MISE À JOUR DU 15 JUILLET 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
[ANDENNE]. ROUSSEAU (Félix) — Le monastère mérovingien d'Andenne. GARANT (René) — Essai de reconstitution de l'emplacement des 7 églises, place du Chapitre à Andenne. Andenne, Comité Historique de Sainte-Berge, 1973. In-8° (224 x 235 mm.), agrafé, 42 p., illustrations, cachet ex-libris sur la page de garde, exemplaire en bon état.
Notice de l'Office du
Tourisme de la ville d'Andenne :
Cet
ouvrage [de Félix Rousseau] présente les origines
et la fondation d’Andenne à travers un de ces monuments
les plus célèbres : le monastère mérovingien
de la ville fondé par nulle autre que la célèbre
Sainte Begge, la trisaïeule de Charlemagne et l’ancêtre
d’une longue lignée de rois carolingiens. L’[autre]
auteur y propose un essai de reconstitution de l’emplacement
des 7 églises de la Place du Chapitre.
Vendu.
[ARLON - INSTITUT ARCHÉOLOGIQUE DU LUXEMBOURG]. Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg - Arlon. Tome CXXXVI - Année 2005. Arlon, Institut Archéologique du Luxembourg, 2006. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 336 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
- Le
« Carré Juif » du cimetière
communal d'Arlon. Première partie : 1856-1900, par Philippe
Pierret, p. 5.
- Les mappoth de la communauté
juive d'Arlon. Inventaire d'un patrimoine textile exceptionnel,
par Philippe Pierret, p. 165.
- Juifs de passage dans les duchés
de Luxembourg et de Bouillon, avant leur émancipation en
1808, par Pierre Hannick et Jean-Claude Muller,
p. 241.
- Le registre des prises de noms des Juifs
de Luxembourg (1808). Édition en fac-similé et commentaire,
par Jean-Claude Muller, p. 255.
- L'ancien cimetière de Guerlange,
par Paul Mathieu, p. 287.
15 euros (code de commande : 02483).
AUBRY (Octave) — Histoire de France. Des origines au temps présent. Paris, Flammarion, 1947. In-8° (180 x 196 mm.) broché, 554 p., (collection « L'Histoire »), un des 220 exemplaires numérotés sur Japon de Lana (n° 157), exemplaire à toutes marges, en bon état et en partie non coupé.
Préface :
Après
les grandes époques de trouble, quand votre pays a côtoyé
l'abîme, on éprouve souvent le besoin, pour se raffermir,
pour s'encourager, pour repartir vers l'avenir de se tourner un
moment vers le passé et de reprendre contact avec lui.
Après 1815, après 1870, après 1919, des Français
ont senti le besoin de repasser leur histoire et d'y trouver des
motifs de confiance et d'ardeur. À mon tour, au lendemain
d'un ouragan qui a menacé l'existence même de la
France, j'ai regardé derrière moi, et j'ai tâché,
comme autrefois, quand j'étais écolier, de suivre
le fil de notre vie nationale pendant ces deux millénaires.
Ce fut un long travail qui m'a empêché à certaines
heures de trop souffrir et qui même, à mesure qu'il
approchait du terme, m'a réconforté Je souhaite
qu'il donne cet apaisement aux Français qui le liront.
S'il en est ainsi, je n'aurai pas perdu mes dernières années.
L'histoire de France est un monument prodigieux.
Il n'y a, je le crois bien, rien de tel dans le monde, rien de
si varié, de si dramatique, de si émouvant. Il est
naturel que chaque époque, selon son sentiment et ses aspirations,
en révise les valeurs. L'histoire ne peut s'écrire
qu'en fonction de votre temps. Elle ne paraît pas la même
aujourd'hui qu'elle paraissait hier. Certains événements
qui dans ma jeunesse me semblaient considérables, à
la lumière actuelle, après ce que nous avons connu,
ont sensiblement diminué. D'autres au contraire surgissent
que je distinguais mal.
Ce livre ne plaira pas sans doute aux gens de
parti. Je ne le regrette pas. Je ne suis que Français et
ne m'intéresse qu'à la France : elle est la seule
personne qui aujourd'hui a du prix à mes yeux. Je voudrais
seulement n'avoir point commis d'erreurs d'appréciation
sur des points importants, de façon que si un étudiant
ou un chercheur égaré dans une vieille bibliothèque,
ouvrait par hasard dans un demi-siècle ce volume oublié,
il puisse trouver que, pris dans l'ensemble, mon récit
était assez juste et servait la vérité (à
laquelle il faut toujours satisfaire dès qu'on se mêle
d'Histoire), sans nuire à notre intérêt national.
Un de nos grands amis, Théodore Roosevelt,
a dit en 1918, peu avant de mourir, dans son dernier discours
public :
« Je salue la France. Elle restera
dans toutes les nations de l'humanité celle qui a la figure
la plus héroïque et la plus charmante. Pendant quatre
années terribles, elle a passé, portant haut son
cœur, à travers la vallée de la mort. Son corps
souffrait toutes les tortures de la nuit, mais son front resplendissait
de la lueur du matin. Jamais, dans l'Histoire, il n'y eut plus
de gloire dans le dévouement et plus de splendeur dans
le sacrifice. Grande sera sa récompense, car elle a sauvé
l'âme du monde ! ... »
Vendu.
[BRUEGHEL (Pieter, dit Le Jeune)]. CORCORAN (James I. W.) — The Triumph of Death by Pieter Brueghel the Younger. Antwerpen, Museum Mayer van den Bergh, 1995. In-8° (241 x 170 mm.) broché, 56 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
-
Introduction, par James I. W. Corcoran.
- Chronology.
- Extracts from Scientific Reports,
par Molly Faries, Robert Shepherd et Nicholas
Eastaugh.
- The Cleveland Painting : a Comparison
with Brueghel the Elder's Original and the Other Versions,
par Françoise Van Hauwaert et Thomas et Jacqueline
Folie.
- Illustrations.
- The Triumph of Death by Pieter de
Elder and Pieter Brueghel the Younger, par Hélène
M. Verougstraete et A. Roger Van Schoute.
10 euros (code de commande : 02494).
CARRINGTON (Roger Clifford) — Pompéi. Traduit de l'anglais par R. Bouvier. Paris, Payot, 1937. In-8° (144 x 227 mm.) broché, 238 p., illustrations in et hors texte, (collection « Bibliothèque Historique »), exemplaire non coupé.
Préface :
Mon
but dans les pages qui suivent a été, non pas de
décrire dans tout leur détail les ruines de Pompéi,
suivant la méthode fastidieuse d'un guide, mais de les
interpréter au point de vue historique, de manière
à être utile au lecteur moyen, en évitant
à la fois le langage technique de l'archéologie
et la discussion détaillée des points controversés.
Au cours de l'exposé, on trouvera tous les monuments importants
de Pompéi mentionnés ou décrits en détail
quand cela semble nécessaire ; mais ils ne sont pas
traités dans un ordre topographique : ils sont cités
tour à tour pour éclairer divers aspects de la vie
pompéienne. La méthode topographique est réservée
à l'Appendice I, où, à l'usage des lecteurs
qui emporteront ce livre pour visiter Pompéi, j'ai proposé
un bref itinéraire et indiqué les choses les plus
intéressantes à voir. Pour que cet itinéraire
soit associé étroitement aux chapitres qui le précèdent,
de très nombreux renvois ont été introduits.
Trois points sont à retenir concernant
la méthode générale que j'ai suivie :
1° L'étendue de ce livre n'a permis
de citer ni les noms de tous les auteurs dont les œuvres
m'ont été utiles, ni la démonstration des
thèses que j'ai adoptées sur certains points controversés.
De telles omissions sont inévitables dans un livre de cette
espèce, et ne doivent pas être imputées à
un manque de gratitude ou à un dogmatisme volontaire.
2° La voisine de Pompéi, Herculanum,
qui fut engloutie dans la même éruption, n'est pas
traitée pour elle-même, mais par contraste avec Pompéi.
Les points de ressemblance et les différences entre les
deux villes sont effleurés en divers endroits, spécialement
dans l'Appendice II, où Herculanum est décrite brièvement
et où l'on donne des conseils pour la visiter. Mais plus
les fouilles d'Herculanum progressent, plus il devient évident
que ce serait une erreur de vouloir décrire les deux villes
en même temps et avec les mêmes termes.
3° Certains des bâtiments les plus
importants, et spécialement les grandes maisons, ont reçu
des noms pittoresques, donnés par les excavateurs. Ces
noms sont parfois ceux d'objets qui y ont été trouvés
(par exemple la Casa del Fauno, la Villa dei Misteri), d'autres
fois ceux de leurs propriétaires, certains ou supposés
(Casa dei Vetti, Casa di Loreio Tiburtino, Casa del Chirurgo),
ou encore de personnages de marque qui les visitèrent ou
d'événements qui eurent lieu au moment de leur découverte
(Casa di Giuseppe Secondo, Casa délie Nozze d'Argento).
Ces noms sont, en beaucoup de cas, malheureux, et quand ils désignent
un édifice dans son ensemble par un détail singulier
qui s'y rapporte accidentellement, ils sont propres à induire
en erreur. D'autre part, ils ont l'utilité incontestable
de nous permettre d'évoquer l'image d'une maison particulière
plus promptement et directement que par l'indication d'un numéro
dans un pâté de maisons. C'est pourquoi je m'en suis
servi autant que possible. Mais je leur ai laissé leur
forme italienne, soit parce que beaucoup d'entre eux prennent
un air étrange et pédant quand on les traduit dans
une autre langue, soit parce qu'ils seront plus utiles sous cette
forme pour les personnes qui visiteront les lieux. Celles qui
désirent une traduction la trouveront dans l'Index.
10 euros (code de commande : 02477).
COLLEYE (Hubert)
— Liége est fine et belle... La Rivière-Fée.
Anvers - Paris, Les Éditions
« Au Panthéon », 1931. In-8°
(156 x 22 mm.) broché, 135 p., exemplaire bien
complet du feuillet volant d'errata.
Dédicacé
par l'auteur à l'écrivain belge Henri Davignon.
Avant-propos :
Voici
quelques pages pour faire suite à un petit livre déjà
ancien (Dans la Paix des Vieilles Églises). Elles
pourront être complétées, plus tard, car la
« matière » liégeoise est
de celles qu'on n'épuise pas. Mille ans de vie nous ont
laissé un patrimoine... Je croirais faillir à mon
devoir si je ne le rappelais pas à ceux de ma race et de
mon sang. Il n'appartient à personne de raturer l'Histoire.
Mais il semble naturel, hélas ! de l'oublier. Cependant
les jours fastes et néfastes, les sites, les monuments
et jusqu'aux pierres du chemin sont pénétrés
de la substance des morts. Quand ces morts sont nôtres,
on n'imagine pas que l'oubli puisse rétrécir nos
âmes de successeurs et d'héritiers au point de les
rendre indifférentes. Tout homme, disait Blanc de Saint-Bonnet,
est l'addition de sa race. Il indiquait ainsi comment elle peut
disparaître. La vie digne de l'avenir reste toujours tributaire
du passé. Quant au visage de la patrie, souvenons-nous
qu'il servit de prototype au nôtre. Ainsi nous sommes rattachés,
par toutes nos fibres, à une certaine humanité et
à une certaine nature.
Table des matières :
- Avant-propos.
- Liège est fine et belle.
- Mon cœur déchiré.
