lundi 3 mars 2025

Les « nouveautés » du 4 mars 2025

 

 MISE À JOUR DU 4 MARS 2025

N'hésitez pas à me contacter
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
 
 
 
   
 

BALZAC (Honoré de) Une passion dans le désert. Z. Marcas. Un drame au bord de la mer. Genève, Éditions Albert Skira, 1946. In-8° (130 x 172mm.) broché, 124 p., (« Petite Collection Balzac », n° 8), exemplaire non coupé et en très bon état.


   Cette jolie collection publiée par Albert Skira en 1946-1947 réédite des textes peu connus de Balzac.
   La particularité des ouvrages publiés dans cette collection réside dans le portrait de Balzac qui figure sur la couverture, d'après un dessin créé spécialement pour chaque titre ; on retrouve ainsi quelques grands noms d'artistes du XXe siècle, dans l'exemplaire présenté ici, il s'agit d'Élie Lascaux.

9 euros (code de commande : 02097).

 

[BARRAL (Pierre)] — Dictionnaire portatif, historique, géographique et moral de la Bible, pour servir d'introduction à la lecture de l'Ecriture Sainte.Paris - Auxerre, Musier - Fournier, 1756. [A Paris, / Chez Musier, Libraire, / Quai des Augustins, près la rue Pavée, / à l'Olivier. / Et à Auxerre, / Chez François Fournier, Imprimeur-Libraire, / près l'Horloge. / MDCCLVI. / Avec approbation et privilège du Roi.] In-8° (135 x 198 mm.) plein veau d'époque, dos à 5 nerfs orné de fers dorés, tranches rouges, mors fendus en tête et en queue, VIII, 850, [3 (errata, approbation, privilège)], [1 bl.] p., bon exemplaire.


Avertissement :
   Il seroit inutile de relever ici le prix & la nécessité de l'étude de l'Ecriture Sainte ; l'un a toujours été universellement reconnu ; & l'autre, dans un siécle aussi éclairé que celui-ci, n'éprouve plus de contradicteurs. L'Ecriture Sainte est comme une Lettre que Dieu écrit aux hommes, suivant l'expression de saint Grégoire, ils sont donc obligés de la lire, & ce seroit un véritable crime de négliger une faveur si extraordinaire. Il n'y a personne qui ne puisse profiter de la lecture de l'Ecriture Sainte, dit saint Augustin, & en tirer de quoi remplir ses besoins, pourvu qu'il apporte à cette lecture les sentimens de dévotion & de piété que la Religion demande. C'est donc une vérité incontestable, que nulle étude n'est plus utile aux Chrétiens en général, que celle des Livres saints, qui nous découvrent les rnystères du royaume du Ciel, nous en enseignent le chemin, & qui, pendant que nous y marchons, répandent mille plaisirs secrets dans nos cœurs, selon ce que dit l'Apôtre : Quœcumque enim scripta sunt, ad nostram doctrinam scripta funt, ut perpatientiam & consolationem Scripturarum spem habeamus. C'est à cette vérité reconnue de tout le monde, que nous sommes redevables de ce grand nombre d'Ouvrages précieux qui ont tant contribué à répandre depuis un siécle, parmi les Fidéles, la connoissance & le goût de l'Histoire sainte. Le succès prodigieux qu'ils ont eu, prouve assez que ce qui concerne une matière aussi essentielle, intéresse la multitude des Chrétiens, & il nous est un sûr garant de l'accueil favorable que le Public fera à celui que nous osons lui préfenter. Nous le croyons utile sur-tout aux jeunes gens qui n'ont ni le tems de lire, ni les moyens de se procurer tous les Livres qui pourroient leur donner l'intelligence des Saintes Ecritures. Peut-être étoit-il nécessaire de leur en présenter un qui contînt lui seul ce qu'ils doivent essentiellement sçavoir. C'est donc principalement pour eux que l'on a entrepris celui-ci. On lui a donné la forme de Dictionnaire comme la plus commode & la plus relative au goût du tems. On a pris pour modèle les grands Dictionnaires sur la Bible qui ont paru jusqu'à présent, mais sans se permettre des écarts, des digressions, des épisodes étrangères, des conjectures qui ne feroient que grossir inutilement un Ouvrage de la nature de celui-ci. Nous avons cru devoir y substituer les rapports de la figure à la vérité, des réflexions morales, des explications pour conduire, comme par la main, les jeunes gens dans la lecture des Livres Saints, leur en ouvrir les trésors, leur en appliquer les maximes, leur en dévoiler les mystères, & les aider à y chercher la règle de leurs sentimens & de leur conduite. Cette partie si intéressante de l'Ouvrage, nous l'avons puisée dans des sources précieuses ; le travail admirable de deux Ecrivains aussi célèbres, par l'étendue de leurs lumières, que par leur tendre piété, nous a fourni à souhait tout ce dont nous avions besoin. Nous avons emprunté sans scrupule leurs propres expressions, parce qu'il eût été aussi vain que téméraire de vouloir dire mieux, & qu'il ne s'agit que d'être utile, sans prétendre d'autre mérite que cette utilité même. Nous en faisons l'aveu bien hautement, afin qu'on ne nous reproche pas de les avoir mis à contribution, sans les citer ; il auroit fallu le faire trop souvent, & surcharger les marges d'un embarras de citations multipliées. Les jeunes gens trouveront donc dans un volume portatif de près de 900 pages, tout ce qu'ils doivent essentiellement sçavoir fur l'histoire, l'esprit & la lettre de l'Ecriture. Plaise au Ciel répandre ses bénédictions sur un travail, qui n'a pour objet que d'éclairer & d'instruire cette portion des Chrétiens que Dieu chérit avec plus de tendresse, & qui mérite par préférence les soins de tout homme qui s'intéresse aux progrès de la Religion !
Bibliographie :
   - Cioranescu (Alexandre), Bibliographie de la littérature française du dix-huitième siècle, n° 9650.

60 euros (code de commande : 02109).

 

[BIBLIOGRAPHIE]. Catalogue des livres d'art français. Préface de René Huyghe. Paris, Syndicat National des Éditeurs, 1970. In-8° (136 x 210 mm.) broché, 368 p., illustrations en noir dans le texte et quelques-unes en couleurs hors texte, exemplaire en bon état.


Avertissement de Roger Allégret :
   Ce catalogue est essentiellement destiné à mieux faire connaître dans les pays étrangers, la très abondante publication de livres français sur l'art, dans toutes ses manifestations. En effet, il nous est apparu que cette catégorie d'ouvrages, de par ses tirages plus restreints et ses prix plus élevés que la moyenne générale, était moins répandue, moins lue de par le monde. Ce catalogue se propose donc de faire apprécier l'intérêt et la qualité de ces livres.
   Aucun aspect publicitaire n'a cependant présidé à la réalisation de ce catalogue de références que nous avons voulu aussi complet que possible ; c'est pourquoi nous avons fait appel à nos confrères suisses et belges pour que l'expression de langue française soit largement représentée. Toutefois, que le lecteur ne nous fasse pas le reproche de certaines lacunes ; des éditeurs n'ont pas répondu à notre appel, d'autres publient occasionnellement un livre sur l'art et ne faisant pas partie de notre organisation professionnelle ont pu ignorer notre initiative. Nous n'avons pas eu la prétention de faire œuvre complète et surtout pas définitive dans un domaine où l'épuisement du tirage d’une part, et la sortie de nouveautés d'autre part, modifient quotidiennement l'état d'un moment.
   Il n'en reste pas moins qu'ici, près de deux mille titres sont groupés par genre ou par artiste et que le libraire, l'amateur d'art, le chercheur ou l'étudiant doivent trouver dans ce répertoire une réponse rapide et claire à leurs questions.
   Certes, cette réponse n'est pas une fin en soi, mais, avec un titre précis et un nom d'éditeur, chacun où qu'il se trouve, pourra aisément, par une méthode à sa convenance, se procurer l'ouvrage désiré.
   Les difficultés de tous genres rencontrées pour réaliser cette brochure ne peuvent permettre de publier chaque année une refonte complète, mais nous nous proposons d'établir des mises à jour fréquentes qui conserveront à ce catalogue 1970 une actualité évidemment nécessaire.
   Il n'est pas dans notre propos de donner une définition du livre sur l'art que par allitération on nomme livre d'art. Nous avons adopté le cadre traditionnellement en usage chez les éditeurs d'où sont exclus : les ouvrages de bibliophilie qui feront l'objet d'un catalogue séparé, les livres de tourisme où les sujets artistiques ne sont pas abordés, les ouvrages sur les arts photographiques et cinématographiques, et enfin, tous les écrits sur l'art non accompagnés d'une illustration.
Notice explicative :
   Les ouvrages sont classés sous trois grandes rubriques comportant chacune de nombreuses sous-rubriques dont la liste figure au sommaire en tête de catalogue.
   L'ordre alphabétique par noms d'auteurs a été adopté pour les deux premières divisions, l'ordre alphabétique par artistes pour la troisième partie. Pour faciliter les recherches, un ouvrage peut se trouver mentionné dans plusieurs rubriques. Par exemple, le livre Trois Primitifs est répertorié à chacun des noms suivants : Flémalle (Maître de), Grünewald Mathias, Venetto Bartolomeo, ainsi que sous la rubrique « Peinture », au nom de son auteur : Huysmans.
   Les prix indiqués sont en francs français t.t.c., sauf indication contraire. Ils nous ont été communiqués par les éditeurs à titre indicatif. Sujets à variation, ils ne les engagent pas.
   © Cette mention signifie qu'une édition a été publiée également dans l'une des langues indiquées, et que l'on peut se la procurer dans une librairie du pays correspondant.
  V.I. Vente réservée sur certains marchés internationaux. Cette mention signifie que l'éditeur français ne peut fournir dans ce pays l'ouvrage en question, mais, dans la plupart des cas, le client pourra se procurer soit une édition en langue étrangère, soit une édition en langue française réalisée par un éditeur du pays en cause, et que l'on peut se procurer par l'intermédiaire du libraire.
   Un index des noms d'auteurs renvoie aux pages du catalogue.
   Les noms et adresses de tous les éditeurs ayant participé à ce catalogue figurent dans une liste en fin d'ouvrage.

