lundi 16 décembre 2024

Les « nouveautés » du 17 décembre 2024.

 

 MISE À JOUR DU 17 DÉCEMBRE 2024

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[ARTS - ANNÉES 1950]. Les années 50. Paris, Éditions du Centre Pompidou, 1988. In-4° (213 x 298 mm.) sous reliure souple d'éditeur, 640 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, bel exemplaire.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme présentée au Centre Georges Pompidou, à Paris, du 30 juin au 17 octobre 1988.


Table des matières :
   1. Prologue.
      - Préface, par Jean Maheu.
      - L'air du temps, par Jean Duvignaud.
      - Relations internationales, par André Fontaine.
      - Rétrospective de poche, par Pierre Boulez.
   2. Peinture et sculpture.
      - Quelques problèmes de l'art contemporain, par Daniel Abadie.
      - École de Paris : un essai de redéfinition, par Bernard Dorival.
      - L'École de New York, par Clément Greenberg.
      - Parcours :
         - Mystery Paintings, par Hubert Damisch.
         - Hans Hartung, par Pierre Daix.
         - Tachisme, informel, abstraction lyrique, par Renato Barilli.
         - Color Field Painting ?, par Marcelin Pleynet.
         - Un « Einzelgänger Ì : Bram Van Velde, par Rainer Michael Mason.
         - La nouvelle École de Paris, par Georges Limbour.
         - Bissière, par François Mathey.
         - Bonjour Monsieur Lapicque, par Harald Szeemann.
         - Formes et couleurs - Calder, Léger, Matisse.
         - L'influence de Magnelli, par Andreas Franzke.
         - La semaine de Herbin, par Serge Fauchereau.
         - Abstraction géométrique, par Willy Rotzler.
         - La cité universitaire de Caracas, par Alfredo Boulton.
         - Calder, par Giovanni Carandente.
         - Art cinétique, par Frank Popper.
         - Réalisme socialiste et avant-garde, par Ryszard Stanislawsky.
         - Art et politique, par M. Kozloff.
         - Le transitoire, l'éternel, par Marc Le Bot.
         - L'objet de la chair, par Pierre Restany.
         - Têtes et corps peints, par Gilbert Lascault.
         - Chaissac et Dubuffet, par Didier Semin.
         - Morphologie autre, par Michel Tapié.
         - Le petit lapin dans le fond de l'assiette, par José Pierre.
         - Peinture du peu, Peinture de l'excès, par G. Bataille et E.M. Cioran.
         - Tinguely, par Pontus Hulten.
         - Monochromie, par Claire Stoullig.
      - Photographie.
         - Le réel devant le subjectif, par Christian Bouqueret.
   3. Échanges et parallèles.
      - Rigueur et formalisation.
         - Une poétique du roman, par Jean Roudaut.
         - L'après Weberne, par Célestin Deliège.
         - L'héritage : matériel et immatériel, par Tomàs Maldonado.
      - L'aléatoire.
         - Zooooom Ping Paf... Les formes libres, par Christian Borngraeber.
         - Œuvre ouverte, œuvre indéterminée, par Ivanka Stoianova.
      - Le poids de la technique.
         - La technique à la recherche d'un sens, par Donique Janicaud.
         - Musiques expérimentales, par Brigitte Massin.
         - Au grand bazar des nouveautés, par Raymond Guido.
      - La diffusion moderne.
         - Des chiffres et des êtres, par Jean-Paul Courthéoux.
         - Réémergence du metteur en scène, par Émile Copfermann.
         - Les nouveaux réseaux musicaux, par Claude Samuel.
   4. Littérature.
      - Du vieux continent.
         - Les années Sartre ?, par Jean-Michel Besnier.
         - Maurice Blanchot, par Roger Laporte.
         - La science-fiction, par Gérard Klein.
         - L'Allemagne après, par Jean-Louis de Rambures.
         - « Les Ragazzi » de Pier Paolo Pasolini, par Enzo Sicilano.
         - L'Espagne sous dictature, par Robert Marrast.
         - Jeunes gens en colère, par Françoise du Sorbier.
      - D'autres continents.
         - L'inquiète quiétude de l'Amérique, par Pierre-Yves Pétillon.
         - « Lolita » de Nabokov, par Marc Chénetier.
         - Le théâtre américain, par Marie-Claire Pasquier.
         - La rébellion Beat, par Claude Grimal.
         - Tiers monde : naissance d'un concept, par Jacques Cellard.
         - Les Latino-Américains, par Claude Couffon.
         - « Tristes tropiques » de C. Lévi-Strauss, par Jacques Meunier.
         - Francophones du Maghreb, par Tahar Bekri.
   5. Architecture et design.
      - L'utopie au pied du mur, par Marc Emery.
      - Trente ans après, par Rem Koolhaas.
      - Par-delà les tendances, par Patrice Goulet.
      Allemagne.
         - Maisons à pignon ou gratte-ciel ?, par Werner Durth.
         - Le style Braun, par Cécile Mihailovic.
      États-Unis.
         - Organique ou fonctionnel ?, par Dominique Rouillard.
         - Du stylisme au design global, par Evert Endt et Sabine Grandadam.
         - Le computer IBM, par Cécile Mihailovic.
      Europe de l'Est.
         - Spoutnik contre Explorer, par Albert Ducrocq.
         - Du réalisme au fonctionnalisme d'État, par Jean-Louis Cohen.
         - Novi Beograd, par Cécile Mihailovic.
      France.
         - Les chaises dorées de la mode, par Ginette Sainderichin.
         - Le Français dans ses meubles, par Yvonne Brunhammer.
         - Ces ensembles qu'on voulait grands, par Jean Dubuisson.
         - Architectures de... plaisance, par Bruno Vayssière.
      Grande-Bretagne.
         - Le malentendu brutaliste, par Jacqueline Stanic.
         - Naissance du pop'art, par Michael Compton.
         - Le Design Council, par Marion Hancock.
      Italie.
         - Le désir de réalité, par Vittorio Gregotti.
         - Regard sur la ville, par Francesco Rosi.
         - Industrieux artistes, par Vittorio Gregotti.
         
Le calculateur Olivetti, par Cécile Mihailovic.
      Scandinavie.
         - De l'artisanat au design, par Yolande Amic.
         - Le modernisme comme idylle ?, par Vilhelm Helander.
   6. Musique.
      - La génération de Darmstadt, par Patrick Szersnovicz.
      - La classe Messiaen, par Claude Samuel.
      - « Le Marteau sans maître » de Boulez, par Dominique Jameux.
      - Dix années Boulez, par Dominique Jameux.
      - Xenakis : Musique Architecture, par Jean-Noël von der Weid.
      - Une renaissance, par Jean-Noël von der Weid.
      - « Klavierstück XI » de Stockhausen, par Jean-Noël von der Weid.
      - La nouvelle école, par Philippe Albéra.
      - « Il Canto Sospeso » de Luigi Nono, « Epifanie » de Luciano Berio, par Philippe Albéra.
      - Mieux qu'un académisme, par Patrick Szersnovicz.
      - « Concerto pour piano préparé et orchestre » de John Cage, par David Gable.
      - Tous les jazz, par Daniel Caux.
      - Le rock en noir et blanc, par David Gable.

Vendu.

 

[BALL (Albert)]. BOWYER (Chaz) — Albert Ball, vc. Wrexham, Bridge Books, 1994. In-8° (è182 x 255 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 197 p., illustrations.


Sur la jaquette :
   Albert Ball was Britain's first universally recognised air hero. Born in Nottingham and educated at Trent College, he joined the army on the outbreak of war in 1914 and transferred to the Royal Flying Corps in 1915. On completion of his flying training he joined No 13 Squadron, a recon-naissance unit serving in France. Transferring to No 11 Squadron he quickly began to establish a reputation as an aggressive combat pilot. He spent a short 'resf period with No 8 Squadron before rejoining No 11, then served with No 60 Squadron.
   Despite being only a junior officer, he was the first man in the British army to be decorated with the DSO and two bars.
After a period of service on the Home Establishment, he returned to France as a senior pilot with the newly formed No 56 Squadron, equipped with the SE5 Scout. By the time of his death, in mysterious circumstances, Ball had been credited with at least 44 combat victories in a period of only 15 months active service.
   This revised edition of the definitive biography of Ball includes a greatly enhanced collection of photographs. Written with the full co-operation of the Ball family and many of his contemporary pilots, this book is essential reading for anyone interested in the history of military flying.

12 euros (code de commande : 01894).

 

CABANÈS (Augustin Cabanès, dit le docteur) — Villes d'eaux à la mode du Grand Siècle. Ouvrage illustré de 72 gravures. Paris, Albin Michel, 1936. In-8° (141 x 184 mm.) broché, 364 p., illustrations, (collection « Mœurs Intimes du Passé », douzième série), exemplaire en bon état.


Table des matières :
   - Pougues-les-Eaux.
   - Forges-les-Eaux.
   - La « Grande Mademoiselle » à Forges-les-Eaux.
   - Quelques visiteurs de marque à Forges, au XVIIe siècle.
   - Une reine de beauté, la comtesse de Gramont, rencontre des jansénistes à Forges.
   - Le passé de Bourbon-l'Archambault. Quelques visiteurs, illustres ou seulement notoires, qu'elle accueillit.
   - Un médecin, « agent de publicité ». Les excentricités d'un original. Charles de l'Orme et Bourbon-l'Archambault.
   - Une favorite royale aux eaux. Madame de Montespan à Bourbon-l'Archambault
   - La Bruyère est-il venu à Bourbon ? L'extinction de voix de Boileau. Son séjour et ses distractions dans la station bourbonnaise.
   - Deux chapitres des Mémoires de Fléchier. Madame de Sévigné en Bourbonnais. Ses cures à Bourbon-l'Archambault et à Vichy.

15 euros (code de commande : 01885).

 

CADET (Jacques)Technologie du Tir à l'Arc de compétition ... de l'initiation à la haute compétition. Montreuil, J. Cadet, 1975 (4e réimpression). In-8° (194 x 240 mm.) broché sous jaquette d'éditeur, 194 p., illustrations en noir.


