lundi 16 septembre 2024

Les « nouveautés » du 17 septembre 2024.

 

MISE À JOUR DU 17 SEPTEMBRE 2024

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AUBRY (Octave)  Histoire de France. Des origines au temps présent. Paris, Flammarion, 1947. In-8° (180 x 196 mm.) broché, 554 p., (collection « L'Histoire »), un des 220 exemplaires numérotés sur Japon de Lana (n° 157), exemplaire à toutes marges, en bon état et en partie non coupé.


Préface :
   Après les grandes époques de trouble, quand votre pays a côtoyé l'abîme, on éprouve souvent le besoin, pour se raffermir, pour s'encourager, pour repartir vers l'avenir de se tourner un moment vers le passé et de reprendre contact avec lui. Après 1815, après 1870, après 1919, des Français ont senti le besoin de repasser leur histoire et d'y trouver des motifs de confiance et d'ardeur. À mon tour, au lendemain d'un ouragan qui a menacé l'existence même de la France, j'ai regardé derrière moi, et j'ai tâché, comme autrefois, quand j'étais écolier, de suivre le fil de notre vie nationale pendant ces deux millénaires. Ce fut un long travail qui m'a empêché à certaines heures de trop souffrir et qui même, à mesure qu'il approchait du terme, m'a réconforté Je souhaite qu'il donne cet apaisement aux Français qui le liront. S'il en est ainsi, je n'aurai pas perdu mes dernières années.
   L'histoire de France est un monument prodigieux. Il n'y a, je le crois bien, rien de tel dans le monde, rien de si varié, de si dramatique, de si émouvant. Il est naturel que chaque époque, selon son sentiment et ses aspirations, en révise les valeurs. L'histoire ne peut s'écrire qu'en fonction de votre temps. Elle ne paraît pas la même aujourd'hui qu'elle paraissait hier. Certains événements qui dans ma jeunesse me semblaient considérables, à la lumière actuelle, après ce que nous avons connu, ont sensiblement diminué. D'autres au contraire surgissent que je distinguais mal.
   Ce livre ne plaira pas sans doute aux gens de parti. Je ne le regrette pas. Je ne suis que Français et ne m'intéresse qu'à la France : elle est la seule personne qui aujourd'hui a du prix à mes yeux. Je voudrais seulement n'avoir point commis d'erreurs d'appréciation sur des points importants, de façon que si un étudiant ou un chercheur égaré dans une vieille bibliothèque, ouvrait par hasard dans un demi-siècle ce volume oublié, il puisse trouver que, pris dans l'ensemble, mon récit était assez juste et servait la vérité (à laquelle il faut toujours satisfaire dès qu'on se mêle d'Histoire), sans nuire à notre intérêt national.
   Un de nos grands amis, Théodore Roosevelt, a dit en 1918, peu avant de mourir, dans son dernier discours public :
   « Je salue la France. Elle restera dans toutes les nations de l'humanité celle qui a la figure la plus héroïque et la plus charmante. Pendant quatre années terribles, elle a passé, portant haut son cœur, à travers la vallée de la mort. Son corps souffrait toutes les tortures de la nuit, mais son front resplendissait de la lueur du matin. Jamais, dans l'Histoire, il n'y eut plus de gloire dans le dévouement et plus de splendeur dans le sacrifice. Grande sera sa récompense, car elle a sauvé l'âme du monde ! ... »

40 euros (code de commande : 01597).

 

BÉCHET (Achille) et BÉCHET (Christine) — Surréalistes wallons. Bruxelles, Labor, 1987. In-4° (252 x 323 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 238 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, bon exemplaire dédicacé par les auteurs.


Sur la jaquette :
   Faire une synthèse, mais surtout évoquer, confronter, suggérer ; donner à voir » telle est la pensée sous-jacente à la conception d'un ouvrage qui tente de faire le point sur ce que la Wallonie a engendré dans le sillage du Surréalisme. L'adhésion à la réflexion d'Éluard entraîne un ton qui, loin du confort historique, implique des choix nécessairement subjectifs.
   Dans cet esprit, les auteurs rappellent le contexte historique, social et politique dans lequel ont éclos les activités surréalistes. Ils précisent l'histoire des groupes ; leur spécificité, leur rayonnement, les liens qui les unissent aux amis – parfois ennemis – de Bruxelles, Paris, ou ailleurs. Ils évoquent des créateurs exilés, paradoxalement nés wallons. Et surtout ils proposent, pour la première fois, une carte de la situation après 1950 alors que la société a récupéré, neutralisé des images désormais banalisées pour les utiliser à son profit.
   Le propos s'est volontairement attaché à diverses formes d'expression : écriture, peinture, dessin, photographie, cinéma, musique. Il aborde le problème délicat du rôle de la femme dans la création surréaliste, évoque quelques personnalités de créatrices ou compagnes de route.
   Travail de découverte. Cheminement à travers l'univers apatride du Surréalisme avec pour postulat la recherche des Wallons qui se sont approchés du mouvement, l'ont alimenté, s'y sont nourris, l'ont prolongé, parfois renié. L'ouvrage rassemble de nombreux documents peu connus, tant sur le plan biographique que pictural ou poétique.
   Le défi relevé dans Surréalistes wallons – qui ne se prétend nullement exhaustif – tient de l'utopie. Le résultat séduira par la révélation de l'étonnante vitalité, l'extraordinaire diversité, la surprenante pérennité, que continuent à générer les Manifestes de Breton.

45 euros (code de commande : 01618).

 

[BERGSON (Henri)]. VALÉRY (Paul) — Henri Bergson. Allocution prononcée à la séance de l'Académie du jeudi 9 janvier 1941. Paris, Domat-Montchrestien, 1945. In-4° (220 x 282 mm.) broché sous couverture rempliée, [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], [1 (note de l'éditeur)], [1 bl.], X, [1], [1 bl.], [1 (justification du tirage)], [1 bl.] p., (collection « Au Voilier »), exemplaire en bon état.


Note de l'éditeur :
   Il est d'usage à l'Académie que le jeudi qui suit le jour de la mort de l'un de ses membres, le Directeur en exercice prononce une brève allocution qui exprime les regrets de la Compagnie et qui résume la carrière et l'œuvre du défunt, de quoi il devra être plus dignement et amplement traité au cours de la séance de réception de son successeur. Ces paroles de circonstance, immédiates, et souvent tout improvisées qu elles sont, ne sont pas publiées en général.
   Le texte de l'allocution que voici ne pouvait d'ailleurs l'être au moment qu'elle a été prononcée. Il semble toutefois qu'il se soit, dès le jour même, répandu assez largement, par copies et copies de copies, de proche en proche, et qu'il ait été imprimé, ici et là, à l'étranger, traduit ou non. La présente édition ne constitue donc pas l'édition originale, dont on serait bien en peine de dire où et quand elle a paru.

12 euros (code de commande : 01604).

 

BÜCHNER (Johannes) — Contre la provocation et l'espionnage. Paris, Bureau d'Éditions, 1932. In-8° (114 x 175 mm.) broché, 86 p., exemplaire en bon état.
   
Un ouvrage rare !!!


Introduction :
   Dans la présente brochure, on trouvera avant tout quelques considérations générales sur la lutte contre l'espionnage et la provocation, et contre les méthodes de désagrégation des partis communistes auxquelles l'ennemi de classe a recours dans tous les pays. Étant donné la diversité des formes et du degré de développement de la lutte de classe et du mouvement communiste, ainsi que la multiplicité des méthodes de répression appliquées par la bourgeoisie des différents pays, il serait ridicule de vouloir établir un code immuable prévoyant tous les cas. Tel n'est pas le but de cette brochure. Dans les pages qui suivent nous nous proposons de montrer aux communistes de tous les pays combien il est important pour eux de mener la lutte la plus énergique contre la provocation. Celle-ci cause un grand préjudice au mouvement communiste, surtout dans cette période d'aggravation extrême de la lutte de classe où les partis communistes seuls organisent et mènent la lutte des masses travailleuses pour l'issue révo­lutionnaire de la crise. Il appartient à chaque parti communiste, à chaque militant, d'adapter aux conditions concrètes de son pays les considérations générales exposées dans cette brochure.

20 euros (code de commande : 01605).

 

[CAMPIN (Robert)]. CHATELET (Albert)  Robert Campin. Le Maître de Flémalle. La fascination du quotidien. Anvers, Fonds Mercator, 1996. In-4° (257 x 345 mm.) sous reliure toilée, jaquette et étui illustré d'éditeur, 379 p., nombreuses reproductions en noir et en couleurs, dos passé sinon bel exemplaire.
   Peu courante édition française.


Table des matières :
   - Prologue. Le Maître de Flémalle en question.
   1. Robert Campin, maître artisan tournaisien.
   2. L'Europe artistique vers 1400.
   3. Les débuts de Robert Campin à Tournai.
   4. Les grands retables.
   5. Le triptyque de Mérode.
   6. Le chef d'un grand atelier.
   7. Les portraits.
   8. L'atelier.
   9. Confrontations.
   10. Les dernières années.
   11. Fascination du quotidien.
   12. L'énigme de l'Annonciation d'Aix.
   13. Réception de l'art de Robert Campin.
   - Catalogue.
      I. Œuvres de Robert Campin.
      II. Copies d'après Robert Campin et œuvres d'atelier.
      III. Œuvres de Jacques Daret jusque 1435.
      IV. Œuvres de Rogier van der Weyden dans l'atelier de Robert Campin.
      V. Maître de l'Annonciation d'Aix (Arnould de Cats).
      VI. Attributions à Robert Campin rejetées.
   - Bibliographie.
   - Expositions.
   - Documents.
   - Index. 

60 euros (code de commande : 01615).

 

CLARK (Grahame) — À la découverte des sociétés préhistoriques. [Titre original : Archaeology and Society.] Traduit de l'anglais par Denise Meunier. Paris, Plon, 1965. In-8° (157 x 240 mm.) broché sous couverture à rabats, 238 p., illustrations in et hors texte, (collection « Découverte du Passé »).