Vendu.

 

[BONN]. Plan de la Ville de Bonne et du Fort de Bourgogne avec la carte du Gouvernement située sur le Rhin, à 4 lieues au dessus de Cologne, cette ville est capitale de l'Electorat comme Cologne l'est du spirituel de l'Archeveche. On a marqué la disposition des attaques du siége commencé la nuit du 3. au 4. may et finie le 15. du dit mois. 1703. quelle cestans renduë aux Haut Allyé par capitulation.
Gravure extraite de l'Atlas Portatif, ou le nouveau Theatre de la Guerre en Europe ; Contenants les cartes geographiques, avec les plans des Villes & Forteresses les plus exposees aux revolutions presentes, de Daniel de La Feuille, publié à Amsterdam, chez Jansson, en 1706. Gravure découpée au ras du trait d'encadrement et collée sur une feuille.
Dimensions :
   - Image : 241 x 180 mm.

   Le siège de la ville de Bonn s'inscrit dans l'interminable guerre de Succession d'Espagne. En 1703, la ville était aux mains des Français et les opérations militaires des Alliés visant à reprendre la ville débutèrent le 24 avril, sous l'autorité du duc de Marlborough. Le fort de Bourgogne dont il est question ici était commandé par M. de Rabutin ; il se situait sur la rive droite du Rhin ; c'est le général Menno van Coehoorn, surnommé le « Vauban hollandais » en raison de ses talents d'ingénieur spécialiste de la poliorcétique, qui fut chargé d'en organiser l'attaque.
   Les combats proprement dits débutèrent le 3 mai et se prolongèrent jusqu'au 15 mai lorsque le marquis d'Alègre qui commandait la place fit battre la chamade.

30 euros (code de commande : 02087).

 

[BRUGELETTE]. Coule l'histoire à l'eau de ma fontaine... Brugelette, Association Marcel Thémont pour la Défense du Patrimoine Brugelettois, 1990. In-8° (158 x 240 mm.) agrafé, 44 p., illustrations, (collection « Monographies Brugelettoises », n° IV), exemplaire en très bon état.


Table des matières :
   - Préface, par Ernest Mourin.
   - La fontaine Xavier Riche aux Montils de Brugelette, par Christian Cannuyer.
   - Xavier Riche, bourgmestre de Brugelette (1802-1880), par Jean-Pierre Ducastelle.
   - Note relative à la famille Riche, par Marcel Plissart.
   - La « Ferme Xavier Riche » ou ancienne « Hostellerie de la Couronne » à Brugelette, par Marcel Plissart.
   - La fontaine... et chapelle du Grand-Marais de Mévergnies, par Georges Despinoy.

10 euros (code de commande : 02091).

 

BUFFON (Georges-Louis Leclerc, comte de) — Le cheval. Édition ornée de vignettes dessinées et gravées sur bois par Auguste Roubille. Paris, Léon Pichon, 1926. In-4° (209 x 265 mm.) broché sous couverture rempliée, 99 p., 15 illustrations (1 tête de chapitre, 12 vignettes, 1 lettrine, 1 cul-de-lampe), exemplaire numéroté sur vélin à la forme des papeteries d'Arches (n° 103), rousseurs éparses.
   Ce texte est extrait du tome IV de l'Histoire naturelle, générale et particulière.


 

50 euros (code de commande : 02077).

 

BUSLIN (Hector) et MAHIEU (Raymond G. W.)Histoire des hommes du pays borain de Cuesmes. Biographie cuesmoise. Liminaire de Michel Andry. Hornu, Ledent, 1978. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 141 p., illustrations en noir, bon exemplaire.


Liminaire :
   À l'heure des grandes fusions, des interpénétrations à l'échelle mondiale et, depuis deux décennies, des conquêtes spatiales, l’homme d'aujourd'hui ressent de temps à autre, le besoin de revenir à une échelle plus humaine, à un repli dans un monde plus familier, loin du tumulte de la vie moderne, de la complexité de la technologie actuelle ; bref, pour utiliser le langage des sportifs, chacun a besoin de « souffler un peu », d'effectuer un retour sur soi-même, ses ancêtres, ses origines.
   La multiplication des monographies, des récits historiques locaux ; le succès remporté par les causeries, expositions, visites organisées par les cercles d'histoire ; la recherche, par les amateurs, d'objets ayant appartenu au passé, sont autant de preuves que l’homme de cette fin du XXe siècle, même s'il a le regard tourné vers le futur, aime retrouver les attaches de son terroir.
   Mais la « grande » histoire ne retient, en général, que les hauts faits, les personnages célèbres dont on fait des héros hors du commun.
   Tout en leur laissant la juste place qu'ils méritent, les auteurs ont souvent, avec raison, étendu le domaine de leurs recherches à des personnes moins connues hors des limites de la commune, à de petits faits, tantôt anecdotiques, tantôt folkloriques, lesquels, s'ils n'apparaissent pas importants aux yeux de l'étranger, n'en constituent pas moins, par leur osmose dans la vie du village, la preuve de la présence historique de l’homme en tant qu'individu vivant au sein d'une communauté parfois disparate.
   C’est l'ensemble des grandes et petites choses qui crée l'existence d’une famille, d’un groupe, d'un village.
   De plus, à travers la vie et la personnalité de ces Cuesmois, les auteurs en profitent pour nous rappeler des miettes d'histoire, décrire tantôt les joies, tantôt, trop souvent hélas, les moments douloureux d’une population laborieuse. Grâce à leurs activités revivront les industries trop rapidement mortes, les petits métiers artisanaux, les sociétés sportives et culturelles. On les verra renaître dans des quartiers, des lieux-dits aujourd'hui disparus ou transformés.
   Enfin, n'oublions pas l'intérêt généalogique de ce genre de recherches qui peuvent permettre aux futures générations de lecteurs, même d'origine modeste, de ressentir, pourquoi pas, une émotion en retrouvant le patronyme d’un de leurs ancêtres, concrétisé dans un contexte historique.
   Mais le lecteur, désireux d'approfondir l'étude des grands événements du passé, ne manquera pas de lire les ouvrages cités dans la bibliographie de ce volume et notamment les Notices sur Cuesmes, par Gonzales Decamps (1910), par R. Gérard (1925) et Histoire de Cuesmes, par MM. Buslin et Colmant (1949-1970).

10 euros (code de commande : 02099).

 

CARCO (Francis) Avec les filles. [Paris], Champion, 1924. In-4° (214 x 268 mm.) en ff. sous étui, 50 ff. en impression anapistographique, un des 130 exemplaires numérotés (n° 38) et signés par Francis Carco.
   Cette phototypie du manuscrit par Daniel Jacomet est l'édition originale de ce texte qui parut l'année suivante aux édition Le Divan.


 

80 euros (code de commande : 02080).

 

CICÉRON (Marcus Tullius Cicero) — Les devoirs - Sur la vieillesse - De la nature des dieux. Traductions de Jean-François Stiévenart, Jules Pierrot, Amédée Pommier, Pierre-Joseph Thoulier d'Olivet et Joseph-Victor Le Clerc revues par Octave Gréard et Léon Rouslé. Paris, Librairie Garnier Fryères, 1923. In-8° (120 x 190 mm.) broché, 518 p., exemplaire en partie non coupé.
   Il s'agit du Tome XVIII des Œuvres complètes de Cicéron ; édition bilingue : le texte latin est en dessous de la traduction française.

12 euros (code de commande : 02098).

 

COLETTE (Sidonie Gabrielle) — Lettres à Marguerite Moreno. Texte établi et annoté par Claude Pichois. Paris, Flammarion, 1959. In-8° (153 x 213 mm.) broché, 356 p., illustrations hors texte, dos de la couverture un peu défraîchie.


