MISE À JOUR DU 29 OCTOBRE 2024
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Annales
de la Société belge d'Histoire des Hôpitaux.
Tome XXII-XXIV - 1985-1986.
Bruxelles, Société belge d'Histoire des Hôpitaux
et de la Santé Publique, 1988. In-8° (158 x 241 mm.)
collé, 119 p.
Table des matières
:
- Du
barbier à l'artiste : les tentatives de réforme
du métier des chirurgiens bruxellois au XVIIIe siècle,
par Claude Bruneel, p. 3.
- Le métier des chirurgiens-barbiers
à Namur au XVIIIe siècle, par Chantal Hulpiau,
p. 33.
- Naissance des services spéciaux
dans les hôpitaux belges au XIXe siècle : réflexions
sur le cas bruxellois, par Claire Dickstein-Bernard,
p. 49.
- Bronnen voor de medische geschiedenis :
de Belgische medische pers (begin de XIXde eeuw - 1940, par
Karel Velle, p. 67.
9 euros (code de commande : 01737).
BESSE (Marie) — L'Europe du 3e millénaire avant notre ère : les céramiques communes au Campaniforme. Études des ensembles céramiques de l'habitat de « Derrière-le-Château » à Géovreissiat et Montréal-en-Cluse (Ain, France), de la région Rhin-Rhône et de l'Europe continentale. Lausanne, Cahiers d'Archéologie Romande, 2003. In-4° (211 x 296 mm.) broché, 223 p., illustrations, (collection « Cahiers d'Archéologie Romande », n° 94), exemplaire bien complet des annexes sur CD-Rom et en très bon état.
Introduction :
Marquant la transition entre le Néolithique
et l'âge du Bronze au cours du 3e millénaire avant
J.-C., le Campaniforme est généralement défini
par différents types de céramique décorée,
par le gobelet campaniforme non décoré et par un
ensemble d'artefacts comme les brassards d'archer, les pointes
de Palmela, les poignards à soie et les pendeloques arciformes.
Un autre ensemble céramique lui est associé constitué
de formes déjà présentes dans le substrat
chalcolithique ou néolithique final régional, ainsi
que de formes nouvelles apparaissant avec les gobelets décorés.
Il s'agit de la Begleitkeramik ou de la céramique
dite commune ou d'accompagnement.
Bien que de nombreuses études aient été
menées sur cette période, elle reste encore mal
définie lorsqu'on tente de l'aborder dans son ensemble.
S'agit-il d'une idéologie ? de populations ? de migrations
d'un ou de plusieurs groupes humains ? en une ou plusieurs vagues
? venant d'où et allant où ?
Nous tenterons de répondre à ces
questions en nous basant sur la céramique commune campaniforme
en dépit de l'hétérogénéité
de la documentation archéologique. Le Campaniforme offre
en effet une documentation quantitativement et qualitativement
très différente selon les aires géographiques.
Certaines régions, comme la Bretagne (France), ne livrent
que des sépultures, et dans ce cas précis il s'agit
de tombes collectives. D'autres offrent également des tombes,
mais elles sont alors individuelles (Bohême, République
tchèque). Les habitats, lorsqu'ils sont présents,
sont conservés de façon différente selon
l'acidité du milieu dans lequel ils sont implantés.
Nous nous trouvons donc face à d'importants problèmes
en matière de comparaisons : on court le risque d'élaborer
une explication d'ordre historique à l'échelle européenne
sur la base de faits archéologiques difficilement comparables
d'une région à l'autre. La céramique présente
elle aussi, d'un point de vue strictement descriptif, des distinctions
régionales. Le statut d'un type céramique ne peut
donc que difficilement être mis en évidence pour
l'ensemble du Campaniforme.
La relation avec le substrat sur lequel le Campaniforme
naît et se développe n'a pas été étudiée
de manière systématique. Sur l'ensemble de l'Europe
Campaniforme, à l'exception toute relative de l'extension
de la céramique cordée, on observe une rupture entre
la céramique du substrat régional et les céramiques
décorées campaniformes. Il n'y a en effet aucune
céramique appartenant aux cultures du Néolithique
final régional ou Chalcolithique offrant les mêmes
décors que ceux attribués au Campaniforme. La question
qui se pose alors est celle de l'existence de céramiques
communes campaniformes dont le type est déjà présent
dans le substrat régional (Néolithique final ou
Chalcolithique), c'est-à-dire d'une éventuelle filiation
Néolithique final – Campaniforme du point de
vue de la céramique commune.
Outre la recherche de l'origine dans le substrat
régional, l'étude de la céramique commune
du Campaniforme permet de compléter les connaissances sur
cette période à trois niveaux :
1° - au niveau européen et nord-africain,
c'est-à-dire à l'échelle de l'extension géographique
maximale du Campaniforme, il est possible de mettre en évidence
des domaines géographiques distincts dont certains présentent
une céramique commune propre à cette période.
Les liens établis entre ces entités culturelles
devraient permettre de préciser les régions où
le Campaniforme – ou un certain type de Campaniforme –
s'est implanté et développé, délimitant
ainsi les axes de diffusion et d'échanges ;
2° - au niveau d'une région, l'étude
de la céramique commune doit faciliter la définition
d'entités culturelles géographiquement plus restreintes
;
3° - au niveau du gisement, enfin, une étude
typologique et spatiale devrait permettre de déterminer
la fonction de structures, de bâtiments, de certaines zones,
et de mettre en évidence des différences dans la
gestion de l'espace domestique, différences qu'il s'agira
d'interpréter en terme d'organisation sociale.
Outre un historique des recherches (chapitre
2), nous définirons ce que nous entendons par céramique
commune du Campaniforme (chapitre 3). Puis, nous aborderons
l'exemple du site de Derrière-le-Château à
Géovreissiat et Montréal-la-Cluse dans l'Ain (France),
montrant quel peut être l'apport concret de l'étude
de cette céramique dans la compréhension de l'organisation
sociale du site (chapitre 4). Cette étude sera étendue
à l'Europe continentale : Allemagne, Autriche, Belgique,
France, Hongrie, Nord de l'Italie, Pays-Bas, Pologne, République
tchèque, Slovaquie et Suisse, et nous nous attacherons
à préciser la nature des liens qui relie la céramique
commune à la céramique du substrat régional
(chapitre 5). Cette approche nous amènera, enfin, à
la définition du contexte culturel du gisement de Derrière-le-Château
et à l'évaluation du degré de pertinence
lié à l'existence d'un groupe culturel homogène
centré sur la région Rhin-Rhône (chapitre
6).
25 euros (code de commande : 01723).
BODART (Roger) — Dialogues africains. Bruxelles, Éditions des Artistes, 1952. In-8° (145 x 196 mm.) broché sous couverture à rabats, 115 p., 12 illustrations hors texte (6 en noir et 6 en couleurs), (collection « Europe-Afrique »), exemplaire numéroté sur pur fil (n° 219), cachet humide ex-libris du professeur Maurice-A. Arnould, exemplaire non coupé.
Cet ouvrage est orné de reproduction de Pilipili, Ilunga, Kayembe N'Kulu et Bela Sara M'Daye.
Extrait de la notice de
Rita Steyaert :
On
doit à l'académicien Roger Bodart (1910-1973) trois
essais échelonnés sur quelques années, et
parus à Bruxelles ; Dialogues européens
(1950) précède Dialogues africains (1952),
qui est suivi de Mes Amériques (1956). La trilogie
vise à établir une définition des caractères
européen, africain, et américain. Les Dialogues
européens sont très différents des essais
futurs écrits sur la base de récits de voyage en
Afrique et en Amérique, mais les dualités littéraires
qu'ils établissent entre Marcel Proust-Thomas Mann, Charles
Péguy-André Malraux, André Gide-Paul Valéry,
participent déjà de la démarche que Bodart
effectuera par la suite : une tentative de définition
de l'« âme » humaine.
Les Dialogues africains commencent par
le récit du voyage qu'entreprend l'auteur pour se rendre
en terre d'Afrique ; médecin, il a accepté
une mission à Léopoldville. Le cadre et l'atmosphère
coloniale de ce qu'est le Congo belge se trouvent parfaitement
campés dès l'entrée. La question fondamentale,
fil conducteur de toute l'œuvre, est vite posée, elle
aussi : Pourquoi aller en Afrique ? La mission le préoccupe
peu. S'il a accepté de partir au Congo, c'est pour répondre
à un appel, une fascination dont il ignore les raisons.
Dès lors, le parcours prend vite l'aspect d'une quête
et d'un voyage initiatique. Lorsqu'il débarque, le narrateur
se trouve d'emblée fasciné par la modification de
ses sensations habituelles. Tout ici est différent :
chaleur, couleurs, odeurs. Le premier personnage qu'il rencontre,
Lomami Tschibamba, auteur de Ngando, le Crocodile, suscite
en lui le désir d'entrer dans l'âme du noir, âme
qu'il s'attache à décrire comme un esprit attiré
vers les mystères de la vie et de la mort, possédé
par des concepts et des pratiques opposés : bien contre
mal, magie noire contre magie blanche. Le constat principal est
celui de la perte des valeurs noires par la massification que
suscite la concentration humaine des grandes villes. Les noirs
de Léopoldville ont désappris l'âme africaine,
ils le ressentent obscurément, l'oubli de la race les rend
tristes, mais ils se trouvent impuissants à arrêter
cette lente décadence. Et en brousse ? les antiques
secrets sont-ils préservés ? Certes, il a rencontré
ce vieux chef attaché aux traditions, mais le vieux chef
a caché l'autel des ancêtres dans la brousse afin
de le préserver de la pollution européenne. Rousseauiste
devant la perte des valeurs, de l'innocence et de la pureté
originelles, Bodart décrit le phénomène et
déplore l'impossible retour en arrière. Il entreprend
une longue description des rites et concepts métaphysiques
nègres, qu'il rapproche de la cosmogonie d'Hésiode.
Sa quête lui a permis de répondre à la question
posée au début. C'est la pureté et l'innocence
de ce continent qui l'ont appelé. Il désirait remonter
le temps, pénétrer une sorte de préhistoire,
trouver l'antique visage de la Terre-Mère qui hante encore
l'humanité ; il a trouvé le « presque
commencement du monde ». Dans l'adverbe presque,
écrit-il, se manifeste tout le problème de l'Afrique
corrompue par la rencontre des blancs. Cela a commencé
par les armes. Bodart, lui, a la volonté de continuer les
relations blancs-noirs par la rencontre des âmes. Il évoque
à ce propos deux anecdotes qui prennent des allures symboliques.
Naguère, le capitaine Botson a payé de sa vie l'assassinat
du chef Msiri : on a enterré le militaire et le chef
tribal l'un près de l'autre dos à dos. À
présent, tel missionnaire franciscain prie dans le même
geste sacré que le vieillard batusi. Là se trouve
un possible entente, sinon une communion des deux races. Enfin
la conclusion demeure fort intéressante. Au-delà
de « l'âme noire », Roger Bodart établit
un parallèle entre les conceptions du monde européen
et africain. Ses réflexions constituent un document précieux
pour l'histoire des idées.
Bibliographie :
- Steyaert (Rita), « Dialogues
européens (de Montaigne à Sarte) », dans,
Lettres françaises de Belgique. Dictionnaire des œuvres.
L'essai, pp. 307-308.
Vendu.
CÉLINE (Louis-Ferdinand) — Casse pipe. Paris, Chambriand, 1949.
In-8° (123 x 188 mm.) broché, 150 p., édition
originale en volume, un des 100 exemplaires numérotés
sur vélin des Papeteries de Renage (n° 130), couverture
frottée et un peu salie avec un petit manque dans la marge
droite du premier feuillet de la couverture, dos recollé,
mention manuscrite (« numéroté 130 »)
dans le coin inférieur droit de la première page
de la couverture.
