lundi 28 juillet 2025

Les « nouveautés » du 29 juillet 2025.

 

 MISE À JOUR DU 29 JUILLET 2025

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[ALMANACH]. Almanach de la Cour, de la Ville et des Départemens. Pour l'année 1820. Orné de jolies gravures. Paris, Janet, [1820]. [A Paris Chez Louis Janet, Libraire, successeur de son père, / Rue St. Jacques, N°. 59. / et chez Janet et Cotelle, Rue Neuve des Petits Champs N°. 17.] In-16 sous cartonnage muet ivoire, tranches dorées, [32], 254, [2 (table)] p., bien complet du titre gravé et des quatre gravures hors texte avec leurs serpentes, exemplaire en bon état.


   De 1806 à 1848, ce sont trente-neuf almanachs qui sortirent des presses de Janet. Les deux premières année, le titre était en lettres gravées ; « à partir de l'année 1809, il porte l'aigle impériale, d'abord aigle simple, puis sur fond, avec les armoiries de l'Empire. À partir de 1815, c'est l'écusson fleurdelysé et, plus tard, le coq gaulois.


   Les planches des premières années sont des reproduction de tableaux célèbres, quelques-unes très finement gravées à l'eau-forte par Duplessi-Bertaux. [...] Après 1814, l'illustration change de genre, le portrait remplace les reproductions.
Liste des gravures :
   - Jeanne d'Arc, en regard de la page du mois de février.
   - Sully, en regard de la page du mois de mai.
   - Colbert, en regard de la page du mois de septembre.
   - Duguai Trouin, en regard de la page du mois de décembre.
Bibliographie :
   - Grand-Carteret (John), Les almanachs français : bibliographie-iconographie des almanachs, années, annuaires, calendriers, chansonniers, étrennes, états, heures, listes, livres d'adresses, tableaux, tablettes et autres publications annuelles éditées à Paris : 1600-1895, n° 1480, p. 390.

45 euros (code de commande : 02533).

 

AMETTE (Jean-Pierre) — Appassionata. Suivi de Passions secrètes, crimes d'avril. Paris, Gallimard, 1993. In-8° (125 x 190 mm.) broché, 205 p., (collection « Le Manteau d'Arlequin »), exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   Appassionata.
   Stadenhoffer est un pianiste de renommée mondiale. Il boit des tisanes, étudie Beethoven et veille à ce que Liza, sa compagne, repasse correctement ses cols de chemises. Cette douillette célébrité va être troublée, une nuit, par l'arrivée de Thomas. Qui est-il ? Le plus brillant, le plus caustique, le plus virulent de ses élèves. Et l'amoureux de Liza. Thomas vient avec une idée en tête : « casser la baraque ».
   Mais au fil des répliques, l'ambition rancunière de Thomas va se trouver détournée. À ce jeu de la vérité, les heures passent et il ne restera rien de ce qui était prémédité.
   Passions secrètes, crimes d'avril.
   Un jour, Tom a quitté la France et planté là sa famille. À New York, il a joué la nuit au bridge, au black jack, et il a gagné beaucoup d'argent. Il a connu un partenaire antillais. Et puis, un soir, il y a eu un « accident ». Tom a-t-il été dénoncé ? a-t-il réellement triché ? volé de l'argent ? Toujours est-il qu'il est obligé de venir se cacher en France, dans sa famille. Et son père, Conrad, reconnaît mal ce Tom. Qui est-il ? un tricheur définitif ? ou, au contraire, un homme délivré de tout péché ? Sa présence déséquilibre ceux qui sont autour de lui, et surtout Nora, la jeune maîtresse de Conrad, comme si la trahison était dans l'air.
   Maintenant, il doit payer.

Vendu.

 

AMMANN (Hektor) et SCHIB (Karl) — Historischer atlas der Schweiz - Atlas historique de la Suisse - Atlante storico dellas Svizzeria. Deuxème édition. Aarau, H. R. Sauerländer & Co, 1958. In-4° (250 x 345 mm.) sous reliure toilée d'éditeur, 36 p., 67 planches en couleurs, exemplaire en très bon état. 


Préface :
   Il y a près d'un siècle, en 1868, paraissait le dernier atlas historique de la Suisse. Dès lors, la connaissance du passé de notre pays a bénéficié à tous points de vue d'un enrichissement tel qu'il paraît urgent d'en faire profiter chacun par le moyen d'un ouvrage cartographique. Un nouvel atlas historique, répondant aux exigences scientifiques tout en restant à la portée de tous, apparaît comme un instrument également utile à la science, à tous ceux qu'intéresse l'histoire, et propre à servir, dans les écoles, d'introduction à l'étude du développement de notre peuple et de notre État.
   Sur la base d'un projet détaillé d'Hector Ammann, les soussignés ont entrepris, en 1938, la publication du présent atlas. Cette entreprise rencontra l'approbation de nombreux spécialistes de toutes les régions de la Suisse et bénéficia de leur appui désintéressé. Sur le plan financier, les premières difficultés furent écartées grâce à un important subside du Département fédéral de l'Intérieur. Notre gratitude va tout particulièrement à M. le Conseiller fédéral Philippe Etter. Les cantons, diverses fondations, des sociétés savantes et l'industrie privée suivirent l'exemple de la Confédération. C'est seulement grâce à leurs subsides que l'atlas peut être mis en vente à si bas prix, et être de ce fait mis à la portée de son principal usager, l'école. Les bases financières de l'entreprise étaient cependant à peine suffisantes, la somme allouée à la rédaction n'atteignant pas 15000 francs. Il en découlait qu'il fallait s'en tenir surtout à la mise en œuvre du matériel déjà élaboré dont on disposait. Mais bientôt d'importantes lacunes apparurent, qui ne purent être comblées qu'à grand' peine. Des difficultés sans nombre surgirent, dues à la multiplicité des collaborateurs bénévoles, à la nouveauté des problèmes techniques et surtout aux perturbations résultant de la Seconde Guerre mondiale : manque de main-d'œuvre et pénurie de matières premières. Il fallut ainsi plus de dix ans pour mener à bien l'entreprise.
   Voici les considérations qui ont présidé à la composition de l'atlas.: il doit tenir compte de l'évolution et de l'extension de la notion d'histoire nationale. Dans le temps, il doit donc faire à la préhistoire et à la protohistoire une place correspondant à leurs grands progrès, et englober aussi le passé le plus récent. Quant aux matières, il doit refléter autant que possible toute la vie des époques révolues, et par conséquent faire appel à l'histoire de la civilisation et à l'histoire économique dans la mesure où elles peuvent être traduites par des cartes.
   Dans sa composition, l'atlas tient compte en outre du fait que les fondations sur lesquelles repose notre État actuel sont antérieures aux origines de la Confédération, qui ne remontent qu'au XIIIe siècle. Il fait donc une large place, à côté de la préhistoire et de l'époque ro­maine, aux premiers siècles du Moyen Âge. Dans l'histoire de la Confédération, dès le XIVe siècle et jusqu'au siècle dernier, les cantons jouèrent le rôle principal. La seconde partie de l'atlas, comprenant les deux cinquièmes de toutes les cartes, met en lumière les particularités de ces États cantonaux et la diversité de leurs destinées. À côté de la formation territoriale des cantons, on a voué une attention particulière à l'aspect varié qu'ils ont présenté au cours des quatre siècles qu'a duré l'ancienne Confédération.
   Pour des raisons financières, il fallut mettre certaines limites à la réalisation technique de l'atlas. C'est ainsi qu'on dut renoncer en particulier à figurer le relief, sauf dans dix cartes générales de la Suisse. Nous nous sommes toujours efforcés de ne pas exiger d'une carte plus qu'elle ne peut rendre. Plutôt renoncer à certains détails, et obtenir une image aisément intelligible. Nous avons également pris soin de ne pas utiliser de couleurs violemment contrastées pour figurer des faits liés dans le temps, ce qui aurait eu pour effet d'opposer des éléments complémentaires. Pour tout ce qui est de la réalisation technique, nous devons une reconnaissance particulière à M. Lüthy, cartographe en chef de la maison Kümmerly & Frey S.A., à qui l'exécution des cartes à été confiée. À la traduction du texte en français et en italien et à l'élaboration de la liste des termes techniques ont collaboré Léon Kern, Charles Roth, Grégoire Ghika et Rosa Cattaneo.
   Bon nombre de cartes sont le fruit de recherches nouvelles et présentent des matériaux inédits. Ceux-ci ne purent être caractérisés de manière satisfaisante dans les brèves notices qu'il fut loisible de joindre à la table des matières. Ils seront exposés plus au long dans un volume de commentaires où l'on trouvera également des indications sur les documents qui ont servi de bases aux cartes. Au moment où, après des années de travail, le nouvel atlas historique suisse parait enfin, nous tenons à dire expressément que nous sommes parfaitement conscients de ses lacunes et que nous n'ignorons pas qu'il a pu s'y glisser des erreurs. C'est pourquoi nous accueillerons toujours avec reconnaissance les suggestions et tout spéciale­ment les corrections qu'on voudra bien nous proposer en vue d'une seconde édition.
Préface de la deuxième édition :
   La première édition de l'« Atlas Historique » tiré à 5000 exemplaires a été épuisée en peu de mois. Ce succès et l'accueil très favorable, parfois même enthousiaste, fait à cet ouvrage par les historiens, les géographes et les pédagogues suisses et étrangers justifient la résolution prise par les rédacteurs et les éditeurs de préparer une deuxième édition revue et augmentée, qui garderait cependant à l'œuvre son caractère fondamental, son but et sa forme primitive. La révision comble des lacunes qui avaient été causées par le manque de travaux de base. Trois nouvelles planches de cartes ont été ajoutées ; trois cartes anciennes ont été entièrement refaites. Une carte des colonisations romaines et une carte des trouvailles archéologiques germaniques et des noms de lieu d'origine germanique permettent de suivre l'histoire de l'habitat dans notre pays depuis l'époque de la pierre jusqu'au haut Moyen Âge. Une carte politique de l'époque romaine sert de point de départ pour l'exposé du déve­loppement politique qui se poursuit sans interruption du premier siècle avant Jésus-Christ jusqu'à l'époque contemporaine. La transformation de la carte des Ligues grisonnes a permis d'adapter la carte de ce canton à celles des cantons voisins. Enfin, pour la première fois, une carte de l'industrialisation de la Suisse au XVIIIe siècle a été établie d'après des données pour la plupart entièrement nouvelles et inédites.
   Des corrections judicieuses ont été apportées à toutes les planches. Elles redressent quelques erreurs de fond ou de forme, ajoutent maints compléments et suppléments et remplacent même certaines cartes annexes. Les rédacteurs expriment leur reconnaissance à tous les collaborateurs réguliers et bénévoles qui leur ont signalé des fautes à corriger ou des améliorations à apporter à la première édition. Ils espèrent que la deuxième édition bénéficiera, elle aussi, de leur examen attentif et de leurs observations, qui seront toujours les bienvenues.
   « La Société Générale Suisse d'Histoire » a encouragé notre travail de révision en lui attribuant une part de la Collecte du 1er août. Les subsides de tous les gouvernements cantonaux et de la Fondation Pro Helvetia ont permis d'abaisser le prix de vente de l'atlas, surtout pour les écoles.
   Les rédacteurs espèrent publier prochainement un volume indispensable de commentaires ainsi que des « Recherches sur la cartographie historique de la Suisse », travaux qui devront le jour à la publication du présent atlas et qui le compléteront encore.

