MISE À JOUR DU 29 AVRIL 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
ANSIEAU
(Cécile) et WATERLOT (Bernard) — Tous les chemins
mènent au Vodgoriacum. La représentation de la Gaule
et des chaussées romaines au travers des cartes anciennes.
Mons, Éditions Musea
Nostra, 2025. In-8° (200 x 271 mm.) collé, 48 p.,
illustrations en couleurs, 15 cartes à déplier.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
par l'A.S.B.L. Statio Romana, au Musée Gallo-Romain de
Waudrez, du 8 avril au 2 novembre 2025.
En quatrième de
couverture :
Malgré
son grand âge, la chaussée qui mène de Bavay
à Cologne, vestige archéologique antique, reste
bien inscrite dans le paysage de la Wallonie depuis plus de 2000
ans. De nombreuses fois remaniée, elle a été
utilisée au fil des siècles et continue à
l’être de nos jours sur de nombreux tronçons.
Le vicus de Vodgoriacum attesté
sur les itinéraires romains, aujourd’hui Waudrez près
de Binche, constitue la première station située
à une trentaine de kilomètres de la capitale des
Nerviens, Bavay.
Le Centre d’interprétation de la
Chaussée Romaine qui est installé au cœur même
du Vodgoriacum nous semblait l’endroit idéal pour
montrer au public comment cette importante voie de communication
et les agglomérations qui la jalonnent étaient représentées
dans la cartographie des XVIIe et XVIIIe siècles.
L’exposition qui a donné lieu à
cette modeste publication suscitera, nous l’espérons,
le développement d’un travail plus important afin
d’approfondir un sujet inédit et riche d’enseignement
historique...
25 euros (code de commande : 02198).
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[Académie Royale d'Archéologie de Belgique]. Annales de l'Académie Royale d'Archéologie de Belgique. LXV. 6e Série - Tome V - 4e livraison. Anvers, Van Hille et Marien, 1914. In-8° broché, [156 (pp. 429-584)] p., planches hors texte, bel exemplaire.
Table des matières
:
- Het
Kapittel van Sint-Pieterskerk te Turnhout en zijne statuten van
het jaar 1634, par J.E. Jansen.
- Le père Joseph-Marie Van den
Gheyn, S.J. Notice bio- bibliographique, par Fr. Van Ortroy.
10 euros (code de commande : 02273).
[ARDENNES FRANÇAISES]. COLLIN (Hubert) — Guide des Archives des Ardennes. Charleville-Mézières, 1974. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 482 p., illustrations.
Extrait du compte-rendu
de Jean-Yves Mariotte :
Dans la précédente livraison de
cette revue, Mlle Mosser a présenté les guides d'Archives
départementales à l'occasion de celui du Finistère
du au grand talent de J. Charpy. H. Collin continue brillamment
la série : son guide est beau et bien fait ;
on ne s'étonnera pas de voir souligner les qualités
esthétiques d'un ouvrage destiné en premier lieu
à faire connaître les Archives d'un département
à leurs usagers potentiels. Un beau livre, illustré
sans lésine, reflet d'un service public sûr de sa
propre « nécessité », ne constitue-t-il
pas un meilleur propagandiste qu'un « livre blanc » ?
Le contenu est conforme aux normes réglementaires :
renseignements pratiques (p. 7-12), historique du dépôt
(p. 13-41), présentation des cadres de classement et liste
des instruments de recherche (p. 41- 61), description des fonds
des Archives départementales dans l'ordre des séries
(p. 63-298), présentation des Archives communales et hospitalières
et des différents fonds complétant la documentation
ardennaise (p. 300-447), enfin quelques listes de notabilités
(p. 449-470). Le guide des Ardennes comporte donc moins d'innovations,
par rapport aux directives officielles, que celui du Finistère.
Par contre, on notera l'importance de la dernière partie
consacrée aux sources complémentaires, qui témoigne
des dépouillements exécutés par M. Collin
et ses prédécesseurs en dehors de leur dépôt.
L'étendue de ces recherches « extérieures »
s'explique assez bien par l'histoire du dépôt et
cette histoire est un martyrologe : le 14 ou le 15 mai 1940
« Mézières subit un terrible bombardement...
Tout le quartier du Pont de Pierre... fut complètement
écrasé et les Archives brûlèrent comme
une torche ». Sans doute avait-on pu évacuer
auparavant d'importantes séries anciennes. Il n'en disparut
pas moins 263 caisses dont les archivistes avaient pourtant soigneusement
préparé l'évacuation, qui ne put finalement
intervenir faute d'un crédit pour le transport.
De chapitre en chapitre, le guide nous offre
de lugubres « états des fonds détruits ».
Chaque fois que possible, il nous indique également le
moyen de pallier, au moins partiellement, ces énormes lacunes.
Les Ardennais disposent désormais d'un
instrument de recherche de premier ordre, dont on ne saurait trop
louer la verdeur de style, la clarté d'exposition et la
richesse d'information (archivistique et bibliographique).
Bibliographie :
- Mariotte (Jean-Yves), « Hubert
Collin. Guide des Archives des Ardennes », dans Bibliothèque
de l'École des chartes, Année 1975 - 133-2 ,
pp. 377-379.
10 euros (code de commande : 02255).
AUQUIER (André) — Nuit de braconne. Bomal-sur-Ourthe, Éditions J. Petitpas, 1976. In-8° (145 x 210 mm.) broché, 135 p., illustrations en noir, exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
André
Auquier a fait paraître de nombreux reportages traitant
de la faune et de la flore des bois, des champs, des marais ;
du braconnage et de la chasse.
- De la St-Hubert à la St-André.
- Crépuscule automnal.
- La mort du vieux chêne.
- Nichée de faisans, hardiesse de
faisandeaux.
- De la bécasse au vanneau.
- Mai du muguet, ou des naissances au marais.
- Bilan de Nemrod, etc...
L’auteur affectionne tout ce qui a trait
aux mœurs du gibier à plume et à poil.
Le monde passionnant des gardes-chasse et des
braconniers, on le retrouve dans Nuit de braconne, un conte
ardennais où l'on découvre les espaces sylvestres
en toutes saisons.
La trame de cet ouvrage fait suivre une enquête
difficile, pour aboutir à une procédure basée
sur le code de Droit canonique.
Le soin de conclure est laissé au lecteur,
puisque « Le doute subsista... ».
12 euros (code de commande : 02271).
[BRANDES (Georg)]. ANDERSEN (Zsuzsanna Bjørn) — Il y a cent ans, la Belgique. Textes et documents du critique danois Georg Brandes. Bruxelles, Labor, 1990. In-8° (150 x 215 mm.) broché, 125 p., illustrations hors texte, (collection « Archives du Futur », n° 27).
En quatrième
de couverture :
En
1891, Georg Brandes, le grand écrivain et critique danois,
fit un voyage en Belgique et y rencontra plusieurs artistes et
écrivains, dont Émile Verhaeren et Pol de Mont,
avec lesquels il se lia d'amitié. C’est l'ensemble
des écrits de Brandes relatifs à ce voyage, ses
essais sur Verhaeren, de Mont et Maeterlinck ainsi que sa correspondance
avec ces trois écrivains que Zsuzsanna Bjprn Andersen nous
présente dans ce livre. On y découvrira un observateur
passionné et aigu qui, souvent, renouvelle notre regard,
tant sur la Belgique de la fin du dix-neuvième siècle
que sur les œuvres littéraires marquantes qu’il
analyse.
Docteur en littérature, Zsuzsanna Bjorn
Andersen enseigne la langue et la littérature hongroises
à l'Université de Copenhague. Elle est l’auteur
de plusieurs travaux, dont le livre Stemmen udefra (La
voix du dehors), paru en 1989 et consacré à
la réception de Georg Brandes en Hongrie.
8 euros (code de commande : 02269).
[BRETAGNE - CARNAC]. Carnac (Morbihan). Alignements mégalithiques de Kermario. Nantes, Édition La Cigogne, s.d. Carte postale à bords dentelés, 149 x 104 mm. Carte en bon état, portant le n° 56.034.09.
3 euros (code de commande : 02239).
CACHIN (Marcel) — Science et religion. Paris, Éditions Sociales, 1946. In-12 (118 x 154 mm.) agrafé, 62 p., exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
Les
religions furent toujours opposées aux hardiesses des philosophes
et des hommes de science.
D'après la légende antique, Prométhée
fut cloué sur un rocher du Caucase par les dieux de l'Olympe
pour avoir voulu éclairer les intelligences humaines.
Ce mythe rejoint le récit biblique de
l’homme chassé du paradis pour avoir goûté
au fruit de l'arbre de la science.
Les persécutions religieuses sont de
tous les temps.
Les païens d'Athènes firent boire
la ciguë à Socrate, parce qu’il ne croyait pas
aux dieux de la foule. Le philosophe Démocrite fut chassé
d’Abdère, et Héraclite banni d'Éphèse.
L'Église catholique a enfermé Galilée, fait
appliquer la question à Campanella ; elle a brûlé
vif Giordano Bruno à Rome et Vanini à Toulouse.
Elle a fait monter sur les bûchers ou étouffer dans
ses cachots cinq millions d'hommes à l'époque de
son Inquisition.
Les protestants de Genève ont brûlé
vif Michel Servet, médecin et théologien non orthodoxe.
Les rabbins juifs voulurent lapider Spinoza.
Il avait écrit l'admirable Traité théologico-politique
où il jugeait l'Écriture en libre penseur.
Descartes, promoteur de la pensée moderne,
a quitté la France pour être libre. Il s'est réfugié
dans la République hollandaise pendant 20 ans, afin d'échapper
aux poursuites de l'Église. Il ne voulait plus vivre dans
la « cave de l'aveugle ».
Récemment, Darwin et les darwinistes
ont été condamnés devant les tribunaux par
des sectateurs de l'Église protestante des États-Unis.
En un retentissant discours prononcé
à l'Assemblée législative le 15 janvier 1850,
Victor Hugo interpellait à la tribune les sectaires religieux
et leur lançait cette apostrophe :
À qui en voulez-vous ?
Je vais vous le dire.
Vous en voulez à la
raison humaine !
Pourquoi ? Parce qu'elle
fait le jour !
On peut dire que chaque progrès de la
science fait reculer la religion. On peut même affirmer
que la science nie Dieu et la religion.
Lorsque Napoléon reçut Laplace
pour le féliciter de ses travaux sur la mécanique
céleste, il lui demanda pourquoi il n'avait pas parlé
de Dieu dans son ouvrage. Et le grand mathématicien répondit
à l'empereur : « Sire, je n'ai jamais eu
besoin de cette hypothèse ! »
Tous les savants pourraient reprendre à
leur compte ce mot fameux de Laplace.
Entre les religions et la science, il faut choisir.
Vendu.