En quatrième de couverture :
   Les limites de la préhistoire ne sont pas précisément définies, mais on peut admettre que son domaine commence avec l'apparition des premiers outils et finit avec celle des premiers documents écrits. Il en résulte que la préhistoire est une science sociale traitant non des individus, mais des groupes sociaux, et d'autre part que sa principale source est l'archéologie. C'est précisément à l'archéologie des sociétés préhistoriques que ce livre est consacré.
   Il n'est pas exagéré de parler d'un mariage heureux entre l'archéologie et la préhistoire, car si la préhistoire trouve sa principale source dans l'archéologie, c'est réciproquement dans l'ère préhistorique que l'archéologie offre à l'amateur et au professionnel les perspectives de recherches et de trouvailles les plus fructueuses et les plus excitantes. On apprendra ainsi avec étonnement que les fouilles archéologiques systématiques seraient d'un rendement infime sans les révélations inattendues qu'apportent l'exploitation des carrières, la construction de routes et de voies ferrées, le dépierrage des champs et môme la pêche au chalut ou simplement l'érosion côtière ou les inondations. Dès lors, il appartient au chercheur alerté par tel ou tel indice de se mettre en quête, avec tous les moyens à sa disposition, qui vont de la pioche à la photographie aérienne et jusqu'au magnétomètre à protons.
   Le livre de Grahame Clark n'est pas seulement un traité d'archéologie des sociétés préhistoriques où les principales méthodes d'investigation sont décrites. À l'occasion d'innombrables cas particuliers – vestiges vikings de Scandinavie, Herculanum, gisements paléolithiques de Moravie, etc... il nous suggère que la terre que nous foulons pourrait bien être le grenier à trésors de l'humanité.

Vendu.

 

[CLOUZOT (Henri Georges)]. BOCQUET (José-Louis) et GODIN (Marc) — Clouzot cinéaste. Préface de Francis Lacassin. [Boulogne-Billancourt], Dragoon - Horizon Illimité, 2002. In-4° (290 x 293 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 143 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire à l'état de neuf.
   Il s'agit de l'édition revue et corrigée de l'ouvrage publié en 1993 à La Sirène sous la direction de Jean-Baptiste Gilou.


Sur la jaquette :
   L'Assassin habite au 21, Le Corbeau, Quai des Orfèvres, Le Salaire de la Peur, Les Diaboliques, Le Mystère Picasso... En seulement douze longs métrages, Clouzot a écrit plusieurs chapitres essentiels de l'histoire du Cinéma.
   Un portrait de ce cinéaste visionnaire et tyrannique par ceux qui l'ont connu, aimé ou détesté.
   « Le cinéma est une invention permanente. Le jour de son invention définitive sera aussi le jour de sa mort. Ce qui fait qu'un art ne meurt pas, c'est qu'un être soudain découvre « une place vide » et qu'il trouve un moyen de la combler. » [Henri-Georges Clouzot]
Extrait de la préface :
   La réhabilitation d'un diabolique.
   En 1963, quand Raymond Bellour et moi écrivions le premier livre inspiré par H.-G. Clouzot en vingt ans de carrière, l'entreprise relevait du défi. De la provocation même, tant la réputation de ce cinéaste paraissait frappée de désuétude.
   Notre livre, Le Procès Clouzot se présentait donc comme un dossier en réhabilitation d'un homme en but dès l'origine à un éternel procès, contre la maladie, contre l'incompréhension des producteurs, contre les préjugés bourgeois, contre un certain conformisme béat.
   De 1944 à 1947, du Corbeau à Quai des Orfèvres, il avait été réduit au silence par interdiction d'exercer sa profession, au terme d'un procès en sorcellerie. Coupable d'avoir, comme bien d'autres, mis son talent au service d'une société de production à capitaux allemands, on l'accusait d'inciter les Français à la délation en montrant une petite ville ravagée par une épidémie de lettres anonymes... Comme si les anonymographes d'avant, pendant et après l'Occupation avaient besoin d'un tel exemple pour s'adonner à leur pathologie de prédilection.
   Une fois l'actualité refroidie et les experts calmés, Clouzot pouvait ajouter au classique qu'était devenu Le Corbeau quelques autres chefs-d'œuvre Quai des Orfèvres, Le Salaire de la peur, Les Espions...
   Après La Vérité, s'engage alors un second procès, dont il ne se relèvera pas complètement. Procès insidieux sans motif précis d'accusation sinon de ne plus correspondre à l'air du temps, sans défense, sans juges, sans condamnation précise, sinon celle d'être renvoyé une fois de plus dans les oubliettes de l'histoire cinématographique.
   Baptisée la « Nouvelle Vague », une révolution thématique et esthétique a balayé tous les points de repère du cinéma français. Conçus par des jeunes, interprétés par des jeunes, ces films étaient réalisés en quelques semaines au lieu de quelques mois hors les studios, dans des décors appartenant à l'univers des jeunes : bistrots, chambres de bonne apportent un ton nouveau, un style de narration rapide. Ils ont l'inconvénient de renvoyer au magasin des accessoires défraîchis et des lampions éteints, tous les monstres sacrés de l'écran, tous les comédiens et réalisateurs de plus de trente-cinq ans, tous les problèmes de société, tous les sujets littéraires ou ambitieux, étrangers à la vie des jeunes.

Vendu.

 

CURTIS (Jean-Louis) — La France m'épuise. Pastiches. Paris, Flammarion, 1982. In-8° (139 x 200 mm.) collé, 211 p., exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   Lorsqu'on est confronté à une actualité particulièrement dramatique, il arrive que l'on se demande : « Face à cet événement, comment l'aurait vécu et décrit un des grands témoins du passé, un Chateaubriand, un Balzac, un Zola ? Qu'en aurait-il dit ? »
   Dans La France m'épuise, Jean-Louis Curtis a essayé d'imaginer comment Saint-Simon, Chateaubriand, Stendhal, Balzac, Flaubert, Zola, Proust, Mauriac, de Gaulle, auraient réagi devant la victoire socialiste de mai 1981. Qu'en auraient dit ces grands mémorialistes ou ces grands romanciers qui n'avaient pas l'habitude de mâcher leurs mots ni de tempérer leurs jugements ?
   Comment auraient-ils vu Mitterrand, Rocard, Giscard et les autres acteurs de notre happening national ?
   Jeu passionnant et malicieux, que Jean-Louis Curtis mène avec la virtuosité d'un maître de pastiche et l'ironie d'un polémiste, et qui renouvellera pour les amateurs du genre, le plaisir qu'ils avaient déjà pris à La Chine m'inquiète.

5 euros (code de commande : 01619).

 

CUVELIER (Thierry, dir.) — Mons. Un ouvrage de la Maison de la Mémoire de Mons présenté sous la direction de Thierry Cuvelier à partir de la collection de Marc Sanders. Bruxelles, Sutton, 2001. In-8° (165 x 235 mm.) broché, 128 p., très nombreuses illustrations, (collection « Mémoire en Images »), exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture :
   C'est l'histoire de la ville de Mons, chef-lieu de la province du Hainaut, qui nous est proposée dans cet ouvrage. La Maison de la Mémoire de Mons a recueilli une multitude de photographies, cartes postales anciennes et autres documents d'archives et nous convie à une balade dans les différents quartiers de la ville au début de ce XXe siècle.
   Une invitation à la découverte de lieux, d'atmosphère aujourd'hui disparus mais aussi de l'effervescence d'une ville bien vivante grâce à sa ligne de chemin de fer, son tram, ses multiples commerces, sa vie sociale et son folklore tel l'incontournable Lumeçon.
   Véritable trait d'union entre les générations, ce livre permettra tant à nos aînés de se remémorer les souvenirs de la vie d'antan qu'à nos plus jeunes de découvrir une époque dont est encore tributaire la compréhension de notre présent.

20 euros (code de commande : 01632).

 

DEROUBAIX (Jean) — Le dictionnaire du Hainaut. Préface de Michel Tromont. Mouscron, Imprim'tout, 1989. In-8° (160 x 226 mm.) sous reliure d'éditeur, XVI, 782 p., illustrations, exemplaire en très bon état.


Préface :
   En exergue de la préface de son Dictionnaire géographique, historique, archéologique, biographique et bibliographique du Hainaut publié en 1879 chez Manceaux, à Mons, Théodore Bernier écrivait « pour aimer son pays, il faut bien le connaître. »
   Jean Deroubaix le connaît bien. Il l'aime bien. Il l'a parcouru dans tous les sens, du levant au couchant, du septentrion au midi. Il a beaucoup visité les villages, villes et communes de notre belle province ; il a lu et compulsé les nombreux écrits historiques locaux. Il donne, sur chaque localité du Hainaut, un aperçu géographique, historique, touristique, folklorique, biographique de ses citoyens les plus célèbres, soit plus de treize cents biographies, notamment 59 pour la région de Charleroi, 240 pour Mons et environs, 209 pour le Tournaisis, ... il recense les armoiries et dresse l'inventaire des monuments et des sites classés.
   Le panorama général de la province de Hainaut ainsi tracé fourmille de précieux renseignements biographiques relatifs aux comtes de Hainaut, aux préfets et gouverneurs de Hainaut (période française, hollandaise, belge), aux évêques du diocèse de Tournai, aux conseillers provinciaux et aux députés permanents du Conseil Provincial, aux bourgmestres et échevins, aux hommes politiques, aux artistes, écrivains et savants,..
   L'auteur y a ajouté, pour répondre aux sensibilités de tout un chacun, des notices sur les canaux et rivières, les abbayes et des parties du territoire provincial qui présente aujourd'hui un caractère particulier : l'ex-Flandre wallonne, le Tournaisis, la Thudinie, la Campine hennuyère.
   L'histoire du diocèse de Tournai et celle de l'Église protestante en Hainaut fortement présente dans l'ancien sillon industriel du Hainaut n'ont pas été négligées.
   L'évolution démographique des arrondissements depuis la proclamation de l'Indépendance nationale en 1830 y figure aussi de même qu'une liste de tous les journaux hainuyers édités depuis deux siècles.
   Le but de toutes ces investigations, de toutes ces recherches était de pouvoir concentrer en un seul volume, un tableau concis, complet mais surtout aussi exact que possible des richesses que chacun peut découvrir dans les localités du Hainaut, décrites à partir de la géographie administrative précédant la loi du 30 décembre 1975, dite des fusions de communes.
   L'utilité d'un travail de ce genre paraît indiscutable puisqu'il a pour finalité de mieux faire connaître les annales de notre province et vient à son heure, plus d'un siècle après celui de Théodore Bernier.
   De plus, impartial et objectif, il possède à la fois le caractère d'un instrument de travail et celui d'un manuel d'éducation civique. Le lecteur va y trouver les faits saillants d'un passé duquel il est issu et qui conditionnent son avenir.
   Cet ouvrage, élaboré au cours des douze dernières années, n'a évidemment pas la prétention d'être exhaustif. Je crois cependant qu'il est nécessaire sinon indispensable à tout qui s'intéresse au Hainaut, notre belle province.

