lundi 14 avril 2025

Les « nouveautés » du 15 avril 2025.

 

 MISE À JOUR DU 15 AVRIL 2025

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par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
 

 

NOUVEAUTÉ

ANSIEAU (Cécile) et WATERLOT (Bernard) — Tous les chemins mènent au Vodgoriacum. La représentation de la Gaule et des chaussées romaines au travers des cartes anciennes. Mons, Éditions Musea Nostra, 2025. In-8° (200 x 271 mm.) collé, 48 p., illustrations en couleurs, 15 cartes à déplier.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée par l'A.S.B.L. Statio Romana, au Musée Gallo-Romain de Waudrez, du 8 avril au 2 novembre 2025.


En quatrième de couverture :
   Malgré son grand âge, la chaussée qui mène de Bavay à Cologne, vestige archéologique antique, reste bien inscrite dans le paysage de la Wallonie depuis plus de 2000 ans. De nombreuses fois remaniée, elle a été utilisée au fil des siècles et continue à l’être de nos jours sur de nombreux tronçons.
   Le vicus de Vodgoriacum attesté sur les itinéraires romains, aujourd’hui Waudrez près de Binche, constitue la première station située à une trentaine de kilomètres de la capitale des Nerviens, Bavay.
   Le Centre d’interprétation de la Chaussée Romaine qui est installé au cœur même du Vodgoriacum nous semblait l’endroit idéal pour montrer au public comment cette importante voie de communication et les agglomérations qui la jalonnent étaient représentées dans la cartographie des XVIIe et XVIIIe siècles.
   L’exposition qui a donné lieu à cette modeste publication suscitera, nous l’espérons, le développement d’un travail plus important afin d’approfondir un sujet inédit et riche d’enseignement historique...

25 euros (code de commande : 02198).

 

[ALBANIE]. Conférence nationale des études sur la lutte antifasciste de libération nationale du peuple albanais. Tirana, Éditions « 8 Nëntori », 1975. In-8° (137 x 193 mm.) sous reliure d'éditeur, 209 p., exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   - Discours d’ouverture du Président de l’Académie des Sciences, le Professeur Aleks Buda.
   - La Lutte antifasciste de libération nationale, grande révolution populaire conduite par le Parti Communiste d’Albanie, par Nexhmije Hoxha.
   - L’union du peuple autour du Parti Communiste d’Albanie dans le Front de libération nationale, par Ndreçi Plasari.
   - L’insurrection armée du peuple albanais dans la Lutte antifasciste de libération nationale, par Vehbi Hoxha et Ndreçi Plasari.
   - La question du pouvoir dans la Lutte antifasciste de libération nationale du peuple albanais, par Luan Omari.
   - Le Mouvement de libération nationale du peuple albanais et la Lutte antifasciste mondiale, par Shyqri Ballvora et Sotir Manushi.
   - Problèmes de la culture nouvelle durant la Lutte antifasciste de libération nationale, par Bedri Dedja et Dhimitër S. Shuteriqi.
   - Conclusions de la Conférence nationale des études sur la Lutte antifasciste de libération nationale du peuple albanais, par Ndreçi Plasari.
   - Discours de clôture du Président de l’Académie des Sciences, par le Professeur Aleks Buda.

10 euros (code de commande : 02209).

 

ANDROPOV (Iouri Vladimirovitch) — Le léninisme, science et art de la création révolutionnaire. Rapport présenté à la réunion solennelle tenue à Moscou à l'occasion du 106e anniversaire de la naissance de V.I. Lénine. Moscou, Agence de Presse Novosti, 1976. In-8° (116 x 165 mm.) agrafé, 28 p., exemplaire en très bon état.


Préambule :
   Camarades,
   Il y a aujourd'hui 106 ans naissait Vladimir Ilitch Lénine, révolutionnaire et penseur de génie, créateur de notre parti, fondateur du premier État socialiste du monde. État des ouvriers et des paysans. Nous commémorons cette date marquante peu après le XXVe Congrès du P.C.U.S., dans le climat d'un nouvel élan de tout le peuple, d'une croissance continue de l'activité des Soviétiques dans le domaine politique et au travail.
   C'est avec le nom de Lénine, continuateur de la grande œuvre de Marx et d'Engels, qu'est entrée dans le XXe siècle la révolution prolétarienne victorieuse qui a inauguré une ère nouvelle dans l'histoire mondiale. C'est avec le nom de Lénine qu'est entrée dans notre siècle la communauté mondiale des pays du socialisme. Sous le drapeau de Lénine, du marxisme-léninisme, grandit et s'étend le mouvement irrésistible vers la liberté et la justice, vers le socialisme, vers les sommets du progrès social.
   Le temps est impuissant devant le léninisme. Impuissant parce que celui-ci, reflétant fidèlement les lois objectives de l'histoire, prenant appui sur tous les acquis de la pensée sociale avancée, assimile sans cesse tout ce que le temps apporte de nouveau. Le léninisme, c'est la création permanente, l'analyse et la généralisation des changements sociaux, c'est le renouvellement incessant de la théorie révolutionnaire sous l'influence de la pratique révolutionnaire.
   « Toute la vie de Lénine, a souligné le camarade Brejnev, a été une œuvre de création permanente, création en théorie, en politique, dans l'organisation de la lutte des classes, dans l'édification du parti et de l'État. Et il a inculqué ces qualités de créateur à notre grand parti qui continue à porter aujourd'hui avec honneur son drapeau, le drapeau du communisme. » (L. Brejnev. L'œuvre de Lénine vit et triomphe, Moscou 1970, p. 20.)
   Le Parti communiste de l'Union Soviétique considère la fidélité au léninisme comme une loi intangible de son activité théorique et pratique. Aussi, le caractère scientifique le plus strict et l'esprit révolutionnaire conséquent, l'analyse approfondie des phénomènes sociaux et le service dévoué des intérêts du peuple sont-ils inséparables pour le parti. C'est la raison pour laquelle le parti relie le développement créateur de la théorie à l'activité pratique des masses, aux tâches fondamentales de l'édification du communisme dans notre pays, au progrès du socialisme mondial, de tout le mouvement communiste et ouvrier international.
   Le léninisme a toujours été et reste, pour le P.C.U.S., pour les révolutionnaires prolétariens du monde entier, une véritable science de la victoire, une science et un art de la création révolutionnaire qui ouvre de nouveaux horizons à toute l'humanité.

10 euros (code de commande : 02200).

 

BARTEL (Paul) — Napoléon à l'Île d'Elbe. Préface de Jacques Bardoux. Paris, Librairie Académique Perrin, 1947. In-8° (145 x 226 mm.) broché, IX, 370 p., illustrations hors texte, couverture partiellement souillée.


Préface :
   L'excellent écrivain Paul Bartel nous raconte, dans les pages qui suivent, que nombreux furent les Français et étrangers qui, avant le retour de l'Île d'Elbe, allèrent, en touristes, visiter le royaume miniature et saluer l'Empereur découronné. Toujours reçus, accueillis avec courtoisie, ils revinrent moralement conquis.
   L'ombre de Napoléon a reçu de même Paul Bartel. Elle l'a accompagné partout. Elle lui a tout montré. Elle lui a présenté ses compagnons. En outre, Paul Bartel a recueilli tous les témoignages et dépouillé bien des dossiers. Et voici qu’à travers ces pages émouvantes, dans les tableaux qu’il brosse et dans les portraits qu'il campe, éclate la même admiration qu'éprouvaient les touristes de 1814.
   Comment a-t-il été conquis ?
   Par les victoires du Général ? Certainement pas. Paul Bartel n'en parle pour ainsi dire jamais.
   Par la silhouette de l'Empereur ? Alourdie, épaissie, bouffie, elle n’est plus celle si prenante, au visage émacié, au torse amaigri, du premier Consul.
   Mais Paul Bartel n'a pas été insensible à l'attirance des yeux, qui brillent d’un éclat magnétique et reflètent la lumière du génie.
   Il a noté les caractères de cette bouche napoléonienne petite et pure, aux lèvres étroites et aristocratiques, qui n'a ni la sensualité du soldat, ni la dureté du maître, mais participe à la spiritualité du penseur et à l'affinement de l'artiste.
   Certes l’auteur du livre a dû constater, même au cours de ce bref épisode et dans ce domaine restreint, l'universalité de l'intelligence napoléonienne et la capacité de ce magnifique constructeur. On comprend mieux ce qu'a pu être le rendement de l'œuvre consulaire et l'ordre de l’Empire français, lorsqu'on voit avec quelle rapidité dans la conception et quelle précision dans l'exécution le Bonaparte de l'Île d'Elbe a, en quelques mois, assaini et nettoyé, défriché et bâti, recruté et organisé, administré et armé.
   Mais, si Paul Bartel insiste autant sur les propos et les gestes qui révèlent à l'historien que ce César était profondément peuple et ce soldat naturellement humain, c’est que ces traits caractéristiques lui ont inspiré son culte pour Napoléon, de même qu'ils expliquent rattachement des vieux soldats et l'emprise sur les masses françaises. L'ouvrage abonde en anecdotes lumineuses cl en citai ions probantes. Malgré la richesse de l'histoire napoléonienne, qu'ont brossée les Madelin, Frédéric Masson et Octave Aubry, l'écrivain a pu nous apporter sur la vie sentimentale cl sur la religiosité païenne de Napoléon des analyses qui révèlent ses réactions et sa mentalité de paysan corse.
   D'autre part, je ne connais pas, dans cet ouvrage solide et abondant, de pages plus émouvantes que celles consacrées au Bataillon des grenadiers de la Garde qui accompagna l'Empereur dans la descente vers l'exil, dans l'Île d'Elbe et dans la remontée vers Paris.
   Conquis par le génial ouvrier de la Reconstruction et de la Victoire, qui sut, en même temps, parce qu'il était humain et paysan les comprendre et leur parler, les grognards et leurs petits-fils, mes montagnards d'Auvergne, ont pardonné à Napoléon d'avoir, par son orgueil et par ses fautes, compromis l'œuvre politique de la Révolution française qu’il incarnait, laissé une France plus petite que celle qu'il avait reçue et ainsi gâché la plus rapide et la plus étonnante montée, depuis un millénaire, de la Nation Française, vers la grandeur impériale, sur la route de Charlemagne.

9 euros (code de commande : 02214).

 

BOINVILLIERS (Jean-Étienne-Judith Forestier) — Apollinei operis carminum, redditi quibus priores numeri, libri tres ; Accurante J. S. J. F. Boinvilliers. (Ou corrigé de l'Apollineum opus). Quinta editio. Paris, Delalain, 1824. [Parisiis, / Ex Typis Augusti Delalain, / Bibliopolae-Editoris, viâ Mathurinensium, n° 5. / 1824.] In-12 (102 x 168 mm.) modeste demi-parchemin, dos lisse, 6, 268 p.