CHAILLEY-BERT
(Joseph) — Les compagnies de colonisation sous l'Ancien
Régime. Paris, Armand
Colin, 1898. In-8° (121 x 185 mm.) broché, 192 p.,
couverture un peu défraîchie.
Rare édition
originale.
Table des matières
:
- Les
compagnies privilégiées de colonisation.
Chapitre I. Causes, buts, procédés.
1. Pourquoi des compagnies
privilégiées de colonisation ?
2. Les compagnies de l'Ancien
Régime.
3. Le but, les moyens, les
chartes.
Chapitre II. Encouragements accordés
aux compagnies.
1. La période de fondation :
le monopole, les droits régaliens ; les secours en
argent.
2. La période de fondation :
le peuplement ; les souscriptions.
3. Les faveurs de la royauté ;
la période d'exploitation.
Chapitre III. Causes d'insuccès.
1. Causes imputables aux chartes
mêmes ou au principe des compagnies privilégiées.
2. Causes imputables au roi
et à sa politique.
3. Causes imputables à
la gestion des compagnies.
4. Causes imputables à
la contradiction entre la rigueur du monopole et la timidité
avec laquelle on l'appliquait.
Chapitre IV. Les résultats.
Chapitre V. Résumé et conclusions.
35 euros (code de commande : 02254).
CHANGEUX (Jean-Pierre) — L'homme neuronal. Paris, Fayard, 1983. In-8° (155 x 234 mm.) broché, 419 p., illustrations, (collection « Le Temps des Sciences »).
Préface :
L’Homme neuronal est né en
1979 d’un entretien avec Jacques-Alain Miller et ses collègues
de la revue Ornicar ?, devenue entre-temps l’Âne.
Ce dialogue à bâtons rompus entre psychanalystes
et neurobiologistes eut le mérite de démontrer,
contre toute attente, que les protagonistes pouvaient se parler,
voire même s’entendre. On oublie souvent que Freud
était neurologue de métier mais, depuis son Esquisse
d’une Psychologie scientifique de 1895, les multiples
avatars de la psychanalyse ont coupé celle-ci de ses bases
proprement biologiques. Ce dialogue renoué avec les sciences
« dures » est-il le signe d’une évolution
des idées, d’un retour aux sources, voire, pourquoi
pas, d’un nouveau départ ?
Autre signe positif de cette rencontre :
elle a permis de mesurer la distance qui reste à parcourir
pour que ces échanges de vues deviennent constructifs et
qu’une synthèse enfin émerge. Peut-être
le moment est-il venu de réécrire l'Esquisse,
de jeter les bases d’une biologie moderne de l’esprit ?
Ce n’est certes pas la prétention de ce livre, dont
le propos est plus limité : informer et, si possible,
intéresser le lecteur aux sciences du système nerveux.
Les connaissances dans ce domaine ont connu au cours des vingt
dernières années une expansion qui ne se compare,
par son importance, qu’à celle de la physique au début
de ce siècle, ou à celle de la biologie moléculaire
vers les années 50. La découverte de la synapse
et de ses fonctions rappelle, par l’ampleur de ses conséquences,
celle de l’atome ou de l’acide désoxyribonucléique.
Un nouveau monde se dessine et le moment paraît opportun
d'ouvrir ce champ du savoir à un public plus large que
celui des spécialistes et, si possible, de lui faire partager
l’enthousiasme qui anime les chercheurs en ce domaine. Depuis
l’entretien d’Ornicar ?, j’ai ressenti
la nécessité de rassembler faits et documents récents
qui témoignent de ce mouvement. Il était hors de
question de présenter un tableau exhaustif des recherches
contemporaines sur le système nerveux : il a fallu
choisir. On me reprochera sans doute certaine partialité
dans ce choix. Je l’accepte. L’expérience de
plusieurs années d’enseignement au Collège
de France m’a convaincu qu’un échange fructueux
ne peut s’établir avec son public que sur la base
d’un petit nombre d’idées simples et fortes.
Que ma partialité soit ici interprétée comme
un souci de didactisme.
Les sciences de l’homme sont à la
mode. On parle et on écrit beaucoup, que ce soit en psychologie,
en linguistique ou en sociologie. L’impasse sur le cerveau
est, à quelques exceptions près, totale. Ce n’est
pas un hasard. L’enjeu paraît beaucoup trop important
pour cela. Cette négligence délibérée
est cependant de date relativement récente. Est-ce par
prudence ? Peut-être craint-on que les tentatives d’explication
biologique du psychisme ou de l’activité mentale ne
tombent dans les pièges d’un réductionnisme
simpliste ? Alors on préfère déraciner
les sciences humaines de leur terreau biologique. Conséquence
surprenante : des disciplines au départ « physicalistes »,
comme la psychanalyse, en sont venues à défendre,
sur le plan pratique, le point de vue d’une autonomie quasi
complète du psychisme, revenant à leur corps défendant
au traditionnel clivage de l’âme et du corps.
Le développement des recherches sur le
système nerveux s’est toujours heurté, au cours
de l’histoire, à de farouches obstacles idéologiques,
à des peurs viscérales, à droite comme à
gauche. Toute recherche qui, directement ou indirectement, touche
à l’immatérialité de l’âme
met la foi en péril et est vouée au bûcher.
On craint aussi l’impact sur le social des découvertes
de la biologie qui, usurpées par certains, peuvent devenir
des armes oppressives. Dans ces conditions, il apparaît
plus prudent de trancher les liens profonds qui unissent le social
au cérébral. Plutôt que d’aborder le
problème de front, on préfère, une fois de
plus, occulter ce dangereux organe. Alors, décérébrons
le social !
Enfin, les bonnes lectures du rayon « Sciences
humaines » touchent en général la corde
personnelle : ici l’engagement politique, là
la vie sexuelle ou l’éducation des enfants. La recherche
des mécanismes « internes » qui s’y
trouvent engagés intéresse beaucoup moins. Elle
ne débouche à brève échéance
sur aucun code de bonne conduite, ne livre pas le secret du bonheur,
ne permet pas de prévoir l’avenir.
Observées d’une autre planète,
les conduites humaines paraîtraient bien surprenantes. L’homme
est une des rares espèces animales qui tue ses semblables
de manière délibérée. Mieux, ici il
condamne le crime individuel, là il décore les responsables
d'homicides collectifs ou les inventeurs d’atroces machines
de guerre. Cette folle absurdité le poursuit à travers
son histoire depuis l’invention de la hache en pierre taillée
jusqu’à la mise au point des bombes thermo-nucléaires.
Elle a résisté à toutes les religions et
à toutes les philosophies, même les plus généreuses.
Comme le souligne A. Koestler (1967), elle est bien inscrite « en
dur » dans l’organisation du cerveau de l’homme.
Mais l’homme a aussi décoré la Chapelle Sixtine,
composé le Sacre du Printemps, découvert
l’atome. « Quelle chimère est-ce donc que
l’homme ? Quelle nouveauté, quel monstre, quel
chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige ! »
Qu’a-t-il donc dans la tête, cet Homo qui s’attribue
sans vergogne l’épithète sapiens !
4 euros (code de commande : 02262).
[CHARLEROI]. Documents & Rapports de la Société Royale Paléontologique & Archéologique de l'arrondissement judiciaire de Charleroi. Tome XXXXI. 1936. Thuin, Huau, [1937]. In-8° (175 x 255 mm.) broché, XIII, 172 p., illustrations hors texte, deux planches à déplier, exemplaire en bon état.
Table des matières
:
- Listes des membres du Cercle au 31 décembre
1936, p. III.
- Sociétés avec lesquelles le
Cercle échange ses Documents et Rapports, p. X.
- Assemblées Générales
et Rapports du Secrétaire Rapport sur l'Activité
de la Société en 1935, p. XIII.
- Toponymie de la Commune de Gerpinnes,
par J. Roland, p. 1.
- Note sur le Bail à ferme dans
le pays de Thuin au XVIIIe siècle, par L. Deltenre,
p. 80.
- Notre-Dame Miraculeuse de Trazegnies,
par L. Deltenre, p. 124.
- Notre-Dame des Carmes à Thuin,
(1673-1800), par L. Deltenre, p. 152.
Vendu.
CLAUDEL
(Paul) — Le
Père humilié.
Drame en quatre
actes. Paris, Éditions de la Nouvelle Revue Française,
1920. In-8° (130 x 190 mm.) broché, 189 p., exemplaire
numéroté sur vélin (n° 723), rousseurs.
Édition
originale, après L'Otage et Le pain dur,
il s'agit de la troisième pièce de la trilogie des
Coûfontaine.
Notice du site Théâtre-documentation
:
L'action
se déroule à Rome, de 1869 à 1871, alors
que troupes de Garibaldi s'emparent des États du pape et
que se déclare en 1870 la guerre entre l'Allemagne et la
France alliée à l'Italie. Le premier acte se déroule
dans les jardins d’une villa de Rome, où un exilé
polonais, le prince Wronsky, donne une fête costumée
où se rencontrent Pensée de Coûfontaine, fille
aveugle de Sichel et de Louis de Coûfontaine, devenu ambassadeur
de France en Italie, et les frères Orian et Orso de Homodarmes,
neveux du Pape, tous deux amoureux de Pensée. Pensée
entraîne Orian dans une promenade à travers les jardins
où ils s'avouent leur amour. L'acte II se situe dans un
cloître où le pape s'entretient avec un frère
mineur, auquel il confie son inquiétude et son désarroi
devant les menaces qui pèsent sur les États du Saint-Siège,
puis avec Orso et Orian de Homodarmes, auquel il conseille de
renoncer à sa passion pour se livrer à sa vocation
religieuse et de s'effacer pour laisser son frère épouser
Pensée. À l'acte III, situé au mois de septembre
1870, alors que Rome a été conquise par Garibaldi
et la France vaincue par l'Allemagne, Orian, qui s'était
éloigné pendant un an, retrouve Pensée qu’il
n'a pas cessé d'aimer et tous deux cèdent à
leur passion. Les fiançailles d'Orso et Pensée sont
rompues. Au dernier acte, en 1871, Pensée attend un enfant
d'Orian. Mais Orso vient annoncer la mort d'Orian tué sur
le champ de bataille dans la guerre contre la Prusse. Il a rapporté
sa tête, puis, dans une version corrigée du drame
en 1946, son cœur dans une corbeille de fleurs. Pensée
épousera Orso pour sauvegarder l'honneur et élever
son enfant, tout en restant indéfectiblement fidèle
à Orian.
Bibliographie :
- Le Père humilié (Paul
Claudel), page du site « Théâtre-documentation.com
».
15 euros (code de commande : 02268).
DALEM (Robert) — Esneux au XXe siècle. Bomal-sur-Ourthe, Petitpas, 1976. In-8° (145 x 213 mm.) broché, 336 p., une carte à déplier, exemplaire en parfait état.