18 euros (code de commande : 01630).

 

DROWER (George) — Heligoland. The True Story of German Bight and the Island that Britain Betrayed. Thrupp, Sutton, 2002. In-8° (148 x 224 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, XVI, 334 p., illustrations hors tetxe, exemplaire en parfait état.


Sur la jaquette :
   In 1956 sea area Heligoland became German Bight. But why did the North Sea island at its heart, which for nearly a century had demonstrated its loyalty to Britain, lose its identity ? How had this once peaceful haven become, as Admiral Jacky Fisher exclaimed, « a dagger pointed at England's heart » ? Behind the renaming of Heligoland lies a catalogue of deceit, political ambition, blunder and daring. Now, for the first time, George Drower unravels the evidence to tell the compelling story of how the island and its vulnerable inhabitants came to be used as pawns in European power politics.
   Heligoland came under British rule in the nineteenth century, a « Gibraltar » of the North Sea. Then, in 1890, despite the islanders' wishes, Lord Salisbury announced his intention to swap Heligoland for Germany's presence in Zanzibar. The Prime Minister's decision unleashed a storm of controversy. Queen Victoria telegrammed from Balmoral to register her fury. But Heligoland's language and customs were overthrown and its administration subsumed under a new power. During both world wars, it was used by Germany to control the North Sea, and RAF planes bombed the once-British territory. After the Nazi defeat, the islanders were forcibly exiled.
   Behind the headlines, the story of those caught up in the tragedy is revealed : Arthur Barkly, the courageous island governor whose family was scapegoated by Salisbury ; William Black, who campaigned passionately through The Times to make the islanders' voices heard ; Sir Douglas Savory, who determined to stop the island's use as a bombing range ; Erskine Childers, who probably based his The Riddle of the Sands on the North Sea island's story ; and the many islanders who found their livelihoods threatened, their lives changed for ever.

9 euros (code de commande : 01608).

 

[DUMAS (Alexandre)]. CLOUARD (Henri) — Alexandre Dumas. Paris, Éditions Albin Michel, 1955. In-8° (140 x 211 mm.) broché, 437 p., quelques soulignements.


Avant-propos :
   Alexandre Dumas, lequel ? Il n'y en a qu'un, le père bien entendu, lui seul vit.
   La critique cependant s'est acharnée contre lui. René Doumic a écrit : « L'œuvre d'Alexandre Dumas tient une grande place dans l'histoire littéraire et n'en tient aucune dans la littérature. » Un article du Temps a répété la même chose sous la signature de Paul Souday. Et les jugements sévères ne manquent pas dans la lignée qui remonte jusqu'à Sainte-Beuve chez qui – prenons-en notre parti – un certain fond de cuistrerie se subodore...
   En sorte qu'on tremblerait un peu en entreprenant ce portrait de l’homme, ce tableau de l'œuvre, si des appuis ne vous y encourageaient, qui vont de Michelet à Théophile Gautier, de Mme de Girardin à Gérard de Nerval. Mais pourquoi ne pas nous mettre sous la protection aujourd'hui souveraine de Victor Hugo ? Évidemment Hugo a rendu son plus bel hommage à Dumas dans une lettre adressée au fils, et pour être lue sur le bord de la tombe paternelle ; mais il avait préparé par des témoignages antérieurs déjà élogieux ce témoignage suprême, du 15 avril 1872 ; et d'ailleurs l'a-t-il jamais renié ?
   En voici l'essentiel :
   ... Aucune popularité de ce siècle n'a dépassé celle d'Alexandre Dumas, ses succès sont mieux que des succès, ce sont des triomphes ; ils ont l'éclat de la fanfare. Le nom d'Alexandre Dumas est plus que français, il est européen ; il est plus qu'européen, il est universel. Son théâtre a été affiché dans le monde entier ; ses romans ont été traduits dans toutes les langues, Alexandre Dumas est un de ces hommes qu'on peut appeler les semeurs de civilisation ; il assainit et améliore les esprits par on ne sait quelle clarté gaie et forte... Ce qu’il sème, c’est l'idée française...
   Alexandre Dumas séduit, fascine, intéresse, amuse, enseigne. De tous ses ouvrages si multiples, si variés, si vivants, si charmants, si puissants, sort l’espèce de lumière propre à la France.
   Toutes les émotions les plus pathétiques du drame, toutes les ironies et toutes les profondeurs de la comédie, toutes les analyses du roman, toutes les intuitions de l'histoire sont dans l'œuvre surprenante construite par le vaste et agile architecte. Il n'y a pas de ténèbres dans cette œuvre, pas de mystère, pas de souterrain, pas d'énigme, pas de vertige ; rien de Dante, tout de Voltaire et de Molière, partout le rayonnement, partout le plein midi, partout la pénétration de la clarté. Les qualités sont de toutes sortes et innombrables...
   Votre père et moi nous avons été jeunes ensemble. Je l'aimais et il m'aimait. Alexandre Dumas n'était pas moins haut par le cœur que par l’esprit ; c'était une grande âme bonne.
   On les voit s'avancer ensemble, marcher en avant dans le XIXe siècle, Dumas avec Hugo, avec George Sand aussi, un peu après eux Nerval. Tous les quatre, ils ont grandi au soleil et à l'ombre des verdures, Dumas comme Nerval sur les pelouses de l'Île-de-France. Saluons cette génération littéraire qui a respiré le grand air. Il y a eu dans l'hérédité de Dumas, si l'on tient compte des grands-parents, du père et de la mère, liberté désinvolte des nobles, simplicité robuste du cœur plébéien, gentillesse et ostentation des hommes de couleur. Le hasard de la naissance y a ajouté une formation dans la fraîcheur agreste et sylvestre, dans une atmosphère d'Aventure, de romanesque et de rencontres fortuites avec la grandeur historique.
   Tout cela a composé une originalité qui peu à peu a passé de la personne dans l'œuvre. Pour l'une comme pour l'autre une étude d'ensemble s'imposait. Non pas que de telles études manquent. Mais sur les plus anciennes des documents nouvellement découverts, des correspondances inédites font porter une ombre qui les vieillit ; et les plus récentes, simplement biographiques, négligent l'œuvre écrite, comme si chez Dumas l’homme avait absorbé complètement le romancier et le dramaturge; en outre, elles restent encombrées d'anecdotes douteuses qui se sont répétées de livre en livre sans contrôle.
   On trouvera ici un portrait d'Alexandre Dumas où la ressemblance la plus exacte possible a été cherchée. Il apparaîtra au premier plan d’un tableau où, comme dans la réalité, s'entremêlent et chevauchent l'une sur l'autre la vie et l'œuvre d’un écrivain qui attend encore sa place dans le Panthéon littéraire. Tableau et portrait de ce genre évidemment ne pouvaient négliger les amis du modèle, les événements auxquels il a été mêlé, les milieux qu’il a traversés. Une époque en fait le fond.

9 euros (code de commande : 01621).

 

FLAMME (Jean) — Carte politique du Congo belge. 1924. Bruxelles, Lesigne (imprimeur), 1924. 580 x 486 mm., pliée sous une couverture de papier vert recouverte d'une couverture muette de papier brun.


   Carte à l'échelle 1:10 000 000 dressée par l'auteur d'après les documents du Service cartographique du Ministère des Colonies.

Vendu.

 

[HAINAUT]. Albums de Croÿ. Tome IV : Comté de Hainaut I : Généralités : institutions religieuses. Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1986. In-4° (255 x 345 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 228 p., illustrations en noir et en couleurs dont 66 planches à pleine page, exemplaire en très bon état.


Table des matières :
   - Les Albums du duc Charles de Croÿ, par Jean-Marie Duvosquel.
   - Le comté de Hainaut à la fin du XVIe siècle, par Maurice-A. Arnould.
   - Les institutions ecclésiastiques du comté de Hainaut, par Daniel Misonne.
   - Historique et description des Albums publiés, par Eva Irblich.
   Planches :
   Commentaires par Maurice-A. Arnould, Jean Dugnoille, Jacques Nazet, Christiane Piérard, Jacques Thiébaut, Christiane Van den Bergen-Pantens, Hans Vlieghe : 1. Page de titre du comté de Hainaut - 2. Armes du comté de Hainaut - 3. Portrait de l'archiduchesse Isabelle - 4. Portrait de l'archiduc Albert - 5. Armes des archiducs - 6. Le Jardin du Hainaut - 7. Page de titre annonçant les abbayes d'hommes du comté de Hainaut - 8. Armes de Charles de Croÿ - 9. Armes des abbayes d'hommes du comté de Hainaut - 10. Collégiale Sainte-Waudru à Mons - 11. Abbaye Saint-Ghislain à Saint-Ghislain - 12. Abbaye Saint-Pierre à Hasnon - 13. Abbaye Saints-Pierre et Paul à Hautmont - 14. Abbaye Saint-Lambert à Liessies - 15. Abbaye Saint-Humbert à Maroilles - 16. Abbaye Saint-Denis-en-Broqueroie à Saint-Denis-Obourg - 17. Abbaye Saint-Landelin à Crespin - 18. Abbaye Notre-Dame à Cambron - 19. Abbaye Notre-Dame de Bonne Espérance à Vellereille-les-Brayeux - 20. Abbaye Notre-Dame de Vicoigne à Raismes - 21. Abbaye Saint-Feuillien au Rœulx - 22. Abbaye Saint-Jean-Baptiste à Valenciennes - 23. Abbaye Sainte-Rictrude à Marchiennes - 24. Abbaye Saint-Sauveur d'Anchin à Pecquencourt - 25. Page de titre annonçant les abbayes de femmes du comté de Hainaut - 26. Armes des abbayes de femmes du comté de Hainaut - 27. Collégiale Sainte-Aldegonde à Maubeuge - 28. Abbaye Notre-Dame d'Épinlieu à Mons - 29. Abbaye Notre-Dame à Ghislenghien - 30. Abbaye Sainte-Renfroie à Denain - 31. Abbaye Notre-Dame de Bethléem ou de Bélian à Mesvin (Mons) - 32. Abbaye Notre-Dame du Refuge, dite l'Abbiette, à Ath - 33. Monastère de la Vierge Marie de Nazareth et de Sainte-Elisabeth à Ath - 34. Abbaye Sainte-Elisabeth au Quesnoy - 35. Abbaye Notre-Dame de la Thure à Solre-sur-Sambre - 36. Abbaye Notre-Dame de l'Olive à Morlanwelz - 37. Abbaye Notre-Dame de la Fontaine à Fontenelle Maing - 38. Couvent de Beaumont à Valenciennes - 39. Page de titre annonçant les prieurés et prévôtés du comté de Hainaut - 40. Armes des prieurés et des prévôtés du comté de Hainaut - 41. Abbaye à Saint-Saulve - 42. Prieuré Notre-Dame du Val des Écoliers à Mons - 43. Prieuré Notre-Dame à Aymeries - 44. Prévôté Saint-Achaire à Haspres - 45. Prieuré Saint-Etton à Dompierre - 46. Chartreuse à Valenciennes - 47. Chartreuse Notre-Dame à Hérinnes - 48. Couvent des Trinitaires à Lens - 49. Couvent des Trinitaires à Audregnies - 50. Collégiale Notre-Dame-la-Grande à Valenciennes - 51. Page annonçant la fin des prieurés et prévôtés du comté de Hainaut - 52. Page de titre annonçant les collégiales du comté de Hainaut - 53. Armes des Chapitres du comté de Hainaut - 54. Collégiale Sainte-Waudru à Mons - 55. Collégiale Saint-Germain à Mons - 56. Collégiale Saint-Quentin à Maubeuge - 57. Collégiale Saint-Vincent à Soignies - 58. Collégiale Saint-Pierre à Leuze - 59. Collégiale Notre-Dame à Condé-sur-Escaut - 60. Collégiale Notre-Dame de la Salle-le-Comte à Valenciennes - 61. Collégiale Saint-Ursmer à Binche - 62. Collégiale Notre-Dame à Antoing - 63. Collégiale Sainte-Monégonde à Chimay - 64. Collégiale Saint-Nicolas à Avesnes-sur-Helpe - 65. Collégiale Saint-Géry à Valenciennes - 66. Page annonçant la fin des collégiales du comté de Hainaut.
   - Index des noms de lieux.
   - Table de concordance.

