mardi 12 mars 2024

Les « nouveautés » du 12 mars 2024

 

MISE À JOUR DU 12 MARS 2024

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par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
 


VIENT DE PARAÎTRE !

 

JOURET (Alain) — Pourquoi pas toute l'histoire de Dour ? Au fil des chemins. Au fil du temps. De A à Z. Tome I : A-L. Tome II : M-Z. Saint-Ghislain, Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Saint-Ghislain et de la Région, 2023. Deux volumes in-4° (210 x 297 mm.) collés, 920 p. (pagination continue dans les deux volumes), nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Publications Extraordinaires du Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Saint-Ghislain et de la Région », n° 21).



En quatrième de couverture :
   Rue par rue, quartier par quartier, pour toutes les époques et sous tous les angles, voici Dour...
   - Commerces, industrie, artisanat, agriculture, mendicité...
   - Politique, santé, hygiène, travaux publics...
   - Enseignements, vie sociale et culturelle...
   - Guerres, catastrophes, accidents...
   - Gendarmerie, police, pompiers, justice...
   - Patrimoine, paysage, écologie, urbanisme...
   - Étymologie, archéologie...
   - Quotidienneté, folklore, sport, anecdotes...
   Grâce à un index, faites la connaissance de 2000 personnalités marquantes ou attachantes.
   Enfin, dans la conclusion, découvrez le fil conducteur et les clefs de compréhension du passé local.


 

 

Les deux volumes : 60 euros (code de commande : 01205).
Pour les membres du Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Saint-Ghislain en ordre de cotisation : 50 euros.

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[ALIMENTATION]. XXIVe semaine sociale universitaire sur l'alimentation du 18 au 23 octobre 1954. Bruxelles, Institut de Sociologie Solvay, 1955. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 337 p., couverture tachée et partiellement insolée.



Table des matières :
   - Introduction, par H. Janne.
   - Les aspects actuels des problèmes de la nutrition et l'alimentation de l'humanité, par E.-J. Bigwood.
   - Importance physiologique, sociale et psychologique de l'alimentation, par G. Jacquemyns.
   - L'alimentation vue sous l'aspect historique, par M.-A. Arnould.
   - Ethnologie et problèmes d'alimentation, par A. Dorsinfangs-Smets.
   - Conservation des ressources naturelles et alimentation, par J.-P. Harroy.
   - Le progrès technique et l'évolution de la consommation alimentaire dans les différentes classes sociales, par J. Fourastié.
   - Les dépenses de consommation alimentaire en Belgique, par J. Poelmans.
   - La fluorisation des eaux, par J.-P. Dustin.
   - L'agriculture belge, par M. Hespel.
   - Les industries alimentaires, par A. Bourgaux.
   - La productivité dans l'industrie alimentaire, par A. Ceuppens.
   - Coopératives de production agricole, par A. Conix.
   - Coopératives de distribution, par E. Dutilleul.
   - Les problèmes de la distribution commerciale, par E. Dassel.
   - Un moyen d'améliorer l'alimentation des familles peu aisées : le recours à la terre, par R. Marique.
   - La maison, dernière étape de la production alimentaire, par Mme Goldschmidt-Clermont.
   - Le problème de l'alimentation dans les collectivités scolaires, par M. Coulon.
   - Rôle de l'enseignement ménager dans l'éducation alimentaire, par R. Joffroy.
   - L'alimentation dans la politique économique, par E.-S. Kirschen.
   - Les repas en commun, par L. Servais.
   - Le Laboratoire intercommunal de Chimie et de Bactériologie de l'agglomération bruxelloise, par R. Pinguair.
   - Les écoles du C.E.R.I.A., par F. Doms.
   - Le service de recherches du C.E.R.I.A., par J. Wiame.
   - Essai de synthèse et de conclusion, par H. Janne.

15 euros (code de commande : 01171).

 

ALPARI (Julius) — Les masques sont tombés. Trotski et ses complices ne sont que des agents à la solde du fascisme. Paris, Bureau d'Éditions, 1938. In-8° (133 x 210 mm.) agrafé, 37 p., rousseurs à la couverture.
  Une rare plaquette imprimée suite au procès du « Bloc des droitiers et trotskistes ».



Introduction :
   Le commissariat du peuple à la Justice de l'U.R.S.S. a publié en langues française, allemande et anglaise le compte rendu sténographique complet du procès du « Bloc des droitiers et trotskistes », qui s'est déroulé en public du s au 13 mars 1938, en présence d'un grand nombre de diplomates et de journalistes étrangers. Le compte rendu sténographique ne comprend pas moins de 850 pages (pour l'édition française). Tous les propos des accusés, du président de la Cour, de l'accusateur public, des défenseurs, des témoins, des experts, ainsi que l'acte d'accusation et le verdict, sont reproduits textuellement. Chacun a ainsi la possibilité de connaître le procès jusque dans ses moindres détails.
   Il nous est impossible ici de rendre compte, ne serait-ce même que superficiellement, du contenu de cette imposante publication. Il serait probablement superflu de souligner son importance. Il s'agit, en effet, d'une affaire d'une signification qu'il n'est pas exagéré de qualifier d'historique. Et ceci non seulement au point de vue de l'Union soviétique, dont la cause, du reste, n'est pas seulement celle de la population de ce pays. Le procès doit être l'objet, dans une mesure plus forte encore que jusqu'ici, de l'intérêt des travailleurs, des éléments progressistes de tous les autres pays. Car les documents des débats leur apportent des armes puissantes dans leur lutte contre le fascisme assassin et, notamment, de ses agents trotskistes.
   Nou nous proposons, dans cette brochure, d'étudier séparément les délits établis au cours du procès, de les grouper en en faisant ressortir les relations, afin de faciliter ainsi une vue d'ensemble.

Vendu.

 

[ART EN BELGIQUE]. Dessins d'artistes belges. Verviers, Société Royale des Beaux-Arts, 1957. In-8° (215 x 168 mm.) broché, [48] p., illustrations en noir, exemplaire en bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à Verviers, en 1957. Organisée par le Ministère de l'Instruction publique, elle comprenait des œuvres d'artistes qui avaient été distingués par le Jury des Biennales de Blanc et Noir de Lugano.



   Les artistes présentés dans ce catalogue sont Paul Delvaux, Roger Dudant, Joseph Hendrickx, Octave Landuyt, Lismonde et Louis Van Lint.

12 euros (code de commande : 01192).

 

[ATH]. Annales du Cercle Royal Archéologique d'Ath et de la Région. Tome XXIX - 1943. Bruxelles, G. Van Campenhout, 1943. In-8° (167 x 251 mm.) broché, XX, 211 p., illustration et tableaux hors texte dont certains à déplier), exemplaire en bon état.



En quatrième de couverture :
   - Liste des membres, p. V.
   - In memoriam. Le docteur Louis Mahy, p. XI.
   - Rapport sur l'exercice 1941-1942, par Jacques Pohl, p. XVII.
   - La draperie d'Ath, des origines au XVIIIe siècle, par Léo Verriest, p. 1.
   - La ville de Chièvres et sa draperie (XIVe-XVIe siècles), par Maurice-A. Arnould, p. 105.
   - La décrépitude d'une ville wallonne. Étude démographique sur Ath de 1594 à nos jours, par Jacques Pohl, p. 158.

18 euros (code de commande : 01185).

 

[BIZET (Georges)]. LANDORMY (Paul) — Bizet. Préface d’Alain. Paris, Gallimard, 1950. In-8° (122 x 189 mm.) broché, 226 p., (collection « Leurs Figures »), exemplaire non coupé.



Table des matières :
   - Préface.
   - La vie.
   - L'œuvre.
      - Les pêcheurs de perles.
      - La jolie fille de Perth.
      - Djamileh.
      - Œuvres symphoniques, pièces de piano et de chant.
      - L'Arlésienne.
      - Carmen.
   - Conclusion.
   - Catalogue des œuvres de Bizet.
   - Bibliographie.

8 euros (code de commande : 01164).

 

BRANDSTATTER (Georges) — Résistants juifs. Récits. Témoignages. Du combat contre l'anéantissement à la création de l'État d'Israël. Bruxelles-Paris, Les Éditions Jourdan, 2013. In-8° (155 x 231 mm.) collé, 355 p., illustrations, exemplaire en bon état.



En quatrième de couverture :
   On a tout appris sur la guerre, les batailles, les bombardements, l'exode, les privations. Sur la résistance aussi, à Londres et dans les maquis. Sur les camps, les déportations, l'indicible horreur.
   Alors le regard s'est porté ailleurs, non plus sur les horreurs, les salauds ou les héros, mais sur les gens ordinaires, ceux et celles qui ont vécu cette période en restant eux-mêmes ou en le devenant. C'est ainsi que sont apparus sur la scène de l'histoire de nouveaux résistants, occasionnels parfois, modestes toujours, jusqu'alors demeurés dans l'ombre.
   Le temps est donc venu où l'on peut voir en pleine lumière ces Justes qui ont aidé des Juifs et ces Juifs qui se sont battus autant et même proportionnellement plus que les autres, contrairement à ce que disent les idées reçues, qu'elles soient inspirées par la haine ou par la compassion. De même que les Français n'étaient ni tous des collaborateurs, ni tous des résistants, les Juifs n'ont pas tous été des victimes passives. C'est sans doute la principale leçon à retirer de ce livre. Un livre qui d'ailleurs ne donne pas de leçon et c'est ce qui en fait tout l'intérêt.
   Georges Brandstatter a patiemment recueilli, de 1998 à 2010, les témoignages oraux de personnes vivant en France, en Belgique et en Israël. Nées au début du siècle dernier, elles ont à ce jour plus ou moins quatre-vingts ans. Ce livre vient à son heure, à un moment où s'accélère le travail de mémoire, pour que personne ne soit oublié et pour que tous ceux qui ont quelque chose à dire puissent le faire.
   Le livre de Georges Brandstatter comble un vide. Car si la parole des résistants en général a été recueillie, celle des Juifs résistants et volontaires pour la création de l'État d'Israël ne l'était pas encore.
   Pour la première fois un aspect inconnu de la Shoah.

Vendu.

