MISE À JOUR DU 23 MAI 2023
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
VAN DEN ABEELE (Éric) — Mons passionnément ! La
cité du Doudou dans l'imagerie populaire.
Marcinelle, Éditions Walden & Whitman, 2023.
In-8° (164 x 234 mm.) collé, 229 p., très abondante iconographie en noir et en
couleurs.
Une
nouveauté, publiée en avril 2023.
En quatrième de
couverture :
Du haut de ces mille
cinq cents ans d'existence, Mons a traversé la grande Histoire avec courage et
dignité, mais aussi avec élégance et passion. Pour la première fois, un livre
illustré part à la découverte de cette cité hainuyère, qui a été au cœur de tant
de combats pour la liberté. Le parcours iconographique nous plonge aux origines
de la cité du Doudou en prenant comme fil conducteur l'affiche lithographiée, la
carte postale ou le document rare. Dans ces pages, les hauts faits de la ville
et de ses habitants côtoient les brindilles et les « festus » de la vie
quotidienne.
Au cours de ce périple, il est notamment question du
bouillonnement culturel des salles de spectacle, du bruissement des sociétés
artistiques, initiatiques et littéraires mais aussi du dynamisme, chaleureux et
convivial, des bonnes maisons montoises.
Dans ce voyage, le lecteur est
immergé dans les traditions, le folklore et la liesse populaire, qui revêtent
une si grande importance pour les Montois : Doudou, ducasses, carnavals,
cavalcades, fêtes de la bière, etc.
Notre parcours iconographique se
termine par une mise en abyme de la presse et de l'édition locales, qui nous
révèlent un pan de l'âme des Montois en confirmant la devise : « Les Montois ne
périront pas ! ».
24 euros (code de commande : 00380).
[ALDEGONDE]. Vie de sainte Aldegonde réécrite par une moniale contemporaine (VIIIe s.). Traduction par Michel Rouche. Maubeuge, Association des Amis du Livre, 1988. In-8° (147 x 210 mm.) agrafé, VIII, 47 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
Introduction :
La
traduction de la vie de sainte Aldegonde, qui est ici présentée, est la première
de ce genre. Éditée d'abord dans son texte latin original, en entier par Dom
Mabillon en 1669, puis partiellement par W. Levison en 1913, elle n'a fait
l'objet d'aucune étude d'ensemble portant sur son contexte historique et
mystique. Depuis la dernière édition, il était habituel de considérer que ce
texte avait été écrit à Nivelles vers 840-850. Partant de la constatation que
l’auteur de la vie était capable de faire au moins une demi-douzaine de
citations de Virgile, et du préjugé selon lequel le latin de l'époque
mérovingienne était de fort mauvaise qualité, le dernier éditeur avait conclu,
au contraire du premier, que ce texte ne pouvait pas être l'œuvre d’un
contemporain de la sainte. Devant la qualité littéraire du style, l'abondance
des références bibliques ou profanes et la précision du vocabulaire dans la
description des visions, il en concluait qu’il correspondait à l'époque de la
deuxième génération des lettrés carolingiens, après le règne de Louis le Pieux,
vers 842-854.
Je pense, pour plusieurs raisons, que cette datation ne peut
plus être acceptée aujourd'hui. Les études récentes sur le latin médiéval ont
prouvé que cette langue était très bien enseignée dans les monastères de la
deuxième moitié du VIIe siècle, et qu'elle connaissait même une pré-renaissance
au début du VIIIe siècle. Le style rustique (sermo rusticus) était
réservé aux vies de saints lues en public et le style scolaire (sermo
scholasticus) aux lectures du réfectoire et de l'office monastique. Un style
élevé et châtié était nécessaire pour la vie d’une sainte mystique dont les
visions, avec leur interprétation, auraient été incomprises d’un public
populaire attendant des récits de miracles assortis de guérisons physiques. La
longueur et la complexité des visions d’Aldegonde aurait été insupportable. Elle
l'a d'ailleurs été pour son dernier éditeur. Enfin, la littérature visionnaire,
expression d’un mysticisme tantôt prophétique, tantôt amoureux comme ici,
connaît ses premières manifestations à partir de 650, continue pendant le VIIIe
siècle et le IXe siècle, pour culminer entre 880 et 960 ! Elle n’est donc pas
caractéristique de l'époque de Louis-le-Pieux.
En revanche, cette dernière
est caractérisée par une remise en ordre des monastères avec la généralisation
de la règle bénédictine et l'élimination des coutumes irlandaises. L'influence
des moines irlandais ne réapparaît qu'après 850, sous le règne de Charles le
Chauve, et seulement au plan littéraire. Or, la vie de sainte Aldegonde révèle
de nombreux traits conformes aux pratiques des monastères doubles irlandais ; au
paragraphe 4, le mot pallium pour désigner le voile consacré, au paragraphe 14,
le renvoi à saint Amand qui mena une vie conforme au modèle insulaire, au
paragraphe 18, le rôle joué par l'abbé de Nivelles, Sobin (ou Subne) dont le nom
est irlandais, au paragraphe 29, l'allusion à la cellule de la sainte, preuve de
l'absence du dortoir bénédictin. Enfin, la description des anges est dans la
tradition irlandaise. Bref, ce texte ne peut plus être daté du milieu du IXe
siècle.
Du coup, les paragraphes 9 et 18 prennent une importance plus
grande. L’auteur, qui parle au féminin au paragraphe 9 et se qualifie de « toute
petite fillette » au paragraphe 18 lorsqu'elle connut Aldegonde, est
certainement une oblate, offerte très jeune par ses parents au monastère, trait
typiquement irlandais là encore. Comme elle le suggère, elle a probablement
suivi elle aussi un itinéraire mystique personnel, ce qui la rendait apte à
comprendre les visions de la sainte, et vu son éducation littéraire, à recevoir
l'ordre de les mettre par écrit. Tout ceci permet de considérer que ce texte est
une deuxième rédaction de la vie de sainte Aldegonde, faite par une moniale, qui
a connu la fondatrice dans ses très jeunes années. La date et le lieu de cette
rédaction s'imposent donc : la première moitié du VIIIe siècle, au monastère de
Maubeuge.
Vendu.
[BALZAC (Honoré de)]. L'Année Balzacienne 1972. Paris, Garnier, 1972. In-8° (136 x 217 mm.) broché, 472 p., exemplaire en bon état.
Table
des matières :
- Quelques œuvres de
Balzac. Lectures et points de vue.
- Le problème de Falthurne,
par René Guise.
- Une nouvelle de Balzac : La Maison du
Chat-qui-pelote, par Max Andréoli.
- Interprétation de
Sarrasine, par Pierre Citron.
- La description de la
Maison-Vauquer, par Nicole Mozet.
- À propos de
Mademoiselle du Vissard, par Liliane Dessert.
- « Histoire des
mœurs en action. »
- Les Codes littéraires et Balzac, par
Albert Prioult.
- Un directeur de journal, ses auteurs et ses
lecteurs en 1836 : Autour de La Vieille Fille, par Patricia
Kinder.
- Un banquier des auteurs dramatiques :
Porcher-Braulard, par Nicole Felkay.
- « Études analytiques.
»
- Balzac et « la logique du vivant », par Arlette
Michel.
- Du côté de chez Sand, par Thierry
Bodin.
- « Fameux Sexorama », par Marguerite Drevon
et Jeannine Guichardet.
- Le Plaisir dans les récits
balzaciens, par Moïse Le Yaouanc.
- Texte métaphorique et
réalité roma­nesque, par Lucienne
Frappier-Mazur.
- Le Sens du rythme dans les Œuvres de
jeunesse, par Jean-Louis Tritter.
- Le Néologisme de type
hapax : quelques exemples et leur usage chez Balzac, par Marisol
Amar.
- Notes.
- Quinze lettres de Balzac, supplément à la
Correspondance, par R. Pierrot.
- Balzac à la Faculté de
Droit, Thomassy et Popinot, par E. Bouissou.
- Balzac et
le Sacré-Cœur, par H. Godin.
- L'épigraphe de La Peau
de chagrin, par Raïssa Reznik.