Vendu.

 

HEURGON (Jacques) — La vie quotidienne chez les Étrusques. Dessins de Henri Faivre. Paris, Hachette, 1962. In-8° (134 x 198 mm.) sous reliure et jaquette (un peu défraîchie) illustrée d'éditeur, 351 p., illustrations in et hors texte, (collection « La Vie Quotidienne »).


Sur la jaquette :
   Depuis deux mille ans, les Étrusques s'étaient fondus dans le monde romain ; de nos jours, les progrès de l'archéologie, des découvertes sensationnelles, de nombreuses expositions ont révélé ceux-ci au public européen. Il faut ajouter aussi l'attrait du mystère et de l'insolite : l'origine des Étrusques se perd dans la légende, et leur langue est, à tort, réputée inconnue.
   Jacques Heurgon arrache les Étrusques au domaine du rêve et les fait revivre dans leurs occupations de tous les instants comme aux grandes heures de leur existence : fonctionnaires aux carrières brillantes, femmes indépendantes, cultivées, grandes politiques parfois comme Tanaquil qui sut pousser sur le trône son mari, puis son gendre, villes grouillantes de tout un trafic méditerranéen, entourées de vastes enceintes, banquets, jeux, tombes des morts et tout ce qu'elles nous apprennent des maisons des vivants.
   Obstinément fidèles à des usages immémoriaux, les Étrusques ont été des propagandistes fervents – en Italie – des modes grecques. Imitateurs passionnés des Grecs, ils ont été les éducateurs de Rome. Après avoir régné sur elle et l'avoir véritablement fondée, ils furent soumis à sa loi : dans tous ces échanges, Rome a élaboré sa propre civilisation.
   Jacques Heurgon soulève un coin du voile et nous aide à reconnaître en ces Étrusques des Italiens de toujours.
   -  Ce que nous savons de la langue étrusque.
   - Privilèges de la femme étrusque, sur terre et dans l'Au-delà.
   - Les réussites de l'hydraulique étrusque.
   - Quelques spécialités gastronomiques.
      - Le pecorino, fromage de brebis, pesant jusqu'à 327 kg.
      - Les tripes à la mode falisque.
   - Populonia, la « Pittsburg de l'Antiquité ».
   - La civilisation étrusque : un des plus grands moments de l'histoire de l'Italie.

5 euros (code de commande : 01616).

 

LABIN (Suzanne) — Le petit livre rouge arme de guerre. Paris, La Table Ronde, 1968. In-8° (140 x 200 mm.) broché, 257 p., (collection « L'Ordre du jour »).


En quatrième de couverture :
   Comment se peut-il que le portrait de Mao ait surgi dans la Courde la Sorbonne, c'est-à-dire que, pour la première fois dans l'Histoire, une partie de l'élite du monde libre puise son inspiration dans une révolte contre la culture déchaînée à Pékin ?
   Comment se peut-il que, pour la première fois dans l'Histoire, par les œuvres de Pékin, la guérilla urbaine et tout son cortège de pré-terreur fassent leur entrée dans les villes les plus policées d'Occident ?
   Comment se peut-il que, pour la première fois dans l'Histoire, une fourmilière d'agents aux yeux bridés sillonne et angoisse les continents les plus lointains ?
   Pour la première fois dans la littérature politique, Suzanne Labin, dans son dernier ouvrage : Le petit livre rouge arme de guerre, apporte une réponse complète à ces questions et rend compte d'un phénomène qui est peut-être l'un des plus étonnants d'une époque pourtant fertile en surprises.
   L'auteur, spécialiste internationalement réputée du communisme, démonte avec maestria et décrit avec brio les fils de l'immense toile qui a permis à Mao Tsé-toung, le « Pharaon-Émeutier », de déchaîner ou d'attiser des troubles dans tous les coins du monde en recourant à « l'hallucination intellectuelle de la révolution totale », à l'usage diabolique des ambassades, des restaurants, des agences de presse comme véhicules de sa subversion, à un fantastique réseau d'« écoles de la violence ». L'auteur jette une vive lumière sur les traits qui distinguent l'entreprise chinoise de sa devancière soviétique : le trafic de la drogue, le rôle des écoliers si dramatiquement illustré en mai 1968 à Paris, le recours, comme nouvelle vague révolutionnaire, aux jouvenceaux physiquement disponibles, socialement irresponsables, intellectuellement grisés, le caractère professionnel et téléguidé – avoué par Che Guevara – de la nouvelle guérilla qui s'étend désormais des brousses et des montagnes aux villes les plus modernes et dont Suzanne Labin offre la première analyse exhaustive.

15 euros (code de commande : 01625).

 

LÉVI-STRAUSS (Claude) — Tristes tropiques. Avec 38 illustrations et une carte dans le texte et 63 photographies de l'auteur hors texte et un index. Préface de Pierre Nora. Paris, France Loisirs,1990. In-8° (143 x 207 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 553 p., illustrations in et hors texte, (collection « La Bibliothèque du XXe Siècle »), exemplaire en bon état.


Sur la jaquette :
   Dans cet ouvrage, Claude Lévi-Strauss fait le récit, théorique et sensible, de son éducation ethnographique. On y voit un jeune agrégé de philosophie partir vers ces Tristes Tropiques à la recherche d'une pensée sauvage aussi rigoureuse que celle dont l'Occident croyait, alors, avoir le privilège. Écrit dans une langue somptueuse, porté par une puissante mélancolie, Tristes Tropique fut, dès sa publication en 1955, considéré comme un véritable chef-d'œuvre.

Vendu.

 

[LORRAINE (Anne-Charlotte de)]. HEILI (Pierre) — Anne-Charlotte de Lorraine (1714-1773). Abbesse de Remiremont et de Mons. Une princesse européenne au siècle des Lumières. Remiremont, Gérard Louis, 1996. In-8° (170 x 240 mm.) broché sous couverture à rabats, 234 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée par la Société d'Histoire de Remiremont et de sa Région, à l'Espace d'Animation du Volontaire, à Remiremeont, du 18 avril au 26 mai 1996.


En quatrième de couverture :
   Difficile, à notre époque, d'imaginer l'aspect de Remiremont et ses fastes sous l'Ancien régime. La Révolution mit un terme brutal à une longue période qui fit venir, dans ce bourg de Lorraine, les jeunes filles les plus titrées de la noblesse européenne. Ce qui les attirait ? Un chapitre de chanoinesses séculières, riches et libres, très éloignées dans leurs mœurs de l'antique rigueur qu'Ame et Romary, les fondateurs, avaient établie au Saint-Mont.
   De toutes les abbesses qui gouvernèrent le chapitre de Remiremont, Anne-Charlotte de Lorraine (1714-1773) fut une des plus prestigieuses. Nièce du Roi Soleil, belle-sœur de l'Impératrice Marie-Thérèse, tante de Marie-Antoinette, sa vie se partagea entre Lunéville où elle naquit au château de son père, le duc Léopold, Commercy, Vienne au côté de son frère François-Etienne devenu Empereur et enfin Mons en Belgique où elle dirigea jusqu'à son décès le chapitre Sainte-Waudru.
   Malgré son éloignement, Anne-Charlotte n'oublia jamais Remiremont. En plus de son rang d'abbesse qu'elle assuma pleinement, elle fit construire le magnifique palais abbatial, aujourd'hui Hôtel de Ville, qui confirme l'importance de cette ville dans son cœur, mais aussi dans l'histoire de la Lorraine européenne au siècle des lumières.

18 euros (code de commande : 01629).

 

MAGEN (Hippolyte) — Le Pilori. Listes par départements des proscripteurs de décembre 1851. R. F. Paris - Bruxelles, Chez tous les Libraire, 1854-1871. [Paris & Bruxelles. Chez tous les libraires. 1854-1871.] In-12 () broché, [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 200 p., couverture défraîchie présentant quelques manques.
   Ouvrage peu courant.


   Le libraire Hippolyte Magen (1814-1886) participa au coup d'État du 2 décembre, ce qui lui valut d'être emprisonné Maison d'arrêt cellulaire (« Prison Mazas ») puis de s'exiler à Bruxelles où il entretint de bonnes relations avec Victor Hugo. Il dut quitter la Belgique pour l'Angleterre après la publication du Pilori et ce n'est qu'après le 4 septembre 1870 et un séjour en Espagne qu'il put rentrer en France.
Bibliographie :
   - Aprile (Sylvie) et Huard (Raymond), Le coup d'état du 2 décembre 1851. Bibliographie, p. 5.

