MISE À JOUR DU 29 JUILLET 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
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[ALMANACH]. Almanach de la Cour, de la Ville et des Départemens. Pour l'année 1820. Orné de jolies gravures. Paris, Janet, [1820]. [A Paris Chez Louis Janet, Libraire, successeur de son père, / Rue St. Jacques, N°. 59. / et chez Janet et Cotelle, Rue Neuve des Petits Champs N°. 17.] In-16 sous cartonnage muet ivoire, tranches dorées, [32], 254, [2 (table)] p., bien complet du titre gravé et des quatre gravures hors texte avec leurs serpentes, exemplaire en bon état.
De 1806 à 1848, ce sont trente-neuf almanachs qui sortirent des presses de Janet. Les deux premières année, le titre était en lettres gravées ; « à partir de l'année 1809, il porte l'aigle impériale, d'abord aigle simple, puis sur fond, avec les armoiries de l'Empire. À partir de 1815, c'est l'écusson fleurdelysé et, plus tard, le coq gaulois.
Les planches des premières années
sont des reproduction de tableaux célèbres, quelques-unes
très finement gravées à l'eau-forte par Duplessi-Bertaux.
[...] Après 1814, l'illustration change de genre, le portrait
remplace les reproductions.
Liste des gravures :
- Jeanne d'Arc, en regard de la page
du mois de février.
- Sully, en regard de la page du mois de
mai.
- Colbert, en regard de la page du mois
de septembre.
- Duguai Trouin, en regard de la page du
mois de décembre.
Bibliographie :
- Grand-Carteret (John), Les almanachs
français : bibliographie-iconographie des almanachs, années,
annuaires, calendriers, chansonniers, étrennes, états,
heures, listes, livres d'adresses, tableaux, tablettes et autres
publications annuelles éditées à Paris :
1600-1895, n° 1480, p. 390.
45 euros (code de commande : 02533).
AMETTE (Jean-Pierre) — Appassionata. Suivi de Passions secrètes, crimes d'avril. Paris, Gallimard, 1993. In-8° (125 x 190 mm.) broché, 205 p., (collection « Le Manteau d'Arlequin »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Appassionata.
Stadenhoffer est un pianiste de renommée
mondiale. Il boit des tisanes, étudie Beethoven et veille
à ce que Liza, sa compagne, repasse correctement ses cols
de chemises. Cette douillette célébrité va
être troublée, une nuit, par l'arrivée de
Thomas. Qui est-il ? Le plus brillant, le plus caustique,
le plus virulent de ses élèves. Et l'amoureux de
Liza. Thomas vient avec une idée en tête : « casser
la baraque ».
Mais au fil des répliques, l'ambition
rancunière de Thomas va se trouver détournée.
À ce jeu de la vérité, les heures passent
et il ne restera rien de ce qui était prémédité.
Passions secrètes, crimes d'avril.
Un jour, Tom a quitté la France et planté
là sa famille. À New York, il a joué la nuit
au bridge, au black jack, et il a gagné beaucoup d'argent.
Il a connu un partenaire antillais. Et puis, un soir, il y a eu
un « accident ». Tom a-t-il été
dénoncé ? a-t-il réellement triché ?
volé de l'argent ? Toujours est-il qu'il est obligé
de venir se cacher en France, dans sa famille. Et son père,
Conrad, reconnaît mal ce Tom. Qui est-il ? un tricheur
définitif ? ou, au contraire, un homme délivré
de tout péché ? Sa présence déséquilibre
ceux qui sont autour de lui, et surtout Nora, la jeune maîtresse
de Conrad, comme si la trahison était dans l'air.
Maintenant, il doit payer.
Vendu.
AMMANN (Hektor) et SCHIB (Karl) — Historischer atlas der Schweiz - Atlas historique de la Suisse - Atlante storico dellas Svizzeria. Deuxème édition. Aarau, H. R. Sauerländer & Co, 1958. In-4° (250 x 345 mm.) sous reliure toilée d'éditeur, 36 p., 67 planches en couleurs, exemplaire en très bon état.
Préface :
Il
y a près d'un siècle, en 1868, paraissait le dernier
atlas historique de la Suisse. Dès lors, la connaissance
du passé de notre pays a bénéficié
à tous points de vue d'un enrichissement tel qu'il paraît
urgent d'en faire profiter chacun par le moyen d'un ouvrage cartographique.
Un nouvel atlas historique, répondant aux exigences scientifiques
tout en restant à la portée de tous, apparaît
comme un instrument également utile à la science,
à tous ceux qu'intéresse l'histoire, et propre à
servir, dans les écoles, d'introduction à l'étude
du développement de notre peuple et de notre État.
Sur la base d'un projet détaillé
d'Hector Ammann, les soussignés ont entrepris, en 1938,
la publication du présent atlas. Cette entreprise rencontra
l'approbation de nombreux spécialistes de toutes les régions
de la Suisse et bénéficia de leur appui désintéressé.
Sur le plan financier, les premières difficultés
furent écartées grâce à un important
subside du Département fédéral de l'Intérieur.
Notre gratitude va tout particulièrement à M. le
Conseiller fédéral Philippe Etter. Les cantons,
diverses fondations, des sociétés savantes et l'industrie
privée suivirent l'exemple de la Confédération.
C'est seulement grâce à leurs subsides que l'atlas
peut être mis en vente à si bas prix, et être
de ce fait mis à la portée de son principal usager,
l'école. Les bases financières de l'entreprise étaient
cependant à peine suffisantes, la somme allouée
à la rédaction n'atteignant pas 15000 francs. Il
en découlait qu'il fallait s'en tenir surtout à
la mise en œuvre du matériel déjà élaboré
dont on disposait. Mais bientôt d'importantes lacunes apparurent,
qui ne purent être comblées qu'à grand' peine.
Des difficultés sans nombre surgirent, dues à la
multiplicité des collaborateurs bénévoles,
à la nouveauté des problèmes techniques et
surtout aux perturbations résultant de la Seconde Guerre
mondiale : manque de main-d'œuvre et pénurie
de matières premières. Il fallut ainsi plus de dix
ans pour mener à bien l'entreprise.
Voici les considérations qui ont présidé
à la composition de l'atlas.: il doit tenir compte de l'évolution
et de l'extension de la notion d'histoire nationale. Dans le temps,
il doit donc faire à la préhistoire et à
la protohistoire une place correspondant à leurs grands
progrès, et englober aussi le passé le plus récent.
Quant aux matières, il doit refléter autant que
possible toute la vie des époques révolues, et par
conséquent faire appel à l'histoire de la civilisation
et à l'histoire économique dans la mesure où
elles peuvent être traduites par des cartes.
Dans sa composition, l'atlas tient compte en
outre du fait que les fondations sur lesquelles repose notre État
actuel sont antérieures aux origines de la Confédération,
qui ne remontent qu'au XIIIe siècle. Il fait donc une large
place, à côté de la préhistoire et
de l'époque ro­maine, aux premiers siècles du
Moyen Âge. Dans l'histoire de la Confédération,
dès le XIVe siècle et jusqu'au siècle dernier,
les cantons jouèrent le rôle principal. La seconde
partie de l'atlas, comprenant les deux cinquièmes de toutes
les cartes, met en lumière les particularités de
ces États cantonaux et la diversité de leurs destinées.
À côté de la formation territoriale des cantons,
on a voué une attention particulière à l'aspect
varié qu'ils ont présenté au cours des quatre
siècles qu'a duré l'ancienne Confédération.
Pour des raisons financières, il fallut
mettre certaines limites à la réalisation technique
de l'atlas. C'est ainsi qu'on dut renoncer en particulier à
figurer le relief, sauf dans dix cartes générales
de la Suisse. Nous nous sommes toujours efforcés de ne
pas exiger d'une carte plus qu'elle ne peut rendre. Plutôt
renoncer à certains détails, et obtenir une image
aisément intelligible. Nous avons également pris
soin de ne pas utiliser de couleurs violemment contrastées
pour figurer des faits liés dans le temps, ce qui aurait
eu pour effet d'opposer des éléments complémentaires.
Pour tout ce qui est de la réalisation technique, nous
devons une reconnaissance particulière à M. Lüthy,
cartographe en chef de la maison Kümmerly & Frey S.A.,
à qui l'exécution des cartes à été
confiée. À la traduction du texte en français
et en italien et à l'élaboration de la liste des
termes techniques ont collaboré Léon Kern, Charles
Roth, Grégoire Ghika et Rosa Cattaneo.
Bon nombre de cartes sont le fruit de recherches
nouvelles et présentent des matériaux inédits.
Ceux-ci ne purent être caractérisés de manière
satisfaisante dans les brèves notices qu'il fut loisible
de joindre à la table des matières. Ils seront exposés
plus au long dans un volume de commentaires où l'on trouvera
également des indications sur les documents qui ont servi
de bases aux cartes. Au moment où, après des années
de travail, le nouvel atlas historique suisse parait enfin, nous
tenons à dire expressément que nous sommes parfaitement
conscients de ses lacunes et que nous n'ignorons pas qu'il a pu
s'y glisser des erreurs. C'est pourquoi nous accueillerons toujours
avec reconnaissance les suggestions et tout spéciale­ment
les corrections qu'on voudra bien nous proposer en vue d'une seconde
édition.
Préface de la deuxième édition :
La première édition de l'« Atlas
Historique » tiré à 5000 exemplaires
a été épuisée en peu de mois. Ce succès
et l'accueil très favorable, parfois même enthousiaste,
fait à cet ouvrage par les historiens, les géographes
et les pédagogues suisses et étrangers justifient
la résolution prise par les rédacteurs et les éditeurs
de préparer une deuxième édition revue et
augmentée, qui garderait cependant à l'œuvre
son caractère fondamental, son but et sa forme primitive.
La révision comble des lacunes qui avaient été
causées par le manque de travaux de base. Trois nouvelles
planches de cartes ont été ajoutées ;
trois cartes anciennes ont été entièrement
refaites. Une carte des colonisations romaines et une carte des
trouvailles archéologiques germaniques et des noms de lieu
d'origine germanique permettent de suivre l'histoire de l'habitat
dans notre pays depuis l'époque de la pierre jusqu'au haut
Moyen Âge. Une carte politique de l'époque romaine
sert de point de départ pour l'exposé du déve­loppement
politique qui se poursuit sans interruption du premier siècle
avant Jésus-Christ jusqu'à l'époque contemporaine.
La transformation de la carte des Ligues grisonnes a permis d'adapter
la carte de ce canton à celles des cantons voisins. Enfin,
pour la première fois, une carte de l'industrialisation
de la Suisse au XVIIIe siècle a été établie
d'après des données pour la plupart entièrement
nouvelles et inédites.