En quatrième de couverture :
   Il semble que la grande amie de Colette ait été Marguerite Moreno.
   Cette amitié commença dès l'arrivée de Colette à Paris et ne cessa qu'avec la mort de l'actrice. Les Lettres à Marguerite Moreno reflètent par conséquent toute la vie, publique et privée, de Colette, femme et écrivain. D'une spontanéité, d'une fraîcheur, d'une liberté sans égales outre des confidences fort précieuses qui éclairent l'existence de ces deux femmes illustres, elles fournissent à Colette l'occasion d'exposer ses vues toujours originales sur le monde des lettres, sur le théâtre, sur le cinéma et sur de nombreuses personnalités contemporaines. Souvent aussi l'auteur de Chéri y expose explicitement ses méthodes de travail, ce qu'elle s'est toujours refusé de faire ailleurs ; on lira notamment une longue et admirable lettre qui est un véritable art d'écrire.
   À côté des lettres que Colette adressa à son amie, au fil d'une existence vagabonde, le présent recueil contient un choix des réponses les plus intéressantes de Marguerite Moreno, ainsi que le bel essai que Colette écrivit sur l'actrice au lendemain de la mort de celle-ci.
   Par tout ce qu'elles nous livrent d'attendu et d'inattendu sur la personnalité de leur auteur, les Lettres à Marguerite Moreno deviendront indispensables à la connaissance de la vie, à la compréhension de l'œuvre d'un des plus grands écrivains du XXe siècle.

9 euros (code de commande : 02092).

 

DUCARME (Bernard) — La géologie du marbre de Rance. [Sivry-Rance], Société d'Histoire Régionale de Rance - Musée du Marbre, 1979. In-4° (190 x 234 mm.) collé, 95 p., quelques illustrations, impression anapistographique. 


Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Introduction.
      1 Situation géographique de Rance.
      2. Mise au point terminologique.
      3. Qu 'est-ce que le marbre de Rance ?
   Chapitre I. Des grandes étapes de l'histoire de la terre.
      1. La tendance à l'anthropocentrisme.
      2. Le problème du temps en géologie.
      3. L'échelle stratigraphique générale.
   Chapitre II. Paléographie de la Belgique au Dévonien.
      1. Confirmation générale des mers et continents au Dévonien.
      2. La grande transgression dévonienne.
   Chapitre III. Les récifs F2j de Rance et leurs particularités.
      1. Description générale d'un récif F2j.
      2. Situation géologique de Rance.
      3. Les biohermes F2j de Rance.
   Chapitre IV. Paléontologie des récifs F2j et de leur environnement.
      1. La faune.
      2. La flore.
   Chapitre V. Quelques données sur la composition des marbres rouges F2j.
   - Annexes.
      I. Classification sommaire des roches et quelques exemples.
      II. L'échelle stratigraphique générale de Belgique.
      III. Échelle stratigraphique détaillée du Néo-Dévonien dans le bord Sud du bassin de Dinant.
      IV. Classification sommaire du monde animal.
      V. Évolution de la vie au cours des temps géologiques suivant un schéma phylogénique.
      VI. Paléogéographie du monde au Dévonien supérieur.
      VII. Carte géologique de Rance.
      VIII. Profils géologiques Nord-Sud et Ouest-Est du massif de Rance.
      IX. Coupe théorique dans un récif F2j du type « Carrière â Roc ».
      X. Profils géologiques de la Belgique.
      XI. Carte des marbres et pierres marbrières de Belgique.

Vendu.

 

[ENFANTINA]. Récréations instructives. Dimanche des enfants. Paris, Veuve Janet, [ca 1855]. [Paris, Madame veuve Louis Janet, Libraire-Éditeur, rue Saint-Jacques, 59.] In-8° (155 x 238 mm.) demi-chagrin brun-rouge à coins, dos à 4 nerfs, tranches dorées (reliure frottée), [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre], [1 bl.], [3 (table des matières et liste des vignettes)], [1 bl.], 208 p., exemplaire bien complet des 13 planches hors texte de Louis Lassalle lithographiées par Cattier, rousseurs. 


Ce recueil contient :
   - L'Ange consolateur, par Charles Guillemart.
   - Histoire du grand-papa Saturne et de ses enfants, par Edouard Patry.
   - L'Orpheline, par Agnès Saurel.
   - Je suis heureuse, par Lodoix Enduran.
   - L'enfant de Pésaro, par Alphonse Fourtier.
   - Marie, la bonne, par Gustave des Essards.
   - Saint Nicolas (légende), par Alphonse Fourtier.
   - Benjamin Franklin, par Émile Bouchery.
   - L'ermite et le paysan. Anonyme.
   - La Blanche Nef, par Mme Junot d'Abrantès.
   - La leçon maternelle, par A. De Latour.
   - Pauvre Étienne, par Alfred des Essarts.
   - Juan le capitaine, par Charles Guillemart.
   - Julien l'auvergnat, par Gustave des Essards.
   - Bergeronnette et la vraie Fée, par Léon Guérin.
   - Bernardin de Saint-Pierre, par Eugénie Foa.
   - Le roi coupable et le pâtissier innocent, par Émile Bouchery.
   - Les fraises, par Léonide de Mirbel.
   - Mort d'une poule noire et d'un duc de Bretagne, par Gustave des Essards.
   - Le singe à Guillaume, par Caroline Valchère.
   - Le petit pâtre tourangeau, par Alphonse Fourtier.
   - Les soupes populaires, par J. N. Bouilly.
   - À brebis tondue, Dieu mesure le vent, par Ernest Fouinet.
   - La paire de sabots, par De Saint-M***.
   - Les deux bouquets, par Théodore Barrière.
   - Le petit Bas-normand, par Alphonse Fourtier.
   - Le morne aux chacals, par Caroline Valchère.
   - Tout pour Arthur, par Alfred des Essards.
   - Pauvre mère !, par Lucy Saunders.

Illustrations pour L'enfant de Pesaro

 
Illustrations pour Le Morne aux Chacals


Reliure.

30 euros (code de commande : 02110).

 

FESSY (Georges) — Le Grand Hornu. Paris, Les Éditions du Demi-Cercle, 1990. In-4° (230 x 345 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 55 p., nombreuses reproductions photographiques en couleurs, exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   On a dit souvent que, sur le plan de l'archéologie industrielle, le Grand-Hornu était l'équivalent belge des Salines d'Arc-et-Senans. Auteur d'un recueil de photographies du chef d'œuvre franc-comtois de Claude-Nicolas Ledoux, Georges Fessy a été invité à réaliser une prise de vues du Grand-Hornu sur quatre saisons.
   C'est l'origine du présent album, qui rassemble de fort belles photographies en couleurs du joyau industriel hennuyer.
   Une brève introduction en rappelle l'histoire et rend hommage aux initiateurs.
Bibliographie :
   - Langendries (Pierre), « Fessy (Georges). Le Grand-Hornu », dans Lectures, n° 59, janvier-février 1991, p. 67, n° 19840.

15 euros (code de commande : 02079).

 

FEYDER (Jacques) et ROSAY (Françoise) — Le cinéma notre métier. Genève, Éditions d'Art Albert Skira, 1944. In-8° (144 x 213 mm.) broché, 140 p., illustrations hors texte, exemplaire non coupé et en bon état. 


Table des matières :
   I. Souvenirs d'un cinéaste.
      - Quelques chiffres.
      - Les temps héroïques.
      - Carrière et découvertes.
      - Hollywood.
      - Naissance du « parlant ».
      - Incohérences et contradictions.
      - Vedettes.
         - Slacia Napierkowska, Raquel Meller, Greta Garbo, Ramon Novarro, Marlène Dietrich, Françoise Rosay.
      - Le métier de cinéaste.
   II. Expériences d'une comédienne.
      - L'acteur de cinéma et l'acteur de théâtre.
      - Conseils aux jeunes.
      - Le costume, la voix, le jeu.
      - Défense du cinéma.
      - Souhaits pour l'avenir.
   III. Le métier du comédien moderne.
      - La photogénie.
      - La phonogénie.
      - Le rythme.
      - Le style.
      - L'interprétation.
   IV. La cinématographie suisse.

Vendu.

 

FLEISCHMAN (Théo) — Le quartier général de Wellington à Waterloo. Charleroi, Pierre Héraly, 1956. In-8° (140 x 215 mm.) broché, 40 p., illustrations hors texte.
   
Un ouvrage peu courant !


Table des matières :
   - Lord Wellington à Bruxelles.
   - Aux Quatre-Bras.
   - Le village de Waterloo.
   - Le Quartier Général de Wellington.
   - La nuit du 17 au 18 juin.
   - Wellington pendant la bataille.
   - Le village de Waterloo pendant la bataille.
   - Retour au Quartier Général.
   - La nuit du vainqueur
   - Waterloo après la bataille.
   - Le Quartier Général hier et aujourd'hui.

Vendu.

 

FONTAINE (José) — Le Discours antiwallon en Belgique francophone. 1983-1998. Devenir citoyen. Graty, Toudi, 1998. In-4° (208 x 265 mm.) agrafé, 58 p., illustrations.
   Il s'agit du n° 13-14 Fructidor - Septembre 1998 de la revue Toudi.