 

BRUNHOFF (Jacques de) — La place Dauphine et l'île de la Cité. Paris, Délégation à l'Action Artistique de la Ville de Paris - La Manufacture, 1987. In-4° (256 x 288 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 220 p., illustrations en noir.



En quatrième de couverture :
   La place Dauphine, construite à l'instigation de Henri IV sur la pointe ouest de l'île de la Cité, est l'une des plus anciennes places royales de Paris.
   La singularité de sa forme triangulaire épousant les rives de la Seine, l'élégance de son architecture et sa remarquable situation en ont fait au XVIIe siècle l'un des lieux les plus fréquentés. Les contemporains la considéraient alors comme l'une des merveilles de la ville.
   Mais au XVIIIe siècle, délaissée par la cour au profit de lieux plus prestigieux, la place Dauphine entre dans une période de disgrâce. Les autorités ne veillent plus à son entretien, des travaux anarchiques détruisent l'ordonnance de ses façades. Elle demeure, néanmoins, toujours très fréquentée par une foule hétéroclite, attirée par les manifestations populaires qui s'y déroulent : démonstrations de bateleurs et de comédiens, expositions de peintures en plein air, fêtes politiques et religieuses.
   Au XIXe siècle, les projets d'urbanisme la condamnent, et son déclin s'accentue. Cette disgrâce prend fin grâce aux travaux de restauration dont elle est devenue l'objet depuis le début du siècle et qui en ont fait un îlot protégé au cœur de la Cité. 

8 euros (code de commande : 01162).

 

[CALLAS (Maria)]. KARAKOULOS (Melina) — Maria Callas. La diva. [10 ans déjà...] Paris, Michel Lafon, 1987. In-8° (155 x 240 mm.) collé, 237 p., illustrations hors texte.



Table des matières :
   - Je partirai sans regret.
   - Une terrifiante volonté.
   - Et Meneghini créa la Callas.
   - Aller plus loin.
   - Le bal de la comtesse.
   - Une croisière mouvementée.
   - Un scandale mondial.
   - Chassé-croisé.
   - Sur la mer calmée.
   - Adorable Maria.
   - Triomphe à la Scala.
   - J'ai envie d'autre chose.
   - Entracte.
   - L'été américain.
   - Victime d'une syncope.
   - Pour l'amour du Grec.
   - Un grand espoir déçu.
   - L'amour passe, la tendresse jamais.
   - Une femme... une carrière.
   - Discographie.

Vendu.

 

[CHÂTELET - CARTE PORCELAINE]. Fête de Châtelet donnée dans le Jardin Anglais de l'Hôtel de Ville le dimanche et lundi 25 et 26 juin 1854, à 9 heures du soir. Très rare carton publicitaire lithographié par l'établissent lithographique G[usta]ve Delacre à Châtelet, 82 x 118 mm., le programme des danses est imprimé au verso, le recto est en bon état, quelques taches d'encre bleue au verso.




Extrait de l'article d'Ulysse Capitaine :
   « Il y a environ huit ans que M. Gustave Delacre, de Dunkerque, a créé à Châtelet une seconde imprimerie ; jusqu'aujourd'hui (1865), elle n'a encore produit que de menus ouvrages tels qu'affiches, etc. »
Bibliographie :

   - Capitaine (Ulysse), Recherches sur l'introduction de l'imprimerie dans les localités dépendant de l'ancienne principauté de Liége et de la province actuelle de ce nom, dans Le Bibliophile belge, première année - N° 2 - 1866, p. 106.

25 euros (code de commande : 01181).

 

CLAUS (Hugo) — Cruel bonheur. [Titre original : Wreed geluk.] Traduit du néerlandais par Marnix Vincent. Bordeaux, Le Castor Astral, 2003. In-8° (140 x 215 mm.) broché, 119 p., (collection « Escales du Nord »), exemplaire en bon état.



En quatrième de couverture :
   Lire Cruel bonheur, c'est accepter de se brûler au feu d'une écriture possédant une étonnante intensité picturale et musicale, capable d'adopter tous les registres, du plus précieux au plus brutal. Une écriture toujours concrète et sensuelle, forte et virile.
   Tout bonheur, dit Hugo Claus, peut être cruel. C'est pourquoi il oppose à notre monde, qu'il ressent comme foncièrement défectueux mais dans lequel il vit avec passion, tantôt le cri d'un âpre refus, tantôt les armes de l'humour et de la dérision.

Vendu.

 

[COPPÉE]. MICHOT (Henri) — Généalogie de la famille Coppée. Des sillons hennuyers à l'empire industriel. Préface de Roger Darquenne. Haine-Saint-Pierre, Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin - La Louvière, 1984. In-8° (200 x 237 mm.) collé, 124 p., illustrations, (collection « Publications du Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin - La Louvière », n° XX), exemplaire en très bon état.



Extrait de l'avant-propos :
   La présente généalogie ne se donne ni pour un ouvrage définitif ni pour un tableau complet. Fruit de longues et patientes recherches, elle demandera de plus longues et de plus patientes encore pour être menée à terme. Nous espérons dans l'avenir établir un relevé systématique de tous les Coppée hennuyers en les situant dans leur milieu de vie (commune...).
   Ce livre se borne volontairement à l'étude des Coppée en ligne directe, suivant l'exemple des grands généalogistes français et belges : Durge, Jacquart, etc. en qui nous reconnaissons les pionniers de la généalogie scientifique. Rien de ce qui est avancé dans ce volume ne l'a été sans recherches méticuleuses et sans de multiples vérifications dans divers dépôts d'archives du Royaume, en particulier celui de Mons.
   La base de notre travail reste donc la riche collection des registres de catholicité et les protocoles de notaires qui, avec d'autres renseignements glanés ici ou là dans des fonds de familles nous ont permis d'étoffer une généalogie qui sans cela serait restée à l'état de squelette. Nonobstant cela, il est évident que la généalogie Coppée conservera des données devenues invérifiables en raison même des destructions citées ci-après.
   Plutôt que d'établir des crayons généalogiques douteux, nous avons préféré loyalement en aviser le lecteur qui restera seul juge des relations éventuelles à établir entre tel ou tel membre de la famille Coppée.

Vendu.

 

[C.S.C. - CONFÉDÉRATION DES SYNDICATS CHRÉTIENS]. 100. Cent ans de syndicalisme chrétien. 1886-1986. [Bruxelles], [CSC-CARHOP], [1986]. In-4° (195 x 275 mm.) collé, 168 p., nombreuses illustrations en noir et une en couleurs, exemplaire en bon état.



Table des matières :
   Ire partie. Naissance et reconnaissance du mouvement syndical chrétien (1886-1930).
      - La révolution industrielle et ses conséquences.
      - Le choc des émeutes ouvrières de 1886.
      - Les congrès des œuvres sociales de Liège (1886, 1887, 1890). Rerum Novarum (1891).
      - Naissance des premiers syndicats chrétiens.
      - Vers plus d'unité : le secrétariat général et la mise en place de la Confédération.
      - Le syndicalisme chrétien en action.
      - Le syndicalisme au féminin.
      - 1918-1930 : changement d'horizon.
      - 1918-1930 : le mouvement de centralisation se poursuit.
      - Reconnaissance du fait syndical.
      - Stratégies syndicales (1918-1930).
   IIe partie. Développement du syndicalisme chrétien (1930-1950).
      - Le mouvement ouvrier et la crise des années trente.
      - Le mouvement ouvrier après les grèves de 1932.
      - La C.S.C. pendant l'occupation.
      - Reconstruction.
      - La Question royale.
   IIIe partie. La force grandissante de la C.S.C. (1950-1986).
      - Partenaire dans l'organisation de l'économie.
      - La guerre scolaire.
      - La loi unique et les grèves de 1960.
      - La Question linguistique et communautaire.
      - « Golden sixties » : les années d'or.
      - La C.S.C. et la démocratisation de l'économie (1960-1985).
      - Formation et actions syndicales.
      - Une action spécifique pour des groupes spécifiques : diversification et internationalisation.
      - Les années de crise.
   - Postface.
   - Les présidents de la C.S.C.
   - Tableau de chronologie comparée.
   - Bibliographie.

18 euros (code de commande : 01177).

 

DAUBIER (Jean) — Histoire de la révolution culturelle prolétarienne en Chine (1965-1969). 2e édition, revue et corrigée. Paris, François Maspero, 1970. In-8° (136 x 216 mm.) broché sous couverture à rabats, 306 p., (collection « Cahiers Libres », n° 170-171), dos ridé.



Sur le rabat de la couverture :
   L'auteur de ce livre a travaillé en Chine de 1966 jusqu'à l'été de 1968. Au cours de ces années cruciales, il a pu suivre de très près le déroulement de la Révolution culturelle prolétarienne, aux côtés de ses camarades de travail chinois de l'entreprise qui l'employait. Son récit de ce grand événement historique ne doit rien aux informations d'une authenticité problématique, qui furent publiées à l'extérieur de la Chine sur le sujet. L'auteur n'est pas un froid témoin. Il puise aux sources internes les plus immédiates, en même temps qu'il s'appuie sur une expérience vécue.
   C'est une Chine préservant ses conquêtes révolutionnaires et frayant des voies neuves au mouvement communiste, que le lecteur découvrira à travers cette Histoire de la révolution culturelle prolétarienne chinoise. Il y verra décrites les manifestations spécifiques d'une lutte de classes qui se poursuit au sein même du régime socialiste et les auda­cieuses méthodes de combat du Parti communiste chinois dirigé par Mao Tsé-toung. Au fil des pages se précise une gigantesque entreprise, fondée sur une mobilisation de masse sans précédent dans l'histoire, une application créatrice du principe léniniste du centralisme démocratique, une lutte active contre le bureaucratisme et le révisionnisme.
   Nul ne saurait négliger la contribution capitale à l'histoire de l'humanité qu'apporte ainsi cette grande révolution qui s'est fixée pour tâche de transformer l'homme au plus profond de son esprit.

12 euros (code de commande : 01172).

 

DEBACKER (Marie-France) et WAUTELET (Michel) — Métiers & commerces d'antan à Ghlin. Mons, Mon's Livre, 2021. In-4° (210 x 297 mm.) collé, 235 p., très nombreuses illustrations, exemplaire en parfait état.