20 euros (code de commande : 02547).

 

[ART AUTRICHIEN]. Face à Face. L'art en Autriche du baroque à nos jours. Bruxelles, Robert De Smet, 1987. In-4° (210 x 280 mm.) broché sous couverture à rabats, 214 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.
   Publication éditée à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles, du 16 septembre au 16 décembre 1987, lors des manifestations « Europalia 87 Österreich ».


Sommaire :
   - 
Préface, par F. Ceska et P. Vandenbussche.
   - La tradition actuelle, par D. Ronte.
   - De 1910 à nos jours, par P. Werkner.
   - Le Martyre. L'art et la religion en Autriche, par G. Rombold.
   - La Croix. La croix et la couronne dans l'art baroque, par R. Feuchtmüller.
   - Le Rituel. La dramaturgie de l'organique, par H. Klocker.
   - La Psyché.
   - L'Érotisme. L'érotisme dans l'art autrichien contemporain, par D. Schrage.
   - L'Extase.
   - La Fête. Europalia 1568
, par R. De Smet.
   - La Musique. Entre le concept et le rituel, par D. Bogner.
   - Biographies et œuvres exposées.
  - Glossaire.
   - Synopse.

Vendu.

 

[BALZAC (Honoré de)]. L'Année Balzacienne 1965. Paris, Garnier, 1965. In-8° (135 x 217 mm.) broché sous jaquette illustrée d'éditeur, 406 p., exemplaire en bon état.


Table des matières :
   Études historiques et littéraires.
      - Mme Balzac, son mysticisme et ses enfants, par M. Fargeaud.
      - Balzac et Saint-Martin, par R. Amadou.
      - Une énigme balzacienne : la « spécialité », par S. Bérard.
      - De Cassin de Kainlis à Louis Lambert, par M. Le Yaouang.
      - De « Dézespérance d'amour » à « La Duchesse de Langeais », par R. Chollet.
      - Balzac et la chronique tourangelle, par N. Célestin.
      - L'édition Werdet de « La Femme de Trente Ans », par R.-L. Sullivant.
      - Balzac et Stendhal en 1837, par A.-M. Meininger.
      - Balzac, lecteur de Gozlan, par R. Guise.
      - Notes sur le « Curé de Village », par P. Barberis, R. Guise, P. Citron et R. Fayolle.
      - Aux sources d'« Une Fille d'Ève », par P. Citron.
      - Autour de « La Rabouilleuse » : le Capitaine Fix et le duel de Frapesle, par G. Imbault.
      - La transposition topographique dans « Une Ténébreuse Affaire », par J. Maurice.
      - Du « Cabinet des Antiques » à « Autre Étude de Femme », par A. Pugh.
      - Trois moments de la politique balzacienne, par P. Barberis.
      - Les enseignements du « Furne corrigé », par R. Pierrot.
      - Balzac, précurseur de la caractérologie, par B.P. Métadier.
     - Notes, par A. Prioult, B. Tolley, R. Amadou, P. Citron et L. Forestier.
   - Documentation.
      - Calendrier de la vie de Balzac (Année 1834), par J.-A. Ducourneau et R. Pierrot.
      - Revue critique, par P. Barberis, P. Citron, S. Coulon, R. Guise, A.-M. Meininger, W.-G. Moore, R. Pierrot et J. Sablé.
      - Bibliographie balzacienne (Année 1964), par J. A. Ducourneau, R. Pierrot et R. Rancœur.
      - Balzac à l'étranger, par W. Conner, Ch. Gould, G. Vipper et A. Zatloukal.
      - Informations et nouvelles.

10 euros (code de commande : 02542).

 

[BASTIN (Mireille)]. PONZI (Jacques)Mireille Bastin. Introduction par Jean Verame. Bruxelles, Editions d'Art Laconti, 1988. In-4° (215 x 305 mm.) sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 95 p., nombreuses illustrations, la plupart en couleurs, exemplaire en bon état.


   Ce volume contient des textes de Christian Bussy, Paul Caso, Philippe Cruysmans, Jean Pigeon, Stéphane Rey, Roger-Pierre Turine et Alain Viray ainsi que des réponses à un entretien avec Jacques Ponzi.
   Les reproductions sont réparties en six sections thématiques : Hier - Sourires - Bulles (de savon) - Ecchymoses - Roses - Fumées (de cigarettes).
Texte d'Alain Viray :

   Mireille Bastin, pertinence et impertinence.
   Mireille Bastin, artiste naïve, suivant le langage plastique qui se croit obligé de mettre une étiquette (commode) sur toutes les formes d'art, est un romanesque bout de femme bourré d'esprit et de talent. Et si elle met en place avec humour et tendresse des petites filles qui ne sont pas toujours modèles et des couples savoureux, qui ne le sont pas toujours d'avantage, elle a une intrigante nature pour le faire. Intrigante, car il y a des courants d'air quelque peu pervers dans ses œuvres et une maturité certaine, parce qu'il est nécessaire d'être pleinement adulte pour jouer avec autant d'esprit sur le mode mineur et majeur des affres du cœur.

13 euros (code de commande : 02545).

 

[BECKETT (Samuel)]. ROJTMAN (Betty) Forme et signification dans le théâtre de Beckett. Paris, A.G. Nizet, 1976. In-8° (142 x 225 mm.) broché, 245 p.


Présentation de l'éditeur :
   Il est difficile, dans une œuvre théâtrale aussi singulière que celle de Samuel Beckett, qui déjoue sans cesse les principes traditionnels du genre, de saisir tant les procédés formels sous-jacents que la logique structurelle d'ensemble.
   S'appuyant en partie sur les études générales des linguistes, mais forgeant en même temps ses propres outils conceptuels d'analyse, Betty Rojtman parvient à relever ce défi, sans jamais trouver refuge dans le jargon ou l'exposition absconse. Monde de la « vibration de surface » et du faux-semblant, le théâtre de Beckett est dépourvu, dans son statisme où pourtant « quelque chose se passe » (Fin de partie), de tout nœud dramatique résolvant les tensions de l'intrigue.
   Betty Rojtman a parfaitement su repérer ce qui se jouait sous l'apparente absurdité d'un théâtre en instabilité permanente, tel un système de thermodynamique. Et c'est précisément en recourant aux notions de « tension », de « force », que l'auteur parvient à résoudre la dialectique inertie/dynamisme innervant le théâtre de Beckett. Les tensions se dispersent sur plusieurs niveaux et plusieurs axes (verticalement et horizontalement), mais où vont-elles exactement ? Nulle part, conclut B. Rojtman : « elles ne conduisent à aucune paix, à aucune Terre Promise dont le rivage serait entrevu à l'horizon... »

Vendu.

 

BENSOUSSAN (Albert) — Confessions d'un traître. Essai sur la traduction. Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 1995. In-8° (135 x 220 mm.) collé, 130 p., exemplaire en très bon état.
   
Ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.


En quatrième de couverture :
   Dans cet essai original et brillant sur l'art de la traduction, Albert Bensoussan – auquel on doit déjà la traduction d'une soixantaine d'œuvres littéraires importantes, particulièrement d'auteurs hispano-américains – nous livre le fruit de réflexions et d'expériences accumulées au fil des années. Il le fait dans le style échevelé et luxuriant qui est le sien et avec le feu d'artifices de citations, de témoignages personnels et de trouvailles verbales qui font de ce texte un vrai régal pour l'esprit et le cœur.
   Albert Bensoussan a surtout traduit des écrivains vivants, qu'il a connus personnellement pour la plupart et avec lesquels il a tissé des liens très forts. Il évoque ses rencontres avec ces écrivains, souvent en exil, dont il a partagé l'intimité, dont il s'est efforcé de comprendre, de l'intérieur, la sensibilité et même d'assumer les obsessions et les fantasmes. Plus que les multiples définitions qu'il cite ou qu'il tente lui-même de l'art du traducteur, ce qui se dégage de ces pages, c'est à la fois une extraordinaire humilité – le traducteur s'efface complètement derrière l'auteur qu'il traduit, bien qu'il fasse œuvre de re-création – et aussi une profonde chaleur humaine qui lui permet de se mettre « dans la peau » d'autres personnes, fussent-elles du sexe opposé ou de tempérament radicalement différent » du sien. Comme le souligne Albert Bensoussan, « cet art réclame une exceptionnelle empathie » et il affirme même, ce qui est sans doute le message essentiel de cet essai, que « la traduction est un acte d'amour ».
   Les Confessions d'un traître constituent un merveilleux petit livre, fort agréable à lire et devant intéresser un large public, bien au-delà du cercle des personnes réfléchissant aux problèmes de la traduction.

Vendu.

 

[BOSQUET (Andrée)]. CASO (Paul) — Andrée Bosquet. « Un petit coin de planète bien à elle... » Bruxelles, Les Éditeurs d'Art Associés, 1984. In-4° (218l x 278 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 90 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « La Mémoire de l'Art »), tirage limité à 1200 exemplaires numérotés (n° 425), à l'état de neuf.