35 euros (code de commande : 01624).

 

MAHIEU (Raymond G.W.) — Le Borinage d'antan, d'hier et de jadis. Carrefour de l'histoire. Terroir des anciens mineurs. Miroir du temps qui passe. Mons-Borinage, deux histoires en une. Hornu, chez l'Auteur, 2009. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 333 p., très nombreuses illustrations dont certaines en couleurs.


Avant-propos :
   Au premier janvier 2007, l'Europe unie se composait de 27 États membres avec l'arrivée des derniers venus comme la Bulgarie et la Roumanie. L'Europe est devenue un énorme « machin » de 456 millions de consommateurs dont les histoires s'entrechoquent, s'entrecroisent, s'entremêlent, s'entrelacent comme une broussaille ardente.
   La lourdeur du « machin » est telle, qu'elle risque à longue échéance de nuire à l'histoire des régions, il faut donc sauver la mémoire car il n'y a rien de pire que l'oubli et l'indifférence à l'égard des choses du passé et de leurs acteurs.
   Le Borinage historique est composé d'une bonne vingtaine de villages avec des cités satellites comme Baudour, Ciply, Nimy, Eugies, Ghlin, Blaugies etc. donnant à la région boraine son importance. Jadis, les historiens confinaient et réduisaient le Borinage à quelques localités essentiellement minières, aujourd'hui on est plus large, plus expansif, on lui donne l'espace inhérent à la vallée de la Haine allant des portes de Mons à la frontière française avec Quiévrain, Hensies et les Hauts-Pays. On parle maintenant de la région de Mons-Borinage.
   L'histoire de Mons est liée à son passé militaire, à ses anciens comtes et maîtres, aux chanoinesses de Sainte-Waudru. Celle du Borinage est liée certes aux moines de Saint-Ghislain, aux batailles, mais surtout aux mines et mineurs qui ont marqué tant de générations. Nous avons ainsi en commun, culture, folklore, littérature et mœurs politiques. Les deux histoires (de Mons et du Borinage) sont indissociables.
   Et comme disait « el djambot du bit d'Élouges » en parlant du temps qui passe, il faut vivre aujourd'hui comme si demain était le dernier jour. « El djambot du bit » a peut-être raison, néanmoins, la vie est une question de trépas que tout le monde accepte en ajoutant « Le plus tard possible ». Reconnaissons quand même que la vie est un jeu qui blesse et la mort un jouet qui tue.
   Un ami « el los d'Hornu » me dit un jour, la mort d'un brave type m'attriste et m'incommode, celle d'un méchant « con » ou d'une crapule notoire m'indiffère. C'est en effet d'une étonnante vérité.
   Quant à l'histoire elle prend tout, il faut donc tout raconter, tout dire le beau comme le laid me dit un jour « el camoussé de Jemappes ». C'est vrai il faut abattre toutes les censures, car elles appauvrissent l'intelligence et le caractère.
   L'histoire de la région de Mons-Borinage est belle et riche me dit une fois « el fré du pétou de Wasmes » et beaucoup de pages d'histoires restent à écrire, hé bien « pétou » en voilà quelques-unes de plus à ajouter à l'inventaire des choses d'hier, d'antan et de jadis.
   Sauvons donc non seulement l'histoire et la mémoire des gens mais aussi ce qui reste des espaces verts et libres (bois, prairies, bosquets, rivières, vallées...) afin que la région de Mons-Borinage ne devienne pas le royaume de la brique et du béton, en un mot de la laideur.

15 euros (code de commande : 01602).

 

[MANNORY (Louis)] - [FACTUM. GAUDEBOUT (Jeanne Mabille, veuve)] — Memoire pour demoiselle Jeanne Mabille, Veuve du sieur Gaudebout Marchand Drapier, Intimée, contre Messire Guillaume-Alexandre Barbarin Duboc, & messire Charles de Ruivez de Beaucorois, & la Dame de Niel son épouse, appelans. [Paris], Montalant, 1738. [De l'Imprimerie de Montalant, Quay des Augustins, 1738.] In-4° (183 x 240 mm.) broché, 14 p., un bandeau gravé de Vincent le Sueur.


   Louis Mannory (Paris, 1696-1777) fut avocat au parlement ; il fut l'auteur d'une collection de dix-huit volumes de Plaidoyers et Mémoires qui parurent à partir de 1759. « Après avoir été un grand partisan de Voltaire, et avoir écrit en faveur de son Œdipe, il passa dans le rang de ses ennemis ; et il est probablement l'un des auteurs, c'est-à-dire compilateurs, du Voltariana. »
Objet du Mémoire :
   « La veuve Gaudebout se trouve obligé de combattre des Collateraux avides, qui ne mesurent leur droit que sur leur intérêt, qui sont toujours prêts à méconnoitre la légitimité de l'héritier, qui les éloigne d'une succession, qui les avoit flatté alors, & qui ne se peuvent persuader, qu'un mariage quoique valable, doive avoir des effets civils, dès qu'il devient un obstacle à leur cupidité. »
   Louis Mannory prend ici la défense de Jeanne Mabille qui est soupçonnée d'avoir conclu avec le sieur Gaudebout marchand drapier, oncle des dames Duboc et de Beaucorois, « un mariage clandestin, un mariage fait in extremis, avec une une femme que l'on a entretenue. » Mannory détaille les circonstances qui ont rapproché Jeanne Mabille du sieur Gaudebout et utilise maints témoignages pour démontrer la vacuité de la procédure des adversaires...
Bibliographie
   - Œuvres complètes de Voltaire. Nouvelle édition, Paris, Garnier, 1883, t. I, p. 119, n. 1.

30 euros (code de commande : 01598).

 

MENDRAS (Henri) — La seconde révolution française 1965-1984. Avec la collaboration de Laurence Duboys Fresney. Paris, Gallimard, 1988. In-8° (140 x 224 mm.) collé, 329 p., (collection « Bibliothèque des Sciences Humaines »).


En quatrième de couverture :
   Le lecteur qui avait apprécié dans La Sagesse et le désordre le regard posé par Henri Mendras et ses collaborateurs sur la France de 1980 se recyclera utilement avec ce nouvel ouvrage. Mais le travail collectif et partiel a cédé la place à la synthèse du seul maître d'œuvre qui, après avoir autrefois diagnostiqué La Fin des paysans (1967), élargit maintenant son observation à la France tout entière pour prendre la mesure de sa mutation : en vingt ans, la France a vécu sa seconde révolution, qui a bouleversé les équilibres nés de celle qui va fêter son bicentenaire.
   Après un siècle de stagnation démographique et de lente industrialisation, la production économique a quintuplé en vingt-cinq ans. Paysannerie et bourgeoisie traditionnelles ont presque disparu devant la montée du tertiaire et des « cadres » devenus le pôle organisateur d'une classe moyenne généralisée. Les grandes institutions nationales ont perdu leur aura symbolique en même temps que le drapeau, le sabre et le goupillon cessaient d'être un enjeu idéologique. L'unification achevée par l'école, la diffusion du français, le développement des communications et des média ont rendu la décentralisation possible et nécessaire. Une nouvelle civilisation des mœurs s'édifie sur l'individualisme.
   Devant l'écroulement du monde qui s'était construit sur les ruines de l'Ancien Régime, et tout habitués aux architectures massives et aux conflits tranchés, nous déchiffrons à tâtons où va cette société complexe et diversifiée tissée de régulations intermédiaires, de forces locales et de stratégies de groupes. Un tel livre, lucide, raisonnable et hautement documenté est fait pour nous y aider.

10 euros (code de commande : 01613).

 

[MONS - IMAGE PIEUSE]. Souvenir de première communion. Julia Dufour. Mons, le 27 avril 1882. Carte (80 x 118 mm.) imprimée en couleurs au recto et en noir au verso.

4 euros (code de commande : 01606).

 

[MONS - SIÈGE DE 1691]. Actes du colloque du 16 mars 1991 sur le tricentenaire du Siège de Mons par Louis (15 mars - 6 avril 1691). Mons, Cercle Archéologique de Mons, 1992. In-8° (159 x 250 mm.) broché, XXXVII, 216 p., exemplaire en très bon état.
   
Ce volume constitue le tome 75 des Annales du Cercle Archéologique de Mons.


Table des matières :
   - Comité - Nouveaux membres, p. VII.
   - Nécrologie, par Daniel Dereck, p. XI.
   - La vie du Cercle, par Daniel Dereck, p. XV.
   - Éphémérides :
      - Spécial Sainte-Waudru, par Jean-Marie Cauchies, p. XXX.
      - 1989-1991, par Christiane Piérard, p. XXXII.
   - Monuments et sites classés, par Christiane Piérard, p. XXXVI.
   - Actes du colloque « Tricentenaire du siège de Mons par Louis XIV ».
      - Programme du colloque et participants, p. 1.
      - Allocution d'ouverture, par Maurice-A. Arnould, p. 7.
      - Chronologie du siège de Mons, par Bruno Van Mol, p. 9.
      - La guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697). Contexte historique et politique du siège de Mons, par Louis Trenard, p. 11.
      - L'art de la fortification à la fin du XVIIe siècle, par Nicolas Faucherre, p. 29.
      - L'armement terrestre en Europe occidentale à la fin du XVIIe siècle, par Claude Gaier, p. 31.
      - Essai sur l'uniforme de l'infanterie française au siège de Mons en 1691, par Pierre Carles, p. 51.
      - Genèse du Pré Carré, par Pierre Rocolle, p. 57.
      - La capitulation de la ville de Mons en 1691, par Roger Rapaille, p. 59.
      - Mons vue par les assiégeants, par Christiane Piérard, p. 71.
      - Le projet de Vauban pour la nouvelle fortification de Mons, par Bruno Van Mol, p. 81.
      - À l'origine de la carte des Pays-Bas d'Eugène-Henry Frickx, les levés des ingénieurs militaires de Louis XIV, par Claire Lemoine-Isabeau, p. 89.
      - Un mot pour conclure, par Maurice-A. Arnould, p. 103.
   - Mélanges, compléments au colloque.
      - Copie du mémoire qui a servi à l'instruction du siège de Mons en 1691, par Bruno Van Mol, p. 107.
      - Mémoire sur le siège de Mons en 1691, par Bruno Van Mol et Roger Rapaille, p. 115.
      - Projet de l'ouverture de la tranchée devant Mons et dispositifs des jours suivants, par Bruno Van Mol, p. 137.
      - Estat des garnisons et munitions de guerre et de bouche nécéssaires à la déffence de Mons s'il estoit assiégé, par Bruno Van Mol, p. 147.
      - Supputation par Vauban de la durée apparente d'un futur siège de Mons, par Bruno Van Mol, p. 173.
      - Glossaire des termes militaires, p. 177.
      - Séditieux les Montois ?, par Bruno Van Mol, p. 183.
      - La soumission publique des Montois au lendemain du siège, par Bruno Van Mol, p. 184.
      - La justice appliquée aux enfants (texte de Paul Heupgen), présentationpar Christiane Piérard, p. 185.
      - L'église Sainte-Waudru sous les bombes (mars 1691), par Jean Dupont, p. 187.
      - Le siège de Mons en chansons, par Roger Pinon, p. 191.
      - Bibliographie succincte relative au siège de Mons de 1691, p. 209.