Avant-propos de l'auteur :
   Depuis 1959 où cette technique a pris forme, plus de dix années d'expériences pratiques se sont écoulées.
   Des instructeurs français et étrangers ont été formés et instruits à cette méthode. Les résultats obtenus en sont des preuves concluantes. J’ai pu ainsi « faire » le point et publier cette nouvelle édition sur la « méthode souple », dont le « style est, à ce jour, adopté par de nombreux champions mondiaux. » Aucun des éléments qui la constitue n'a été emprunté à des techniques ou à des méthodes déjà existantes. Elle est le découlement logique de la position naturelle du corps qui permet aux muscles sollicités de travailler en souplesse et bien à leur place, d'où un minimum d'effort à l'exécution des mouvements, et une économie du potentiel énergétique, matière première de l'archer de compétition.
   Un changement continuel de « position » pour trouver l'idéale, entraînera irrémédiablement des défauts, parfois très graves, qui empêcheront le tireur de prouver sa valeur réelle et peut le condamner définitivement à une moyenne inférieure à ses capacités. Les défauts pris à son insu, sont la cause directe du manque de progression et, suivant leur gravité, de la chute des scores. Pour y remédier, j’ai classé et décomposé ces défauts suivant leurs causes et leurs effets, en apportant pour chacun deux une rectification rationnelle. Il serait souhaitable que chaque tireur en connaisse l'origine afin d'éviter leur enchaînement successif.
   La puissance de l'arc et la durée de l'entraînement individuel dépendent des possibilités physiques de réserve du tireur. Il ne devra donc pas surestimer, de manière à conserver toute sa maîtrise. Une erreur, fréquente chez certains archers, est de croire qu'un arc de force maximale avec un entraînement intensif représente une garantie absolue et constante de précision dans leur tir ; ce dernier élément ne peut compenser un manque de condition physique, surtout (dans la majorité des cas) après une perte d'énergie due à un travail quotidien. Pour « faire des points », la règle est immuable, l'archer doit dominer son arc en permanence, sans aucune défaillance.
   Il est indispensable d'avoir la patience d'assimiler et d'utiliser la « méthode souple » dans son ensemble, sans la fractionner. L'utilisation partielle peut amener des déboires imputables à l'archer qui n'aura pas su appliquer la technique dans son intégralité.
   C’est là le but et l'utilité de cette nouvelle édition où chaque élément est expliqué, point par point, afin qu'elle soit facilement assimilée par tous.

20 euros (code de commande : 01896).

 

COLINON (Maurice) Histoire des jeux olympiques. Paris, Gedalge, 1960. In-8° (145 x 210 mm.) broché, 126 p., illustrations en noir et en couleurs (ces dernières hors texte), (collection « Grand Pavois »).


Table des matières :
   - Un jeune Grec.
   - Un lieu nommé Olympie.
   - La grande fête d'Olympie.
   - Décadence et fin d'Olympie.
   - Pierre de Coubertin, le rénovateur.
   - Athènes 1896. La résurrection d'Olympie.
   - Paris 1900. La « Belle Époque » boude les jeux.
   - Saint-Louis 1904. Des jeux très « américains ».
   - Londres 1908. L'entente cordiale était encore fragile.
   - Stockholm 1912. Jean Bouin perd une bataille.
   - Anvers 1920. Jean Bouin vengé.
   - Paris 1924. Un roi quatre fois couronné : Paavo Nurmi.
   - Amsterdam 1928. Ladoumèque battu. Un inconnu nommé M. Courage.
   - Los Angeles 1932. Un grand cirque et de bons numéros.
   - Berlin 1936. L'incomparable Jesse Owens.
   - Londres 1948. Un timide retour à Olympie.
   - Helsinki 1952. Quatre médailles pour la famille Zatopek.
   - Melbourne 1956. Alain Mimoun, le vieux soldat de marathon.
   - Rome 1960. À quelle distance d'Olympie ?

8 euros (code de commande : 01898).

 

COLLINS (Paul) — La Folie de Banvard. Treize récits de malchance, d'obscure célébrité et de splendide anonymat. [Titre original : Banvard's Folly.] Traduit de l'américain par Lionel Leforestier. Paris, Le Promeneur, 2008. In-8° (130 x 215 mm.) broché sous couverture à rabats, 329 p., illustrations hors texte, exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture :
   Edison, Einstein, Darwin : gloire à ces noms dont les découvertes ont changé l'histoire de l'humanité, et que cette dernière a salués en retour d'une reconnaissance éternelle. Mais quid de tous ceux qui furent, ou se crurent, à deux doigts d'une théorie révolutionnaire et que les aléas de la fortune, la malchance, un manque d'à-propos, un brin de folie ou tout cela réuni auront, après un bref moment de notoriété, rejeté dans l'oubli, les notes en bas de pages, et qui auront suscité l'intérêt des seuls spécialistes ?
   Ainsi de John Cleves Symmes, zélateur acharné de la théorie de la Terre creuse, de Délia Bacon, qui perdit la raison à vouloir prouver que Shakespeare n'était pas l'auteur de ses pièces, de René Blondlot, éminent physicien, ami de Poincaré, découvreur de fantomatiques « rayons N », ou de John Banvard, figure éponyme du recueil, peintre de panoramas immensément célèbre, qui se ruina à se prendre pour Barnum...
   Voici donc, exhumés des cendres de l'histoire, treize portraits d'artistes, lettrés et hommes de science – excentriques, imposteurs ou naïfs – qui mirent une obstination sans bornes à ne pas changer le monde.

Vendu.

 

[COOLS (André)]. COLLETTE (Arnaud) et HALLEUX (Philippe) — André Cools. Rebelle d'État. Ottignies - Louvain-la-Neuve, Éditions Quorum, 1996. In-8° (141 x 219 mm.) collé, 304 p., illustrations hors texte. 


En quatrième de couverture :
   « Qui je suis, c'est très simple. Une grand-mère illettrée. Deux grands-pères totalisant 80 ans de mine et dans le fond. Parmi ces deux-là, un Flamand d'où mon nom. Une sainte mère, mais exi­geante. Un père victime de ses perpétuelles révoltes, métallurgiste et militant syndical, mort à 36 ans dans le camp de Mauthausen. Une prime jeunesse au moment de la crise des années 30. Une adolescence ayant comme seul terrain de jeu la Maison du Peuple. Cinq ans de misère et d'angoisse – comme tant d'autres – pendant la guerre. Depuis 1945 une vie de militant... » Ainsi se définissait André Cools.
   La question royale, les grèves de 60, le renardisme, la réforme de l'État, la scission du PSB, l'Internationale socialiste, mais aussi Ibramco, Agusta, Neos... Cools traverse quarante ans de vie politique en spectateur engagé parfois, en acteur essentiel souvent.
   Rarement une personnalité politique aura été aussi controversée que le Maître de Flémalle. Robin des Bois moderne ou despote implacable ? Adoré ou haï ? Les mots ne sont pas trop forts, André Cools ne laissait personne indifférent. Chacun reconnaîtra le rôle immense que ce « rebelle d'État » a joué dans l'histoire politique de ce pays.

9 euros (code de commande : 01884).

 

DE DEKEN (Constant) — Twee jaar in Congo. Introduction par Frans M. Olbrechts. Antwerpen, De Vlijt, 1952. In-8° (150 x 225 mm.) broché sous jaquette d'éditeur, 203 p., illustrations hors texte, exemplaire non coupé. 


Introduction :
   Er wordt terecht gezegd dat een volk dat zijn groten eert, zich zelf eert, en het is dan ook een hoogst lofwaardig initiatief van de Gemeente Wilrijk andermaal haar grote zoon, Pater Constant De Deken, te huldigen, ditmaal naar aanleiding van de 100e verjaardag van zijn geboorte.
   Inderdaad, onder de vele vooraanstaande missionarissen die van hieruit naar de landen van overzee togen, neemt Pater De Deken een eerste rangsplaats in.
   Hij is een van die talrijke zonen van ons volk die zich niet tevreden gehouden hebben met bij de minder beschaafde volkeren de boodschap van het Evangelie te brengen, maar die ook steeds een open oog gehad hebben voor wetenschappelijke waarnemingen en voor al het interessante waaraan ze bij hun verre reizen voorbij kwamen.
   Waardige opvolger van een Willem van Bubroek (1253-1255), van een Pieter van Gent (1523), van een Joris van Geel (1651), van een Ferdinand Verbist (1660) en van zoveel anderen heeft hij zijn missiewerk steeds op een harmonische wijze weten in overeenstemming te brengen met de eisen van het wetenschappelijk onderzoek, en ondanks zijn drukke bedrijvigheid als missionaris heeft hij in zijn kort leven tijd gevonden om ons 21 wetenschappelijke publicaties te schenken.
   Na lange jaren doorgebracht te hebben in China heeft hij zich daar op korte tijd tot een zo grote autoriteit in de kennis van het Oosten opgewerkt, dat hem in 1889 het vererend aanbod gedaan werd de bekende Franse oriëntalist Bonvalot en Prins Henri van Orléans te vergezellen op een lange tocht dwars door Azië en Thïbet. Hierover heeft Pater De Deken een boek geschreven dat veel opgang gemaakt heeft en voor­drachten gehouden in wetenschappelijke genootschappen die overal zijn roem gevestigd hebben.
   Het is dan ook niet te verwonderen dat toen de Algemene Overste van de Missies van Scheut, E. P. J. Van Aertselaer, een lange reis door Congo moest ondernemen om de reeds gevestigde missies te inspecteren en om er nieuwe te stichten, hij beroep deed op de rijke ondervinding van Pater De Deken en hem aanbood hem te vergezellen.
   Van deze reis is het boek Twee Jaren in Congoland de vrucht en het is een hoogst verheugend initiatief van het Comité van Wilrijk en van degene die met zoveel activiteit de spil van dit Comité is, Volksvertegenwoordiger-Burgemeester L. Kiebooms, een nieuwe uitgave van dit door het grote publiek zo graag gelezen werk te bezorgen.
   Al mag dit werk vijftig jaar oud zijn, al mag het de toestand in onze Kolonie beschrijven gedurende de pioniersperiode, toch blijft dit boek nog steeds een rijke bron voor hen die de jeugdperiode van Congo willen leren kennen.
   Aan het Koninklijk Museum van Belgisch Congo werd de eervolle taak opgedragen aan deze heruitgave mede te werken. Aan de oorspronkelijke tekst zelf is niets veranderd tenzij dat de spelling ervan gemoderniseerd werd. Deze tekst is op grondige wijze verrijkt door de vele voetnota's die er aan toegevoegd werden; deze zijn van de hand van twee leden van het wetenschappelijke personeel van het Museum : Dr Marcel Luwel voor het historische gedeelte, Dr Albert Maesen voor het ethnografische; ook de illustratie werd door het Museum verzorgd.
   We twijfelen er niet aan of de heruitgave van dit boek, naar aanleiding van het eeuwfeest van de geboorte van Pater De Deken, zal op rijke wijze bijdragen tot de verering die onze jeugd en gans ons volk verschuldigd zijn aan deze stoere reiziger en missionaris, en tot het wekken van een nog groter belangstelling voor het werk van de vele pioniers die, zoals Pater De Deken, de grondslagen gelegd hebben van het grote gebied in Centraal Afrika waaraan zovelen van ons volk het beste van hun werklust en van hun krachten geschonken hebben.