Préface :
   Il ne suffisait pas, à notre avis, de présenter aux jeunes nourrissons des Muses un grand nombre de matières de compositions poétiques où les difficultés fussent graduées à dessein ; il fallait encore donner aux Professeurs ces mêmes compositions telles qu'ils doivent, suivant une sage institution, les mettre sous les yeux de leurs disciples, comme des modèles à suivre : c'est pourquoi nous avons cru devoir imprimer séparément le Corrigé de l'Apollineum Opus.
   On ne nous fera pas sans doute un crime d'avoir donné ce Corrigé ; on ne supposera pas qu'en l'offrant aux personnes qui sont aujourd'hui chargées de l'enseignement public, nous ayons conçu une opinion trop peu avantageuse de leur savoir. Il est possible, nous sommes-nous dit, qu'un grand nombre de Professeurs et surtout de Maîtres d'études, n'aient pas le loisir de travailler les matières renfermées dans cet ouvrage, ou qu'ils aient perdu l'habitude de composer des vers latins : ce sera donc un service à rendre aux uns et aux autres, que de leur présenter le Corrigé des poésies qu'ils auront données en matières de compositions. Le besoin de nous rendre utile a seul déterminé notre conduite à cet égard ; il doit pleinement nous justifier. Le présent Recueil ne contenait que les poésies du troisième et du quatrième livre ; mais nous avons cru devoir renfermer dans cette nouvelle édition celles du livre second, quoique, à dire vrai, elles ne comportent aucune difficulté capable d'arrêter un Professeur, (en effet ce second livre n'offre que des vers à retourner, quelques changements de mots, ainsi que des synonymes et des épithètes par nous indiqués). Quant au premier livre il est exclusivement consacré à la théorie des règles de la versification latine, à l'enseignement des différentes espèces de vers, et de là manière de les assortir, enseignement qu'on a fort mal à-propos négligé jusqu'à cette époque.
   Comme nous avons fait précéder notre Dictionnaire poétique latin-français (ou Gradus ad Parnassum) de vingt-six pièces de vers hexamètres, offertes aux étudiants en matières de compositions, et qu'il est nécessaire, à notre avis, d'en donner le Corrigé à MM. les Instituteurs, nous avons fait précéder du Corrigé de ces matières, la cinquième édition que nous publions aujourd'hui de l'Apollinei Operis Carmina.
   Nous croyons devoir rappeler ici, que ne voulant pas favoriser la paresse de quelques élèves, nous ne fournirons ce Corrigé imprimé, qu'aux personnes qui justifieront de leur profession d'Instituteurs ; elles le trouveront, ainsi que l'Apollintum Opus, chez le même Imprimeur-Libraire, rue des Mathurins-St.-Jacques, n° 5, à Paris.


 

20 euros (code de commande : 02205).

 

BUSLIN (Hector) et COLMANT (Richard) — Nouvelle histoire de Cuesmes. [Cuesmes], [chez les auteurs], 1970. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 78 p., bon exemplaire.


Table des matières :
   Chapitre I. Le milieu, les premières armes, les premiers outils.
      - Étymologie de Cuesmes.
      - Les chartes de Cuesmes.
      - Le sceau communal.
      - Particularités onomastiques et géographiques.
      - Chevaliers et Maires de Cuesmes.
      - Les Bourgmestres de 1802 à nos jours.
      - Curés et Pasteurs protestants de notre paroisse à travers les siècle.
   Chapitre II. Géographie physique et politique.
      I. L'Éribus.
      II. Le Genestroit.
      III. Le Joncquois.
   Chapitre III. La vie à Cuesmes sous les différentes dominations.
      - Période belgo-romaine.
      - La domination franque.
      - La période féodale.
      - Première période autrichienne (1482-1555).
      - Période espagnole (1555-1714).
      - Deuxième période autrichienne (1714-1794).
      - Bataille de Jemappes.
      - Période française (1794-185).
      - Domination hollandaise (1815-1830).
      - La guerre mondiale (1914-1918).
      - De 1920 à 1940.
      - La guerre 1940-1945.
   Chapitre IV. Le sol de Cuesmes et ses richesses.
      - Le charbon.
      - Formation de la S.A. des Charbonnages du Levant et des Produits du Flénu.
      - Les autres richesses du sol de Cuesmes : craie grise, craie blanche, tuffeau, argile.
      - Briqueteries et panneteries.
      - Anciennes usines - Usines actuelles.
   Chapitre V. Sports et agréments.
      - Le jeu de balle.
      - La boxe.
      - Le football.
      - Le cyclisme.
      - La lutte.
      - Le ping-pong.
      - Le basket-ball.
      - Les sociétés de gymnastique.
      - Les sociétés musicales.
      - Les sociétés chorales.
      - Les cercles dramatiques.
      - Les sociétés de tir à l'arc.
      - Les autres sociétés.

Vendu.

 

[CANTILLON (Arthur)]. RENARD (Raymond) — Arthur Cantillon. Sa vie, son œuvre. Préface par Alexandre André. Mons, Éditions du Fonds Raoul Warocqué, 1958. In-8° (142 x 203 mm.) broché, 206 p., exemplaire non coupé et à l'état de neuf.


Préface :
   L'intéressant et substantiel discours prononcé en octobre 1957 devant le Conseil Provincial par M. le Gouverneur Émile Cornez était exclusivement destiné à signaler la valeur inestimable du patrimoine spirituel du Hainaut.
   Il faut le reconnaître, l'imposant inventaire qu'a minutieusement dressé M. le Gouverneur Cornez a surpris bon nombre d’Hennuyers cultivés. La Wallonie a possédé et possède encore des talents abondamment divers, tant dans le domaine des arts que dans ceux des sciences ou des lettres, mais beaucoup de ses richesses demeurent souvent méconnues ou insoupçonnées, faute d’une documentation suffisante.
   On comprendra donc aisément que je salue avec enthousiasme l'attachante contribution à cette nécessaire information qu'apporte aujourd'hui M. Raymond Renard, Docteur en Philologie romane et Professeur d’une de nos plus hautes Écoles.
   À ce jour, aucune étude critique d'ensemble n'a été publiée sur Arthur Cantillon, écrivain délicat dont les mérites incontestables furent consacrés par l'attribution, en 1925, du Prix du Hainaut pour la Littérature.
   Arthur Cantillon, conteur, essayiste, dramaturge, poète, appartient à cette race d'hommes dont l'existence douloureuse et édifiante a considérablement influencé l'œuvre. M. Raymond Renard a donc fort opportunément présenté les avatars de l'une avant d'envisager les aspects multiples de l'autre.
   Il l'a fait avec la rigueur scientifique et dans la langue sobre et élégante qui caractérise ses travaux ; il l'a fait aussi avec l'amour qui saisit le cœur de tout homme de bien lorsqu'il approfondit l'œuvre d’un pur poète.
   Je suis convaincu qu’il aura ainsi réussi à ranimer le souvenir d’une personnalité exceptionnelle qui voua sa vie au mieux-être de ses semblables et voulut faire de son œuvre un authentique chant d'espérance et une poignante leçon de fraternité.

13 euros (code de commande : 02222).

 

[CARTE-POSTALE - MARIAKERKE]. Mariakerke. Vue de la digue. Les hôtels. Carte postale 137 x 90 mm.
   On distingue, à l'avant-plan, l'hôtel Quimann, bâti à la fin du XIXe siècle, il devint ensuite l'hôtel Monopole avant d'être détruit et remplacé par l'actuelle « Résidence Monopole », à l'adresse Albertushelling, 1, à Mariakerke (Ostende).
   Cette carte ne porte pas de mention d'édition, mais un numéro : « 77 ». Au verso on trouve, imprimée en rouge, la publicité du « Chocolat des Chartreux - Dépôt : Confiserie Ducardon, Mons ».


7 euros (code de commande : 02197).

 

[CHARLEROI]. Documents et Rapports de la Société Royale d'Archéologie et de Paléontologie de l'arrondissement judiciaire de Charleroi. Tome XLVIII. 1950. Charleroi, Héraly, 1951. In-8° (168 x 249 mm.) broché, XI, 286 p., illustrations, exemplaire en bon état. 


Table des matières :
   - Commission administrative de la Société Royale d'Archéologie et de Paléontologie de Charleroi, p. V.
   - Rapport sur l'activité de la Société de 1948 à 1950, p. VII.
   - Nécrologie, p. XI.
   - Le trésor de Lompret, par G. Faider-Feytmans, p. 1
   - Contribution à l'histoire de l'archidiaconé liégeois de Hainaut et spécialement du doyenné de Thuin (sources, documents et notes), par André Culot, p. 11.
   - Beaumont sous la restauration et les Cent Jours (deux ans d'histoire de France vus d'une petite ville wallonne), par Francis Dumont, p. 53.
   - Les charbonnages de Mariemont-Bascoup (des origines à 1830 environ), par Franz Hayt, p. 147.
   - Notes pour l'armorial des abbayes de Lobbes et d'Aulne, par Léonce Deltenre, p. 251.

20 euros (code de commande : 02231).

 

CLOTUCHE (Raphaël, dir.) — La ville antique de Famars. Valenciennes, Service Archéologique de Valenciennes, 2013. In-4° (212 x 298 mm.) broché sous couverture à rabats, 135 p., très nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en parfait état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition « Aux origines de Valenciennes, la ville antique de Famars », organisée au Musée des Beaux Art de Valenciennes, du 12 avril au 16 septembre 2013.


En quatrième de couverture :
   Depuis le XVIIe siècle, la ville de Famars est reconnue comme étant fondée sur les vestiges d'une agglomération antique, Fanum Martis, dont elle tire son nom. Elle a, de ce fait, attiré de nombreux « chercheurs » et collectionneurs « d'antiquailles » dont les découvertes ont été disséminées en France ou à l'étranger. Les nombreux travaux d'aménagement qui transforment la ville depuis la fin du XXe siècle ont permis aux archéologues qui précèdent les destructions de comprendre l'organisation de cette ville antique et déterminer quels types d'activités pouvaient y être pratiqués. D'une petite agglomération secondaire bordant un diverticule en dehors des réseaux principaux, cette bourgade gallo-romaine est devenue une ville couvrant plus de 150 hectares, au réseau viaire organisé et bénéficiant de toutes les infrastructures d'une ville importante. Cette exposition s'attache à montrer quelle pouvait être la vie quotidienne des habitants de la fin du Ier siècle apr. J.-C. jusqu'au début du IVe siècle apr. J.-C. Les objets issus des « fouilles » anciennes qui ont, en partie, pu être retrouvés sont présentés, associés à un historique concernant l'ensemble des recherches menées du XVIIe au XIXe complété par une description des nouvelles méthodologies permettant de mieux comprendre le fonctionnement d'une ville antique. Une part importante est consacrée aux différentes activités artisanales développées dans l'agglomération et dont de nombreux indices ont été découverts au cours des opérations archéologiques récentes.

Vendu.

 

COULON (Denis) — Petite histoire des plus légers que l'air. L'aérostation d'Annonay à Saint-Ghislain. Avec la collaboration de Jacques Vandormael. Introduction de A. Vanden Bemden. Saint-Ghislain, Ursidongue, 1994. A4 () collé, 142 p., illustrations en noir. 


Table des matières :
   - Préface.
   - Introduction. Le rêve d'Icare.
   1ère partie. L'aérostation depuis 1783.
      Chapitre I. Du papier à la fumée.
      Chapitre I. L'engouement pour les ballons.
      Chapitre III. Le ballon prend du service.
      Chapitre IV. Du ballon au dirigeable.
      Chapitre V. Un mécène, James Gordon Bennett.
      Chapitre VI. Le nouvel engouement.
      Chapitre VII. Les femmes aéronautes.
   2e partie. Le ballon à gaz de Saint-Ghislain.
      - Introduction. En quête de vérité.
      Chapitre I. La première ascension.
      Chapitre II. La kermesse du mois de mai.
      Chapitre III. 1902, la concurrence.
      Chapitre IV. La tradition s'installe.
      Chapitre V. Une kermesse communale à l'Ascension.
      Chapitre VI. Comités et anecdotes.
      Chapitre VII. L'après-guerre.
      Chapitre VIII. L'après Scutenaire.
      Chapitre IX. De l'hydrogène à l'hélium.
      Chapitre X. Aéronautes et anecdotes.
      Chapitre XI. L'activité aérostatique dans l'entité.
   - Bibliographie.
   - Remerciements.

