, le 5 (ou le 6) décembre 1787. Après la Révolution belge, il fut membredu Congrès national puis de la Chambre des représentants. Il succéda à son père comme bourgmestre de la commune de Bauffe jusqu'à son décès, à Bruxelles, le 24 septembre 1862.
Bibliographie :
   - François (Luc), 
François de Sécus (Mons 1760 - Bruxelles 1836), dans Annales du Cercle archéologique de Mons, t. 73 - 1988, pp. 119-145.

30 euros (code de commande : 00892).

 

STRASSER (Otto) — Hitler et moi. Paris, Éditions Bernard Grasset, 1940. 3e tirage. Mention de 65e édition sur la couverture. In-8° (123 x 185 mm.) broché, 248 p., exemplaire un peu défraîchi.



   Otto Strasser (1897-1974) débuta sa vie politique en adhérant, en 1919, au SPD avant de devenir l'un des idéologues du NSDAP, et la termina après avoir été parmi les fondateurs, en 1950, du Mouvement populaire européen, groupe d'extrême-droite. Après la nuit des Longs Couteaux dont son frère Gregor fut l'une des nombreuses victimes, il quitta l'Allemagne pour l'Autriche puis la Tchécoslovaquie. Juste avant le début des hostilités en 1940, parut chez Grasset son Hitler et moi (l'édition allemande vint plus tard). Menacé par la Gestapo, il finit par trouver refuge au Canada et put revenir en Allemagne en 1955 où il poursuivit, sans grand succès, sa « carrière » politique.



Table des matières :
   I. Ma première rencontre avec Hitler.
   II. La cuisine infernale de l'Allemagne.
   III. Les conspirateurs du Bürgerbraü.
   IV. Hitler écrit Mein Kampf.
   V. L'homme Hitler.
   VI. Hitlérisme contre strassérisme.
   VII. Combat à visière ouverte.
   VIII. La trahison mène au pouvoir.
   IX. La Gestapo lâchée contre moi.
   X. La Saint-Barthélemy allemande.
   XI. Hitler, empereur d'Europe.
   XII. L'avenir contre Hitler.

Vendu.

 

[VAERTEN (Jan)]. LAMPO (Hubert) — Jan Vaerten. Anvers, De Sikkel, 1954. In-8° (187 x 250 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 16 p., un frontispice en couleurs, un portrait de l'artiste et 24 planches hors texte, (collection « Monographies de l'Art Belge »), exemplaire numéroté (n° 707), en bon état.



Extrait :
   Jan-Albert Goris (Marnix Gijsen) écrit dans l'Art Digest américain du 15 mai 1954, au sujet de l'artiste peintre Jan Vaerten : « Although vaguely related to the expressionist school, (he) develops rapidly into an unclassifialie personality. » Certes, il est difficile de situer la personnalité de Vaerten et c'est là ce qui fait le tragique et la grandeur de cet artiste si discuté. D'une part les néo-réalistes de formation académique lui ont reproché, non sans dépit, de faire violence aux habitudes visuelles en poussant la transposition du réel jusqu'à ses extrêmes limites. D'autre part les abstraits, les non-figuratifs et les expérimentaux n'ont pas tardé à le renier – bien qu'il ait été considéré au lendemain de la libération comme un des artistes d'avant-garde les plus représentatifs – sous prétexte que son œuvre demeure attachée au sujet. Ce malentendu a eu pour résultat, ces dernières années, d'élargir autour de Vaerten une zone de silence. Cet isolement, toutefois, est dû en grande partie, au désir légitime du peintre de fuir l'ambiance mondaine des expositions et des réunions d'artistes, où il faisait figure de personnage légendaire.

10 euros (code de commande : 00884).

 

[VAN HAVER (Jozef)]. Liber Amicorum Prof. Dr Josef Van Haver. Aangeboden naar aanleiding van zijn vijfenzestige verjaardag. Brussel, Koninklijke Belgische Commissie voor Volkskunde, 1991. In-8° (157 x 225 mm.) broché, 612 p., illustrations.