Table des matières
:
lre
partie.
- Avant-propos.
- La commune.
- Sentiers, chemins et
routes.
- Anciens chemins et
sentiers.
- Des noms de rues.
- L'eau potable.
- Liste des sources,
fontaines, etc.
- L'instruction publique.
- Le canal.
- Le chemin de fer.
- Les anciens ponts.
- 1900- 1914.
- Généralités.
- Vie
et coutumes.
- L'église
d'Esneux.
- Autres
églises et chapelles.
- Un
journal local.
- La
villégiature.
- La
première fête des Arbres.
- L'hôpital
intercommunal le monument Montéfiore.
- Le
mémorial Lemonnier.
- Les
réjouissances estivales.
- L'achat
de Beaumont.
- L'acquisition
du parc du Mary.
- 1914 - 1918.
- La
grande guerre.
- 1918 - 1940.
- Généralités.
- Un
orage extraordinaire.
- La
crise des logements.
- La
voirie.
- Le
corso fleuri.
- La
défense des sites.
- La
plus forte inondation du siècle.
- Un
projet de barrage.
- Une
découverte à Beaumont.
- Le
tourisme et les arbres.
- La
guerre froide.
- 1940 - 1945.
- La
guerre mondiale.
- Urbanisme
et reconstruction.
- 1945 - 1964.
- Généralités.
- L'administration
de la Commune.
- Le
tourisme.
- Fêtes
et réjouissances populaires.
- Les
malheurs du parc du Mary.
- Un
hiver terrible.
- Le
nouveau pont et les aménagements de la rive droite.
2e partie. 1965 - 1976.
- Deuxième avant-propos.
- On change de crémerie.
- Achats de terrains
et nouvel hôtel de ville.
- Un marché public.
- Une nouvelle usine.
- Le nouveau rite liturgique.
- Électricité,
éclairage public et télédistribution.
- Nécropole franque.
- Le monument aux carabiniers
cyclistes.
- Une maison des jeunes.
- Hoûte-si-Plout,
cité universitaire.
- Le comblement du canal
vers La Gombe.
- Un nouveau bureau des
postes.
- Jumelage de communes...
et de la F.N.C.
- Découverte d'un
trésor.
- Un pavillon du Tourisme.
- Un monument au Roi
Albert.
- Une émission
postale à caractère touristique.
- Station verte de vacances.
- Esneux érigé
en doyenné.
- Esneux et les arbres.
- Notre sceau communal.
- Deux centenaires en
moins d'un siècle.
- Les élections
de 1970.
- Le nouvel hôpital.
- Le kiosque à
musique transformé en local pour pensionnés.
- La Reine Fabiola nous
fait visite.
- Les immondices.
- Le château de
Lavaux.
- Le château « Le
Fy ».
- Le château d'Avionpuits.
- Le Rond-Chêne.
- La Fondation Montéfiore.
- Camping à gogo.
- Randonnées sportives
et promenades instructives.
- Les autoroutes.
- La route buissonnière.
- La sécheresse
du siècle ?
- L'instruction publique.
- Dragage de l'Ourthe
et muraillage des berges.
- Les fouilles de Beaumont.
- Que d'eau, que d'eau
!
- On change les plaques
des rues.
- Nouvelles acquisitions.
- La culture, le sport
et les activités diverses.
- Informations générales
en bref.
- Les élections
communales de 1976 illustrées.
- Bienvenue à
Tilff. Adieu à l'ancien Esneux.
- Au fond...
- Conclusion.
- En annexe :
- Liste des quartiers
et dépendances d'Esneux.
- Liste des rues.
- Liste des sites et
monuments classés.
12 euros (code de commande : 02272).
DASCHKOFF (Catherine Dachkov) — Mémoires de la princesse Daschkoff dame d'honneur de Catherine II impératrice de toutes les Russies. Édition présentée et annotée par Pascal Pontremoli. Paris, Mercure de France, 1966. In-8° (140 x 206 mm.) broché sous couverture à rabats, 376 p., (collection « Le Temps Retrouvé », n° IX), exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
La
princesse Daschkoff naquit en 1743, à Saint-Pétersbourg.
En 1762, Catherine II montait sur le trône. Ce sera
désormais l'époque de deux Catherine, et gageons
que notre princesse fût restée la grande, pour la
postérité, si l'ombre immense de l'impératrice
n'avait obscurci tout son siècle. La princesse Daschkoff
connut à peu près tout – et tous –
de son temps, et ses mémoires sont le lieu de rencontre
de la Cour de Russie et des têtes couronnées d'Europe,
des savants et de Diderot, des académiciens, dont elle
fut la directrice, et des linguistes, dont elle fut la collègue.
C’est presque un roman. C’est que
sa vie le fut : les temps s'y prêtaient et la stature
exceptionnelle d’une femme qui fut savante, mondaine, philosophe,
organisatrice et conteuse brillante, et dont l'éclat n'eut
pas à pâlir des lumières dont sa vie fut environnée.
Vendu.
[DONNAY
(Jean)]. Hommage à Jean Donnay 1910-1980. 70 ans d'aquarelles, dessins, gravures, lavis.
Préfaces de Françoise
Clercx-Léonard-Étienne et Jacques Parisse.
Tête-à-tête avec Jean Donnay par Jean Otten.
Liège, [Arts 80], 1981. In-8° (217 x 184 mm.)
broché, [74] p., nombreuses illustrations en noir
et en couleurs, une coupure de presse, exemplaire en bel état
et portant la signature de l'artiste à la page de garde.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
par Jean Otten, et présentée aux Chiroux et aux
Dominicains, à Liège.
Extrait de la préface
de Jacques Parisse :
Ainsi
qu'il convient en matière de critique d'art j'ai connu
l'œuvre avant de connaître son auteur. Ma première
rencontre avec Jean Donnay en personne date des premiers mois
de 1961. J'avais peu de jours avant fait paraître une chronique
à son propos. Je circulais rue des Clarisses ; une
petite Volkswagen noire s'arrête à ma hauteur au
milieu de la chaussée. Jean Donnay sort, me remercie avec
gentillesse et courtoise ironie. Un quidam automobiliste accroche
sa voiture. Je l'en avertis. Sans émoi, calmement, il prend
congé comme on dit et s'en va tout aussi calme voir ce
qu'il en est...
Depuis lors Jean Donnay a fini de nous étonner.
Tant de rencontres organisées ou fortuites (aux « mardis »
de Georges Comhaire, aux cimaises, aux rayons des librairies,
dans son atelier-phare de Cheratte) n'ont pas manqué de
nous confirmer le personnage qu'il est. En lui se rassemblent
la force morale, la discrétion sur lui-même, l'intérêt
et l'amitié pour les autres et leur œuvre, l'ouverture
d'esprit et cette culture profonde et réfléchie
qui fait de lui un humaniste de notre époque.
Que dire, dès lors, de l'œuvre qui
n'ait été dit et écrit ? Comme pas un
il maîtrise la gravure « classique »,
entendons par là celle qui peut tout exprimer sans expérimenter
la « nouvelle cuisine ». Il s'est donné
Rembrandt pour maître. Comme l'immense Hollandais le maître
de Cheratte conduit son trait là où il veut, comme
il veut aussi bien dans le fouillis organisé, serré,
dramatique au cœur de l'usine noire, que sur un chemin de
croix ou dans la paix des pâtis du plateau de Herve :
quelques traits plus caresses que griffures décrivent la
haie et l'arbre, la charrue au repos, le voyageur biblique qui
surplombe la Basse-Meuse. Pas d'éclat, pas d'esbrouffe,
jamais la science (il connaît tout de la gravure :
il l'a enseignée succédant à François
Maréchal, précédant Georges Comhaire) ne
s'étale. Il nous laisse le soin de voir et d'ajouter notre
propre rêverie. Chacune des planches de Jean Donnay (un
millier) a son poids d'âme, de sensibilité, d'amour,
de complicité avec l'homme an travail ou dans la paix précaire.
Notre vieux maître Arsène Soreil
a bien dit dans la monographie consacrée à Jean
Donnay l'importance du peintre. Le maître de Chenille n'est
pas parent de son homonyme Auguste Donnay, le maître de
Mery, mais que d'affinités néanmoins : une
idéalisation teintée de mysticisme, un même
goût de la nature organisée pour et par l'homme,
une économie de matière et de couleurs savantes,
le dédain du « grand sujet » au bénéfice
exclusif de la sincérité et de l'humanité.
L'art enfin tout autant chez le graveur que chez le peintre de
dire beaucoup mine de rien.
Vendu.
EALLOT
(Edmund W.) — Le Japon à l'heure américaine.
Adaptation française
de François Brigneau. Avant-propos par R. Dermée.
Paris, Nouvelles Presses Mondiales, 1954. In-8° (177 x 227 mm.)sous
jaquette illustrée (défraîchie) d'éditeur,
188 p., nombreuses illustrations hors texte en noir, (collection
« Documents du Monde »).
Un ouvrage peu
courant !
En guise de préface
:
Le
récit qu'on va lire n'est ni un reportage de style « choses
vues », ni une histoire, ni un essai, mais la découverte
du « Japon à l'ère américaine »
faite par un journaliste américain et racontée par
lui.
C'est dire qu'il ne faut pas s'attendre à
trouver une œuvre pensée, composée, agencée
avec art, une étude construite à partir d'un plan
établi. Au contraire, l'intérêt de ce livre
réside dans l'authenticité d'un témoignage
spontané, mais qui ne va pas sans désordre, confusion,
redites, contradictions, toutes choses que nous avons conservées,
car elles donnent à l'ensemble sa qualité maî­tresse
qui est le mouvement même de la vie.
E.W. Eallot arrive à Tokyo en 1952, au
moment où le Japon va retrouver sa souveraineté.
Il est reçu par un de ses amis, le capitaine Eric Van S...,
qui fut, pendant la guerre, un des cerveaux du F.B.I. (Fédéral
Bureau of Investigation). Il commence à ouvrir les yeux
sur un monde étrange et surprenant. Il écoute. Il
épie. Il note ses découvertes, au jour le jour.
Avec une fougue de jeune chiot, il gambade autour de la réalité
japonaise. Rien ne le rebute. Il veut tout voir. Il passe des
anciens kamikazés, ces pilotes des avions-suicides
aux nouvelles geishas. La religion Zen l'attire comme les chaya,
c'est-à-dire les bordels. Il brasse les témoignages,
mêle aux descriptions des réflexions d'un tour plus
élevé, dont certaines frappent par leur pertinence,
dont d'autres retiennent par leur naïveté. Les certitudes
qu'il acquiert à un chapitre sont détruites au chapitre
suivant. Il va toujours sans rien perdre de son enthousiasme ni
de son humour.
En terminant, je voudrais remercier Mlle P.