Avant
cette parution en volume, Le Casse pipe, roman inachevé,
avait été publié dans le n° 5 -
été 1948 de la revue Les Cahiers de la Pléiade
aux Éditions Gallimard.
En quatrième de couverture d'une réimpression chez
Gallimard :
Avant la guerre, il y avait eu la caserne
(le quartier, en langage de cavalerie) ; avant Bardamu, il
y avait Ferdinand. Dans Voyage au bout de la nuit, Bardamu,
pour avoir emboîté le pas à un régiment
en parade, se retrouvait pris au piège, mais ce premier
moment ne durait que quelques lignes. Après cela, c'était
l'errance.
Casse-pipe, c'est le temps de l'enfermement,
devenu interminable. Témoin la longueur de cette première
nuit, qui occupe toute la première séquence, mais
la suite est à l'avenant. L'agressivité du monde
et des hommes y prend la forme de la nuit, du froid, de la pluie,
de chevaux échappés qui courent dans tout cela,
et un visage que Courteline et d'autres avaient déjà
fait connaître en littérature, celui des gradés
et des sous-officiers, d'autant plus charognes qu'ils sont eux-mêmes
plus terrorisés.
L'étonnant est que, du spectacle de tant
d'écrasement, qui ne cesse pas d'être sensible, naisse
ligne à ligne tant de comique. Céline est ici dans
toute la maîtrise de ses moyens. Le discours et l'argot
militaires sont un morceau de choix pour cette rencontre de langages
qui est pour lui le commencement du style. « Et quand
vous avez à la fois le tragique et le rire, vous avez gagné,
n'est-ce pas... » C'est lui qui le dit, en parlant
de Shakespeare.
Casse-pipe est un roman inachevé,
dont nous n'avons même pas tout ce qui avait été
écrit. On trouvera ici l'ensemble des parties actuellement
connues : les cinq séquences mises au point et les
fragments retrouvés d'une première version, plus
le seul récit que Céline ait fait de ce qui devait
suivre. Une fois ces morceaux réunis, leur force est telle
qu'ils font une œuvre à part entière.
De cette transposition du vécu en mots,
Tardi fait à son tour une transposition visuelle, avec
la même fidélité à la sensibilité
célinienne dont il avait déjà fait preuve
dans son illustration de Voyage au bout de la nuit.
350 euros (code de commande : 01748).
CEPEDA SAMUDIO (Alvaro) — Le maître de La Gabriela. Roman. Traduit du colombien par Jacques Gilard. Préface de Gabriel Garcia Marquez. Paris, Belfond, 1984. In-8° (139 x 225 mm.) collé, 138 p., (collection « Littératures Étrangères »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Une bourgade étouffante, construite sur
une plage de la côte caraïbe colombienne, est devenue,
par la volonté de la United Fruit Company, le grand
port d'où sont expédiés les millions de régimes
de bananes que produit « la Zone », dans l'arrière-pays.
Un jour, la grève éclate. La société
yankee appelle l'armée. Le sang coule dans les plantations,
dans les hameaux, tout au long de la voie ferrée, et l'ordre
règne à nouveau. Mais Le maître de la Gabriela
ne s'en tient pas à cet épisode réel de l'histoire
colombienne : ce roman fait revivre trois générations
de la famille d'un planteur sans scrupules et sans remords. Un
entrelacs de voix mystérieuses et de récits objectifs
reconstitue, parcimonieusement, l'histoire de cette dynastie de
tyrans et de rebelles, où chacun est prisonnier de son
propre orgueil et victime de sa fidélité aux lois
d'un sang implacable.
Le roman d'Alvaro Cepeda Samudio n'est pas seulement un classique
colombien : avec lui commence l'histoire littéraire de
tout un continent. Gabriel Garcia Marquez — qui fut l'ami
de l'auteur — voit dans Le maître de la Gabriela
« un formidable apport » à l'ensemble de la
littérature latino-américaine.
7 euros (code de commande : 01718).
[CHARLES QUINT]. SOLY (Hugo, dir.) — Charles Quint 1500-1558. L'empereur et son temps. Anvers, Fonds Mercator, 1999. In-4° (260 x 341 mm.) sous reliure jaquette et étui illustrés d'éditeur, 529 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire bien complet du tableau généalogique volant à déplier et en très bon état.
Table des matières
:
- Introduction.
Charles Quint et son temps, par Hugo Soly.
- Charles Quint et la dynastie,
par Mia J. Rodriguez-Salgado.
- Le monde politique de Charles Quint,
par Geoffrey Parker.
- Les sujets de l'empereur, par
Wim Blockmans.
- Charles Quint et la religion :
la lutte pour la pureté et l'unité du christianisme,
par Heinz Schilling.
- Charles Quint et la naissance de l'économie-monde
capitaliste, par Immanuel Wallerstein. 365
- L'image de Charles Quint : construction
et interprétations, par Peter Burke.
- La symbolique impériale à
travers les arts plastiques, par Fernando Checa Cremades.
- Charles Quint et la musique, par
Henri Vanhulst.
- Notes.
- Bibliographie.
- Index des noms de personnes cités.
Vendu.
CHARLIER
(Gustave) — De Montaigne à Verlaine. Nouveaux problèmes d'histoire littéraire
suivis d'une Bibliographie choisie.
Bruxelles, 1956. In-8° (176 x 253 mm.) broché,
268, IX p., portrait de l'auteur hors texte, exemplaire hors-commerce
sur vergé.
Ce volume d'hommage
au professeur Charlier est la suite de celui publié en
1931 sous le titre De Ronsard à Victor Hugo, problèmes
d'histoire littéraire.
Table des matières
:
- Avant-propos.
I. Montaigne et les femmes.
II. Les lettres de Jacques Bonhomme (1614).
III. La fin de l'Hôtel de Rambouillet.
IV. La comédie en un acte dans le théâtre
classique.
V. Une réplique belge à Chateaubriand
en 1834.
VI. Le vœu d'Atala.
VII. Les derniers vers du Prince de Ligne.
VIII. La première contrefaçon
belge d'André Chénier.
IX. En marge de Stendhal.
I. Une amie de Stendhal.
II. Le Rouge et le Noir
et les Saint-Simoniens.
X. Hernani et le Figaro.
XI. Autour de Sainte-Beuve.
I. Ronsard au XIXe siècle
avant Sainte-Beuve.
II. La plus ancienne notice
sur Sainte-Beuve.
XII. Autour de Lamennais.
I. La « duplicité »
de Lamennais.
II. Lamennais et l'Université
de Bruxelles.
XIII. Gobineau et le romantisme.
XIV. Les débuts du réalisme en
Belgique.
XV. Balzac et son faussaire.
XVI. Le premier amour de Paul Verlaine.
- Appendice.
- Bibliographie.
- Articles et contributions.
15 euros (code de commande : 01728).
DUQUENNE (Xavier) — Le château de Seneffe. Bruxelles, Chez l'auteur, 1978. In-4° (230 x 280 mm.) sous reliure, jaquette d'éditeur, IX, 291 p., illustrations en noir et en couleurs, une coulée d'encre est présente sur le coin inférieur de l'ouvrage, sans dommage pour le texte.
Table des matières
:
Avant-propos.
Première partie : Historique.
Chapitre I : Julien Depestre.
1. Origines familiales.
2. L'ascension.
3. Au sommet.
4. La succession.
5. Sort de la famille.
Chapitre II : Les autres Depestre à Seneffe.
1. Joseph Depestre.
2. Honoré Depestre.
Chapitre III : Après les Depestre.
1. Les Daminet.
2. Les Goffinet.
3. Les Philippson.
4. Dégradation.
5. Reprise par l'État.
Seconde partie : Le château et ses
abords.
Chapitre IV : Construction du château.
1. Le lieu.
2. L'architecte Dewez.
3. La construction.
4. Parachèvements
au XVIIIe siècle.
Chapitre V : Description générale
du château.
1. L'état de conservation.
2. Description générale.
3. Les projets.
Chapitre VI : Appréciation du château.
1. Perceptions antérieures.
2. Seneffe et l'art de
Dewez.
3. L'aspect général.
4. Les ailes.
5. L'extérieur
du corps de logis.
6. Les ordres antiques.
7. La décoration.
8. La fonction d'habitat.
9. La relation entre l'extérieur
et l'intérieur.
Chapitre VIII : Visite du château au XVIIIe
siècle.
1. Introduction.
2. Le rez-de-chaussée.
3. L'escalier et le premier
étage.
4. Les entresols.
5. Le comble et le sous-sol.
6. La chapelle.
Chapitre VIII : Les abords du château.
1. Les dispositions originelles.
2. Les embellissements
au XVIIIe siècle.
3. Après le XVIIIe
siècle.
Notes - Tables.
Vendu.
FRAZER (James George) — Le Trésor légendaire de l'humanité. Feuilles détachées du Rameau d'or par Lady Frazer. Paris, Librairie de France (mention recouverte par l'étiquette des Éditions Rieder), 1925. In-8° (144 x 193 mm.) broché, 311 p.
Table des matières
:
Première
partie. Noël et le gui.
- Le Rameau d'Or.
- Le gui comme paratonnerre,
passe-partout, et protection contre la sorcellerie.
- Le hays d'Errol.
- Conversations des bestiaux
la veille de Noël.
- La bûche de Noël
en Serbie.
Deuxième partie. Créatures fantastiques.
- L'omniprésence
des démons.
- Les démons de
l'abbé Richalm.
- Le sabbat des sorcières.
- Les loups-garous.
- L'âme extérieure.
- Les Ustrels.
- Arbres habités
par des esprits.
- Sedna.
- Comment on enfume les
sorcières.
- Le génie de
la mer.
Troisième partie. Coutumes étranges.
- Le docteur et les malades.
- Pour guérir
la jaunisse.
- Pour guérir
le mal aux dents.
- Images magiques.
- Vertu magique d'un
chat aveugle et d'autres bêtes.
- Vêtements de
longévité.
- Comment on fait tomber
la pluie en Chine.
- Procédés
magiques pour attacher les vents.
- Précautions
contre la sorcellerie.
- Mariage du basilic
sacré.
- Menaces aux esprits
des arbres.
- Thym sauvage, fleurs
de sureau, et fougère.
- Fleurs magiques à
la veille de la Saint-Jean : l'herbe de printemps et le pic ;
la chicorée blanche.
- Scier la vieille femme.
- « Saisissez
le vieillard ».
- Le carnaval sur le
bûcher.
- Le carnaval de Lérida.
- Le carnaval de Viza.
- Lutte de l'été
et de l'hiver.
- Reine de l'hiver et
reine de mai.
- Simulacre de décapitation
du roi, le lundi de la Pentecôte.
- Le printemps magique.
- Bougies allumées
pour écarter les sorcières.
- La femme du pasteur
et ses porcs.
- Baguettes divinatoires.
- Le bébé
dans le panier de vannage.
- Toupies et mascarades.
- Balançoires,
jeu de la scie et chansons.
- Jeux en l'honneur des
guerriers morts.
- Jeux qui revêtent
le caractère d'une grande fête.
- Enfants de la lune
et étoiles filantes.
- Le roi Cloche-Pied.
- La marche à
travers le feu.
- Maraké.
- Fêtes de l'ours.
- Oraison funèbre
adressée à l'ours.
- Propitiation des baleines
mortes.
- Martres et castors.
- Lions, léopards,
boas constrictors, crapauds et scorpions sacrés.
- Comment on dépiste
le fantôme d'une autruche.
- Poissons traités
avec respect.
- La naissance du grand
lama.
- Rois du feu et de l'eau.
- La fête des lanternes.
- Vertu salutaire d'un
clou.
Quatrième partie. Mythes et légendes.
- Saint Romain délivre
Rouen du dragon.
- Isis et le dieu du
Soleil.
- La mort d'Adonis.
