lundi 17 avril 2023

Les « nouveautés » du 18 avril.

 MISE À JOUR DU 18 AVRIL 2023

N'hésitez pas à me contacter
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
 
 
 
 
Vient de paraître :

DEVILLERS (Léopold) — Du grand escalier de l'église de Sainte-Waudru à Mons. [Marcinelle], Éditions Walden & Whitman, 2023. In-8° (170 x 240 mm.), 23 p., une illustration.
  Il s'agit de la réimpression de l'article paru en 1859, dans le tome II des Annales du Cercle archéologique de Mons.

 


 

En préambule :
   Nous nous proposons d’essayer de résoudre une question qui a bien son importance et qui mérite l'attention de tous ceux qui s’intéressent aux monuments du pays, savoir : si le grand escalier de l’église de Sainte-Waudru doit être complètement démoli ou seulement modifié ?
   Nous savons qu’administrativement cette question a reçu une solution dans ce dernier sens. Mais, avant que l’on mette la main à l’œuvre, nous voulons examiner si la démolition de l’escalier ne serait pas de beaucoup préférable à une amélioration quelconque.
   Que l’on veuille bien ne pas se méprendre sur le motif qui nous guide, en écrivant ces quelques pages. Notre seul désir est d'éclairer par une suite d’observations qui permettront d’asseoir une opinion impartiale, en-dehors de tout préjugé.
   Notre écrit se divise en trois parties. Nous rappelons, d'abord, d'après les archives de l’ancien chapitre de Sainte-Waudru, ce qui a existé antérieurement au grand escalier qui nous occupe; puis, nous retraçons l’historique de cette construction: enfin, nous arrivons à la solution de la question posée.

6 euros (code de commande : 00341).

 

[ARDENNE]. L'Almanach des vieux Ardennais. Traditions et saints du printemps. Bruxelles, Crédit Communal, 1992. In-4° (212 x 297 mm.) broché sous couverture à rabats, 174 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (publication du Musée en Piconrue (Bastogne), « Art religieux et croyances populaires en Ardenne et Luxembourg », n° 7), exemplaire en très bon état.

 

Table des matières :
   1. Le calendrier.

      - Au rythme du temps. Le calendrier des origines au XIXe siècle, par Benoît-Michel Tock.
      - Les saints du calendrier, hier et aujourd'hui, par André Haquin.
      - Un vénérable « Légendier des Saints » à l'abbaye de Saint-Hubert, par Jacques Charneux.
      - L'almanach des vieux Ardennais, par Jean-Marie Doucet.
   2. Travaux et dictons du printemps.
      - Les travaux et les jours, par Jacques Charneux.
      - Quand faut-il planter ?, par Yves Bastin.
      - Les fêtes du Seigneur et de ses saints dans la météorologie printanière, par Raymond Mouzon.
   3. Saints et coutumes du printemps.
      - Mars, avril, mai, juin, par Thierry Scholtes, Yves Bastin, Colette Muraille, Roger Kauffmann, André Choque, Jean-Luc Duvivier de Fortemps, Julie Evrard, Nelly Legrand-Istace, Jules Borre.
   4. Catalogue.
      - La statuaire des saints de printemps du Luxembourg : évolution stylistique, par Jean-Jacques Bolly et Jean-Marie Lequeux.
      - Le retable de saint Quirin, par Livia Depuydt-Elbaum.
   Index.

15 euros (code de commande : 00335).

 

AUCLAIR (Marcelle) Toya. Paris, Gallimard, 1927. In-8° (122 x 190 mm.) broché, 221 p., un des 850 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre destinés aux Amis de l'Édition Originale (n° 715), exemplaire en très bon état.
  Édition originale.



Notice de la réimpression parue aux éditions Les Lapidaires, en 2022 :
   
Longue nouvelle d’orfèvre, d’une noirceur magnétique, Toya (1927) met en scène une vieille fille chilienne, une solterona, affligée d’une indicible laideur, qui se dessèche, se prend à aimer son beau-frère, arrive jusqu’à la pensée du crime, jusqu’à l’idée de fratricide.
   Sa vie entière, elle se punit, s’exile, s’enferme, se claustre parmi ses chimères. Et quand elle ne s’autoflagelle pas, ce sont les interdits et le poids de la religion qui la musèlent, à l’âge où ses sens bouillonnants auraient pu – auraient dû ! – pulvériser le carcan. Tout conspire à faire d'elle le parangon de la vieille fille macérée par l’amertume et les viletés, imbue d’une étrange rancœur et qui veut aggraver son mal.


18 euros (code de commande : 00331).

 

AUQUIER (André) — Nuit de braconne. Bomal-sur-Ourthe, Éditions J. Petitpas, 1976. In-8° (145 x 210 mm.) broché, 135 p., illustrations en noir, exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   André Auquier a fait paraître de nombreux reportages traitant de la faune et de la flore des bois, des champs, des marais ; du braconnage et de la chasse.
   - De la St-Hubert à la St-André.
   - Crépuscule automnal.
   - La mort du vieux chêne.
   - Nichée de faisans, hardiesse de faisandeaux.
   - De la bécasse au vanneau.
   - Mai du muguet, ou des naissances au marais.
   - Bilan de Nemrod,
   etc...
   L’auteur affectionne tout ce qui a trait aux mœurs du gibier à plume et à poil.
   Le monde passionnant des gardes-chasse et des braconniers, on le retrouve dans Nuit de braconne, un conte ardennais où l'on découvre les espaces sylvestres en toutes saisons.
   La trame de cet ouvrage fait suivre une enquête difficile, pour aboutir à une procédure basée sur le code de Droit canonique.
   Le soin de conclure est laissé au lecteur, puisque « Le doute subsista... ».

12 euros (code de commande : 00330).

 

BAILLIEN (Henry) — Chronologische Inventaris der Oorkonden van het St-Jacobsgasthuis te Tongeren, (1233-1619). Brussel, Paleis der Academiën, 1958. In-8° (140 x 220 mm.) sous reliure toilée d'éditeur, 221 p., 1 planche hors texte, (collection « Koninklijke Commissie voor Geschiedenis »), exemplaire en parfait état.


 

Introduction :
   Het St-Jacobsgasthuis van Tongeren was een der talrijke herbergen voor pelgrims, die in de Nederlanden en Frankrijk opgericht werden, met de bedoeling de bedevaarders naar Santiago de Compostella voedsel en nachtverblijf aan te bieden.
   Zijn stichtingsdatum is ons niet bekend. Nochtans, zoals we verder zien zullen, genoten de bedevaarten naar Santiago, in de XIde eeuw reeds, in onze gewesten een zekere populariteit. Als we er rekening mee houden, dat de noodzakelijkheid tot de oprichting van een gasthuis te Tongeren, zich zekere tijd moest laten gevoelen, vooraleer godvruchtige zielen tot zijn stichting bijdroegen, kan het bezwaarlijk ouder dan het midden van die eeuw zijn.
   Anderzijds weten we dat het omstreeks 1195 reeds bestond ; in de hierna in regestvorm uitgegeven oorkonde van 28 october 1235 wordt inderdaad gezegd dat, ongeveer 40 jaar vóór 1235, een lid van het geslacht van Mulken een legaat aan bedoeld hospitaal gedaan had.

