MISE À JOUR DU 16 JUILLET 2024
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[AUTRICHE - RELIGION]. Réponse d'un bon et franc catholique à la question, Pourquoi se présente-t-il si peu de Candidats pour le Sacerdoce dans les états d'Autriche. Traduction d'un Imprimé allemand, qui a paru en 1788. S.l., s.n., 1789. In-8° en ff., [1 (titre)], [1 bl.], 36, [2 bl.] p.
De rapides recherches à propos de l'« imprimé allemand, qui a paru en 1788 » sont restées vaines ; de là à supposer qu'il n'a pas existé et que la Réponse d'un bon et franc catholique pourrait s'avérer être l'œuvre d'un polémiste qui a voulu rester anonyme, il n'y a qu'un pas... Sans le franchir, on peut s'interroger sur celui qui en revendique la paternité en se qualifiant de « bon et franc catholique » et en remarquant qu'un brillant historien et théologien, chanoine de l'abbaye de Rolduc, Simon-Pierre Ernst (Aubel, 1744 - Afden, 1817), publia, en 1799, des Pensées diverses d'un bon et franc-catholique à l'occasion du bref de N.S.P. le pape a M. l'archévêque de Malines sur le serment de haine à la royauté. Outre ses travaux théologiques et historiques, Ernst se fit remarquer par la publication de pamphlets – dont de nombreux sous l'anonymat – et comme ayant « atteint un art consommé de polémiste ».
Un amateur éclairé d'histoire du livre pourrait donc envisager de tenter d'en savoir plus en analysant le style de la Réponse et en étudiant les caractéristiques techniques de l'impression (caractères, mise en pages, type de papier, filigrane, etc.) afin de les comparer avec les pamphlets et autres productions anonymes de Simon-Piere Ernst imprimés par ses éditeurs habituels...
Avis au lecteur :
De la retraite paisible, où la divine Providence m'avoit placé, je considérois depuis long-tems l'horrible confusion, l'irréparable scandale, que prépare à l'humanité le prétendu progrès des lumieres qui se pare malicieusement du nom de tolérance.
Mais ce qui m'affecte singuliérement, ce sont les dangers, que court l'Autriche, où, à ce qu'il paroit, il s'est formé une ligue d'êtres audacieux & effrénés, qui par leurs turbulantes & infatigables clameurs contre des abus imaginaires, travaillent sans capacité comme sans mission à tant élaguer la Réligion, que bientôt il ne paroîtra plus le moindre vestige de catholicité.
Dans ce Pays, jadis si catholique, l'enseignement l'est si peu aujourd'hui, on insinue, & l'on débite des principes, qui tiennent tant au systême des esprits forts, la jeunesse de ces cantons, qui aspire à l'état ecclésiastique, & qui doit être un jour la lumiere & le guide de la Nation, y respire une telle corruption, que le cœur en saigne à tout bon catholique.
Que me reste-t-il à faire dans cette situation des choses ? Ce qui peut & doit faire tout honnête homme dans un cas d'incendie, l'éteindre & crier au secours. S'informera-t-on, qui est celui qui crie ? la curiosité seroit déplacée, le feu éclate, c'est tout ce qu'on doit savoir.
Mais pourquoi les voisins les plus proches ne crient ils pas ? cher Ami ! les boutes-feux ne crient point ; d'autres en grand nombre dorment d'un sommeil profond ; le peu qui veillent n'osent crier.
Je veux donc, Messieurs les Autrichiens, exposer à nud & sans voile la vérité sous vos yeux, à vous en croire vous l'aimez : je vous la ferai voir. Déjà plus d'un de vos Patriotes l'avoient fait Vous y futes insensibles, sans doute pour vérifier le proverbe Personne ne croit à Prophéte de son Pays.
Dans cet ouvrage je ne cherche aucun éloge, mais aussi je ne redoute aucun blâme. Mes vues sont pures (j'ose en répondre à moi même devant Dieu :) comme la source la plus claire. Mon attachement seul pour la Réligion catholique, que je vois, helas ! depérir parmi grand nombre de mes freres, dirige ma plume – Trop heureux si je recueille quelque fruit de mon travail. Quant à mon plan, il est simple & naturel : les principes, que j'y rappelle, je ne prétend pas les réfuter, ils le sont depuis long-tems. Je me contente de les mettre au jour.
Brulez vous, cher Lecteur, de connoître qui les dirige ? je ne suis pas Autrichien. C'en est assez dire, ce que j'avance. Je l'ai puisé dans des bonnes sources.
Qu'on me réfute, si l'on peut, j'y consens : mais que celui, à qui la Réligion véritable, la seule qui peut nous sauver, tient à cœur, me prête une main secourable pour le plus grand avantage de cette même Réligion, que celui, qui repandra cet écrit, soit comblé de Benedictions ; que la récompense étérnelle soit le prix de celui, qui aura le courage assez chrétien pour emploier tous ses efforts, afin qu'il parvienne, par quelque moyen que ce puisse être, à la connoissance du Monarque. Aussi-tôt (son cœur m'en est guarant) ce Prince épluchera les choses, fera les perquisitions les plus exactes, remédiera aux maux, qui menacent d'abord la Réligion, & finalement l'état entier.
Bibliographie :
- Bihl (Liselotte) et Epting (Karl), Bibliographie französischer Übersetzungen aus dem Deutschen 1487-1944 - Bibliographie de traductions françaises d'auteurs de langue allemande, t. I. Periode I - V (1487-1870), n° 709.
- Borgnet (A.) et Golenvaux (F.), Répertoire de la collection d'imprimés (XVIe-XXe siècles), t. I, n° 2687.
- De Clercq (Charles), Ernst (Simon Pierre), dans Biographie nationale, t. 31, Supplément t. III (fasc. I), col. 297-328.
25 euros (code de commande : 01475).
[BAUDELAIRE (Charles)]. FREDRICKSON (Hélène) — Baudelaire : héros et fils. Dualité et problèmes du travail dans les lettres à sa mère. Saratoga, Anma Libri, 1977. In-8° (155 x 233 mm.) broché, 148 p., (collection « Stanford French and Italian Studies », n° 8).
Extrait :
De tous les héros littéraires du dix-neuvième siècle, Baudelaire a peut-être souffert le plus de la « hantise de la page blanche », d'une profonde ambivalence entre la certitude de son génie et la tentation du silence. Il écrivait dans ses journaux intimes : « Il faut travailler, sinon par goût, au moins par désespoir, puisque, tout bien vérifié, travailler est moins ennuyeux que s'amuser. » Une telle déclaration semble comme une réticence nouvelle par rapport aux affirmations du romantisme qui ne voyait de frein ni à ses aspirations ni à sa liberté d'expression. Au lieu de liberté, Baudelaire parle de travail ; à tout moment dans son œuvre, il est question de travail, dans ses journaux intimes, dans sa correspondance, dans sa critique et même dans sa poésie en vers ou en prose. On pourrait s'étonner de cette importance que lui donne un poète. Ne suppose-t-on pas communément que l'inspiration doit être la chose capitale pour lui ? Sans inspiration, en effet, il n'est pas de poésie, mais pour Baudelaire qui prend la poésie au sérieux, sans le travail, l'inspiration n'aboutit à rien.
12 euros (code de commande : 01449).
[CARRIÈRES - CARRIERS]. 1889-1989. Les carriers commémorent cent ans de syndicalisme. Bruxelles, La Centrale Générale F.G.T.B., 1989. In-8° (210 x 208 mm.) agrafé, 52 p., illustrations en noir, exemplaire en très bon état.
Avant-propos par Henri Lorent :
Cent ans !
Que de chemin parcouru !
Pourtant, cette brochure n'entend pas faire œuvre d'historien. Par essence même axés sur l'avenir, n'aurions-nous pas trop peu tendance dans le Mouvement Syndical à accorder tout l'intérêt pourtant nécessaire à l'histoire de nos propres organisations ?
Il est vrai que, souvent illettrés et clandestins ou quasi-clandestins au départ, nos pionniers n'étaient guère en mesure de nous léguer des archives. Et lorsqu'il y en eut, trop souvent elles disparurent ou bien certains événements de l'histoire obligèrent à les faire disparaître.
Cette brochure, nous la dédions dès lors en hommage aux pionniers, aux fondateurs en contant simplement quelques événements marquants de la naissance et de l'évolution du syndicalisme dans les carrières.
Essentiellement wallonne, l'industrie de la pierre fut entraînée dans le douloureux mouvement social de 1886 aux accents parfois violents. Les carriers s'y joignirent spontanément à Soignies, à Écaussinnes, à Sprimont-lez-Liège... La révolte se calma, l'incendie fut apparemment éteint mais bien des choses couvaient sous la cendre. Dans tous les bassins carriers, des groupes furent constitués qui, vers 1890, se réunirent en un embryon de fédération : la « Fédération Nationale des Ouvriers de la Pierre et du Plâtre ». Car s'étaient joints à ces groupes les tailleurs de pierre blanche, les marbriers et les mouleurs de plâtre.
Rondas en fut le premier secrétaire fédéral à qui succéda Pierre Lallemand (qui devint plus tard député de Bruxelles) jusqu'en 1909, année de la mutation de la Fédération en « Centrale des Ouvriers de la Pierre de Belgique ».
Significative des frêles moyens de la Fédération, la cotisation avait, en 1893, été fixée à 10 centimes par membre et par an. Mais tout aussi significative par contre de la volonté et de la conscience des fondateurs, l'édition à partir de cette même année du mensuel Le Carrier qui ne cesserait de paraître dans sa forme initiale que lors de la fusion avec la Centrale Générale en 1965.
Plus durement touchée que n'importe quelle autre, l'industrie de la pierre comptait, il y a un demi-siècle, quelque 50.000 travailleurs. L'évolution économique et les méthodes de production ont largement sabré dans l'effectif ouvrier le ramenant par à-coups à quelques milliers aujourd'hui.
Et pourtant les carriers ont toujours joué et jouent encore un rôle de premier plan dans l'action syndicale. Les pages qui suivent en attestent.
Mais au fil du temps, il devint inévitable que la capacité financière de résistance des ouvriers de la pierre cessa d'être en adéquation avec leur intacte capacité morale de combat.
La « Centrale des Ouvriers de la Pierre » se tourna donc vers la puissante « Centrale Générale » qui l'accueillit. Ce fut la fusion du 1er janvier 1965.
Fière de compter ainsi les carriers en son sein, la « Centrale Générale », loin de les diluer parmi ses 250.000 membres, leur y a gardé la nécessaire autonomie, préser­vant ainsi leurs traditions, leur dynamisme, leurs particularités.
Ayant eu la charge – et j'ajoute l'honneur – d'être leur Secrétaire National de juin 1968 à octobre 1984, c'est avec ferveur que je témoigne de leur ardeur, de leur détermination, de leur dignité, de leur sens profond de la Solidarité ! Merci pour leur confiance et leur aide. Merci pour leur franchise et leur loyauté. Merci pour l'atmosphère de fraternité dans laquelle ils nous les ont offertes.
La commémoration du 100ème anniversaire n'est qu'une étape.
La vie en 1989 est certes toute autre qu'il y a cent ans.
Les carriers n'y sont pas pour rien !
Leur place fut et reste grande dans le mouvement ouvrier en général et à la « Centrale Générale » en particulier.
La vie est certes toute autre mais les orages de la crise économique, du recul social et de l'insécurité ne cessent de gronder.
Beaucoup a été fait, et pourtant tout reste à faire. Les carriers le savent.
