lundi 12 mai 2025

Les « nouveautés » du 13 mai 2025.

 

 MISE À JOUR DU 13 MAI 2025

N'hésitez pas à me contacter
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
 

 

NOUVEAUTÉ

ANSIEAU (Cécile) et WATERLOT (Bernard) — Tous les chemins mènent au Vodgoriacum. La représentation de la Gaule et des chaussées romaines au travers des cartes anciennes. Mons, Éditions Musea Nostra, 2025. In-8° (200 x 271 mm.) collé, 48 p., illustrations en couleurs, 15 cartes à déplier.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée par l'A.S.B.L. Statio Romana, au Musée Gallo-Romain de Waudrez, du 8 avril au 2 novembre 2025.


En quatrième de couverture :
   Malgré son grand âge, la chaussée qui mène de Bavay à Cologne, vestige archéologique antique, reste bien inscrite dans le paysage de la Wallonie depuis plus de 2000 ans. De nombreuses fois remaniée, elle a été utilisée au fil des siècles et continue à l’être de nos jours sur de nombreux tronçons.
   Le vicus de Vodgoriacum attesté sur les itinéraires romains, aujourd’hui Waudrez près de Binche, constitue la première station située à une trentaine de kilomètres de la capitale des Nerviens, Bavay.
   Le Centre d’interprétation de la Chaussée Romaine qui est installé au cœur même du Vodgoriacum nous semblait l’endroit idéal pour montrer au public comment cette importante voie de communication et les agglomérations qui la jalonnent étaient représentées dans la cartographie des XVIIe et XVIIIe siècles.
   L’exposition qui a donné lieu à cette modeste publication suscitera, nous l’espérons, le développement d’un travail plus important afin d’approfondir un sujet inédit et riche d’enseignement historique...

25 euros (code de commande : 02198).

 

 

[ARMES]. Belles armes anciennes. Avant-propos de F. Clément. Avertissement de J. de Borchgrave d'Altena. Bouillon, Musée Ducal de Bouillon, 1971. In-8° (180 x 220 mm.) broché, 63 p., illustrations en noir, exemplaire bien complet du feuillet volant d'errata, couverture un peu frottée. 


   Catalogue de l'exposition éponyme organisée au Musée Ducal de Bouillon, en 1971.
Extrait de l'avertissement :
   Le catalogue de cette manifestation artistique n’a pas la prétention d’être un travail définitif ; pour accomplir une œuvre de ce genre, il aurait fallu encore de longs mois de recherches et nous disposions de peu de temps pour le rédiger. Il donne une description, la plus simple et la plus claire possible, des objets exposés sans entrer dans des détails techniques poussés. On y insiste surtout sur la beauté des décors, sur les sujets représentés, sur la précision des dessins et des ornements qui nous montrent qu’autrefois la création d’une arme utilitaire était doublée du souci constant d’une présentation esthétique, selon les modes du moment. Ici et là, nous aurons des éléments nous venant du Moyen Âge, mais surtout, des marques de l’influence de la Renaissance, puis du goût baroque et des styles qui se suivent, de l’époque du Roi Soleil à la fin du XVIIIe siècle, sans négliger pour cela des œuvres du XIXe siècle.
   Le catalogue de cet ensemble constitue une mine de renseignements dans le domaine qui nous occupe actuellement ; on y trouvera des points de comparaison avec plusieurs objets présentés à Bouillon et qui sont souvent des pièces peu connues.

12 euros (code de commande : 02287).

 

[ATH]. Annales du Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de la Région et Musées Athois. Tome LVI. Ath, Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de la Région et Musées Athois, 1998. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 323 p., illustrations, exemplaire en très bon état.


Table des matières :
   - L'agitation calviniste à Lessines avant et pendant les « troubles » de « L'année des Merveilles » : les procès de Grégoire Cobault et de Jehan Merlin (1563-1567), par Michel Deltenre, p. 5.
   - Adrien-Germain Grenier, avocat francophile et jacobin à Mons, Ath et Ollignies, par Jacques Chevalier, p. 137.
   - La Royale Union Athoise des Étudiants de Louvain : aperçu historique, par Sébastien Morance, p. 247.

13 euros (code de commande : 02277).

 

BAILLON (André) — Par fil spécial. Carnet d'un Secrétaire de Rédaction. Paris, Rieder et Cie, 1924. Septième édition. In-8° (125 x 188 mm.) broché, 238 p., (collection « Prosateurs Français Contemporains »).


En quatrième de couverture de la réédition dans la collection « Espace Nord » :
   Les souvenirs du secrétaire de rédaction du « journal le mieux informé » n’épargnent personne : ni ceux qui le font, ni ceux qui le lisent. Dans un étourdissant flash-back, André Baillon multiplie les anecdotes tendres et cyniques et dresse une vivante galerie de portraits et de caractères. Nous nous retrouvons alors face à un monde où « informer » ne veut pas « tout dire ». Et si aujourd’hui l’ordinateur a remplacé les machines à écrire, pour les journalistes, comme le dit René Haquin dans sa préface, les choses ont peu changé…

Vendu.

 

BENDA (Julien) — La trahison des clercs. Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1965. In-8° 90 x 180 mm) broché, 211 p., (collection « Libertés », n° 25), exemplaire en très bon état.


Avant-propos :
   Tolstoï conte qu'étant officier et voyant, lors d'une marche, un de ses collègues frapper un homme qui s'écartait du rang, il lui dit : « N'êtes-vous pas honteux de traiter ainsi un de vos semblables ? Vous n'avez donc pas lu l'Évangile ? » À quoi l'autre répondit : « Vous n'avez donc pas lu les règlements militaires ? »
   Cette réponse est celle que s'attirera toujours le spirituel qui veut régir le temporel. Elle me paraît fort sage. Ceux qui conduisent les hommes à la conquête des choses n'ont que faire de la justice et de la charité.
   Toutefois il me semble important qu'il existe des hommes, même si on les bafoue, qui convient leurs semblables à d'autres religions qu'à celle du temporel. Or, ceux qui avaient la charge de ce rôle, et que j'appelle les clercs, non seulement ne le tiennent plus, mais tiennent le rôle contraire. La plupart des moralistes écoutés en Europe depuis cinquante ans, singulièrement les gens de lettres en France, invitent les hommes à se moquer de l'Évangile et à lire les règlements militaires.
   Ce nouvel enseignement me semble d'autant plus grave qu'il s'adresse à une humanité qui, de son propre chef, se pose aujourd'hui dans le temporel avec une décision inconnue jusqu'à ce jour. C'est ce que je commencerai par montrer.

7 euros (code de commande : 02297).

 

BERGER (Lya) — Les Femmes Poètes de la Belgique. La Vie littéraire et sociale des Femmes belges. Paris, Librairie Académique Perrin et Cie, Libraires-Éditeurs, 1925. In-8° (120 x 187 mm.) broché, XIV, 333 p., exemplaire non coupé, couverture un peu défraîchie.
   
Un ouvrage assez rare !


Notice de la Revue du Nord :
   Série d'études documentées et agréables sur la vie littéraire et sociale des femmes belges depuis le Moyen Âge par une Française et une artiste. Travail bien fait. Des détails biographiques et des extraits qui donnent une idée juste de l'œuvre de chaque auteur. « La littérature belge est née, s'est développée au rythme des battements de cœur du pays. » C'est naturellement la 4e période [de 1900 à nos jours] qui est la plus développée (157-315).
Bibliographie :
   - M. L, Berger (Lya), Les femmes poètes de la Belgique, dans Revue du Nord, tome 11, n° 43, août 1925. p. 236.

Vendu.

 

[BLUM (Léon) — Léon Blum devant la cour de Riom. Février-Mars 1942. Paris, Éditions de la Liberté, 1944. In-8° (121 x 187 mm.) broché, 201 p., (collection « Documents Socialistes », n° 4). 


Extrait :
   Au printemps de 1942, le Parti socialiste, alors clandestin et illégal, a publié une légère brochure intitulée : « Léon Blum devant la Cour Suprême - Riom - Février-Mars 1942 ».
   Pour des raisons que comprennent aisément tous ceux qui ont été mêlés à l’activité clandestine, il avait été impossible alors de reproduire intégralement toutes les interventions de Léon Blum. Un de nos camarades, fidèle militant du Parti, toujours alerte, toujours jeune de corps et d’esprit malgré son âge, avait été chargé de présenter le texte et de choisir les passages les plus importants. Nous ne pouvons encore le nommer : il a payé de sa liberté son inlassable dévouement à notre cause et son courage indomptable ; il est aujourd’hui déporté en Allemagne. Au nom du Parti socialiste tout entier, le Comité exécutif tient à lui exprimer sa gratitude. Nous reproduisons un peu plus loin la brève introduction qu’il avait rédigée pour l’édition clandestine de 1942.
   Qu’il nous soit permis de rendre hommage également aux camarades de la Fédération du Nord qui avaient assuré l’impression, à ceux aussi, cheminots, camionneurs, cyclistes, qui nous ont aidé pour le transport et la diffusion de notre brochure ; à ceux enfin qui avalent accepté de garder d’importants dépôts ; certains d’entre eux sont aujourd’hui dans les camps de concentration en Allemagne.
   Nous avons pensé qu’en attendant le jour où, après avoir rassemblé tous les documents nécessaires, nous pourrons publier des études plus complètes et nous faire à notre tour les accusateurs de ceux qui avaient organisé le procès et qui sont les vrais responsables de la défaite de 1940, il était urgent de faire connaître ce qu’a dit Léon Blum en face des juges de Riom.
   On trouvera dans toutes ces interventions l’élévation morale, la largeur de vues, la clairvoyance, en un mot, la grandeur que nous avons toujours admirées chez Léon Blum. La lecture de ces textes nous donnera ces joies de l’esprit que nous n’avons plus goûtées depuis que nos oppresseurs l’ont empêché d’exprimer librement sa pensée.
   Mais sa défense sera aussi un document d’une valeur inappréciable. C’est d’abord un magnifique exposé de toute la politique du premier gouvernement de Front populaire, en particulier de cette politique sociale qui s’est heurtée à tant de préjugés mesquins et d’intérêts sordides. C’est aussi un réquisitoire implacable contre les accusateurs ; on verra comment, par haine de la République, par haine des masses laborieuses, certains hommes, et on peut bien le dire, toute une classe ont été amenés à saboter une grande politique où tout était étroitement et harmonieusement lié : la défense de la liberté, le progrès social, l’amélioration de la production, la défense de la Patrie. Le gouvernement de 1936, le procès de Riom, c’est de l’histoire, mais c’est encore plus de l’actualité. Nous sortons à peine de la nuit où nous avaient plongés ceux qui voulaient détruire nos libertés et qui ont essayé d’anéantir la France. Il nous faut maintenant, pour reconstruire notre pays et le rétablir au rang des grandes puissances, pour renouer avec les nobles traditions de la Révolution, voir clair dans les événements qui se sont déroulés depuis dix ans. Les pages qu’on va lire nous y aideront.
   Ce n’est pas tout : qu’on se rappelle les circonstances politiques dans lesquelles s’est engagé le procès de Riom. Quelques hommes seulement, obéissant à ce qu’on peut appeler un réflexe patriotique, avaient entrepris de lutter contre l’envahisseur et contre ceux qui le servaient au gouvernement de Vichy. Mais ce qui devait devenir plus tard « la Résistance » n’était pas organisé. Surtout, on n’avait pas encore des vues claires sur ce que devait être la libération de la France : libération du territoire national d’abord et avant tout, mais aussi libération du peuple par l’anéantissement des forces qui avaient conduit le pays à la défaite et à l’asservissement. Les paroles prononcées par Léon Blum devant ses juges, répandues malgré la censure et l’oppression par les publications clandestines du Parti socialiste, ont eu un retentissement considérable. Elles ont réveillé une opinion publique encore stupéfaite. Elles ont ranimé la foi républicaine et elles ont enseigné aux Français que, comme au temps de la Grande Révolution, la liberté de la Patrie et la liberté des citoyens sont toujours unies et doivent être défendues ou conquises par la même lutte.