Des corrections judicieuses ont été
apportées à toutes les planches. Elles redressent
quelques erreurs de fond ou de forme, ajoutent maints compléments
et suppléments et remplacent même certaines cartes
annexes. Les rédacteurs expriment leur reconnaissance à
tous les collaborateurs réguliers et bénévoles
qui leur ont signalé des fautes à corriger ou des
améliorations à apporter à la première
édition. Ils espèrent que la deuxième édition
bénéficiera, elle aussi, de leur examen attentif
et de leurs observations, qui seront toujours les bienvenues.
« La Société Générale
Suisse d'Histoire » a encouragé notre travail
de révision en lui attribuant une part de la Collecte du
1er août. Les subsides de tous les gouvernements cantonaux
et de la Fondation Pro Helvetia ont permis d'abaisser le prix
de vente de l'atlas, surtout pour les écoles.
Les rédacteurs espèrent publier
prochainement un volume indispensable de commentaires ainsi que
des « Recherches sur la cartographie historique de
la Suisse », travaux qui devront le jour à la
publication du présent atlas et qui le compléteront
encore.
20 euros (code de commande : 02547).
[ART
AUTRICHIEN]. Face à Face. L'art en Autriche du baroque
à nos jours. Bruxelles,
Robert De Smet, 1987. In-4° (210 x 280 mm.) broché
sous couverture à rabats, 214 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.
Publication
éditée à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles,
du 16 septembre au 16 décembre 1987, lors des manifestations
« Europalia 87 Österreich ».
Sommaire :
- Préface,
par F. Ceska et P. Vandenbussche.
- La tradition actuelle, par D.
Ronte.
- De 1910 à nos jours, par
P. Werkner.
- Le Martyre. L'art et la religion en
Autriche, par G. Rombold.
- La Croix. La croix et la couronne
dans l'art baroque, par R. Feuchtmüller.
- Le Rituel. La dramaturgie de l'organique,
par H. Klocker.
- La Psyché.
- L'Érotisme. L'érotisme
dans l'art autrichien contemporain, par D. Schrage.
- L'Extase.
- La Fête. Europalia 1568, par
R. De Smet.
- La Musique. Entre le concept et le
rituel, par D. Bogner.
- Biographies et œuvres exposées.
- Glossaire.
- Synopse.
Vendu.
[BALZAC (Honoré de)]. L'Année Balzacienne 1965. Paris, Garnier, 1965. In-8° (135 x 217 mm.) broché sous jaquette illustrée d'éditeur, 406 p., exemplaire en bon état.
Table des matières :
Études historiques et littéraires.
- Mme Balzac, son
mysticisme et ses enfants, par M. Fargeaud.
- Balzac et Saint-Martin,
par R. Amadou.
- Une énigme
balzacienne : la « spécialité »,
par S. Bérard.
- De Cassin de Kainlis
à Louis Lambert, par M. Le Yaouang.
- De « Dézespérance
d'amour » à « La Duchesse de Langeais »,
par R. Chollet.
- Balzac et la chronique
tourangelle, par N. Célestin.
- L'édition
Werdet de « La Femme de Trente Ans », par R.-L.
Sullivant.
- Balzac et Stendhal
en 1837, par A.-M. Meininger.
- Balzac, lecteur
de Gozlan, par R. Guise.
- Notes sur le «
Curé de Village », par P. Barberis, R.
Guise, P. Citron et R. Fayolle.
- Aux sources d'«
Une Fille d'Ève », par P. Citron.
- Autour de «
La Rabouilleuse » : le Capitaine Fix et le duel de Frapesle,
par G. Imbault.
- La transposition
topographique dans « Une Ténébreuse Affaire
», par J. Maurice.
- Du « Cabinet
des Antiques » à « Autre Étude de Femme
», par A. Pugh.
- Trois moments de
la politique balzacienne, par P. Barberis.
- Les enseignements
du « Furne corrigé », par R. Pierrot.
- Balzac, précurseur
de la caractérologie, par B.P. Métadier.
- Notes, par A. Prioult,
B. Tolley, R. Amadou, P. Citron et L.
Forestier.
- Documentation.
- Calendrier de la
vie de Balzac (Année 1834), par J.-A. Ducourneau
et R. Pierrot.
- Revue critique,
par P. Barberis, P. Citron, S. Coulon, R.
Guise, A.-M. Meininger, W.-G. Moore, R. Pierrot
et J. Sablé.
- Bibliographie balzacienne
(Année 1964), par J. A. Ducourneau, R. Pierrot
et R. Rancœur.
- Balzac à
l'étranger, par W. Conner, Ch. Gould,
G. Vipper et A. Zatloukal.
- Informations et nouvelles.
10 euros (code de commande : 02542).
[BASTIN (Mireille)]. PONZI (Jacques) — Mireille Bastin. Introduction par Jean Verame. Bruxelles, Editions d'Art Laconti, 1988. In-4° (215 x 305 mm.) sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 95 p., nombreuses illustrations, la plupart en couleurs, exemplaire en bon état.
Ce volume
contient des textes de Christian Bussy, Paul Caso, Philippe Cruysmans,
Jean Pigeon, Stéphane Rey, Roger-Pierre Turine et Alain
Viray ainsi que des réponses à un entretien avec
Jacques Ponzi.
Les reproductions sont réparties en six
sections thématiques : Hier - Sourires - Bulles (de savon)
- Ecchymoses - Roses - Fumées (de cigarettes).
Texte d'Alain Viray :
Mireille Bastin, pertinence et impertinence.
Mireille Bastin, artiste naïve, suivant
le langage plastique qui se croit obligé de mettre une
étiquette (commode) sur toutes les formes d'art, est un
romanesque bout de femme bourré d'esprit et de talent.
Et si elle met en place avec humour et tendresse des petites filles
qui ne sont pas toujours modèles et des couples savoureux,
qui ne le sont pas toujours d'avantage, elle a une intrigante
nature pour le faire. Intrigante, car il y a des courants d'air
quelque peu pervers dans ses œuvres et une maturité
certaine, parce qu'il est nécessaire d'être pleinement
adulte pour jouer avec autant d'esprit sur le mode mineur et majeur
des affres du cœur.
13 euros (code de commande : 02545).
[BECKETT (Samuel)]. ROJTMAN (Betty) — Forme et signification dans le théâtre de Beckett. Paris, A.G. Nizet, 1976. In-8° (142 x 225 mm.) broché, 245 p.
Présentation
de l'éditeur :
Il
est difficile, dans une œuvre théâtrale aussi
singulière que celle de Samuel Beckett, qui déjoue
sans cesse les principes traditionnels du genre, de saisir tant
les procédés formels sous-jacents que la logique
structurelle d'ensemble.
S'appuyant en partie sur les études générales
des linguistes, mais forgeant en même temps ses propres
outils conceptuels d'analyse, Betty Rojtman parvient à
relever ce défi, sans jamais trouver refuge dans le jargon
ou l'exposition absconse. Monde de la « vibration de
surface » et du faux-semblant, le théâtre
de Beckett est dépourvu, dans son statisme où pourtant
« quelque chose se passe » (Fin de partie),
de tout nœud dramatique résolvant les tensions de
l'intrigue.
Betty Rojtman a parfaitement su repérer
ce qui se jouait sous l'apparente absurdité d'un théâtre
en instabilité permanente, tel un système de thermodynamique.
Et c'est précisément en recourant aux notions de
« tension », de « force »,
que l'auteur parvient à résoudre la dialectique
inertie/dynamisme innervant le théâtre de Beckett.
Les tensions se dispersent sur plusieurs niveaux et plusieurs
axes (verticalement et horizontalement), mais où vont-elles
exactement ? Nulle part, conclut B. Rojtman : « elles
ne conduisent à aucune paix, à aucune Terre Promise
dont le rivage serait entrevu à l'horizon... »
Vendu.
BENSOUSSAN
(Albert) — Confessions d'un traître. Essai sur la
traduction. Rennes, Presses
Universitaires de Rennes, 1995. In-8° (135 x 220 mm.)
collé, 130 p., exemplaire en très bon état.
Ouvrage épuisé
au catalogue de l'éditeur.
En quatrième de
couverture :
Dans
cet essai original et brillant sur l'art de la traduction, Albert
Bensoussan – auquel on doit déjà la traduction
d'une soixantaine d'œuvres littéraires importantes,
particulièrement d'auteurs hispano-américains –
nous livre le fruit de réflexions et d'expériences
accumulées au fil des années. Il le fait dans le
style échevelé et luxuriant qui est le sien et avec
le feu d'artifices de citations, de témoignages personnels
et de trouvailles verbales qui font de ce texte un vrai régal
pour l'esprit et le cœur.
Albert Bensoussan a surtout traduit des écrivains
vivants, qu'il a connus personnellement pour la plupart et avec
lesquels il a tissé des liens très forts. Il évoque
ses rencontres avec ces écrivains, souvent en exil, dont
il a partagé l'intimité, dont il s'est efforcé
de comprendre, de l'intérieur, la sensibilité et
même d'assumer les obsessions et les fantasmes. Plus que
les multiples définitions qu'il cite ou qu'il tente lui-même
de l'art du traducteur, ce qui se dégage de ces pages,
c'est à la fois une extraordinaire humilité – le
traducteur s'efface complètement derrière l'auteur
qu'il traduit, bien qu'il fasse œuvre de re-création –
et aussi une profonde chaleur humaine qui lui permet de se mettre
« dans la peau » d'autres personnes, fussent-elles
du sexe opposé ou de tempérament radicalement différent »
du sien. Comme le souligne Albert Bensoussan, « cet
art réclame une exceptionnelle empathie » et
il affirme même, ce qui est sans doute le message essentiel
de cet essai, que « la traduction est un acte d'amour ».
Les Confessions d'un traître constituent
un merveilleux petit livre, fort agréable à lire
et devant intéresser un large public, bien au-delà
du cercle des personnes réfléchissant aux problèmes
de la traduction.
Vendu.
[BOSQUET (Andrée)]. CASO (Paul) — Andrée Bosquet. « Un petit coin de planète bien à elle... » Bruxelles, Les Éditeurs d'Art Associés, 1984. In-4° (218l x 278 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 90 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « La Mémoire de l'Art »), tirage limité à 1200 exemplaires numérotés (n° 425), à l'état de neuf.
Biographie succincte
de cette artiste trop méconnue et pourtant si moderne :
Naît
à Tournai le 13 mars 1900.
Effectue un passage à l'Académie
des Beaux-Arts de Mons (peinture et dessin).
Œuvres dans les Musées de Mons,
Gand, Liège, Ixelles, La Louvière, Molenbeek-St-Jean,
au Gouvernement Provincial du Brabant, dans les Collections de
l'État ainsi que dans la Collection communale d'Uccle.