- Le tailleur Buisson et les
Études de mœurs, par Nicole Felkay.
- Gautier aide de
Balzac, par E. Brua.
- Note sur L'Héritière de
Birague, par P. Kinder.
- Pouvoir d'un prénom, Théodore,
par J. Genaille.
- Documentation.
- Calendrier de la
vie de Balzac, par Jean-A. Ducourneau et Roger
Pierrot.
- Revue critique.
- D. Adamson.The genesis of Le
Cousin Pons (R. Pierrot).
- P. Barbéris : Balzac et le mal du siècle
(R. Guise).
- F. Bilodeau : Balzac et le jeu des mots (J.
Guichardet).
- R. Chollet : La Société d'abonnement général (R.
Pierrot).
- G. Jacques : Le Doigt de Dieu d'Honoré de Balzac (R.
Pierrot).
- J.-P. Richard : Études sur le romantisme (J.-L.
Steinmetz).
- Catalogue de l'exposition « Les portraits de Balzac
connus et inconnus », Maison de Balzac (R. Pierrot).
- Catalogue de
l'exposition Stendhal-Balzac à Nantes (M. Ménard).
- R. Guise : Balzac,
Œuvres complètes : Théâtre (R. Chollet).
- Bibliographie
balzacienne (Année 1971), par R. Pierrot et R.
Rancœur.
- Balzac à l'étranger, par D. Adamson, L.-F. Hoffmann,
A. D. Mikhaïlov et F. Van Laere.
- Informations et
nouvelles.
- Liste des articles antérieurement publiés.
10 euros (code de commande : 00370).
[BIBLIOGRAPHIE]. Éléments de
bibliographie sur l'Histoire des idées et des faits politiques, économiques et
sociaux depuis le milieu du XVIIIe siècle. 2ème édition revue et mise à jour.
Paris, Éditions Domat-Montchrestien, 1948. In-8° (155 x 243 mm.) agrafé, 168 p.,
(collection « Fondation Nationale des Sciences Politiques »), exemplaire en bon
état et en partie non coupé.
Une riche bibliographie que l'on trouve rarement en bon
état.
Table des matières :
- Avant-propos.
- Ouvrages généraux.
I. Histoire
générale.
- Histoire politique de 1610 à nos jours, par
Pierre Renouvin.
- Histoire générale du XXème siècle, par
Pierre Renouvin.
- Histoire politique de la France de 1789 à
nos jours, par Jean-Jacques Chevallier.
- Histoire
diplomatique de 1871 à 1914, par Pierre Renouvin.
II. Histoire
des idées politiques.
- Histoire générale des idées politiques,
par Jean-Jacques Chevallier.
- Le Socialisme des origines à
nos jours, par Jean Gacon.
- Le Marxisme, par Jean
Baby.
III. Histoire économique et sociale.
- Histoire
économique et sociale, par Claude Fohlen.
- Acteurs et
systèmes économiques, par Jean-Marcel Jeanneney.
Vendu.
BOUSSU (Gilles-Joseph de) —
Histoire de la Ville de Mons, ancienne
et nouvelle ; contenant tout ce qui s'est passé de plus curieux depuis son
origine 650. jusqu'à present 1725. La chronologie des comtes de Hainau, la liste
des Grands-Baillis, des Conseillers, des Prevôts, des Magistrats ; avec un
très-grand nombre de décrets des Souverains, concernant les privileges de cette
Ville, les attributs des Echevins, & quantité d'autres pieces très-curieuses
& utiles ; une ample description de l'etablissement des sieges de
judicature, des chapitres, des paroisses, des couvents, des corps-de-stile, des
fondations & des principaux edifices de cette Ville ; son ancien circuit,
son agrandissement, ses guerres, ses sieges, ses blocus, ses ruines, ses
rétablissemens, ses incendies, ses tremblemens de terre, & autres évenemens
surprenans. Par Gilles-Joseph de Boussu, Ecuyer, Licencié en Droit.
Mons, Éditions du Miroir, 1982.
Grand in-8° (183 x 245 mm.) broché, [1 (titre)], [1 bl.], [6], 435, [1
bl.], [36 (table, errata)] p., bien complet des trois gravures de Kraft (titre
frontispice, Mons ancien 650 et grande vue à déplier de la ville),
exemplaire numéroté (n° 278).
Impression
anastaltique de l'édition publiée à Mons, chez Varret, en 1725.
Historien et littérateur, né à Mons le 13 octobre 1681, y décédé le 9 mai 1755. Il était licencié en droit, et remplit, en 1714, 1732 et 1737, les fonctions d'échevin de sa ville natale. Il fut député des États du Hainaut et ses lettres de noblesse lui furent octroyées par Charles VI le 30 juillet 1717. Il s'adonna d'abord à la littérature et publia plusieurs tragédies en vers d'une conception et d'un style médiocre. C'est par des publications historiques que cet écrivain s'est fait remarquer ; on lui doit la célèbre Histoire de la ville de Mons, présentée ici ; une Histoire de la ville de Saint-Ghislain, publiée en 1737 et une Histoire de la ville d'Ath, parue en 1750.
Vendu.
CHAVAL (pseudonyme de Yvan Francis Le Louarn) — Vive Gutenberg. Dessins de Chaval, illustrés de quelques textes de l'auteur. Paris, Robert Laffont, 1956. In-8° (135 x 185 mm.) broché, 172 p., exemplaire en bon état.
10 euros (code de commande : 00388).
CLAUDEL (Paul) — Les aventures de
Sophie. Paris, Gallimard, 1937. In-8° (122 x 188 mm.) broché sous chemise
et étui recouverts de moire bordeaux, 222 p., couverture un peu tachée, un des
315 exemplaires numérotés sur alfa Navarre (n° 243), peu
courant.
Édition originale.
Note de l'auteur :
« Sophie, c'est sainte Sophie, autrement dit la Sagesse éternelle,
dont les aventures, déguisements et transformations sont pour le croyant une
source inépuisable d'émerveillement, d'intérêt, et, pourquoi ne pas le dire ?
quelquefois d'amusement. Ce n'est pas un médiocre spectacle que celui de l'âme
humaine aux prises avec cette partenaire invisible et pleine de ressources, dont
il est dit au Livre des Proverbes qu'elle se joue à travers
l'Univers. »
35 euros (code de commande : 00385).
COLLEYE (Hubert) — Liége est fine et belle... La
Rivière-Fée. Anvers - Paris, Les Éditions
« Au Panthéon », 1931. In-8° (156 x 22 mm.) broché, 135 p., exemplaire bien
complet du feuillet volant d'errata.
Dédicacé par l'auteur à l'écrivain belge Henri Davignon.
Avant-propos :
Voici quelques pages pour faire suite à un petit livre
déjà ancien (Dans la Paix des Vieilles Églises). Elles pourront être
complétées, plus tard, car la « matière » liégeoise est de celles qu'on n'épuise
pas. Mille ans de vie nous ont laissé un patrimoine... Je croirais faillir à mon
devoir si je ne le rappelais pas à ceux de ma race et de mon sang. Il
n'appartient à personne de raturer l'Histoire. Mais il semble naturel, hélas !
de l'oublier. Cependant les jours fastes et néfastes, les sites, les monuments
et jusqu'aux pierres du chemin sont pénétrés de la substance des morts. Quand
ces morts sont nôtres, on n'imagine pas que l'oubli puisse rétrécir nos âmes de
successeurs et d'héritiers au point de les rendre indifférentes. Tout homme,
disait Blanc de Saint-Bonnet, est l'addition de sa race. Il indiquait ainsi
comment elle peut disparaître. La vie digne de l'avenir reste toujours
tributaire du passé. Quant au visage de la patrie, souvenons-nous qu'il servit
de prototype au nôtre. Ainsi nous sommes rattachés, par toutes nos fibres, à une
certaine humanité et à une certaine nature.
Table des matières
:
- Avant-propos.
- Liège est fine et belle.
- Mon cœur
déchiré.
- Dans l'Hypocauste.
- Les Cloîtres de
Saint-Jean-en-l'Isle.