- Perséphone et
Déméter.
- Comment les Dayaks
de la côte apprirent à planter le riz.
- Pourquoi les rajahs
de Nagpour ont pour emblème le serpent.
- Le roi Athamas.
- Le roi Vikramaditya.
Cinquième partie. Histoires.
- La femme du meunier
et les deux chats gris.
- Punchkin et le perroquet.
- Koshchei l'immortel.
- Le dragon du moulin
à eau.
- « Bon acier ».
- Le roi sans âme.
- Le géant dont
l'âme était dans un œuf de cane.
- Hugues sans tête.
- Les animaux secourables.
- Le djinn et le moineau.
- Le cœur dans la
fleur de l'acacia.
- La méchante
fée.
- Le lutin de l'arbre.
- La princesse qui ne
devait pas voir le soleil.
Sixième partie. Paysages.
- Les bois du Latium.
- Une fête de la
moisson à Cos.
- Le vallon d'Adonis.
- Le repaire des pirates
de Cilicie.
- La caverne corycicnne.
- Les bains de Salomon.
- Les cascades pétrifiées
d'Hiérapolis.
Vendu.
HALLEUX (Vincent) — Faut livrer dans l'jeu. L'épopée de la balle pelote. Préface de Bob Jacqmain. Tournai, Gamma, 1986. In-8° (150 x 219 mm.) collé, 224 p., illustrations, (collection « Gamma Sport »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Véritable
pigeon voyageur, Vincent Halleux affectionne tout autant l'activité
fiévreuse des grandes villes qu'il parcourt sans cesse,
qu'un retour au colombier en plein cœur du monde fascinant
de la balle pelote.
Reporter-photographe, il a voulu exprimer sa
passion pour ce sport qu'il a lui-même pratiqué,
et dont il rappelle les rudiments.
Un retour aux sources nous démontre que
toutes les couches de la population ont exercé le jeu de
balle, puisque jadis nos souverains s'y affrontaient en duels.
Ce livre, Vincent Halleux l'a conçu comme
un témoignage vivant, agrémenté par de nombreuses
anecdotes recueillies parmi les amoureux de la « petite
Reine blanche ».
Cet hommage voit le jour au moment propice où
la balle pelote retrouve un nouvel essor.
Vendu.
HEINICH (Nathalie) — L'épreuve de la grandeur. Prix littéraires et reconnaissance. Paris, La Découverte, 1999. In-8° (135 x 220 mm.) collé, 297 p., (collection « Armillaire »), exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Il n'est pas facile, certes, de réussir.
Il ne l'est pas non plus, paradoxalement, de supporter sa propre
réussite. Ainsi l'expérience des prix littéraires
est exemplaire en ce qu'elle opère un changement spectaculaire,
instantané et durable dans la grandeur de la personne,
quant à la reconnaissance du talent, à la notoriété
ou à la richesse.
Jean Carrière, Claude Simon, Jean Rouaud,
Annie Ernaux, Emmanuèle Bernheim, Michel Tournier, Andreï
Makine, Jacques Chessex livrent ici leur version — chacune
très différente — de cette expérience
singulière. Ils nous permettent ainsi de réfléchir
sur les raisons de la difficulté à vivre un «
écart de grandeur » entre soi et autrui, ou entre
les différents moments de soi-même. Problèmes
de cohérence identitaire, d'envie, de justice, de conciliation
entre grandeurs hétérogènes : l'épreuve
de la reconnaissance, centrale dans le domaine de la création,
est particulièrement sensible aujourd'hui dans les démocraties
modernes.
Le parcours s'opère ici du niveau le
plus concret de l'histoire de vie au niveau le plus théorique
des modélisations récentes offertes par la sociologie,
l'anthropologie, la psychanalyse ou la philosophie politique.
Nathalie Heinich parvient ainsi à dévoiler ce qui
n'est pas spontanément accessible aux acteurs, sans pour
autant céder à la dénonciation des intérêts
cachés ou des motivations illégitimes.
Avec ce livre, elle poursuit son programme :
faire de la sociologie « froide » sur des sujets «
chauds », de l'analyse anthropologique sur des problèmes
fortement investis par les acteurs, sans tomber dans la sociologie
de magazine, le pamphlet moralisateur ou le traité d'épistémologie.
Vendu.
HÉRODIEN
— Histoire d'Hérodien, Traduite du Grec en François. Avec des
remarques sur la traduction. Paris,
Veuve Barbin, 1700. [A
Paris, / Chez la Veuve de Claude Barbin, / au Palais, sur le second
Perron de la / Sainte Chapelle. / M. DCC. / Avec privilege du
Roy.] In-12 (98 x 170 mm.) plein
veau d'époque, dos à 5 nerfs orné, tranches
rouges, reliure usagée (manques à la coiffe, à
la queue et sur les plats), [1 (titre)], [1 bl.], [34 (préface,
table, approbation et privilège)], 363, [1 (errata)] p.,
ex-libris de l'avocat montois Le Tellier.
La première
traduction en français de l'Histoire d'Hérodien
fut réalisée par Pierre Le Pesant de Boisguilbert,
en 1675. C'est à l'abbé Nicolas-Hubert Mongault
que l'on doit celle présentée ici.
Extrait de la préface,
à propos de la méthode du traducteur :
Graces
aux excellens ouvrages qui ont paru dans ce genre, il n'est plus
besoin d'avertir que les traductions trop littérales sont
non-seulement les moins polies, mais encore les moins fideles,
puis qu'elles expriment toujours fort imparfaitement les pensées
des Auteurs. On est revenu de ces versions barbares, où,
sous des mots François on sentoit une phrase toute grecque
ou toute latine ; semblables à ces étrangers
qui avec nos habits ne peuvent prendre notre air & nos manieres.
On a reconnu que cette servitude, en faisant perdre aux anciens
les beautés qui sont propres à leurs langues, ne
leur communiquoit point les agréments de la nôtre.
Cette heureuse hardiesse a produit des traductions
qui ne cedent guère aux originaux par la force du stile,
& qui les surpassent peut-être par la précision,
la justesse, & la netteté. Le françois aïant
la suprême clarté en partage, & étant
ennemi des moindres équivoques, il porte par tout avec
luy quelque nouveau jour. Il n'en est pas de même des traductions
de grec en latin ; on se sauve à la faveur de la conformité
qui se trouve entre ces deux langues, & les passages difficiles
demeurent souvent aussi obscurs dans la version que dans le texte.
Il faut pourtant rendre jusiice au célébre
traducteur d'Hérodien. Sa politesse l'a mis souvent au
dessus des petits scrupules des grammairiens ; ce qui n'a
pas peu servi à donner à son stile ce tour libre
& aisé qu'on y admire. H. Estienne pouvoit se dispenser
en plusieurs endroits de substituer une version plus littérale :
quoiqu'il ait quelquefois redressé Politien avec fondement,
je ne puis m'empêcher de dire qu'il y a plus de grammaire
que de véritable exactitude dans la plûpart des corrections
de ce savant imprimeur.
J'ay pris une autre sorte de liberté
qui, quoique moins commune, ne manque pas d'exemples fort approuvés,
& qui me paroît aussi essentielle que la premiere. J'ai
trouvé dans mon auteur des circonstances repetées
plusieurs fois dans une même narration, des pensées
qui revenoient trop souvent, & plusieurs autres petites negligences
qui luy sont communes avec beaucoup de Grecs, & qui sont supportables
dans les originaux ; soit que l'emphase & la fecondité
de leur langue les soûtiennent, soit que le respect que
l'on a pour l'antiquité nous rende moins difficiles. Mais
les anciens, par la traduction devenant comme modernes, on ne
leur passe plus rien ; & l'on sent beaucoup mieux les
redites dans une langue qui ne peut les souffrir ni dans les mots
ni dans les choses.
J'ay donc retranché toutes les repetitions
les plus marquées. Par exemple, à la fin de plusieurs
Livres Hérodien reprend les principaux faits qu'il contient,
& au commencement du Livre suivant, il fait la même
recapitulation presque dans les mêmes termes. Il y a beaucoup
d'apparence qu'il donnoit son Hstoire Livre à Livre. C'est
une sorte d'impatience qui a été de tout tems assez
ordinaire aux auteurs. Ainsi ces doubles recapitulations étoient
alors aussi necessaires, qu'elles seroient maintenant inutiles
& désagreables.
J'ay fait un petit nombre de transpositions
pour donner à la narration plus de suite & de netteté.
J'ay quelquefois subsiitué des équivalens à
la place de certaines expressions favorites qu'Hérodien
remanioit trop souvent & de trop prés. J'ay encore
exprimé d'une façon plus naturelle quelques phrases
emphatiques, où il ne disoit que des choses fort simples,
ce qui dans nôtre langue luy auroit donné un air
de declamation dont il n'est pas tout-à-fait exempt dans
la sienne. Comme il est bon neanmoins qu'on puisse reconnoître
même dans une traduction le caractere de l'original, j'en
ay laissé quelques-unes qui ne seront peut-être pas
du goût de ceux qui aiment & étudient la nature.
J'ay cru qu'en faisant paroître Hérodien
en françois, il falloit le rapprocher de nos manières,
sans toutefois le rendre méconnoissable ; & je
suis persuadé qu'il m'avouëroit luy-même de
toutes les libertez que j'ay prises dans cette vûë.
Mais afin de contenter tout le monde, j'ay tâché
de justifier les principales dans mes Remarques. Pour les autres
moins considérables, il faut s'en rapporter à un
traducteur. On doit être persuadé qu'on ne chicane
point son auteur, & qu'on ne se chicane point soy-même
à plaisir ; & je confesse en mon particulier que
je suis fort d'humeur à m'épargner toute peine inutile.
Je n'ay pas fait le moindre changement que je n'aye auparavant
rendu les passages à la lettr, & que je n'aye examiné
avec soin le bon & le mauvais effet de ces différentes
manières de traduire : j'ay même souvent consulté
des personnes habiles pour me déterminer. Mais il est auffi
aisé de sentir toutes ces minuties, qu'il seroit long &
ennuyeux d'en rendre compte dans les Remarques.
On trouvera peut-être que je suis trop
clairvoyant sur les petites imperfections de mon Auteur. J'avoüe
que l'estime que j'en ay toûjours faite ne m'a point empêché
de le lire avec des yeux critiques. Ses bonnes qualitez couvrent
si fort ses défauts, qu'on peut les laisser voir sans hazarder
sa reputation, qui est trop generale & trop bien établie
pour avoir rien à craindre de la censure. J'espere enfin
luy gagner les suffrages des bons esprits, plûtôt
par des louanges sobres & éclairées, que par
un entêtement aveugle & outré.
Bibliographie :
- Blanc (Joseph), Bibliographie italico-française
universelle, col. 65.
50 euros (code de commande : 01754).
HOUDART (Françoise) et ASSEZ (Jacky) — Le château de Boussu raconté aux enfants. Préface de Marcel Capouillez. Boussu, ASBL « Gy Serai Boussu », 2011. In-8° (297 x 210 mm.) broché, 39 p., illustrations en couleurs, exemplaire en très bon état.
Préface :
Surgi
du passé, comme ressorti du néant, le château
de Boussu commence une nouvelle vie.
Après avoir failli disparaître,
il y a vingt ans, sous la pioche des promoteurs immobiliers, il
est, aujourd'hui, l'objet d'une restauration très respectueuse
de ses qualités architecturales.
À travers cet album, œuvre de Boussutois
amoureux de leur passé, les plus jeunes vont pouvoir appréhender
la richesse de son histoire et la symbolique de renouveau qu'il
représente pour notre commune.
Pour le Palais de Boussu, la plus belle demeure
qu'on puisse voir en tous les Pays-Bas, une demeure digne d'un
roi, il s'agit, en somme, d'une véritable « Renaissance ».
Vendu.