Membre de l'Association Internationale des Arts Plastiques.
Membre du Cercle « Bon Vouloir »
de Mons et des « Amis de l'Art » de La Louvière.
Expositions personnelles : Galerie Breughel,
Galerie d'Egmont, Galerie du Mont des Arts, Galerie du Cheval
de Verre.
Participation à divers salons de groupe
: Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Anvers, Gand, Liège,
Mons, La Louvière, au Gouvernement Provincial du Brabant.
Invitée par le groupe « Nervia »
en 1936.
Prix de l'Académie Royale de Belgique
(1963).
Épouse du peintre Frans Depooter.
Chevalier de l'ordre de Léopold II.
Décède en 1980.
15 euros (code de commande : 02548).
[BOURGOGNE]. Publication du Centre Européen d'Études Bourguignonnes (XIVe-XVIe s.). N° 24 - 1984. Rencontres de Rotterdam (1er au 3 septembre 1983) : « Institutions et pouvoirs dans les anciens pays bourguignons ». Actes publiés sous la direction de Jean-Marie Cauchies. Bâle, Centre Européen d'Études Bourguignonnes, 1984. In-8° (150 x 230 mm.) broché, XIV, 113 p., exemplaire en bon état.
Sommaire :
- Statuts
du Centre européen d'études bourguignonnes (XIVe-XVIe
s.), soumis à l'assemblée générale
(Fribourg, 14 septembre 1984), p. III.
- Liste des membres, p. VII.
- Some remarks on the development of
taxation in Western Europe up to the sixteenth century, par
F.H.M. Grapperhaus, p. 1.
- Les États de Bourgogne dans
la politique des ducs Valois, par J. Richard, p. 11.
- La « souveraineté »
du pays de Gueldre : de l'avènement des Bourguignons au
Cercle de Bourgogne (1548), par P. Van Peteghem, p. 17.
- Le processus de la décision
politique à travers quelques actes des ducs de Bourgogne
(1429-1472), par J.-M. Cauchies, p. 33.
- Die elsäßischen Reichsstäte
während der « Burgunderherrschaft »,
unter besonder Berücksich tigung der freien Reichsstadt Mul
hausen, par W.D. Hänssler, p. 43.
- La juridiction du Grand Conseil en
matière de valeurs monétaires à la fin du
XVe siècle et le problème du nominalisme aux siècles
suivants, par C.M.G. ten Raa, p. 53.
- L'amirauté à Veere,
considérée dans ses attribu­tions judiciaires
(X Ve-X VIe siècles), par C.G. Roelofsen, p. 67.
- Le Conseil d'État aux Pays-Bas
au XVIe siècle et aujourd'hui, par H. de Schepper,
p. 81.
- Les Compagnies des Indes, démembrement
concédé de la souveraineté des Pays-Bas,
par Y. Cazaux, p. 95.
- Table des articles parus dans les publications
du Centre européen d'études burgondo-médianes,
de 1958 à 1983, p. 103.
17 euros (code de commande : 02525).
BUSLIN (Hector) et MAHIEU (Raymond G. W.) — Cuesmes. Récits biographiques, historiques et anecdotiques. Mons, R.G.W. Mahieu, 1982. In-8° (160 x 241 mm.) broché, 117 p., illustrations en noir, exemplaire en très bon état.
Introduction :
Avec
la parution de ce troisième volet, prend fin notre trilogie
« historico-biographique » inhérent
à la cité boraine de Cuesmes.
Cette collection particulière réalisée
par R.G.W. Mahieu et H. Buslin comporte trois tomes, à
savoir :
1. Histoire des Hommes du Pays Borain de
Cuesmes - 1978 (148 pages).
2. Historiques et Biographies Cuesmoises
- 1979 (192 pages).
3. Cuesmes, Récits Biographiques,
Historiques et Anecdotiques - 1982 (128 pages).
Vendu.
CHEVALIER (Ann) — La châsse de saint Hadelin à Visé. Gembloux, Duculot, 1973. In-8° (145 x 215 mm.) broché, 47 p., illustrations hors texte, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 20).
Table des matières
:
Introduction.
I. Historique.
II. Qu'est-ce qu'une châsse ?
III. La technique.
IV. Description et iconographie.
A. Les pignons.
B. Présentations communes.
C. Les longs côtés.
V. Attribution et datation.
VI. Conclusions.
VII. Le buste ou chef de saint Hadelin.
Bibliographie sommaire.
Les expositions où la châsse a
figuré.
7 euros (code de commande : 02522).
[COLONIALISME]. Littérature et colonialisme. L'Égypte dans la littérature française. Paris, Bureau d'Éditions, 1936. In-8° (136 x 182 mm.) broché, 104 p., (collection « Les Cahiers de Contre-Enseignement Prolétarien », 6e année - N° 20 - Mars 1936), exemplaire en bon état.
Table des matières
:
- Introduction.
- La littérature coloniale et ses
étapes historiques.
- Réalité, réalisme
et littérature coloniale.
- Prétentions
réalistes.
- Réalisme bourgeois.
- Réalisme et
conscience professionnelle.
- Le paysage égyptien.
- L'Orient des Mille
et une nuits.
- Mort des Mille et
une nuits.
- À la manière
de P. Morand : mettons le paysage en boutades.
- La solution des stylistes.
- Les deux paysages égyptiens.
- Les paysans égyptiens.
- Les figurants.
- Les paysans.
- Les paysans métaphysiques.
- Deux paysans : Goha
et Occacha.
- La paysannerie égyptienne.
- Les ouvriers égyptiens.
- Hommes invisibles.
- La misère méditerranéenne.
- La bourgeoisie égyptienne.
- Bourgeoisie d'importation.
- Bourgeoisie moyenâgeuse.
- Mansour.
- L'impérialisme.
- Oui, évidemment,
l'impérialisme.
- À bas l'impérialisme,
quand il est anglais !
- Les masques de l'impérialisme.
- Le nationalisme égyptien.
- L'œil de Moscou.
- Louis Bertrand.
- Mansour, petit bourgeois
nationaliste.
- Hussein, l'ouvrier
nationaliste.
- La mentalité égyptienne.
- Races inférieures.
- Races éternellement
inférieures.
- Contradictions.
- La race existe-t-elle ?
- Conclusion.
- Mauvaises raisons.
- Théories intéressées.
- La réalité
coloniale demande la parole.
- Deux cultures occidentales.
- Bibliographie.
Vendu.
CONINCK
(Marcel de) — La Mort du rail. La renaissance économique
par l'automobile. Paris,
Librairie Valois, 1931. In-8° (114 x 172 mm.), 121 p.,
(collection « Cahiers Bleus », IIe Série
- N° 3 - 15 décembre 1931), exemplaire en bon
état.
« Automobile
contre Chemins de fer ! Voilà le nœud du problème,
la question fondamentale qui domine tout l'avenir de notre pays
et met en cause le principe même de la civilisation humaine ! »
Table des matières
:
- Face
à la crise.
- La faillite du « railway ».
- La supériorité de l'Automobile.
- L'impossible collaboration.
- Les voies « déferrées
», réseau national d'auto­routes.
- La liquidation des chemins de fer.
- L'économie des transports sur
« voies déferrées ».
- L'Automobile et la sécurité.
- L'organisation générale
des transports automobiles.
- Les transports urbains.
- Les transports suburbains.
- L'Automobile nautique.
- L'Automobile et le tourisme.
- Les grandes artères internationales
et transcontinentales.
- L'Automobile et l'économie fluidifiée.
Vendu.
[CUISIN (J.P.R.), attribué à] — Les femmes entretenues dévoilées. Les débuts galants d'Adelaide Pommerose ou la Folie des Connaisseurs. Bruxelles, Chez les Principaux Libraires, [ca 1880]. In-12 (103 x 149 mm.) broché, 95, [1 bl.] p.
Dans
sa bibliographie, Albert Louis Caillet signale deux éditions
par J.P.R. Cuisin : une, parisienne, en deux volumes in-12, datée
de 1821 et une autre, bruxelloise, in-18, en 1883, comprenant
plusieurs titres dont deux contenus dans l'édition brochée
présentée ici :
- Les débuts galants d'Adelaïde
Pommerose ou La Folie des Connaisseurs (pp. 3-37).
- Les Bavaroises au lait ou La célèbre
Femme Jaune (pp. 39-95).
Bibliographie :
- Caillet (Albert Louis), Manuel bibliographique
des sciences psychiques ou occultes, t. I, n° 2720.
20 euros (code de commande : 02536).
DE COSTER (Charles) — Légendes flamandes. Édition critique établie et présentée par Joseph Hanse. Bruxelles, Labor, 1990. In-8° (150 x 215 mm.) broché, 183 p., (collection « Archives du Futur »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
En 1856, Charles De Coster découvre dans
le folklore flamand quatre légendes qui lui paraissent
si passionnantes qu'il décide de les réécrire
à sa façon. Parmi celles-ci, on retrouve le fameux
Sire Halewyn, qui inspirera aussi Michel de Ghelderode.
En quelques mois, plongé dans une euphorie créatrice,
De Coster rédige les Légendes flamandes.
Pleines de fantaisie, d'humour et de fantastique à la manière
d'Hoffmann, ces quatre légendes seront un succès
et inciteront le jeune auteur à persévérer
dans cette voie qui le conduira tout droit à son chef-d'œuvre,
La Légende d'Ulenspiegel.
Après son édition définitive
du grand livre de De Coster, Joseph Hanse nous donne ici une édition
critique des Légendes flamandes, injustement oubliées,
selon lui, car elles sont « le portail de La Légende
d'Ulenspiegel ».
Vendu.
DELSINNE (Léon) — Le parti ouvrier belge des origines à 1894. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1955. In-12 (124 x 183 mm.) broché, 149 p., un portrait de César De Paepe en frontispice, (collection « Notre Passé »), cachet ex-libris à la page de titre, exemplaire en bon état.
Table des matières
:
Introduction.
Chapitre I. L'évolution économique
du XIXe siècle et ses conséquences.
Chapitre II. L'apport des précurseurs.
Chapitre III. Des premiers mouvements ouvriers
à l'Association Internationale des Travailleurs (1864).
Chapitre IV. La gestation et la naissance
du Parti Ouvrier Belge (6 avril 1885).
Chapitre V. Le Parti Ouvrier Belge et les
tragiques événements de 1886.
Chapitre VI. La lutte pour la révision
constitutionnelle (1893).
Chapitre VII. La Déclaration de principes,
le programme de Quaregnon et la première victoire électorale
(1894).
Chapitre VIII. Le rôle important du
mouvement coopératif.