- Vieilles Tours romanes.
- Trois
Madones.
- La Vierge de dom Rupert.
- Notre-Dame des
Miracles.
- Notre-Dame de Saint-Séverin.
- Jean Del
Cour.
- Méditation sur la Meuse.
- Nicolas Defrecheux.
- Henri
Simon.
- Noël Ruet.
- L'Intellectualité Liégeoise.
- La
Rivière-Fée.
12 euros (code de commande : 00371).
DECAMPS (Gonzalès) — Mons. Guide
du Touriste, orné d'une carte & de
nombreuses vues de sites & de monuments. Mons, Victor Janssens, 1894.
[Mons / Victor Janssens, Imprimeur-Éditeur / 1894.] In-8° (153 x 230 mm.) sous cartonnage polychrome d'éditeur, XI, [1
bl.], 220 p., illustrations (photos, dessins), six planches hors texte et bien
complet de la grande carte à déplier (477 x 319 mm.), exemplaire en bon
état.
Il s'agit du premier véritable
guide touristique complet de Mons et de ses environs et, malgré son grand âge,
il reste un modèle par la qualité de sa mise en page et de son illustration.
Avant-propos :
Il n'existait jusqu'ici aucun guide de Mons et
de ses monuments. Nous avons voulu remplir cette lacune à la veille de fêtes
jubilaires qui ne manqueront pas d'amener dans notre cité beaucoup de touristes
et d'étrangers.
Mons nous a paru mériter mieux que les notices écourtées,
souvent inexactes, toujours incomplètes que lui consacrent les ouvrages les
mieux connus du voyageur, les Joanne, les Baedeker, les Cook, etc. D'après ces
livres, il semblerait que cette ville ne renferme aucun objet digne de fixer
l'attention, au-delà de son Hôtel-de-Ville, de son fier Beffroi, de sa
majestueuse collégiale de Sainte-Waudru, l'une des créations les plus
splendides, les plus homogènes que nous ait léguées le Moyen-Âge.
Ces
édifices sont de premier ordre, mais à côté d'eux, il s'en trouve d'autres de
mérite secondaire, offrant à l'art, à la science, à la simple curiosité
d'intéressants souvenirs du passé, des œuvres d'art, des institutions de tout
genre qui sont insuffisamment connues et appréciées.
Notre cité, si
pittoresque par sa situation sur une colline élevée, est placée au milieu d'une
région qui présente une succession de points de vue charmants, de tableaux
animés, de contrastes curieux qui ont souvent inspiré le pinceau ou le crayon de
l'artiste.
Le lecteur trouvera dans ces pages une sorte de revue rapide de
ces divers objets, un vade mecum peu développé, mais aussi complet et
exact que possible, lui permettant de mieux connaître ce que Mons a hérité du
passé et ce qu'il doit au progrès moderne.
Mons est devenue l'une des plus
belles villes du pays depuis quelques années. Elle a pour ainsi dire fait peau
neuve à partir de 1861, époque où le gouvernement s'est décidé à la débarrasser
de l'enceinte fortifiée qui l'étouffait et arrêtait son
développement.
L'air et la lumière circulent dans ses rues jadis abritées
sous les sombres murailles et les épaulements de sa forteresse. Des édifices
publics nouveaux, de belles demeures particulières, de luxueux magasins et cafés
donnent une note moderne, gaie et animée aux principales voies de la
cité.
Ses anciens remparts ont fait place à une brillante ceinture de
boulevards, de places, d'avenues, de squares comme peu de villes en possèdent.
Ces promenades verdoyantes se sont garnies de constructions élégantes qui ont
singulièrement embelli les abords de la ville.
Les quartiers pauvres
disparaissent ou sont assainis. Enfin, tout un ensemble de grands travaux
publics ont profondément modifié l'hygiène générale, et placé cette ville au
premier rang pour la salubrité et la diminution de la mortalité. Citons : le
détournement de la Trouille qui traversait le bas de la ville et dont le cours a
été reporté dans la banlieue ; la création d'une distribution d'eau ; la
construction de tout un système d'égouts et le repavage des rues qui ne
tarderont pas à être achevés.
Deux mots sur le plan que nous avons suivi.
Après quelques données géographiques et un court historique de Mons, nous
décrivons dans une première partie ses monuments civils ; dans une seconde, ses
édifices religieux ; dans une troisième, nous donnons le plan ou plutôt
l'esquisse d'excursions aux environs immédiats de la ville, faubourgs, villages
de la banlieue, aux centres industriels du Borinage, du Centre, et enfin au
riche bassin de phosphates du Midi de Mons, si curieux au point de vue des
études géologiques, paléontologiques et archéologiques.
Un plan, des
vignettes, des vues phototypiques accompagnent ce guide et permettront à ceux
qui visiteront notre ville de conserver un souvenir de ses principales
curiosités.
Vendu.
[DUVEYRIER (Anne-Honnoré-Joseph)] et
FOUCHER (Paul) — L’An Mil. Opéra-comique en un acte. Paroles de MM. Mélesville et P. Foucher.
Musique de M. Grisar. Représenté, pour la première fois, à Paris, sur le théâtre
de l’Opéra-Comique, le 23 juin 1837. Bruxelles,
Lelong, 1837. [Bruxelles : / J.-A. Lelong,
Impr.-Libr.-Editeur, / rue des Pierres, n° 43 ; / Gambier, Libraire, rue des
Éperonniers, n° 16, / 1837.] In-18 (91 x 136 mm.)
broché sous sa couverture imprimée, 58, [2 bl.] p., (collection « Nouveau
Répertoire de la Scène Française, ou Bibliothèque Dramatique », 3e Série, n° 7),
bel exemplaire malgré de rares rousseurs.
Une
peu courante contrefaçon bruxelloise parue l'année de l'édition
originale.
C’est sous le pseudonyme
de Mélesville que l’avocat Anne-Honnoré-Joseph Duveyrier (Paris, 1788-1839)
connut un extraordinaire succès. Les bibliographes estiment à plus de 300 les
pièces de théâtre qu’il a composées, seul ou en collaboration comme pour L’An
Mil avec Paul Foucher (Paris, 1810-1875), journaliste et auteur de talent à
qui Victor Hugo fit l'honneur d'être présent à ses funérailles...
Comme la
plupart des pièces de théâtre parisiennes, L’An Mil, publié Paris, chez
Morain, en 1837, fut immédiatement contrefait par les éditions Lelong,
spécialisées en la matière.
L'avis d'Hector Berlioz :
Il y a, si
ne me trompe, six bons mois que je n’étais allé à l’Opéra-Comique ; pendant ce
temps, que de mouvemens, que d’agitations dans notre monde musical ! Nourrit a
quité la scène dont il faisait la gloire, et grâce aux succès d’enthousiasme
qu’il obtient dans les grandes villes de province, il se console d’une
détermination dont ses amis et ses admirateurs de Paris sont encore profondément
attristés. Duprez lui a succédé, et son magnifique talent semble grandir de jour
en jour en se renforçant de toutes les sympathies que, bon gré mal gré, il
entraîne après lui. Sa méthode de chant, si neuve, si individuelle, fait école.
L’effet qu’il a produit dans les deux actes de Robert-le-Diable, joués aux fêtes
de Versailles, dans les cantates de MM. Auber et Adam, exécutés aux bals de
l’Hôtel-de-Ville et de l’Opéra, et dans des fragmens d’Orphée chantés à
des soirées particulières, est au moins égal à celui de ses deux rôles de
Guillaume Tell et des Huguenots, qui, malgré la chaleur,
remplissent régulièrement deux fois par semaine la vaste salle de la rue
Lepelletier. Liszt après tant de beaux concerts dont les conséquences pour l’art
sont plus grandes qu’on ne pense, est parti pour l’Italie ; Thalberg est allé
recevoir à Londres le prix de ses succès de Paris. Le Conservatoire a terminé
ses séances, auxquelles trois apparitions de Gluck et celle du nouveau Requiem
de M. Cherubini ont donné tant d’éclat. Il était bien permis, je crois, au
centre de cet harmonieux tourbillon, d’oublier un peu ce qui se faisait en
dehors, à l’Opéra-Comique par exemple. La mise en scène d’une œuvre sérieuse,
due à la plume d’un grand musicien, M. Onslow, venait cependant d’être annoncée
à ce théâtre, quand, par une suite d’accidens et de malencontres, la
représentation en a été ajournée indéfiniment. C’est une production moins
importante qui nous y a ramené et dont nous avons à entretenir aujourd’hui nos
lecteurs.