KUHNEN
DE LA CŒUILLERIE (Simone) — Fables pour grands enfants.
Dessins de Suzanne Bomhals.
[Bruxelles], Société des Écrivains, 1965.
In-8° (135 x 197 mm.) broché, 93 p., 6 illustrations
en noir, exemplaire numéroté (n° 227).
Exemplaire dédicacé
à l'écrivain de Pâturages, Vital Broutout
qui a « eu la gentillesse de traduire en son wallon
savoureux mon Coq et mon Lion ! ».
On joint une lettre autographe de l'auteur à
Vital Broutout datée de Gand, le « 13-13 [sic]
- 68 ».
En quatrième de
couverture :
La
poétesse francophone Simone Kuhnen de La Cœuillerie
(Schaerbeek, 1905 - Gand, 1993) voua une grand intérêt
pour la poésie orientale et on lui doit non seulement des
recueils de haï-kaïs mais aussi des traductions et des
adaptations de poèmes vietnamiens, chinois, hébreu.
Elle vivait avec la peintre Suzanne Bomhals qui a illustré
les Fables présentées ici.
20 euros (code de commande : 01716).
[LÉGION ÉTRANGÈRE]. DÉVIGNES (Geneviève) — Les épaulettes rouges. En marge de la grande histoire de la Légion Étrangère. Souvenirs glanés - ou relatés après 60 ans révolus par Geneviève Dévignes sur l'ancien front de Champagne. S.l., s.d., 1977. In-8° (156 x 213 mm.) collé, 108 p., illustrations, ex-libris manuscrit à la page de titre, exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
- Avant-propos.
1. En guise d'introduction. Court récit
recueilli dernièrement à Souain des lèvres
du Général Legendre. Legio Patria nostra.
2. Id. Devant les ondulations du Mont Blond,
du Mont San Nom et du Cornillet. Trois simples mots.
3. Étude de caractère, suivie
d'un drame et d'une libération de conscience. Heure « H
» au Trou Bricot.
4. Anecdote sur le vif. Recueillie aux abords
de la Ferme des Marquises et de La Pompelle. « J'étais
colonel, mon capitaine ».
5. Promenade à travers Chalons délivré
: Les épaulettes rouges.
6. Les deux Rues de La Cheppe, ou : « Rentrez
vos poules !... »
7. Incident héroï-burlesque au « Front
d'Argonne » précédant le « Front
de Champagne ». César Calandot.
8. Atmosphère d'ambulance - fin septembre
et octobre 15 avec confidence d'un blessé relatant le sacrifice
d'un légionnaire anonyme. Perthes-les-Hurlus. « Alerte
aux gaz ! ».
9. (Hors cadre) l'Odyssée d'un personnage
inattendu : un rescapé de Souain, qui mit 50 ans à
regagner ses pénates : l'invité d'honneur.
10. (Extrait du « Florilège
de N.D. de l'Épine »). Le salut du légionnaire
champenois à Notre-Dame de l'Épine.
12 euros (code de commande : 01732).
LE ROY (Eugène) — Le moulin du Frau. Bois de Louis-Joseph Soulas. Avant-propos par Alcide Dusolier. Paris, Mornay, 1927. In-8° (154 x 202 mm.) broché sous couverture rempliée, V, 472 p., 62 illustrations (couverture, dos, 1 à pleine page, 18 dans le texte, 7 vignettes, 12 bandeaux, 11 culs-de-lampe, 11 lettrines), (collection « Les Beaux Livres », n° 39), exemplaire numéroté sur Rives (n° 346), très bon exemplaire en grande partie non coupé.
Extrait de l'avant-propos
:
Je ne me rappelle pas avoir jamais eu, du temps que j'étais
critique, l'occasion d'apprécier un roman rustique offrant
la moindre ressemblance de facture avec le Moulin du Frau.
Le Marquis des Saffras, de La Madelène, les Païens
innocents, de Babou, non plus que le Chevrier, de Fabre,
et le Bouscassié, de Cladel, ne sauraient lui être
comparés. L'arrangement de la réalité, l'inquiétude
constante de la forme, qui s'accusent également dans ces
œuvres rudes ou délicates, ne s'aperçoivent
pas une fois dans le Moulin. Ici, nul artifice littéraire,
« l'auteur » est absent, il semble que le
livre se soit fait tout seul, soit venu de lui-même.
Quand je lus dans l'Avenir de la Dordogne
les premiers feuilletons, je fus pris d'emblée au charme,
absolument nouveau, d'une naïveté d'exécution
sans analogue dans mes souvenirs. Le récit se déroulait
si simplement à travers les villages, les champs, les landes
et les bois, qu'on eût juré l'histoire du meunier
écrite par le farinier en personne. Rien de prémédité,
d'agencé : le Périgord comme il est et les
Périgourdins comme ils sont, voilà tout. Oui, c'est
bien le meunier qui raconte au jour le jour la vie de sa famille
et celle de ses voisins, qui nous dit bonnement leurs idées,
leurs peines, leurs gaietés, au fur et à mesure
que tels ou tels incidents les déterminent, sans qu'il
tente jamais de combiner ces incidents pour en tirer un effet
ou une situation. Et cependant, quel intérêt elles
éveillent, ces existences tout unies, où les surprises
et l'extraordinaire n'ont point de place ! Quel attrait dans
ces tableaux du monotone train-train rural !
On pourrait dire que, par-là, le Moulin
du Frau est un tour de force, si l'effort se trahissait en
quelque endroit. Mais non. Si nous sommes conquis dès le
début et gardés jusqu'au bout, cela tient avant
tout à l'entière sincérité du narrateur,
à ce qu'il a vécu son sujet.
Bibliographie :
Sur Louis-Joseph soulas, voyez la ressource
en ligne : https://ljsoulas.fr/index.html
60 euros (code de commande : 01745).
LIZERAND
(Georges) — Un siècle de l'histoire d'une commune
rurale. Vergigny. Paris,
Delalain, [ca 1949]. In-8° (134 x 214 mm.) broché,
126 p., cartes hors texte, exemplaire en bon état.
Vergigny est
une commune du département de l'Yonne située entre
Troyes et Auxerre.
Introduction :
La
présente histoire d'une commune rurale française
au dix-neuvième siècle est en partie la suite naturelle
du livre que j'ai publié en 1942 aux Presses Universitaires
de France sur le Régime rural de l'ancienne France.
Elle s'en distingue pourtant en ce que l'histoire
rurale est étudiée ici sur le plan municipal dans
l'une des quarante mille cellules qui composent la communauté
française. Si ce genre d'études se multipliait plus
vite que ce n'est actuellement le cas on pourrait parvenir bientôt
à des conclusions de portée générale
qui, je le crois du moins, modifieraient assez sensiblement l'image
que l'on se fait d'ordinaire de l'histoire de la France moderne.
Pour composer ce petit livre j'ai eu à
ma disposition les archives de ma commune natale qui sont variées
et pas du tout insignifiantes : les registres de l'État-civil,
le cadastre, les délibérations du Conseil municipal
depuis 1801, les budgets et les comptes de gestion depuis 1810,
les contrôles de la garde nationale, les dossiers des travaux
exécutés par la municipalité, les comptes
d'exploitation de ses bois, un assez grand nombre de pièces
détachées sur des questions diverses; et aussi des
actes notariés et des carnets de comptes conservés
par plusieurs familles de cultivateurs.
L'utilisation de tous ces documents m'a été
facilitée par trois circonstances : une résidence
prolongée à Vergigny depuis mon enfance ; la
gestion d'un modeste patrimoine foncier ; l'apprentissage
de l'administration municipale, comme maire d'abord, ensuite comme
adjoint.
D'autre part, j'ai recueilli dans ma famille
les souvenirs de ceux des miens qui ont été aussi
conseillers municipaux ou maires et, par leur intermédiaire,
en remontant plus haut, ceux de mes ascendants qui, au moins à
partir du premier tiers du XVIIIe siècle, ont exercé
des fonctions plus modestes mais analogues sous le titre de praticiens,
procureurs fiscaux, lieutenants de prévôté.
Je n'ai pas manqué de recourir aux souvenirs des anciens
du village et aux traditions qu'ils ont, eux aussi, recueillies
de leurs ascendants.
Pour rendre plus vivants ou plus clairs certains
épisodes ou détails de cette histoire, j'ai cru
bon de publier quelques pièces de nos archives et quelques
plans et croquis.
La division en chapitres qui suit ne correspond
pas strictement à l'évolution réelle de la
commune de Vergigny. Mais elle ne la contredit pas non plus, parce
qu'au cours du siècle passé l'emprise gouvernementale
sur la vie des communes s'est si fortement accrue qu'elle a fini
par lui imposer le rythme de celle de l'État lui-même.
13 euros (code de commande : 01733).
MARCHETTI
(Patrick) — Paie des troupes et dévaluations monétaires
au cours de la deuxième guerre punique. Rome, École Française de Rome,
1978. In-8° (170 x 243 mm.) agrafé, [22] p.
Extrait des
actes du colloque Les « dévaluations »
Rome, époque républicaine et impériale (Rome,
13-15 novembre 1975), collection de l'École française
de Rome, n° 37, pp. 195-216.
Extrait :
La
deuxième guerre punique représente pour l'historien
un inépuisable champ de recherches. On y assiste à
l'effort prodigieux d'un peuple jeune pour surmonter la tourmente
qui eût dû l'abattre. De sa victoire, il tirera la
force, l'expérience et le réalisme indispensables
pour assumer le destin hors-série qu'on lui connaît.
Bien que momentanément épuisée, Rome sortira
de cette guerre nantie notamment d'un système économique
et monétaire original, stable et approprié au nouveau
rôle qu'elle s'apprête à jouer en Méditerranée :
c'est de cette époque que date la création du denier.
Et il n'est certes pas sans intérêt pour l'histoire
économique de l'Antiquité de chercher à définir,
aussi précisément que possible, à la suite
de quelles contraintes Rome a été amenée
à abandonner, au cours de cette guerre, le système
métrologique « archaïque » du
didrachme pour le remplacer par une monnaie qui la singularise
et la caractérise si bien.
Vendu.
[MAURRAS (Charles)]. LONDON (Géo) — Le procès de Charles Maurras. Lyon, Bonnefon, 1945. In-8° (127 x 210 mm.) broché, 214 p., illustrations, exemplaire en grande partie non coupé.
Table des matières
:
- La
presse internationale à Lyon.
- Autour de l'instruction.
- Première audience : mercredi 24
janvier.
- Exposé des faits.
- Interrogatoire de Maurras.
- L'affaire Claudel.
- Extraits de la déclaration d'ensemble
de Maurras.
- Deuxième audience : jeudi 25 janvier.
- Interrogatoire de Maurice Pujo.
- Déposition de M. Francisque Gay.
- Troisième audience : vendredi
26 janvier.
- Déposition de M. François
Bidault.
- Déposition de M. Joseph Folliet.
- L'affaire de Bourg.
- Déposition de M. Auphan.
- Déposition de l'ex-préfet
Angéli.
- Déposition de M. Verdenal.
- Déposition de M. Justinien.
- Déposition de M. le professeur
Rambaud.
- Déposition de M. Nicolas.
- Déposition de M. François
Daudet.
- Ceux de Montluc.
- Union Sacrée.
- Le réquisitoire.
- Quatrième audience : samedi 27
janvier.
- Plaidoirie de Me Breuillac.
- Plaidoirie de Me Goncet.
- Le verdict.
- Appendice.
Vendu.
MESNIL (Marianne) — Trois essais sur la fête. Du folklore à l'ethno-sémiotique. Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles, 1974. In-8° (160 x 240 mm.) broché sous couverture à rabats, 62 p., (collection « Cahiers d'Étude de Sociologie Culturelle », n° 3), exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
L'analyse
sémiotique, née de la linguistique structurale,
se propose de développer le texte « programme »
de Ferdinand de Saussure : créer la science qui étudie
la vie des signes au sein de la vie sociale.