Biographie succincte de cette artiste trop méconnue et pourtant si moderne :
   Naît à Tournai le 13 mars 1900.
   Effectue un passage à l'Académie des Beaux-Arts de Mons (peinture et dessin).
   Œuvres dans les Musées de Mons, Gand, Liège, Ixelles, La Louvière, Molenbeek-St-Jean, au Gouvernement Provincial du Brabant, dans les Collections de l'État ainsi que dans la Collection communale d'Uccle. Membre de l'Association Internationale des Arts Plastiques.
   Membre du Cercle « Bon Vouloir » de Mons et des « Amis de l'Art » de La Louvière.
   Expositions personnelles : Galerie Breughel, Galerie d'Egmont, Galerie du Mont des Arts, Galerie du Cheval de Verre.
   Participation à divers salons de groupe : Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Anvers, Gand, Liège, Mons, La Louvière, au Gouvernement Provincial du Brabant.
   Invitée par le groupe « Nervia » en 1936.
   Prix de l'Académie Royale de Belgique (1963).
   Épouse du peintre Frans Depooter.
   Chevalier de l'ordre de Léopold II.
   Décède en 1980.


 

15 euros (code de commande : 02548).

 

[BOURGOGNE]. Publication du Centre Européen d'Études Bourguignonnes (XIVe-XVIe s.). N° 24 - 1984. Rencontres de Rotterdam (1er au 3 septembre 1983) : « Institutions et pouvoirs dans les anciens pays bourguignons ». Actes publiés sous la direction de Jean-Marie Cauchies. Bâle, Centre Européen d'Études Bourguignonnes, 1984. In-8° (150 x 230 mm.) broché, XIV, 113 p., exemplaire en bon état. 


Sommaire :
   - Statuts du Centre européen d'études bourguignonnes (XIVe-XVIe s.), soumis à l'assemblée générale (Fribourg, 14 septembre 1984), p. III.
   - Liste des membres, p. VII.
   - Some remarks on the development of taxation in Western Europe up to the sixteenth century, par F.H.M. Grapperhaus, p. 1.
   - Les États de Bourgogne dans la politique des ducs Valois, par J. Richard, p. 11.
   - La « souveraineté » du pays de Gueldre : de l'avènement des Bourguignons au Cercle de Bourgogne (1548), par P. Van Peteghem, p. 17.
   - Le processus de la décision politique à travers quelques actes des ducs de Bourgogne (1429-1472), par J.-M. Cauchies, p. 33.
   - Die elsäßischen Reichsstäte während der « Burgunderherrschaft », unter besonder Berücksich tigung der freien Reichsstadt Mul hausen, par W.D. Hänssler, p. 43.
   - La juridiction du Grand Conseil en matière de valeurs monétaires à la fin du XVe siècle et le problème du nominalisme aux siècles suivants, par C.M.G. ten Raa, p. 53.
   - L'amirauté à Veere, considérée dans ses attribu­tions judiciaires (X Ve-X VIe siècles), par C.G. Roelofsen, p. 67.
   - Le Conseil d'État aux Pays-Bas au XVIe siècle et aujourd'hui, par H. de Schepper, p. 81.
   - Les Compagnies des Indes, démembrement concédé de la souveraineté des Pays-Bas, par Y. Cazaux, p. 95.
   - Table des articles parus dans les publications du Centre européen d'études burgondo-médianes, de 1958 à 1983, p. 103.

17 euros (code de commande : 02525).

 

BUSLIN (Hector) et MAHIEU (Raymond G. W.)Cuesmes. Récits biographiques, historiques et anecdotiques. Mons, R.G.W. Mahieu, 1982. In-8° (160 x 241 mm.) broché, 117 p., illustrations en noir, exemplaire en très bon état.


Introduction :
   Avec la parution de ce troisième volet, prend fin notre trilogie « historico-biographique » inhérent à la cité boraine de Cuesmes.
   Cette collection particulière réalisée par R.G.W. Mahieu et H. Buslin comporte trois tomes, à savoir :
   1. Histoire des Hommes du Pays Borain de Cuesmes - 1978 (148 pages).
   2. Historiques et Biographies Cuesmoises - 1979 (192 pages).
   3. Cuesmes, Récits Biographiques, Historiques et Anecdotiques - 1982 (128 pages).

Vendu.

 

CHEVALIER (Ann) — La châsse de saint Hadelin à Visé. Gembloux, Duculot, 1973. In-8° (145 x 215 mm.) broché, 47 p., illustrations hors texte, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 20).


Table des matières :
   Introduction.
   I. Historique.
   II. Qu'est-ce qu'une châsse ?
   III. La technique.
   IV. Description et iconographie.
      A. Les pignons.
      B. Présentations communes.
      C. Les longs côtés.
   V. Attribution et datation.
   VI. Conclusions.
   VII. Le buste ou chef de saint Hadelin.
   Bibliographie sommaire.
   Les expositions où la châsse a figuré.

7 euros (code de commande : 02522).

 

[COLONIALISME]. Littérature et colonialisme. L'Égypte dans la littérature française. Paris, Bureau d'Éditions, 1936. In-8° (136 x 182 mm.) broché, 104 p., (collection « Les Cahiers de Contre-Enseignement Prolétarien », 6e année - N° 20 - Mars 1936), exemplaire en bon état. 


Table des matières :
   - Introduction.
   - La littérature coloniale et ses étapes historiques.
   - Réalité, réalisme et littérature coloniale.
      - Prétentions réalistes.
      - Réalisme bourgeois.
      - Réalisme et conscience professionnelle.
   - Le paysage égyptien.
      - L'Orient des Mille et une nuits.
      - Mort des Mille et une nuits.
      - À la manière de P. Morand : mettons le paysage en boutades.
      - La solution des stylistes.
      - Les deux paysages égyptiens.
   - Les paysans égyptiens.
      - Les figurants.
      - Les paysans.
      - Les paysans métaphysiques.
      - Deux paysans : Goha et Occacha.
      - La paysannerie égyptienne.
   - Les ouvriers égyptiens.
      - Hommes invisibles.
      - La misère méditerranéenne.
   - La bourgeoisie égyptienne.
      - Bourgeoisie d'importation.
      - Bourgeoisie moyenâgeuse.
      - Mansour.
   - L'impérialisme.
      - Oui, évidemment, l'impérialisme.
      - À bas l'impérialisme, quand il est anglais !
      - Les masques de l'impérialisme.
   - Le nationalisme égyptien.
      - L'œil de Moscou.
      - Louis Bertrand.
      - Mansour, petit bourgeois nationaliste.
      - Hussein, l'ouvrier nationaliste.
   - La mentalité égyptienne.
      - Races inférieures.
      - Races éternellement inférieures.
      - Contradictions.
      - La race existe-t-elle ?
   - Conclusion.
      - Mauvaises raisons.
      - Théories intéressées.
      - La réalité coloniale demande la parole.
      - Deux cultures occidentales.
   - Bibliographie.

Vendu.

 

CONINCK (Marcel de) — La Mort du rail. La renaissance économique par l'automobile. Paris, Librairie Valois, 1931. In-8° (114 x 172 mm.), 121 p., (collection « Cahiers Bleus », IIe Série - N° 3 - 15 décembre 1931), exemplaire en bon état.
   
« Automobile contre Chemins de fer ! Voilà le nœud du problème, la question fondamentale qui domine tout l'avenir de notre pays et met en cause le principe même de la civilisation humaine ! » 


Table des matières :
   - Face à la crise.
   - La faillite du « railway ».
   - La supériorité de l'Automobile.
   - L'impossible collaboration.
   - Les voies « déferrées », réseau national d'auto­routes.
   - La liquidation des chemins de fer.
   - L'économie des transports sur « voies déferrées ».
   - L'Automobile et la sécurité.
   - L'organisation générale des transports automobiles.
   - Les transports urbains.
   - Les transports suburbains.
   - L'Automobile nautique.
   - L'Automobile et le tourisme.
   - Les grandes artères internationales et transcontinentales.
   - L'Automobile et l'économie fluidifiée.

Vendu.

 

[CUISIN (J.P.R.), attribué à] — Les femmes entretenues dévoilées. Les débuts galants d'Adelaide Pommerose ou la Folie des Connaisseurs. Bruxelles, Chez les Principaux Libraires, [ca 1880]. In-12 (103 x 149 mm.) broché, 95, [1 bl.] p.


   Dans sa bibliographie, Albert Louis Caillet signale deux éditions par J.P.R. Cuisin : une, parisienne, en deux volumes in-12, datée de 1821 et une autre, bruxelloise, in-18, en 1883, comprenant plusieurs titres dont deux contenus dans l'édition brochée présentée ici :
   - Les débuts galants d'Adelaïde Pommerose ou La Folie des Connaisseurs (pp. 3-37).
   - Les Bavaroises au lait ou La célèbre Femme Jaune (pp. 39-95).
Bibliographie :
   - Caillet (Albert Louis), Manuel bibliographique des sciences psychiques ou occultes, t. I, n° 2720.

20 euros (code de commande : 02536).

 

DE COSTER (Charles) — Légendes flamandes. Édition critique établie et présentée par Joseph Hanse. Bruxelles, Labor, 1990. In-8° (150 x 215 mm.) broché, 183 p., (collection « Archives du Futur »), exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture :
   En 1856, Charles De Coster découvre dans le folklore flamand quatre légendes qui lui paraissent si passionnantes qu'il décide de les réécrire à sa façon. Parmi celles-ci, on retrouve le fameux Sire Halewyn, qui inspirera aussi Michel de Ghelderode. En quelques mois, plongé dans une euphorie créatrice, De Coster rédige les Légendes flamandes. Pleines de fantaisie, d'humour et de fantastique à la manière d'Hoffmann, ces quatre légendes seront un succès et inciteront le jeune auteur à persévérer dans cette voie qui le conduira tout droit à son chef-d'œuvre, La Légende d'Ulenspiegel.
   Après son édition définitive du grand livre de De Coster, Joseph Hanse nous donne ici une édition critique des Légendes flamandes, injustement oubliées, selon lui, car elles sont « le portail de La Légende d'Ulenspiegel ».

Vendu.

 

DELSINNE (Léon)Le parti ouvrier belge des origines à 1894. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1955. In-12 (124 x 183 mm.) broché, 149 p., un portrait de César De Paepe en frontispice, (collection « Notre Passé »), cachet ex-libris à la page de titre, exemplaire en bon état.


Table des matières :
   
Introduction.
   Chapitre I. L'évolution économique du XIXe siècle et ses conséquences.
   Chapitre II. L'apport des précurseurs.
   Chapitre III. Des premiers mouvements ouvriers à l'Association Internationale des Travailleurs (1864).
   Chapitre IV. La gestation et la naissance du Parti Ouvrier Belge (6 avril 1885).
   Chapitre V. Le Parti Ouvrier Belge et les tragiques événements de 1886.
   Chapitre VI. La lutte pour la révision constitutionnelle (1893).
   Chapitre VII. La Déclaration de principes, le programme de Quaregnon et la première victoire électorale (1894).
   Chapitre VIII. Le rôle important du mouvement coopératif.
   Chapitre IX. Le mouvement syndical.
   Chapitre X. Figures de pionniers : Jacques Kats, Nicolas Coulon, Émile Foyson, Théophile Massart, César De Paepe, Alfred Defuisseaux, Jean Volders, Edouard Anseele, Louis Betrand.
   Bibliographie.