Chapitre IX. Le mouvement syndical.
Chapitre X. Figures de pionniers : Jacques
Kats, Nicolas Coulon, Émile Foyson, Théophile Massart,
César De Paepe, Alfred Defuisseaux, Jean Volders, Edouard
Anseele, Louis Betrand.
Bibliographie.
Vendu.
DELVIGNE (Isi) — La loi des huit heures. Liège, Les Éditions Mosanes, 1939. In-8° (115 x 174 mm.) agrafé, 101 p., (collection « Germinal », n° 10).
Avant-propos :
Pour
la première fois, dans ce pays, la loi instituant la journée
de huit heures et la semaine de quarante-huit heures vient de
subir une atteinte.
Celle-ci eût pu être mortelle si
les organisations ouvrières n'avaient immédiatement
réagi.
Comme cette première atteinte pourrait
être suivie d'autres, plus dangereuses encore, si les circonstances
actuelles devaient se prolonger ou s'aggraver, nous croyons utile
de mettre sous les yeux des travailleurs, le texte de la loi des
8 heures et l'analyse pénétrante qu'en a faite notre
ami Isi Delvigne, qui fut le rapporteur de cette loi à
la Chambre des Députés.
Instruits de leurs droits et de leurs devoirs,
les travailleurs seront ainsi en mesure de défendre efficacement
la loi qui est, et reste, jusqu'à présent, leur
plus grande conquête sociale.
Vendu.
DEPASSE (André) — 1792-1992 ... ... et de 1922 Jemappiens souvenez-vous. Quaregnon, Chez l'Auteur, [1992]. A4 sous pince, 21 p., illustrations en noir, impression anapistographique, envoi de l'auteur.
En guise de préface
:
C’est
donc, cette année, la commémoration du 200e anniversaire
de ce que l'Histoire, et en particulier l'Histoire de France,
a retenu sous le nom de « Bataille de Jemmapes ».
Bataille courte, à peine une journée,
mais violente, sanglante, nous ne connaissons pas exactement et
nous ne connaîtrons vraisemblablement jamais, combien de
morts et de blessés furent le prix de la Bataille et de
la Victoire.
Victoire particulière, pas seulement
celle d'une armée sur une autre, mais surtout celle d'une
idée nouvelle, porteuse de promesses de libertés
nouvelles, sur une idée ancienne conservatrice d'une certaine
injustice sociale.
Victoire célébrée avec
éclat par la France, mémorisée dans la pierre
de l'Arc de Triomphe, entretenue dans l'appellation « Département
de Jemmapes » de la province de Hainaut et enfin, plus
tard, en Belgique par notre Monument du Coq, à Jemappes.
Un grand absent dans tout cela, le Souvenir
des Morts, pas une plaque, ou une croix, ou un arbre ne rappelle
qu'ils furent nombreux à mourir dans cette lutte d'un jour,
et rien n'annonce qu'il en sera autrement dans l'avenir.
Jemmapes fut la première victoire « offensive »
des troupes de la République, elle fut suivie de beaucoup
d'autres, elle précède et annonce l'épopée
Impériale dont tous connaissent la fin à Waterloo.
Waterloo est toujours là, célébrée,
entretenue, visitée, immortalisée par son Lion et
les nombreux monuments funéraires, symboliques, souvenirs
des morts des différentes armées ayant participé
à cet te journée du 18 juin 1815.
L'entité Jemappes-Flénu elle,
depuis la fusion des communes le premier janvier 1977, est rayée
de la carte administrative.
La disparition de ses entreprises, Canon Legrand,
Verreries, Gobeleterie, Faïencerie, Charbonnages, Laminoirs
etc., efface son nom du grand répertoire du monde industriel.
La disparition du canal de Mons à Condé,
de ses promenades le long des berges, des rivages de chargement
des lourdes péniches, et celle de la gare de formation
de la S.N.C.B. participent aussi à 1'effacement.
Et, dans les esprits, le Jemappien attentif
discerne comme un désintéressement de la mémoire
de nos deux vieux villages si longtemps unis.
Pour tenter de raviver les mémoires,
à l'occasion du bicentenaire, nous souhaitons réveiller
le souvenir d'un événement purement Jemappien dans
son déroulement, et c'est la réinauguration du Coq
en mai 1922.
Là l'entité Jemappes Flénu
a vécu une fête que nous qualifions de grandiose.
Notre village de travailleurs, d'artisans, de
cultivateurs de classes moyennes, d'industriels petits et grands,
a été honoré de la présence du Maréchal
Pétain, de Monsieur de Margerie Ambassadeur de France,
de Monsieur Louis Marin Député de Nancy, déjà
présent en 1911, du Lieutenant Général Baron
Jacques de Dixmude, de Monsieur Albert Devèze Ministre
de la Défense Nationale, de Jules Destrée et de
nombreuses autres personnalités, d'artistes dont en particulier
Messieurs Hector Dufranne natif de Mons, grand baryton mondialement
connu et, Louis Richard basse de l'opéra de Strasbourg,
qui pour la fête du jour sont venus chanter chez nous.
Que d'éclat, que d'honneurs ce jour-là,
il est encore, de nos jours, de vieux Jemappiens qui se souviennent,
avec émotion, des cérémonies.
À tous, habitants de Jemappes et Flénu,
nous proposons ce petit recueil, traitant en images, de cet événement
unique, vécu dans un cadre aujourd'hui méconnaissable
mais faut-il le regretter dans l'histoire de Jemappes.
Vendu.
DESANTI (Jean-Toussaint) — Les idéalités mathématiques. Recherches épistémologiques sur le développement de la théorie des fonctions de variables réelles. Paris, Seuil, [2009]. In-8° (140 x 206 mm.) collé, VII, 318 p., (collection « L'Ordre Philosophique »), exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Si
la mathématique n'est ni du Ciel ni de la Terre, il importe
de chercher le lieu où elle réside. Il devient alors
nécessaire de s'installer au cœur des textes mathématiques
eux-mêmes, pour mettre en lumière la nature du discours
qui les constitue. Ce discours enchaîne des idéalités
explicites ; mais, par-delà l'explicite, et le soutenant,
vit un système de relations non exprimées dont la
présence et les connexions entraînent et dirigent
les gestes du mathématicien créateur. Apprendre
à déchiffrer ces connexions, dégager la structure
du domaine où elles s'engendrent, constitue alors une démarche
préalable à une épistémologie valide
des mathématiques. On s'efforce, à ce moment, d'écouter
un autre discours que celui de la mathématique écrite,
de tisser un autre espace que celui où s'enchaînent
les opérations immédiatement perceptibles.
15 euros (code de commande : 02552).
DIEU
(Ovide) — La Reine Gille. Conte
en vers en trois actes. Paris,
Éditions de la Maison des Intellectuels, 1936. In-8°
(187 x 262 mm.) broché, 107 p., illustrations
hors texte, feuillet volant d'erratum, exemplaire non coupé
et en parfait état.
Exemplaire enrichi
d'une belle dédicace de l'auteur à Alexandre André,
député permanent de la province de Hainaut.
Lu dans la Gazette du
Centre (La Louvière) :
Cette
fois, Ovide Dieu a porté son activité littéraire
sur un champ imprévu, où il était très
audacieux de la mener. Dans cette œuvre nouvelle, se retrouvent
les plus nobles préoccupations de notre poète :
l'exaltation des qualités essentielles de la race wallonne
et cette compréhension limpide de l'histoire, qui ne se
laisse pas étriquer par les données trop limitées
des documents officiels.
Pareil sujet – le Carnaval de Binche –
se prêtait-il à de tels développements ?
Pouvait-il être une source de lyrisme suffisante pour le
grand auteur wallon ? Les esprits austères ou mal
informés l'admettront difficilement. Qu'ils se détrompent.
Le Carnaval de Binche reste depuis des siècles une source
d'inspiration digne de tous, peintres et poètes.
Ovide Dieu, en ce conte poétique vibrant,
d'une élégance raffinée et d'un pittoresque
délicieux, a su traduire « cette extériosation
spontanée, brillante, fulgurante, du caractère wallon ».
Vendu.
DU FAIL (Noël) — Propos rustiques. Introduction et notes de Jacques Boulenger. Orné d'un portrait gravé sur bois par Achille Ouvré. Paris, Éditions Bossard, 1921. In-8° (136 x 192 mm.) broché, 163 p., un frontispice gravé, (« Collection des Chefs-d'Œuvre Méconnus »), exemplaire numéroté sur papier Bibliophile inaltérable (pur chiffon) de Renage et d'Annonay (n° 657), en bon état.
Notice de Jacques Berlioz
:
Les
Propos rustiques de Noël du Fail – publiés
Lyon, chez Jean De Tournes en 1547 – se présentent
comme une série de monologues disposés avec une
apparente désinvolture en forme de conversation entre quatre
vieux notables villageois, et soi-disant recueillis au milieu
du 16e siècle par un gentilhomme de Haute-Bretagne. Le
thème principal en est la glorification des temps révolus
et l'affirmation de l'éternité des valeurs paysannes.
Du Fail participe au bref âge d'or de la nouvelle française
du 16e siècle, aux côtés notamment de Marguerite
de Navarre et de Bonaventure Des Periers. Mais Du Fail joue avec
ce type d'écriture et les Propos rustiques relèvent
tout autant de ces « Utopies » fort prisées
alors par le public. Dans une langue difficile – mais
l'annotation abondante guide parfaitement le lecteur –,
Du Fail s'amuse, « fait de la littérature »
– ses sources sont essentiellement savantes –,
dans un pur plaisir d'écrire, sous le patronage de Rabelais.
D'où un mélange perpétuel de registres, qui
devait divertir le lecteur du temps, tout en le déroutant.
Le texte édité est celui de la troisième
édition (Lyon Jean de Tournes, 1549), préparée
par l'auteur lui-même et intégrant des interpolations
de la deuxième édition de 1548. Si le glossaire
est excellent, on regrettera vivement l'absence d'index thématique.
Bibliographie :
- Berlioz (Jacques), « Noël
Du Fail, Propos rustiques », dans Annales. Histoire,
Sciences Sociales, 51e année, N° 6, 1996, p. 1370.
12 euros (code de commande : 02539).
GARNIR (George) — Tartarin est dans nos murs !... (Mœurs montoises d'avant-guerre). Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1927. In-8° (124 x 187 mm.) broché, 275 p., cachet de bibliothèque à la page de titre.
Impossible
pour tout habitant de la cité du Doudou qui se respecte
d'ignorer la trilogie montoise de George Garnir (1868-1939) inaugurée
en 1927 avec ce truculent Tartarin est dans nos murs, poursuivie
en 1930 par Le commandant Gardedieu et, en 1932 par Le
crépuscule de Gardedieu.
