lundi 29 juillet 2024

Les « nouveautés » du 30 juillet 2024.

MISE À JOUR DU 30 JUILLET 2024

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[ATH]. Annales du Cercle Royal Archéologique d'Ath et de la Région. Tome XXVIII - 1942. Bruxelles, G. Van Campenhout, Éditeur, 1942. In-8° (165 x 251 mm) broché, XXI, 110 p., un tableau à déplier, exemplaire en bon état.


Table des matières :
   - Liste des membres, p. V.
   - Nécrologie, p. X.
   - Publications que reçoit la Bibliothèque du Cercle, p. XI.
   - In memoriam. Félicien Leuridant, p. XV.
   - Éloge de Léon Fourdin, par Louis Mahy.
   - Études
      - Comment les Athois défendaient leurs vieux privilèges aux 17e et 18e siècles, par Léo Verriest, p. 1.
      - Notes sur la vie athoise entre 1792 et 1810 d'après des passeports, par Jacques Pohl, p. 59.
      - Les bouchers d'Ath et leur charte de confrérie (1437), par Léo Verriest, p. 75.

15 euros (code de commande : 01514).

 

BAINVILLE (Jacques) — Le jardin des lettres. Illustrations de Gaston Goor. Premier volume. Paris, Éditions du Capitole, 1929. In-8° (142 x 193 mm.) broché sous couverture rempliée (un peu défraîchie), 222 p., 14 illustrations à pleine page, exemplaire numéroté sur Alfa (n° 1725).


Table des matières :
   - Voltaire de nos jours.
   - Les contes orientaux.
   - Candide.
   - L'homme aux quarante écus.
   - Le taureau blanc.
   - Sainte-Beuve historien.
   - La vie et la mort des livres.
   - À la recherche du clerc pur.
   - Est-on plus intelligent aujourd'hui qu'autrefois.
   - La Révolution à moins d'un mètre.
   - Mirabeau.
   - Monsieur Thiers ou le Georges Ohnet des historiens.
   - Une île pour Gulliver.


 

10 euros (code de commande : 01491).

 

BAUCHAU (Henry) — Antigone. Roman. Arles, Actes Sud, 1997. In-8° (115 x 217 mm.) collé, 355 p., (collection « Domaine Français »), exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture :
   Lumineuse, féminine, intrépide, l'Antigone d'Henry Bauchau nous est peut-être plus présente que celle des dramaturges. Et sans doute fallait-il un roman pour vraiment incarner les passions de la jeune mendiante qui, après avoir suivi son père, le roi aveugle, des années durant jusqu'au terme de son parcours, contre toute prudence prend le chemin de Thèbes avec l'espoir d'empêcher la guerre entre les fils de Jocaste, ses deux frères tant aimés. Commence alors pour elle une suite d'épreuves, de doutes, d'humbles joies et d'inexorables déchirements. Traversée d'épisodes sublimes où resplendissent la beauté des chevaux, l'éclat des armes et la vaine gloire des combats, l'Antigone de Bauchau n'en est pas moins une œuvre d'écoute et d'attention à la souffrance, qui chante les regrets de l'amour, l'apaisement des blessures, l'ambivalence des désirs, les mystères de la filiation. Dans une écriture limpide, semblant souverainement précéder toute rhétorique, Henry Bauchau traverse les âges de l'humanité jusqu'à atteindre un temps des origines, une matière première des passions et des arts, d'où il fait soudain jaillir cet événement merveilleux : la naissance du théâtre. Par-delà les éblouissements que nous procure parfois la littérature, il y a bel et bien dans ce livre quelque chose d'éternel. Comme est éternelle Antigone, figure laïque et rédemptrice, symbole de paix et de féminité, qui défie les lois viriles de la haine - et nous éclaire depuis des millénaires, face aux millénaires à venir.

5 euros (code de commande : 01487).

 

BAUDELAIRE (Charles) — L'Art romantique. Genève, Skira, 1945. In-8° (134 x 201 mm.) broché, 418 p., (collection « Les Trésors de la Littérature Française », n° 28).


Note de l'éditeur
   Nous avons reproduit le texte de la première édition de L'Art romantique, publiée en 1868 par les soins de Banville et d'Asselineau. Les articles qui la composent avaient été, pour la plupart, revus par Baudelaire avant sa mort. Nous en avons respecté l'orthographe et la ponctuation, mais corrigé les erreurs évidentes d'après les versions antérieures.
   Dans les cas douteux, les éditions préparées par Y.-G. Le Dantec (La Pléiade, 1931) et Jacques Crépet (L. Conard, 1925) nous ont été d'un très grand secours...
Table des matières :
   1. L'œuvre et la vie d'Eugène Delacroix.
   II. Peintures murales d'Eugène Delacroix à Saint-Sulpice.
   III. La peinture de la vie moderne.
      I. Le beau, la mode et le bonheur.
      II. Le croquis des mœurs.
      III. L'artiste, homme du monde, homme des foules et enfant.
      IV. La modernité.
      V. L'art mnémonique.
      VI. Les annales de la guerre.
      VII. Pompes et solennités.
      VIII. Le militaire.
      IX. Le dandy.
      X. La femme.
      XI. Éloge du maquillage.
      XII. Les femmes et les filles.
      XIII. Les voitures.
   IV. Peintres et aqua-fortistes.
   V. Vente de la collection de M. E. Piot.
   VI. L'Art philosophique.
   VII. Morale du joujou
   VIII. Théophile Gautier.
   IX. Pierre Dupont.
   X. Richard Wagner et Tannhauser à Paris.
   XI. Philibert Rouvière.
   XII. Conseils aux jeunes littérateurs.
      I. Du bonheur et du guignon dans les débuts.
      II. Des salaires.
      III. Des sympathies et des antipathies.
      IV. De l'éreintage.
      V. Des méthodes de composition.
      VI. Du travail journalier et de l'inspiration.
      VII. De la poésie.
      VIII. Des créanciers.
      IX. Des maîtresses.
   XIII. Les drames et les romans honnêtes.
   XIV. L'école païenne.
   XV. Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains.
      I. Victor Hugo.
      II. Auguste Barbier.
      III. Marceline Desbordes-Valmore.
      IV. Théophile Gautier.
      V. Pétrus Borel.
      VI. Hégésipe Moreau.
      VII. Théodore de Banville.
      VIII. Pierre Dupont.
      IX. Leconte de Lisle.
      X. Gustave Le Vavasseur.
   XVI. Critiques littéraires.
      I. Les Misérables, par Victor Hugo.
      II. Madame Bovary, par Gustave Flaubert.
      III. La double vie, par Charles Asselineau.
      IV. Les Martyrs ridicules, par Léon Cladel.

7 euros (code de commande : 01486).

 

[BELGIQUE - HISTOIRE MILITAIRE]. Revue belge d'Histoire militaire. Belgisch tijdschrift voor militaire geschiedenis. N° XXVIII-8. Décembre 1990. Bruxelles, Société Royale des Amis du Musée Royal de l'Armée et d'Histoire Militaire, 1990. In-8° (150 x 220 mm.) broché, [79 (pp. 641 à 719)] p., exemplaire en très bon état.


Outre les comptes-rendus, ce volume contient :
   - 
Les Mémoires de Charles du Ry, volontaire statiste et diplomate à Berlin, 1789-1790, par P. Lierneux (à suivre).
   - De Belgische oorlogsindustrie in de Eerste Wereldoorlog, par G. Pelkmans (wordt vervolgd).
   - La Campagne de mai 1940 en Belgique. La 5e Division légère de Cavalerie française (5eDLC) en Ardenne, du 10 au 12 mai, par A. Bikar (fin).

Vendu.

 

[BLOY (Léon)]. LORY (Marie-Joseph) — Le mendiant ingrat Léon Bloy. Bruxelles, Éditions Foyer Notre-Dame, 1952. In-12 (121 x 170 mm.) agrafé, 15 p., (collection « Convertis du XXe Siècle »).


Extrait :
   Méfaits d'une éducation absurde.
   Nous retrouvons ici le drame de tant de familles françaises en cette seconde moitié du XIXe siècle : père voltairien et mère croyante ! Ce triste état de choses semblait pourtant entré dans les mœurs. On élevait les enfants chrétiennement, jusqu'à leur première communion. Cette cérémonie dûment accomplie, les garçons cessaient de pratiquer, et les filles continuaient de suivre leur mère à l'église. Le contraire eût été mal vu. Madame Bloy qui n'avait pas de filles eut donc la douleur de voir presque tous ses fils devenir de parfaits mécréants.
   Qu'on se mette à la place du petit Léon. Il aimait bien sa mère, mais admirait encore plus son père. Et il avait bien raison ; car ce bon fonctionnaire était un parfait honnête homme qui, en un temps où la bourgeoisie commençait à limiter les naissances, s'était donné beaucoup de mal pour bien élever ses enfants. M. Bloy croyait en Dieu, admirait et pratiquait la morale du Christ, mais détestait l'Église et les prêtres. Il partageait les préjugés antireligieux de son époque : l'Inquisition, Torquemada, les dragonnades..., etc. Il était franc-maçon, comme beaucoup de ses collègues.
   Dès que Léon eut un peu de raison, il observa, il écouta, et tira la conclusion : la religion était une chose désuète et respectable, contestable sur bien des points, mais qui était surtout l'affaire des enfants et des femmes.
   Sa mère, femme intelligente et forte qui lisait l'Imitation, saint Augustin, l'histoire de l'Église, n'avait pas le temps matériel de s'occuper de l'âme de ses six garçons, surtout des aînés (Léon était le second). Elle les envoya chez les Frères de la Doctrine Chrétienne, puis au catéchisme, espérant que le clergé pourrait prendre en main leur éducation religieuse. Voici comment dans le Désespéré, roman autobiographique, Léon Bloy évoque l'éducation qu'il reçut :
      « Son incrédule père n'avait pas cru devoir s'opposer à ce semblant d'instruction religieuse que des simulacres de prêtres, empaillés de formules, tordent comme du linge sale de séminaire, sur de jeunes fronts inintéressés. Il avait fait sa première communion sans malice ni amour... »
   Léon Bloy n'avait reçu qu'une vague empreinte ; aussi ajoute-t-il avec amertume :
      « Aucun débitant de formules ne s'étant avisé de s'enquérir de son cœur, le pauvre enfant n'avait pu rien garder de ce pain mal cuit et, comme tant d'autres, l'avait presque aussitôt revomi... »
   Ces lignes sont dures, irrespectueuses, excessives ; mais le fait est que le clergé fonctionnarisé du XIXe siècle était loin de valoir celui que nous connaissons actuellement, soucieux d'œuvres et d'apostolat, constamment penché sur les jeunes. Nul prêtre ne s'occupa de ce petit garçon silencieux et timide qui pourtant – l'avenir le montra – n'attendait qu'une parole de compréhension et de bonté pour s'épanouir dans la foi et l'amour.
   Léon Bloy sera toujours dur dans ses jugements sur le clergé, il scandalisera par son ton cavalier et son insolence. Mais bien souvent, hélas ! ses critiques seront pertinentes : les prêtres s'étaient endormis dans leur pieuse routine, à l'heure où le monde se transformait. Le cri de Léon XIII, dans l'encyclique Rerum Novarum les secoua de leur torpeur. Les invectives de Léon Bloy qui n'oublia jamais son enfance délaissée sont, à cet égard, des pointes de feu, désagréables mais utiles.