Vendu.

 

DELVIGNE (Isi) — La loi des huit heures. Liège, Les Éditions Mosanes, 1939. In-8° (115 x 174 mm.) agrafé, 101 p., (collection « Germinal », n° 10). 


Avant-propos :
   Pour la première fois, dans ce pays, la loi instituant la journée de huit heures et la semaine de quarante-huit heures vient de subir une atteinte.
   Celle-ci eût pu être mortelle si les organisations ouvrières n'avaient immédiatement réagi.
   Comme cette première atteinte pourrait être suivie d'autres, plus dangereuses encore, si les circonstances actuelles devaient se prolonger ou s'aggraver, nous croyons utile de mettre sous les yeux des travailleurs, le texte de la loi des 8 heures et l'analyse pénétrante qu'en a faite notre ami Isi Delvigne, qui fut le rapporteur de cette loi à la Chambre des Députés.
   Instruits de leurs droits et de leurs devoirs, les travailleurs seront ainsi en mesure de défendre efficacement la loi qui est, et reste, jusqu'à présent, leur plus grande conquête sociale.

Vendu.

 

DEPASSE (André) — 1792-1992 ... ... et de 1922 Jemappiens souvenez-vous. Quaregnon, Chez l'Auteur, [1992]. A4 sous pince, 21 p., illustrations en noir, impression anapistographique, envoi de l'auteur.


En guise de préface :
   C’est donc, cette année, la commémoration du 200e anniversaire de ce que l'Histoire, et en particulier l'Histoire de France, a retenu sous le nom de « Bataille de Jemmapes ».
   Bataille courte, à peine une journée, mais violente, sanglante, nous ne connaissons pas exactement et nous ne connaîtrons vraisemblablement jamais, combien de morts et de blessés furent le prix de la Bataille et de la Victoire.
   Victoire particulière, pas seulement celle d'une armée sur une autre, mais surtout celle d'une idée nouvelle, porteuse de promesses de libertés nouvelles, sur une idée ancienne conservatrice d'une certaine injustice sociale.
   Victoire célébrée avec éclat par la France, mémorisée dans la pierre de l'Arc de Triomphe, entretenue dans l'appellation « Département de Jemmapes » de la province de Hainaut et enfin, plus tard, en Belgique par notre Monument du Coq, à Jemappes.
   Un grand absent dans tout cela, le Souvenir des Morts, pas une plaque, ou une croix, ou un arbre ne rappelle qu'ils furent nombreux à mourir dans cette lutte d'un jour, et rien n'annonce qu'il en sera autrement dans l'avenir.
   Jemmapes fut la première victoire « offensive » des troupes de la République, elle fut suivie de beaucoup d'autres, elle précède et annonce l'épopée Impériale dont tous connaissent la fin à Waterloo.
   Waterloo est toujours là, célébrée, entretenue, visitée, immortalisée par son Lion et les nombreux monuments funéraires, symboliques, souvenirs des morts des différentes armées ayant participé à cet te journée du 18 juin 1815.
   L'entité Jemappes-Flénu elle, depuis la fusion des communes le premier janvier 1977, est rayée de la carte administrative.
   La disparition de ses entreprises, Canon Legrand, Verreries, Gobeleterie, Faïencerie, Charbonnages, Laminoirs etc., efface son nom du grand répertoire du monde industriel.
   La disparition du canal de Mons à Condé, de ses promenades le long des berges, des rivages de chargement des lourdes péniches, et celle de la gare de formation de la S.N.C.B. participent aussi à 1'effacement.
   Et, dans les esprits, le Jemappien attentif discerne comme un désintéressement de la mémoire de nos deux vieux villages si longtemps unis.
   Pour tenter de raviver les mémoires, à l'occasion du bicentenaire, nous souhaitons réveiller le souvenir d'un événement purement Jemappien dans son déroulement, et c'est la réinauguration du Coq en mai 1922.
   Là l'entité Jemappes Flénu a vécu une fête que nous qualifions de grandiose.
   Notre village de travailleurs, d'artisans, de cultivateurs de classes moyennes, d'industriels petits et grands, a été honoré de la présence du Maréchal Pétain, de Monsieur de Margerie Ambassadeur de France, de Monsieur Louis Marin Député de Nancy, déjà présent en 1911, du Lieutenant Général Baron Jacques de Dixmude, de Monsieur Albert Devèze Ministre de la Défense Nationale, de Jules Destrée et de nombreuses autres personnalités, d'artistes dont en particulier Messieurs Hector Dufranne natif de Mons, grand baryton mondialement connu et, Louis Richard basse de l'opéra de Strasbourg, qui pour la fête du jour sont venus chanter chez nous.
   Que d'éclat, que d'honneurs ce jour-là, il est encore, de nos jours, de vieux Jemappiens qui se souviennent, avec émotion, des cérémonies.
   À tous, habitants de Jemappes et Flénu, nous proposons ce petit recueil, traitant en images, de cet événement unique, vécu dans un cadre aujourd'hui méconnaissable mais faut-il le regretter dans l'histoire de Jemappes.

Vendu.

 

DESANTI (Jean-Toussaint) — Les idéalités mathématiques. Recherches épistémologiques sur le développement de la théorie des fonctions de variables réelles. Paris, Seuil, [2009]. In-8° (140 x 206 mm.) collé, VII, 318 p., (collection « L'Ordre Philosophique »), exemplaire en parfait état.


En quatrième de couverture :
   Si la mathématique n'est ni du Ciel ni de la Terre, il importe de chercher le lieu où elle réside. Il devient alors nécessaire de s'installer au cœur des textes mathématiques eux-mêmes, pour mettre en lumière la nature du discours qui les constitue. Ce discours enchaîne des idéalités explicites ; mais, par-delà l'explicite, et le soutenant, vit un système de relations non exprimées dont la présence et les connexions entraînent et dirigent les gestes du mathématicien créateur. Apprendre à déchiffrer ces connexions, dégager la structure du domaine où elles s'engendrent, constitue alors une démarche préalable à une épistémologie valide des mathématiques. On s'efforce, à ce moment, d'écouter un autre discours que celui de la mathématique écrite, de tisser un autre espace que celui où s'enchaînent les opérations immédiatement perceptibles.

15 euros (code de commande : 02552).

 

DIEU (Ovide) — La Reine Gille. Conte en vers en trois actes. Paris, Éditions de la Maison des Intellectuels, 1936. In-8° (187 x 262 mm.) broché, 107 p., illustrations hors texte, feuillet volant d'erratum, exemplaire non coupé et en parfait état.
   
Exemplaire enrichi d'une belle dédicace de l'auteur à Alexandre André, député permanent de la province de Hainaut.

Lu dans la Gazette du Centre (La Louvière) :
   Cette fois, Ovide Dieu a porté son activité littéraire sur un champ imprévu, où il était très audacieux de la mener. Dans cette œuvre nouvelle, se retrouvent les plus nobles préoccupations de notre poète : l'exaltation des qualités essentielles de la race wallonne et cette compréhension limpide de l'histoire, qui ne se laisse pas étriquer par les données trop limitées des documents officiels.
   Pareil sujet – le Carnaval de Binche – se prêtait-il à de tels développements ? Pouvait-il être une source de lyrisme suffisante pour le grand auteur wallon ? Les esprits austères ou mal informés l'admettront difficilement. Qu'ils se détrompent. Le Carnaval de Binche reste depuis des siècles une source d'inspiration digne de tous, peintres et poètes.
   Ovide Dieu, en ce conte poétique vibrant, d'une élégance raffinée et d'un pittoresque délicieux, a su traduire « cette extériosation spontanée, brillante, fulgurante, du caractère wallon ».

Vendu.

 

DU FAIL (Noël) — Propos rustiques. Introduction et notes de Jacques Boulenger. Orné d'un portrait gravé sur bois par Achille Ouvré. Paris, Éditions Bossard, 1921. In-8° (136 x 192 mm.) broché, 163 p., un frontispice gravé, (« Collection des Chefs-d'Œuvre Méconnus »), exemplaire numéroté sur papier Bibliophile inaltérable (pur chiffon) de Renage et d'Annonay (n° 657), en bon état.



Notice de Jacques Berlioz :
   Les Propos rustiques de Noël du Fail – publiés Lyon, chez Jean De Tournes en 1547 – se présentent comme une série de monologues disposés avec une apparente désinvolture en forme de conversation entre quatre vieux notables villageois, et soi-disant recueillis au milieu du 16e siècle par un gentilhomme de Haute-Bretagne. Le thème principal en est la glorification des temps révolus et l'affirmation de l'éternité des valeurs paysannes. Du Fail participe au bref âge d'or de la nouvelle française du 16e siècle, aux côtés notamment de Marguerite de Navarre et de Bonaventure Des Periers. Mais Du Fail joue avec ce type d'écriture et les Propos rustiques relèvent tout autant de ces « Utopies » fort prisées alors par le public. Dans une langue difficile – mais l'annotation abondante guide parfaitement le lecteur –, Du Fail s'amuse, « fait de la littérature » – ses sources sont essentiellement savantes –, dans un pur plaisir d'écrire, sous le patronage de Rabelais. D'où un mélange perpétuel de registres, qui devait divertir le lecteur du temps, tout en le déroutant. Le texte édité est celui de la troisième édition (Lyon Jean de Tournes, 1549), préparée par l'auteur lui-même et intégrant des interpolations de la deuxième édition de 1548. Si le glossaire est excellent, on regrettera vivement l'absence d'index thématique.
Bibliographie :
   - Berlioz (Jacques), « Noël Du Fail, Propos rustiques », dans Annales. Histoire, Sciences Sociales, 51e année, N° 6, 1996, p. 1370.

12 euros (code de commande : 02539).

 

GARNIR (George) — Tartarin est dans nos murs !... (Mœurs montoises d'avant-guerre). Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1927. In-8° (124 x 187 mm.) broché, 275 p., cachet de bibliothèque à la page de titre.


   Impossible pour tout habitant de la cité du Doudou qui se respecte d'ignorer la trilogie montoise de George Garnir (1868-1939) inaugurée en 1927 avec ce truculent Tartarin est dans nos murs, poursuivie en 1930 par Le commandant Gardedieu et, en 1932 par Le crépuscule de Gardedieu.
Bibliographie :
   - Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise, t. II, pp. 44-48.