Au lever de la toile, un grand garçon, chargé du rôle obligé du
niais qui arrive toujours quand on a peur, et qui a toujours peur
quand on arrive, entretient sa fiancée d’un événement assez grave. Il s’agit
tout simplement de la fin du monde annoncée par les saintes écritures pour le
premier jour de l’an mille (ou mil, comme on voudra). L’horrible de la chose,
c’est que le soleil de ce jour de colère où l’univers sera réduit en poudre, où
la terre en convulsions vomira ses vieux morts au milieu des pleurs et des
grincemens de dents des vivans, cet affreux soleil vient de paraître : l’an mil
commence. On juge de la peur de nos amans. Le gothique manoir où se passe
l’action appartient à un seigneur tant soit peu brutal, qui ne craint ni Dieu ni
diable, entretient une bande d’hommes d’armes aussi peu scrupuleux que lui, au
moyen desquels il lève des contributions forcées sur les voyageurs qui
traversent ses terres, et ne parle jamais à ses serfs que de cinquantaines de
coups de fouet et de centaines de coups de bâton à recevoir. Une douce et tendre
colombe habite le toit de ce vautour. On se doute bien qu’il a jeté les yeux sur
elle. En effet, un mariage avec la riche héritière confiée à sa tutelle
conviendrait fort au sire Godefroi ; les terres de la jeune fille dont le père
est mort en Palestine arrondiraient ses domaines ; d’ailleurs elle est
charmante, ce qui ne gâte rien. Un obstacle se présente pourtant à ce projet,
c’est le tendre amour que garde l’orpheline à un jeune et beau chevalier
guerroyant en terre sainte où il a suivi son noble père. Godefroi croit
supplanter son rival en le faisant passer pour mort. C’est en vain ; Blanche
pleure, Blanche crie, mais ne veut pas qu’on la marie. Elle demande à se retirer
dans un couvent, elle va partir, quand le hasard ou le diable vient en aide à
Godefroi. Les hommes d’armes apportent la dépouille d’un voyageur qu’ils ont
détroussé ; elle contenait un écrit que Godefroi reconnaît pour être de la main
de son vieil ami : le chevalier mourant y enjoint à sa fille, comme sa dernière
volonté, d’épouser sans délai celui qui lui remettra cette lettre. Oh bonheur !
elle est sans date, et le nom du porteur manque ! Mais Godefroi le devine sans
peine : c’est celui de son jeune rival. Vite qu’on ferme les portes, qu’on lève
la herse, et si quelqu’un tente de s’introduire clandestinement au château,
qu’il soit incontinent pendu à la grande tour. Godefroi fait appeler la belle
désolée, et lui montre l’ordre de son père, dont, par délicatesse, dit-il, il
n’a pas voulu se prévaloir jusqu’à ce jour. L’argument paraît sans réplique à
cette fille pieuse. Que la volonté de son père se fasse et non la sienne ! elle
épousera Godefroi. – « Intendant, cours au couvent, et amène sur l’heure le père
prieur ; qu’on dispose l’oratoire, que tout soit prêt avant midi. – Mais,
monseigneur, y pensez-vous, tromper ainsi cette jeune fille…. Un crime
pareil……., aujourd’hui même……. au moment de la fin du monde, du jugement
universel ! – Imbécille ! raison de plus pour ne pas perdre un moment ! » Le
majordome s’éloigne épouvanté. Cependant un inconnu fait demander à Blanche un
entretien secret ; il arrive de la croisade ; il attend à la porte du château ;
il chante sous les créneaux comme Blondel ; la pauvre damoiselle lui répond par
la fenêtre, comme Richard ; ils vont se reconnaître, quand le retour de Godefroi
vient interrompre ce touchant dialogue. Presque au même instant entre un
religieux à la longue barbe, au blanc capuchon. Vous croyez peut-être que c’est
notre amoureux chanteur de ballades qui a endossé le froc ? Eh bien ! justement.
Il a rencontré le père prieur, il a su découvrir l’objet de sa visite au
château, il lui a conté sa peine, il l’a touché, il en a obtenu, en moins de
temps que je n’en mets à le raconter, ce qu’il a voulu, sa bénédiction d’abord,
son froc et sa barbe ensuite. (Il paraît que le révérend portait une fausse
barbe.) Je suis inquiet seulement de savoir ce qu’on aura pensé au monastère en
voyant revenir le saint homme dans l’état peu décent où l’a laissé son protégé ;
il est vrai que l’habit ne fait pas le moine.
Le faux prieur, à son entrée
dans la salle, est entouré par les paysans et les soldats réunis pour assister
aux noces de leur maître ; effrayés des sinistres prédictions dont chacun
s’entretient, ils questionnent l’homme de Dieu. – « Est-il vrai, Père, que ce
soit aujourd’hui la fin du monde, que nous allons tous mourir, que les morts
vont ressusciter ? – Oui, mes enfans, rien n’est plus vrai ; les prophéties vont
s’accomplir, préparez-vous à paraître devant Dieu. » Cris d’effroi ; la terreur
est au comble. « Paix donc, misérables idiots ! Moine ! je ne t’ai pas appelé
pour débiter de pareilles extravagances, mais pour bénir mon mariage avec cette
noble damoiselle, obéis. » Il n’a garde. Des sages de l’Orient ont annoncé une
éclipse de soleil, et si leur science n’est pas en défaut, le phénomène va se
manifester ; il ne s’agit que de gagner du temps en menaçant Godefroi que la
terreur générale commence à gagner. Bruit de casseroles et d’assiettes cassées ;
c’est la fin du monde qui commence. Le soleil s’obscurcit ; tous se prosternent
la face contre terre ; Godefroi résiste encore et ordonne qu’on saisisse le
moine, prophète de malheur. Mais loin de lui obéir, les serfs lèvent la tète et
bravent leur maître ; il n’y a plus de seigneur, il n’y a plus d’esclaves, c’est
le jour de la liberté, de l’égalité ; le majordome menace du fouet, on le roue
de coups, et tous sortent en tumulte pour aller au cellier prendre dans le vin
forces et courage. Éclipse totale. Oh ! pour le coup, Godefroi n’y tient plus,
ses dents s’entrechoquent avec violence ; une ardeur étrange circule dans ses
veines, « C’est le feu de l’enfer qui te gagne, s’écrie le moine. – Que faire,
grand Dieu, pour me sauver ? Seigneur, ayez pitié de moi ! – Donne tes biens au
couvent ! – Quoi ! tous mes biens ! – Oui ! ton château, tes terres, tes
trésors, tes armes, tes chevaux, tout ! – Non ! – De plus rends la liberté à tes
serfs – Non ! – Il le faut ! – Non, non ! » Nouveau bruit de casseroles et
d’assiettes cassées, « Ah ! je signe, je signe ! Seigneur, ayez pitié de moi ! »
Et le moine triomphant sort avec l’acte de donation, laissant le misérable
Godefroi se tordre, l’écume à la bouche, sur les dalles brûlantes de sa salle
désertée.
On devine le reste. Après l’éclipse revient le jour, comme le
beau temps après l’orage ; tout s’explique ; Godefroi rentre dans son caractère,
mais non pas dans ses biens, il n’a plus rien, ni terres, ni château. Pour les
lui rendre, le jeune chevalier défroqué ne demande que la restitution de la
lettre dont il fut si traîtreusement dépossédé et la main de sa
maîtresse.
