MISE À JOUR DU 4 NOVEMBRE 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
[ALBANIE]. La Conférence nationale des études sociales. Novembre 1969. [De quelques questions de l'édification du Socialisme en Albanie et de la lutte contre le révisionnisme.] Tirana, Naim Frashëri, 1971. In-8° (123 x 168 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 234 p., exemplaire en bon état.
Avant-propos :
Dans
le cadre du 25e anniversaire de la libération de la Patrie
et du triomphe de la révolution populaire, au cours du
mois de novembre 1969 s'est réunie à Tirana la Conférence
nationale des études sociales, organisée par l'Institut
des Études Marxistes-Léninistes près le C.C.
du P.T.A., par l'Université d'État de Tirana, l'École
du Parti « V. I. Lénine » et l'Institut
des Études Économiques près le Conseil des
Ministres de la République Populaire d'Albanie.
La Conférence a procédé
à ses travaux avec la participation de 1400 cadres du Parti,
du Pouvoir, de l'Armée, des organisations sociales, hommes
d'études, philosophes, historiens, économistes,
juristes, enseignants, étudiants, hommes de lettres, travailleurs
de l'art et de la culture, médecins, militants des études
sociales, etc., provenant de tout le pays.
Le camarade Enver Hoxha et d'autres membres
du Bureau Politique du Comité Central du Parti du Travail
d'Albanie ont assisté à la séance plénière
de la Conférence.
Les documents de la Conférence comprennent
4 co-rapports, 84 communications et 60 interventions présentés
par des chercheurs, des spécialistes et des travailleurs
de Tirana et des différentes régions du pays.
À la dernière séance plénière,
les participants à la Conférence ont entendu des
relations sur les travaux de ses différentes sections et
le discours de clôture prononcé par le camarade Ramiz
Alia, membre du Bureau Politique et Secrétaire du Comité
Central du Parti du Travail d'Albanie, « Pour le renforcement
incessant du travail dans le domaine des études sociales ».
Ce volume contient le discours du camarade Ramiz
Alia, membre du Bureau Politique du C.C. du P.T.A., le discours
d'ouverture de la Conférence, prononcé par la camarade
Nexhmije Hoxha, membre du C.C. du P.T.A. et directrice de l'Institut
des Études Marxistes-Léninistes, et les quatre co-rapports
présentés à la séance plénière
de la Conférence.
10 euros (code de commande : 02866).
[BARTHÉLEMY (Balthazar-François, marquis de)]. SOULAVIE (Jean-Louis) — Memoires Historiques et Diplomatiques de Barthelemy. Depuis le 14 Juillet jusqu'au 30 Prairial an 7. [Paris], s.n., [1799]. In-8° (140 x 215 mm.) sous son brochage d'époque (le premier feuillet de couverture manque), [1 (titre avec un vignette gravée)], [1 bl.], 223, [1 bl.] p., exemplaire à toutes marges.
François
Barthélemy (1747-1830) fit toute sa carrière dans
la diplomatie, à Londres d'abord puis en Suisse où
il participa, en 1795, à la rédaction de Traités
avec la Prusse, les Provinces-Unies et l'Espagne. Membre du Directoire
en 1797, il en fut exclu assez rapidement avant d'être déporté
à Cayenne puis à Sinnamary d'où finit par
réussir à s'échapper. Il rentra en France
après le 18 Brumaire puis se rallia à la Restauration.
La première partie de l'ouvrage est consacrées
aux Mémoires historiques et diplomatiques (pp. 1-87),
vient ensuite le Supplément aux Mémoires historiques
et diplomatiques ou Considérations sur les actes diplomatiques
et sur le traité de paix conclu entre la France et la maison
d'Autriche ; sur la conjuration anglaise du gouvernement
français contre la signature de ce traité et sur
les insurrections républicaines de Turin, de Naples, de
Rome et de Suisse, etc. opposées à ses stipulations
(pp. 89-183), l'ouvrage se termine par les Notes de l'éditeur
des Mémoires et développemens (pp. 184-213).
Joseph-Marie Quérard nous apprend que
« Le manuscrit de ces mémoires supposés
a été vendu comme venant de Sinnamary, pendant la
déportation de l'ex-directeur, dont, au reste, il paraît
que Soulavie se proposait, par là, d'abréger l'exil. »
Marie-Louise Hustache signale que l'exemplaire
« que possède la bibliothèque de Valence
comporte la note manuscrite suivante : « par Soulavie
son collègue en Suisse - publié trois jours avant
l'arrivée de Bonaparte en Égypte. » ;
elle précise qu'on trouve p. 221 [en réalité
à la p. 213, à la fin de la partie intitulée
Notes de l'éditeur des Mémoires et développemens]
la signature sous forme d'initiales : J.L.G.S.C.R.D.F.A.G.,
qu'elle lit : Jean Louis Giraud Soulavie Citoyen Résident
de France à Genève et elle ajoute que Soulavie dit
en être l'auteur dans les Mémoires du règne
de Louis XVI, t. V, p. 357.
Bibliographie :
- Barbier (Antoine-Alexandre), Dictionnaire
des ouvrages anonymes et pseudonymes, n° 11652.
- Quérard (Joseph-Marie), La
France littéraire, tome IX, p. 223.
- Hustache (Marie-Louise), Jean Louis
Soulavie (1752-1813), dans Dictionnaire des journalistes
(1600-1789), n° 756.
30 euros (code de commande : 02874).
BEAUVOIR
(Simone de) — Tout compte fait.
Paris, Gallimard, 1972. In-8° (142 x 205 mm.) broché
sous jaquette d'éditeur, 512 p., exemplaire en bon état.
Exemplaire du
tirage courant de l'édition originale.
Prologue :
Quand
a paru mon essai, La Vieillesse, quelques critiques, quelques
lecteurs, m'ont reproché de n'avoir pas parlé davantage
de ma vieillesse. Cette curiosité m'a semblé souvent
relever d'une sorte de cannibalisme plutôt que d'un véritable
intérêt. Elle m'encourage néanmoins à
compléter mon autobiographie. Plus je me rapproche du terme
de mon existence, plus il me devient possible d'embrasser dans
son ensemble cet étrange objet qu'est une vie : je
tenterai de le faire au début de ce livre. D'autre part,
dix années se sont écoulées depuis le moment
ou j'ai arrêté mon récit : j'ai certaines
choses à raconter.
Dans les volumes précédents, j'ai
adopté un ordre chronologique. J'en connais les inconvénients.
Le lecteur a l'impression qu'on ne lui livre jamais que l'accessoire :
des préambules. Il semble que l'essentiel soit toujours
en avant, plus loin. De page en page, on espère en vain
l'atteindre ; et puis le livre s'achève sans être
parvenu à un aboutissement. En la contenant dans des phrases,
mon récit fait de mon histoire une réalité
finie, qu'elle n'est pas. Mais aussi il l'éparpillé,
la dissociant en un chapelet d'instants figés, alors qu'en
chacun passé, présent et avenir étaient indissolublement
liés. Je peux écrire : je me préparai
à partir pour l'Amérique. Mais l'avenir de ce vieux
projet a sombré derrière moi comme le projet même
qu'aucun élan n'anime plus. D'autre part, chaque époque
était hantée par d'autres, plus anciennes :
mon âge adulte, par ma jeunesse et mon adolescence ;
la guerre, par l'avant-guerre. En suivant la ligne du temps, je
m'interdisais de rendre ces emboîtements. J'ai donc échoué
à donner aux heures révolues leur triple dimension :
elles défilent, inertes, réduites à la platitude
d'un perpétuel présent, séparé de
ce qui le précède et de ce qui le suit.
Cependant, je ne pouvais pas procéder
autrement. Vivre était pour moi une entreprise clairement
orientée et pour en rendre compté il me fallait
en suivre le cheminement. Aujourd'hui, les circonstances sont
différentes. Certes, je ne suis pas vouée à
la répétition ; depuis 1962, le monde a bougé,
j'ai fait des expériences neuves. Mais aucun événement
public ni privé n'a profondément modifié
ma situation : je n'ai pas changé. Et puis, des projets
me tiennent encore à cœur, mais ils ne sont plus rassemblés
dans l'unité d'un dessein nettement arrêté.
Je n'ai plus l'impression de me diriger vers un but mais seulement
de glisser inéluctablement vers ma tombe. Alors il ne m'est
plus nécessaire de prendre pour fil conducteur le déroulement
du temps ; dans une certaine mesure je tiendrai compte de
la chronologie ; mais c'est autour de certains thèmes
que j'organiserai mes souvenirs.
10 euros (code de commande : 02844).
[BRABANT].
Trésors d'art du Brabant. Catalogue. Bruxelles, Musées Royaux d'Art et d'Histoire,
1954. In-8° (150 x 218 mm.) broché, 131 p, CXXVII
planches hors texte en noir, bon exemplaire.
Catalogue publié
à l'occasion de l'exposition organisée en juin-juillet
1954 aux Musées royaux d'Art et d'Histoire, à Bruxelles.
Table des matières
:
- Lettre
de J. de Néeff.
- Introduction, par M. Spaelant.
- Avertissement, par le comte de Borchgrave
d'Altena.
- Trésors d'Art du Brabant. Généralités.
- Architecture, par V. G. Martiny.
- Éléments architectoniques
de l'ancien château ducal de Tervuren, par M. Bequaert.
- Peinture, par Paul Fierens
et le comte d'Arschot Schoonhoven.
- Tapisseries, par J. B.
- Note sur la tenture de l'Histoire
de Jacob, par Mme Crick-Kuntziger.
- Vitraux, par J. Helbig.
- Broderies, par J. B.
- Sculpture, par J. B.
- Meubles et boiseries, par J.
B.
- Orfèvrerie, par J. B.
- Sigillographie, par J. Boisée.
- Dinanderies, par J. B.
- Dentelles, par Mme Risselin-Steenebruggen.
- Céramiques, par J. Helbig.
- Folklore, par J. Verbesselt.
15 euros (code de commande : 02852).
[BRUNETIÈRE (Ferdinand Vincent-de-Paul Marie)]. DORNAC (Paul François Arnold Cardon, dit) — Portrait photographique de Ferdinand Brunetière. Paris, Dornac & Cie, [ca 1897]. Tirage sur papier albuminé monté sur carton, 155 x 111 mm., réalisé pour la collection « Nos Contemporains chez eux ».
Le photographe Paul François Arnold Cardon, dit Dornac (Paris, 1858-1941) est connu pour ses portraits de personnalités (artistes, littérateurs, comédiens, musiciens, scientifiques, journalistes, politiciens, etc.) qu'il mettait en scène à leur domicile ou sur leurs lieux de travail. Ces photographies qui furent proposées aux amateurs à l'unité ou réunies en albums, constituèrent la collection « Nos Contemporaines chez eux ».
12 euros (code de commande : 02837).
CHAVÉE (Achille) — Le grand cardiaque. La Louvière, Le Daily Bul, 1969. In-8° broché, [72] p., exemplaire numéroté sur papier gris (n° 483), dédicace de l'auteur à Robert Dascotte.
Le recueil
rassemble vingt-huit poèmes écrits entre 1960 et
1968.