Extrait de l'introduction :
   Ce livre est le fruit de quinze années d'observations attentives des médias francophones belges et de toute une littérature. Il m'a semblé utile d'utiliser l'espace d'un numéro double de Toudi pour établir ce dossier. Ce qui suit s'inscrit dans un horizon plus large que celui des questions institutionnelles : celui d'une Wallonie un jour plus autonome ou indépendante.
   Une société moderne s'appréhende à travers les médias, mais aussi les ouvrages de sciences humaines, de plus ou moins grande vulgarisation (histoire, sociologie, économie), la culture et les discours politiques. La plupart de ces moyens de communication et, surtout, de représentation (c'est important parce qu'il n'existe de pays que « construit » à travers des images, des « représentations », au sens fort, comme Paul Ricœur l'a montré, en Belgique francophone se trouvent à Bruxelles, capitale belge très majoritairement francophone. La domination par le capital symbolique (celui du prestige, du savoir), d'une capitale ou d'une grande ville, Bruxelles l'exerce par conséquent, principalement, sur la Wallonie. Nous allons voir qu'elle la tient à distance et l'observe d'une position de surplomb. Les médias de langue néerlandaise, eux, ne sont pas qu'à Bruxelles ou, quand c'est le cas, ne peuvent adopter la même distance par rapport au reste de la Flandre, car celle-ci constitue quasiment l'entièreté de leur public (il y a 100.000 Bruxellois néerlandophones et 5,8 millions de Flamands de Flandre). S'ils sont parfois plus durs encore que les médias francophones belges à l'égard du pays wallon, les médias flamands ne mettent pas en cause l'identité même de la Wallonie et, bien sûr, ils exercent moins d'influence sur l'opinion wallonne et francophone. Or, nous le verrons, le discours francophone belge met en cause l'existence même d'un peuple.

6 euros (code de commande : 02084).

 

[FOULON (Pierre-Jean) et HERZET (Madeleine)] — Les tabliers brodés portés par les sapeurs des marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse. Bilan d'une enquête. Avant-propos d'Ignace Vandevivere. Bruxelles, Ministère de la Communauté Française, 1981. In-8° (160 x 239 mm.) broché, 109 p., illustrations, (collection « Commission Royale Belge de Folklore - Folklore et Art Populaire de Wallonie »).


Table des matières :
   - Avant-propos
   I. Le tablier brodé et la marche actuelle : importance de l'objet et signification de l'enquête.
      1. Les mutations de la tradition.
      2. Justification de l'enquête.
   II. Résultats de l'enquête.
      1. L'origine des tabliers brodés.
      2. L'aire d'extension actuelle des tabliers brodés.
      3. Le porteur du tablier brodé.
      4. La créatrice, la technique et l'iconographie du tablier brodé.
      5. Inventaire des tabliers brodés recensés lors de l'enquête de 1979.
   Tableau récapitulatif.

Vendu.

 

FOULON (Roger) — Charmes de mon Pays. Jumet, IPH Éditions, 2009. In-8° (180 x 240 mm.) broché, 149 p., illustrations, exemplaire en parfait état.


En quatrième de couverture :
   Poète et romancier, journaliste et animateur culturel, Roger Foulon (1923-2008) a toujours vécu à Thuin, petite ville sambrienne qu'il a célébrée dans nombre de ses écrits. Après une carrière d'« instituteur de campagne » dans le village de Strée (Beaumont), Roger Foulon a exercé la présidence de l'Association des écrivains belges de langue française de 1973 à 1994. Il a été élu membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises en 1999. Il était également directeur de la revue littéraire Le Spantole, publiée par l'association des Artistes de Thudinie dont il fut président pendant un demi-siècle.
   L'ouvrage posthume Charmes de mon Pays est un recueil de souvenirs d'enfance et d'adolescence rassemblés par un écrivain devenu octogénaire. À travers des pages rédigées en un style alerte et vif, empreintes de nostalgie, de ferveur maïs aussi de tendre ironie, c'est non seulement tout un passe familial qui resurgit mais aussi, de manière beaucoup plus vaste, la vie pendant l'Entre-deux guerres, d'une petite cité wallonne et de la région qui l'entoure, la Thudinie, dite aussi « Pays de Liège ». Vieux métiers, personnages pittoresques, manifestations populaires, coutumes anciennes, sites et monuments remarquables sont ainsi évoqués aux détours d'une quinzaine de chapitres redonnant vie à ce que d'aucuns, aujourd'hui, appellent « le bon vieux temps ». L'ouvrage est illustré de nombreuses photographies d'époque.

20 euros (code de commande : 02100).

 

[GHION (Christian)]. Design by Christian Ghion. Paris, Chauveau, 2010. In-4° (246 x 308 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 167 p., très nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire à l'état de neuf.


En quatrième de couverture :
   Une carrure impressionnante et un franc-parler qui lui est propre, Christian Ghion est un personnage hors du commun. Il est aussi un designer aux talents multiples.
   Sa créativité, son inventivité sans cesse renouvelées lui ont permis de multiplier ces dernières années des collaborations avec de prestigieuses maisons d’édition (Néotu, Cappellini, Driade, Salviati, XO, Sawaya & Moroni...) et de grands noms ou personnalités internationales (Chantal Thomass, Pierre Gagnaire, Jean-Charles de Castelbajac, Nicolas Feuillatte, etc.).
   Rassembleur, il organise pendant sept ans les expositions Tarkett Sommer auxquelles participent les grandes stars du design et orchestre le « Design Lab », véritable laboratoire d’innovations où se révèlent les signatures de demain.
   Première monographie consacrée au designer, ce livre vient illustrer la trajectoire originale de Christian Ghion.


 

 

20 euros (code de commande : 02089).

 

LA JEUNESSE (Ernest, Ernest Léon Lajeunesse-Caën, dit) — Demi-volupté. Roman. Orné de nombreuses illustrations obtenues par la photographie d'après nature. Paris, Offenstadt, 1900. [Paris / Offenstadt frères, Éditeurs / 5, rue Feydeau, 5 / 1900] In-12 (130 x 185 mm.) demi-percaline olive, pièce de titre rouge, 259, [2 bl.] p., illustrations dans le texte, exemplaire en bon état.
   Ernest La jeunesse : un sacré personnage du monde littéraire parisien.



   À la charnière des XIXe et XXe siècles la presse parisienne était riche de fortes et pittoresques personnalités. Ernest La Jeunesse (1874-1917) était de celles-là. Celui qu'Alfred Jarry avait renommé « Allmensch Severus » dans Les Jours et les nuits, collabora à divers journaux : La Revue blanche, Le Journal, Gil Blas, Le Figaro, Comœdia, dans un numéro de l'Assiette au beurre, etc.
   En 1896 il publia un recueil d'entretiens – fantaisistes et tout droit sortis de son imagination – avec des écrivains célèbres du temps (Loti, Zola, Huysmans, etc.) qui lui valut une notoriété immédiate et d'être éreinté par les uns et célébré par les autres dont Jean Lorrain qui trouvait ses pastiches « spirituellement mordants ».
Bibliographie :
   - Meizel (Laureline), Répertoire des livres illustrés par la photographie publiés en France entre 1867 et 1901, d’après la « Bibliographie de la France » et quelques autres sources, n° 849/45.
   - Robert (Sophie), Presse et profils perdus : Ernest La Jeunesse, ressource en ligne (BNF - Gallica - 02/05/2017).


 


25 euros (code de commande : 02116).

 

LEMAIRE (Gérard-Georges) — L'Europe des cafés. Paris, Éditions Éric Koehler, 1991. In-8° (161 x 240 mm.) broché sous couverture à rabats, 135 p., très nombreuses reproductions photographiques en noir, ex-dono au second plat de la couverture. 


En quatrième de couverture :
   De Sofia à Copenhague et de Moscou à Turin, ce livre et cette exposition sont une invitation à un singulier voyage dans l'Europe des cafés. Creusets de la culture moderne, des théories littéraires, des mouvements artistiques les plus novateurs, des métamorphoses du théâtre et de la musique, des grands combats de la philosophie et de la critique, des utopies et des causes perdues et enfumées, des grandes illusions politiques et des révolutions, les cafés ont été pendant quatre siècles les académies de la liberté de pensée.
   Après L'Orient des Cafés (1990), consacré à la Méditerranée et au Moyen-Orient, voici maintenant L'Europe des Cafés, enquête littéraire et photographique réalisée par les instituts et centres culturels français et le Ministère des Affaires étrangères.
   À travers cette géographie sentimentale des cafés, c'est enfin la rencontre, dans les limites de la mémoire, de ces hommes et de ces femmes qui ont habité avec passion ces lieux consacrés à ce que Goethe nomme « l'Apollon noir ». Pour changer le monde, changer sa représentation ou changer la vie.

Vendu.