15 euros (code de commande : 01610).

 

[NOUGUIER (Émile)]. Drôle d'oiseau. Autobiographie d'un voyou à la Belle Époque. Texte établi et présenté par Philippe Artières. Paris, Imago, 1998. In-8° (140 x 227 mm.) collé, 158 p., exemplaire à l'état de neuf.


En quatrième de couverture :
   Émile Nouguier, jeune « apache » de la Belle Époque, souteneur, chef d'une bande de voleurs, attiré par les thèses anarchistes, est incarcéré pour meurtre à la prison Saint-Paul de Lyon et condamné à mort.
   En 1899, il rencontre le Professeur Alexandre Lacassagne, fondateur de la criminologie française qui, accompagné de ses étudiants, rend souvent visite aux détenus. À la demande du professeur, qui remarque son goût pour l'écriture et souhaite comprendre les motivations profondes des délinquants, Émile Nouguier entreprend de rédiger son autobiographie et couvre alors à l'encre noire plusieurs cahiers d'écolier. Ainsi sont écrits Souvenirs d'un moineau ou les Confidences d'un prisonnier, étonnant témoignage d'un voyou à la fin du XIXe siècle. C'est un étrange compagnon de cellule, un moineau, qui raconte non seulement les principaux événements de la vie chaotique de Nouguier, mais aussi les conditions de ses aveux... Émile Nouguier sera guillotiné en février 1900.
   Philippe Arrières nous fait découvrir cette œuvre surprenante et, dans un commentaire éclairant, met en relief tout l'intérêt de ce texte majeur pour l'histoire de la déviance sociale.

9 euros (code de commande : 01611).

 

[NUMISMATIQUE]. Catalogue 258. Coins and Medals including Roman and Byzantine Coins. Veiling - Auction Sale 10-13 june 1974 in the Carlton Hotel, Amsterdam. Amsterdam, Schulman, 1974. In-4° (194 x 265 mm.) broché, 116 p., 48 planches hors texte.

Catalogue proposant 2205 lots répartis comme suit :
   N° 1- 530. Nederlandse munten.
   N° 531-593. Historie- en Familiepenningen.
   N° 594-626. Decoraties en militaire medailles.
   N° 627-755. De Zuidelijke Nederlanden (Les Pays-Bas méridionaux).
   N° 756-776. Römisch-Deutsches Reich.
   N° 777-937. Deutschland.
   N° 938-940. Renaissance medaillen.
   N° 941. Balcan.
   N° 942-1314. France.
   N° 1315-1330. Great Britain.
   N° 1331-1352. Italia.
   N° 1353-1366. Polen.
   N° 1367. Portugal.
   N° 1368-1374. Russia.
   N° 1375-1384. Scandinavia.
   N° 1385-1390. Spain.
   N° 1391-1394. Switzerland.
   N° 1395-1396. Asia.
   N° 1397-1435. India-Ceylon.
   N° 1436-1437. Africa.
   N° 1438-1465. U.S.A. - Canada - Latin America.
   N° 1466-1472. Varia.
   N° 1473-2082. Roman Coins.  
   N° 2083-2102. Byzntine Coins.
   N° 2103. Vandals.
   N° 2104-2160. General lots.
   N° 2161-2205. Numismatische boeken.

10 euros (code de commande : 01635).

 

PAUL VI (Giovanni Battista Montini, 262e pape de l'Église catholique sous le nom de)  Apostolorum Limina. Litterae apostolicae. Sub plumbo datae quibus universale iubilaeum Anni Sacri millesimi nongentesimi septuagesimi quinti indicitur Paulus episcopus servus servorum dei universis Christifidelibus praesentes litteras inspecturis salutem et apolosticam benedictitionem. Postface de Richard Mathes. Photographies de Lothar Wolleh. Bruxelles, Arcade, 1975. In-folio (340 x 450 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, [132] p., nombreuses reproductions en couleurs, édition multilingue (latin, anglais, espagnol, allemand, portugais, français, italien, néerlandais), exemplaire en très bon état.
   Ce beau et très grand livre, richement illustré par les photographies de Lothar Wolleh, contient le message que le pape Paul VI a rédigé à l'occasion du Jubilé général de l'Année sainte 1975.



Vendu.

 

[PÉRIER (Casimir)]. CASTILLE (Hippolyte)  Casimir Périer. Paris, Sartorius, 1858. [Paris / Ferdinand Sartorius, Éditeur, / 9, rue Mazarine, 9. / 1858] In-8° (92 x 142 mm.) broché, 60, [4 (catalogue de l'éditeur)] p., fac-similé d'autographe et un portrait de Casimir Périer en frontispice gravé par E. Leguay et imprimé par Gilquin et Dupain, (collection « Portraits Historiques au Dix-neuvième Siècle », n° 46), rousseurs et manque au dos.


   Hippolyte Castille (Montreuil-sur-Mer, 1820 - Luc-sur-Mer, 1886) fut un romancier et un publiciste qui fut, notamment, l'auteur de la série des quatre-vingts ouvrages de la collection des Portraits historiques au dix-neuvième siècle dont le Casimir Périer présenté ici fait partie.
   Il débuta sa carrière dans le Musée des Familles et dirigea ensuite la rubrique littéraire de l'Esprit public. En sa qualité de romancier, il publia de très nombreux romans, nouvelles, feuilletons « qui appartiennent pour la plupart au genre sombre, et qui ont paru presque tous dans la collection des Romans populaires illustrés » et qu'il jugeait « lui-même avec assez de dédain ».On lui doit également une étude sur la Propriété intellectuelle et d'autres sur les Hommes et les mœurs sous le règne de Louis-Philippe. Il est également l'auteur d'une Histoire de la seconde République français, en quatre volumes. Il fut également rédacteur en chef du journal Le Globe.
Bibliographie :
   - Vapereau (g), Dictionnaire universel des contemporains. Quatrième édition. Paris, Hachette, 1870, p. 349.

10 euros (code de commande : 01623).

 

PIÉRARD (Christiane) — De l'Éclectisme au post-Modernisme. Deux cent cinquante ans d'architecture à Mons. Mons, Société des Bibliophiles Belges séant à Mons, 2012. In-4° (217 x 306 mm.) broché sous jaquette d'éditeur, 118 p., nombreuses illustrations en noir dans le texte et un cahier d'illustrations en couleurs hors texte, un plan volant à déplier, (collection « Publications in-4° », n° 5), un des 85 exemplaires nominatifs et numérotés sur Munken Print (n° 9), revêtus des signatures de la secrétaire et du président de la Société.


Extrait du bulletin de souscription :
   L'urbanisme et l'architecture de Mons ont évolué au cours des siècles. Le parcours que l'auteure propose, permet de prendre conscience de cette évolution depuis la fin du 18e siècle jusqu'à l'aube du 3e millénaire ; le début du 21e siècle correspond à l'épanouissement d'une architecture nouvelle dans sa conception de l'espace, édifiée à l'aide de nouveaux matériaux et techniques, ou avec les matériaux traditionnels mis en œuvre autrement. Une jeune génération d'architectes adapte la tradition à des besoins contemporains, à la vie d'aujourd'hui et la période 2000-2010 peut être considérée, croyons-nous, comme une charnière entre la tradition séculaire et les idées novatrices, dites de la « cassure numérique », les possibilités de création assistée grâce à l'usage de l'électronique et de l'informatique – qui ont provoqué l'explosion rapide des moyens de communication interpersonnels au cours des vingt dernières années –, permet toutes les espérances et les innovations architecturales. L'histoire de l'architecture du présent et du futur commence maintenant.
   Ce texte est la transcription de conférences données par l'auteure au cours des années 2009-2010, illustrées de nombreuses diapositives de bâtiments montois, dans l'ensemble sis à l'intérieur de la ceinture des boulevards. Une centaine de documents sont reproduits illustrant des constructions disparues ou très modifiées, à partir de l'iconographie des 19e et 20e siècles conservée dans les Fonds anciens de la Bibliothèque centrale de l'Université de Mons et dans des collections privées, ainsi que de photographies récentes pour les bâtiments des 20e et 21e siècles. En fait, il s'agit d'un livre d'images expliquées, commentées. La plupart sont insérées dans le texte, celles en couleurs sont rassemblées dans un cahier placé au centre du volume. Un plan actuel en donne la situation topographique.

35 euros (code de commande : 01626).

 

[PISAN (Christine de)]. VAN DEN GHEYN (Joseph Marie Martin) — Épître d'Othéa, déesse de la Prudence à Hector, chef des Troyens. Reproductions des 100 miniatures du manuscrit 9392 de Jean Miélot. Bruxelles, Vromant & C°, Imprimeurs-Éditeurs, 1913. In-8° en ff (165 x 212 mm.) sous chemise à liens d'éditeur, 16 p., 100 planches en phototypie, (collection « Reproduction des Manuscrits de la Bibliothèque Royale de Belgique »), exemplaire en très bon état.