Le dédicataire du recueil est le dialectologue
et folkloriste de la région du Centre Robert Dascotte
(Morlanwelz, 1929 - Haine-Saint-Paul, 1989).
Extrait de l'article d'Alain Dantinne :
Achille Chavée, tout au long de ses
vingt-neuf recueils, avait l'habitude, la manie, de dater ses
textes. Ce qui semble traduire une angoisse face au temps qui
passe et se perd et que le poète dans son écriture
tente de fixer, de retenir vainement. Dans Le grand cardiaque,
les poèmes sont tous datés (pour certains, il précise
même l'heure à laquelle ils furent écrits)
et classés par ordre chronologique [...] Mais le texte
initial, « Je me de de », est daté du
6 juin 1906, c'est-à-dire le jour de la naissance du poète !
Ce qui apporte un nouvel éclairage sur les métamorphoses,
voire les métempsycoses, du texte ; nous aurions en
quelque sorte le soliloque d'un fœtus (« Je m'albumine »)
particulièrement lucide et donc angoissé à
la perspective d'entrer dans la grande communauté humaine.
Un aphorisme de Chavée fait explicitement allusion au drame
de la naissance : « L'exode, c'est de sortir du
ventre de sa mère ».
Le grand cardiaque reprend la plupart
des thèmes chavéens, la mort, la femme, la fraternité,
mais aussi la religion. L'auteur du Petit traité d'agnosticisme
aime égratigner le religieux (« Dieu est un
fils à papa ») mais, bien qu'anticlérical,
semble fasciné par la personnalité du Christ et
de la Vierge (« Le Christ pour sa maman comme dans
un nuage / était allé chercher du bon pain blanc
/ chez le boulanger du village »).
Bibliographie :
- Dantinne (Alain), Achille Chavée.
Grand seigneur du sang de l'éphémère,
dans, Regards sur la poésie du XXe siècle,
t. I, pp. 131-137.
- Achille Chavée. 1906-1969,
catalogue de l'exposition organisée à l'occasion
du dixième anniversaire de sa mort, à La Louvière,
en 1979, n° 319.
Vendu.
COSYN (Paul) — Belgique touristique. Ses villes d'art, ses châteaux, ses abbayes et ses musées. Huitième édition entièrement revue. Bruxelles, Guides Cosyn, 1985. In-8° (140 x 220 mm.) broché, 376 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire en bon état et bien complet de la carte volante à déplier.
Introduction :
Le
voyageur qui parcourt la Belgique dans sa plus grande longueur
découvre les trois aspects principaux du pays : la
plaine maritime et les grasses cultures de la Flandre, le Brabant
fertile et ondulé et le haut plateau ardennais et ses forêts.
Cette vision rapide lui permettra de concevoir
la nature du territoire entier : au nord, les cultures, les
pâturages, mais aussi l'industrie, les nombreuses voies
navigables, les autoroutes ; au centre, cette même
diversité, dans un cadre plus accidenté. Au sud,
il trouve la terre ardennaise, ses forêts giboyeuses, ses
rochers, ses rivières, pays peu industrialisé, terre
de tourisme par excellence.
Tout ce que la Belgique a de vie intense se
concentre dans la zone septentrionale et s'arrête à
la lisière même de l'Ardenne : grandes villes
populeuses, centres manufacturiers et agricoles. À cette
même lisière s'étendent les anciens bassins
miniers du Borinage, du Centre et de Liège, une région
en pleine mutation. En dépassant ces zones, on découvrira
le calme agreste des collines du Condroz et, plus loin, les horizons
sombres et bleutés du haut plateau ardennais qui nous sépare
de la Lorraine belge, dont une partie est connue chez nous sous
le nom de « Gaume ».
Faisons un inventaire rapide et succinct des
possibilités touristiques de ce petit pays, étonnamment
varié.
Il y a tout d'abord une septantaine de kilomètres
de côtes littorales aux belles plages de sable fin, aux
pittoresques cordons de dunes qui dominent les polders, ces étendues
de prés salés sous le niveau de la mer, une côte
qui offre un choix varié de centres balnéaires,
les uns des plus coquets, les autres avec tous les avantages urbains
et leurs ports d’Ostende, de Blankenberge, de Zeebrugge et
de Nieuport.
Immédiatement après ce littoral
attrayant, on découvre les premières grandes villes
d'art : Bruges, Gand, Ypres... Une étonnante prospérité
économique est à l'origine de ce développement
des villes et de l'édification de leurs monuments. Les
princes étrangers étaient jadis émerveillés
par le luxe et la splendeur déployés par les villes
flamandes et brabançonnes ; quelques-unes furent des
capitales : Louvain, Malines, Gand, Bruges, Liège.
À la fin du Moyen Âge, Bruxelles sut faire les sacrifices
nécessaires pour être choisie comme capitale des
anciens Pays-Bas. Notre grand historien Henri Pirenne a qualifié
ainsi cette étonnante floraison de villes d'art :
« Nulle part au nord des Alpes, elles n'ont été
plus nombreuses, plus riches, plus influentes ».
Le pays tout entier est aussi une terre de châteaux
et d'abbayes, les uns ou les autres en ruines ou intacts.
C’est en Ardenne cependant que l'on trouvera
la plus grande diversité, le plus grand charme et le dépaysement
des vacances. Le plateau ardennais est entaillé par toute
une série de vallées profondes, qui constituent
de véritables « axes » touristiques.
Chaque rivière a son caractère et son charme particuliers.
La Meuse servait déjà de voie navigable sous les
Romains ; elle en a conservé ses villes-étapes
de 30 en 30 km, qui sont devenues des villes importantes :
Liège, Huy, Namur, Dinant, villes que l'on découvre
dans des environnements tour à tour industriels, montagneux
ou rocheux de toute beauté.
Le plateau fagnard est le sommet de l'Ardenne ;
ses hautes étendues fangeuses constituent la réserve
d'eau et la source de la plupart des rivières du pays.
Elles attirent chaque année nombre de touristes qui n'hésitent
pas, sérieusement bottés, à en parcourir
les hauteurs désolées...
Citons encore, la Campine qui s'étend
sur trois provinces du nord du pays, jadis constituée de
landes de bruyères, mais qui a été fertilisée
à un tel rythme qu’il n'en subsiste que quelques îlots
de grande beauté.
Clôturons cet exposé introductif
par l'Entre-Sambre-et-Meuse, qui compte quelques centres intéressants,
une région appelée la « fagne »
et sa grande forêt, au-delà de laquelle on retrouve
l'Ardenne, ici appelée « Thiérache ».
20 euros (code de commande : 02868).
COUTELLIÉ
(Victorine) — Manuel pratique de la cuisinière
économique contenant toutes les instructions pour faire
d'excellentes ménagères. Lille,
J. Plancke, 1914. In-8° (128 x 188 mm.) agrafé,
79 p., couverture défraîchie.
Une peu courante
édition lilloise.
Préface :
Ce
livre de cuisine, dont cette dernière édition vient
de paraître revue, corrigée et augmentée de
nouvelles recettes est l'ouvrage d'une ancienne cuisinière,
qui s'est attaché à divulguer dans ce livre les
secrets que des années d'expérience lui ont appris
pour faire une cuisine excellente et variée à peu
de frais.
Les recettes à noms bizarres et prétentieux,
dont le mérite consiste tout simplement à être
coûteux ont été évitées pour
nous occuper à expliquer les recettes nécessaires
pour faire une bonne, une excellente cuisine journalière
et au besoin pour bien recevoir ses invités.
La lecture en est surtout recommandée
aux jeunes ménagères et aux demoiselles qui veulent
se mettre au courant de l'art culinaire et faire une cuisine saine
sans trop délier la bourse.
Table des chapitres :
- Préface.
Chapitre I. Bouillons et potages.
Chapitre II. Jus et sauces.
Chapitre III. Bœuf.
Chapitre IV. Veau.
Chapitre V. Mouton.
Chapitre VI. Cochon.
Chapitre VII. Gibier - Volaille.
Chapitre VIII. Poisson.
Chapitre IX. Légumes.
Chapitre X. Œufs.
Chapitre XI. Entremets.
12 euros (code de commande : 02843).
DEMEULEMEESTEER (Guy) et LE BAILLY DE TILLEGHEM (Serge) — La carte postale raconte Tournai de 1897 à 1914. Urbanisme - Architecture - Socio-culturel. Préface par B. Desclée. Tournai, Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 1982. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 225 p., très nombreuses reproductions photographiques en noir et en couleurs, index, ex-dono à la page de faux-titre, exemplaire en très bon état.
Extrait de la préface
:
La
carte postale est en général un document iconographique
des plus intéressants. Son histoire a déjà
fait l'objet de nombreuses publications. Certains spécialistes
considèrent que la carte postale a son origine à
Bâle en 1855. Son développement est lié aux
progrès de la photographie et son apogée se situe
entre 1900 et 1925.
Le premier aspect de cet ouvrage est d'essayer
de faire l'historique des imprimeurs et éditeurs de cartes
postales habitant Tournai. En se fiant aux cachets de la poste
mis sur les cartes postales récoltées par les collectionneurs,
on peut considérer que les plus anciennes sur Tournai datent
de 1897. Il est à penser que celles-ci ne représentent
pas le début de la carte postale tournaisienne car l'on
peut noter que le photographe Th. Brackelaire (31 Vieux-Marché-aux-Vaches)
avait fondé sa maison à Tournai en 1863.
Le second aspect de cet ouvrage est de faire
le lien entre les sujets des cartes postales et l'histoire locale.
Un travail systématique de dépouillement de journaux
spécialement Le Courrier de l'Escaut a été
entrepris par Monsieur Guy Demeulemeester et a duré plusieurs
années. Grâce aux informations recueillies, beaucoup
de publications de cartes postales ont pu être datées
avec précision et les événements remis dans
leur contexte d'origine.
Le troisième aspect de cet ouvrage est
la publication en annexe des grandes séries de cartes postales
tournaisiennes d'avant la guerre 1914-1918. La recherche de ces
informations a été faite par Monsieur Gaston Lefebvre.
La Section Archéologie Industrielle de
la Société Royale d'Histoire et d'Archéologie
de Tournai est heureuse de publier ce travail, résultat
d'une collaboration soutenue entre le baron Serge Le Baïlly
de Tilleghem et Monsieur Guy Demeulemeester.
30 euros (code de commande : 02847).
DE SMET (Antoine) — Album [d'hommage à] Antoine
de Smet. Bruxelles, Centre National d'Histoire des Sciences,
1974. In-8° (195 x 263 mm.) pleine toile orange d'éditeur,
XXIII, 526 p. illustrations et planches hors texte, (collection
« Publications du Centre National d'Histoire des Sciences »,
n° IV), hommage très amical de l'auteur au professeur
Maurice-A Arnould, on joint les feuillets du discours prononcé
à l'occasion de la remise du volume et le bulletin de souscription.
Cet album contient
un choix d'articles publiés par Antoine de Smet, éminent
historien de la cartographie et qui fut directeur de la Section
Cartes et Plans à la Bibliothèque Royale de Belgique.
Soulignons trois articles très intéressants consacrés
à l'émigration belge aux États-Unis.