 

LEMAL (Élie) — Histoire de Courcelles. Marcinelle, La Concorde, 1930. In-8° (135 x 205 mm.) broché, 184 p., 34 photographies et un plan à déplier hors texte, cachet ex-libris de P. Jacquemin au second plat de la couverture.


Préface :
   Pour aimer son pays, il faut apprendre à la connaître, disait M. Devreux, dans une conférence sur « Le Vieux Charleroi ». Il signalait à l'attention de ses auditeurs l'existence d'une belle œuvre qui rendait de grands services à la Science et aux Arts : la Société Royale d'Archéologie de Charleroi, dont le Musée, fondé en 1863, est ouvert gratuitement au public quelques jours par semaine.
   Nous ajouterons : « Pour aimer son village, il faut en connaître l'Histoire. » C'est pour développer l'amour des Courcellois pour leur belle commune que nous publions le présent volume.
   Courcelles a un passé de tristesse, de souffrances et d'épreuves, comme aussi de gloire, de succès et de fierté, à travers les efforts des nombreuses générations.
   Notre but est de faire connaître et de magnifier l'existence de nos ancêtres, afin de créer une solidarité entre les générations actuelles, celles qui les ont précédées et celles qui les suivront. Connaître l'Histoire de Courcelles est chose indispensable pour nos écoliers ; c'est par elle qu'ils plongeront leurs racines spirituelles dans le passé ; c'est par elle aussi qu'ils se sentiront solidaires du long et admirable effort des aïeux. C'est faire acte de reconnaissance que d'étudier ce qu'ils ont fait, de rappeler les nombreuses luttes et les travaux opiniâtres qu'ils ont dû entreprendre pour obtenir les fruits qu'ils nous ont légués.
   Cette brochure est documentaire et, pour bien la comprendre, il est intéressant de transporter les faits à l'époque envisagée et de penser aux modestes demeures en argile, couvertes de chaume, sans fenêtres, chauffées au bois, peu éclairées le jour et pas du tout le soir. Voyons les habitants pauvres, mal vêtus, illettrés, ne connaissant que leur village. Représentons-nous les routes sinueuses, en terrain naturel, coupées par des ruisseaux que l'on traversait à gué. Pensons bien qu'il n'y avait ni gaz, ni électricité, ni chemins de fer, ni canaux, ni autos, ni téléphone, ni télégraphe, ni aucun instrument moderne.
   Entré, en 1900, à l'administration communale de Courcelles, d'abord comme géomètre, promu ensuite conducteur des travaux et enfin directeur des travaux et des régies, nous n'avons cessé, pendant trente années, d'accumuler des documents et renseignements et défaire des recherches sur la situation ancienne de notre commune. Nous profitons de l'année du Centenaire de l'Indépendance pour publier l'Histoire de Courcelles. Le travail n'est pas complet et d'autres dévoués pourront l'achever dans l'avenir.
   Pour plus de clarté, l'ouvrage est divisé en chapitres :
   1. Situation et aspect.
   2. Industrie et commerce.
   3. Seigneuries.
   4. Agriculture.
   5. Religion.
   6. Archéologie.
   7. Enseignement.
   8. Jeux, fêtes, sociétés et folklore.
   9. Vie communale.
   10. Vues et photographies.

Vendu.

 

MAURON (Marie) — Les Rocassiers. Illustrations de Jacques Boullaire. Paris, Laffont, 1945. In-4° (220 x 291 mm.) en ff. sous chemise et étui (proprement restauré avec de l'adhésif) d'éditeur, 126 p., 19 illustrations (1 frontispice, 7 grandes vignettes dans le texte, 7 lettrines et 4 culs-de-lampe), exemplaire numéroté sur vélin de Rives (n° 184).


Ce recueil contient :
   - La solitude.
   - Maria-de-la-Joie.
   - Un astre dans le ciel.
   - Le premier.
   - Le verger et le clos.
   - L'âne des femmes.
   - Le vieil amandier.


 

25 euros (code de commande : 02078).

 

[MÉROVINGIENS]. L'art des invasions en Hongrie et en Wallonie. Actes du colloque tenu au Musée royal de Mariemont du 9 au 11 avril 1979. Morlanwelz, Musée Royal de Mariemont, 1991. In-4° (226 x 276 mm.) broché, V, 160 p., illustrations en noir, (collection « Monographies du Musée Royal de Mariemont », n° 6), exemplaire en parfait état. 


Avant-propos :
   Visitant le Musée archéologique de Pécs en 1973, j'avais été frappé par la ressemblance entre les bijoux qui y étaient exposés et les bijoux mérovingiens que conserve le Musée royal de Mariemont. Certes, comme je l'appris plus tard, ces témoins de ce que les archéologues hongrois appellent la « civilisation mérovingienne orientale » ne reflètent qu'une courte période de l'histoire agitée du bassin des Carpates au Haut Moyen Âge. Mais la découverte de liens étroits entre la Hongrie et la Wallonie dans l'Europe du VIe siècle, pourtant caractérisée par un profond morcellement politique et culturel, m'avait donné l'envie de mieux connaître leurs destins parallèles au cours de la période dite « des grandes invasions ».
   Aussi, lorsque, quelques années plus tard, l'occasion s'offrit d'une collaboration avec le Musée Roi Étienne de Székesfehérvár dans le cadre de l'accord culturel belgo-hongrois, ai-je proposé à mes partenaires de réaliser ensemble une exposition sur ce thème. Le projet leur plut d'emblée et, très vite, deux équipes d'archéologues et d'historiens se mirent au travail afin de réunir les matériaux d'une présentation comparative de l'évolution culturelle des deux régions au tournant de l'Antiquité et du Moyen Âge. Elles y mirent d'autant plus d'enthousiasme qu'à ce moment, à la fin des années '70, le monde savant manifestait un intérêt grandissant pour les âges obscurs qui virent la naissance de l'Europe moderne.
   Le choix des deux termes de la comparaison était moins arbitraire qu'il n'y pouvait paraître au premier abord. Situées l'une et l'autre aux marches de l'Empire romain d'Occident, avant de l'être à celles de l'Empire des Habsbourg au XVIIIe siècle, la Hongrie et la Wallonie ont subi très tôt la pression des tribus germaniques de plus en plus mal contenues derrière le limes. Mise à part la parenthèse éphémère de l'empire d'Attila, les processus d'infiltration, puis d'installation des Germains – Gépides et Ostrogots d'un côté, Francs de l'autre –, les vicissitudes de leurs rapports avec l'autorité romaine révèlent des similitudes instructives.
   L'exposition fut présentée à Mariemont du 2 mars au 16 avril 1979 et à Székesfehérvár du 6 mai au 17 juin. Le colloque, dont nous éditons aujourd'hui les actes, en était le complément naturel. Je ne m'étendrai pas sur les circonstances qui en ont retardé la publication. Les contributions qui suivent, n'ont, je crois, en rien perdu de leur actualité ; plusieurs d'entre elles ont été remises à jour par leurs auteurs, que je remercie de leur patience. Les actes ne reprennent pas la totalité des communications, certains participants ne nous ayant pas envoyé leur texte ou ayant préféré publier ailleurs.
Table des matières :
   - Discours d'ouverture, par G. Faider-Feytmans.
   - La fortification du Bas-Empire et du Haut Moyen Âge de Furfooz, par R. Brulet.
   - À propos de la datation et de l'interprétation de la tombe n° 49 de la Basilique de Saint-Denis, attribuée à la reine Arégonde, épouse de Clotaire Ier, par P. Périn.
   - Zur frühmittelalterlichen Gürteltracht der Frau in der Burgundia, Francia und Aquitania, par M. Martin.
   - Hamoir, une nécropole des VIe et VIIe siècles, en milieu rural, par J. Alénus-Lecerf.
   - À propos des armes damassées, par J. Ypey.
   - Interprétation critique des symboles chrétiens sur des objets d'époque mérovingienne, par A. Dierkens.
   - Tombes mérovingiennes et tombes chrétiennes : Andenne, Amay, Liège, par A. Dasnoy.
   - Awarische Keramik- und Siedlungsgeschichte im Karpatenbecken, par G. Rosner.
   - La basse époque avare en Hongrie, par G. Fülöp.
   - Synthèse / Zusammenfassung, par G. Donnay.

25 euros (code de commande : 02088).

 

MICHAUX (Edmond)La crise économique de 1840 à 1860 dans quatre villages du sud du Hainaut. Froidchapelle - Sivry - Rance - Montbliart. Analyse de documents. Bruxelles, Crédit Communal, 1968. In-8° (161 x 240 mm.) broché, 93 p., cartes, (collection « Pro Civitate », n° 10).


Table des matières :
   - Liste des documents utilisés.
   - Introduction.
      - Les travaux de voirie.
      - La situation économique et sociale.
      - La documentation.
   - Froidchapelle.
   - Sivry.
   - Rance.
   - Montbliart.
   - Liste des cartes.

Vendu.

 

[NAPOLÉON Ier]. BONARDI (Pierre) Accusé Napoléon ... levez-vous ! Paris, Aux Dépens de l'Auteur, 1961. In-8° (144 x 228 mm.) broché, 102 p.


