lundi 26 mai 2025

Les « nouveautés » du 27 mai 2025.

 

 MISE À JOUR DU 27 MAI 2025

N'hésitez pas à me contacter
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
 

 

NOUVEAUTÉ

ANSIEAU (Cécile) et WATERLOT (Bernard) — Tous les chemins mènent au Vodgoriacum. La représentation de la Gaule et des chaussées romaines au travers des cartes anciennes. Mons, Éditions Musea Nostra, 2025. In-8° (200 x 271 mm.) collé, 48 p., illustrations en couleurs, 15 cartes à déplier.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée par l'A.S.B.L. Statio Romana, au Musée Gallo-Romain de Waudrez, du 8 avril au 2 novembre 2025.


En quatrième de couverture :
   Malgré son grand âge, la chaussée qui mène de Bavay à Cologne, vestige archéologique antique, reste bien inscrite dans le paysage de la Wallonie depuis plus de 2000 ans. De nombreuses fois remaniée, elle a été utilisée au fil des siècles et continue à l’être de nos jours sur de nombreux tronçons.
   Le vicus de Vodgoriacum attesté sur les itinéraires romains, aujourd’hui Waudrez près de Binche, constitue la première station située à une trentaine de kilomètres de la capitale des Nerviens, Bavay.
   Le Centre d’interprétation de la Chaussée Romaine qui est installé au cœur même du Vodgoriacum nous semblait l’endroit idéal pour montrer au public comment cette importante voie de communication et les agglomérations qui la jalonnent étaient représentées dans la cartographie des XVIIe et XVIIIe siècles.
   L’exposition qui a donné lieu à cette modeste publication suscitera, nous l’espérons, le développement d’un travail plus important afin d’approfondir un sujet inédit et riche d’enseignement historique...

25 euros (code de commande : 02198).

 

 

 

Archives et Bibliothèques de Belgique - Archief- en Bibliotheekwezen in België. Tome LXXVI - N° 1-4. Bruxelles, Archives et Bibliothèques de Belgique, 2005. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 247 p., quelques illustrations, exemplaire en parfait état.


Table des matières :
   - Centrale en gewestelijke besturen en hun aankopen en bestellingen bij boekhandelaars en -drukkers (16de eeuw), par Edmond Roobaert.
   - Quelques documents d'archives concernant des artistes, artisans et architectes de la première moitié du XVIIIe siècle, par Anne Buyle.
   - Un explorateur-naturaliste « belge » en Amérique du Nord : les voyages oubliés de Martin Maris (1810-1868), par Denis Diagre-Vanderpelen.
   - « Propre à donner une idée de mon savoir-faire» : een onbekende briefvan Jan Frans Willems aan Karel Van Hulthem (1827), par Jan Pauwels.
   - Une décolonisation sous tutelle : les militaires belges et le transfert de souveraineté au Rwanda (1959-1963). Quelques réflexions à la lueur de sources inédites, par Jean-Noël Lefèvre.
   - Les archives hongroises au début du 21e siècle : efforts de modernisation, par Lajos Körmendy.

15 euros (code de commande : 02341).

 

[BELGIQUE - RÉSEAU ROUTIER]. Esso Magazine. N° 4 - 1963. Anvers, S.A. Esso Belgium, 1963. In-4° (235 x 300 mm.) agrafé, 33 p., illustrations photographiques en noir et cartes en couleurs, exemplaire en bon état.
   À la grande époque de « Ma voiture, ma liberté » !


Sommaire :
   - Conceptions actuelles de l'aménagement et du développement du réseau routier belge.
   - L'Autoroute de Wallonie.
   - La concession de l'autoroute E3.
   - Le laboratoire et la route.
   - Les couleurs et la route.

6 euros (code de commande : 02318).

 

BERTIN (Charles) — Je reviendrai à Badenburg. Bruxelles, André De Rache, 1970. In-8° (170 x 253 mm.) broché sous couverture à rabats, 68 p., exemplaire numéroté sur Da Costa (n° 068), en très bon état.
   
Cette pièce a été créée le 10 février 1970, au Palais des beaux-Arts de Bruxelles, par le Compagnie du Rideau de Bruxelles (mise en scène de Pierre Laroche et Robert Delieu).


   L'écrivain montois Charles Bertin (1919-2002) était le neveu de Charles Plisnier. À l'exception des années 1925-1931 qu'il passa à Boussu, sa jeunesse se déroula à Mons où il fréquenta l'Athénée pour y suivre les humanités gréco-latines ; ensuite à l'Université Libre de Bruxelles il fit des études de droit. Il s'inscrivit au Bareau de Mons qu'il quitta rapidement pour s'installer à Bruxelles et y mener une carrière administrative. Il demeura très attaché à sa ville natale et fut l'auteur en octobre 1969 d'un article publié dans Le Soir intitulé « Le saccage de Mons » dans lequel il dénonçait le naufrage de la politique urbanistique de sa ville : ce fut l'acte fondateur de l'association « Sauvegarde et Avenir de Mons ». Tous les détails sur sa riche carrière littéraire figurent dans l'ouvrage de Jeannine Abrassart : Lettre lumeçonnes.
Extrait de l'article d'André Paris :
   Un « message » inédit ? Une « révélation » formelle ? Non, il ne faut point chercher dans cette nouvelle pièce de Charles Bertin ce qu'il n'a sans doute pas voulu y mettre. Même si le spectacle est joué « en rond » et apparaît assez insolite. C'est avant tout un jeu, tantôt ironique, tantôt plus grave, souvent teinté d'une poésie d'inspiration fort classique. Un jeu où la fantaisie est mesurée et la dérision pesée avec soin, mais où, par contre, la prolixité des personnages n'a pas de frein.
   Le thème ? C'est le plus ancien du monde et le plus taraudant (quand on n'a plus vingt ans) : la peur et la révolte de l'homme devant la mort. Le prétexte ? L'aventure vécue d'un guérisseur allemand qui avait acquis une popularité extraordinaire au lendemain de la guerre. Quant à la forme, elle s'inspire parfois du mouvement et de certains procédés de la commedia dell'arte.
   Tout commence comme tout finira, car la pièce dessine une boucle aussi parfaite que le cercle du public autour de l'aire de jeu. Sur la route, à Badenburg, petit village de Bavière, un étranger gît, malade, usé. Qui est-il ? Pourquoi a-t-il employé ses dernières forces à atteindre cette localité où nul ne le connaît ? Quatre personnages jacassants, insolents, habiles à se métamorphoser : Ernst, Mick, Pim et Pam, se posent et nous posent ces questions, auxquelles ils vont d'ailleurs se donner la joie de répondre... en action.
   Ce sont, en effet, quatre serviteurs d'une dame sage, aimable, compréhensive : la Mort. Celle-ci demande à l'agonisant s'il veut sa « chance de lucidité ». Il accepte. La dame et les valets lui montrent alors les visages de sa vie et jouent, avec sa complicité, quelques épisodes cruciaux de l'ascension et de la chute du « docteur » Breuning, le fameux magnétiseur qui a guéri des milliers d'Allemands et qui était devenu une sorte d'idole.
   Et pourtant, ce « Docteur Miracle » ne paie pas de mine. C'est un petit homme inculte, insignifiant, d'apparence minable, avec un air de clown triste. Un charlatan, un illuminé, un profiteur ? Au fur et à mesure des scènes qui se déroulent en désordre chronologique, nous le verrons atteindre peu à peu « sa » vérité. Traumatisé, enfant, en découvrant que sa petite compagne de jeu avait failli mourir tout à coup sous ses yeux, il devient guérisseur précisément par peur de la mort, pour nier sa propre mort. Sa seule force, ce sera la foi que les faibles ont en lui. Sa patrie, c'est chaque homme qui souffre. Il rend la santé à plus de 16.000 personnes. Mais les 70.000 médecins d'Allemagne se dressent contre lui. Il est condamné. Abandonné par tous ses collaborateurs, sauf par sa secrétaire, qui n'a cessé de l'aimer, il erre à travers le pays. Jusqu'à ce Badenburg où il est né, où il échoue et où il a une révélation toute simple : le bonheur, c'est la vie !
Bibliographie :
   - Paris (André), « Je reviendrai à Badenburg. Un jeu allègre sur fond tragique », dans Le Soir, jeudi 12 février 1970.
   - Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise : répertoire alphabétique des auteurs nés, résidant ou ayant vécu à Mons, 2012, t. I, pp. 72-77.


12 euros (code de commande : 02328).

 

Bulletin de la Classe des Lettres et des Sciences Morales et Politiques. 6e série - Tome VIII. Bruxelles, Académie Royale de Belgique, 1997. Deux volumes in-8° (161 x 246 mm.) brochés, 607 p., quelques illustrations.