Tables des matières
:
- Introduction,
par H. Wallis.
- Het waterwegennet ten noordoosten van
Brugge in de 13de eeuw. Oude Zwin. Reie en Zwin.
- Histoire du Zwyn.
- De klacht van de « Ghemeente »
van Damme in 1280.
- Guido de Bruxelles ou Guido de Pise.
À propos de l'auteur d'un manuscrit du XIIe siècle.
- Landmeterstraditie en oude kaarten van
Vlaanderen.
- Une carte très rare : la
« Gallia Belgica » de Gilles Boileau de
Bouillon.
- Cartographes scientifiques néerlandais
du premier tiers du XVIe siècle. Leurs références
aux portugais.
- Érasme et la cartographie.
- A note on the cartographic work of Pierre
Pourbus, Painter of Bruges.
- Les géographes de la Renaissance
et la cosmographie.
- Mechelse geleerden op het gebied van
wiskunde en kartografie.
- L'orfèvre et graveur Gaspar van
der Heyden et la construction des globes à Louvain dans
le premier tiers du XVIe siècle.
- Das interesse für Globen in den
Niederlanden in der ersten Hälfte des 16. Jahrhunderts.
- Mercator à Louvain, 1530-1552.
- Gérard Mercator. Zijn kaarten.
Zijn belangstelling voor het aardmagnetisme en de zeevaartkunde.
- L'œuvre cartographique de Gérard
Mercator. À l'occasion du 450e anniversaire de sa naissance.
- Jodocus Hondius, 1563-1612, kartograaf
in het voetspoor van Gérard Mercator.
- Jodocus Hondius. Continuateur de Mercator.
- Leuven als centrum van de wetenschappelijke
kartografische traditie in de voormalige Nederlanden gedurende
de eerste helft van de 16e eeuw.
- Le Général-Comte de Ferraris
et la carte des Pays-Bas autrichiens.
- Over militairen en kartografie.
- Philippe Vandermaelen et son influence
sur les sciences.
- Les cartes dans les dépôts
d'archives et dans les bibliothèques.
- Over de geschiedenis van de wetenschappen
in Bulgarije.
- Les Belges ont-ils pris part à
la fondation de New York ?
- L'émigration belge aux États-Unis
pendant le XIXe siècle jusqu'à la guerre civile.
- La communauté belge du nord-est
du Wisconsin. Ses origines. Son évolution jusque vers 1900.
25 euros (code de commande : 02851).
DESTRÉE (Jules) — Les villes wallonnes. Bruxelles - Paris, Van Oest, 1917. In-8° (123 x 190 mm.) broché, 63 p., bien complets des illustrations hors texte, (collection « Villes Meurtries de Belgique »), cachet de l'« École Moyenne de l'État pour Filles - Tirlemont » à la couverture et aux pp. 9 et, 17.
Compte rendu de la Revue
pédagogique :
Ceci est l’œuvre d’un évadé de la
pauvre Belgique : il a été écrit pendant
les lourdes heures d’exil pour glorifier la richesse et les
malheurs de la terre belge. C’est la défense, par
la plume et l’image, de la Patrie et du Droit. M. Destrée
nous parle avec émotion de ses chères villes wallonnes
et de la désolation tragique de leurs cendres et de leurs
ruines. Il évoque le charme d’autrefois, le peuple
actif et joyeux dans la contrée fertile et ses destinées
de souffrance.
Avec lui, nous revoyons Dinant, dressant entre
le fleuve et le roc son église vieillotte ; Charleroi,
bourdonnante et poussiéreuse ; Nivelle, élégante
et fine ; Mons aux toits rouges, sur la colline de Jemmapes ;
Liège aimable et gaie, et Namur, insouciante au bord de
ses eaux joyeuses ; toutes les cités défilent
devant nous avec leur histoire pathétique et déchirante,
et nous apparaissent fières de s’être sacrifiées
au salut commun.
Le petit livre se termine sur une vision d’espérance
vers l’activité ; il demande qu’on laisse intactes
les ruines qui déposeront devant l’avenir.
Bibliographie :
- Villes meurtries de Belgique. Les
villes wallonnes, dans Revue pédagogique, Année
1917 - 71-2 - pp. 628-629.
8 euros (code de commande : 02870).
[DUNKERQUE]. Mémoires de la Société Dunkerquoise pour l'Encouragement des Sciences, des Lettres et des Arts. 1877-1880. Vingt-et-unième volume. Dunkerque, Veuve Benjamin Kien, 1880. In-8° (145 x 224 mm.) broché, XLIV, 219 p., exemplaire en bon état et en grande partie non coupé.
Table des matières
:
- Procès-verbaux
des séances (du 24 novembre 1878 au 5 mai 1880).
- Étude sur la noblesse flamande,
XVIe et XVIIIe siècle, par P. Decroos.
- Note sur l'alcoolisme latent par l'absortio
pulmonaire, par le docteur Duriau.
- Essai sur le classement des animaux
qui vivent sur la plage et dans les environs de Dunkerque,
par O. Terquem.
- Principes généraux de
l'hygiène, par le docteur Vézien.
- De l'hygiène appliquée
à l'éducation.
- Conférence sur la littérature
populaire, par M. Mordacq.
- De la part des femmes dans l'enseignement,
par M. Mordacq.
I. La part des femmes dans
l'instruction et l'éducation.
II. Éducation.
III. Enseignement.
IV. Discipline - Autorité.
V. Sensibilité -
Constitution physique - Famille.
VI. Choix d'un état
- Conclusion.
- La Nuit des morts - Le Ruisseau -
L'Enfant mort, poésies par L. Mercier.
- Étude médico légale
sur la production des cristaux d'hémine, par L.
Vaneste.
- Place des langues dans l'enseignement,
par M. Tronchet.
- Chronique de la Société.
25 euros (code de commande : 02849).
FELDT (Eric) — Espions-suicide. Préface de Georges Blond. [Titre original : The Coastwatchers.] Traduit de l'australien par Pierre Martory. Paris, Fayard, 1964. In-8° (146 x 198 mm.) broché sous couverture à rabats, 290 p., (collection « La Guerre Secrète »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Écrit
par le chef de « Ferdinand », l'unité
de renseignement la plus insolite et la moins orthodoxe de la
dernière guerre, ce livre est l'histoire de guetteurs solitaires,
perchés dans des arbres ou sur des rochers, en pleine jungle :
ils surveillent à la jumelle les avions et les bateaux
nippons, et se hâtent d'émettre ensuite des messages
angoissés.
C'est toute une suite de combats dans la jungle,
de randonnées fantastiques en pirogues dans des mers infestées
de Japonais, ou à travers des montagnes sauvages et inexplorées
C'est l'histoire de sous-marins silencieux débarquant,
en pleine nuit, quelques hommes intrépides sur les plages.
L'histoire d'aviateurs abattus et mystérieusement évacués
d'îles pourtant occupées par l'ennemi.
Le livre d'Eric Feldt est aussi une révélation :
vingt ans après, bien peu de gens connaissent le rôle
crucial joué par « Ferdinand » dans
la guerre du Pacifique et la victoire de Guadalcanal. La prodigieuse
odyssée des hommes de « Ferdinand »
est une des plus belles pages d'héroïsme de la Deuxième
Guerre mondiale.
5 euros (code de commande : 02838).
GÉRARD (Jo) — La Belgique martyre du duc d'Albe. Braine-l'Alleud, J.-M. Collet, 1994. In-8° (150 x 220 mm.) collé, 235 p., (collection « Vécu en Belgique - Vécu par les Belges »), exemplaire en parfait état.
Au lecteur :
Lorsqu'on
s'intitule avocat, médecin ou ingénieur sans en
posséder le diplôme, on est passible de la rigueur
bien légitime des lois.
Mais si on est historien, on exerce une profession
ne bénéficiant d'aucune protection légale.
N'importe qui peut se déclarer historien sans avoir jamais
mis les pieds dans une université et dans les facultés
qui préparent à ce subtil métier.
D'où le déclin effarant de la
qualité des ouvrages prétendument historiques qui
encombrent les librairies.
D'où le ridicule des modes caractérisant
ce genre de littérature. Par exemple : la manie des
réhabilitations et, parmi elles, celles de Philippe II
et de Louis XVI.
Rien n'est, malgré les apparences, plus
fallacieux que pareil procédé car il est applicable
aux pires crétins comme aux plus infâmes monstres
du passé.
À quand une réhabilitation de
Hitler sous prétexte qu'il résorba le chômage
en Allemagne, l'équipa d'autoroutes et fit fabriquer des
Volkswagen tout en offrant leurs premières croisières
aux salariés de la Ruhr ?
Tant qu'on y est pourquoi se gênerait-on ?
Il suffit de gommer les âneries ou les crimes commis par
tel ou tel personnage et de mettre en relief ses initiatives valables.
L'historien de métier évite de
se muer en avocat plaidant la cause d'un délinquant tout
comme il refuse de se métamorphoser en magistrat requérant
une peine à infliger.
À chacun sa profession. Celle de l'historien
consiste à ressusciter le passé avec la plus exigeante
et la plus scrupuleuse objectivité. Le reste est, j'y insiste,
roman, plaidoirie ou réquisitoire, trois domaines que l'historien
respecte mais qu'il ne confond pas avec le sien tout en demandant
la réciproque aux amateurs batifolant sur ses plates-bandes.
Qu'on ne s'attende donc pas à nous voir
auréoler Philippe II de toutes les vertus et lé
duc d'Albe de tous les mérites même si pareille escroquerie
intellectuelle pourrait nous valoir un facile succès de
curiosité et une réputation d'originalité
encore plus aisée à obtenir.
Ce n'est point parce que le roi d'Espagne aimait
sa fille Isabelle qu'il ne fit point le malheur d'innombrables
enfants en les contraignant à l'exil avec leur famille
ou en livrant leur père à la torture.
Les victoires du duc d'Albe ne l'excusent point
d'avoir couvert les sanguinaires excès du Conseil des Troubles
qu'il instaura aux Pays-Bas.
Quant aux protestants, le sort inique que leur
infligea l'Espagne en Belgique ne doit point nous faire oublier
que certains d'entr'eux se livrèrent à des exploits
des plus discutables.
Le jeu du Taciturne, d'Egmont et de leurs amis
ne fut pas davantage des plus limpides même si leur révolte
contre Philippe II offrait des aspects combien compréhensibles.
Comme Rembrandt, l'historien doit composer son
œuvre d'ombres et de lumières s'il veut pénétrer
dans le clair-obscur du passé et des consciences.
En consultant aux archives générales
du Royaume le dossier 13.566, folio 25 de la Chambre des Comptes,
j'y appris qu'en 1524, à Alost, Clara t'Roen qualifiée
d'« incrédule et d'hérétique »
fut torturée « pour que la dicte Clara confessa
de hérésie et d'autres actes énormes qui
estoient contre nostre foy chrestienne ».
Le bailli d'Alost sans doute troublé
par le cas de Clara t'Roen consulta à Gand « Des
clercs et gens lettrez ».
Ces messieurs conseillèrent au bailli
de brûler vive Clara t'Roen ; elle fut ainsi la première
femme en Belgique qui paya de sa vie ses convictions protestantes.