10 euros (code de commande : 00320).

 

[BELGIQUE - EXPLOITATION DES MINES]. Les lois de 1791 et 1810 régissant les concessions de mines en Belgique. Journée d'études organisée à l'occasion du bicentenaire de ces lois fondatrices, Mons, octobre 1991. Mons, SAICOM, 1993. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 89 p., exemplaire en très bon état.

Table des matières :
   
- Introduction, par M. Bruwier.
   - Les fondements juridiques de l'exploitation minière en Belgique, de l'ancien régime au lendemain de la révolution de 1830, par N. Caulier-Mathy.
   - La région du Centre et la législation française sur les mines (1791 et 1810), par J. Liébin.
   - L'application des lois de 1791 et 1810 dans le bassin de Charleroi, par J.L. Delaet.
   - Autour et en marge des lois de 1791 et 1810 : les forfaits du Rieu-du-Cœur, par B. Clerfayt.
   - Modifications et compléments aux lois des 21 avril 1810 et 2 mai 1837 sur les mines en Belgique : la loi du 5 juin 1911, par Ph. Delforge.
   - Les conséquences à long terme de la loi de 1810 si politique sociale des sociétés houillères et leurs rapports à l'État et aux mineurs, en France, par R. Trempé.
   - Les modalités de concession du charbonnage du Grand-Hornu après les lois de 1791 et 1810, par M. Bruwier.

8 euros (code de commande : 00317).

 

BERTRAND (Mathieu), CHENUT (Nicolas) et GENICOT (Luc Francis, dir.) — Les églises paroissiales de Wallonie (1830-1940). Sélection raisonnée de l’inventaire. Volume 5 : Province du Luxembourg. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2011. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 189 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « Inventaires Thématiques »), exemplaire en très bon état.
   Publication en voie d'épuisement chez l'éditeur !



Table des matières :
   - Avertissement général.
   - Arlon - Église Saint-Martin.
   - Aubange - Église Notre-Dame du Rosaire.
   - Barvaux - Église du Sacré-Cœur de Jésus.
   - Bende (Jenneret) - Église Saint-Martin.
   - Bertrix - Église Saint-Étienne.
   - Bouillon - Église Saints-Pierre-et-Paul.
   - Cherain (Rettigny) - Église Saint-Lambert.
   - Chiny - Église Sainte-Walburge.
   - Étalle - Église Saint-Léger.
   - Èthe - Église Saints-Pierre-et-Paul.
   - Fauvillers (Wisembach) - Église Sainte-Anne.
   - Florenville - Église de l'Assomption de la Vierge.
   - Grand-Halleux - Église Saint-Laurent.
   - Grandménil - Église Saints-Maurice-et-Compagnons.
   - Habay-la-Neuve - Église Saint-Nicolas.
   - Halanzy (Battincourt) - Église Saint-Nicolas.
   - Halma - Église Saint-Remacle.
   - Harre - Église Saint-Hubert.
   - Hondelange - Église Saint-Remacle.
   - La Roche-en-Ardenne - Église Saint-Nicolas.
   - Latour (Chenois) - Église Saint-Pierre.
   - Libin - Église Notre-Dame du Carmel.
   - Mirwart - Église Saint-Roch.
   - Morhet - Église Saint-Denis.
   - Mussy-la-Ville - Église Saint-Pierre.
   - Nives - Église Saint-Martin.
   - Noirefontaine - Église Saints-Cosme-et-Damien.
   - Ochamps - Église Saint-André.
   - Paliseul - Église Saint-Eutrope.
   - Redu - Église Saint-Hubert.
   - Resteigne - Église Notre-Dame.
   - Robelmont - Église Saint-Martin.
   - Saint-Mard - Église Saint-Mard.
   - Saint-Vincent - Église Saint-Roch.
   - Samrée (Bérismenil) - Église Saint-Hubert.
   - Tavigny (Cetturu) - Église Saint-Sébastien.
   - Tellin - Église Saint-Lambert.
   - Vielsalm (Salmchâteau) - Église Saint-Servais.
   - Virton - Église Saint-Laurent.
   - Annexe.

10 euros (code de commande : 00336).

 

CLAUDEL (Paul) L'endormie. Phototypie du manuscrit. [Paris], Champion, 1925. In-4° en ff. sous étui, 29 ff. n. ch., un des 130 exemplaires sur japon.


Extrait de l'article des Nouvelles littéraires :
   J'ai commencé à écrire aux alentours de ma quatorzième année. Un fureteur a même retrouvé récemment dans la fosse aux ours de l'Odéon, une pièce satirique L'Endormie que j'avais dû composer entre ma quatorzième et ma quinzième année [vers 1882 ou 1883]. Ce qu'il y a de curieux, c'est qu'elle était déjà écrite sous cette forme de « verset claudélien », comme on dit d'une façon qui me déplaît assez.
   Édouard Champion me dit qu'il va faire de cette première pièce une reproduction photographique à peu d'exemplaires.



Extrait de l'étude de Marianne Mercier-Campiche à propos de la date réelle de l'écriture de L'Endormie :
   