Préambule :
   Nous ne nous flattons pas, hélas ! d'être « l'historien » qu'espérait l'Empereur. Et d'ailleurs, il y en a eu d'autres et de plus qualifiés, mais nous confessons que notre essai n’est qu'un essai de journaliste. C’est une interview multiple où nous avons souvent laissé la parole aux détracteurs de Napoléon. Nous avons simplifié à l'extrême les griefs – ce sont ici les questions – et les réfutations – ce sont ici les réponses. L'important est de montrer que même les contempteurs les plus acharnés n'ont pu se défendre d'admirer l'Empereur, au moins une fois (l'unanimité étant indiscutée sur Bonaparte)... et que chacun d'eux apportant son adhésion à un moment, à un événement, à un acte, la somme de ces adhésions compose un tout assez surprenant et qui rend plus éclatante encore la gloire napoléonienne.
   Nous reconnaissons donc, dès les premières lignes, qu’il ne s'agit que d’un travail de compilation tiré de nombreuses lectures mais passionnantes. Nous souhaitons que nos lecteurs prennent, à trouver ou à retrouver les extraits d'ouvrages connus et les opinions d'auteurs célèbres, autant d'intérêt et de plaisir que nous avons éprouvé à les découvrir et assembler.

10 euros (code de commande : 02111).

 

[OUVRARD (Gabriel-Julien)]. SAVANT (Jean) — Tel fut Ouvrard. Le financier providentiel de Napoléon. Paris, Fasquelle, 1954. In-8° (143 x 191 mm.) broché, 298 p., (collection « Tels qu'ils Furent »), hommage de l'auteur à Maurice Dernelle.


Extrait :
   Jeudi. Jour de promenade pour tous les écoliers, pour tous les collégiens. Ceux de Beaupréau sont déjà en rangs, et s'acheminent vers le terrain de jeu. Là, les attendent de vieilles marchandes de friandises, assurées de bien vendre, et promptement, tout ce qu'elles ont apporté pour provoquer l'appétit et la gourmandise de cette jeunesse.
   Mais, tandis que chacun se livre à son plaisir, un grand garçon s'approche des marchandes, discute, et, dans l'espace d’un instant, a conclu marché. Comptant, il s'est rendu acquéreur des stocks de pain d'épices, sucres d'orge, gâteaux de Nanterre, coco, etc. Et parce que ce grand garçon sait compter, il a réalisé une excellente opération.
   Il va, maintenant, en réaliser une seconde. Échauffés par le jeu, les collégiens accourent vers les marchandes, réclament à grands cris les friandises chères et protestent devant les éventaires dépouillés. Puis, peu à peu, les protestations s'apaisent. Un « grand » se tient non loin de là, déjà entouré de condisciples, auxquels il vend, au choix, les gâteaux, les bonbons, tout ce qu’il a accaparé une heure plus tôt.
   Tels sont les débuts de spéculateur de Gabriel-Julien Ouvrard, financier de génie. Débuts modestes, certes. Mais, avant peu d'années, sa clientèle ne sera plus constituée par les collégiens de Beaupréau : les gouvernements, les rois, les prétendants, les monarques dits tout-puissants, Napoléon lui-même (symbole de l'omnipotence) et tous les grands de ce monde auront recours, nolens volens, à l'indispensable, à l'irremplaçable Ouvrard.

12 euros (code de commande : 02112).

 

['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 12. Raymond - Queneau - Roussel - La Science. Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum, 1989. In-8° (143 x 205 mm.) collé, 104 p., illustrations, exemplaire en très bon état.


Avant-propos par la Sous-Commission des Promulsidaires - L'Intermission des Évacuations. :
   À l'ombre de la Science qui doit y planer comme au-dessus de toutes choses, le présent numéro des Monitoires concélèbre deux Raymond illustres : Queneau et Roussel.
   Il y a là plus qu'une rencontre de circonstance. Si Roussel ignora fort probablement Queneau, né l'année de La Vue et qui fit paraître son premier roman en ... (1933 vulg.), l'année de sa disparition, Queneau parla à plusieurs reprises de Roussel. Et l'on peut rêver que, après tout, Raymond Roussel ait pu lire les deux notes sur les anciennes et nouvelles Impressions d'Afrique, parues dans La Critique sociale en janvier 1933. Raymond Queneau l'y comparait rien moins qu'à Dieu le Père, ce qui, dans la bouche d'un croyant pas encore avéré, n'est pas rien.
   Nos deux Raymond ont en commun d'être les singuliers auteurs des deux grands romans en vers du siècle (La Doublure et Chêne et chien) et le système de rimes et allitérations employé par Raymond Queneau dans ses romans en prose est indiscutablement parent du « procédé » roussellien dont il s'est pourtant défendu d'être l'héritier, le trouvant « trop contraignant ». Un autre de leurs communs dénominateurs est d'avoir fait jaillir à leur propos les solutions imaginaires les plus aberrantes – qu'elles aient été élaborées consciemment ou non, peu importe. Ce Monitoire n° 12 traite moins en effet de Raymond Roussel et de Raymond Queneau que de leurs exégètes. Le déchiffrement des énigmes qu'ils posent suppose d'ailleurs que lesdits exégètes allient « le délire du mathématicien à la raison du poète », à l'instar de l'auteur du Mat du fou et du cavalier selon celui des Propriétés aérodynamiques de l'addition.
   La poésie, ses structures et l'exégèse en tant que solution imaginaire sont encore présentes dans une étude de Jacques Antel sur l'Acrostiche. Et pour « sommer » ce numéro, complété par des études, bien en résonance, de Marc Décimo sur des « fous » littéraires ou plasticiens, la Sous-Commission des Prix et Pronostics budgétaires déchiffre les rythmes qui ont marqué l'Administration de la Science en se penchant sur l'évolution de la Phynance d'inscription au Collège. Par-là, hommage indirect est rendu à un troisième Raymond.

Vendu.

 

['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 19. Les Jours & les Nuits. Essai d'iconologie documentaire (& plus) pour enluminer, illuminer & scientifiquement enténébrer les clartés & les obscurités du roman d'un déserteur d'Alfred Jarry. Par une Transcommission Exceptionelle du Cymbalum Pataphysicum emmenée par l'Intermission des Ornements. Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum, 1991. In-8° (150 x 210 mm.) collé, [50 (pp. 63-112)] p., illustrations, exemplaire en bon état.
   Ce volume contient les livres deux (Le Livre de mon frère) et trois (Le rêve cyanique) des Jours & les Nuits dont la publication débuta dans le n° 17 des Monitoires.

10 euros (code de commande : 02114).

 

PELTIER (Arthur) et PELTIER (Bernard) — Le Val sans retour. Rousies, Bernard Peltier, 2014. In-4° (200 x 280 mm.) broché sous couverture à rabats, 159 p., nombreuses illustrations en noir et encouleurs, exemplaire en parfait état. 


En quatrième de couverture :
   C’est l’histoire poignante de ces soldats de 14-18, racontée au fil des jours par l’un d’eux. Le maréchal des logis chef, Arthur Peltier, mon grand-père tenu au cours de ces années de guerre un journal dédié à son fils Jacques. Vous découvrirez le quotidien, le ressenti, la peur de ces soldats éloignés de leur famille mais aussi leur joie, leur fierté, leur victoire. Même dans les moments les plus sombres une lumière apparaît, le mystérieux devient merveilleux au milieu du Val sans retour.
   Comme une suite logique, après l’extraordinaire voyage d’Arthur, j’ai voulu raconter mon parcours et ces sentiments qui m’envahiront à mon tour. Je suis né en 1942 au milieu de « la drôle de guerre » et j’ai vécu comme mon père l’absence d’un parent.
   Que reste-t-il de nos héritages perdus ?
   Comment notre passé influence notre présent et notre futur ?
   Comment les erreurs de nos parents se répercutent sur nous, nos enfants et les descendances à venir ?

20 euros (code de commande : 02115).

 

RAVEZ (Walter) — Le folklore de Tournai et du Tournaisis. Dessins originaux exécutés par Edmond Messiaen avec la collaboration de Jules Messiaen. Tournai - Paris, Casterman, 1949. In-8° (200 x 255 mm.) sous reliure et étui d'éditeur, 506 p., illustrations in et hors texte, un des 400 exemplaires numérotés réservés aux souscripteurs (n° 376), exemplaire en bon état.
   
Édition originale.