Ils n'oublient pas l'exemple de leurs prédécesseurs. Ils sont l'exemple. On peut compter sur eux !
15 euros (code de commande : 01452).
[CASSIERS (Henri)]. Henri Cassiers 1858-1944. Anvers, Pandora, 1994. In-4° (252 x 306 mm.) sous reliure et jaquette (un peu défraîchie) d'éditeur, 166 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Museum Vleeshuis, à Anvers, du 1er avril au 12 juin 1994, puis au Katwijks Museum, à Katwijk, du 25 juin au 24 septembre 1994.
Table des matières :
- Introduction, par T. Oost.
- Henri Cassiers et la Belgique, par I. Kockelbergh et W. Pottier.
- Henri Cassiers et les Pays-Bas, par M. van Frankfoort.
- L'évolution de l'art de l'aquarelle sous Henri Cassiers, Président de la Société Royale Belge des Aquarellistes, par A. Adriaens-Pannier.
- Henri Cassiers, maître en art de l'affiche, par K. Scheerlinck.
- Les idéologies du sexe et de l'image dans l'univers publicitaire de Henri Cassiers, par A. Reyniers.
- Henri Cassiers et la Red Star Line, par T. Oost.
- Henri Cassiers illustrateur de livres, par C. Degreef.
- Planches didactiques d'Henri Cassiers, par W. Pottier.
- La vie d'Henri Cassiers.
- Expositions d'Henri Cassiers.
- Catalogue.
- Aperçu des affiches et des projets d'affiches d'Henri Cassiers.
- Aperçu des ouvrages illustrés par Henri Cassiers.
- Bibliographie.
- Index.
20 euros (code de commande : 01469).
COINDREAU (Maurice Edgar) — La farce est jouée. Vingt-cinq ans de théâtre français. 1900-1925. Préface de Simone de Caillavet Maurois. New-York, Éditions de la Maison Française, 1942. In-8° (143 x 198 mm.) broché, 306 p.
Table des matières :
- Préface.
- Introduction.
Première partie.
Chapitre I. La pièce à thèse et le théâtre d'idées.
Chapitre II. La satire sociale - Les auteurs digestifs.
Chapitre III. Le théâtre de la passion.
Chapitre IV. Théâtre poétique et historique - Théâtre féminin.
Deuxième partie.
Chapitre I. Le théâtre du peuple.
Chapitre II. Le théâtre religieux.
Chapitre III. Martyrologe.
Chapitre IV. Le bataillon sacré.
- Table des principale abréviations.
- Index.
12 euros (code de commande : 01456).
DUCHESNE (Albert) — Au service de Maximilien et de Charlotte. L'expédition des volontaires belges au Mexique 1864-1867. Tomes I et II (complet). Bruxelles, Musée Royal de l'Armée et d'Histoire Militaire, 1967-1968. Deux volumes in-8° (165 x 248 mm.) sous reliures toilées d'éditeur, 803 p. (pagination continue pour les deux volumes), illustrations et cartes hors texte, (collection « Centre d'Histoire Militaire - Travaux », n° 2 et n° 3).
Cet ouvrage présenté en 1955 comme thèse de doctorat à la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université Libre de Bruxelles a été couronné en 1956 par le Prix triennal d'Histoire militaire Général Baron De Greef. La mise à jour a été pour suivie jusqu'aux premiers mois de 1967.
Table des matières :
Avant-propos.
L'enquête bibliographique.
I. Les sources d'archives (en Belgique et à l'étranger).
II. Problèmes de bibliographie et de synthèse.
Bibliographie.
I. sources inédites.
II. Sources éditées.
I. Organisation et recrutement de la légion. Départ d'Audenarde et arrivée au Mexique.
Chapitre I : Préliminaires.
Chapitre II : La création de la Légion.
Chapitre III : L'organisation de la Légion.
Chapitre IV : Le recrutement de la Légion.
Chapitre V : D'Audenarde à Mexico.
I. La vie de garnison à Audenarde.
II. Le départ des quatre détachements.
III. Les premières impressions du Mexique.
II. Problèmes posés par la création de la Légion.
Chapitre VI : Les problèmes de droit.
I. Position du Gouvernement.
II. Débats au parlement.
III. Conséquence pratique des débats.
Chapitre VII : L'opinion publique en Belgique.
I. La presse et les partis.
II. Le duel Chazal-Delaet.
Chapitre VIII : Les réactions à l'étranger.
I. Sur le plan diplomatique.
II. La presse internationale.
III. Premières tribulations au Mexique. Marches et combats au Michoacan.
Chapitre IX : L'entrée en campagne.
Chapitre X : Le baptême du feu.
I. Tacambaro, le 11 avril 1865.
II. Trois problèmes, trois essais de mise au point.
Chapitre XI : Après le combat de Tacambaro.
I. En Belgique. Retentissement et émotion.
II. Au Mexique.
IV. Crise au sein de la Légion. Conflits avec les Alliés français et mexicains.
Chapitre XII : Susceptibilités, démissions et conflits.
I. Du désastre de Tacambaro à la victoire de la Loma.
II. De la Loma à l'abandon du Michaocan par la Légion.
Chapitre XIII : Renforcement ou intégration de la Légion ?
I. Les volontaires attendent de son renforcement l'autonomie de la Légion.
II. La Légion belge, noyau d'une brigade mexicaine ?
Chapitre XIV : Vers le rembarquement des officiers belges.
Chapitre XV : Vers la dissolution de la Légion.
I. L'agonie de l'empire mexicain.
II. La dissolution de la légion belge.
V. Résultats de l'expédition. Conclusions et problèmes.
Chapitre XVI : Bilan et conséquences de l'expédition.
I. Jugements et comparaisons.
II. L'expédition du régiment Impératrice Charlotte sous l'angle des intérêts belges.
III. Un problème parmi d'autres. Dans quelle mesure l'expédition a-t-elle influencé le raidissement des relations entre Mexico et Bruxelles, et amené la rupture diplomatique entre les deux pays ?
Annexe : Liste alphabétique des officiers, sous-officiers, cantinières et soldats du régiment Impératrice Charlotte.
Vendu.
[DUMONT (Fernand, pseudonyme de Fernand Demoustier)]. CANONNE (Xavier) — Fernand Dumont 1906-1945. Aux cailloux des chemins. Loverval, Labor, 2006. In-8° (160 x 240 mm.) broché sous couverture à rabats, 87 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire à l'état de neuf, épuisé au catalogue de l'éditeur.
Ce très bon ouvrage sur l'écrivain montois mort en déportation en 1945 fut publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la Salle Saint-Georges, à Mons, du 13 octobre au 24 décembre 2006.
Avant-propos :
1906-1945. Deux dates pour une tombe qui n'existera pas plus à Mons en Belgique, qu'à Bergen – ironie du sort – près d'Hanovre en Allemagne où la maladie – le typhus probablement – acheva Fernand Dumont en mars 1945, un mois avant la libération de ce camp de concentration où mourait aussi Anne Frank.
La liberté, « tant rêvée si longtemps défendue et si souvent servie et tellement aimée » ne s'offrira à lui que dans la mort, après trois longues années de captivité et d'isolement parmi tant d'autres anonymes écrasés dans l'horreur d'un temps.
Une existence trop brève, trente-neuf années à peine, pour trouver dans l'écriture, et par elle, la maturité et la plénitude, pour tenter de fléchir le quotidien vers quoi tout semblait porter ce fils de notable, et accomplir une existence choisie plutôt que subie. Trois livres publiés de son vivant, À ciel ouvert en 1937, La Région du cœur en 1939 et le Traité des Fées en 1942, les quelques autres posthumes que rassemble la Dialectique du hasard au service du désir qui serait l'anneau d'un premier cycle avant un autre à peine ébauché que la captivité empêchera, La Liberté, écrit en juin 1942 à la prison de Mons, résonnant comme le chant du cygne.
Et pourtant, la minceur de cette œuvre ne la rend ni dérisoire, ni secondaire ; c'est qu'un ton la caractérise, une musique comme une mélopée, une confession récitée à voix basse à la tombée du jour. La chanson de l'attente, le front à la fenêtre qu'est À ciel ouvert, l'écriture précieuse, ciselée de La Région du cœur, l'élégance amusée du Traité des Fées, le chant clair, bouleversant, aux accents d'Eluard de La Liberté en font un auteur à part entière dans le surréalisme et la littérature française de Belgique. Même l'exercice mimétique – parfois laborieux – de la démarche d'André Breton entrepris avec la Dialectique du hasard au service du désir, tentant de prouver dans une démonstration clinique que le désir vient déterminer le hasard, celui-ci n'existant dès lors pas puisque tout est annoncé et explicable, échappe à la comparaison sévère entre l'œuvre du maître et celle du disciple, tant la sincérité de l'auteur commande l'indulgence.
Prose, poésie, écriture automatique, récit même avec l'Étoile du Berger rédigé dans les geôles de Mons et de Louvain entre juillet et décembre 1942, sorte de plongée dans les amours de l'adolescence, Fernand Dumont aura adopté tous les genres, les unifiant d'une tonalité si particulière de bleu-gris et de vieil or, qui tient autant du romantisme que du surréalisme. En sa brève carrière littéraire – dix années si l'on tient compte des textes publiés –, il séduit jusqu'en ses « faiblesses nécessaires » nous laissant pour toujours songeurs quant au tour qu'aurait pris son œuvre, entre le « sur-romantisme » – un terme qu'il appréciait – de La Région du cœur et le dépouillement de La Grande Nocturne. Les fées n'auraient sans doute cessé de la traverser, êtres d'exception plutôt que personnages de contes populaires, messagères de l'amour, seul sentiment capable, comme dans une expérience chimique, de transgresser le quotidien pour atteindre l'air pur des lieux secrets dont elles détiennent la clé, et avec elles, cette quête éperdue du bonheur, de la liberté vers quoi tout le porta. Ce qui rend Fernand Dumont touchant hors son écriture, c'est de voir cet homme éternellement jeune s'enrober de légende au seuil des possibles, la porte entrouverte sur un monde où il nous faut à présent l'inventer.
Rares sont aujourd'hui ceux qui ont connu Fernand Dumont. Le souvenir de sa silhouette juvénile et de sa désormais légendaire canne à pommeau d'argent se confond avec les photographies et les témoignages écrits de ceux qui le côtoyèrent ou partagèrent sa vie. Par extraits, par témoignages croisés, nous ouvrons ces pages à ses proches, Christine, Georgette, Max Servais, Louis Scutenaire, Paul Colinet, Armand Simon, Achille Chavée ou Marcel Lefrancq pour tenter de cerner au mieux celui qui fut leur ami. Mais c'est avant tout à lui, par ses lettres et ses écrits qu'il appartiendra de nous dire l'homme qu'il était, quel fut son chemin difficile, parfois contradictoire, entre l'amour, la poésie, l'amitié, l'engagement politique dans cette époque si complexe où tout semblait se précipiter mais où la vraie vie, pour quelques hommes, était ailleurs.
On lira, on relira les textes de Fernand Dumont, en espérant voir un jour exhumés ceux qu'il évoque en sa correspondance et qui ont disparu. On se persuadera que cette petite flamme dans la nuit, ce feu-follet, n'est pas près de s'éteindre et que le vaisseau fantôme croise encore au grand large. On comprendra alors qu'au-delà de certaines rancœurs et interdits familiaux, Mons, sa ville natale, sa ville aimée au point de lui emprunter son pseudonyme, ait tenu du haut de son beffroi à allumer un feu pour le saluer.
Vendu.