Il y a dans cette pièce une scène qui, prise au sérieux, serait
certainement d’un immense effet, celle des serfs proclamant la liberté et
l’égalité au moment de paraître devant le juge supreme. Elle a été déjà rendue
avec bonheur par le peintre anglais Martin, dans un de ses tableaux
apocalyptiques. Mais je crois qu’il ne faut pas s’avancer aussi près d’une
grande idée, quand on ne veut que jouer avec elle ; on court trop de risque de
s’en faire écraser. Il y a d’ailleurs un certain sentiment de respect pour la
haute poésie dont elle est revêtue, qui devrait empêcher des hommes de talent
comme MM. Foucher et Mélesville de s’en servir pour ce qu’il y a de plus
misérable au monde, une farce d’opéra-comique. Le vaudeville et l’Apocalypse,
voilà certes un monstrueux accouplement.
Il y avait cependant dans ce
livret des situations à peu près musicales, bien que fort usées, dont M. Grisar
aurait pu tirer meilleur parti. Ainsi, la romance chantée au pied du château par
le jeune chevalier que sa maitresse croit mort en Palestine, devrait avoir une
physionomie marquée, une tournure gothique, un accent religieux et triste, qu’on
y cherche vainement ; loin de là, c’est une romance comme toutes celles qui font
la vogue des Albums de M. Grisar ; elle est française et parisienne, de
l’an mil huit cent trente-sept. Je parie que si M. Grisar avait entendu les
admirables fabliaux de Chopin pour le piano, il s’y serait pris autrement. Mais
la romance de Grétry, dans Richard, c’est là un modèle que tout le monde
connaît et que l’auteur de l’An mil n’a pas assez étudié en se mettant à
l’œuvre. Le duo entre Mlle Rossi et Jansenne a de l’intérêt dans la première
partie ; la phrase de l’andante est expressive et l’orchestre en est bien écrit.
Pour les chœurs, il m’a été impossible d’y découvrir autre chose que des cris
rhythmés, tant les vociférations des choristes avaient peu de caractère musical
; on voyait pourtant qu’ils faisaient de leur mieux en s’époumonant à l’envi ;
ce qui me ferait croire qu’on le leur avait soigneusement recommandé. Tant pis ;
car ceci n’est pas plus de l’énergie vocale, que ces horribles coups de grosse
caisse, employés à tout bout de champ, ne sont de l’énergie instrumentale. À
suivre cette route on arrive droit au pistolet, à la chaise cassée, et aux
hourras des galops orgiques de Musard. En voyant l’emploi qu’on fait presque
incessamment aujourd’hui des instrumens de percussion et des trombones, dans un
petit orchestre comme celui de l’Opéra-Comique, où l’on compte à peine six ou
sept premiers violons et autant de seconds, on ne peut s’empêcher de penser à ce
grotesque petit Turc du Bal masqué de Gustave, dont la tête a autant de
hauteur et plus de largeur que tout le reste de son corps. Les instrumens de
cuivre sont de puissans auxiliaires, la grosse caisse elle-même, employée avec
réserve et discernement peut quelquefois produire un excellent effet, mais c’est
à condition de ne figurer qu’au milieu d’une masse formidable avec l’ensemble de
laquelle ces grandes voix ne paraissent pas trop disproportionnées. L’occasion
d’en user à propos dans une petite réunion instrumentale existe peut-être ; en
tout cas, elle est fort rare, et je ne crois pas qu’elle se soit si fréquemment
offerte dans l’opéra dont il est ici question. Ce n’est pas un travers propre à
M. Grisar, loin de là, nous croyons que la nature de son talent l’en éloignerait
au contraire s’il s’y abandonnait naïvement ; l’exemple, et sa laide fille la
routine, font seuls tout le mal. On a peur d’entendre les mots d’orchestre
faible, instrumentation pâle, et à propos de rien, pour une mouche qui vole,
tous les boule-dogues de la musique sont déchaînés.
Quand il s’agit de
fanfares, d’harmonies militaires, comme celles que M. Schiltz a fait entendre
dernièrement, avec tant de succès, au bal de la garde nationale, rien de mieux ;
encore faut-il alors une connaissance approfondie de ces instrumens et un vif
sentiment des effets qui leur sont propres, dont peu de compositeurs
d’opéras-comiques sont réellement pourvus.
Puisque je parle de bal, je ne
finirai pas sans citer le quadrille militaire dédié à Mme la duchesse d’Orléans
par M. Tolbecque ; ce morceau plein de verve a également réussi à la cour, à la
ville et à l’Opéra ; nous le recommandons aux amateurs.
Bibliographie
:
- Bibliographie de la France, n° 31 - 5 août 1837, p. 377, n°
3987.
- Louandre (Charles) et Bourquelot (Félix), La littérature
française contemporaine, t. III, p. 413, n° 52 (pour l’édition
parisienne).
- Godfroid (François), Aspects inconnus et méconnus de la
contrefaçon en Belgique, pp. 46-54.
- Berlioz (Hector), Théâtre de
l'Opéra-Comique. 1re représentation de l’An Mil, opéra-comique en un acte,
paroles de MM. Paul Foucher et Mélesville, musique de M. Albert Grisar, dans
le Feuilleton du Journal des débats politiques et littéraires, 28
juin 1837, p. 1.
20 euros (code de commande : 00387).
[GHION (Christian)]. Design by Christian Ghion. Paris, Chauveau, 2010. In-4° (246 x 308 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 167 p., très nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire à l'état de neuf.
En quatrième de couverture :
Une carrure impressionnante et un franc-parler qui lui est propre,
Christian Ghion est un personnage hors du commun. Il est aussi un designer aux
talents multiples.
Sa créativité, son inventivité sans cesse renouvelées
lui ont permis de multiplier ces dernières années des collaborations avec de
prestigieuses maisons d’édition (Néotu, Cappellini, Driade, Salviati, XO, Sawaya
& Moroni...) et de grands noms ou personnalités internationales (Chantal
Thomass, Pierre Gagnaire, Jean-Charles de Castelbajac, Nicolas Feuillatte,
etc.).
Rassembleur, il organise pendant sept ans les expositions Tarkett
Sommer auxquelles participent les grandes stars du design et orchestre le
« Design Lab », véritable laboratoire d’innovations où se révèlent les
signatures de demain.
Première monographie consacrée au designer, ce livre
vient illustrer la trajectoire originale de Christian Ghion.
30 euros (code de commande : 00377).
[GILLIS (Marcel)]. GILLIS (Jean) — Marcel Gillis, mon père. Peintre, poète, chansonnier montois. Mons, Les Amis de Marcel Gillis de l'Association des Montois Cayaux, 1985. In-4° (220 x 299 mm.) broché, 138 p., illustrations en noir et en couleurs.
Avant-propos
:
Il s'agit d'un ouvrage sur la vie
et l'art de mon père. L'une et l'autre sont liés par des événements, des
aspirations, par l'Inspiration aussi, par des questions et surtout par des
joies.
Je me suis donc refusé de dissocier le peintre du poète, le
chansonnier de l'homme de foi.
Cette biographie illustrée par son œuvre
même n'est pas un « Précis sur l'évolution de la Technique des coloris de la
peinture de Marcel Gillis » (avec vocabulaire ésotérique ad hoc) à l'usage des
diplômés de l'enseignement artistique.
Mons - Le Marché aux Poissons sous la neige. |
[IMPRIMERIE]. Le
cinquième centenaire de l'imprimerie dans les anciens Pays-Bas.
Bruxelles, Bibliothèque Royale
Albert Ier, 1973. Fort in-4° broché, XXIII, 587 p., illustrations in et hors
texte.
Ce volume a été publié à l'occasion de l'exposition organisée à
la Chapelle de Nassau et à la galerie Houyoux, à la Bibliothèque Royale Albert
Ier, à Bruxelles, du 11 septembre au 27 octobre 1973.
Extrait de l'avant-propos :
Quelque vingt ans après son invention, l'imprimerie s'introduit
dans les régions qui forment aujourd'hui les Pays-Bas et la Belgique. À cette
époque, une partie de ces régions étaient soumises à l'autorité des héritiers du
duc Philippe le Bon. Pendant un siècle environ, la mosaïque des possessions
réunies par ce prince allait évoluer vers une unité politique relative, que les
guerres de religion devaient rompre brutalement en 1576.