Avant-propos :
   Les auteurs s'accordent souvent la satisfaction de penser qu'en publiant une étude, ils ont comblé une lacune. Je serai obligé d'user de cette générosité vis-à-vis de moi-même, car l'unique préoccupation qui m'a inspiré en écrivant ce livre, dont ce sera sans doute le seul mérite, a été précisément d'apporter une pierre modeste, mais qui manquait, au magnifique édifice que les historiens et archéologues tournaisiens ont élevé à la gloire de leur cité. Leurs travaux ne devaient pas les conduire vers un examen attentif des menus faits de la vie domestique et privée ; uniquement pénétrés des événements politiques, des grands courants sociaux, des annales religieuses, ils ne pouvaient se soucier de noter les souvenirs qui touchent au cœur, à l'âme et à l'esprit du peuple. Certes, Tournai ancien et moderne restera le livre de chevet de tous les Tournaisiens curieux de leur passé ; mais les faits folkloriques qui émaillent cette abondante monographie locale ne forment qu'un accessoire dont Bozière ne cherchait pas à exagérer l'intérêt.
   Le folklore comptait-il d'ailleurs chez nous, il y a une trentaine d'années ? Le mot lui-même eût laissé indifférentes les masses qui n'en auraient compris ni le sens ni l'objet. Seuls quelques spécialistes en approfondissaient les phénomènes et les manifestations. Notre pays cependant, se laissant entraîner par l'exemple qui lui venait de toutes les nations européennes, se mit à considérer l'importance des faits qui se rattachent à la vie populaire ; des cercles d'études se créèrent, des revues à caractère scientifique ou anecdotal surgirent dans nos provinces ; des expositions furent organisées, des musées ouvrirent leurs portes et, peu à peu, l'opinion publique se rendit compte qu'une science qui se préoccupait de recueillir et d'analyser les documents relatifs aux mœurs, aux coutumes, aux légendes, aux divertissements, aux jeux, aux croyances, aux travaux, aux dictons météorologiques, aux remèdes, aux superstitions, offrait des sujets d'études passionnants et respectables qui n'étaient pas un passe-temps de dilettantes, mais une source d'émotions collectives : le folklore venait de toucher la sentimentalité de toutes les couches sociales.
   Le folklore de Tournai et du Tournaisis possède-t-il les insondables et troublantes richesses de celui des Ardennes et de la Flandre ? Aucunement. Nos mœurs se sont rapidement disciplinées et ont nivelé les particularités naïves et originales qui constituent la civilisation des simples. Mais notre folklore se traduit par des manifestations qui sont exclusivement de chez nous et, tel qu'il est, il représente l'héritage de nos aïeux que nous avons le devoir de sauver au moment où il n'est pas encore totalement disparu de toutes les mémoires. C'est pourquoi, sans prétention et sans souci de vaine littérature, mais avec la sincérité qu'il faut apporter dans l'analyse des faits d'observation, dans le rapport des usages révolus et la transcription des traditions orales, j'ai cherché à recueillir nos chers et pittoresques souvenirs tant que des vieux Tournaisiens, attachés à leurs coutumes, pouvaient encore nous renseigner sur la vie d'autrefois.
   Au fond, nos archives n'avaient pas été dépouillées sous cet aspect ; et pourtant, elles détenaient tous les secrets de l'existence et de la mentalité de nos aïeux. À présent qu'elles ont disparu dans l'irréparable et tragique tourmente de mai 1940, je dois à des notes que j'y avais puisées au hasard de mes recherches autant qu'aux précieux documents rassemblés au Musée de Folklore, dont la bibliothèque a été providentiellement sauvée, la possibilité de vagabonder dans un domaine peu exploré jusqu'ici.
   J'aurai pleinement atteint mon but si je suis arrivé à fixer les principales expressions de la vie tournaisienne à des époques qui n'étaient ni sans charme ni sans grandeur ; à susciter chez les jeunes une réflexion qui ne devrait jamais être indifférente vis-à-vis de l'apport des générations qui les ont précédés ; à fournir à mes concitoyens une leçon de fidélité à leurs traditions, de respect pour leurs ancêtres, d'amour de la Cité ; à offrir enfin à mes collègues des éléments utiles pour les études comparatives qui constituent l'une des préoccupations les plus essentielles des folkloristes.


 

50 euros (code de commande : 02086).

 

Revue du Nord. Tome XXIX - n° 113 - Janvier-Mars 1947. Lille, Revue du Nord, 1947. In-8° (159 x 242 mm.) broché, 80 p., quelques rousseurs à la couverture.


Sommaire :
   - L'origine et la formation territoriale des châtellenies de Cassel et de Bailleul, par Ant. Koch, p. 5.
   - Les Statuts de l'Hôpital Gantois à Lille (1467), par le chanoine Coppin, p. 26.
   - Le privilège de Saint-Omer de 1127, par Georges Espinas, p. 43.
   - Les origines urbaines en Flandre, d'après un ouvrage récent, par Édouard Perroy, p. 49.
   - Chronique.
      - Le travail historique dans le département du Nord en 1946, p. 64.
   - Comptes rendus.
      - Hans Van Werveke, Gand, esquisse d'histoire sociale (J. Lestocquoy), p. 72.
      - F.-L. Ganshof, Les origines de la Flandre impériale (E. Perroy), p. 73.
      - Renée Doehaerd, L'expansion économique belge au Moyen Age (J. Godard), p. 75.
      - Renée Doehaerd, Notes sur l'histoire d'un ancien impôt. Le Tonlieu d'Arras (J. Godard), p. 77.
      - Gustave Gobert, Un village des Ardennes (L. Jacob), p. 78.

Vendu.

 

SACHS (Maurice) — La Décade de l'Illusion. 10e édition. Paris, Gallimard, 1950. In-8° (122 x 188 mm.) broché, 252 p., exemplaire non coupé muni de sa bande d'avis aux libraires (restaurée). 


En quatrième de couverture :
   La Décade de l'Illusion, ce sont les années 1922 à 1932. Ces années, Maurice Sachs les a vécues intensément et les a goûtées plus que quiconque. Mais le livre auquel il a donné ce titre est bien plus et bien mieux qu'un livre de souvenirs. C'est une étourdissante galerie de portraits. Tout ce que Paris, au cours de ces années merveilleuses, a compté d'artistes, d'écrivains, d'hommes politiques, d'acteurs, de danseurs, de gens du grand monde et du demi, de vraies et fausses célébrités, défile sous les yeux du lecteur et forme un panorama complet. Maurice Sachs a connu tout le mande. Plus que connu : éprouvé et jugé. Ses portraits (il y en a des centaines) ne sont pas seulement ressemblants, ils sont pénétrants. Pour chacun, il trouve la phrase qui peint, le mot qui déshabille, et ses jugements sont d'autant plus valables qu'ils sont tous énoncés avec indulgence et malice. Sur cette fresque se détachent les grandes figures de Picasso, Cocteau, Maritain, Max Jacob que l'auteur a aimés et fréquentés assidûment, et dont il rapporte des multitudes d'anecdotes et de traits de caractère.
   Dans La Décade de l'Illusion, écrite en 1932, le style de Maurice Sachs a déjà la solidité, la souplesse, la clarté et l'élégance qui avait tant fait admirer Le Sabbat.

Vendu.

 

SALMON (Pierre) — La population de la Grèce antique. Essai de démographie appliquée à l'Antiquité. Bruxelles, Société Royale Belge de Géographie, 1955. In-8° (148 x 210 mm.) agrafé, [32 (pp.34-61)] p., hommage de l'auteur au professeur Maurice-A. Arnould.
   
Extrait du Bulletin de la Société Royale Belge de Géographie, 79e année 1955 - Fascicules I-II.


Table des matières :
   1. Introduction.
   2. La répartition et la densité de la population grecque aux Ve et IVe siècles av. J.-C.
      A. Les régions de faible densité (10-30 dk.).
      B. Les régions de densité moyenne (30-100 d.k.).
      C. Les régions de forte densité (plus de 100 d.k.)
   3. Études démographiques régionales : l'Attique, la Laconie et la Béotie.
   4. La dépopulation en Grèce.

Vendu.

 

SOIL DE MORIAMÉ (Eugène-Justin) — Les Objets d'art et d'antiquités du canton de Soignies. Charleroi, Imprimerie Provinciale, 1928. In-8° (165 x 250 mm.) broché, 89 p., illustrations, exemplaire non coupé.
   Extrait de l'Inventaire des objets d’art et d’antiquité existant dans les édifices publics du Hainaut. 


Table des matières :
   - Ville de Soignies.
   - Braine-le-Comte.
   - Écaussines d'Enghien.
   - Écaussines Lalaing.
   - Hennuyères.
   - Henripont.
   - Horrues.
   - Naast.
   - Ronquières.

10 euros (code de commande : 02103).

 

[SOJCHER (Jacques)]. MOULIN (Françoise) — Jacques Sojcher ni la mémoire ni l'oubli. Bruxelles, Labor, 1990. In-8° (151 x 215 mm.) broché, 135 p., (collection « Archives du Futur »).


En quatrième de couverture :
   Ni la mémoire ni l'oubli est la première étude consacrée à Jacques Sojcher.
   Françoise Moulin nous conduit, avec un fil d'Ariane d'initiée, entre la figure maternelle et l'androgyne féminin, l'absence du père et la diaspora, les jeux du langage et la séduction, le fragment et la belgitude, la puérilité et la mort.
   Le « professeur de philosophie » nous apparaît comme le maître de l'incertitude, de l'ironie de soi, d'où naît un texte éclaté, sans début ni fin, sans sujet ni objet, une prière vide dans une langue régressive et flamboyante.