[DÜRER (Albrecht)]. Das kupferstichwerk der sammlung Hausmann-Blasius Bruanschweig. Das holzschnittwerk aus einer bekannten privatsammlung dabei die kleine und die große Passion, sowie das Marienleben vollständig in Probedrucken, und einige Dürerbücher. Leipzing, C. G. Boerner, 1931. In-4° (238 x 300 mm.) agrafé, 63 p., illustrations, exemplaire bien complet du feuillet volant d'estimation des prix.
Ce catalogue de la vente qui fut organisée à Leipzig, le 17 avril 1931, propose 176 gravures.
Note de la maison de vente :
Die Holzschnitt-sammlung, die die HausmannschenKupferstichehier zu einem vollkommenen Durer-Werk ergànzt, ist in den letzten Jahrzehnten aus dem internatio-nalen Markt mit feinem Sinn fur die besten Qualitàten gesammelt worden. Fur den hohen Stand dieser Sammlung zeugt die groBe Passion und das Marienleben, vollstàn-dig in Probedrucken. Erstere in dieser Vollkommenheit noch seltener als letzteres. Von der kleinen Passion findet sich das schône gleichmàBige Probedruckexemplar der Sammlung Waldburg-Wolfegg. Von dem hier im erstenZustand vorliegenden Triumphwagen ist lange kein Exemplar im Handel gewesen. Viele der besten Blàtter wurden bei der Versteigerung der Dùrer-Sammlung Vincent Mayer erworben, deren Holzschnitte besonders berùhmt waren. Am SchluB sind einige gebundene Holzschnitt-folgen und Werke Dùrefrs, sowie Bûcher mit Holzschnitten von ihm verzeichnet. Eine Anzahl der besten Blàtter der Sammlung war im Jahre 1928 fur die groBe Dùrer-Ausstellung in Nurnberg ausgewàhlt worden.
12 euros (code de commande : 01462).
ERHENBOURG (Ilya) — Cent lettres. Traduit du russe par A. Roudnikov. Avec un avant-propos sur Ilya Ehrenbourg par Jean-Richard Bloch. Paris, Éditions Hier Aujourd'hui, 1945. In-8° (143 x 227 mm.) broché, 116 p.
Extrait de la préface par l'auteur :
Ce livre contient cent lettres qui m'ont été adressées par mes lecteurs. Je les ai choisies entre mille : elles m'ont paru offrir le plus vif intérêt comme autant de témoignages de l'état d'esprit du peuple soviétique. J'ai laissé de côté celles où l'on sent un essai de création littéraire, et qui ont été rédigées « en style d'écrivain ». Ayant choisi des lettres sans prétentions et omis ce qui me concerne personnellement, je les ai transcrites pour ce recueil. [...]
Presque toutes les lettres qui constituent ce livre ont été écrites sur le front, entre deux batailles, à la hâte, au crayon, dans l'abri blindé, à la lueur d'une veilleuse, ou au fond d'une tranchée. À la guerre, l'homme se fait plus naturel. La proximité de la mort l'exempte de mentir à sa conscience. Les lettres que j'ai recueillies là sont tout d'abord véridiques.
Leurs signataires évoquent souvent le passé, la vie d'avant-guerre. C'est aujourd'hui seulement, semble-t-il, qu'ils ont compris l'étendue de leur bonheur d'autrefois. La pensée du rythme rompu de la vie, de la perte de tout ce qui remplissait leurs jours, attise encore plus leur haine contre l'ennemi. « La vie était belle », ces mots reviennent dans des centaines de lettres parmi celles qui m'ont été adressées.
Vendu.
GARIUP (Gino) — Bray. Son histoire, des origines à l'entité binchoise. Bray, Chez l'Auteur, 1991. In-8° (154 x 240 mm.) broché, 424 p., illustrations, exemplaire numéroté (n° 433).
Table des matières :
- Préface, par Willy Burgeon.
I. Un peu d'histoire.
- Les Belges.
- La période romaine.
- Les Francs.
- Les comtes héréditaires en Hainaut.
- Le Hainaut sous la Maison de Bourgogne.
- Le Hainaut sous les Habsbourg d'Espagne.
- Le Hainaut sous la République française.
- Le Hainaut sous la domination hollandaise.
- Le Hainaut dans la Belgique indépendante.
II. La Pierre Levée de Bray.
- Les mégalithes.
- Leur origine.
- Leur destination.
- Le déclin des mégalithes.
III. Seigneurie et fermes de Bray.
- La Seigneurie.
- Ferme de la Seigneurie.
- Autres fiefs de Bray.
- La ferme Bricourt.
- La ferme de l'Abbaye.
- La ferme de l'Hôtellerie ou de la Couronne.
- Les autres fermes de Bray.
IV. Notice historique.
- Étymologie du nom du village de Bray.
- Son orthographe.
- Situation, altitude et superficie.
- Chronologie historique.
V. Histoire ecclésiastique.
- La chapelle Saint-Joseph.
- Curés ayant administré la paroisse.
- Les vicaires.
- L'Église Notre-Dame du Travail.
- Les congrégations religieuses de Bray.
- Les prêtres originaires de Bray.
VI. Le mobilier de nos églises.
- Église de la Sainte-Vierge.
- Église Notre-Dame du Travail.
- La chapelle Saint-Joseph.
VII. Construction de l'église de la Sainte Vierge.
VIII. Le sceau de Bray et des Estinnes.
IX. La maladrerie des Estinnes et Bray.
- La Table des Pauvres.
- L'Assistance Publique.
- La Caisse d'Assistance Publique.
- Le C.P.A.S.
X. L'enseignement.
XI. Le charbonnage de Bray.
- La concession, les travaux d'établissement, l'aérien, la voie ferrée, les puits d'extraction, la centrale électrique, la chaufferie, les fours à coke, l'exhaure des eaux, la construction de la cité, les accidents, les statistiques, cessation des activités, interventions pour dégâts miniers.
XII. Le charbonnage du Levant de Mons.
- Les statistiques.
- Le charbonnage du Levant et la grève de 1932.
- Les victimes de la catastrophe du 15 avril 1927.
XIII. Les grès et les sablières de Bray.
XIV. Dénomination ancienne des voies de communication vicinales.
- La route de Nivelles.
- Le droit de Barrière.
XV. Hydrographie de Bray.
- La Rivière des Estinnes et ses affluents.
- La Wasmes et le Trou du P'tit Bonhomme.
- La Rivière des Estinnes dans notre localité.
- Canalisation de la rivière des Estinnes.
XVI. Les vieilles bâtisses de Bray.
XVII. Les divertissements.
- Les établissements publics.
- Les cinémas.
- L'art dramatique.
XVIII. Les moyens de transport.
- Le chemin de fer.
- Le tramway vicinal.
- « Le 38 ».
- « Le 90 ».
XIX. Les maïeurs et échevins de Bray depuis le XIIe siècle.
XX. La distribution d'eau.
XXI. Évolution de la population.
XXII. Les cimetières de Bray.
XXIII. Le moulin à vent de Bray.
XXIV. Un peu d'archéologie.
XXV. Le football dans la localité.
XXVI. Les « Lieux-dits » de Bray.
XXVII. Divers.
- Quelques expressions usuelles anciennes.
- Le calendrier républicain.
- Quelques mesures anciennes.
- Les monnaies.
Vendu.
[HAINAUT]. Province de Hainaut. N° 21 - Mars-Avril 1951. Mons, Fédération du Tourisme de la Province de Hainaut, 1951. In-4° (212 x 271 mm.) agrafé, 28 p., illustrations, exemplaire en parfait état.
Sommaire :
- Les musées, mémoire de l'Humanité, par Maurice Willam.
- Routes et paysages du Hainaut, par Michel Hélin.
- Les châteaux du Hainaut, par Michel Hélin.
- Folklore du Hainaut, par Maurice Willam.
- Multiple splendeur du Hainaut, par Maurice Willam.
- Escaut-Sambre-et-Meuse ou pourquoi France-Belgique, par A. André.
- La bibliothèque publique de Mons, par Maurice-A. Arnould.
- Un de nos rares affichiers [Albert Chavepeyer] nous quitte pour les U.S.A., par E. Lempereur.
- Fraternité des églises, par Maurice Haurez.
- La gastronomie en diagonale, par Maurice Haurez.
Vendu.
[JEANNE D'ARC]. CANET (Victor) — Jeanne d'Arc, par V. Canet, professeur d'Histoire aux Facultés Catholiques de Lille. [Lille], Desclée, De Brouwer, 1893. [Société de Saint-Augustin, / Desclée, De Brouwer & Cie, / Imprimeurs des Facultés Catholiques de Lille. / 1893.] In-8° (155 x 232 mm.) sous une demi-reliure percaline bordeaux à coins, [5 (faux-titre, frontispice, titre en rouge et noir, mention de droits, préface)], [1 bl.], 198 p., illustrations en noir, une planche hors texte, rousseurs.
Préface :
Cette seconde édition d'un livre publié il y a six mois est moins complète que la première. L'auteur a retranché un certain nombre de considérations historiques et des détails qui n'étaient pas absolument nécessaires pour mettre en relief la douce et puissante physionomie de la vierge chrétienne envoyée de Dieu, pour sauver la France, au XVe siècle. L'éditeur y a joint des illustrations qui appartiennent presque toutes à l'époque où se sont passés les grands événements racontés. Les gravures et le texte se prêtent un appui mutuel. Ils concourent à transporter le lecteur à une époque qu'il importe de bien connaître, pour comprendre combien le Christ qui « aime les Francs » a eu souci de leurs destinées.
Tout notre désir est qu'ils contribuent à mettre dans son vrai jour le caractère de Jeanne d'Arc, en attendant que l'Église, par sa décision infaillible, autorise, au moment fixé par sa sagesse, à honorer d'un culte public celle donc la mission surnaturelle a reçu la glorieuse sanction du martyre.
Vendu.
[LALAING]. BORN (Robert) — Les Lalaing. Une grande « Mesnie » hennuyère, de l'aventure d'Outrée au Siècle des Gueux (1096-1600). Bruxelles, Les Éditeurs d'Art Associés, 1986. In-4° (230 x 320 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 379 p., illustrations en noir et en couleurs exemplaire en bon état.
En quatrième de couverture :
Qui sont les Lalaing ?
Ne faites pas la moue, Monsieur le Censeur, en découvrant qu'il s'agit d'une vieille famille aristocratique de chez nous ! Car qui veut rechercher les ferments du prodigieux bouillon de culture dans lequel a baigné le Hainaut ancien, n'a pas le choix : dans sa quête jusqu'à l'aube du Moyen Âge, l'historien ne dispose d'autres pistes que la dynastique, la monastique et celles qui ont laissé des traces dans la chair du Hainaut, imprimées grâce à la matrice des grandes maisons, les Ligne, les Lannoy, les Trazegnies, les Roisin, les Halewijn, les Croÿ et les Lalaing.
Ces Lalaing nous fournissent le plus étonnant des microcosmes depuis leur irruption dans l'histoire hennuyère dès les premières Croisades. Ils défilent dans l'histoire en une théorie brillante de chevaliers, de gouverneurs, d'aventuriers, de saintes femmes, de tournoyeurs, d'hommes de Dieu, de chefs de guerre, de diplomates, d'esthètes et de savants : douze chevaliers de la Toison d'Or, sept baillis ou grands baillis du Hainaut et trois stadhouders de Hollande. Un extraordinaire palmarès !