En quatrième de couverture :
   Connaître notre passé permet de mieux apprécier notre présent et de bien préparer notre futur.
   Ce livre de Marie-France Debacker et Michel Wautelet nous invite à découvrir un pan de la vie quotidienne d'antan à Ghlin : les métiers et commerces.
   Au départ de recherches dans les archives officielles et familiales, mais surtout de témoignages, on découvre des métiers et commerces, parfois oubliés, qui ont longtemps rythmé la vie du village de Ghlin, semblable à tant d'autres et pourtant bien particulier.
   C'est à cette vie quotidienne d'antan que ce livre vous convie. À côté de descriptions variées, une illustration abondante renforce la sensation de vécu. C'est ainsi que des femmes, des hommes ont mené leurs vies si éloignées et pourtant si proches des nôtres, dans le labeur, dans la souffrance, dans le rire, dans le plaisir, dans l'imagination.
   Ce livre s'adresse aux Ghlinois, mais aussi à tous ceux qui veulent (re) découvrir comment nos ancêtres vivaient.
   À l'heure où l'on parle des changements climatiques et des mesures nécessaires à une transformation de la société, se pencher vers notre passé est utile pour préparer le futur.

Vendu.

 

DELVIGNE (Isi) — La loi des huit heures. Liège, Les Éditions Mosanes, 1939. In-8° (115 x 174 mm.) agrafé, 101 p., (collection « Germinal », n° 10).



Avant-propos :
   Pour la première fois, dans ce pays, la loi instituant la journée de huit heures et la semaine de quarante-huit heures vient de subir une atteinte.
   Celle-ci eût pu être mortelle si les organisations ouvrières n'avaient immédiatement réagi.
   Comme cette première atteinte pourrait être suivie d'autres, plus dangereuses encore, si les circonstances actuelles devaient se prolonger ou s'aggraver, nous croyons utile de mettre sous les yeux des travailleurs, le texte de la loi des 8 heures et l'analyse pénétrante qu'en a faite notre ami Isi Delvigne, qui fut le rapporteur de cette loi à la Chambre des Députés.
   Instruits de leurs droits et de leurs devoirs, les travailleurs seront ainsi en mesure de défendre efficacement la loi qui est, et reste, jusqu'à présent, leur plus grande conquête sociale.

10 euros (code de commande : 01174).

 

[DETRY (Arsène)]. Paysages du Hainaut et d'ailleurs dans les dessins d'Arsène Detry. Bruxelles, Crédit Communal, 1986. In-4° (210 x 297 mm.) broché sous couverture à rabats, 95 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire en très bon état.
   Ouvrage peu courant publié à l'occasion de l'exposition éponyme présentée à Frameries, en décembre 1986 et à Mons en avril 1987.



Extrait de la préface :
   [Arsène Detry] s'est affirmé comme un maître incontesté du paysage. Il a traduit dans d'innombrables dessins et tableaux d'une infinie richesse l'attachement qu'il vouait au Hainaut et en particulier au Borinage, région où il avait choisi de vivre et de travailler. Les compositions d'Arsène Detry, caractérisées par une profonde unité, figent à jamais dans nos mémoires le souvenir de terroirs bouleversés de fond en comble par une industrialisation précoce et intense ; elles témoignent aussi du cadre de vie quotidien d'hommes qui exerçaient leur labeur dans des conditions ingrates. L'œuvre de Detry consacre en quelque sorte l'alliance de l'art et de l'histoire.
   Cet ouvrage vient à point nommé pour faire découvrir ou redécouvrir un artiste indépendant et attachant, qui s'est toujours tenu à l'écart des modes et des écoles dont se réclamaient beaucoup de ses contemporains. Il est, faut-il le souligner, le résultat d'une fructueuse collaboration entre plusieurs personnes qui avaient à cœur de retracer les étapes de l'épanouissement artistique du peintre hainuyer.
Table des matières :
   - Préface, par François Narmon.
   - Arsène Detry (7 novembre 1897 - 29 décembre 1981), par Christiane Piérard.
   - Les paysages du Hainaut et d'ailleurs dans les dessins d'Arsène Detry, par Anne-Marie Didier-Lamboray.
   - Catalogue, par Anne-Marie Didier-Lamboray.
      - Le Hainaut industriel : le Borinage.
      - Le Hainaut rural.
      - Le littoral belge.
      - La France.
      - Le paysage urbain.
      - Les petits dessins format carte postale.
   - Catalogue raisonné, par Suzanne Detry-Neufkens.
   - Orientation bibliographique.

Vendu.

 

DU BOSC (Jacques) — Les Femmes heroiques, comparées avec les heros. Ensemble les Moralitez à la fin de chaque Histoire. Enrichies de tres-belles figures. Par le R. P. Du Bosc. Tomes I et II (complet). Paris, Quinet, 1669. [A Paris, / Chez Gabriel Quinet, au Palais, à / l'entrée de la Gallerie des Prisonniers, / à l'Ange Gabriel. / M. DC. LXIX. / Avec Privilege du Roy.] Deux tomes en un volume in-12 (98 x 161 mm.) plein veau d'époque, dos à cinq nerfs orné de fers dorés, reliure usagée et frottée, mors fendus, [1 (titre)], [1 bl.], [2 (table et privilège), 296, [1 (titre du tome II)], [1 bl.], 202 p., exemplaire bien complet des 8 gravures à déplier, ex-libtris manuscrit de P. J. Le Sceultre.



À propos de Paul-Joseph Le Sceultre :
   On trouve une mention de son nom dans la Liste alphabétique des Magistrats de Tournai, le citant comme nommé en 1703 et 1714. et dans La capitation à Tournai (1695-1747) le qualifiant de « Sr. Paul-Joseph Le Sceultre, petit rentier ».
Extrait du compte rendu de la thèse de Catherine Pascal :
    En cette première moitié du XVIIe siècle, à l'heure de la Contre-Réforme catholique, ce sont bien des auteurs majoritairement religieux (Nicolas Caussin, Hilarion de Coste, François Dinet, Jacques du Bosc, Pierre Le Moyne...) qui proposent ces héroïnes en exemples ou en modèles de sainteté laïque aux membres féminins d'une noblesse qu'il faut réconcilier avec la dévotion. Parce qu'ils s'inscrivent dans une double tradition littéraire et rhétorique, celle, venue de l'Antiquité, des Vies, et celle de l'hagiographie médiévale, mais aussi parce qu'ils délivrent un message d'exemplarité à leurs lectrices, ces ouvrages font donc partie de la littérature morale et édifiante : exaltant les mérites de filles, d'épouses, de mères et de veuves parfaites au regard de la morale chrétienne, il s'agit en fait, sous couvert de louer ces parangons de vertus morales, de mieux faire ressortir, par contraste, la pusillanimité et la lubricité des femmes contemporaines. Les ecclésiastiques veulent non seulement adresser un avertissement à ces mondaines un peu trop oublieuses de leurs devoirs les plus élémentaires de chrétiennes et les ramener dans le giron de l'Église, mais également leur montrer, à la suite de saint François de Sales, le chemin d'une « dévotion aisée », compatible avec les exigences du monde, en leur présentant des modèles de comportement social conformes à l'éthique chrétienne. Position pour le moins surprenante, pour ne pas dire paradoxale, de religieux qui, loin de prêcher la renonciation totale, veulent le Salut du Monde dans le monde... Manière surtout, sous une apparente réhabilitation du sexe féminin, de contrôler les conduites et de redéfinir clairement le rôle dévolu à la femme dans le cadre strict de ses devoirs, qu'il s'agisse, en tant que « femme traditionnelle », d'être une épouse et une mère irréprochables, ou, en tant que « régente », de se borner à assurer la transition du pouvoir, en sachant pertinemment qu'elle n'est que la simple dépositaire d'une autorité toujours détenue par le roi seul, libre à tous moments de la contester. Rester à sa place, « servir d'ornement au Christianisme et de Modelle à la Vertu » pour sauvegarder la pérennité de la famille ou de l'État...


Table des histoires :
   - Debora comparée à Josué, & aux Juges d'Israël par saint Ambroise.
   - Thomyris, Reyne des Scythes & des Massagetes : comparée à Cyrus Roy des Medes, & des Perses.
   - Salomone Mere des sept Machabées, comparée à Abraham, par les Peres de l'Eglise.
   - Porcia comparée à Brutus.
   - Judith comparée à David.
   - Tanaquil Reyne des Romains, comparée à Tarquin l'ancien son mary, & à Servius Tullius son gendre, tous deux Rois des Romains.
   - Susanne comparée à Joseph.
   - Lucresse comparée à Caton.
   - La Vertu Heroïque.
Bibliographie :
   - Pascal (Catherine), La tradition des Femmes Illustres aux XVIe et XVIIe siècles, dans Bulletin de l'Association d'étude sur l'Humanisme, la Réforme et la Renaissance, n° 54, 2002. pp. 169-176.
   - Vandenbroeck (Henri), La magistrature tournaisienne (1179-1871, suivie de la Liste alphabétique des Magistrats de Tournai, depuis la réforme de la loi par Charles-Qui nt en 1522, dans Mémoires de la Société historique et littéraire de Tournai, t. 10, p. 136.
   - Houtard (Maurice), La capitation à Tournai (1695-1747) - Extraits des rôles de la capitation, dans Annales de la Société historique et archéologique de Tournai, Nouvelle série - Tome 3, p. 388.

70 euros (code de commande : 01191).

 

DUCHESNE (Alexandre) — Unions Textiles Verviétoises. La Grève générale dans l'industrie textile verviétoise du 26 février au 30 juillet 1934. Rapport général. Verviers, Imprimerie Coop. Le Travail, 1935. In-8° (139 x 213 mm.) broché, 152 p., cachet humide à la page de titre et à la page 152, exemplaire en bon état.
   Un ouvrage fort rare !