Vendu.

 

GRÉGOIRE (Paul-Christian) — Orval au fil des siècles. Première partie : Des origines au 14e siècle. Préface de Michel Parisse. [Villers-devant-Orval], Éditions Abbaye d'Orval, 1982. In-8° (180 x 219 mm.) collé, 134 p., illustrations en noir et quelques-unes en couleurs.


Table des matières :
   - Orval.
      - Introduction générale.
      - Préface de Michel Parisse à la première partie.
      - Abréviations employées dans les notes des deux premiers livres.
   - Livre I. Origines.
      - 9 mars 1132.
      Chapitre I. Origines et développements de l'Ordre monastique.
         Avant saint Benoît - Saint Benoît - La Règle de saint Benoît - Le monachisme bénédictin - Le « Siècle des Ermites » - Cîteaux. Notes du chapitre premier.
      Chapitre II. Orval. Des commencements difficiles.
         A. Les sources.
            - Certitudes - Chroniques anciennes.
         B. Les faits. Deux échecs, une réussite.
            1. En 1070. Des bénédictins venus de Calabre.
            2. 1108/1110. Une communauté de chanoines réguliers.
            3. 9 mars 1132 : Orval devient une abbaye cistercienne.
         C. Orval dans son environnement.
            Orval avant les moines. L'environnement politique et religieux. Notes du chapitre II.
   - Livre II. 1132-1317. Une grande abbaye.
      Chapitre III. Temps de pureté. Les cinquante premières années.
         - La journée monastique - Dans le sillage des Pères fondateurs - Les premiers abbés : Constantin, Thierry de Vitry, Thierry de Verdun, Adam de Longwy. Notes du chapitre III.
      Chapitre IV. Un monastère. Un domaine.
         1. Les bâtiments de l'abbaye d'Orval avant 1250.
            - Le modèle cistercien - L'abbaye d'Orval : une réalisation originale - L'église abbatiale : une construction laborieuse.
         2. La formation du domaine.
            A. La terre allodiale d'Orval - B. Les grandes unités d'exploitation : les granges - C. Droits d'usage, de passage et de libre parcours - D. Le vignoble - E. Activités industrielles - F. Églises : dîmes et patronages - G. Maison en ville : Refuges et « recettes » - H. Marville et Avioth : deux occasions manquées - I. Droits féodaux : moulins banaux et village de Gérouville - J. Et encore...
         3. Ceux qui ont fait Orval.
            A. Les laïcs et le clergé - B. La communauté - C. Les abbés. Notes du chapitre IV.
      Chapitre V. Un demi-siècle d'épreuves.
         1. Incendie - 2. Une crise interne - 3. Au bord du gouffre. Conclusion : la destinée de Jean de Huy. Notes du chapitre V.
         - Vers une plus haute destinée.

7 euros (code de commande : 02528).

 

[HARVENT (René)]. DONNAY (Guy) — René Harvent. Mons, Centre de Création Artistique de Mons, 1988. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 111 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en parfait état.
   Publication réalisée à l'occasion de l'exposition organisée à la Salle Saint-Georges, à Mons, du 3 au 24 décembre 1988.


Prologue :
   C'est en automne 1938, lors des premiers soubresauts prémonitoires de la guerre, que j'ai connu René Harvent.
   Déambulant à grands pas dans la cour du collège des pères jésuites de Mons, il évoquait, avec force gestes, les gloires de l'histoire. Il admirait Napoléon, nom qu'on lui avait d'ailleurs donné.
   Il nous quitta en 1942, poussé vers les études artistiques par son impérieuse vocation, mais aidé dans sa décision par un de nos professeurs, lui-même hors du commun en raison de sa propension à se situer très au-dessus de l'immédiat et à percevoir, avec une clairvoyance quasi surnaturelle, l'accomplissement des choses et des êtres.
   Quelques années plus tard je retrouvais René Harvent, jeune artiste déjà fameux, qui avait reçu plusieurs prix, et je fréquentais ses ateliers successifs : son grenier de l'avenue Wauters à Cuesmes, l'atelier minuscule de la rue Jourdan, proche toutefois de la porte Louise à Bruxelles, celui qu'il installa dans un grand salon Louis XVI, rue Zinner, face à la résidence de l'ambassadeur des États-Unis, et celui qui, majestueux, lui convenait tout à fait, au 21, boulevard du Régent.
   Curieux de tout, il a toujours eu, de l'aigle, l'avidité à appréhender le monde. Sa caractéristique était et reste l'exigence avec lui-même, et corollairement avec chacun non sans qu'une mansuétude certaine vînt tempérer sa rigueur.
   D'aucuns l'ont cru agressif, provoquant, alors qu'il est en fait profondément doux et anticonflictuel, mais, obsédé par la perfection, il est resté fidèle et droit comme le fil de l'épée.
   En toutes choses, seul le meilleur l'intéresse. La facilité, l'à-peu-près, la médiocrité lui font horreur.
   À son propos, je pense souvent à un vers de Mallarmé : « Donner un sens plus pur aux mots de la tribu ». Je pense aussi à un autre vers fameux du même poème, pour le paraphraser : « Telles qu'en elles-mêmes enfin l'éternité les change ». Les œuvres de René Harvent me donnent une sensation d'éternité.
   En cinq décennies, René Harvent n'a pas changé. Il reste l'artiste convaincu enthousiaste, éclectique, fasciné par de grands rêves, et décidé à les traduire, ce qu'ïl réussit superbement, par la grâce de son immense talent et d'un travail d'une profondeur véritablement extraordinaire.
   C'est avec un rare contentement que, pas assez souvent hélas, il m'est donné le temps de flâner avec lui dans l'art et la culture. Quel enrichissement pour moi.
   Et dire que Mons ignore, ou presque, la présence en ses murs de cet artiste hors du commun qui, convenons-en, se montre d'ailleurs très peu. Mais qu'elle l'ignore ou pas, il honore sa ville natale. Il nous est enfin donné la joie de pouvoir y rassembler ses œuvres, en cette magistrale exposition.
   La femme – fascination de l'homme éternellement jeune – aura été et reste l'inspiratrice essentielle de l'œuvre de René Harvent. Plus les années ont passé, plus il est arrivé à cette conjugaison subjuguante de la réalité physique de la jeune femme et du style. Dans ses statues, aucune bavure. Nous sommes en présence d'œuvres d'un seigneur de la sculpture.
   J'ajouterai ceci : René Harvent a permis cette exposition à Mons, il l'a un peu conçue ou admise en réparation des torts qu'il a subis ici, voire comme une réconciliation avec cette cité qui l'a méconnu, mais qu'il n'a jamais cessé d'aimer. 

20 euros (code de commande : 02546).

 

HERMANT (Abel) — Bigarrure. Portrait de l'auteur par Lucien Madrassi. Eaux-fortes originales de Louis Icart. Paris, Aux Éditions Lapina, 1928. In-8° (145 x 196 mm.) broché sous couverture rempliée et étui d'éditeur, 129 p., 6 gravures hors texte et 3 feuillets de fac-similés à déplier, (collection « Les Images du Temps », n° III), exemplaire numéroté sur Vergé de Rives B.F.K. pur chiffon (n° 1099), exemplaire non coupé et en bon état.

Présentation des Éditions Gallimard pour la publication dans la collection « La Renaissance de la Nouvelle » :
   Qui ne sait par cœur Le Singe et le Léopard, de La Fontaine ? Pour « gagner de l'argent à la foire », ils font eux-mêmes leur publicité. Et le Léopard dit :
      «...Le roi m'a voulu voir,
      Et si je meurs, il veut avoir
      Un manchon de ma peau : tant elle est bigarrée,
      Pleine de taches, marquetée,
      Et vergetée, et mouchetée ! »
      La bigarrure plaît : partant chacun le vit.

   Si la bigarrure plaît, le recueil que publie à la Nouvelle Revue Française Abel Hermant sous ce titre emprunté au fabuliste ne manquera point de plaire et chacun le lira ; car on ne saurait guère imaginer bigarrure plus poussée que celle-ci.
   Son caprice se joue du temps comme de l'espace. Elle débute, aux plus beaux jours d'Athènes, par un « entretien du jeune Démocratès, fils de Lysis, avec Ménexène, sur le propos des courtisanes en général et singulièrement d'Aspasie Milésienne ». Puis, c'est un crochet aux îles Fortunées, où Socrate en personne – feu Socrate – reçoit la visite de cette prêtresse de Mantinée, de qui, dans le Banquet de Platon, il prétend avoir appris la science de l'amour. Sans ombre de transition, nous passons aux « années trente » de ce siècle-ci, et l'auteur nous présente en liberté (c'est bien le cas de le dire) cinq « jeunes personnes », dont la plus réservée n'a pas froid aux yeux. Pour finir, un chapitre, censé inédit et « bâtonné » dans le manuscrit original, du Mémorial de Sainte-Hélène : Le Songe de Napoléon.
   Voilà sans doute de quoi divertir ceux qui pensent, comme La Fontaine, que « le Singe avait raison » :
      Ce n'est pas sur l'habit
      Que la diversité me pIaît, c'est dans l'esprit.


 
 

45 euros (code de commande : 02549).

 

[HIPPOCRATE]. MERCY (Francois Christophe Florimond de) — Ippokratoys Aforismoi. Hippocratis aphorismi. Aphorismes d'Hippocrate, Traduits sur le Grec, d'après la collation des Manuscrits de la Bibliothèque Impériale ; avec une Dissertation sur ces Manuscrits, et les Variantes. Par M. de Mercy, Docteur en Médecine, de la Faculté de Paris, Professeur particulier de Médecine Grecque, et Membre de plusieurs Sociétés savantes. Paris, Crochard, 1811. [A Paris, / Chez Crochard, libraire, rue de l'École de / Médecine, n°. 3. / An 1811.] In-8° (100 x 155 mm.) demi-veau tabac à coins d'époque, dos lisse, pièce de titre rouge, tranches bleues, petit accroc à la tête, [4 bl.], [3 (faux-titre, avis du libraire, titre)], [1 bl.], CXXIV, [1 (errata)], [1 bl.], 352, [2 (errata)], [4 bl.] p., édition trilingue (grec, latin, français), exemplaire en bon état de cet ouvrage peu courant.