Vous avez le goût de l'exploit sportif ? Vous aimeriez connaître quelques-unes des idoles qui faisaient courir les foules du Moyen Âge ? Écoutez les hérauts des plus célèbres tournois, ceux de Compiègne en 1238, de Chauvency en 1285, de Mons en 1310 : vous les entendrez clamer aux quatre vents, à l'entrée dans les lices des Simon, Simars et Nicolas, leurs cris de guerre : « Lalaing ! Lalaing ! »
Découvrez Jacquet de Lalaing, le bon chevalier sans Peur et sans doubte, l'émule bourguignon de Du Guesclin et de Bayard, plus célèbre en son temps que toutes nos vedettes sportives d'aujourd'hui ; vous le trouverez à Nancy, croisant le fer sous l'œil énamouré de sa « Non Pareille », la duchesse de Clèves, ou, tenant à Châlon le Pas de la Fontaine des Pleurs, caracolant sur son destrier rouan, appelé Calabre.
Aimez-vous la rocambole ? Suivez donc ce Rodrigue de Lalaing, lieutenant de l'Imposteur Magnanime, le Tournaisien Perkin Warbecque, qui se fit passer pour le duc d'York, le fils cadet d'Edouard IV étouffé sous un oreiller, et qui disputa à Henri VII le trône d'Angleterre ! Ou encore cet Antoine de Lalaing, le « bastard », compagnon d'aventure du turbulent Philippe de Clèves avec qui il alla assaillir Mitylène et fit naufrage sur les rochers de Cythère, l'île d'amour.
Rêvez-vous de grands capitaines ? Voyez Simon de Lalaing sous les murs d'Orléans en face de Jeanne d'Arc et les quatre Lalaing qui accompagnèrent Charles le Téméraire à Montlhéry.
Préférez-vous les hommes d'État de stricte observance ? Regardez le somptueux Antoine de Lalaing, 1er comte d'Hoogstraeten, officier à Malines comme chevalier d'honneur de Marguerite d'Autriche, ou le scrupuleux Charles II de Lalaing, le bras droit de Marie de Hongrie !
Si vous lancez un coup de filet dans leur généalogie, vous ne ramènerez guère d'exemplaires de l'espèce escargotière mais bien quelques marginaux sympathiques, un insurgé comme Antoine, le 3ème comte d'Hoogstraeten, et un transfuge repenti comme Georges de Lalaing, le comte de Ville, lesquels tiraillés entre leurs appartenances traditionnelles et leur résistance à l'oppression espagnole, vécurent sous le signe de la contradiction.
Telle est cette « mesnie » des Lalaing, fourmillante de mille personnages divers. Elle a inscrit un pan d'histoire qu'il ne convenait pas de laisser sombrer dans l'oubli.
Vendu.
[LAUTRÉAMONT (Isidore Lucien Ducasse, comte de)]. JANOVER (Louis) — Lautréamont et les chants magnétiques. Arles, Sulliver, 2002. In-8° (130 x 240 mm.) broché, 119 p.
En quatrième page de couverture :
Si l'on prête l'oreille à ce que dit Lautréamont, Les Chants de Maldoror restent aujourd'hui encore une fausse note dans la grande symphonie du nouveau monde. Cette fresque hallucinée et hallucinante, qui porte à son paroxysme parodique le système d'exagération des vices du romantisme, peut être lue comme la préfiguration de ce que nous voyons se dérouler sous nos yeux dans les domaines de la culture. Mais elle laisse deviner une autre voie ouverte à la révolte, à contresens de la modernité, et ce courant a trouvé son chemin dans l'histoire. C'est pourquoi certains chants, de Nerval au surréalisme, ont conservé leur magnétisme, alors que d'autres ont été démagnétisés à jamais, pour s'être trop bien accommodés de tous les modes d'emploi et de tous les usages.
Recomposons la généalogie d'une révolte qui ne risque plus de prêter à confusion.
10 euros (code de commande : 01471).
LEMAIRE (Jean) — La Porcelaine de Tournai. Histoire d'une manufacture (1750-1891). Photographies de Jean-Jacques Rousseau. Tournai, La Renaissance du Livre, 1999. In-4° (268 x 264 mm.) sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 208 p., riche iconographie en couleurs, (collection « Les Beaux Livres du Patrimoine »), exemplaire en très bon état auquel on joint une coupure de presse.
Sur la jaquette :
Entre 1750 et 1891, les manufactures de porcelaine contribuent à la réputation de l'industrie d'art tournaisienne. Soutenus par les dirigeants locaux et nationaux, François-Joseph Peterinck et ses descendants agrémentent les tables de pièces en polychromie chatoyante ou aux décors bleus.
Au XVIIIe siècle, après une période de mise au point, où seules les fleurs polychromes sont représentées, le directeur artistique Michel-Joseph Duvivier développe quantités de nouveaux décors qui permettront à la manufacture tournaisienne d'accéder au rang des grandes manufactures européennes. Parallèlement à l'évolution du style et des décors polychromes, les fabriques tournaisiennes réalisent des décors bleus originaux, qui peu à peu s'imposent comme une marque de fabrique. D'abord inspirés des motifs chinois, les décors ronda, à la mouche ou à l'oiseau évoluent tout au long des XVIIIe et XIXe siècles. Les décors simples de guirlandes, déjà si contemporains, viennent rapidement décorer le bord des pièces et se déclinent à l'infini en guirlande Louis XVI, en épi, en anneau, en chenille, en laurier fleuri... pour le plus grand bonheur des collectionneurs.
Cet ouvrage, réalisé par un antiquaire et historien, spécialiste du sujet, fait le point sur l'histoire des manufactures de porcelaines de Tournai, notamment grâce aux archives familiales inédites des descendants de Peterinck. En outre, il offre, à tout amateur d'art, une iconographie abondante provenant principalement de collections privées.
50 euros (code de commande : 01468).
[LESBROUSSART (Jean-Baptiste-Philippe). [MATHIEU (Adolphe)] — Sur la tombe de Ph. Lesbroussart à Ixelles, le7 mars 1855. S.l.Hayez (imprimeur), [ca 1855]. In-8° (125 x 155 mm.) broché, 13, [3 bl.] p., exemplaire en bon état.
Ouvrage d'une grande rareté.
Bibliographie :
- Quetelet (Adolphe), Notice sur Philippe Lesbroussart, p. 6.
12 euros (code de commande : 01444).
[LIVRE]. Le livre et les arts graphiques. Numéro Spécial 5/6 1948 - Dixième année de la revue Formes et couleurs. Lausanne, Formes et Couleurs, 1948. In-4° (229 x 310 mm.) collé sous une couverture de Roland Oudot, [10 (publicités)], [102], [14 (publicités)] p., nombreuses illustrations en noir et quelques-unes en couleurs.
Ce numéro est bien complet de deux illustrations originales :
- la lithographie de Robert Lotiron (344/500).
- l'eau-forte de René Mendès-France (200/300).
Sommaire :
- Écrire, par Jacques de Lacretelle.
- Les Géorgiques ou le livre de vérité de Dunoyer de Segonzac, par Claude Roger-Marx.
- Du tableau à la reproduction en couleurs, par H. Schellenberg et André Held.
- Simples notes sur quelques beaux livres, par André Kuenzi.
- L'illustration originale au service de la bibliophilie contemporaine, par F.-C. Longchamp.
- Grands papiers d'hier et d'aujourd'hui, par M. Vidal.
- Hostia, conte de C. Mavromichalis.
- Matthew Smith ou la peinture comestible, par Paul Budry.
- Hommage à Chrsitian Bérard, par Nesto Jacometti.
- Les livres - Les disques.
Lithographie de Robert Lotiron. |
Eau-forte de René Mendes-France. |
20 euros (code de commande : 01438).
LOETSCHER (Hugo) — Le coq prêcheur. De l'utilisation littéraire et morale des animaux. [Titre original : Der predigende hahn.] Traduit de l'allemand par Jean-Claude Capele. Paris, Fayard, 1994. In-8° (135 x 214 mm.) broché sous couverture à rabats, 335 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
En quatrième de couverture :
Comme si mener une vie de bête n'était pas pour les animaux un fardeau suffisant, l'homme a cru bon de les humaniser. Grâce à quoi, nos frères se sont mis à parler et à se comporter comme des êtres doués de raison. Désormais, rien de ce qui est humain ne leur est étranger : ils connaissent l'amour et la haine, ils mentent ou disent la vérité, ils fondent des royaumes et proclament des républiques, ils deviennent révolutionnaires et jugent les humains, ils travaillent et s'adonnent à la philosophie, ils sont le foyer de l'âme humaine et accompagnent les hommes au paradis et en enfer.
D'Aristophane à Julian Barnes, en passant par Apulée, La Fontaine, E.T.A. Hoffmann, Kafka, Colette et des centaines d'autres, Hugo Loetscher, le plus cosmopolite des écrivains suisses, a fouillé les moindres recoins de la littérature mondiale et y a fait d'extraordinaires trouvailles. Le résultat en est ce Coq prêcheur, démonstration éclatante s'il en fut qu'aucun ou presque des poètes, romanciers, philosophes, essayistes que nous connaissons, croyons connaître ou ne connaissons pas n'aurait pu écrire sans les animaux...
Vendu.
MARCOUX (Dominique) — Les grès fins de Boch La Louvière. S.l., Chez l'Auteur, 1996. In-4° (210 x 295 mm.) collé, 87 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, bel exemplaire.
Table des matières :
- Le grès a une histoire.
- La manufacture de faïence de Keramis Boch Frères à La Louvière Belgique.
- Son histoire.
- Les grès fins.
I. Naissance et fin de la production.
II. Étude des matières.
1. Définition grès fins.
2. Définition jasper ware.
3. Définition agate ware.
4. Définition barbotine.
5. Définition platinage.
6. Conclusion.
III. Origines des formes et décors.
1. Origines.
2. Les courants.
a. Le courant naturaliste.
b. Le courant néo-gothique.
c. Le courant néo-classique.
d. Le courant oriental.
e. L'éclectisme.
3. Conclusion.
IV. Étude des marques.
1. En relief.
2. En creux.
a. Marque de fabrique.
b. Numéro de décor.
c. Numéro de grandeur.
d. Marque de décorateur.
3. Conclusion.
V. Conclusion générale.
VI. Étude des formes et décors à partir des pièces suivantes.
- Bibliographie.
Vendu.
[MASSART (Fernande)]. Fernande Massart céramiste. Préface de Jules Brihay. [Mons], [Centre de Création Artistique], 1990. In-8° (205 x 205 mm.) agrafé, [24] p., illustrations en noir et en couleurs.
Publication éditée à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la Salle Saint-Georges, à Mons, en décembre 1990.
Préface :
C'est avec un double plaisir que nous présentons notre artiste céramiste du rêve et l'étude remarquable qui analyse son œuvre dans le catalogue.
D'abord, il y a la participation de Fernande Massart à la célèbre « Maîtrise de Nimy ». Le sculpteur Raoul Godefroid fut, on le sait, l'initiateur de la rencontre des jeunes talents de l'Académie des Beaux-Arts de Mons et des manufacturiers de Nimy, dépositaires d'une longue expérience. À la « Maîtrise », huit artistes céramistes donnent libre cours à leur personnalité. Immédiatement, Fernande Massart se distingue par le raffinement de ses arabesques et de ses couleurs.
Peu après la dissolution du groupe, elle travaille seule. Mais celle qui participa à tant d'expositions restera attachée à Mons, au Hainaut. Madame Verydt ne s'y trompa point : elle lui achète la première céramique contemporaine du Musée de Mons : « le carrousel ». C'était là, reconnaître la maîtresse du feu qui fit de la céramique un moyen d'expression à part entière. De la sculpture au bijou, de l'art mural à l'objet, son inspiration n 'a pas de limites.