20 euros (code de commande : 01907).

 

DELATTRE (Achille)À la gloire du mineur. Anthologie ornée de trente-trois illustrations. Cuesmes, Impricoop, 1958. In-8° (142 x 184 mm.) broché, 215 p., illustrations hors texte, exemplaire en très bon état.


   Achille Delattre réunit ici un choix de textes concernant la mine. On y trouve les noms célèbres de la littérature : Louis-Laurent Simonin, Émile Zola, Louis-Eugène Caustier, Georges Clemenceau, Laguerre, Alexandre E. Millerand, Hector-Henry Malot, Gilbert Cesbron, Upton Sinclair, A. J. Cronin, Gustav Morcinek, Otto Dunbier, A. Hans, Camille Lemonnier, Louis Delattre, Pierre Hamp, Jules Destrée, Louis Piérard, Jules Sottiaux, Constant Malva, Jean-Louis Vandermaesen, Valentin Van Hassel, Marius Renard, G. Delarge, Georges Rameackers, O. P. Gilbert, Henri Deligne, G. C. Rutten, Pierre Demart, Jean-Pierre Barrou, Marcel Sala, Jef Rens et Achille Delattre.
Extrait de l'avant-propos :
   C'est seulement vers la moitié du 19e siècle que des écrivains d'avant-garde commencèrent à décrire la vie des hommes attachés aux travaux des mines. À ce moment déjà, grâce à la vapeur et à la société anonyme qui permit de réunir les gros capitaux exigés par les nouvelles techniques, l'industrie houillère a déjà pris de considérables développements.
   Avant cette période, les allusions aux mines gué l'on trouve, se rapportent à la recherche du charbon et aux difficultés que rencontre sa mise à fruit.
   Mirabeau, à l'Assemblée nationale française qui suivit la prise de la Bastille en 1789, disait dans un grand discours sur l'industrie charbonnière qui commençait à se développer dans le Nord de la France :
   « Le premier filon était à trois cents pieds et n'était susceptible d'aucun produit. Pour y arriver, il avait fallu franchir un torrent intérieur qui couvrait tout l'espace dans une étendue de plusieurs lieues. On touchait la mine avec une sonde et il fallait, non pas épuiser cette masse d'eau, ce qui était impossible, mais la traverser. Une machine immense fut construite, c'était un puits doublé de bois ; on s'en servit pour contenir les eaux et traverser l'étang. »
   En 1867, Simonin, rompant avec cette espèce de tradition, publia son premier livre, La Vie souterraine qui eut immédiatement des imitateurs d'importance, tel Émile Zola.
   Les sujets ne manquaient pas : les catastrophes, les grèves violentes et souvent sanglantes mêlées à la misère des corons miniers étaient autant de sujets presqu'inépuisables qui se bousculaient sous la plume des auteurs.
   Par la suite, lorsque pareilles raisons venaient à manquer, les écrivains à sensation en trouvaient à volonté dans leur bénévole encrier.
   Le mineur a été très longtemps méprisé, considéré comme un perpétuel plaignant, un révolté sans motif.
   Mais ces premiers écrivains de la mine et des mineurs qui étaient des hommes de talent et d'audace leur rendirent justice, d'autres suivirent qui les présentèrent tels qu'ils sont véritablement : ardents au travail, courageux dans le danger, néanmoins amateur de franche gaîté.
   « Débarrassé de son masque noir, dit l'Académicien Louis Delattre, le houilleur redeviendra le Gaulois joyeux, pétillant, le frère de l'alouette fredonnante. »
   Le mineur est goguenard. : les curieux visiteurs de travaux souterrains ainsi que les amateurs de fortes sensations qui veulent tâter du métier pendant une courte période, sont parfois victimes de cette tournure d'esprit.
   Leurs farces et leurs blagues, ont cependant parfois des lendemains surprenants.
   C'est ainsi que l'un de ces amateurs de fortes émotions s'étant informé d'où venait l'eau qui tombait sur la cage et l'arrosait si désagréablement, reçut comme réponse « que c'était les camarades des étages supérieurs du vaisseau de fer qui leur « pissaient » sur la tête, histoire de les bénir. »
   Dans une brochure à sensation, le naïf curieux rapporta l'histoire ainsi que d'autres de même valeur qui lui avaient été versées dans l'oreille ; les auteurs de ces audacieuses trouvailles en rirent à gorge chaude.
   Les littérateurs de mines et de mineurs n'ont pas toujours cette naïveté ; la plupart, presque tous, peut-on dire, ont tenu à se documenter sérieusement avant de confier leurs constatations au papier.
   Mais les outrances et les invraisemblances ne sont pas rares dans la littérature minière.
   Nous nous sommes attachés à les éviter dans notre choix des textes et n'avons pas hésité à écarter de nos analyses, les récits par trop fantaisistes qui défiguraient visiblement la vérité.

Vendu.

 

[DELPLACE (L.)] — Les maçons-juifs et l'avenir ou La tolérance moderne. Louvain, Fonteyn, 1884. [Louvain / Charles Fonteyn, Imprimeur-Éditeur / rue de Bruxelles, 6 / MDCCCLXXXIV] In-8° (133 x 182 mm.) broché, [2], 125, [3 bl.] p., couverture défraîchie, rare.


   Notice de la bibliographie de Paul Fesch :
   L'auteur pense que la Franc Maçonnerie, tout en ayant une grande influence, n'est pas aussi puissante qu'on le suppose ; son plan est :
   « Après avoir esquissé dans un aperçue rapide l'origine de la Franc-Maçonnerie, nous découvrons les causes qui ont modifié et dénaturé son esprit primitif. L'examen des doctrines et des principes qu'elle s'est identifiée, nous trouvons la clef de la situation politique contemporaine ; les raisons de la différence profonde qui sépare les idées libérales de l'Angleterre et la tendance prétendument libérale des Loges continentales se révèleront à notre esprit et nous feront comprendre en même temps le danger de l'influence maçonnique en Belgique et en France. »
Bibliographie :
   - Le Court (Jules-Victor de), Dictionnaire des anonymes et pseudonymes (XVe siècle-1900), p. 596 (723).
   - Fesch (Paul), Bibliographie de la Franc-Maçonnerie et des sociétés secrètes, col. 878-879.

Vendu.

 

DRUEZ (Laurence) et MAQUET (Lucien) — Le patrimoine protestant de Wallonie. La mémoire d'une minorité. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2017. In-4° (237 x 307 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 409 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture :
   Basé sur des enquêtes de terrain et sur des dépouillements de nombreux fonds d’archives à ce jour peu exploités, ce livre vise à faire connaître, dans toute leur diversité et dans leur contexte historique. les édifices les plus emblématiques du culte protestant – appelés communément « temples » – de Wallonie.
   À travers l’étude de leur conception, de leur construction, de leur aménagement, de leurs évolutions extérieures et intérieures, de leur environnement et de leurs multiples fonctions – pas seulement cultuelles –, le lecteur découvrira l’identité complexe d'une minorité religieuse discrète, mais vivante et largement méconnue, et ses mentalités, révélatrices d'un rapport à l'espace et au temps.
   Fruit d’un partenariat entre les Archives générales du Royaume et l'institut du Patrimoine wallon, cet ouvrage met aussi en valeur un patrimoine documentaire riche et unique – mais menacé – qui constitue la mémoire du protestantisme belge, cinq fois centenaire en cette année 2017, et à une meilleure compréhension de son inscription dans notre société, marquée par le pluralisme religieux et philosophique.

Vendu.

 

ESME (Jean d') — À travers l'empire de Ménélik. Paris, Office Colonial d'Édition, [1947]. In-8° (142 x 193 mm.) broché, 336p., illustrations hors texte, une carte à déplier, exemplaire non coupé, papier jauni. 


Table des matières :
   Première partie. Au seuil brûlé de l'Éthiopie.
      - Notre-Dame-des-Sables.
   Deuxième partie. Sous le signe du lion de Juda.
      I. Vers la « Nouvelle Fleur ».
      II. Dans la « Nouvelle Fleur » surgie des « Eaux-Chaudes ».
      III. Chez la Reine des rois d'Éthiopie.
      IV. La Lumière d'Éthiopie.
      V. La vie européenne.
      VI. L'autre œuvre de Pénélope : organiser une caravane.
   Troisième partie. Du kilomètre 1 au kilomètre 3402.
      I. Notre village de toile.
      II. Au pays des Gallas... et des lions.
      III. À travers les Arroussis.
      IV. Dans le désert Dankali.
      V. Debré-Libanos, la Jérusalem d'Éthiopie.
      VI. Au Godjam : chez le ras Aïlou.
      VII. Au lac Tsana, parmi les Ouéïtos.
      VIII. Vers Gondar l'historique.
      IX. L'autre bout de la piste.      

15 euros (code de commande : 01878).

 

FICHEFET (Jean) — Nouvelle histoire de Tamines. Étude historique, économique et sociale. Gembloux, Duculot, 1963. In-8° (165 x 255 mm.) broché, XI, 400 p., illustrations et planches hors texte, exemplaire non coupé et en très bon état, peu courant.


Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Préface.
   1ère partie. Les éléments naturels.
   2e partie. Le peuplement anté-romain et romain.
   3e partie. La toponymie.
   4e partie. Le Haut et le Bas Moyen Âge.
   5e partie. Les seigneuries et les seigneurs de Tamines.
   6e partie. La vie religieuse.
   7e partie. Les moyens de circulation et de transport.
   8e partie. L'économie rurale.
   9e partie. Les activités industrielles.
   10e partie. La population et son évolution démographique.
   11e partie. L'habitat.
   12e partie. L'histoire des écoles et de la vie culturelle.
   13e partie. Les événements militaires et politiques.
   14e partie. La commune, ses dépendances et ses institutions sous l'Ancien Régime.
   15e partie. La vie politique et sociale.
   16e partie. Quelques transformations sociales.
   17e partie. Folklore et traditions populaires.
   18e partie. La vie communale et administrative.
   - Index des noms de lieux.