Lanher, dont les recherches et les travaux de documentation ont
permis l'adaptation française de cet ouvrage. En effet,
pour mettre l'expérience de E.W. Eallot à la portée
du lecteur français, je l'ai quelquefois éclairée
par des exemples pris dans : Les Japonais, d'André
Duboscq (Editions S.E.F.I.) ; Ces voix qui nous viennent
de la mer (Gallimard) ; Jean Stœzel : Jeunesse
sans sabre ni chrysanthème (Plon) ; Elizabeth Gary
Winin : Windows for the crown Prince ; Ruth Bénédict :
The Chrysanthenum and the Sword ; Wein Sneider : L'Honorable
maison de thé (Hachette), etc. Qu'ils veuillent trouver
ici l'expression de ma reconnaissance.
13 euros (code de commande : 02244).
FRÉDÉRIC (Madeleine) — La stylistique française en mutation ? Bruxelles, Académie Royale de Belgique, 1997. In-8° (160 x 245 mm.) broché sous jaquette illustrée d'éditeur, 183 p., (collection « Classe des Lettres »), exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
L'ouvrage
s'attache à suivre les avatars de la stylistique française
des origines (XIXe siècle) à nos jours. Il propose
une redéfinition de la discipline et tente d'ouvrir cette
dernière à de nouvelles méthodes d'approche,
inspirées notamment de la linguistique textuelle et des
thèses de Mikhaïl Bakhtine. Des exemples empruntés
à la poésie, au roman policier et au récit
de guerre viennent étayer l'analyse.
10 euros (code de commande : 02241).
GENICOT (Léopold) — Racines d'espérance. [Vingt siècles en Wallonie par les textes, les images et les cartes.]. Bruxelles, Didier Hatier, 1986. In-8° (172 x 245 mm.) broché, 301 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture de la deuxième édition :
Racines
d'Espérance est salué par la presse unanime
comme un événement historique dont le romancier
René Henoumont donne la clef : « une histoire
de Wallonie où passent la ferveur et la tendresse :
un ton, une écriture, rien de professoral. »
Cette deuxième édition est le signe de ce succès.
Esprit d'une grande nouveauté et d'une indépendance
totale, Léopold Genicot, cet homme de terroir et de terroir
wallon est né à Forville le 18 mars 1914. Il a grandi
jusqu'à l'âge de 21 ans dans ces confins hesbignons
et ces origines marquent toute sa vie et son œuvre de professeur,
de chercheur et d'auteur. Avec Racines d'Espérance,
c'est 20 siècles de Wallonie que le maître qui régna
40 ans sur l'Histoire à l'université catholique
de Louvain inventorie, éclaire et raconte par les textes,
les images et les cartes. On découvre ici une richesse
et une productivité dont l'élan créateur
n'est pas éteint mais garantit l'avenir s'il n'est pas
entravé par des forces extrinsèques. Cette espérance
de l'historien Genicot n'est pas un acte de foi gratuit du Wallon
Genicot dans une éventuelle charité belge ;
elle tire ses racines d'une fécondité intacte de
son peuple. On peut faire confiance à l'homme de science :
il est de ceux qui portent au plus loin et au plus haut le génie
de sa terre. Il a fait des leçons et des séminaires
dans une cinquantaine d'universités, enseignant indifféremment
en français, anglais (« ma seconde langue »),
allemand (« ma troisième »), italien,
espagnol ; en France, Allemagne, Angleterre, Italie, Espagne,
Suisse, Israël, au Japon, en Amérique latine, aux
États-Unis, où il fut notamment, un semestre, visiting
professer à la fameuse Columbia University in the
City of New York, en Pologne, en Roumanie... Chevillé
dans son sol natal, ce sociétaire de l'Institut de France
(Académie des Inscriptions et Belles-Lettres), de l'Akademie
der Wissenschaften zu Göttingen, de la Medieval Academy of
America, docteur honoris causa de plusieurs universités,
aime par-dessus tout parler wallon avec « ses »
gens de Wallonie. Homme de passion, il les cultive toutes, de
la musique, « forme accomplie des mathématiques »,
à l'art de vivre, avec une ferveur pour ce qui se construit,
se bâtit, – comme ses livres, d'un style concis,
raboté jusqu'à l'os, sont construits et bâtis ;
l'unité de la création, qui implique passerelles
et correspondances entre arts et sciences, est un de ses credo.
Point de jargon technique, de néologisme abscons ;
ni hermétisme, ni logorrhée philosophiste ;
rien que de cohérent et d'accessible pour conter et montrer
la Wallonie. Le politique et l'économique ont leur juste
place, mais aussi le littéraire, l'artistique, la pensée,
« parce qu'on ne peut réduire la vie à
des pulsions économiques. » Et bien entendu
la croyance : christianisme romain et protestant, judaïsme,
libre-pensée reçoivent leur dû, important.
Racines d'espérance s'assigne aussi une mission
initiatique. Le lecteur qui en voudra savoir plus y trouvera les
invitations à de nombreux voyages dans le passé
wallon : 300 documents, cartes, graphiques, reproductions,
photographies, dont 16 pages en couleurs, illustrent le texte,
très linéaire. Panorama donc et complet, qui sera
particulièrement précieux aux enseignants et aux
étudiants mais qui retiendra aussi le lecteur de tous les
jours qu'intrigue, attire ou passionne la Wallonie. L'œuvre
écrit du professeur Genicot est divers et abondant. Son
Lignes de faîte du Moyen Âge, réédité
9 fois, a été traduit en 10 langues, y compris le
polonais et le japonais ; son Économie rurale namuroise
au bas Moyen Âge en 3 volumes est une œuvre de
chercheur qui fait autorité partout ; sa Spiritualité
médiévale — dont il dit : « C'est
un tout petit livre mais il a ma prédilection parce que
j'y ai présenté mes amis du Moyen Âge, que
je retrouvais avec joie chaque année dans mes cours » –
est le miroir d'un chrétien joyeux, qui n'a jamais mis
son drapeau wallon ni sa croix en poche et que humour et franc-parler
assurent de ne pas mourir sans ennemis.
Vendu.
GORKI (Maxime) — La Mère. Adaptation en trois actes par Nikolaï Okhlopkov. Traduction française de Natalia Trouhanova-Ignatieff. Paris, Éditions Sociales Internationales, 1936. In-8° (120 x 187 mm.) broché, 126 p., (collection « Petite Bibliothèque Théâtrale »), exemplaire non coupé.
En quatrième
de couverture d'une réimpression aux éditions Le
Temps des Cerises :
Pélagie,
femme du peuple et mère d'ouvrier va, sous l'influence
de son fils et de ses compagnons découvrir l'action révolutionnaire
et finalement s'y engager. par amour pour son fils et pour le
peuple, Pélagie, la sainte, l’humiliée, devient
le symbole du courage et de la révolution. Face aux persécutions
et aux déportations, la mère relève le drapeau
et reprend le combat…
Témoignage sur le mouvement ouvrier russe
quelques années avant la révolution d'Octobre, ce
roman est d'abord le portrait saisissant d’une femme du peuple.
Écrit en 1906, ce texte, traduit et admiré
dans le monde entier, inspirera des artistes tels que le cinéaste
Poudovkine ou Bertolt Brecht…
Un chef d'œuvre dont la dimension féministe
et l'aspect précurseur ont parfois été méconnus.
Vendu.
[HISTOIRE]. Écrire l'histoire du XXe siècle. [La politique et la raison.] Paris, Hautes Études - Gallimard - Seuil, 1994. In-8° (154 x 240 mm.) broché, 267 p., (collection « La Pensée Politique », n° 2), exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
Écrire l'histoire du XXe siècle.
- Présentation
- La passion révolutionnaire
au XXe siècle, par François Furet.
- Le XXe siècle,
la guerre et la paix, par Pierre Hassner.
- L'historiographie
philosophique d'Ernst Nolte, par Hans-Christof Kraus.
- L'Église
catholique et la démocratie, par Alain Besançon.
- Rousseau et la découverte
de la compassion politique, par Clifford Orwin.
- Des liens accidentés
entre progrès politique et progrès économique,
par Albert O. Hirschman.
La politique et la raison.
- Philosophie du jugement
politique, par Vincent Descombes.
- L'analyse des systèmes
bureaucratiques, par Michel Crozier.
- Vico et la « barbarie
de la réflexion », par Alain Pons.
- La raison dans le
droit. Philosophie et Common Law selon Blackstone, par Franck
Lessay.
- Calvin et la raison
révélée, par Ralph Hancock.
- Raison financière
et raison politique d'Ancien Régime, par Alain Guéry.
- La raison politique
chez Victor Cousin et Guizot, par Lucien Jaunie.
- Machiavel : état
de la question, par Rémy Freymond.
12 euros (code de commande : 02253).
HJORTH
(Arne) — La partie cambrésienne du polyptyque dit
« Terrier L'Évêque » de Cambrai.
Tome I. Le manuscrit
et la langue. Tome II. Le texte. Édition
publiée avec introduction, principes d'édition,
commentaires, planches et index complet des mots. Stockholm, Acta
Universitatis Gothoburgensis, 1971-1978. Deux volumes in-8°
(154 x 224 mm.) collés, 221 et 198 p., (collection
« Romanica Gothoburgensia », n° XII
et XVI), exemplaire bien complet du feuillet volant d'errata.
Une édition
peu courante et en bon état.
Extrait de l'article de
Jacques Chaurand :
Deux
volumes, dont le premier est une thèse soutenue à
l'Université de Göteborg, ont été consacrés
par A. Hjorth à la partie cambrésienne du Terrier
l'Évêque, document élaboré de 1255.
à 1276.
Dans le premier volume sont posées quelques
questions capitales relatives à la correspondance entre
graphèmes et phonèmes d'après le texte picard
étudié.
Un lexique raisonné rassemble dans le
premier volume des notes explicatives touchant les mots que l'auteur
a jugés insuffisamment élucidés jusqu'ici.
Le deuxième tome nous fournit, avec l'édition
du texte correspondant, des planches, des plans et de multiples
tables de mots : glossaire, tables de surnoms, noms de baptême,
des noms de lieux et de lieux-dits, des noms d'église,
des noms de rues, des noms de ponts, des noms divers. Une édition
ainsi conçue et présentée facilite beaucoup
des recherches onomastiques et nous ne manquerons pas d'en savoir
gré à l'auteur. Les planches nous aident à
nous représenter les realia de l'époque :
moulins, aubettes des changeurs, pilori, maisiel (« boucherie »)
etc.
Bibliographie :
- Chaurand (Jacques), Arne Hjorth, La
partie cambrésienne du Polyptyque dit «Terrier l'Évêque
» de Cambrai, dans Nouvelle revue d'onomastique,
Année 1984, fasc. 3-4, pp. 184-186.