12 euros (code de commande : 02284).

 

CASARIEGO (J.-E.) — Los grandes periplos de la Antigüedad. Breve historia de las navegaciones clasicas. Madrid, Consejo Superior de Investigaciones Cientificas, 1949. In-8° (174 x 242 mm.) broché, 184 p., illustrations, (collection « Instituto de Estudios Africanos »), couverture partiellement insolée.


Table des matières :
   I. Introducción.
   II. El problema de la circunnavegación al África.
      - Periplo faraónicos al país de Punt.
      - Periplo del faraón Necos II.
      - Periplo de Eufemos al país de los sátiros.
      - Periplo de Sataspes.
      - Periplo de Hannon de Cartago.
      - Periplo de Euthymenes.
      - Periplo de Polibio.
      - Periplos de Eudoxos.
   III. Periplo de las islas atlánticas.
   IV. Los supuestos periplos al Nuevo Mundo.
   V. Los periplos del estaño y el ámbar.
      - Periplo de Piteas al Norte germánico.
      - Periplo de Himilcon de Cartago.
   VI. Periplos a Iberia y la India.
      - Periplo de Coleos de Samos.
      - Periplo de Escilas de Carianda y ciclo marítimo alejandrino.
      - Periplo de Ofir.
      - Periplo del mar Eritreo y derroteros de Oriente.
      - Periplo del África austral.
      - Periplo oriental de Fusang.
   VII. Periplos literarios o derroteros del Mundo Antiguo.
      - El pseudo-Escilas.
      - La « Ora Marítima » de Avieno.
      - Periplo de Dionisio Perigeta.
      - Periplo del Ponto Euxino.
      - Periplo de Marciano.
   Colofón.
   VIII. Notas sobre la construcción naval, la navegación y la vida marítima en la Antigüedad.
   Bibliografia.

15 euros (code de commande : 02290).

 

[CHABROL (Claude)]. GUÉRIF (François) — Claude Chabrol. Un jardin bien à moi. Paris, Dennoël, 1998. In-8° (140 x 224 mm.) collé, 280 p., illustrations en noir hors texte, (collection « Conversations avec... »), exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture :
   Du Beau Serge à Au cœur du mensonge, Claude Chabrol a illustré tous les genres et pratiqué un cinéma d'une grande diversité et d'une rare intelligence. Du polar à la comédie, en passant par le documentaire, l'espionnage ou le drame, il n'a cessé de porter sur son prochain un regard lucide, voire féroce. Rien de ce qui est humain ne lui échappe.
   Dans ce livre de conversations sur sa vie et son art, il parle non seulement de ses films – avec honnêteté et sans complaisance – mais aussi de ses goûts, ses admirations, ses idées, sa philosophie, des aventures et mésaventures qui ont jalonné son parcours. À travers ces réflexions, vivantes et drôles comme l'homme lui-même, c'est l'être humain qui se dévoile en même temps que l'artiste. En révélant un Chabrol tour à tour généreux et sceptique, sérieux ou moqueur, sincère ou insolent, ces entretiens éclairent avec beaucoup de finesse l'œuvre du cinéaste et nous invitent à pénétrer dans le jardin « bien à lui » du créateur.

Vendu.

 

[CHARLEROI]. Charleroi - Pied de la Montagne. Carte postale en couleurs au bord supérieur dentelé, 87 x 137 mm. Carte en bon état, adressée à M. et Me F. Harmegnies,Voie d'Hainin, 8 à Dour.


6 euros (code de commande : 02291).

 

CHASTENET (Jacques) — La vie quotidienne en Espagne au temps de Goya. Paris, Hachette, 1966. In-8° (132 x 200 mm.) broché sous jaquette d'éditeur, 219 p., illustrations en noir hors texte, (collection « La Vie Quotidienne »), exemplaire en bon état, ex-dono sur la page de garde.


En quatrième de couverture :
   Après une jeunesse orageuse, Goya se fixe à Madrid en 1775 ; il ne la quittera définitivement qu'en 1824 pour achever sa vie en France.
   Jacques Chastenet, de l'Académie française, s'est attaché à décrire la vie quotidienne en Espagne pendant cette période.
   Les provinces espagnoles forment à cette époque autant d'entités distinctes, et chacune d'elles présente des mœurs et des coutumes particulières. La société est très hiérarchisée : la cour, les hidalgos, les intellectuels et les artistes, la bourgeoisie, le peuple des villes, celui des campagnes, l'Église, l'armée, les Gitans : autant de petits mondes qui, s'ils se pénètrent parfois, gardent cependant des modes de vie très différents.
   Une grande coupure : celle que provoquèrent l'invasion française et la guerre de l'Indépendance.
   Avant cette date, nous voyons une Espagne aimable, insouciante et allègre. Après c'est une Espagne torturée et farouche qui nous est offerte, celle des guerrilleros et des atroces sévices exercés par les deux camps.
   Jacques Chastenet est parvenu à donner de cet ensemble enchevêtré, un tableau clair et complet. Chemin faisant, il jette une vive lueur sur divers points importants : en particulier sur l'action des afrancesados, les Espagnols francophiles, action qui influa autant sur les initiatives napoléoniennes que sur le développement des idées libérales dans la Péninsule.
   Rapide, vivant, varié, le livre, qui chemine aisément à travers tant de courants et de contre-courants, constitue une page d'histoire riche d'idées politiques, économiques et sociales, et de ces petits faits vrais qu'aimait tant Stendhal.

10 euros (code de commande : 02285).

 

COLSON (Hubert, dir.) — Les Recettes enchantées. Cuisine des terroirs autour de Mons. Mons, Office du Tourisme de la Ville de Mons, 2008. In-4° (206 x 277 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 135 p., illustrations en couleurs, exemplaire en parfait état.
   Bel ouvrage devenu rare...


En quatrième de couverture :
   Originaire de Liège, Hubert Colson a très vite été adopté par la ville de Mons où il créa en 1986 la pâtisserie qui a longtemps porté son nom. Passionné par l’oralité dans tous ses états, cet homme généreux et discret est aussi psychanalyste à Paris après avoir été longtemps enseignant en Belgique.
   Il n’a de cesse aujourd’hui de transmettre le flambeau de la saveur et de l’authenticité tant dans l’assiette que dans les relations humaines. Notre chef à multiples toques s’est illustré dans de nombreuses créations culinaires (dont la tradition se poursuit aujourd’hui en Amérique à la Brooklyn’s Pâtisserie Colson) et est l’auteur de plusieurs livres scolaires et autres ouvrages consacrés à la pâtisserie dont deux recueils de recettes illustrées destinés aux gastronomes en culottes courtes.
   Travailleur infatigable, très attentif à la qualité des matières premières, à la fécondité d’un terroir et à l’apport de la tradition dans l’évolution des savoir-faire et des goûts, l’idée d’un livre où collaboreraient les meilleurs artisans du goût de la ville de Mons et de sa région et où une part belle serait laissée à l’intérêt pédagogique devenait une évidence pour lui.

 

Vendu.

 

DELAIRESSE (Yannick) et ELSDORFF (Michel) — Légendes du diable en Wallonie et en Ardenne. Avec des légendes de Louis Banneux, Eugène Polain, Colin du Plancy, Jules Lemoine, Oscar Coson, Albin Body, Eugène Gens, Georges Laport, Marcellin La Garde, Jules Feller, Major de Groulart, Louis Detrixhe, Joseph Blavier, Auguste Gittée et autres anonymes. Liège, Noir Dessin Production, 2013. In-8° (169 x 240 mm.) collé, 156 p., illustrations, exemplaire en parfait état. 


En quatrième de couverture :
   Le Diable, tout comme Dieu, est partout sur terre et cela depuis plus de 2000 ans. De nombreux ouvrages lui ont été consacrés, car, comme le Créateur, il est universel.
   Mais savez-vous que le Diable a souvent marqué nos contrées, la Wallonie et l'Ardenne. de sa présence ? Dans bon nombre d'endroits, on l'y évoque encore, notre terroir étant truffé de : « Trou du Diable », « Pont du Diable », « Pierres du Diable », « Chemin du Diable », ...
   Pour la première fois, un ouvrage rassemble les légendes relatives au Diable et à ses disciples dans nos régions. De Ciney à Barvaux, de Cheratte à Stavelot, de Wéris à Romsée, de Hotton à La-Roche-en-Ardenne et encore dans bien d'autres lieux, y compris une incursion à Bruxelles, ce sont 30 légendes diaboliques qui vous sont présentées dans ce recueil ; et le « Mal » ne sort pas toujours vainqueur de ces histoires.
   Découvrez également toute la hiérarchie de l'enfer, car le Diable n'est pas Satan, ni Lucifer et encore moins Belzébuth.
   Parcourez la Wallonie et l'Ardenne à la recherche de ces lieux qui possèdent encore une présence diabolique sur leur territoire comme Liège, Dinant, Aywaille, Chaudfontaine, Crupet, Han, Rochefort, Wanne, ...
   Enfin, vous apprécierez les nombreux proverbes issus de notre tradition orale pour évoquer le « grand Satan ».
   Légendes du Diable en Wallonie et en Ardenne, un livre étonnant, surprenant et... diabolique.

12 euros (code de commande : 02301).

 

DELATTRE (Achille)Histoire et folklore. Illustrations de Fernand Urbain. Cuesmes, Impricoop, 1961. In-8° (144 x 221 mm.) broché, 111 p., illustrations. 