Vendu.

 

BRIELS (Jan) — Peintres flamands en Hollande au début du Siècle d'Or 1585-1630. Traduit du néerlandais par Catherine Warnant, Emmanuelle Aertbelien, John Rossbach, Marnix Vincent. Anvers, Fonds Mercator, 1987. In-4° (255 x 335) sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, 454 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire à l'état de neuf.


Table des matières :
   1. Introduction.
   2. Le portrait : Introduction - Portraits de couples - Portraits de groupes.
   3. La peinture historique : Introduction - Tableaux historiques à petits personnages - Tableaux historiques à grands personnages.
   4. Tableaux de genre : Introduction - Le genre bourgeois - Le genre paysan.
   5. Pillages, agressions et batailles : Introduction - Pillages et agressions - Batailles.
   6. Vues de villes et de villages : Introduction - Vues de villes - Vues de villages.
   7. Le genre animalier : Introduction - L'allégorie animalière - La pastorale animalière.
   8. La nature morte : Introduction - Cuisines - Les banquets - Nature morte avec fleurs - Nature morte avec fruits - Vanités.
   9. L'architecture : Introduction - Intérieurs d'églises - Architecture de palais - Intérieurs bourgeois.
   10. Le paysage : Introduction - Paysages de montagne et paysages sylvestres - Paysages de dunes et paysages rustiques.
   11. Marines : Introduction - Batailles navales, tempêtes, naufrages - Vues de plages, mers et rivières.
   12. Conclusion.
   Notes, bibliographie, index.

Vendu.

 

BRUGE (Roger) — On a livré la Ligne Maginot. Paris, Fayard, 1977. In-8° (156 x 235 mm.) broché sous couverture à rabats, X, 383 p., illustrations hors texte, une carte volante à déplier.


En quatrième de couverture :
   Dans Faites sauter la Ligne Maginot ! son précédent ouvrage, Roger Bruge a révélé que le 14 juin 1940, le jour où ils entraient dans Paris, les Allemands subissaient un cuisant échec devant les blockhaus de la trouée de la Sarre, laissant près d'un millier de morts au pied des barbelés. Il a également percé le secret de l'ouvrage de La Ferté dont les 107 hommes d'équipage sont morts asphyxiés à 35 m sous terre.
   Avec On a livré la Ligne Maginot, Roger Bruge va plus loin : grâce à un télégramme retrouvé dans les archives allemandes, il démontre que le général Huntziger, avec l'accord du général Weygand, a livré la ligne Maginot aux Allemands sans connaître le nombre d'ouvrages et l'effectif des hommes qui résistaient encore le jour de l'armistice. L'auteur a également découvert que la « grosse Bertha » avait été remise en service pour tirer des obus antibéton de plus d'une tonne contre la ligne Maginot. Il nous décrit le carrousel des Stukas et des Heinkel attaquant les ouvrages d'Alsace avec les premières bombes de 1.000 kg. Une bataille titanesque que personne n'avait encore racontée aux Français.

Vendu.

 

CALAMANDREI (Piero) — Inventaire d'une maison de campagne. [Titre original : Inventario della casa di campagna.] Traduit de l'italien et préfacé par Christophe Carraud. Bois gravés de Pietro Parigi. [Trocy-en-Multien], Éditions de la Revue Conférence, 2009. In-8° (161 x 224 mm.) broché sous couverture à rabats, XXVIII, 287 p., (collection « Lettres d'Italie »), exemplaire en parfait état.


En quatrième de couverture :
   Piero Calamandrei (1889-1956) est l'une des plus grandes figures de l'Italie contemporaine. Grand juriste, antifasciste de la première heure, pivot essentiel de la réflexion politique de l'après-guerre, il laisse aussi, avec l'Inventaire d'une maison de campagne (1941), une œuvre littéraire où se savoure la fine pointe de l'élégance Toscane. Cette manière d'autobiographie est plus qu'un merveilleux livre de souvenirs d'enfance ; sous l'émotion contenue, ce voyage à travers le paysage toscan de villages où, enfant, l'auteur passait l'été, donne à la réflexion sur le sens de l'histoire et la responsabilité qu'elle exige sa mesure la plus intimement vécue.

15 euros (code de commande : 01504).

 

CHAVÉE (Achille) — La libellule est un mammifère. Bruxelles, Les Jeunesses Poétiques, 1970. In-4° (210 x 275 mm.) agrafé, 46 p., pli horizontal.
   Publication réalisée à l'occasion du spectacle éponyme dont la première eut lieu au Théâtre Poème, à Bruxelles, le 9 septembre 1970.


Texte d'André Miguel :
   Pour Achille Chavée, l'écriture et l'existence étaient une même et renaissante transgression de l'ordre du discours et des conventions sociales.
   Poète des ruptures, des déchirures, des renversements, du jeu tragique et humoristique de l'absence, du non-savoir de l'oubli, de la mort acceptée et créatrice, du rire profanateur et en même temps restaurateur de l'interdit.
   En effet, rien n'est plus spontané, plus naturel, plus essentiel chez Chavée que cette alternance dialectique de la négation et de l'affirmation, du mépris et de la tendresse.
   Pour Achille Chavée, le poème est un cri, une énigme, une hallucination, un jaillissement d'ironie, de mépris, de révolte ou un ravissement de pureté et de tendresse. Comme Michaux, il n'écrit que pour se libérer « d'une intolérable tension ». Il éprouve les contradictions de l'existence avec une sincérité et une franchise extraordinaires.
   Son attention se concentre sur ce qui se fait en lui, dans l'instant, sur les forces multiples et antagonistes qui l'animent. Ces moments de tension, il s'efforce de les exprimer en leur nudité et leur « brutalité » natives.
   Rien n'est plus éloigné de sa pensée que la poésie « objectale ».
   Le mystère de sa subjectivité, cela seulement lui importe.
   Il veut, avant tout, se décrire, se dire, se recréer, se métamorphoser dans et par le texte.
   Son introspection ne peut cependant pas être confondue avec un égotisme ou avec une glorification romantique du moi.
   En effet, pour un surréaliste aussi convaincu que Chavée, le moi profond n'appartient pas au même espace que le moi extérieur où il n'y a que pose. Le moi véritable est le lieu où se combattent, se mêlent, s'unissent les mouvements abyssaux du subconscient et de l'inconscient, les énergies cosmiques et biologiques, les influx de la mémoire et de la sensibilité, hantises, secrets désirs, mythes intimes, etc...
   Là réside la totalité originelle, en laquelle coexistent la multiplicité et l'unité, la cruauté et la douceur, l'union et la lutte.
   Une voix sourdement sarcastique, une révolte qui confine à l'amour, un sadisme qui est proche de l'ingénuité, une aspiration à la bonté qui ne va pas sans mépris et sans haine, un humour d'écorché vif, une façon d'extraire de la nuit du rêve des images acérées ou des figures de pureté diaphane, une diction nette, directe, concise, d'un rythme simple, obsédant composent l'évidence de cette poésie qui ne veut pas mentir.

Vendu.

 

CHESTOV (Léon) — Le pouvoir des clefs (potestas clavium). Traduction de Boris de Schlœzer. Précédé de Rencontres avec Léon Chestov par Benjamin Fondane. Paris, Flammarion, 1967. In-8° (152 x 210 mm.) broché, 340 p., exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   Léon Chestov est né à Kiev le 13 février 1866. C'est dans cette ville et à Moscou qu'il fit ses études secondaires et supérieures. À l'Université, il suivit tout d'abord des cours de mathématiques, mais abandonna bientôt les sciences exactes pour s'inscrire à la Faculté de Droit. Il ne se tourna vers la philosophie que lorsqu'il eût terminé ses études universitaires.
   Son premier livre, Shakespeare et son critique Brandès parut en 1898 à Saint-Pétersbourg. Puis parurent, à intervalles assez réguliers : L'idée du Bien chez Tolstoï et Nietzsche (Philosophie et prédication), La Philosophie de la tragédie (Dostoievsky et Nietzsche). Sur les confins de la vie (l'Apothéose du déracinement), Les Commencements et les Fins, et en 1910 Les Grandes Veilles.
   Durant toute cette période Léon Chestov vécut en partie à l'étranger, en Italie, en Suisse et en Allemagne. Entre 1908 et 1914 il ne fit que de courts séjours en Russie, s'étant établi à Fribourg-en-Brisgau, et ensuite de 1910 à 1914 à Coppet, au bord du lac Léman. En 1914 il rentra en Russie et se fixa à Moscou. Chassé par la révolution, il quitta la Russie en janvier 1920 et après un court séjour en Suisse vint s'installer à Paris. Désormais il ne quittera la France que pour faire des tournées de conférences en Allemagne, en Hollande, en Suisse, en Palestine.
   Après la guerre 1914-1918 parurent, en russe : Le Pouvoir des Clefs (Berlin, 1923), Sur la Balance de Job (Paris, 1929), Kierkegaard et la Philosophie existentielle (Paris, 1939), Athènes et Jérusalem (Paris, 1952), Spéculations et Révélations (Paris, 1965), Sola Fide (Luther et l'Église), (Paris, 1966).
   C'est vers 1920 qu'on commença à traduire l'œuvre de Léon Chestov dont une grande partie a été publiée en français, en allemand, en anglais, en espagnol et en italien.
   Léon Chestov a été professeur de philosophie auprès de l'Institut d'Études Slaves à Paris où il faisait un cours chaque année.
   Léon Chestov est mort à Paris le 20 novembre 1938.

20 euros (code de commande : 01506).

 

[CONGO BELGE]. La santé en Afrique belge. [Bruxelles], Infor Congo, [1958]. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 78 p., illustrations hors texte, exemplaire en bon état.
   
Ouvrage publié par l'Inspection Générale de l'Hygiène du Ministère du Congo belge et du Ruanda-Urundi, à l'occasion de l'Exposition Universelle et Internationale de Bruxelles 1958 - Section du Congo belge et du Ruanda-Urundi.


Table des matières :
   - Renseignements généraux.
   Première partie. L'organisation médicale au Congo belge.
      I. Bref historique.
      II. Structure de l'organisation médicale administrative.
      III. Les budgets des services médicaux.
      IV. L'équipement sanitaire.
      V. Le personnel médical.
      VI. L'enseignement médical.
      VII. Les laboratoires médicaux.
      VIII. Les services d'hygiène publique.
      IX. La législation sanitaire.
   Deuxième partie. La situation au Ruanda-Urundi.
      I. Les budgets des services médicaux.
      II. L'équipement sanitaire.
      III. Le personnel médical.
      IV. L'enseignement médical.
      V. Les laboratoires médicaux.
      VI. Les services d'hygiène publique.
   Troisième partie. Les grands problèmes de santé publique.
      I. L'assainissement du milieu.
         a) L'approvisionnement en eau potable.
         b) Le logement.
      II. La nutrition.
      III. La protection médico-sociale de la mère et l'enfant.
      IV. Les principales endémies.
         1. La maladie du sommeil.
         2. Le paludisme.
         3. La lèpre.
         4. La tuberculose.