Le problème chronologique de L'Endormie se présente de la manière suivante :
   H. Mondor a montré qu'il y avait dans L'Endormie des « affinités visibles avec
Rimbaud ». Or Claudel a découvert Rimbaud avec Les Illuminations, publiées en mai 1886. Il en résulte que L'Endormie n'a pu être écrite avant 1886. On arrive à la même conclusion quand on considère les dates des premières éditions. H. Guillemin a attiré l'attention sur le fait que Claudel, en 1925, avait lui-même indiqué la date de 1886 dans l'édition de L'Endormie (130 exemplaires en fac-similé, E. Champion, 1925) (La « conversion » de Paul Claudel, dans Les Études classiques, T. XXV, Namur, 1957, p. 38). P.-O. Walzer a fait valoir en outre que dans la Bibliographie de E. Sainte-Marie Perrin (Bloud et Gay, 1926) dont l'auteur était « renseignée de première main », et dans l'édition des Morceaux choisis (N.R.F. 1925), « composée selon toute vraisemblance, et avec beaucoup de soins, par Claudel lui-même », figure aussi la date de 1886 (Bulletin de la Société Paul Claudel, n° 5). P. Moreau, après avoir admis la date de 1883 (Introduction au Rire de Paul Claudel, Cahiers Paul Claudel II, p. 13) s'est rallié à 1886 (Bulletin de la Société Paul Claudel, n° 7, mai 1961). La date indiquée dans l'édition Champion et dans les Morceaux choisis n'a pas empêché pourtant Claudel de déclarer la même année à F. Lefèvre qu'il avait composé cette pièce « entre (sa) quatorzième et (sa) quinzième année ». Il est clair que ce propos lâché au hasard d'une conversation ne saurait l'emporter sur les indications mûrement réfléchies des éditions, à quoi s'ajoute l'argument de Mondor. Malgré l'apport Mondor-Guillemin, le préjugé en faveur de la date précoce est resté tenace. J. Madaule a adopté 1882 ou 1883 dans l'édition du Théâtre de Claudel, I, Pléiade, 1951, puis 1888 dans l'éd. de 1964, faite en collaboration avec J. Petit. Son premier choix l'a porté à négliger l'étude de L'Endormie jusque dans l'éd. 1964 de son Drame de Paul Claudel, entièrement mise à jour, sous le prétexte erroné (voir Mondor) que cette pièce était antérieure à la lecture de Rimbaud et que « Claudel ne s'était pas trouvé lui-même » (p. 15). L. Chaigne a donné tour à tour la date précoce erronée, puis la date postérieure, sans justification (Vie de Paul Claudel, pp. 38 et 258). Dans une théorie récente, J. Petit ignore à son tour l'apport décisif Mondor-Guillemin. Il postule, comme nous l'avons déjà noté plus haut, que L'Endormie a été écrite après Une Mort prématurée. L'Endormie, « nettement parodique, semble-t-il » serait « contemporaine de la destruction d'Une Mort prématurée ; elle marque en effet un mouvement de réaction contre la poésie qui suppose à la fois tentation et refus, et ne se comprend guère si Claudel n'avait encore rien écrit » (Essai d'analyse et de situation, dans Cahiers Paul Claudel n° 2, pp. 158-159). À partir de ces vues contestables, Petit en vient à adopter une date trop tardive pour L'Endormie. La date de 1888 proposée par lui est exclue : le comité de lecture de l'Odéon, auquel le jeune Claudel avait envoyé L'Endormie, a en effet refusé cette œuvre par décision du 19 janvier 1888, ce qui suppose une rédaction antérieure.


 

Bibliographie :
   - Lefèvre (Frédéric), Une heure avec M. Paul Claudel, poète et dramaturge, dans Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques du samedi 18 avril 1925 - 4e année, n° 131, pp. 1, 2 et 6.
   - Mercier-Campiche (Marianne), Le théâtre de Claudel, pp. 11-22.

30 euros (code de commande : 00333).

 

DELATTRE (Achille) — L'héritage Antoine Coulisse. Wasmes, Éditions UG [Urbain-Godefroid], 1950. In-8° (165 x 226 mm.) broché, 107 p., exemplaire en bon état.
   Un ouvrage peu courant du bourgmestre de Pâturages.



Avertissement de l'auteur :
   L'histoire qui va suivre a été constituée de différents faits vécus par des personnages divers complétés d'imagination.
   C'est une fantaisie sans prétention, parfois un peu outrancière dans sa forme, qui vise, par cela même, à la distraction du lecteur, autant qu'à peindre des caractères et des sentiments. Dans ce but aussi, nous avons laissé dans la bouche de nos personnages, certaines expressions et mots du terroir. On en trouvera la pointée et la signification dans le Glossaire qui figure à la fin du volume.

17 euros (code de commande : 00338).

 

[JAPON]. L'Homme et son image. Bruxelles, Crédit Communal, 1989. In-4° (230 x 300 mm.) broché, 386 p., nombreuses illustrations en couleurs, dos insolé.
   Publication réalisée à l'occasion des manifestations Europalia Japon 1989.


 
 

Table des matières :
   
- Avant-propos, par Hiroshi Ueki, Yasue Katori, Jacques Groothaert et François Narmon.
   - Introduction à l’histoire de l’art japonais, par Nobuyoshi Yamamoto.
   - Lignes de force dans l’histoire de la culture et de l’art japonais, par Willy Vande Walle.
   - L’homme et son image, par Chantal’Kozyreff.
   - Commentaire, par Willy Vande Walle.
   - Préhistoire.
      - L’aube de l’histoire du Japon, par Willy Vande Walle.
   - Masques.
      - Un éloquent silence..., par Karel Hellemans.
   - Panthéon bouddhique.
      - Le bouddhisme japonais et son origine chinoise, par Willy Vande Walle.
   - Destinées.
      - Sur la terre comme aux enfers, par Robert Duquenne.
   - Shinto.
      - Le corps des dieux, par Alain Rocher.
   - Portraits.
      - La figure humaine dans l’art japonais, par François Berthier.
   - Environnement.
      - L'homme et son environnement, par Chantal Kozyreff.
   - Nouvelle esthétique.
      - La peinture des lettrés, par Willy Vande Walle.
   - Aperçu chronologique de l’histoire du Japon.
   - Bibliographie sélective.

15 euros (code de commande : 00332).

 

JEAN DE HAYNIN — Les mémoires de messire Jean, seigneur de Haynin et de Louvegnies, chevalier, 1465-1477. Tomes I et II (complet). Mons, Hoyois, 1842. Deux volumes in-8° (157 x 238 mm.) débtochés, t. I : XIV, 144 p., t. II : [1 (faux-titre du tome II)], [1 bl.], [1 (titre du tome II)], [1 bl.], [206 (pp. 145 à 350], [1 (liste des membres de la Société des Bibliophiles)], [1 bl.] p., exemplaire du tirage limité à 100 sur Hollande « réservés au commerce » et portant les signatures de Rénier Chalon et de Camille Wins respectivement président et secrétaire de la Société des Bibliophiles Belges séant à Mons, couvertures défraîchies présentant des manques.
  Il s'agit du tome 11 des publication de la Société des Bibliophiles Belges séant à Mons. 