Il est symptomatique de savoir qu'elle exposa avec Armand Simon, cet autre magicien. Ils suivent, certes, des chemins différents, mais chacun côtoie le baroque par ses méandres linéaires. Leurs deux mondes s'inscrivent dans des parallèles folles qui mènent à des points divers du surréalisme.
Le Prix du Hainaut couronna en 1962 la dynamique, l'enthousiaste, la rayonnante Fernande Massart. Créant dans son atelier solitaire de Flénu, l'artiste aime aussi animer des groupes et faire partager les secrets de sa technique habile.
Allons à la découverte de son univers magique, de ses trouvailles techniques, de ses harmonies audacieusement juxtaposées, bref, de ses surfaces à rêver.
Vendu.
MILLAUD (Albert) — La Comédie du Jour sous la République Athénienne. Par Albert Millaud. Illustrations par Caran d'Ache. [Paris], [Plon, Nourrit et Cie], [1886]. In-8° (205 x 272 mm.) sous percaline rouge d'éditeur, dos légèrement passé, tranches jaspées, VIII (y compris les pp. de faux-titre et de titre), 388, [1 (illustration)], [1 bl.], [1 (mention d'imprimeur)], [1 bl.] p., rousseurs éparses, cachet ex-libris (« Bibliothèque J.M. Bantuelle ») à la page de faux-titre, ex-libris illustré au monogramme « W F » collé sur le premier contreplat.
Albert Millaud (1844-1892) était le fils du banquier Moïse Millaud, fondateur du Petit Journal. Après quelques publications dans la Revue de poche et la Gazette de Hollande, il devint en 1869 un collaborateur assidu du Figaro dans lequel il fit paraître des spirituelles chroniques en vers sous le titre de Petite Némésis. Ces dernières, comme les articles satiriques qu'il donna sous les pseudonymes de « Grimm » ou de « Bruyère », furent recueillies en volumes (Les Petites Comédies de la politique, Physiologie du jour et La Comédie du jour superbement illustrée par Caran d'Ache). Ses pièces de théâtre connurent également de retentissants succès.
Au lecteur :
Ceci n’est pas une préface, et cela n’est pas un livre.
Il nous a paru nécessaire de dire quelques mots pour expliquer les motifs qui ont poussé l’auteur à faire paraître ce volume, dont le besoin ne se faisait nullement sentir.
Consacrer quatre ou cinq cents pages à esquisser une époque comme la nôtre, à passer en revue les tableaux de la politique, des mœurs, des habitudes et des travers contemporains, cela ne fait de mal à personne et peut amuser un instant les désœuvrés qui passent.
Tel fut notre but.
Un homme d'esprit qui est mort jeune, comme tous les gens d'esprit, a qualifié notre temps de « République athénienne ». Celui qui écrit ces lignes s'est emparé du mot et en a fait le titre de sa comédie. Il s'est dit : Tout cela passera, s'oubliera, s'effacera comme des articles de journaux écrits au jour le jour. Il serait peut-être, sinon sage, du moins pittoresque, de grouper toutes les scènes de cette comédie dans un volume et de laisser un document de plus à nos neveux. En ajoutant à un texte plus malicieux que méchant, plus épigrammatique que satirique, l'appui d’un crayon aimable, qui sait si, dans quelques années, ce livre ne sera pas consulté par les historiens futurs, comme un vestige d’une époque curieuse, promptement écoulée et rapidement effacée ?
Que si, au contraire, ce livre n’est pas consulté dans l'avenir, il sera peut-être, dans le présent, un passe-temps pour les contemporains qui auront vu et qui voudront revoir. Lireux nous a laissé de 1848 un ineffaçable souvenir dans son Assemblée nationale comique, si plaisamment illustrée par le crayon du spirituel Cham. Naguère Bertall peignait les mœurs de son temps tout à la fois avec sa plume si diserte et son burin si humoristique.
Tout cela n'était point agressif ; c'était plutôt bon enfant, gai ; une sorte de mascarade d'alors, égratignant çà et là sans entamer la peau, caricaturant à grands traits les choses et les hommes du temps, avec le seul objectif: Amuser sans blesser personne. C’est ce même but que nous voudrions atteindre.
Mais à quoi bon en dire tant ? Voilà que nous avons fait une préface, alors que nous n'en voulions point faire. Deux mots auraient dû suffire, et c’eût été assez de dire que ce livre est en quelque sorte du journalisme au jour le jour, avec sa franchise et sa frivolité ; mais les pages d'un journal s'envolent bien vite, et le livre offre une forme plus durable, fit-il écrit comme un journal.
Bibliographie :
- Vicaire (Georges), Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, t. V, col. 859.
35 euros (code de commande : 01464).
[MONS - SIÈGE DE 1691]. Actes du colloque du 16 mars 1991 sur le tricentenaire du Siège de Mons par Louis (15 mars - 6 avril 1691). Mons, Cercle Archéologique de Mons, 1992. In-8° (159 x 250 mm.) broché, XXXVII, 216 p., exemplaire en très bon état.
Ce volume constitue le tome 75 des Annales du Cercle Archéologique de Mons.
Table des matières :
- Comité - Nouveaux membres, p. VII.
- Nécrologie, par Daniel Dereck, p. XI.
- La vie du Cercle, par Daniel Dereck, p. XV.
- Éphémérides :
- Spécial Sainte-Waudru, par Jean-Marie Cauchies, p. XXX.
- 1989-1991, par Christiane Piérard, p. XXXII.
- Monuments et sites classés, par Christiane Piérard, p. XXXVI.
- Actes du colloque « Tricentenaire du siège de Mons par Louis XIV ».
- Programme du colloque et participants, p. 1.
- Allocution d'ouverture, par Maurice-A. Arnould, p. 7.
- Chronologie du siège de Mons, par Bruno Van Mol, p. 9.
- La guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697). Contexte historique et politique du siège de Mons, par Louis Trenard, p. 11.
- L'art de la fortification à la fin du XVIIe siècle, par Nicolas Faucherre, p. 29.
- L'armement terrestre en Europe occidentale à la fin du XVIIe siècle, par Claude Gaier, p. 31.
- Essai sur l'uniforme de l'infanterie française au siège de Mons en 1691, par Pierre Carles, p. 51.
- Genèse du Pré Carré, par Pierre Rocolle, p. 57.
- La capitulation de la ville de Mons en 1691, par Roger Rapaille, p. 59.
- Mons vue par les assiégeants, par Christiane Piérard, p. 71.
- Le projet de Vauban pour la nouvelle fortification de Mons, par Bruno Van Mol, p. 81.
- À l'origine de la carte des Pays-Bas d'Eugène-Henry Frickx, les levés des ingénieurs militaires de Louis XIV, par Claire Lemoine-Isabeau, p. 89.
- Un mot pour conclure, par Maurice-A. Arnould, p. 103.
- Mélanges, compléments au colloque.
- Copie du mémoire qui a servi à l'instruction du siège de Mons en 1691, par Bruno Van Mol, p. 107.
- Mémoire sur le siège de Mons en 1691, par Bruno Van Mol et Roger Rapaille, p. 115.
- Projet de l'ouverture de la tranchée devant Mons et dispositifs des jours suivants, par Bruno Van Mol, p. 137.
- Estat des garnisons et munitions de guerre et de bouche nécéssaires à la déffence de Mons s'il estoit assiégé, par Bruno Van Mol, p. 147.
- Supputation par Vauban de la durée apparente d'un futur siège de Mons, par Bruno Van Mol, p. 173.
- Glossaire des termes militaires, p. 177.
- Séditieux les Montois ?, par Bruno Van Mol, p. 183.
- La soumission publique des Montois au lendemain du siège, par Bruno Van Mol, p. 184.
- La justice appliquée aux enfants (texte de Paul Heupgen), présentationpar Christiane Piérard, p. 185.
- L'église Sainte-Waudru sous les bombes (mars 1691), par Jean Dupont, p. 187.
- Le siège de Mons en chansons, par Roger Pinon, p. 191.
- Bibliographie succincte relative au siège de Mons de 1691, p. 209.
Vendu.
NEUFORT (André) — Histoire succincte de l'entité de Gerpinnes et de Charleroi (Chef-lieu de l'arrondissement). Gerpinnes, Chez l'Auteur, 1979. In-4° (213 x 300 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 58 p., illustrations, envoi de l'auteur Monsieur et Madame Darquenne-Wauthiez.
Ouvrage tiré à 120 exemplaires numérotés (n° 2) et imprimé en « multicopie ».
Après une introduction sur l'Histoire succincte de l'entité de Gerpinnes et de Charleroi (chef-lieu d'arrondissement), l'auteur propose l'histoire de Gerpinnes et des communes fusionnées le 1er janvier 1977 : Acoz, Gougnies, Joncret, Loverval et Villers-Poterie.
Vendu.
PIERSON (Marc-Antoine) — Histoire du socialisme en Belgique. Préface de Paul-Henri Spaak. S.l., Institut Émile Vandervelde, 1953. In-8° (135 x 203 mm.) broché, 252 p., illustrations hors texte.
Table des matières :
Préface.
Chapitre I. Les espoirs déçus de la Révolution française.
Chapitre II. Les espoirs déçus de la Révolution belge.
Chapitre III. Première croisade contre l'exploitation de l'homme par l'homme.
Chapitre IV. Le paupérisme.
Chapitre V. Le mouvement des idées en Belgique.
Chapitre VI. La Révolution de 1848.
Chapitre VII. Premières organisations ouvrières.
Chapitre VIII. L'agitation pour le suffrage universel.
Chapitre IX. La naissance du Parti Ouvrier Belge. Son armature économique.
Chapitre X. L'année terrible.
Chapitre XI. À la conquête du suffrage universel.
Chapitre XII. Les socialistes au parlement.
Chapitre XIII. La Première Guerre mondiale.
Chapitre XIV. La Belgique devient une vraie démocratie. Les gouvernements d'union sacrée (1918-21).
Chapitre XV. La réaction.
Chapitre XVI. Échec d'un gouvernement démocratique.
Chapitre XVII. Gouvernements clérico-libéraux. Gouvernements de crise. Le Plan du Travail.
Chapitre XVIII. 1935. Cinquantenaire du P.O.B.
Chapitre XIX. Sous la menace de la guerre.
Chapitre XX. Conclusions.
Bibliographie.
Vendu.
PIRENNE (Jacques) — Il faut doter le pays d'un statut linguistique. Bruxelles, Ligue Nationale pour l'Unité Belge, 1929. In-8° (120 x 177 mm.) agrafé, 32 p.
Table des matières :
I. Flamingantisme et nationalisme flamand.
II. Les erreurs à écarter.
III. La solution.
- Décentralisation communale et respect des droits de chacun.
- La langue officielle.
- L'enseignement.
- La justice.
- L'administration.
- L'armée.
IV. Conclusion.
- Comment réaliser pareilles réformes ?
10 euros (code de commande : 01466).
[PLANCHE DE RUILLÉ (Henri-Guillaume de la)] — R.I.P.. À la mémoire de M. le Vicomte Henri-Guillaume (Willy) de la Planche de Ruillé brigadier à la 7e batterie du 402e Régiment de D.C.A. mort au service de la France à Worms, le 11 février 1926 inhumé à Pringé le 3 mars 1927. Angers, Éditions du Bibliophile Angevin, [ca 1927]. In-8° (146 x 187 mm.) broché, 36 p.., un portrait en frontispice, exemplaire non coupé, quelques rousseurs à la couverture.