Bibliographie :
- Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes.
Bio-bibliographie montoise, t. II, pp. 44-48.
Vendu.
GRÉGOIRE (Paul-Christian) — Orval au fil des siècles. Première partie : Des origines au 14e siècle. Préface de Michel Parisse. [Villers-devant-Orval], Éditions Abbaye d'Orval, 1982. In-8° (180 x 219 mm.) collé, 134 p., illustrations en noir et quelques-unes en couleurs.
Table des matières
:
- Orval.
- Introduction générale.
- Préface de Michel
Parisse à la première partie.
- Abréviations
employées dans les notes des deux premiers livres.
- Livre I. Origines.
- 9 mars 1132.
Chapitre I. Origines et développements
de l'Ordre monastique.
Avant saint
Benoît - Saint Benoît - La Règle de saint Benoît
- Le monachisme bénédictin - Le « Siècle
des Ermites » - Cîteaux. Notes du chapitre premier.
Chapitre II. Orval. Des commencements
difficiles.
A. Les sources.
- Certitudes
- Chroniques anciennes.
B. Les faits.
Deux échecs, une réussite.
1.
En 1070. Des bénédictins venus de Calabre.
2.
1108/1110. Une communauté de chanoines réguliers.
3.
9 mars 1132 : Orval devient une abbaye cistercienne.
C. Orval
dans son environnement.
Orval
avant les moines. L'environnement politique et religieux. Notes
du chapitre II.
- Livre II. 1132-1317. Une grande
abbaye.
Chapitre III. Temps de pureté.
Les cinquante premières années.
- La
journée monastique - Dans le sillage des Pères fondateurs
- Les premiers abbés : Constantin, Thierry de Vitry,
Thierry de Verdun, Adam de Longwy. Notes du chapitre III.
Chapitre IV. Un monastère.
Un domaine.
1. Les bâtiments
de l'abbaye d'Orval avant 1250.
- Le
modèle cistercien - L'abbaye d'Orval : une réalisation
originale - L'église abbatiale : une construction
laborieuse.
2. La formation
du domaine.
A.
La terre allodiale d'Orval - B. Les grandes unités d'exploitation
: les granges - C. Droits d'usage, de passage et de libre parcours
- D. Le vignoble - E. Activités industrielles - F. Églises :
dîmes et patronages - G. Maison en ville : Refuges
et « recettes » - H. Marville et Avioth :
deux occasions manquées - I. Droits féodaux :
moulins banaux et village de Gérouville - J. Et encore...
3. Ceux
qui ont fait Orval.
A.
Les laïcs et le clergé - B. La communauté -
C. Les abbés. Notes du chapitre IV.
Chapitre V. Un demi-siècle
d'épreuves.
1. Incendie
- 2. Une crise interne - 3. Au bord du gouffre. Conclusion :
la destinée de Jean de Huy. Notes du chapitre V.
- Vers
une plus haute destinée.
7 euros (code de commande : 02528).
[HARVENT
(René)]. DONNAY (Guy) — René Harvent. Mons, Centre de Création Artistique de
Mons, 1988. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
111 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en parfait
état.
Publication
réalisée à l'occasion de l'exposition organisée
à la Salle Saint-Georges, à Mons, du 3 au 24 décembre
1988.
Prologue :
C'est en automne 1938, lors des premiers soubresauts
prémonitoires de la guerre, que j'ai connu René
Harvent.
Déambulant à grands pas dans la
cour du collège des pères jésuites de Mons,
il évoquait, avec force gestes, les gloires de l'histoire.
Il admirait Napoléon, nom qu'on lui avait d'ailleurs donné.
Il nous quitta en 1942, poussé vers les
études artistiques par son impérieuse vocation,
mais aidé dans sa décision par un de nos professeurs,
lui-même hors du commun en raison de sa propension à
se situer très au-dessus de l'immédiat et à
percevoir, avec une clairvoyance quasi surnaturelle, l'accomplissement
des choses et des êtres.
Quelques années plus tard je retrouvais
René Harvent, jeune artiste déjà fameux,
qui avait reçu plusieurs prix, et je fréquentais
ses ateliers successifs : son grenier de l'avenue Wauters
à Cuesmes, l'atelier minuscule de la rue Jourdan, proche
toutefois de la porte Louise à Bruxelles, celui qu'il installa
dans un grand salon Louis XVI, rue Zinner, face à la résidence
de l'ambassadeur des États-Unis, et celui qui, majestueux,
lui convenait tout à fait, au 21, boulevard du Régent.
Curieux de tout, il a toujours eu, de l'aigle,
l'avidité à appréhender le monde. Sa caractéristique
était et reste l'exigence avec lui-même, et corollairement
avec chacun non sans qu'une mansuétude certaine vînt
tempérer sa rigueur.
D'aucuns l'ont cru agressif, provoquant, alors
qu'il est en fait profondément doux et anticonflictuel,
mais, obsédé par la perfection, il est resté
fidèle et droit comme le fil de l'épée.
En toutes choses, seul le meilleur l'intéresse.
La facilité, l'à-peu-près, la médiocrité
lui font horreur.
À son propos, je pense souvent à
un vers de Mallarmé : « Donner un sens
plus pur aux mots de la tribu ». Je pense aussi à
un autre vers fameux du même poème, pour le paraphraser :
« Telles qu'en elles-mêmes enfin l'éternité
les change ». Les œuvres de René Harvent
me donnent une sensation d'éternité.
En cinq décennies, René Harvent
n'a pas changé. Il reste l'artiste convaincu enthousiaste,
éclectique, fasciné par de grands rêves, et
décidé à les traduire, ce qu'ïl réussit
superbement, par la grâce de son immense talent et d'un
travail d'une profondeur véritablement extraordinaire.
C'est avec un rare contentement que, pas assez
souvent hélas, il m'est donné le temps de flâner
avec lui dans l'art et la culture. Quel enrichissement pour moi.
Et dire que Mons ignore, ou presque, la présence
en ses murs de cet artiste hors du commun qui, convenons-en, se
montre d'ailleurs très peu. Mais qu'elle l'ignore ou pas,
il honore sa ville natale. Il nous est enfin donné la joie
de pouvoir y rassembler ses œuvres, en cette magistrale exposition.
La femme – fascination de l'homme
éternellement jeune – aura été
et reste l'inspiratrice essentielle de l'œuvre de René
Harvent. Plus les années ont passé, plus il est
arrivé à cette conjugaison subjuguante de la réalité
physique de la jeune femme et du style. Dans ses statues, aucune
bavure. Nous sommes en présence d'œuvres d'un seigneur
de la sculpture.
J'ajouterai ceci : René Harvent
a permis cette exposition à Mons, il l'a un peu conçue
ou admise en réparation des torts qu'il a subis ici, voire
comme une réconciliation avec cette cité qui l'a
méconnu, mais qu'il n'a jamais cessé d'aimer.
20 euros (code de commande : 02546).
HERMANT (Abel) — Bigarrure. Portrait de l'auteur par Lucien Madrassi. Eaux-fortes originales de Louis Icart. Paris, Aux Éditions Lapina, 1928. In-8° (145 x 196 mm.) broché sous couverture rempliée et étui d'éditeur, 129 p., 6 gravures hors texte et 3 feuillets de fac-similés à déplier, (collection « Les Images du Temps », n° III), exemplaire numéroté sur Vergé de Rives B.F.K. pur chiffon (n° 1099), exemplaire non coupé et en bon état.
Présentation des
Éditions Gallimard pour la publication dans la collection
« La Renaissance de la Nouvelle » :
Qui
ne sait par cœur Le Singe et le Léopard, de
La Fontaine ? Pour « gagner de l'argent à
la foire », ils font eux-mêmes leur publicité.
Et le Léopard dit :
«...Le roi m'a voulu
voir,
Et si je meurs, il veut avoir
Un manchon de ma peau : tant
elle est bigarrée,
Pleine de taches, marquetée,
Et vergetée, et mouchetée ! »
La bigarrure plaît :
partant chacun le vit.
Si la bigarrure plaît, le recueil que
publie à la Nouvelle Revue Française Abel
Hermant sous ce titre emprunté au fabuliste ne manquera
point de plaire et chacun le lira ; car on ne saurait guère
imaginer bigarrure plus poussée que celle-ci.
Son caprice se joue du temps comme de l'espace.
Elle débute, aux plus beaux jours d'Athènes, par
un « entretien du jeune Démocratès, fils
de Lysis, avec Ménexène, sur le propos des courtisanes
en général et singulièrement d'Aspasie Milésienne ».
Puis, c'est un crochet aux îles Fortunées, où
Socrate en personne – feu Socrate – reçoit
la visite de cette prêtresse de Mantinée, de qui,
dans le Banquet de Platon, il prétend avoir appris
la science de l'amour. Sans ombre de transition, nous passons
aux « années trente » de ce siècle-ci,
et l'auteur nous présente en liberté (c'est bien
le cas de le dire) cinq « jeunes personnes »,
dont la plus réservée n'a pas froid aux yeux. Pour
finir, un chapitre, censé inédit et « bâtonné »
dans le manuscrit original, du Mémorial de Sainte-Hélène :
Le Songe de Napoléon.
Voilà sans doute de quoi divertir ceux
qui pensent, comme La Fontaine, que « le Singe avait
raison » :
Ce n'est pas sur l'habit
Que la diversité me
pIaît, c'est dans l'esprit.
45 euros (code de commande : 02549).
[HIPPOCRATE]. MERCY (Francois Christophe Florimond de) — Ippokratoys Aforismoi. Hippocratis aphorismi. Aphorismes d'Hippocrate, Traduits sur le Grec, d'après la collation des Manuscrits de la Bibliothèque Impériale ; avec une Dissertation sur ces Manuscrits, et les Variantes. Par M. de Mercy, Docteur en Médecine, de la Faculté de Paris, Professeur particulier de Médecine Grecque, et Membre de plusieurs Sociétés savantes. Paris, Crochard, 1811. [A Paris, / Chez Crochard, libraire, rue de l'École de / Médecine, n°. 3. / An 1811.] In-8° (100 x 155 mm.) demi-veau tabac à coins d'époque, dos lisse, pièce de titre rouge, tranches bleues, petit accroc à la tête, [4 bl.], [3 (faux-titre, avis du libraire, titre)], [1 bl.], CXXIV, [1 (errata)], [1 bl.], 352, [2 (errata)], [4 bl.] p., édition trilingue (grec, latin, français), exemplaire en bon état de cet ouvrage peu courant.