   Si cet ouvrage est rare, il ne présente pas moins quelques problèmes de méthodologie : voyez l'article de Joseph Van den Gheyn.
Introduction de Rénier Chalon :
   Il serait inutile, je pense, d'insister sur la valeur historique des Mémoires du Sire de Haynin. Déjà l'ancienne Académie de Bruxelles, dans le siècle dernier, puis, plus récemment, la Commission d'histoire du royaume des Pays-Bas en avaient apprécié l'importance, et avaient mis cet ouvrage au nombre de ceux qu'elles se proposaient de publier.
   Le manuscrit autographe, ou au moins original, de ces Mémoires appartenait en dernier lieu à Mr Del Marmol, et figure dans le catalogue de la vente de ses livres [le 1er octobre 1784] sous le n° 1967. On ignore encore ce qu'est devenu ce manuscrit. Un instant j'avais cru le reconnaître dans celui de la bibliothèque Laurentienne, à Florence, d'après la description qu'en donne Mr. P. Lacroix (Jacob, bibliophile), et surtout d'après une lettre de Mr Del Furia, conservateur en chef de cette bibliothèque, lettre dans laquelle il disait considérer ce volume comme autographe.
   Sur ma demande, j'obtins de S. A. I. et R. le Grand-Duc l'autorisation de faire prendre une copie du manuscrit de Florence, et Mr Del Furia voulut bien se charger d'en surveiller l'exécution et de la collationner. Il eut de plus l'extrême obligeance de m'envoyer un fac-simile de son manuscrit.
   Ce manuscrit, dont l'écriture me parait être de la fin du seizième siècle, sinon du dix-septième, ne contient, comme celui de la bibliothèque de Bourgogne, que les quatre premières parties formant le tome Ier de cette édition ; et c'est sur la copie de Florence, comparée à celle de Bruxelles, que ce premier volume a été imprimé. Mr Émile Gachet, attaché à la Commission royale d'histoire, a bien voulu se charger de cette collation ; c'est dire assez qu'elle a été faite avec soin et exactitude.
   On savait que l'académicien Gérard, qui devait publier les Mémoires du Sire de Haynin dans la collection de l'Académie, en avait fait une copie sur le manuscrit de Del Marmol, et que cette copie se trouvait avec toute sa bibliothèque réunie à celle de La Haye. Les copies de Gérard ne passent pas pour très-fidèles, mais ici on n'avait plus à choisir, et, pour compléter l'ouvrage, force fut d'y avoir recours. Je dois à la complaisance et aux bons offices de Mr Holtrop, bibliothécaire du roi, à La Haye, la transcription de tout ce qui forme le second volume.
   Il est à remarquer que, dans cette partie des Mémoires, l'orthographe est tout-à-fait différente de celle des autres parties. Ce n'est plus, ici du français, mais bien du wallon, du rouchi, tel que le parlent encore les paysans du Hainaut ; et cela est surtout sensible dans la forme des verbes. Ainsi on trouve : il veusiste pour ils veulent ; elle voloite, elles voulaient ; il mirte, ils mirent ; ils livrerte, ils livrèrent, etc., etc.
   Mr le baron de Reiffenberg, dont il est impossible de ne pas rappeler le nom quand il s'agit de travaux historiques relatifs à notre pays, avait le premier publié un fragment considérable de ces Mémoires, dans sa belle édition de l'Histoire des ducs de Bourgogne de Mr de Barante. Depuis, le récit de la bataille de Mont-le-Héry a été de nouveau imprimé, à la fin du rapport sur les bibliothèques d'Italie, par le bibliophile Jacob, qui paraissait ignorer que notre savant confrère, Mr de Reiffenberg, eût déjà fait connaître ce passage.
Bibliographie :
   - Devillers (Léopold), xxx, dans Biographie nationale, t. 8, col. 806-807.
   - Van den Gheyn, (Joseph),
Le manuscrit original des mémoires du sire de Haynin, dans Bulletin de la Commission royale d'histoire, 70, 1901, pp. 44-59.

Vendu.

 

LAVILLE (Henri) — Cet âge est sans pitié. Roman. Paris, René Julliard, 1948. In-8° (145 x 195 mm.) broché sous jaquette illustrée par L. Scrépel, 233 p., exemplaire non coupé et en parfait état.
   Un ouvrage peu courant qui témoigne de la dure réalité de la vie des enfants placés dans les orphelinats...



Sur la jaquette :
   Henri Laville, dont la critique avait remarqué le premier livre Petite Frontière, n'a pas craint de s'attaquer ici à l'une des hontes de notre époque : « les bagnes d'enfants ».
   Il s'agit d'un exemple pris sur le vif, sinon d'expérience vécue : il nous raconte avec une simplicité et une sobriété, assez rares à notre époque, la vie quotidienne de ces jeunes êtres, leurs démêlés avec les « pions », la cruauté souvent inconsciente, fatale d'ailleurs, de ces derniers. Car, ce sur quoi Laville met avant tout l'accent, c'est que le régime imbécile auquel est soumis la « mauvaise graine » ne tarde pas à faire de ces jeunes gens de bonne volonté qui en ont la garde, des êtres aussi dénués de charité et de grandeur d'âme que les malheureux dressés dans ces pépinières de mauvais sujets, et qui sortent de là irrémédiablement perdus.
   Mais chacun des « pions » a aussi sa vie personnelle avec ses joies et ses souffrances, ses amours, ses aventures qui s'enchevêtrent et se mêlent à cette ambiance démoralisante. Et ce sera celui qui était le plus fort physiquement et moralement, celui qui avait le plus de foi, qui finalement s'abandonnera au désespoir.
   Cette histoire, où l'amour et l'amitié tiennent une place d'autant plus grande que le décor en est atroce, rend un son vrai et humain qui ne pourra manquer de toucher les lecteurs et de susciter en eux un mouvement de révolte contre tant de possibilités bêtement gâchées.
Bibliographie :
   - Debowski (Laurence) et Perrin (Jean-Paul),
Henri Laville (1915-1958), enseignant, écrivain et journaliste, ressource en ligne sur le site Vu du Bourbonnais.

15 euros (code de commande : 00322).

 

LORDAT (Jean-Charles-Marie-Roger de) — Heurs et malheurs languedociens. Préface du duc Lévis-Mirepoix. Toulouse, Privet, 1957. In-8° (135 x 185 mm.) broché, 254 p., (collection « Visions Méridionales »), exemplaire du Service de Presse, non-coupé.

 

Sur la couverture :
   De formation et de tradition languedociennes, l'auteur, resté profondément uni aux deux Languedoc pyrénéen et méditerranéen, s'est plu à évoquer en six études les grandes heures de sa Province dans la joie et dans l'épreuve.
   Le premier de ses essais (Le trésor Cathare) retrace précisément la vie de cette grande civilisation occitane qui, à une heure de son histoire, aurait pu prétendre à la primauté nationale. Qu'elle ait dû s'incliner au lendemain du drame cathare ne donne que plus de prix à son ralliement sans réserve à l'unité française.
   C'est bien au-delà de cette coupure historique que portent trois autres études révélant l'appel ancestral de l'âme languedocienne vers le large (Marins d'autrefois), sa part active à l'élaboration d'un monde nouveau au lendemain de 1789 (Cinquante années d'évolution) et à la défense de la culture et de l'esprit français dans les luttes du XXe siècle (Hommage aux soldats diffamés du Languedoc et du Roussillon).
   Les deux derniers essais enfin évoquent deux grandes rencontres du destin français avec le domaine languedocien dans l'histoire littéraire (Racine à Uzès) et dans l'histoire nationale (Quand le roi de France portait un nom languedocien).
   Réunies très librement sans aucun souci de coordination artificielle, pour une large part appuyées sur des documents inédits, ces études procèdent d'une même inspiration profonde : la foi en la mission d'avenir d'une province dont le passé a permis d'établir les assises de la plus grande France.

10 euros (code de commande : 00319).