Le domaine des faits socio-culturels, habituellement
réservé à l'investigation dite folklorique,
peut reprendre une partie de ce programme à son compte.
Partant de l'hypothèse que la manifestation étudiée
correspond à l'un de ces systèmes signifiants dont
s'occupe la sémiotique, il est possible de l'assimiler
à un « texte », un « message »
dont l'analyse consistera à dégager le « code »
de signification sur lequel il repose.
C'est dans cette perspective que se situent
ces Trois essais, qui tentent de donner un exemple de ce
que peut être une démarche sémiotique appliquée
à l'étude des traditions européennes.
8 euros (code de commande : 01734).
[MONS].
Le patrimoine monumental de la Belgique. Volume 4. Province
de Hainaut. Arrondissement de Mons.
2e édition. Liège,
Pierre Mardaga, 1982. In-8° (158 x 219 mm.) sous reliure
et jaquette d'éditeur, 626 p., nombreuses illustrations
en noir et quelques-unes en couleurs, une carte volante à
déplier.
Cet exemplaire
est en parfait état.
Sur la jaquette :
Traversée
par des influences multiples, l'architecture est restée
tout un temps en Hainaut sans caractère propre. La période
gallo-romaine n'y a laissé que des vestiges assez peu importants.
Il faut attendre l'époque carolingienne pour voir s'élever
un grand monument préroman : l'église Saint-Ursmer
à Lobbes.
Au XIe siècle, la collégiale Saint-Vincent
de Soignies, témoin de l'architecture romane, se rattache
aux écoles normande et mosane. Tournai prend le relais
au XIIe siècle avec sa cathédrale (un des grands
monuments d'Occident, dont le transept annonce déjà
le style gothique), ses églises paroissiales et ses maisons
romanes.
La naissance de l'art gothique dérive
de l'hégémonie politique, économique et culturelle
de la France. Les Cisterciens notamment construisent une série
de monastères dont il ne reste que ruines. L'œuvre
maîtresse du gothique est le chœur de la Cathédrale
de Tournai (1243), se ralliant aux normes « classiques »
des grandes cathédrales françaises.
L'architecture gothique prend un nouvel essor
dans la seconde moitié du XVe siècle avec la collégiale
Sainte-Waudru (1457-1582) et l'hôtel de ville (1479) de
Mons. Sa tradition se maintient jusqu'à la fin du XVIe
siècle, et même au-delà, surtout illustrée
par des églises paroissiales de plusieurs types locaux.
Dans le canton de Mons prédomine une couverture économique
en bardeaux, dont les entraits sont parfois engoulés. Malgré
ses formules variées, ce groupe régional possède
un caractère constant : la colonne hennuyère, dotée
d'un chapiteau dont la corbeille peu élevée est
à deux rangs de moulures, et d'une base typique à
congés. La Renaissance fait une apparition brève
et épisodiques sur cette terre acquise aux formules gothiques.
Les tentatives d'ordres comme celui des Jésuites,
pour acclimater le style de la Contre-Réforme, restent
également sans réel lendemain. Une œuvre cependant
sera purement baroque : le beffroi de Mons édifié
en 1661.
Au XVIIIe siècle, la persistance du style
gothique se perçoit encore dans un certain nombre d'églises
de campagne et de maisons montoises. Mais, dès le retour
de la paix en 1713, les ruines des campagnes de Louis XIV
imposent des reconstructions. Ainsi naissent le « type
tournaisien » et le « style classique montois ».
Le classicisme français, assimilé avec liberté,
s'épanouit dans les demeures princières, les grandes
abbayes et dans l'architecture privée.
Le XIXe siècle donne peu d'œuvres
intéressantes, en dehors de quelques églises et
hôtels de maître néo-classiques et de bâtiments
industriels, dont le remarquable ensemble du Grand-Hornu.
Au début du XIXe siècle, le « Modem
Style » ne fait qu'effleurer l'architecture hennuyère.
Quant à l'architecture contemporaine,
dont il est difficile de déterminer dès à
présent les tendances spécifiques, elle s'est manifestée
par quelques œuvres prometteuses.
25 euros (code de commande : 01746).
MOULAERT (Georges) — Souvenirs d'Afrique 1902-1919. Bruxelles, Charles Dessart, 1948. In-8° (152 x 209 mm.) broché, 242 p., illustrations hors texte, exemplaire non coupé, couverture un peu défraîchie recouverte du cachet humide du Ministère de l'Instruction Publique - Ministère des Colonies.
Avant-propos :
L'exposé
historique des événements demande, outre la consultation
des documents officiels, la collaboration des acteurs qui ont
vécu ces événements. Les mémoires
et souvenirs précisent les faits, montrent les causes,
souvent petites et cachées, donnent la vie à l'Histoire.
Quelque modeste qu'ait été le rôle de l'acteur,
s'il a participé directement aux événements
et s'il a pu les observer et les noter avec objectivité,
son rapport est utile et souvent important.
L'histoire du Congo ne possède pas suffisamment
de ces documents vécus. Il nous manque les mémoires
de Van Gele, Valcke, Vankerkhove, des Le Marinel, de Dhanis, Chaltin,
Lothaire et de tant d'autres.
Ayant participé au dernier conflit avec
la France, exercé un important commandement pendant les
dernières années de l'État Indépendant
du Congo, puis vécu la transformation de l'État
en Colonie, avec les hésitations, les erreurs et enfin
les réalisations, j'ai jugé utile de fixer d'une
façon précise les événements de cette
période, ainsi que l'évolution des problèmes
administratifs et économiques, spécialement de 1907
à 1919.
Dans l'ouvrage : Problèmes coloniaux
d'hier et d'aujourd'hui, j'ai publié la synthèse
de ces problèmes dont j'expose aujourd'hui les circonstances
dans lesquelles ils se sont présentés.
Voir notamment :
« Le problème
de la Colonisation du Congo belge » d'avril 1913, puis
la question des transports :
«
Communication et Transports », août 1910,
« Transports
Fluviaux », 1911,
«
Politique des chemins de fer coloniaux », septembre
1913,
«
Note sur le statut des fonctionnaires », 1913.
La période de transformation de l'État
Indépendant en Colonie est éminemment instructive
et les réformes se sont échelonnées sur plus
de 20 ans. La vie continue et la vie est une transformation permanente.
Le Congo de 1945, au lendemain de la grande tourmente, ne sera
plus celui de 1939, mais les grands principes économiques
et administratifs restent debout et les questions de solidarité
et de progrès sociaux se rattachent directement à
l'Économique.
Pour mener le Congo vers des destinées
prospères, il n'est peut-être pas inutile de jeter
de temps à autre un regard en arrière.
10 euros (code de commande : 01736).
MOUSSON-LANAUZE (Docteur Jean Baptiste Onesime Pomilus) — De l'empirisme vers la raison. Préface de F. Funck Brentano. Paris, Maison de la Piperazine Midy, [1913]. In-8° (150 x 201 mm.) broché, 92 p., illustrations in et hors texte en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
Extrait de l'introduction
:
On
est surpris, en lisant l'Histoire de la thérapeutique
depuis ses origines jusqu'à nos jours, de l'extrême
lenteur des progrès réalisés. En somme, nous
ne parlons pas de la chirurgie, mais de la médecine, est-on
beaucoup plus avancé aujourd'hui qu'au temps d'Hippocrate,
qu'au temps de Galien ? Assurément, il y a eu des
progrès qu'il serait absurde de contester, mais quand on
tient compte du nombre infini d'hommes qui ont appliqué
leur pensée, leurs efforts, leur labeur à l'art
de soigner et de guérir leurs semblables, quand on pense
aux grands esprits, aux savants profonds que l'histoire de la
thérapeutique met en lumière, on est tout étonné
de constater que les résultats obtenus, les conquêtes
faites ne sont pas en rapport avec tant d'intelligence et de travail
dépensés. Il est vrai, et disons-le immédiatement,
pour adoucir cette conclusion pessimiste, que diverses des branches
issues de la thérapeutique, l'hygiène notamment,
ont réalisé de tels progrès que, depuis vingt-cinq
ou trente ans, la moyenne de la vie humaine en France a augmenté
de près de dix ans : c'est presque trop beau.
La lecture du très intéressant
ouvrage pour lequel l'auteur et l'éditeur ont bien voulu
nous demander une préface nous a inspiré une autre
réflexion : quand on regarde derrière soi,
les vingt, trente ou quarante dernières années écoulées,
on est tenté de dire : jusqu'à il y a trente
ou quarante ans, les progrès en médecine ont été
en somme assez lents, mais depuis lors, voyez quels progrès
réalisés, on marche à pas de géants.
Je suis certain que, à peu près à toutes
les époques, les hommes se sont fait le même raisonnement.
Puis, le temps s'écoule et ces progrès dont on était
si fier prennent leur place, singulièrement réduite,
dans l'histoire de la science humaine. Il en est comme d'une allée
d'arbres qui s'étend au loin devant vous : à
l'horizon, les espaces qui séparent les arbres semblent
insignifiants, tandis qu'ils semblent d'autant plus considérables
qu'ils sont plus rapprochés du point où vous êtes
placés.
Aussi bien les ouvrages de la nature de celui-ci
sont à la fois curieux et précieux. Ils résument,
de façon pittoresque et frappante, l'historique des connaissances
humaines dans une de ses branches, particulière et spéciale,
permettant de juger l'état de la question. On ne saurait
trop encourager ce genre de publications.
5 euros (code de commande : 01735).
PAULHAN (Jean) — Les causes célèbres. Paris, Gallimard, 1950. In-8° (119 x 181 mm.) sous cartonnage d'éditeur (maquette de Mario Prassinos), 135 p., exemplaire numéroté sur alfa mousse Navarre (n° 313), cartonnage bruni et rousseurs.
Notice de l'éditeur
à l'occasion de réimpressions :
Ce sont vingt et un récits d'événements,
de faits, de causes d'apparence infime : les visions d'un ouvrier
devenu aveugle, le rite des noces à Orpaillargues, les
traits de caractère d'une domestique ... Ils ont, pour
celui qui les a vécus et pour celui qui les lit, un caractère
« inquiétant » et « presque
effroyable ». Le lecteur s'interrogera sur le genre
auquel relier ces causes célèbres.
En 1945, Jean Paulhan classait ce qu'il en publiait
parmi les « contes », je dirais même :
« faits divers », de tels faits divers sont
quotidiens, privés ; ils n'ont rien des causes célèbres
dont s'occupent les tribunaux. C'est sans doute que nous ne sommes
pas assez sensibles à leurs résonances morales.
En tout cas, il ne s'agit pas d'« entretiens sur des
faits divers ». Chacune de ces « causes »
est aussi « chose » poétique.
Bibliographie :
- Huret (Jean-Étienne), Les Cartonnages
NRF, n° 397.
Vendu.
PEIFFER
(Jacques G.) — Émaux d'Istanbul à Longwy.
L'Europe de la faïence. Préface
par Tamara Préaud. Avant-propos par Jacqueline
du Pasquier. Thionville, Gérard Klopp, 1995. In-4°
(258 x 361 mm.) sous reliure toilée et étui
imprimé d'éditeur, 463 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Une très
précieuse source de documentation ; cet ouvrage fut rapidement
épuisé au catalogue de l'éditeur.
En quatrième de
couverture :
La
seconde moitié du XIXe siècle fut une période
de profondes mutations socio-économiques touchant tous
les domaines, y compris celui de la céramique. Une relative
prospérité permit à une clientèle
aisée d'encourager les recherches technologiques ou les
créations artistiques et donna aux amateurs l'occasion
de rassembler de grandes collections de faïences et de porcelaines
anciennes. Le prestige de ces dernières rejaillissait sur
leurs imitations contemporaines.