Table des matières :
   - 65 jaar Jozef Van Haver, par A. Roeck.
   - 
Bibliografie Jozef Van Haver.
   - Volksverhalen uit 1588-1589, par H. Arens.
   - Gestreken en geschraapte pseudo-bassen in Vlaanderen en Wallonië, par H. Boone.
   - Een onverbeterlijke belezer uit West-Vlaanderen (1623-1641), par W. Braekman.
   - Grondslagen van de volksweerwijsheid, par M. Broekhove.
   - Rechtstaal en de taal van het recht, par J. Broekman.
   - Bruggeling ontmoet mens-ooievaar in de Sinai, par D. Callewaert.
   - Iets over de eerste Vlaamse dialectwoordenboeken in de 19de eeuw, par F. Claes.
   - Twee rookstoelen uit de 19de eeuw, par W.P. Dezutter.
   - Le bricolet, un jeu régional du pays d'Ath, par J.P. Ducastelle.
   - Tambours et fifres d'Entre-Sambre-et-Meuse, par P.J. Foulon.
   - Traditions et croyances populaires : une page oubliée de l'œuvre de Godefroid Kurth, par J. Fraikin.
   - Een 17de-eeuws processiespel voor Sint-Gertrudis te Vorst-Kempen, par J. Gerits.
   - Sanctus Antonius abbas redivivus, een bijdrage tot de Gegenwarts-volkskunde, par W. Giraldo.
   - Transvaal in de volkskunde, vooral in het volksleven van Vlaams-België, par J. Goris.
   - Nieuwe tendensen in de Vlaamse gebruiken omtrent geboorte en doop, par R. Haeseryn.
   - ...ende condempneren u by desen te gaen eenen wech van hier naer... 18de-eeuwse rechtspraak in de ambachtskamer van de Mechelse visver-kopers, par M. Koeken.
   - Bokrijk, een museum op een keerpunt, par M. Laenen.
   - Verwijzende uitdrukkingen in vonnissen, par F. Maes.
   - L'abeille dans le folklore ardennais, par L. Marquet.
   - Gebruiken bij dood en begrafenis in West-Brabant, par R. Mertens.
   - De haring, proletariër aller vissen, par M. Messiaen.
   - De oudste stenen grafkruisen, par J. Nyssen.
   - Het gasthuis te Asse onder de overste, zuster Josine Beeckman, par J. Ockeley.
   - Beeldjes en plaketjes : archeologische gegevens uit Antwerpen over een volksgebruik, par T. Oost.
   - Kunstwerken als iconografische documentatie voor het volksleven. Kritiek en methode, par D. Ostyn.
   - Vergeten volkstheater : de Antwerpse Hippodroomschouwburg 1905-1914, par F. Peeters.
   - Leuvense volksverhalen, par A. Roeck.
   - Emile Verhaeren en de jaarmarkt van Opdorp, par P. Servaes.
   - De man die toch maar niet Amerikaan werd, par D. Snijders.
   - Een stuiver voor een mol, par A. Temmerman.
   - Laat 16de/begin 17de-eeuwse vakwerkhuizen met docoratieve baksteenvulling in het Houtland van Veurne-Ambacht, par J. Termote.
   - Het molbord, meer gezien dan verwacht, par J. Theuwissen.
   - Toverij in contrareformatorisch Antwerpen, par A. Thijs.
   -  Van Juffrouw zonder Kop tot Jolige Joffer. Van volksverhaal tot stripverhaal: de evolutie van een sage van 1875 tot 1987, par E. Tielemans.
   - Taboes en raadgevingen m.b.t. zwangerschap, par S. Top.
   - De Baerdscheerders van Loven. Reglement en maatschappij -leven 1839-58, par R. Uytterhoeven.
   - Het landjuweel der kolveniers, par E. Van Autenboer.
   - De waarden en het nut van de studie van vreemde rechtster-minologie aan een Vlaamse universiteit, par G. Van Boxsom.
   - Liefde en erotiek in de Antwerpse volkssage, par M. Van den Berg.
   - Banvloeken bij ex-libris, par E. Van den Broeck.
   - Auto, mens en karikatuur, par R. Van der Linden.
   - Broeder Juniperus, kandidaat-patroon der jeneverstokers ?, par R. Van de Walle.
   - Een weinig bekende woordenlijst van Nederlandse rechtstermen van Latijnse of Franse oorsprong van het begin van de 16de eeuw, par G.C.E. Van Dievoet en J. Moors.
   - De institutionele terminologie in België, par V. Van Hauwermeiren.
   - Een huis op erfpacht of op jaarschaar... of een huis voor 99 jaar in Midden-Brabant, par E. Vannoppen.
   - Van vrijen en niet-trouwen in het Antwerpse van vroegere eeuwen, par R. Van Passen.
   - Knip- en snijkunst uit het Volkskundemuseum te Antwerpsen, par P. Vansummeren.
   - Over recht(s)taalbeheersing(s)onderwijs of wie a zegt, moet ook b zeggen, par L. Verheyden.
   - Barbarismen uit de hand te koop, par L. Verlonje.
   - Het orgel, De Zwarte Kat, par W.E.F. Verlonje.
   - Tabula gratulatoria.

20 euros (code de commande : 00908).


 
 La prochaine mise à jour
aura lieu
le 19 décembre 2023
 

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