Table des matières :
   Séance du lundi 6 janvier 1997.
      - Procès-verbal (pp. 5-11).
      - Exposé : Les avatars de la conscience, par Marc Richelle (pp. 13-47).
   Séance dit lundi 3 lévrier 1997.
      - Procès-verbal (pp. 49-58).
      - Éloge : Orner Jodogne 1908-1996, par Albert Henry (pp. 59-65).
      - Présentation d'orateur : Jean-Pierre Nandrin, par Philippe Godding (pp. 67-68).
      - Exposé : Justice, magistrature et politique aux premiers temps de l'indépendance de la Belgique, par Jean-Pierre Nandrin (pp. 69-111).
   Séance du lundi 3 mars 1997.
      - Procès-verbal (pp. 113-116).
      - Présentation d'orateur : Alain Martin, par Jean Bingen (pp. 117-119).
      - Exposé : D'Achmîm à Strasbourg, sur les traces d 'Empédocle, par Alain Martin (pp. 121-137).
   Séance du lundi 24 mars 1997.
      - Procès-verbal (pp. 139-142).
   Séance du lundi 5 mai 1997.
      - Procès-verbal (pp. 143-146).
      - Éloge : Paul De Visscher. 1916-1996, par François Rigaux (pp. 147-165).
      - Exposé : Compétition, mondialisation et politiques de concurrence, par Alexis Jacquemin (pp. 167-184).
   Assemblée générale des trois Classes du samedi 10 mai 1997.
      - Procès-verbal (pp. 185-187).
      - Rapport annuel : Action et Activités de l'Académie de mai 1996 à avril 1997, par Philippe Roberts-Jones (pp. 189-205).
      - Rapport annuel : Activités de Commission de la Biographie nationale de mai 1996 à avril 1997, par Jean-Marie Duvosquel (pp. 207-209).
   Séance publique du lundi 12 mai 1997.
      - Procès-verbal (pp. 211-212).
      - Discours : Statutaire, histoire et politique au 19 siècle, par Philippe Godding (pp. 213-240).
      - Lecture : Un dossier mystérieux : Les origines de Bruxelles, par Georges Despy (pp. 241-303).
      - Proclamation (pp. 305-308).
      - Nécrologe (p. 309).
      - Élections (p. 310).
      - Concours annuel de 1997 : rapports des Commissaires (pp. 311-326).
      - Prix et Fondations académiques : rapports des jurys (pp. 327-328).
   Séance du lundi 2 juin 1997.
      - Procès-verbal (pp. 329-330).
      - Réception d'associé : Thierry de Montbrial, par Philippe de Woot (pp. 331-334).
      - Résumé d'exposé : Nouvelles dimensions de la politique internationale, par Thierry de Montbrial (pp. 335-337).
      - Communication : Lecture de Aube, par Albert Henry (pp. 339-352).
   Séance du lundi 7 juillet 1997.
      - Procès-verbal (pp. 353-357).
      - Hommage : Robert Henrion, par Philippe Godding (p. 359).
      - Rapport de mission : 6e Congrès international d'Histoire de la Science arabe. Ras-al-Khaimah, 16-20 décembre 1996, par André Allard (pp. 361-363).
      - Compte rendu de la 71e session annuelle du Comité de l'Union académique internationale (Jérusalem, du 15 au 20 juin 1997), (pp. 365-502).
   Séance du lundi 6 octobre 1997.
      - Procès-verbal (pp. 505-508).
      - Hommage : Jules Labarbe (1920-1997), par Philippe Godding (p. 509).
      - Hommage : Veiko Vää,änen (1906-1997), par Philippe Godding (p. 511).
      - Exposé : Nomen est omen. Du bon usage des noms propres dans le théâtre de langue anglaise, par Gilbert Debusscher (pp. 513-539).
   Séance du lundi 3 novembre 1997.
      - Procès-verbal (pp. 541-545).
      - Présentation d'orateur : Marianne Blomqvist, par Philippe Roberts-Jones (pp. 547-548).
      - Exposé : Les noms, un miroir de la société, par Marianne Blomqvist (pp. 549-557).
      - Rapport de mission : Le Tenessee Williams New Orleans Literary, par Gilbert Debusscher (pp. 559-562).
   Séance du lundi 1er décembre 1997.
      - Procès-verbal (pp. 562-566).
      - Éloge : Georges Duby (1919-1996), par Jacques Stiennon (pp. 567-576).
      - Présentation d'orateur : François Bédarida, par Jean Stengers (pp. 577-580).
      - Exposé : Y a-t-il une crise dans l'histoire de France ?, par François Bédarida (pp. 581-594).
   Table analytique.
   Table onomastique.

Les deux volumes : 15 euros (code de commande : 02356).

 

[CATALOGUE DE VENTE DE LIVRES]. Catalogue de livres en plusieurs langues et facultés, consistant en livres de théologie, histoire, belles-lettres, jurisprudence, histoire naturelle, voyage, livres d'estampes etc. Dont la vente se fera publiquement par le ministère du notaire Ghellynck dans la Salle ordinaire à la maison commune à Courtrai, le 14 décembre 1814 et jour suivant, le matin à 9 et l'après-midi à deux heures juste, en francs et centimes avec augmentation du vingtième denier, payable au Sieur J. Verbeke. Sous la direction de Louis Blanchet, libraire. Courtrai, Blanchet, 1814. [A Courtrai, / Chez Louis Blanchet, Imprimeur-Libraire, rue de la Lys. / Prix, 10 centimes ou un sou pour les Pauvres.] In-8° (143 x 222 mm.) broché, 34, [2 bl.] p., exemplaire à toutes marges et en bon état, rare.
   Les 440 ouvrages décrits sont classés en trois catégories : les in-octavo (284), les in-quarto (74) et les in-folio (82).

15 euros (code de commande : 02342).

 

[COLLIN (Isi)]. RIZZARDI (Luca) — Isi Collin. Anvers, Éditions Générales d'Imprimerie, 1936. In-8° (120 x 187 mm.) broché, 147 p., illustrations hors texte.
   Un ouvrage peu courant sur le journaliste liégeois que fut Isi Collin (Liège, 1878 - Uccle, 1931) qui signait ses billet dans Le Soir du pseudonyme de Compère Guilleri.


Extrait :
   L'œuvre d'Isi Collin est relativement peu copieuse : quelque quarante poèmes, réunis en deux plaquettes, un conte : « Pan ou l'Exil littéraire », qu'il publia tout d'abord sans nom d'auteur ni d'éditeur, mais qui fut réédité plus tard sous le titre : « La Divine Rencontre », une pièce en un acte : « Sisyphe et le Juif Errant », qui n'était pas destinée à la représentation, encore qu'elle puisse être un excellent spectacle pour théâtre en plein air, un récit de voyage : « Quinze âmes et un Mousse », qu'il publia sous la forme de livre parce que le journal, pour lequel il avait fait ce reportage d'une campagne de pêche dans la mer Blanche, tardait à donner les articles qu'il lui avait remis, et, enfin, ce livre posthume : « L'Almanach de Compère Guilleri », qui est un choix, assez rapide, des billets que, pendant vingt-cinq ans, Collin écrivit quotidiennement pour divers journaux.
   C'est un bagage assez maigre pour une existence littéraire de plus de trente ans. Mais la valeur d'un écrivain ne se mesure pas à l'abondance de son œuvre.
   Au surplus, ce ne fut pas exclusivement la faute de Collin s'il ne se manifesta pas davantage aux vitrines des librairies.
   L'impossibilité pour un écrivain de vivre de sa plume en Belgique, les difficultés de l'édition qui, non seulement, ne laisse aucun bénéfice à l'auteur, mais souvent lui coûte de l'argent, l'ont contraint à choisir quelque carrière administrative ou, par une illusion qui est tôt détruite, à devenir rédacteur de journal.
   C'est un journalisme assez vieillot, solennel et provincial. Il obligera l'écrivain de talent à des besognes qui, sous l'aspect où on les conçoit, eussent pu être confiées à n'importe quel Monsieur prudhomme. Empêchés de traduire librement une pensée, soumise à une foule de contingences, mais, surtout, à un faux sérieux qui dissimule une indigence d'esprit, il sera voué à des comptes-rendus de cérémonies où la citation des noms des personnalités – ainsi nommées, sans doute, parce qu'elles en sont dépourvues –, « qui les honorent de leur présence », aura bien plus d'importance que la traduction juste de leur atmosphère. On lui apprendra le respect apeuré des situations acquises, des idées reçues et une façon de s'exprimer qui n'obligera pas le lecteur, au vocabulaire assez indigent, à réfléchir. Mais, par-dessus tout, il ne devra pas avoir d'opinion, car les journaux belges, comme le pays, ne devancent pas l'opinion, ils la suivent, et, encore, très prudemment, de loin !
   Quelques années de ce régime suffisent à créer un être conforme à la médiocrité générale, mais assuré de sa haute mission.
   Par un miracle rare, Isi Collin y échappa. Mais, si on lui permit d'écrire ses « petites fantaisies », ce fut par surcroît, et à la condition expresse qu'elles ne nuiraient pas au travail « sérieux ». Et c'est ainsi que le poète si délicat, le délicieux fantaisiste, l'écrivain qui aurait pu traduire, d'une façon à la fois si originale et si profonde, les aspects du temps où il vécut, fut surtout occupé à noter des noms de faux grands hommes et leurs discours dont le ridicule les eût tués si le belge avait le sens du ridicule.

25 euros (code de commande : 02322).

 

DEBLICQUY (Nicolas-A. de) — Almanach pour 1881. La mort de Christophe Colomb drame-opéra en vers, par N.-A. De Bliquy, auteur des Mariana et poésies diverses. Mons, Thiemann, [1881]. [Mons, / Imp. mée. d'Alfred Thiemann, rue d'Havré, 134.] In-8° (122 x 172 mm.) broché, 50 p., envoi de l'auteur à Alphonse Lalinne, ex-libris partiellement arraché de Dequesne-Masquillier.
   
Une très rare édition montoise.


   Jeannine Abrassart nous indique qu'« on sait peu de choses sur ce poète né à Mons le 12 mai 1839. Il était employé à l'Administration des Hospices civils et collaborait à La Gazette de Mons et à La Tribune.
   L'éditeur Alfred Thiemann commença son activité d'imprimeur en 1856 lorsqu'il reprit l'établissement typographique d'Henri Chevalier. Il avait acquis son expérience en travaillant pendant dix-huit ans chez l'imprimeur Monjot dont il racheta le matériel en 1873.
   Quant au dédicataire, Alphonse Lalinne, il naquit à Mons en 1865 et fut employé aux Hospices Civils de Mons ; il était donc un collègue de l'auteur.
Bibliographie :
   
- Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise : répertoire alphabétique des auteurs nés, résidant ou ayant vécu à Mons, 2012, t. I, p. 88.
   - Poncelet (Édouard) et Matthieu (Ernest), Les imprimeurs montois, p. 185.


 

Vendu.

 

DELATTRE (Achille) — Réflexions sur le syndicalisme. Préface de Louis De Brouckère. Bruxelles, L'Églantine, 1926. In-8° (120 x 182 mm.) broché, 272 p.