- Dans l'Hypocauste.
- Les Cloîtres de Saint-Jean-en-l'Isle.
- Vieilles Tours romanes.
- Trois Madones.
- La Vierge de dom Rupert.
- Notre-Dame des Miracles.
- Notre-Dame de Saint-Séverin.
- Jean Del Cour.
- Méditation sur la Meuse.
- Nicolas Defrecheux.
- Henri Simon.
- Noël Ruet.
- L'Intellectualité Liégeoise.
- La Rivière-Fée.
12 euros (code de commande : 02490).
COURTELINE (Georges) — Un Client sérieux. Comédie en un acte. Nouvelle édition. Paris. Éditions Stock, 1942. In-8° (120 x 190 mm.) broché, 51 p.
Extrait du site « Libre
théâtre » :
La
première de cette pièce eut lieu au Carillon le
24 août 1896 ; elle fut publiée en 1897.
La scène de la première audience
figure sous forme de saynète avec des intermèdes
chantés dans Les Ombres Parisiennes (1894), sous
le titre À Huitaine !
L’argument :
Le Substitut craint d’être révoqué
car Barbemolle, avocat au Barreau de Paris, voudrait prendre sa
place. Dans la salle d’audience, Lagoupille se présente
pour être jugé des faits qui lui sont reprochés
mais ce dernier n’a pas d’avocat… Par chance, le
fameux Maître Barbemolle est présent dans la salle
et va être désigné avocat de Lagoupille par
l’huissier.
Le tribunal entre en séance. La première
audience de la journée est reportée pour une quatrième
fois. La deuxième audience concerne justement le cas de
Lagoupille. Alfred accuse ce dernier de se comporter « comme
un cochon » dans son café du Pied qui remue.
Le patron, excédé par le comportement de Lagoupille
qui accapare tout autour de lui quand il se rend dans son café,
a tenté de l’en expulser par la force.
Bibliographie :
- Un Client sérieux de Georges
Courteline, dans Libre
théâtre. Du texte à la scène, ressource en ligne.
5 euros (code de commande : 02510).
DELSAUX (Jacques) — Comme dirait... Henri Béraud, J.-J. Brousson, Georges Courteline, Joseph Delteil, Paul Géraldy, José-Maria de Hérédia, Stéphane Mallarmé, Henry de Montherlant, Marcel Proust, François Villon. Toulouse, Éditions du Bon Plaisir, 1926. In-8° (145 x 198 mm.) broché, 86 p., un des 300 exemplaires numérotés sur bouffant supérieur (n° 108), couverture un peu défraîchie.
10 euros (code de commande : 02481).
DESCAVES (Lucien) — Souvenirs d'un ours. Paris, Les Éditions de Paris, 1946. In-8° (135 x 202 mm.) broché, 296 p.
Table des matières
:
Première
partie.
I. Enfance.
II. Débuts scolaires.
III. Ma première guerre.
IV. Siège de Paris.
V. La Commune.
VI. École Lavoisier.
VII. Débuts dans les
lettres.
VIII. Vie de caserne.
IX. Thérésa.
X. Les Daudet.
XI. Louis Desprez et Henry
Fèvre.
XII. Edmond de Goncourt.
XIII. Léon Bloy.
XIV. « La Terre ».
XV. Le Théâtre-Libre.
XVI. « Sous-Offs ».
Deuxième partie.
I. Zo d'Axa.
II. Le Journal.
III. Jules Renard.
IV. Huysmans et Anna Meunier.
V. Rollinat.
VI. Le Grenier.
VII. Desbordes-Valmore.
VIII. L'Abbé Mugnier.
IX. Alfred Capus.
X. Lefrançats.
XI. « L'Aurore ».
XII. « La Cage ».
XIII. Mariage.
XIV. Jean.
XV. Affaire Dreyfus.
XVI. Début de siècle.
L'Académie Goncourt de sa Fondation à
son Déclin (1900 à 1945).
I. Naissance.
II. Mort de Huysmans.
III. Louis Pergaud.
IV. René Benjamin.
V. Raoul Ponchon.
VI. Gustave Geffroy.
VII. Henry Bauer.
VIII. Déjeuners Huysmans.
IX. Responsabilités.
X. Années de guerre.
XI. Propos d'après-guerre.
15 euros (code de commande : 02501).
DUGNOILLE
(Jean) — La construction de l'église Saint-Julien
d'Ath particulièrement en 1409. Ath, Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie
d'Ath et de la Région et Musées Athois, 1995. In-8°
(158 x 240 mm.) broché, [83 (pp. 73-155)] p.,
illustrations, exemplaire en très bon état.
Extrait
du tome LIV - 1994-1995 des Annales du Cercle Royal d'Histoire
et d'Archéologie d'Ath et de la Région et Musées
Athois.
Table des matières
:
- L'ancienne
paroisse.
- Ath au tournant des XIVe et XVe siècles.
- Le transfert en ville de la paroisse
du Vieux-Ath et la construction d'une nouvelle église.
- Un document d'un intérêt
exceptionnel.
- Sur qui pèse la charge des travaux ?
- Les maîtres de l'œuvre.
- La pierre.
- La chaux.
- Le sable.
- La maçonnerie.
- Le bois.
- Le plomb.
- Les vitraux du chœur.
- La sculpture.
- Les dépenses pour les travaux
en 1409.
- Quels ont été les travaux
de 1409 ?
- L'aspect de l'édifice aujourd'hui
disparu.
- Annexes.
Vendu.
[ENGHIEN - CERCLE ARCHÉOLOGIQUE D'ENGHIEN]. Annales du Cercle Archéologique d'Enghien. Tome douzième 1960-1961. Enghien, Cercle Archéologique d'Enghien, 1961. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 450 p., illustrations hors texte, exemplaire en bon état.
Table des matières
:
- Détails
relatifs à l'histoire d'Enghien, par Yves Delannoy,
p. 5.
- Quelques piloris de la région
d'Enghien, par Henri Temperman, p. 25.
- Les fiefs tenus de la Seigneurie de
Gibecq, par René Goffin, p. 35.
- Le Stévenisme dans le sud-ouest
du Brabant. Notes biographiques et généalogiques
(deuxième partie), par Émile Torfs et
Jacques Deschuyteneer, p. 51.
- La motte de Strihoux, par Jean
Godet, p. 64.
- La Seigneurie foncière de Cailbert
depuis le XVIe siècle, par René Goffin,
p. 69.
- À propos du Stévenisme
dans le sud-ouest du Brabant, par J. Soille, p. 85.
- Reflets d'une écharpe mayorale.
Pierre Delannoy, bourgmestre d'Enghien (1905-1955). Troisième
partie : D'une guerre à l'autre, par Yves Delannoy,
p. 103.
- Les baillis et gouverneurs d'Enghien,
par René Goffin, p. 379.
- Les Sœurs de Saint-Vincent de
Paul dites « Servantes des Pauvres » de
Gysegem et les écoles libres pour filles à Enghien
(1841-1962), par Henri Temperman, p. 405.
- In memoriam. Le père Pierre
Delattre, s.j. (1876-1961), par Yves Delannoy, p. 423.
- Bibliographie : Généalogie
historique des famille van Bellinghem, p. 442.
- Liste des membres du Cercle royal archéologique
d'Enghien, p. 443.
- Liste des sociétés avec
lesquelles le cercle échange ses publications, p. 448.
15 euros (code de commande : 02499).
[ÉROTISME]. Les Feuillets roses - L'effeuillée rose. Revue de littérature érotique. N° 11 - Janvier 1994. Étoile-sur-Rhône, Nigel Gauvin, 1994. In-8° (150 x 220 mm.) broché sous couverture à rabats, 63 p., quelques illustrations, exemplaire en bon état.
Sommaire :
- Histoire
de Joëlle (feuilleton inédit, 3e épisode),
par Charles Bösersach.
- La vitre sale (inédit),
par Rémi Chauvirey.
- L'initiation du Roi (inédit),
par Jean-Luc Coudray.
- Nuits de Chine (inédit),
par Olivier Delau.
- Pinailleuse (inédit), par
Marie-Sophie Mysseri.
- Frère Silvain (inédit),
par Pierre Fontaine.
- Remontrances, par Pierre Louÿs.
- Sonnet, par François
de Malherbe.
- La dictée (inédit),
par Lorenzo Soccavo.
- Mlle Martin (inédit), par
Claude Thomas.
- Le petit chaperon rouge, dessins
de Henri Bruner.
- Sur la table de nuit de l'Effeuillée
Rose. Rubrique littéraire dirigée par Michel
Garcin.
8 euros (code de commande : 02486).
[ESPAGNE
- BELGIQUE ESPAGNOLE]. Splendeurs d'Espagne et les villes belges
1500-1700. Tomes I et II.
Bruxelles, Crédit Communal, 1985. Deux volumes in-4°
(210 x 297 mm.) brochés sous couvertures à
rabats, 695 p. (pagination continue pour les deux volumes),
très nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles, du 25 septembre
au 22 décembre 1985, dans le cadre des manifestations « Europalia
85 España ».
Table des matières
:
- Préface, par Luis Gonzales
Seara et Herman Liebaers.
- Préface, par François
Narmon.
- Aperçus historiques et artistiques
sur l'Espagne et les Pays-Bas méridionaux aux XVIe-XVIIe
siècles.
- La Belgique, l'Espagne et l'Europe,
par Luis Diez del Corral.
- Le cadre géographique et institutionnel
de l'Espagne, par Francisco Tomas y Valiente et José
Luis Bermejo Cabrero.
- Le cadre géographique et institutionnel
des Pays-Bas espagnols, par Léon Voet.
- Histoire politique de l'Espagne et
des Pays-Bas méridionaux aux XVIe et XVIIe siècles,
par Manuel Fernández Alvarez.
- Espagne et « Provinces
belgiques » : deux siècles d'histoire commune,
par Alain Lottin.
- L'économie espagnole aux XVIe
et XVIIe siècles, par Gonzalo Anes y Alvarez de
Castrillón.
- L'économie citadine dans les
Pays-Bas méridionaux et dans la principauté épiscopale
de Liège aux XVIe et XVIIe siècles, par Herman
Van der Wee.
- La sensibilité religieuse en
Espagne au Siècle d'Or, par Antonio Dominguez Ortiz.
- Le sentiment religieux et son impact
sur l'art des Pays-Bas méridionaux, 1500-1700, par
Frans Baudouin.
- Les fêtes espagnoles et leur
rythme, par Julio Caro Baroja.
- Fêtes, cortèges et réjouissances
aux Pays-Bas méridionaux. Cérémonial de cour
et traditions urbaines, par Jean-Marc Dupluvrez.
- L'humanisme, les Pays-Bas et l'Espagne,
par Jozef IJsewijn.
- Littérature espagnole et néerlandaise :
les influences mutuelles, par Simon Anselmus Vosters.
- L'activité scientifique et
technique dans l'Espagne du XVIe siècle, par José
Ma López Piñero.
- Sciences et techniques dans les Pays-Bas
à l'époque espagnole, par Antoine De Smet.
- Mécénat espagnol et
art flamand au XVIe siècle, par Jan Karel Steppe.
- Mécénat espagnol et
art flamand au XVIIe siècle, par Arnout Balis.
- L'art des Pays-Bas méridionaux
et de l'Espagne aux XVIe et XVIIe siècles. Influences et
relations, par Matías Díaz Padrón.