Vendu.

 

COYOS (Célestin) — Ma captivité en Corée du Nord. Lettre du cardinal Pietro Fumasoni-Biondi. Préface de Paul Mousset. Paris, Bernard Grasset, 1954. In-8° (145 x 193 mm.) broché, 217 p., illustrations hors texte.


En quatrième de couverture :
   Né le 7 novembre 1908, le Père Coyos a quarante-six ans. Entré au séminaire de la rue du Bac en 1927, ordonné en 1933, il fit ses premières armes coréennes en 1934. La Corée !... Parmi les prêtres des Missions étrangères, ce nom entraîne des résonances pénibles. Si longtemps fermée aux étrangers qu'on l'appelait « le Royaume Ermite », la Corée persécuta les catholiques jusqu'à la fin du XIXe siècle et martyrisa de très nombreux missionnaires de chez nous. Protectorat japonais en 1904, puis simple colonie en 1910, la péninsule connut jusqu'en 1945 la dure paix nippone. Du moins, en 1934, les Pères qui se rendaient entre Fusan et le Yalou ne risquaient-ils plus le martyre...
   Hélas ! en dépit de son climat sec et de son air tonique, la Corée se montra si peu clémente au jeune missionnaire que sa santé obligea celui-ci, très gravement atteint, à revenir en France. Il s'y soigna, s'y guérit. En 1950. le Révérend Père Coyos était de nouveau en Corée, à Séoul depuis trois mois quand, le 28 juin, la ville fut occupée par les Nord-Coréens. La captivité du Révérend Père devait durer trente-trois mois, vers le Yalou, aux abords de la frontière mandchoue. Quand il fut rapatrié – par Moukden, Irkoutsk et Moscou –, il était le seul survivant des treize prêtres ou missionnaires capturés en Corée...
   Dépouillé, presque sec, sans vaine recherche littéraire, son récit traite surtout de ce qu’il a vu, du défi au droit et aux coutumes internationales qu'ont été l'arrestation, la détention de civils, en même temps que des brutalités et des meurtres commis par des gens en uniforme n'appartenant généralement point à l'armée, mais aux services de sécurité, autrement dit : à la police. L'objectivité de son témoignage, où le souci d'impartialité éclate à chaque ligne, lui confère une force irréfutable.
   « Mais, comme le dit Paul Mousset dans sa préface, si nul mieux qu'un prêtre ne pouvait l'écrire, ce volume est aussi l'œuvre d’un homme dans toute l'acceptation du terme. Il contraindra beaucoup de ceux qui le liront à un examen de conscience. Il les amènera à s'interroger sur l'attitude qui, en des circonstances semblables, aurait été la leur...
   « La grandeur de ce livre, je l'affirme, réside en ceci : autant qu'un exposé sans passion de faits épouvantables, il constitue, pour quiconque connaît la fragilité humaine, une inoubliable leçon. »
   Ajoutons que le Révérend Père Coyos, qui a pardonné à ses bourreaux, est à la veille d’une troisième expédition en Corée...

10 euros (code de commande : 02227).

 

[CRETEN (Johan)]. Johan Creten. Sculptures. Manufacture nationale de Sèvres. [Paris], Éditions Courtes et Longues, 2008. In-4° (225 x 278 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 144 p., très nombreuses illustrations en couleurs, édition bilingue (français-anglais), exemplaire en bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée de la Chasse et de la Nature, à Paris, en 2008.


En quatrième de couverture :
   
Durant sa résidence à la Manufacture nationale de Sèvres, de 2004 à 2007, Johan Creten a créé des œuvres singulières où s'exprime sa personnalité complexe. Charnelles, parfois inquiétantes, ses grandes sculptures en grès ou en porcelaine émaillée questionnent la sexualité, la religion, la mort ou encore le politique. Des échanges passionnants se sont instaurés au cours de ce dialogue ininterrompu de trois années entre l'artiste et les ateliers de la Manufacture.
   Il était nécessaire de conserver une trace de cette résidence au travers d'un ouvrage et une exposition. C'est ainsi que la Manufacture a proposé au Musée de la Chasse et de la Nature de convier Johan Creten à investir ses salles, de juin à décembre 2008.
   La tradition liée à la chasse et à la nature ne pouvait que séduire ce sculpteur et ses pieuvres aux tentacules infinies, personnages étranges, coquillages accrochés au mur, vulves de roses, couples hermaphrodites... dans lesquels Chantal Pontbriand voit des « bribes de figuration émergeant d'un magma de terre (...), on peut dire que la forme se joint intimement à l'informe, que l'existence de ce qui est visible tient intrinsèquement de ce qui demeure invisible, larvaire, et en gestation. » Nathalie Viot évoque, quant à elle, les visions de l'artiste « dans cette matière indomptable à l'épreuve de ses désirs. Il l'aime, elle s'abîme, se casse, coupe, tranche... résiste aussi. C'est une belle amante. Les marques sont cruciales, ce seront des médailles portées au regard de ceux qui, attentifs, verront en elles leur beauté. »

12 euros (code de commande : 02230).

 

DEJOLLIER (René)Une pensée de Namur. Namur, Wesmael-Charlier, 1980. In-4° (204 x 269 mm.) broché, 166 p., très nombreuses illustrations.
   Il s'agit d'un recueil de reproductions de cartes postales du début du XXe siècle, accompagnées d'un court commentaire historique.


Préface :
   Moyen de communication par excellence et presque exclusif, au début de ce siècle, la carte postale illustrée d'hier est devenue, de nos jours, authentique document.
   Il suffit, pour s'en convaincre, de flâner le dimanche matin, un peu partout en Wallonie comme ailleurs, sur les marchés dits « aux puces ».
   Outre l'acheteur qui, feignant l'indifférence, cache bien son intérêt pour la « chose » parfois insolite qu'il a découverte, l'on y rencontre aussi le fouineur nostalgique de la poésie un peu désuète qui s'exhale d'objets dont la vraie valeur est le souvenir qu'ils évoquent.
   Parmi toutes ces « vieilleries » et ces bouquins aux senteurs de poussière, la carte postale ancienne occupe une place de choix : elle attire, en effet, nombre de collectionneurs dont la passion va croissant avec la rareté des pièces qu'ils veulent acquérir, souvent à des prix élevés.
   René Dejollier est de ceux-là.
   Sa collection est vaste.
   Un seul thème, pourtant, l'anime : Namur.
   C'est dire l'attachement qu'il porte à sa ville, à ses coins charmants où nos grands-parents ont pris le temps de vivre.
   Si le poète chante Namur, si l'historien raconte son passé et l'archéologue restaure son patrimoine, René Dejollier, lui, fait joliment parler ses cartes postales.
   Trente ans d'histoire locale, de 1890 à 1920, au travers d'une multitude de détails surprenants, amusants, pittoresques, relevés sur chacune des 284 pièces qui composent son ouvrage !
   Que d'enseignements pour tous ceux qui aiment notre ville et veulent la découvrir tous les jours davantage !
   Que d'aspects insoupçonnés dans la vie de notre récent passé !
   Namur est une ville si attachante, par sa Meuse majestueuse, son fier Champeau, ses toits gris et ses rues tortueuses ; Namur est si délicieuse par ses gens et sa douceur de vivre qu'elle méritait bien une pensée !
   Remercions René Dejollier de l'avoir, pour nous, bellement exprimée.

10 euros (code de commande : 02202).

 

DE WAHA (Michel)Du carolingien à la base aérienne, heurs et malheurs de Chièvres. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2010. In-8° (160 x 240 mm.) agrafé, 63 p., illustrations en couleurs, (collection « Les Carnets du Patrimoine », n° 70), exemplaire à l'état de neuf.


En quatrième de couverture :
   
Petite ville dont le centre ancien ne couvre pas plus de 10 ha, base aérienne de réserve dont la piste rappelle qu'au cours de la Seconde Guerre mondiale un aérodrome militaire y fut actif, Chièvres mérite-t-elle de se voir consacrer un Carnet du Patrimoine ?
   Chièvres apparaît dans l'histoire à la période carolingienne au plus tard, devient probablement le siège d'un comté au Xe siècle. Au XIe siècle, elle est le siège d'une des seigneuries les plus puissantes du Hainaut, connaît un remarquable développement économique au XIIe siècle où elle est protégée non seulement par le château seigneurial, mais aussi par une enceinte qui entoure l'agglomération. Autour d'elle se construisent des monuments remarquables, la chapelle des Hospitaliers, la maladrerie. À la fin du XIIe siècle, la charte qui enregistre droits et libertés du seigneur et des habitants est une des premières rédigées, non plus en latin mais en langue française. Chièvres offre un grand intérêt historique et archéologique, et sa modestie actuelle en fait un véritable laboratoire potentiel de l'archéologie wallonne. Chièvres vaut plus que le détour.

4 euros (code de commande : 02225).

 

DUHAMEL (Georges) — Querelles de Famille. Paris, Mercure de France, 1932. In-8° (205 x 190 mm.) broché, 247 p. 


   Exemplaire du Service de Presse avec un envoi de l'auteur à Jean Botrot.


   Jean Botrot (1904-1977) était un journaliste français qui se lia à la Belgique par l'intermédiaire de sa femme Françoise, fille du critique et journaliste Louis Dumont-Wilden. Outre ses articles pour La Nouvelle République du Centre-Ouest, il tint la rubrique « Soirs de Paris » dans l'hebdomadaire belge Pourquoi pas et fut lauréat du Prix Albert-Londres en 1936.
   Georges Duhamel ne revint pas indemne de son voyage aux États-Unis d'Amérique qui lui inspira Scènes de la vie future, publié en 1930 dans lequel il ne se privait pas d'émettre de vives réserves quant à l'organisation de la société de consommation. Dans Querelles de Famille, dédié à Roger Martin du Gard, il poursuit sa réflexion et sa critique du piège du progrès technologique. Le phonographe et la T.S.F. sont notamment ses cibles privilégiées, de même que la publicité qu'il envisage de réglementer et de contrôler afin de vérifier les assertions des marques quant à la fiabilité de leurs produits...

Vendu.

 

DUPONT (Marcel) — Napoléon et la trahison des maréchaux 1814. Paris, Librairie Hachette, 1951. In-8° (135 x 203 mm.) broché, 253 p. 