La bourgeoisie appréciait les productions
courantes mais de qualité, que l'industrialisation croissante
et une émigration rurale, fournissant une main-d'œuvre
peu onéreuse, permettaient de fabriquer à un moindre
coût. On assista à la multiplication des petits ateliers,
créateurs d'œuvres originales, tandis que les grands
centres mécanisés s'assuraient la collaboration
d'artistes réputés. L'horizon des Européens
s'élargissait et le goût romantique prononcé
pour l'exotisme pouvait être mieux satisfait avec l'essor
des missions à l'étranger.
La multiplication des revues et ouvrages illustrés,
permise par les moyens modernes de reproduction, la possibilité
de « voyager sur place », offerte par les
musées en grand développement et les expositions
universelles, accentuaient encore cette tendance. Ces expositions
furent des lieux de comparaisons, de révélations
et de rivalités. L'un des terrains les plus disputés
fut celui de l'esthétique, puisque les céramiques
étaient toutes d'une qualité à peu près
égale et que les connaissances du public s'amélioraient
grâce aux nouvelles sources d'enseignement disponibles.
Pour les critiques les plus avancés, l'industrie devait
concevoir des décors, correctement adaptés à
des formes fonctionnelles et séduisantes, susceptibles
d'être reproduits à prix modique en tenant compte
des modes diverses suscitées par les recherches des petits
ateliers artistiques.
Parmi toutes les innovations de ce demi-siècle
fertile, Jacques G. Peiffer a choisi d'étudier ce qu'il
nomme très précisément les « émaux
en relief cerné », l'un des points de rencontre
les plus passionnants entre les traditions des Orients et celles
de l'Europe. Choix pertinent, puisqu'il s'agit de l'un des grands
axes de recherche de cette période, à côté
des lustres métalliques et des couvertes monochromes. Mais
une question s'impose : d'où vient la véritable
fascination que ces émaux ont exercée sur les céramistes
européens ?
Ils étaient connus dès les XVIIe
et XVIIIe siècles grâce à l'importation des
porcelaines chinoises, et il semble qu'ici encore la Manufacture
de Sèvres ait joué un rôle précurseur.
On y note à plusieurs reprises, au XVIIIe siècle,
une volonté d'imiter ces émaux si particuliers,
translucides, posés en aplat et formant un léger
relief. On voulait probablement prouver que l'on pouvait faire
mieux, dans le même registre, que ces porcelaines chinoises
importées en masse. L'engouement pour la Chine ne disparut
pas au siècle suivant. En effet, Alexandre Brongniart,
en fit rapporter des pièces pour le musée technologique
ouvert à la manufacture, mais aussi des matières
premières et des informations sur ses savoir-faire. Outre
la simple curiosité scientifique, il devait également
être poussé par la nécessité de sortir
enfin du système décoratif à miniatures,
cartels, ornements d'or et fonds colorés, sur lequel on
n'avait cessé de broder depuis le XVIIIe siècle.
Il sentait que la Chine offrait des pistes intéressantes
pour ses travaux. En publiant les résultats de leurs études
sur les porcelaines chinoises dès 1852, ].]. Ebelmen et
A. Salvetat disaient clairement qu'ils souhaitaient faire profiter
les fabricants français de leurs analyses afin que ceux-ci
pussent retrouver « l'aspect simple et harmonieux dont
les poteries de la Chine nous fournissent l'exemple »,
tout en signalant que ces émaux ne pouvaient s'appliquer
sur la porcelaine européenne qui cuit à trop haute
température (c'est peut-être pour cette raison que
les premières recherches d'émaux en relief se sont
inspirées plutôt de céramiques cuisant à
plus basse température, telles celles du Moyen-Orient).
À Sèvres même, leur utilisation fut activement
poursuivie. Les émaux en relief sur « pâte
tendre » en 1862, puis sur « pâte
Salvetat » de 1873 à 1875, en témoignent.
Par un caprice du destin, la mise au point définitive en
1882-84 de la « pâte nouvelle », en
partie destinée à recevoir ce genre de décors,
vint trop tard, à un moment où les artisans céramistes
et l'industrie en avaient déjà vulgarisé
l'usage.
Adalbert de Beaumont et Eugène Collinot,
par leur enthousiasme pour les faïences orientales, tirent
de plusieurs siècles d'oubli la technique précieuse
des émaux en relief et du cerné, utilisée
à Ispahan et à Iznik pour les décorations
monumentales des palais séfévides et des mosquées
anatoliennes.
La qualité des recherches, menées
avec une grande probité et la finesse de perception d'un
homme de l'art, nous fait découvrir l'œuvre de bons
maîtres artisans comme Poyard et sort de l'ombre quelques
manufactures délaissées mais non dépourvues
d'intérêt. Entre des techniciens d'usines comme Longuet
et des artistes comme Parvillée, les liens sont plus étroits
qu'il n'y paraît.
En s'appuyant sur les acquis historiques, Jacques
Peiffer rompt avec les narrations chronologiques et appuie son
argumentation critique sur les innovations nées d'un siècle
hautement créatif, dominé par les personnalités
que sont Théodore Deck ou Gaidan. Il entreprend de relater
la genèse spécifique de la céramique en privilégiant
le rôle des hommes et de leur savoir-faire, et démontre
la puissance des systèmes économiques et culturels.
Et c'est précisément cette passionnante
aventure que retrace, dans tous ses détails, l'auteur,
avec l'immense mérite d'une analyse rigoureuse, aussi bien
des subtiles techniques utilisées que des données
historiques permettant de mieux cerner l'activité des différents
acteurs de ce domaine très spécialisé. Les
relations complexes entre sources, créateurs et praticiens
font l'objet d'analyses sérieuses et peut-être convient-il
de souligner combien la part de la technique étudiée
ici, par rapport à l'ensemble de la production de chaque
atelier, est variable. Le passé si riche de la céramique
française est encore trop peu étudié et publié.
Il n'en est que plus agréable de voir aboutir ce beau travail,
tant pour son grand intérêt que dans l'espoir qu'il
inspirera de nombreuses vocations.
180 euros (code de commande : 01750).
PIÉRARD (Christiane) — L'architecture civile à Mons (XIVe-XXe siècles). Gembloux, Duculot, 1974. In-8° (146 x 210 mm.) broché, 72 p., illustrations hors texte, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 23).
Table des matières
:
- Préface.
- Introduction.
I. Du XIIIe au XVe Siècle.
II. Le XVe siècle et l'hôtel de
ville.
III. Le XVIe siècle : premier âge
d'or de l'architecture privée.
1. Architecture gothique.
2. Architecture dite espagnole.
3. Architecture Renaissance.
IV. Le XVIIe siècle : les grandes
constructions publiques.
1. Architecture « économique ».
2. Architecture classique.
3. Architecture baroque.
4. Architecture à la
française.
V. Le XVIIIe siècle : second âge
d'or de l'architecture privée.
1. Style Louis XIII.
2. Style de transition Louis
XIII - Louis XIV.
3. Style Louis XIV.
4. Style Régence.
5. Style Louis XV.
6. Style Louis XVI.
VI. Le XIXe siècle : les grands
projets d'urbanisme.
VII. Le XXe siècle : tentative de renouveau.
VIII. Architecture militaire.
1. XIIe siècle.
2. XIIIe-XIVe siècles.
3. Du XVe au XIXe siècle.
4. XIXe siècle.
- Conclusion.
- Index des principaux bâtiments
et des rues cités.
- Index des architectes cités.
Vendu.
PIÉRARD (Louis) — Visages de la
Wallonie. 30 bois gravés de Maurice Brocas.
Bruxelles, Éditions Labor, 1980. In-4° (199 x 260 mm.)
broché, 89 p., illustrations en noir. On joint les quelques
feuillets de l'article Bougnies en Hainaut, par Jean
Piérard.
Il s'agit de
la réimpression de l'édition originale de 1934,
avec une introduction de Marianne Pierson-Piérard.
Article du Bulletin
du Palais des Beaux-Arts :
« En route ! », le
premier chapitre du livre de Louis Piérard nous convie
à une promenade capricieuse et sentimentale, à travers
les régions si diverses qui composent la Wallonie. Qui
ne les a pas visitées, en voyageur distrait ou en touriste
consciencieux ? Mais il ne suffit pas d’en relever les
vieilles pierres ou d’en collectionner les sites, pour en
dégager l’âme. Louis Piérard, quand il
parle de son pays, n’est ni un pédant archéologue,
ni un marchand de cartes postales ; il sait que la légende
est plus vraie que l’histoire et que les secrets d’un
peuple échappent à qui n’a pas écouté
ses chansons. Ne cherchons pas, dans cette géographie poétique,
la rigueur d’une définition ou le tracé précis
d’une frontière. C’est la variété
même de l’âme wallonne qu’il a voulu nous
restituer, comme une suite d’images auxquelles un lien subtil
confère une parenté. Les bois de Maurice Brocas,
lumineux et construits, illustrent le texte avec fidélité ;
et la belle présentation du livre ajoute encore à
l’attrait de cette « invitation au voyage ».
Bibliographie :
- Kerchove (Arnold de), Visage de la
Wallonie. Par Louis Piérard, dans Bulletin du Palais
des Beaux-arts de Bruxelles, n° 153 - Vendredi 22
février 1935, p. 27.
Vendu.
PIERRE (Michel) — Histoire de l'Algérie. Des origines à nos jours. Paris, Tallandier, 2023. In-8° (165 x 230 mm.) collé, 700 p., exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Aucun
autre pays n'a de liens aussi denses et complexes avec la France
que l'Algérie. Ne serait-ce que par les millions de Français
qui y ont des racines. Au point que le simple énoncé
du nom suscite une gamme infinie de sentiments passionnels et
d'opinions tranchées.
C'est dire l'importance de recourir à
l'Histoire et de faire un récit de temps long. Celui qui
inclut la Préhistoire illustrée par l'art pariétal
du Sahara, puis l'Antiquité avec ses vestiges puniques
et numides avant que l'Afrique du Nord ne fasse partie de l'Empire
romain devenant peu à peu chrétien. Viennent ensuite
les siècles de l'islam à la conquête des terres
berbères, qui donnent naissance à des royaumes divers
et aux grands empires almoravide (XIe-XIIe siècles) et
almohade (XIIe-XIIIe siècles).
À partir du XVIe siècle, la régence
d'Alger, pour partie liée à l'Empire ottoman, confirme
le pays dans sa géographie actuelle et dans un destin tout
à la fois méditerranéen et africain. Après
1830, les 132 ans de présence française s'inscrivent
dans l'histoire coloniale de l'Occident avant qu'une guerre de
libération nationale n'y mette fin. L'Algérie devenue
indépendante se construit avec ses atouts, ses problèmes,
ses réussites et ses échecs. Et ses tragédies
telle la décennie noire de 1992 à 2001 ou ses espoirs
symbolisés par le Hirak en 2019.
Vendu.
PIRET (Etienne) — Le grand Binche. Tome 3. Bruxelles - Stroud, Sutton - Tempus, 2009. In-8° (165 x 235 mm.) collé, 128 p., très nombreuses reproductions photographiques, (collection « Mémoire en Images »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Longtemps
attendu, le Tome 3 de la collection « Mémoire en
Images » consacré à Binche est enfin paru.
Grâce aux prêts de nombreux collectionneurs,
de nouveaux aspects de la vie binchoise dans le passé sont
illustrés dans ce tome.
Certaines photos ou cartes apportent de nouveaux
détails à des thèmes déjà abordés
dans les deux premiers tomes, mais certains documents, souvent
rares ou inconnus, illustrent des nouveaux sujets.
Ce livre n'est donc pas exhaustif mais il complète
les tomes précédents sans tenir compte d'une ligne
particulière au hasard des documents retrouvés.
13 euros (code de commande : 01739).