Vendu.

 

SOLLERS (Philippe) — Les Voyageurs du Temps. Roman. Paris, Gallimard, 2009 (achevé d'imprimer 2008). In-8° (141 x 206 mm.) collé, 243 p.


En quatrième de couverture :
   Je viens du Centre de tir. Quelques bavures pour commencer (fatigue, souffle court), et puis précision. Je ne sais plus quel poète américain a écrit ces deux vers : "Paradis calme/Au-dessus du carnage". C'est mon état d'esprit à l'entraînement. En haut, si j'arrive à penser le moins possible, ciel bleu, calme lumineux. En bas, explosion et larmes. Je me concentre sur le mot "mot". Je le vois là-bas, dans la ligne de mire. Il respire un peu, il grandit, c'est lui que je vise, que je veux toucher et trouer. MOT. Avec une lettre de plus, c'est MORT. En anglais, ça ferait WORD et WORLD. Je tire sur la mort, je tire sur le monde. Petite plaisanterie, mais qui fait du bien. Ma voisine de stand, Viva, me félicite d'avoir mis dans le mille. Je ne sais rien de ses activités, ni elle des miennes. On se sourit, ça suffit.

5 euros (code de commande : 02107).

 

WATELET (Hubert) — Inventaire des archives des charbonnages de Mariemont-Bascoup. Bruxelles, Archives Générales du Royaume, 1964. In-4° (208 x 291 mm.) collé, IV, 29, [4] p.
On joint :
HENDRICKX (Jean-Pierre) — Inventaire des archives des charbonnages de Mariemont-Bascoup : Fonds II et supplément. Bruxelles, Archives Générales du Royaume, 1971. In-4° (208 x 293 mm.) collé, VI, 73 p.


Extrait de l'introduction du deuxième volume :
   En mars 1961, la Société anonyme des charbonnages de Mariemont-Bascoup, en liquidation, décida de confier une importante partie de ses archives au dépôt des Archives de l'État à Mons. Ce fut M. Hubert Watelet, à l'époque collaborateur scientifique et aujourd'hui professeur à l'Université d'Ottawa, qui assura la mise en ordre de ces documents ; son répertoire parut en 1964 sous le titre d'Inventaire des archives des charbonnages de Mariemont-Bascoup.
   Quelques mois à peine après la sortie de presse de ce travail, en octobre 1964 plus précisément, la société de Mariemont-Bascoup fit parvenir au dépôt de Mons un nouvel ensemble de documents dont elle n'avait pu se dessaisir initialement. Étant donné l'ampleur de ces archives, il s'avéra impossible de remanier l'inventaire déjà imprimé de M.Hubert Watelet en y intégrant les documents arrivés ultérieurement. Il fallut donc s'astreindre à rédiger un nouvel inventaire et le sous-titrer : Fonds II. Tel est le travail qui nous fut confié en 1965 par le regretté Archiviste Général du Royaume, M. Étienne Sabbe.
   Or, il se fait que tout récemment, en mars 1971, les charbonnages de Mariemont-Bascoup déposèrent à Mons une nouvelle série de documents venant compléter ceux que nous avions déjà mis en ordre définitivement. Pour des motifs que l'on comprendra aisément, il ne pouvait être question de remanier de fond en comble notre classement préexistant de 1965, comprenant un total de 2.366 articles. Nous avons donc dû présenter ce tout dernier arrivage d'archives sous forme de supplément en fin de travail. Telles sont les raisons pour lesquelles notre répertoire porte comme titre définitif : Inventaire des archives des charbonnages de Mariemont-Bascoup : Fonds II et Supplément.
   Nous ne retracerons pas une nouvelle fois l'histoire des charbonnages de Mariemont-Bascoup ; le sujet fut traité par M. Hubert Watelet dans l'introduction du premier inventaire des archives de la société ; nous ne pouvons qu'y renvoyer le lecteur.

Les deux volumes : 10 euros (code de commande : 02081).

 

[WITTGENSTEIN (Ludwig)]. Wittgenstein. Le jeu de l'indicible - The play of the unsayable. Bruxelles, Les Expositions du Palais des Beaux-Arts, 1989. In-4° (220 x 260 mm.) sus cartonnage d'éditeur, 237 p., illustrations en noir et en couleurs, un grand dépliant en accordéon, textes en français, allemand et anglais.
   
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition « Le jeu de l'indicible. Wittgenstein et l'art du XXe siècle » organisée au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles, du 17 décembre 1989 au 28 janvier 1990.


Texte du dépliant de présentation de l'exposition :
   L'année 1989 est celle du 100e anniversaire de la naissance de Ludwig Wittgenstein, l'un des plus grands penseurs du XXe siècle. Né et élevé en Autriche, il fit carrière à l'université de Cambridge, où il enseigna et mena d'importants travaux de recherche. Il y mourut en 1951. Aussi est-ce, aujourd'hui encore, par le biais de la culture anglo-saxonne que l'on accède à son œuvre, bien qu'il ait écrit presque toutes ses œuvres en allemand et qu'il les ait considérées comme étant un produit de la culture autrichienne du XIXe siècle. Pour la première fois, la vie et l'œuvre du philosophe ont été évoquées au début de cet automne à l'exposition organisée dans le bâtiment de la Sécession à Vienne. Étant donné son intérêt à la fois scientifique et artistique, les Expositions du Palais des Beaux-Arts ont décidé de la présenter dans une version élargie à Bruxelles. Un premier volet de l'exposition montre quelle a été l'intervention esthétique de Wittgenstein dans les domaines de la technique, de l'architecture, de la photographie et des arts plastiques ; il prépare également le visiteur au second volet que constitue l'exposition artistique proprement dite. Dans cette dernière, l'artiste américain Joseph Kosuth expose, à partir de certains aspects de la philosophie du langage de Wittgenstein, la manière dont l'esprit d'un artiste conçoit l'art par rapport à la vie en général. Les œuvres qu'il a choisies pour illustrer ce thème en acquièrent un sens nouveau.
   Cette exposition présente aussi la vie et l'œuvre de Wittgenstein comme un tout auquel se rattachent ses origines familiales et ses convictions spirituelles. Son père, Karl Wittgenstein, qui était probablement l'industriel le plus puissant d'Autriche à l'époque, est présenté dans son rôle de protecteur des arts, qui encourage a la Sécession Viennoise. L'exposition montre également à quel point Wittgenstein a été influencé dans son enfance et dans sa jeunesse par la musique et la littérature. De nombreuses photographies, des lettres, des documents et différents objets retracent sa carrière de philosophe, qu'il commence à Cambridge en 1911.
   Wittgenstein fut cependant bien plus qu'un philosophe. En commençant ses études, il conçoit un moteur d'avion révolutionnaire. Pendant dix ans, il est instituteur et compose un dictionnaire pédagogique. En Angleterre, il invente un instrument médical complexe. En collaboration avec son ami l'architecte et disciple d'Adolf Loos, Paul Engelmann, il projette en 1926-28 une maison à Vienne pour sa sœur Margarethe. Par la structure, les espaces et de nombreux détails, cette maison constitue encore un témoignage extraordinaire de cette époque passionnante de la culture viennoise. Tous ces documents, qui touchent à des activités aussi diverses que la photographie, la peinture, la sculpture, l'architecture ou les techniques permettront au visiteur de pénétrer dans l'univers de Wittgenstein. Ils illustreront comment sa lutte incessante pour parvenir à plus de clarté et de précision rejoint celle que l'on trouve dans son œuvre philosophique.

30 euros (code de commande : 02106).

 

[YOURCENAR (Marguerite)]. BLOT (Jean) — Marguerite Yourcenar. Paris, Seghers, 1980. In-8° (135 x 205 mm.) collé, 179 p. 


En quatrième de couverture :
   De quoi parle Marguerite Yourcenar ?
   À peine posée la question, le vertige nous saisit.
   ²Elle a traduit et commenté Cavafy, mais elle en a fait autant pour Henry James (Ce que savait Maisie) situé à l'autre bout du monde et sur un horizon esthétique diamétralement opposé. Quel rapport établir entre les Negro Spirituals et Virginia Woolf, auxquels elle prêta également son talent de traductrice ? Pourquoi Piranèse ? Par quelle voie les Prisons imaginaires de celui-ci communiquent-elles avec les chants des Noirs américains, ceux-ci avec la prose la plus savante de l'Amérique ou avec le style le plus sensible de l'Angleterre moderne ? Quel chemin conduit de la Grèce de Pindare et de La Couronne et la Lyre aux Flandres de Souvenirs pieux ou d'Archives du Nord ? La trajectoire de l'auteur des Mémoires d'Hadrien et du Coup de Grâce est l'une des plus impressionnantes de la littérature française d'aujourd'hui. Romancier et essayiste, Jean Blot nous en dévoile les arcanes.

10 euros (code de commande : 02102).

 


La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 18 mars 2025

 

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