Extrait de la préface :
   Les Aphorismes d'Hippocrate sont pour les médecins praticiens l'ouvrage le plus précieux à consulter, parce qu'il n'est le fruit d'aucune de ces combinaisons de l'esprit humain qui tiennent aux systèmes, mais qu'il est tout entier fondé sur la nature. C'est aussi pourquoi il a reçu l'approbation des siècles, et a mérité chez tous les peuples d'être consulté comme l'oracle de la médecine. Il a servi de base aux décisions des jurisconsultes, lorsqu'il s'est agi des questions les plus difficiles relatives à la physique médicale ; et nous y trouvons encore les vrais fondemens de la médecine clynique.

90 euros (code de commande : 02534).

 

ISHAGHPOUR (Youssef) — Le Tombeau de Sadegh Hedayat. Paris, Fourbis, 1991. In-8° (140 x 190 mm.) broché sous couverture à rabats, 90 p., exemplaire en parfait état.
   
Le premier texte de ce volume a été publié, sous le titre de Hedayat, l'enterré vivant, dans La Quinzaine littéraire, n° 478, en 1987. Les deux autres textes sont inédits.


Notice de Gérard Silva :
    « Il est des plaies qui, pareilles à la lèpre, rongent l'âme, lentement, dans la solitude ». Ainsi prend lentement son vol La chouette aveugle de Sadegh Hedayat, une des œuvres majeures de ce siècle. Il y a quarante ans, son auteur, après avoir vendu sa bibliothèque, quitta son Iran natal pour venir se suicider à Paris. Le Tombeau que vient de lui dédier Youssef Ishaghpour est à la hauteur de sa mémoire.
   L'œuvre de S. Hedayat, si elle n'est pas sans parenté spirituelle avec celle d'Omar Khayyam, partage avec celle d'Edgar Poe le privilège toujours singulier d'être « calme bloc ici-bas chu d'un désastre obscur » (Mallarmé, Le tombeau d'Edgar Poe). Son premier texte, L'enterré vivant, indique déjà le sens de son œuvre : ces traces d'un suicidé sont, comme le dit Ishaghpour, « le véritable lieu de naissance » de l'écrivain qui culmine avec cette Chouette aveugle où il parle encore de « la mort comme unique réalité ».
   Si l'œuvre et la vie de S. Hedayat sont sous le signe de la mort il ne faut pas laisser aux « apprentis psychiatres » la douteuse prétention d'en donner la raison ; en fait dans La chouette aveugle, entre Orient et Occident, la mélancolie « se donnait l'espace de la mort sur le papier et dans la fiction, et cessait d'être mortelle ».
   Le suicide est le leitmotiv de l'œuvre, son accomplissement, en symbiose exacte avec l'existence même de Hedayat. Mais ce n'est pas là une pose romantique, c'est la pureté de la lucidité : « Il n'y a de commencement, de fin et de plaisir que sur terre, dit-il, et aussi l'espoir de pouvoir s'y tuer, qui n'existerait pas dans l'au-delà » (Le Tombeau, p. 40).
   L'essai d'Ishaghpour décrit idéalement le sentiment de cauchemar, d'environnement, de vertige en jeu à l'état de perfection dans La chouette aveugle et encore cette impossibilité « d'échapper à un cercle, cette poussée fatidique vers le centre du labyrinthe, où le moi se découvre autre monstrueux » (p. 58).
   La filiation à la mystique iranienne est non moins évidente, pleinement assumée par Hedayat, mais, désormais, là où est le regard l'amour n'est plus. L'Image au-delà du mur aurait dû être révélation du Paradis, pourtant cet amour mystique « se métamorphose, devant l'Image, entre l'œil et le regard en angoisse et énigme. Un état d'abandon et de séparation qui se mue dans la quête suicidaire et mortifère des retrouvailles de l'Autre : la mort ou le démon se regardent dans le miroir, au lieu et à la place de la théophanie de l'Un » (p. 89).
   Il est peu de commentaires si inspirés où l'auteur et l'exégète se retrouvent unis en une spirituelle fraternité (sinon à revenir encore au Baudelaire de Walter Benjamin). Ainsi nous est-il donné de mieux comprendre la relation Orient et Occident (la vision et l'Image, le regard et l'œil) en maintenant la rigueur du commentaire sur l'œuvre même.
   C'est aussi le sens de ce Tombeau que de nous ramener, circulairement, toujours à l'Image. De nous ramener à La chouette aveugle, solitaire chef-d'œuvre hantant nos songes à jamais, de la même présence à jamais que la mort.
Bibliographie :
   - Silva (Gérard), « Youssef Ishaghpour, Le tombeau de Sadegh Hedayat, 1991 », dans : Hommes et Migrations, n°1150, janvier 1992. Les chrétiens et l'immigration. Mélanges en hommage au père Jacques Ghys, p. 58.

Vendu.

 

LOUŸS (Pierre) — Les chansons de Bilitis. Traduites du grec. Paris, Éditions Albin Michel, 1949 (mention de 20e mille sur la couverture). In-8° (121 x 188 mm.) broché, 328 p., exemplaire en très bon état.


Extrait du Dictionnaire des œuvres :
   Publiés à Paris en 1894. Il s'agit d’un recueil de petits poèmes que l’auteur prétendit avoir découvert et traduit, d'après une poétesse grecque contemporaine de Sapho. En vérité, l'apparente retenue qui caractérise ces Chansons, leur enlève toute prétention classique, et les place plutôt sous le signe des écrivains postérieurs au Parnasse, et rappelle tout spécialement les auteurs d'épigrammes de l'Anthologie Palatine, depuis Méléagre de Gadara (dont Louÿs fut le traducteur) jusqu'à Paul le Silentiaire. Il s'agit donc d’une inspiration purement alexandrine ; d'ailleurs le goût des parnassiens hellénisants fut plus alexandrin que classique. L’auteur imagine que Bilitis est née vers le VIe siècle av. J.-C. dans la Pamphylie orientale. S'étant transférée à Mytilène dans l’île de Lesbos, elle y aurait connu Sapho, laquelle lui aurait appris l'art du chant et de la poésie. Le noyau central des poèmes de Bilitis est composé par une trentaine d'élégies (que l'on suppose avoir été écrites à Mytilène), sur l'amitié de Bilitis pour la jeune Mnasidika, amitié brusquement interrompue par le départ de Bilitis pour Chypre.
   La première partie de ce recueil a un caractère éminemment bucolique : « Bucoliques en Pamphylie », et évoque, entre autres choses, les amours pastorales de Bilitis avec le jeune Lykas. La deuxième partie, qui contient les « Élégies » consacrées à Mnasidika (ce nom est emprunté à un fragment de Sapho), est la plus ardente et, au point de vue littéraire, la plus parfaite. La troisième partie comprend un certain nombre d'épigrammes, « Épigrammes dans l’île de Chypre », au style très élégant, où Bilitis chante ses dernières amours et le déclin de sa propre beauté : « Le tombeau de Bilitis ». Ces petits poèmes ne sont pas écrits en vers, mais dans une prose poétique qui s'adapte mieux aux possibilités de l’auteur et aux nécessités de sa fiction. Des descriptions de paysages, très précieuses, et souvent maniérées, alternent avec des scènes spécifiquement érotiques. Cet ouvrage peut être considéré comme un des moments les plus heureux, mais aussi comme le couronnement et la conclusion du mouvement parnassien.
L'avis de Robert Desnos :
   « L'érotisme de Pierre Louÿs, c’est celui qu'on entrevoit le soir, à la clarté des réverbères, qu'on imagine dans les ports cosmopolites... celui qui suscitera toujours, malgré tout, notre tendresse pour ces femmes, héroïnes à leur manière d’un roman banal et mouvementé par monotonie. Qu’il se retrouve aux mains de la dactylo, le soir dans un train de banlieue ou sur la table de nuit de la chambre d'hôtel où dort la grue, Aphrodite ou les Chansons de Bilitis gardent leur pouvoir d'évocation ou d'invitation à l'amour, au sens héroïque. »
Bibliographie :
   - Laffont-Bompiani, Dictionnaire des œuvres, t. I, p. 651.
   - Pauvert (Jean-Jacques), Anthologie historique des lectures érotiques, t. II, p. 926.

Vendu.

 

[MANUSCRITS ANCIENS]. TECHENER (Joseph) — Description raisonnée d'une collection choisie d'anciens manuscrits, de documents historiques et de chartes réunis par les soins de M. J. Techener et avec les prix de chacun d'eux. Première partie. Paris, Techener, 1862. [Paris, / Chez J. Techener, Libraire, / rue de l'Arbre-Sec, 52, au premier. / 1862.] In-8° (146 x 224 mm.) demi-chagrin vert-sombre, dos à 5 nerfs orné de fers dorés, VI, 320 p., cachet ex-libris du professeur Maurice-A. Arnould, bon exemplaire peu affecté par les rousseurs.


Avertissement :
   Nous nous permettrons de recommander à l'attention des amateurs et des bibliothécaires la Collection de manuscrits dont nous publions aujourd'hui le catalogue. Nous nous sommes efforcés de rendre les notices descriptives gui accompagnent chaque article assez étendues pour satisfaire la curiosité des bibliophiles. La rédaction de ces notices a été faite avec un soin minutieux et avec le bienveillant concours de M. Paulin Paris, de M. Paul Lacroix, de M. Le Roux de Lincy, et surtout avec celui de M. Apollin Briquet, auteur de la plupart des notes qui ne sont pas signées.
   Cette Collection est le résultat de longues années de recherches. La Flandre, l'Italie, l'Espagne et l'Angleterre, nous ont fourni plusieurs de nos beaux manuscrits. Les amateurs y trouveront un choix varié de Bibles, d'Heures, de Psautiers, de Légendes sacrées, de Poètes et Prosateurs latins, de Poètes français, de Romans de chevalerie, de Chroniques, de Généalogies, etc., etc.
   Enfin une série de manuscrits ornés de miniatures exécutées, à différentes époques, par des artistes de diverses écoles, formant une suite précieuse d'objets d'art, et des plus intéressantes pour l'histoire de la miniature depuis le Moyen Âge.
   Nous publierons, l'année prochaine, une seconde partie qui contiendra des Manuscrits relatifs à l'histoire du dix-septième siècle et du dix-huitième ; de nombreux Recueils de chansons du temps de Louis XIV et de la Régence ; des Chartes du Moyen Âge ; des Pièces et des Documents historiques ; des Lettres autographes, et des Livres annotés par des personnages célèbres ou portant leur signature.

25 euros (code de commande : 02526).