Table des chapitres :
   1. 1906. L'Avènement du régime syndical à Verviers.
   2. 1909-1914. 50 % des affiliés désertent le syndicat.
   3. 1919- 1920. Le régime conventionnel. - L'unité brisée.
   4. 1920- 1930. Les conventions particulières. - Avantages conquis.
   5. 1930-1933. La crise et ses conséquences. - Les grèves.
   6.1933. Dénonciation de toutes les conventions par la Fédération Patronale.
   7. 1934. La volonté patronale. - La grève générale.
   8. La levée de la grève.
   9. Les enseignements de la grève.
   10. Le bilan de la grève.
   11. Quelques articles parus dans Le Travail au sujet de la grève.
   12. Un document de la Fédération Patronale.

25 euros (code de commande : 01176).

 

[GRAVURE - PAYS-BAS - GRONINGEN]. Groningen, door den Graave van Rennenberg, aan de Spaansche zyde overgebragt, in 't jaar 1580. Illustration de Simon Fokke, datée de 1753, gravée par Isaak Tirion, extraite de l'édition de 1770 de l'ouvrage de Wagenaar : Vaderlandsche Historie, vervattende de Geschiedenissen der nu Vereenigde Nederlanden...
Dimensions :
   - Dessin : 193 x 153 mm.
   - Cuvette : 205 x 175 mm.
   - Feuille : 227 x 200 mm.



   En 1580, Georges de Lalaing, plus connu aux Pays-Bas sous le titre de comte de Rennenberg, abandonna la cause de Guillaume d'Orange – qui, en 1577, l'avait nommé « stathouder » des provinces du Nord – et remit la ville de Groningue dans les mains des Espagnols.

10 euros (code de commande : 01180).

 

GROFF (Francis) — Au cœur du charbon. Histoire des mines et des mineurs en Belgique. Jamioulx, Éditions Acacia, 2013. In-8° (155 x 240 mm.) broché, 120 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.



En quatrième de couverture :
   Terre de charbonnages, la Belgique a longtemps vécu des richesses tirées de son sous-sol par ceux que l'on appelait les « gueules noires ».
   La page ultime du grand livre de la mine a été tournée en septembre 1992, lorsque le charbonnage de Zolder a fermé ses portes en Campine. Huit ans plus tôt, le 30 septembre 1984, l'arrêt du puits Sainte-Catherine du Roton à Farciennes avait signé la fin de l'exploitation houillère en Wallonie.
   Entre les premières fosses artisanales creusées par des mineurs occasionnels pour extraire une « pierre noire qui brûle » et le dernier bloc de charbon remonté à Zolder, des siècles se sont écoulés.
   De l'artisanat à l'exploitation mécanique, des mains de femmes et d'enfants aux puissants outils d'extraction pneumatiques, l'histoire de la mine en Belgique a évolué au gré des progrès techniques, des luttes sociales, des accidents, de l'immigration, puis des fermetures.
   Une histoire extraordinaire – dans le premier sens du terme – dont tous les chapitres ont été écrits par ces gueules noires qui furent d'abord belges, puis italiennes, polonaises, espagnoles, algériennes, marocaines, turques...
   C'est cette histoire – et ses coulisses – que vous allez découvrir en parcourant cet ouvrage.
   Au cœur du charbon aborde tous les aspects marquants de cette aventure épique en expliquant ce qu'est le charbon et comment on l'exploitait, en narrant l'histoire des hommes qui l'extrayaient et celle des puits de Flandre et de Wallonie, en racontant l'immigration et en égrenant la longue liste des catastrophes.
   Un livre définitif sur un univers à jamais disparu...

Vendu.

 

[HAINE-SAINT-PAUL - HAINE-SAINT-PIERRE]. Nos industries au passé. Préface de Michel Debauque. Photos de Dominique Grégoire. [Haine-Saint-Pierre], Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin La Louvière, 1981. In-8° (206 x 237 mm.) broché, 212 p., illustrations, exemplaire en très bon état.



Table des matières :
   - Préface.
   - Les Verreries de Mariemont, par Georges Place.
   - Les Forges, Usines et Fonderies (Goldschmid), par Paul Vanbellingen.
   - Les Charbonnages de Houssu, par Maurice Denuit et Paul Sandra.
   - Baume et Marpent, par Georges Place et Raymond Dehaen.
   - L’industrie cokière, une œuvre de la Maison Coppée, par Paul Sandra.
   - La Poterie Monseu, par Georges Place.
   - La Compagnie Centrale de Constructions (Hiard), par Paul Vanbellingen.
   - Les Boulonneries de Mariemont, par Georges Place.
   - La Société charbonnière de Haine-Saint-Pierre et de La Hestre, par Maurice Denuit.
   - Les Forges et Laminoirs de Baume à Haine-Saint-Pierre, par Franz Vandendriessche.
   - Les Ateliers Dubuisson à Haine-Saint-Paul, par Georges Place.
   - Les Chaudronneries et Fonderies de Mariemont à Haine-Saint-Pierre, par Jules Parent.
   - La S.A. Tuyauteries et Constructions à Haine-Saint-Paul, par Paul Sandra.
   - La Fonderie de la Haine, par Jules Parent.
   - La S.A. des Ateliers Spiltoir-Rappez-Hecq, par Maurice Denuit.
   - La Société Coopérative « Le Progrès », par Athur Renoirt.
   - Les Ateliers René Henin, par Maurice Denuit.
   - La Fonderie Chardon, sans nom d'auteur.
   - Les Aciéries de Haine-Saint-Pierre et Lesquin, par Léon Plaetens.

Vendu.

 

HUBERT (François) — Une minière néolithique à silex au Camp-à-Cayaux de Spiennes. Bruxelles, Service National des Fouilles, 1978. In-8° (191 x 259 mm.) broché, 42 p., illustrations, un plan déplier, (collection « Archaeologia Belgica », n° 210), mouillures dans les marges extérieures.



Exrait :
   Spiennes, maintenant englobé dans la nouvelle entité communale de Mons, se trouve à 6 km de l'hôtel de ville, sur la route de Mons à Beaumont.
   Ce haut lieu de la préhistoire, dont la découverte remonte à 125 ans, a été l'objet de maintes fouilles qui n'ont pas toujours connu la publication qu'elles méritaient. Le but de cet article consiste à réparer cet état à propos de la vidange de deux puits de mines à silex, entamée de 1912 à 1914 par L. Cavens, sur la parcelle 33 de la section A du cadastre. En plus de ces puits, une galerie fut forcée à travers les remblais qui obstruaient la minière, pour relier les deux bures. Si nous en connaissons la longueur, aucun renseignement n'est parvenu sur la surface qu'elle couvrait. Toujours est-il que 1.500 objets en silex y furent trouvés dont la majorité est constituée de pics. À la base d'un puits, on récolta des tessons qui, réunis, constituent le quart d'un grand vase à provisions que nous pouvons qualifier de michelsberg. Aucun plan ne fut relevé. Seule une coupe de l'ensemble fut publiée avec un bref rapport en 1925 (de Loë).
   L'endroit appartenait à la famille de Loë ; il fut acquis par l'État en 1926. En 1931, on y érigea un bâtiment pour abriter ces deux puits choisis comme témoins. Le n° 1 dut être sacrifié en 1947 pour installer une conciergerie.
   L'exploration du sous-sol reprit de 1948 à 1953 sous la direction de J. Breuer alors Directeur du Service des Fouilles de l'État. Le dégagement épisodique des galeries amena la récolte d'un matériel lithique et osseux qui fut remis en dépôt au musée d'archéologie de la Ville de Mons. L'archéologie nationale disposait ainsi de quelque deux ares de minière dégagés des déblais. Ce champ d'observation, réduit si l'on songe aux cent hectares que couvre l'exploitation de silex, fut analysé trop succinctement, et le rapport qui en suivit pêche par trop d'à-peu-près et par manque de diffusion (Houzeau de Lehaie, 1949. Lefort, 1954).
   À l'exception du relevé effectué en 1956 par une équipe du Musée de la mine de Bochum (Allemagne), dont les dessins furent englobés dans la maquette lors de sa réalisation, sans qu'on en fît une copie, rien de précis ne fut entrepris. En 1976, nous pûmes relever un plan de tout ce qui avait été dégagé ainsi que de nombreuses coupes des salles, aidé par deux préparateurs du Service. Les observations faites durant les quinze jours passés sous terre et la quasi-certitude de pouvoir attribuer au groupe michelsberg ce secteur des minières justifient cette monographie.

Vendu.

 

LEFRANCQ (Marcel G.) et MOISIN (Paul H.) — Le Néolithique ancien en Belgique : datation au 14C (Lv-65 et -216) de la minière de Mesvin « Sans Pareil », Hainaut. Mons, Société de Recherche Préhistorique en Hainaut, 1965. In-8° (158 x 238 mm.) agrafé, 27 p., illustrations hors texte, (collection « Hannonia Præhistoria »).
   Il s'agit d'un extrait des Mémoires et Publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, t. 79, pp. 405-429.



Extrait :
   Sur le plateau à l'extrémité SE du territoire de Mesvin (Hainaut subcentral, arrond. de Mons), à 2,5 km au SW de Spiennes « Camp à Cayaux » et aux confins des villages de Ciply et de Nouvelles, au lieu-dit « Sans pareil », sur la gauche de la route de Mons à Maubeuge, des ouvriers creusant à l'aide d'une pelle mécanique les fondations d'une assez vaste habitation, éventrèrent en mai 1957 une minière de silex d'un type primitif déjà signalé dans la région, par exemple à Obourg et à Spiennes, mais en fait très mal connu et dont l'attribution courante soit au complexe campignien soit à la culture de Michelsberg est très théorique; sur ce point nos vues personnelles s'avèrent sensiblement plus nuancées.
   Durant ces rapides et puissants terrassements, un pic en bois de cerf presque intact et plusieurs autres, fragmentés, furent exhumés par les ouvriers et remis au propriétaire du terrain, M. Debosscher. Se rendant immédiatement compte de l'intérêt de la trouvaille, celui-ci en informa le Musée de Mons (M. Georges Licope) et la Société de Recherche Préhistorique en Hainaut. Le sous-sol ne présentant pas à son avis les garanties de résistance requises pour la construction d'un immeuble relativement important, il fit ensuite arrêter définitivement les travaux et décida de bâtir ailleurs sa maison. Grâce à sa généreuse compréhension et à son intervention pressante auprès du fermier locataire – la parcelle devait être restituée sans délai à la culture –, l'équipe de fouilleurs de la S.R.P.H., dont nous sommes ici les porte-parole, eut l'occasion d'y pratiquer une fouille de contrôle.
   De celle-ci, concernant une fosse d'extraction dans sa presque totalité et une partie très appréciable du réseau de galeries s'étendant à sa base, nous n'exposerons ici que les résultats les plus saillants. Ces derniers mettent en évidence tout l'intérêt des deux premiers « chronométrages » au radiocarbone effectués pour la S.R.P.H., à l'université de Louvain, au départ d'échantillons de choix et confirmant nos vues sur le néolithique de la région de Mons.
   Comme l'indique le titre de cet article, il ne s'agit donc pas d'un rapport de fouilles exhaustif, mais bien d'un commentaire détaillé et critique de datations qui relèvent d'une méthode physique et qui présentent, par elles-mêmes, une réelle importance. Dans ce commentaire, nous nous permettrons une discussion serrée des conditions de gisement qui s'avèrent exceptionnelles, les fouilles s'effectuant à grande profondeur (2 à 4 m.) en travail d'équipe.