Introduction :
   Depuis un quart de siècle, les descendants des familles qui avaient pendant près de mille ans donné son intense vie au Borinage minier, abandonnent le métier.
   Voici maintenant que les charbonnages eux-mêmes disparaissent ; en ce moment déjà, les dix communes qui formaient le centre actif, dénommé le Borinage, n'ont plus de fosses.
   L'aspect, le panorama de la région, coupé de hautes cheminées qui lançaient vers le ciel, leurs panaches de fumées noires, tombent en ruines, les décharges des machines à vapeur qui indiquaient la puissance de ces colosses dé force, sont inactives et se rouillent.
   L'atmosphère si bruyante, il y a quelques années, tombe dans un silence lugubre.
   Restent : les vieux terrils tassés qui semblent des monstres antédiluviens, étendus, pesant de toute leur masse sur la campagne ainsi que les plus nouveaux qui élèvent leurs pointes vers le ciel, semblables à d'audacieuses pyramides.
   Ils sont là, comme pour attester d’une activité qui se prolongea pendant des siècles et qui, maintenant, s'est arrêtée définitivement.
   Fatalement, la disparition de l'industrie charbonnière de notre région entraînera la modification du langage de ses habitants, que tant de mots et d'expressions puisés dans le vocabulaire professionnel du mineur avaient enrichi et embelli.
   L'oubli doit-il là aussi, étendre son domaine mortel ? Nous ne le pensons pas, nous ne voulons pas le penser.
   L'histoire et le folklore doivent réagir et conserver, pour les transmettre aux générations qui viennent, ces termes et formules populaires qui avaient pénétré le langage courant de toute la population en raison de sa force d'expression et d’image.
   Mais nos sports multiséculaires spécialement le jeu de crosse et lé jeu de balle, nous ont aussi légué de bons mots et de fortes expressions. Nous pensons également les noter pour l'enrichissement de l'histoire.
   Enfin, des métiers et de modestes négoces ont marqué pendant longtemps notre région comme autant de petits points curieux et malgré tout, sympathiques.
   Nous croyons bien faire en les commentant aussi dans le même but.
   Puisse ce petit recueil, recevoir auprès de la jeunesse, l'audience qu'ont si bellement méritée les nombreuses centaines de milliers d'hommes qui ont marqué notre région de leur dur et périlleux travail, ainsi que de leur esprit qui, nonobstant les malheurs cruels et les dures batailles qui émaillent son histoire n'abandonnèrent jamais ni leur jovialité ni leur causticité.

Vendu.

 

GÉRARD (R.-E.) — Une augmentation de la connaissance humaine réalisée selon le plan prophétique de la Bible. Bruxelles - Liège, Office de Publicité - Thone, 1922. In-8° (128 x 220 mm.) broché, 283 p.


Extrait de l'avant-propos :
   La raison d'être de ce travail est le désir que nous avons d'être utile à ceux qui cherchent impartialement la vérité et à ceux qui, la possédant déjà – nous nous adressons ici aux chrétiens personnellement instruits dans les Écritures – veulent s'en assurer invinciblement contre le doute parfois tentateur : nous voulons par-là signaler un système d'idées capable, selon nous, d'affermir et de consolider à jamais les convictions des uns et de donner aux autres, même à ceux qui, avec raison, exigent le plus de garanties possible au point de vue de la méthode d'investigation scientifique, les principes de salut tant pour leur sérénité intellectuelle que pour leur sauvegarde morale.
   Cet écrit, vu son caractère succinct, ne peut, sans doute, traiter le sujet que dans ses généralités. C'est un compte-rendu rapide qu'après avoir pénétré personnellement dans la Terre Promise de la certitude nous nous empressons d'adresser à ceux qui nous entourent pour leur annoncer la bonne nouvelle, et les inviter, en leur donnant l'itinéraire à suivre, à aller parcourir eux-mêmes les régions sévères mais grandioses que nous avons vues.
   Le but que nous nous proposons : Indiquer la voie qui mène à la vérité, n'en est pas moins d'une singulière élévation et ne peut manquer de paraître excessif aux vivants d'une époque comme la nôtre où tant de penseurs adulés ont tout fait pour ruiner l'autorité même de la raison humaine et pour éliminer par-là du domaine des possibilités l'acquisition de toute certitude. Il faut ramener cela à sa juste portée : la phase, qu'on traverse actuellement, de relativisme, de désagrégation, dans tous les domaines de la connaissance, ne marque nullement un état définitif dans l'orientation de la pensée. Ce désordre maladif de l'esprit humain n'est qu'un fait transitoire faisant partie du développement systématique, prédéterminé, nullement occasionnel de l'Histoire et soumis, comme tout autre phénomène historique, au fonctionnement d'un mécanisme régulateur (Loi de Brück) qui dirige l'Humanité à son insu et sur lequel nous reviendrons plus loin. Si nous éprouvons quelque appréhension en présentant notre témoignage ce ne peut donc être à cause du prestige illusoire et fragile d'une fausse philosophie adverse mais bien à cause de la grandeur incomparable d'un sujet qui, nous le disons en toute humilité mais aussi avec une inébranlable conviction, intéresse au plus profond l'avenir du monde et le sort moral de l'homme.
   Sans doute, les facteurs de connaissance qui seront signalés ici : loi de Brück, système prophétique de la Grande Pyramide de Chéops, descendance Israélite des Anglo-Saxons, Mathématique de l'Histoire et Mathématique Biblique établies par Lagrange, ne peuvent manquer de susciter un sentiment de curiosité intellectuelle. Mais il convient de faire observer que la nature même du sujet interdit de la manière la plus formelle et la plus menaçante de considérer les vérités dont il s'agit présentement comme un simple divertissement de l'esprit. La portée du sujet que nous voulons indiquer dépasse celle d'un simple débat intellectuel : ceux qu'il nous sera permis d'atteindre et qui voudront bien aborder méthodiquement, à leur tour, l'étude suivie des données que nous signalons dans notre court travail, seront sans doute aussi amenés à découvrir par-delà des vérités d'ordre purement scientifique, une Vérité d'un ordre encore beaucoup plus haut.
   Le titre lui-même de cet opuscule suffit à faire pressentir la leçon que nous nous proposons de faire accepter. Il y a certainement des esprits impitoyables à qui ce titre sera un véritable scandale et qui nous estimeront du coup trop peu sage pour bien vouloir consacrer quelque temps à l'examen de nos raisons.

15 euros (code de commande : 02295).

 

GÉRIN (Paul) — Bibliographie de l'histoire de Belgique. 1789 - 21 juillet 1831. Louvain - Paris, Nauwelaerts, 1960. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 429 p., (collection « Centre Interuniversitaire d'Histoire Contemporaine », cahier n° 15).


Extrait de l'introduction :
   En 1931, le professeur Henri Pirenne publiait avec la collaboration de MM. Henri Nowé et Henri Obreen sa troisième édition de la Bibliographie de l'histoire de Belgique, sous-intitulée Catalogue méthodique et chronologique des sources et des ouvrages principaux relatifs à l'histoire de tous les Pays-Bas jusqu'en 1598 et à l'histoire de Belgique jusqu'en 1914.
   Une deuxième partie de cette troisième édition comportait environ quatorze pages consacrées à l'époque 1789-1831. Quelques titres concernant la même époque se trouvaient rangés ça et là dans une première partie.
   Pirenne constatait au moment de la composition de son ouvrage, le développement que prenait l'historiographie de la période contemporaine.
   Depuis 1931 une petite bibliographie historique a vu le jour. À part les chroniques bibliographiques contenues régulièrement dans différentes revues et dans l'International Bibliography of Historical Sciences, aucun recueil bibliographique consacré à la période contemporaine de l'histoire de Belgique n'a été publié.
   Le Centre interuniversitaire d'histoire contemporaine a décidé la publication d'une bibliographie de l'histoire de Belgique à partir de 1789. Il nous a confié la première partie de ce travail couvrant la période du 1er janvier 1789 au 21 juillet 1831. [...]
   Les limites chronologiques de ce travail sont les révolutions liégeoise et brabançonne, d'une part, la prestation de serment par Léopold Ier de l'autre.
   En 1789 se placent deux révolutions aux caractères différents, toutes deux marquent pourtant le déclin de l'Ancien Régime. Ces révolutions résultent de faits antérieurs à 1789, aussi avons-nous relevé des travaux et des éditions de textes se rapportant à ces événements proches immédiatement dans le temps de 1789.
   La prestation de serment de Léopold Ier marque le point final d'une évolution politique, sociale et diplomatique. Cette limite chronologique paraîtra arbitraire à certains, elle est cependant judicieuse. Elle représente, par la Constitution libérale et l'établissement d'une monarchie parlementaire, l'aboutissement des sursauts de la bourgeoisie belge contre l'Ancien Régime.
   Ces limites chronologiques correspondent à des faits de la politique intérieure. Sans doute, il serait plus exact de faire commencer en 1795 la période contemporaine en ce qui concerne l'histoire des institutions et du droit au moment où les « neuf départements réunis » sont annexés à la République française.
   Cette même date 1795, convenant parfaitement comme terminus a quo de l'histoire des institutions et du droit ne représente pourtant rien pour l'histoire diplomatique : l'annexion française n'est reconnue qu'en 1797 par le traité de Campo-Formio. Et c'est en 1814-1815 que le Congrès de Vienne établira une nouvelle carte d'Europe et réunira la Principauté de Liège presque dans son entièreté aux autres provinces belges.
   La révolution industrielle est antérieure à 1789, par conséquent la période contemporaine doit débuter avant cette date pour l'histoire économique et sociale.
   Quant à l'histoire religieuse, d'autres dates pourraient mieux convenir : depuis 1559, nos provinces ont connu une organisation catholique spéciale qui ne sera remplacée qu'en 1801 ; en 1781, l'Édit de Tolérance accorde aux protestants la liberté de leur culte.
   Quoiqu'il en soit nous conservons les dates classiques 1789 et 1815 ; 1789 reste une des grandes coupures de l'histoire et pour nombre d'auteurs le point de départ de l'histoire contemporaine et c'est en 1815, au terme des guerres de la Révolution et de l'Empire que le Royaume des Pays-Bas est constitué.

12 euros (code de commande : 02288).

 

GRACQ (Julien) — Un balcon en forêt. Récit. 10e mille. Paris, Librairie José Corti, 1958. In-8° (118 x 185 mm.) broché, 253 p. 


Résumé aux Éditions La Guilde du Livre :
   À l'automne 1939, l'aspirant Grange rejoint dans l'Ardenne son lieu d'affectation, une maison forte située dans la forêt, près du village de Moriarmé. Alors que la présence de la guerre ne se manifeste guère que sous la forme d'une menace abstraite et vague, Grange passe ses journées entre la forêt, la maison forte, le village, et bientôt la maison de Mona, une jeune femme qu'il a rencontrée dans les bois et dont il est devenu l'amant. L'espace et le temps semblent peu à peu se déréaliser et le monde acquérir pour Grange une tonalité poético-onirique de plus en plus marquée.
   Le 10 mai 1940, les Allemands lancent leur offensive dans les Ardennes. Mona s'en va en même temps que les autres habitants de Moriarmé. Resté seul avec trois soldats sous ses ordres, Grange est blessé lors de l'attaque de la maison forte. Après avoir erré dans la forêt, il retourne au village maintenant désert, et va s'étendre sur le lit de Mona.

10 euros (code de commande : 02282).

 

[GROOTECLAES (Hubert)]. DE NAEYER (Christine) et VAUSORT (Marc) — Hubert Grooteclaes. Préfaces par Georges Vercheval, Charles-Henri Favrod et Roger Dehaybe. Charleroi, Musée de la Photographie, 1995. In-4° (215 x 280 mm.) broché sous couverture (un peu jaunie) à rabats, 144 p., nombreuses reproductions photographiques en noir et en couleurs, (collection « Archives du Musée de la Photographie », n° 5).