 

MARCUSE (Herbert) — La fin de l'utopie. Publication et traduction dirigées par Pierre-Henri Gonthier. [Titre original : Das Ende der Utopie.] Traduction par Liliane Roskopf et Luc Weibel. Neuchâtel - Paris, Delachaux et Niestlé - Éditions du Seuil, 1968. In-12 (119 x 180 mm.) collé, 140 p., (collection « Combats »), exemplaire en très bon état. 



En quatrième de couverture :
   L'Utopie a toujours abrité l'espoir des hommes en une vie autre, mais qui ne pouvait historiquement se réaliser : refuge du droit contre le fait accompli, de l'Idée face au monde existant, du désir de Bonheur contestant l'ordre des choses...
   Notre époque en marque doublement la fin : les réalités totalitaires annexent l'idéal, entendent s'approprier jusqu'à notre inconscient, au moment même et significativement où l'Utopie rencontre toutes les conditions de sa réalisation.
   Mais cet accomplissement requiert une nouvelle anthropologie, une conversion des besoins, et cette mutation débouche nécessairement sur une politisation de l'aspiration au bonheur.
   La libération de l'individu passe par la révolution politique et c'est à y aider que doit œuvrer le « Pouvoir intellectuel », toujours plus grand dans nos sociétés complexes où la conscience critique de l'Université doit être le ferment et le noyau de la « nouvelle opposition ».
   Herbert Marcuse s'entretient ici des possibilités de cette nouvelle opposition avec des professeurs et étudiants de Berlin-Ouest, dont Rudi Dutschke.

8 euros (code de commande : 02520).

 

[MONS - CERCLE ARCHÉOLOGIQUE]. Annales du Cercle Archéologique de Mons. Tome 70 - 1976-1977. Mons, Cercle Archéologique de Mons, 1978. In-8° (155 x 240 mm.) broché, XXXII, 314 p., illustrations, exemplaire en très bon état bien compet de son feuillet d'errata. 


Table des matières :
   - Comité, p. VII.
   - Nouveaux membres, p. VIII.
   - Nécrologie, p. XI.
   - La vie du Cercle, p. XV.
   - Éphémérides, p. XXXI.
   - Articles.
      - 
Le denier de Hainaut des XIIe et XIIIe siècles, par Joseph Ghyssens, p. 1.
      - Prix et salaires à Mons au XIVe siècle et au premier tiers du XVe siècle, par Christiane Piérard, p. 9.
      - L'exemplaire montois du Grand Privilège de Marie de Bourgogne (11 février 1477, n.s.), par Gabriel Wymans, p. 81.
      - Un membre ignoré de la famille de Croÿ propagateurs des Provinciales, par Émile Jacques, p. 117.
      - Médecine et chirurgie hainuyères au siècle des Lumières, par Roger Darquenne, p. 139.
      - L'abbaye norbertine de Bonne-Espérance au début de la seconde occupation française (1794-1798) et le sort de sa bibliothèque, par Albert Millet, p. 139.
      - Iconographie de sainte Waudru, par Lucy Tondreau, p. 207.
   - Mélanges.
      - Découverte d'une pierre sculptée à Givry, par Michel Bauffe, p. 283.
      - Tombeaux disparus de l'église de Roisin, par Daniel Dereck, p. 285.
      - Un calice montois du XVe siècle, par Jean Huvelle, p. 292.
      - Quelques legs de Nicolas Goubille, par Lucy Tondreau, p. 293.
      - Inventaire de documents relatifs à la paroisse et au culte de Notre-Dame de Messines à Mons, par Jean Huvelle, p. 295.
      - Un prototype de moissonneuse à Mons en 1383, par Johan David, p. 300.
      - Quelle est la date du plan cadastral de Mons dressé par P.-C. Popp ?, par Christiane Piérard, p. 304.
      - À propos d'un plat réalisé par la manufacture de Villeroy et Boch à Mettlach, par Charles Friart, p. 312.

Vendu.

 

[NOAILLES (Anna-Élisabeth de)]. DU BOS (Charles) — La comtesse de Noailles et le climat du génie. Précédé de La rencontre avec Charles Du Bos par Daniel-Rops. Paris, la Table Ronde, 1949. In-8° (145 x 197 mm.) broché sous couverture rempliée, 237 p., un portrait gravé sur bois par Gilbert Poilliot, (collection « Le Choix », n° X), un des 400 exemplaires sur vélin pur fil Johannot (n° 214), exemplaire non coupé et en très bon état.



Avertissement de J. Charles du Bos :
   Le livre que nous publions a été commencé par Charles Du Bos le 12 mai 1933, le deuxième chapitre fut écrit presque entièrement à Amphion de la main même de l'auteur et le troisième chapitre dicté en juin 1937.
   Bien que ce livre soit inachevé (il devait se composer de quatre chapitres, et le troisième reste incomplet), ce texte a été rédigé par l'auteur sous la forme définitive qu'il désirait lui donner.
   Le quatrième chapitre aurait traité de la position spirituelle de la Comtesse de Noailles en partant d'un texte très ancien où, à propos du couvent des Clarisse elle parlait du ciel.
   Le document que nous publions en fin de volume devait sans doute faire partie de ce quatrième chapitre.

15 euros (code de commande : 02541).

 

[NUMISMATIQUE]. Catalogue 258. Coins and Medals including Roman and Byzantine Coins. Veiling - Auction Sale 10-13 june 1974 in the Carlton Hotel, Amsterdam. Amsterdam, Schulman, 1974. In-4° (194 x 265 mm.) broché, 116 p., 48 planches hors texte.


Catalogue proposant 2205 lots répartis comme suit :
   N° 1- 530. Nederlandse munten.
   N° 531-593. Historie- en Familiepenningen.
   N° 594-626. Decoraties en militaire medailles.
   N° 627-755. De Zuidelijke Nederlanden (Les Pays-Bas méridionaux).
   N° 756-776. Römisch-Deutsches Reich.
   N° 777-937. Deutschland.
   N° 938-940. Renaissance medaillen.
   N° 941. Balcan.
   N° 942-1314. France.
   N° 1315-1330. Great Britain.
   N° 1331-1352. Italia.
   N° 1353-1366. Polen.
   N° 1367. Portugal.
   N° 1368-1374. Russia.
   N° 1375-1384. Scandinavia.
   N° 1385-1390. Spain.
   N° 1391-1394. Switzerland.
   N° 1395-1396. Asia.
   N° 1397-1435. India-Ceylon.
   N° 1436-1437. Africa.
   N° 1438-1465. U.S.A. - Canada - Latin America.
   N° 1466-1472. Varia.
   N° 1473-2082. Roman Coins.  
   N° 2083-2102. Byzntine Coins.
   N° 2103. Vandals.
   N° 2104-2160. General lots.
   N° 2161-2205. Numismatische boeken.

 

 10 euros (code de commande : 02556).

 

[ORDRE CISTERCIEN]. Ordo divini officii recitandi, missaque celebrandi juxta ritum sacri ordinis cisterciensis, pro anno Domini M. DCCC. IX. Bruxelles, t'Serstevens, [1809]. [Bruxellis, / Typis viduæ H.-F. t'Serstevens.] In-12 (92 x 140 mm.) plein veau d'époque, dos à 4 nerfs orné de fleurons dorés, petit accroc à la coiffe, [64] p., exemplaire complètement interfolié.
   « Guide liturgique » qui précise comment les moines cisterciens doivent réciter l'office divin (les prières quotidiennes) et célébrer la messe.


 

20 euros (code de commande : 02532).

 

['PATAPHYSIQUE]. JARRY (Alfred) — Les « Pouchinels ». Note luminaire de Philippe Van den Brœck. S.l., Institut Limbourgeois des Hautes Études 'Pataphysiques, [1979]. In-8° (136 x 208 mm.) agrafé, 22 p., illustrations, exemplaire sur papier obstructeur.


Note luminaire :
   Affirmer que l'épistémé pataphysique grignote chaque jour davantage le gruyère – un peu rance, on s'en doute – de l'Inconnu constituerait une démarche purement superfétatoire. Contentons-nous de rendre hommage au nez du Cr Requis André Clavier – l'heuristique a ses arcanes ! – qui nous permet de présenter un texte de Jarry que les plumeaux du Collège de 'Pataphysique n'avaient point épousseté.
   L'article qu'on va lire a paru dans Le Soir Illustré de juin 1902, numéro « exceptionnel » à maints égards, édité au profit des « malheureuses victimes de la Martinique ». On se souviendra, en effet, des foucades du mont Pelé qui, le 8 mai à huit heures, détruisit très méthodiquement l'Indolente cité de Saint-Pierre. Ironie du sort ou décret d'Ubu enchaîné, parmi les peu nombreux rescapés de cette géhenne était un Nègre infâme, voleur, violeur et assassin, enfermé dans un cachot souterrain.
   Au sommaire de ce numéro, on remarque une belle brochette d'inédits ou de textes de circonstance de Sully-Prudhomme, A. France, J.-K Huysmans, H. de Régnier, C. Lemonnier, M. Maeterlinck, P. Louys, E. Demolder « et ainsi de suite ». Parmi l'abondante illustration, des œuvres de Gérôme, Willette et Constantin Meunier.
   L'édition originale de cet article, extrait d'une revue belge, consacré à des marionnettes belges, revenait de droit à l'Institut Limbourgeois de Hautes Études 'Pataphysiques. Toutefois, celui-ci aban­onne aux Sous-Commissions du Cymbalurn Pataphysicum cette question : savoir si les sinistrés nègres de la Martinique trouvèrent réconfort dans ce texte que Jarry composa pour eux.
   À cette page retrouvée on a cru pouvoir joindre la Conférence sur les Pantins, augmentée d'un feuillet inédit et restituée dans sa physionomie véritable, à une possible lacune près. La parenté des sujets, la proximité des dates et une commune belgicité, puisque cette conférence fut prononcée par Jarry à Bruxelles, à la société de la Libre Esthétique, le vulg. 21 mars 1902, fondent l'harmonie de cette publication conjointe.

Vendu.

 

Revue du Nord. Tome XLVIII - N° 190 - Juillet-Septembre 1966. Lille, Revue du Nord, 1966. In-8° (160 x 240 mm.) broché, [244 (pp. 273-516)] p.