Introduction :
   De 1804 à 1814, Napoléon créa vingt-cinq maréchaux d'Empire. Voici leurs noms, dans l'ordre où ils furent nommés et accompagnés des titres que leur conféra l'Empereur :   
   Berthier, prince de Neuchâtel, duc de Valengin, prince de Wagram.
   Murat, grand-duc de Berg et de Clèves, devenu roi de Naples.
   Moncey, duc de Conegliano.
   Jourdan.
   Masséna, duc de Rivoli, prince d'Essling.
   Augereau, duc de Castiglione.
   Bernadotte, prince de Ponte-Corvo, devenu prince royal de Suède.
   Soult, duc de Dalmatie.
   Brune.
   Lannes, duc de Montebello.
   Mortier, duc de Trévise.
   Ney, duc d'Elchingen, prince de la Moskowa.
   Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl.
   Bessières, duc d'Istrie.
   Kellermann, duc de Valmy.
   Lefebvre, duc de Dantzig.
   Pérignon.
   Sérurier.
   Victor, duc de Bellune.
   Macdonald, duc de Tarente.
   Oudinot, duc de Reggio.
   Marmont, duc de Raguse.
   Suchet, duc d'Albuféra.
   Gouvion-Saint-Cyr.
   Poniatowski.
   Sur ce nombre, trois sont tombés glorieusement sur le champ de bataille : Lannes, Bessières et Poniatowski.
   Le but de ce livre est de rechercher quelle fut, vis-à-vis de Napoléon, la conduite des vingt-deux autres lors de l'écroulement de l'Empire.
   Avant de commencer cette étude, il nous paraît utile d'indiquer quelle était la situation de ces différents personnages au jour où le récit débute, le 27 mars 1814.
   Bernadotte et Murat, traîtres avérés, portaient déjà les armes contre la France, l'un en Belgique, l'autre dans la plaine du Pô.
   Jourdan, Masséna, Brune, Kellermann, Pérignon, Sérurier étaient soit en disgrâce, soit chargés de missions militaires obscures à l'intérieur du pays.
Victor, grièvement blessé à Craonne, se soignait à Paris.
   Moncey commandait la garde nationale parisienne.
   Gouvion-Saint-Cyr était prisonnier.
   Davout, bloqué dans Hambourg, y résistait avec acharnement.
   Augereau commandait l'armée dite de Lyon.
   Soult, commandant l'armée de Portugal, et Suchet, commandant l'armée de Catalogne, avaient dû reculer devant les forces anglaises, espagnoles et portugaises, et luttaient dans le Midi de la France.
   Enfin, à la Grande Armée même, donc sous les ordres directs de l'Empereur, se trouvaient Berthier, Ney, Lefebvre, Macdonald, Oudinot, Mortier et Marmont.
   Tous étaient de grands soldats. Étroitement unis pour la plupart à l'histoire de Napoléon au cours des glorieuses campagnes précédentes, ils étaient mêlés ou assistaient aux luttes héroïques qui se déroulaient sur le sol même de la Patrie. Nous allons les suivre à ces heures douloureuses ; nous allons voir comment chacun d'eux comprit son devoir vis-à-vis du souverain qui les avait comblés d'argent, de titres, d'honneurs.

9 euros (code de commande : 02213).

 

FRESÁN (Rodrigo) — La Vitesse des choses. Traduit de l'espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon. Préface d'Enrique Vila-Matas. Albi, Passage du Nord-Ouest, 2008. In-8° (139 x 190 mm.) collé, 636 p., exemplaire en parfait état.


En quatrième de couverture :
   « [...] Balthazar Mantra a lancé la mode de faire couler le sang des vivants dans les veines des morts afin de préserver leurs souvenirs et leurs histoires. De leur côté, les Moines Mantra s'obstinent à croire que Balthazar Mantra n'a jamais été une personne, mais une chose : ce vent secret qui souffle sur les humains chaque fois qu'ils prennent conscience de la mort ou – c'est du pareil au même – chaque fois que la mort prend conscience d'eux. Ce vent qui souffle à présent sur moi...
   Je suis arrivé là en poursuivant la légende de Balthazar Mantra, auteur aussi mythique que radical de La Vitesse des choses. La vitesse des choses est la vitesse de la mémoire. La mémoire est tout. L'œuvre est la mémoire. [...] Le son de la vitesse des choses est celui que Dieu produit quand il respire si loin de nous. On le retrouve un peu dans la seconde où les marées changent ou dans le craquement du premier flocon de neige se détachant des cieux.
   Voici l'histoire de ma deuxième mort... Je suis le disciple obligé d'un maître, le traqueur d'ossements historiques, l'amateur de bibliothèques décédées, le salaud poursuivi par le fantôme de sa petite sœur dépourvue de bras et, à nouveau, l'écrivain argentin qui a survécu à tous les cataclysmes. »
   Pour des raisons évidentes, les précisions que nous aimerions apporter sur cet écrivain de livres mutants nous échappent, d'autant plus que pour cette édition française, d'autres récits sont venus s'ajouter à l'ouvrage. [...] Chaque fois que j'écris sur La Vitesse des choses, je suis obligé de lire les nouveaux récits que Fresán a adjoints à son livre infini, qui est devenu finalement celui que j'ai le plus lu de ma vie.
         Enrique Vila-Matas.

12 euros (code de commande : 02206).

 

[GADAMER (Hans-Georg)]. MICHON (Pascal)Poétique d'une anti-anthropologie. L'Herméneutique de Gadamer. Paris, Vrin, 2000. In-8° (137 x 218 mm.) broché, 254 p., (collection « Problèmes & Controverses »), petit coup à la coiffe.


En quatrième de couverture :
   L'herméneutique universelle, exposée dans Vérité et Méthode, se présente comme une philosophie de la Sprache. Selon Gadamer, seule en effet une méditation de la Sprachlichkeit du Dasein permet de rendre compte de son historicité essentielle. Mais que veulent dire Sprache et Sprachlichkeit ? Doit-on traduire ces termes par langue ou par langage, condition linguistique ou condition langagière ? Ce livre commence ainsi par un exercice de retraduction dont l'enjeu est bien plus qu'une rigueur philologique. Au cœur de cette réflexion se loge la question, de bien plus grande portée, du rapport conflictuel entre la philosophie et la théorie du langage, au cours des XIXe et XXe siècles. Cette question posée aujourd'hui par la poétique, la philosophie doit l'affronter au lieu de l'esquiver ou même de la nier comme elle le fait le plus souvent. Il lui faut comprendre ce que lui ont coûté les « victoires » successives de Hegel sur Humboldt, de Peirce sur Saussure, et plus près de nous, d'Austin sur Benveniste. C'est à cette condition qu'elle pourra se mettre en mesure de repenser les questions du langage comme activité, de l'historicité radicale et du sujet, c'est-à-dire en fin de compte de l'anthropologie.

Vendu.

 

GAGE (Thomas) — Nouvelle relation contenant les Voyages de Thomas Gage dans la Nouvelle Espagne. 1676. Tomes I et II (complet). Présentation de Paul Vernière. Paris - Genève, Slatkine Reprints, 1979. Quatre parties en deux volumes in-8° (130 x 210 mm.) collés, t. I : [10], [26], 246, [12], 240 p., t. II : [14], 297, [13], 153, [5] p., (collection « Ressources »), exemplaire en très bon état.
   
Réimpression de l'édition de Gervais Clouzier, à Paris, en 1676.


Présentation :
   Nous sommes en mai 1625 à Xérès, Andalousie. Un jeune dominicain d'origine anglaise, Thomas Gage, plus ou moins oublié de sa famille, se laisse engager pour une mission aux Philippines ; il n'a pas trente ans, mais depuis douze ans il étudie en Espagne : l'aventure spirituelle, car sa foi est évidente, mais aussi l'aventure tout court le tente. Le 2 juillet 1625, avec vingt-sept confrères, il fait voile sur le Saint-Antoine de Cadix à la Guadeloupe alors peuplée de sauvages Caraïbes. Après une courte escale à la Havane, le navire atteint la Vera Cruz le 12 septembre. De couvent en couvent, toujours étonné par l'extraordinaire liberté des mœurs monastiques, il suit la route de Mexico : le 3 octobre 1625 on l'accueille magnifiquement au couvent de Saint-Hyacinthe qui appartenait aux Jacobins de Manille. Pendant trois mois Thomas Gage étudie l'état présent du Mexique : les relations de la conquête de Fernand Cortez, mais aussi la chronique quotidienne de la capitale en proie à deux désordres. D’un côté le clergé créole, vivement hostile aux religieux venus d'Espagne, marque les débuts d’une indépendance spirituelle et socio-culturelle qui précède, comme l'a bien vu M. Lafaye dans son très beau Quezatcoatl, l'indépendance politique. De l'autre l'opposition non moins vive, qui vient de bouleverser la ville en 1624, entre le vice-roi, le Comte de Gelves, et l'archevêque Don Alonso de Zerna. Mais le spectacle quotidien de Mexico étonne et scandalise notre dominicain : un luxe prodigieux, impensable en Europe, s'affiche dans la rue : bijoux, vêtements de soie et d'or, équipages, prostituées de toutes couleurs. Les couvents eux-mêmes avec leurs viviers, leurs volières, leurs jardins de fruits, sont des lieux de délices, pendant que les églises ruissellent de richesses inouïes : statues, lustres et chandeliers d'argent que trois hommes n'arrivent pas à soulever. Notre moine, à la fois émerveillé et scandalisé, perd quelque peu sa foi missionnaire.
   Ainsi lorsque vient l'heure de rejoindre Acapulco, sur la côte pacifique, pour embarquer sur les galions des Philippines, Thomas Gage, vers la mi-février 1626, s'enfuit vers le sud, malgré ses supérieurs. Son but est le Guatemala qu’il atteint sans trop de peine, accueilli de couvent en couvent, disant pour quelques écus la messe au passage. Tout au long, de précieuses descriptions nous donnent l’état des routes et des villes, des rapports sur les Indiens, la découverte des langues, l'emprise plus ou moins grande sur le pays des colons espagnols, les premiers effets de la main-d'œuvre africaine. Accueilli à merveille dans la ville de Guatemala par ses confrères jacobins, Thomas Gage devient professeur de théologie à l'université à la suite d’une thèse où il soutient, sur la naissance de la Vierge, la doctrine thomiste contre les nouveautés de Suarez. Dès lors, pendant trois ans, c’est un notable local que le Père provincial et l'évêque protègent et favorisent. Son témoignage sur l’état présent de l'Amérique centrale, d’une remarquable précision géographique, s'augmente d’une relation missionnaire vers le Honduras où les Indiens sont encore libres et non convertis.
   Trois ans passent et la nostalgie de l'Europe l'atteint. Ayant écrit à Rome et reçu l'autorisation de revenir, il se heurte aux désirs des autorités locales qui veulent utiliser ses talents. Le seul moyen de revoir son pays est de s'enrichir dans une cure de campagne ; il apprend la langue locale, le « poconchi ». Il demeure cinq ans à Mexico, un an à Amatitlan puis à Petapa, confronté aux vrais problèmes indiens. La persécution latente des Espagnols, la survivance des cultes idolâtres, la sorcellerie, le métissage : extraordinaire expérience que Thomas Gage rapporte naïvement.
   C’est en janvier 1637, douze ans après son arrivée au Nouveau Monde, qu’il décide de fuir. Ses économies, huit mille pièces de huit, sont converties en pierres et en perles. Mais ses épreuves commencent : au Nicaragua, un corsaire hollandais le dépouille ; il atteint péniblement Panama, puis Porto Bello sur le Golfe du Mexique ; chapelain sur un vaisseau de la grande flotte, il rallie Carthagène, La Havane, et le 28 novembre 1637 atteint l'Espagne à San Lucar de Barrameda. C’est l'heure du choix : Thomas Gage, pris par le mal du pays, décide de retrouver sa famille anglaise. Il quitte le froc, monte sur un vaisseau anglais, débarque à Douvres à la fin de décembre. À Londres, toute sa famille l'a oublié après vingt-quatre ans d'exil ; il ne sait plus parler anglais.
   En 1638, est-ce la fin de l'aventure ? C’est alors qu'une carrière politique commence. Devenu anglican, on le considère comme le spécialiste de l'Amérique espagnole et son voyage est un précieux document sur un continent interdit aux concurrents de l'Espagne. Il en connaît les points faibles : la côte pacifique non fortifiée, l'immensité des rivages, la multiplicité des fidèle moins à sa vocation missionnaire qu'au mirage américain de ses jeunes années.
   En 1676, Colbert, dont les visées coloniales aux dépens de l'Espagne s'affirmaient, faisait traduire les Voyages de Thomas Gage par l'irlandais O’Neil.

Les deux volumes : 25 euros (code de commande : 02219).