Vendu.

 

LHOIR (Ghislain) — La Mission Samoyède. [Les maquisards de la radio nationale belge 1940-1944.] Hommage de Robert Wangermée. Introduction de Paul Levy. Préface de William Ugeux. Bruxelles, Didier Hatier, 1984. In-8° (135 x 225 mm.) broché, 207 p., illustrations hors texte, exemplaire en bel état.



En quatrième de couverture :
   De tous les pays occupés à l'Ouest, en 1940, la Belgique fut le seul à pratiquer la politique de la terre brûlée en matière radiophonique. Et pourtant, dès les premiers jours de la Libération, les Belges retrouvèrent la voix de leur Radio grâce à des émetteurs en phonie construits sous le manteau. Cette extraordinaire entreprise clandestine, unique en son genre pour tous les pays occupés par les troupes de l'axe Rome-Berlin-Tokyo, ce fut la Mission Samoyède. C'est la première fois que cette prodigieuse aventure est contée, reconstituant fidèlement le déroulement de la mission à partir de situations et de faits réellement vécus, tant en Angleterre qu'en Belgique. Au départ, la Mission Samoyède était considérée comme une mission de l'impossible ! C'était mésestimer la farouche détermination d'une poignée de Belges...

Vendu.

 

MADELIN (Louis) — La France de l'Empire. Conférences prononcées à la Société des Conférences en 1926. Paris, Librairie Plon, 1926. In-8° (120 x 187 mm.) broché, IV, 329 p., couverture fragile et un peu défraîchie.
   
Exemplaire du tirage courant de l'édition originale.



En quatrième de couverture :
   En 1922, la Société des Conférences me demanda cinq leçons sur la France du Directoire. D'aimables auditeurs m'incitèrent à les recueillir en volume. Je le fis – l'homme de lettres est faible –, mais non sans dire combien j'avais hésité à le faire. Il me faudrait répéter ici ce que j'ai, à cette occasion, écrit sur le danger que j'ai toujours vu à imprimer des conférences. Qu'elle soit prononcée sur le ton de la causerie ou sur celui du discours, une conférence, faite dans l'atmosphère que créent également le sentiment de l'auditoire et les circonstances ambiantes, perd toujours à se fixer en un écrit. Si on la modifie pour faire d'une leçon un chapitre, elle perd tout son caractère. Si on la laisse subsister sans en rien changer, elle paraît, à la lecture, – suivant son style – ou trop familière, ou trop oratoire.
   Les mêmes objections valaient pour la série de conférences que je présente aujourd'hui aux lecteurs. Mais, cette fois, ceux-ci n'auront qu'à s'en prendre à eux-mêmes si j'ai, de nouveau, cédé à la tentation : le succès que leur indulgence a bien voulu ménager au petit recueil des Conférences sur le Directoire était évidemment une réponse péremptoire à l'une de mes plus fortes objections. Et puis, ces nouvelles conférences, elles constituent, je le reconnais, le second volet d'un diptyque dont les causeries sur le Directoire n'illustraient que le premier. Et ceux qui ont bien voulu apprécier le premier volet me réclament le second. Le voici.
   J'avais, à la vérité, pour hésiter, cette fois encore, un nouveau motif. Je prépare depuis près de quinze ans une Histoire du Consulat et de l'Empire qui, dans la collection que dirige, avec tant de succès, mon ami Frantz Funck-Brentano, doit être la suite de mon Histoire de la Révolution. Peut-être eût-il mieux valu verser dans l'ouvrage en train de s'écrire la matière des conférences que M. René Doumic m'avait, avec une cordiale insistance, invité à donner, au cours de l'hiver de 1926, à ses auditeurs.
   Mais ces conférences ont pris un développement tel que les trois quarts des traits que j'ai été amené à y recueillir ne pourront trouver place dans un ouvrage qui sera non point le tableau d'une société, mais l'histoire d'une période et présentera évidemment, avec une tout autre matière, un tout autre style. Tout au contraire me sera-t-il permis de renvoyer dès aujourd'hui les futurs lecteurs de mon Histoire à ce tableau où ils trouveront parfois l'illustration et la justification du récit.
   La Société des Conférences m'a, cette année comme il y a quatre ans, assuré un auditoire distingué et bienveillant que je saisis avec plaisir l'occasion de remercier. Cet auditoire a apporté à ces causeries de dix mercredis un intérêt qui, à la vérité, s'adressait moins au conférencier qu'au sujet.
   L'Empire, dont on a déjà tant parlé et tant écrit, continue très évidemment à solliciter le public. En vain, depuis cent ans, et particulièrement depuis trente-cinq, volumes, articles, publications de documents ont, par centaines, satisfait à cet intérêt. Il se satisfait sans s'épuiser. Napoléon, si j'ose écrire, fait toujours recette.
   Voici un quart de siècle que je l'étudié sans moi-même m'être lassé. De lui aussi, on peut dire qu'il est « innombrable ». Il paraît qu'on en a fait le tour et, soudain, il se présente sous un aspect toujours nouveau – ou renouvelé.
   Renouvelé en effet. J'ai écrit, un jour, un article intitulé Napoléon posthume et où j'entendais montrer comment, depuis cent ans, cette figure unique a pâti ou bénéficié de chacune de nos crises – mais modifiée dans tous les cas par les préoccupations de ceux qui parlaient de lui, même lorsque, comme Thiers, ils prétendaient au titre d'historien. Exalté comme le successeur des hommes de 1789 par les libéraux sous la Restauration ou comme le représentant de la Gloire française par les patriotes qu'humiliaient les traités de 1815, jeté par Thiers, alors président du Conseil, dans les bras de Louis-Philippe — assez étonné — lorsque les querelles du Parlement discréditaient le régime de Juillet et que l'attitude hostile de l'Europe exigeait le réveil des grandes vertus militaires, adopté comme le protecteur le plus haut de la Démocratie par les vainqueurs de 1848 et comme le patron des Nationalités par les partisans des races opprimées, il était devenu, sous le Second Empire, avant tout l'homme d'État qui avait refondé l'autorité et rétabli l'ordre, à ce point accaparé par le monde officiel que, fatalement, il avait pâti de la chute du régime et des désastres qui l'avaient accompagnée. Et voici qu'après une sorte d'éclipse, il avait soudain reparu, vers 1889, lorsque le parlementarisme commençait à décevoir, comme le gouvernant au cerveau constructeur qui, après avoir réduit à presque rien le rôle des Assemblées, avait, en quelques mois, su refaire un monde et réinstituer une nation – c'est le Bonaparte d'Albert Vandal. Ce n'était plus, à la vérité, le demi-dieu que les hommes, depuis soixante-quinze ans alors, exaltaient ou honnissaient, mais un être qui, de chair et d'âme, était plus proche de nous avec, parmi tant de grandeurs, des faiblesses qui, le rendant plus humain, le faisaient à nos yeux plus vivant – c'est le Napoléon de Frédéric Masson.
   De la crise que la France, que l'Europe traverse depuis douze ans, Napoléon sortirait-il grandi ou dominé, c'est la question que je m'étais souvent posée dès les premières années de la guerre.
   Ai-je besoin de dire pourquoi de cette guerre où la victoire n'est venue qu'après tant de tâtonnements, pourquoi des négociations au cours desquelles cette victoire si douloureusement acquise s'est littéralement effilochée, pourquoi du chaos qu'ont créé en Europe les tractations de Versailles, pourquoi enfin de l'anarchie incroyable où, depuis 1924 surtout, notre pays s'enfonçait en l'hiver de 1925, pourquoi du spectacle de tant de désordre, de tant d'incurie, de tant de ruines, la figure du grand soldat devenu grand homme d'État a jailli plus puissante, plus éminente que jamais. Par surcroît son souvenir se lie à celui d'une crise au cours de laquelle la France, tombée plus bas encore qu'elle ne l'est aujourd'hui, s'est sauvée par son bras, mais en apportant à l'œuvre de restauration la plus extraordinaire qui se fût vue d'incomparables ressources, insoupçonnées de ceux qui, en l'an VII de la République, prédisaient au dedans et au dehors, ainsi que le font aujourd'hui des esprits chagrins, la ruine totale de notre nation.
   Tout naturellement l'esprit se reporte – pour se rassurer – vers de tels souvenirs. Et voilà pourquoi Napoléon Bonaparte, son régime, ceux qui y collaborèrent, ceux qui l'acclamèrent, sollicitent plus que jamais l'attention du public ; et voilà pourquoi mes auditeurs ont apporté tant d'indulgent intérêt à ces conférences ; elles n'avaient cependant, je l'affirme, la prétention que de peindre, sans arrière-pensées étrangères à leur objet, une époque de notre histoire très singulière, mais, je le reconnais, très réconfortante, marquée qu'elle est d'un des plus miraculeux rétablissements de cette France – depuis si longtemps, si fertile en miracles.

10 euros (code de commande : 01155).