Sommaire :
   - « Pauperes » et « Paupertas » dans le monde carolingien : ce qu'en dit Hincmar de Reims, par J. Devisse.
   - L'Orgue de l'Abbaye d'Auchin et son transfert à Douai : I, par M. Vanmackelberg.
   - Un essai inédit de Defauconpret (1793), par J. Bereaud et L. Machu.
   - Notes sur l'industrie roubaisienne et tourquennoise dans la première moitié du XIXe siècle, par J. Toulemonde.
   - Salvandy et les études juridiques, par L. Trenard.
   - Un grand bourgeois de Lille : Charles Kolb-Bernard (1798-1S88), par P. Pierrard.
   - Chronique :
      - Bulletin d'histoire de Belgique, 1964-1965, par J. Dhondt et ses collaborateurs.
   Comptes rendus :
      - Bibliotheca Belgica (C. Malbrancke).
      - H. Coppejans-Desmedt, Inventons van het archief van de Famille Desmanet de Bïesme en van de aanvermante familles (J. Godard).
      - G.C.J.J. Van den Bergh, Enkele wragen betreffende de Legis actio sacramento (J. Godard).
      - Tijdschrift voor geschiedenis, 1965, n° 4 (J. Godard).
      - J. Colpaert, Avelgem voor 1500 (J. Godard).
      - Verslagen omtrent's Rijks onde archieven 1963 (J. Godard).
      - .A.A.C. Bijdragen 13 (J. Godard).
      - M. Baelde, De collaterale radem ender Karel V, Filips (1531-1578) (J. Godard).
      - R. De Schryver, Jan Van Brouchoven, graaf van Bergeyck, 1644-1725 (J. Godard).
      - A. Gerschenkron, Economie Backvondness in Historical Perspective. A book of Essays (F. Crouzet).
      - G. Petit-Dutaillis, avec la collaboration de Henri Bernard, Le Crédit et les Banques (F. Crouzet).
      - B. Gille, Histoire de la maison Rothschild, Tome I : des origines à 1848 (J. Bouvier).
      - Documents diplomatiques belges (1920-1940) publiés par Ch. de Visscher et F. Vanlangenhove, La politique de sécurité extérieure, t. IV, 1936-1937 (L. Machu).
   - Notice nécrologique :
      - Hommage à Robert Fœwtier (1885-1966), par G. Fourquin.
      - Notes et Nouvelles.

Vendu.

 

Revue du Nord. Tome LXXVI - N° 304 - janvier-mars 1994. Villeneuve d'Ascq, Université de Lille, 1994. In-8° (160 x 240 mm.) collé, 198 p.


Sommaire :
   - Le contrôle du trafic fluvial : la Meuse, des origines à 1600, par Marc Suttor, p. 7
   - Les entrés inaugurales des princes dans les villes. Usage et signification. L'exemple des trois comtés de Hainaut, Hollande et Zélande entre 1417 et 1433, par Michèle Populer, p. 25.
   - Phtisique ou tuberculeux ? Le discours lillois sur la tuberculose à la belle époque (1895-1914), par Nathalie Vidal, p. 91.
   - Pleins pouvoirs et scène parlementaire. Éléments d'analyse et application au cas belge (1934), par Pascale Delfosse, p. 107.
   - Chroniques
      - Société d'histoire du Droit et des Institutions des Pays flamands, picards et wallons. Journées internationales de Leeuwarden, 20-23 mai 1993, p. 135.
      - Mémoires de maîtrise soutenus à l'U.F.R. d'Histoire, Histoire de l'Art et Archéologie de l'Université Charles de Gaulle-Lille III, année 1993, par N. Malle-Grain, p. 147.
      - Mémoires de maîtrise soutenus en Histoire à l'Université d'Artois, année 1993, p. 164.
   - Comptes rendus.
      - Charles Piétri historien et chrétien, par Yves-Marie Hilaire, p. 165.
      - J.-L. Lemaitre, Répertoire des documents nécrologiques français, deuxième supplément (1987-1992), par Henri Platelle, p. 166.
      - G. Van Dievoet, « Houd voet bij stuk », Xenia juris historiae G. Van Dievoet oblata, publié par les soins de F. Stevens et D. van den Auweele, par Henri Platelle, p. 166.
      - Les épisodiques, n° 5, par Henri Platelle, p. 170.
      - Justice populaire (Actes des Journées de la société d'histoire du droit, Lille, 25-28 mai 1989), par Henri Platelle, p. 171.
      - André Joris, Villes, affaires, mentalités. Autour du pays mosan, par Alain Derville, p. 173.
      - P.M. Hohenberg et L.H. Lees, La formation de l'Europe urbaine, 1000-1950, par Alain Derville, p. 173.
      - H. Van der Wee (sous la dir. de), R. Bogaert, G. Kurgan-Van Hentenryk, La banque en Occident, par Jean-Claude Hocquet, p. 174.
      - R. Fossier, Hommes et villages d'Occident au Moyen Âge, par Alain Derville, p. 176.
      - Eric Klingelhoefer, Manor, Vill and Hundred. The development of rural institutions in early mediéval Hampshire, par Alain Derville, p. 177.
      - Ienje van't Spijker, Als door een speciaalstempel. Traditie en vernieuwing in heiligenlevens uit Noordwest-Frankrijk (1050-1150), par Henri Platelle, p. 178.
      - Ariette Smolard-Meynart, La justice ducale du plat-pays, des forêts et des chasses en Brabant (XIIe-XVIe s.), sénéchal, maître des bois, gruyer, grand veneur, par Henri Platelle, p. 181.
      - P.C.M. Hoppenbrouwers, Een middeleeuwsesamenleving. Het landvan Heusden (ca 1360-ca 1515), par Alain Derville, p. 181.
      - Elizabeth A.R. Brown, Customary Aids and Royal Finance in Capetian France. The Marriage Aid of Philip the Fair, par Jean-Claude Hocquet, p. 183.
      - B. Guenee, Un meurtre, une société : l'assassinat du duc d'Orléans, 23 novembre 1407, par Marie-Thérèse Caron, p. 183.
      - E. Le Roy-Ladurie, L'État royal, 1460-1610, par Marie-Thérèse Caron, p. 184.
      - M.-C. Gerbet, L'Espagne au Moyen Age VIIIe-XVe siècle, par Marie-Thérèse Caron, p. 184.
      - M. Vale, The Angevin Legacy and the Hundred Years War (1250-1340), par Marie-Thérèse Caron, p. 185.
      - Le Viandier de Taillevent. Avant-propos et notes par le baron Jérôme Pichon, Georges Vicaire et Paul Aebischer, par Monique Sommé, p. 186.
      - A. Van Nieuwenhuysen, Les finances du duc de Bourgogne Philippe le Hardi (1384-1404). Le montant des ressources, par Monique Sommé, p. 187.
      - Praticiens, patients et militants de l'homéopathie aux XIXe et XXe siècles (1800-1940). Actes du Colloque franco-allemand sous la dir. d'Olivier Faure, par Alain Gérard, p. 188.
   - Informations diverses.
      - Liste des ouvrages reçus pour annonce ou compte rendu (1er trimestre 1994), p. 191.
      - Résumés (Français, Anglais, Néerlandais), p. 193.

Vendu.

 

[VALLES (Jules)]. Les Amis de Jules Vallès. Revue de Lectures et d'Études vallésiennes. N° 23 - janvier 1997. Saint-Étienne, Association des amis de Jules Vallès, 1997. In-8° (160 x 240 mm.) collé, 112 p., quelques illustrations, exemplaire du Service de Presse avec un envoi de Roger Bellet à la page de garde, en bon état.
   
On joint une lettre autographe de Roger Bellet, secrétaire général de l'association.


Table des matières :
   - Jules Vallès, saint Antoine et son cochon, par Graziella Farina Scarpa.
   - Images de la mère chez Jules Vallès et Hervé Bazin, par Guillemette Tison.
   - Pièces et morceaux d’un irrégulier, par Jean-Noël Féron et Georges Mathieu.
   - Trois techniques narratives à l’œuvre en 1869, par Marie-Hélène Biaute.
   - Vallès à l’Université, par Guillemette Tison.
   - Lepolge, une silhouette dans Le Bachelier, par René Bore.
   - Sur quelques billets adressés par un collaborateur occasionnel de La Rue : Henry Maret (1867), par Francis Sartorius.
   - Jules Vallès : le choix d’une écriture Le Bachelier au lycée, par Annie Rouxel.
   - Un article inédit de 1879, par Jules Vallès.
   - Nouvelles.

 

10 euros (code de commande : 02543).

 

WEIZSÄCKER (Viktor von)Pathosophie. Traduit de l'allemand par Joris de Bischop, Michèle Gennart, Marc Ledoux, Christophe Mugnier et Anne-Marie Norgeu. Grenoble, Millon, 2011. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 350 p., (collection « Krisis »), exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   Avec Pathosophie, Viktor von Weizsäcker construit une nouvelle anthropologie dans laquelle la dimension passionnelle et pathique de l'homme est à la fois la base et l'origine d'une médecine repensée de pied en cap.
   À partir de la destinée pathosophique de l'homme, il fonde un tout autre système afin de pouvoir penser les rapports entre différentes maladies, qu'il expose dans une double triade : névrose-biose-sclérose, organose-somatose-psychose. Ce système se déploie non à l'intérieur de lui-même mais dans la relation médecin-malade, fondée sur la biographie et qui prend forme dans les pathographies. Le détour par la pathographie, à laquelle Viktor Von Weizsäcker a consacré sa vie, transforme tout ce qui peut devenir système en encyclopédie.
   Viktor von Weizsäcker invite à faire le tour des thèmes fondamentaux de l'existence pathique (la douleur, la volonté, la sexualité, la conscience, l'état, le pouvoir, le mensonge, le vertige, l'ennui et la mort) et, ainsi, fait entendre plusieurs voix dans une cohérence polyphonique.
   Le mode de pensée encyclopédique avec ses foyers de concepts forme un paysage qui apparaît lorsque nous nous y mouvons et Viktor von Weizsäcker nous le fait sentir au lieu de nous le prouver.
   Selon Jacques Schotte, nous avons à penser plus avant les formulations de Viktor von Weizsäcker si « nous voulons guérir et nous guérir, c'est-à-dire vivre davantage ». Comme le proclame Höderlin : « C'est celui qui a pensé le plus profond qui aime le plus vivant. »
   Viktor von Weizsäcker (1886-1957) est considéré comme un des fondateurs de l'anthropologie médicale. Il est l'auteur d'une œuvre considérable, traduite en italien, japonais, espagnol et néerlandais. Seul son premier livre, Der Gestaltkreis, a été traduit en français par Michel Foucault et Daniel Rocher sous le titre de Cycle de la structure chez Desclée de Brouwer en 1958 (aujourd'hui épuisé).

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 La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 12 août 2025

 

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