- Musique flamande et musique espagnole
en Espagne, 1450-1550, par José López-Calo.
- La musique dans les Pays-Bas espagnols,
par Paul Becquart.
- Catalogue :
- Regard
sur l'exposition
- Auteurs
des notices de catalogue.
- Le
territoire.
- La
politique.
- La
religion.
- Vie
de cour et vie des gens.
Bibliographie.
Vendu.
FALKENBACK (Pierre) — Historique de Woluwe-Saint-Pierre. Woluwe-Saint-Pierre, Commune de Woluwe-Saint-Pierre, 1992. In-8° (173 x 249 mm.) collé, 159 p., illustrations, exemplaire en bon état.
Table des matières
:
- Avant-propos,
par Jacques Vandenhaute.
- Introduction.
Chapitre I. Woluwe-Saint-Pierre dans le cadre
de notre histoire nationale.
Chapitre II. Les droits de justice.
Chapitre III. Les seigneurs.
Chapitre IV. Les paroisses.
Chapitre V. Les noms de rues à Woluwe-Saint-Pierre.
Chapitre VI. Géographie.
Chapitre VII. Woluwe-Saint-Pierre et les artistes.
Chapitre VIII. Statistiques et tableaux.
Chapitre IX. Le Palais Stoclet.
Chapitre X. Le nouvel Hôtel communal et
le Centre Culturel.
Chapitre XI. Le Centre Sportif de Woluwe-Saint-Pierre.
Chapitre XII. La maison de retraite « Home
Roi Baudouin ».
Chapitre XIII. Les centres de quartiers.
- Bibliographie.
Vendu.
GIRY (Arthur) — Manuel de diplomatique. Diplômes et chartes - Chronologie technique - Éléments critiques et parties constitutives de la teneur des chartes - Les chancelleries - Les actes privés. Paris, Hachette, 1894. [Paris, Librairie Hachette et Cie, 79, boulevard Saint-germain, 79. 1894.] In-8° (163 x 250 mm.) demi-chagrin vert (reliure de Victor Bück à Luxembourg), dos fortement passé, couverture conservée, XVI, 944 p., bon exemplaire, peu courant.
Avertissement :
En
composant l'ouvrage que je présente aujourd'hui au public,
j'ai voulu à la fois initier les commençants à
l'étude de l'ensemble des sources de l'histoire désignées
sous le nom de documents diplomatiques et servir de guide aux
historiens. L'expérience apprendra dans quelle mesure j'ai
réussi à atteindre le but que je m'étais
proposé.
Il importe assez peu de savoir ce qu'un travail
de ce genre a pu coûter de temps et de labeur ; mais
il est moins inutile peut-être de dire que ce livre est
pour une bonne part le fruit d'une enquête personnelle,
poursuivie avec persévérance dans les archives et
les collections de toutes les régions de la France et des
pays voisins. Tout en profitant, comme il convenait, des travaux
de mes devanciers et des résultats acquis par la critique
depuis plus de trois siècles, j'ai voulu, dans la mesure
du possible, vivifier la science par des recherches nouvelles
et donner à mon travail la valeur qui peut seule résulter
du contact immédiat des documents et de l'observation directe.
J'ai fait effort pour m'affranchir ainsi d'erreurs traditionnelles,
qui s'exagèrent et encombrent la science en se transmettant
sur la seule foi des autorités.
Dans le vaste domaine des études diplomatiques,
il existe des cantons depuis longtemps défrichés
où les travailleurs ne cessent d'affluer, tandis que d'autres
forment encore comme d'immenses réserves à peine
explorées. Au risque de m'égarer, j'ai tenté
d'y pousser des reconnaissances et d'y frayer quelques sentiers.
Si ces premiers jalonnements pouvaient engager quelques chercheurs
dans ces voies nouvelles, j'ai confiance qu'on ne blâmerait
pas ma témérité. Je ne me dissimule d'ailleurs
ni les lacunes de mon œuvre, ni les imperfections d'un plan
et de classifications qui m'ont entraîné à
des redites ; j'avoue du reste n'avoir point trop cherché
à éviter celles-ci lorsqu'elles m'ont paru contribuer
à la clarté.
En vue d'être utile à tous ceux
qui peuvent avoir à se servir des chartes, j'ai cru nécessaire
de ne négliger aucun de leurs multiples aspects et d'appeler
l'attention, ne fût-ce que par quelques remarques, sur les
principales variétés des documents que les archives
nous ont conservés. Je n'ai pas hésité à
franchir nos frontières, mais je dois déclarer que
le point de vue auquel je me suis placé a toujours été
l'histoire de la France. Fondé sur les documents de nos
archives françaises, ce livre s'adresse donc avant tout
aux travailleurs qui veulent étudier les sources de l'histoire
de notre pays. Ainsi s'explique l'apparente disproportion, dont
on pourrait s'étonner, dans la part faite aux diverses
catégories de documents.
La bibliographie a été l'une de
mes principales préoccupations. Je ne l'ai point limitée
aux travaux de diplomatique et j'y ai fait une large place aux
ouvrages étrangers à cette science, mais susceptibles
de servira élucider les problèmes de tous genres
que soulève l'étude des chartes. Je n'ai point eu
la vaine prétention d'être complet ; j'ai éliminé
sans hésitation les livres surannés ou inutiles
pour indiquer seulement ceux dont il m'a paru qu'on pouvait tirer
profit, et de préférence les plus récents
et les mieux informés ; je n'ai pas craint, le cas
échéant, de donner mon appréciation, ni surtout
d'indiquer le genre d'utilité qu'on pouvait attendre des
ouvrages cités.
Un travail qui met en œuvre des documents
en grand nombre, dispersés un peu partout, et qui touche
à une foule de questions diverses, ne pouvait s'effectuer
sans que l'auteur eût recours au savoir et à l'obligeance
de beaucoup de savants. Cette collaboration ne m'a pas fait défaut,
et j'ai mentionné en leur lieu les communications dont
je lui suis redevable. J'ai voulu, de plus, assurer à certaines
parties de mon œuvre le contrôle d'une critique particulièrement
compétente ; c'est ainsi que mes excellents amis et
confrères, MM. Antoine Thomas et Charles Bémont,
ont bien voulu lire, l'un les chapitres qui touchent à
des questions de philologie romane, l'autre tout ce qui concerne
l'Angleterre ; et que M. Callandreau, astronome à
l'Observatoire de Paris, a pris la peine de revoir la partie relative
à la chronologie technique ; je dois à leur
science des remarques et des conseils que j'ai cherché
de mon mieux à mettre à profit. Enfin j'ai prié
plusieurs amis et confrères, français et étrangers,
de relire la plupart des épreuves de ce volume et de me
communiquer leurs observations ; je dois, de ce chef, des
remerciements particuliers à MM. H. Lemonnier, M. Prou
et L. Will. Mais entre ceux auxquels je me plais à exprimer
ici ma reconnaissance, celui de tous à la science et à
l'amitié duquel j'ai le plus souvent fait appel n'est plus
là pour en recevoir le témoignage. La mort de Julien
Havet est pour nos études, dont il était l'honneur,
un deuil dont je ressens tout particulièrement la tristesse.
Il n'y a guère, dans ce volume, de résultats que
je n'aie soumis à l'épreuve de sa critique ;
il n'y a point de pages que j'aie écrites sans songer à
lui et sans chercher à prévoir le jugement qu'il
en pourrait porter. Au moment de me séparer d'un ouvrage
dont nous avons si souvent discuté ensemble le plan et
les détails, qu'on me permette de le placer, tout imparfait
qu'il soit, sous le patronage de sa mémoire.
60 euros (code de commande : 02506).
[GIVRY]. Les livrets givryens - Revue du Cercle « Le Vieux Givry ». N° 14 - Décembre 1997. Givry, Cercle Le Vieux Givry, 1994. In-4° (210 x 296 mm.) agrafé, 48 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire en parfait état.
Sommaire :
- Éditorial,
par Bernard Cornut, p. 1.
- Drames de guerre, par Bernard
Cornut, p. 2.
- Historique de l'enseignement local,
par Bernard Cornut et Raynald Penant, p. 5.
- Particularités de nos limites
communales sous l'Ancien Régime, par Roger Baland,
p. 31.
- Le Pensionnat Saint-Joseph, par
Raynald Penant, p. 35.
- Bribes d'Histoire sur les censes abbatiales
par Raynald Penant, p. 44.
10 euros (code de commande : 02516).
GODIN
(Danielle) — Saint-Symphorien mon village... S.l.n.d. In-8° (150 x
210 mm.) agrafé, [32] p., reproductions photographiques.
Recueil
de 59 photographies en noir du village de Saint-Symphorien, sans
texte ni légendes.
5 euros (code de commande : 02512).
KOENIG (Théodore) — Le Subjectif présent. Lithographies originales de Vanni Viviani. Sint-Pieters-Kapelle, Lettera Amorosa, 1973. In-8° (170 x 170 mm.) broché, [68] p., illustrations, un des 150 exemplaires sur offset blanc, dos et bords un peu insolés sinon très bon exemplaire.
12 euros (code de commande : 02489).
[LE
GRECO (Domínikos Theotokópoulos, dit)]. COCTEAU
(Jean) — Le Greco.
Paris, Le Divan, 1943. In-4° (244 x 314 mm.) broché,
[134 p.], nombreuses illustrations en noir, (collection «
Les Demi-Dieux »), exemplaire en très bon état.
Outre le texte
original de Jean Cocteau, Le Mythe du Greco, cet ouvrage
imprimé à la néogravure contient une Biographie,
un reportage photographique sur la Crète de Zuber et 101
reproductions.
Extrait du texte de Jean
Cocteau :
Sous le nom de Greco, Domenicos Theotocopoulos
est entré, vivant, dans le mythe.
N'était-il pas né en Crète,
lieu du mythe, où l’homme à tête de taureau
frappait d’un front frisé les murailles du labyrinthe ?
Et, puisque la mythologie du peintre autorise toutes les audaces,
n'aimerions-nous pas l'imaginer, naissant dans le labyrinthe et
s'allongeant jusqu'à incarner son ombre, pour fuir sa geôle
géométrique vers un ciel peuplé d’un
désordre d'ailes, de linges qui se tordent, qui se déchirent,
et de rayons. Du labyrinthe de Crète, véritable
préfiguration du plan de Tolède, il passe au labyrinthe
de Venise où la ligne allongée, tourmentée
dans l'eau, le fécondera sans doute davantage que l'école
de Titien ou de Tintoret.
Car les âmes violentes comme celles du
Greco puisent leur force dans les spectacles où le regard
des autres ne s'arrête pas. Il arrive même qu'elles
trouvent de l'aide chez ceux qu'ils moquent et je me demande si
ce Michel-Ange, qu’il méprisait, ne le délivra
pas du tourment de suivre ses maîtres et s'il n'y découvrit
pas un monde où la peinture transparente cède la
place au bas-relief.
Dès 1570, à Rome, il deviendra
Greco l'innombrable, peuplé des fantômes de Byzance
et de l'Égypte, prêt à s'enraciner à
Tolède, à choisir un sol dur où il s'enfonce
comme un couteau et d'ou il épanouira les branches d’un
arbre frappé par la foudre.
Désormais, le voici en proie à
l'univers secret des noyés, des pendus, des morts statufiés
dans leur dernière pose par le magnésium des catastrophes.