 

[MASSART (Fernande)]. Fernande Massart céramiste. Préface de Jules Brihay. [Mons], [Centre de Création Artistique], 1990. In-8° (205 x 205 mm.) agrafé, [24] p., illustrations en noir et en couleurs, envoi de l'artiste, on joint une coupure de presse.
   
Publication éditée à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la Salle Saint-Georges, à Mons, en décembre 1990.



Préface :
   C'est avec un double plaisir que nous présentons notre artiste céramiste du rêve et l'étude remarquable qui analyse son œuvre dans le catalogue.
   D'abord, il y a la participation de Fernande Massart à la célèbre « Maîtrise de Nimy ». Le sculpteur Raoul Godefroid fut, on le sait, l'initiateur de la rencontre des jeunes talents de l'Académie des Beaux-Arts de Mons et des manufacturiers de Nimy, dépositaires d'une longue expérience. À la « Maîtrise », huit artistes céramistes donnent libre cours à leur personnalité. Immédiatement, Fernande Massart se distingue par le raffinement de ses arabesques et de ses couleurs.
   Peu après la dissolution du groupe, elle travaille seule. Mais celle qui participa à tant d'expositions restera attachée à Mons, au Hainaut. Madame Verydt ne s'y trompa point : elle lui achète la première céramique contemporaine du Musée de Mons : « le carrousel ». C'était là, reconnaître la maîtresse du feu qui fit de la céramique un moyen d'expression à part entière. De la sculpture au bijou, de l'art mural à l'objet, son inspiration n 'a pas de limites.
   Il est symptomatique de savoir qu'elle exposa avec Armand Simon, cet autre magicien. Ils suivent, certes, des chemins différents, mais chacun côtoie le baroque par ses méandres linéaires. Leurs deux mondes s'inscrivent dans des parallèles folles qui mènent à des points divers du surréalisme.
   Le Prix du Hainaut couronna en 1962 la dynamique, l'enthousiaste, la rayonnante Fernande Massart. Créant dans son atelier solitaire de Flénu, l'artiste aime aussi animer des groupes et faire partager les secrets de sa technique habile.
   Allons à la découverte de son univers magique, de ses trouvailles techniques, de ses harmonies audacieusement juxtaposées, bref, de ses surfaces à rêver.

 

Vendu.

 

[MATHIEU (Florent)]. GODIN (Jean) — Florent Mathieu Borain de légende. Préfaces de Jean-Pierre Lépine et Pino Cerami. [Mons], Récit, 1997. In-8° (130 x 201 mm.) broché, 128 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire en très bon état.



Avant-propos de l'auteur :
   Tout ça c'est de la faute à Pino !
   Lorsqu'à de nombreuses reprises, je l'ai rencontré pour élaborer le livre qui lui était consacré, régulièrement revenait le nom de Florent Mathieu.
   Et il s'arrêtait à l'évocation de ce nom comme devant un tabernacle. Il y avait une pause. Manifestement les souvenirs se bousculaient nombreux, denses, drôles, émouvants. Je respectais ces moments de silence, de retour en arrière, ces retrouvailles avec Florent.
   Tout laissait transparaître une amitié exceptionnelle forgée au fil des milliers de kilomètres de galère, de rude compagnonnage dans ce métier le plus dur au monde, mais aussi au fil d'énormes éclats de rire quand le soleil éclairait leur route parsemée de podiums et de bouquets de fleurs. Cette amitié est sortie intacte des outrages du temps. Aujourd'hui encore, ils se considèrent comme deux frères. Et ils en sont heureux.
   Par le livre que je consacre aujourd'hui à Florent Mathieu, je veux rendre hommage à « ce Borain de légende » qui est la quintessence de cette race téméraire, courageuse, bonne comme le pain.
   Elle a su soulever des montagnes, elle le pourra encore à l'avenir. Le témoignage de Florent est un chant d'espoir. Comment ce jeune Quaregnonnais est-il parti à la conquête de la gloire et d'une célébrité exceptionnelle ? Tout simplement par l'accomplissement de sa tâche de coureur cycliste. Mais vous y ajoutez le panache, la furia qu'aucun travers n'a jamais pu étioler.
   Et pourtant il aurait tellement eu de raisons de baisser les bras. Ne disait-on pas à l'époque que s'il avait été payé à la crevaison, il aurait été millionnaire ? Les incidents techniques de Florent étaient redoutés dans le peloton car ceux qui, par chance, avaient pu prendre les devants craignaient un retour de manivelle, une remontée de tout le peloton sans « sucer les roues », un matraquage rageur qui allaient les laisser exténués à plusieurs minutes du Borain.
   Florent tirait sa force d'une jeunesse passée dans une famille socialement peu favorisée, mais unie, chaleureuse, où l'essentiel était donné : « un esprit sain dans un corps sain ».
   Avec ce don de ses parents, il allait se bâtir une vie professionnelle et sociale exemplaire.
   Il est difficile de reconstruire le passé avec des « si ». Mais supprimez cinq ans de dure captivité alors qu'il était en pleine ascension, sa condition trop souvent habituelle de « porteur d'eau » et vous auriez un palmarès bien plus éloquent.
   Mais ses supporters le savaient et lui ont fait des triomphes comme le Borinage n'en avait jamais connu. Ce n'était pas volé. Florent est aussi un modeste. Un vrai !
   Je ne vous dis pas toutes les ruses qu'il fallut déployer pour qu'il accepte qu'on écrive un livre sur sa carrière.
   Un jour, à sa façon, sans crier « gare », mais dans un grand sourire, il m'a dit qu'il était d'accord.
   Tout restait à faire.
   Ensemble, nous sommes allés au fil du temps d'anecdote en anecdote, de photo en photo afin que l'étoile de Florent Mathieu brille plus longtemps que la tradition orale.

8 euros (code de commande : 01182).

 

MELUCCO VACCARO (Alessandr) et MURA SOMMELLA (Anna) — Marcus Aurelius. History of a Monument and its Restoration. Milano, Amilcare Pizzi, 1989. In-4° (260 x 320 mm.) sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 277 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
   Tirage à 800 exemplaires hors commerce par Riunione Adriatica di Sicuritá.



Table des matières :
   - Inside or outside ?, par Giulio Carlo Argan.
   - Observations on the protection and conservation of the great symbol of Rome, par Massimo Pallottino.
   - The equestrian monument of Marcus Aurelius : a historical and archaeological profile, par Claudio Parisi Presicce.
   - The classic contexte.
      - The historical figure of Marcus Aurelius, par Lidia Storoni Mazzolani.
      - The equestrian monuments in Greece, par François Chamoux.
      - Provocation and habit : observations on the history of the equestrian statues in Rome, par Johannes Bergemann.
      - The portrait of the Marcus Aurelius : critical observations after the restoration, par Klaus Fittschen.
      - Statua equestris inaurata Caesaris : mos and ius in the statue of Marcus Aurelius, par Mario Torelli.
      - Observations on the asymmetries of the equestrian statue of Marcus Aurelius : a hypothesis on the original arrangement, par Claudio Parisi Presicce.
   - The monument in the History.
      - The monument in the Middle Ages until its placement in Campidoglio, par Lucilla de Lachenal.
      - Marcus Aurelius in the Capitoline Square, par Guglielmo De Angelis d'Ossat.
      - The monument of Marcus Aurelius on the Capitol and the transformation of the Palazzo Senatorio in the Mid 16th century, par Anna Mura Sommella.
      - The base of the Marcus Aurelius. An archaeological interpretation, par Angela Maria Ferroni et Francesco Sacco.
   The restoration.
      - The commitment of the « Istituto Centrale del Restauro », par Michèle D'Elia.
      - The equestrian monument of Marcus Aurelius. Restoration and reusage, par Alessandra Melucco Vaccaro.
      - Execution techniques and restoration interventions, par Mario Micheli.
      - Bronze gilding. Notes on technical procédures and observations on the surface of the monument, par Paola Fiorentino.

25 euros (code de commande : 01165).

 

MUSSET (Alfred de) — On ne badine pas avec l'amour. Illustrations de Raymond Peynet. [Paris], Éditions du Bélier, 1946. In-8° (190 x 283 mm.) broché sous couverture rempliée, 87 p., 49 illustrations en couleurs (1 couverture, 4 à pleine page, 18 bandeaux en tête des actes, 20 vignettes dans le texte, 6 culs de lampe), exemplaire numéroté sur pur chiffon à la forme des papeteries de Lana (n° 1508), très bon exemplaire.




En quatrième de couverture d'une des rééditions chez Flammarion :
   On siffle sa première pièce ? Musset s'en moque, il publiera les autres pour son plaisir, insouciant d'aucune règle, sauf celle de ses caprices et de sa fantaisie douloureuse et si légère. Ce sera son « spectacle dans un fauteuil ». C'est pourquoi on ne cessera jamais de jouer ses comédies et proverbes.
   Dans quel rêve, quel château, quel parc mélancolique sommes-nous ? Le jeune seigneur Perdican devrait y épouser sa cousine Camille, mais en un instant il décide d'aimer une jeune bergère. Soudain dédaignée, Camille, qui ne croyait pas à l'amour, connaît le dépit, la jalousie, l'égoïsme de la passion. Autour d'eux, s'agitent des personnages fantoches d'une cocasserie irrésistible. Dans ce théâtre féerique, on se croise, on se déchire, on s'ennuie, on croit que tout est vain, on triche, on se désire, on souffre jusqu'à en mourir. Comme dans la vie.


 

40 euros (code de commande : 01190).

 

['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 13. Théorie de la prétention. Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum, 1989. In-8° (150 x 210 mm.) agrafé et collé, 64 p., illustrations, exemplaire numéroté sur papier couché (n° 144), avec sa bande d'annonce et en très bon état.