 

[GENT - GAND]. Handelingen der Maatschappij voor Geschiedenis en Oudheidkunde te Gent. Nieuwe Reeks - Deel XXIV. 1970. Gent, Maatschappij voor Geschiedenis en Oudheidkunde te Gent, 1970. In-8° (161 x 245 mm.) broché, 152 p., illustrations, exemplaireen très bon état.


Table des matières :
   - Jerusalem in Sint-Baafs te Gent. Een bijdrage over het godsdienstig leven van Gent en het leven in de Sint-Baafsabdij, par J. Winnepenninckx, p. 3.
   - The population of fourteenth-century Ghent, par David M. Nicholas, p. 97.
   - De datering van de Duinkerke III-B transgressie en het dijksysteem ten noorden van Brugge, par Nicole Pannier, p. 113.
   - De oprichting van het koninkrijk België weerspiegel in « Den Vaderlander », par A. Braekman-Devolder, p. 129.

8 euros (code de commande : 02236).

 

[HAINAUT OCCIDENTAL - LE COURRIER DE L'ESCAUT]. La vie d'une région. Le Hainaut occidental dans le miroir d'un journal régional (1829-1979). Tournai, Courrier de l'Escaut, 1979. In-8° (165 x 221 mm.) sous reliure et jaquette (défraîchie, déchirures) d'éditeur, XIII, 251, [52 (illustrations)] p.
   Ouvrage publié à l'occasion du 150e anniversaire du journal Le Courrier de l'Escaut.


Table des matières :
   - La révolution belge à Tournai et les débuts turbulents d'un journal, par J. Nazet.
   - La ville d'Ath dans la Révolution de 1830, par R. Sansen.
   - Familles royales et Hainaut occidental, par A. Servais.
   - L'évolution industrielle du Hainaut occidental au XIXe siècle, illustrée par le « Courrier de l'Escaut », par R. Sevrin, avec la collaboration de J. Nazet.
   - Le renforcement du nœud de communications de Tournai au XIXe siècle, d'après le « Courrier de l'Escaut », par R. Sevrin.
   - Les liaisons Borinage-Flandre par le Hainaut occidental au XIXe siècle, d'après le « Courrier de l'Escaut », par R. Sevrin.
   - 150 ans de vie militaire à Tournai, par A. Pirmez.
   - Vie religieuse à Tournai, par J. Dumoulin et J. Pycke.
   - Les « Enfants trouvés » à Tournai dans la première moitié du XIXe siècle, par A. Milet.
   - Le démantèlement des fortifications de Tournai, d'après le « Courrier de l'Escaut », et ses conséquences géographiques, par R. Sevrin.
   - Le monde rural tournaisien et « Le Courrier de l'Escaut », par P. Mory.
   - Les relations Tournai-France et Tournai-Flandres depuis 1829, par J.-P. Delhaye.
   - Le « Courrier de l'Escaut » et 150 années de vie culturelle à Tournai, par S. Le Bailly de Tilleghem.
   - Le folklore, par E. Vormezeele-Wuillaum.
   - « Le Courrier de l'Escaut ». Cent cinquante ans d'histoire à Tournai et dans le pays, par Th. Dubois.
   - Documents et objets exposés :
      - La révolution belge de 1830 à Tournai.
      - La révolution belge de 1830 à Ath.
      - Familles royales.
      - Machinisme et progrès (L'évolution industrielle - Les transports et les communications).
      - La vie militaire.
      - Population et aménagement de la ville (Les enfants trouvés - Le démantèlement des remparts).
      - 150 ans de vie commune.
      - La vie rurale.
      - Les relations Tournai-Flandres et Tournai-France.
      - La vie culturelle.
      - Le folklore.
      - Le Courrier de l'Escaut.

15 euros (code de commande : 02208).

 

HOST (Michel) Septante-cinq ans d'épopée culturelle en Hainaut. Avant-propos par Pierre Dupont. Charleroi, Imprimerie Provinciale, 2002. In-8° (135 x 221 mm.) broché sous couverture à rabats, 160 p., illustrations. 


Avant-propos :
   La culture trouve assurément sa place parmi les secteurs dans lesquels les provinces, et tout particulièrement le Hainaut, ont prouvé de longue date la qualité et l'opportunité de leur action.
   En 1994, à l'occasion du 75eme anniversaire de la création de la « Commission provinciale des Loisirs de l'Ouvrier », Michel Host avait réalisé une exposition retraçant l'histoire de l'institution.
   Il a poursuivi sa recherche, pour nous aider à garder traces et perspectives de cette évolution.
   Son ouvrage montre, par nombre d'éléments, combien les préoccupations provinciales ont été et sont en prise directe avec la société hainuyère.
   Cette sortie de presse s'insère dans un triptyque, coïncidant avec la parution des actes d'une journée de réflexion récente (« Acte(s) culturel(s) et citoyenneté : enjeux dans l'éducation permanente ») et l'inauguration par le Conseil provincial de la Fabrique de théâtre établie à La Bouverie, ce 10 février 1998.
   Non sans lyrisme, Michel Host inscrit l'histoire de ces septante-cinq ans de culture en Hainaut dans l'objectif qui sous-tend notre action : « conserver la mémoire et renouveler le patrimoine » – pour « voir autrement ».

12 euros (code de commande : 02234).

 

[LAURENT (René)]. DE MOREAU DE GERBEHAYE (Claude) et VANRIE (André) — Marques d'authenticité et sigillographie. Recueil d'articles publiés en hommage à René Laurent. Bruxelles, Archives et Bibliothèques de Belgique, 2006. In-8° (173 x 243 mm.) collé, 408 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « Archives et Bibliothèques de Belgique - Archief- en Bibliotheekwezen in België », Numéro spécial 79).


Extrait de l'avant-propos :
   Ce n'est pas seulement au savant sigillographe que nous souhaitons rendre hommage mais aussi à l'humaniste au caractère heureux, à l'archiviste dont les connaissances bénéficiaient à tous, au collègue informé et bienveillant. Notre association a donc décidé d'élaborer en son honneur un volume d’articles auquel participeraient ses pairs, ses collègues et ses amis. Le volume se focalise sur la sigillographie et sur les thèmes de l'authenticité (et du faux) lato sensu, de ses signes, de sa valeur, de sa préservation et de ses représentations.
Table des matières :

   - Avant-propos des éditeurs.
   - Notes biographiques. Répères chronologiques. Bibliographie, par A. Vanrie.
   - Il degrado dei sigilli di cera : approcci metodologici ed etica di restauro, par L. Becchetti.
   - Controleren en waarmerken van maten en gewichten, par J. Mertens.
   - Les remplois de sceaux princiers en Lotharingie au XIIe siècle : pragmatisme ou propagande dynastique, par J.-F. Nieus.
   - Chirographes, sceaux et notaires. Remarques sur l'usage des formes mixtes dans les actes des XIIe et XIIIe siècles, par J.-L. Chassel.
   - Quo in testimorno imago meam apposui. Notes sur le goût de l'Antique et le Style 1200 dans les sceaux du Nord de la France, par M. Gil.
   - Le sceau de l'abbaye de Saint-Thierry (XIIe-XIVe siècles), ultime souvenir d'un reliquaire disparu, par J.-L. Liez.
   - Usages et tarification du sceau des foires de Champagne (XIIIe-XIVe siècles), par J.-M. Yante.
   - La Cour des chênes à Hornu : historiographie et réalité historique, par D. Van Overstraeten.
   - Identification de jetons médiévaux des échevins et receveurs de Bruxelles, par C. Roelandt.
   - Note sur l'utilisation du chirographe à Bruxelles aux XIVe et XVe siècles, par C. Dickstein-Bernard.
   - Fausses lettres et faux sceaux des ducs de Bourgogne, comtes de Flandre (1384-1477), par P. Cockshaw.
   - De zegelrechten van de Brabantse kanselarij onder Filips de Goede (1430-1467), par E. Aerts.
   - L'abbaye de Saint-Ghislain et le seigneur de Ligne : trois sceaux typiques à propos d'Aubechies en Hainaut (1431), par A. Scufflaire.
   - Tableau des 32 quartiers de Josse de Lalaing, chevalier de la Toison d'Or, seigneur de « Brosende » († 5 août 1483), par Chr. Van den Bergen-Pantens.
   - Grand Chancelier vs Archichancelier, 1520-1521. Trois actes originaux de Charles Quint relatifs aux chancelleries et à l'usage des sceaux (AG.R., Archives de l'Audience), par M. Soenen.
   - Spéciale penningen van Financiën geslagen in de muntateliers te Antwerpen en te Brugge in de 16de eeuw, par E. Roobaert.
   - Une chancellerie princière au début du XVIIe siècle : le Conseil et la Chambre des comptes de Charles de Croÿ, duc d'Arschot et prince de Chimay, par J.-M. Duvosquel.
   - Maximilien-Emmanuel, souverain méconnu des Pays-Bas, et son sceau princier (1711-1714), par C. De Moreau de Gerbehaye.
   - Abolition et résurgence de la noblesse et des emblèmes nobiliaires dans nos régions 1795-1830, par C. Douxchamps-Lefèvre.
   - Limburgse gemeentewapens onder Willem I. Van regelgeving tôt praktijk, par L. Viaene-Awouters.
   - Laurentius op de rooster gelegd. Kanttekeningen bij het heraldisch gebruik van heiligen en hun attributen, par L. Duerloo.
   - Het gebruik van een uithangend zegel aan adelbrieven verleend door de Belgische vorsten, par P. De Win.

18 euros (code de commande : 02211).

 

LE GLAY (André) — Glossaire topographique de l'ancien Cambrésis, suivi d'un recueil de chartes et diplômes pour servir à la topographie et à l'histoire de cette province, avec annotations et remarques. Cambrai, Deligne et Lesne, 1849. In-8° (143 x 218 mm.) demi-simili brun, XXII, LXIV (la dernière page est erronément numérotée LXIX), 211, [1 bl.], [1 (table)], [1 bl.] p., deux cartes à déplier hors texte.
   Ce très rare volume constitue le tome XIX - 2e partie des Mémoires de la Société d'Émulation de Cambrai.


Extrait de l'introduction :
   
Le Glossaire qui va suivre est le résultat de recherches longues et patientes. Toutefois je n'ai garde de le croire complet, ni même exempt d'inexactitudes. Dans ces sortes de matières, peu explorées encore, il est facile de se tromper. Je serai assez payé de mon labeur, si celte initiative fournit à d'autres le moyen de faire mieux !
   J'ai tâché de donner à chaque article du Glossaire une concision tout-à-fait technique. La présente introduction et les notes suppléeront à ce laconisme et fourniront au lecteur les explications indispensables.
   Le but de l'auteur n'a pas été de faire connaître les divisions territoriales nouvelles : cependant, pour mieux fixer le lecteur, il a cru devoir désigner chaque commune d'après sa situation administrative actuelle ; et même j'ai fait entrer dans la nomenclature les communes qui, sans avoir jamais appartenu au Cambrésis, forment aujourd'hui partie intégrante de l'arrondissement de Cambrai, en ayant toujours soin d'indiquer l'ancienne province dont elles dépendaient.
   On remarquera que je ne me suis pas attaché à scruter l'étymologie des noms de lieux. Les origines latines et tudesques s'expliquent d'elles-mêmes. Quant aux dérivations réputées celtiques, il faut laisser à de plus habiles le mérite de sonder et de dévoiler les mystères d'une langue qui ne se laisse pas aborder par tout le monde.
   Le Codex diplomatique inséré à la suite du Glossaire se compose d'une quantité d'actes presque tous inédits et antérieurs à la publication de la loi Godefroi. Le lecteur voudra bien les considérer non seulement comme les pièces justificatives du Glossaire, mais encore comme d'utiles documents pour l'histoire communale du pays. Et afin qu'il ait en même temps sous les yeux un tableau des principaux titres publiés avant nous sur ces matières, je donne la table des principaux diplômes cambrésiens depuis l'an 640 à 1926, imprimés déjà dans divers recueils.
   Le volume se termine par des annotations assez étendues sur les litres insérés ou mentionnés.