POULAIN
(Jacques) — De l'homme. Éléments
d'anthropologie philosophique du langage.
Paris, Cerf, 2001. In-8° (145 x 235 mm.) broché,
304 p., (collection « Passages »),
exemplaire en parfait état.
Ouvrage épuisé
au catalogue de l'éditeur et devenu peu courant !
En quatrième de
couverture :
L’homme
est le seul être vivant qui ait besoin du langage pour vivre :
il ne peut voir, agir et penser sans y avoir recours. Se voit
ainsi résolue l'énigme que l’homme a toujours
représentée à ses propres yeux car l'usage
des sons engendre aussi bien le psychisme humain que les institutions.
Prêtant sa parole au monde, l'être humain fait de
chaque expérience une sorte de communication et lui subordonne
l'usage de la main et celui de l'œil.
Tout en proposant ainsi une clef du fonctionnement
du psychisme et des institutions humaines, le présent ouvrage
dégage également ce qui a condamné l'histoire
moderne à l'échec. L'homme ne peut tenter de se
transformer directement lui-même sans se heurter aux limites
que lui impose cet usage de la parole. Il ne peut se transformer
lui-même qu'indirectement : en soumettant son action
et son désir au jugement de vérité comme
il lui soumet sa connaissance.
C’est là que s’origine la fameuse
révolution copernicienne que la modernité a opérée
dans les sciences. Le langage doit en effet sa puissance d'orientation
à la conscience d'écoute qui lui est inhérente,
car celle-ci engendre perceptions, pensées, actions et
désirs au filtre du jugement. La fonction de régulation
que l'écoute de vérité a dans la vie humaine
lui est ici restituée, ainsi que sa puissance critique.
Ces éléments d'anthropobiologie du langage rendent
ainsi à chacun l'accès à sa faculté
philosophique déjuger.
18 euros (code de commande : 01726).
QUAIRIAUX (Yves) — Bois-du-Luc et ses ingénieurs. Entre tradition et innovation (1882-1912). Sur les pas d'un bâtisseur visionnaire, Omer Degueldre. Sur une idée originale de Michèle Degueldre. [Genval], Become, 2016. In-4° (230 x 281 mm.) broché sous couverture à rabats, 288 p., très nombreuses illustrations et plans, exemplaire en très bon état.
Présentation
:
En
quelques années, Michèle Degueldre a réuni
une documentation impressionnante concernant son arrière-grand-père
Omer Degueldre, ingénieur et directeur du charbonnage du
Bois-du-Luc de 1882 à 1912.
Ces archives, tant privées (les familles
apparentées) que publiques, ont été mises
en œuvre par Yves Quairiaux, docteur en histoire. Ce travail
colossal donne une structure solide et claire, un texte formidablement
charpenté et une écriture limpide. Outre un ouvrage
hyper-sérieux, avec plus de 900 notes… nous plongeons
au cœur des années d'or de Bois-du-Luc, symbolisées
par le savoir-faire et la créativité des ingénieurs.
Nous assistons aux avancées scientifiques et sociales (brevets,
habitat, hôpital, école) mais aussi aux conflits
sociaux (temps de travail, sécurité). Nous déplorons
les accidents et les décès, nous nous régalons
des rivalités politiques, nous écoutons les fanfares
et participons à la vie parfois joyeuse de la cité.
Grâce aux très nombreuses illustrations originales,
notre émotion se renforce car des visages apparaissent,
des décors surgissent, et nous sommes là-bas, au
cœur de la Wallonie industrielle, il y a déjà
plus d'un siècle, un autre monde…
Yves Quairiaux nous fournit ici un récit
palpitant, riche d'évènements, de rebondissements
qui en font un moment de lecture passionnant dont nous sortons
comblés d'un savoir inédit.
Table des matières :
- Avant-propos.
- Préface.
- Introduction.
- Préliminaires. Avant Bois-du-Luc.
Première partie. À la conquête
de la direction
Chapitre 1. Chronique d'une
carrière.
Chapitre 2. Le pouvoir à
Bois-du-Luc.
Chapitre 3. Le temps des ingénieurs.
Chapitre 4. Un homme d'influence.
Chapitre 5. L'innovation technologique
en marche.
Deuxième partie. Aspects sociaux et politiques.
Chapitre 1. Une nouvelle législation
du travail.
Chapitre 2. La situation sociale
des travailleurs. Les salaires.
Chapitre 3. Vers la loi sur
la durée du temps de travail.
Chapitre 4. Le travail des
femmes et des enfants à Bois-du-Luc.
Chapitre 5. L'action syndicale
socialiste à Bois-du-Luc.
Chapitre 6. Le syndicalisme
chrétien à Bois-du-Luc.
Chapitre 7. Les luttes ouvrières
à Bois-du-Luc.
Chapitre 8. Religion et politique.
Chapitre 9. Le paternalisme
en action. Les œuvres.
- Conclusion.
- Glossaire.
- Bibliographie.
25 euros (code de commande : 01740).
ROUSSEAU (Jean-Baptiste) — Odes, cantates, épitres et poésies diverses de J. B. Rousseau. Édition stéréotype, d'après le procédé de Firmin Didot. Tomes I et II (complet). Paris, Didot, 1799. [A Paris, / de l'imprimerie et de la fonderie stéréotypes / de Pierre Didot l'aîné, et de Firmin Didot. / An VII. (1799.)] Deux volumes in-12 (90 x 140 mm.) sous leur brochage d'époque, 234 et 218 p., ex-libris manuscrit.
Préface :
Loin
de me piquer de ne devoir rien qu'à moi-même, j'ai
toujours cru, avec Longin, que l'un des plus sûrs chemins
pour arriver au sublime étoit l'imitation des écrivains
illustres qui ont vécu avant nous, puisqu'en effet rien
n'est si propre à nous élever l'âme et à
la remplir de cette chaleur qui produit les grandes choses, que
l'admiration dont nous nous sentons saisis à la vue des
ouvrages de ces grands hommes. C'est pourquoi, si je n'ai pas
réussi dans les odes que j'ai tirées de David, je
ne dois en accuser que la foiblesse de mon génie ;
car je suis obligé d'avouer que si j'ai jamais senti ce
que c'est qu'enthousiasme, c'a été principalement
en travaillant à ces mêmes cantiques que je donne
ici à la tête de mes ouvrages.
Je leur ai donné le titre d'odes, à
l'exemple de Racan, celui de traduction ne me paroissant pas convenir
à une imitation aussi libre que la mienne, qui, d'un autre
côté, ne s'écarte pas assez de son original
pour mériter le nom de paraphrase. Et d'ailleurs, si on
a de l'ode l'idée qu'on en doit avoir, et si on la considère,
non pas comme un assemblage de jolies pensées rédigées
par chapitres, mais comme le véritable champ du sublime
et du pathétique, qui sont les deux grands ressorts de
la poésie, il faut convenir que nul ouvrage ne mérite
si bien le nom d'odes que les psaumes de David ; car où
peut-on trouver ailleurs rien de plus divin, ni où l'inspiration
se fasse mieux sentir, rien, dis-je, de plus propre à enlever
l'esprit et en même temps à remuer le cœur ?
Quelle abondance d'images ! quelle variété
de figures ! quelle hauteur d'expression ! quelle foule
de grandes choses, dites, s'il se peut, d'une manière encore
plus grande ! Ce n'est donc-pas sans raison que tous les
hommes ont admiré ces précieux restes de l'antiquité
profane où on entrevoit quelques traits de cette lumière
et de cette majesté qui éclatent dans les cantiques
sacrés ; et quelques beaux raisonnements qu'on puisse
étaler, on ne détruira pas cette admiration tant
qu'on n'aura à leur opposer que des amplifications de college,
jetées toutes, pour ainsi dire, dans le même moule,
et où tout se ressemble, parceque tout y est dit du même
ton et exprimé de la même manière ; semblables
à ces figures qui ont un nom particulier parmi les peintres,
et qui, n'étant touchées qu'avec une seule couleur,
ne peuvent jamais avoir une veritable beauté, parceque
l'ame de la peinture leur manque, je veux dire le coloris.
Je me suis attaché sur toutes choses
à éviter cette monotonie dans mes odes du second
livre, que j'ai variées à l'exemple d'Horace, sur
lequel j'ai tâché de me former, comme lui-même
s'étoit formé sur les anciens lyriques. Ce second
livre est suivi d'une autre espèce d'odes toute nouvelle
parmi nous, mais dont il seroit aisé de trouver des exemples
dans l'antiquité. Les Italiens les nomment cantates,
parcequ'elles sont particulièrement affectées au
chant : ils ont coutume de les partager en trois récits
coupés par autant d'airs de mouvement ; ce qui les
oblige à dîversifier les mesures de leurs strophes,
dont les vers sont tantôt plus longs et tantôt plus
courts, comme dans les chœurs des anciennes tragédies
et dans la plupart des odes de Pindare. J'avois entendu quelques
unes de ces cantates ; et cela me donna envie d'essayer
si on ne pourrait point, à l'imitation des Grecs, réconcilier
l'ode avec le chant : mais comme je n'avois point d'autre
modèle que les Italiens, à qui il arrive souvent,
aussi-bien qu'à nous autres François, de sacrifier
la raison à la commodité des musiciens, je m'apperçus,
après en avoir fait quelques unes, que je perdois du côté
des vers ce que je gagnois du côté de la musique,
et que je ne ferois rien qui vaille tant que je me contenterois
d'entasser de vaines phrases poétiques les unes sur les
autres sans dessein ni liaison ; c'est ce qui me fît
venir la pensée de donner une forme à ces petits
poèmes en les renfermant dans une allégorie exacte
dont les récits lissent le corps, et les airs chantants
l'ame ou l'application. Je choisis parmi les fables anciennes
celles que je crus les plus propres à mon dessein ;
car toute l'histoire fabuleuse n'est pas propre à être
allégoriée : et cette manière me réussit
assez pour donner envie à plusieurs auteurs de travailler
sur le même plan. De savoir si ce plan est le meilleur que
j'eusse pu choisir, c'est ce qu'il ne me convient pas de décider,
parcequ'en matière de nouveautés rien n'est si trompeur
qu'une première vogue, et qu'il n'y a jamais que le temps
qui puisse apprécier leur mérite et les réduire
a leur juste valeur.
Quant à mes épîtres, je
les ai travaillées avec la même application que mes
autres ouvrages, et j'y ai même donné d'autant plus
de soin, qu'avant à y parler de moi en plusieurs endroits,
il fa'loit relever en quelque sorte la petitesse de la matière
par les agréments de la diction. Du reste, je me suis assujetti,
dans ces épîtres, aussi-bien que dans les allégories
et les épigrarnmes qui suivent, à une mesure de
vers qui avoit été assez négligée
pendant tout le siècle passé, et qui est pourtant
la plus convenable de toutes au style naïf et à la
narration ; ce qu'il me seroit aisé de prouver, si
je ne craignois d'ennuyer le lecteur par un détail d'observations
dont, il n'a que faire. Ce n'est pas que je prétende par-là
que toutes les grâces de ce style, dont Marot nous a laissé
un si excellent modèle, soient uniquement renfermées
dans la mesure de ses vers et dans le langage de son temps ;
ce seroit rendre très aisée une chose très
diffïcile : mais il est certain qu'avec le génie,
qui ne s'acquiert point, cette espèce de mécanique,
dont l'usage est facile a acquérir, contribue fort à
l'élégance d'un ouvrage, et que c'est souvent la
contramte apparente de la mesure et de l'arrangement des rimes
qui donne au style cet air de liberté que n'ont point les
vers les plus libres et les plus faciles à faire.
Les deux volumes : 35 euros (code de commande : 01755).
RUELLE
(Pierre) — Mots latins en borain. Liège, Vaillant-Carmanne, 1973. In-8°
(153 x 234 mm.) agrafé, [10] p., envoi de l'auteur
au professeur Maurice-A. Arnould, exemplaire en très bon
état.