Sur la deuxième page de la chemise :
   L'Épitre d'Othéa à Hector, par Christine de Pisan, est un des manuscrits les plus curieux que possède la Bibliothèque royale de Belgique. Othéa, déesse de la Prudence, s'adresse à Hector de Troie (qui désigne en réalité le duc Louis d'Orléans) et, sous la forme d'une Héroïde d'Ovide, elle expose, au jeune homme, une série de cent maximes, lesquelles sont empruntées à la philosophie, à la mythologie, à la Bible, à l'histoire et à la vie des saints. Les miniatures qui illustrent cette « épître » reproduisent ainsi des scènes de la mythologie et rien n'est plus intéressant et plus piquant que l'interprétation, par le miniaturiste, des scènes de la mythologie ou de l'épopée. Telles miniatures, comme Ulysse aveuglant le Cyclope, Le Jugement de Paris, Pyrame et Thisbé, Orphée délivrant sa femme de l'enfer, Le Cheval de Troie, sont des plus curieuses.
   D'autres scènes sont aussi à signaler, parce qu'elles sont une véritable révélation. C'est ainsi que la planche 22 montre un imagier sculptant une statue dans son atelier ; la planche 39, Esculape dans son cabinet ; la planche 25, Isis soignant des arbres et des plantes.
   Dans aucun autre manuscrit, peut-être, ne trouvera-t-on une telle abondance de costumes variés : costumes de guerriers, de gens de cour, de nobles dames et de bas peuple. Les intérieurs, richement ornés, y sont nombreux et plusieurs planches nous montrent l'architecture des palais et jusqu'à de curieuses maisons villageoises.
Compte-rendu d'Admédée Boinet :
   La précieuse collection de reproductions de manuscrits à peintures entreprise, il y a quelques années, par le très regretté Père J. Van den Gheyn s'est enrichie d'[...] un magnifique exemplaire de l'ouvrage bien connu de Christine de Pisan intitulé Épître d'Othéa, déesse de la Prudence, à Hector, chef des Troyens, mais remanié par Jean Miélot. Cet exemplaire, qui date vraisemblablement de 1461, présente 100 peintures, une par « autorité », occupant la moitié supérieure de chaque verso de feuillet. Immédiatement au-dessous se place le texte des « autorités ». Le travail de Jean Miélot a consisté à allonger les gloses de façon à ce qu'elles remplissent le bas du verso et le recto du feuillet suivant, ce qui a eu pour résultat de donner au volume une disposition régulière d'un bout à l'autre.
   On ne connaît pas l'auteur de ces illustrations exécutées en pleine floraison de la miniature à la cour de Bourgogne. L'artiste n'a eu aucun souci du détail rétrospectif. Dans le Jugement de Paris, les trois déesses sont de grandes dames habillées à la mode du milieu du XVe siècle et dans la peinture qui représente Cassandre en prière, on voit une femme agenouillée, dans un costume analogue, devant un autel orné d'un retable représentant la scène de la Crucifixion. Mais tous ces tableaux, à commencer par le premier, qui nous montre Jean Miélot offrant son manuscrit à Philippe le Bon, sont très intéressants par les renseignements qu'ils fournissent sur la vie intérieure de nos ancêtres et par les détails familiers qu'on y rencontre. Ils sont l'œuvre d'un artiste consciencieux qui, sans être ce que nous appelons un grand maître, a certainement du mérite et possède le sentiment de la composition.
Bibliographie :
   - Boinet (Amédée), « Christine de Pisan. Epître d'Othéa déesse de la Prudence, à Hector chef des Troyens. Reproduction des 100 miniatures du manuscrit de Jean Miélot, n° 9392 de la Bibliothèque royale de Bruxelles, par J. van den Gheyn », dans : Bibliothèque de l'école des chartes. 1913, tome 74. pp. 673-675.

Ulysse aveuglant le Cyclope

 
Pyrame et Thisbé.

Orphée délivrant sa femme de l'enfer.

Le Jugement de Paris.

Le Cheval de Troie.

Vendu.

 

PLISNIER (Charles) — Fertilité du désert. Poèmes. Paris - Bruxelles, Éditions Labor, 1933. In-8° (120 x 185 mm.) broché, 158 p., exemplaire non coupé et en bon état.


Notice de Raoul Vaneigem :
   Fertilité du désert. Œuvre poétique de Charles Plisnier (1896-1952), publié en 1931, la plus marquée par l'influence du surréalisme.
   Une opinion communément admise déplore que le militant que fut Plisnier ait condamné au silence le poète surréaliste qu'il se sentait fondamentalement. De là une oscillation parfois malencontreuse entre la rhétorique de la révolte et des emprunts au Surréalisme souvent plus proches des tics de langage que d'une véritable inspiration. Si tel un poulpe, l'« inconnu colle aux vitres vertes », les images semblent s'emprunter davantage qu'elles ne se jouent : « Lave tes dents pleines de soir », ou : « Les mots tombent tous, comme une goutte, à la même place » restent bien en-deçà du génie verbal d'un Benjamin Péret, lui aussi attiré par l'exécration. Il n'est pas jusqu'aux évocations des mécanismes de la vie moderne qui ne paraissent empruntées à Marinetti : « Les machines à écrire grésillent, comme une pluie sur la fenêtre ».
   Cependant, la manipulation rapide des paradoxes aboutit à un rythme échevelé, même s'il s'essouffle parfois. Les mots jetés en vrac finissent par faire le poids de la sincérité. De ces poèmes « couleurs d'église et de cabaret », il est permis de s'abreuver et il arrive que passe dans le lecteur cette sensation d'ivresse que Plisnier prend à s'exprimer volubilement.
   Le militant l'emporte dans Déluge, dédié à « Lénine in memoriam ». C'est le tableau d'un monde en crise, avec ses flambées de violence et sa misère. « Des étoffes tissées à Cardiff se défaisaient dans l'usure des neiges ». L'inspiration délaisse le Surréalisme et se tourne vers Maïakovsky. Un long poème évoque Lénine à Genève, tandis que les discours martelés forment l'axe autour duquel s'ordonnera la tourmente.
   Dans une violence que Plisnier ne s'embarrasse pas de maîtriser, les images roulent pêle-mêle, riches ou pauvres, bouffies d'indignation ou ciselées par le sarcasme, comme si le seul fil conducteur ne devait être qu'une intense sincérité.
Bibliographie :
   - Vaneigem (Raoul), « Fertilité du désert », dans, Lettres françaises de Belgique. Dictionnaire des œuvres. La poésie, p. 206.

Vendu.

 

[SHAKESPEARE (William)]. BONAC-MELVRAU (F., pseudonyme de Pierre Henrion) — Défense de Will. La véritable identité de William Shakespeare. Paris, Librairie d'Art Ancien et Moderne, 1951. In-8° (145 x 230 mm.) broché, 151 p., couverture partiellement insolée, exemplaire accompagné du fascicule agrafé de Documents (32 p. groupant 98 illustrations).


   Pierre Henrion était professeur au lycée Hoche, à Versailles. Il était de ceux qui tentèrent d'accréditer la thèse selon laquelle William Shakespeare et Francis Bacon n'étaient qu'un seul et même personnage. Il propageait ainsi la théorie qu'Edwin Durning-Lawrence avait développée, en 1910, dans son ouvrage Bacon est Shake-Speare.
Bibliographie :
   - Laroque (François), Dictionnaire amoureux de Shakespeare.

Les deux volumes : 13 euros (code de commande : 01633).

 

SIHANOUK (Norodom) — La C.I.A. contre le Cambodge. Avec la collaboration de Wilfred Burchett et traduit de l'anglais par Nelcya Delanoë. Paris, Maspero, 1973. In-8° (137 x 217 mm.) broché sous couverture à rabats, 246 p., (collection « Cahiers Libres », n° 255-256), couverture un peu jaunie.


En quatrième de couverture :
   Le Cambodge constitue un élément des luttes des peuples d'Indochine contre la tentative des États-Unis de remplacer par un néo-colonialisme bien américain l'ancien colonialisme français. Les peuples du Sud-Vietnam, du Laos et du Cambodge ont pris tour à tour les armes quand ils n'avaient pas d'autre moyen de recouvrer leur indépendance ou de la défendre. Dans La C.I.A. contre le Cambodge, le prince Norodom Sihanouk, chef du royaume du Cambodge, dresse l'impressionnant tableau de la machine de guerre que les États-Unis ont mise en œuvre pour tenter de forcer une nation et ses dirigeants à obéir aux ordres du néo-colonialisme. Du chantage « diplomatique » employé en 1954 par le chef de la C.I.A., Allen Dulles, pour forcer le Cambodge à entrer dans l'O.T.A.S.E., à la « diplomatie » des B 52 de Nixon, dont Norodom Sihanouk a été témoin pendant son séjour dans les zones libérées du Cambodge en février-mars 1973, ce récit couvre les principales étapes de l'intervention et de l'agression américaines contre son pays.
   Quand les pressions diplomatiques, économiques et politiques sont restées sans effet, le Cambodge a connu toute une série de complots et de tentatives d'assassinat qui ont débouché sur le putsch de type latino-américain de mars 1970, pendant l'absence de Sihanouk. Six semaines plus tard, l'invasion américaine venait consolider les putschistes au pouvoir.
   Pourquoi Sihanouk a établi son quartier général à Pékin ; comment s'est organisée la résistance ; quelles sont les réalités de la vie révolutionnaire dans les zones libérées – autant de questions auxquelles le prince Sihanouk donne des réponses extrêmement détaillées, dans un style très personnel.

15 euros (code de commande : 01607).

 

SOULILLOU (Albert) — Terres libérées. La vérité sur le sort que le Frente popular réserve aux terres paysannes. Paris, Bureau d'Éditions, 1937. In-8° (114 x 175 mm.) agrafé, 32 p., exemplaire en bon état.
Les pp. 28 à 32 sont consacrées à la première partie de l'ouvrage d'Ilya Ehrenbourg, No pasaran ! « Ils ne passeront pas ». Scènes de la guerre civile en Espagne.
   
Cette édition originale est particulièrement rare et, sauf numériquement, elle n'a pas été reproduite.


Extrait :
   Il est de bon ton dans la grande presse de faire du Front populaire un épouvantail pour les paysans, surtout pour ceux qui possèdent un lopin de terre. Les mensonges habituels ne suffisant plus, on se sert autant que possible de la révolution espagnole et de ses réalisations pour effrayer la petite et moyenne propriété française. Nous donnerons dans les pages qui suivent une réfutation précise de ces calomnies, réfutation basée non point sur des on-dit, mais établie sur place, à travers la campagne catalane et aragonaise, dans des communes aussi différentes que possible les unes des autres.

Vendu.

 

[SPORTS MÉCANIQUES]. F. N. Sports. Revue des sports mécaniques paraissant tous les deux mois. N° 7. Avril-Mai - 2e année. Herstal-lez-Liège, Fabrique Nationale d'Armes de Guerre, 1930. In-4° (240 x 317 mm.) broché, [24 (publicités)], [62 (textes)], [36 (publicités)] p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, couverture lithographiée par Auguste Mambour, exemplaire en bon état.
   