Avant-propos :
   L'étude qui va suivre n'a pas la prétention d'être complète, le syndicalisme est devenu une science si profonde qui offre aux observateurs et aux chercheurs un terrain si considérable d'étude, de remarques et d'enseignement.
   Mais au cours de notre collaboration à la modeste revue « L'Aurore », nous avons reçu tant d'approbations et d'encouragements que nous avons pensé que peut-être la réunion de nos réflexions, leur diffusion parmi les militants et la masse et même aussi parmi les personnes qui veulent s'attacher à ce problème nouveau du syndicalisme contribueraient peut-être à faciliter, à aplanir la route du syndicalisme lui-même en facilitant, si peut soit-il, la tâche de ses défenseurs, de ses protagonistes et de ses sympathisants.
   Notre étude a été faite plus ou moins à bâtons rompus : nous avons commenté des faits, traité des idées, critiqué des opinions, étudié des institutions, etc., mais toujours dans le cadre du syndicalisme et avec la pensée de sonder, de creuser cette science nouvelle en apparence mais aussi vieille cependant que la pensée même de l'homme.
   Ceux qui voudront bien nous lire nous trouveront-ils intéressant ? Je me garderai de répondre à cette question : les intéressés se donneront la réponse à eux-mêmes et quand elle sera défavorable qu'ils me pardonnent en pensant que mon but a été de servir notre classe dans sa lutte pour un meilleur devenir.

15 euros (code de commande : 02345).

 

[DELTEIL (Joseph). DROT (Jean-Marie) — Vive Joseph Delteil. Paris, Éditions Stock, 1973. In-8° (132 x 205 mm.) broché, 257 p., illustrations, (collection « Dire / Stock 2 - Livre Caméra »). 


En quatrième de couverture :
   Jean-Marie Drot : né le 2 mars 1929 à Nancy. Écrivain, poète, homme de télévision, grand voyageur, gourmand et gourmet.
   Ce Vive Joseph Delteil répond aux Temps des Désillusions, livre publié également chez Stock il y a deux ans : « Comment réinventer à notre époque une vie autre ? ».
   Peut-être, Joseph Delteil, écrivain paléolithique... (Prix Femina pour sa Jeanne d'Arc) et fils de bouscassier le sait-il, lui, que rien ni personne n'a jamais pu asservir.
   Ce Livre-caméra est aussi une nouvelle lecture d'un film réalisé pour la télévision française et diffusé au printemps 1972 sur la deuxième chaîne couleur.
   Bref, ce Vive Joseph Delteil raconte par photos, textes, dialogues et documents, l'histoire d'une complicité amicale entre deux générations, entre deux hommes, l'un et l'autre convaincu que : « La civilisation à l'américaine voilà l'ennemi ».

14 euros (code de commande : 02334).

 

DEPASSE (André) — Jemmapes 1792-1992. S.l., Chez l'Auteur, 1991. In-8° (157 x 224 mm.) broché, 220 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.


Table des matières :
   1. Avant-propos.
   2. La bataille.
      1. Engagement de Boussu.
      2. Rappel de la bataille de Jemappes.
      3. Évocation de la personne de Dumouriez.
      4. Des militaires d'origine belge dans l'armée française.
      5. Essai de réhabilitation de Dumouriez.
   3. Souvenirs de la bataille. Évocation par...
      1. Les sculpteurs.
      2. Un petit tour en Autriche.
      3. Retour en Belgique et en France.
      4. Les écrivains.
      5. La musique.
      6. L'affiche.
      7. Les peintres.
      8. L'armée française. Les drapeaux.
   4. Le monument de Jemappes.
      1. L'idée.
      2. Les Amitiés françaises.
      3. L'inauguration de 1911.
      4. Et l'opposition...
   5. La guerre 1914-1918.
     1. La destruction.
      2. Jemappes et la guerre.
      3. La reconstruction, l'inauguration de 1922.
   6. La guerre 1940-1945.
   7. Les commémorations.
      1. Aspect particulier du 160e anniversaire.
      2. Et l'opposition...
      3. Autres commémorations et le Coq aujourd'hui.
   8. Les morts de la bataille.
      1. Le vide autour de leur mémoire.
      2. Questions et réponses au sujet des fosses communes.
   9. Supplément inédit. Histoire de la bataille par ceux qui y prirent part.
   10. Conclusion.
   11. Bibliographie.
   - Tables.

Vendu.

 

[DEPOOTER (Frans)]. CASO (Paul) — Frans Depooter. La profondeur vitale de l'Art. Bruxelles, Les Éditeurs d'Art Associés, 1981. In-4° (219 x 278 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 94 p, illustrations en noir, quelques-unes en couleurs, (collection « La Mémoire de l'Art »), exemplaire en très bon état auquel on joint le petit catalogue de la Rétrospective Frans Depooter. 60 ans de peinture en 80 tableaux organisée à Wavre du 23 novembre au 2 décembre 1990 (12 p.).


En quatrième de couverture :
   Témoin attentif de trente années de vie artistique, auteur d'une vingtaine de monographies, [Paul Caso] le critique du Soir n'a cessé d'exercer une tutelle bienveillante sur plusieurs générations de peintres belges.
   Bien que Frans Depooter [Mons, 1898 - Maffe, 1987] fût largement son aîné, l'ancien compagnon de Paulus et d'Anto-Carte l'a choisi pour présenter une œuvre qui s'étend sur plus de soixante ans et qui, insensible aux modes, aux expériences, aux tendances divergentes de la création esthétique, séduit, aujourd'hui comme naguère, par sa sérénité, non dépourvue d'un secret frémissement.

20 euros (code de commande : 02337).

 

[GRAVURE - PAYS-BAS - GRONINGEN]. Groningen, door den Graave van Rennenberg, aan de Spaansche zyde overgebragt, in 't jaar 1580. Illustration de Simon Fokke, datée de 1753, gravée par Isaak Tirion, extraite de l'édition de 1770 de l'ouvrage de Wagenaar : Vaderlandsche Historie, vervattende de Geschiedenissen der nu Vereenigde Nederlanden...
Dimensions :
   - Dessin : 193 x 153 mm.
   - Cuvette : 205 x 175 mm.
   - Feuille : 227 x 200 mm.

Un événement de l'histoire des Pays-Bas connu comme la « trahison de Rennenberg ».
   En 1580, Georges de Lalaing, plus connu aux Pays-Bas sous le titre de comte de Rennenberg, abandonna la cause de Guillaume d'Orange – qui, en 1577, l'avait nommé « stathouder » des provinces du Nord – et remit la ville de Groningue dans les mains des Espagnols.
Bibliographie :
   - Kooistra (Lidia), « Stad Groningen belangrijk schaakstuk bij Nederlandse Opstand », ressource en ligne sur le site
De Verhalen van Groningen.

Vendu.

 

HEANEY (Seamus) — La Lanterne de l'aubépine. [Titre original : The Haw Lantern.] Traduit de l'anglais et préfacé par Gérard Cartier. Pantin, Le Temps des Cerises, 1996. In-12 (120 x 170 mm.) collé, 94 p., exemplaire en très bon état avec la bande d'annonce du Prix Nobel de littérature.


En quatrième de couverture :
   Seamus Heaney est le poète de l’Ulster. Il a su, dans une œuvre, à la fois savante et accessible où résonne l’écho du destin de l’île, faire de son univers personnel un élément de la mythologie nationale des Irlandais. Ce livre en porte témoignage.
   En 1995 lui a été décerné le prix Nobel de littérature.

6 euros (code de commande : 02332).

 

HOEX (Corinne) — Saint Walhère. Culte - Vie - Iconographie. Gembloux, Duculot, 1974. In-8° (146 x 215 mm.) broché, 55 p., illustrations hors texte, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 21).


Extrait :
   « En l'an 1669, au mois d'août, le jour de saint Bartholomé, le vicaire de Marche-en-Famenne vint à Onhaye accompagné de quinze ou vingt paroissiens ; chez eux plus de cent vingt têtes de bétail étaient mortes et beaucoup d'autres malades et, comme ils avaient envoyé en vain des suppliques à certains saints et notamment à saint Hubert en Ardenne, ils se tournèrent finalement vers saint Walhère sur le conseil de l'abbé de Saint-Hubert, qui leur avait même adjoint deux de ses religieux comme compagnons de pèlerinage afin qu'ils apportassent l'offrande d'une neuvaine. Ils affirmèrent que, de ce fait, depuis l'année 1671, la mortalité des animaux avait cessé chez eux et que toutes les bêtes malades avaient guéri. Ainsi écrivit et confirma de sa signature celui qui fut le précédent curé d'ici (Onhaye), D. Jean Auxbrebis. »
   Saint Walhère, figure peu connue de la liturgie officielle, mais vénérée dans une grande partie des campagnes wallonnes autour d'Onhaye, est illustré par cet extrait des Acta Sanctorum dans son rôle essentiel, celui de protecteur du bétail. De longue date, le pèlerinage d'Onhaye attire les éleveurs désarmés face aux ravages des épizooties. Le texte que nous venons d'aborder atteste dès 1669 l'existence de ce pèlerinage, renforcé par une neuvaine. Les bienfaits de Walhère jouissaient alors d'une renommée capable de rivaliser avec celle de saint Hubert même et de la supplanter pour ce qui concerne spécifiquement l'espèce bovine. On n'hésitait pas à parcourir la distance qui sépare Marche-en-Famenne d'Onhaye pour venir confier au saint sa requête.

8 euros (code de commande : 02326).

 

HOVERLANT DE BEAUWELAERE (Adrien Alexandre Marie) — Essai chronologique pour servir à l'histoire de Tournay, par M. Hoverlant, Ex-Législateur, avec le portrait de l'Auteur. Tome XXIV. Supplément. Courtrai - Lille, Chez l'auteur - Dumortier, 1807. [A Courtray, / Chez l'Auteur, rue de Tournay, / Section St. George, N.° 648. / Et à Lille, chez P. Dumortier, / Imprimeur-Libraire rue des Manneliers. / (M. D. CCC. VII.)] In-8° (105 x 160 mm.) sous son brochage d'attente, 312 p., exemplaire non coupé.


   Il s'agit du tome XXIV, seul, du gigantesque ouvrage d'Hoverlant dont la publication débuta en 1805 et s'acheva en 1834, elle est complète en 105 tomes.

20 euros (code de commande : 02346).