 

LOSSEAU (Léon) — L'outillage bibliographique de la Belgique. Examen de la communication faite par M. Eugène Bacha, Conservateur à la Bibliothèque royale, à l'Assemblée générale du 9 janvier 1916 de la Société des Bibliophiles & Iconophiles de Belgique, et intitulée « À la recherche des publications belges ». Lecture faite par M. Léon Losseau à l'assemblée générale du 11 janvier 1920 de la Société des Bibliophiles Belges séant à Mons. Mons, Dequesne, 1920. In-8° (172 x 258 mm.) demi-basane beige, dos à 4 nerfs, couverture conservée, 77 p., bel exemplaire dédicacé à Maurcie-A. Arnould.
   Il s'agit d'un extrait du tome 2 du Bulletin de la Société des Bibliophiles Belges séant à Mons.


 

 Sur les circonstances de cette publication :
   C'est à la Société des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique que M. Bacha donna lecture de son travail. C'est à la même Société que je donnai lecture de ma réponse et ce fut à l'assemblée du 16 mars 1918.
   La notice de M. Bacha fut publiée in-extenso dans l'Annuaire de la Société. Ma réponse, d'après les usages, eut aussi dû paraître in-extenso dans l'Annuaire. Le Comité en décida autrement et sans même me laisser le choix de préférer l'ajournement à un an de l'impression de mon texte, choix qu'il avait laissé à d'autres, m'imposa de « faire un résumé » de ma communication, « résumé succinct qui en donne la substance. » Je répondis : « le pamphlet auquel elle était une réponse ayant paru intégralement, sa publication intégrale s'impose. »
   C'est dans ces conditions, puisqu'on refusait à ma réponse la publicité qu'on avait libéralement accordée à M. Bacha, et puisque ma réponse n'était pas sortie du cercle des rares membres qui assistent aux assemblées de la Société des Bibliophiles et Iconophiles, que, dès la reprise de ses séances, j'en lis une seconde lecture à la Société des Bibliophiles belges séant à Mons. La Société décida l'impression de ma notice dans son Bulletin.
   Et c'est ainsi qu'à un travail publié par la Société des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique un membre de cette société s'est trouvé obligé de publier sa réponse dans le recueil d'une autre société.
   Je devais cette explication à ceux qui, non informés, seraient fondés à me le reprocher.

 

 

 20 euros (code de commande : 00318).

 

[LOTTO (Lorenzo)] — Lorenzo Lotto. 1480-1557. Paris, Réunion des Musées Nationaux, 1998. In-4° (242 x 280 mm.) broché, 237 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, pli au coin inférieur du premier feuillet de couverture.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée aux Galeries nationales du Grand Palais, à Paris, du 13 octobre 1998 au 11 janvier 1999.

 


 

En quatrième de couverture :
   Artiste secret et tourmenté, Lorenzo Lotto a parcouru l'Italie pendant la première moitié du XVIe siècle, dans une quête inlassable de perfection spirituelle et artistique.
   Son œuvre est un creuset où se fondent l'influence vénitienne dominée par Bellini, Giorgione et Titien, le classicisme de Raphaël, la douceur de Léonard et les créations visionnaires des peintres du Nord des Alpes. Lotto a assimilé le génie de son époque à travers son propre tempérament, intuitif et mystique. Il y apporte sa pénétration psychologique, sa sensibilité aux joies et aux peines de ses semblables, sa prédilection pour les symboles et les énigmes, dans un esprit étrangement proche des préoccupations de la modernité.
   L'ouvrage, auquel ont contribué les meilleurs spécialistes de l'artiste, fait le point des recherches récentes sur tous les aspects de sa peinture, autour de plus de cinquante tableaux, chefs-d'œuvre suaves, mélancoliques ou mystérieux.
Table des matières :
   - Préface, par Françoise Cachin.
   - Introduction, par David Allan Brown.
   - Lorenzo Lotto, sa vie et son œuvre, par Peter Humfrey.
   - Repères biographiques, par Peter Humfrey.
   - Les sources d'inspiration de Lotto, par Mauro Lucco.
   - Lotto et la crise religieuse en Italie au début du XVIe siècle, par Adriano Prosperi.
   - Le rôle des commanditaires, par Louisa Matthew.
   - Histoires et métaphores, par Augusto Gentili.
   - Les Portraits, par Wendy Stedman Sheard.
   - Les Fresques, par Peter Humfrey.
   - Lotto, un amateur de tapis, par Rosamond Mack.
   - Catalogue :
      - Les œuvres de jeunesse, par David Allan Brown.
      - Bergame, par Mauro Lucco.
      - Venise et les Marches, les dernières œuvres, par Peter Humfrey.
   - Bibliographie.

Vendu.

 

LOUKOMSKI (Georges Kreskentevitch) — Art étrusque. Étude illustrée sur la peinture murale de Corneto-Tarquinia, suivie, à titre comparatif, d’un choix d’œuvres caractéristiques des principaux musées d’Europe. Paris, Duchartre, 1930. In-4° (222 x 281 mm.) broché, 55 p., 80 planches hors texte, (collection « Images »).

 

Table des matières :
   - L'Étrurie et sa capitale Tarquina.
   - Les caractères de l'art étrusque.
   - Les caractères de la peinture murale étrusque.
   - Les styles de la peinture étrusque.
      - L'archaïsme d'imitation.
      - L'archaïsme toscan.
      - Le style étrusco-grec.
      - Observations sur les styles et sur la beauté de la peinture murale étrusque.
   - Disposition relative des sujets.
   - Interprétation des sujets.
   - Les sujets des fresques de Corneto-Tarquina.
   - Liste générale et description succincte des tombeaux étrusques ornés de fresques.
   - Chronologie des fresques.
   - Bibliographie.

20 euros (code de commande : 00329).

 

[MONS - GRAVURE]. Mons. Mons, Hannoniae urbs potens et ampla, a Carolo Magno Metropolitan mun[e]ze et caesareis privilegijs donato Trulla flu. alvitur propugnaculis et natura loci munitissima Gens humana et opulata, Saginariae negatiatione dedita. Gravure d'une des éditions de la Description de tous les Pays-Bas de Lodovico Guicciardini, éditée à Anvers et Amsterdam, chez Blaeu et Janssonius, de 1612 à 1648.
Dimensions :
   - Dessin : 311 x 232 mm.
   - Cuvette : 313 x 234 mm.
   - Feuille : 376 x 304 mm.