Tous les visages, toutes les mains, tous les torses, toutes les
jambes, qui sortiront du tube fiévreusement pétri
auquel ils ressemblent, s'étireront, se noueront, se dénoueront,
se renverseront, se hausseront et souffriront des crampes sublimes
de ceux qui dépérissent sur terre. Ils aspireront
à rejoindre, par l'entremise d’une tempête d'étendards
qui claquent, les piscines de lumière où les anges
et les dieux nagent à la renverse, dans un tournoiement
de jupes et d'ondes sonores.
Vendu.
[LE
RŒULX]. Neuf siècles d'histoire du Hainaut au Rœulx.
1959. In-8° (153 x 217 mm.)
broché sous jaquette illustrée d'éditeur,
112 p., 39 planches hors texte in fine, tableaux des comtes
de Hainaut, très bon exemplaire.
Ce catalogue
a été publié à l'occasion de l'exposition
éponyme qui s'est déroulée au château
du Rœulx, propriété du prince de Croÿ,
d'avril à juin 1959.
Extrait du liminaire :
Ce fut dans la seconde moitié du XI"
siècle que la terre du Rœulx, propriété
des comtes de Hainaut, fut détachée du comté
et donnée en fief lige à Wautier, châtelain
d'Ath, en récompense de services rendus.
Depuis neuf siècles, Le Rœulx constitue
donc une seigneurie qui eut sa vie propre. Très tôt,
il devint une des douze pairies du Hainaut et l'une de ses forteresses
les plus importantes.
Toutefois cette terre ne resta guère
dans la lignée de Wautier d'Ath. Ce dernier n'eut qu'une
fille, Béatrice, qui épousa le second fils du comte
Baudouin II de Hainaut, Àrnould. Celui-ci et ses descendants
prirent le nom du Rœulx (dou Rués, de Ruet).
Durant sept générations, d'Eustache I du Rœulx
(11U2-1192) à Eustache VI (1308-1387), la pairie du
Rœulx resta en possession de cette branche cadette de Hainaut.
Au début du XIIIe siècle (avant 1205), lorsque l'usage
des armoiries se généralisa dans les grandes familles
féodales, Eustache III (1195-1210) choisit comme emblème
héraldique trois lions de gueules sur fond d'or.
Eustache VI étant mort sans postérité,
en 1337, la terre du Rœulx fit retour à la branche
aînée et ce fut Guillaume II, comte de Hainaut,
et ses successeurs qui en furent les seigneurs durant près
d'un siècle.
En 1432, Jacqueline de Bavière l'abandonna
à Antoine de Croÿ, baron de Renty, conseiller et premier
chambellan de Philippe le Bon, qui, en 1428, avait déjà
reçu de la même souveraine la pairie de Chièvres
et qui avait obtenu le collier de la Toison d'Or, lors de la création
de cet ordre illustre en 1429.
Depuis 1432, Le Rœulx resta l'un des domaines
des Croÿ.
Pendant plus de neuf siècles, l'histoire
de la seigneurie du Rœulx fut intimement mêlée
à celle du comté de Hainaut, tant à partir
du XIe siècle jusqu'en 1432, alors qu'elle était
possédée par la maison régnant sur le comté,
qu'après cette période où elle appartint
aux Croÿ qui jouèrent un rôle prééminent
dans cette province par les charges et dignités dont ils
furent investis et par l'importance des seigneuries qu'ils possédèrent,
telles Le Rœulx, Havré, Chimay, Solre, Chièvres,
Trazegnies, etc.
L'exposition ouverte au château du Rœulx
n'a nullement la prétention de rappeler neuf siècles
d'histoire du comté de Hainaut ; semblable entreprise
ne pourrait qu'être chimérique. Son objet est d'indiquer
la place que tint Le Rœulx en Hainaut depuis qu'il en fut
détaché, de raviver le souvenir des comtes qui régnèrent
sur cette province et des seigneurs qui possédèrent
cette pairie, de montrer quelques œuvres remarquables que
commandèrent les Croÿ.
Vendu.
[LIÈGE -
PUBLICITÉ - ÉTABLISSEMENTS DÉSIRÉ-THOMAS].
Feuille publicitaire des Établissements Désiré-Thomas
à Liège.
Impression recto-verso sur papier bleu sortie des presses de l'Imprimerie
ICI, rue Ferrer, à La Louvière, au format 854 x
550 mm., trois plis, une déchirure (sans perte) au
pli central horizontal restaurée avec du papier Japon,
en bon état malgré la fragilité du papier.
La firme Désiré-Thomas
fut fondée en 1789, au moment de l'impression de la feuille,
elle était installée au n° 23 de la rue
Latour, à Liège-Longdoz.
La société était spécialisée
en outillage de levage, soufflerie, transmissions, machines-outils,
outillage.
12 euros (code de commande : 02498).
[MATISSE
(Henri)]. VIENNE (Gabrielle) — Rétrospective Henri
Matisse. Préface de
Jean Cassou. Paris, Éditions des Musées Nationaux,
1956. In-4° (210 x 269 mm.) broché, 35 p.,
XXXI planches en noir hors texte, rousseurs à la couverture.
Catalogue de
l'exposition organisée au Musée National d'Art Moderne,
à Paris, du 28 juillet au 18 novembre 1956.
Extrait de la préface
:
Deux
ans ont passé depuis qu'Henri Matisse nous a quittés.
Ce recul semble déjà permettre de considérer
dans son ensemble l'œuvre qu'il nous laisse et d'en entendre
la résonance. La présente rétrospective est
un premier effort à cet effet. En juin-septembre 1949 le
Musée National d'Art Moderne avait présenté
une exposition des ouvrages exécutés par le maître
durant l'hiver 47-48, un des derniers hivers de son fécond
et glorieux hiver. Aujourd'hui que le parcours des saisons est
entièrement achevé, c'est sur tout l'œuvre
peint de Matisse, aussi largement représenté qu'il
nous a été possible, que le Musée invite
le public à porter ses regards et sa méditation.
Ceci sans oublier que si cet œuvre peint constitue l'expression
la plus significative de la pensée de Matisse, il n'en
est pas toute l'expression. Cette pensée était d'un
peintre et du plus prestigieusement doué des peintres et
du plus typique, mais elle savait aussi s'exercer sur divers registres,
dessin et arts graphiques, tapisserie, sculpture, vitrail, décoration
architecturale. C'est qu'elle était véritablement
une pensée, autrement dit une puissance, sans doute le
plus immédiatement portée à se réaliser
en couleurs, mais assez assurée d'elle-même et assez
vaste pour répondre à d'autres problèmes
et s'incarner en d'autres matières.
Vendu.
[MONS]. Le Mons d'hier. Évolution de six quartiers. Mons, Association des Montois Cayaux, 2003. In-4° (210 x 297 mm.) broché, VII, 83, [8 (planches en couleurs)], [4 (table)] p., (collection « À la Recherche du Temps Passé... »), exemplaire en très bon état.
Article paru dans Sud-Presse
du lundi 1er décembre :
Beaucoup
d'habitants de la cité du Doudou et des environs découvriront
avec ravissement et émotion la dernière-née
des publications de l'Association des Montois Cayaux. Dans la
collection « À la recherche du temps passé... »,
l'asbl vient en effet de sortir un très beau livre intitulé
Le Mons d'hier : évolution de six quartiers. Comportant
150 illustrations puisées dans le Fonds d'Archives iconographiques
(photos, cartes postales, plans, affiches, etc.) de l'association
précitée ou encore prêtées par le Cercle
des Cartophiles du Borinage et de Mons, cet ouvrage de 100 pages
a bénéficié des commentaires fouillés
et éclairés de l'historienne Christiane Piérard,
Conservateur honoraire de la Bibliothèque publique de Mons.
« Il s'agit en quelque sorte du catalogue
de luxe de l'exposition « Arsouv'nances »
(conçue par Odon Dupire, Lucette François et René
Lemur) organisée à l'occasion de la Ducasse 2002 »,
explique Claude Gérin, Président des Montois Cayaux.
[...] Ce livre est aussi le fruit d'une collaboration efficace
établie avec d'autres associations telles que le Cercle
des Cartophiles de Mons-Borinage et le Photo-Club Montois. « Cet
ouvrage ne livre pas le portrait complet des transformations intervenues
dans la ville. Nous n'avons retenu que six quartiers en fonction
du nombre et de la qualité des documents mis à notre
disposition », souligne Claude Gérin.
Pour Christiane Piérard, au lieu de parler
d'une « évolution de six quartiers »,
il aurait été plus exact de qualifier cette démarche...
d'« évocation ». « Nous
avons choisi ces sites en nous basant sur des documents inédits
ou fort peu connus, des photos bien sûr, mais également
des dessins, des peintures, des gravures... Nous les avons regroupés
pour obtenir quelque chose de cohérent », note
l'historienne. Le résultat ne décevra pas.
18 euros (code de commande : 02504).
[MONS - FACULTÉ POLYTECHNIQUE]. Mons. École des Mines et de Métallurgie. Faculté technique du Hainaut. 20 cartes vues détachables. Forest, Thill - Nels, s.d. Carnet au format 150 x 92 mm., bien complet des 20 cartes annoncées, ex-libris manuscrit du professeur Robert Van Cauwenberghe sur la couverture.
La brochure
publiée à l'occasion de la séance d'ouverture
des cours, en 1959, nous apprend le décès inopiné
du professeur Van Cauwenberghe. « Jadis titulaire
du cours d'Électrométrie, [... il] avait fait une
brillante carrière dans les affaires industrielles sans
perdre e contact avec la science. Directeur honoraire de la Société
Générale de Belgique, il avait magistralement réalisé
le Palais de la Science de l'Exposition de 1958. »
Liste des vingt cartes :
1. Mons. École des Mines. Cour d'honneur.
2. Mons. École des Mines. Façade
arrière.
3. Mons. École des Mines. Groupe Devillez-Gulbal.
4. Mons. École des Mines. Salle de dessin
de première année.
5. Mons. École des Mines. Salle
de dessin de cinquième année.
6. Mons. École des Mines. Laboratoire
de chimie analytique.
7. Mons. École des Mines. Laboratoire
de chimie minérale.
8. Mons. École des Mines. Laboratoire
de chimie organique.
9. Mons. École des Mines. Laboratoire
d'électrotechnie (grand hall nord).
10. Mons. École des Mines. Laboratoire
d'électrométrie II.
11. Mons. École des Mines. Laboratoire
de géologie.
12. Mons. École des Mines. Laboratoire
de paléontologie.
13. Mons. École des Mines. Amphithéâtre
de physique : gradins, côté Est.
14. Mons. École des Mines. Amphithéâtre
d'électrotechnie et de physique industrielle.
15. Mons. École des Mines. Collection
de minéralogie et paléontologie (galerie Sud).
16. Mons. École des Mines. Collection
de minéralogie et paléontologie.
17. Mons. École des Mines. Génératrices
à courants continus (centrale à vapeur).
18. Mons. École des Mines. Machine
à vapeur compoud 110 HP (arrière).
19. Mons. École des Mines. Centrale
à gaz, 150 HP, vue d'ensemble.
20. Mons. École des Mines. Halle
des chaudières.
Bibliographie :
- Faculté Polytechnique de Mons.
Séance solennelle d'ouverture des cours. 26 septembre 1959,
p. 12.
40 euros (code de commande : 02508).