12 euros (code de commande : 01481).

 

COTTE (Roger)  La musique maçonnique et ses musiciens. Préface par Pierre Simon. Braine-le-Comte, Éditions du Baucens, 1975. In-8° (143 x 210 mm.) collé, 257 p., un cahier d'illustrations hors texte, (collection « Bibliothèque Internationale d'Études Maçonniques », volume I).


Table des matières :
   - Préface.
   - Avant-propos.
   Chapitre I. Musiciens témoins des débuts de l'histoire de Maçonnerie française.
   Chapitre II. Cantiques, chansons et cantates maçonniques.
   Chapitre III. La Colonne d'Harmonie.
   Chapitre IV. Concerts de loges.
   Chapitre V. Franc-maçonnerie et théâtre lyrique.
   Chapitre VI. Personnalités musicales de la Franc-maçonnerie parisienne sous l'Ancien Régime.
      1. La Loge Coustos-Villeroy et ses musiciens.
      2. Un précurseur de Léo Taxil : le violoniste Travenol.
      3. Un personnage hoffmannesque : le baron de Bagge.
      4. Une œuvre musicale maçonnique capitale : le Carmen Saeculare de Philidor.
      5. François Giroust et son rituel funèbre maçonnique.
      6. La musique dans les rituels de l'Ordre de l'Harmonie du Dr Anton Mesmer.
   Chapitre VII. La musique maçonnique de W. A. Mozart.
      1. Compositions rituelles.
      2. L'empereur Joseph II et la Franc-maçonnerie.
      3. Les éléments symboliques et rituéliques du livret et de la partition de La Flûte enchantée.
   Chapitre VIII. De la musique maçonnique à celle des fêtes révolutionnaires.
   Chapitre IX. Haydn et Beethoven et la Franc-maçonnerie.
   Chapitre X. De la période post-révolutionnaire à la fin du XIXe siècle.
   Chapitre XI. La musique maçonnique après 1900.
   Annexe I. Dictionnaire des musiciens.
   Annexe II. Éléments de terminologie maçonnique.
   - Notes.
   - Bibliographie.
   - Discographie.
   - Source des illustrations.

Vendu.

 

[DAVID ROI D'ISRAËL]. BAENTSCH (Bruno) — David roi d'Israël. Avant-propos et traduction de Jacques Marty. Paris, Payot, 1935. In-8° (144 x 227 mm.) broché, 246 p., (collection « Bibliothèque Historique »), rousseurs, exemplaire en grande partie non coupé.


Table des matières :
   - Introduction.
   Première partie. L'ancien Orient au temps de David.
      Chapitre I. Les peuples non Israélites.
      Chapitre II. Israël vers l'an 1000 av. J.-C.
   Deuxième partie. Histoire de David.
      Chapitre I. David jusqu'à son avènement au trône.
        I. Vocation de David. Son onction provisoire.
         II. Comment David parut à la cour de Saül.
         III. Autre relation du même sujet.
         IV. Suite des succès de David. Jalousie de Saül.
         V. Réconciliation. Nouvelle rupture.
         VI. L'alliance des deux amis David et Jonathan.
         VII. David à Nob.
         VIII. David à Gath.
         IX. David se rend à Adoullam. Une bande se forme autour de lui.
         X. La vengeance de Saül contre le clergé de Nob.
         XI. David à Keïla.
         XII. David dans le désert de Ziph.
         XIII. David dans la contrée d'Enguédi. Sa grandeur d'âme envers le roi Saül.
         XIV. David et Nabal.
         XV. Grandeur d'âme de David envers Saül dans le désert de Ziph.
         XVI. David vassal des Philistins.
         XVII. Fin tragique de Saül et de son royaume.
         XVIII. Vue d'ensemble.
      Chapitre II. David roi.
         Section I. David roi de Juda (1010-1003).
            I. David s'établit à Hébron.
            II. Conquête de Jérusalem.
            III. David et les Philistins.
            IV. Ambassade de David aux habitants de Jabès.
            V. Premier choc entre David et l'armée d'Ich-Baal.
            VI. Rupture d'Abner avec Ich-Baal. Négociations d'Abner et de David.
            VII. Meurtre d'Ich-Baal. David est sacré roi d'Israël unifié.
            VIII. La famille de David roi de Juda.
            IX. Vue d'ensemble.
         Section II. David roi d'Israël-Juda unifié (1003-971).
            A. Dispositions fondamentales.
               I. Choix d'une résidence.
               II. L'arche sainte est transférée à Sion.
               III. David extermine les descendants de Saül, à l'exception de Meribaal qu'il accueille à sa cour.
            B. David en guerre avec des peuples étrangers.
               I. David et les Moabites.
               II. David et les Ammonites.
               III. David et les Araméens.
               IV. David et les Édomites.
               V. Vue d'ensemble.
            C. David et les ennemis du dedans.
               I. La révolte d'Absalom.
               II. Révolte de Chéba, Benjaminite.
               III. Compétitions pour la succession de David. Sa mort.
            D. La cour de David. Son gouvernement.
   Troisième partie. David. Sa personnalité, son œuvre, son influence.
      I. L'homme d'État. Le guerrier.
      II. L'homme. Sa religion.
      III. David à travers les âges.

Vendu.

 

DHOQUOIS (Guy) — Sociologie historique. Pour l'Histoire. Paris, Anthropos, 1971. In-8° (130 x 190 mm.) broché, 332 p., exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture :
   Ce livre a un triple but : faire avancer, à partir des données fournies par l'histoire comparative, nos idées sur la typologie des sociétés humaines à l'aide d'un concept de base, celui de mode de production ; en fonction de ce travail concret, faire progresser la méthodologie et l'épistémologie de l'histoire prise comme sociologie historique et, à partir de cette théorie de la praxis, aboutir à la critique de l'évolution contemporaine vers le capitalisme d'État et de son idéologie, en particulier le structuralo-marxisme.
   Du communisme primitif au communisme, c'est peut-être une spirale que décrit l'histoire de l'humanité. Mais ne s'emprisonne-t-elle pas progressivement dans le règne de la nécessité et des machines, dans le dernier avatar des sociétés de classes, le capitalisme d'État ?

Vendu.

 

[FRANCE - ANGLETERRE - ÉTATS-UNIS]. VIÉNOT (Vincent-Marie, comte de Vaublanc) — Rivalité de la France et de l'Angleterre, Depuis la conquête de l'Angleterre par Guillaume, Duc de Normandie, jusqu'à la rupture du traité d'Amiens par l'Angleterre ; par Vienot-Vaublanc, Membre du Corps Législatif. Paris, Bernard, 1804. [A Paris, / Chez Bernard, libraire de l'École Polytechnique et de / celle des Ponts-et-Chaussées, quai des Augustins, / n° 31, au premier / An XII. - 1804.] In-8° (137 x 219 mm.) demi-veau d'époque, dos lisse usagé, [2 (faux-titre et liste des librairies de dépôt)], 378 p.


Divisions de l'ouvrage : 
   Cet ouvrage est divisé en cinq chapitres.
   Le Chapitre premier contient les événemens arrivés depuis la conquête de l'Angleterre par Guillaume, duc de Normandie, jusqu'à l'avénement de Philippe de Valois. De 1066 jusqu'en 1328, espace de 258 ans.
   Chapitre second. Depuis l'avénement de Philippe de Valois au trône de France, jusqu'à l'explusion entière des Anglois hors de France. De 1328 à 1471, espace de 143 ans.
   Chapitre troisième. Depuis l'expulsion des Anglois de la France, jusqu'à la paix de Nimègue, sous Louis XIV. De 1471 à 1679, espace de 208 ans.
   Chapitre quatrième. Depuis la paix de Nimègue jusqu'à la Révolution Françoise, période de temps qui comprend les deux dernières guerres de Louis XIV, pendant lesquelles les marines des deux peuples furent sans cesse opposées l'une à l'autre. De 1679 à 1789, espace de 110 ans.
   Chapitre cinquième. Depuis la Révolution Françoise jusqu'à la rupture de la paix d'Amiens par l'Angleterre. De 1789 à 1803, an II de la République, espace de 14 ans.

Relié avec :
CLAVIÈRE (Étienne) et BRISSOT DE WARVILLE (Jacques-Pierre) — De la France et des États-Unis, ou De l'importance de la révolution de l'Amérique pour le bonheur de la France ; Des rapports de ce Royaume & des États-Unis, des avantages réciproques qu'ils peuvent retirer de leurs liaisons de commerce, & enfin de la situation actuelle des États-Unis. Nouvelle édition. [Paris], [Buisson], [1791]. XX (en réalité XVIII : le feuillet de faux-titre manque), 308 p.


   De la France et des États-Unis constitue le tome III de l'œuvre de Brissot de Warville intitulée Nouveau voyage dans les États-Unis de l'Amérique septentrionale, fait en 1788.
Article de Bruno Benoît 
   Cet ouvrage, publié en 1787 au moment de l'indépendance américaine, est porteur de tous les espoirs des milieux libéraux français de la Société gallo-américaine fondée à la même époque. Marcel Dorigny dans sa préface rappelle que Clavière est un célèbre banquier suisse qui a participé à la révolution genevoise de 1782 et c'est à cette occasion que Brissot, de vingt ans plus jeune et publiciste de son état, est entré en contact avec lui, le plus vieux devenant le mentor du plus jeune. Leur amitié les conduisit, avec leur engagement dans la Gironde, à connaître la mort en 1793, l'un en se suicidant, l'autre en étant guillotiné.
   Le but de cet ouvrage est double. Le premier est de favoriser le développement commercial entre les deux nations aux dépens de l'Angleterre, le second de répandre des idées de Liberté – Brissot est alors au service de Philippe d'Orléans – dans la France absolutiste d'alors. Ce texte est un véritable manifeste contre l'impossible réforme et l'immobilisme des institutions et de l'ordre socio-politique à un moment où l'Assemblée des notables refuse de trouver une réponse fiscale à la crise financière de la monarchie, réponse qui risquerait de remettre en cause leurs privilèges.
   En 1787, la France et les libéraux d'alors rêvent d'un changement sans rupture avec la monarchie. La lecture de ce livre [...] nous renseigne sur l'utopie des hommes des Lumières qui, Rousseau est leur contemporain, pensent que l'Amérique est un paradis et que l'Europe un vieux monde à réformer : « L'Amérique n'est point encore rongée de la vermine qui dévore l'Europe, de l'inextirpable mendicité. Les voleurs ne rendent pas les forêts dangereuses... Il n'y a point de mendiants, point d'indigents, point d'hommes forcés, pour fournir à leur subsistance, de ravir celle des autres... Elle n'est point grevé d'impôts. »
Bibliographie
   - 
Benoit (Bruno), Étienne Clavière et Jacques-Pierre Brissot de Warville, De la France et des États-Unis ou de l'importance de la Révolution de l'Amérique pour le bonheur de la France, Paris, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1996, 344 p., dans Cahiers d'histoire, 42-2 | 1997 (http://journals.openedition.org/ch/160).
   