1523, l'année de la mort atroce de cette
femme obscure et 1568 où furent exécutés
les célèbres comtes d'Egmont et de Hornes, telles
sont les deux dates qui encadrent de deuil la période que
nous allons vous conter. Dans un univers de fanatisme virulent,
de trahisons feutrées, d'exploits héroïques
vécurent alors nos ancêtres, les uns très
engagés dans les événements, les autres,
l'immense majorité : des « attentistes »,
comme on disait en 1940-44, se contentant de vivre au jour le
jour sans se compromettre et en évitant avec soin d'attirer
l'attention d'une police aux aguets de tout relent de protestantisme.
Mais pour comprendre le duc d'Albe, et surtout
la mentalité des Belges à son époque, il
faut mener une enquête impartiale.
J'invite le lecteur à me suivre au fil
de celle-ci. Elle commence en partant des origines mêmes
de la période où le duc d'Albe fit, en Belgique,
notre malheur et le sien.
Vendu.
[GIDE (André)]. LEPAPE (Pierre) — André Gide. Le Messager. Biographie. Paris, Seuil, 1997. In-8° (145 x 220 mm.) collé, 507 p., exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Peu d'écrivains ont eu en ce siècle
l'influence d'André Gide. Au-delà des idéologies,
des systèmes intellectuels, des constructions et des opinions
politiques, des croyances religieuses, choses périlleuses
et périssables, il a mené ses combats et gagné
ses batailles sur un seul terrain : la littérature.
Elle a toujours été pour lui la manifestation vivante
des efforts des hommes pour devenir enfin l'Homme – qu'il
confondait volontiers avec Dieu. Ainsi est née par la seule
grâce de l'écriture, des Caves du Vatican
à Si le grain ne meurt, une relation de fascination
pure entre cet être singulier, cet artiste et une foule
passionnée.
Dénouer l'énigme de cette fascination,
comprendre comment une œuvre, une création artistique
parviennent à exercer un pouvoir d'exaltation et de libération
sur des générations successives de jeunes filles
et de jeunes garçons, tel est le propos de cette biographie
consacrée à l'auteur des Nourritures terrestres.
Année après année, de 1869
à 1951, Pierre Lepape a suivi la genèse et l'itinéraire
de cet écrivain d'exception. Il a ausculté l'univers
gidien, interrogé ses écrits, sa correspondance.
Au terme de cette brillante et minutieuse étude émerge
la figure d'un homme qui, né dans une austère famille
protestante, n'a eu d'autre objectif durant sa longue vie que
d'être à sa manière, tout en contradiction,
en hésitation, en introspection, en sincérité
et courage, un messager du bonheur.
7 euros (code de commande : 02842).
GOTTWALD
(Klement) — La lutte pour le travail, le pain, la paix.
Paris, Bureau d'Éditions,
1935. In-8° (135 x 185 mm.) agrafé, 16 p.,
exemplaire en bon état.
Discours prononcé
à la séance du 7 août 1935 du VIIe Congrès
Mondial de l'Internationale Communiste.
Extrait :
Ce
n’est pas par hasard que le VIIe congrès de notre
Internationale se déroule au milieu de la plus grande attention
du monde entier, de nos amis comme de nos ennemis.
C’est parce que nous discutons ici et que
nous résolvons les questions les plus actuelles, se rapportant
à la vie quotidienne du peuple travailleur du monde entier.
C’est parce que, après six années d’une
crise économique extraordinaire dans tous les pays capitalistes,
alors que le socialisme est vainqueur sur un sixième du
globe, le monde entier veut entendre la voix de ceux qui ont accompli
ce « miracle », la voix des bolcheviks.
C’est, enfin, parce que notre congrès indique les
tâches essentielles, décisives, qui doivent être
réalisées, celles qui doivent être réalisées
aujourd’hui pour que le peuple de tel ou tel pays puisse
créer demain les prémices permettant la réalisation
du même « miracle », c’est-à-dire
parce que notre VIIe congrès a placé au centre de
la politique des Partis communistes la tâche de réaliser
l’unité d’action et le front populaire à
l’échelle nationale et internationale contre l’offensive
du capitalisme, contre le fascisme, pour la paix et contre la
guerre impérialiste.
Il est clair que tout cela devait inévitablement
éveiller – et a, en effet, éveillé –
l’attention du monde entier :
- La colère des fascistes
et de leurs complices dans tous les pays devant les efforts des
communistes pour réaliser le front unique de tous les adversaires
du fascisme, sans tenir compte de ce qui les sépare des
partisans du camp antifasciste provenant de l’opposition
petite-bourgeoise ;
- La crainte de tous
les éléments fascistes et impérialistes qui
veulent provoquer des guerres de brigandage, afin de réaliser,
par le fer et par le feu, un nouveau partage du monde aux dépens
des petites nations et de l’Union soviétique ;
- Les craintes de tous
les chefs social-démocrates réactionnaires qui,
malgré toutes les expériences, si funestes au peuple
travailleur, veulent continuer leur politique de collaboration
de classes et, dans l’intérêt de cette même
politique, rejettent le front unique du prolétariat et
prolongent ainsi la scission dans les rangs de la classe ouvrière
;
- Les espoirs chez tous
ceux qui, de la réalisation de l’unité d’action
du prolétariat et du front populaire à l’échelle
nationale et internationale, attendent avec juste raison que le
calvaire gravi par le peuple travailleur d’Allemagne, leur
soit épargné.
Le VIIe congrès de notre Internationale
et, surtout, le discours du camarade Dimitrov, ont clairement
démontré que, de notre côté, non seulement
il n’existe aucun obstacle à la réalisation
immédiate de l’unité d’action de la classe
ouvrière dans chaque pays et dans le monde entier, mais
qu’au contraire nous autres, communistes, nous faisons tout
ce qui est possible pour écarter les obstacles existants.
10 euros (code de commande : 02840).
GRAFFIGNY (Françoise d’Issembourg du Buisson d’Happoncourt, épouse de) — Lettres d'une Péruvienne, par Madame de Grafigny, de l'Académie de Florence. Nouvelle édition. Paris, Duchesne, 1773. [A Paris, / Chez la Veuve Duchesne, Libraire, / rue Saint-Jacques, au Temple du Goût. / M. DCC. LXXIII. / Avec Approbation & Privilége du Roi.] In-8° (105 x 173 mm.) plein veau d'époque, dos lisse orné de chevrons dorés, reliure frottée, coins émoussés, quelques épidermures, VIII, 370, [2 (privilège)] p., ex-libris manuscrit de « Mademoiselle Elise D. » sur la page de garde, mouillures.
Ce roman,
l’un des plus grands succès de librairie du XVIIIe
siècle avec plus de quarante éditions en cinquante
ans, met en scène une jeune Indienne, Zilia, que la conquête
du Pérou par les Espagnols a séparée de son
fiancé Aza, et qui fait à ce dernier le récit
de sa captivité. Rachetée par un officier français,
Zilia arrive à la Cour de Louis XV et jette sur un
pays dont elle ignore les usages un regard aussi curieux qu’acéré.
Si Françoise de Graffigny se souvient
des Lettres portugaises de Guilleragues (1669) et reprend
le procédé des Lettres persanes (1721) de
Montesquieu, elle innove sur nombre de points : elle construit
une double intrigue amoureuse, analyse les difficultés
propres à une étrangère et se permet des
observations très critiques sur l’éducation
des femmes, la religion, le mariage et les usages du grand monde.
Elle imagine enfin de conclure son roman non pas par un mariage
mais par le choix du célibat, au nom du « plaisir
d’être » et de l’indépendance.
Lettres d’une Péruvienne
sera traduit en plusieurs langues, imité et adapté
pour le théâtre et l’opéra. Il donnera
lieu à une mode vestimentaire et au portrait dit « à
la Péruvienne ».
Bibliographie :
- Lettres d'une péruvienne, dans
Les Essentiels de la littérature, ressource en ligne
de la Bibliothèque nationale de France.
50 euros (code de commande : 02873).
GUÉRIN (Thérèse) — Ixelles en cartes postales anciennes. Deuxième édition. Zaltbommel, Europese Bibliotheek, 1972. In-8° (208 x 152 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 160 p., 156 reproductions en noir, édition bilingue (français - néerlandais).
Extrait de l'introduction
:
La
commune d'Ixelles a pour origine l'agglomération qui s'est
formée dans la vallée supérieure d'un gros
ruisseau tributaire de la Senne, auprès du monastère
de la Cambre ; celui-ci avait été fondé
en 1201, à la source même du Pennebeek qui prit,
un peu plus tard, le nom de Maelbeek. Au bord des quatre étangs
successifs alimentés par ce cours d'eau s'établissent
par la suite plusieurs brasseries, quelques maisons, une chapelle,
et de nombreux estaminets : le bas-Ixelles devient un village
prospère. D'autre part, au dix-huitième siècle,
l'amélioration des routes et le goût des voyages
donnent de l'importance au plateau du haut-Ixelles sur lequel
s'ouvre la porte de Namur : des commerçants et des
hôteliers s'installent le long des chaussées que
relient cette entrée de Bruxelles au bas-Ixelles et à
Etterbeek. La chance veut qu'Ixelles échappe à la
vague d'industrialisation sauvage du dix-neuvième siècle :
ce sont d'abord les familles aisées de Bruxelles qui s'y
font construire de belles maisons de campagne où l'on vient
respirer l'air pur du plateau ; puis des centaines de Wallons,
cherchant fortune dans la capitale, se fixent dans ce faubourg
encore agreste. En moins de trente ans, la population double,
et la progression continue : Ixelles comptait 18.371 habitants
en 1856, plus de 90.000 en 1960.
Nous allons flâner dans l'Ixelles de 1898/1925
en parcourant d'abord sa partie orientale : porte de Namur,
place Ste-Croix, boulevard Militaire et avenue de la Couronne,
avec une incursion vers la gare du Luxembourg ; ensuite,
le quartier de Tenbosch, puis Boendael, pour finir par rappeler
quelques activités pittoresques des Ixellois. Et nous souhaitons
qu'en feuilletant cet album nos lecteurs retrouvent, çà
et là, le souvenir de moments heureux et – qui
sait ? – d'un visage aimé...
12 euros (code de commande : 02867).
HASQUIN (René-Pierre) — De Charnoy village à Charleroi métropole. Jumet, IPH Éditions, 2002. In-8° (200 x 209 mm.) broché sous couverture à rabats, 219 p., nombreuses illustrations, hommage de l'auteur, exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
De
Charnoy village à Charleroi métropole, c'est
l'histoire d'un village, haut perché en bordure de la Sambre
et qui, en 1666 seulement, va se voir confier un rôle dans
le chapelet stratégique des maîtres de l'Europe de
l'époque. Charnoy deviendra Charleroi qui, avec ses quelque
1000 habitants, de la fin du 17e siècle et ses quelque
23.000 citoyens des années 1970, deviendra le cœur
et le moteur d'une entité (1976) de près de 300.000
habitants. En relatant cette épopée, l'écrivain-journaliste
René-Pierre Hasquin, a donné une âme et une
réputation à Charleroi. Le livre, édité
en 1970 aux Éditions Labor (Bruxelles) a eu un retentissement
suffisant pour que le Crédit Communal, attribue à
son auteur le quadri-annuel Prix Procivitate.