Il s'agit du numéro publié à l'occasion de l'Exposition Internationale organisée à Liège en 1930 pour le centenaire de l'indépendance de la Belgique.


Sommaire :
   - Sur les routes, sur l'eau et dans les airqs, par Victor Boin.
   - L'Exposition de Liége 1930, par Marcel Tappie.
   - L'auto F. N. de 1900 à 1930, par  H. F. C.
   - M. Joassart a été élu Président de la Chambre Syndicale Belge des Constructeurs d'Automobiles et d'Accessoires. The right man in the right place, par Victor Boin.
   - Le tourisme en France, par Frantz et Marcel Reichel.
   - Lettre de Londres, par Billy Prinxton.
   - La moto F. N., par  H. F. C.
   - De la mode et ses rapports avec les sports mécaniques, par Jean Masson.
   - La responsabilité en cas d'accidents d'automobiles dans les différents pays, par Jules Hansez.
   - Ah ! la belle nature, par Armand Fluche.
   - Par monts et par vaux.

40 euros (code de commande : 01603).

 

STERNBERG (Jacques) — C'est la guerre Monsieur Gruber. Pièce en un acte. Paris, Éric Losfeld - Le Terrain Vague, 1968. In-8° (120 x 186 mm.) broché sous couverture illustrée, 223 p., 8 hors texte en couleurs par Jacques Barrué, exemplaire en bon état.


Extrait de l'article de Colette Godard :
   Jacques Sternberg est un maître de la poésie macabre et de l'humour noir. La Comédie-Française l'a choisi comme « auteur nouveau », et présente à l'Odéon C'est la guerre, M. Gruber, une pièce qui date de plusieurs années.
   M. Gruber habite avec sa famille dans un décor rococo d'Hubert Monloup. Sans compter les femmes de l'extérieur, il en a quatre à la maison : la chef, la culinaire, la divine, la concubine.
   Il a aussi une mère-squelette dans un fauteuil, et un oncle-standard, relié par le téléphone et la radio au monde extérieur. M. Gruber habite une ville sans rues, faite d'appartements et de corridors. Dans cette ville, dans cette vie, le temps avance et recule, s'enroule autour des mois et des jours avec une grande fantaisie. La guerre éclate. Les Gruber s'installent confortablement dans la guerre. Un officier (nazi) vient occuper les lieux et imposer sa loi. M. Gruber tente de sauvegarder sa dignité, de résister, de composer. Ses femmes subissent la fascination du mâle vainqueur. Mais voilà que l'oncle annonce l'ultime nouvelle : la machine à distribuer le temps va s'arrêter, le temps disparaît, tout s'efface, vainqueurs et vaincus.
   Jacques Sternberg a mêlé deux sujets dans cette pièce, « plus ou moins saugrenue, où l'imbécillité d'une famille rencontre l'imbécillité d'une guerre » : l'angoisse du temps qui échappe, et la détérioration de la vie par la violence.
Bibliographie :
   - Godard (Colette), « C'est la guerre, monsieur Gruber », dans Le Monde du samedi 10 novembre 1973.

Vendu.

 

[SYRIE - ANTIQUITÉ]. Land des Baal. Syrien - Forum der völker und kulturen. Mit 76 Farbabbildungen au 43 Tafeln sowie 275 Schwarzweißabbildungen. Mainz am Rhein, Verlag Philipp von Zabern, 1982. In-8° (213 x 232 mm.) sous cartonnage illustré, 380 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
   
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme itinérante présentée à la Großen Orangerie des Schlosses Charlottenburg, à Berlin, du 4 mars au 1er juin 1982 ; à la Krönungssaal des Rathausen, à Aix-laChapelle, du 19 juin au 19septembre 1982 ; à la Kuntshall, à Tubingen, du 8 octobre 1982 au 2 janvier 1983 ; à la Liebieghaus, à Francfort, du 21 janvier au 10 avril 1983 et au Prähistorischen Staatssammlung, Munich, du 29 avril au 24 juillet 1983.


Table des matières :
   - Geleitworte.
      - Des Generaldirektors der Altertümer und Museen der Syrisch-Arabischen Republik und des Generaldirektors der Staatlichen Museen Stiftung Preußischer Kulturbesitz.
   - Einleitung.
   - Die Ausstellung - Ein Gang durch die Kulturgeschichte Syriens.
      - Vorgeschichte.
      - Frühgeschichte.
      - Frühdynastische Zeit.
      - Altsyrische Zeit.
      - Mittelsyrische Zeit.
      - Neusyrische Zeit.
      - Römische Zeit.
      - Byzantinische Zeit.
      - Islamische Zeit.
   - Syrien - Forum der Völker und Kulturen.
      - Nomaden und Bauern, par Heinz Gaube.
      - Die islamisch-orientalische Stadt und ihre Bewohner, par Heinz Gaube.
      - Syrien und Mesopotamien/Kleinasien im 3. und 2. Jahrtausend v. Chr., par Cord Kühne.
      - Syrien und Ägypten, par Marianne Eaton-Krauß.
      - Syrien und Zypern/Kreta/Griechenland, par Hans-Günter Buchholz.
      - Eine Kulturlandschaft in byzantinischer Zeit, par Christine Strube.
      - Syrien und Europa in frühislamischer Zeit, par Heinz Gaube.
      - Die Kreuzritter in Syrien, par Heinz Gaube.
      - Völker, Sprachen und Schriften, par Wolfgang Röllig.
      - Götter, Kulte und Mythen, par Volkert Haas.
      - Die Literatur, par John F. Healey.
      - Eine Schlacht zwischen Ägyptern und Hethitern bei der syrischen Stadt Qadesch im Jahre 1285 v. Chr., par Walter Mayer.
      - Die Erforschung Alt-Syriens, par Hartmut Kühne.
      - 'Ain Dara - Eine neu entdeckte Residenzstadt, par Ali Abou Assaf.
      - Palmyra - Oasen- und Handelsstadt, par Adnan Bounni.
      - Rusafa-Sergiupolis - Wallfahrtsort und Residenz, par Thilo Ulbert.
      - Damaskus - Die antike und islamische Stadt, par Dorothee Sack.
      - Die Stadt Raqqa und ihre historischen Bauten, par Kassem Toueir.
      - Rettung und Restaurierung islamischer Baudenkmäler im Euphrattal, par Assad Mahmoud.
   - Chronologische Übersicht.
   - Verzeichnis der Abkürzungen.
   - Verzeichnis der Abbildungen.
   - Karte von Syrien.
   - Karte von Vorderasien.

6 euros (code de commande : 01617).

 

[VALENCIENNES - POMPIERS]. Réglement de la compagnie des Sapeurs-Pompiers de la ville de Valenciennes (1840). Valenciennes, Henry, [1840]. [Imprimerie de B. Henry, à Valenciennes.] In-8° (85 x 117 mm.) broché sous couverture muette de papier bleu, [1 (titre)], [1 bl.], 16, [2 bl.] p., exemplaire en très bon état.
   
Publication particulièrement rare !

   Ce règlement fut adopté à Valenciennes le 21 décembre 1840 ; cette copie conforme est signée par le capitaine-commandant Charles Gellé et le règlement fut approuvé par le Maire de Valenciennes Lenglet (orthographié « Lenglé » dans le texte).
Table du Règlement :
   - Dispositions générales.
   - Habillement, équipement.
   - Du conseil et du tribunal de famille.
   - Services, manœuvres, incendies.
   - Des enterremens.
   - Des amendes.
   - Recouvrement et emploi des amendes.
   - Dispositions générales.

30 euros (code de commande : 01600).

 

[VARGA (Lucie)]. Les autorités invisibles. Une historienne autrichienne aux Annales dans les années trente. Textes présentés et édités par Peter Schöttler. Paris, Éditions du Cerf, 1991. In-8° (135 x 215 mm.) broché, 252 p., (collection « Bibliothèque Franco-Allemande »).


En quatrième de couverture :
   Des causes de la victoire nationale-socialiste à la pratique de la sorcellerie dans les hautes vallées du Tyrol, et de celle-ci à la théologie et à la poétique des cathares, quoi de commun a priori ? Un thème anthropologique, celui des « autorités invisibles », et une figure de femme et d'intellectuelle parmi les plus remarquables et les plus injustement oubliées de notre siècle, celle de l'auteur des études ici rassemblées : Lucie Varga (1904-1941), l'amie et la collaboratrice de Lucien Febvre, juive autrichienne émigrée en France, trait d'union entre les historiographies germanique et française, pionnière de l'histoire des mentalités, morte dans l'abandon quand les nazis envahissaient son pays d'adoption.
   Dans sa présentation, Peter Schöttler reconstitue l'itinéraire biographique de Lucie Varga, lève le voile sur quelques énigmes de l'activité des Annales, analyse une pratique à bien des égards inhabituelle de l'écriture historique, réfléchit sur le destin de l'intellectuelle en terre et en langue étrangères.

10 euros (code de commande : 01614).

 

ZIEGLER (Gilette) — Le défi de la Sorbonne. (Sept siècles de contestation.) Paris, Julliard, 1969. In-8° (137 x 208 mm.) sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 189 p., un cahier d'illustrations hors texte, coin supérieur du feuillet de titre coupé, bon exemplaire.


Sur la jaquette :
   L'occupation de la Sorbonne par la police, le 3 mai 1968, fut, a-t-on dit, le détonateur qui déclencha la révolte étudiante. Pourquoi ?
   Sans doute parce que la Sorbonne garde, pour les étudiants les moins conformistes, valeur de symbole. De nombreuses luttes l'ont opposée aux autorités, au pape, au roi de France et à ses prévôts de police, toujours au nom de la liberté. Son histoire est tissée de drames, de persécutions, de révolte... Jusqu'au XIXème siècle, où elle devint « la tribune retentissante du haut de laquelle les maîtres parlaient à toute l'Europe », et jusqu'au XXème, où elle abrita, sous l'occupation allemande, une ronéo clandestine et fournit le matériel des premiers explosifs utilisés par la Résistance.
   C'est cette histoire de la Sorbonne que retrace Gilette Ziegler, sans la séparer de celle des étudiants de Paris, de leurs contestations et de leurs violences qui permettaient d'obtenir, il y a plus de sept siècles, les premières libertés universitaires.

10 euros (code de commande : 01612).

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 1er octobre 2024

 
 
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