Vendu.

 

GUISSET (Jacqueline) — Le château fort d'Écaussinnes-Lalaing et ses collections. Tournai, La Renaissance du Livre, 2001. In-4° (267 x 264 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 173 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Les Beaux livres du Patrimoine »), résumés en allemand, anglais et néerlandais, exemplaire en bon état.


Sur la jaquette :
   Entre Seneffe et Ronquières, un éperon rocheux domine le cours paisible de la Sennette. Depuis huit siècles, un château fort veille imperturbablement sur la vallée. Bâtie à l'époque des chevaliers, l'impressionnante forteresse a vu s'écrire quelques pages glorieuses de l'histoire du comté de Hainaut et de nos provinces. Son aspect actuel garde les traces de familles prestigieuses, Lalaing, Croÿ, van der Burch. Un moment menacé, le château doit sa renaissance à l'inlassable enthousiasme du comte Adrien van der Burch, créateur du musée et de la fondation.
   D'une tour à un salon, de la chapelle à la salle d'armes en passant par une incroyable cuisine médiévale, tout nous raconte la vie des seigneurs du temps jadis. Pour le plus grand bonheur des visiteurs, les siècles se succèdent et donnent au château un charme très particulier. Deux cheminées offrent un programme sculptural complexe inspiré des grandes fêtes de la cour de Bourgogne. Des stucs rocaille et un somptueux mobilier du début du XIXe siècle les accompagnent.
   Une belle collection de verres confronte les modèles vénitiens aux productions hainuyères, tandis que la salle des céramiques offre un aperçu de nombreuses manufactures de nos régions face aux productions étrangères.
   Infiniment sereine, une Vierge à l'Enfant du XIVe siècle nous accueille à l'entrée d'une chapelle qui recèle bien d'autres trésors. Créations majeures et souvenirs de famille nous plongent dans un passé riche d'histoires, de légendes, de secrets et, de loin, se fait entendre l'écho des batailles et des fêtes qui ont fait entrer le château fort d'Écaussinnes-Lalaing dans l'Histoire...

Vendu.

 

[HAINAUT - ARTS]. Images imprimées en Hainaut. S.l., Ministère de la Communauté Française, 1981. In-4° (232 x 301 mm.) broché sous jaquette, 231 p., illustrations en noir et en couleurs (ces dernières contrecollées), exemplaire bien complet du grand feuillet volant à déplier.
   
Très intéressante publication concernant les écoles hennuyères de nos peintres et graveurs.
   Ce livre-guide a été publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée par l'École supérieure des Arts plastiques et visuels de l'État à Mons, au Musée des Beaux-Arts, du 14 novembre 1981 au 3 janvier 1982, dans le cadre de la commémoration du bicentenaire de l'Académie des Beaux-Arts de Mons.
   L'ouvrage a été conçu et publié sous la direction de Gabriel Belgeonne.


Table des matières :
   - Introduction, par Gabriel Belgeonne, André Bougard et Ignace Vandevivre.
   - L'image imprimée à Mons avant 1882, par Christiane Piérard.
   - Auguste Danse, élèves et émules : les débuts de la gravure sur métal à l'Académie de Mons, par Pierre-Jean Foulon.
   - Charles-Théodore Bernier, par Fernand Martin.
   - Victor Dieu, par Yves Castiaux.
   - Au temps de Greuze et de Duriau, professeurs de 1898 à 1947, par Lucy Tondreau.
   - Nervia, autour et alentour, par Josée Mambour.
   - Quête de l'insolite dans l'image imprimée, par Josée Mambour.
   - Un grand oublié, Victor Regnart, peintre et graveur, par André Bougard.
   - Jules Vanpaemel, par Charles Seressia.
   - Gustave Marchoul et les champs de la vie, par Philippe Roberts-Jones.
   - Poétique de l'impression dans les estampes de Gabriel Belgeonne, par Ignace Vandevivere.
   - À propos de gravures tournaisiennes, par Serge Le Bailly de Tilleghem.
   - Quinze années d'enseignement de la gravure, par Claire Jadot.
   - Arts et science - Technologie et enseignement, par Christian Doucet.
   - Et la bande dessinée ?, par Michel Rottiers.

Vendu.

 

[HAINAUT - RÉGION DU CENTRE]. Le Centre archéologique, folklorique, industriel, commercial, artistique, scolaire. 317 illustrations de Fernand Liénaux. La Louvière, Chambre de Commerce et d'Industrie du Centre, 1930. In-4° (225 x 314 mm.) plein maroquin rouge sous étui, dos à 5 nerfs soulignés de pointillés dorés, filets dorés verticaux sur les plats, le premier est décoré d'une plaque dorée figurant un décor minier, tête dorée, couverture conservée (reliure de H. Beenkens & Fils, à Bruxelles), 368, LXI p., illustrations in et hors texte en noir et en couleurs, un des 300 exemplaires numérotés sur Campaign Art Vieil Ivoire (n° 215), en très bon état.


Extrait de l'introduction :
   La plupart des manuels géographiques en cours en Belgique s'accordent à dénommer le « Centre » une contrée houillère sise dans la province du Hainaut et bordée à l'ouest par la région de Mons et à l'est par le bassin de Charleroi.
   Il ne faut pas, toutefois, conclure d'une telle définition, que le Centre serait une région essentiellement charbonnière, en réalité, il présente des caractéristiques nombreuses, étant à la fois métallurgique, houiller, carrier, verrier et agricole. Au reste, ses frontières s'étendent au Nord et au Sud, au-delà des gisements houillers.
   Ce livre a pour but d'en fixer définitivement les contours et d'en découvrir la vraie physionomie, non seulement par l'évocation de son passé historique, de ses richesses archéologiques et de ses curiosités folkloriques, mais aussi par l'aspect de sa vie industrielle, commerciale, artistique et sociale.
   Le Centre est composé d'une soixantaine de communes ; certaines d'entre elles peuvent s'enorgueillir de leur passé séculaire, telles, notamment, les villes de Soignies et de Binche, dont les murs attestent encore des siècles d'héroïsme et de faste ; mais à côté de ces souvenirs glorieux, cette région trouve son originalité dans l'immense et soudain développement de son industrie, qui donna naissance à de jeunes cités populeuses et prospères.
   Cet épanouissement relativement récent et rapide explique l'injuste omission dont le Centre est trop souvent victime dans la publication des ouvrages et cartes géographiques ; est-il admissible qu'une pareille contrée, qui réunit sur son sol une si grande variété d'industries et qui est devenue l'une des sources principales de la richesse belge, soit ignorée dans une encyclopédie aussi détaillée que le Larousse XXe siècle ? Peut-on comprendre qu'une cité de 25.000 habitants, telle La Louvière, si justement dénommée la capitale du Centre, ne soit signalée dans les cartographies officielles qu'à la manière d'une bourgade campagnarde ?
   C'est cette lacune que ce livre doit combler. Il ne faut plus que cette ignorance officielle soit un objet d'étonnement pour les étrangers qui visitent notre région.
   À l'origine, le Centre se fondait dans la grande zone limoneuse du pays. Ses habitants se livraient presqu'exclusivement aux travaux de l'agriculture, son territoire était morcelé et partagé entre le Comté de Hainaut et le duché de Brabant ; différentes seigneuries, telles celles de Feluy, du Rœulx, de Familleureux, etc., s'étaient greffées sur les grands domaines féodaux, en telle manière que cette région apparaissait comme manquant d'unité et fortement diversifiée.
   Après l'unification des Pays-Bas sous la maison de Bourgogne, la population du bassin de la Haine vit naître l'exploitation des premières houillères, tandis que de nombreuses carrières s'ouvraient dans la région de Soignies et d'Écaussinnes, dès ce moment, une collaboration s'établit entre les habitants de cette contrée ; c'est elle qui fut le premier noyau de notre vie industrielle ; c'est de cette collaboration que naquit lentement le Centre.
   Depuis la proclamation de l'Indépendance Nationale et grâce à la prospérité industrielle, cette région consolida son individualité.
   Et comme elle se trouve enserrée entre les bassins connus de Charleroi et du Borinage, on l'appela le Centre ; déjà en 1857, lors de la construction de nos voies de chemin de fer, la gare de Houdeng-Gœgnies avait été baptisée « station du Centre ».
   Grâce à l'initiative prise par notre Chambre de Commerce et d'Industrie, une carte du Centre a été dressée ; on s'y rend compte que cette région occupe une superficie totale de 64.126 hectares et englobe un nombre considérable de communes dont l'essor industriel est pour la plupart en plein rendement.

 

Vendu.

 

HOUSSAYE (Henry) — 1815. Waterloo. Nouvelle édition précédée d'une préface de Paul Ganière. Paris, Perrin, 1961. In-8° (140 x 214 mm.) sous reliure d'éditeur, 319 p., cartes dans le texte et un cahier d'illustrations en noir hors texte.


Table des matières :
- Préface.
   Livre I : L'entrée en campagne.
Chapitre I : La dernière armée de l'Empire.
Chapitre II : Les plans de campagne.
Chapitre III : Les premiers combats.
Livre II : Ligny et les Quatre-Bras.
Chapitre I : La matinée du 16 juin.
Chapitre II : La bataille de Ligny.
Chapitre III : La bataille des Quatre-Bras.
Chapitre IV : La retraite de l'armée prussienne.
Chapitre V : La retraite de l'armée anglaise.
Livre III : Waterloo.
Chapitre I : Blücher et Grouchy.
Chapitre II : La bataille de Waterloo : la matinée.
Chapitre III : La bataille de Waterloo : de onze heures et demie à trois heures.
Chapitre IV : La bataille de Waterloo : de trois heures à sept heures.
Chapitre V : La bataille de Waterloo : de sept heures à neuf heures.
Chapitre VI : La déroute.
Chapitre VIII : Les combats de Wavre et la retraite de Grouchy.
Chapitre VIII : La campagne de 1815.
   - Annexes.

Vendu.

 

[JAURÈS (Jean)]. KLÉMENT (J.) — Jaurès réformiste. Préface du Cercle Études Marxistes auprès du Comité Central du Parti Communiste Français. Paris, Bureau d'Éditions, [1931]. In-8° (146 x 218 mm.) agrafé, 119 p.
   Une publication peu courante !


