lundi 5 juin 2023

Les « nouveautés » du 6 juin 2023

 

MISE À JOUR DU 6 JUIN 2023

N'hésitez pas à me contacter
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
 
 
 
Vient de paraître :

 

VAN DEN ABEELE (Éric)Mons passionnément ! La cité du Doudou dans l'imagerie populaire. Marcinelle, Éditions Walden & Whitman, 2023. In-8° (164 x 234 mm.) collé, 229 p., très abondante iconographie en noir et en couleurs.
   Une nouveauté, publiée en avril 2023.



En quatrième de couverture :
   Du haut de ces mille cinq cents ans d'existence, Mons a traversé la grande Histoire avec courage et dignité, mais aussi avec élégance et passion. Pour la première fois, un livre illustré part à la découverte de cette cité hainuyère, qui a été au cœur de tant de combats pour la liberté. Le parcours iconographique nous plonge aux origines de la cité du Doudou en prenant comme fil conducteur l'affiche lithographiée, la carte postale ou le document rare. Dans ces pages, les hauts faits de la ville et de ses habitants côtoient les brindilles et les « festus » de la vie quotidienne.
   Au cours de ce périple, il est notamment question du bouillonnement culturel des salles de spectacle, du bruissement des sociétés artistiques, initiatiques et littéraires mais aussi du dynamisme, chaleureux et convivial, des bonnes maisons montoises.
   Dans ce voyage, le lecteur est immergé dans les traditions, le folklore et la liesse populaire, qui revêtent une si grande importance pour les Montois : Doudou, ducasses, carnavals, cavalcades, fêtes de la bière, etc.
   Notre parcours iconographique se termine par une mise en abyme de la presse et de l'édition locales, qui nous révèlent un pan de l'âme des Montois en confirmant la devise : « Les Montois ne périront pas ! ».


 

 


 24 euros (code de commande : 00380).




[BELGIQUE - TOPONYMIE & DIALECTOLOGIE]. Bulletin de la Commission royale de Toponymie & Dialectologie. Handelingen van de Koninklijke Commissie voor Toponymie & Dialectologie. LXX - 1998. [Bruxelles], [Commission Royale de Toponymie et de Dialectologie], 1998. In-8° (140 x 214 mm.) collé, 408 p., deux cartes hors texte à déplier.



Sommaire :
   - Verslag 1997 - Rapport 1997.
   - In memoriam Louis Remacle (1910-1997), par J. Lechanteur.
   - In memoriam dr. Maurits Gysseling (1919-1997), par L. Van Durme.
   - Dries, vooral in Centraal- en Zuid-Post-Vlaanderen, par L. Van Durme.
   - Bijdrage tot de toponymie van Bekkevoort, par F. Claes.

12 euros (code de commande : 00400).

 

BÉRAUD (Henri) — Le 14 Juillet. Paris, Hachette, 1929. In-8° (122 x 188 mm.) broché, XVI, 224 p., (collection « Le Passé Vivant », n° 1), exemplaire bien complet du fascicule d'annonce déplier de l'éditeur contenant la liste des ouvrages consultés par l'auteur, envoi manuscrit d'Henri Béraud sur sa carte collée à la page de faux-titre, couverture un peu défraîchie.

Envoi de l'auteur à Paul Beaupain, directeur du journal L'Étoile belge.



Extrait :
   