 

    Christine Gobeaux précise que « la gravure figure dans les différentes éditions de la Description de tous les Pays-Bas de Guicciardini, imprimées par les éditeurs néerlandais Blaeu et Janssonius. Il s'agit du deuxième état du cuivre car les gravures comportent le numéro 84 dans l'angle inférieur droit. »
   Elle ajoute : « À première vue, la gravure [...] peut paraître identique à celle parue dans les éditions plantiniennes. Cependant un examen approfondi permet d'affirmer qu'il s'agit d'un nouveau cuivre. Tout d'abord, le dessin des maisons et des arbres diffère. Le titre, situé dans le cartouche au-dessus du plan, ne se termine plus par un point. Le texte latin du cartouche n'est pas composé de la même manière. Les fins de lignes ne comportent pas le même mot et le texte se termine par un ornement typographique. Le dessin de l'encadrement intérieur du cartouche et du personnage a été modifié. Les blasons ne sont pas identiques. Au niveau des inscriptions sur le plan, l'emplacement des noms diffère. Ainsi la porte de « Bertemont » est inscrite ici à l'extérieur de la ville. Le nom de l'église Saint-Nicolas manque sur ce plan. Au niveau de la porte du Rivage, toute une rangée de maisons a été supprimée. S'il s'agissait du même cuivre, des traces de celles-ci seraient visibles à la loupe. Or ce n'est pas le cas. À part cet élargissement à la porte du Rivage, le tracé des rues n'a subi aucune modification.
   Le cuivre de cette gravure comporte deux états. [Le] premier sans numéro de planche a été très peu utilisé.
   En conclusion, ce plan reflète toujours la même situation au niveau topographique. L'éditeur n'a pas jugé nécessaire de l'actualiser puisqu'il est censé illustrer une œuvre qui décrit les Pays-Bas au XVIe siècle. D'autre part, le souci d'offrir un plan correct au niveau topographique n'est pas l'objectif de ce type de publication. »
Bibliographie :
   - Gobeaux (Christine), Mons au XVIe siècle. Catalogue descriptif des vues, plans et sièges, dans Annales du Cercle archéologique de Mons, t. 81, P.008.B, pp. 422-433.

Vendu.

 

[NAPOLÉON Ier]. MANCERON (Claude) — Le dernier choix de Napoléon. 14 juillet 1815. Paris, Robert Laffont, 1959. In-8° (143 x 203 mm.) broché sous couverture à rabats, 250 p., (collection « Ce Jour là »).

 

En quatrième de couverture :
   Pourquoi l'Aigle s'est-il rendu au Lion ?
   Waterloo se livre le 18 juin 1815. À ce moment, Napoléon est encore souverain d'une France qui vient de le rappeler de l'île d'Elbe par une immense acclamation. La bataille est perdue, certes, et la guerre aussi. La cavalerie prussienne déferle pour l'attraper vivant : Blucher a juré de le pendre. Et les royalistes conspirent sous ses pas...
   Mais que de cartes encore dans le jeu de l'Empereur ! Va-t-il négocier la meilleure paix possible en livrant des combats d'arrière-garde et obtenir la couronne pour son fils ? Va-t-il abdiquer mais rester en France ? Partir pour les États-Unis ? Se ménager un asile honorable chez son beau-père, l'empereur d'Autriche, ou son ancien ami le czar ?
   Or, un mois plus tard, Napoléon quitte l'île d'Aix et la terre de France à jamais, à bord du brick L'Épervier, pour se confier « au plus puissant, au plus constant et au plus généreux de ses ennemis » : l'Angleterre !
   Pourquoi l'Angleterre ? Pourquoi le Bellérophon et, tout à l'heure, Sainte-Hélène ? Comment en est-il arrivé là ?
   Tout s'est décidé le 14 juillet 1815, au cours d'une journée dramatique. Pour reconstituer cet épisode trop peu connu de l'Histoire, Claude Manceron a dépouillé des centaines de témoignages français et anglais avec la rigueur de l'historien et la sensibilité du romancier. Le moindre détail est d'une authenticité éprouvée, mais l'ensemble se déroule avec le mouvement d'un film à suspense. On ne comprend pas seulement ; on vit, le souffle coupé, l'ultime séquence du plus grand drame du monde, jusqu'à ce que le rideau tombe sur le dernier acte libre de Napoléon Ier.

Vendu.

 

['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 6. Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum, 1987. In-8° (151 x 210 mm.) agrafé et collé, 56 p., illustrations, exemplaire en bon état et avec sa bande d'annonce.

 

Sommaire :
   - La natation ou l'Art de nager appris seul en moins d'une heure, par Jean Pierre Brisset.
      
- Préface, par Marc Décimo.
      - Bibliographie, par Marc Décimo.
      - La natation ou l'Art de nager, par Jean Pierre Brisset.
      - Note de la Sous-Commission des Esprits.
   - L'Enclos Moralès, par Marc Décimo.
   - Exploits et monitions.
      - A travers le monde.
      - Message du TS Paul-Émile Victor.

12 euros (code de commande : 00339).

 

['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 9. Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum, 1988. In-8° (148 x 210 mm.) agrafé et collé, 64 p., illustrations, exemplaire en bon état et avec sa bande d'annonce.


 

Introduction :
   Placé sous l'égide de la langue héraldique, mais aussi sous le signe de l'arénisation, de l'érosion et de l'écoulement du temps, le mois de sable est celui de la coïncidence, au moins durant vingt-huit jours, des deux calendriers, vulgaire et pataphysique. « C'est le bon mois ! » s'exclament les Dataires débutant dans la carrière et encore peu familiarisés avec la transcription des dates.
   La coïncidence ne concerne pas seulement les quantièmes, mais aussi les célébrations. Ce numéro des Monitoires et le suivant font une place de choix à Sainte Wilgeforte et à Saint Flaive qui, pour être présents au Calendrier Pataphysique, n'en figurent pas moins dans les Actes des saints chrétiens. Pour Sainte Wilgeforte, on verra que l'iconographie, tout en renvoyant à un notable et transcendant Satrape, emprunte essentiellement à l'iconographie chrétienne. Quant à Saint Flaive concierge, la Sous-Commission des Jours et des Nuits a tenu à suivre au plus près ses devanciers, en l'occurrence les hagiographes du diocèse de Troyes, démontrant une fois de plus que la pataphysique involontaire n'est pas moins coruscante que la volontaire. Quelques vocables substitués donnent seuls l'infime, capitale et nécessaire inflexion.
   Ce détournement de la vie de Saint Flaive est la meilleure réponse apportée à ceux qui seraient tentés de voir en cette entreprise hagiographique entamée depuis le n° 5 des Organographes une dérision qui n'échapperait pas au genre de pataphysique qu'elle prétendrait parodier. Il apparaît ici que le seul recul consiste à plonger tête baissée dans les palus de l'hagiographie traditionnelle et à faire preuve de la marne conscience pataphysique que Jarry comptant les clous de la croix. La Pataphysique consciente est la Pataphysique consciencieuse, la célébration d'un concierge en est l'illustration.

12 euros (code de commande : 00340).

 

PÉGUY (Charles-Pierre) Ces montagnes qui flottent sur la mer. Avec la collaboration d'Annick Moign. S.l., Arthaud, 1969. In-8° (150 x 202 mm.) broché sous couverture à rabat (premier feuillet), 318 p., 7 cartes et 27 héliogravures hors texte, (collection « Sempervivum », n° 47), exemplaire avec sa bande d'annonce et en bon état.