50 euros (code de commande : 02235).

 

L'HOIST (André) — La guerre. 1940 (10 mai 25 juin) et le rôle de l'armée belge. XIIe édition. Bruxelles, Ignis, 1940. In-8° (117 x 185 mm.) broché, 248 p., cartes dans le texte et cartes et tableau hors texte à déplier, ex-libris manuscrit à la page de titre, exemplaire en bon état.


Introduction :
   Quand, le 16 janvier 1939 exactement, l'auteur de ces lignes achevait d'écrire son étude sur la campagne de 1914, pour défendre l'honneur militaire belge que prétendait souiller M. A. Tardieu, il se doutait peu qu'en 1940 il devrait reprendre la plume pour exposer objectivement les preuves de l'inexactitude consciente et de l'évidente mauvaise foi de ceux qui, l'année suivante, essayent d'excuser les échecs de leurs armes en salissant une armée qui fit mieux que sauver l'honneur.
   Choisissant parmi ces détracteurs, il en est un auquel ses qualifications dictaient une intelligente réserve, et qui appuya de ses titres à la confiance du public des accusations inqualifiables. Le présent travail eût pu être intitulé, par analogie avec le précédent : « 1940. La Vérité contre Maurin ».
   Nous ne pouvons faire mieux, pour justifier notre occasionnelle sévérité d'appréciation, que transcrire l'article paru dans l'hebdomadaire français Match, du 6 juin 1940, en page 2. Nous n'y changerons pas un iota, quelqu'envie que nous en puissions éprouver, afin que le lecteur puisse apprécier jusqu'où ont été les calomnies répandues sur la Belgique et son Roi, solidaires devant le feu, mais aussi, on le voit, devant poison.
   L'erreur et la faute.
   Il faut vraiment que la France soit au bord de l'abîme pour qu'elle se ressaisisse et prenne conscience de sa force et arrive à triompher d'ennemis qui la croyaient vaincue parce qu'imprévoyante et surprise.
   L'aide à la Belgique aura constitué une généreuse mais bien dangereuse impulsion. Le roi Léopold III avait brisé de ses mains l'alliance qui l'unissait aux Alliés de son Père. Il avait un jour proclamé : « Nous devons penser belge. » Mais c'était l'époque où l'Angleterre pensait « insulaire » et la France « international ». Mais, depuis lors, nous pouvions nous demander si sa pensée était vraiment restée belge ; en tout cas, notre erreur a été de venir spontanément au secours de qui ne tenait même pas la balance égale entre nous et nos pires ennemis.
   Depuis de longs mois, toute conversation d'état-major était interrompue entre nos deux pays. Aveuglément, nous nous sommes lancés dans une offensive presque irréfléchie, pour payer notre dette vis-à-vis du roi Albert.
   Avides de trouver enfin l'occasion de rencontrer un front mouvant, nous n'avons pas essayé de connaître l'état exact des fortifications auxquelles les armées alliées devaient s'appuyer. Erreur renouvelée de 1914, mais devant un ennemi qui avait préparé son champ d'action à la fois sur le terrain et dans le peuple.
   À la vérité, nous aurions dû avoir les yeux dessillés quand les Allemands ont traversé les Ardennes, touristes en uniforme, sans la moindre résistance, alors qu'on considérait la forêt comme semée d'embûches. Ce fut la première trahison.
   Il y en eut bien d'autres que commencent à dévoiler ceux qui reviennent : coups de feu émanant de civils, actions criminelles sur les arrières, absence de fortifications de campagne, cependant indiqués sur la carte, etc., jusqu'au jour de la honteuse capitulation.
   En déposant les armes sans prévenir les généraux français et anglais, le roi Léopold a cru peut-être penser « belge » ; mais ce n'était pas cette langue que parlait son père.
   En ce qui concerne nos troupes, elles ont durement subi le baptême du feu ; soyez sûr que l'ennemi en porte, lui aussi, des blessures cruelles. Si vous voulez vous rendre compte de la façon dont notre infanterie s'est ressaisie, songez qu'à l'heure actuelle elle abat des avions avec ses fusils-mitrailleurs. C'est un véritable relèvement dans toute l'acception du terme.
      Louis Maurin (Général du cadre de réserve, ancien Ministre de la Guerre.)
   Pour étudier 1914, les documents abondent ; le dossier est complet. Le recul de l'histoire manque pour l'examen de la campagne de 1940 ; il est néanmoins possible déjà d'établir sur pièces et témoignages sérieux, « recoupés », un aperçu d'ensemble des opérations, de se former une vision claire de la marche des événements généraux, si même certaines précisions de détail font encore défaut. Sans pouvoir donner des faits un tableau fini, l'on peut toutefois en brosser une esquisse poussée, que l'avenir seul permettra de retoucher localement.

12 euros (code de commande : 02221).

 

MANCINI (Hortense et Marie) — Mémoires d'Hortense et de Marie Mancini. Édition présentée et annotée par Gérard Doscot. Paris, Mercure de France, 1965. In-8° (141 x 205 mm.) broché sous couverture à rabats, 226 p., un tableau à déplier, (collection « Le Temps Retrouvé » n° 5), exemplaire du Service de Presse, en très bon état.


En quatrième de couverture :
On ne peut rêver existences plus romanesques. Nièces de Mazarin ; grands personnages de la Cour ; courtisées par des rois, Louis XIV pour Marie, Charles II pour Hortense ; mêlées aux affaires politiques, aux grands complots et aux petits potins ; voyageuses infatigables ; amoureuses proverbiales : Hortense et Marie Mancini, c’est encore l’intrigue de la Fronde, c’est déjà la passion du grand siècle – toute une époque devenue femme. Mais elles ne se bornent pas à vivre : elles disent ce qu’elles ont vécu, elles se défendent, elles attaquent parfois, mais toujours dessinent, analysent, font parler et font vivre, en un temps où l’élégance du langage est aussi infaillible que l’orthographe est incertaine.
   On saura gré à Gérard Doscot de nous avoir rendu, par cette édition, des personnages et des mémoires qui sont parmi les plus divertissants et les plus révélateurs de leur époque.

Vendu.

 

MASSON (Georges-Armand) — Chorceaux moisis (L'Histoire farfelue) de la Genèse aux Temps modernes. Paris, Librairie Stock, 1958. In-8° (145 x 203 mm.) broché sous une couverture illustrée par Ben, 252 p. 


Table des matières :
   I. Naissance du Palpable.
   II. Version d'Ève.
   III. Version d'Adam.
   IV. Version du Serpent.
   V. L’affaire Tirésias.
   VI. Le premier Championnat de Beauté féminine.
   VII. La vérité sur le Déluge.
   VIII. Pension Calypso.
   IX. Extrait des Mémoires de Putiphar.
   X. Journal de Jonas.
   XI. Le roi David.
   XII. Un chapitre inédit d’Hérodote : chez les Logophages.
   XIII. Le troisième Alcibiade. (Dialogue inédit de Platon).
   XIV. Le Nez de Cléopâtre.
   XV. Rome-Soir.
   XVI. Du Rififi chez les Mérovingiens.
   XVII. L'Opération Culotte.
   XVIII. Les Rois Fainéants.
   XIX. Martel en tête.
   XX. La Première Pierre.
   XXI. L'An Mil.
   XXII.  Le Droit du Seigneur.
   XXIII. Le huitième Voyage de Sindbad.
   XXIV. Pensées choisies de la Barbe Bleue.
   XXV. Au Rendez-vous des Siècles.

Vendu.

 

['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 17. Les Jours & les Nuits. Essai d'iconologie documentaire (& plus) pour enluminer, illuminer & scientifiquement enténébrer les clartés & les obscurités du roman d'un déserteur d'Alfred Jarry. Par une Transcommission Exceptionelle du Cymbalum Pataphysicum emmenée par l'Intermission des Ornements. Sermiers, Cymbalum Pataphysicum, 1990. In-8° (151 x 210 mm.) agrafé, 72 p., illustrations.


Avant-propos :
  Aube et lueurs.
   C'est le jour et la nuit... : ainsi la sagesse des nations oppose-t-elle les contraires. Les Jours et les Nuits est certes le roman du discontinu où contrastent valeurs et couleurs, noir et blanc, bleu et rouge, diurne et nocturne, veille et rêve, « réel » et hallucination. Tel est le point de vue du bourgeois ou du savant : analyse.
   Autre truisme, l'identité des contraires préside aussi à ce « roman » qui, avant les Gestes et opinions du Docteur Faustroll, traite explicitement de Pataphysique : fusion des couleurs, le gris et le violet (« trop de complémentaires ») du réel et de l'imaginaire, abolition du temps (cf. les haschischins) et de l'espace (« optique protubérante d'anoures »), suppression de la césure entre l'Extérieur, ou Dieu, et Soi. Et en avant les gloses : Bouddhisme Zen, « les contraires sont identiques, etc. » : Pataphysique selon Monsieur Prudhomme.
   La synthèse supérieure (O Claude et Emile Bernard... et nous retrouvons les couleurs), ou la « parallélirésultante », comme synthétise Nosocome, est, pour le vulgaire, confusion. Pour les intelligents selon Sengle, la fusion, non le mélange, mais la juxtaposition des couleurs pures, des images et des mots, est nourriture, « car servir les aliments à l'esprit broyés et brouillés épargne le travail des oubliettes destructrices de la mémoire, et l'esprit peut d'autant plus aisément après cette assimilation recréer des formes et des couleurs nouvelles selon soi. »
   La composition du roman, qu'on analysera, en fin de ces études, quasi wagnérienne en ses leitmotive et ses résonances, est orchestrée par le thème militaire qui brasse l'ensemble : l'armerdre où le discontinu du temps, le nombre de jours et de nuits restant à parcourir pour la libération est tout, où les corvées sont d'enfer, sisyphéennes et éternelles, où le noir des brodequins s'oppose à la blancheur du treillis comme la veste bleue au pantalon garance. De là la désertion vers l'Extérieur ou vers Soi, hors du temps et des corvées, hors du bicolore vers le blanc, désertion par le truchement de Dulcinée, de la caféine, du haschisch ou de Choppy Warburton.
   Mais foin de l'Histoire de l'Art, des citations latines et des idées générales... Comme « il est stupide de prendre des notes écrites », le présent Monitoire est conçu album d'images, « sans lien que successif », album à feuilleter, si possible rapidement (« car le cinématographe est préférable au stéréoscope »), comme un enfant un recueil d'Épinal. Tant l'image est ici plus adéquate que la parole : vers comme prose seraient « d'officier », assenés comme des ordres, tant es déclamations de Trimardot sont moins parlantes que les mimes silencieux du boulevard Jovial.
   « Quel beau livre que Les Jours et les Nuits. Si beau qu'on n'a envie d'en rien dire » écrivait le Dataire Nautil au TS Maurice Saillet. Au moins peut-on montrer. Pour les maniaques de la chose écrite, les légendes seront les poteaux indicateurs balisant les « points de vue » où ralentiront ceux qui se croient poètes. Puisse au moins leur contemplation se faire à des lueurs moins connues que celles qui sont familières à la foule, cette grande héméralope.

10 euros (code de commande : 02223).