   L'incertitude demeure quant à l'identité de l'auteur qui se dissimule sous le pseudonyme de J. Klément. Marion Fontaine et Jean Rabaut indiquent qu'il s'agit d'un « étudiant toulousain nommé Koën » et « Le Maitron » dans sa notice Pascal P. fait référence au numéro du 18 novembre 1933 du journal La Voix des travailleurs, organe hebdomadaire des ouvriers et des paysans de la région de la Garonne en le décrivant comme « Dirigeant des Jeunesses communistes polonaises, dissimulé sous ce pseudonyme, P. Pascal connut les prisons de son pays dès l’âge de seize ans. Il en sortit tuberculeux puis s’installa en France, à Toulouse (Haute-Garonne). Étudiant à la faculté de droit, il soutint une thèse publiée par le bureau d’éditions, sous le titre Jaurès réformiste et signée J. Klément. »
Extrait del'article de Marion Fontaine :
   Il est vrai que Jaurès est, dès le moment de la scission et même auparavant, l’enjeu d’une véritable bataille de mémoire entre socialistes et communistes, les uns et les autres se déchirant autour des choix qu’il aurait fait en 1914 et en 1920. Les deux camps ne sont pourtant pas tout à fait égaux. Les socialistes peuvent reprendre unanimement l’éloge du martyr, du républicain et du socialiste, du contempteur de la haine, éloge plus marqué encore parmi certains groupes (les cercles d’instituteurs), traduit matériellement par d’innombrables bustes, images, statues et autres objets d’un culte vécu sur le mode de l’évidence. Pour les communistes, les choses prennent davantage l’allure d’un dilemme : Jaurès et Lénine, Jaurès ou Lénine ? Le rejet du jaurésisme, cet avatar du réformisme, le dispute à la volonté de revendiquer l’exemple de Jaurès, malgré sa « raison bourgeoise » comme l’écrit Aragon, au moins en tant que première victime de la guerre. Cette ambivalence a une dimension variable. Elle est très vive au cours des années 1920 et le début des années 1930. En témoigne la parution en 1931 d’une brochure à charge, Jaurès réformiste, qui conspue l’anti-marxiste, l’apôtre de la paix sociale et du colonialismes. Cette démolition n’est guère du goût des responsables des Éditions sociales internationales qui, dans un avertissement à la brochure, se désolidarisent des positions de l’auteur, ce qui leur vaut à leur tour les critiques du Komintern… À partir de 1935, la réappropriation par le PCF de l’idéal républicain et national modifie cependant la donne et permet aux communistes, sinon de mettre fin à l’ambivalence, au moins de célébrer, avec beaucoup moins de difficultés, le Jaurès de la paix, et bientôt le porte-drapeau de l’union de la gauche.
Avertissement :
   
Nous présentons à nos lecteurs une étude personnelle de notre camarade J. Klément qui constitue une importante contribution à l'analyse marxiste des courants de la pensée socialiste en France.
   Mais tout en rendant justice aux qualités de ce livre, il nous faut souligner certaines appréciations qui nous paraissent insuffisamment fondées ou même erronées. Klément ne donne pas le tableau des conditions économiques et sociales dans lesquelles se développait l'activité de Jaurès. Il se limite à l'étude de la philosophie de Jaurès, qui n'était pas marxiste, et à l'examen approfondi de sa politique économique, franchement réformiste.
   Par contre, la politique pacifiste de Jaurès et son attitude dans la question coloniale ne sont pas suffisamment étudiées ce qui a amené Klément à des conclusions qui nous paraissent sujettes à caution.
   Klément présente Jaurès comme un précurseur du social-fascisme actuel. Cela n'est pas exact. Jaurès réformiste, pacifiste et démocrate ne présente que peu de parenté idéologique avec le socialisme de guerre, de misère et de fascisme qui sévit actuellement.
   Nous reviendrons d'ailleurs, dans notre collection de « l'Histoire du mouvement ouvrier », à l'étude du jauressisme comme à l'étude d'autres courants idéologiques du mouvement ouvrier. Nous tenons seulement à signaler aux lecteurs les points qui nous paraissent discutables dans le livre de Klément. Cela ne nous empêche pas de reconnaître la valeur de cette étude, que nous recommandons à tous ceux qui s'intéressent au passé du mouvement socialiste français.
Bibliographie :
   - Fontaine (Marion), Usages politiques de Jaurès, dans Cahiers Jaurès, 2011/2 (n° 200), pp. 17-35.
   - Pascal P, dans Le Maitron. Dictionnaire biographique, ressource en ligne : 
https://maitron.fr/spip.php?article140550
   - Rabaut (Jean), 1914, Jaurès assassiné, pp. 143-144.

30 euros (code de commande : 01503).

 

[LA LOUVIÈRE]. Études régionales. Annales du Cercle Archéologique et Folklorique de La Louvière et du Centre. Tome 10. La Louvière, Cercle Archéologique et Folklorique de La Louvière et du Centre, 1972. In-8° (161 x 240 mm.) broché, 125 p., illustrations in et hors texte, un grand plan du parc de Mariemont à déplier, bon exemplaire.


Table des matières :
   - Éditorial, p.7.
   - Les châsses peintes de Strépy, par M. Bougard, p. 9.
      - Introduction.
      I. L'histoire et ses légendes.
      II. Description des châsses peintes.
      III. Le culte des saints et des reliques.
   - Inventaire des arbres du parc de Mariemont, par R. Dewerchin, p. 37.
      - Origines.
      - Inventaire.
      - Annexes.
   - L'action d'Alfred Defuisseaux dans le Centre (1886-1889), par Cl. Favry, p. 57.
      Chapitre III. La grande lutte du Parti socialiste républicain.
      3e partie. Grandeur et décadence du Parti socialiste républicain.
      Chapitre I. Le dernier sursaut du defuisseautisme : la grève de décembre 1888.
      Chapitre II. L'unité retrouvée.
      - Conclusion.
   - Table des Études régionales, tomes 1 à 10 (1962-1972), par C.-M. Dubois, p. 99.

Vendu.

 

LE DANOIS (Edmond) — L'Atlantique. Histoire et vie d'un océan. Paris, Albin Michel, 1942. In-8° (143 x 193 mm.) broché, 290 p., illustrations in et hors texte, (collection « Sciences d'Aujourd'hui »), exemplaire non coupé.


Table des matières :
   - Préface.
   - Introduction. La Découverte de l'Atlantique.
      A. L'époque des légendes et des traditions.
      B. L'époque des navigateurs et des découvertes géographiques.
      C. L'époque des océanographes et des croisières scientifiques.
      D. L'époque des techniciens et des recherches méthodiques.
   Première partie. Structure et paléo-océanographie.
      Chapitre I. La morphologie du relief sous-marin et la structure générale de l'Atlantique.
         - La technique des sondages ; le relief sous-marin ; limites de l'Atlantique ; structure générale.
      Chapitre II. La paléo-océanographie de l'Atlantique.
         - La formation continentale ; la théorie de Wegener ; les premiers plissements : la Tethys ; les ponts continentaux ; le géosynclinal atlantique.       Chapitre III. Paléo-océanographie et structure de quelques régions de l'Atlantique.
         - Les mers du bouclier Scandinave ; le plateau franco-britannique ; le golfe de Gascogne ; la région ibéro-africaine ; la Méditerranée et ses tributaires ; la zone du bouclier canadien ; la mer des Antilles ; la mer des Antilles du Sud.
   Deuxième partie. La circulation océanique.
      Chapitre I. Les Eaux atlantiques.
         - La technique hydrologique ; températures, salinités et oxygène ; principe de l'immixibilité des eaux ; origine des eaux Atlantiques ; troposphère et stratosphère océaniques ; classification des eaux atlantiques.
      Chapitre II. La circulation océanique : les transgressions atlantiques et les courants marins.
         - Les transgressions atlantiques ; stabilisation hivernale (régression) ; extension estivale (transgression) ; mécanisme des transgressions ; causes et périodicité des transgressions ; les courants marins ; courants des fronts polaires ; courants des eaux transgressées ; le Gulf-Stream ou courant de Floride.
      Chapitre III. Élude des transgressions dans quelques régions de l'Atlantique.
         - Atlantique occidental ; Atlantique oriental ; Golfe de Gascogne ; plateau franco-britannique ; front polaire européen ; front polaire américain.
   Troisième partie. Les conséquences biologiques.
      Chapitre I. Remarques générales et technique biologique.
         - Benthos, plankton et necton ; faciès bionomiques ; faciès hydrologiques ; sténothermie ; migrations des poissons ; ichthyométrie ; marquage ; outillage biologique.
      Chapitre II. Influence des transgressions sur la biologie et la pêche.
         - Poissons migrateurs et saisonniers : le thon blanc ou germon, le thon rouge, le maquereau, le hareng, la sardine.
         - Poissons de fond : la morue, le merlu.
         - Poissons anadromes et catadromes : le saumon, l'anguille.

9 euros (code de commande : 01488).

 

LESAGE (Maurice-F.) — Histoire de la poste aux lettres et du timbre-poste racontée à la jeunesse. Illustrations par Henri Dimpre. Paris, Gründ, 1947. In-4° (248 x 310 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 57 p., illustrations en couleurs, (« La Collection Merveilleuse »), couverture un peu frottée.


Un conclusion – déjà – nostalgique, en 1947 :
   Les grandes inventions ont ainsi tué la correspondance, ce délicieux passe-temps de nos grands-pères. Ils y excellaient. Que resterait-il de la Marquise de Sévigné sans ses charmants bavardages ? Et le meilleur de Voltaire n'est-il pas dans ses lettres ? Le Français avait tout justement les qualités requises pour s'y complaire et pour y briller : la grâce, l'esprit, le goût, et, aussi la possession d'une langue admirable, sûre, claire, élégante et subtile. Surtout, il était poli et cette politesse lui suggérait des formules délicates, exquises. Si bien qu'il ressentait à écrire une lettre autant de plaisir que le destinataire en éprouvait à la lire.
   Je ne veux pas croire que les générations de l'avenir se priveront de ce plaisir intime et délicat.
   Lettres de vœux, lettres familiales, lettres de consolation aux affligés de la vie ; longs et confiants instants de délassement, soulagement du cœur, exercice aimable de l'esprit, assouplissement de l'intelligence, expression de nos émois et dérivatif à nos douleurs, comme vous manquerez aux hommes le jour où ils dédaigneront la douceur de vos épanchements et le bénéfice de vos réconforts !

10 euros (code de commande : 01496).

 

LIEBMAN (Marcel) — Les Socialistes belges 1885-1914. La révolte et l'organisation. Bruxelles, Vie Ouvrière, 1979. In-8° (162 x 237 mm.) sous reliure et jaquette (un peu défraîchie) d'éditeur, 299 p., (collection « Histoire du Mouvement Ouvrier en Belgique », n° 3).