Extrait de la préface
:
Les
Aphorismes d'Hippocrate sont pour les médecins praticiens
l'ouvrage le plus précieux à consulter, parce qu'il
n'est le fruit d'aucune de ces combinaisons de l'esprit humain
qui tiennent aux systèmes, mais qu'il est tout entier fondé
sur la nature. C'est aussi pourquoi il a reçu l'approbation
des siècles, et a mérité chez tous les peuples
d'être consulté comme l'oracle de la médecine.
Il a servi de base aux décisions des jurisconsultes, lorsqu'il
s'est agi des questions les plus difficiles relatives à
la physique médicale ; et nous y trouvons encore les
vrais fondemens de la médecine clynique.
90 euros (code de commande : 02534).
ISHAGHPOUR
(Youssef) — Le Tombeau de Sadegh Hedayat. Paris, Fourbis, 1991. In-8° (140 x 190 mm.)
broché sous couverture à rabats, 90 p., exemplaire
en parfait état.
Le premier texte
de ce volume a été publié, sous le titre
de Hedayat, l'enterré vivant, dans La Quinzaine
littéraire, n° 478, en 1987. Les deux autres
textes sont inédits.
Notice de Gérard
Silva :
« Il est des plaies qui, pareilles à la lèpre,
rongent l'âme, lentement, dans la solitude ».
Ainsi prend lentement son vol La chouette aveugle de Sadegh
Hedayat, une des œuvres majeures de ce siècle. Il
y a quarante ans, son auteur, après avoir vendu sa bibliothèque,
quitta son Iran natal pour venir se suicider à Paris. Le
Tombeau que vient de lui dédier Youssef Ishaghpour
est à la hauteur de sa mémoire.
L'œuvre de S. Hedayat, si elle n'est pas
sans parenté spirituelle avec celle d'Omar Khayyam, partage
avec celle d'Edgar Poe le privilège toujours singulier
d'être « calme bloc ici-bas chu d'un désastre
obscur » (Mallarmé, Le tombeau d'Edgar Poe).
Son premier texte, L'enterré vivant, indique déjà
le sens de son œuvre : ces traces d'un suicidé
sont, comme le dit Ishaghpour, « le véritable lieu
de naissance » de l'écrivain qui culmine avec
cette Chouette aveugle où il parle encore de « la
mort comme unique réalité ».
Si l'œuvre et la vie de S. Hedayat sont
sous le signe de la mort il ne faut pas laisser aux « apprentis
psychiatres » la douteuse prétention d'en donner
la raison ; en fait dans La chouette aveugle, entre
Orient et Occident, la mélancolie « se donnait
l'espace de la mort sur le papier et dans la fiction, et cessait
d'être mortelle ».
Le suicide est le leitmotiv de l'œuvre,
son accomplissement, en symbiose exacte avec l'existence même
de Hedayat. Mais ce n'est pas là une pose romantique, c'est
la pureté de la lucidité : « Il
n'y a de commencement, de fin et de plaisir que sur terre, dit-il,
et aussi l'espoir de pouvoir s'y tuer, qui n'existerait pas dans
l'au-delà » (Le Tombeau, p. 40).
L'essai d'Ishaghpour décrit idéalement
le sentiment de cauchemar, d'environnement, de vertige en jeu
à l'état de perfection dans La chouette aveugle
et encore cette impossibilité « d'échapper
à un cercle, cette poussée fatidique vers le centre
du labyrinthe, où le moi se découvre autre monstrueux »
(p. 58).
La filiation à la mystique iranienne
est non moins évidente, pleinement assumée par Hedayat,
mais, désormais, là où est le regard l'amour
n'est plus. L'Image au-delà du mur aurait dû être
révélation du Paradis, pourtant cet amour mystique
« se métamorphose, devant l'Image, entre l'œil
et le regard en angoisse et énigme. Un état d'abandon
et de séparation qui se mue dans la quête suicidaire
et mortifère des retrouvailles de l'Autre : la mort
ou le démon se regardent dans le miroir, au lieu et à
la place de la théophanie de l'Un » (p. 89).
Il est peu de commentaires si inspirés
où l'auteur et l'exégète se retrouvent unis
en une spirituelle fraternité (sinon à revenir encore
au Baudelaire de Walter Benjamin). Ainsi nous est-il donné
de mieux comprendre la relation Orient et Occident (la vision
et l'Image, le regard et l'œil) en maintenant la rigueur
du commentaire sur l'œuvre même.
C'est aussi le sens de ce Tombeau que
de nous ramener, circulairement, toujours à l'Image. De
nous ramener à La chouette aveugle, solitaire chef-d'œuvre
hantant nos songes à jamais, de la même présence
à jamais que la mort.
Bibliographie :
- Silva (Gérard), « Youssef
Ishaghpour, Le tombeau de Sadegh Hedayat, 1991 », dans :
Hommes et Migrations, n°1150, janvier 1992. Les
chrétiens et l'immigration. Mélanges en hommage
au père Jacques Ghys, p. 58.
Vendu.
LOUŸS (Pierre) — Les chansons de Bilitis. Traduites du grec. Paris, Éditions Albin Michel, 1949 (mention de 20e mille sur la couverture). In-8° (121 x 188 mm.) broché, 328 p., exemplaire en très bon état.
Extrait du Dictionnaire
des œuvres :
Publiés
à Paris en 1894. Il s'agit d’un recueil de petits
poèmes que l’auteur prétendit avoir découvert
et traduit, d'après une poétesse grecque contemporaine
de Sapho. En vérité, l'apparente retenue qui caractérise
ces Chansons, leur enlève toute prétention
classique, et les place plutôt sous le signe des écrivains
postérieurs au Parnasse, et rappelle tout spécialement
les auteurs d'épigrammes de l'Anthologie Palatine,
depuis Méléagre de Gadara (dont Louÿs fut le
traducteur) jusqu'à Paul le Silentiaire. Il s'agit donc
d’une inspiration purement alexandrine ; d'ailleurs
le goût des parnassiens hellénisants fut plus alexandrin
que classique. L’auteur imagine que Bilitis est née
vers le VIe siècle av. J.-C. dans la Pamphylie orientale.
S'étant transférée à Mytilène
dans l’île de Lesbos, elle y aurait connu Sapho, laquelle
lui aurait appris l'art du chant et de la poésie. Le noyau
central des poèmes de Bilitis est composé par une
trentaine d'élégies (que l'on suppose avoir été
écrites à Mytilène), sur l'amitié
de Bilitis pour la jeune Mnasidika, amitié brusquement
interrompue par le départ de Bilitis pour Chypre.
La première partie de ce recueil a un
caractère éminemment bucolique : « Bucoliques
en Pamphylie », et évoque, entre autres choses,
les amours pastorales de Bilitis avec le jeune Lykas. La deuxième
partie, qui contient les « Élégies »
consacrées à Mnasidika (ce nom est emprunté
à un fragment de Sapho), est la plus ardente et, au point
de vue littéraire, la plus parfaite. La troisième
partie comprend un certain nombre d'épigrammes, « Épigrammes
dans l’île de Chypre », au style très
élégant, où Bilitis chante ses dernières
amours et le déclin de sa propre beauté : « Le
tombeau de Bilitis ». Ces petits poèmes ne sont
pas écrits en vers, mais dans une prose poétique
qui s'adapte mieux aux possibilités de l’auteur et
aux nécessités de sa fiction. Des descriptions de
paysages, très précieuses, et souvent maniérées,
alternent avec des scènes spécifiquement érotiques.
Cet ouvrage peut être considéré comme un des
moments les plus heureux, mais aussi comme le couronnement et
la conclusion du mouvement parnassien.
L'avis de Robert Desnos :
« L'érotisme de Pierre Louÿs,
c’est celui qu'on entrevoit le soir, à la clarté
des réverbères, qu'on imagine dans les ports cosmopolites...
celui qui suscitera toujours, malgré tout, notre tendresse
pour ces femmes, héroïnes à leur manière
d’un roman banal et mouvementé par monotonie. Qu’il
se retrouve aux mains de la dactylo, le soir dans un train de
banlieue ou sur la table de nuit de la chambre d'hôtel où
dort la grue, Aphrodite ou les Chansons de Bilitis
gardent leur pouvoir d'évocation ou d'invitation à
l'amour, au sens héroïque. »
Bibliographie :
- Laffont-Bompiani, Dictionnaire des
œuvres, t. I, p. 651.
- Pauvert (Jean-Jacques), Anthologie
historique des lectures érotiques, t. II, p. 926.
Vendu.
[MANUSCRITS ANCIENS]. TECHENER (Joseph) — Description raisonnée d'une collection choisie d'anciens manuscrits, de documents historiques et de chartes réunis par les soins de M. J. Techener et avec les prix de chacun d'eux. Première partie. Paris, Techener, 1862. [Paris, / Chez J. Techener, Libraire, / rue de l'Arbre-Sec, 52, au premier. / 1862.] In-8° (146 x 224 mm.) demi-chagrin vert-sombre, dos à 5 nerfs orné de fers dorés, VI, 320 p., cachet ex-libris du professeur Maurice-A. Arnould, bon exemplaire peu affecté par les rousseurs.
Avertissement :
Nous nous permettrons de recommander à
l'attention des amateurs et des bibliothécaires la Collection
de manuscrits dont nous publions aujourd'hui le catalogue. Nous
nous sommes efforcés de rendre les notices descriptives
gui accompagnent chaque article assez étendues pour satisfaire
la curiosité des bibliophiles. La rédaction de ces
notices a été faite avec un soin minutieux et avec
le bienveillant concours de M. Paulin Paris, de M. Paul Lacroix,
de M. Le Roux de Lincy, et surtout avec celui de M. Apollin Briquet,
auteur de la plupart des notes qui ne sont pas signées.
Cette Collection est le résultat de longues
années de recherches. La Flandre, l'Italie, l'Espagne et
l'Angleterre, nous ont fourni plusieurs de nos beaux manuscrits.
Les amateurs y trouveront un choix varié de Bibles, d'Heures,
de Psautiers, de Légendes sacrées, de Poètes
et Prosateurs latins, de Poètes français, de Romans
de chevalerie, de Chroniques, de Généalogies, etc.,
etc.
Enfin une série de manuscrits ornés
de miniatures exécutées, à différentes
époques, par des artistes de diverses écoles, formant
une suite précieuse d'objets d'art, et des plus intéressantes
pour l'histoire de la miniature depuis le Moyen Âge.
Nous publierons, l'année prochaine, une
seconde partie qui contiendra des Manuscrits relatifs à
l'histoire du dix-septième siècle et du dix-huitième ;
de nombreux Recueils de chansons du temps de Louis XIV et de la
Régence ; des Chartes du Moyen Âge ; des Pièces
et des Documents historiques ; des Lettres autographes, et
des Livres annotés par des personnages célèbres
ou portant leur signature.