Vendu.
[JEANNE D'ARC]. DELTEIL (Joseph) — Jeanne d'Arc. Paris, Bernard Grasset, 1925. In-8° (120 x 187 mm.) broché, VIII, 262 p., (collection « Les Cahiers Verts », n° 53), exemplaire numéroté sur vergé bouffant (n° 5726).
Préface :
Si
j'ai entrepris d'écrire une Vie de Jeanne d'Arc,
c'est d'abord parce que je l'aime. Et voilà une raison
suffisante ! Je crois être aujourd'hui le seul homme
capable de comprendre cette enfant. Elle m'est aussi proche, aussi
naturelle qu'une sœur. Je l'ai amenée à moi
à travers le désert archéologique. Elle est
là, toute neuve devant mes yeux. Les vieilleries de l'Histoire,
la dessiccation du Temps ne lui ôtent ni ses fraîches
couleurs, ni son sourire de chair. Non, ce n'est pas une légende,
ce n'est pas une momie. Foin du document et foin de la couleur
locale ! Je n'ai dessein ici que de montrer une fille de
France.
Ma Jeanne d'Arc a 18 ans.
7 euros (code de commande : 02250).
KACZYNSKI (Theodore) — La société industrielle et son avenir. [Titre original Industrial Society and Its Future.] Traduit de l'américain. Paris, Éditions de l'Encyclopédie des Nuisances, 1998. In-8° (140 x 220 mm.) collé, 123 p., exemplaire en parfait état.
Note de l'éditeur
:
Le
22 janvier 1998, Théodore Kaczynski a reconnu devant un
tribunal californien être le terroriste que la police avait
dénommé « Unabomber » ;
et par là même être l'auteur du manifeste – Industrial
Society and Its Future – dont « Unabomber »
avait obtenu la publication dans la presse, en assurant qu'il
cesserait en échange les attentats à la bombe qu'il
commettait depuis dix-sept ans. Ces attentats, destinés
selon leur auteur à frapper des individus liés à
la recherche scientifique ou diversement impliqués dans
la promotion du progrès technique, avaient fait trois morts
– le propriétaire d'un magasin d'ordinateurs,
un cadre d'une compagnie de publicité et le président
de la corporation des exploitants forestiers de Californie –,
ainsi qu'une vingtaine de blessés. Dénoncé
par son frère, qui l'avait reconnu grâce aux indices
fournis par le texte du manifeste, Kaczynski avait été
arrêté le 3 avril 1995. Lors de son procès,
commencé en novembre 1997, le droit d'assurer lui-même
sa défense lui fut refusé, le juge invoquant sa
« schizophrénie paranoïde »
et sa volonté de « manipuler le procès » ;
il finit donc par accepter de plaider coupable et fut condamné
à la prison à vie.
Dans la lettre que, juste après un dernier
attentat, il adressait en avril 1995 au New York Times
pour proposer d'abandonner le terrorisme si l'on publiait son
texte, Kaczynski écrivait : « Au cours
des années, nous avons consacré autant de soin à
la mise au point de nos idées qu'à celle de nos
bombes, et nous avons maintenant quelque chose d'important à
dire. » Après sa démission de l'Université
en 1969 (il était maître assistant de mathématiques
à Berkeley), il avait commencé par formuler sa critique
de la technologie sur un mode naïvement réformiste :
cherchant à susciter une campagne pour l'arrêt total
de la recherche scientifique, il proposait en 1971 de réclamer
l'adoption de lois en interdisant le financement tant public que
privé et, pour commencer, de créer une organisation
qui défendrait ce programme. On peut trouver un souvenir
de cette naïveté dans la critique lucide qu'il en
fait, bien revenu de telles illusions, en 1995. Mais si les moyens
qu'il a ensuite choisis pour poursuivre les mêmes buts ont
assuré à son manifeste la publicité qu'il
désirait, ils l'ont également affecté d'un
certain nombre de défauts qui sont comme le pendant conspiratif
de l'irréalisme réformiste-légaliste de sa
position antérieure : les perspectives qu'il trace
à son espèce de blanquisme (ou bakouninisme) imaginaire
sont évidemment d'autant plus floues qu'il n'est pas lui-même
parvenu au moindre début d'activité organisée
avec d'autres, malgré le sigle pseudocollectif (« FC »)
qu'il utilise comme signature. Quant aux attentats proprement
dits, outre qu'en règle générale ils atteignent
rarement ceux qui mériteraient d'en être les victimes
et que de toute façon le recours au terrorisme est encore
plus inefficace contre la société industrielle qu'il
ne l'a jamais été auparavant, on voit que ceux de
Kaczynski servent maintenant surtout à occulter
le contenu et l'existence même de son texte, auquel il n'a
plus du tout été fait allusion pendant la durée
du procès, ou seulement au passage, comme à une
preuve supplémentaire des obsessions paranoïaques
de son auteur.
Si nous avons voulu publier une nouvelle version
de Industrial Society and Its Future, après celle
qui est déjà parue en français [aux Éditions
du Rocher, en 1996], c'est qu'il nous a semblé que ce texte
méritait une traduction moins hâtive et sensationnelle.
À qui voudra le lire avec attention, il apparaîtra
que l'analyse de Kaczynski va, par son chemin singulier, droit
à l'essentiel, et atteint ce qui est bien le centre du
système universel de la dépossession : l'extinction
de toute liberté individuelle dans la dépendance
de chacun vis-à-vis d'une machinerie technique devenue
nécessité vitale. Il fallait donc que ce document
puisse rester, et c'est ce que notre édition lui assurera.
Vendu.
LANSSENS (Paul) — Geschiedenis van de Lanssens, Lansens, Lanssen, Lansen, Lamsens. 1460-2003. Sint-Michiels, Paul Lanssens, 2003. In-8° (170 x 240 mm.) broché, 703 p., illustrations.
En quatrième
de couverture :
Alle
« Lanssens », « Lanssen »
en « Lamsens » ter wereld stammen af uit
midden West-Vlaanderen. Voor de « Lansens »
en « Lansen » is echter enige nuanci vereist :
deze naamvormen zijn in West-Vlaanderen ontstaan, maar parallel
ook in de noordelijke landen (Scandinavie, Duitsland, en Nederland).
Na 5 jaar speurwerk moet dit boek aan alle Westvlaamse
La(m)ns(s)en(s) een stamboom geven tot in de jaren 1600.
Er zijn tien – los van elkaar staande –
stammen volledig uitgewerkt Torhout-Oostkamp, Zwevezele,
Koolskamp, Hasselt-Moeskroen, Lichtervelde, Gullegem, Oekene,
Koekelare, Oudenburg, en Gits.
De stamboomgegevens van ca 10.000 personen werden
omkaderd met 460 individuele verhalen, 265 foto's, uitleg over
het ontstaan van de familienaam, de geschiedenis van onze streek.
Tous les « Lanssens »,
« Lanssen » en « Lamsens »
au monde trouvent leur origine en Flandre Occidentale. Tandis
que pour les « Lansens » et les « Lansen »,
il faut aussi rechercher leur source dans les pays nordiques.
Fruit de cinq années de recherches, ce livre vise à
donner à tous les La(m)ns(s)en(s) d'origine flamande, leur
généalogie remontant aux années 1600.
Dix branches ont ainsi été entièrement
reconstituées : Torhout-Oostkamp, Zwevezele, Koolskamp,
Hasselt-Mouscron, Lichtervelde, Gullegem, Oekene, Koekelare, Oudenburg,
et Gits.
Les données généalogiques
de quelque 10.000 personnes sont rassemblées et illustrées
de 460 récits individuels et 265 photos. Le tout resitué
dans le contexte général de l'émergence de
notre patronyme et de l'histoire de notre région. Cet ouvrage
est rédigé en néerlandais, mais les récits
des interlocuteurs francophones ont été traduits
en français.
20 euros (code de commande : 02270).
LANVAL (Marc) — Propos d'un sexologue. Préface d'Ena Nilsen. Bruxelles, Les Éditions du Laurier, [1942]. In-8° (111 x 174 mm.) broché, 190 p., édition originale, un des 500 exemplaires numérotés (n° 312) sur vélin des papeteries 't Kindt.
Extrait de la préface
:
Depuis vingt-cinq ans déjà, Marc
Lanval s'est adonné à l'étude de la sexologie,
tant sur le matériel vivant que dans des tomes arides et
complexes ; il a passé tout naturellement de l'observation
de l'être humain à celle du couple, puis à
celle de la société dont l'un et l'autre sont les
composants, tous trois exhibant des qualités et des défauts
similaires dont l'exposant seul accuse la distinction.
Psychologie, sexologie et sociologie se sont
ainsi associées pour doter l'observateur perspicace et
le psychologue averti qu'est Marc Lanval d'un sérieux bagage
d'expérience qu'il a codifié dans ce recueil en
des propos et des réflexions tantôt lapidaires, tantôt
caustiques, parfois en pointes acérées, mais toujours
dans le but sincère et bien défini de débusquer
des préjugés, de dénoncer des erreurs, de
renverser des obstacles à un plus grand Bonheur Humain.
10 euros (code de commande : 02251).
MABILLE (Xavier), TULKENS (Charles-X.) et VINCENT (Anne) — La Société Générale de Belgique. 1822-1997. Le pouvoir d'un groupe à travers l'histoire. Bruxelles, Centre de Recherche et d'Information Socio-Politiques, 1997. In-8° (160 x 225 mm.) collé, 334 p., exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Le
CRISP a tenu, en toute indépendance, à retracer
les grandes lignes de l'histoire du premier groupe financier belge.
Premier par son antériorité par rapport à
tous les autres. Premier par son importance tout au long de ses
175 ans d'histoire.
Ce livre, d'un volume maniable et d'un style
accessible à tous, est d'abord un livre sur le pouvoir.
Laissant aux spécialistes les analyses de rentabilité
financière, il fournit – comme les autres travaux
du CRISP sur les groupes d'entreprises – les éléments
nécessaires pour une réflexion sur les rapports
entre pouvoir économique privé et pouvoir politique.
Le cas de la Société Générale
de Belgique est d'autant plus intéressant qu'il y a eu
parallélisme au milieu de XIXe siècle entre la croissance
du groupe et la formation de l'État comme à la fin
du XXe siècle entre la recomposition du groupe et celle
de l'État.
Vendu.
MACHIAVEL
(Nicolas) — Le Prince de Nicolas Machiavel, Secretaire
& Citoien de Florence. Traduit & Commenté par A.
N. Amelot, Sieur de Houssaie. Amsterdam,
Wetstein, 1683. [A Amsterdam,
/ Chez Henry Wetstein, 1683.] In-12
(97 x 160 mm.) plein parchemin « à la hollandaise »,
dos titré à la plume, [6 bl.], [3 (faux-titre, portrait
gravé, titre avec la vignette de l'éditeur)], [1
bl.], [28], 229, [3 bl.] p.