Table des matières :
- Allocution de M. le Capitaine Commandant Jolly du 402e Régiment de D.C.A. aux obsèques du Brigadier Henri de la Planche de Ruillé à Worms le 12 février 1926.
- Allocution de M. l'Abbé Joseph Mollière Curé de Pringé à la messe anniversaire de la naissance de M. le Vicomte Willy de Ruillé en l'église de Pringé le 15 février 1926.
- Allocution de M. le Chanoine Auguste Fouque Chapelain épiscopal Curé de Luché au service de M. le Vicomte Willy de Ruillé en l'église de Luché le 20 février 1926.
- Allocution de M. l'Abbé Joseph Mollière Curé de Pringé à la sépulture chrétienne de M. le Vicomte Willy de Ruillé en l'église de Pringé le 3 mars 1927.
10 euros (code de commande : 01443).
[POÉSIE]. Bruxelles 1958. Anthologie poétique de l'Exposition. [88 poètes belges de langue française.] Bruxelles, Éditions de la Maison du Poète, 1958. In-8° (136 x 185 mm.) broché, 452 p., exemplaire en bon état.
Ouvrage dédicacé par Paul-Louis Flouquet, éditeur, à Luc Hommel.
Liste des auteurs :
- André Allard l'Olivier, Francis André, Albert Ayguesparse.
- Henry Baucbau, Armand Bernier, Charles Bertin, Roger Bodart, Alain Bosquet de Thoran, Pierre Bourgeois, Thomas Braun, Constant Burniaux.
- Maurice Carême, Achille Chavée, Lucien Christophe, Henri Coppieters de Gibson, Henri Cornélus, Gab Costalas.
- Guy de Bosschère, Ernest Degrange, Arnold de Kerchove, Pierre della Faille, Joseph Delmelle, Carlos de Radzitzky, Robert de Saint-Guidon, Roger Desaise, Paul Desmeth, Lucienne Desnoues, Paul Dewalhens, Marie Dominique, Françoise Dony, Marie-Claire d'Orbaix, Hélène Du Bois, Hubert Dubois, Louis Dubrau, Jean Dypréau.
- Paul Février, Pierre-Louis Flouquet.
- André Gascht, José Gers, Robert Gofiin, Georges Guérin, Robert Guiette.
- Arthur Haulot, Franz Hellens, Paul Hellyn, Marcel Hennart, Luc Henri.
- Adrien Jans, Philippe Jones, Hubert Juin.
- Anne-Marie Kegels, Roger Kervyn de Marcke ten Driesscbe,Frédéric Kiesel.
- Michel Lambiotte, Marcel Lecomte, Théo Léger, Géo Libbrecht, Georges Linze.
- Carlo Masoni, René Meurant, André Miguel, Jules Minne, Nestor Miserez, Jean Mogin, Hubert Mottart, Jeanine Moulin.
- Paul Neuhuys, Norge, Pierre Nothomb.
- Paul Palgen, Marian Pankowski, Gérard Prévôt, Hélène Prigogine.
- Raymond Quinot.
- Adrienne Revelard, André Romus, Noël Ruet.
- Jacques-André Saintonge, David Scheinert, Andrée Sodenkamp, Geo Soetens, Jean Stiénon du Pré.
- Marcel Thiry, Jean Tordeur.
- Edmond Vandercammen, Lily Van de Woestijne, Fernand Verhesen.
- Elie Willaime, Liliane Wouters.
15 euros (code de commande : 01450).
[POLYPTYQUE]. Mons - Wien. 1980-1981. [Mons], [Polyptyque], 1980. In-4° (244 x 307 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 120 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée des Beaux-Arts, à Mons, du 19 décembre 1980 au 15 février 1981, puis, à Vienne, en 1981.
Préface de Robert André :
La rencontre de deux écoles, l'aînée, l'Académie des Beaux-Arts de Vienne fondée il y a près de trois siècles en 1692 par l'Empereur Léopold 1er, et la cadette, l'Académie des Beaux-Arts de Mons, voulue par l'Impératrice Marie-Thérèse et née au moment de sa mort en 1780, est une initiative prise par le groupe Polyptyque dont nous nous réjouissons, car il est le meilleur hommage qui puisse être rendu à cette grande figure de l'Histoire, amie des arts et des sciences, à l'instant de la commémoration du bicentenaire de sa disparition. Dans cette exposition, vous découvrirez des œuvres d'artistes autrichiens contemporains, Boeckl, Kokoschka, Kubin, et vous retrouverez des toiles d'artistes de chez nous, Anto Carte, Léon Devos, Léon Navez. Oskar Kokoschka qui vient de décéder le 22 février 1980, fut membre associé de la Classe des Beaux-Arts de l'Académie Royale de Belgique qui reçut son titre par lettres patentes de Marie-Thérèse, datées du 16 décembre 1772 et où siégèrent Anto Carte, Léon Devos, Léon Navez et où siège aujourd'hui Gustave Camus, directeur honoraire de l'Académie des Beaux-Arts de Mons. Cette rencontre permet aussi aux professeurs des deux écoles d'exposer, donc de confronter leurs travaux et, par des contacts directs, d'échanger leurs idées. Ainsi, s'enrichissant les uns et les autres, ils pourront dispenser un enseignement de plus grande valeur encore et étendre le renom de leur établissement. Enfin, il faut souligner que la présence dans nos murs de nos amis d'Autriche démontre que Mons est depuis fort longtemps une ville d'art, accueillante pour les artistes, et qu'elle le reste.
Liste des artistes exposés :
Oskar Kokoschka, Herbert Boeckl, Alfred Kubin, Anto Carte, Léon Devos, Léon Navez, Anton Lehmden, Max Weiler, Wolfgang Hollegha, Edelbert Köb, Walter Eckert, Maximilian Melcher, Joannis Avramidis, Josef Mikl, Bruno Gironcoli, Rudolf Hausner, Ferdinand Welz, Arsène Detry, Gustave Camus, Edmond Dubrunfaut, Michel Jamsin, Charly Vienne, Christian Leroy et Yvon Vandycke.
20 euros (code de commande : 01459).
[PROTESTANTISME]. La Confession de foy des Eglises Reformées des Païs-Bas, représentée en deux colomnes, l'une portant la confession ancienne : et l'autre, La Revision qui en été faite au Synode National de Dordrecht, l'An 1619 : Avec le Jugement du dit Synode sur les 5. Articles & la Discipline Ecclesiastique ; Et une Préface sur l'Histoire de la dite Confession, où est jointe la Lettre écrite a Philippe II. Roy d'Espagne. Le tout publié par ordre du Synode des Eglises Walonnes, tenu a Leyden le 14. septemb. 1667. Leyde, Luzac, 1769. [A Leyde, / Chez Elie Luzac, 1769.] In-4° (222 x 271 mm.) sous brochage d'attente, [22 (titre, avertissement, préface et Actes du Synode et Lettre au Roi d'Espagne), 192, [1 (table], [1 bl.] p., ex-libris manuscrit à la page de titre, dos renforcé avec de l'adhésif, bon exemplaire.
Cet ouvrage fut édité pour la première fois à Leyde, en 1669. L'édition présentée ici est celle revue par ordre du Synode de Schiedam, en mai 1767, par le pasteur de l'Église wallonne de Leyde Jean Louis Fournoy et celui d'Amsterdam Jacques-Georges de Chaufepié.
Avertissement sur cette nouvelle édition :
Le Synode de Scbiedam, ( May 1767. Art. 18.) en recevant de l'Eglise d'Amsterdam l'exemplaire original de l'ancienne Confession des Eglises Walonnes des Pays-Bas, Chargea Mr. l'Actuaire & Mr. de Cbaufepié, Pasteur d'Amsterdam, de compléter & de corriger exactement la Liste de tous les Pasteurs de nos Eglises, qui ont signé nos Formulaires d'Union, & de la faire imprimer dans la Nouvelle Edition de la Confession de Foi. Cette tâche s'est trouvée plus difficile à remplir, qu'elle ne paroissoit d'abord. Jusqu'en 1663 nous avons comparé les signatures imprimées avec celles du MS. Original, corrigé celles qui étoient défectueuses, & indiqué les pasteurs qui, depuis 1619, n'ont signé que la Confession de Foi, ou le Synode de Dordrecht. Pour la suite, il a fallu comparer les signatures qui se trouvent dans trois Livres différens, où il règne une étrange confusion ; tantôt des noms omis, tantôt des signatures répétées deux ou trois fois tantôt des transportions. Nous avons mis tout en ordre, en indiquant les pasteurs dont la signature ne se trouve point dans les listes manuscrites. En 1708, on commença à faire signer aux Proposans la Confession de Foi, & le Synode de Dordrecht. Nous avons donné cette liste séparement, en en retranchant les signatures de quelques pasteurs, qu'on y avoit mêlées par abus, & que nous avons transportées parmi celles des pasteurs. Nous avons aussi indiqué les pasteurs qui, ayant signé dans des Consistoires particuliers, n'ont point signé dans le Livre Synodal, ayant suivi les listes que quelques Eglises ont fournies. Nous nous flattons que nos Eglises agéeront les soins, que nous nous sommes donnés, pour répondre aux intentions du Synode de Scbiedam ; &, pourvû que dans la suite Mrs. les Actuaires du Synode ayent soin de faire signer les pasteurs & les proposans à leur place séparément, & que l'es Eglises qui recevront quelque signature en donnent avis, pour que l'Actuaire puisse insérer les noms dans la liste où ils appartiennent, on préviendra toute confusion à l'avenir.
Table des matières :
1. L'Avertissement sur cette Nouvelle Edition.
2. La Préface de M. Hulsius, avec les pieces justificatives.
3. La Lettre au Roi d'Espagne, Philippe II.
4. La Confession de Foi.
5. Le Jugement du Synode National de Dordrecht sur les cinq Articles.
6. Les Signatures des Proposans, précédées d'un Avertissement rélatif.
7. L'Ordre ou la Discipline Ecclésiastique.
8. Les Post-Actes du Synode National de Dordrecht.
9. L'Acte d'Uniformité dressé en 1686, & sous-signé des Ministres Refugiés.
10. Les Signatures des Pasteurs, depuis leur Commencement en 1580, jusqu'à présent.
11. Les Formulaires
- de la Confirmation des Pasteurs.
- de celle des Anciens & Diacres.
- de l'Excommunication.
- de la Reconciliation à la paix de l'Eglise.
- du Batême des Personnes Agées ou des Adultes.
- de celui des Anabatistes.
- [de celui] des Juifs.
- [de celui] des Mahométans.
- [de celui] des Payens & des Idolâtres.
Bibliographie
- Catalogue de la Bibliothèque wallonne, déposée a Leide publié par ordre de la Réunion de Middelbourg en aout 1854, a l'usage des églises wallonnes des Pays-Bas, pp. 4-5.
120 euros (code de commande : 01437).
RANCŒUR (René) — Bibliographie de la littérature française du Moyen Âge à nos jours. Année 1972. Paris, Armand Colin, 1973. In-8° (160 x 246 mm.) sous reliure d'éditeur, 389 p.
Avant-propos :
La Bibliographie de la littérature française du Moyen Age à nos jours a été établie suivant les règles adoptées pour les années antérieures (de 1966 à 1971).
Nous devons rappeler une fois de plus aux chercheurs que le volume annuel constitue non seulement la refonte des bibliographies publiées dans les cinq fascicules de la Revue d'histoire littéraire de la France, mais aussi leur complément, tant pour ceux des auteurs vivants qui sont exclus de ces bibliographies (Cf. R.H.L.F., 1969, p. 357) que pour l'ensemble des travaux publiés dans le domaine de l'histoire littéraire, en raison du nombre limité des pages réservées dans la Revue à la bibliographie et de l'abondance des ouvrages et article publiés en France et à l'étranger.