 

KŒNIG (Théodore) — Remblées. Précédé d'« Anagrammaire » par Alain Borer. Paris, Cheval d'Attaque, 1979. In-8° (134 x 205 mm.) broché, 141 p., couverture jaunie et défraîchie, édition originale.


En quatrième de couverture :
   
Avec Remblées, mot-valise qui endosse plusieurs significations, on assiste à l’assemblée rafraîchissante et comme écologique de diverses formes de l’écriture. Précédé d’une étude d’Alain Borer, ce livre constitue l’édition originale collective, complétée d’inédits, de recueils à tirage restreint, devenus parfaitement introuvables.
   Notre logosphère reçoit ici l’impact d’une ironie désinvolte, étroitement surveillée par l’auteur qui a décidé d’écrire là où un autre poète belge, Paul Colinet, voyait la « communication directe avec les abîmes de la sensation ». Formule qui caractérise fort bien, par ailleurs, la conception de l’aphorisme de Kœnig et de ses nombreuses notes a-critiques.
   Théodore Kœnig est aussi l’animateur de Phantomas, la « plus belle revue du monde ».

13 euros (code de commande : 02338).

 

[LANDUYT (Octave)]. Octave Landuyt. Textes de Jean Dypréau et A.L.J. Van de Walle. Gent, Stadsbestuur van Gent, 1973. Grand in-4° carré (343 x 367 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, [44] p., illustrations en noir, édition trilingue (néerlandais, français, anglais), exemplaire en parfait état.
   Cet ouvrage a été édité à l'occasion de l'exposition organisée au Centrum voor Kunst en Kultuur gewezen St-Pietersabdij, à Gand, du 21 juin au 16 septembre 1973.


Extrait du texte de Jean Dypréau :
   Il est rare que l'on se souvienne vingt ans plus tard de la toile d'un jeune peintre entrevue lors d'une exposition d'ensemble, de son emplacement précis sur la cimaise, comme de tous les détails de sa composition. Je suis convaincu cependant que je ne suis pas le seul dans ce cas : il s'agit en l'occurrence de l'envoi que fit Octave Landuyt en 1953 au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles pour le Prix de la Jeune Peinture.
   Je n'ai pas oublié non plus le commentaire élogieux que m'en fit un peintre qui était déjà engagé dans une voie toute différente de la sienne, celle de l'abstraction. À ce moment-là, les mots « angoisse existentielle » n'étaient pas encore galvaudés par un usage abusif et ils définissaient avec pertinence le sentiment que cette toile nous faisait ressentir. Inquiétude physique et inquiétude métaphysique conjuguaient leurs maléfices dans ces visages de visionnaires transis. Dans leurs regards apeurés qui interrogeaient le ciel, on trouve un écho du grand effroi qu'éprouva l'humanité après les explosions nucléaires de Nagasaki et d'Hiroshima. On y trouve aussi la quête pitoyable de ces êtres difformes sur la cause de leur damnation.
   L'anxiété, l'épouvante, l'horreur, resteront les thèmes favoris d'un peintre qui n'acceptera d'en atténuer l'expression qu'en créant entre eux et nous cette distance que la luxuriance, voir la séduction du matériau, parvient à conférer à ses plus tragiques apparitions.
   Son but ultime ne serait-il pas de nous proposer des manières de totems chargés de conjurer le sort, d'éloigner le malheur par la projection de son image et par la personnification d'un destin inexorable, de tromper le ciel au profit de ses victimes désignées ?
   Alors que pour beaucoup d'artistes, l'abstraction fut un itinéraire de fuite devant une réalité qu'ils redoutaient d'affronter, Octave Landuyt, comme l'Oreste de Sartre dans « Les Mouches », tente peut-être à sa façon de libérer la cité de la colère des dieux.
   Car, au-delà des faces monstrueuses et des incicatrisables cancers, sont évoqués le luxe, le calme et la volupté.

25 euros (code de commande : 02329).

 

LE BAIL (Anselme) et BOCK (Colomban) — Un siècle de vie monastique. Abbaye de Scourmont. Forges-lez-Chimay, Édition de l'Abbaye de Scourmont, 1950. In-8° (132 x 208 mm.) broché, 131 p., illustrations hors texte, exemplaire en bon état.


Table des matières :
   Chapitre I. Aperçu historique sur l'Ordre de Cîteaux.
   Chapitre II. Un siècle d'histoire de Sourmont.
   Chapitre III. La vie cistercienne.
   Liste des monastères de l'Ordre des Cisterciens de la Stricte Observance.
   Appendice : Bibliotheca succurmontensis.

Vendu.

 

LEGGE (Jacky) — Le cimetière du Nord à Tournai. Des sépultures et des funérailles de la rive droite de l'Escaut. Postface par Xavier Deflorenne. Tournai, Maison de la Culture de Tournai - Présence et Action Culturelles, 1999. In-4° (239 x 296 mm.) broché, 112 p., nombreuses illustrations en noir. 


En quatrième de couverture :
   Cet ouvrage propose un itinéraire de découverte du patrimoine du cimetière du Nord, à Tournai.
   À travers la sélection d'une cinquantaine de tombes, l'étude aborde les caractéristiques architecturales, le registre symbolique et héraldique, l'évolution des épitaphes ainsi que l'histoire de la nécropole.
   Les éléments biographiques tentent de cerner brièvement la vie des personnes inhumées. Ils détaillent plus longuement les funérailles dont les composantes se sont énormément simplifiées.
   Des photographes ont eu carte blanche pour donner leur vision de cet espace destiné au souvenir et au recueillement : Bernard Bay, Yves Boucau, Damienne Flipo et Bruno Lestarquit. Il en fut de même avec le dessinateur Luc Denis ou les auteurs René Godet et Michel Voiturier.
   Une postface de l'historien de l'art Xavier Deflorenne offre une perception globale du patrimoine funéraire relevé dans cette étude.

Vendu.

 

LEWUILLON (Ivan) — La chapelle funéraire des seigneurs de Boussu. Boussu, Comité Culturel de Boussu, 1977. In-8° (144 x 223 mm.) agrafé, 52 p., illustrations photographiques de Daniel Maroil, exemplaire en bon état.


Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Un peu d'histoire.
   - L'extérieur.
   - L'intérieur.
   - La crypte.
   - Bibliographie.

Vendu.

 

[MONS - CANAL DE MONS À CONDÉ]. Carte postale sans nom d'éditeur ni de date, au format 138 x 87 mm.


   Cette rare carte montre une vue de l'écluse n° 1 du canal de Mons à Condé, prise depuis le bassin de Cuesmes vers la ville de Mons. Cette écluse se trouvait à la sortie de Mons, à 1324 mètres de l'origine du canal.
   « La dérivation de la rivière La Haine captée au lieu-dit Fort La Haine, se dirige plein sud perpendiculairement au canal pour passer en siphon sous le radier de la tête en amont de l'écluse dans un pertuis en maçonnerie de briques de 8 x 5,8 m. de section et de 25 m de longueur. La rivière coule alors jusqu'à Saint-Ghislain dans un nouveau lit parallèle au canal. » « Le lieu porte encore le nom de « Pont-Canal » car c'est en fait le canal qui enjambait la rivière par un pont-canal comme il en existe tant sur les canaux creusés au XIXe siècle. »
Bibliographie :
   - Thomas (Willy), « Le paysage le long du canal à travers les cartes postales », dans De Mons à Condé. Un canal et des hommes (1807-1968), Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2007, p. 148.
   - Van Mol (Bruno), Le canal de Mons à Condé au fil de l'eau et du temps..., Cercle Archéologique de Mons, 2024, pp. 27-32.

20 euros (code de commande : 02327).

 

[MONS - PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. Éclairage des habitations. Mons, Ville de Mons, 1914. Placard imprimé sur un papier au format 253 x 163 mm., avec le filigrane partiel de la Ville de Mons.
   Daté du 11 septembre 1914, signé par le Bourgmestre Jean Lescarts.
   L'impression fut réalisée par l'Imprimerie provinciale du Hainaut - L[éon] Lambert, à Mons qui était installée au n° 12 de la rue de Houdain.

Vendu.

 

MOURITSEN (Ole G.) Algues marines. Propriétés, usages, recettes. Paris, Delachaux et Niestlé, 2015. In-8° (197 x 268 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, IX, 287 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, glossaire, index, exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture :
   Les algues jouent un rôle de plus en plus important dans nos vies quotidiennes et leur introduction dans nos habitudes alimentaires a permis de populariser leur usage.
   Le livre décrit l'histoire culturelle des algues ainsi que leur biologie et écologie. Leur rôle dans le domaine de la santé et la beauté est également traité. D'autres usages dont les débouchés pourraient s'avérer prometteurs dans les années à venir sont détaillés : cultures destinées à l'éradication de la faim dans le monde, fertilisants, construction, usages industriels...
   Les aspects nutritionnels des algues, riches en minéraux, oligo-éléments, protéines, vitamines, fibres alimentaires, acides gras polyinsaturés rares sont abordés de manière approfondie. Par ailleurs, 60 recettes à base d'algues brutes ou préparées y sont minutieusement décrites.
   Un livre élégamment illustré et à la pointe des connaissances.

25 euros (code de commande : 02325).

 

MOUTRIEUX (Pierre) Traduction de l'Art poétique d'Horace. Mons, Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, [1873]. In-8° (158 x 234 mm.) broché sous une couverture muette verte, 18, [2 bl.] p., exemplaire non coupé et en très bon état, étiquette de l'éditeur-imprimeur montois Dequesne-Masquillier collée à la deuxième page de la couverture.
Il s'agit d'un tiré-à-part du t. IX - 3e série des Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut.