Exemplaire
en très bon état de cette édition
originale de la traduction d'Abraham Nicolas Amelot de La
Houssaie que le futur Frédéric II de Prusse
lut attentivement pour écrire son Anti-Machiavel.
En quatrième de
couverture :
Hendrik
Wetstein (Bâle, 1649 - Amsterdam, 1726) s'est installé
à Amsterdam où il entra en apprentissage chez Daniel
Elsevier, de 1669 à 1676 (année où il devint
membre de la guilde).
Wetstein maîtrisait de nombreuses langues :
le grec, le latin, le français, l'italien, le haut allemand,
le néerlandais et un peu d'hébreu ; durant
sa carrière amstellodamoise, il ne publia qu'un seul titre
en néerlandais. Il était spécialisé
dans les ouvrages scientifiques et d'érudition a publié,
entre autres, des ouvrages scientifiques en latin. Par exemple,
Wetstein est cité comme éditeur dans un certain
nombre d’ouvrages du médecin, mathématicien
et théologien danois Thomas Bartholin et de son fils. Wetstein
fut également l'éditeur de grands noms tels que
Molière et Hooft. On lui attribue également l'édition
en six volumes des œuvres complètes de Bacon en 1696.
Un autre scientifique célèbre dont les travaux ont
été publiés par Wetstein est Boyle. La relation
de l'éditeur d'Amsterdam avec le libraire Samuel Smith
a permis que l'édition originale londonienne de Boyle,
qui ne s'était pas bien vendue en Angleterre, puisse être
distribuée sur le continent, où Boyle est devenu
l'un des scientifiques anglais les plus célèbres.
Abraham Nicolas Amelot de la Houssaye
(Orléans, 1634 - Paris, 1706) occupa la fonction de secrétaire
d'ambassade à Venise. En 1676, il publia une Histoire
du gouvernement de Venise qui déplut aux Vénitiens,
ce qui lui valut d'être embastillé pendant six mois...
Cela ne tempéra pas son ardeur et la seconde édition
– augmentée – de ce livre fut interdite
et mise à l'Index ce qui provoqua une curiosité
telle que le livre devint une sorte de « best seller » !
Publiée en 1683, sa traduction de l'Histoire
du Concile de Trente, de Paolo Sarpi, ne fut pas mieux
accueillie...
Bibliographie :
- Luciani (Gérard), « Légitimité
de l’usurpation : la traduction de Machiavel par Amelot
de la Houssaye », dans Devenir roi, édité
par Isabelle Cogitore et Francis Goyet, UGA Éditions, 2001,
pp. 45-62.
Vendu.
MATOSSIAN (Chakè) — Fils d'Arachné. Les tableaux de Michelet. [Bruxelles], La Part de l'Œil, 1998. In-8° (162 x 230 mm.) broché, 237 p., illustrations, (collection « Théorie »).
En quatrième
de couverture :
Quel est le rôle de l'œuvre d'art
dans l'écriture de Michelet et particulièrement
dans le livre Le Peuple ? Le plus célèbre
des historiens français édifie un portrait du peuple
– qui est aussi un autoportrait – conférant
à l'écriture le statut de l'image. L'analyse menée
ici tente de révéler le lien entre le pouvoir de
l'image et l'image du pouvoir et, par conséquent, l'enjeu
que représente l'art dans la question de la tyrannie opposée
à la liberté, comme la haine à l'amitié.
Effectuant la relance du « raptus », Michelet,
fils d'Arachné, en tisse les fils et renvoie récriture
à l'activité arachnéenne, au tissage, archétype
de l'image-piège et de son rapport au pouvoir, mais aussi
modèle social dont la tapisserie de Bayeux témoignera.
Le tableau-texte opte pour le style de Rembrandt et son an de
l'ombre, opposé au style de Méduse hyper-réalisé
dans les faux portraits sous la lumière crue et assujettis
aux titres, aux mots, aux noms. Aux styles artistiques correspondent
les styles industriels, ainsi la tyrannie relève-t-elle
d'un style accordant la prédominance à la machine
sur les hommes et aux mots sur les choses. Matière vivante,
le texte de Michelet pose la question du modèle et du cadre
(Montaigne, le Musée des Monuments français), celle
du génie et de sa forme ou de la capture de l'instant (Rubens)
et celle encore de l'art social (Géricault) à l'opposé
de la terreur en peinture (David) qu'il détruit par l'écriture.
Michelet réalise une leçon d'anatomie où
la médusification, qui trouve son écho dans la Révolution
française, est non seulement maintenue dans le suspens
mais aussi transformée, par le recours au sacrifice lié
à la fête, en une Véronique, vraie image du
peuple et autoportrait de Michelet, imprimée sur le linge
de coton, indice économique et signe esthétique,
trame et fondement du tableau, nous conviant à regarder
et à lire autrement le présent.
10 euros (code de commande : 02258).
[NAPOLÉON Ier]. SAVANT (Jean) — Napoléon raconté par les témoins de sa vie. Paris, Éditions Corrêa - Buchet et Chastel, 1954. In-8° (143 x 226 mm.) broché sous une couverture composée par Massin, 459 p.
En quatrième
de couverture :
Tous
les amis de l'histoire connaissent les livres de Jean Savant,
plusieurs fois salué du titre de « grand maître
de l'histoire napoléonienne ».
Nul n'était mieux qualifié pour
écrire Napoléon raconté par les témoins
de sa vie, volume qui aurait pu s'intituler le film intégral
de la vie de Napoléon, le plus vivant, le plus mouvementé,
le plus vrai surtout, de tous les ouvrages consacrés à
Napoléon.
Jean Savant ambitionnait fortement de publier
ce livre aussi pittoresque qu'original, parce qu'il représente
le couronnement de son œuvre et la justification sans réplique
de tous ses travaux.
Des instantanés sans tricherie, des preuves
formelles, des documents uniques, émanés de ceux
et de celles (car les femmes aussi ont la parole) qui ont vu,
approché, servi, entendu, aimé, sténographié,
et, pour tout dire, « photographié »
Napoléon, voilà de quoi est fait ce livre qui restitue
la vrai visage de Napoléon.
La légende – haïe et combattue
sans merci par Jean Savant – reçoit ici le coup
de grâce. C'est que ce livre audacieux, irrésistible,
en calmant la « soif de savoir » du lecteur
offre, en deux cents tableaux, au moins deux mille images saisissantes,
rapides, sans démenti possible, et qui nous sont rendues
grâce à la puissance et à la sincérité
implacable de l'objectif de Jean Savant. Celui de l'histoire vraie.
13 euros (code de commande : 02243).
NICOLAS (Roger) — Lexique du parler champenois de Sugny. Liège, Société de Langue et de Littérature Wallonnes, 2000. In-8° (156 x 235 mm.) broché, 173 p., illustrations, (collection « Les Dialectes de Wallonie », tome 27 (1999)).
En quatrième
de couverture :
En
consacrant tout ce tome 27 des Dialectes de Wallonie à
l'édition d'un lexique, nous renouons avec une pratique
bien ancrée dans les usages de notre Société :
il suffit de rappeler, pour nous en tenir aux exemples les plus
récents, que le Lexique namurois de Lucien Léonard
constitua la matière de trois gros tomes du Bulletin,
et que le Lexique du patois gaumais de Chassepierre et de la
région de Jules Massonnet remplit une partie du tome
75 et la totalité du tome 76 du même Bulletin.
Le Lexique du parler champenois de Sugny
de Roger Nicolas que nous éditons aujourd'hui, s'il est
loin de posséder l'ampleur des deux travaux que nous venons
de citer, nous a paru cependant digne d'intérêt,
pour diverses raisons, et en particulier parce que la variété
linguistique dont il relève fait un peu figure de parent
pauvre dans les études de dialectologie wallonne. Il est
vrai que le champenois occupe en Belgique romane une aire extrêmement
réduite, puisque cinq communes (anciennes, antérieures
aux fusions) seulement – Membre, Bohan, Bagimont, Pussemange
et Sugny – sont rattachées à ce dialecte.
On peut se douter, par ailleurs, que, situées aux confins
de leur domaine linguistique, dans un autre pays, et à
proximité du wallon et du gaumais, dont elles n'ont pu
manquer de subir l'influence, ces communes excentriques ne donnent
qu'une image très partielle des particularités du
champenois. Mais on constatera que la lecture du Lexique
permet de dégager plusieurs traits originaux, propres aux
parlers de cette petite aire ou bien qu'ils partagent soit avec
le gaumais, soit avec des variétés wallonnes voisines.
Pour les situer par rapport à la vaste aire champenoise
de France, travail qui reste à faire, il conviendra de
s'appuyer avant tout sur les enquêtes de Charles Bruneau
et sur l'Atlas linguistique et ethnographique de la Champagne
et de la Brie de Bourcelot.
Sugny est un nom bien connu des folkloristes
– qui considèrent que L'Ardenne méridionale
belge du docteur Théodule Delogne est une monographie
exemplaire, comme on en souhaiterait beaucoup – et il
n'est pas, il s'en faut, complètement ignoré des
dialectologues : en effet, c'est le point 57 de l'Enquête
linguistique sur les patois d'Ardenne (1914-1926) de Charles
Bruneau, et, sous le sigle Ne 66, il apparaît également
dans l'Atlas linguistique de la Wallonie, mais de manière
très occasionnelle, la commune choisie par Haust pour représenter
ce secteur étant Bagimont. Si donc nous ne sommes pas totalement
dépourvus d'informations sur le parler de Sugny ni sur
le champenois de Wallonie, le travail de Roger Nicolas est, à
notre connaissance, le premier qui vise à rassembler sous
forme de lexique l'essentiel du vocabulaire que des enquêtes
orales permettent encore de recueillir aujourd'hui.
On ne peut que louer la volonté des auteurs
de limiter leurs investigations à un parler très
local, même si le petit nombre d'habitants et la régression
de l'emploi du dialecte au cours des dernières années
sont cause de lacunes importantes : il n'existe plus sur
place d'informateurs pour de nombreux aspects de la vie traditionnelle.
Et même une partie de ce qui a pu être consigné
ne survit que dans l'usage d'un petit nombre de locuteurs âgés
– plusieurs informateurs ont disparu avant la publication
du livre auquel ils avaient apporté leur pierre. La jeune
génération ne connaît plus que des bribes
de ce patrimoine déjà délabré, qu'elle
tâche d'enrichir de quelques innovations, généralement
empruntées au français populaire.
Au départ, les auteurs ont été
sensibles aux mots plus qu'aux formes grammaticales, et se sont
intéressés plus aux termes originaux qu'à
ceux qui ne différaient des termes français que
par des variantes phonétiques répétitives.