En quatrième de couverture :
   Hubert Grooteclaes (1927-1994).
   Hubert Grooteclaes était un homme d’une probité exemplaire, doublé d'un enseignant généreux. Ce photographe liégeois particulièrement actif et éclectique ouvre un studio en 1955 où il se fait remarquer par ses portraits de vedettes du monde du spectacle. Il se lie d'amitié avec Léo Ferré, avec lequel il partage une certaine vision de l’anarchie.
   Le succès se confirme dans un domaine plus créatif avec ses « photo-graphismes », des images violemment colorées où s’exprime un humour grinçant, gentiment provocateur. Sa dernière période, celle des images douces-amères souvent floues et coloriées, révèle une authentique poésie.

30 euros (code de commande : 02293).

 

[HAINAUT - SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. IVe Série - Tome quatrième. Année 1878. Mons, Imprimerie Dequesne-Masquillier, 1879. In-8° (162 x 237 mm.) broché, 394 p., planches hors texte, exemplaire non coupé. 


Table des matières :
   - Procès-verbal de la séance publique du 15 décembre 1878, p. 5.
   - Nécessité de l'enseignement de l’économie politique. Discours d’ouverture, par M. Ad. Devillez, p. 7.
   - Rapport sur la situation et les travaux de la Société, pendant l’année 1877 1878, par L. Dumont, p. 37.
   - Rapport sur les résultats des concours de l’année, par Aug. Houzeau de Lehaie, p. 40.
   Mémoires et publications.
      - Extrait du règlement, p.48.
      - L’Oiseau dans l’église, poésie par Antoine Clesse, p. 49.
      - Les larmes, poésie par Antoine Clesse, p. 50.
      - Sonnet à M. Alfred Honoré, par Antoine Clesse, p. 52.
      - L’Obélisque, poésie, par Alfred Honoré, p. 55.
      - La Fée aux oiseaux, poésie par Adrienne de Vaucelle, p. 63.
      - À la Gaîté, poésie par G. Antheunis, p. 67.
      - La nuit, poésie par G. Antheunis, p. 69.
      - Berceuse, poésie par G. Antheunis, p. 70.
      - Aubade, poésie par G. Antheunis, p. 71.
      - Mon fils, poésie par M. Bonnefoy, p.73.
      - Étude sur les moyens de déterminer la déclinaison magnétique au fond des mines, p. 79.
      - Histoire de la ville de Beaumont, par Théodore Bernier, p. 119.
         - Préface.
         - Introduction.
         Chapitre Ier. Les seigneurs de Beaumont.
         Chapitre II. Seigneuries et château.
         Chapitre III. Atelier monétaire de Beaumont.
         Chapitre IV. La châtellenie de Beaumont.
         Chapitre V. La prévôté.
         Chapitre VI. La commune.
         Chapitre VII. Organisation militaire.
         Chapitre VIII. Corps de métiers.
         Chapitre IX. Culte.
         Chapitre X. Bienfaisance publique.
         Chapitre XI. Instruction publique.
         Chapitre XII. Chronologie historique.
         Chapitre XIII. Fêtes, mœurs et usages.
         Chapitre XIV. Biographie locale.
         - Pièces justificatives.
      - À la France, poésie, par Hippolyte Laroche, p. 369.
      - La Chanson, par Hippolyte Laroche, p. 371.
      - Quatrains, par Hippolyte Laroche, p. 373.
      - Programme des concours pour l’année 1878, p. 381.
      - Changements survenus dans la liste des membres et des compagnies correspondants en 1878, p. 386.
      - Relevé des publications de la Société (du tome 1er de la 3e série au tome III de la 4e série), p. 387.

Vendu.

 

HOYA (Waldemar) — [La Lenne à Werdohl.] Eau-forte. Papier froissé.
Dimensions :
   - Dessin : 283 x 190 mm.
   - Cuvette : 294 x 204 mm.
   - Feuille : 347 x 261 mm.
   Werdhol est ville située en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dans les collines du Sauerland, au confluent de la Lenne et de la Verse.
   Le peintre et illustrateur Waldemar Hoya (Dortmund, 1889 - Lippstadt, 1952) est l'auteur de nombreuses gravures représentant des vues de paysages d'Allemagne et, notamment, de la région du Sauerland dans laquelle la rivière Lenne offre quantité de paysages pittoresques.

25 euros (code de commande : 02308).

 

JULLIEN DE VINEZAC (Joseph-Xavier de) — Les époux malheureux, drame en trois actes et en vers ; suivi de pieces fugitives. Par M. de Julien de Vinezac.Amsterdam - Paris, Monory, 1780. [A Amsterdam, / Et se trouve, a Paris, / Chez Monory, Libraire de S.A.S. Monseigneur / le Prince de Condé, rue & vis-à-vis / l'ancienne Comédie-Française. / M. DCC. LXXX.] In-8° (145 x 215 mm.) sous son brochage d'époque, pièce de titre manuscrite collée sur la première page de couverture, [1 (titre)], [1 bl.], [2 (épître à Corylla)], [1 bl.], [1 (distribution des rôles)], 169, [1 bl.] p.


   Après s'être fait remarquer à la bataille navale d'Ouessant, en juillet 1778, le comte de Vinezac (Largentière en Ardèche, 1749-1814) s'engagea dans le Club des amis de la constitution monarchique, échappa à l'échafaud en fuyant Paris pour la Bretagne où il participa à la lutte des Chouans contre la Révolution française.
Extrait de l'Almanach des Muses :
   Drame dédié à la célèbre Corilla, Italienne, & qui devroit plutôt l'être à M. d'Arnaud, puisque le sujet en est pris d'un bout à l'autre dans ses Mémoires de la Bedoyère. Pour les vers, ils sont de M. de Vinezac, & presque tous dans le genre de ceux-ci, qu'il fait dire à certaine Comtesse amoureuse de son Héros :
      A mon malheureux sort,
      votre cœur peut-il prendre un intérêt si fort ?
Contenu :
   Après Les époux malheureux viennent trois héroïdes (Montaigu, à l'archevêque Roger son tyran - Iphigénie à Oreste - Eugénie, à sa mère), une épitre (A M. le Vicomte de Laval-Montmorency, Colonel du Régiment d'Auvergne), une anecdote française (D'Assas), huit élégies, cinq idylles et quelques autres pièces en vers.
Bibliographie :
   - Cioranescu (Alexandre), Bibliographie de la littérature française du dix-huitième siècle, n° 34757.
   - Almanach des Muses. 1781, p. 296.
   - Dubeux (Albert), Les traductions françaises de Shakespeare, (Liste chronologique des traductions et adaptations françaises de Shakespeare - III. Pièces diverses, n° 23, pp. 71-72.


30 euros (code de commande : 02313).

 

LACHOUQUE (Henry) — Waterloo 1815. Conception et présentation Juan Carlos Carmigniani. Préface Jean François Chiappe. Illustrations Louis de Beaufort. Cartes de Jean-Claude Quennevat. Paris, Stock, 1972. In-4° (270 x 290 mm.) sous reliure toilée, jaquette (frottée) et étui d'éditeur, 204 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, ex-libris manuscrit sur la page de titre.


Sur la jaquette :
   L'une des plus grandes batailles de l'Histoire.
   La fin d'un monde (l'Europe de 1815 et du Congrès de Vienne) se décide en dix heures, fait 50.000 morts ou blessés sur un espace de moins de deux cents hectares.
   Ce livre montre la beauté, la grandeur et le courage des héros.
   Grâce aux dessins couleurs de L. de Beaufort on retrouve exactement l'incroyable diversité des uniformes, drapeaux, symboles des Armées en présence.
   Les musées de cinq pays apportent les portraits de tous les participants et une série de tableaux d'époque pour la plupart inconnus qui commentent heure par heure le déroulement de la tragédie.
   Pour la première fois c'est l'illustration qui commente l'Histoire en apportant sa vérité iconographique.
   L'auteur, le Commandant Lachouque, traduit dans plusieurs langues, est le plus grand historien de l'histoire militaire (il possède sa rue à Waterloo). Il garantit l'impartialité de cet ouvrage dont l'illustration est internationale.
   Le préfacier, J.F. Chiappe, a été couronné par l'Académie pour son livre Cadoudal. Il est également l'un des meilleurs historiens actuels de cette époque.
   La richesse des doubles pages en couleur représentant le Panorama et pour la première fois publié, montre de façon pathétique les dernières charges de Cavalerie qui terminent le drame.
   La nouveauté des cartes présentées par M. Quennevat permet autant à l'historien qu'au grand public de comprendre le déroulement des opérations ainsi que les raisons tactiques des belligérants.
   Plus de 300 illustrations en noir enrichies de 45 planches couleur pleines et demi-pages, de nombreux ornements graphiques et huit doubles pages.

12 euros (code de commande : 02278).

 

LA FONTAINE (Jean de)Contes. Illustrations de Suzanne Ballivet. [Paris], Éditions de la Madeleine, 1953. In-8° (169 x 234 mm.)) broché sous couverture rempliée, 122 p., illustrations en noir dans le texte et bien complet des 12 planches hors texte en couleurs (y compris le frontispice), exemplaire numéroté sur vergé Chesterfield (n° 301), non coupé et en bon état.


Table des contes :
   - Joconde.
   - La Servante justifiée.
   - Le villageois qui cherche son veau.
   - Le baiser rendu.
   - Le Gascon puni.
   - La courtisane amoureuse.
   - Comment l’esprit vient aux filles.
   - Les oies de Frère Philippe.
   - Le roi Candaule et le Maître en Droit.
   - Nicaise.
   - Les lunettes.
   - Le diable de Papefiguière.
   - Le tableau.
   - Le cas de conscience.
   - L’anneau d’Hans Carvel.
   - Le cuvier.
   - L’Abbesse malade.
   - La clochette.


 

45 euros (code de commande : 02296).

 

LALOU (René) — Histoire de la littérature française contemporaine (1870 à nos jours). Paris, Les Éditions G. Crès et Cie, 1922. In-8° (128 x 177 mm.) broché, XII, 707 p., exemplaire en partie non coupé avec un hommage de l'auteur à un personnage dont le nom a été effacé, couverture défraîchie. 