Vendu.

 

GARDAM (Catharine) — Le Noël des animaux. Illustrations de Gavin Rowe. [Paris], Éditions Bias, 1990. In-4° (221 x 268 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, exemplaire en très bon état.

4 euros (code de commande : 01882).

 

[GASTRONOMIE]. Les Recettes des « Belles Perdrix ». Recueillies par Gabrielle Reval et Maria Croci. Paris, Albin Michel, 1930. In-8° (121 x 189 mm.) broché, 326 p., exemplaire un peu défraîchi, quelques rousseurs.
   Un ouvrage rare !


« Hors-d'œuvre » de Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky, Prince des Gastronomes :
   ... Les « Belles Perdrix » que j’ai vu naître ou que j’ai vues naître, (grammatici certant et adhuc sub judice lis est !) me font l'insigne honneur de solliciter, pour ce livre alerte, original et charmant, quelques mots de présentation.
   À quoi bon ?
   Les Belles Perdrix peuvent voler de leurs propres ailes.
   Déjà, leur compagnie, si jeune encore, a su construire des nids confortables et élire d'agréables mangeoires sur le territoire de ma principauté de Gastronomie. Déjà elles ont leurs fastes et leurs annales. Et ce recueil, si divers et si vivant, en administre la plus aimable preuve.
   Elles ont gentiment et gaîment protesté contre l’exclusivisme intransigeant et, comme disent les politiciens du midi, contre l'ostracisme des Clubs de Gourmets, qui s'inspirant d’un antique et illustre exemple, ont exclu les femmes de leurs agapes et de leurs réunions.
   ... Et elles ont su démontrer le mouvement, en volant.
   En quoi, du reste, elles se sont conformées à la plus haute Tradition de la vraie Gastronomie française, qui est l'œuvre des grands cordons bleus tout autant que des grands chefs.
   Je suis heureux de trouver ici l'occasion de proclamer, une fois de plus, toute la reconnaissance que doivent les Gourmets à l'admirable collaboration des femmes dans l'œuvre, unique au monde, de la cuisine française.
   C'est la probité héréditaire de nos cordons bleus, c'est la délicatesse innée de leur goût qui ont surtout imposé chez nous la Tradition de la cuisine simple, de celle qui se fait avec du temps et un peu de génie, de celle dont on a pu dire, comme des humbles travaux du ménage, qu'elle est « une œuvre de choix qui veut beaucoup d'amour. »
   Car notre Art français – et la cuisine est une de ses branches ! – est avant tout un art fait de discrétion, de charme, de grâce et de simplicité, un Art qui ne vise jamais à l'effet.
   Voici quelque trente ans que je parcours la France gastronomique, et je mourrai sans en avoir connu toutes les merveilles culinaires, mais je ne mourrai pas, du moins, sans avoir dit quelles joies délicates et complètes m'ont données nos admirables cordons bleus.
   Au hasard du souvenir qu'il me soit permis de saluer Mme Génot, Mme Monteil, Mme Ducotet (de Paris) ; notre grande Pauline Brazier (de Lyon), Mme Mélanie Rouat (de Riec-sur-Belon) ; la bonne mère Clémence (de la Chebuette, près de Nantes) ; Mme Pasquier, d'Angers et son homonyme Mme Pasquier, de Condé, Mme Germaine Larbaudière, d'Ermenonville ; Mme Delsaut, de Saint-Léon-sur-Vézère.
   Je m'arrête, car cette préface prendrait les dimensions d'un in-octavo ! Et je n'ai cité ici que des cordons bleus qui tiennent des restaurants. Mais dans ce pays qui est, du consentement unanime des peuples, celui du monde où l'on mange le mieux, chacun sait que nulle part on ne mange aussi bien que chez l'habitant et que rien ne vaut un repas intime organisé par une maîtresse de maison française, avec le concours de sa brave cuisinière, Joséphine ou Mathurine, Célestine... voire Bécassine, dont le public ignorera toujours les noms, mais qui n'en sont pas moins dans la gastronomie française comme les humbles ouvriers de nos sublimes cathédrales.
   Et qu'on me permette ici de revendiquer l'honneur d'avoir créé pour nos charmantes gastronomes de France l'appellation de gourmettes. D'aucuns me l'ont reproché ! je n'en ai... cur ! Mon néologisme a fait son petit bonhomme de chemin.
   Et mes chères Belles Perdrix me permettront bien de leur dire que je les mets au premier rang des gourmettes françaises !
   J'ai su apprécier, quand elles m'ont fait l'honneur de me convier à leurs agapes, tout le charme, tout l'entrain, toute la gaîté qu'elles savent mettre dans leurs réunions.
   Et tout autant que d'être Prince Élu des Gastronomes, je me suis proclamé fier et ravi d'être l'invité des Belles Perdrix !

25 euros (code de commande : 01911).

 

GOBERT (Gérard) — Le conflit entre Maurice Lafosse et Elio Di Rupo pour le mayorat de la Ville de Mons en octobre 1988. Analyse socio-politique. S.l., s.n., 1990. A4 (210 x 297 mm.) sous reliure plastique et couverture transparente, IV, 127, 29, 75 p., impression anapistographique.
   
Mémoire présenté à la Faculté Universitaire Catholique de Mons en vue de l'obtention du diplôme de licencié en Sciences Politiques et Administratives, année académique 1989-1990.


Résumé :
   Le présent mémoire propose une analyse socio-politique du conflit qui, à la suite des élections communales d'octobre 1988, a opposé, à Mons, pour le mayorat de la ville, les deux premiers candidats de la liste socialiste, Maurice Lafosse et Elio Di Rupo.
   La cause immédiate de ce conflit qui éclate le soir des élections réside dans le nombre très important de voix de préférence obtenu par le second candidat Elio Di Rupo (9 560 voix), alors que Maurice Lafosse, candidat-bourgmestre officiel du parti socialiste montois, n'en récolte que 4 681. C'est sur cette base qu'Elio Di Rupo remet en cause le classement des candidats qui avait été arrêté par les instances du parti plus de deux ans avant les élections.
   Après deux semaines de conflit ouvert, Elio Di Rupo renonce à ses prétentions mayorales et Maurice Lafosse deviendra bourgmestre de Mons.
   La méthode de l'analyse stratégique appliquée à ces événements permet de mettre en évidence : les origines du conflit et les causes de son éclatement, les caractéristiques de la stratégie électorale qui a permis au parti socialiste de conquérir la majorité absolue à Mons et à Elio Di Rupo de réaliser un résultat personnel aussi important, les termes des échanges et des négociations qui se sont déroulés durant la phase aiguë du conflit, les causes du retrait final d'Elio Di Rupo.
   Les conclusions font apparaître qu'au moment où s'achève l'analyse, c'est-à-dire en juin 1989, Maurice Lafosse, Elio Di Rupo et le président de l'Union socialiste communale montoise se trouvent dans une situation de réussite par rapport à leurs objectifs personnels. Seuls, les citoyens qui, après les élections, ont manifesté leur soutien à Elio Di Rupo apparaissent comme les perdants du jeu politique qui s'est déroulé. D'autre part, la méthode de l'analyse stratégique utilisée dans la recherche se révèle un outil efficace et bien adapté au type de situation étudiée. Enfin, c'est la conception de la démocratie défendue par Elio Di Rupo qui semble la plus proche de la souveraineté populaire.

Vendu.

 

GRAY (Peter) — L'Irlande au temps de la grande famine. Traduit par Pascale Froment. Paris, Gallimard, 1995. In-8° (125 x 178 mm.) broché, 160 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Découvertes - Histoire », n° 265), exemplaire en parfait état. 


En quatrième de couverture :
   Les Irlandais du XIXe siècle, paysans pour la plupart, sont les habitants les plus pauvres d'Europe. Leur subsistance dépend d'une seule et unique culture, la pomme de terre, tandis que les propriétaires des terres, les Anglais, ne se soucient que d'exporter céréales et bétail.
   Automne 1845 : une maladie inconnue ravage la pomme de terre : la population est décimée, l'Irlande se meurt. Catastrophe naturelle et oppression politique font sourdre une révolte qui échouera.
   Peter Gray met au jour ce paradoxe : la famine a tué plus d'un million d'Irlandais, elle en a poussé plus de deux millions à émigrer, mais de ce drame, vécu comme un crime anglais, est née la conscience nationale irlandaise, qui conduira à la création, en 1922, de l'État libre d'Irlande.

Vendu.

 

[HUREZ (Léon)]. Léon Hurez. Préface de Michel Debauque. [La Louvière], [Les Amis de Léon Hurez], [1985]. In-4° (194 x 265 mm.) collé, 49 p., illustrations.
   
Publication éditée à l'occasion de la séance d'hommage à Léon Hurez organisée le 26 janvier 1985 au Théâtre communal de La Louvière.