Avant-propos par les Sous-Commission des Promulsidaires et des Implications et Embrelages :
   Ce n'est pas à l'Histoire, mais à l'histoire, la « petite histoire » dont se repaissent le populaire et les académiciens, que sacrifie résolument le présent numéro des Monitoires. Il n'y sera pas question des vedettes du genre que sont Louis XVII et la Grande Duchesse Anastasia, trop connues pour qu'ici on y revienne, mais de plus obscurs n'appartenant pas même à la petite, mais bien à la toute petite histoire !
   C'est en effet des Prétendants à la fonction politique suprême (à la monarchie, pas à la députation) qu'il sera ici question et l'on sait que, bien plus que les bergères, les princes et la légitimité de la filiation sont les ressorts puissants de l'imaginaire du bon peuple comme en témoignent les magazines des salons de coiffure, les ouvrages érudits de M. Arnaud Chaffanjon, les romans-feuilletons de nos pères ou leurs équivalents contemporains, les films à grand spectacle.
   Résolument populaire donc, dans son élitisme, le présent numéro des Monitoires est également anniversaire. Le bicentenaire de 1789 est, dans Landernau, célébré cette année vulgaire. À la Tour Eiffel d'hommages et aux neuvaines de déplorations, le Cymbalum a voulu joindre la voix objective de la Science. Mais il a tenu à se disjoindre de la troupe en célébrant non le 14 juillet ou le 4 août, mais les 5 et 6 octobre, c'est-à-dire l'anniversaire du « retour du roi » à Paris.
   En cette célébration de la Révolution, avec un grand air, événement de l'Histoire la plus majuscule, par un défilé des nostalgiques du trône, fumistes, illuminés, escrocs, ou simplement laissés-pour-compte de l'évolution qui furent sans aucun impact sur le devenir de l'humanité, il ne faut voir aucune volonté de paradoxe ou de provocation, mais bien l'aperception que Révolutions et Restaurations sont deux aspects de l'Ubuisme qui transcendent ce que le grand nombre tient pour opposition.
   Ubu, à qui il faut toujours revenir en matière de politique (le vulgaire lui-même en est convaincu), n'est-il pas l'archétype du Prétendant (Ubu Roi) et de son envers le Résignant (Ubu enchaîné) ? Ubu fut tout à la fois l'« anarchiste parfait » – mais pas tout à fait – et « le Bourgeois » – mais pas exactement, car sa formidable gidouille fait éclater les cadres sociaux et les catégories politiques étriquées. Sphérique, il englobe ; il est la citadelle vivante autour de laquelle (Ubu Roi IV, 3) tout gravite en cercle : révolutions ! Et il est le Roi sous lequel s'écroule le trône, cf. Ubu cocu IV, 4:
      « Sans mot dire il prend siège. Tout s'effondre ».
   Mais, « très simple et digne, en costume devenu plus sombre », il en ressort en vertu du principe d'Archimède.
   Tel est, vu d'un peu haut – du point de vue de la petite histoire ou de la partie supérieure de la lunette – le panorama des trônes, des révolutions et des restaurations.

12 euros (code de commande : 01193).

 

['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 30. Sermiers, Cymbalum Pataphysicum, 1993. In-8° (147 x 210 mm.) agrafé et collé, 48 p., illustrations, exemplaire numéroté (108) en parfait état et marqué de deux infamants escargots.
   Ce volume appartient également à la collection « Expectateur », n° 27.



Préface :
  Parce qu'il juxtapose, le présent numéro de l'Expectateur permet de comparer. Le Cymbalum étant ce qui, jusqu'à l'an 2000, relie le Collège occulté et le siècle, il était inévitable qu'il en vienne à jeter une passerelle entre l'Administration scientifique et l'Administration vulgaire. Constitué – pour les raisons qui ont été exposées dans la précédente livraison – en « association type 1901 », il a élaboré des Statuts – déposés en préfecture – qui l'enchaînent à l'Administration vulgaire, C'est pour – tel Ubu enchaîné – ne s'en trouver que plus libre de développer la pataphysique administrative. On le verra à la lecture du Règlement intérieur qui, comme il est précisé à l'article 14 des Statuts publics, « fixe les points non prévus » par ces statuts.
   Destiné aux seuls adhérents du Cymbalum, ce Règlement intérieur précise dans quel esprit seront appliqués les statuts. On verra que, suivant la célèbre formule de Jarry, et à l'inverse de celle de l'Apôtre, l'Esprit – la 'Pataphysique dirons-nous – consistera - de l'« ordre du jour » à l'« exposition » – à prendre les statuts vulgaires à la lettre.
   La partie « Pompes & Œuvres » démontrera le caractère fécond de cette patadministration devenue opératoire avec les Assemblées générales. Le compte rendu de la première Assemblée générale de l'Association cymbalique révèle quel vaste champ s'ouvre aux « hardis moissonneurs de la Science ». À l'inverse des moissonneurs vulgaires, il s'agit pour eux de défricher et non de laisser en jachère. Le tout sans subventions.

 

12 euros (code de commande : 01194).

 

PENANT (Daniel) et BARBERA (Arthur) — Malplaquet 1709. Relations écrites des principaux officiers présents : la plupart inédites. Chez les auteurs, [1996]. In-4° (210 x 297 mm.) agrafé, 48 p., illustrations.



Sommaire :
   - Introduction.
   - De 1700 à 1709.
   - Disposition de l'armée Française à Malplaquet.
   - Disposition des armées Alliées à Malplaquet.
   - Relation de la bataille de Malplaquet, par le Chevalier de Folard.
   - Lettre du Général-Comte de Tilly à Leurs Hautes Puissances, le 11 septembre 1709, du camp à la chapelle de Malplaquet.
   - Lettre du Lieutenant-Général Marquis de Saint-Hilaire, au duc du Maine, au Quesnoy le 12 septembre 1709.
   - Lettre du Comte Albermarle à Hensius, Député Hollandais, au camp de Bognies, le 12 septembre 1709.
   - Le Chevalier du Rozel de Cagny au duc du Maine, de l'armée de Flandre, le 12 septembre 1709.
   - Extrait de la lettre du Comte de Lagnasc à l'Électeur de Saxe, roi de Pologne, du champ de bataille de Taisnières, le 12 septembre 1709.
   - Lettre du Major Severin de Hiorth, du régiment de Seelande, au ministre de la Guerre du Danemarck, du champ de bataille de Hon et Longueville, le 12 septembre 1709.
   - Monsieur de Bouzols à Voisin, ministre de la guerre, au camp près du Quesnoy, le 13 septembre 1709.
   - Le Comte Dauger au duc du Maine, le 14 septembre 1709, au camp proche du Quesnoy.
   - Relation du Lieutenant-Colonel Graham, aide de camp du duc de Marlborough.
   - Le Marquis de La Frezelière au duc du Maine, au camp de Ruesnes, le 15 septembre 1709.
   - Lettre du duc Charles-Rodolphe de Wurtemberg, au roi de Danemarck, au camp de Quaregnon, le 15 septembre 1709.
   - Relation de la bataille de Malplaquet par Monsieur des Bournays, aide de Camp du Maréchal de Boufflers, au Duc de Maine.
   - Lettre adressée au Roi de Prusse par le Général Grumbkow, au camp de Belian, le 15 septembre 1709.
   - Le Marquis de Goesbriand au duc du Maine, au camp de Ruesnes, le 17 septembre 1709.
   - Le Lieutenant-Général Comte de Wackerbarth à l'Électeur de Saxe, Roi de Pologne, du camp devant Mons, le 21 septembre 1709.
   - Le cas des blessés et des morts.
   - Une triste lettre.
   - Les pertes.
   - Bibliographie.

Vendu.

 

REMOUCHAMPS (Joseph-Maurice) — La vaisselle d'étain et les « pot-de-stainiers ». Liège, Musée de la Vie Wallonne, 1978. In-8° (150 x 220 mm.) agrafé, 30 p., illustrations.
   Reproduction de l'article publié dans le tome II (1927-1930) des Enquêtes du Musée de la Vie Wallonne.



Avant-propos de cette réimpression :
   L'étain fut utilisé dès la plus haute antiquité : son minerai se trouve, en effet, à faible profondeur et son point de fusion est bas (230°). Les Chaldéens et les Phéniciens ramenaient de lointaines expéditions – aux Îles Cassitérides (Grande-Bretagne), aux Indes, etc. – des chargements de minerai riche.
   On a tout lieu de croire qu'il existait à cette époque une route fluviale et terrestre, la « Route de l'étain », qui partait de la Méditerranée et remontait vers le nord dans la direction des Îles Britanniques, et qui aurait été notamment fréquentée par les Grecs.
   Considéré comme un métal « sain », l'étain fut rapidement employé pour la conservation de certaines vivres et de médicaments. À Rome, on étamait l'intérieur des récipients métalliques utilisés pour la cuisine.
   Vers le Xe siècle, l'industrie de l'étain fut largement pratiquée dans les couvents. L'Église accepta ce métal pour la confection des objets servant au culte, à l'égal de l'or et de l'argent, qui, cependant, devaient le supplanter progressivement. D'un autre côté, l'emploi de l'étain s'étendit peu à peu pour la confection de la vaisselle courante et d'autres objets domestiques.
   Encore considérés comme un luxe au XVIe siècle, les plats, les récipients d'étain, etc., devinrent d'un usage général, dans nos régions, aux XVIIe et XVIIIe siècles. Certaines formes simples (assiettes robustes, bols, etc.) continuèrent à être produites jusqu'à la fin du XIXe siècle.
   L'étain était utilisé en alliage avec un peu de cuivre et du plomb. La quantité de ce dernier était limitée par des règlements ; d'où des contrôles, qui furent rigoureux dès le XVe siècle pour les ustensiles devant contenir des aliments.
   La composition de l'alliage était signalée par un poinçon. À Liège, par exemple, les objets marqués « à la rose » (rosace couronnée) ne contenaient que peu de plomb (8 %), mais ceux marqués « au Perron » pouvaient en contenir jusqu'à 25 %. D'autres poinçons indiquaient quel était le potier d'étain qui avait créé la pièce. Ces marques ont été très nombreuses, et elles permettent souvent aujourd'hui de situer le lieu de fabrication de l'objet.
   En France, sous le règne de Louis XIV, la fonte de l'argenterie des nobles amena une plus grande production d'objets en étain décorés. Mais l'ancienne fabrication utilitaire continua. À cette époque, cependant, l'arrivée de la faïence et de la porcelaine provoqua un revirement, qui entraîna le déclin du métier de potier d'étain. Enfin, en décembre 1890, un arrêté royal interdit en Belgique la vente des ustensiles destinés à la manipulation de denrées comestibles du moment que l'étain contenait du plomb ou du cuivre.
   Dans les provinces françaises et dans nos territoires wallons, il y avait une grande similitude dans les formes et l'usage des objets en étain. Ce n'étaient guère que les pintes (ou pots) qui variaient légèrement, parce qu'elles étaient des mesures de capacité et devaient être conformes aux règles et usages locaux.
   En 1929, le Musée de la Vie Wallonne a pu faire une enquête approfondie chez le dernier potier d'étain liégeois, M. Lambert Collon, qui employait encore une grande partie du matériel du XVIIIe siècle (notamment les moules en bronze). D'autre part, pendant la guerre de 1914-1918, la Ville de Liège, à l'initiative du Musée, a sauvé de très nombreux moules en bronze : une partie de ceux-ci est exposée. Enfin, l'atelier Collon fut acquis et entra au Musée : c'est celui que nos visiteurs peuvent voir dans nos salles.