 

Compte rendu de Paul Veyret :
   Une initiation au Spitsberg.
   Membre de plusieurs expéditions françaises au Spitsberg, Ch.-P. Péguy en a tiré pour le grand public ce livre qui intéressera aussi les géographes. Car, sous une forme agréable et vivante, c'est une introduction à la vie sous ces hautes latitudes et aux problèmes variés que posent la terre et la mer, l'une et l'autre soumises aux effets d'un climat très rude. Si une assez grande place est faite aux souvenirs du voyage, de la vie de tous les jours, aux incidents qui ont émaillé le travail de recherche, l'auteur y ajoute aussi une dose solide de rappels historiques et de notions géographiques de toutes sortes : la forme n'est jamais didactique, mais le fond satisfait bien des curiosités sérieuses. L'installation de l'inlandsis de Barentz, la puissance de l'érosion glaciaire, la dislocation des glaces, l'affaissement puis le relèvement du continent, le récent réchauffement du climat, évoqués comme en se jouant, instruisent le lecteur captivé presque à son insu. La vie des mineurs de charbon de Longyearbyen, « capitale » du Spitsberg, apporte, dans le domaine humain, la même information exacte et colorée. D'excellentes photographies, des cartes et figures complètent le texte.
   On ne saurait donc trop recommander la lecture de ce livre, exemple très réussi de bonne vulgarisation, c'est-à-dire de science humanisée.
Bibliographie :
   - Veyret (Paul), Péguy (Ch.-P.). — Ces montagnes qui flottent sur la mer, dans Revue de Géographie Alpine - Année 1969, 57-3, pp. 625-626.

Vendu.

 

PLACE (Georges) — Plus de pitié au cœur des hommes... Regards sur les événements de 1940-1945 à Haine-Saint-Pierre et à Haine-Saint-Paul. [La Louvière], [I.C.O. (imprimeur)], 1960. In-8° (137 x 210 mm.) agrafé, 52 p., illustrations, exemplaire en très bon état.

 

Table des matières :
   - Préface.
   - L'ordre nouveau.
   - Arthur Bridon.
   - Valère Beaufort.
   - Robert Van den Herrewegem.
   - Marcel Scailquin.
   - Henri Agon.
   - Léa Hecq.
   - Henri Cuvelier.
   - Les bombardements de 1944.
   - Ravitaillement, prix et salaires.
   - Les victimes de la guerre 1940-1945 et 1914-1918 à Haine-Saint-Pierre et Haine-Saint-Paul.
   - Notes.
   - Lettre de l'Union des Groupements Patriotiques.

10 euros (code de commande : 00324).

 

PRÉVERT (Jacques) — Charmes de Londres. Photographies d'Izis-Bidermanas. Lausanne, La Guilde du Livre, 1952. In-4° (222 x 282 mm.) broché sous couverture rempliée, 128 p., 64 reproductions photographiques en héliogravure, (collection « Guilde du livre », n° 184), exemplaire numéroté (4443) et en bon état de cette édition originale.
   L'achevé d'imprimer est daté du 1er décembre 1952.


 


Vendu.

 

[RODIN (Auguste)]. RILKE (Rainer Maria) — Auguste Rodin. Traduction de Maurice Betz. Avec trente-deux héliogravures. Paris, Éditions Émile-Paul Frères, 1928. In-8° (155 x 204 mm.) broché sous couverture rempliée, 208 p., exemplaire bien complet de toutes des illustration et en bon état.


Notice de la Bibliothèque numérique romande :
   Lorsque Rainer Maria Rilke (1875-1926) arrive pour la première fois à Paris, fin août 1902, il se sent immédiatement oppressé et fasciné par l'immensité anonyme de la grande métropole. Sa rencontre avec Auguste Rodin (1840-1917), quelques jours plus tard, n'est guère moins intimidante. Le poète de 26 ans ne connaît l'artiste que de réputation, à travers sa femme, la sculptrice Clara Westhoff (1878-1954), qui fut l'élevé du maître en 1900. Le père de la sculpture moderne, âgé de 62 ans, est alors au sommet de sa gloire. D'accès difficile, il préfère généralement la compagnie de ses œuvres à celle de ses semblables. Pourtant, il comprend très vite que le jeune homme qui est venu sonner à la porte de son atelier, au 182, rue de l'Université, n'est pas un être comme les autres. Au fil des semaines et des mois se nouera entre eux une relation d'égal à égal.
   Rodin lui fait connaître ses œuvres en chantier et évoque librement sa vie et ses combats. Lorsque Rilke, mis en confiance, lui parle des difficultés auxquelles il se trouve lui-même confronté dans son cheminement poétique, Rodin lui apprendra à voir autrement et lui transmettra sa discipline de travail, toute d'ascèse et de patience opiniâtre, que le poète adoptera pour le restant de sa vie.
   L'essai qui résulte de cet échange intense n'a rien d’un froid traité d'histoire de l'art. C’est l'acte de foi d’un fervent disciple qui vibre au diapason de l'œuvre du maître et découvre dans ses créations une source intarissable d'inspiration. Que ce soit dans son évocation saisissante des mains qui peuplent l'œuvre de Rodin, dans sa façon percutante de résumer Le Penseur (« Son corps entier s'est fait crâne, et tout le sang de ses veines, cerveau ») ou encore dans le regard pénétrant et subtil qu’il pose sur Les Bourgeois de Calais et sur tant d'autres compositions, on sent que le poète se projette tout entier sur ces chefs-d'œuvre et guette à leurs surfaces ondoyantes et puissantes les signes d’une démarche créatrice qu’il reconnaît obscurément pour sienne.
   Autour de Noël 1902, sitôt sa monographie terminée, Rilke quitte Paris pour séjourner en Italie, en Scandinavie et ailleurs en Europe. Mais la Ville lumière n'a pas fini d'exercer sa mystérieuse emprise sur le poète vagabond. En septembre 1905, à l'invitation de Rodin, il se rend auprès du sculpteur qui lui offre sur le champ le poste de secrétaire particulier. Rilke accepte sans se douter que cette tâche va bientôt lui dévorer son temps et provoquer des tensions qui aboutiront en 1906 à une rupture entre les deux hommes. Celle-ci ne sera toutefois pas définitive. En 1908, de retour à Paris devenu entre-temps son port d'attache, Rilke loue un studio au dernier étage de l'hôtel Biron, dans le 7e arrondissement. Rodin, qui lui rend un jour visite, est si séduit par l'élégance de la propriété à l’abandon qu’il s'y installe aussitôt, faisant des jardins, du rez-de-chaussée et du premier étage un vaste espace d'exposition qui se transforme la nuit en un brillant salon où se croisent des personnalités telles que Cocteau, Catulle Mendès, Reynaldo Hahn, Isidora Duncan… Mais Rilke ne se mêle point à la foule bigarrée des convives, tant il travaille avec acharnement à ses Nouveaux poèmes. Ce recueil en deux volumes, complété dans un coin reculé du futur Musée Rodin, est significatif. Il confirme l'influence capitale des arts visuels sur la poétique rilkéenne et révèle à quel point la rencontre avec Rodin marqua un tournant décisif dans l'évolution esthétique de l'un des plus grands poètes de langue allemande du début du 20e siècle.