Préface :
   La vie et la carrière de Léon Hurez sont exemplaires.
   C'est un homme qui doit tout à ses propres qualités. Les fées ne se sont pas penchées sur son berceau mais jamais, il n'a sombré dans le fatalisme.
   Il a terminé avec succès ses études malgré la guerre et surtout après la perte douloureuse de ses parents.
   La tradition familiale, la vision quotidienne des misères humaines, la volonté de contribuer à l'amélioration de la condition des travailleurs l'amènent tout naturellement à militer dans les rangs syndicaux et au sein du Parti Socialiste.
   Cette action obscure, il l'a menée sans relâche tout en se révélant un professeur exigeant et humain.
   Pour ceux qui le connaissent, sa candidature et son élection aux élections légis­latives de 1961 n'ont pas constitué du tout une surprise.
   Il s'est révélé un mandataire consciencieux, soucieux du respect de l'électeur, fidèle à ses engagements.
   Chez lui, pas de discours inutiles, de phrases creuses, de promesses faciles.
   La franchise, la loyauté et le dévouement sont restés ses vertus cardinales à tra­vers les vicissitudes de la vie politique.
   En tant que gestionnaire, il a été sans cesse guidé par le souci d'efficacité.
   L'amitié et l'esprit d'équipe ont toujours présidé ses relations avec ses collaborateurs qu'il a toujours su mobiliser et galvaniser.
   Il a participé à des moments très délicats de l'histoire nationale : remise en cause du Pacte Scolaire, révision constitutionnelle, mise en place difficile de la régionalisation. À chaque instant, il a eu le souci de défendre les principes, les idées, le programme de l'équipe dont il était membre en reléguant au second plan ses ambitions personnelles et en rejetant le carriérisme et les mondanités.
   Ses plus belles joies, son épanouissement il les a connus dans la vie locale où il a démontré ses qualités d'administrateur.
   À Strépy-Bracquegnies, il a cicatrisé les plaies provoquées par la crise charbonnière. De cette commune marquée par la multiplication des sites industriels désaffectés et dont l'habitat souffrait d'un vieillissement prématuré, il a fait une cité résidentielle verte et accueillante.
   Après la fusion des communes, il a su galvaniser les énergies pour faire de La Louvière un ensemble urbain cohérent digne du rôle régional qui lui est reconnu.
   Sa méthode de gestion a toujours été faite de rigueur et d'enthousiasme communicatifs.
   Il a bien mérité de La Louvière, de la Wallonie, du pays.
   Qu'il en soit remercié !

Vendu.

 

LACHOUQUE (Henry)Terres héroïques. Waterloo, Champs de bataille de 1815. Bruxelles, André Boone, 1953. In-8° (140 x 245 mm.) broché sous jaquette d'éditeur, [92] p., nombreuses illustrations en noir, cartes, exemplaire en bon état.


Le livre se découpe comme suit :
   Première partie : La Campagne de 1815.
      Combats de Charleroi, Bataille de Ligny, Bataille des 54 Bras, Bataille de Wavre, Bataille de Waterloo, Retraite de Namur.
   Deuxième partie : Théâtre des opérations de la campagne de 1815 dressé en 4 itinéraires :
      - Bruxelles, Waterloo, Charleroi ;
      - Charleroi, Fleurus, Gembloux ;
      - Nivelles, Les Quatre-Bras, Namur ;
      - Bruxelles, Wavre, Namur.

9 euros (code de commande : 01891).

 

LAURIS (Georges) — Contes de Noël aux herbes de Provence. Préface par Gilles Lapouge. Paris, Les Éditions du Cerf, 2002. In-8° (155 x 240 mm.) collé, 201 p., exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   Mais d'où viennent donc ces savoureuses histoires ?
   Il faut reconnaître que Georges Lauris a su s'entourer de nombreux collaborateurs pour écrire ces contes : des ânes et des anges, des abeilles, des hirondelles, une tripotée d'étoiles, des fêlures silencieuses, des flocons de neige... On l'imagine écrivant même avec une plume d'oie ! Et si d'aventure, il avait besoin de corriger un chapitre, point de gomme un petit coup de mistral suffit pour emporter les mots inutiles.
   Et voilà un livre léger, offert au plaisir de lire.
   Il faut le lire de préférence à haute voix : bien vite, la sagesse des santons parle avec une pointe d'accent et beaucoup de tendresse. D'histoire en histoire, on fait le plein de sagesse et de vie, le plein de poésie. On plonge dans un grand réservoir de rêves et d'émotions. Il suffit de se laisser guider de mot en mot, de phrase en phrase, d'étoile en étoile... Et c'est magique : on comprend tout. On comprend surtout que « ce sont les êtres les plus frêles qui donnent le secret du monde. »
   Selon les mots de Gilles Lapouge, Lauris nous fait partager « sa confiance dans les êtres et dans les choses, sa famine de bonheur pour tous les vivants, une espérance implacable. »

Vendu.

 

LECOUTEUX (Claude) Dictionnaire de mythologie germanique. Odin, Thor, Siegfried, & Cie. Nouvelle édition revue et augmentée. Paris, Imago, 2007. In-8° (140 x 228 mm.) collé, 261 p., illustrations en noir, exemplaire à l'état de neuf.


En quatrième de couverture :
   Siegfried, Odin, la Lorelei, le Roi des Aulnes, voilà des personnages mythiques bien connus. Pourtant, s'étendant de l'Allemagne à l'Islande, la mythologie germanique, et plus précisément germano-scandinave – souvent victime de préjugés, sans doute en raison de fâcheuses récupérations historiques –, reste dans l'ensemble trop ignorée.
   Du Moyen Âge à nos jours, s'appuyant notamment sur les Eddas, les Sagas, les légendes et les traditions populaires, ce dictionnaire nous invite à arpenter des espaces enchantés où foisonnent dieux, fées, elfes, lutins, revenants, nains et géants... Il nous décrit, par exemple, les cultes rendus aux sources et aux arbres, maints rituels magiques, nous conte l'éternelle errance du Chasseur maudit, l'étrange aventure de Peter Schlemihl et de nombreuses autres histoires fabuleuses...
   Unique en son genre, œuvre d'un éminent spécialiste, cet ouvrage nous fait découvrir ainsi toute la richesse et la poésie d'une des plus grandes cultures européennes.

Vendu.

 

LERMONTOV (Mikhaïl Iourievitch) — Un héros de notre temps. Traduit du russe par Alain Guillermou. Illustré par Jean Traynier. Introduction par Pierre Pascal. Paris, Club Bibliophile de France, 1954. In-8° (152 x 207 mm.) sous demi-reliure rouge d'éditeur, dos à qutre nerfs, 174 p., 5 illustrations hors texte, (collection « La Comédie Universelle », n° 22), exemplaire en bon état.


Extrait de l'introduction :
   Un héros de notre temps – qu'on fasse attention à ce titre ! – c'est justement la « confession d'un enfant du siècle ». Petchorine, cet officier en disgrâce, méprisant et sombre, doué d'une intelligence aiguë et d'un froid égoïsme, qui propage autour de lui le malheur et la désolation, d'ailleurs toujours sincère avec lui-même, c'est Lermontov, ou plutôt c'est le visage romantique que Lermontov veut se donner. Mais ce romantique est quand même beaucoup plus proche des réalités que n'était le dandy de Pouchkine, Eugène Oniéguine. Et surtout il est entouré de très réels personnages : le brave capitaine Maxime Maximytch, un de ces héros modestes et un peu ridicules qui n'en sont pas moins les constructeurs efficaces de l'Empire ; la société composite et désœuvrée des villes d'eau, avec ses cancans, ses élégances, sa peur des Tcherkès, les intrigues amoureuses de la princesse Mary et de Grouchnitzki – un Petchorine sans esprit ni profon­deur – et ce curieux et perspicace docteur Werner ; les indigènes, enfin, primitifs, spontanés, fougueux, avec une succession de scènes variées, fêtes et banquets, chevauchées, rapts, exploits de contrebandiers... Enfin, il y a le cadre, la nature : Un héros de notre temps contient quelques-unes des plus belles descriptions de la littérature russe.
   Des cinq récits dont se compose le roman, les trois premiers parurent isolément, dans la revue Les Annales de la Patrie, en 1839 et 1840 ; les autres complétèrent le volume, en 1840. Une seconde édition fut imprimée en 1841. La critique fut enthousiaste, et l'œuvre devint aussitôt classique. Lermontov, qui avait été pardonné et rappelé dans son ancien régiment, n'eut pas le temps de produire beaucoup après cela : renvoyé au Caucase après un duel, il fut tué en duel à Piatigorsk en 1841, à 28 ans, par Martynov, le prototype, dit-on, de l'insupportable Grouchnitski.
   Une fois encore, une dizaine d'années plus tard, le Caucase inspirera une œuvre remarquable, ou plutôt un chef-d'œuvre, Les Cosaques, de Tolstoï. Là aussi se retrouveront l'officier fatigué et déçu par la vie mondaine de la capitale, le cadre imposant des hautes altitudes et des neiges éternelles, les mœurs originales des Cosaques, les passions brutales, les vertus naturelles et les vices naïfs des indigènes primitifs, et la petite guerre impitoyable.
   Ensuite, le Caucase étant soumis entièrement de la mer Noire à la Caspienne, cette source de littérature émouvante tarira.
   Ainsi Un héros de notre temps fait partie d'une série de romans où s'est exprimé un moment de l'histoire russe et de la sensibilité russe. Un champ pittoresque et lointain d'opérations militaires a fourni à 1'« Enfant du siècle », désœuvré et blasé, un dérivatif à son spleen – car le Russe possède un correspondant à ce terme – et aux écrivains en prose ou en vers des thèmes nouveaux. Au romantisme nordique des nuits et des cimetières a succédé le romantisme de l'Orient. À son tour, la littérature « coloniale » des Pouchkine, des Marlinski, des Lermontov et des Tolstoï posera à la conscience des intellectuels russes le problème du retour à la nature et de la « simplification ». Un héros de notre temps et plus encore, il va de soi, Les Cosaques, contiennent certains éléments du futur tolstoïsme.


 

Vendu.

 

LICHTENBERGER (André) — Pickles ou Récits à la mode anglaise. Paris, Les Éditions G. Crès & Cie, 1923. Mention de quatrième édition sur la couverture. In-8° (120 x 187 mm.) broché, 171 p., couverture défraîchie et rousseurs. 


Table :
   I. Gulliver chez les Vichebolks.
   II. M. Pickwick et les Boches.
   III. La curieuse aventure de M. Cuffycoat.
   IV. Mowgli vient du front.
Notice d'Albéric Cahuet :
  Sur une couverture blanche, quatre bocaux verte avec des étiquettes rouges ou violettes aux noms de Swift, Dickens, Wells, Kipling, se rangent sous ce titre acide : Pickles ou Récits à la mode anglaise (Crès, éditeur, 5 fr.). Et ce sont, en effet, quatre fantaisies où l'art souple de M. André Lichtenberger se divertit à nous dire, à la manière des quatre célèbres conteurs britanniques, le voyage, étonnamment moderne, de « Gulliver chez les Vichebolks », la curieuse histoire de M. Pickwick prenant contact avec les Boches, la curieuse aventure de M. Cuffycoat, et le retour du front de Mowgli, « le petit d'homme
qui fut le frère des loups » et chassa quinze ans dans la jungle avant de revêtir l'uniforme kaki pour aller faire, en Europe, la grande guerre.
Bibliographie :
   - Cahuet (Albéric), « Les livres nouveaux - Romans et contes », dans La Petite illustration, n° 134 - 17 février 1923, p. [46].