Les Bibliothèques
royales de La Haye et de Bruxelles, se souvenant de cette brève période où ce
que les historiens appellent les Anciens Pays-Bas furent soumis à un pouvoir
unique, ont tenté de célébrer ensemble le cinquième centenaire de l'introduction
de l'imprimerie dans leurs pays. Tandis que la Bibliothèque royale Albert Ier se
chargeait de mettre sur pied une exposition, la Bibliothèque royale de La Haye
devait organiser un colloque d'historiens du livre. Malheureusement, pour
diverses raisons, il fallut renoncer à ce dernier projet. En revanche la
Bibliothèque royale Albert Ier a pu, grâce à une équipe d'incunabulistes
appartenant à plusieurs institutions de Belgique, des Pays-Bas et d'Allemagne,
réaliser l'exposition Le cinquième centenaire de l'imprimerie dans les
Anciens Pays-Bas, qui tente de montrer, par un choix étendu d'incunables, ce
que fut l'édition au XVe siècle dans ces régions.
Ce titre appelle
quelques précisions. Si les premiers livres datés parus dans les Anciens
Pays-Bas, à Alost et Utrecht plus précisément, portent le millésime 1473, il est
au moins possible que certains livres non datés leur soient antérieurs. Mais
quand on fête un jubilé, il faut bien prendre une date pour point de départ, et
sans doute on ne reprochera pas aux organisateurs d'avoir choisi la date
certaine de 1473.
D'autre part l'exposition montre des manuscrits et des
livres tabellaires. Ils rappelleront au visiteur que longtemps encore après
l'introduction de la typographie, d'autres formes de production du livre ont
subsisté. Plus particulièrement en choisissant des manuscrits écrits dans les
Anciens Pays-Bas au cours de la seconde moitié du XVe siècle, on a voulu montrer
que l'imprimerie n'a pas éliminé la forme traditionnelle de transmission de la
pensée, qu'aucune solution de continuité n'apparaît entre les premiers
incunables et leurs modèles manuscrits, qu'ils dépendent parfois étroitement les
uns des autres et que dans l'esprit du lecteur du XVe siècle l'imprimé n'est pas
fondamentalement différent du manuscrit.
Quant aux limites géographiques,
on s'est rendu compte qu'il était impossible de les définir d'une manière
entièrement satisfaisante. Si, d'après les critères historiques, on se bornait
aux pays juridiquement soumis aux ducs de Bourgogne, on excluait Utrecht,
Deventer, Zwolle et Liège. Si l'on choisissait les limites territoriales de la
Belgique et des Pays-Bas actuels, on renonçait à la justification historique
même de l'exposition. On a adopté une troisième solution, qui tâche de concilier
les deux autres et que les organisateurs expliquent dans leur
Introduction.
Les auteurs du catalogue ont tenu compte du dernier état des
recherches en matière d'histoire du livre. Ils proposent même souvent des
solutions nouvelles à des questions complexes. Leur publication se présente donc
à la fois comme une synthèse destinée à ceux qui abordent l'histoire du livre
dans les Anciens Pays-Bas et comme une analyse critique, faite à l'intention des
incunabulistes, de quelques difficultés bibliographiques.
18 euros (code de commande : 00384).
LÉVI (Camille)
— Histoire du 4e du Nord, devenu 49e de Bataille puis 13e
de Ligne. Paris, J.
Tallandier, 1914. In-8° (145 x 230 mm.) broché, 433 p., tableaux, une
illustration en frontispice, dos ridé, exemplaire non coupé.
Publication de la
Société dunkerquoise pour l'Encouragement des Sciences, des Lettres et des
Arts.
Plan général de
l'ouvrage :
Première partie : 4e du Nord.
Chapitre I. Formation : 25 août - 11
septembre 1792.
Chapitre II. Administration.
Chapitre III.
États nominatifs.
Chapitre IV. Situation d'effectifs.
Chapitre
V. Pertes relevées.
Chapitre VI. Divers 4es du Nord.
Chapitre
VII. Marches et opérations du 4e du Nord.
Chapitre VIII. Rousbrugge : 5
novembre 1792.
Chapitre IX. Campagne de Hollande : février-mars
1793.
Chapitre X. Camp de Cassel : avril-juillet
1793.
Chapitre XI. Bergues et Hondschoote : 6, 7 et 8 septembre
1793.
Chapitre XII. Camp de Guiseo : octobre 1793- février
1794.
Chapitre XIII. Sous Maubeuge : février - avril
1794.
Chapitre XIV. Passages de la Sambre : mai-juin
1794.
Chapitre XV. De la Sambre à la Meuse : juillet-août
1794.
Deuxième partie : 49e de Bataille.
Chapitre XVI.
Formation : 18 août 1794.
Chapitre XVII. Siège de Maastricht : fin
1794.
Chapitre XVIII. Blocus de Luxembourg : 1795.
Chapitre
XIX. Sur les côtes de Cherbourg : 1796.
Troisième partie : 13e de
Ligne.
Chapitre XX. Formation : 21 novembre 1796.
Chapitre
XXI. Armée d'Italie : 1797-1798.
Chapitre XXII. Armée d'Égypte :
1798-1801.
Chapitre XXIII. Armée d'Italie :
1805-1813.
Chapitre XXIV. Campagne d'Allemagne :
1813.
Chapitre XXV. Défense de Mayence : 1814.
Chapitre XXVI.
Armé du Var : 1815.
Quatrième partie : Pièces
d'archives.
- États de service et certificats divers.
20 euros (code de commande : 00373).
MAZAHÉRI (Aly) — La vie quotidienne des Musulmans au Moyen Âge Xe au XIIIe siècle. Paris, Librairie Hachette, 1951. In-8° (131 x 201 mm.) broché, 319 p., (collection « La Vie Quotidienne »).
Table des matières :
-Avant-propos.
Chapitre I. La vie religieuse.
Chapitre
II. Du berceau à la tombe.
Chapitre III. Le foyer.
Chapitre IV. La
vie politique et sociale.
Chapitre V. La vie intellectuelle et
artistique.
Chapitre VI. La vie urbaine.
Chapitre VII. Boutiquiers,
artisans et ouvriers.
Chapitre VIII. La vie rurale.
Chapitre IX. La
vie industrielle.
Chapitre X. Le trafic et le négoce.
- Carte du
Moyen-Orient médiéval.
- Tableau synoptique des dynasties, royaumes et
empires.
- Bibliographie générale.
- Références.
Vendu.
[MONGOLIE]. Trésors de
Mongolie. XVIIe-XIXe siècles. Paris, Réunion
des Musées Nationaux, 1993. In-4° (208 x 270 mm.) broché sous couverture à
rabats, 263 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon
état.
Ouvrage publié à l'occasion de
l'exposition éponyme organisée au Musée Guimet, à Paris, du 26 novembre 1993 au
14 mars 1994.
Table des matières
:
- Préfaces.
- Essais
:
- La Mongolie, par Françoise
Aubin.
- L'époque de Zanabazar, par Françoise
Aubin.
- Zanabazar, figure de l'histoire mongole, par
Dorjiin Dashbaldan.
- Les sources du Zanabazar, par
Gilles Béguin.
- L'archittecture religieuse en pays
khalkha, par Egly Alexandre.
- Catalogue :
- Zanabazar
et son atelier.
- Sculptures et peintures, XVIIIe-XIXe
siècles.
- Appliqués.
- Instruments et parures
rituels.
- Annexes :
- Transcriptions et problèmes
linguistiques.
- Indes des divinités, personnages et thèmes
iconographiques.
- Index
général.
- Glossaire.
- Orientation
bibliographique.
15 euros (code de commande : 00376).