Table des matières :
   - Préface.
   Chapitre I. Les influences littéraires en 1871.
      § 1. La liquidation du romantisme.
      § 2. Les influences nouvelles.
   Chapitre II. Le Parnasse.
      § 1. Les maîtres du Parnasse.
      § 2. Autour du Parnasse.
   Chapitre III. Le Réalisme.
      § 1. Réalisme et naturalisme.
      § 2. Le roman naturaliste : les Goncourt.
      § 3. Alphonse Daudet.
      § 4. Émile Zola.
      § 5. Guy de Maupassant.
      § 6. J.-K. Huysmans.
      § 7. Jules Renard.
      § 8. Le naturalisme au théâtre.
   Chapitre IV. La réaction antinaturaliste.
      § 1. Les influences. Barbey d'Aurevilly.
      § 2. L'idéalisme. Villiers de l'Isle-Adam.
      § 3. Le roman psychologique. Paul Bourget.
      § 4. Maurice Barrès et le Culte du Moi.
      § 5. Anatole France et la fantaisie intellectuelle.
      § 6. Pierre Loti et l'exotisme.
      § 7. Le roman romanesque et régionaliste.
      § 8. Le roman moral et social.
   Chapitre V. Les origines du théâtre contemporain.
      § 1. François de Curel et le théâtre d'idées.
      § 2. Le théâtre psychologique.
      §3. La pièce à thèse.
      §4. Le théâtre gai.
      § 5. Le drame en vers.
   Chapitre VI. Le Symbolisme.
      § 1. Le mouvement symboliste.
      § 2. Trois précurseurs.
      § 3. Arthur Rimbaud.
      § 4. Paul Verlaine.
      § 5. Stéphane Mallarmé.
      § 6. L'école symboliste.
      § 7. Les poètes du Nord.
      § 8. Du symbolisme au classicisme.
      § 9. Le théâtre symboliste.
      § 10. Schwob et Gourmont.
      § 11. Conclusion.
   Chapitre VII. Traditionalisme et internationalisme.
      § 1. Contre-révolution et nationalisme.
      §2. Esprit révolutionnaire et internationalisme.
      § 3. Internationalisme et nationalisme.
      § 4. Charles Péguy.
   Chapitre VIII. La poésie contemporaine.
      § 1. Les continuateurs du symbolisme.
      § 2. Les poètes traditionalistes.
      § 3. Le romantisme féminin.
      § 4. Les intimistes.
      § 5. Les fantaisistes.
      § 6. Des cubistes aux dadaïstes.
      § 7. Poésie philosophique et sociale.
      § 8. Jules Romains et l'Abbaye.
      § 9. Paul Claudel et Paul Valéry.
   Chapitre IX. Le théâtre contemporain.
      § 1. Le théâtre psychologique.
      § 2. La pièce.
      § 3. La satire sociale.
      § 4. Le théâtre comique.
      § 5. Le théâtre en vers et le théâtre des poètes.
   Chapitre X. Le roman contemporain.
      § 1. Les conteurs.
      § 2. Le roman artiste.
      § 3. L'exotisme et l'aventure.
      § 4. Le roman d'imagination.
      § 5. Le roman de guerre.
      § 6. Le roman social : observation et satire.
      § 7. Le roman provincial et régionaliste.
      § 8. Le roman d'analyse.
      § 9. Le roman féminin.
   Chapitre XI. Quelques directions.
      § 1. De Stendhal à Gobineau.
      § 2. Intelligence et intuition.
      § 3. L'art et le peuple.
      § 4. Le moi et l'univers.
      § 5. André Gide.
   Chapitre XII.
      § 1. La critique.
      § 2. Revues, journalistes et orateurs.
      § 3. L'histoire.
      § 4. La philosophie.
   - Liste bibliographique.
   - Index alphabétique.


8 euros (code de commande : 02316).

 

LAURENT (Emmanuel) — Wasmes au fil du temps. Wasmes, Centre Culturel Wasmes - Notre-Dame, 1981. In-8° (140 x 214 mm.) broché, 263 p., illustrations, (collection « Publication Extraordinaire du Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Saint-Ghislain et de la Région », n° 4), hommage de l'auteur à Willy Thomas.
   
Ouvrage peu courant, épuisé au catalogue de l'éditeur.


Table des matières :
   Chapitre I. Étymologie de Wasmes.
   Chapitre II. Histoire générale.
   Chapitre III. Rues et lieux-dits.
   Chapitre IV. Évolution de la commune du Moyen Âge à la fin du XIXe siècle.
   Chapitre V. L'enseignement.
   Chapitre VI. La musique.
   Chapitre VII. Les monuments.
   Chapitre VIII. Les religions.
   Chapitre IX. Les sports.
   Chapitre X. L'hygiène.
   Chapitre XI. Les barrières.
   Chapitre XII. Les sobriquets.
   Chapitre XIII. L'état civil de 1703 à 1796.
   Chapitre XIV. La vie populaire.
   Chapitre XV. Le coût de la vie.
   Chapitre XVI. Les salaires.
   Chapitre XVII. Les monnaies.
   Chapitre XVIII. Les mesures.
   Chapitre XIX. Notes et documents.
   Chapitre XX. La bande Moneuse.
   Chapitre XXI. Biographies.

25 euros (code de commande : 02300).

 

[MAPPLETHORPE (Robert)]. Robert Mapplethorpe. Foto's / Photographs. Amsterdam, Galerie Jurka, 1979. In-4° (215 x 280 mm.) collé, 54 p., 24 photographies reproduites, édition bilingue (néerlandais-anglais), couverture frottée et un peu jaunie, pli au coin supérieur droit du premier feuillet de la couverture.
   Rare ouvrage publié à l'occasion de la première exposition de l'artiste en Europe.
   Le galeriste Jurka a publié cette première monographie de Robert Mapplethorpe – très controversé aux États-Unis –, comprenant de puissants portraits d'amants, d'amis et de collaborateurs ainsi que des images brutes tirées de ses clichés pornographiques.


Table des photographies :
   - Larry De Smedt.
   - Baby's Breath.
   - Carolina Herrera.
   - Phyllis Tweel.
   - Ron Simms.
   - Patti Smith.
   - Sam Wagstaff.
   - Evia.
   - Marcus Leatherdale.
   - Alan Lynes.
   - Carnations.
   - Gardenia.
   - Lynn Davis.
   - Bruce Chatwin.
   - Ariel Philips.
   - Caterine Milinaire.
   - Peter Reed.
   - Robert Sherman.
   - George Bussey.
   - Frank Diaz.
   - Auto Portrait.
   - Elliot & Dominic.
   - Untitled (2 photos).

Vendu.

 

MARTY (André) — Ce que veut la jeunesse de France. Conquérir un avenir de bonheur dans une République nouvelle. Discours de André Marty, Député de Paris, à la jeunesse Parisienne rassemblée à la salle de la Mutualité le 14 Février 1946. Précédé des interventions d'Eugène Hénaff, Secrétaire général de l'Union des Syndicats de la Région Parisienne et d'André Leroy, Secrétaire de la Fédération de la Seine de l'U.J.R.F. Préface de Marcel Cachin, Député de Paris, Directeur de l'« Humanité ». Paris, s.n., 1946. In-8° (135 x 203 mm.) agrafé, 22 p.
   Un discours prononcé quelques années avant la disgrâce et l'exclusion d'André Marty du Parti Communiste Français...


Préface :
   Le grand exemple d'André Marty à la jeunesse.
   Lorsqu'ils jugeront les événements de ce dernier quart de siècle, les historiens de demain rendront à notre grand ami André Marty la justice qu’il mérite. Son nom est inscrit en lettres d'or dans les annales de la Révolution Soviétique naissante. Et l'on ne pourra écrire sur le drame de la jeune République espagnole de 1936 qu'en y mêlant intimement le nom de notre camarade. Au moment où nos gouvernants aveuglés apportaient par une prétendue « non Intervention » une aide de fait à Franco et à ses maîtres criminels, les envahisseurs hitléro-fascistes de l'Espagne, André Marty sauva l'honneur en organisant les Brigades Internationales qui luttèrent jusqu'au bout pour le salut de notre noble et malheureuse voisine.
   Aussi les jeunes Français et les jeunes Françaises qui liront les pages enflammées de cette brochure ne manqueront-ils pas d'obéir aux excellentes suggestions de cet exposé. Ils sauront que l’homme qui s'adresse à eux est avant tout un homme d'action qui a fait ses preuves avec éclat. Sa vie entière est un modèle pour tous les jeunes de notre temps. Lorsqu'il parle de travail, de courage et de sacrifices, lorsqu'il invite les jeunes à s'instruire, à se préparer à la lutte sans relâche pour l’humanité et le progrès, c’est son propre exemple qu’il traduit en son langage rude et direct. André Marty a agi, il a souffert de longues années de prison, sans jamais être abattu. À chaque heure de sa vie, il a travaillé avec passion pour se perfectionner. Il a étudié et médité pour être digne d'instruire les autres et digne de les diriger.
   De là le rôle de premier plan qu'amis et ennemis lui reconnaissent désormais dans la vie publique de notre pays et dans les événements qui ébranlent le monde d'après-guerre.
   André Marty s'adresse ici aux jeunes gens, aux jeunes filles des générations françaises qui demain remplaceront les hommes et les femmes d'aujourd'hui. Il avoue l'ambition de les guider dans les voies qu’il a lui-même suivies. Il professe une foi entière dans leurs qualités d'enthousiasme, de courage et de hardiesse. Il veut les arracher aux mauvais bergers qui leur prêchent le scepticisme ou la résignation. Il entend les entraîner vers les actions les plus nobles, les plus hautes, les plus généreuses. Il vante leur esprit novateur et créateur auquel une saine éducation doit faire systématiquement confiance. L’Histoire lui a appris que les grandes choses ont été accomplies par les jeunes hommes obéissant à leur nature désintéressée et à leur naturel esprit de sacrifice.
   S'adressant à la jeunesse qui vit en cette période de détresse dans un monde ruiné, il note en réaliste les conséquences de la guerre, du pillage allemand, de la trahison des prétendues élites déshonorées. Il trace un tableau vécu des misères et des souffrances qui accablent la majorité des jeunes Français et des jeunes Françaises. Mais il connaît trop bien les fraîches et inépuisables vertus de la jeunesse et les trésors d'énergie qu'elle recèle pour désespérer de l'avenir.
   L'avenir est intact et, malgré ses difficultés provisoires, il offre aux jeunes les plus vastes perspectives. Il suffit qu'ils aient foi en eux-mêmes, qu'ils sachent échapper aux suggestions mauvaises de la paresse, de l'immoralité ambiante, aux propos des lâches, des hésitants, des médiocres ou des inconscients qui s'obstinent à soutenir un régime condamné.
   Il fait appel à l’esprit de lutte, à la raison, au courage que rien ne peut arrêter. Il élève les cœurs et les esprits en leur opposant les modèles des jeunes hommes et des jeunes filles qui ont su accepter les pires tortures et la mort même pour assurer le salut de notre pays. Et comme la jeunesse a su écarter le péril mortel du fascisme elle saura aussi relever la France de ses ruines.
   André Marty exalte donc les admirables exemples de vertus civiques chez les jeunes. Il glorifie les efforts prolongés des adhérents et des adhérentes de notre Jeunesse Républicaine de France (apprentis, ouvriers, étudiants, paysans). Il les appelle à être les meilleurs, les premiers, les plus qualifiés, les plus utiles à la patrie renaissante. Il leur demande de conserver dans tous leurs actes de leur vie individuelle et sociale la certitude de la victoire. Qu'ils rejettent loin d'eux les esprits négateurs, les mécontents, les aigris, les frondeurs qui critiquent tout, qui stérilisent et brisent tous les élans des âmes neuves vers les grandes idées d'avenir !
   Telle est la haute moralité humaine qui inspire les conseils de notre ami.
   André Marty serait au plus haut point heureux si, après la lecture de sa brochure, les enfants de France lui répondaient comme les jeunes Spartiates à leurs aînés : « Nous ferons mieux que vous et nous vous serons supérieurs dans tous les actes de notre vie ! »

Vendu.