9 euros (code de commande : 01876).

 

LOCOGE (Jean) — Les Sensitives. Poésies. Mons, Édition du journal « La Province », 1936. In-8° (196 x 260 mm.) sous couverture à rabats un peu passée, 99 p., rousseurs.


   Ouvrage d'une grande rareté avec un envoi de l'auteur à Louis Van de Spiegele.
Extrait de l'ouvrage À la découverte de ma commune. Ghlin :
   Jean Locoge est né à Ghlin le 13 juin 1917 et y décéda le 27 juin 1959. Il était le fils du pharmacien de la Grand-Place et frère d'Hélène Locoge, peintre plus connue. Il adhéra au Parti Communiste Belge et, en 1948, à l'occasion de sa participation à un chantier en Bulgarie, il rencontra Zorka Gurova qui devint son épouse. On lui doit des nouvelles, des pièces de théâtre et des recueils de poésies ; parmi ceux-ci, parut, en 1936, Les Sensitives, dont la rédaction commença, alors qu'il était âgé de quinze ans, le 14 août 1932 et s'acheva le 25 mars 1936.


   Le dédicataire du recueil est le peintre surréaliste montois Louis Van de Spiegele qui, avec ses amis Achille Chavée et Fernand Dumont, participa aux activités de Rupture, puis du Groupe surréaliste de Hainaut et de Haute Nuit dont les premières expositions eurent lieu dans sa galerie Le Sagittaire.
Bibliographie :
   - Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise : répertoire alphabétique des auteurs nés, résidant ou ayant vécu à Mons, 2012, t. II, pp. 254-256.
   - Canonne (Xavier), « Van de Spiegele Louis », dans 1000 personnalités de Mons & de la région, p. 760.
   - Debacker (Marie-France), Wautelet (Michel) et Arnould (Marie), À la découverte de ma commune. Ghlin, p. 93.

50 euros (code de commande : 01904).

 

[LORRAINE]. Aux origines de la Lorraine rurale. De 6000 avant notre ère à l'an mil. Metz, Service Régional de l'Archéologie de Lorraine - Serpenoise, 1993. In-4° (210 x 297 mm.) collé, 79 p., illustrations en noir et en couleurs, couverture plastifiée.


En quatrième de couverture :
   Depuis une dizaine d'années, les fouilles entreprises en Lorraine, à l'occasion des travaux d'aménagement du territoire, ont livré une moisson de données qui contribuent à la connaissance du monde rural. Infrastructures routières, carrières, zones d'activité, lotissements... tout concourt à dévoiler le passé des campagnes lorraines depuis leurs origines. La présence vigilante des archéologues conserve la mémoire du sol avant qu'il ne connaisse des bouleversements irrémédiables et que des pans entiers de l'histoire de l'humanité disparaissent. Qu'il s'agisse d'indices fugaces, comme les labours fossiles de Liéhon ou l'empreinte d'un bovidé du Néolithique final, ou encore d'ensembles structurés révélés par les décapages en grande surface, tels ces plans d'habitation avec leurs structures annexes (greniers, silos, puits...) du Bronze moyen ou du Haut Moyen Âge. Des découvertes inédites sont ainsi mises à la disposition du grand public, comme des spécialistes. Elles contribuent ici à retracer l'émergence et l'évolution de l'agriculture et des sociétés rurales du 6ème millénaire avant notre ère à l'an Mil. dans le détail de la vie quotidienne, de l'artisanat et des pratiques funéraires.

12 euros (code de commande : 01895).

 

[MANUSCRIT ANCIEN]. Règles de conduite. Petit cahier manuscrit in-8° (110 x 175 mm.) broché sous couverture muette de papier gris, [25] p. 


  Manuscrit d'une auteure inconnue que l'on peut probablement dater de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle, contenant un ensemble de préceptes sur des règles à tenir afin de mener une vie saine et sereine. Ces textes, largement inspiré du célèbre ouvrage d'Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles marquise de Lambert (1647-1733), Avis d'une mère à son fils et à sa fille, traitent de l'amour-propre, des égards, de la dignité, de la franchise, de la discrétion, de l'égalité, de la médisance, de la colère, de l'amitié, de la santé, de l'arrangement (dépenses, revenus), de la douceur, de la faiblesse, des jugements et de la vengeance.
L'introduction nous donne des précisions sur les intentions de l'auteure :
   Une grande faiblesse dans le caractère m'a empêchée toute ma vie de profiter de ma raison et m'a subordonnée aux personnes qui voulaient me faire servir à leurs intérêts, de manière que j'ai passé tous les âges qui pouvaient m'être utiles, sans tirer parti de rien. J'ai contracté ainsi un esprit d'irrésolution et de négligence qui rendent toutes mes réflexions et mes manières tristes pour moi et pour les autres. Cent fois j'ai fait des projets à des sujets qui ne m'ont encore servi de rien mais pour tâcher cependant de sortir de la mélancolie qui me domine et pour finir le peu d'années qui me reste à vivre avec une tranquillité qui me rende plus supportable aux autres et à moi, je me trace des règles qui puissent me servir à tout moment de tirer profit de surmonter tout (sic) mes défauts et prévenir ceux que des circonstances de société pourrait me faire contracter.

40 euros (code de commande : 01901).

 

[MÉTÉOROLOGIE]. Après la pluie, le beau temps : la météo. Paris, Éditions de la Réunion des Musées nationaux, 1984. In-8° (157 x 200 mm.) broché, 176 p., nombreuses illustrations en noir et cinq en couleurs, une coupure de presse, exemplaire en très bon état.
   Catalogue publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée des Arts et Traditions populaires, à Paris, du 23 novembre 1984 au 15 avril 1985.


Sommaire :
   Observer.

      - Introduction, par Jean Cuisenier.
      - Cosmologie populaire et vie quotidienne dans la société traditionnelle.
      - L'observation du temps.
      - Mesurer le temps.
      - Proverbes et météorologie.
      - Les almanachs.
      - L'observation des astres.
      - Astrologie et pronostication.
      - L'observation des phénomènes atmosphériques.
         - Les girouettes.
      - L'observation et la prévision du temps par les animaux.
      - L'observation et la prévision du temps par les plantes.
      - L'observation des « objets-témoins » de la vie quotidienne.
         - Hors de l'espace domestique.
         - « la météorologie de cuisine ».
      - Le corps-baromètre.
      - La prévision à long terme : les pronostications.
   Prévoir.
      - La météorologie : discipline scientifique et pratiques quotidiennes.
         1. La différence des regards sur le temps.
            1-1. L'observation individuelle.
            1-2. L'observation scientifique du temps.
         2. De l'observation à la mesure du temps : l'étude de l'atmosphère.
            2-1. L'antiquité.
            2-2. L'étude de l'atmosphère et le renouvellement des sciences physiques au XVIIe siècle.
            2-3. La diffusion des découvertes.
         3. De la mesure du temps à la météorologie.
            3-1. Vers une observation systématique du temps.
            3-2. La formation de la science météorologique.
               - Les baromètres.
               - Les anémomètres.
               - Les thermomètres.
               - Les pluviomètres.
         - Une météorologie scientifique : la météorologie contemporaine.
         - La météorologie dans la société contemporaine : la diffusion des informations.
         - La diffusion des savoirs scientifiques dans la culture populaire.
            - Les « baromètres à eau ».
   Prévenir.
      - La protection physique du corps dans la société traditionnelle.
      - Le temps aléatoire et la peur des catastrophes.
         - Les ex-voto marins provençaux.
      - La prévention et la protection physique contre les intempéries.
      - Les pratiques symboliques de protection.
         - Protection des personnes contre la foudre et le tonnerre.
         - Protection des personnes contre les inondations.
         - Protection des biens : la maison.
         - Protection des biens : les champs.
         - Protection du bétail contre la foudre et le tonnerre.
         - Protection de la collectivité villageoise contre le tonnerre, la foudre, la sécheresse.
      - Pratiques de protection contre les intempéries : les saints intercesseurs.
         1. Les saints dont la vie légendaire comporte des éléments météorologiques.
         2. Les saints agraires.
         3. Les saints calendaires.
         4. Les saints dont le nom évoque des éléments météorologiques.
         5. Les saints locaux.

Vendu.

 

[MONS - PRESSE]. Journal « La Province » Mons. Souvenir du XXVe anniversaire. 1er mars 1907 - 1er mars 1932. [Mons], [La Province], [1932]. In-4° (188 x 255 mm.) broché, 80 p., illustrations hors texte, tirage limité, rousseurs.
   Exemplaire offert à Hadelin Desguin, directeur du journal Le Hainaut.


Préambule :
   À l'occasion du vingt-cinquième anniversaire de sa fondation, notre journal a demandé, à chacun de ses collaborateurs, une page destinée à être publiée dans un numéro spécial.
   Afin de perpétuer le souvenir de cet événement, nous avons cru bon de réunir les envois de nos amis. La présente plaquette constitue une sorte de florilège de La Province.
   Ce souvenir n'est tiré qu'à un nombre limité d'exemplaires ; il ne sera pas lancé dans le commerce, mais simplement offert en hommage à tous ceux qui ont mis, et mettent encore, leur plume et leur talent à la disposition de notre cher quotidien.

20 euros (code de commande : 01893).

 

PEIGNOT (Gabriel) — Les Bourguignons salés : diverses conjectures des savans sur l'origine de ce dicton populaire, recueillies et publiées avec notes historiques et philologiques ; par Gabriel Peignot. Dijon, Lagier, 1835. [Dijon, / Victor Lagier, Lib.-Édit., place Saint-Étienne. / M. DCCC. XXXV.] In-8° (149 x 225 mm.) broché (le dos de la couverture manque), 43, [1 bl.] p., rousseurs, ex-libris manuscrit de l'avocat montois Letellier à la deuxième page de couverture.
   Très rare ouvrage dont le tirage a été limité à 150 exemplaires.