12 euros (code de commande : 02860).
HENNEBERT
(H.) — Le « Car d'Or » actuel est-il
l'œuvre de Claude de Bettignies ? Gembloux, Duculot, 1945. In-8° (165 x 253 mm.)
agrafé, [10] p.
Il s'agit d'un
extrait du tome 58 des Annales du Cercle Archéologique
de Mons, pp. 177-188).
Extrait :
L'examen
des comptes de la fabrique de Sainte-Waudru, pour les années
1779-1780 et 1781-1782, établit d'une façon indiscutable
que le Car d'Or actuel n'a pas été construit par
Claude de Bettignies.
On pourrait se demander, à juste titre,
comment il se fait, que cette curieuse question d'histoire locale
n'ait pas retenu l'attention des archéologues ; que
l'erreur ait pu se colporter si longtemps et être recopiée
à des centaines d'exemplaires dans tous les ouvrages qui
ont parlé de la Procession de Mons et du Car d'Or. Il n'y
a cependant pas lieu de s'en étonner, car beaucoup d'auteurs
montois ont puisé une partie de leurs renseignements dans
l'Histoire de Mons publiée par G. J. De Boussu en 1725.
Or, le témoignage du contemporain de la construction d'un
nouveau char, ne pouvait être mis en doute. Le vieil historien
de Mons avait raison de désigner Claude de Bettignies comme
créateur et réalisateur du Car d'Or de 1700. Mais
entre la parution de l'ouvrage de Boussu, en 1725, et l'année
1925, il s'est passé deux siècles. On peut se demander
si au cours de cette période le « Car »
resta toujours le même.
Vendu.
HEYMAN (Georges) — Préhistoire économique générale. Introduction à l'histoire économique générale. Bruxelles, Vromant, 1944. In-8° (164 x 232 mm.) broché, 155 p., exemplaire du Service de Presse auquel on joint les feuillets de l'éditeur relatifs aux modalités de compte-rendu, ex-libris manuscrit du professeur Maurice-A. Arnould.
Préface :
Les
livres de préhistoire, depuis la naissance de cette science,
n'ont pas négligé les faits économiques,
cependant ces faits se sont trouvés mêlés
à toutes sortes d'autres, relevant des domaines de la géologie,
de la paléontologie, de l'archéologie, de l'ethnographie,
etc. En tout cas, les faits économiques préhistoriques
spécifiques, séparément et surtout dans leur
interdépendance, n'ont pas été étudiés
jusqu'à présent, à notre connaissance, et
c'est cette étude que nous nous sommes proposé d'apporter
par ce livre. Nous dirons que nous avons cherché à
mettre davantage l'accent sur les faits économiques préhistoriques.
En fait, les documents préhistoriques
sont en nombre infime, comparativement aux documents historiques.
Aussi serait-ce trop demander que, dans les pages qui suivent,
soit fourni le récit circonstancié de la vie économique
des peuples aux âges lointains. Par contre, la préhistoire
est loin de ne rien apprendre d'utile à cet égard.
Ses données sont actuellement déjà suffisantes
pour permettre des investigations véritablement scientifiques.
La division de l'exposé qui va suivre
devait être basée, naturellement, sur les caractères
propres aux sciences préhistoriques, d'une part, et aux
sciences économiques, d'autre part. Mais elle a été
inspirée aussi du but qui consiste à fournir une
introduction à l'histoire économique générale.
Déjà les livres d'histoire économique sont
très rares, on le sait, et il était donc particulièrement
intéressant d'examiner comment, à cet égard
également, l'histoire se raccroche à la préhistoire.
L'« Introduction » est
consacrée aux principes en matière de recherches
et d'interprétation historiques et préhistoriques,
spécialement du secteur économique. Le rappel de
ces principes nous a semblé indispensable au regard des
lecteurs qui étudieront pour la première fois la
préhistoire économique et qui, du reste, demandent
plus qu'un simple travail de vulgarisation, souvent superficiel
et faussant les intelligences.
La première partie traite « La
préhistoire économique en Europe occidentale ».
En Europe occidentale ont été faites les premières
recherches préhistoriques, la terminologie préhistorique
y a été créée, fournissant les termes
de comparaison pour les études relatives aux autres contrées
du monde, et c'est donc par-là que notre étude aussi
devait commencer. Les subdivisions de cette partie sont basées
sur la chronologie préhistorique générale,
c'est à-dire qu'elles correspondent aux trois grands âges
préhistoriques : le paléolithique, le néolithique
et l'âge des métaux.
La seconde partie s'occupe de « La
préhistoire économique dans d'autres contrées
du monde », ces contrées étant celles
du Proche Orient, de l'Égypte et du continent américain.
C'est spécialement dans cette partie que sera étudiée
la liaison avec l'histoire. En effet, on sait que l'histoire de
l'Antiquité commence dans les pays du Proche Orient et
en Égypte et, ensuite, la découverte de l'Amérique
ouvre l'époque moderne historique.
Mais, après tout, la suspicion en quoi
la préhistoire est encore souvent tenue ne serait donc
pas justifiée ?
D'aucune façon. C'est une erreur de croire
que sur le terrain de la préhistoire on n'assiste qu'à
des disputes autour de l'origine animale de l'homme, de l'existence
ou non, aux âges lointains, de l'anthropoïde, du pré-adamite,
autour de squelettes, crânes, ou autres ossements recueillis
dans les fouilles. La préhistoire embrasse beaucoup d'autres
aspects de la vie des hommes et des peuples dans le lointain passé.
Et les données y relatives, on est parvenu à les
coordonner déjà suffisamment pour qu'on puisse dire
que la préhistoire est une science au sens vrai. Science
à ses débuts, sans doute, mais apportant des enseignements
utiles à plusieurs égards, spécialement au
point de vue économique, nous allons essayer de le montrer.
10 euros (code de commande : 02865).
HIERSEMANN (Karl W.) — Manuscripte des Mittelalters und späterer Zeit, Einzel-Miniaturen - Reproduktionen. Mit 23 Tafeln. Leipzig, Hiersemann, 1906. In-8° (187 x 264 mm.) broché, [8], 222 p., 23 planches hors texte dont deux in fine à déplier, édition contenant des textes en allemand, français et anglais, couverture défraîchie.
Préface :
Le
catalogue que j'ai l'honneur d'offrir au public est le premier
de son genre qui sorte de ma maison. Il se distingue des précédents
en ce sens qu'il traite exclusivement de manuscrits, avec ou sans
miniatures, ou de reproductions de manuscrits. La richesse et
la variété de la collection qui s'y trouve annoncée
n'échappera même pas à qui se contentera de
le parcourir. Cette collection se compose d'abord d'une grande
quantité de manuscrits du Moyen Âge – Xe
au XVe siècle –, de texte sacré ou profane,
calligraphiquement écrits et décorés de miniatures
et d'ornements, dans un style si somptueux que nos plus jolies
publications modernes ont à côté d'eux comme
un air de pauvreté ; de nombreuses miniatures et initiales
sur feuilles détachées complètent cette série.
Puis vient un certain nombre de manuscrits des XVIe siècle
et suivants, historiques, géographiques ou littéraires ;
documents, chartes, etc. Pour ce qui concerne la littérature
slave et l'orient en général, on trouvera ici toute
une série de rouleaux de parchemin et de livres manuscrits ;
plusieurs d'entre eux sont illustrés ; beaucoup de
peintures orientales séparées sont à y joindre.
Il est évident que la juste appréciation des peintures
et des textes inédits qui sont décrits dans ce catalogue
est laissée tout entière au soin du futur acheteur.
L'amateur de choses militaires et maritimes verra ici des dessins
et des cartes propres à l'intéresser, le musicien,
de vieux antiphonaires, des choix de chansons ainsi que des pièces
rarissimes, enfin l'historien n'y trouvera pas moins de riches
matériaux que le paléographe lui-même.
C'est ainsi que j'ose espérer que ma
collection excitera l'attention des amateurs et des savants aux
titres les plus divers.
10 euros (code de commande : 02872).
HUNTER
(Evan, pseudonyme de Salvatore Lombino, alias Ed McBain) —
Le temps du châtiment. [Titre
original : A Matter of Conviction.] Traduit de l'américain
par France-Marie Watkins. Paris, Presses de la Cité, 1959.
In-8° (140 x 215 mm.) sous reliure et jaquette (décharge
d'un adhésif sur le bord supérieur) d'éditeur,
281 p., (collection « Grands Romans »),
ex-libris manuscrit sur la page de titre.
La jaquette
n'est pas celle de 1959 ; une nouvelle jaquette a été
imprimée suite à la sortie du film de John Frankenheimer
en 1961, peu courant.
Sur la jaquette :
Les
personnages du nouveau roman de Evan Hunter sont des adolescents
pris dans l'implacable tourbillon de notre monde de violence et
de peur. C'est le drame des êtres qui, enfants encore, doivent,
pour s'affirmer à leurs propres yeux et aux yeux de leurs
pairs, faire actes d'hommes. Et pour les introduire dans le monde
des adultes, ces enfants du désespoir ne voient que la
sexualité et le meurtre...
Lorsqu'il faut juger un jeune garçon
accusé d'avoir tué un de ses camarades sans raison
apparente, le drame se hausse jusqu'à la tragédie
dans le cœur du jeune magistrat à qui incombe la lourde
tâche d'accusateur public.
En son âme et conscience, contre qui doit-il
diriger son réquisitoire ? Contre les parents ?
Contre l'époque où nous vivons ? Contre les
lois impitoyables d'une civilisation peut-être condamnée ?
Où est la justice ?
Evan Hunter a écrit un livre brûlant
de compassion et de tendresse humaine. Brûlant aussi d'actualité,
hélas ! Car son roman dépasse les limites de
son pays. Son drame est notre drame à tous, et celui de
tous les adolescents du monde.
C'est un baiser, la pureté d'un amour
encore en bourgeon qui donneront au procureur le courage d'atteindre
la vérité dans la justice et de rappeler aux hommes
que la seule arme contre la haine et contre la peur est et restera
l'amour.
6 euros (code de commande : 02864).
[JÉSUITES]. Avis des Evêques de France, sur l'utilité, la doctrine, la conduite & le régime des Jésuites de France. Rome, 1762. In-8° (109 x 175 mm.) broché, [1 (titre)], [1 bl.], 39, [1 bl.] p., exemplaire en très bon état.
Extrait :
Sire,
Votre Majesté remplie de ces sentimens
de Foi & de Religion dans lesquels nos Monarques se sont toujours
distingués entre tous les Monarques du monde, & marchant
sur les traces de ses Augustes Prédécesseurs, n'a
point voulu se décider sur une affaire où il y avoit
des points concernant la doctrine & la discipline Ecclésiastique
à examiner, sans en avoir auparavant l'avis d'un grand
nombre d'Evêques de son Royaume.
Le tems que Votre Majesté nous a donné
pour examiner ces différens points a été
fort court ; mais nous nous sommes efforcés de suppléer
au tems par l'assiduité & la persévérance
de notre travail, regardant comme un de nos principaux devoirs
de concourir aux vues que Votre Majesté se propose pour
l'avantage de la Religion, le maintien du bon ordre & la tranquillité
de son Royaume.