[PARIS]. Plan routier de la ville et faubourgs de Paris divisé en 12 mairies. Paris, Jean 1817. [A Paris chez Jean rue St. Jean de Beauvais n° 10.] Grand plan gravé (555 x 835 mm) replié au format in-12 (100 x 154 mm.) sous un cartonnage papier ocre avec étiquette de titre portant la mention Nouveau plan routier de Paris, légendé (index des rues), limites des mairies colorées.
Extrait du catalogue
Paris dépasse les bornes, à propos du quartier
du roi de Rome :
Entre
la Révolution française et l’annexion de 1859,
les limites de la ville ont peu évolué, même
si l’urbanisation intra-muros n’a cessé de se
densifier et de croître vers la périphérie.
En février 1811, Napoléon Ier,
au faîte de sa puissance, décide la construction
d’un palais immense destiné à son fils, le
roi de Rome, qui serait bâti au sommet de la montagne de
Chaillot, avec le bois de Boulogne réaménagé
à ses pieds. En face, rive gauche, c’est une ville
nouvelle, administrative et universitaire, qui doit être
érigée sur une plaine de Grenelle encore faiblement
urbanisée : quatre (puis deux) bâtiments encadreraient
le Champ-de-Mars (archives, casernes), sans compter le palais
de l’Université, à l’Est. La réalisation
du projet, modifié et complété par des entrepôts,
un marché, un abattoir et une prison, fut amorcée
en 1812. Ce « quartier du roi de Rome »,
qui n’alla pas plus loin que ses fondations, marque une tentative
d’extension de la ville par la création d’un
quartier neuf à la lisière de la cité, qui
aurait réuni l’administration, les savoirs et l’armée.
Le projet napoléonien semble bien avancé
sur ce plan de 1817 : la structure du Palais du Roi de Rome est
dessinée rive droite ; sur la rive gauche, de part
et d’autre du Champ-de-Mars au nord-ouest apparaissent deux
bâtiments carrés : « Archives »
et « Caserne » ; en remontant la Seine s’étend
le futur « Palais de l’Université ».
Bibliographie :
- Gallica, collection l'Univers Images
et Cartes, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb407088495.
- Dumolin (Maurice), Études de
topographie parisienne. Tome II. L'Ancien Chaillot.
L'enceinte des Fossés-Jaunes et la formation du quartier
Richelieu. Le lotissement de l'hôtel de Flandre. La maison
natale de Richelieu, Paris, Imp. Daupeley-Gouverneur, 1930.
- Gonzalo (Christelle), Paris dépasse
les bornes. Des fortifs' au périph', une histoire des frontières
de la ville à travers les siècles (1550-1973),
Paris, Sur le fil de Paris, 2018, n° 28, pp. 15-16 (pour l'édition
de 1814).
Vendu.
[PATIN (Charles-Philippe de)] — Regnante feliciter Carolo VI Cæsare neque minus feliciter Belgium gubernante Maria Elisabetha archiducissâ Austriæ Mare liberum ex jure naturæ, gentium, & civili assertum, vindicatum, redivivum. Malines, Vander Elst, [ca 1725]. [Mechilinæ, / Typis Laurentii Vander Elst] In-8° (102 x 158 mm.) plein veau d'époque, dos à 5 nerfs, manque à la queue, mors partiellement fendus, reliure usagée, [18], 203, [11] p., ex-libris de l'avocat montois Le Tellier.
Extrait de la notice
de Joseph Béthune :
[Charles-Philippe
de Patin ou Pattyn] Seigneur de Langhemarck, ter Beke, Burghcoutere,
etc., descendait d'une ancienne famille du pays de Menin. Son
père, Pierre Patin, seigneur de Langhemarck, etc., remplit
les fonctions d'échevin de la salle et châtellenie
d'Ypres et était bailli de la baronnie de Guise ;
il avait épousé en premières noces Catherine-Thérèse
de Smidt, dont naquit Charles.
Charles-Philippe de Patin vit le jour le 19
avril 1687, à Ypres, paroisse Saint-Martin, et non point
à Noordschoote, comme le rapportent plusieurs biographes.
Il fut reçu licencié ès lois à Louvain
en 1709 ; nommé conseiller au grand conseil de Malines,
le 8 avril 1721, il devint avocat fiscal en 1725.
L'on discutait alors vivement une question capitale
pour l'avenir de nos provinces : celle de l'érection
de la Compagnie d'Ostende, et diverses puissances, instiguées
par la jalousie commerciale de la Hollande, tentaient de renverser
la nouvelle institution. Le jeune conseiller de Patin descendit
dans l'arène pour défendre les droits de son pays
et publia, en 1726, son livre : Mare liberum.
Il s'agissait en principe, on le sait, de la
liberté du commerce maritime et, en fait, de l'interprétation
du traité de Munster. Les intérêts de la Hollande
avaient été défendus par Westerveen, Barbeyrae
et Mably ; de Patin, lui, s'appuya sur l'autorité
de Grotius, Puffendorf, Fénelon, Graswinkel, etc., pour
réfuter les théories des adversaires de la Compagnie
des Indes. À son avis, la liberté du commerce maritime
est un droit inaliénable de l'humanité ; aucun
peuple ne peut défendre à un autre d'aller trafiquer
par mer en des pays étrangers. D'autre part, le texte et
l'esprit du traité de paix de Munster prouvent que l'Espagne
ne s'est pas interdit la faculté de naviguer aux Indes
Orientales ; l'eût-elle fait, la Belgique ne serait
pas liée par semblable stipulation.
Le courageux champion de la cause belge fut
député, en 1728, au congrès de Soissons et
chargé d'y défendre les droits de la Compagnie
d'Ostende, en même temps que certaines questions internationales
de moindre importance. Mais ses efforts, pas plus que les arguments
qu'il avait présentés jadis dans son Mare liberum,
ne purent avoir raison des prétentions égoïstes
de la Hollande. Les résultats de sa mission sont consignés
dans deux rapports, que la Bibliothèque royale de Bruxelles
conserve sous les n° 15988-15989 et qui ont pour titres :
Rapport fait par le Conseiller Pattyn à son Altesse
Serénissime l'Archiduchesse Gouvernante des Pays-Bas au
sujet de sa commission au congrès de Soissons ; Rapport
fait ... au sujet de sa commission au congrès de Soissons,
touchant les affaires en général et en particulier
des dits Païs-Bas.
Charles-Philippe de Patin fut appelé
à siéger au Conseil privé, en 1729 et au
Conseil suprême des Pays-Bas à Vienne, en 1733.
Six ans plus tard, en 1739-1740, il représenta
Charles VI au congrès d'Anvers. Puis, lorsqu'en 1741
l'impératrice Marie-Thérèse dut quitter sa
capitale menacée, de Patin la suivit en Hongrie ;
on assure que ce fut lui, qui conseilla à l'infortunée
souveraine de faire appel au patriotisme de la nation hongroise ;
les quatre ordres du royaume furent donc convoqués à
Presbourg et, à la vue de son empereur encore presque au
berceau, la noblesse de Hongrie jura de la défendre en
poussant, dit-on, ce cri devenu légendaire : Moriamur
pro rege nostro Maria Teresia.
Par lettre patente du 20 septembre 1741, de
Patin fut nommé président du Conseil de Flandre
et membre du Conseil d'État ; il demeura cependant
encore un certain temps en Autriche et ne vint prendre possession
effective de son siège que le 19 décembre 1742.
Il était à Aix-la-Chapelle, en
1748, lors de la conclusion du traité qui pacifia l'Europe ;
de retour en Belgique, il fut fait membre de la junte pour le
gouvernement des Pays-Bas, le 9 octobre 1749.
L'invasion française lui avait fait quitter
Gand peu d'années après son entrée au Conseil
de Flandre ; il y retourna en juin 1766, mais fut dispensé
bientôt de l'assistance au Conseil à raison de son
grand âge. Il obtint même démission de sa charge
en 1772.
Le vicomte de Patin décéda à
Gand, le 17 juillet 1773, à l'âge de quatre-vingt-six
ans ; il fut inhumé en l'église de Langhemarck,
où une épitaphe, placée près du maître
autel, rappelle son souvenir. Il avait épousé à
Gand, le 10 avril 1715, Thérèse Waltrude du Bois,
décédée à Bruxelles en 1737.
L'empereur Charles VI avait concédé
à Charles-Philippe de Patin le titre de « vicomte
de son nom de Pattyn ou de Patin », par diplôme
du 5 décembre 1735 ; il reçut également,
en 1742, la faveur d'habiter la cour du prince à Gand.
Le Mare liberum est le seul ouvrage important
du président de Patin qui fût livré à
l'impression ; il parut sous le titre : Regnante feliciter
Garolo VI. Cœsare, neque minus féliciter Belgiam gubernante
Maria Elisabetha Archiducissa Austriœ, Mare Librerum, ex
Jure Naturœ, Gentium et civili assertum, vindicatum, redivivum ;
Malines, Van der Elst, s. d. ; la dédicace seule est
signée ; il comporte environ 200 p. petit in-16.
Une traduction flamande fut publiée chez
Wydts à Bruges, en 1727, ayant le même titre :
Carel den VI. voorspoedigh regnerende ende... de Vry Zee bevaeringe,
uyt de wet der natuur, der volckeren, en der borgeren bevestigd,
herstelt en herlevende, door C. P. Pattyn, raeds-Heer... Une
traduction française fut donnée, également
en 1727, à Malines, chez Van der Elst : Le commerce
maritime fondé sur le droit de la Nature et des Gens, sur
l'autorité des Lois Civiles et des Traitez de Paix et rétabli
dans sa liberté naturelle, traduit du latin de M. Pattyn,
augmenté et enrichi de notes de l'auteur dans cette édition.
Bibliographie :
- Béthune (Joseph), Patin (Charles-Philippe,
vicomte de), dans Biographie nationale, t. XVI,
col. 690-694.
30 euros (code de commande : 02485).
[PÉGUY (Charles]. BURAC (Robert) — Charles Péguy, la révolution et la grâce. Paris, Robert Laffont, 1994. In-8° (155 x 240 mm.) collé, 344 p., illustrations hors texte, index, (collection « Biographies sans Masque »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Après avoir été réduit
toute sa vie à la solitude et à la misère
par ses contemporains, insensibles pour la plupart à sa
profondeur, à son sens du sacré, à son humour,
Péguy est aujourd'hui admiré des plus grands.
Ce livre est l'histoire d'un affranchissement,
la tragédie d'un cœur pur tenté par la mort,
l'adultère, le bonheur, la gloire littéraire, écartelé
entre la fidélité aux engagements de son passé
révolutionnaire et l'expérience bouleversante de
l'amour et de la grâce.
Socialiste libertaire, internationaliste, dreyfusiste
passionné, il fut l'ennemi de la tactique politicienne,
de la démagogie, du pacifisme comme du militarisme ;
initiateur d'un renouveau chrétien, il n'en fut pas moins
redouté des fonctionnaires du spirituel : il se réjouissait
qu'au paradis il n'y eût « ni un évêque
ni une bigote » et déclarait que presque « tout
ce qui est pris par la grâce est pris sur la morale. »
S'appuyant sur la somme des écrits de
Charles Péguy et des documents connus à ce jour,
cette étude bénéficie des avancées
considérables réalisées par la critique universitaire,
dans le domaine des études péguystes, depuis une
trentaine d'années.