Extrait :
   Depuis le seizième siècle, on a souvent agité la question de savoir d'où provient le dicton populaire Bouguignon salé ? Quelle est son origine ? quel événement y a donné lieu ? depuis quel temps il existe ? Nous avouons franchement qu'il ne serait pas facile de trouver à ces diverses questions une solution décisive, incontestable et satisfaisante, car tous les historiens, tous les philologues, qui en ont parlé et qui ont prétendu les résoudre, sont bien éloignés d'être d'accord entre eux. Mais si d'un côté, cette divergence d'opinion altère la confiance, de l'autre, elle excite la curiosité et peut être utile. On retire toujours quelque fruit à suivre les érudits dans le vaste champs des conjectures, même lorsqu'ils s'y égarent ; ce sujet n'est donc pas tout-à-fait à dédaigner. D'ailleurs qui sait si du choc de tant d'opinions diverses, suivies de nouvelles recherches, ne jaillira pas un jour quelque rayon de lumière qui nous présentera tout-à-coup le vrai Bourguignon salé si naturel, si palpable, que la tourbe ergotante des commentateurs et des antiquaires, d'accord pour la première fois, s'écriera : Oui, c'est cela, c'est bien lui, le voilà ! En attendant cet heureux moment, un peu éloigné sans doute, passons en revue toutes les opinions, toutes les conjectures hasardées sur ce singulier sobriquet ; et pour éviter toute confusion, présentons-les séparément et successivement, afin que l'on ne prête point à Pierre ce qui appartient à Paul.

Vendu.

 

PERIN (François)Franc-parler. Témoignage sur la double crise du christianisme et du rationalisme. Louvain-la-Neuve, Quorum, 1996. In-8° (141 x 220 mm.) collé, 191 p., exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture :
   
« La tâche du prochain siècle, en face de la plus terrible menace qu'ait connue l'humanité, va être d'y réintégrer les dieux. »
   Faisant sienne cette parole d'André Malraux, François Perin plaide pour une rénovation de la pensée humaniste, dégagée des gangues du christianisme et du rationalisme. Nulle loi, divine ou autre, ne régit le destin de l'homme !
   À l'appui de sa thèse, François Perin invoque les découvertes de la science sur l'univers et le chaos. Dans le même temps, il prône une réhabilitation des valeurs de la Grèce antique occultées par le christianisme. Tout comme il explore les voies ouvertes par les grands mystiques ainsi que par la philosophie bouddhiste.
   Victime de guerres suicidaires et de délires idéologiques depuis presque vingt siècles, l'Europe n'engendrera, à la fin de ce siècle, qu'un vague marché. Quant à une civilisation, en sera-t-elle capable ?
   À travers cet essai, François Perin lance une bouteille à la mer à destination d'héritiers inconnus... et fait œuvre politique.

5 euros (code de commande : 01889).

 

PIÉRARD (Louis) La Hollande et la guerre. Paris, Librairie Militaire Berger-Levrault, 1917. In-12 (112 x 169 mm.) broché, 93 p., (collection « Pages d'Histoire 1914-1917 », 9e série, K), couverture tachée, peu courant.


Table des matières :
   - Avant-propos.
   - La Presse.
   - La violation de la neutralité belge.
   - La mobilisation hollandaise.
   - Le pangermanisme et la Hollande.
   - Le sentiment populaire.
   - La cour, l’armée, l’aristocratie.
   - La Hollande et le blocus.
   - La Mecque des pacifistes.
   - Chez les socialistes.
   - Internés et réfugiés belges en Hollande.
   - Dans les camps hollandais.
   - Les Wallons d’Amersfoort.
   - Les prisonniers d’Urk.

Vendu.

 

POULAILLE (Henry) — La Grande et Belle Bible des Noëls anciens. Noëls régionaux et Noëls contemporains. Paris, Albin Michel, 1951. In-8° (190 x 238 mm.) broché, 538 p., illustrations hors texte.


Extrait de l'introduction :
   Il n'y a guère qu'un siècle qu'on commença à s'intéresser en France à la chanson populaire. Quelques esprits curieux s'étaient avisés, avec quelques lustres de retard sur l'Allemagne, où Goethe, Herder, d'Arnim et Clément Brentano avaient heureusement prospecté, qu'il pouvait y avoir chez nous l'équivalent du lied d'outre-Rhin. Ils trouvèrent et se passionnèrent si bien dans leurs travaux qu'ils parvinrent à attirer l'attention du pays sur la muse dédaignée qu'ils avaient rencontrée. L'enthousiasme des Champfleury, Nerval, Coussemaker, Weckerlin, de Villemarqué, etc., suscita des émules dans la France entière, et grâce à leurs collectes, on a à peu près l'inventaire complet de la chanson de nos provinces, du moins ce qu'en avait gardé la tradition orale et les publications. Malheureusement, il n'y a pas de médailles sans revers. Après les chercheurs surgissent toujours les critiques. Et bien entendu, ceux-ci, loin de mettre en lumière les découvertes de leurs prédécesseurs, s'appliquent en général à minimiser ce qu'ils regardent.
   Certes, les enquêteurs avaient accumulé leurs matériaux sans les classer judicieusement ; à côté de la romance, de la complainte, du chant de métier, se trouvaient le chant bachique et le Noël. C'était un tel amassement de textes et de pages de musique qu'on décida, dans les sphères qui s'occupaient de la question, qu'il convenait de faire, avant tout, un choix. Logiquement, un choix se devrait faire après examen de tout ce qui entre en compétition. En matière de critique, il en est autrement ; on écarte d'abord, on juge ensuite.
   Pour ce qui est de la chanson, de l'ensemble des poésies glanées, çà et là, souvent recueillies péniblement, on décréta que de tels genres étaient populaires, et que tels autres n'en étaient point. On écarta ainsi des cadres de la discussion, sans autre forme de procès, la chanson à boire et celles de Noël.
   Il eût été plus normal de faire la sélection des chansons dans chaque groupe. L'on eût vu qu'il y avait de vraies chansons populaires de Noël et même bachiques. On eût très facilement pu éloigner les pièces dues à des faiseurs. Ne s'en trouve-t-il pas dans tous les domaines du chant ?
   La méthode adoptée, de rejeter en bloc des formules de chansons, fut pour ce qui est des Noëls, d'autant plus grossière que cette formule était la plus féconde de toute la lyrique populaire. On peut se demander si l'on n'en arriva pas à cela pour s'épargner un travail de discrimination qui risquait d'être long. Pour la chanson bachique, très riche aussi, née sous le signe de l'oisiveté, et d'essence bourgeoise, cela a moins d'importance ; elle est rarement d'émanation authentiquement peuple, et a l'avantage d'appartenir à la poésie officielle pour ses meilleurs couplets. Il n'en est pas de même pour les chants de Noël, mis au ban de cette poésie.
   On a dit qu'elle n'avait aucune valeur, ni pour les paroles d'une naïveté désarmante ni pour la musique, celle-ci étant pour la plupart des cas, empruntée de-ci de-là, par leurs auteurs. S'il est exact que les mélodies des Noëls sont rarement originales, n'eût-il pas fallu permettre d'en juger sur les textes pour ce qui était des paroles ? Si tranchantes et définitives que se veulent des affirmations, elles ne peuvent valoir que pour autant qu'elles sont contrôlables. Or, les éléments de contrôle dans les travaux critiques sur les Noëls, sont toujours absents. À croire qu'ils n'existent point. Pourtant, ils sont des milliers. Qu'est-ce à dire ?
   J'ai cherché à m'expliquer les raisons du mépris dans lequel ce genre est tenu, ainsi que la quasi-unanimité dans la négation de sa valeur. Je crois y être parvenu. Je pense que ce décri doit s'imputer à la déception qu'eurent les musicographes quand ils furent devant les preuves que la musique des Noëls – qu'ils aimaient – ! n'était que d'emprunt.
   Du jour au lendemain, ils furent honnis, ayant eu la malchance insigne d'être considérés, on ne sait pourquoi, pour leur parement mélodique d'abord. En général, on ne juge d'une chanson sur sa seule musique, il en fut toujours ainsi pour celles de Noël. Je me borne à le constater. Longtemps, on avait cru leurs mélodies nées en même temps que les poèmes qu'elles accompagnaient ; puis l'on connut qu'elles leur étaient d'ordinaire, antérieures ; de là, à penser qu'elles étaient antiques, il n'y avait qu'un pas qui fut franchi et ne fut pas sans causer quelques amusants glissements dans l'absurde... Ce fut le cas du musicien Lesueur, auteur d'un Télémaque. Il avait pris pour thèmes de sa Messe de Noël certaines chansons noéliques connues. Pour corser l'intérêt, il avait pris le soin de dater les mélodies qu'il empruntait. Il le fit au juger, les situant des siècles en arrière, allant jusqu'au-delà du millénaire. Telle venait, affirmait-il, de l'Église primitive d'Orient, une autre était d'un Noël antique de l'Église gallicane, une troisième remontait au IVe siècle. Or ces Noëls avaient cent ou deux cents ans, c'étaient : Voici la nouvelle que Jésus est né ; Or dites-nous Marie ; Où s'en vont ces gais bergers... La bévue était grosse. Depuis, on est en garde contre cette chanson, on ne veut plus lui reconnaître le moindre charme. Les poètes avaient eu la malencontreuse idée d'indiquer les timbres qu'ils proposaient à leurs chanteurs, et l'on avait retrouvé ces airs. Or, que vit-on ? Ces chansons qu'on avait si longtemps pensé « inspirées » étaient portées sur les ailes de mélodies faites pour des chants de beuverie, des danses, des romances très lestes et même des sonneries de chasse. Après l'admiration due à leur antiquité, ce fut la relégation qu'encourut leur iniquité. Leur rejet devait être l'aboutissement fatal dans l'appréciation des amateurs, qui n'envisageant que le côté musical du Noël, se considéraient dupés.
   Si les paroles avaient compté, on eût montré plus d'équité à l'égard de ces petits poèmes qui payent aujourd'hui bien cher le succès qu'ils connurent durant des siècles.

Vendu.

 

PROUST (Marcel) — Pastiches et Mélanges. Vingt-quatrième édition. Paris, Librairie Gallimard - Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1927. In-8° (122 x 188 mm.) broché, 272 p., ex-dono à la page de garde, couverture défraîchie. 