 

[MONS - ALMANACH]. Armonaque dé Mons pou l'année 1872. Mons, Dequesne-Masquillier, 1872. [Mons. - Imp. Dequesne-Masquilier, Grand'Rue, 25.] In-8° (118 x 154 mm.) broché, 80 p., ex-libris manuscrit de Théodore Navez, de Dour, à la page de titre, exemplaire en bon état.
   Créé par le curé Charles Letellier en 1846, l'Armonaque dé Mons est un classique de la littérature patoisante montoise. 


Tabe :
   - Carcul du temps - Carcul ecclésiastique - Éclisses.
   - Avertance.
   - Calendier.
   - Enne commission bé faite.
   - À chaque es' goût.
   - In miraque.
   - Co toudis li.
   - Pu malin qué l' diâbe.
   - Panse à louer.
   - Enne bonne ervanche.
   - Oùs s' qué l' fierté va s' nicher.
   - In paufe d'esprit.
   - El feu purifie toutte.



Vendu.

 

[MONS - BEUBEUX]. 300ème anniversaire de la Confrérie de St-Jean-Décollé. Affiche en couleurs au format 376 x 640 mm. reproduisant un dessin de Gérard Noirfalise, publiée en 1999 et imprimée à 500 exemplaires numérotés et signés par l'artiste. Au verso, un texte décrivant la symbolique de l'affiche.

Texte explicatif :
   - Le ciel étoilé prouve qu'il existe d'autres soleils à des années lumières de nous, le logo 1699/1999 est traité comme une constellation plus proche.
   - La hauteur de la grille symbolise la durée de la peine : les barreaux les plus foncés de la partie inférieure évoquent le poids de la condamnation et la révolte du condamné puis, au fur et à mesure que la peine se purge, par un lent travail de remise en cause, le détenu pourra comprendre l'utilité de la mesure carcérale. Dans la partie supérieure de l'affiche, les barreaux n'auront plus le poids contraignant du début (tout en existant toujours !). Cette lente transformation est favorisée par le travail des visiteurs de prison.
   - Le lever du soleil illustre le thème général.
   - Le panorama montois se déroule de gauche (silhouette de la prison) à droite (Tour du Val des écoliers : premier siège montois de la confrérie), signalant les principaux édifices de la ville.
   - Le groupe processionnel est certes la partie la plus connue de la confrérie. Dans la Procession du Car d'Or, c'est un des groupes les plus impressionnants (bien que le Beubeu soit encore trop souvent confondu avec un pénitent). On retrouve les attributs caractéristiques (flambeaux et croix, crécelle et chef...) qui précèdent l'important groupe anonyme des confrères.
   - Enfin la phrase : « Hier la confrérie aidait les détenus à mourir. Aujourd'hui, elle les aide à vivre » explique que si la peine de mort n'existe plus en Belgique, le travail du confrère s'effectue durant l'incarcération et se poursuit à la libération du justiciable... et ce travail est énorme.

15 euros (code de commande : 01396).

 

[MONS]. Mons. Les arts, les fêtes et les figures. Mons, Association des Montois Cayaux, 1982. In-8° (159 x 243 mm.) broché, 295 p., illustrations, (collection « Anthologie Montoise », n° 2), exemplaire numéroté (n° 0649).
   Ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.


   Les illustrateurs sont : Alain Boisart, Jean-Louis Boland, Alain Colin, Victor De Reymaeker, Jacques Dhondt, Pierre Lallart, René Lemur, Gérard Noirfalise et Roger Salesse.
Table des matières :
   - Préface.
   Chapitre I : La vie et les fêtes
      - Introduction, par Baudouin Clerfayt.
      - Au cœur de Mons, la Grand-Place.
         1. L'auberge de l'Homme Sauvage, par Olim.
         2. Le « Blanc Lévrier », par Olim.
         3. La Couronne Impériale, par George Sohier.
         4. Le Théâtre, par Olim.
         5. Le Conservatoire Royal, par Olim.
         6. La salle Camille Bouilliot, par George Sohier.
         7. Le Petit Magasin de Paris, par George Sohier.
         8. « La Civette », par Olim.
         9. El singe du Grand'Garde, par George Sohier.
      - Les rendez-vous du temps jadis.
         10. Au « Lilas Blanc », par George Sohier.
         11. L'hostellerie « Au Corbeau », par George Sohier.
         12. Hôtels disparus, par George Sohier.
         13. L'Eden-Bourse, par George Sohier.
         14. Le Waux-Hall, par George Sohier.
         15. La société des Concerts et Redoutes, par Olim.
         16. Puits et fontaines, par Émile Poumon.
         17. Vieux jardins, par George Sohier.
         18. Vieux estaminets, par George Sohier.
         19. Boutiques montoises d'autrefois, par George Sohier.
         20. Guinguettes montoises, par George Sohier.
         21. Une querelle aux « Trois Coulons », par George Sohier.
      - Les plaisirs et les fêtes.
         22. Les jeux montois, par Émile Poumon.
         23. Loisirs d'autrefois, par Olim.
         24. L'herbe à Nicot, par Olim.
         25. Le mobilier et les atours, par Olim.
         26. La Musique Turque, par Olim.
         27. Les premières bicyclettes, par George Sohier.
         28. La Saint-Antoine, par George Sohier.
         29. La Ducasse de Messines, par George Sohier.
         30. Saint-Fiacre à z'artichauts, par Gonzalès Decamps.
      - Au hasard des jours anciens.
         31. Une invitation à un bal, par Olim.
         32. Le goût chinois à Mons, par George Sohier.
         33. Déplacements d'autrefois, par Olim.
         34. Le tirage au sort, par Olim.
         35. Certains chiens montois ont aussi leur histoire, par George Sohier.
         36. Madame Hainaut, par George Sohier.
         37. L'éclairage public à Mons, par George Sohier.
         38. Cris et bruits de la rue, par George Sohier.
    Chapitre II. Les arts et les métiers.
      - Introduction, par Baudouin Clerfayt.
      - Les peintres et les musiciens.
         39. Le peintre André Hennebicq, par George Sohier.
         40. Clément Stiévenart, par George Sohier.
         41. Marguerite Putsage, par George Sohier.
         42. Pol Stiévenart, par Émile Poumon.
         43. Anto Carte, par Émile Poumon.
         44. Roland de Lassus, par Baudouin Hambye.
         45. François Fétis, par Jeanine Harvant.
      - Les orfèvres, sculpteurs et graveurs.
         46. L'art des orfèvres, par George Sohier.
         47. Pièces d'orfèvrerie montoise, par George Sohier.
         48. Les potiers d'étain, par George Sohier.
         49. Les Beghin, famille de graveurs, par George Sohier.
         50. Les Danse, par George Sohier.
         51. Charles Brunin, sculpteur montois, par George Sohier.
      - Les lettres.
         52. Les écrivains montois du XVIme au XXme siècle, par Émile Poumon.
         53. Une Sévigné montoise, par George Sohier.
         54. Les Delmotte, par George Sohier.
         55. Antoine Clesse, chansonnier montois, par Olim.
         56. Georges Garnir, par George Sohier.
      - Artisans et métiers.
         57. Les métiers montois, par Émile Poumon.
         58. Métiers disparus, par George Sohier.
         59. Les dentellières, par Olim.
         60. Les balcons de fer forgé, par George Sohier.
         61. Les Ermel, par George Sohier.
         62. Les premiers imprimeurs montois, par George Sohier.
         63. Les Plon, par George Sohier.
         64. Cartographes montois, par Émile Poumon.
         65. Quand Mons était une ville industrielle, par Olim.
         66. Les frères Manteau, par Olim.
         67. Brasseries montoises, par Olim.
         68. Cuisiniers montois, par Émile Poumon.
         69. Menu montois de 1880.
   Chapitre III. Les institutions et les figures.
      - Introduction, par Baudouin Clerfayt.
      - Les Chanoinesses.
         70. À propos de Chanoinesses, par Olim.
         71. Le livre d'heures de la Chanoinesse, par Le Singe du Grand'Garde.
         72. Poupées montoises à la Cour de Vienne, par Olim.
         73. Les chanoinesses au bétième Nivlet, par George Sohier.
         74. La dernière chanoinesse, par Olim.
      - Les Ordres et les Confréries.
         75. La Compagnie de Jésus, par Olim.
         76. Le Carmel de Mons, par George Sohier.
         77. Les Dames Ursulines, par George Sohier.
         78. Les Bénédictines de Mons, par Olim.
         79. La Confrérie St-Jean Décollé, par Olim.
      - La Justice et l'Enseignement.
         80. Les heurs et malheurs de la Cour Souveraine de Justice du Hainaut, par Olim.
         81. Le Palais de Justice de Mons, par Olim.
         82. Les États de Hainaut, par George Sohier.
         83. Le Collège de Houdain, par George Sohier.
      - L'attrait des armes.
         84. Les Dragons de Latour, par Olim.
         85. Les Montois aux armées, par Olim.
         86. Les grognards montois dans la Grande Armée, par George Sohier.
         87. Une famille de militaires : Les Lahure, par Olim.
      - Figures et familles.
         88. La famille Malapert dit Bazentin, par Olim.
         89. Louis-Alexandre Scockart, par George Sohier.
         90. Les Dumont de Gages, par George Sohier.
         91. L'abbé Coquelet, par George Sohier.
         92. Le « Petit Jésus », par George Sohier.
         93. Arthur Lossignol, par George Sohier.
      - Épilogue.
         94. Noël à l'Attacat. Conte, par George Sohier.


Vendu.

 

ORMERAIE (Michel de l') — Du vitriol dans le bénitier parpaillot. Mémoires. Paris, Michel de l'Ormeraie, 1989. In-8° (151 x 224 mm.) broché, 381 p., un des 333 exemplaires numérotés.


En quatrième de couverture :
   Ces mémoires ne retracent pas, comme certains pourraient s'y attendre, la carrière de Michel de l'Ormeraie éditeur. (Il se réserve de le faire ultérieurement.)
   Du vitriol dans le bénitier parpaillot raconte l'histoire d'un foyer pastoral des années 1927 à 1944.
   Jusqu'à présent, rien n'ayant été écrit sur ce sujet, nul ne sait encore comment les enfants de pasteur et leur mère vivent la vocation paternelle.
   Michel de l'Ormeraie le raconte enfin, de façon drôle, souvent mordante, parfois féroce, mais parfois aussi de manière tendre et poétique.
   Cette sorte de chronique pastorale, tout à la fois d'humeur et d'humour, en dérangera plus d'un. Mais la vérité méritait d'être connue.
   Écrire ce que les bien-pensants imposent le plus souvent de taire aboutit à une série de portraits pour le moins inattendus, à des histoires bouffonnes et rocambolesques, à d'inimaginables scènes de la vie secrète des paroisses où le sordide le dispute au pathétique, la cruauté à la bonté infinie.
   À travers ces lignes qui respirent la plus furieuse révolte, perce néanmoins le profond attachement de Michel de l'Ormeraie aux valeurs morales de la Réforme qu'il confesse malgré lui. Il est vrai qu'elles ont fait la liberté de pensée, ouvert à tous les chemins du savoir et donné à chacun la liberté de plume dont il use allègrement. 