25 euros (code de commande : 02526).
MARCUSE (Herbert) — La fin de l'utopie. Publication et traduction dirigées par Pierre-Henri Gonthier. [Titre original : Das Ende der Utopie.] Traduction par Liliane Roskopf et Luc Weibel. Neuchâtel - Paris, Delachaux et Niestlé - Éditions du Seuil, 1968. In-12 (119 x 180 mm.) collé, 140 p., (collection « Combats »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
L'Utopie
a toujours abrité l'espoir des hommes en une vie autre,
mais qui ne pouvait historiquement se réaliser : refuge
du droit contre le fait accompli, de l'Idée face au monde
existant, du désir de Bonheur contestant l'ordre des choses...
Notre époque en marque doublement la
fin : les réalités totalitaires annexent l'idéal,
entendent s'approprier jusqu'à notre inconscient, au moment
même et significativement où l'Utopie rencontre toutes
les conditions de sa réalisation.
Mais cet accomplissement requiert une nouvelle
anthropologie, une conversion des besoins, et cette mutation débouche
nécessairement sur une politisation de l'aspiration
au bonheur.
La libération de l'individu passe par
la révolution politique et c'est à y aider que doit
œuvrer le « Pouvoir intellectuel »,
toujours plus grand dans nos sociétés complexes
où la conscience critique de l'Université doit être
le ferment et le noyau de la « nouvelle opposition ».
Herbert Marcuse s'entretient ici des possibilités
de cette nouvelle opposition avec des professeurs et étudiants
de Berlin-Ouest, dont Rudi Dutschke.
8 euros (code de commande : 02520).
[MONS - CERCLE ARCHÉOLOGIQUE]. Annales du Cercle Archéologique de Mons. Tome 70 - 1976-1977. Mons, Cercle Archéologique de Mons, 1978. In-8° (155 x 240 mm.) broché, XXXII, 314 p., illustrations, exemplaire en très bon état bien compet de son feuillet d'errata.
Table des matières
:
- Comité, p. VII.
- Nouveaux membres, p. VIII.
- Nécrologie, p. XI.
- La vie du Cercle, p. XV.
- Éphémérides, p. XXXI.
- Articles.
- Le denier de Hainaut des XIIe et
XIIIe siècles, par Joseph Ghyssens, p. 1.
- Prix et salaires
à Mons au XIVe siècle et au premier tiers du XVe
siècle, par Christiane Piérard, p. 9.
- L'exemplaire montois
du Grand Privilège de Marie de Bourgogne (11 février
1477, n.s.), par Gabriel Wymans, p. 81.
- Un membre ignoré
de la famille de Croÿ propagateurs des Provinciales,
par Émile Jacques, p. 117.
- Médecine
et chirurgie hainuyères au siècle des Lumières,
par Roger Darquenne, p. 139.
- L'abbaye norbertine
de Bonne-Espérance au début de la seconde occupation
française (1794-1798) et le sort de sa bibliothèque,
par Albert Millet, p. 139.
- Iconographie de
sainte Waudru, par Lucy Tondreau, p. 207.
- Mélanges.
- Découverte
d'une pierre sculptée à Givry, par Michel
Bauffe, p. 283.
- Tombeaux disparus
de l'église de Roisin, par Daniel Dereck, p.
285.
- Un calice montois
du XVe siècle, par Jean Huvelle, p. 292.
- Quelques legs de
Nicolas Goubille, par Lucy Tondreau, p. 293.
- Inventaire de documents
relatifs à la paroisse et au culte de Notre-Dame de Messines
à Mons, par Jean Huvelle, p. 295.
- Un prototype de
moissonneuse à Mons en 1383, par Johan David,
p. 300.
- Quelle est la date
du plan cadastral de Mons dressé par P.-C. Popp ?,
par Christiane Piérard, p. 304.
- À propos
d'un plat réalisé par la manufacture de Villeroy
et Boch à Mettlach, par Charles Friart, p. 312.
Vendu.
[NOAILLES (Anna-Élisabeth de)]. DU BOS (Charles) — La comtesse de Noailles et le climat du génie. Précédé de La rencontre avec Charles Du Bos par Daniel-Rops. Paris, la Table Ronde, 1949. In-8° (145 x 197 mm.) broché sous couverture rempliée, 237 p., un portrait gravé sur bois par Gilbert Poilliot, (collection « Le Choix », n° X), un des 400 exemplaires sur vélin pur fil Johannot (n° 214), exemplaire non coupé et en très bon état.
Avertissement de J.
Charles du Bos :
Le
livre que nous publions a été commencé par
Charles Du Bos le 12 mai 1933, le deuxième chapitre fut
écrit presque entièrement à Amphion de la
main même de l'auteur et le troisième chapitre dicté
en juin 1937.
Bien que ce livre soit inachevé (il devait
se composer de quatre chapitres, et le troisième reste
incomplet), ce texte a été rédigé
par l'auteur sous la forme définitive qu'il désirait
lui donner.
Le quatrième chapitre aurait traité
de la position spirituelle de la Comtesse de Noailles en partant
d'un texte très ancien où, à propos du couvent
des Clarisse elle parlait du ciel.
Le document que nous publions en fin de volume
devait sans doute faire partie de ce quatrième chapitre.
15 euros (code de commande : 02541).
[NUMISMATIQUE]. Catalogue 258. Coins and Medals including Roman and Byzantine Coins. Veiling - Auction Sale 10-13 june 1974 in the Carlton Hotel, Amsterdam. Amsterdam, Schulman, 1974. In-4° (194 x 265 mm.) broché, 116 p., 48 planches hors texte.
Catalogue proposant
2205 lots répartis comme suit :
N° 1- 530. Nederlandse munten.
N° 531-593. Historie- en Familiepenningen.
N° 594-626. Decoraties en militaire medailles.
N° 627-755. De Zuidelijke Nederlanden (Les
Pays-Bas méridionaux).
N° 756-776. Römisch-Deutsches Reich.
N° 777-937. Deutschland.
N° 938-940. Renaissance medaillen.
N° 941. Balcan.
N° 942-1314. France.
N° 1315-1330. Great Britain.
N° 1331-1352. Italia.
N° 1353-1366. Polen.
N° 1367. Portugal.
N° 1368-1374. Russia.
N° 1375-1384. Scandinavia.
N° 1385-1390. Spain.
N° 1391-1394. Switzerland.
N° 1395-1396. Asia.
N° 1397-1435. India-Ceylon.
N° 1436-1437. Africa.
N° 1438-1465. U.S.A. - Canada - Latin America.
N° 1466-1472. Varia.
N° 1473-2082. Roman Coins.
N° 2083-2102. Byzntine Coins.
N° 2103. Vandals.
N° 2104-2160. General lots.
N° 2161-2205. Numismatische boeken.
10 euros (code de commande : 02556).
[ORDRE CISTERCIEN]. Ordo divini officii recitandi,
missaque celebrandi juxta ritum sacri ordinis cisterciensis, pro anno Domini M. DCCC. IX. Bruxelles, t'Serstevens, [1809]. [Bruxellis, / Typis viduæ H.-F.
t'Serstevens.] In-12 (92 x 140 mm.)
plein veau d'époque, dos à 4 nerfs orné de
fleurons dorés, petit accroc à la coiffe, [64] p.,
exemplaire complètement interfolié.
« Guide
liturgique » qui précise comment les moines
cisterciens doivent réciter l'office divin (les prières
quotidiennes) et célébrer la messe.
20 euros (code de commande : 02532).
['PATAPHYSIQUE]. JARRY (Alfred) — Les « Pouchinels ». Note luminaire de Philippe Van den Brœck. S.l., Institut Limbourgeois des Hautes Études 'Pataphysiques, [1979]. In-8° (136 x 208 mm.) agrafé, 22 p., illustrations, exemplaire sur papier obstructeur.
Note luminaire :
Affirmer
que l'épistémé pataphysique grignote
chaque jour davantage le gruyère – un peu rance,
on s'en doute – de l'Inconnu constituerait une démarche
purement superfétatoire. Contentons-nous de rendre hommage
au nez du Cr Requis André Clavier – l'heuristique
a ses arcanes ! – qui nous permet de présenter
un texte de Jarry que les plumeaux du Collège de 'Pataphysique
n'avaient point épousseté.
L'article qu'on va lire a paru dans Le Soir
Illustré de juin 1902, numéro « exceptionnel »
à maints égards, édité au profit des
« malheureuses victimes de la Martinique ».
On se souviendra, en effet, des foucades du mont Pelé qui,
le 8 mai à huit heures, détruisit très méthodiquement
l'Indolente cité de Saint-Pierre. Ironie du sort ou décret
d'Ubu enchaîné, parmi les peu nombreux rescapés
de cette géhenne était un Nègre infâme,
voleur, violeur et assassin, enfermé dans un cachot souterrain.
Au sommaire de ce numéro, on remarque
une belle brochette d'inédits ou de textes de circonstance
de Sully-Prudhomme, A. France, J.-K Huysmans, H. de Régnier,
C. Lemonnier, M. Maeterlinck, P. Louys, E. Demolder « et
ainsi de suite ». Parmi l'abondante illustration, des
œuvres de Gérôme, Willette et Constantin Meunier.
L'édition originale de cet article, extrait
d'une revue belge, consacré à des marionnettes belges,
revenait de droit à l'Institut Limbourgeois de Hautes Études
'Pataphysiques. Toutefois, celui-ci aban­onne aux Sous-Commissions
du Cymbalurn Pataphysicum cette question : savoir si les
sinistrés nègres de la Martinique trouvèrent
réconfort dans ce texte que Jarry composa pour eux.
À cette page retrouvée on a cru
pouvoir joindre la Conférence sur les Pantins, augmentée
d'un feuillet inédit et restituée dans sa physionomie
véritable, à une possible lacune près. La
parenté des sujets, la proximité des dates et une
commune belgicité, puisque cette conférence fut
prononcée par Jarry à Bruxelles, à la société
de la Libre Esthétique, le vulg. 21 mars 1902, fondent
l'harmonie de cette publication conjointe.
Vendu.
Revue du Nord. Tome XLVIII - N° 190 - Juillet-Septembre 1966. Lille, Revue du Nord, 1966. In-8° (160 x 240 mm.) broché, [244 (pp. 273-516)] p.
Sommaire :
- « Pauperes »
et « Paupertas » dans le monde carolingien :
ce qu'en dit Hincmar de Reims, par J. Devisse.
- L'Orgue de l'Abbaye d'Auchin et son
transfert à Douai : I, par M. Vanmackelberg.
- Un essai inédit de Defauconpret
(1793), par J. Bereaud et L. Machu.