Notice de Claude Sorgeloos :
Enseignant, écrivain, poète et chansonnier. Pierre Moutrieux est le fils d'un sergent de ville. Après ses humanités, il exerce divers métiers à Mons : employé à l'octroi communal, commis chez l'inspecteur des contributions, comptable chez un commerçant, puis professeur dans des écoles privées, parmi lesquelles l'Institution Moneuse, rue de la Grosse Pomme. Il devient ensuite enseignant privé afin de préparer les candidats aux concours des administrations publiques. Parallèlement, il se consacre à la littérature dialectale, en patois montois, écrivant aussi en français. Son œuvre comprend des poèmes historiques et didactiques, mais surtout des fables et des chansons. En 1848 et 1849, il fait paraître, sous le pseudonyme de Titiss' Ladéroutte, dit Louftogne, un annuaire intitulé Dés Cont' dé Quiés, tiens !, almonach montois. De 1854 à 1856, il édite ses Chansons sous la forme d'une publication mensuelle. Il alimente l'Armonaque dé Mons de l'abbé Charles Letellier, un autre almanach, El carïon d'Mons, publié par Moutrieux lui-même de 1872 à 1876, et la gazette dialectale El Ropïeur, fondée en 1895. Il est ainsi l'auteur de quelques textes emblématiques comme El Carïon, El Doudou raconté pa n'ein p'tit fieu et Rouiand Délatte. Ses œuvres sont typiques de la littérature dialectale montoise en raison de leur caractère enjoué, impertinent voire irrévérencieux. Une plaque commémorative rappelant le souvenir de Moutrieux, associé à d'autres littérateurs montois, Henri Delmotte, Charles Letellier et Jean-Baptiste Descamps, est apposée sur un mur du Jardin du Mayeur.
Bibliographie :
- Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise : répertoire alphabétique des auteurs nés, résidant ou ayant vécu à Mons, 2012, t. II, pp. 348-350.
- Sorgeloos (Claude), « Moutrieux Pierre (Mons, 1824-1908) », dans 1000 personnalités de Mons & la région, pp. 614-65.

6 euros (code de commande : 02347).

 

MUSATTI (Cesare) — Musatti au miroir ou Un psychanalyste interroge sa propre névrose pour soigner celles d'autrui. [Titre original : Curar nevrotici con la propria autoanalisi.] Traduit de l'italien par Anne Guglielmetti. Paris, Éditions Buchet/Chastel, 1988. In-8° (141 x 205 mm.) broché, 150 p., exemplaire en parfait état. 


En quatrième de couverture :
   Cesare Musatti, principal représentant de la première génération de psychanalystes italiens, est né en 1897. Son enfance et son adolescence se déroulèrent à Venise. Titulaire des chaires de Psychologie aux Universités de Padoue, Urbino et Milan, il est aussi l'auteur de nombreux ouvrages scientifiques et en particulier d'un important Traité de psychanalyse.
   À la question : Peut-on guérir un névrosé par la psychanalyse ? Musatti répond : « Oui, si le psychanalyste est, lui aussi, un névrosé. »
   En un volume riche de sagesse et d'humour, l'auteur dénoue des confessions et des souvenirs qui guident le lecteur à travers les méandres de la santé et de la folie, du transfert et de la thérapie analytique.
   « Ce livre dont je prends congé à présent fut un retour délibéré sur moi-même. Afin de me remémorer ces expériences personnelles qui m'aidèrent à comprendre les si nombreuses personnes venues me demander assistance. »

7 euros (code de commande : 02317).

 

MUSIN (Alfred) — Les grèves des mineurs au Pays Noir au cours du mois de mai 1935. Préface de Victore Van Laerhoven. Huy, Imprimerie Coopérative, 1935. In-8° (135 x 200 mm.) agrafé, 103 p.
   
Ouvrage fort rare.


Table des matières :
   1. Préface.
   2. Avant-propos.
   3. L'action pour une nouvelle Convention.
   4. La politique des Gouvernements des Banquiers.
   5. La politique patronale.
   6. Retour à la convention « Coût de la vie ».
   7. L'avènement du Gouvernement de Rénovation économique.
   8. L'arrière-faix des Gouvernements de la déflation.
   9. La rentrée des Chevaliers du Travail à la Centrale.
   10. La conférence nationale du Parti communiste, à Charleroi.
   11. La grève du Carabinier, à Pont-de-Loup.
   12. La grève du puits Sainte-Barbe, à Tamines.
   13. La grève s'étend.
   14. Les propositions de la C.N.M.M. mettent fin à la grève.
   15. Le conflit local du Carabinier, à Pont-de-Loup, devant la C.R.M.M.
   16. L'intrusion dans la grève d'éléments étrangers au mouvement.
   17. La nouvelle mystique de l'occupation des puits.
   18. Considérations générales sur les grèves et les méthodes employées.
   19 Pour un renforcement de l'organisation syndicale et de ses cadres.
   20 Les nécessités du Syndicalisme moderne.
   21. Vers le Socialisme par le Syndicalisme.

Vendu.

 

[PARMENTIER (Johan)]. Johan Parmentier. Tournai. Chez l'Auteur, 2001. In-4° (205 x 270 mm.) broché, nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en très bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'inauguration des trois sculptures sur le rond-point Michel Lemay dédié à la Pierre de Tournai, le 14 octobre 2011.


Texte de Jacky Legge :
   La pierre de Tournai et Johan Parmentier : une rencontre.
   Implanté durant quelques années à Gijverinckove, en Flandre occidentale, le muséum George Grard invitait chaque été un sculpteur à imaginer une installation de ses œuvres en complicité avec les bronzes de Grard.
   C'est à cette occasion que Johan Parmentier s'est familiarisé avec la pierre de Tournai, rendant indirectement hommage à George Grard, né dans la Cité des Cinq Clochers en 1901 et qui resta attaché à sa ville natale malgré les protestations d'un autre temps qui ont suivi l'installation de la Naïade sur le pont-à-pont, en 1950.
   Johan Parmentier est venu dans la carrière de Michel Lemay choisir les pierres qu'il façonna dans son atelier pour aboutir à une exposition, en 2000, véritable rencontre entre des choix esthétiques et des matériaux différents : figuration - abstraction, bronze - pierre. Mais une force réunissait les deux artistes : la palpitation, la vie.
   Grard exprimait la chair, le sang, l'amour, la sexualité au moyen du plâtre et du bronze. Quand Parmentier parle de la pierre, il perçoit un organe naturel sorti d'un banc. Il dit de la pierre de Tournai qu'elle a une personnalité qui lui convient bien, elle est à la fois assez rude et très fine, ce qui n'est pas contradictoire pour lui qui la façonne. Décidément, Grard et Parmentier sont proches. Ce sont les apparences qui les différencient. Ils ont la même exaltation quand ils s'attaquent aux matériaux leur donnant une forme, une autre vie.
   Johan Parmentier a rencontré Michel Lemay à l'occasion de cette manifestation. Une profonde sympathie s'est construite entre les deux hommes. C'est, donc, tout naturellement vers le sculpteur que s'est tourné le maître de carrière lorsqu'il a décidé d'installer une création artistique au rond-point de la Pierre de Tournai.
   Johan Parmentier est venu choisir des blocs de pierre pour leur teinte particulière, l'inclinaison et les dimensions. Elles furent confiées à Monument, à Zottegem, où les tailleurs de pierre connaissent le matériau depuis longtemps suite à de nombreux chantiers, dont les restaurations de l'église Saint-Jacques et de la cathédrale de Tournai, par exemple. Ces travailleurs spécialisés donnèrent les formes voulues, selon la maquette dressée par Johan Parmentier et ses recommandations sur place. Ici encore, la complicité fut de mise, les tailleurs de pierre suggérant des astuces et des techniques particulières pour arriver au résultat voulu.
   Le travail ne fut pas toujours aisé, car il fallait scier trois différents blocs de pierre, les ajuster afin de pouvoir les poser verticalement et donner l'impression qu'il s'agit d'un monolithe. Mais la réussite fut la récompense des efforts. Le naturel ayant subi l'action de l'artificiel pour offrir finalement une image naturelle...
   Entre-temps, Johan Parmentier a intégré la pierre de Tournai dans d'autres réalisations, en Flandre.
   D'un hommage à George Grard à un triple hommage à Tournai, la cathédrale et l'Escaut, le nom de Johan Parmentier est dorénavant lié à l'histoire de nos carrières.

15 euros (code de commande : 02344).

 

['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 2. Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum, 1986. In-8° (151 x 210 mm.) agrafé, 32 p., illustrations, une carte à déplier, exemplaire numéroté sur papier couché (n° CXVI), avec sa bande d'annonce et en parfait état.


Avant-propos :
   L'antique question des rapports entre hommes et femmes, posée depuis longtemps par les mouvements féministes (la grève de l'amour des Athéniennes conduites par Lysistrata, qu'illustra Aristophane), a commencé de se formuler de façon voyante après la Première Guerre mondiale avec la mode qui, chez les femmes, symbolisait leur indépendance: cheveux courts, robe rétrécie, long fume-cigarette, fréquentation des bars, au cours des années vingt, pour se manifester plus fortement encore après le second conflit. Les petites-filles de Flora Tristan, d'Olympe de Gouges, de Mrs Pankhurst, de la « garçonne » allant jusqu'à descendre dans la rue pour témoigner contre l'homme et son machisme.
   Bien sûr, ne s'est-il agi là que de l'action menée par une minorité agissante. L'homme, cependant, ne s'en est pas moins trouvé au tapis, comme jadis Louis XVI et, naguère, le Czar. Comme eux, il a dû céder son royaume et son empire, et même partager jusqu'à son pantalon, sans pour autant avoir droit, à l'exception des religieux et des magistrats, à la robe. Il ne lui reste plus guère que le privilège un peu désuet de faire pipi contre le mur, ce dont il n'est pas peu fier, et celui d'arborer moustache et barbe pour autant que la femme n'a pas encore jugé bon, malgré les précédents de sainte Wilgeforte, de Marguerite d'Autriche, de Madeleine Lefort ou de Clémentine Delait, de se les laisser pousser.
   Cela n'est pas sans conséquences.
   Nous avons aujourd'hui une Organisation des droits de l'homme où la femme est preneuse à 50 % et un ministère des Droits de la femme où l'homme n'a pas voix au chapitre.
   Pour nous, qui voyageons dans le train de l'Histoire, nous enregistrons soudainement un changement de paysage tandis que, çà et là, des mains féminines se saisissent des commandes de la locomotive.
   Comme tous les événements importants, celui-là se traduit par une modification des mœurs et, partant, par une modification du langage. Polytechnicienne, colonelle et colonel, capitaine, lieutenant, soldat et soldate, préfet et préfète, député, maire, on ne sait plus trop, en ce qui concerne nos sœurs, à qui l'on a affaire, même s'il convient de dire : madame le président ou madame le ministre.
   Si nous ouvrons notre Rabelais (Gargantua, chap. III : « Comment Gargantua fut unze moys porté ou ventre de sa mère »), nous remarquons que navire était, au XVIe siècle, un mot féminin, comme il l'est encore, de nos jours, dans la langue anglaise : « Julie, fille de l'empereur Octavian, ne se abandonnoit à ses taboureurs (tambourineurs) sinon quand elle se sentoit grosse, à la forme que la navire ne reçoit son pilot que premièrement ne soit callafatée et chargée ».
   Si nous prenons Le Surmâle d'Alfred Jarry, ou encore un dictionnaire Larousse de 1913, nous constatons qu'automobile, mot-symbole du modernisme, était un vocable masculin ; dans le dictionnaire nous pouvons admirer les vignettes illustrant un automobile couvert (omnibus) et un automobile découvert (voiturette). Ce mot, d'abord pionnier, est devenu pionnière et se promène de nos jours en jupe-culotte.
   La Science se bornant, pour nous, à observer et à constater les faits ou phénomènes qui se présentent, à en tirer les enseignements et à en étudier les conséquences et les applications, nous notons que beaucoup de mots transsexuels, tels ceux cités plus haut, se trouvent actuellement dans les magasins du prêt-à-porter féminin. Sans préjuger des costumes qui vont leur être choisis en l'an 2000, nous présenterons ici, dans notre collection Quiproquos, quelques modèles de travestis, de genre féminin aussi bien que masculin. En hors-d'œuvre, nous ferons précéder cette présentation de deux modèles d'allure plus classique, destinés aux épaules soumises d'O et à celles, plus carrées, de René, amants que, il y a trente ans, nous fit connaître Pauline Réage.