Vendu.

 

TOUSSAINT (Joseph) — Gembloux. La ville et l'abbaye. Aperçu géographique, historique et artistique. Gembloux, Éditions de l'Orneau, 1977. In-8° (160 x 245 mm.) broché, 654 p., illustrations, cachet humide ex-libris à la page de garde, exemplaire en bon état.
   Un ouvrage peu courant !



Extrait de la préface :
   En 1922, Gembloux a fêté dignement, – mais, semble-t-il, avec une avance de près de vingt années –, le millénaire de la fondation de son abbaye.
   À cette occasion ont paru diverses études historiques sur la ville et son comté. Parmi elles excellent les travaux de l'avocat Léon Namèche, du chanoine Charles-Gustave Roland et du Père Bruno Lefèbvre, S. J.
   Depuis lors, plus de cinquante années se sont écoulées. Sans doute, divers mémoires ont-ils, dans un passé récent, approfondi l'un ou l'autre point de l'histoire gembloutoise. Mais jusqu'à ce jour ils sont restés inédits.
   Le présent ouvrage voudrait, dans une modeste mesure, présenter au grand public une synthèse de l'acquis de nos connaissances géographiques, historiques et artistiques sur Gembloux, au passé si prestigieux, à l'avenir tant prometteur. Il ne vise nullement à être exhaustif. Il laisse volontiers place à de nombreuses études ultérieures, notamment en ce qui concerne le temporel du monastère. Il cherche avant tout à fournir à ceux qui s'intéressent au passé d’une ville, qui a connu plusieurs périodes de gloire, mais aussi un grand nombre d'années de graves tribulations, une narration susceptible – il le souhaite du moins – de satisfaire quelque peu leur louable curiosité. Il aurait aussi atteint un de ses buts, s'il aidait à donner à de jeunes historiens le goût de la recherche et de la publication en des domaines à peine effleurés par lui.

40 euros (code de commande : 00334).

 

VANACKER (Frits) — Syntaxis van het Aalsters dialect. Tongeren, Drukkerij George Michiels, 1948. In-8° (160 x 237 mm.) broché, 154 p., (collection « Werken Uitgegeven door de Koninklijke Commissie voor Toponymie en Dialectologie (Wlaamse Afdeling) », n° 4), exemplaire non coupé et en bon état.


Ten geleide :
    In de inleiding van zijn Syntaxis van het Aalsters dialect wijst d.h. Fr. Vanacker er terecht op, hoe stiefmoederlijk de syntaxis tot dusver werd behandeld, zowel bij de studie der algemene taal als bij die der dialecten. Het moet hem dan ook als een grote verdienste aangerekend worden de eerste te zijn die een ernstige poging doet om een systematische syntaxis van een bepaald Nederlands dialect op te bouwen. Was het enerzijds voor hem een zware handicap niet naar een goed model te kunnen werken, toch had hij anderzijds het voordeel een dialect te kunnen behandelen waarvan de klank- en vormleer op zo uitstekende en volledige wijze werden bewerkt door wijlen prof. Ph. Colinet.
   Het ligt voor de hand, dat een werk dat een nog bijna braakliggend terrein wil ontginnen, meer dan enig ander aan kritiek is blootgesteld. Reeds bij een oppervlakkig onderzoek zal misschien blijken, dat er hiaten zijn in het werk, dat een aantal syntactische problemen op al te beknopte wijze werden behandeld, andere slechts even aangeroerd of zelfs in 't geheel niet aangesneden ! Aldus menen we, dat de behandeling van de verschillende betekenissen van de voorzetsels (blz. 94-102) zeer onvolledig is.
   Verder kunnen we moeilijk geloven, dat het Aalsters slechts de twee door de auteur vermelde manieren kent om de concessief uit te drukken (blz. 36-37), nl. een persoonsvorm van « mogen » of een omschrijving met « pak nu dat.... ». Gebruikt men te Aalst ook niet « neemt nu dat.... » en « al ware 't dat (awa : ta) » en « als ze nu (asena :) », in welk laatste geval de concessieve nuance door « nu » wordt uitgedrukt tegenover het conditionele « als ze.... » (zonder nu) ? Het lijkt ons ook volstrekt niet zeker, dat concessieve zinnen ingeleid door « dat » moeten beschouwd worden als verkort uit zinnen ingeleid door « pak nu » (blz. 37).
   De woordorde wordt speciaal behandeld als onderdeel van de syntaxis (zie blz. 7), doch aan de woordorde in de enkelvoudige zin worden slechts 15 bladzijden gewijd (115-129), wat veel te weinig is. O. i. kon over het al of niet optreden van inversie reeds een vrij lang hoofdstuk geschreven worden ! De opmerking die de auteur maakt over « pourtant » (blz. 118), dat niet door inversie gevolgd wordt, geldt waarschijnlijk ook voor een aantal andere woorden. Ik heb de indruk, dat hij mijn werk « Les difficultés de la construction de la phrase néerlandaise » niet kent, want aan de hand van dat boekje had hij de zinsconstructie in het Aalsters veel uitvoeriger kunnen behandelen.
   Het bevreemdt ons enigszins op blz. 120 te lezen dat de auteur het klaarblijkelijk als interjectie gebruikte woordje « ze : » als een gereduceerde persoonsvorm van « zeilen (zullen) » beschouwt. We hadden graag vernomen waarom ! Ik ken in het Aarschots een gelijkaardige interjectie « se », versterkte vorm « sie », die niet alleen kan voorkomen in de meeste gevallen waarin het Aalsters : « se : » heeft, doch ook aan het begin van een zin. Ik heb dit bekrachtigingswoord altijd gevoeld als een oude imperatief- vorm van « zie », die zijn aanwijzende betekenis verloren heeft.
   Mogen we er nog op wijzen, dat op blz. 97 het voorzetsel « nur » vermeld wordt als de Aalsterse vorm van naar en na, terwijl in de vier opgegeven voorbeelden telkens de vorm « nu » (zonder r) verschijnt ?
   We zijn bijna beschaamd nog verdere onvolmaaktheden te willen opsporen in het baanbrekend werk van deze jonge filoloog. Moge het een vertrekpunt worden voor verder onderzoek !
Bibliographie :
   - Pauwels (J.L.), Aalsters dialect, dans Revue belge de philologie et d'histoire, tome 28, fasc. 2, 1950. pp. 7813-814.

15 euros (code de commande : 00325).

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le 2 mai 2023

 

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