Vendu.

 

ROBERT (René) — [Un ancien du XVe C.R.A.B.raconte...] L'aventure de l'an 40. Préface de Paul Demaret. Binche, René Robert, 1985. In-8° (210 x 200 mm.) collé, 108 p., illustrations, exemplaire en bon état.
   
Le C.R.A.B. est l'acronyme de Centre de Recrutement de l'Armée Belge ; le XVe était stationné à Nîmes (département du Gard).



Table des matières :
   - Préface.
   1. Avant guerre.
   2. 10 mai 1940.
   3. L'exode.
   4. Ribaute.
   5. L'hôpital.
   6. Retour à Ribaute.
   7. Retour au pays.
   8. « L'an 40 » continue.
   9. Nous sommes libérés... - Notes de l'auteur.
   10. La libération en photos :
      A. la voie de la liberté.
      B. la Brigade belge Piron.
      C. Spécial Binche.
   11. Les horreurs de la guerre :
      A. Oradour.
      B. Les camps nazis.
   12. Remember « de Gaulle ».
   13. Addendum - articles de presse.

10 euros (code de commande : 01183).

 

ROUSSEAU (Eugène) — À propos d'une grève aux verreries de Manage et Familleureux. Gand, Société Coopérative « Volksdrukkerij », 1904. In-8° (110 x 172 mm.) agrafé, 39 p., trace d'une étiquette collée sur la page de titre.
   Une publication particulièrement rare !



Table des matières :
   Chapitre I. Historique de la grève.
   Chapitre II. L'industrie verrière.
   Chapitre III. La situation des ouvriers verriers.
   Chapitre IV. Les retenues pour assurances.
   Chapitre V Le service sanitaire.
   Chapitre VI. Les amendes.
   Chapitre VII. Bons conseils.
   Chapitre VIII. Les résultats de l'association syndicale.
   Chapitre IX. Conclusion.

Vendu.

 

SCHMIDT (Paul-Otto) — Sur la scène internationale avec Hitler. [Titre original : Statist auf Diplomatischer Bühne.] Traduit de l'allemand par René Jouan. Préface et notes de Jean-Paul Bled. Paris, Perrin, 2014. In-8° (155 x 240 mm.) collé, 441 p.



En quatrième de couverture :
   Traducteur d'Hitler et des principaux hiérarques nazis, Paul-Otto Schmidt raconte en témoin privilégié l'ascension et la chute du IIIe Reich, en particulier les principales réunions et rencontres diplomatiques qui émaillèrent son histoire.
   Excellent observateur, volontiers sarcastique envers ces « fous » qui gouvernent l'Allemagne, le mémorialiste abonde en anecdotes savoureuses et portraits enlevés, à commencer par Hitler lui-même et sa Cour : Ribbentrop et ses vanités, Goering et ses enfantillages, Goebbels et Himmler. Mais aussi Mussolini, Ciano, Franco, Daladier (excellent récit de Munich), Pétain à Montoire, Laval, Molotov... et de nombreux autres.
   « Paul Schmidt se révèle l'un des observateurs les plus lucides d'un régime sur lequel il n'existe finalement que peu de témoignages fiables et aucun d'aussi bien écrit », résume Jean-Paul Bled dans sa préface intitulée « Le Saint-Simon du IIIe Reich ».

Vendu.

 

[SILEX]. Chronique des années froides (1947-1956). Grenoble, Silex, 1981. In-8° (159 x 239 mm.) collé, 158 p., illustrations, exemplaire en bon état.
   
Publication peu courante, il s'agit du n° 20 de le revue trimestrielle Silex fondée par Daniel Bougnoux.


Sommaire :
   - Les années froides, une chronique ?, par Jean-Pierre A. Bernard.
   - Boris Vian et le modèle américain, par Philippe Kalck.
   - The rockin' fifties ou naissance du nègre blanc, par Henri Theureau.
   - Un « grandart » kitsch, par Georges Nivat.
   - Langue de bois et Connaissance de l'Union Soviétique, par Alexandre Bourmeyster.
   - La crise du logement et l'invention des grands ensembles, par François d'Arcy.
   - Mode et démodes, la publicité des années 50, par Jacqueline Freyssinet.
   - Modernités paysannes, par Pierre Muller.
   - L'Affaire Kravchenko, par Guillaume Malaurie et Emmanuel Terrée.
   - Les Intellectuels et les camps, par Jean-Pierre Saez.
   - Retours de Yougoslavie (1949-1953), petite anthologie partielle, par Nicole Racine.
   - Les nouveaux Galilée, science bourgeoise et science prolétarienne, par Frédéric Bon.
   - Chaud et froid dans l'Église, par Joseph Robert.
   - La décolonisation en marche, par Émile-Derlin Zinsou.
   - Faits divers des années froides, par Jean-Pierre A. Bernard.
   - Les années 50 et le cinéma, par Jean-Pierre Han.
   - Et la Quatrième créa la Femme, par Jean-Charles Gateau.
   - Les communistes et leur presse (44-58), par Bernard Legendre.
   - De la rengaine au « tube », la chanson de 47 à 56, par Alain Abecassis.
   - La peinture des années cinquante, par Pierre Gaudibert.
   - Considérations inactuelles sur un intempestif, (à propos d'E.M. Cioran), par Daniel Chouraki.

Vendu.

 

[SOUGUENET (Léon) et GARNIR (George)]. Les « Amitiés Françaises » de Mons. Manifestation Léon Souguenet et George Garnir. Mons le 18 mai 1939. Mons, Imprimerie Générale, 1940. In-8° (182 x 227 mm.) broché, 82 p., illustrations hors texte, exemplaire en partie non coupé et en très bon état.



Table des matières :
   - Comité d'honneur.
   - Manifestation Léon Souguenet et George Garnir.
   - La cérémonie d'après le compte-rendu du journal La Province, de Mons.
   - Lettres et télégrammes.
   - Le déjeuner.
   - La presse.
   - Hommages à Léon Souguenet et à George Garnir.
   - Liste des souscripteurs.

Vendu.

 

SPITAELS (Guy) — Le mouvement syndical en Belgique. 3e tirage. Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles, 1974. In-8° (160 x 237 mm.) collé, 96 p., (collection « Institut de Sociologie - Études de Sociologie du Travail »), exemplaire en bon état.



En quatrième de couverture :
   L'ouvrage débute par un historique détaillé du syndicalisme belge depuis la formation des compagnonnages ouvriers au dix-neuvième siècle jusqu'à la reconstitution des trois organisations traditionnelles au lendemain de la guerre 1940-1945.
   Celles-ci sont ensuite présentées suivant un schéma identique articulé en quatre points : l'organisation statutaire, les effectifs, les objectifs économiques et sociaux, les liens politiques.
   Chaque chapitre est illustré de graphiques et enrichi de considérations sociologiques.
   À titre de conclusion, l'auteur nous invite à mesurer le poids de l'influence des organisations de salariés au niveau de l'entreprise, des secteurs et de la nation. Il dégage les orientations travaillistes amorcées voici quelques années et souligne le rôle de forces centripètes que jouèrent les organisations syndicales dans la société belge, agitée surtout par des forces inverses.
   Après avoir ainsi évalué l'acquis du syndicalisme belge, G. Spitaels se penche sur les défis auxquels celui-ci se devait de répondre avec succès pour garder ce rôle processif qu'il tint jusqu'ici dans le développement de la société industrielle.

12 euros (code de commande : 01173).

 

STERNBERG (Jacques) — Sophie, la mer et la nuit. Roman. Paris, Albin Michel, 1976. In-8° (132 x 200 mm.) broché sous jaquette d'éditeur, 303 p., première édition.
   
Le copyright est de 1976 ; l'achevé d'imprimer est daté du 8 décembre 1975.

   Envoi de l'auteur au journaliste, critique d'art et artiste Luc Canon.


En quatrième de couverture :
   Un homme rencontre une jeune femme. Événement banal. Mais ce qui l'est moins, c'est que cette jeune femme l'impressionne, le frappe avec une secrète évidence...
Dès la première minute, le piège se referme et l'homme, déjà enlisé dans sa fascination, va s'enfoncer plus loin encore dans des paysages dont jamais il n'aurait pu soupçonner l'existence. Ceux que dissimule le déchirant sourire de Sophie l'inconnue « qui a toujours l'air de revenir d'un improbable voyage, Sophie à la fois royale et minable, fauve et perdue, nocive et désarmée ». Alors l'homme, amant et enquêteur, proie et chasseur, descend marche par marche un escalier plus sombre que la nuit, qui ne débouche que sur une seule question : « Qui est exactement Sophie ? »
Suspense psychologique, de la première à la dernière page où éclate l'inquiétante vérité ? Certainement. Roman d'amour fou traversé d'humour noir ? Bien sûr. Roman fantastique ? Aussi. Mais surtout un fantastique roman, le huitième de Jacques Sternberg, qui aime mélanger les genres littéraires parce qu'il ne croit pas aux « étiquettes ». Encore plus passionnant que Toi, ma nuit, du même auteur, qui annonçait sous le masque de la science-fiction la révolution sexuelle avec une appréciable avance, Sophie, la mer et la nuit s'impose sans faille comme le meilleur roman de Sternberg.

Vendu.


 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 2 avril 2024

.

Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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