Après avoir examiné, Sire, avec
route la maturité qu'exigeoit l'importance de l'objet,
les différens points sur lesquels Votre Majesté
nous fait l'honneur de nous consulter, nous avons cru lui donner
notre avis ainsi qu'il fuit.
Extrait de l'article de Louis Raison :
En 1761, « pendant que les Parlements
s'acharnaient contre la Compagnie, l'assemblée du Clergé
de France fut amenée à s'occuper des Jésuites.
Elle s'était réunie à Paris, le 20 novembre
1761. Le Roi l'avait convoquée pour qu'elle lui donnât
un avis éclairé sur le célèbre institut,
son but, son influence, ses règles. Elle devait même
se prononcer sur la question de son maintien. Cinquante et un
évêques se trouvèrent réunis à
Paris. En réponse à la consultation du Roi, 45 signèrent,
le 30 décembre, un acte en faveur des religieux. Ils sollicitaient
de Louis XV la conservation de la Société de Jésus.
Leur déclaration était intitulée : Avis
des Évêques de France sur l'utilité, la doctrine,
la conduite et le régime des Jésuites en France. »
Bibliographie :
- Raison (Louis), « Le Mouvement
Janséniste au diocèse de Rennes (suite) »,
dans Annales de Bretagne, tome 51, n° 1, 1944,
pp. 58-59.
40 euros (code de commande : 02845).
KUUSINEN
(Otto Wilhem) — Le front de la jeune génération.
Paris, Bureau d'Éditions,
1935. In-8° (135 x 184 mm.) agrafé, 24 p.,
rousseurs à la couverture.
Discours prononcé
à la séance du 17 août 1935 du VIIe Congrès
Mondial de l'Internationale Communiste.
Table des matières
:
- La
situation de la jeunesse a changé.
- L'expérience française.
- L'expérience américaine.
- Le travail dans les organisations bourgeoises
de jeunes.
- Les Fédérations communistes
des jeunes.
- La tâche principale de l'I.C.J.
- Pour la liberté ! Pour les
idéals de la jeunesse !
10 euros (code de commande : 02839).
McCARTHY (Cormac) — Méridien de sang ou Le rougeoiement du soir dans l'Ouest. Roman. [Titre original : Blood Meridian of the Evening Redness in the West.] Traduit de l'anglais par François Hirsch. Paris, Gallimard, 1992. In-8° (140 x 205 mm.) collé, 380 p., (collection « La Noire »), exemplaire en parfait état.
Texte de Philippe Garnier
pour Les Inrockuptibles en quatrième de couverture
:
De tous ses livres, Blood meridian (Méridien
de sang) est sans doute le plus notoire (même pour ceux
qui ne l'ont pas lu). Un western métaphysique story-boardé
par Dali ou Ernst, une sorte de Horde sauvage, dans lequel
William Holden serait The Judge (ils portent d'ailleurs le même
nom), ou le Capitaine Achab. Une équipée nihiliste
au terme de laquelle rien n'est révélé, où
l'on massacre pour cent dollars le scalp, où l'on ne récolte
qu'un collier d'oreilles séchées. Le livre contient
des scènes fantastiques et grotesques, certaines inoubliables
et incroyablement culottées, comme le passage où
Holden sauve sa troupe de chasseurs de primes d'une mort certaine
aux mains des Apaches (ils n'ont plus de poudre) en concoctant
un mélange détonant avec de la merde de chauve-souris
et autres salpêtres récoltés à la bouche
d'un volcan. Le Juge est lui-même sa propre baleine blanche,
énorme et glabre. Il est non seulement le philosophe du
groupe, mais aussi son botaniste, historien, entomologiste et
exécuteur.
Inutile de dire que cette chevauchée
plus que fantastique qui mène le lecteur du Tennessee au
Texas, puis à travers les déserts de Chihuahua et
Sonora, le laisse aussi complètement horrifié et
épuisé.
Vendu.
[MAHLER (Gustav)]. BLAUKOPF (Kurt) — Gustav Mahler. Traduit de l'allemand par Béatrice Berlowitz. Postface à l'édition française par Marc Vignal. Paris, Robert Laffont, 1979. In-8° (135 x 216 mm.) broché sous couverture à rabats, 396 p., un cahier d'illustrations hors texte, index, (collection « Diapason »), exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
Le
temps de Mahler est venu.
Mais si le compositeur est aujourd'hui compté
parmi les grands musiciens universels, s'il est prétexte
à films, matière à travaux psychanalytiques,
il n'avait pas encore fait, en France, l'objet d'une étude
biographique détaillée qui le replace dans le contexte,
artistique, culturel et politique de son temps. Tel est le propos
du musicologue autrichien Kurt Blaukopf. Pendant plus de trente
ans, il a poursuivi ses recherches, tant à Vienne que dans
les différentes villes où Mahler a vécu,
retrouvant et interrogeant les personnes que le musicien a connues.
De la masse de documents, en partie inédits, qu'il a ainsi
récoltés, il a tiré la synthèse de
cet ouvrage qui situe la vie et la pensée du compositeur
dans la prodigieuse effervescence des dernières années
du règne des Habsbourg. On y revit la trajectoire foudroyante
qui mena le petit juif pauvre de Bohème à la direction
de l'Opéra de Vienne et au firmament international, avant
sa mort prématurée à cinquante et un ans.
6 euros (code de commande : 02855).
NAIGIZIKI
(J. Saverio) — Escapade ruandaise. Journal d'un clerc
en sa trentième année. Préface
de Joseph Jadot. Bruxelles, G.A. Deny, [1950]. In-8°
(150 x 224 mm.) broché sous couverture à rabats,
208 p., (collection des « Prix Annuels de Littérature »),
exemplaire numéroté sur papier vergé (n° 478),
importantes mouillures dans la partie supérieure des pages.
Le « Prix
Annuels de Littérature » était réservé
aux écrivains noirs du Congo belge et du Ruanda-Urundi.
Avant-propos :
De
nos jours au Ruanda, nombreux sont les jeunes gens qui, porteurs
d'un certificat d'études, répudient comme une honte
le travail, pourtant fécond, des champs, et vont de village
en village, d'imprudence en crime et, pour éviter la prison,
se sauvent et s'exilent.
Cherché à dessein et trouvé
à souhait dans le groupe de ces demi-évolués,
que multiplient, d'année en année, les contrecoups
de la vie, notre aventurier Justin, supposé instruit et
bon enfant, mais tapageur et jouisseur, trompé d'abord,
puis trahi par son étourderie, cynique et touchant tour
à tour, en proie au remords et hanté par le souvenir
de sa prime jeunesse, jette à pleins mots, comme l'on jette
au dehors la pourriture d'une plaie, les déchirements de
son cœur et quémande, en des prières larmoyantes,
avec une pleine confiance qui lui vaut des miracles, la douce
paix de Dieu.
Pour plus de vie et, par-là, plus d'intérêt,
l'auteur, naïvement, peut-être, a cru devoir s'effacer
entièrement devant son héros, qu'il veut en constant
tête à tête avec le lecteur, et le laisse,
d'un bout à l'autre du récit, penser et s'épancher,
divaguer parfois et se tromper, voir assez juste par ailleurs,
regretter, se raconter...
En plein malheur, Justin dénouera ses
amours pour revenir, aidé par la grâce, par le dévouement
paternel d'un brave missionnaire, par l'attitude compréhensive
et franche de sa maîtresse repentie, par l'activité
tardive de quelques fidèles amis, à la réalité
de ses convictions religieuses, à la réconciliation
avec sa femme légitime, à l'espoir d'une prochaine
et sûre réhabilitation, à Dieu tout court.
L'auteur compte sur votre généreuse
attitude envers le débutant qu'il est et, vous sachant
d'avance gré de la patience que vous apporterez à
le lire, veut espérer que son travail, modeste et peut-être
médiocre, fruit fade mais chaud de son imagination ruandaise,
ne manquera pas tout-à-fait son but.
Et ce but, chers Lecteurs, n'est guère
prétentieux, ne consistant qu'à vouloir vous toucher
et vous prouver que, caché à l'ombre de sa hutte,
ou promenant sa rêverie sur la crête reboisée
d'un mamelon, l'indigène du Ruanda, sous l'image pitoyable
de l'aventurier Justin qui fuit, tristement coupable et poursuivi
par la justice des hommes, n'en reconnaît pas moins et pourra
espérons-le, se les assimiler sous peu, les grands bienfaits
qu'avec un visible désintéressement, la tutélaire
Belgique ne cesse de verser à profusion sur ses sujets,
parfois rétifs, d'Afrique.
10 euros (code de commande : 02848).
[PAUL DE TARSE]. AMIOT (François) — Les idées maîtresses de saint Paul. Paris, Éditions du Cerf, 1959. In-8° (142 x 227 mm.) broché, 270 p., (collection « Lectio Divina », n° 24), rousseurs à la couverture.
Table des matières
:
- Avant-propos.
Chapitre I. La vocation inattendue d'un
nouvel Apôtre.
Chapitre II. Le héraut du Christ
et l'écrivain.
Première partie. Le salut par le Christ.
Chapitre III. La grande
réalité : le salut.
Chapitre IV. L'initiative
divine du salut. Gratuité et universalité.
Chapitre V. La préparation
et l'attente du salut.
I. Adam
et la chute originelle.
II. Abraham
et la justification par la foi.
III. Moïse
et la Loi.
Chapitre VI. Le Christ
auteur du salut. La Rédemption.
I. Le Christ
préexistant.
II. Le Christ
incarné et crucifié.
III. Le
Christ glorifié.
Deuxième partie. La participation au
salut. Aspect individuel.
Chapitre VII. L'homme
nouveau. La justification.
Chapitre VIII. L'accès
à la justification : la foi et le baptême.
Chapitre IX. L'union
au Christ.
Chapitre X. La grâce.
Le Saint-Esprit.
Troisième partie. La participation au
salut. Aspect collectif.
Chapitre XI. Salut collectif
et salut individuel.
Chapitre XII. Le corps
du Christ.
Chapitre XIII. L'union
au corps du Christ par l'Eucharistie.
Chapitre XIV. L'Église
corps du Christ.
Chapitre XV. Vue complémentaire
sur la doctrine du corps du Christ.
Quatrième partie. L'achèvement
du salut.
Chapitre XVI. L'espérance
chrétienne.
Chapitre XVII. La mort
et le jugement.
Chapitre XVIII. La résurrection.
Chapitre XIX. La Parousie.
Chapitre XX. Siècle
présent et siècle futur.
Chapitre XXI. À
la gloire de Dieu le Père.
- Index des textes bibliques
- Index analytique.
12 euros (code de commande : 02854).
ROBERT (Claude) — Du Waux-Hall à Sainte-Waudru. Souvenirs de guerre d'un jeune Montois de 8 à 12 ans. [Baileux], Chez l'auteur, 2021. In-8° (149 x 210 mm.) collé, 127p., quelques illustrations, exemplaire en bon état.