Extrait des
Mélanges Élisée Legros (Enquêtes
du Musée de la Vie Wallonne, Tome XII, n°
133-144, pp. 415-424).
Extrait :
Dans
des régions où, durant tant de siècles, le
latin fut langue liturgique et langue savante, il n’est pas
surprenant qu’il ait fourni aux patois un certain nombre
de mots ou d'expressions. Mais l'Église catholique vient
d'abandonner, pour la célébration de ses offices,
la langue qu'elle employait, du moins en Occident, depuis les
débuts de la christianisation. Et, d'autre part, on peut
maintenant devenir docteur en droit sans être en mesure
de lire les Pandectes dans le texte et docteur en médecine
sans comprendre une ordonnance rédigée il y a seulement
un demi-siècle. Enfin, le délabrement des patois
gallo-romans s'accéléré. Le moment est donc
venu de rassembler, pour un de ces patois, le borain, les éléments
empruntés au latin. Peut-être le savant folkloriste
et dialectologue qu'était Élisée Legros aurait-il
lu avec quelque intérêt ce qui suit. Il y aurait
sûrement apporté les précisions et les éclaircissements
dont, plus que tout autre, l’auteur de ces lignes conçoit
la nécessité.
Vendu.
SARTOR (Marguerite) — Les tapisseries, toiles peintes & broderies de Reims. Préface de Jules Guiffrey. Reims, Michaud, 1912. In-4° (227 x 320 mm.) broché sous couverture rempliée, 190 p., illustrations dans le texte et 10 planches hors texte, tirage limité à 500 exemplaires numérotés (n° 347), couverture un peu défraîchie.
Table des matières
:
-
Préface.
- Avant-propos.
- Nomenclature des tapisseries :
- Cathédrale :
- Histoire
du roy Clovis (XVe siècle).
- Histoire
de la vie de la Vierge (XVIe siècle).
- Histoire
de la vie de Jésus-Christ (XVIIe siècle).
- Actes
des Apôtres (XIXe siècle).
- Palais archiépiscopal
:
- Histoire
de la vie de la Vierge (XVIe siècle) [suite].
- Histoire
de la vie de Jésus-Christ (XVIIe siècle) [suite].
- Tapisseries
dites du « Cantique des Cantiques » (XVIIe
siècle).
- Tapisseries
d'Aubusson (XVIIe siècle).
- Ameublement.
Tapisserie de Beauvais (XVIIIe siècle).
- Ameublement.
Tapisserie des Gobelins (XIXe siècle).
- Église Saint-Jacques
: Histoire de saint Jacques (XVIIe siècle).
- Église Saint-Remi
: Histoire de la vie de saint Remi (XVIe siècle).
- Hôpital civil
:
- Tapisserie
de chasse (XVIe siècle).
- Verdure
(XVIe siècle).
- Verdure
(XVIIe siècle).
- Cartons
de tapisseries (XVIIe siècle).
- Toiles
brodées (XVIIe siècle).
- Hôpital général
:
- Histoire
de saint Jean-Baptiste (XVIe siècle).
- Histoire
de Joseph (XVIIe siècle).
- Fragments
(XVIIe siècle).
- Tapisserie
à petits personnages (XVIIIe siècle).
- Cartons
de tapisseries (XVIIe siècle) [suite].
- Musée :
- Broderie
en tapisserie (XVIe siècle).
- Broderie
en tapisserie (XVIIe siècle).
- Tableau
en tapisserie (XVIIIe siècle).
- Cartons
de tapisseries (XVe siècle).
- Bibliographie.
30 euros (code de commande : 01749).
[SLUSE].
Les Sluse et leur temps. Une
famille, une ville, un savant au XVIIe siècle. Par François Jongmans, Robert
Halleux, Pascal Lefebvre et Anne-Catherine Bernes.
Bruxelles, Crédit Communal, 1985. In-4° (209 x 298 mm.)
broché, 112 p., illustrations, bel exemplaire.
Cet ouvrage
a été publié à l'occasion de l'exposition
éponyme organisée à la Chapelle des Sépulcrines,
à Visé, du 23 mars au 8 avril 1985.
Table des matières
:
- Avant-propos, par F. Narmon.
1. Liminaire :
- à l'exemple de
Constantin le Paige.
- pour situer Sluse à
Liège.
- pour situer Sluse à
Visé.
2. Les Sluse à Liège.
3. Le Cardinal Jean-Gautier de Sluse :
- une brillante carrière.
- un sympathisant du jansénisme.
- une mort énigmatique.
4. René-François de
Sluse :
- serviteur de l'Église
et commis de l'État.
- la carrière liégeoise
de René-François de Sluse.
- portrait moral de René-François
de Sluse.
5. Reconstitution du cabinet de
travail de René-François de Sluse :
- bibliothèque de
René-François de Sluse.
- son cadre de vie.
6. Sluse et l'Europe.
7. Bref aperçu de l'œuvre mathématique
de René-François de Sluse.
8. L'astronomie.
9. Sluse, la chimie et les sciences de la terre.
10. Sluse et le perfectionnement du thermomètre
:
- histoire du thermomètre.
- le thermomètre de
Sluse.
11. Sluse, l'horreur du vide et le baromètre
liégeois :
- introduction.
- Beeckman et Baliani, précurseurs.
- Sluse et le vide.
- le baromètre liégeois.
12. Sluse et les sciences de la
vie :
- la biologie au XVIIe
siècle.
- la transfusion du sang au
XVIIe siècle.
- la génération
des animaux.
13. Sluse, Huygens, Linus et la mesure
du temps.
12 euros (code de commande : 01751).
[SOLJÉNITSYNE (Alexandre)]. BOSQUET (Alain) — Pas d'accord Soljenitsyne ! Paris, Filipacchi, 1974. In-8° (110 x 210 mm.) broché, 70 p., (collection « Contre-Courant », n° 1), soulignements à l'encre.
Note de l'auteur :
Soljénitsyne
est libre. Qu’il lise l’opinion d’un homme libre !
Soljénitsyne est un saint. Je n’aime pas la sainteté.
Face à lui les tripes de mon cerveau sortent. Moi aussi,
je sais prendre mes risques.
Ma famille réprouvera ce pamphlet :
il lui faudra s’y faire. Mes amis s’écarteront :
j’en ai trop. Mes ennemis seront plus nombreux : j’ai
l’habitude. Mes éditeurs me fermeront leur porte :
il y en a d’autres. Je dénonce une idolâtrie.
Pour être pur, je me purge de Soljénitsyne.
Vendu.
TEUGELS (Jean) — L'Unité. Avec dix dessins de Aubin Pasque. Anvers, Ça Ira, 1950. In-8° (183 x 230 mm.) broché, 176 p., 10 illustrations à pleine page, un des 1000 exemplaires numérotés (n° 555).
Avertissement de l'éditeur
:
L'Unité
est une œuvre posthume qui nous a été laissée
par Jean Teugels sous sa forme manuscrite. L'auteur n'ayant pu
y mettre la dernière main, l'œuvre présente,
à de très rares endroits, certains points obscurs
ou mots indéchiffrables. Par crainte d'en modifier le sens,
nous avons préféré respecter, sans y rien
changer, le manuscrit original.
Illustration de la page 131. |
20 euros (code de commande : 01731).
[URBANISME]. Les Cahiers de l'urbanisme. N° 47 - Décembre 2003. Namur, Direction Générale de l'Aménagement du Territoire, du Logement et du Patrimoine du Ministère de la Région Wallonne, 2003. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 84 p., illustrations en couleurs, exemplaire en très bon état.
Sommaire :
- Billet
d'humeur.
- Aménagement du territoire et urbanisme.
- L'accord de coopération
entre l'État fédéral et la Région
de Bruxelles, par Vincent Carton de Tournai.
- Concevoir, réaliser
et gérer les projets de lotissement, par Yves Hanin
et Thierry Berthet.
- La station touristique
de l'Eau d'Heure, par Freddy Joris.
- Europan : un
concours, trois défis, trois projets, par Ghislain
Géron.
- La mise en œuvre
des zones d'aménagement différé : à
Liège un enjeu stratégique, par Pierre J.
Bricteux.
- Logement.
- Interaction entre
les actes de l'Union européenne et les politiques nationales
du logement, par Sébastien Fontaine.
- Patrimoine.
- Un monument en péril :
le parc paysager de Meysembourg, par Marc Schoellen.
- La protection du
site d'Angkor, par Étienne Clément.
8 euros (code de commande : 01738).
[VAN GOGH (Vincent)]. MAHIEU (Raymond G.W.) — Vincent Van Gogh. Le peintre crucifié. Centenaire de la mort d'un géant 1890-1990. La Hollande - La Belgique - La France. Son odyssée au Borinage (Pâturages, Wasmes, Cuesmes, etc.). Chez l'Auteur, 1990. In-8° (159 x 240 mm.) broché, 64 p., illustrations, envoi de l'auteur.
Avertissement :
Cet
ouvrage n'est qu'un modeste essai sur le personnage grandiose
que fut le Hollandais Vincent Van Gogh.
C'est en quelque sorte le peintre vu par moi-même.
Il aurait été présomptueux
de refaire l'histoire biographique de l'artiste, d'autres avant
moi s'y sont attardés et bien.
Il existe d'ailleurs sur le sujet une masse
considérable d'ouvrages écrits dans toutes les langues
traitant en long et en large du phénomène Vincent
Van Gogh.
Lui-même a fait son histoire par le biais
de son œuvre épistolaire qui nous est parvenue grâce
à la famille du peintre.
Ses lettres ont été publiées
à maintes reprises et constituent un monument autobiographique
concluant sur l'état d'esprit du personnage. Ajouté
à cela l'œuvre picturale, la boucle est bouclée.
Ce sont les raisons pour lesquelles je ne me
suis pas attardé outre mesure sur les grandes lignes historique,
chronologique, critique, passionnelle. Il existe pour cela des
ouvrages de références auxquels je renvoie le lecteur
plus gourmand.
Et comme j'ai toujours été passionné
par la vie de Vincent, par son côté humain et hors
du commun, par son aspect créatif et anecdotique aussi,
par son passage en terre boraine encore, voilà pourquoi
je publie ces quelques lignes.
Vendu.
WÖLFFLIN (Heinrich) — Die Bamberger Apokalypse. Eine Reichenauer Bilderhandschrift von Jahre 1000. Zweite vermehrte auflage mit 63 lichtdrucken und 2 farbigen tafeln. München, Kurt Wolff Verlag, 1921. In-4° (255 x 342 mm.) sous reliure d’éditeur, 38 p., bien complet des soixante-trois illustrations et des deux planches en couleurs contrecollées.
Introduction :
Von den mittelalterlichen Bilderhandschriften,
auch wenn es königliche Bestellungen gewesen sind, ist in
weitern Kreisen weniges bekannt. Veröffentlichungen fehlen
nicht, aber sie sind meist sehr kostspielig und nur für Bibliotheken
und für die Benutzung durch Gelehrte bestimmt, und fast alle
setzen sie voraus, daß der Betrachter den Standpunkt schon
kenne, den er den Bildern gegenüber einzunehmen habe. Dem
Herausgeber dieser Apokalypse erschien es als ein erstrebenswertes
Ziel, das bedeutende Werk einer größern Allgemeinheit
zugänglich zu machen, und er ist überzeugt, daß
gerade unsere Zeit ein besonderes Interesse dafür haben müsse.
Von der Erörterung der spezifisch kunstgeschichtlichen Fragen,
die die Handschrift stelt, ist hier abgesehen, und nur ein einziger,
allerdings der wichtigste Kodex ist zur Vergleichung herangezogen
worden.
Vendu.
aura lieu
le mardi 5 novembre 2024
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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