[NAUDÉ (Gabriel) et PATIN (Guy)]. [LANCELOT (Antoine) et BAYLE (Pierre)] — Naudaeana et Patiniana. Ou singularitez remarquables, prises des conversations de Mess. Naudé & Patin. Seconde édition revuë, corrigée & augmentée d'Additions au Naudaeana qui ne sont point dans l'Edition de Paris. Amsterdam, Vander Plaats, 1703. [A Amsterdam, Chez François vander Plaats, Marchand-Libraire dans le Gapersteeg, M. DCCIII.] In-12 (100 x 153 mm.) plein veau, dos lisse orné de filets dorés, filet-double doré encadrant les plats, reliure frottée, [1 (titre en rouget noir)], [1 bl.], [14 (avertissement, préfaces)], 256, 132, [10 (table)] p., portraits de Guy Patin et de Gabriel Naudé gravés par Sluyter en frontispice.
Avertissement du Libraire [il s'agit en réalité de Pierre Bayle]
:
Je n'ai pas pu faire tout ce que
je souhaitois pour perfectionner cette nouvelle Edition du Naudaeana &
Patiniana. Je voulois y joindre les endroits que Mr le Président Coufìn a
retranchez de l'Original, & les Pieces Latines que le Pere Jacob publia en
l'honneur de M. Naudé à Paris l'an 1659. mais jusques ici il m'a été impossíble
de les recouvrer. J'ai été plus heureux par raport à la taille douce de M.
Naudé, car j'en ai enfin déterré un exemplaire, on la trouvera ici avec celle de
Mr Patin. Mais pour faire bien connoître que cette édition ne laisse pas d'être
incomparablement meilleure que celle de Paris, il me suffira d'avertir que j'ai
fait corriger un très grand nombre de fautes qui défiguroient si horriblement
les noms propres, qu'ils en étoient méconnoissables. J'ai mis ensemble les
endroits qui appartiennent à la même personne, & qui se trouvent dispersez
çà & là dans l'édition de Paris, & ce qui est beaucoup plus considérable
je donne des Supplémens très-curieux & fort nécessaires dont le manuscrit
m'est venu de France : s'ils fussent venus assez tôt j'eusse mis chaque addition
au bas de l'article qu'elle concerne, mais quoi qu'elles soient toutes ensemble
à la fin du Naudaeana, il n'y a personne qui ne puisse facilement les raporter
où il faut. L'Auteur de ces Additions ne m'est connu que sous l'idée générale de
savant homme. Vous allez voir son Avant propos.
Bibliographie
:
- Barbier (Antoine-Alexandre), Dictionnaire des ouvrages
anonymes, t. III, col. 399.
80 euros (code de commande : 00369).
[ORVAL]. Orval, neuf
siècles d'histoire. Orval, Éditions de
l'Abbaye, 1970. In-8° carré (215 x 215 mm.) collé, 230 p., illustrations en
noir, bon exemplaire.
Ouvrage publié à
l'occasion de l'exposition éponyme organisée à l'occasion du 900e anniversaire
de l'abbaye.
Table des matières
:
- Liminaire, par
François-Xavier Hanin.
- Préface de Léon-E.
Halkin.
- Section 1. Architecture.
- L'architecture
monastique à Orval, par Jean Kelecom.
- Évolution du
carrelage et du mobilier à travers l'histoire d'Orval, par Georges
Maillien.
- Section 2. Histoire.
- L'histoire de l'abbaye
d'Orval, par Charles Grégoire.
- Liste critique des abbés
d'Orval, par Charles Grégoire.
- Section 3. Économie et
domaine.
- L'ancien domaine d'Orval, par Christian
Grégoire.
- Section 4. Manuscrits.
- Les manuscrits de
l'abbaye d'Orval, par Gætano Raciti et Jacques
Stiennon.
- Section 5. Art religieux et
profane.
- L'iconographie de Notre Dame à Orval, par Albert
van Iterson et Germain Ninane.
- Section 6. Vie
monastique.
- La vie monastique, par Jean
Leclercq.
- Appendice 1. Le musée pharmaceutique.
- Appendice 2.
Grande salle de réception.
12 euros (code de commande : 00393).
OST (Isabelle) — Samuel Beckett et Gilles Deleuze : cartographie de deux parcours d'écriture. Bruxelles, Facultés Universitaires Saint-Louis, 2008. In-8° (155 x 233 mm.) collé sous couverture à rabats, 444 p., (collection « Lettres », n° 118), épuisé au catalogue de l'éditeur, rare, exemplaire en parfait état.
Sur le rabat de la couverture
:
Beckett comme Deleuze ont inventé
une poétique et politique d'écriture nouvelles, volontairement radicales et
provocatrices : une autre manière de concevoir l'art et l'homme dans le monde
moderne.
Ce livre a pour objectif le tracé d'une carte : une carte
littéraire et philosophique, un itinéraire nomade dans lequel le lecteur sera
invité à explorer les points de rencontre des parcours croisés de ces deux
écritures. Ses cinq chapitres proposent des trajets entrelacés à travers les
œuvres d'un écrivain et d'un philosophe, suivant une construction circulaire
inspirée du dernier texte de Beckett. Entre les paradoxes du mouvement du vide
et ceux d'un temps non-chronologique, on parcourra successivement les questions
de la représentation et du sujet dans la création et la réflexion
contemporaines, et celle de l'invention d'une « littérature mineure ». Ainsi se
produira l'événement d'une rencontre inédite et virtuelle, rencontre par
l'écriture, de deux grands noms qui ont marqué le xxe siècle. Au terme du
voyage, l'ambition de ce projet sera de repenser le dialogue ancestral de la
philosophie avec la littérature : loin d'une altérité absolue ou d'un
assujettissement du littéraire par le spéculatif, la fiction est la raison d'un
travail du langage et de l'image où chacun des deux discours enrichit
l'autre.
30 euros (code de commande : 00391).
[PÉRUWELZ]. Rapport sur la situation administrative de la ville de Péruwelz, Présenté au Conseil Communal par le Collége des Bourgmestre & Échevins, en séance publique du 7 Octobre 1867. Péruwelz, Vander Plancken, 1867. [Péruwelz, / Lith. et Imprim. Mécanique de F. Vander Plancken. / 1867.] In-8° (142 x 222 mm.) broché, 56 p., exemplaire en bon état.
Introduction par les membres du Collège échevinal :
Aux termes de l'article 70 de la loi communale, tous
les ans, avant que le Conseil s'occupe du budget, le Collège des Bourgmestre et
Échevins fait, en séance publique, un rapport sur l'administration et la
situation des affaires de la commune.
C’est en exécution de cette
prescription légale que nous avons l'honneur de vous présenter le rapport
suivant. Nous nous sommes attachés à y exposer la situation réelle des affaires
de la ville, tout en vous faisant un résumé fidèle de notre gestion
administrative pendant l’année qui vient de finir.
Table
:
Chapitre I. État-civil et politique.
Chapitre II.
Administration.
Chapitre III. Régie des biens.
Chapitre IV.
Bienfaisance publique.
Chapitre V. Culte.
Chapitre VI. Instruction
publique.
Chapitre VII. Hygiène publique.
Chapitre VIII.
Police.
Chapitre IX. Voirie.
Chapitre X. Cadastre -
Contributions.
Chapitre XI. Industrie et commerce.
18 euros (code de commande : 00389).
[PHÉNICIE]. Les Phéniciens et le monde
méditerranéen. Bruxelles, Générale de Banque,
1986. In-8° carré (240 x 210 mm.) broché sous couverture à rabats, 295 p.,
illustrations en noir, quelques-unes en couleurs, cartes, exemplaire en bon
état.
Ouvrage publié à l'occasion de
l'exposition éponyme organisée à la Générale de Banque, Burxelles, du 6 mars au
6 mai 1986, puis à la Banque Générale du Luxembourg, à Luxembourg, du 21 mai au
6 juillet 1986.
Sommaire
:
- Avant-propos, par Éric
Gubel.
- Aperçu historique de la civilisation phénicienne, par
Éric Gubel.
- L'expansion et la colonisation phénicienne,
par Guy Bunnens, Maria Eugenia Aubet Semmler, Annie Caubet
et Jorge H. Fernândez.
- Langue, écriture et textes, par
Édouard Lipinsky.
- La religion phénicienne, par Édouard
Lipinsky.
- Catalogue
:
- Sculpture.