15 euros (code de commande : 02304).

 

PERN (Stephen) — Les Danseurs masqués de l'Ouest africain. Les Dogons. Photographies par Bryan Alexander. Amsterdam, Éditions Time-Life, 1982. In-4° (227 x 276 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 168 p., nombreuses illustrations en couleurs, (collection « Peuples en Péril »).


Introduction :
   La savane desséchée qui s'étend au sud du Sahara est un des endroits les plus inhospitaliers de la terre : la pluie n'y tombe que pendant cinq mois de l'année, et il est peu d'espèces végétales capables de s'adapter à ce climat brûlant. C'est pourtant là le pays des Dogon. Leurs villages s'échelonnent le long d'une puissante falaise de grès dressée sur la plaine, dans le Sud du Mali. Survivre est un exploit dans un tel environnement, mais les Dogon ont réussi non seulement à tirer leur subsistance des maigres ressources de cette terre ingrate, mais aussi à développer une culture riche et vivace.
   Pour honorer leurs morts, les Dogon, vêtus de costumes et de masques qui symbolisent tous les aspects de leur univers familier – animaux, plantes, maisons, personnages des tribus voisines –, exécutent des danses spectaculaires. Ils voient dans le fennec un émissaire du monde spirituel, et lisent l'avenir dans les empreintes que ce petit renard du désert laisse sur le sable. Profondément attachés à leurs croyances, les Dogon ne se montrent pas moins traditionnels dans la vie quotidienne. Poteries, vanneries, fusils à silex, presque tout sort des mains de leurs artisans ; et chaque communauté dogon règle ses propres problèmes plutôt que d'en référer aux autorités.
   Aussi, quand l'ethnologue Walter van Beek proposa d'inclure les Dogon dans la collection Peuples en Péril, les Éditions Time-Life donnèrent-elles rapidement leur accord, d'autant que van Beek, ayant déjà séjourné plus d'un an au village dogon de Tireli, y avait établi des contacts personnels facilitant une exploration en profondeur de cette communauté. Deux collaborateurs furent invités à rapporter leurs impressions sur ce village et ses habitants : l'écrivain Stephen Pern, qui connaissait déjà bien l'Afrique, et le photographe Bryan Alexander. Les deux hommes prirent l'avion pour Bamako, capitale du Mali, et louèrent une Land Cruiser, qui les transporta sans incidents majeurs à travers la savane et ses dunes, jusqu'à Tireli. Là, ils s'installèrent dans la maison où avait habité van Beek – qui les rejoignit un peu plus tard – et ils se lièrent d'amitié avec leurs voisins et l'ensemble du village.
   Pern et Alexander participèrent au déroulement quotidien de la vie du village, depuis les sacrifices et les travaux des champs jusqu'aux fêtes arrosées de bière de mil. Ils purent observer l'importance que les Dogon attachent aux liens familiaux et la force d'un sens communautaire qui sait subordonner les désirs et griefs individuels à la concorde générale. Mais ce qui frappa le plus l'équipe, ce fut le plaisir que les Dogon prennent à être en compagnie les uns des autres, à discuter interminablement des problèmes de leurs villages, à boire et à chanter ensemble, des heures durant. C'est grâce à cette convivialité innée qu'ils parviennent à transcender les dures conditions de leur précaire existence.

Vendu.

 

PESTEL (Frederik-Willem) — Les fondemens de la jurisprudence naturelle, Par Mr. Pestel, professeur en droit public, a Leyde, traduits du latin sur la seconde edition. Utrecht, Van Schoonhoven, 1774. [A Utrecht, / Chez J. van Schoonhoven & Comp. / MDCCLXXIV.] In-8° (125 x 204 mm.) demi-veau d'époque, plats très frottés, coins émoussés, [1 (titre)], [1 bl.], [12 (avertissement, avis de l'auteur et table)], 254, [19 (index et errata)], [1 bl.] p., mouillures.
   Un ouvrage rare !


   Le jurisconsulte allemand Frederik-Willem Pestel (Rinteln, Hesse, 1724 - Leyde, 1805) fut professeur de droit dans sa ville natale, il enseigna ensuite à Leyde. En 1795, son attachement à la maison d'Orange lui fit perdre sa chaire ; elle lui fut rendue en 1801.
   Comme l'indique le titre, l'édition présentée ici est la traduction de Fundamenta jurisprudentiae naturalis, delineata in usum auditorum, publié à Leyde, la même année.
Bibliographie :
   - Haines (Charles Groves), Revival of Natural Law Concepts : Bibliography.

40 euros (code de commande : 02312).

 

[RÉGICIDES]. Koningsmoorden. Onder redactie van Tom Verschaffel. Leuven, Universitaire Pers Leuven, 2000. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 315 p., illustrations, (collection « Alfred Cauchies Reeks »), exemplaire en parfait état.


En quatrième de couverture :
   In de loop van de geschiedenis zijn heel wat koningen doelbewust en met geweld om het leven gebracht. Zij stierven op het schavot of werden het slachtoffer van een aanslag. Achter de moorden zaten nu eens familieleden of politieke tegenstanders, dan weer misnoegde onderdanen of buitenlandse vijanden. De moordenaars gebruikten gif of een dolk, en later pistolen of bommen. Zij deden het heimelijk of zochten juist de publiciteit. Vaak berieperfHf zich op het feit dat de vorst zijn macht had misbruikt en dus een 'tiran' was. In dat geval was koningsmoord immers, volgens filosofen en pamflettisten, toegelaten en zelfs wenselijk.
   In dit boek sterven Julius Caesar en Karel de Goede, Mary Stuart en Willem van Oranje, Ludwig II van Beieren en tsaar Aleksander II van Rusland, en vele andere koningen, keizers, graven en pausen. De tragiek van hun koninklijke levens heeft altijd tot de verbeelding gesproken en was een bron van inspiratie in literatuur, theater, film, muziek.
   De verbeelding van defkoningsmoord weerspiegelt opvattingen en politieke praktijken die, van de oudheid tot de twintigste eeuw, een betekenisvolle evolutie hebben doorgemaakt. De geschiedenis van de koningsmoord is de geschiedenis van het koningschap zelf.
Table des matières :
   - Inleiding, par Tom Verschaffel.
   De noodzakelijke dood. Koningsmoord en rechtvaardiging.
      - Tirannenmoord, een antiek idee, par Anton van Hooff.
      - Over de grenzen van de macht. Denken over tyrannicide van de twaalfde tot de vijftiende eeuw, par Dirk Van den Auweele.
      - Politiek en vrijheid onder het humanistisch mes : Erasmus en Lipsius over tirannenmoord, par Jan Papy.
      - De moord op tsaar Aleksander II (1881) en het ontstaan van het moderne terrorisme, par Idesbald Goddeeris.
   De strategische dood. Koningsmoord en machtsstrijd.
      - Vorsten, vrouwen en wreedheden aan het Merovingische hof. De bloeddorstige machtsstrijd tussen de kleinzonen van Clovis (561-613), par Brigitte Meijns.
      - De Goede en de heel erg slechten. De moord op Karel graaf van Vlaanderen (1127), par Mare Carnier.
      - Rooms Koning Willem II doodgeknuppeld bij Hoogwoud (1256) : gaan ridderlijke eer en nationale trots opnieuw ten onder ?, par Janick Appelmans.
      - Van de prins geen kwaad. De moordplannen van en op Oranje, par Anton van der Lem.
   De mooie dood. De verbeelding van de koningsmoord.
      - De laurier en de kosmos. Astrologie en de moord op Alessandro de' Medici (1537), par Steven Vanden Broecke.
      - Jezuïeten als pausmoordenaars ? De polemiek over de dood van Clemens XIV († 1774), par Vincent Viaene.
      - Het gat in de haag: kijken naar koningsmoorden bij Shakespeare, par Guido Latré.
      - Filmcamera's bij de executies van Mary Stuart, par Steven Jacobs.
      - Un Ballo in Maschera : dansend de onsterfelijkheid tegemoet, par Koen Van Caekenberghe.
      - De geheimzinnige dood van Ludwig II van Beieren, par Ilse Gesquière.
   De mislukte dood. Epiloog.
      - Tirannendoding als godsgericht. De aanslag op Hitler (20 juli 1944) en de sacralisering van de macht, par Marnix Beyen.
   - Bibliografie - De auteurs - Register van persoonsnamen.

Vendu.

 

ROBINSON (Dereck) — War Story. London, Cassell & Co, 2002. In-8° (129 x 198 mm.) collé, 344 p., (collection « Cassel Military Paperbacks »).


En quatrième de couverture :
   Fresh from the playing fields of Sherborne, Oliver Paxton enters the Royal Flying Corps in 1916 a nai've young patriot. Pompous, foolish and enthusiastic, he is determined to prove himself to and country.
   But two months in the skies over the Somme change all that. The terrible reality of aerial combat, coupled with the lax morals and casual cruelty of his fellow pilots, slowly takes its toll, and gradually the patriotic Paxton becomes as disillusioned as those who surround him.
   Writtenby Booker Prize nominee Derek Robinson, War Story is both a thrilling novel and a frightening exposé of the absurdities of the First World War.

6 euros (code de commande : 02298).

 

SHARPE (Tom) — Fumiers et Cie. [Titre original : The Midden.] Traduit de l'anglais par Christiane et David Ellis. Paris, Belfond, 1997. In-8° (140 x 225 mm.) collé sous jaquette d'éditeur, 334 p., exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   Timothy Bright, un golden boy déchu des années fric, shooté à l'extrait de crapaud, file à 300 à l'heure dans la campagne anglaise, sur un engin de malheur...
   Un commissaire divisionnaire, tiré comme un lapin par sa femme, manque périr étouffé sous les assauts d’une lesbienne en furie, avant de subir un lavage d'estomac pour avoir ingurgité trop de dentifrice...
   Au château de Middenhall, les gars de la brigade criminelle, en tenue de camouflage polaire pour avoir l'air de moutons, s'apprêtent à sauver une bande d'adolescents prétendument victimes d’un réseau pédophile...
   Après dix ans de silence, Tom Sharpe, le grand maître de l'humour anglais, nous livre une nouvelle épopée, plus délirante que jamais. Satire au vitriol de l'Angleterre contemporaine, sur laquelle continue de planer l'ombre de Mme Thatcher, Fumiers et Cie fustige le monde de l'argent facile, des politiciens corrompus et des nostalgiques de l’Empire, dans un récit hilarant, mené à un train d'enfer.

8 euros (code de commande : 02294).

 

SURYA (Michel) — Défiguration. Paris, Fourbis, 1995. In-8° (143 x 190 mm.) broché sous couverture à rabats, exemplaire en très bon état.
   Édition originale de cet ouvrage publié par l'auteur d'une importante étude biographique de Georges Bataille. 