S'y trouve éclairée, pour la première
fois, l'enfance de Péguy, ce terreau où s'enracinent
les contradictions d'un homme qui, par son génie et une
indéniable aspiration à la sainteté, a su
les transformer en une œuvre vivante, révolutionnaire
et chrétienne à la fois. La nouveauté de
l'entreprise vient d'une longue fréquentation des Cahiers
de la quinzaine et du texte de Péguy, qui autorise
Robert Burac à tenter le décryptage d'une œuvre
offrant délibérément plusieurs niveaux de
lecture – une œuvre qui nous livre les désirs,
les rêves, les obsessions, les terreurs et les joies de
son auteur.
Ainsi pourra-t-on découvrir le destin
d'un homme généreux et tendre, d'un philosophe de
la libération, qui nous parle aujourd'hui peut-être
plus que jamais, d'un immense artiste et, surtout, l'âme
incandescente d'un prophète, l'âme d'un martyr adoptée
par la grâce.
14 euros (code de commande : 02487).
PHILIPPART (Solange) — Péruwelz au fil du temps... Tome I : Jusqu'à « liberté-égalité ». Tome II : « Liberté-égalité ». Tome III : 1830-1920. Péruwelz, Association des Anciens Élèves de l'École Industrielle et commerciale de l'État - Sauvegarde Avenir Environnement Péruwelzis, 1973-1978-1982. Trois volumes in-8° (150 x 220 mm.) brochés, 184, 188 et 174 p., illustrations.
Tables des matières
:
Tome I.
- Au commencement étaient les pierres.
- Puis il y eut des Perwéziens.
- Fondation de l'hôpital.
- La loi de 1419.
- L'église Monseigneur St Quentin.
- Sur le mont de Péruwelz, Notre-Dame
de Bonsecours.
- 1642 : le château.
- Le bourg de Péruwelz.
Tome II.
- Dernier tableau de vieux style.
- Entre deux feux.
- En République française.
- Sous l'étoile de Napoléon.
- Mais quelle est la patrie ?
- Pour une Belgique libre.
Tome III.
- L'aube des partis politiques.
- Le nouveau pouvoir.
- À l'école !
- Un autre visage pour la ville.
- L'âge d'or.
- Ceux de la petite quinzaine.
- La Belle Époque.
- La partition : Bonsecours autonome.
- 1914-1918 : Péruwelz dans la guerre.
Vendu.
RETZ (Jean-François Paul de GONDI, Cardinal de) — Mémoires du Cardinal de Retz, contenant ce qui s'est passé de remarquable en France pendant les premieres années du regne de Louis XIV. Nouvelle Edition exactement revue & corrigée. Tomes I, II, III et IV (complet). Genève, Fabry & Barillot, 1777. [A Geneve, Chez Fabry & Barillot. M. DCC LXXVII.] Quatre volumes in-12 (103 x 174 mm.) plein veau d'époque, dos lisses ornés, reliures usagées, tome I : XXIV, 472 p., tome II : 510 p., tome III : 500 p., tome IV : 480 p.
Extrait de la notice
de Bourgeois et André :
Ce
fils d'un général des galères sous Louis
XIII, cet élève de Vincent de Paul, puis du collège
de Clermont, ce chanoine de Notre-Dame de Paris à l'âge
de quatorze ans, destiné à l'église uniquement
pour conserver à sa famille les bénéfices
de l'archevêché de Paris, a été pendant
toute sa vie dirigé, non par l'humilité religieuse,
mais par l'ambition politique. Inquiétant déjà
Richelieu par son livre sur la Conjuration de Fiesque et par ses
liaisons avec le comte de Soissons, déçu dans son
espoir d'occuper le premier rang, lorsque après la mort
de Louis XIII Anne d'Autriche se confie tout entière
à Mazarin, Retz profite de sa situation de coadjuteur de
l'archevêque de Paris pour poursuivre dans la révolte
ouverte le but qu'il s'est proposé d'atteindre ; écarté
des conseils par la régente, il s'imposera à elle
en lui montrant quelle est sa force. Mais il est bien au-dessous
de ceux contre lesquels il a intrigué sans cesse :
il n'y a pas en lui l'étoffe d'un Richelieu ou d'un Mazarin.
C'est son intérêt particulier dont il recherche constamment
la réalisation, et il désire le chapeau de cardinal
pour se rapprocher de celui qui dirige véritablement la
France. Dans cette lutte, il devait être vaincu et réduit
à s'enfuir à l'étranger, d'où il essaya
vainement de susciter des difficultés au gouvernement qui
avait compris qu'il fallait se débarrasser de ce brouillon
impénitent. Lorsqu'on 1661 la mort de Mazarin le délivra
de son adversaire le plus redoutable, Retz crut encore que l'occasion
s'offrait à lui de reparaître sur la scène
politique et d'y jouer un grand rôle. Réconcilié
dans cet espoir avec le roi, au prix de concessions humiliantes,
il se fit le serviteur empressé de la monarchie nouvelle,
déployant toute son habileté dans les négociations
dont il fut chargé à Rome, pour attirer sur lui
l'attention du souverain et le forcer à reconnaître
ses mérites. Mais Louis XIV était l'élève
de Mazarin, et les conseils que celui-ci lui avait adressés
ne furent pas oubliés ; s'il loua le cardinal de sa
dextérité et de ses succès, il ne lui accorda
nullement, ce que l'ancien frondeur rêvait : car il
voulait gouverner lui-même et avec des hommes à lui.
Aussi Retz, cachant son dépit, voyant ses calculs totalement
déjoués, s'apercevant enfin qu'il était un
homme d'un temps déjà ancien, revint-il sur ses
vieux jours à la religion, faisant preuve d'une humilité
peut-être sincère. Ses illusions étaient perdues,
son rêve évanoui : mais, avant de mourir, il
voulut laisser sa vengeance et il écrivit ses mémoires.
Il semble en avoir commencé la rédaction
en 1658 pendant qu'il était exilé et qu'il menait
une vie errante, de Rome en Franche-Comté, et de là
en Allemagne, en Hollande, en Belgique, en Angleterre. Il a revu
cette première rédaction dans sa retraite de Commercy,
où il vécut depuis 1665, peut-être sur la
demande de Mme de Sévigné qui lui avait exprimé
le désir de le voir « s'occuper et s'amuser »
soit « à faire écrire », soit
à « écrire son histoire ».
C'est seulement après 1670 qu'il voulut vraiment faire
un grand travail et que, pour le mener à bien, il prit
deux collaborateurs, les pères bénédictins
Picart et Hubert Belhomme. La mort l'empêcha de terminer
son œuvre : les mémoires ne vont en effet que
jusqu'à l'année 1655. [...]
Si ces mémoires ont une valeur littéraire
incontestable, il n'en est pas de même au point de vue historique.
Œuvre de passion, écrite par un auteur vaniteux et
vantard, qui, même après vingt ans, n'a pas oublié
ses haines d'autrefois, ils manquent de bonne foi et de sincérité.
Si Retz s'est abondamment servi du Journal du Parlement
et de l'Histoire de mon temps jusqu'à les copier
quelquefois textuellement, c'est, non pas pour venir au secours
de sa mémoire fléchissante et incertaine, mais pour
donner le change, pour tromper sciemment le lecteur. Il n'a été
préoccupé que d'une idée, faire son apologie,
et, pour cela, accabler celui qui l'avait vaincu, Mazarin, le
poursuivre de ses traits acérés, l'accuser d'impéritie
et de la ruine de la France, le calomnier même : contre
cet homme néfaste toutes les attaques étaient permises
et il était du devoir d'un bon Français de se révolter
contre celui qui malgré tout restait un étranger,
un Italien : Retz a voulu justifier le rôle qu'il avait
joué et il n'a pas craint de transformer le caractère
des événements, de les faire tourner à son
profit et de mentir effrontément lorsqu'il en était
besoin pour sa défense ou l'éloge de sa conduite.
Il ne faut donc pas rechercher la vérité
dans cette œuvre de combat, de polémique contre un
homme qui ne pouvait plus riposter. Ces mémoires sont cependant
utiles pour une étude générale de la société
à l'époque de la Fronde : on y verra quel faible
sens moral avaient alors ceux qui luttaient contre le premier
ministre, quels mobiles ambitieux et intéressés
dictaient leur conduite, à quelles extrémités
ils étaient capables de se porter pour satisfaire leurs
désirs. Retz possède un art admirable pour composer
une scène, dépeindre les personnages principaux
avec leurs caractères, leurs travers, leurs passions, leurs
projets, et mener les intrigues jusqu'à la fin en graduant
l'intérêt : rien de plus curieux que celles
où il est le « grand premier rôle »
dont il fait le portrait avec un soin infini, une variété
parfaite de nuances délicates et de couleurs fortes. Ses
mémoires sont à la fois une comédie en cent
actes divers et une condamnation de la Fronde.
Bibliographie :
- Bourgeois (Émile) et André
(Louis), Les sources de l'histoire de France XVIIe siècle
(1610-1715), n° 797.
Vendu.
[REVUE LITTÉRAIRE]. Sic. Paris, Éditions de la Chronique des Lettres Françaises, 1973. In-4° (230 x 278 mm.) sous reliure toilée (insolée) d'éditeur, XII, 504 p., illustrations, (collection « Réimpressions », n° 1), peu courant.
Il s'agit
de la réimpression des 54 numéros de la revue littéraire
d'avant-garde Sic, créée par Albert Birot
dont le premier numéro a paru le 1er janvier 1916 et le
dernier le 30 décembre 1919.
On y retrouve bien sûr les grandes signatures
de la littérature du XXe siècle (voir infra) ;
des documents divers, des poèmes, des annonces de spectacles
viennent compléter la série. Une table des auteurs,
un index des noms cités, des revues citées, des
ouvrages cités, ainsi qu'un index thématique clôturent
l'ouvrage.
Ont, entre autres, collaboré à la revue :
Roger Allard, Guillaume Guillaume Apollinaire, Louis Aragon, Giacomo
Balla, André Breton, Blaise Cendrars, Henri Cliquennois,
Jean Cocteau, Paul Dermée, Pierre Drieu La Rochelle, Ivan
Goll, Roch Grey, Max Jacob, Henri Matisse, Francis Picabia, Pablo
Picasso, Léon Pierre-Quint, Enrico Pamprolini, Pierre Reverdy,
André Salmon, Gino Severini, Philippe Soupault, Igor Stravinsky,
Léopold Survage, Tristan Tzara, Ossip Zadkine...
50 euros (code de commande : 02495).
ROULX (Didier de) — À la manière de nos divins poètes. Paris, Édition de la Jeune École, 1925. In-8° (123 x 192 mm.) broché, 189 p., envoi de l'auteur à Arthur Daxhelet, cachet de l'imprimerie bruxelloise De Ryck et Josiassen à la dernière page de garde.
Extrait de la préface
:
Des
pastiches !! – Encore des pastiches ? Cher lecteur excusez-moi
d'abuser mais nos divins poètes ne furent pas souvent touchés
par l'ironie de nos plus fines lames et j'ai cru sage de leur
réserver un royaume indépendant. Voici donc ma première
série... Dans toutes les strophes que vous allez lire je
me suis efforcé de rester dans la mesure de la parodie
comique, sans trop de grosses bourdes qui gêneraient la
facture du vers. Tous mes pastiches ne sont peut-être pas
aussi éclatants, aussi lumineux que je l'eusse désiré
mais n'oubliez pas que chez les poètes le capuchon ne laisse
pas toujours passer le bout des oreilles et qu'il est quelquefois
bien difficile de les saisir. Néanmoins, la muse m'aidant,
j'ai souvent attribué à mes auteurs des alexandrins
qu'ils n'eussent point dédaignés.