- Coroplastie.
- Art du
métal.
- Céramique.
- Orfèvrerie.
- Glyptique.
- Ivoirerie.
- Verrerie.
- Varia.
- Appendice
:
- Numismatique, par Paul
Naster.
- Glossaire.
- Bibliographie.
Vendu.
[ROBERT (Hubert)]. Les Hubert Robert de la collection Veyrenc au Musée de Valence. Présentation et catalogue par Jean de Cayeux. Valence, Musée de Valence, 1985. In-8° carré (211 x 220 mm.) broché, 338 p., nombreuses illustrations en noir et en bistre, exemplaire en bon état.
Sommaire :
- La collection
des dessins d'Hubert Robert conservés à Valence, ouvrage publié en 1968 par
Marguerite Beau.
- Hubert Robert, une longue et féconde
carrière.
- Julien-Victor Veyrenc, un mystérieux
amateur.
- Peintures (les Découvreurs d'Antiques).
- Dessins
d'Hubert Robert.
- Réattributions.
- Concordances et
remarques.
- Expositions et bibliographie.
Vendu.
ROCHEFORT (Henri) — La Lanterne. Paris - 1868. Troisième édition. Paris, Victor-Havard, 1886. [Paris / Victor-Havard, Éditeur / 175, Boulevard Saint-Germain, 175 / 1886 / Tous droits de traduction et de reproduction réservés.] In-12 (130 x 188 mm.) sous une modeste demi-reliure de toile rubis (dos sali), [3 (faux-titre, ouvrages du même auteur, titre)], [1 bl.], X, 445, [1 bl.], [1 (table)], [3 bl.] p., portrait de l'auteur gravé par Lalauze d'après Boldini en frontispice, bon exemplaire malgré quelques rousseurs.
Lettre de
l'éditeur à l'auteur :
Cher
Monsieur,
Vous connaissez déjà, par quelques-uns des ouvrages de ma
bibliothèque, et plus particulièrement par la récente publication de vos trois
volumes d'étincelantes chroniques, le but et l'esprit de la collection que j'ai
entreprise en réunissant les maîtres du journalisme parisien.
Parmi les
productions, toutes remarquables à différents titres, de cette brillante pléiade
de chroniqueurs, il est une œuvre qui s'impose à mon choix par le succès
considérable qu'elle a obtenu, par sa forme neuve et originale, enfin par la
place spéciale qu'elle a prise au milieu des autres ; il s'agit de la
Lanterne.
Toute notre génération a encore dans l'oreille ce
formidable éclat de rire qui, l'année 1868, en pleine gloire impériale, éclatant
comme un coup de tonnerre, a fait craquer les assises d'un trône. La force
redoutable de cette arme si française, la raillerie, maniée par un esprit
impitoyable, mordant, gouailleur et acéré, ne s'était jamais affirmée d'une
façon aussi frappante et irrésistible.
Ce fut un réveil instantané, et
aucune des personnes qui ont assisté à ce curieux spectacle n'a pu oublier
l'enthousiasme inouï de cette foule, la brochure à couverture rouge dans les
mains de tous les passants, la flamme brillant dans l'œil de ses lecteurs, la
contagion de révolte de tous ceux qui trouvaient dans le pamphlétaire le
porte-voix de leurs colères et de leurs rancunes contre le
gouvernement.
Qui n'a pas vu, à cette époque, le grouillement de la rue du
Croissant et l'envahissement des librairies, à la mise en vente de chaque
numéro, ne peut se faire une idée du degré d'exaltation auquel arriva le peuple
de Paris. Le jour où les Lanternes, menacées de poursuites ou saisies,
faisaient prime, elles atteignaient dans la soirée même des prix fabuleux et
invraisemblables.
Les abords des boutiques de libraires et de marchands de
journaux, littéralement prises d'assaut par les acheteurs, ressemblaient à des
centres d'émeute, tellement la cohue y était houleuse, passionnée et
surexcitée.
En quelques semaines, les numéros de cette petite brochure
avaient pénétré dans toutes les capitales de l'Europe ; on la lisait même chez
les Souverains, aux Tuileries, à Compiègne et à Fontainebleau, et, du jour au
lendemain, son auteur était devenu populaire, universel, connu du monde
entier.
À de tels titres, la Lanterne appartient désormais à
l'histoire.
Aussi, il me paraît indispensable de la joindre à une
collection dont l'unique but est de donner, par la réunion des productions les
plus diverses et les plus brillantes du journalisme moderne, la physionomie
exacte, complète et bien vivante de cette seconde moitié de notre siècle, et
particulièrement du second Empire. Elle trouvera place à côté d'œuvres d'un
esprit tout différent, remarquables à d'autres points de vue, et qui prouvent
que l'éclectisme le plus large préside à la création de cette bibliothèque,
réservée aux talents de toute sorte, en dehors des coteries et des
partis-pris.
C'est donc, comme vous voyez, cher Monsieur, une pensée
d'ordre purement documentaire, dégagée de toute préoccupation politique, que
celle qui me pousse à venir vous demander l'autorisation de réunir en volumes la
Lanterne.
Bien cordialement à vous,
Victor-Havard.
25 euros (code de commande : 00372).
SADE (Donatien Alphonse François de) — Lettre au citoyen Gaufridy. Frontispice de Jacques Herold. Saint-Pierre-Capelle, Lettera Amorosa, 1972. In-16 (88 x 130 mm.) en ff., 20 p., tirage limité à 56 exemplaires, un des 35 numérotés sur vergé de Hollande filigrané à la ruche d'abeilles des papeteries Van Gelder (n° XLIV), en parfait état.
150 euros (code de commande : 00379).
VERSTEGEN (Vedastus) — Lokeren onder de franse overheesing. Lokeren, Stadbestuur, 1977. In-8° (160 x 240 mm.) collé, 367 p., un portrait et deux illustrations, exemplaire bien complet du feuillet volant d'errata.
Table des matières :
I. De eerste Franse bezetting.
II. De tweede Oostenrijkse
restauratie, 1793-1794.
III. Van bezetting tot inlijving,
1794-1796.
IV. De boerenkrijk.
V. De militaire conscriptie,
1798-1800.
VI. Soldaten voor Napoleon.
VII. De gedwongen lening van
1795.
VIII. Van Franse naar Hollandse tijd, 1814-1815.
IX. De teelt
van suikerbieten. Nationale feestdagen.
X. De fiscae en finantiële
wetgeving.
XI. De finantiële toestand.
10 euros (code de commande : 00394).
[WAGNER (Francesca Gaetana Cosima Liszt, dite Cosima)]. GIROUD (Françoise) — Cosima la sublime. Paris, Fayard / Plon, 1996. In-8° (136 x 215 mm.) collé, 281 p., illustrations hors texte, exemplaire en parfait état.
En quatrième de couverture
:
Cosima est l'héroïne d'une grande
histoire d'amour romantique, telle qu'on en connaît peu. Éprise de Richard
Wagner, qui avait vingt-quatre ans de plus qu'elle, elle a su le capturer et
devenir sa femme malgré les obstacles inouïs qui se dressaient devant elle : le
roi de Bavière, Louis II, Franz Liszt, son père, son propre mari, Hans von
Bülow, qui lui refusait le divorce.
Mise au ban de la société de Munich,
la force de sa passion et de celle qu'elle a su inspirer à Wagner ont triomphé.
Les Wagner ont vécu quatorze ans d'une union sublime qu'elle a soignée comme une
plante précieuse, irriguée de tout son talent d'amoureuse.
Quand la mort
lui a enlevé Wagner, elle a failli succomber au désespoir. Mais une œuvre
l'attendait : la poursuite du festival de Bayreuth tel que Wagner l'avait créé.
Défi formidable en son temps pour une femme, défi qu'elle a relevé avec un
succès complet, y trouvant son propre accomplissement.
Telle est la femme
énigmatique à certains égards, irritante parfois, captivante toujours, dont
Françoise Giroud a choisi, cette fois, de raconter la vie.
7 euros (code de commande : 00378).
aura lieu
le 6 juin 2023
Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
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