Vendu.

 

[PEREC (Georges)]. Cahiers Georges Perec, n° 1 : Colloque de Cerisy (juillet 1984). Paris, P.O.L., 1985. In-8° (156 x 242 mm.) broché, 286, [44 (reproduction de pièces originales)] p., exemplaire en très bon état.


Sommaire :
   I. Pistes.

      - Perec et la judéité, par Marcel Bénabou.
      - Perec et la cruauté, par Claude Burgelin.
      - Perec ou le paysage du conditionnel utopique : pour une syntaxe de la logique littéraire, par Constantin Crisan.
      - L'auto(bio)graphie, par Anne Roche.
   II. Pièges.
      - Du double-jeu, par Jean-Michel Raynaud.
      - Fausses notes, par Vincent Colonna.
      - Embellir les lettres, par Warren Motte.
      - Georges Percé, par Bernard-Olivier Lancelot.
      - Alphabets, par Mireille Ribière.
      - Le Voyage d'hiver, par Claudette Oriol-Boyer.
   III. Paris, 11 rue Simon-Crubellier.
      - Cinquième figure pour la Vie mode d'emploi, par Bernard Magné.
      - Échafaudages, par Benoît Peeters.
      - La Vie mode d'emploi : archives en jeu, par Alain Goulet.
      - Citation, prise d'écriture, par Ewa Pawlikowska.
      - Lavis mode d'emploi, par Bernard Magné.
      - L'inscription de la pièce du lecteur dans le puzzle de la Vie mode d'emploi, par Marie-Odile Martin.
   IV. Partitions.
      - Perec et la musique, par Philippe Drogoz.
   V. Parutions.
      - L'autobibliographie ; notes préliminaires à l'étude d'un corpus et d'un genre, par Eric Beaumatin.
   VI. Pièces originales.
      - Pièce n° 1 : Manuscrit préparatoire du Voyage d'hiver.
      - Pièce n° 2 : La Vie mode d'emploi : les peintures (dactylogramme).
      - Pièce n° 3 : Souvenir d'un voyage à Thouars (partition).
      - Pièce n° 4 : Bibliographie approximative (dactylogramme).
      - Pièce n° 5 : Tentative de description d'un programme de travail pour les années à venir (dactylogramme).

Vendu.

 

PHILIPPART (Solange) — Bonsecours au fil du temps... Illustration : Jean-Pierre Paemelaere. Bonsecours, Paroisse Notre-Dame de Bon Secours, 1985. In-8° (150 x 219 mm.) broché, 184 p., illustrations en noir, exemplaire en très bon état.


Table des matières :
   
I. De l'arbre à la chapelle.
   II. Le temps des chapelles.
   III. Le temps des malheurs.
   IV. La naissance du hameau.
   V. Le temps des révolutionnaires.
   VI. Le temps de la croissance.
   VII. Le temps des conflits.
   VIII. La nouvelle église.
   IX. L'irrésistible essor.
   X. Bonsecours, commune.

Vendu.

 

PIENAAR (Andries Albertus) — Histoire d'une famille de lions. Récit africain. [Titre original : The Adventures of a Lion Family and other Studies of Wild Life in East Africa.] Traduit de l'anglais par J. Benais. Préface de J. Percy Fitzpatrick. 28e édition. Paris, Éditions Stock, 1948. In-8° (121 x 187 mm.) broché, 251 p., (collection « Les Livres de Nature »), exemplaire non coupé et en bon état. 


Préface :
   Celui qui a décrit ces scènes de la vie des animaux sauvages dans les vastes parties inexplorées du Sud africain, cette patrie du gros gibier, dans les plaines sans abri et dans la brousse, dans les marais, les lagunes et les rivières, dans les montagnes et dans le silence émouvant de la forêt, est un des rares hommes doués d'un vrai tempérament d'écrivain, à qui le hasard a ouvert cette terre des merveilles de la nature. Ce jeune Sud-Africain hollandais, âgé de vingt ans à peine, a passé son enfance dans ces régions dont il s'est assimilé le sens et l'esprit, comme peuvent le faire ceux qui ne se contentent pas de se laisser vivre dans un pays ; mais qui vivent de sa vie même.
   Ces récits, l'auteur les a écrits pour un petit cercle, écrits juste comme on les avait racontés, entre amis, dans sa propre demeure et dans son langage familier, en cette langue que, dans l'Africain du Sud, on appelle l'africain. Ce n'est pas le hollandais de la Hollande. Ce n'est pas une langue classée ; c'est le taal, un dialecte, un patois. Il n'a pas de littérature propre. Tout récemment ses plus ardents défenseurs se sont mis d'accord sur certaines idées essentielles et ont revendiqué pour lui une existence à part, une individualité et une personnalité propres. Mais, dans l'Afrique du Sud, c'est un vrai langage, aimé de tous ceux qui le parlent ; il fait partie d'eux-mêmes, de leur amour-propre, de leur orgueil national. Et si quelqu'un doute encore que cette langue soit capable d'exprimer ce que l'œil peut voir, ce que l'intelligence peut comprendre, ce que le cœur peut ressentir, eh bien, ce petit livre contribuera utilement à dissiper ces doutes.
   Ce n'est pas en anglais que pense notre auteur ; l'anglais n'est pas sa langue familière. Et quand ses amis, désirant qu'un cercle plus étendu pût apprécier l'œuvre de ce jeune homme, insistèrent pour que le livre fût publié en anglais, on le confia à des traducteurs qui l'ont rendu avec une intelligente sympathie. Mais ce ne sont pas les qualités littéraires de cet ouvrage – traduction ou bien original – qui font son attrait ; il plaît parce qu'il est vécu.
   Selon l'opinion du lecteur, ce peut être un grand éloge ou une condamnation hautaine que de ranger ce livre parmi les œuvres d'imagination ; les juges compétents sont trop peu nombreux pour bien voir la différence et rendre hommage à la fidélité de la peinture. Il semble que ce genre de description ne puisse se passer d'imagination. Mais il ne s'agit pas de l'imagination de l'invention, il s'agit simplement de cette qualité de l'esprit ou du cœur qui permet de se placer, pour voir les objets, au point de vue d'un autre personnage. L'effacement de l'auteur, sa complète impuissance à se montrer dans le récit, peuvent prêter quelque vraisemblance à l'idée que ce livre n'a pas été écrit d'après ses observations et son expérience ; que tout cela est assez plausible, convaincant même, mais cependant imaginaire. On pourrait croire qu'une sentimentalité bienveillante a pourvu tous ces animaux : lions, éléphants, rhinocéros et hippopotames, solitaire hartebeest mâle, vieux sangliers, singes colobes, de qualités et de sentiments humains, trop humains. Des livres merveilleux et splendides ont été écrits – œuvre du génie auxquelles nous souhaitons l'immortalité – où les animaux sont devenus des hommes et les hommes des animaux. Ils ne sont pas l'image de la vie, mais qu'importe ! Ils sont vrais pour eux-mêmes, à la manière des contes de fées, et avec un fondement plus réel. Nous les aimons : ce sont les classiques de l'enfance. Et cependant l'enfant qui est en chacun de nous ne manquera pas de se demander, à propos de n'importe quelle histoire : « Est-ce une histoire vraie ? » Si elle est vraie, elle passe dans le sanctuaire où règnent, incontestées et incontestables, les Bibles humaines de notre enfance. Ainsi quand un auteur, si modeste soit-il, raconte une histoire vraie et la donne simplement pour telle, il ne sera sensible à aucun compliment fait à son imagination ou à son habileté si vous contestez sa modeste prétention de n'être que le témoin enregistreur de la vérité pure. Il sera déçu, peut-être même aigri que vous n'aperceviez pas ce qui fait la valeur de son livre. Ridicule ? Peut-être, mais vrai. Et c'est l'excuse de cette note gratuite et si peu conforme à l'usage.
   Une expérience intime et personnelle, une sympathie inaltérable et intelligente imprègnent ce petit livre. Faut-il dire que ces histoires sont conformes à la vérité ? Certainement non. Mais elles enchanteront, elles convaincront le lecteur dont le jugement ne repose pas sur l'expérience personnelle ; quant à ceux qui connaissent le Transvaal, leurs yeux brilleront et leur pouls battra plus vite lorsqu'ils reconnaîtront les détails précis qui composent le portrait du gros gibier dans son élément.
   Le texte ne vous apprendra pas, lecteur, que, au moment où les vieux lions rôdaient prudemment autour du cadavre du rhinocéros, l'auteur, dans un profond ravissement, se trouvait à quelques pieds du chemin suivi par eux ; ni qu'il aurait pu atteindre l'un d'eux avec une de ces boulettes de papier dont nous nous servions en classe et que nous lancions avec un petit arc à caoutchouc. Rien ne vous dira que, lorsque les lionceaux rassasiés désiraient jouer, il aurait pu les toucher avec son fusil, ni que le petit hippopotame lui glissa des mains comme un cochon huileux et que, pris de panique, il le jeta dans l'eau. Vous ne saurez pas que, pendant des jours, il suivit la piste des lionceaux, les guetta, les attendit, pour s'emparer d'eux – lutte d'intelligence et d'adresse – et qu'il n'y réussit pas. Si parfois vous pensez qu'il a donné à ces animaux des sentiments humains et une intelligence d'homme – pensées, souvenirs, émotions – nous ne pouvons discuter là-dessus et vous prouver que ses portraits sont exacts. Mais rappelez-vous que ces choses n'ont pas été notées à la légère, que l'auteur est persuadé de dire vrai. Il interprète, peut-être, mais – et c'est un grand « mais » – il a été vraiment témoin des choses qu'il rapporte comme des faits exacts. L'erreur – si erreur il y a – ne peut altérer les faits, mais seulement les conclusions qu'en a tirées cet observateur attentif, sympathique et intelligent.
   De gros livres ont été écrits sur le gros gibier de l'Afrique du Sud, mais ce petit volume me semble unique en ce qu'il raconte la vie des grands fauves, chez eux, et d'un point de vue qui n'est pas celui du chasseur, mais celui des fauves.