M. Fernand Vandérem estime que le pastiche
littéraire exige chez celui qui le pratique des dons de
jugement et d'invention. Voici ce qu'il écrit dans Revue
de France :
« Le pasticheur qui s'en tient à
railler les extériorités de tel ou tel talent pourra,
en effet, faire sourire, mais il gardera toujours un peu la posture
subalterne du clown singeant l'athlète...
Il n'évitera donc ce discrédit
qu'en poussant son offensive plus avant, jusqu'aux faiblesses
secrètes de ses modèles, jusqu'à leurs procédés
de fabrication, et qu'en nous donnant l'impression, par la vigueur
et la perspicacité de son coup d'œil, ou qu'il égale,
à certains égards, ses victimes, ou même qu'il
les domine. »
À propos du dédicataire :
Arthur Édouard Marie Daxhelet (Marneffe,
1865 - Ixelles, 1927), qualifié d'« aimable
confrère » par Didier de Roulx fut directeur
de l'administration centrale du ministère des Sciences
et des Arts en 1920, puis en 1922 directeur général
de l’Administration des Beaux-Arts, des Lettres et des Bibliothèques
publiques.
12 euros (code de commande : 02480).
[SCIENCE-FICTION - REVUE]. Fiction. 11e année - N° 113 - Avril 1963. Paris, Éditions Opta, 1963. In-8° (134 x 190 mm.) broché, 175 p., illustration de couverture par Jean-Pierre Castelli.
Sommaire :
- Science-fiction.
- Menace dans le ciel
(suite et fin), par Algis Budrys.
- Lune de feu,
par Michel Demuth.
- Relations spatiales,
par Randall Garrett.
- Les Grands travaux,
par Clément Denoy.
- Fantastique.
- Myrrha, par
Gary Jennings.
- L'Affaire Cronatus,
par Henri Damonti.
- Le Pays d'été,
par Avram Davidson.
- Insolite.
- Le Voyage, par
François Valorbe.
- La Loterie à
Babylone, par Jorge Luis Borges.
- Banc d'essai.
- La Valse-minute,
par Sonia Florens.
- Le Musée
imaginaire, par Maxim Jakubowski.
- Gare ton doigt de
l'ondoing, par Juliette Raabe.
- Humour.
- Dessins de Jacques
Lob.
- Articles.
- Au nom des labyrinthes,
par Gérard Klein.
- Les « Romans
fantastiques » de Jacques Spitz, par Claude
Elsen.
- La Science-fiction
massacrée, par Alain Dorémieux.
- Fanactivités,
par Pierre Versins.
- Rubriques.
- Ici, on désintègre
!
- L'Écran à
quatre dimensions, par Jacques Goimard et F. Hoda.
- Tribune libre.
- En bref.
4 euros (code de commande : 02478).
[SHAKESPEARE (William)]. BONAC-MELVRAU (F., pseudonyme de Pierre Henrion) — Défense de Will. La véritable identité de William Shakespeare. Paris, Librairie d'Art Ancien et Moderne, 1951. In-8° (145 x 230 mm.) broché, 151 p., couverture partiellement insolée, exemplaire accompagné du fascicule agrafé de Documents (32 p. groupant 98 illustrations).
Pierre
Henrion était professeur au lycée Hoche, à
Versailles. Il était de ceux qui tentèrent d'accréditer
la thèse selon laquelle William Shakespeare et Francis
Bacon n'étaient qu'un seul et même personnage. Il
propageait ainsi la théorie qu'Edwin Durning-Lawrence avait
développée, en 1910, dans son ouvrage Bacon est
Shake-Speare.
Bibliographie :
- Laroque (François), Dictionnaire
amoureux de Shakespeare.
Les deux volumes : 13 euros (code de commande : 02505).
[SOLLERS (Philippe)]. CORTANZE (Gérard de) — Philippe Sollers ou La volonté de bonheur, roman. Paris, Éditions du Chêne, 2001. In-4° (197 x 265 mm.) broché sous couverture à rabats, 273 p., illustrations en noir, (collection « Vérité et Légendes »).
En quatrième
de couverture :
Dans
L'année du tigre, Philippe Sollers note qu'il lui
est impossible de faire lire les passages de ses livres où
il parle de son enfance à Bordeaux pendant l'Occupation.
Et que dire des événements les plus intimes de cette
enfance ? Ce côté de son histoire reste à
ce jour occulté, voire dénié. Cet essai – accompagné
d'une iconographie inédite fournie par Philippe Sollers –
brise le silence, entamant un voyage du côté de ce
corps et de cette vie totalement méconnus. Récit
des premières années d'un « "traître
à sa classe" à qui il arrive tant de choses
personnelles », cette biographie montre comment l'écriture
« remonte d'une enfance » ; de Bordeaux
à Paris, jusqu'au premier texte publié sous pseudonyme,
puisque son auteur n'était pas encore majeur. 1936-1957 :
le film peut commencer. Son titre Philippe Sollers ou la volonté
de bonheur, roman. En exergue, une phrase de Montaigne :
« Il faut étendre la joie, mais retrancher la
tristesse. »
7 euros (code de commande : 02484).
[SUISSE - MAOÏSME]. Dossier Justice Police Prison. N° 0 - Juin 1973. [Lausanne], Rupture pour le Communisme, 1973. In-8° (143 x 205 mm.) agrafé, 47 p.
Introduction :
En
arrêtant 6 camarades, la police nous a donné les
moyens de dénoncer le système judiciaire bourgeois.
Rupture a demandé aux arrêtés de témoigner,
de raconter. C'est ce qu'ils font dans la première partie
de ce dossier. La deuxième partie, rédigée
par Rupture tente d'indiquer le pourquoi de l'attaque à
l'organisation et situe la répression dans le contexte
actuel de reprise en mains des luttes par la classe ouvrière
Introduction de la première partie :
La justice a mis 6 camarades en détention
préventive. Leur emprisonnement a duré de 2 à
8 jours. 5 sur les 6 ont subi le secret.
Il ne s'agit pas pour nous de jouer les martyrs.
Certains détenus restent des mois, parfois plus d'un an
en préventive.
Ce dossier n'est qu'un premier pas dans la dénonciation
du système de détention préventive. Il doit
contribuer à briser le silence sur les prisons, les
méthodes de la police, des juges.
Les camarades emprisonnés ont parlé
à d'autres détenus, subi les mêmes conditions
de détention qu'eux (tabassage mis à part), ressenti
le poids de l'énorme appareil judiciaire, tout ceci partiellement
parce que limité dans le temps. Ils en retirent des récits,
des anecdotes qui permettent de mieux voir comment la bourgeoisie
se sert de l'appareil policier et judiciaire qu'elle a créé
comme d'un formidable instrument de répression et d'intimidation
des couches populaires et prolétaires de la population.
Ils disent ce que tant d'autres taisent, par peur, par honte d'y
être passé ou par impossibilité de diffuser
ce qu'ils savent.
Cette brochure tente d'indiquer, à partir
d'exemples et de situations vécues, une ligne générale
d'attitude face à la police Dans cette période d'attaque
aux organisations politiques et de resserrement du contrôle
de la bourgeoisie sur les masses populaires, tout militant doit
connaître les méthodes de la police et des juges,
savoir comment réagir face à eux. Nous basant pour
cette brochure sur l'expérience plus que sur des textes
juridiques, on ne peut que conseiller la lecture du :
- Manuel du manifestant
(Éditions Adversaires, Genève).
- Guide du militant.
Cette brochure servira également à
des gens qui ne sont pas des militants mais qui sont accusés
de délits de droit commun. Ils sont les victimes d'une
justice de classe qui frappe les jeunes révoltés,
les travailleurs étrangers et les « petits »,
et qui se fait complice des bourgeois, marchands de canons, escrocs
et autres Bührle. Les délinquants sont victimes d'un
système social qui après les avoir produits ne fait
que les réprimer et les avilir.
C'est le début d'une dénonciation
systématique de la justice de classe et son système
de détention préventive, des pratiques policières
sordides, d'une information sur la vie dans les prisons.
10 euros (code de commande : 02502).
THYRION
(Michel) — Monsieur J à l'armée vingt ans
après. Suivi de Le
Fils de Monsieur J à l'armée. Note de Tom
Gutt. S.l., Une Passerelle en Papier, 1992. In-8° (120
x 190 mm.) collé, 50 p., illustrations, feuillet
volant de prière d'insérer, exemplaire en parfait
état.
Tirage limité
à 120 exemplaires.
Texte du prière
d'insérer par Tom Gutt :
En
1987, Michel Thyrion avait mis au point et m'avait confié
le texte de Monsieur J à l'armée vingt ans après,
qu'il se proposait de publier au moyen d'un ordinateur. Pour reproduire
en le démarquant l'ouvrage initial. Monsieur J a l'armée,
tiré en 1965 à cent vingt exemplaires, ma fille
Nadja devait faire son portrait, moi une note. Les choses en restèrent
là, pour des motifs que j'ignore. La vie, sans doute. Dans
ses papiers l'on a trouvé par la suite une version du tout
au tout différente de celle qu'il m'avait confiée,
et plus complète, qui s'en prend à Monsieur J
à l'armée pas à pas, quasi jusqu'au bout
(1'autre version se bornant aux vingt premiers aphorismes), et
s'augmente de manière doublement inattendue des sept textes
formant Le Fils de monsieur J a l'armée. Plus complète,
et sans doute moins définitive. Il était indispensable
de montrer les deux versions ensemble, ce que nous faisons avec
le présent imprimé, dont il s'impose de tourner
les pages en même temps que celles de 1965, les unes puisant
leur sens dans les autres. Le portrait et la note y sont. J'ajoute,
à l'intention des déshérités qui ne
possèdent et ne posséderont pas la plaquette, introuvable
devenue, que nous reproduisons en appendice les textes à
partir desquels ont été conçus ceux que nous
donnons à lire aujourd'hui.
Erratum :
Le présent ouvrage s'intitule bien, comme
ci-dessus, Monsieur J à l'armée vingt ans après
suivi de Le Fils de monsieur J a l'armée :
l'amputation du titre est le fait de l'imprimeur.
12 euros (code de commande : 02488).
TOUSSAINT (Joseph) — L'abbaye de Gembloux. Les origines et l'âge d'or (940-1136). Gembloux, Duculot, 1972. In-8° (145 x 215 mm.) broché, 72 p., illustrations hors texte, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 12).
Introduction :
Au XVIIe s., une inscription figurait dans l'antique
église abbatiale de Gembloux. Elle apprenait qu'en 922
saint Guibert avait fondé le monastère bénédictin
de la ville.
Mille cinquante années ont passé
depuis lors. À l'occasion de ce jubilé, on voudrait
retracer ici à grands traits l'histoire de cette abbaye
au cours des deux premiers siècles de son existence. On
s'arrêtera en 1136. Alors mourut l'abbé Anselme,
avec lequel se clôtura l'âge d'or, que le couvent
avait connu depuis l'accession d'Olbert au siège abbatial
de Gembloux en 1012.