En éditant le Lexique, nous avons tâché
de corriger un tant soit peu cette orientation trop restrictive,
en insérant à leur place toutes les formes qui figuraient
dans les exemples et en conseillant des enquêtes complémentaires.
Il faut admettre que, même compte tenu de la situation actuelle
du patois à Sugny, tel qu'il est, le Lexique ne
peut prétendre avoir recueilli tout ce qui méritait
de l'être, mais on conviendra aussi sans doute que la récolte
n'est pas négligeable. Nous formons le vœu que les
auteurs restent sur la brèche et aient à cœur
de nous donner, dans les années qui viennent, un supplément,
qui s'attacherait en particulier à la description plus
complète des formes pronominales et des conjugaisons.
10 euros (code de commande : 02261).
['PATAPHYSIQUE]. Belles Lettres. [Paris], Collège de 'Pataphysique, 1963. In-8° (160 x 240 mm.) agrafé, 62, [2] p., illustrations.
Table des matières
:
- Une
spéculation d'Alfred Jarry.
- Maisons de correction.
- Lettres de Filiger à Alfred
Jarry.
- Lettres de Pierre Fort éditeur
de l'Amour en Visites à Alfred Jarry.
- Lettres de Julien Torma à
Jean Montmort.
- Une douzaine de pisseurs du Trt Satrape
Jean Dubuffet.
- Boivin le Cadet pat Noël Arnaud.
- Pour l'amour de Fargue, par Henri
Thomas.
Vendu.
POHL (Jacques) — Les variétés régionales du français. Études belges (1945-1977). Bruxelles, Université de Bruxelles, 1979. In-8° (161 x 241 mm.) broché, 187 p., (collection « Faculté de Philosophie et Lettres - Sources et Instruments », n° III).
En quatrième
de couverture :
S'appuyant
sur une bibliographie importante, l'ouvrage passe en revue les
études que des Belges ont consacrées aux variétés
régionales de la langue française.
La grande majorité de ces études
ont trait à la langue parlée en Belgique, considérée
moins comme un ensemble d'« écarts »
par rapport à un français qui serait celui des Parisiens
cultivés, que comme l'écheveau des usages qui peuvent
s'observer dans un territoire donné, et où se joignent
le social, le dialectal et le politique. L'auteur propose notamment
une définition du « belgicisme »
qui fait coïncider isoglosse et frontière franco-belge.
Plusieurs chapitres montrent, rapidement, ce
que la connaissance de notre « français régional
» doit aux travaux des historiens, des dialectologues, des
folkloristes, ainsi qu'à la littérature, et le livre
se termine par un panorama des « études belges »
relatives au français parlé dans le reste du monde
: l'Afrique y occupe une place de choix.
L'ouvrage présente les travaux, divers
et nombreux, qui, depuis la guerre, ont été consacrés
à la langue française qui se parle en Belgique :
études normatives ou descriptives, concernant le plus souvent
le lexique, mais dont un bon nombre ont trait à la phonétique,
à la syntaxe ou à ce qui relève de la sociolinguistique.
Vendu.
POSKIN (Arthur) — Traité de sylviculture. Troisième édition revue et complétée. Gembloux-Paris, Duculot-Librairie Agricole, 1949. In-8° (170 x 250 mm.) broché, 530 p., illustrations, (« Encyclopédie Agronomique et Vétérinaire », n° 5), exemplaire en grande partie non coupé.
Introduction à
la troisième édition :
La
Sylviculture a pour buts d'assurer la pérennité
de la forêt, de à son développement harmonieux
et de la former à sa destination économique.
Ses doctrines et ses méthodes étaient
basées autrefois, très judicieusement d'ailleurs,
sur une longue suite d'observations. Aujourd'hui encore. reste
d'application cette idée directrice, émise avec
tant de vérité et de précision, il y a près
de un siècle, par Parade, l'un des fondateurs de la science
forestière française : « Imiter
la nature, hâter son œuvre, telle est la maxime fondamentale
de la sylviculture. »
Dans ces derniers temps, la recherche scientifique
a dirigé une attention particulière sur la forêt,
sur les espèces végétales qui entrent dans
sa composition et sur le milieu où elle vit. La forêt
est considérée actuellement comme un organisme complexe
dans lequel interviennent non seulement le groupement végétal,
c’est-à-dire les arbres, dont le but est utilitaire,
ainsi que les autres plantes ligneuses ou herbacées, dont
le rôle n’est pas négligeable, mais aussi le
milieu, à savoir l'atmosphère et le sol. C’est
ce qui explique la place importante que doivent tenir dans la
Sylviculture moderne, les sciences qui, directement ou indirectement,
ont trait à la biologie de l'arbre et de la forêt,
comme la climatologie, la pédologie, l'écologie,
la phytosociologie, la phytogéographie, la génétique,
etc.
Certes, les forestiers ont toujours tenu compte
des rapports des végétaux ligneux avec le milieu
physique. En cette matière, ils ont été d'excellents
observateurs, des précurseurs même. Mais les nouvelles
disciplines, grâce à leurs doctrines fondées
sur la recherche et aux connaissances singulièrement élargies
qu'elles apportent, quoiqu'il y existe encore bien des lacunes,
donnent à la Sylviculture des bases scientifiques plus
solides et plus étendues, lui permettent de perfectionner
ses méthodes et d'appliquer d’une façon plus
précise ses théories à une situation déterminée,
quelle qu'en soit la position géographique.
Sans aucun doute, partout où elle joue
un rôle économique, la forêt doit être
adaptée par l’homme, aussi étroitement que
possible, au but poursuivi. Par conséquent, elle y diffère
plus ou moins de la forêt naturelle. Mais il importe de
réduire au minimum le trouble apporté aux lois biologiques
et, en tout cas, de ne pas diminuer la productivité du
sol. Ce n'est que par l'observation judicieuse de ces lois que
la forêt pourra satisfaire aux exigences du présent
et de l'avenir.
La Sylviculture subit donc une évolution
sérieuse et féconde en progrès.
Cette troisième édition conserve
le cadre général de l’ouvrage. Je me suis efforcé
d'y introduire, dans la mesure du possible et d’une façon
condensée, les connaissances nouvelles issues de la recherche,
de l’expérience et du mouvement des idées.
J’ai donc été amené à revoir
tout le texte, à le remanier et à le compléter.
Pour terminer, j’ai l'agréable devoir
d'adresser mes remerciements cordiaux à mes collaborateurs,
M. Boudru, chef de travaux, et M. Fouarge, chargé de cours,
pour l'aide précieuse qu'ils m'ont prêtée
dans la préparation de ce travail.
Je souhaite vivement que cette troisième
édition soit utile à la forêt et aux forestiers.
Vendu.
[RANCE]. Rance - Bas du Village
- Étang. Ghlin, Préaux,
s.d. Carte postale, 140 x 90 mm. Carte en bon état,
portant, au verso, la mention « Edit A. Bernard-Dupire »
et, au recto, le cachet à date (25 mai 1924) des établissements
d'outillage agricole Dasteau.
La société
ghlinoise d'édition a débuté ses activités
à la fin du XIXe siècle : avec ses deux fils, la
veuve Préaux réalisa des travaux d'imprimerie et
de photographie. L'activité de production de cartes postale
fut d'abord centrée sur la représentation de tout
ce qui concernait la commune de Ghlin avant de s'étendre
à d'autres domaines. L'activité de la société
Préaux se termina dans les années 1960.
4 euros (code de commande : 02247).
REINHARD (Marcel) — Avec Bonaparte en Italie d'après les lettres inédites de son aide de camp Joseph Sulkowski. Paris, Librairie Hachette, 1946. In-8° (146 x 228 mm.) broché, 315 p.
Table des matières
:
- Préface.
- Nota.
- Carte.
Première partie. Sulkowski et l'armée
d'Italie jusqu'en juin 1796.
Chapitre I. Le futur aide
de camp de Bonaparte.
Chapitre II. L'armée
d'Italie en juin 1796.
Chapitre III. La machine de
guerre.
Chapitre IV. La plume et l'épée.
Deuxième partie. La campagne d'Italie
vue et vécue par Sulkowski.
Chapitre I. La guerre et les
Italiens.
Chapitre II. Débarquement
en Italie.
Chapitre III. Bonaparte, Wurmser
et Sulkowski.
Chapitre IV. La première
campagne du Tyrol, de Roveredo à Saint-Georges.
Chapitre V. Hommage à
Cérès.
Chapitre VI. Sulkowski et
l'armée d'Italie à la veille de la campagne d'Arcole.
Chapitre VII. Recul devant
Alvinzi.
Chapitre VIII. Arcole.
Chapitre IX. Entre Arcole
et Rivoli.
Chapitre X. La victoire de
Rivoli et la capitulation de Mantoue.
Chapitre XI. Pie VI et l'armée
d'Italie.
Chapitre XII. La Grande Armée
de 1797.
Chapitre XIII. De la Piave
au col de Tarvis.
Chapitre XIV. Joubert au Tyrol.
Chapitre XV. L'armistice de
Leoben.
- Épilogue. Mort
pour la France !
12 euros (code de commande : 02242).
RUELLE
(Pierre) — L'Ornement des dames (Ornatus Mulierum). Le plus ancien recueil en français de
recettes médicales pour les soins du visage, publié
avec une introduction, une traduction, des notes et un glossaire. Bruxelles, Presses Universitaires de Bruxelles,
1967. In-8° (161 x 248 mm.) sous reliure toilée
d'éditeur, 112 p., (collection « Université
Libre de Bruxelles - Travaux de la Faculté de Philosophie
et Lettres », tome XXXVI), exemplaire en très
bon état.
Un ouvrage rare
avec un envoi de l'auteur au professeur Maurice Arnould.
Extrait de l'introduction
:
Le
sujet traité est de ceux qui n'intéressent pas seulement
les philologues. Pour les lecteurs – et les lectrices –
qu'eût rebutés une simple édition critique
du texte médiéval, nous avons cru bon de fournir
une traduction en français moderne. Celle-ci ne pouvait
avoir de prétentions littéraires. Au contraire,
pour respecter son modèle, elle en a gardé la gaucherie
dans toute la mesure compatible avec la clarté.
L'édition d'un texte consacré
aux « soins de beauté », quand ce
texte est du XIIIe siècle, n'est pas une occupation futile.
L'ancêtre de nos modernes « esthéticiennes »
choisissait lui-même les ingrédients d'étranges
préparations dont certaines, sans nul doute, devaient être
redoutables pour l'épiderme de ses clientes. Son art, c'est
l'art du médecin s'exerçant dans un domaine particulier.
L'Ornatus mulierum anglo-normand importe donc également
à l'histoire de la médecine et à l'histoire
des mœurs.