- Notes sur l'industrie roubaisienne
et tourquennoise dans la première moitié du XIXe
siècle, par J. Toulemonde.
- Salvandy et les études juridiques,
par L. Trenard.
- Un grand bourgeois de Lille : Charles
Kolb-Bernard (1798-1S88), par P. Pierrard.
- Chronique :
- Bulletin d'histoire
de Belgique, 1964-1965, par J. Dhondt et ses collaborateurs.
Comptes rendus :
- Bibliotheca Belgica
(C. Malbrancke).
- H. Coppejans-Desmedt,
Inventons van het archief van de Famille Desmanet de Bïesme
en van de aanvermante familles (J. Godard).
- G.C.J.J. Van den Bergh,
Enkele wragen betreffende de Legis actio sacramento (J.
Godard).
- Tijdschrift voor
geschiedenis, 1965, n° 4 (J. Godard).
- J. Colpaert, Avelgem
voor 1500 (J. Godard).
- Verslagen omtrent's
Rijks onde archieven 1963 (J. Godard).
- .A.A.C. Bijdragen
13 (J. Godard).
- M. Baelde, De collaterale
radem ender Karel V, Filips (1531-1578) (J. Godard).
- R. De Schryver, Jan
Van Brouchoven, graaf van Bergeyck, 1644-1725 (J. Godard).
- A. Gerschenkron,
Economie Backvondness in Historical Perspective. A book of Essays
(F. Crouzet).
- G. Petit-Dutaillis,
avec la collaboration de Henri Bernard, Le Crédit et
les Banques (F. Crouzet).
- B. Gille, Histoire
de la maison Rothschild, Tome I : des origines à 1848
(J. Bouvier).
- Documents diplomatiques
belges (1920-1940) publiés par Ch. de Visscher et F.
Vanlangenhove, La politique de sécurité extérieure,
t. IV, 1936-1937 (L. Machu).
- Notice nécrologique :
- Hommage à Robert
Fœwtier (1885-1966), par G. Fourquin.
- Notes et Nouvelles.
Vendu.
Revue du Nord. Tome LXXVI - N° 304 - janvier-mars 1994. Villeneuve d'Ascq, Université de Lille, 1994. In-8° (160 x 240 mm.) collé, 198 p.
Sommaire :
- Le
contrôle du trafic fluvial : la Meuse, des origines à
1600, par Marc Suttor, p. 7
- Les entrés inaugurales des
princes dans les villes. Usage et signification. L'exemple des
trois comtés de Hainaut, Hollande et Zélande entre
1417 et 1433, par Michèle Populer, p. 25.
- Phtisique ou tuberculeux ? Le discours
lillois sur la tuberculose à la belle époque (1895-1914),
par Nathalie Vidal, p. 91.
- Pleins pouvoirs et scène parlementaire.
Éléments d'analyse et application au cas belge (1934),
par Pascale Delfosse, p. 107.
- Chroniques
- Société
d'histoire du Droit et des Institutions des Pays flamands, picards
et wallons. Journées internationales de Leeuwarden, 20-23
mai 1993, p. 135.
- Mémoires de
maîtrise soutenus à l'U.F.R. d'Histoire, Histoire
de l'Art et Archéologie de l'Université Charles
de Gaulle-Lille III, année 1993, par N. Malle-Grain,
p. 147.
- Mémoires de
maîtrise soutenus en Histoire à l'Université
d'Artois, année 1993, p. 164.
- Comptes rendus.
- Charles Piétri
historien et chrétien, par Yves-Marie Hilaire,
p. 165.
- J.-L. Lemaitre,
Répertoire des documents nécrologiques français,
deuxième supplément (1987-1992), par Henri
Platelle, p. 166.
- G. Van Dievoet, «
Houd voet bij stuk », Xenia juris historiae G. Van Dievoet
oblata, publié par les soins de F. Stevens et D. van
den Auweele, par Henri Platelle, p. 166.
- Les épisodiques,
n° 5, par Henri Platelle, p. 170.
- Justice populaire
(Actes des Journées de la société d'histoire
du droit, Lille, 25-28 mai 1989), par Henri Platelle, p.
171.
- André Joris,
Villes, affaires, mentalités. Autour du pays mosan,
par Alain Derville, p. 173.
- P.M. Hohenberg et L.H.
Lees, La formation de l'Europe urbaine, 1000-1950, par
Alain Derville, p. 173.
- H. Van der Wee (sous
la dir. de), R. Bogaert, G. Kurgan-Van Hentenryk, La banque
en Occident, par Jean-Claude Hocquet, p. 174.
- R. Fossier, Hommes
et villages d'Occident au Moyen Âge, par Alain Derville,
p. 176.
- Eric Klingelhoefer,
Manor, Vill and Hundred. The development of rural institutions
in early mediéval Hampshire, par Alain Derville,
p. 177.
- Ienje van't Spijker,
Als door een speciaalstempel. Traditie en vernieuwing in heiligenlevens
uit Noordwest-Frankrijk (1050-1150), par Henri Platelle,
p. 178.
- Ariette Smolard-Meynart,
La justice ducale du plat-pays, des forêts et des chasses
en Brabant (XIIe-XVIe s.), sénéchal, maître
des bois, gruyer, grand veneur, par Henri Platelle,
p. 181.
- P.C.M. Hoppenbrouwers,
Een middeleeuwsesamenleving. Het landvan Heusden (ca 1360-ca
1515), par Alain Derville, p. 181.
- Elizabeth A.R. Brown,
Customary Aids and Royal Finance in Capetian France. The Marriage
Aid of Philip the Fair, par Jean-Claude Hocquet, p.
183.
- B. Guenee, Un meurtre,
une société : l'assassinat du duc d'Orléans,
23 novembre 1407, par Marie-Thérèse Caron,
p. 183.
- E. Le Roy-Ladurie,
L'État royal, 1460-1610, par Marie-Thérèse
Caron, p. 184.
- M.-C. Gerbet, L'Espagne
au Moyen Age VIIIe-XVe siècle, par Marie-Thérèse
Caron, p. 184.
- M. Vale, The Angevin
Legacy and the Hundred Years War (1250-1340), par Marie-Thérèse
Caron, p. 185.
- Le Viandier de Taillevent.
Avant-propos et notes par le baron Jérôme Pichon,
Georges Vicaire et Paul Aebischer, par Monique Sommé,
p. 186.
- A. Van Nieuwenhuysen,
Les finances du duc de Bourgogne Philippe le Hardi (1384-1404).
Le montant des ressources, par Monique Sommé,
p. 187.
- Praticiens, patients
et militants de l'homéopathie aux XIXe et XXe siècles
(1800-1940). Actes du Colloque franco-allemand sous la dir.
d'Olivier Faure, par Alain Gérard, p. 188.
- Informations diverses.
- Liste des ouvrages
reçus pour annonce ou compte rendu (1er trimestre 1994),
p. 191.
- Résumés
(Français, Anglais, Néerlandais), p. 193.
Vendu.
[VALLES (Jules)]. Les Amis de Jules Vallès.
Revue de Lectures et d'Études vallésiennes.
N° 23 - janvier 1997. Saint-Étienne, Association des
amis de Jules Vallès, 1997. In-8° (160 x 240 mm.)
collé, 112 p., quelques illustrations, exemplaire
du Service de Presse avec un envoi de Roger Bellet à la
page de garde, en bon état.
On
joint une lettre autographe de Roger Bellet, secrétaire
général de l'association.
Table des matières
:
- Jules
Vallès, saint Antoine et son cochon, par Graziella
Farina Scarpa.
- Images de la mère chez Jules
Vallès et Hervé Bazin, par Guillemette Tison.
- Pièces et morceaux d’un
irrégulier, par Jean-Noël Féron
et Georges Mathieu.
- Trois techniques narratives à
l’œuvre en 1869, par Marie-Hélène
Biaute.
- Vallès à l’Université,
par Guillemette Tison.
- Lepolge, une silhouette dans Le
Bachelier, par René Bore.
- Sur quelques billets adressés
par un collaborateur occasionnel de La Rue : Henry Maret
(1867), par Francis Sartorius.
- Jules Vallès : le choix
d’une écriture Le Bachelier au lycée,
par Annie Rouxel.
- Un article inédit de 1879,
par Jules Vallès.
- Nouvelles.
10 euros (code de commande : 02543).
WEIZSÄCKER (Viktor von) — Pathosophie. Traduit de l'allemand par Joris de Bischop, Michèle Gennart, Marc Ledoux, Christophe Mugnier et Anne-Marie Norgeu. Grenoble, Millon, 2011. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 350 p., (collection « Krisis »), exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
Avec
Pathosophie, Viktor von Weizsäcker construit une nouvelle
anthropologie dans laquelle la dimension passionnelle et pathique
de l'homme est à la fois la base et l'origine d'une médecine
repensée de pied en cap.
À partir de la destinée pathosophique
de l'homme, il fonde un tout autre système afin de pouvoir
penser les rapports entre différentes maladies, qu'il expose
dans une double triade : névrose-biose-sclérose,
organose-somatose-psychose. Ce système se déploie
non à l'intérieur de lui-même mais dans la
relation médecin-malade, fondée sur la biographie
et qui prend forme dans les pathographies. Le détour par
la pathographie, à laquelle Viktor Von Weizsäcker
a consacré sa vie, transforme tout ce qui peut devenir
système en encyclopédie.
Viktor von Weizsäcker invite à faire
le tour des thèmes fondamentaux de l'existence pathique
(la douleur, la volonté, la sexualité, la conscience,
l'état, le pouvoir, le mensonge, le vertige, l'ennui et
la mort) et, ainsi, fait entendre plusieurs voix dans une cohérence
polyphonique.
Le mode de pensée encyclopédique
avec ses foyers de concepts forme un paysage qui apparaît
lorsque nous nous y mouvons et Viktor von Weizsäcker nous
le fait sentir au lieu de nous le prouver.
Selon Jacques Schotte, nous avons à penser
plus avant les formulations de Viktor von Weizsäcker si « nous
voulons guérir et nous guérir, c'est-à-dire
vivre davantage ». Comme le proclame Höderlin :
« C'est celui qui a pensé le plus profond qui
aime le plus vivant. »
Viktor von Weizsäcker (1886-1957) est considéré
comme un des fondateurs de l'anthropologie médicale. Il
est l'auteur d'une œuvre considérable, traduite en
italien, japonais, espagnol et néerlandais. Seul son premier
livre, Der Gestaltkreis, a été traduit en
français par Michel Foucault et Daniel Rocher sous le titre
de Cycle de la structure chez Desclée de Brouwer
en 1958 (aujourd'hui épuisé).
18 euros (code de commande : 02553).
La prochaine mise
à jour
aura lieu
le mardi 12 août 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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