Sur la jaquette :
   Ce livre poursuit un projet ambitieux : saisir, dans ses diverses formes d'activité, la vie d'une classe qui s'arrache lentement à sa misère et se donne une organisation politique ainsi que des institutions sociales et économiques.
   Elle y parvient à travers une débauche d'efforts qui sont autant de révoltes. Des grèves générales lancées par la masse des travailleurs jusqu'aux initiatives politiques prises par le Parti ouvrier, tout est ici observé avec acuité. Les manifestations de rues tiennent, dans le récit et l'analyse, autant de place que les négociations d'état-major, les débats houleux où interviennent les grands noms de l'histoire politique belge et, tout aussi souvent, d'obscurs militants arrachés à l'anonymat.
   Comment se nouent entre tes dirigeants d'un grand parti ouvrier et ses membres des rapports où l'on trouve un mélange de confiance et de suspicion, comment s'ébauchent une tactique, une revendication, une offensive sociale. Comment des forces tentent de la réprimer, de l'encadrer, de la freiner et de la relancer. Voilà autant de questions auxquelles ce livre cherche à trouver une réponse.
   Les grands chapitres de l'ouvrage : classiques (mais renouvelés) avec la lutte pour le Suffrage universel ou les rapports entre socialistes et libéraux ; entièrement inédits avec, par exemple, l'attitude des socialistes belges devant les problèmes de la condition féminine.
   Commentant un précédent ouvrage de Marcel Liebman (Le léninisme sous Lénine), Michel Rocard écrivait : « Nous connaissions le léninisme embaumé et le léninisme caricaturé. Le livre remarquable de Marcel Liebman nous ouvre enfin un autre horizon : le léninisme vivant. » On peut en dire autant des Socialistes belges : nous connaissions le socialisme (belge) encensé et le socialisme (belge) caricaturé. Le livre de Marcel Liebman nous ouvre enfin un autre horizon : le socialisme (belge) vivant.

Vendu

 

LIGNE (Albert de)  Histoire généalogique de la Maison de Ligne. Bruxelles, La Caravelle, 1957. In-4° (227 x 291 mm.) sous cartonnage rouge d'éditeur, couverture conservée, 188 p., portraits hors texte, tirage limité à 510 exemplaires numérotés sur Alfa mousse (n° 316), ex-libris manuscrit sur la page de titre, rare.

Table des matières :
   - Préface.
   - Origine de la Maison de Ligne.
   - Généalogie.
   - Branches cadettes.
   - Les bâtards de Ligne.
   - Les sépultures.
   - Armoiries.
   - Principales maisons alliées.

Vendu.

 

LOWE (Hudson) — Le contre-mémorial de Sainte-Hélène. Préface, adaptation et notes de Maurice Bessy et Lo Duca. Paris, Fasquelle Éditeurs, 1949. In-8° (144 x 230 mm.) broché, 278 p., illustrations hors texte.


Extrait de l'introduction :
   Du jour où [Hudson Lowe] a accepté cette sinistre fonction [geôlier de Napoléon], il ne vit plus que grâce au sang qu'il ravit à son captif. Ce chien de quartier n'a d'un général que la tunique. La promiscuité avec Bonaparte a aiguisé ses instincts et accentué ses regrets. Il possède le physique d'un vampire, il en adoptera les appétits. Il sait qu'il demeurera dans l'Histoire parce qu'il est le dernier miroir dans lequel l'Empereur aura mesuré son éclat. Miroir trouble à la tristesse de plomb.
   Napoléon mort, il empêche encore qu'un nom quelconque soit gravé sur sa tombe. La moindre trace du géant disparu compromet sa propre réalité. Hudson Lowe est prisonnier de ce cadavre encore chaud. Il ne pourra jamais s'en débarrasser. Il le traînera après lui comme un boulet de fotçat. Chacune de ses infamies a forgé un chaînon de la chaîne qui le lie. Il est l'instrument de la vengeance, une vengeance minutieuse et implacable.
   Piètre ennemi que cet adversaire de dernière heure qui s'acharne sur son captif ; lorsque Napoléon abandonne l'Histoire, trop petite pour son pas, et qu'il franchit les chèvrefeuilles de la légende, Hudson Lowe, essoufflé, dépassé, fourbu, lâche enfin prise.
   Quelques années plus tard, pourchassé, mis au ban du monde même après sa « défense » qui est ce Contre-Mémorial, Hudson Lowe approche enfin du bienfaisant tunnel de la mort. Un dernier supplice lui est réservé. Les restes mortels de Napoléon sont transportés à Paris. Il faut souhaiter que Lowe se soit trouvé mêlé à ce peuple parisien qui, de Courbevoie aux Invalides, dans un tonnerre d'artillerie, donna à cette cérémonie le caractère d'une résurrection.
   À l'instant où il se dirigeait vers la tombe, sous les huées et les clameurs, l'Autre en sortait, presque divinisé. Si Lowe a, par quelque monstrueuse grâce, assisté à ce spectacle, il n'aura pas manqué de se découvrir irrémédiablement damné. Son mea culpa de traînard sournois le condamne de façon définitive. Il est trop facile, aux premières flammes de l'Enfer, de débiter quelques patenôtres que l'on espère salvatrices. Lowe ne sortira jamais de la boue dans laquelle il a lui-même creusé sa fosse. C'est le destin des hommes qui ne savent pas choisir entre leur âme et leur devoir.
   Napoléon avait réussi à constituer une sorte d'unité européenne contre lui, après avoir tenté de la créer autour de lui. Les réactionnaires de tous poils, les émigrés permanents, les conservateurs, la prêtraille, les bourgeois enrichis ou appauvris par vingt ans de guerre, la paysannerie saignée par les recrutements incessants, tous ne songeaient qu'à la chute de l'Aigle. Le génie de l'Empereur ne pouvait lutter contre ces forces sourdes, lentes, mais qui ont pour elles la durée.
   Après Waterloo, toute l'Europe coalisée, y compris la France rétrograde, cria haut sa haine du Corse. L'Angleterre fut déléguée, par l'ensemble de cette Europe encore frissonnante de peur, au rôle de « justicière ». Hudson Lowe fut délégué par l'Angleterre au rôle de geôlier.
   Napoléon, dont la clairvoyance ne s'embarrassait d'aucune vanité, avait par avance tiré la conclusion de ces infamies collectives, en déclarant : « Ils mordront sur du granit. »

Vendu.

 

MABILLE (Jean-André) — Mémoires. Touchant mes voyages, négociations, entremises, &c. pour la très illustre Maison d'Egmont et mes traverses &c. Avec une introduction par A. Mabille de Poncheville. Paris, Grasset, 1909. In-8° (148 x 209 mm.) broché, LIX, 121, [7] p., tirage limité à 310 exemplaires, celui est l'un des 300 numérotés sur Featherweight (n° 32), envoi d'André Mabille de Poncheville à Marcel Le Tellier, peu courant et en très bon état.


   Jean-André Mabille (Arras, 1675-1734) fut avocat « au parlement de Paris et au conseil d'Artois » ; ses compétences en matière de droit l'amenèrent à poursuivre, à compléter et à étendre la coutume d'Artois, commencée par son père. Ses Mémoires nous offrent une belle chronique de la vie dans le nord de la France au début du XVIIIe siècle ainsi que le compte rendu de ses interventions en qualité d'avocat de la famille d'Egmont qui l'amenèrent à voyager dans les Pays-Bas et à y faire, notamment, la rencontre du rédacteur de la Gazette de Rotterdam.

Vendu.

 

MAHIEU (Raymond G.W.) — Le Borinage terre d'histoires. Mons-Borinage une région dans l'Histoire. Mons, R.G.W. Mahieur, 2011. In-8° (160 x 241 mm.) broché, 232 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.


Table des matières :
   - Préambule.
   - La genèse (la nôtre).
      - Le blason du Hainaut.
      - L'hymne national et l'hymne borain.
      - Les Wallons et New York.
      - Le mystère des mystères.
   - Les pissotières (urinoirs - pissoirs dans la région).
   - L'affaire des trois monastères sur la colline de Mons.
   - Un Borain « natif » se penche sur les grandes questions philosophiques (et délicates)... D'où venons-nous et où allons-nous ?
   - Objets tombés du ciel. Aérolithes et astéroïdes. L'aérolithe de Bettrechies-Roisin en 1934.
   - Le marquis de Sade au Borinage.
   - Vues sur le Borinage, les Borains et les Montois (varia).
   - La surpopulation au Borinage, ailleurs et dans le monde.
   - Le monde des profondeurs. Hommes de fosses. Les mines à charbon.
   - Lucifer, Satan et le Diable au Borinage (les mystères de l'esprit).
   - Les Borains et l'argent.
   - Les Borains et les pintes.
   - Les Borains et la table.
   - Borains, Montois, deux mentalités.
   - Les Borains et la terre. Les gens de la terre. Agriculture et jardinage.
   - Les Borains et l'art de la grossièreté (chapitre pour rire avec un carré blanc).
   - En supplément : étude étymologique sur les noms des communes de Mons-Borinage et des environs.
   - Bibliographie de l'auteur.

Vendu.

 

[MARIEMONT]. Mariemont au XVIIIe siècle. [Mariemont], [Musée Rol de Mariemont], [1980]. In-4° (225 x 275 mm.) broché, 63 p., nombreuses illustrations en noir, quelques-unes en couleurs, exemplaire en très bon état.
   Il s'agit d'un extrait des Cahiers de Mariemont, vol. 10/11 - 1979-1980.


Table des matières :
   - Du temps de Charles de Lorraine, par Claire Lemoine-Isabeau.
   - Le château en 780 et après..., par Mireille Jottrand.
   - À la recherche du vieux domaine, par Claire Lemoine-Isabeau.
   - Bibliographie.

10 euros (code de commande : 01501).

 

[MOULINS - NORD-PAS-DE-CALAIS]. Découvrez nos moulins. Roubaix, Association Régionale des Amis des Moulins Nord-Pas-de-Calais, 1978. In-4° (208 x 296 mm.) agrafé, 62 p., très nombreuses illustrations en noir.


Sommaire :
   - Avant-propos, par Jean Bruggeman.
   1. La nature au service de l'Homme, l'eau et le vent fournissent la force motrice.
      1. Le moulin à eau.
      2. Le moulin à vent.
      3. Le moulin tour.
      4. Le moulin pivot.
   2. Le moulin est une machine aux emplois variés.
      1. Moudre les grains.
      2. Broyer les graines oléagineuses.
      3. Scier la pierre.
      4. Scier le bois.
      5. Forger les métaux.
      6. Fabriquer le papier.
      7. Produire la poudre.
      8. Drainer l'eau.
      9. Pomper l'eau.
   3. Des métiers et des Hommes.
      1. Le charpentier de moulin.
      2. Le rhabilleur de meules.
      3. Le meunier.
      4. Le tordeur d'huile.
   4. Le moulin et la société.
      1. La banalité sous l'Ancien Régime.
      2. Les réglementations techniques.
      3. Le moulin et les traditions.
   5. L'origine des moulins.
      1. Le moulin à eau.
      2. Le moulin à vent.
   6. Ruine et renaissance des moulins.
      1. Disparition des moulins.
         1. Les calamités naturelles.
         2. Les guerres.
         3. Le progrès industriel.
      2. Les mouvements de sauvegarde.
         1. De 1910 à la guerre.
         2. De 1945 à 1973.
         3. 1973, année charnière.
         4. L'A.R.A.M. sauve des moulins.
         5. L'A.R.A.M. restaure des moulins.
      3. Le moulin centre de festivités.
         - Mesures conservatoires en faveur des moulins de la région Nord-Pas-de-Calais.