9 euros (code de commande : 02333).

 

PLUCHE (Noël-Antoine) — Le spectacle de la nature ou Entretiens sur les particularités de l’histoire naturelle, qui ont paru les plus propres à rendre les Jeunes-Gens curieux, & à leur former l’esprit. Tome cinquième, Contenant ce qui regarde l'Homme considéré en lui-même. Nouvelle édition. Paris, Estienne, 1755. [A Paris, / Chez les Freres Estienne, rue S. Jacques, / à la Vertu. / M. DCC. LV. / Avec Approbation & Privilege du Roi.] In-12 (99 x 158 mm.) broché, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], 596, [3 (table et explication du frontispice)], [1 bl.] p., bien complet du frontispice et des 20 planches hors texte à déplier la plupart gravées par J. P. Le Bas.


Table des matières :
   Entretien I : La destination de l'Homme sur la terre.
   Entretien II : Le domaine de l'Homme.
   Entretien III : Le gouvernement de l'Homme, prouvé par les proportions & par l'excellence du corps humain.
   Entretien IV : Le gouvernement de l'Homme, prouvé par l'excellence de ses sens.
   Entretien V : Le domaine de l'Homme, prouvé par ses plaisirs.
   Entretien VI : Le gouvernement de l'Homme, aidé par la certitude des fonctions animales.
   Entretien VII : Le gouvernement de l'Homme, démontré par les facultés de son esprit. L'activité de l'Homme.
   Entretien VIII : Le gouvernement de l'Homme, prouvé par son intelligence.
   Entretien IX : Le domaine de l'Homme, prouvé par son imagination.
   Entretien X : Le gouvernement de l'Homme, prouvé par sa mémoire.
   Entretien XI : Le gouvernement de l'Homme, prouvé par l'étendue de sa volonté, par le choix de sa liberté, & par la direction de sa conscience.
   Entretien XII : Les sciences usuelles. La logique usuelle.
   Entretien XIII : La science usuelle. Les faits. Les mesures.
   Entretien XIV : La science usuelle. Les forces mouvantes.
   Entretien XV : L'optique.


Détail des gravures :
   1. Frontispice : Qu'est-ce que l'Homme.
   2. Les mesures, en regard de la p. 259.
   3. Les mesures, en regard de la p. 281.
   4. L'usage des mesures, en regard de la p. 305.
   5. Les cadrans, en regard de la p. 341.
   6. L'anneau astronomique, en regard de la p. 389.
   7. Les forces mouvantes, en regard de la p. 401.
   8. Les forces mouvantes, en regard de la p. 437.
   9. Les moulins, en regard de la p. 472.
   10. Le moulin à vent, en regard de la p. 479.
   11. Le moulin à vent vû de face et de profil, en regard de la p. 480.
   12. Elevation et coupes du moulin sur batteau, en regard de la p. 485.
   13. Plan et coupe d'un moulin sur batteau, en regard de la p. 485.
   14. Le moulin à sier, en regard de la p. 489.
   15. Plan et coupe du moulin à sier, en regard de la p. 489.
   16. Plan du moulin à poudre, en regard de la p. 495.
   17. Elevation d'un moulin à poudre, en regard de la p. 495.
   18. L'optique, en regard de la p. 527.
   19. Suite de l'optique, en regard de la p. 565.
   20. Le microscope, en regard de la p. 582.
   21. Le telescope, en regard de la p. 592.

50 euros (code de commande : 02343).

 

PRIMUS. Feuille publicitaire de la société Primus, à Gullegem. Impression recto verso au format 275 x 408 mm.
   
Cette société spécialisée en matériel de nettoyage de textiles (lessiveuses, essoreuses, sèche-linge, repasseuses, équipements d'alimentation et de pliage, etc.) sous les marques Primus, Lavamac et Deli. Fondée à Gullegem (section de la commune de Wevelgem, près de Courtrai) en 1911 par la famille Theys, elle fut intégrée en février 2014 dans la société Alliance Laundry Systems, disparaissant ainsi du paysage industriel de Flandre Occidentale...


  

4 euros (code de commande : 02350).

 

[QUENEAU (Raymond)]. Raymond Queneau et le cinéma. Reims, Maison de la Culture André Malraux - Les Amis de Valentin Bru, 1980. In-8° (136 x 210 mm.) agrafé, [72] p., illustrations, (collection « Supplément des Cahiers de la Maison de la Culture André Malraux », n° 2), tirage limité à 800 exemplaires, en très bon état.
   
Un des 200 exemplaires numérotés (n° 113) réservés aux membre de l'Association des Amis de Valentin Bru, constituant le numéro double 10-11 de la Revue des Amis de Valentin Bru.


Extrait de Bâtons, Chiffres et Lettres :
   « Pour ceux qui comme moi sont nés à peu près avec le cinéma et fréquentent assidûment les salles obscures au moins trois fois par semaine depuis plus de trente-cinq ans, il y a une émotion supplémentaire à remémorer des films tels que Les vampires, Fantomas ou Le voyage dans la lune que j'ai vu dans toute leur nouveauté et dans toute leur fraîcheur..
   On ne peut qu'admirer ceux qui, loin des « élites » ont travaillé avec enthousiasme et désinvolture, avec conviction et fantaisie, à l'élaboration de tout simplement : un nouveau mode d'expression de l'humanité. »

 

18 euros (code de commande : 02321).

 

QUIÉVREUX (Louis) — Bruxelles notre capitale. Histoire, folklore, archéologie. Bruxelles - Liège, Pim-Services, [1954]. In-8° (130 x 186 mm.) broché, 362, [5 (index)] p., exemplaire en bon état.


Introduction :
   Il y a quelque amertume à exercer la profession de journaliste, car ce qu'écrit le reporter dure à peine le temps de la chute d'une feuille de papier, c'est-à-dire vingt-quatre heures. Hier emporte souvent un enfant chéri, fruit fugitif d'une idée, d'un spectacle ou d'une enquête. Aussi, comme le faisait remarquer un jour un de mes confrères, le journaliste soucieux de conserver, pour la postérité, ce qu'il estime être le meilleur de sa production, cherche-t-il dans le livre le havre où quelques-unes de ses pages seront sauvées. C'est ce que j'ai fait. Le texte de ce recueil, consacré à l'histoire, au folklore et à l'archéologie de Bruxelles, est composé d'articles écrits, en ordre principal, pour La Lanterne. Un index alphabétique permet à l'ami de Bruxelles de trouver rapidement le renseignement qu'il me ferait l'honneur de chercher dans ce livre que je dédie à ma fille, afin qu'elle aime sa petite patrie comme je l'aurai aimée.

10 euros (code de commande : 02352).

 

ROSNER (Karl) — Die Sendung des Leutnants Coignet - La Mission du Lieutenant Coignet. Traduction française de M. M. Gavard et L. Muldner von Mülnheim, avec le texte allemand en regard. Paris, Payot, 1931. In-8° (122 x 188 mm.) broché, 249 p., édition bilingue (allemand-français), couverture un peu défraîchie. 


   Fils de l'écrivain Léopold Rosner, Karl (Vienne, 1873 - Berlin, 1951) écrivit des nouvelles, des poèmes et des romans qui connurent un grand succès, notamment ceux de sa veine « nationale » : Le Roi dont l'action se déroule au quartier général impérial pendant la deuxième bataille de la Marne en 1918 mémoires du prince héritier prussien Guillaume. Rosner était un conservateur, mais n'adhéra pas aux théorises des nationaux-socialistes ; il ne publia aucun autre ouvrage entre 1933 et 1945...
   Le roman présenté ici met en scène Jean-Roch Coignet (1776-1867) qui participa à toutes les campagnes militaires du Consulat et de l'Empire dont il devint le mémorialiste.

Vendu.

 

SARTRE (Jean-Paul) — Critique de la Raison dialectique. Précédé de Questions de méthode. Texte établi et annoté par Arlette Elkaïm-Sartre. Tome I : Théorie des ensembles pratiques. Tome II : L'intelligibilité de l'histoire. Paris, Gallimard, 1985. Deux volumes in-8° (150 x 225 mm.) toilés sous jaquettes d'éditeur, 921 et 469 p., (collection « Bibliothèque de Philosophie »), le tome I est épuisé au catalogue de l'éditeur.
   La première édition est parue en 1960, du vivant de Sartre. Cette dernière édition est établie d'après le manuscrit original.