Vendu.
RENAN (Ernest) — Souvenirs d'enfance et de jeunesse. Paris, Calmann-Lvy éditeurs, 1947. In-8° (142 x 202 mm.) broché, 225 p., exemplaire en partie non coupé, décharges d'adhésif sur le premier feuillet de garde et sur celui de la table des matières.
Extrait de la préface :
Une des légendes les plus répandues en Bretagne est celle d'une prétendue ville d'Is, qui, à une époque inconnue, aurait été engloutie par la mer. On montre, à divers endroits de la côte, l'emplacement de cette cité fabuleuse, et les pêcheurs vous en font d'étranges récits. Les jours de tempête, assurent-ils, on voit, dans le creux des vagues, le sommet des flèches de ses églises ; les jours de calme, on entend monter de l'abîme le son de ses cloches, modulant l'hymne du jour. Il me semble souvent que j'ai au fond du cœur une ville d'Is qui sonne encore des cloches obstinées à convoquer aux offices sacrés des fidèles qui n'entendent plus. Parfois je m'arrête pour prêter l'oreille à ces tremblantes vibrations, qui me paraissent venir de profondeurs infinies, comme des voix d'un autre monde. Aux approches de la vieillesse surtout, j'ai pris plaisir, pendant le repos de l'été, à recueillir ces bruits lointains d'une Atlantide disparue.
De là sont sortis les six morceaux qui composent ce volume. Les Souvenirs d'Enfance n'ont pas la prétention de former un récit complet et suivi. Ce sont, presque sans ordre, les images qui me sont apparues et les réflexions qui me sont venues à l'esprit, pendant que j'évoquais ainsi un passé vieux de cinquante ans. Goethe choisit, pour titre de ses Mémoires, Vérité et Poésie, montrant par là qu'on ne saurait faire sa propre biographie de la même manière qu'on fait celle des autres. Ce qu'on dit de soi est toujours poésie. S'imaginer que les menus détails sur sa propre vie valent la peine d'être fixés, c'est donner la preuve d'une bien mesquine vanité. On écrit de telles choses pour transmettre aux autres la théorie de l'univers qu'on porte en soi. La forme de Souvenirs m'a paru commode pour exprimer certaines nuances de pensée que mes autres écrits ne rendaient pas. Je ne me suis nullement proposé de fournir des renseignements par avance à ceux qui feront sur moi des notices ou des articles.
Ce qui est une qualité dans l'histoire eût été ici un défaut ; tout est vrai dans ce petit volume, mais non de ce genre de vérité qui est requis pour une Biographie universelle. Bien des choses ont été mises afin qu'on sourie ; si l'usage l'eût permis, j'aurais dû écrire plus d'une fois à la marge : cum grano salis.
5 euros (code de commande : 01440).
[RODENBACH (Georges)]. Georges Rodenbach ou la légende de Bruges. Vulaines-sur-Seine, Conseil Général de Seine-et-Marne, 2005. In-8° (155 x 220 mm.) broché sous couverture à rabats, 128 p., illustrations.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée départemental Stéphane Mallarmé, du 24 septembre au 24 décembre 2005.
Sommaire :
- Avant-propos.
- Articles.
- Un Parisien nostalgique de la Flandre, par Joël Goffin.
- La conférence de Mallarmé à Bruges, par Joël Goffin.
- Georges Rodenbach ou la légende de Bruges, par Joël Goffin.
- Georges Rodenbach, une poétique de l'analogie, par Paul Gorceix.
- Dans la clarté soufrée d'une chimie en fièvre : portrait d'un écrivain d'art, par Véronique Jago-Antoine.
- Georges Rodenbach, par Émile Verhaeren.
- Choix de textes.
- Conférence autobiographique inédite de Georges Rodenbach.
- Trois témoignages sur Georges Rodenbach (Marguerite Moréno - Camille Mauclair - J.H. Rosny Aîné).
- Paris et « Les petites patries », de Georges Rodenbach.
- Bruges, par Joris-Karl Huysmans.
- Rodenbach et Mallarmé, une admiration réciproque.
- Témoignages sur les deux poètes, par Geneviève Mallarmé et Anna Rodenbach.
- Quatrains de Mallarmé dédiés aux Rodenbach et lettres.
- Lettres de Mallarmé sur l'œuvre de Rodenbach et choix de poèmes.
- Chronologie.
- Bibliographie et principales sources.
Vendu.
[ROPS (Félicien)]. Injures Bohèmes. Les plus belles lettres illustrées de Félicien Rops. Paris, Somogy, 2002. In-4° (222 x 270 mm.) broché sous couverture à rabats, 166 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire en bon état de cet ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au musée Félicien Rops, à Namur, du 15 décembre 2001 au 24 février 2002.
Sommaire :
- Préface. La collection bizarre, par Hélène Védrine.
- Corpus des lettres illustrées édité par Véronique Leblanc et Bernadette Bonnier.
- Avertissement et abréviations.
- En guise de préambule, l'enfance recréée.
- Suite chronologique de 44 lettres illustrées.
- Biographie.
- Orientation bibliographique.
- Index.
- Index des noms propres.
- Index des noms de lieux.
- Index des œuvres.
- Index des journaux.
- Index des cercles.
- Index des expositions.
Vendu.
[ROUILLÉ (Angélique de)]. LOUANT (Armand) — Une épistolière en Hainaut. Angélique de Rouillé [châtelaine d'Ormegnies (1756-1840)], d'après sa correspondance conservée aux Archives de Mons. Bruxelles, Archives Générales du Royaume, 1997. In-8° (155 x 235 mm.) collé, 358 p., illustrations hors texte, exemplaire en bon état.
Il s'agit de la reproduction de l'édition publiée par la Société des Bibliophiles Belges séant à Mons, en 1970.
Avertissement :
Angélique de Rouillé, châtelaine d'Ormeignies près d'Ath en Hainaut, née Pollart d'Hérimez, mourait en 1840, âgée de quatre-vingt-trois ans. Elle laissait une correspondance de plusieurs centaines de lettres reçues, réunies aux minutes de ses réponses.
La famille de la Barre d'Erquelinnes déposa ces précieux papiers aux Archives de l'État à Mons, le 18 janvier 1961, en même temps que d'autres documents. Leur ensemble constitue l'une des rares collections de cette nature conservée dans un dépôt public en Belgique. Les registres et pièces de gestion provenant de Louis de Rouillé, Parisien d'origine, mari d'Angélique, vinrent s'ajouter à ce premier noyau grâce à la générosité du comte et de la comtesse de Villermont, celle-ci née d'Ursel et issue de l'héroïne du livre, comme les la Barre. La descendance nombreuse et ramifiée de cette femme remarquable, devenue Française par son mariage, réunit les plus beaux noms de la noblesse belge ; celui de Rouillé se perpétue encore en France dans la branche d'Orfeuil.
Cette documentation couvre la seconde moitié du XVIIIe siècle, la révolution de 1789, l'émigration, l'annexion de la Belgique, l'Empire, les campagnes européennes de Napoléon, la Restauration, le régime hollandais imposé aux provinces belges par le congrès de Vienne, les soulèvements de juillet et de septembre 1830 à Paris et à Bruxelles, l'établissement d'un royaume indépendant sous Léopold de Saxe-Cobourg.
Le caractère privé et confidentiel des écrits, leur spontanéité, l'absence de toute prétention littéraire en assurent la sincérité, sinon une parfaite objectivité. Angélique voit, observe et juge selon son optique et donne sa version personnelle des faits ; ses lettres reflètent des opinions forgées par les circonstances, influencées par un légitimisme presque maladif dont ses amis corrigent ou corroborent le ton parfois excessif. Elle sort vivante de sa correspondance, entraîne le lecteur dans un monde dont les actes, la pensée, le comportement social et politique, la sensibilité et l'éducation, les mœurs et les opinions, paraissent à la fois lointains et proches.
Le présent ouvrage n'est pas l'œuvre d'un polygraphe inventif, mais le fruit d'un long travail d'archiviste ; l'imagination n'y a point de place ; on n'y avance rien qui ne soit vérifiable. Dans ce but, on a renvoyé le lecteur aux cotes d'inventaire des documents utilisés. Les corrections apportées à l'orthographe des textes cités n'en altèrent pas le sens. Une table d'identification des personnes et des lieux en facilite la consultation. Ainsi, l'homme cultivé ou curieux du style de vie d'une société oubliée, comme l'érudit et le chercheur y trouveront, les uns le plaisir d'une histoire vraie, les autres des éléments objectifs et fondés qu'ils pourront exploiter dans leurs travaux.
Tout ne sera pas dit, car il y a trop à dire. On a fait un choix dans l'existence simple et cependant dramatique d'Angélique, en laissant les détails dans l'ombre pour mieux éclairer l'esprit de l'ensemble. Partant des riches matériaux dont on dispose, un romancier aurait pu écrire un Guerre et Paix belge. Moins ambitieux, on s'est borné à conter les heurs et malheurs d'une femme du monde belle, intelligente, membre de la Loge maçonnique d'Ath, sa ville natale, témoin de l'une des périodes les plus mouvantes et les plus contradictoires de l'histoire de l'Europe.
Il arrive au réel de dépasser la fiction
Vendu.
SEIDEL (Ina) — Notre ami Pérégrin. Frontispice de Maurice Brocas. [Titre original : Unser Freund Peregrin.] Traduit de l'allemand par Edith Vincent. Bruxelles, Éditions de la Mappemonde, 1944. In-8° (126 x 185 mm.) broché sous couverture à rabats, 167 p., (collection « Frontispice », n° 5), exemplaire numéroté sur Featherweight (n° 689), en très bon état.
Ouvrage peu courant de cette poétesse fort appréciée par Adolf Hitler qui fit partie des signataires du Gelöbnis treuester Gefolgschaft (serment de loyauté envers le Führer) et qui figura sur la Gottbegnadeten-Liste, « panthéon des artistes essentiels du nazisme »...
Ce roman épistolaire met en scène les relations, non exemptes d'homosexualité, entre le rédacteur des lettres et son ami d'enfance Gregor...
10 euros (code de commande : 01454).
[SOCIALISME]. Éducation et Socialisme. Carnet mensuel de la Centrale d'Éducation ouvrière. N° 42 mars-Avril 1953. Bruxelles, Centrale d'Éducation Ouvrière, 1953. In-8° (177 x 267 mm.) agrafé, [32 (pp. 33-64)] p., exemplaire en bon état.
Peu courante revue.
Sommaire :
1. Essai de synthèse sur la doctrine socialiste, par Jean Ordner.
2. L'Europe et le socialisme, par H. Brugmans.
3. L'organisation de l'Europe.
4. Le Plan Schuman, par J. Boursin.
5. Chronique du bibliothécaire, par Auguste Gérino.
6. Le rôle du bibliothécaire, par René Gorreux.
7. Nouvelles de la Centrale.
8 euros (code de commande : 01453).
[SURRÉALISME]. Surréalisme et précurseurs. Sous la direction de Marie-Lucie Cornillot. Besançon, 1961. In-8° (163 x 230 mm.) broché sous couverture à rabats, 59 p., XX planches hors texte, quelques annotations.
Catalogue de l'exposition éponyme présentée au Palais Granvelle, à Besançon, dans le cadre du Festival artistique, en 1961.