 

PEILLARD (Léonce) — La Bataille de l'Atlantique. 1. La Kriegsmarine à son apogée. (1939-1942). Préface de l'amiral Karl Dönitz. 2. La victoire des « chasseurs ». (1942-1945). Préface de l'amiral Peter Gretton. Paris, Laffont, 1974. Deux volumes in-8° (156 x 240 mm.) brochés, 371 et 349 p., un cahier hors texte d'illustrations pour chaque volume, (collection « L'Histoire que nous Vivons »), exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture, tome 1 :
   La mer, les hommes, la guerre : Léonce Peillard a réuni pour cette magistrale histoire de la bataille de l'Atlantique tous les éléments du grand drame qui s'est joué dans l'Océan de 1939 à 1942. De la mer il a une connaissance personnelle. Les hommes, il les a interrogés – et le grand-amiral Dönitz donne une préface à l'ouvrage. La guerre, il l'a étudiée dans des documents inédits et dans des travaux personnels qui trouvent ici leur couronnement.
   Car cette bataille, de 1939 à 1942, est bien le centre des conflits sur mer qui ont décidé pour une large part du sort de la guerre mondiale. Nous suivons ici l'action méthodique et audacieuse de la Kriegsmarine. Elle lance un défi à la Royal Navy : avec les U-Boote, les cuirassés de poche – qui ne se souvient du Graf Spee ? – les « raiders ». Et de 1939 à 1942 elle gagne, mettant en pièces les convois, isolant l'Angleterre des États-Unis.
   Léonce Peillard nous donne à voir les navires, les péripéties de la bataille, les hommes au, combat. Vie et précision sont les qualités maîtresses de cet ouvrage où s'annonce, alors que s'achève l'année 1942, la revanche implacable des marines alliées.
En quatrième de couverture, tome 2 :
   C'est la revanche des marines alliées que Léonce Peillard raconte dans ce second tome de sa magistrale Bataille de l'Atlantique.
   L'Histoire a tourné. Dès la fin de l'année 1942, les sous-marins de Dönitz deviennent des « loups » traqués par les « chasseurs ». La Royal Navy a fourbi ses armes : navires plus rapides, moyens de détection perfectionnés, surveillance aérienne accrue de l'Atlantique. Les U-Boote sont, malgré leur plus grand rayon d'action, tenus en échec. Et les convois passent. La maîtrise de la mer est de nouveau aux mains des Alliés malgré les efforts et les exploits des marins allemands. Quant aux « readers » allemands, ils sont écrasés sous les bombes dans les fjords ou les ports où ils se cachent. C'est la fin de la marine de guerre allemande.
   Léonce Peillard a utilisé de nombreux documents inédits. Il raconte, il explique. Le premier volume était préfacé par le grand amiral Karl Dönitz. Celui-ci est précédé d'un texte de l'amiral britannique Sir Peter Gretton. Ainsi, symboliquement, Léonce Peillard a-t-il voulu marquer les deux visages de la bataille de l'Atlantique, épisode décisif de la Deuxième Guerre mondiale.

Vendu.

 

POL POT — Les grandioses victoires de la révolution du Kampuchea sous la direction clairvoyante du Parti Communiste du Kampuchea. Discours du camarade Pol Pot, Secrétaire du Comité Central du Parti Communiste du Kampuchea, lors du meeting commémorant le 17e anniversaire de la fondation du Parti Communiste du Kampuchea et à l'occasion de la proclamation solennelle de l'existence officielle du Parti Communiste du Kampuchea. 27 septembre 1977. [Phnom Penh], Ministère des Affaires Étrangères du Kampuchea Démocratique, 1978. In-8° (130 x 184 mm.) broché, 111 p.


Table des matières :
   - Introduction.
   Première partie. Du mouvement de lutte du peuple du Kampuchea de la période esclavagiste à 1960.
   Deuxième partie. De la révolution nationale démocratique sous la direction du Parti Communiste du Kampuchea de 1960 à 1975.
   Troisième partie. De la nouvelle étape de la révolution du Kampuchea : défense du Kampuchea démocratique, continuation de la révolution socialiste et édification du socialisme.

10 euros (code de commande : 02212).

 

[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. 1914-1918. Un beau régiment picard. Le 272e R.I. Historique par le Commandant Balland. Récits et contes de MM. Gense et Le Merer. Avant-propos par J. Dherissart. Amiens, Le Courrier Picard, 1950. In-8° (137 x 203 mm.) broché, 182 p., quelques illustrations, tache sur la couverture sinon exemplaire en bon état.


Extrait de l'avant-propos :
   L'Amicale des Anciens Combattants du 272e R. I. (1914-1918) a le grand plaisir de publier cet ouvrage, grâce à la très généreuse souscription de nombreux Anciens du régiment qui ont répondu à son appel de toutes les régions de France, et aussi de sympathisants et de collectivités ; les noms de ces souscripteurs figurent in fine dans ce livre.
   Il est imprimé sous la responsabilité de quelques membres du Comité qui en ont garanti le financement.
   C'est le récit – rendu possible grâce au Carnet de Route du regretté Commandant Balland, président-fondateur de l'Amicale – des faits d'armes de ce splendide Régiment de réserve, qui glana cinq citations sur le front français où il fut engagé du premier au dernier jour de la Grande Guerre, historique suivi d'anecdotes vécues, écrites sur le vif par deux de nos camarades, Gense et Le Merer.
   Un tel livre, le premier du genre en Picardie, offrira, nous en sommes sûrs, un très grand intérêt, non seulement pour les Anciens du 272e et les familles des disparus, mais aussi pour ceux de tous les Anciens Combattants des anciens régiments du 2e Corps d'Armée qui y retrouveront les secteurs du front qu'ils ont également occupés.

15 euros (code de commande : 02232).

 

REYNAERT (Georges) — Journal de ma prison sous la Gestapo en 1944. Chimay, Chez l'auteur, 1995. In-8° (150 x 211 mm.) collé, 224 p., illustrations, envoi de l'auteur, exemplaire en bon état. 


En quatrième de couverture :
   Samedi 22 avril 1944, 7 heures du matin, trois Allemands accompagnés du garde champêtre et de son chien se présentent chez moi, 6, rue du Château à Chimay. J’étais occupé à scier du bois ; c’est sans méfiance que je vais leur ouvrir la porte. Aussitôt entre un sous-officier qui me demande si c’est bien moi Georges Reynaert, et à mon affirmation, me demande ma carte d’identité. L’ayant lue, il me crie : « Vous êtes arrêté par la Sécurité allemande »...
   Ce livre d'une époque, rempli d'événements, d'anecdotes, de dessins et croquis réalisés en prison raconte, jour après jour, l'entièreté de cette période de ma vie.

9 euros (code de commande : 02229).

 

RUBENS (Pierre-Paul) — Lettres inédites de Pierre-Paul Rubens, publiées d'après ses autographes, et précédées d'une introduction sur la vie de ce grand peintre, et sur la politique de son temps, par Émile Gachet, attaché à la Commission Royale d'histoire de Belgique. Bruxelles, Hayez, 1840. [Bruxelles, / M. Hayez, Imprimeur de l'Académie Royale, / rue de l'Orangerie, section 7, n° 16. / 1840.] In-8° (145 x 225 mm.) broché, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], LXXXII, 290 p., rousseurs à la couverture défraîchie, intérieur frais.
   Amical envoi de l'auteur à Augustin Lacroix. 


Extrait de l'avertissement :
   Nous devons à M. Gachard, archiviste général du royaume de Belgique, la plus grande partie des lettres qui forment cette correspondance. Il les avait recueillies à Paris et à Aix, pendant le voyage qu'il fit en France en 1838, et c'est d'après les copies qu'il a bien voulu nous confier, que nous avons fait notre traduction. Si la forme et le caractère de ces documents n'excluait pas toute espèce de doute sur leur authenticité, et si nous avions besoin d'en donner des preuves, le témoignage d'un homme aussi compétent que M. Gachard, suffirait pour dissiper toute crainte à cet égard. Voici en quels termes il s'en explique dans le rapport adressé à la commission royale d'histoire, le 4 juillet 1838 : « Une collection dont la découverte excitera peut-être chez nos compatriotes un plus puissant intérêt .... est celle de quarante-trois lettres entièrement autographes du prince des peintres flamands, de noire immortel Rubens : de celles-là au moins l'authenticité ne pourra être contestée. Je ne doute pas qu'on sera impatient en Belgique de connaître cette correspondance d'un homme dont les productions inimitables feront à jamais la gloire de notre pays, surtout après la publication qui eut lieu naguère de lettres attribuées à Rubens, mais qui portaient des caractères évidemment suspects. »
   Dans un autre rapport, adressé à la même commission, le 2 novembre 1838, M. Gachard parle ainsi des lettres trouvées à la bibliothèque d'Aix : « Dans sa correspondance avec Dupuy, Rubens s'occupe principalement des affaires politiques et militaires de son temps. Les lettres conservées à Aix offrent un intérêt supérieur, Rubens y traite des questions d'archéologie, qui lui étaient familières autant que celles qui se rapportaient aux beaux-arts ; il parle de ses ouvrages et de lui-même. »
   Mais afin de mettre le public encore plus à même de juger, voici l'indication des sources qu'il est permis à chacun d'aller consulter.
   Toutes les lettres adressées aux Dupuy reposent en autographes à la bibliothèque du roi à Paris. Celles qui sont à l'adresse de Valavès ou de Peiresc se trouvent copiées dans le recueil authentique de la correspondance de ce dernier, et sont déposées à Aix en Provence, dans la bibliothèque de Méjanes. Toutes les autres enfin pro­viennent de la bibliothèque de Bourgogne à Bruxelles, où elles reposent soit en autographes, soit en copies authentiques. Nous y avons ajouté comme accessoire indispensable, certains fragments de la correspondance de Gevaerts, qui servent à jeter plus de lumière sur celle de Rubens, et qui sont également tirés de la bibliothèque de Bourgogne. Notre table indiquera au reste toutes les sources pour chaque lettre.
   Qu'il nous soit permis d'adresser ici nos remerciements bien sincères à M. Gachard; il ne s'est pas contenté de nous procurer la matière indispensable de ce recueil, la copie même des lettres, il a encore libéralement ouvert devant nous le trésor des archives dont il a le soin, et il a mis entre nos mains tous les documents qui pouvaient nous être utiles. C'est aussi par son entremise bienveillante, que M. Rouard, conservateur de la bibliothèque de Méjanes, a eu l'obligeance de copier toutes les lettres qui nous manquaient. Que ce dernier veuille agréer aussi pour lui-même l'expression de notre reconnaissance.

Vendu.

 

SANCHEZ (Tomás)Compendium totius tractatus de S. Matrimonii sacramento. R.P. Thomae Sanches E Soc. Iesu. ab Emanuele Laurentio Soarez Ulyssiponensi, Presbytero Theologo, Alphabeticè breviter dispositum. Cologne, Henning, 1623. [Coloniœ Agrippinœ. Sumptibus Petri Henningij, Anno M. DC. XXIII.] In-12 (83 x 130 mm.) plein veau, dos lisse, pièce de titre en parchemin, coiffe abîmée, [1 (titre)], [1 bl.], [22 (épître, approbation, index)], 455, [1 bl.] p., ex-libris de l'avocat montois Letellier.


   Curieux traité du mariage décrivant tous les raffinements de la luxure...
   Tomás Sánchez (Cordoue, 1550 - Grenade, 1610) entra à seize ans chez les Jésuites et devint directeur du noviciat de Grenade. Son traité du mariage « où tous les raffinements de la luxure sont soigneusement décrits, mérite une mention pour la place qu'il tient dans les débats du XVIIe et du XVIIIe siècle au sujet de la morale des jésuites. »

120 euros (code de commande : 02203).