En quatrième de couverture du tome I :
   Sartre présentait ainsi lui-même cette Critique de la Raison dialectique :
   « Y a-t-il une Vérité de l'homme ? Personne – pas même les empiristes – n'a jamais nommé Raison la simple ordonnance – quelle qu'elle soit – de nos pensées. Il faut, pour un « rationaliste », que cette ordonnance reproduise ou constitue l'ordre de l'Être. Ainsi la Raison est un certain rapport de la connaissance et de l'Être. De ce point de vue, si le rapport de la totalisation historique et de la Vérité totalisante doit pouvoir exister et si ce rapport est un double mouvement dans la connaissance et dans l'Être, il sera légitime d'appeler cette relation mouvante une Raison ; le but de ma recherche sera donc d'établir si la Raison positiviste des sciences naturelles est bien celle que nous retrouvons dans le développement de l'anthropologie ou si la connaissance et la compréhension de l'homme par l'homme impliquent non seulement des méthodes spécifiques mais une Raison nouvelle, c'est-à-dire une relation nouvelle entre la pensée et son objet. En d'autres mots, y a-t-il une Raison dialectique ? »
En quatrième de couverture du tome II :
   Sartre poursuit :
   « L’expérience dialectique, dans son moment régressif, ne peut nous livrer que les conditions statiques de la possibilité d’une totalisation, c’est-à-dire d’une Histoire. Il conviendra donc de procéder à l’expérience inverse et complémentaire : en recomposant progressivement le processus historique à partir des rapports mouvants et contradictoires des formations envisagées, nous ferons l’expérience de l’Histoire : cette expérience dialectique doit pouvoir nous montrer si les contradictions et les luttes sociales, la praxis commune et individuelle, le travail comme producteur d'outils, l'outil comme producteur d'hommes et comme règle des travaux et des relations humaines, etc., composent l'unité d’un mouvement totalisateur intelligible (donc orienté). Mais avant tout... l’expérience critique vise à recomposer l'intelligibilité du mouvement historique à l'intérieur duquel les différents ensembles se définissent par leurs conflits. Elle cherche, à partir des structures synchroniques et de leurs contradictions, l'intelligibilité diachronique des transformations historiques, l'ordre de leurs conditionnements, la raison intelligible de l’irréversibilité de l’Histoire, c’est-à-dire de son orientation. »

Les deux volumes : 40 euros (code de commande : 02348).

 

SCHARDT (Alois) — Das Initial. Phantasie und Buchstabenmalerei des Frühen Mittelalters. Mit 106 abbildungen und 4 farbigen tafeln. Berlin, Rembrandt Verlag, 1938. In-4° (215 x 270 mm.) sous reliure et jaquette (déchirée) d’éditeur, 180 p., illustrations in et hors texte en noir et en couleurs.


Vorwort :
   « Beschäftigt mit der Kunstgeschichte des Mittelalters, wurde ich von der Eigenart der vor- und frühmittelalterlichen Buchstabenwelt so stark beeindruckt, daß ich mich entschloß, eine Auswahl derselben herauszugeben. Da ich kein Spezialist auf diesem Gebiet bin, liegt mir die Absicht fern, die Fachliteratur durch neue Studien und Erkenntnisse bereichern zu wollen. Allen Forschern auf diesem Gebiete bin ich zu Dank verpflichtet, da sie es mir durch ihre Arbeiten ermöglichten, diese Zusammenstellung zu treffen, die in erster Linie für die breitere Öffentlichkeit bestimmt sein soll. Datierungen, Einreihungen in Schulzusammenhänge usw. habe ich im allgemeinen aus der Spezialliteratur übernommen, wenn mir auch bei dem Studium dieser Literatur in manchen Fällen Bedenken kamen, da mir schien, daß die Schlußfolgerungen aus aktenmäßigen Provenienz- und anderen Urkundennachweisen nicht immer mit dem tatsächlichen Stilbefund zusammengehen wollten. Über diese Bedenken hinaus aber ist erfreulicherweise das gesamte Material soweit erforscht und geordnet, daß man den unmittelbaren künstlerischen Eindruck der einzelnen Blätter mit ihrer Einreihung in einen größeren geschichtlichen Gesamtablauf verbinden kann.
   Bei der Auswahl der Blätter ergaben sich mancherlei Schwierigkeiten, die wiederum die Auswahl selbst mitbeeinflussen mußten. Die bereits vorhandenen Aufnahmen stammten zum Teil aus früherer Zeit und waren mit nicht genügend rotempfindlichen Platten und oft bei einseitiger Beleuchtung aufgenommen, so daß das Tonwerteverhältnis zum Teil ungünstig war und oftmals Licht und Schattenbänder den Gesamteindruck beeinträchtigten. Bei Neuaufnahmen stellte sich heraus, daß bestimmte Farbklänge – z. B. goldenes Riemenwerk auf orangefarbenem Grund – von der Platte nicht genügend registriert wurden, so daß verwaschene Bildstellen entstanden, während das Original in Wirklichkeit klare Kontraste aufzeigte. Diese Schwierigkeiten mußten zum Teil die Auswahl mitbestimmen, zum Teil habe ich mir durch nachträgliche Richtigstellungen so gut es ging zu helfen gesucht.
   Die Mehrzahl der Bilder ist unter Originalgröße wiedergegeben, da das Format des Buches aus Gründen der Wohlfeilheit nicht vergrößert werden konnte. Einige Buchstaben und besonders eine Reihe von Einzelheiten sind über ihre natürliche Größe hinaus wiedergegeben worden. Zwei Gründe haben mich zu diesen Vergrößerungen veranlaßt. Einmal gewöhnt sich der Mensch von heute durch die vergrößerten Bildwiedergaben auf Plakaten und auf der Kinoleinwand immer mehr daran, nur den Gesamteindruck in sich aufzunehmen. So wichtig, ja in mancher Hinsicht nützlich eine solche andere Seheinstellung sein mag, so hat sie doch in der Kunst und insbesondere der in diesem Buche aufgezeigten Kunst den Nachteil, daß dem Betrachter wichtige, den Gesamteindruck mitbestimmende Einzelheiten entgehen, falls man ihm nicht diese Einzelheiten gesondert und in vergrößerter Wiedergabe zeigt. Der zweite Grund liegt darin, daß viele Gebilde der mittelalterlichen Buchstabenmalerei zwar klein im Format, aber monumental in der Art ihrer Formgebung sind.
 Den Direktoren und Betreuern der verschiedenen weltlichen und kirchlichen Bibliotheken und Bücherschätze bin ich für ihr Entgegenkommen sehr dankbar. Besonderen Dank sage ich dem Herrn Verleger, der durch liebevolles Eingehen auf meine Wiinsche und Anregungen das Zustandekommen dieses Buches ermöglicht hat. »

10 euros (code de commande : 02355).

 

THARAUD (Jérôme et Jean) — Rendez-vous espagnols. Paris, Librairie Plon - Plon-Nourrit et Cie, 1925. In-8° (125 x 179 mm.) demi-reliure toilée à la Bradel, couverture rempliée conservée, 84 p., exemplaire du tirage courant de l'édition originale, en très bon état.



Table des matières :
   I. Un prologue sanglant.
   II. Visite chez le roi.
   III. Primo de Rivera ou l'optimisme d'un joueur.
   IV. Les tristesses d'un vieux libéral.
   V. Moulay Hafid ou le paradis perdu.
   VI. Un mois après.

 


9 euros (code de commande : 02323).

 

TILLIER (Claude)Belle-Plante et Cornélius. Bois gravés par Deslignères. Paris, Mornay, 1921. In-8° (155 x 206 mm.) broché sous couverture rempliée, XXXVII, 288 p., (collection « Les Beaux Livres », n° 7), exemplaire numéroté sur Rives (n° 132), exemplaire en bon état.
   Le roman est précédé du texte du discours prononcé par Jules Renard à l'inauguration du buste de Claude Tillier, à Clamecy, le 17 septembre 1905.

Extrait du Dictionnaire des œuvres :
   Petit roman de mœurs provinciales, à intentions philosophiques, publié en 1841 [...]. Les héros sont deux frères, héritiers d'un riche hobereau de campagne, qui crut pourvoir à leur éducation en les confiant à un maître, charlatan et Ivrogne. L'un, Belle-Plante, est avide, avare jusqu'à la ladrerie et fermé à tout appel du sentiment : il ne songe qu'à accumuler de l'argent, à dépouiller son frère ou toute autre personne quand il en a l'occasion. L'autre, Cornélius, est exactement l'opposé : généreux, rêveur, adonné à des études philosophiques, il dépense le peu qu'il possède en expériences utopiques et en générosités irréfléchies. Aidé de Louise, bonne et pleine de bons sens, il mène à bien son invention : un aérostat dirigeable, qui devra lui procurer la richesse et grâce auquel il obtiendra pour son mariage avec Louise, le consentement, tant souhaité, du père de la jeune fille. Tout le monde s'oppose à ce mariage ; depuis Belle-Plante qui convoite la dot de la jeune fille, jusqu'au curé qui professe pour elle une admiration qui n'a rien d'innocent, alors qu'il nourrit une haine inexorable pour Cornélius libre-penseur. Pendant que Cornélius essaie son aérostat, un coup de fusil tiré par le curé troue l'appareil, et le pauvre rêveur disparaît sans retour dans le ciel. Par le ton du récit qui se tient entre le pathétique et l'humoristique, par l'anticléricalisme et les préoccupations sociales dont fait preuve l'auteur, cette œuvre rappelle les écrits de Voltaire et de Diderot. La langue et le style sont parfaits. Sans doute y a-t-il dans le personnage de Cornélius un peu de l'auteur lui-même qui, soldat, écrivain et maître d'école, mena précisément dans le village où se passe le récit, une vie de travail et de luttes ingrates pour la justice et le progrès.
Bibliographie :
   - Laffont-Bompiani, Dictionnaire des œuvres, t. I, p. 433.


 
 

40 euros (code de commande : 02324).

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 3 juin 2025

 

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