Il apporte aussi une contribution non négligeable
à l'histoire du vocabulaire. Des mots qui y figurent ne
nous étaient connus jusqu'à présent, du moins
dans un sens donné, que par des textes postérieurs :
dragant (XVIe s.), medecine (XIVe s.), semence
(1418). D'autres constituent des hapax : berbelettes,
dia castoree, furfurasches. Une troisième
série comprend des mots pris dans un sens qu'on ne retrouve
pas ailleurs : cler, curs, frire, nueus,
teste. D'autres mots enfin n'étaient connus, en
ancien français, que par un seul témoignage : unguend,
vert de Grèce.
25 euros (code de commande : 02266).
SAINT-GERMAIN (Jacques) — La vie quotidienne en France à la fin du Grand Siècle. D'après les archives, en partie inédites, du lieutenant général de police Marc-René d'Argenson. Paris, Hachette, 1965. In-8° ( 130 x 200 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 317 p., (collection « La Vie Quotidienne »).
Sur la jaquette :
Du
Grand Siècle on se rappelle surtout la première
partie, qui s'achève avec la mort de Colbert : époque
éblouissante où princes et grands seigneurs roulent
en carrosses dorés, ère de gloire militaire, dominée
par un roi orgueilleux entouré de fastueuses favorites.
La Vie quotidienne à la fin du Grand
Siècle, ouvrage très neuf, a le mérite
de nous faire découvrir une tout autre réalité,
beaucoup moins brillante. L'auteur se réfère fréquemment
aux archives, en grande partie inédites, de Marc-René
d'Argenson, lieutenant général de police, que ses
fonctions amenaient à connaître, dans les moindres
détails, la vie des Parisiens.
Des boutiques du Pont-Neuf aux boulangeries
de Gonesse, des halles aux échoppes d'indiennes du faubourg
Saint-Germain, ce livre nous promène au milieu d'une faune
hétéroclite, bizarre, parfois inquiétante.
Les Parisiens d'alors s'entassent dans une capitale déjà
surpeuplée, regorgeant de mendiants et de voleurs. Bourgeois
et pauvres s'entendent contre les archers du guet, et ce n'est
plus une mince affaire d'arrêter un délinquant dans
un quartier populaire.
La dorure des carrosses, prohibée par
le roi, continue cependant à insulter à la misère
des petites gens. Privilèges et monopoles aggravent le
mécontentement, encore accentué par l'agiotage.
Malgré quelques dispositions à caractère
social, rares et maladroites, malgré les efforts d'Argenson
et de ses commissaires, le mépris où l'on tient
le pouvoir ne fait que s'aggraver. Ainsi se crée le climat
politique qui conduira, trois quarts de siècle plus tard,
aux événements de 1789.
Vendu.
SOLLERS (Philippe) — Nombres. Paris, Seuil, 1973. In-8° (140 x 205 mm.) broché, 123 p., (collection « Tel Quel »), exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
Comment lever la contradiction entre discours
et histoire ? Sinon par la sortie de la scène
représentative qui maintient cette opposition ? Par
un texte dont la permutation réglée ouvre, non pas
sur une expression parlante, mais sur le réel historique
constamment actif ?
Entre l'imparfait (séquences 1/2/3) et
le présent (séquence 4) formant une matrice carrée
engendrant la narration et sa réflexion, s'inscrit le travail
qui détruit toute « vérité »
spectaculaire ou imaginaire. Cette destruction porte non seulement
sur le « sujet » éventuel du récit
– son corps, ses phrases, ses rêves –
mais aussi sur le récit lui-même qui se renverse
et s'immerge peu à peu dans les textes de différentes
cultures. L'écriture commence ainsi à fonctionner
« dehors », à brûler dans un
espace se construisant, s'effaçant et s'étendant
à l'infini de sa production. Un tel théâtre,
sans scène ni salle, où les mots deviennent les
acteurs et les spectateurs d'une nouvelle communauté de
jeu, doit donc aussi permettre de capter, dans ses croisements
de surfaces, notre « temps » : arrivée
du dialogue entre Occident et Orient, question du passage d'une
écriture aliénée à une écriture
traçante, à travers la guerre, le sexe, le travail
muet et caché des transformations.
Le roman imprimé ici n'est pas
un roman imprimé. Il renvoie au milieu mythique en train
de vous irriguer, de se glisser en vous, hors de vous, partout,
depuis toujours, pour demain. Il tente de dégager une profondeur
mouvante, celle d'après les livres, celle d'une pensée
de masses ébranlant dans ses fondations le vieux monde
mentaliste et expressionniste dont s'annonce, pour qui veut risquer
sa lecture, la fin.
9 euros (code de commande : 02249).
STERNBERG (Jacques) — Futurs sans avenir. Nouvelles. Préface de Gérard Klein. Paris, Éditions Robert Laffont, 1971. In-8° (136 x 215 mm.) broché, 322 p., (collection « Ailleurs et Demain »), exemplaire muni de sa bande d'annonce.
En quatrième
de couverture :
En
cas de fuite de temps, faut-il appeler le plombier ?
À combien faut-il affranchir une lettre
pour la plus proche étoile ?
Une fusée et deux cœurs suffisent-ils
au bonheur ?
À partir de quelques questions d'apparence
anodine, Jacques Sternberg se demande si nous avons une chance
d'atteindre le grandiose avenir annoncé par les prophètes
du meilleur des mondes.
Et si demain était pire qu'aujourd'hui ?
Et si le futur était barré par
un mur de néant ?
Après la préface, ce volume contient neuf nouvelles
:
- Fin de siècle.
- Bien sincèrement à vous.
- Nous deux.
- La persévérance vient à
bout de tout.
- Les éphémères.
- Bonnes vacances.
- Comment vont les affaires ?
- Si loin du monde.
- Échappement libre.
10 euros (code de commande : 02264).
VAN
CAENEGEM (Raoul Charles) — Guide to the sources of medieval
history. With the collaboration
of F. L. Ganshof. Amsterdam - New York - Oxford, North-Holland
Publishing Company, 1978. In-8° (158 x 230 mm.) sous
reliure d'éditeur, XV, 428 p., (collection « Europe
in the Middle Ages Selected Studies », volume 2),
couverture soigneusement plastifiée.
Exemplaire provenant
de la bibliothèque du professeur Jean-Jacques Hoebanx.
Avis de l'éditeur
:
The Guide to the sources of medieval history
is emphatically not a translation of its 1964 predecessor the
Kurze Quellenkunde des westeuropäischen Mittelalters,
still less of the author's original Encyclopedie van de Geschiedenis
der Middeleeuwen. It is a new up-to-date work aimed at providing
students and teachers of medieval history everywhere with ail
the bibliographical and other information they need to pursue
their interests as effectively as possible. As Professor of Medieval
History in Ghent the author was directly preceded by Professors
Ganshof and Pirenne, and his book is firmly based on the generations
of expertise in medieval history which has made this University
justly famous. In compiling it, Professer van Caenegem has been
ably assisted by other scholars and by his English wife, herself
an author of historical works.
Extrait de la préface :
When, in 1955, in the University of Ghent, I
started giving an annual course of lectures called « Encyclopaedia
of the Middle Ages » and conceived as an Introduction
to the written sources of medieval history and related auxiliary
sciences, I was greatly helped by the abundant material which
my predecessor, F. L. Ganshof, put at my disposal. After a few
years of teaching, I published a text-book, with Ganshof's collaboration,
which students and others interested in direct contact with medieval
chronicles and charters found useful. Shortly afterwards a German
version appeared, brought up to date and containing some additional
German material.
The desirability of an English version was suggested
from several quarters, not only to help scholars and students
in Anglo-Saxon countries but also elsewhere in the world, where
a knowledge of English is widespread and curiosity about Europe's
medieval past considerable. It is with pleasure, therefore, that
I put before the English reading public the present Guide to
the sources of medieval history, in an up to date version,
including publications up to 1975 (but always excluding mere reprints),
and enriched with chapters on historical metrology and the use
of computers in medieval studies.
Vendu.
VERPOORTEN (Jean-Marie) — L'ordre des mots dans l'Aitareya-Brahmana. Paris, Les Belles Lettres, 1977. In-8° (170 x 250 mm.) sous reliure d'éditeur, 437 p., (collection « Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université de Liège, fascicule CCXVI »), exemplaire en très bon état.
Présentation
de l'éditeur :
Ce
livre examine la place des mots dans la phrase, en général
stéréotypée, d’un parmi les traités
de rituel védique, l’Aitareya-brahmana. Tout
mot appartient à une des catégories syntaxiques
suivantes : verbe, nom à divers cas, adjectif prédicat
ou épithète, adverbe, pronoms divers, particules
de mot (comme eva etc.) ou de phrase (comme la négation
ou hi etc). Chacune d’elles fait l’objet d’un chapitre
où elles sont rangées d’après trois
positions de base : initiale, centrale et finale de proposition
et illustrées par des exemples extraits de l’ensemble
du texte et traduits en français. Ainsi le verbe serait
plutôt final, le prédicat précéderait
le sujet etc. Il reste ensuite à déterminer le pourquoi
des exceptions. Les chapitres 22 et 23 se penchent sur la place
des propositions : principales par rapport aux subordonnées
; complétives et citations par rapport au verbe d’appui.
Les chapitres 24 et 25 s’intéressent à l’ellipse
dans une suite de propositions parallèles ou au contraire
aux variations mineures entre elles.
25 euros (code de commande : 02259).
[WAUTERS (Jef)]. GRAF-BOURQUIN (Albert) — Jef Wauters. Arbon, Bibliophiler Verlag Arben Press, 1982. In-4° (310 x 308 m.) sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, [192] p., nombreuses illustrations à pleine page en couleurs, texte trilingue (allemand, français, néerlandais), tirage limité à 1400 exemplaires, exemplaire en bon état.
Texte de Giorgio de
Chirico :
Jef
Wauters appartiene alla categoria dei pittori magari onesti che
si ostinano ingenuamente a voler fare vera pittura, cioè
a voler seguire la tradizione, con un materiale inadatti, per
arrivare ad opere prive di qualità, quindi privi di vita
e di vero valore. Mi accorgo che questo pittore sta attento ad
una sua ricerca nella tradizione, e ciò gli fa onore perché
lo fa arrivare alla strada della vera pittura.
E’ stato giustamente notato che Wauters
accoglie nella tradizione della pittura onesta e sulla strada
degli antichi Maestri temi e atteggiamenti della vita attuale.
Si vede nelle sue opere. Ma il pregio io lo vedo anche nella sua
tendenza e nel suo coraggio di mirare a una pittura espressa con
colori ottenuti de proprie ricette. Perciò mi associo agli
auguri aggiugendo l’invito a continuare sulla strada della
pittura senza ismi, sulla strada cioè della Pittura vera.
Roma, 1962.
35 euros (code de commande : 02276).
aura lieu
le mardi 13 mai 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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