En quatrième de couverture :
   « De tout l'oubli, Un oubli complet. Que disparaisse qui peut se souvenir. Que disparaisse jusqu'à l'oubli. Rien. Qu'enfin il n'y ait ni ne reste rien. C'est le mieux. Que savoir soit sans qu'on se souvienne. Qu'on abandonne à la mort l'oubli que le souvenir a été impuissant à empêcher. Que la mort achève l'oubli que même le souvenir a commencé. »
   Défiguration est le récit d'un homme qui cherche moins la mort – à laquelle il n'a que trop survécu – que, dans la mort, l'oubli ; l'oubli de cette survivance. Il se trouve que cet homme est un écrivain et que l'oubli de l'écriture ne saurait suffire. Il en faudrait encore la disparition. Que rien n'ait été écrit puisqu'il n'y a rien qu'écrire permette de connaître de la mort. De la mort en général. De cette mort en particulier. À laquelle on échappe non pas seulement à regret mais, selon lui, à tort.

8 euros (code de commande : 02314).

 

VAN EMDEN (Richard) — The Trench. Experiencing Life on the Front Line. 1916. London, Corgi Books, 2002. In-8° (128 x 198 mm.) collé, 301 p., illustrations hors texte, exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   A vivid and harrowing recreation of life in the trenches of the Great War.
   What did it feel like to be a soldier on the Front Line in 1916 ? What was it like to see the trenches for the first time ? What did you do to pass the time once you got there ? How did you deal with trench routine ? And the deaths of your friends ? How did you treat injuries ? Or trench foot ? Or lice ? What did you eat ? How did you sleep ?
   How did you stay alive ?
   The Trench recreates the experience of day-to-day life for soldiers during the First World War. Based on many hours of original research and interviews with veterans, as well as extant records which describe daily events in extraordinary detail, its aim is to present an accurate picture of how it actually felt to be in the Front Line in 1916.
   Awe-inspiring and deeply moving first-hand testimony from veterans of the Great War combines with the experiences of the modern day volunteers who occupied a specially reconstructed trench in northern France to bring us face-to-face with the unimaginable daily tragedies of the conflict and offer a profound new insight into the realities of war.

Vendu.

 

VANHOVE (Julien) — Regards sur notre Congo. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1943. In-8° (145 x 220 mm.) broché, 228 p., nombreuses illustrations photographiques et culs-de-lampe par Jean Dratz, une carte à déplier in fine, exemplaire non coupé avec sa bande d'annonce, cachet du Ministère de l'Instruction Publique - Ministère des Colonies », couverture défraîchie (petits manques dans les marges). 


Avant-propos :
   Le voyage que j’ai accompli en Afrique belge avait pour objet l'étude des grandes questions relevant de la politique indigène ; il dura près de trois ans et prit fin quelques mois avant la guerre.
   Mes randonnées incessantes à travers la Colonie m'ont conduit des savanes de l’Uelé aux mines de cuivre du Katanga, des champs d'or de l’Ituri aux palmeraies de l'Équateur. J’ai eu ainsi l'occasion de circuler aussi bien chez les indigènes toujours soumis aux lois de la coutume ancestrale que parmi les noirs déracinés habitant les grands centres et, en même temps, j’ai pu admirer de près l'œuvre chaque jour plus grandiose accomplie par nos coloniaux : administrateurs territoriaux, ingénieurs, médecins, missionnaires. Leur labeur est rude certes, mais ils ne reculent pas devant des tâches difficiles et les résultats obtenus sont pour eux une magnifique récompense.
   Tous ces hommes d'action – grands personnages ou humbles broussards – m'ont ménagé l'accueil le plus cordial qui soit, et je n'ai pas connu cette réserve teintée de légère ironie à laquelle se heurtent généralement ceux que les coloniaux nomment les « touristes ». C’est que, sans doute, ils n'ont pas vu en moi un simple curieux collectionnant des impressions de voyage, mais qu'ils m'ont senti en pleine communion d'idées avec eux. Si quelques-uns seulement apparaissent dans mon récit, que les autres m'excusent ; leur souvenir n'en est pas moins présent à mon esprit et à mon cœur.
   Les pages qui suivent, simplement extraites de mon carnet de route, voudraient donc montrer le visage du Congo d'aujourd'hui, dire ce qu'est devenu, grâce aux efforts opiniâtres de nos pionniers, cet immense pays qui, il y a trois quarts de siècle, était encore une terre presque inconnue, baignée par le puissant Zaïre.
   Quand je revois par la pensée ce large ruban de routes se déroulant à travers la forêt ou la brousse, ces ouvrages d'art audacieux franchissant les abîmes, ces écoles et ces hôpitaux où la lutte contre l'ignorance et la douleur se poursuit sans trêve, ces installations industrielles dotées des derniers perfectionnements techniques, je trouve dans cette évocation bien des motifs de fierté et d'espoir en l'avenir malgré les heures noires que nous vivons en ce moment.
   Réservant à d'autres travaux les notations de science pure ne pouvant intéresser que les spécialistes de la colonisation, j’ai laissé à ces chroniques leur caractère avant tout documentaire.
   Les photos qui les illustrent sont l'œuvre de poètes de la caméra, qui ont su capter la beauté souvent prestigieuse des paysages congolais. Je dois également une vive reconnaissance aux organismes coloniaux publics ou privés qui ont bien voulu -me livrer l'un ou l'autre aspect caractéristique du Congo au travail. Les culs-de-lampe sont l'œuvre de Jean Dratz.
   Mon but sera atteint si, en lisant ce livre et en rêvant devant les belles images qu’il contient, des jeunes Belges de plus en plus nombreux sentent s'éveiller en eux la vocation magnifique de bâtisseurs d'Empire.

Vendu.

 

[VAN OVERSTRAETEN (War)]. DE GEEST (Joost) et DHONDT (Chris) — War Van Overstraeten 1891-1981. Maître de l'Animisme. Préface de Serge Goyens de Heusch. Rixensart, Fondation War Van Overstraeten, 2003. In-4° (297 x 297 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 132 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, bel exemplaire.


Avant-propos :
   Une carrière, un destin hors du commun, menés de bout en bout par un homme hors du commun. Cette sorte de jugement ne serait démentie par aucun de ceux qui ont connu War Van Overstraeten. Révolté, puis révolutionnaire, témoin actif de la révolution d'Octobre, tribun d'extrême-gauche devant le plus bourgeois des parlements, anti-stalinien par opposition, trotskyste par conviction, il allait entrer en peinture comme on entre en religion, prenant ses distances d'avec un monde politique où, bien qu'orateur éprouvé, il se trouvait à court de mots pour exprimer une nature sans cesse balancée entre idéalisme et lucidité.
   Allait-il, par la peinture, poursuivre sa quête de justice sociale et d'égalité ? Ses deux premières œuvres, peintes en prison, furent un portrait et une nature morte. Dans les années trente, marquées par un expressionnisme triomphant et un surréalisme conquérant, Van Overstraeten choisit, à contre-courant, une manière de peindre qui, à l'instar d'un Jacob Smits, pénétrait l'âme des choses, l'intimité secrète de l'homme ordinaire. Salué par le sagace Paul Haesaerts comme le héraut d'un courant que l'on allait baptiser d'animisme, il reçut d'emblée, chose rare dans le monde des arts, les encouragements appuyés du peintre Albert Dasnoy, avec lequel il partage la paternité de ce courant.
   Comment décrire l'œuvre de Van Overstraeten ? Ce livre s'y attache abondamment. Chaque tableau est une invitation à regarder au-delà. Une matité de matière, dans une gamme chromatique feutrée, un éclairage comme en sourdine, parfois dramatique, une présence humaine constante, retenue, discrète, un fécond intimisme éloigné de tout esthétisme, tels en sont les éléments fondamentaux. Il convient d'y ajouter un respect de la nature, exprimée avec un sentiment presque religieux. Cette démarche, aussi éloignée des romantiques que des impressionnistes, est, elle aussi, révolutionnaire dans un contexte expérimental aux limites du conventionnel. War Van Overstraeten, un haut-lieu de la peinture belge du siècle dernier.

Vendu.

 

VERCORS (Jean Bruller, dit) — Sept sentiers du désert. Récits. Paris, Presses de la Cité, 1972. In-8° (137 x 207 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 243 p., (collection « Romans »).


En quatrième de couverture :
   Plus ou moins apparente ou cachée, toujours devant chaque être humain s'ouvre une route qui pourra le conduire à son accomplissement. Encore faut-il qu'il sache la reconnaître, souvent à travers un échec, un malheur. D'autres fois il y est appelé. Parfois aussi il succombe au piège d'une bifurcation. Le succès ou l'insuccès d'une vie, ou d'une part de cette vie, une liberté conquise, une victoire sur la mort peuvent dépendre d'un de ces sentiers trouvés ou non dans le désert.
   Un malade qui se sait condamné mais qui découvre une misère plus grande que la sienne ; un professeur de science à qui l'infamie des siens ne laisse d'autre alternative que la résignation ou le suicide ; un garçon brillant mais dévoyé et une fille née du ruisseau que transfigure un cataclysme ; un homme que poursuit le remords d'un mensonge anodin d'enfance ; d'autres si primitifs qu'ils n'atteignent pas à l'esprit d'un castor et un Lazare ressuscité qui fuit sa désespérance, tels sont les protagonistes qu'on trouvera dans ces pages, chacun croisant un jour sa propre route, découvrant dans les sables où l'égaraient sa faiblesse et ses ignorances l'issue masquée qui attendait ses pas.

Vendu.

 

VILLARD (Marc) — Un jour je serai latin lover. Nouvelles. Nantes, L'Atalante, 1998. In-12 (130x 180 mm.) collé, 163 p.
   Couverture illustrée par Loustal.


En quatrième de couverture :
   « Hier soir, pris d'une subite envie d'uriner, je décide de hisser la superstition au niveau de la performance esthétique. À savoir, si j'arrive à pisser sans souiller la lunette bleu ciel de mes toilettes, je me décroche une critique dans Le Courrier de Paimbœuf du lendemain. Mon jet, plutôt poussif en temps habituel, fuse, droit et volontaire, au centre de la cuvette. Et le miracle nimbe soudain ma modeste salle de bains d'une aura mystique : j'ai réussi. Ce matin, j'achète Le Courrier comme je le fais depuis dix ans et, là, amère déception. Pas une ligne. Rien, le néant.
   Je tiens à signifier avec force à la rédaction en chef de cet hebdomadaire : je suis déçu.
   Voire blessé. Car briser le rêve et les croyances d'un enfant de cinquante ans, c'est mal. Faites passer. »
   Dans le prolongement de J'aurais voulu être un type bien, Marc Villard continue de dire tout. Vous partagerez ici ses émois (immatures ?), ses mesquineries, ses frayeurs et ses improbables déterminations. Entre le burlesque du quotidien et le pathétique le plus discret surgit dans ces nouvelles un personnage qui nous parle en fin de compte de nous-mêmes.

5 euros (code de commande : 02281).

 

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La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 27 mai 2025

 

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