En quatrième de couverture de la réédition dans la collection « L'Imaginaire », chez Gallimard :
   C’est en 1909 que Proust songe à rassembler les pastiches de Balzac, Flaubert, Michelet, Renan, Sainte-Beuve, Henri de Régnier, Saint-Simon, etc., qui faisaient partie d’une série publiée dans Le Figaro. « Mais non, écrit-il à Fernand Gregh, un volume pour les pastiches, ce serait excessif. »
Cet « exercice ridicule », avait-il dit au moment de cesser d’en écrire, auquel il a, par ailleurs, prétendu s’être livré, « par paresse de faire de la critique littéraire, amusement de faire de la critique littéraire en action » .
Publié en 1919, Pastiches et mélanges rassemble, à côté de ces variations « à la manière de », les grandes préfaces aux ouvrages qu’il a traduits de Ruskin et quelques articles tels Sentiments filiaux d’un parricide et Impressions de route en automobile.
Table des matières :
   Pastiches.
      L'affaire Lemoine.
         I. Dans un roman de Balzac.
         II. L' « Affaire Lemoine », par Gustave Flaubert.
         III. Critique du roman de M. Gustave Flaubert sur l'« Affaire Lemoine », par Sainte-Beuve, dans son feuilleton du Constitutionnel.
         IV. Par Henri de Régnier.
         V. Dans le « Journal des Goncourt ».
         VI. L'« Affaire Lemoine », par Mîchelet.
         VII. Dans un feuilleton dramatique de M. Émile Faguet.
         VIII. Par Ernest Renan.
         IX. Dans les Mémoires de Saint-Simon.
   Mélanges.
      - En mémoire des églises assassinées.
         I. Les églises sauvées. Les clochers de Caen. La cathédrale de Lisieux. Journées en automobile.
         II. Journées de Pèlerinage. Ruskin à Notre-Dame d'Amiens, à Rouen, etc.
         III. John Ruskin. La mort des cathédrales.
      - Sentiments filiaux d'une parricide.
      - Journées de lecture.

8 euros (code de commande : 01897).

 

QUENEAU (Raymond) — Les Ziaux. Nouvelle édition. Paris, Gallimard, 1948. In-8° (139 x 193 mm.) broché, 73 p., (collection « Métamorphoses », n° XVII), couverture un peu défraîchie avec un petit manque au dos. 


Texte d'Olivier de Magny pour une réimpression avec L'Instant fatal :
   Constatons que Les Ziaux et L'Instant fatal abordent avec une alacrité réconfortante notre aujourd'hui où s'aggrave une impressionnante dégradation du langage, où la circulation des mots, monnaie de dupe, évoque l'émission hémorragique de petits chèques sans provision. Parmi bien des tumultes au silence pareils, ces poèmes nous émeuvent – et nous intriguent – de savoir conserver toute leur fraîcheur et leur âpreté, l'exact accent de leur chagrin, et le tranchant particulier de leur éclat. Le jeu, qui pour les composer parfois les disloque, sauve à travers eux une certaine gravité : celle de la poésie. Est-il trop tard, est-il trop tôt pour rendre un sens plus pur aux mots de la tribu ? À la tribu, Raymond Queneau, en tout cas, restitue des mots, avec chacun desquels il parle sa vérité ; avec lesquels il nous donne à entendre, sans toutefois le formuler, le secret de la seconde simplicité.

8 euros (code de commande : 01888).

 

REMACLE (Louis) — Toponymie de Lierneux. Liège, George Michiels, 1990. In-8° (155 x 233 mm.) broché, 180 p., cartes dans le texte et une carte à déplier, (collection « Mémoires de la Commission Royale de Toponymie et de Dialectologie (Section Wallonne) », n° 16), exemplaire non coupé et en très bon état, peu courant.


Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Introduction.
      - Enquête orale et localisation des lieux-dits, avec liste des témoins.
      - Variations dialectales.
      - Archives dépouillées.
      - Bibliographie.
   - Toponymes.
   - Additions et corrections.
   - Index.

20 euros (code de commande : 01910).

 

RENARD (Jean-Claude)L'âge de la fonte. Un art, une industrie 1800-1914. Suivi d'un Dictionnaire des artistes. Paris, Éditions de l'Amateur, 1985. In-4° (232 x 297 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 319 p., nombreuses illustrations en noir, un cahier en couleurs, exemplaire en très bon état.


Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Identité et démultiplication.
   Première partie. L'art de la fonte.
      - Des premiers âges du fer à l'art industriel.
      - L'industrie de la fonte.
         - La fonte, dite fonte de fer.
         - Le cycle de production.
            - La refonte.
            - Les moules et les techniques de moulage.
            - La coulée du métal.
            - La finition.
      - De la création à la reproduction.
   Deuxième partie. Catalogues et productions.
      - Les grands fondeurs.
      - L'architecture.
      - Le mobilier urbain.
      - L'art des jardins.
      - La statuaire profane.
      - L'univers domestique.
      - Les bijoux et les jouets.
      - L'art sacré.
   Troisième partie. Dictionnaire des artistes : les œuvres principales.
   - Inventaire des productions.
   - Bibliographie.

Vendu.

 

[ROSNY JEUNE (J.-H., pseudonyme de Séraphin Justin François Boex)]. [Catalogue de vente de la] Bibliothèque Rosny Jeune. Samedi 13 mai 1950 à 2 heures précises. Bruxelles, Fernand Miette, 1950. In-8° (140 x 211 mm.) agrafé, 39 p., exemplaire complètement annoté (prix d'estimation - prix d'adjudication), rousseurs à la couverture, on joint la fiche de relevé des achats d'un amateur dénommé Lefevre pour le lot n° 33 (trois volumes d'Henri Béraud). 


   La vente eut lieu à la Galerie Thémis, 13 boulevard de Waterloo à Bruxelles, par le ministère de maître De Coen, huissier à Bruxelles, elle comportait 287 lots de livres en éditions originales, la plupart dédicacées.
   J.-H. Rosny Jeune (Bruxelles, 1859 - Ploubazlanec, 1948) était de le frère de J.-H. Rosny Aîné (l'auteur de La Guerre du feu). Tous les deux obtinrent la nationalité française mais ne renoncèrent pas à la belge ; ils siégèrent également ensemble à l'Académie Goncourt dont ils furent chacun à leur tour présidents.


 

20 euros (code de commande : 01881).

 

SCOHY (André) — L'Uélé secret. Photographies d'Henri Goldstein. Bruxelles - Léopoldville, Office International de Librairie - La Librairie Congolaise, 1955. In-8° (162 x 225 mm.) sous reliure toilée et jaquette illustrée d'éditeur, 178 p., nombreuses illustrations photographiques en noir hors texte.


Table des matières :
  Prologue. Croisière sur les eaux du Congo.
   Première partie. Aubades.
      I. Les trois journées du vieux Medjedje.
      II. Un corps de ballet au cœur de la forêt congolaise.
    Deuxième partie. Les mystères de l'Uélé.
      I. À Dungu, au pied d'un faux château médiéval, naît l'Uélé.
      II. Aux cavernes historiques de la Nembiliki.
      III. Ekibondo, où les murs veulent parler.
      IV. Vers les signes mystérieux du mont Ngundu.
   Troisième partie. Peuples qui renaissent.
      I. Variation Mangbetu.
      II. Paysans Babua.
      III. Terre Zande, aux âmes taciturnes.
   Quatrième partie. Huit jours chez les lépreux.
      I. L'odeur des léproseries.
      II. Comment vivent les lépreux.
      III. Guérit-on de la lèpre ?
   Épilogue. Délices de l'Uélé.

8 euros (code de commande : 01880).

 

SEARLE (John Rogers) L'intentionalité. Essai de philosophie des états mentaux. [Titre original : Intentionality. An essay in the philosophy of mind.] Traduit de l'américain par Claude Pichevin. Paris, Minuit, 2008. In-8° (137 x 220 mm.) collé, 340 p., (collection « Propositions »), quatrième de couverture un peu souillée.


En quatrième de couverture :
   
Exposé d’une théorie générale de la « représentation », L'Intentionalité de John Searle ouvre un nouveau front dans la controverse entre philosophes, psychologues cognitifs, spécialistes de l'intelligence artificielle et des neurosciences concernant le statut des états mentaux. Dans ses deux précédents livres (Les Actes de langage et Sens et expression), l’auteur proposait une perspective inédite d'analyse du langage appelée à connaître une large notoriété. Mais l'un comme l'autre affirmaient en même temps que la philosophie du langage n'est pas autre chose qu'une branche de la philosophie de l’esprit : les actes de langage sont une des formes de l'action humaine et ne constituent qu'un des exemples de la capacité immanente à l’esprit de mettre l'organisme humain en rapport avec le monde. Le présent ouvrage porte sur ces capacités biologiques fondamentales et fournit par là même les justifications philosophiques des deux autres. Considérée comme le trait radicalement distinctif des phénomènes mentaux, l’intentionalité fait l'objet d’un réexamen qui porte successivement sur la perception, l'action, la causalité, le sens et la référence. John Searle suggère en ces matières des solutions originales (aussi peu conformes à la tradition continentale des philosophies de la conscience qu'aux thèses les plus courantes de la philosophie analytique anglo-américaine) et expose en conclusion une « dissolution » du problème des rapports entre le corps et l’esprit.

15 euros (code de commande : 01903).

 

[SOMVILLE (Roger)]. Somville au Grand Hornu. Bruxelles, Crédit Communal, 1988. In-4° (210 x 294 mm.) broché, 79 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée, au Grand-Hornu, du 17 octobre au 13 novembre 1988.


En quatrième de couverture :
   Somville (Roger), peintre belge (Bruxelles 1923). Dès les années 50, il affirme un style expressif et monumental, attentif aux réalités du monde contemporain et inspiré à la fois par les muralistes mexicains et par le Picasso de l'après-cubisme (le Mineur bleu, 1955, Ermitage, Leningrad ; le Café de nuit, 1966, coll. de l'État belge). Préoccupé de l'aspect social de la peinture, il prend une part active au renouveau, en Belgique, de la tapisserie, de la céramique et de la peinture murale (mural Notre temps, métro de Bruxelles, 1974-1976). Fondateur du « Mouvement réaliste » (1968), il est l'auteur d'un livre-manifeste, Pour le réalisme, un peintre s'interroge (1970).
   (Grand Dictionnaire Encyclopédique Larousse, édition 1985.)
Table des matières :
   - Un homme et son œuvre, par Gita Brys-Schatan.
   - Somville et l'architecture, par Henri Guchez.
   - Somville en Borinage, par Maurice Willam.
   - Catalogue.
   - Le Borinage.
   - Rétrospective.
   - Quelques repères.

Vendu.

 

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 7 janvier 2025

 

Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner
par courriel
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