Présentation
de l'ouvrage :
La
traversée complète de la ville de Mons, quatre fois
par jour, alors qu’il a de sept ans et demi à douze
ans durant l’occupation lui a fourni de nombreuses anecdotes.
Souvent on rit, parfois on frôle la tragédie. C’est
toute une époque qui resurgit ainsi. Un émouvant
témoignage de visu.
Vendu.
[SOCIALISME]. Les Socialistes et le pouvoir. Gouverner pour réformer ? Sous la direction de Hugues Le Paige et Pascal Delwit. Bruxelles, Éditions Labor, 1998. In-8° () collé, 410 p., (collection « La Noria »), exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
Des
débuts de l’histoire du mouvement ouvrier à
l’actualité la plus récente, du POB au PS,
il s’agit, dans ce livre de s’interroger sur les rapports
des socialistes avec le pouvoir. Ce qui revient à faire
le bilan du réformisme qui a toujours caractérisé,
au moins théoriquement, la démarche du socialisme
belge. Ce qui demande de confronter, à travers le temps,
les discours et les actes, d’examiner les pratiques du pouvoir.
Les victoires et les défaites du réformisme,
les limites et la crise du modèle social-démocrate,
le rôle des autres forces progressistes (syndicats, chrétiens,
écolos) : il ne s’agit pas seulement dans ce
livre d’une analyse historique mais aussi de questions sur
le présent et sur notre avenir. Avec ces interrogations
essentielles : existe-t-il encore un projet de transformation
de notre société ? Et qui pourrait en être
le(s) porteur(s) ?
Histoire et actualité se rejoignent dans
cette démarche pluridisciplinaire qui regroupe politologues,
sociologues, historiens, économistes et journalistes.
Les auteurs rassemblés à l’initiative
du groupe « Mémoire et Politique » :
Mateo Alaluf, Marie-Thérèse Coenen, Pascal Delwit,
Jean-Michel Dewael, Pierre Gillis, Henri Goldman, Hugues Le Paige,
Rosine Lewin, Paul Magnette, Gabriel Maissin, Jean Puissant, Guy
Vantemsche.
15 euros (code de commande : 02853).
STRAND (Paul) — Ghana. Commentaire de Basil Davidson. Traduit de l'anglais par Robert Latour. Paris, Chêne, 1976. In-4° (263 x 313 mm.) sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 120, [12] p., reproductions en noir, bibliographie, une carte, ex-dono discret dans le bas de la page de faux-titre, petite déchirure restaurée au dos de la jaquette légèrement insolé, bon exemplaire, peu courant.
Sur la jaquette :
Les
photographies de Paul Strand projettent une lumière sur
notre monde. Elles ne rendent pas compte : elles font connaître.
Elles composent un portrait du Ghana, paradigme des nations africaines,
la « colonie modèle », la première
à acquérir son indépendance. Son intuition
l'aidant à voir l'unité sous-jacente d'un continent,
son humanisme lui permettant de sentir le caractère de
ses peuples, Paul Strand a photographié le Ghana pour nous
montrer l'Afrique, pour célébrer les nations qui
« rejoignent leur histoire » après
les abus de la colonisation. Le Ghana est ici avec son art, son
passé, son peuple et sa politique.
Le continent appelé « noir »
et « mystérieux » est devenu politiquement
complexe et troublant ; mais ce livre remarquable est aussi
un guide. Basil Davidson, dont les ouvrages dépeignent
admirablement l'Afrique, a écrit un essai « afin
d'approfondir le portrait de Strand sans le répéter ».
Peu après 1960, Davidson présenta Paul Strand à
Kwame Nkrumah, le président de la jeune république ;
à présent il nous introduit dans le pays de Nkrumah,
dont le passé est deux fois millénaire et le présent
a vingt ans.
Le savoir de Davidson est vaste, ses accents
rationnels, sa démarche mesurée. La violence et
l'agitation sont placées dans une perspective clarificatrice.
Accompagnement idéal pour les photographies de Strand – qui
ont une tranquillité, une concentration capables de distiller
un pays et non pas seulement de nous y faire goûter du bout
des lèvres – le texte de Davidson nous conduit
à travers les événements qui ont créé
le pays en les triant méticuleusement. Avec fermeté,
il nous explique comment la colonisation est arrivée, ce
qu'elle a signifié, et ce qu'elle a laissé dans
son sillage pour l'Afrique.
Indiscutablement l'un des plus grands photographes
de notre époque, Paul Strand fête ses soixante ans
de vie professionnelle par ce volume : quatre-vingt-treize
photographies – choisies par lui parmi les quatre cents
qu'avec sa femme Mazel il a ramenées d'un voyage de quinze
mille kilomètres au Ghana. Chacune d'elles est une œuvre
qui retient le regard et défie l'esprit. Ce livre nous
apporte le don que Davidson attribue à Nkrumah : élever
le quotidien à un niveau de signification tel qu'il devienne
passionnant et mémorable, « donner à
la vie son entière importance ».
40 euros (code de commande : 02859).
THÉTARD (Henry) — La merveilleuse histoire du cirque suivie de Le cirque depuis la guerre, par L.-R. Dauven. Paris, Julliard, 1978. In-8° (185 x 257 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 631 p., nombreuses illustrations in et hors texte en noir et en couleurs, ex-libris manuscrit à la page de faux-titre, exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Voici l'ouvrage le plus complet, le plus pénétrant
et le plus chaleureux jamais consacré à l'histoire
du cirque. Voici, retracée avec le talent vigoureux d'un
des chroniqueurs les plus écoutés de 1'entre-deux-guerres,
la glorieuse épopée du Peuple du voyage.
Historien d'un art qui fut au siècle
dernier le plus universellement applaudi de tous les spectateurs,
Henry Thétard a su faire revivre dans toute leur vérité
et dans tout leur faste les Grandes Heures de la Piste.
Après avoir relaté la naissance
du cirque moderne dans un faubourg de Londres au XVIIIe siècle,
il retrace les grandes étapes de son évolution jusqu'aux
prodigieuses exhibitions conçues par Phineas Taylor Barnum
et ses successeurs.
Il passe en revue les diverses disciplines du
spectacle que nous connaissons aujourd'hui. En évoquant
sans excès de lyrisme, sans fausse poésie, les Grandeurs
et les Misères des plus fameuses dynasties « banquistes »,
il ressuscite en d'inoubliables portraits les personnalités
les plus originales ou les plus puissantes de ce monde fascinant.
Il nous apprend ainsi à découvrir dans l'art de
la piste la permanence d'un passé prestigieux.
Publiée pour la première fois
en 1946 à deux mille exemplaires seulement en raison de
la pénurie de papier, la Merveilleuse Histoire du cirque
était introuvable en librairie depuis de nombreuses années.
La présente réédition reproduit le texte
intégral de 1946, avec une iconographie largement renouvelée.
On s'est contenté d'y apporter quelques menues retouches
(dont la plupart figuraient sur l'exemplaire personnel de l'auteur),
et d'ajouter un chapitre complémentaire, couvrant la période
contemporaine de « la merveilleuse histoire du cirque ».
25 euros (code de commande : 02857).
TOURNELLE (Henri, pseudonyme de Jules-Henri Lefèvre) — Emm fème est mayeur Comédie musicale en 3 actes. Musique de l’auteur. Jemappes, Éditions Tournelle, [1947]. In-8° (138 x 214 mm.) agrafé, 96 p., exemplaire en très bon état avec son feuillet volant d'errata.
Personnages :
- Ferdinand, cabaretier. 40 ans.
- Mandine, ess fème. 40 ans.
- Anna, leu fie. 18 ans.
- Clotaire, ramasseu cindes. 50 ans.
- Lodie, ess fème. 50 ans.
- El Mayeur. 50 ans.
- Remy, ess garçon. 23 ans.
- Courdubec, voyageur de commerce. 55 ans.
- Myrtil, Secrétaire communal. 50
ans.
Ell scène ess passe dins ée cabaret
fort ordinaire. Ée p'tit comptoir à gauche, deux
tabes eyé six chaises. Portes au fond et à gauche.
Enn ferniètte si possibe.
9 euros (code de commande : 02876).
VANDROMME (Pol) — Les fumées de la Sambre. Bruxelles, Paul Legrain, 1985. In-8° (152 x 220 mm.) collé, 84 p., (collection « L'Imaginaire Wallon »), petit cachet ex-libris à la page de faux titre.
Table des matières
:
- Le
rêve bâtit idéalement le temps retrouvé.
- Lent décryptage.
- La matière de ces évocations
aurait dû alimenter en moi.
- Hugo, comme un fleuve à l'estuaire.
- L'imaginaire de mon ancêtre capital.
- Le souvenir enclenche une machinerie
mythologique.
- Le misérabilisme diffame les misérables.
- Les croyances et leurs dictons.
- Il ne me suffit pas d'écrire le
nom de Wallonie.
- Comment n'être pas perplexe devant
la Wallonie.
- À aucun moment, l'Histoire ne
fut amie de Charleroi.
- L'orgueil n'entraînait pas son
galop.
- Dans mon enfance comme dans le poème.
- À quoi tient la destinée
d'un imaginaire.
- L'idée que ma famille se faisait
de la France.
- On adhère à la vie en se
prêtant aux algèbres de son âme.
- Ne remontons pas au déluge.
- Le socialisme s'est introduit par effraction.
- Que la Wallonie s'installe dans ses croyances.
5 euros (code de commande : 02862).
[VAN
LOEY (Adolphe)]. Spel van zinnen. Album A. van Loey. Samengesteld door R. Jansen-Sieben, S.
de Vriendt, R. Willemyns. Bruxelles, Éditions
de l'Université de Bruxelles, 1975. In-8° (162 x 240 mm.)
broché, 356 p., hors texte cartes à déplier.
Adolphe Van
Loey (Ixelles, 1905 - Molenbeek-Saint-Jean, 1987) fut l'un des
plus importants philologues germanistes belges.
Table des matières :
- Twee
kanttekeningen bij de Afrikaanse syntaxis, par P. Brachin.
- Diftongeerde Jan Luyken ?,
par W.J.H. Cabon.
- Een Zaans dagboek, par Jo Daan.
- Lawaai, par A.P. De Bont.
- Westvlaamse werkwoorden op -(r) zen,
par F. Debrabandere.
- Het diminutiefsysteem in drie Zuidnederlandse
dialekten, par G. De Schutter, H. Ryckeboer,
J. Taeldeman.
- Mnl. (synen hont) poten, den pote
(corten), (aan) den voet (af) corten, corten, par F. De
Tollenaere.
- Een nominativus-cum-infinitivo in
Zuidnederlandse dialecten, par S. De Vriendt.
- A. van Loey en het begin van het universitair
naamkundig onderzoek, par H. Draye.
- Nobel die coninc hadde ghedaen / sijn
hof crayeren over al / De ontwikkeling van participium + infinitief
tot infinitief + infinitief, par A.M. Duinhoven.
- Een kleine verrassing in het Hulthemse
handschrift, par B.H. Erne.
- Uit het testament van Jouffrouwe Anna
sBrueckers, wedue Anthonis van Vaken (Mechelen, 25 augustus 1562),
par R. Foncke.