Vendu.

 

[NEWCASTLE (William Cavendish duc de]. POWELL FROISSARD (Jean et Lily) — William Cavendish duc de Newcastle. Sa vie et son œuvre. Paris, Crepin-Leblond, 1983. In-8° (135 x 210 mm.) broché, 209 p., illustration in et hors texte, (collection « Les Classiques de la Littérature Équestre », n° 1), exemplaire en bon état.


Table des matières :
   - Préface.
   - Introduction.
   - La vie d'un cavalier. Les grandes journées.
   - Méthode et invention nouvelle de dresser les chevaux.
   - La vie d'un cavalier. Retour aux sources.
   - Méthode nouvelle et invention extraordinaire de dresser les chevaux.
   - Glossaire.
   - Sources principales.

8 euros (code de commande : 01489).

 

[NORD DE LA FRANCE - RÉVOLUTION FRANÇAISE]. Mentalités révolutionnaires et contre-révolutionnaires dans le Nord de la France. Avesnes-sur-Helpe, Société Archéologique et Historique de l'Arrondissement d'Avesnes, 1990. A4 (204 x 297 mm.) collé, 54 p.
   Il s'agit des actes du XXXe Congrès de la Fédération des Sociétés savantes du Nord de la France tenu à Avesnes-sur-Helpe, le 22 octobre 1989.


Sommaire :
   - Introduction.
   - Réserve et tiédeur dunkerquoises à l'endroit de la Révolution française, par André Merck.
   - Guerre de course et problèmes politiques à Boulogne pendant la révolution, par Jean-Pierre Duteil.
   - Les prénoms républicains dans le Pas-de-Calais, par Albert Vion.
   - Anticléricalisme et révolution, par Jean Dauvegis.
   - Réfugiés valenciennois à Douai en l'An II, par Monique Mestayer.
   - Le moral des troupes au Camp de Maubeuge pendant le blocus de 1793, par Michel Defossez.
   - La révolution et les pauvres à Roubaix, par Jacques Prouvost.
   - Annexe : Liste des Sociétés Savantes du Nord et du Pas-de-Calais adhérant à la Fédération.

Vendu.

 

PLEYNET (Marcelin) — Art et littérature. Paris, Seuil, 1977. In-8° (143 x 205 mm.) broché, 539 p., quelques illustrations, (collection « Tel Quel »), ex-libris manuscrit sur la page de titre.


En quatrième de couverture :
   Faisant suite et complément aux essais déjà publiés sous le titre Enseignement de la peinture (1971) et Systême de la peinture (1977), les études qui composent ce volume tendent à dégager, sur la base d'une expérience spécifique du langage poétique (Stanze), les points nodaux de ce qui, des diverses avant-gardes de ce siècle, peut faire aujourd'hui culture moderne.
   Le projet n'est pas d'établir un panorama littéraire mais de suivre les contradictions que manifeste l'aventure artistique et culturelle de ce siècle, de les mettre en évidence et, lorsque cela est possible, d'en tirer les conclusions. Qu'il s'agisse d'un refoulement historiquement significatif (« Sade illisible »), de la constitution d'une langue nouvelle sur la base d'une anamnèse philosophique (Lois de Ph. Sollers), de conflits manifestes entre une pratique symbolique apparemment d'avant-garde et des positions idéologiques explicitement réactionnaires (Pound), de divers modes de déplacement, exploitation et dénégation, — et par exemple du rôle de la théorie psychanalytique (« De la culture moderne », « Le surréalisme et la peinture française », Breton, Duchamp, Braque...) — de la mise en place d'une nouvelle organisation des formes de la représentation (Motherwell, Twombly, Bishop) : c'est chaque fois l'expérience des points de fixation culturels et des agents actifs de ces fixations qui tend à se dégager.
   À être reprise, poursuivie et développée, une entreprise comme celle-ci devrait permettre d'aborder et de penser ce qui, comme savoir et comme ne pas vouloir savoir, travaille l'ensemble des manifestations littéraires et artistiques de la modernité et en conséquence fait culture ; et de distinguer cette culture de la misère des « réactions » et régressions avec lesquelles elle n'est que trop souvent confondue.

9 euros (code de commande : 01480).

 

RYCKMANS (Pierre) — Dominer pour servir. Nouvelle édition. Bruxelles, L'Édition Universelle, 1948. In-8° (137 x 195 mm) broché, 189 p., cachet humide à l'encre rouge de la Commission Colonial Scolaire sur la couverture, exemplaire non coupé.


Préface de la nouvelle édition :
   Ce livre est épuisé depuis longtemps et depuis longtemps on me demande d'en donner une nouvelle édition.
   Malheureusement, en le relisant, nous nous sommes aperçus, mes éditeurs et moi, que certains chapitres dataient. Depuis 1931, le Ruanda-Urundi a tant changé que personne ne le reconnaîtrait dans ma description du Pays et des Gens et dans mon étude du Problème politique. Le chapitre intitulé La Crise congolaise fut écrit avant la crise et je le reproduirais volontiers ; mais la satisfaction d'avoir annoncé certains événements est un plaisir que le lecteur ne partagerait pas. Les Famines auxquelles je consacrais un autre chapitre ne sont plus aujourd'hui qu'un problème de transport et d'argent.
   Restent du volume original quatre études : Envoûteurs et Sorciers ; Criminels indigènes et Justice européenne ; Familles Africaines ; Le Primitif et ses trésors religieux. Il y est question des hommes et ce qu'on en dit reste vrai toujours.
   Pour remplacer les chapitres omis, j'ai ajouté deux conférences : La Loi et l'Homme et Demi-vérités et mortelles Erreurs, ainsi qu'une étude sur les Colonies dans le Monde actuel.
   Du volume présenté au lecteur il y a dix-sept ans, il ne reste donc qu'une moitié.
   Une moitié du texte... et le le titre. Allions-nous conserver le titre : « Dominer pour servir »... Dominer ? À une époque où les colonies l'une après l'autre s'émancipent ? Quand il n'est question que du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, de tutelle internationale ? « Un titre qui est tout un programme » disait-on quand le livre a paru. Le programme d'alors, oserait-on encore le défendre aujourd'hui ? Ne sent-il pas l'impérialisme de temps révolus ? Ne date-t-il pas, comme certaines parties du livre lui-même ?
   Eh bien, non. Je conserve le titre. Le programme vaut toujours. Il répond aux réalités. La domination est un fait. Le service l'est aussi, et doit l'être toujours davantage – jusqu'à ce que l'Œuvre soit achevée et la domination devenue inutile.

15 euros (code de commande : 01509).

 

SALOTTI (Carlo) — La rançon de l'Uganda. Traduction de Enrico Gallo. Namur, Grands Lacs, [1939]. In-8° (122 x 187 mm.) broché, 200 p., (collection « Lavigerie », n° 2), exemplaire en partie non coupé.


Avant-propos :
   J'avais un engagement à tenir. En 1912 j'eus l'honneur de défendre – en ma qualité d'Avocat à la Sacrée Congrégation des Rites, – la cause de XXII Bienheureux Martyrs de l'Uganda, qui connut, dans cette Haute Assemblée un accueil unanime et enthousiaste.
   Le 13 août de la même année, le jour même où les Éminentissimes Pères exprimaient leur suffrage favorable à l'introduction de cette Cause, un Cardinal, le très regretté Antonio Agliardi, qui, par ses hautes vertus, son intelligence et la noblesse de son âme, illustra dignement la Pourpre Romaine et l'Église Catholique, m'appelant en son bureau me dit ces paroles : « Après le rôle d'avocat, acceptez-en un autre, Monseigneur ! » – « Lequel, Éminence ? » – « Celui d'historien. Racontez-nous ces gestes héroïques, révélez ces exploits à l'Italie, à l'Europe. Je suis persuadé que votre ouvrage sera couronné d'un succès splendide. »
   Pendant que l'Illustre Cardinal m'adressait ces mots, où paraissait toute la bonté de son âme, je vis glisser deux larmes jusque sur la Pourpre Cardinalice. Le prince de l'Église frémissait devant le souvenir héroïque de ces jeunes Martyrs, qui, passant par le glaive et le bûcher, avaient témoigné si courageusement leur attachement à la Foi et à la Pureté de vie chrétienne.
   Devant ce spectacle j'ai laissé échapper une promesse, avec le désir de la garder le plus tôt possible.
   Les discussions juridiques sur la vérité du martyre enduré par les Jeunes Pages d'Uganda allaient bientôt s'achever, et le jour approchait où l'Église s'apprêtait à leur décerner les honneurs des autels ; je me hâtai donc de tenir mon engagement et je commençai le travail.
   Maintenant j'ai accompli mon vœu.
   Je veux seulement ajouter que je me suis appuyé sur des éléments d'histoire scrupuleusement authentiques, sur des faits historiques dont les détails même les plus minimes sont absolument sûrs.
   Si l'on trouve en ce récit des scènes dramatiques ou des dialogues tellement émouvants qu'ils peuvent sembler légendaires ou exagérés, qu'on se rappelle que je ne les ai notés que parce qu'on les a entendus de la bouche même de ceux qui ont été mêlés de très près à ces événements inoubliables.

10 euros (code de commande : 01493).

 

[SOCIALISME]. De Rode Verleiding. Een eeuw socialistische affiches. Deel 1 & 2 (complet). Gent, Provinciebestuur Oost-Vlaanderen, 1985. Deux volumes in-4° () 210 x 297 mm.) brochés, tome 1 : 141 p., illustrations en noir et en couleurs, tome 2 : 209 p., très nombreuses illustrations en noir, exemplaires en très bon état.