La principale source dont on dispose pour entreprendre
cette étude est l'œuvre historique de Sigebert. Ce
moine illustre, à qui Gembloux dut sa renommée intellectuelle
dans le Bas Moyen Âge, naquit en Brabant vers 1030. Il fut
formé par Olbert. En 1051, il fut appelé à
l'abbaye Saint-Vincent de Metz comme écolâtre (directeur
d'école). Revenu à Gembloux entre 1071 et 1075,
il continua à former des disciples, tel ce Godeschalc qui
devait reprendre à sa suite la rédaction de la Geste
des abbés de Gembloux. Il poursuivit sa carrière
d'historien et d'hagiographe. Il entama celle de polémiste :
il soutint l'empereur contre le pape dans la Querelle des investitures.
Il se fit le promoteur de la canonisation de saint Guibert. Il
mourut le 5 octobre 1112.
Ce qui établit surtout la renommée
de Sigebert, ce fut sa Chronique universelle. Pendant des
siècles, elle servit de fondement aux études historiques
dans les milieux cléricaux de la Belgique et du nord de
la France.
Mais plus importants sont pour nous deux autres
ouvrages : la Vie de saint Guibert et la Geste
des abbés de Gembloux, écrites dans un latin
élégant. Pour la première, Sigebert a recueilli
à Gembloux et à Metz d'utiles renseignements. Dans
la seconde, il livre ses souvenirs, il utilise les archives du
monastère. Souvent il insère dans son récit
le texte des chartes. Il manifeste une profonde connaissance du
milieu. Les ratures et les corrections que l'on trouve dans l'autographe,
actuellement à la Bibliothèque du Sénat à
Leipzig, plaident en faveur du soin qu'il apportait à son
œuvre.
Dans son épitaphe, les moines de Gembloux
l'appellent la lumière de leur vie, le miroir de leur règle.
N'est-ce pas là à son adresse une louange incomparable ?
C'est ce savant, un des plus instruits de son temps, qui va nous
servir souvent de guide dans la présente étude.
9 euros (code de commande : 02511).
VALORBE (François, pseudonyme du vicomte Ludovic Régis Henri François Hurault de Vibraye) — Napoléon et Paris. [Paris], Le Terrain Vague, 1959. In-8° (142 x 191 mm.) broché, 235 p.
En guise de préface
:
Il
était une fois un homme qui s'appelait Napoléon.
Cet homme habitait Paris.
Pour plus de précision, disons que notre
héros avait Napoléon pour patronyme et ceci est
assez rare, contrairement au prénom, fort répandu
un peu partout. Le sien, de prénom, devait être quelque
chose comme Bonaparte, mais nos informations manquent de certitude
sur ce point.
Pour plus de précision encore, il est
bon d'ajouter que ce Bonaparte Napoléon habitait la petite
ville de l'État de Kentucky qui répond, quand elle
n'a pas trop sommeil, au joli nom de Paris.
Nous pourrions nous amuser (?) à décrire
par le menu les caractéristiques, l'atmosphère,
le climat, l'archéologie, les souvenirs historiques, les
habitants de Paris. Puis analyser l'aspect physique, la couleur,
le caractère, les qualités, les défauts,
l'éducation, les habitudes, les goûts, les mœurs,
l'entourage, les aspirations de Napoléon. Nous n'en ferons
rien.
Nous pourrions nous étaler longuement
sur ses origines humbles et son ascension, sur ses jeux, ses études,
ses entreprises, ses travaux, ses amours, ses mariages, ses amis,
ses alliés, ses ennemis, ses périodes de chance,
ses échecs, sa gloire (locale), son génie, sa fin
lamentable.
Nous ne nous fatiguerons pas à cela.
Il serait malséant d'insulter le lecteur en lui supposant
des facultés imaginatives inférieures aux nôtres
ou à la réalité qui, comme on le sait depuis
quelques années, dépasse la fiction.
Le présent texte n'est qu'un prétexte :
celui de donner un titre au recueil.
Un de nos amis, des mieux informés en
la matière, nous ayant assuré que, best-sellers
mis à part, les titres les plus aisément négociables
sur le marché de la librairie sont, dans l'ordre, les nominatifs
Napoléon et Paris, nous avons pensé qu’il serait
vraiment trop bête de passer à côté
d’une affaire si belle et si facile. Il fut, par contre,
moins facile de convaincre notre éditeur (et néanmoins
ami, comme dirait Carmen Tessier), homme d’une grande intégrité
morale et d’une scrupuleuse honnêteté intellectuelle.
Ce juste, – car c'en est un – trouva, de prime
abord, le sujet beaucoup trop mince pour justifier le titre de
la couverture. Nous dûmes user d’une fine diplomatie,
déployer des trésors de persuasion, exhumer la psychologie
abyssale et surtout avoir recours à l'argument-massue de
la vente assurée de tirages passant progressivement du
limité à l'illimité, pour réussir
à l'ébranler quelque peu. Finalement, le chantage
et la violence eurent raison de ses dernières hésitations.
De nos jours, qui nous en blâmerait ?
Note de l'éditeur :
M'étant vu contraint de céder
à des moyens de pression intolérables pour l’édition
du présent recueil, je laisse à l’auteur l'entière
responsabilité de sa démarche et de ses allégations
et déclare, ici, me désolidariser de toutes les
conséquences morales de cette entreprise, susceptibles
de porter atteinte à mon bon renom, ainsi qu’à
celui de l'Édition Française.
Erik Losfeld.
10 euros (code de commande : 02479).
VANDEKERCKHOVE (Reinhild) — Structurele en sociale aspecten van dialectverandering. De dynamiek van het Deerlijkse dialect. Tongeren, Michiels, 2000. In-8° (155 x 234 mm.) broché, 352 p., (collection « Werken van de Koninklijke Commissie voor Toponymie en Dialectologie. Vlaamse Afdeling », n° 21), exemplaire en bon état.
Extrait de l'introduction
:
Deze studie heeft zowel een dialectgeografisch
als een sociolinguistisch karakter. Doel van het onderzoek was
van meet af aan de registratie van dialectveranderingsprocessen.
Het middel daartoe werd een corpus van dialect-materiaal dat samengesteld
en gedeeltelijk ook geanalyseerd werd volgens de principes van
de correlationele sociolinguistiek.
In Dialectologie en taalvariatie stelt
Goossens dat « de traditionele methoden van materiaalverzameling
de dialectoloog de variabelen opleveren die verder onderzocht
moeten worden. Daarop kunnen de door Labov en anderen ontwikkelde
methoden van variabelenstudie toegepast worden, waarbij vanzelfsprekend
een aanpassing aan het onderwerp zelf, d.w.z. aan de ruimtelijke
parameter, noodzakelijk is. » Deze vaststelling is
van toepassing op de hier voorliggende studie. Voor het onderzoeksgebied,
m.n. het overgangsgebied tussen de West- en de Oost-Vlaamse dialecten,
bleken heel wat dialectgeografische studies voorhanden die als
« bronnen » konden fungeren. Zij maakten
een « diepteboring » mogelijk.
Onderzoeksobject werd het dialect van de West-Vlaamse
gemeente Deerlijk. Drie elementen speelden bij de keuze voor het
Deerlijkse dialect. Vooreerst is de positie van Deerlijk vanuit
dialectgeografisch perspectief bijzonder intéressant :
de plaats bevindt zich op de westrand van de overgangszone tussen
de Oost- en de West-Vlaamse dialecten. De aangrenzende westelijke
dialecten hebben een uitgesproken West-Vlaams karakter. Het oude
Deerlijkse dialect combineert Oost-Vlaamse dialectkenmerken met
dialectkenmerken die eigen zijn aan het overgangsgebied. Een tweede
gegeven betreft de zogenaamde « dialectvastheid »
van het onderzoeksgebied. Enquêtes wezen uit dat het dialect
in de provincie West-Vlaanderen tot voor kort een sterke positie
bekleedde als dagelijkse omgangstaal, terwijl het gebruik van
de standaardtaal gereserveerd bleef voor uiterst formele situaties.
Doorslaggevend bij de keuze van het onderzoeksobject was ten slotte
het feit dat ik als native speaker van het Deerlijkse dialect
op basis van vroegere observaties de indruk kreeg dat het Deerlijkse
dialect sterk aan het evolueren was. Deze drie gegevens leidden
tot drie « startvragen » : Welke veranderingen
registreren we in het Deerlijkse dialect ? Zijn er verschuivingen
waar te nemen betreffende de positie van het Deerlijkse dialect
in het spanningsveld tussen de Oost- en de West-Vlaamse dialecten ?
Heeft de standaardtaal het veranderde uitzicht van het Deerlijkse
dialect mee bepaald ?
Vanzelfsprekend vormt deze case-study geen doel
op zich. Finaal hoopt ze bij te dragen tot een beter inzicht in
de dynamiek van dialectverandering bij de huidige en vorige generaties
dialectsprekers en de relevantie ervan binnen de context van dialectresistentie
en dialectverlies. Daarnaast hoopt ze een voorbeeld te zijn van
een vruchtbare interactie tussen de verwante disciplines dialectologie
en sociolinguistiek. De traditionele dialectgeografie heeft dialectveranderingsprocessen
en de ermee gepaard gaande variatie, die zich m.n. in menggebieden
manifesteert, wat stiefmoederlijk behandeld. De sociolinguistiek
daarentegen, heeft variatie steeds centraal gesteld maar daarbij
dat aspect dat het wezen van de dialectgeografie uitmaakt vaak
ten onrechte verwaarloosd : de factor ruimte (cf. Goossens
1986: 258).
Op die manier zijn binnen het onderzoek naar
taalvariatie bepaalde leemtes ontstaan die alleen door een bundeling
van dialectologische en sociolinguistische ervaring weggewerkt
kunnen worden. Vooral het onderzoek naar taalverandering « in
progress » kan van de combinatie van beide disciplines
profiteren. De hier voorliggende studie hoopt dit te kunnen aantonen
en op die manier dit onderzoeksterrein, dat ondertussen ook voor
het Nederlandse taalgebied al niet meer geheel onontgonnen genoemd
kan worden, verder te exploreren.
10 euros (code de commande : 02496).
[VERLAINE (Paul)]. GUÉNO (Jean-Pierre) et LHÉRITIER (Gérard) — Verlaine emprisonné. Paris, Gallimard - Musée des Lettres et Manuscrits, 2012. In-4° (240 x 295 mm.) sous reliure et jaquette illustrée d'éditeur, 237 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Sur la jaquette :
Cet
ouvrage, fruit de l'exposition du même nom, propose d'appréhender
l'un des chefs-d'œoeuvre de Verlaine, Cellulairement,
sous un prisme nouveau. Il aborde en effet la question des quatre
principales « prisons » de Paul Verlaine.
Son physique, qu'il ressent disgracieux, ajouté au véritable
traumatisme fondateur d'une fratrie « en bocaux » !
Sa cage existentielle, qui le montre écartelé entre
la fascination de l'enfer et l'appel de la grâce ;
son abyssale dépendance à l'absinthe et son emprisonnement
en Belgique, consécutif à sa tentative d'homicide
sur Arthur Rimbaud.
En miroir, ce livre offre une parfaite réflexion
sur l'acte créatif et ses ressorts, son origine, sa complexité
également.
Fac-similés, photographies rares, dessins
et tableaux d'époque, dont certains inédits, complètent
un voyage en compagnie du pauvre Lélian.
Puis, il y a le texte de Jean-Pierre Guéno,
tout de sensibilité, de proximité, d'affection,
empreint d'une douce empathie, ode à nos frères
damnés, à tous les poètes maudits que la
terre a portés.
Vendu.
aura lieu
le mardi 29 juillet 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
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