- Het genus van Engelse leenwoorden
in het Duits en in het Nederlands, par G. Geerts.
- Pollites, Pirrus en Penthiseleye.
Compositietechniek in Maerlants Historie van Troyen, par W.P.
Gerritsen.
- Tesi samanuuga was edele unde scona,
par J. Goossens.
- De nominatief masculinum van de a-stammen
in het Westgermaans, par M. Gysseling.
- Brabantse oorkonden in Oudenaards
privébezit, par M. Hoebeke.
- Oude Nederlandse zeekaarten en Noorse
kustnamen, par Per Hovda et K. Langvik-Johannessen.
- Preconsonantisch AL- en OL- in het
Goederenregister van Oudenbiezen, par R. Jansen-Sieben.
- Over het adverbium (d) er in de Nederlandse
dialecten, par L. Koelmans.
- Klankverdringing en stembegunstiging
in de Limburgse tongval, par J. Leenen.
- Akke met zijn makke, par O.
Leys.
- Iets over « spookwoorden »,
par J..J. Mak.
- Oudtestamentische voornamen, in
Zeeland, par P.J. Meertens.
- Een drietal notities, par L.C.
Michels.
- Kozen en koezelen, par J.L.
Pauwels.
- Bilabiale w – labiodentale v,
par W. Pee.
- Nederlands spade, Oergermaans* spaöö(ri),
par C. Peeters.
- Iets over etymologische woordenboeken,
par E. Polome.
- Nominale -s-varianten, par K.
Roelandts.
- Wat grootouders niet zien (Oogentroost
vs 623), par A. Sassen.
- Zur Reflexion der sozialen Komponente
in der Onomastik, par D. Stellmacher.
- Gruuthusiana, par C.F.P. Stutterheim.
- Nog even over gemouilleerde konsonanten
in het Aalsters, par V.F. Vanacker.
- Een omstreden assimilatie en wat fonologische
theorie, par J. Van Bakel.
- Lambert ten Kate's « Gemeenlandsche
Dialect », par B. van den Berg.
- De syntactische geschiedenis van « toe-eigenen
», par G.A. Van Es.
- Barnouw over goeie, rooie, kwaaie,
par O.B. Van Haereingen.
- Het toponiem boerenleger, par
B. Van Passen.
- Een vergeten klankwet, par A.
Weijnen.
- Aspecten van de ronding van de zachtlange
e in het (Middel) Vlaams, par K. Willemyns.
20 euros (code de commande : 02858).
[VAN
MEERBEECK (Lucienne)]. Miscellanea Lucienne Van Meerbeeck. Bruxelles, Archives et Bibliothèques
de Belgique, 1971. In-8° (160 x 245 mm.) broché,
304 p., illustrations hors texte.
Il s'agit du
rare tome XLII, n° 1-2 - 1971 de la revue Archives
et Bibliothèques de Belgique.
Table des matières
:
-
Introduction, par C. Tihon.
- Bibliographie L. Van Meerbeeck,
par D. de Stobbeleir.
- Over het behoud van de interne structuur
der archief-fondsen. De papieren van het Officie fiscaal van Brabant,
par J. Baerten.
- Post-graduate onderwijs in de rechten
te Gent (1777), par J. Buntinx.
- De enquête van 1784 over het
ambachts-wezen in de Oostenrijkse Nederlanden. Bijdrage tot een
kritisch onderzoek, par H. Coppejans-Desmedt.
- Les cartes dans les dépôts
d'archives et dans les bibliothèques, par A. de
Smet.
- Bibliothèques et livres. Bibliographie
analytique, par Fr. de Vrieze.
- L'automation au service des Sciences
Humaines, par C. Douxchamps-Lefèbvre.
- De betekenis van het blootsvoets lopen
in de middel-eeuwen, voornamelijk in de 12de eeuw, par W.
M. Grauwen.
- Les livres de raison de l'Archiduc
Albert (1612-1618), par J. Lefèvre.
- Les archives de l'abbaye des Prémontrés
d'Averbode à la fin de l'Ancien Régime, par
Pl. Lefèvre.
- Trois lettres inédites du cardinal
de Granvelle, par E. Lejour.
- La disparition des archives de la
nonciature de Flandre, par Ph. Muret.
- Onkosten voor de stichting van het
Mechelse Thabor-klooster, par E. Persoons.
- Une renonciation à des fiefs
en Hainaut (1372), par A. Scufflaire.
- Un élément d'information
sur le taux d'alphabétisation en Brabant à la fin
du XVIIIe s. : la déclaration du peuple belgique de janvier-février
1790, par M. Soenen.
- Les sources de l'histoire économique
de la Belgique aux Archives Datini à Prato (fin XIVe-début
XVe s.), par M.-R. Thielemans.
- Gachard et les archives contemporaines,
par C. Tihon.
- Voorstel van regels voor het ordenen
en inventariseren van onde gemeentearchieven, par M. Van
Haegendoren.
- « Voetnoot » bij urbs, suburbium
en vetus urbs, par C. Wyffels.
- Les archives de famille et l'histoire
domaniale, par M. Yans.
18 euros (code de commande : 02863).
[VERHAEREN (Émile)]. LEGAVRE (Léon) — Verhaeren et le peuple. Bruxelles, Maison Nationale d'Édition L'Églantine, [ca 1927]. In-8° (148 x 209 mm.) broché, 94 p., quelques illustrations, ex-libris de Fernand Martin dessiné par Bertrand Gobbaerts, exemplaire démuni de sa couverture.
Table des matières
:
- En
ce temps-là.
- Les Flamandes.
- Les Moines.
- L'évolution de la mentalité
belge.
- L'analyse de soi-même et le pessimisme.
- Le poète des gueux.
- Le poète social.
- La philosophie de Verhaeren.
- Verhaeren et la guerre.
- Aimez la vie.
- Bibliographie des œuvres principales
de Verhaeren.
Bibliographie :
- « Liste de livres publiés
d'avril 1927 à juin 1927 », dans Bulletin
de l'Association Guillaume Budé, n° 16, juillet
1927. p. 71.
7 euros (code de commande : 02846).
[WAVRE].
Wavre, ville et franchise du roman pays de Brabant. Wavre, Ministère de la Culture Française,
1972. In-8° (215 x 229 mm.) broché, 80 p., illustrations.
Catalogue de
l'exposition éponyme réalisé à l'occasion
du 750e anniversaire de l'octroi des libertés communales
1222-1972.
Introduction :
Le samedi 23 avril 1222, en la fête de
saint Georges, le duc Henri Ier de Brabant concédait à
la ville de Wavre une charte de franchise. Il consacrait ainsi
sur le plan politique et juridique l'évolution économique
et sociale du bourg.
L'agglomération, déjà citée
en 1086, s'était développée aux abords de
la Dyle, au croisement des grands chemins de Bruxelles-Namur et
de Nivelles-Louvain.
Des artisans et des commerçants y tenaient
boutique et des marchés attiraient chaque semaine les habitants
des villages voisins. Une classe sociale, détachée
de la terre, s'affirmait face au seigneur et ressentait un besoin
de libertés.
Dans une charte de 1209, les « burgenses »
ou bourgeois de Wavre sont cités comme témoins,
après le « villicus » ou intendant
de la seigneurie mais avant les autres habitants de la villa ou
domaine rural.
Avec l'accord de leur seigneur, les bourgeois
wavriens demandent et obtiennent du duc de Brabant l'octroi des
libertés dont jouissent les bourgeois de Louvain.
La charte de 1222 en est le témoignage
officiel. Cet événement marquait un véritable
tournant dans l'histoire de la cité. Le commerce local
et les marchés vont connaître un essor remarquable
qui se maintiendra à travers les siècles malgré
les guerres, les incendies et les épidémies. Les
marchés libres vont se tenir les mercredis et les samedis.
Les boutiques et les échoppes se multiplient et de nombreuses
hôtelleries et auberges peuvent accueillir les voyageurs
de passage, les marchands étrangers et les paysans des
alentours.
L'exposition, organisée par le Cercle
Historique et Archéologique de Wavre et de la Région,
a pour but de célébrer cet anniversaire et de montrer
aux visiteurs, par l'objet et le document, les divers aspects
de l'histoire de Wavre à travers les siècles.
10 euros (code de commande : 02861).
WOYTACEK (Carl) — Lehrbuch der Glasbläserei einschließlich der Anfertigung der Aräometer, Barometer, Thermometer, maßanalytischen Geräte, Vakuumröhren und Quecksilberluftpumpen. Mit Anleitungen für die Messnug des Vakuums, der Quecksilberdampflampen, Justierung der Instrumente, Arbeiten an der Hochvakuumpumpe und die Behandlung des Quecksilbers. Zweite, neubearbeitete und erweiterte Auflage. Wien, Julius Springer, 1932. In-8° (165 x 236 mm.) sous reliure d'éditeur, VII, 319 p., (Collection « Technisch-gewerbliche Bücher » Band 7), exemplaire en très bon état.
Avant-propos :
Nach Überwindung mannigfaltiger Schwierigkeiten
kann ich hiermit der Fachwelt endlich die seit langem erwartete
neue, zweite Auflage meines « Lehrbuches der Glasbläserei
», das seit einigen Jahren vergriffen war, vorlegen. Die
technischen Fortschritte erforderten eine völlige Umarbeitung,
ich möchte fast sagen eine Neugestaltung. So sind die neuen,
in den letzten Jahren aufgekommenen Glassorten behandelt, der
Spannungsprüfer und die Spannungen im Glas, sowie das Verspiegeln,
Erweiterungen, die sicherlich von allen Berufsangehörigen
begrüßt werden. An Apparaten und Instrumenten sind
neu aufgenommen und einer gründlichen Beschreibung und Behandlung
zugeführt : das Präzisionsbarometer, das Photothermometer,
die Leuchtröhren, verschiedene Metallpumpen, unter anderen
die neue Diffusionspumpe aus Glas, ferner die Universalteilmaschine,
der Gasometer nach Wohlrab, ein Quecksilberfiltrier- und -trockenapparat.
Entsprechend der Vermehrung und Neubearbeitung
des Textes ist auch das Abbildungsmaterial verbessert und ergänzt
worden. Se habe ich auch einige neue Bilder gebracht, die den
Arbeitsgang in den verschiedenen Phasen photographisch wiedergeben
und das Verständnis des Dargestellten wesentlich erleichtern
werden.
Alles in allem hoffe ich, daß die neue
Auflage meines auf Grund jahrzehntelanger Werkstättenerfahrung
und erprobter Unterrichtsmethodik geschriebenen Buches nicht nur
für die neuen Jünger unserer Kunst ein Helfer und Berater
sein wird, sondern ich möchte auch wünschen, daß
es den erfahrenen Berufskollegen gute Dienste leisten möge.
Allen denjenigen, die mir auch bei dieser zweiten
Auflage ihre Unterstützung durch Beistellung von Abbildungen,
Daten usw. angedeihen ließen, danke ich bestens, ebenso
auch meinem neuen Verlag für die interesse- und verständnisvolle
Herstellung und sorgfältige Ausstattung.
35 euros (code de commande : 02856).
La prochaine mise
à jour
aura lieu
le mardi 18 novembre 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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