Table des matières :
Deel I.
   - Woord vooraf.
   - Inleiding, par Herman Balthazar.
   1. « 't Zijn zonderlinge barbaren die plaats maken voor kunst ».
Socialistische affiches ; Een overzicht van de kunsthistorische en technische evolutie
, par Lode Hoste.
   2. « Moeder Coöperatieve » of de droom van de Hoorn des Overvloeds, par Michel Vermote.
   3. Juichen en zingen op grootse wijze Eén meivieringen, par Nadia De Beule.
   4. Wij zijn de jonge garde van het proletariaat, par Guy Vanschoenbeek.
   5. Een « Beeld » van een vrouw. De vrouw in de socialistische affiche, par Denise De Weerdt.
   6. « Het Parlement is een verbeteringshuis voor tal van rooie oproerlingen. » Op zoek naar alternatieven voor het reformisme, par Luc Janssens.
   7. « Plakbrieven die overal groten ophef mieken ». De syndikale propaganda, par Wouter Steenhaut.
   8. Oorlog aan den oorlog. Een verhaal over anti-fascisme en anti-militarisme, par Hector Goossens.
   9. Van het « Plan van de Arbeid » tot het « Plan De Man ». Massapsychologie en Propaganda, par Wouter Steenhaut.
Deel I.
   - Inleiding.
   1. Anti-apartheid & anti-racisme.
   2. Anti-facisme.
   3. Anti-militarisme.
   4. B.W.P. - B.S.P. - S.P.
   5. Coöperatie.
   6. Huldigingen.
   7. Inhuldigingen.
   8. Kommunistische beweging.
   9. Koningskwestie.
   10. Kultuur.
   11. Één mei.
   12. Onderwijs.
   13. Pers.
   14. Plan van de arbeid.
   15. Protestakties.
   16. Rode zondag.
   17. Socialistische jongerenorganisaties.
   18. Socialistische mutualiteit.
   19. Socialistische vakbonden.
   20. Vrouwenbeweging.
   21. Verkiezingen.
   - Biografieën.
   - Indices.
Article de François de Clipelle (La Libre Belgique, 13 mai 1985) :
   Il y a quelques années déjà, la députation permanente de Flandre orientale avait décidé de créer à Gand, berceau des syndicats flamands, un musée d'Histoire sociale. À cet effet, le gouvernement provincial a acquis l'ancien couvent des Carmes, situé près du Château des Comtes et en cours de restauration.
   Entre-temps, les collections qui seront exposées s'accumulent, avec la collaboration de trois centres de recherches situés à Louvain (KADOC), Alost (DAVS) et Gand (AMSAB). Ces centres rassemblent, inventorient et conservent les archives qui ont trait respectivement â l'histoire du mouvement syndical, du « daensisme », propre à la région alostoise, et du socialisme.
   L'exposition qui vient de s'ouvrir au Centre culturel, l'ancienne abbaye Saint-Pierre, est consacrée au socialisme, commémorant la fondation du Parti Ouvrier Belge, il y a un siècle.
   L'exposition, intitulée « La Tentation Rouge », fait partie d'une trilogie ; les deux précédentes manifestations ont été consacrées au « daensisme » et â la démocratie chrétienne à travers ses bannières.
   Le thème de l'exposition consacrée aux affiches du mouvement socialiste n'a pas été choisi sans mal. « La Tentation Rouge » peut, en effet, avoir une consonance positive ou péjorative selon qu'on approuve ou non le contenu des slogans. Le titre a finalement été retenu parce qu'il met l'accent sur la
propagande que contiennent les documents exposés. Il ne s'agit pas d'influencer le visiteur, mais de faire appel à la mémoire collective.
   À travers un siècle de mouvement ouvrier, il est intéressant de remarquer à quel point les idées, les convictions ou les opinions peuvent changer. Avec le recul du temps, l'Histoire donne raison à certaines affiches, tort à d'autres. Mais l'exposition « La Tentation Rouge » dépasse le cadre anecdotique ou historique. L'affiche peut être un objet d'art. Fritz van den Berghe, par exemple, a très largement contribué à l'élaboration d'un type d'images destinées à la diffusion de la masse. D'autres artistes, comme Edgard Tytgat, ont participé dans leur jeunesse à l'élaboration de l'un ou l'autre document.
   Les premières années du mouvement ouvrier correspondent à l'âge d'or de l'affiche auquel l'impressionnisme, le symbolisme mais surtout l'Art Nouveau ont contribué. Une seconde période intéressante se situe dans les années vingt, dans la mouvance de l'Art Déco.
   Ensuite, l'art de l'affiche, perd de sa verve au profit d'autres moyens d'expressîon. Les documents restent intéressants à travers les caricatures, qui dans ce cas ont pour cible tout ce qui n'est pas socialiste.
   L'exposition « La Tentation Rouge » dispose d'un catalogue dont le luxe (2 volumes, 700 F) illustre à quel point le « Père » Anseele a atteint son but. Il voulait élever le. niveau de la vie de la classe ouvrière avec son « biefstuksocialisme ».
   Le visiteur pourra méditer sur les fameux « acquis sociaux » dans une évocation de ce que fut une « maison du peuple », reconstituée à partir de divers objets autantiques [sic !].

Les deux volumes : 25 euros (code de commande : 01492).

 

STIENNON (Jacques), DUCHESNE (Jean-Patrick) et RANDAXHE (Yves) — De Roger de le Pasture à Paul Delvaux. Cinq siècles de peinture en Wallonie. Bruxelles, Lefebvre & Gillet, 1988. In-4° (250 x 334 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 335 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, bel exemplaire.


Table des matières :
   Introduction.
   I. L'héritage impérial.
      1. L'époque romaine, par Natalie Mathys.
      2. Les renaissances carolingienne et ottonienne. La miniature en pays mosan du Carmen Paschale (814) à la Bible de Floreffe (c.l 150), par Jacques Stiennon.
   II. Vers la peinture de chevalet.
      1. Du mur au panneau, par Xavier Folville et Yves Randaxhe.
      2. Autour des miniaturistes, des psautiers dits de Lambert le Bègue à l'oeuvre de Jean de Stavelot, par Jacques Stiennon.
      3. Deux peintres tournaisiens de génie : Robert Campin, le Maître de Flémalle, et Roger de le Pasture, par Jacques Stiennon.
   III. La Renaissance.
      1. L'essor du paysage. Joachim Patinier et Henri Blés, par Dominique Allart.
      2. De l'intellectualisme humaniste au spectacle de la vie. Lambert Lombard et ses disciples, Robert Péril à Bologne, par Jacques Stiennon.
      3. Deux grands peintres montois : Jean Prévost et Lucidel, par Jacques Stiennon.
   IV. Le XVIIe siècle : fidélité au classicisme.
      1. L'école liégeoise, par Pierre-Yves Kairis.
      2. L'apport namurois, par Pierre-Paul Dupont.
      3. Les graveurs, par Laurence Jottard.
   V. L'éclectisme des lumières.
      1. La peinture décorative au Pays de Liège, par Marie-Christine Merch.
      2. Innovations techniques, par Laurence Jottard.
      3. Le Raphaël des fleurs : Pierre-Joseph Redouté, par Marylène Laffineur-Crepin.
      4. Léonard Defrance et la peinture de genre, par Jean-Patrick Duchesne.
      5. Le portrait, par Jean-Luc Graulich.
      6. Le paysage en peinture et en gravure, par Jean-Luc Graulich.
   VI. Le temps des écoles.
      1. La leçon de David, par Patricia Fay.
      2. Naissance d'un art national, par Serge Le Bailly de Tilleghem.
      3. À l'école de la nature, par Gaëtane Warzée.
      4. Le symbolisme et le renouveau de l'art sacré, par Pierre Somville, Régine Remon et Albert Lemeunier.
      5. Ombres et lumières de la ville, par Emmanuelle Sikivie.
      6. Un état de grâce : les intimistes verviétois, par Jacques Stiennon.
   VII. Le temps des avant-gardes.
      1. Abstraction et construction. Le renouvellement du langage pictural dans l'Entre-deux-guerres, par Nadia Vilenne.
      2. L'empreinte du surréalisme, par Jean Housen.
      3. Aux sources du langage pictural : de Cobra à l'art actuel, par Yves Randaxhe, Jean-Patrick Duchesne et Véronique Litt.
      4. La ville réinvestie. Renaissance de la peinture murale, par Jean-Patrick Duchesne et Yves Randaxhe.
   Bibliographies - Index.

Vendu.

 

TERMIER (Pierre) — À la gloire de la terre. Souvenirs d'un géologue. Huitième édition. Paris, Desclée de Brouwer, [post 1934 (la sixième édition est datée de 1934)]. In-8° (131 x 205 mm.) broché, 425 p., (collection « Bibliothèque Française de Philosophie », Première Série).


Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Les sciences de la Terre.
   - Hippolyle Lachat.
   - La synthèse géologique des Alpes.
   - Les problèmes de la géologie tectonique dans la Méditerranée occidentale.
   - L'Atlantide.
   - Marcel Bertrand.
   - À la géologie.
   - Le Congrès géologique international du Canada.
   - Sur l'esplanade de Québec.
   - Eduard Suess.
   - Épilogue de la Face de la Terre.
   - Les grandes énigmes de la géologie.
   - Les océans à travers les âges.
   - Le temps.

9 euros (code de commande : 01507).

 

TSERNIANSKI (Milos) — Chez les Hyperboréens. Traduit du serbe par Velimir Popovic. Lausanne, L'Âge d'Homme, 2005. In-8° (170 x 240 mm.) collé, 606 p., (collection « Au Cœur du Monde »), exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Milos Tsernianski se trouve à Rome en tant qu'attaché de presse de l'ambassade du Royaume de Yougoslavie. Mais la vie romaine, malgré la richesse de son univers artistique dans lequel Tsernianski s'immerge à chaque heure perdue, livrant des pages inoubliables sur Le Tasse et Michel-Ange, lui est insupportable. Le salut, l'exutoire vital, Tsernianski le trouve dans l'Hyperborée, les pays du Nord, qu'il a visités quelques années auparavant. Comme une incantation, comme le refrain de ce long poème en prose, les Hyperboréens viennent hanter son quotidien.
   Sous l'apparente légèreté des cieux qui passent, une époque naît, vit et – dans le monde de 1940 – on ne sait s'il faut se résigner à la mort ou la combattre dans un ultime sursaut. L'homme européen ne voit plus d'échappatoire à l'aveugle inertie de l'Histoire qui, une fois encore, menace d'anéantir ce qui le relie à son prochain et de détruire sa vie.
   Tsernianski, en véritable guerrier de l'âme – alors qu'il est obligé de déchirer ses photographies, de brûler les traces de son passé – lui oppose, comme un ultime espoir, la force pérenne du lien unissant l'homme du Nord à son frère du Sud. Tel un sixième sens, sa pensée créatrice délivre l'homme des frontières du temps et de l'espace. Le passé et le présent se mêlent et s'assemblent comme les mosaïques d'une fresque qui fait surgir l'empreinte humaine, celle de Michel-Ange, du Tasse, de Carducci, des Fils du Soleil, et celle de Strindberg, Ibsen, Andersen, Munch et Kierkegaard, les Hyperboréens – tels des vents qui se font, se défont, se joignent à nouveau, et donnent vie à l'aventure humaine.
   Roman ? Mémoires ? Évocation ? Ce livre imposant, inclassable, est tout à la fois. Voyage à la fois réel et allégorique, envoûtant, vers une Hyperborée incarnant la pureté des rêves intérieurs. À la lecture de ces pages où le Nord s'imprime en toile de fond sur la vie quotidienne et sur l'art de la Renaissance, on ne peut s'empêcher de songer au tragique destin de Milos Tsernianski qui, après son départ de Rome, vivra un exil de vingt-cinq années avant de revenir dans sa patrie, cette autre Hyperborée à laquelle il rêvait dans sa solitude londonienne. Cette œuvre incantatoire est telle une main posée par notre ancêtre préhistorique sur la paroi d'une grotte, qu'une autre humanité, la nôtre, redécouvre indélébile.

15 euros (code de commande : 01505).

 

La prochaine mise à jour
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le mardi 13 août 2024
 
 
 
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