 

SCHWOB (Marcel)Le livre de Monelle. Neuchâtel et Paris, Ides et Calendes, 1946. In-8° (145 x 195 mm.) broché sous une couverture rempliée ornée d'une vignette dessinée par Henri Matisse, 179 p., (collection « Le Fleuron », n° 2), exemplaire numéroté sur vélin blanc (n° 1306).


En quatrième de couverture d'une réimpression aux éditions Allia :
    « Et Monelle dit encore : je te parlerai des moments. Regarde toutes choses sous l’aspect du moment. Pense dans le moment. Toute pensée qui dure est contradiction. Aime le moment. Tout amour qui dure est haine. Sois sincère avec le moment. Toute sincérité qui dure est mensonge. Sois juste envers le moment. Toute justice qui dure est injustice. Agis envers le moment. Toute action qui dure est un règne défunt. Sois heureux avec le moment. Tout bonheur qui dure est malheur. Vois : tout moment est un berceau et un cercueil : que toute vie et toute mort te semblent étranges et nouvelles. »
   Dans ce classique de la littérature « fin de siècle », source d’inspiration pour Les Nourritures terrestres de Gide, on rencontre Monelle, jeune prostituée dissimulée dans le décor d’une ville sans charme.
   Figure christique, ses paroles sont celles d’une sibylle candide, intemporelle, qui rejette la vérité au profit du songe et appelle à sortir du temps, à jouer, à mentir pour jouir du moment.
   Les personnages de Schwob n’aspirent pas à notre compassion. Enfants prostituées, femmes-enfants, c’est dans leurs contradictions qu’elles frôlent, l’espace d’un instant, la béatitude. L’adolescence n’est qu’une première mort, le début d’une longue digression, non sans noblesse, aux tréfonds de la nuit : tout détruire, tout oublier seront les conditions d’une vie nouvelle.

Vendu.

 

[STREBELLE (Rodolphe)]. Rodolphe Strebelle 1880-1959. Bruxelles, Musée d'Ixelles, 1981. In-8° (211 x 210 mm.) broché, [68 p.], nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bel état, peu courant.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition rétrospective présentée au Musée d'Ixelles, du 13 février au 22 mars 1981 puis au Musée de la Boverie, à Liège, du 1er avril au 3 mai 1981 et au Musée des Beaux Arts de Tournai, du 6 juin au 19 juillet 1981, à l'occasion du centenaire de la naissance de l'artiste.


Article de Paul Caso dans le journal Le Soir du 18 février 1981 :
   Que de souvenirs réveille en nous, dans les salles du musée d'Ixelles, la rétrospective des œuvres de Rodolphe Strebelle ! Il est mort à Uccle le 9 mai 1959. Nous l'avons connu une dizaine d'années, dans ce petit monde du « Kamerdelle », où l'art mûrissait encore en même temps que les blés et les fruits des vergers.
   De grands artistes vivaient là sur une colline inspirée. Les « Strebelle » y formaient une tribu pleine de jeunesse et d'avenir. Il y avait le père Rodolphe, qui portait avec élégance et discrétion son prénom romantique, « Poppy » la mère souveraine, fière de ses trois fils Jean-Marie, Claude, Olivier et de sa collection de coquillages. Une dynastie d'artistes en puissance. La modestie du père était extrême. Il ne fit de son vivant que huit expositions personnelles.
   Ce Tournaisien de bonne souche apportait, au sein du groupe « Nervia », une âme grave et mélancolique ; très individualiste, il n'en sera pourtant pas moins attentif à l'animation intime et chaleureuse du fauvisme brabançon, à l'arabesque hardie, à la touche vibrante.
   Mais sa palette ne s'est point vraiment embrasée ; il aimait trop les nuances, le vert transparent, le bleu tendre, le gris frémissant pour ne pas se fixer en définitive dans la propre conscience qu'il avait de son domaine privé : sa famille, la maison, les voyages d'inclinaison – avec au bout de l'évasion, la mer de Bretagne aimée.
   Sa passion des siens l'inspirait à chaque événement de la vie de famille comme au moindre geste gracieux de l'enfant à la plage. Des amitiés lui furent précieuses : celle d'Oleffe si efficace pour toute une génération, celles de Schirren et de Brusselmans. On voit bien aussi, dans quelques grands morceaux de peinture, que le style épuré et expressif de Gustave Van de Woestyne fascina Rodolphe Strebelle.
   En 1959, nous écrivions dans le catalogue du salon des Peintres de le la mer qui lui rendait, cette année-là, hommage : « Il est de cette race qui tient l'art pour une longue patience, une fervente révélation de ce domaine intérieur, où l'homme est seul à l'écoute du monde. Certes, toutes les inquiétudes, toutes les joies qui sont réservées à l'artiste en pleine possession de ses moyens, et guidé par un instinct très sûr de la couleur et de la forme, Rodolphe Strebelle les a éprouvées. »
   La rétrospective du musée d'Ixelles rassemble cent quarante toiles, pastels, aquarelles et dessins de 1914 à 1956 – avec des œuvres majeures comme La Femme au chapeau (1915), Les Écoliers (1921), Portraits des enfants (1925) et Femme enceinte (1927). Mais certains tableaux importants manquent à l'appel comme Recueillement (1926), L'Enfant malade (1938) et la Pietà de 1942, pour n'en citer que trois.
   Les scènes de plage sont nombreuses, mais aussi d'admirables marines à Camaret. Nous aurions souhaité revoir aux cimaises plus de paysages d'Ardenne d'une beauté à la fois sombre et sereine, d'une originalité si impressionnante par la densité même de la matière.
   Quoi qu'il en soit, la vaste exposition du musée d'Ixelles nous rend infiniment proche le génie de l'intimisme que possédait Rodolphe Strebelle.
   Bernard Berenson évoquait la fuite du temps, la vie perpétuée par le grand art : « En somme, écrit-il, le moment esthétique est un moment de vision mystique. » Oui, un état de grâce qui nous touche d'une œuvre à l'autre, qui nous entraîne dans cet univers de ferveur où Rodolphe Strebelle nous fait entendre les battements d'un cœur religieux qui se délivre de la mort même par la transcendance de l'art.
   Désormais, il faudra situer ce peintre parmi les plus grands.

15 euros (code de commande : 02233).

 

VALLOTTON (Henry) — Voyage au Congo et au Ruanda-Urundi. Carnet de route. Bruxelles, M. Weissenbruch, [1954]. In-8° (148 x 203 mm.) broché sous couverture à rabats, 112 p., XXXII planches photographiques hors texte, carte au verso du premier feuillet de la couverture, exemplairenon coupé. 


Introduction :
   Talleyrand a écrit, un jour : « Les habitants du Congo sent les plus barbares, les plus dégradés de l’espèce humaine : anthropophagie, ivrognerie, obscénité immonde, tels sont les caractères de ces races enveloppées d’un abrutissement qui ne fait que croître avec les siècles... »
   Quelque cent ans plus tard, André Gide disait à son tour, dans une préface : « Les peuples dits civilisés n'ont guère porté attention au monde noir de l'Afrique que pour l'exploiter... »
   Ces jugements sévères du Diable Boiteux et du Prix Nobel de littérature sont-ils valables pour les Noirs et les Blancs du Congo Belge et du Ruanda-Urundi sous tutelle belge ? C’est une des questions que je m'étais proposé d'étudier sur place. Bien que ce fût ma première visite aux territoires administrés par les Belges, cinq grands voyages en Afrique (notamment un périple en automobile de Conakry au Lac Tchad, à l'époque « héroïque » des pistes incertaines et des cases à serpents) m'ont familiarisé avec les Noirs et les problèmes délicats du colonialisme : je ne suis donc pas tout à fait incompétent.
   Fidèle à de vieilles habitudes, j’ai jeté en route quelques notes sur mon bloc, notes que j’ai rédigées à la fin de chaque étape. Simple carnet d’un observateur impartial, sans prétention littéraire.


 

Vendu.

 

[VIRGILE (Publius Vergilius Maro)]. MAGALLON (Xavier de) — Les Bucoliques de Virgile. Préface de Fernand Mazade. Deuxième édition. Paris, Les Éditions Nationales, 1933. In-8° (145 x 193 mm.) broché, XVII, 143 p., traduction juxtalinéaire, rousseurs.


Extrait de la préface :
   Le propre de cette traduction (puisqu'il faut employer, faute de mieux, le mot impropre) est, avant tout, une littéralité méticuleuse. Pas de prose qui puisse serrer de plus près le texte. Nul délayage, ni addition ni omission : le nombre de vers de Virgile, pas un de plus, pas un de moins. Souci puéril ? Halte ! Le français n’est pas, quoi qu'on le prétende, une langue d’un tissu plus lâche que le latin ; et si la nouvelle expression de la même pensée n'exige pas plus de place, nous avons la preuve qu'elle l'embrasse aussi étroitement. C’est ce qu'a permis à Xavier de Magallon la réunion, souvent constatée chez lui par divers critiques (Eugène Montfort, Léon Daudet), de deux vertus en apparence opposées : l'élan lyrique et la concision. Non seulement les termes sont ici rendus, mais, résultat non moins important, leur ordre est observé, le contour des phrases est suivi : les coupes, les rejets, les arrêts, toutes les sinuosités du flot entraînant.

8 euros (code de commande : 02215).

 

[WALLONIE - SITES MINIERS]. Les sites miniers majeurs de Wallonie, patrimoine mondial. Par Jacques Crul, Jean-Louis Delaet, Gislaine Devillers, Alain Forti, Bruno Guidolin, Robert Halleux, Karima Haoudy, Pierre Paquet, Guillaume Pisella et Maryse Willems. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2012. In-8° (160 x 240 mm.) agrafé, 68 p., illustrations en couleurs, (collection « Les Carnets du Patrimoine », n° 96), exemplaire à l'état de neuf.
   Épuisé au catalogue de l'éditeur.


En quatrième de couverture :
   
Blegny-Mine, le Bois du Cazier, Bois-du-Luc et le Grand-Hornu, quatre sites miniers majeurs de Wallonie inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO lors de la 36e Session organisée à Saint-Pétersbourg en juillet 2012.
   Avec ce Carnet du Patrimoine, vous découvrirez ces sites sous un angle différent. Des conditions de travail à l'habitat, de la genèse de l'aventure charbonnière aux relations de pouvoirs, des luttes sociales aux avancées technologiques, des parcours migratoires des travailleurs aux brassages culturels engendrés par la mine... l'approche permet de mesurer la valeur exceptionnelle de ces quatre sites qui forment un microcosme unique et cohérent.
   Ces sites condensent tous les aspects du patrimoine minier, technique et social. Ils se complètent réciproquement : Blegny-Mine et le Bois du Cazier éclairent davantage la dimension « travail et travailleurs » au travers notamment des conditions de travail, de l’évolution technologique et de l'immigration. Le Grand-Hornu et Bois-du-Luc illustrent essentiellement les relations patron/ouvrier tantôt harmonieuses tantôt ébranlées par les révoltes ouvrières qui se lisent concrètement à travers l'architecture et la planification spatiale de l'habitat.
   Si les quatre sites sont complémentaires les uns par rapport aux autres, ils le sont aussi à l'échelle internationale. Les sites miniers majeurs de Wallonie viennent enrichir le maillage des complexes, patrimoniaux et paysagers, les plus exceptionnels de l'ère industrielle (Zollverein, New Lanark, Blaenavon, Salines royales d'Arc-et-Senans, etc.).
   Que ce Carnet du Patrimoine vous permette de redécouvrir la valeur universelle du microcosme formé par les quatre sites miniers.

Vendu.

La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 29 avril 2025

 

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