Préface :
Notre génération a vérifié la fable des bâtons flottants. Les monstres affreux se sont mués en affectueux toutous. Dada n'est plus qu'un joli cheval de bois. L'affiche et la publicité ont familiarisé toutes les classes avec le cubisme et les formes d'art nées du surréalisme, objets en leur nouveauté des hurlements de la presse, sinon des coups de parapluie des dames visiteuses d'exposition horrifiées. Avec un plaisir exquis, nous demeurons à rêver aujourd'hui devant ces jalons d'un chemin naguère encore scandaleux.
Je me souviens du jour au Val de Grâce où, dans notre chambrée d'élèves médecins auxiliaires parmi lesquels Louis Aragon, un nouveau fit son entrée. C'était André Breton. Que ne devait-il pas sortir de leur rencontre, début d'une marche côte à côte, féconde et provisoire. Littérature, le Sans-Pareil, dix expositions, vingt pamphlets, plus d'amitiés encore cristallisèrent autour d'eux et d'un troisième anabaptiste, Philippe Soupault, sous le signe de Tzara, les forces éparses de toute une jeunesse dont les manifestations tapageuses ou profondes allaient renouveler le goût et la sensibilité d'à peu près tous les esprits valables et précipiter dans le passé nombre de pontifes et d'idoles comme dans le Rhin le cercueil d'Heine.
Le Surréalisme naquit alors, la « Révolution surréaliste » fut son Moniteur officiel, il avait bien d'anciennes sources, mais on n'y pensa qu'ensuite pour justement les exalter, apportant ainsi la preuve que le nouveau mouvement si révolutionnaire et audacieux se voulut-il rentrait – comme tous les autres – dans une explicable filiation des idées et des goûts.
Certes, il n'est pas commode dans une exposition de montrer d'une manière concrète les racines emmêlées d'une végétation scintillante, très touffue et très complexe. Mlle Cornillot y est parvenue d'une manière fort notable, sans céder à la tentation de ne montrer du mouvement que certaines facettes ou certains avatars. Les religions aussi ont des pontifes de l'onzième heure, mais ce sont des hérétiques. Le devoir d'un conservateur, dans pareille occurrence, est de faire la preuve d'un esprit scientifique en se refusant à la voix des sirènes, même les plus enchanteresses. La logique et la vérité n'excluent pas la dilection, encore moins l'intérêt. Les familiers de Besançon l'éprouveront très vite ici.
Vendu.
UZANNE (Octave) — L'Égypte contemporaine. Un nouveau faubourg du Caire ville d'hygiène & de beauté. Héliopolis la cité ancienne, la ville moderne. Extrait d'études & observations sur le Caire et l'Égypte. Paris, G. de Malherbe, 1909-1910. In-8° (131 x 178 mmm.) agrafé, 39 p., illustrations, étiquette de la librairie bruxelloise Misch & Thron collée sur la couverture un peu salie.
Une peu courante publication du grand bibliophile que fut Octave Uzanne.
Table des matières :
- Ce que l'on peut connaître, percevoir, imaginer de l'ancienne Héliopolis.
- Un immense faubourg du Caire la nouvelle Héliopolis.
- La création d'Héliopolis, faubourg du Caire.
- L'hygiène et la salubrité d'Héliopolis.
- La nécessité du faubourg d'Héliopolis, ses avantages publics.
- Les attractions d'Héliopolis, les sports et l'aviation.
40 euros (code de commande : 01461).
[VERHULST (Adriaan)]. Liber Amicorum Adriaan Verhulst. Gent, Willemsfonds, 1995. In-8° (180 x 270 mm.) broché sous couverture à rabats, 230 p., exemplaire en bon état.
Table des matières :
- Woord Vooraf, par Leo Ponteur.
- Adri Verhulst : een liberale klauwaard en geus, par Walter Prevenier.
- Een selectieve bibliografie van A. Verhulst.
Deel I : Wilt van gheeste.
- Liberaal zonder partijkaart, par Piet Van Brabant.
- Twintig vruchtbare Vlaamse Jaren, par Clem de Ridder.
- Adriaan Verhulst en de Vrijzinnigheid, par Michel Oukhow.
- Een kwarteeuw aan het roer van het Willemsfonds, par Georges Declercq.
- Op de kentering der tijden, par Paul Vandenbussche.
Deel II : Vlaanderen op de drempel van de eenentwintigste eeuw.
- Naar een liberaal reveil ?, par door Frans Grootjans.
- Van industriële tot postindustriële samenleving. Waarheen met België, Vlaanderen en de Vlaamse Beweging ?, par Harry Van Velthoven.
- Vrij onderzoek in de eenentwintigste eeuw, par Leo Apostel.
- De vormingsagogische bijdrage van het sociaal-cultureel werk, par Rudi Strybol.
- Het onmisbare net van de Vlaamse publieke televisie, par Els Witte.
Deel III : Verhulst zelf aan het woord.
- Neohumanisme.
- Adriaan Verhulst als algemeen secretaris van het Willemsfonds (1957-1965).
- Twintig jaar voorzitter van het Willemsfonds (1965-1984).
- Vrije Tribune : Eerst een Cultuurpact.
- Overlegcentrum van Vlaamse Verenigingen.
- Verzet tegen het Egmontpact.
- Toekenning van de André Demedtsprijs.
- De ere-voorzitter van het Willemsfonds aan het woord.
10 euros (code de commande : 01442).
WERBROUCK (Robert) — La campagne des troupes coloniales belges en Abyssinie. Léopoldville, Courrier d'Afrique, [1945]. In-8° (185 x 248 mm.) agrafé, 153 p., illustrations, XVIII p, 16 planches à déplier, exemplaire en bon état.
L'éditeur précise : « La présente relation est basée sur l'historique officiel de la campagne des Forces Coloniales en Abyssinie rédigé en collaboration avec le Lieutenant G. Dejose. »
Table des matières :
Première partie. Introduction.
Chapitre I. La Force Publique du temps de paix - Plan de mobilisation - La mobilisation.
Chapitre II. Situation générale en Afrique après l’entrée en guerre de l’Italie.
1. Le bassin méditerranéen en juin 1940.
2. Forces présentes en A.O.I., au Soudan, au Kenya et dans le Nord-Est du Congo Belge en juin 1940.
3. Dispositions prises au Congo Belge dès juin 1940.
Chapitre III. Historique succinct de l’ensemble des opérations qui se sont déroulées en A.O.L de juillet 1940 à fin mai 1941.
1. Opérations offensives italiennes.
2. Arrivée de renforts britanniques.
3. L’offensive britannique.
Deuxième partie. Les contingents belges N°1 et N° 2 au Soudan et en Abyssinie.
Chapitre I. Constitution des B.C.S. 1 et B.C.S. 2.
1. Premier accord avec le Lieutenant-Général Platt.
2. Mesures d’exécution.
Chapitre II. Identification des troupes italiennes en secteur entre Kurmuk et Borna au 1 janvier 1941 - Dispositif des troupes britanniques au Soudan et de la Force Publique au Congo à la même date.
1. Identification des troupes italiennes en secteur entre Kurmuk et Borna le 1 janvier 1941.
2. Dispositif des forces britanniques au Soudan le 1 janvier 1941.
3. La Force Publique au 1 janvier 1941 - Composition - Missions.
Chapitre III. Le Soudan et l’Abyssinie - La Ligne de communications.
Chapitre IV. Le B.C.S. 1 à Juba - Le B.C.S. 2 au Soudan avant les opérations en Abyssinie.
1. Le B.C.S. 1 à Juba.
2. Mouvements du B.C.S. 2 vers les garnisons de Malakal, Melut et Renk.
3. Le B.C.S. 2 désigné pour garder les lignes de communications du 2/6 K.A.R.
Chapitre V. La prise d'Asosa.
1. La conférence à Khartoum du 1er au 2 mars 1941. - Nouvelle mission du B.C.S. 2.
2. Mise en place en vue du mouvement offensif vers Asosa.
3. Directives du Commandant du Secteur du Nil Supérieur en vue du mouvement offensif vers Asosa.
4. Ordres du Commandant du B.C.S. 2.
5. Exécution du mouvement.
6. Combat de Mahdi, le 10 mars 1941.
7. Occupation d’Asosa, le 11 mars 1941.
8. Arrivée des Britanniques.
9. Résultats.
Chapitre VI. Prise de Gambela - Dislocation du B.C.S. 2.
1. Nouvelle mission du B.C.S. 2.
2. Mouvement du B.C.S. 2 du s/secteur Kurmuk au s/secteur Baro.
3. Décision du Commandant du Secteur du Nil Supérieur.
4. Combat de Gambela, le 22 mars 1941.
5. Occupation de Gambela, le 23 mars 1941.
6. Activité du B.C.S. 2 jusqu’au 10 avril 1941.
7. Les troupes du B.C.S. 2 passent au B.C.S. 3.
Troisième partie. Les opérations du B.C.S. 3.
Chapitre I. Constitution du B.C.S. 3.
1. Le second accord avec le Lieutenant-Général Platt.
2. Ordres du Commandant en Chef en vue de l’envoi d’un contingent de renfort.
3. Mouvement du contingent de renfort.
Chapitre II. Le premier combat de la Bortai.
1. Mission et situation du B.C.S. 3 au 10 avril 1941.
2. Le Q.G./3me Brigade.
3. Les journées du 10 au 14 avril 1941.
4. Le premier combat de la Bortai, le 15 avril 1941.
Chapitre III. Le deuxième combat de la Bortai.
1. Décision de reprendre l’attaque.
2. Mise en place.
3. Journée du 22 avril 1941.
4. Journée du 23 avril 1941.
5. Le deuxième combat de la Bortai, le 24 avril 1941.
Chapitre IV. Période de défensive active - Fin avril au début juin 1941.
1. Préliminaires.
2. Repli d’une fraction du B.C.S. 3 vers Jokau Post, Pigman, Nasir et Malakal.
3. Le Commandant en Chef à Malakal, Gambela et Khartoum. Pourparlers avec le Général Wavell.
4. Activité de nos troupes pendant la période de défensive active de fin avril au début juin 1941.
Chapitre V. Troisième combat de la Bortai et combat de Mogi.
1. Préliminaires.
2. Ordres du Commandant du 5 R.I.
3. Le troisième combat de la Bortai, le 8 juin 1941.
4. Combat de Mogi, le 9 juin 1941.
5. Résultats.
Chapitre VI. Période du 9 au 24 juin 1941.
1. Activité de nos troupes en Abyssinie du 9 au 24 juin 1941.
2. Arrivée du 2me contingent de renforts.
Chapitre VII. Attaque de Saio le 3 juillet 1941 - Reddition des troupes italiennes.
1. Mission et situation du B.C.S. 3 au 24 juin 1941.
2. Préliminaires du combat de Saio.
3. Journée du 3 juillet 1941.
4. Journées du 4 au 6 juillet 1941.
5. Fin de la campagne. Ordre du Jour N° 6 du Commandant en Chef de la Force Publique.
Quatrième partie. Évacuation du B.C.S. 3.
Chapitre I. Préliminaires.
Chapitre II. Évacuation par la voie fluviale.
1. Introduction.
2. Premier convoi.
3. Convois intermédiaires.
4. Deuxième convoi.
5. Troisième convoi.
Chapitre III. Évacuation par voie terre.
1. Évacuation de nos troupes stationnées au Soudan (Malakal).
2. Évacuation de nos troupes stationnées en Abyssinie.
- Annexes et croquis.
Vendu.
aura lieu
le mardi 30 juillet 2024
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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