Bientôt, je fus devant l'Auxerrois. puis dans la Cité, et dans l'Ile. Finalement, je m'égarai parmi les ruelles de ces quartiers antiques.
   Dans un isolement voluptueux, j'allais d'un carrefour en liesse à une place remplie de buveurs. C'est ainsi que, conduit par le hasard, je parvins à cette ruelle tortueuse et gluante.
   Là, je m'arrêtai.
   C'était une de ces rues qui communiquent entre elles par des cours encombrées de caisses et de tonneaux, une sorte de cul-de-sac flanqué de bornes, des rez-de-chaussée voûtés, sans boutiques, des portes massives et ferrées, une haute grille fermée sur des ténèbres. Le ruisseau tient le milieu du pavé. Sous un réverbère, au pied d'un mur d'affiches, deux voitures à bras dorment, abandonnées. Les hautes façades au plâtre crasseux semblent monter jusqu'au ciel. D'un toit à l'autre, il serait possible d'enjamber ; les vis-à-vis pourraient se donner la main par les croisées. Mais toutes sont noires et closes, sauf une, où vacille une pauvre lumière derrière les carreaux poudreux.
   C'est, dans la grande ville, une rue sans passants, sordide et mystérieuse, une rue oubliée par les âges, un affreux décor de misère et de colère, où tout évoque les jours mauvais. Dans un angle, il y a un chantier, marqué de trois fanaux. Sous les feux rouges, cet épais décombre a l'air d'une barricade. Tout aide à la ressemblance, et surtout ces miasmes de caves, communs aux fêtes populaires et aux émeutes. Tout, ici, sent la Révolution.
   Ne voyez-vous pas, au milieu de leurs cordes, se balancer les lanternes ? Au fond de ce repaire s'élève une rumeur : les pauvres ont quitté leurs taudis. Leur troupe armée de bâtons se heurte aux soldats qui bordent la chaîne. Poussant l'émeute devant eux, tenant leurs fusils bout à bout, ils avancent d'un pas régulier. Quand tout cela passe sous une lanterne, on aperçoit un rang de figures pâles, des femmes en bonnets, des artisans aux bras retroussés, puis, à contre-jour, les troupiers, de dos, leurs gibernes, le retroussé rouge de leur habit, leurs chapeaux à galons sur des cheveux poudrés – et tout retombe dans le noir jusqu'à la lanterne suivante...
   Si, pourtant, cette fenêtre venait à s'ouvrir et si quelque pâle agitateur au jabot dénoué se penchait dans l'ombre en criant : « Gardes-françaises, ne tirez pas sur le peuple ! »
   Que dirait-on ? Que je rêve.
   Est-ce qu'on rêve ?
   Il n'est que des réveils.
   Cette nuit-là, j'étais un passant du passé. Tout ce qui m'entourait me paraissait plus irréel que les créations de mon esprit. La rue, les gens, la liesse nationale n'étaient plus qu'une vaine apparence, un trouble décor que l'œil peut traverser, un avant-plan vaporeux, le transparent arti­fice du cinéma.
   Et, derrière, il y avait 1789. C'étaient, vivantes, tenaces, multipliées, et répondant à l'appel de mes plus secrètes rêve­ries, les premières scènes de la Révolution. Le livre que voici est né de ces rêveries.
   Cet ouvrage, l'auteur a longtemps différé de l'entreprendre. Faire de la foule en marche le personnage innombrable et cependant unique de sa vision, emprunter tantôt à la fresque, tantôt à la symphonie leurs amples ressources, montrer les hommes obscurs en proie à la haine, à l'horreur, à la peur, à la cruauté, à l'enthousiasme, à la folie, au rêve, telle était son ambition. Il pensait et il croit encore que la peinture des grandes convulsions humaines marque le faîte d'une vie d'écrivain. Il hésitait. La conscience qu'il a de ses limites le préservait de la tentation. Vous avez voulu, cher Pierre [Brisson], qu'il y succombât. Voici le livre. Quel que soit son sort, il est juste que vous en preniez votre part. C'est avec une affection fraternelle et une estime profonde qu'elle vous est offerte ici.

Vendu.

 

BIARD D'AUNET (Georges) — Après la guerre. La politique et les affaires. Paris, Payot, 1918. In-8°(121 x 187 mm.) broché, 250 p., exemplaire sur papier vergé en bon état.



Table des matières :
   I. Les données du problème.
   II. Les conditions nouvelles du commerce international.
      - L'Évolution du commerce international indépendamment de la guerre.
      - Conditions nouvelles résultant de la guerre.
   III. Les conférences économiques des alliés.
   IV. De l'organisation du travail national.
   V. De la représentation des intérêts nationaux dans les chambres législatives.

10 euros (code de commande : 00397).

 

[BOUCHER (Hélène)]. TESSIER (Rolland) — Hélène Boucher. Illustrations de Paul Lengellé. Paris, Flammarion, 1947. In-8° (184 x 251 mm.) broché sous jaquette d'éditeur, 59 p., 28 illustrations (15 illustrations en couleurs (dont 8 à pleine page) et 13 en noir), (collection « Les Héros de l'Air en Images », n° 1), on joint une image chromo, bon exemplaire malgré quelques rousseurs.



Extrait :
   – Maman, je veux être aviatrice !
   Ce furent là les premières paroles d'Hélène Boucher en rentrant chez elle, le soir, après son baptême de l'air. Mais sa mère ne l'entendait pas ainsi :
   – Tu n'y penses pas ! C'est d'abord dangereux et, ensuite, il faut de l’argent. En as-tu ? Non ! Alors, n’en parlons plus !
   – Non, Maman, ça n’est pas dangereux. Les accidents n’arrivent qu’aux imprudents. Vois tous les grands champions qui depuis des années et des années accomplissent des choses étonnantes ! Ils sont toujours vivants, n’est-ce pas ? Et puis, Maman, dans ce métier, tu es forcée d’arriver si tu as de la valeur ! C’est ta valeur qui t’assure le succès et non pas des compromissions...
   – Mais où cela te mènera-t-il, l’aviation ?
   – Où cela me mènera, Maman ? Mais voyons ! Il y a dans le monde de nombreuses aviatrices étrangères qui remportent beaucoup de succès. En France, au contraire, depuis que Léna Bernstein est disparue et qu’Adrienne Bolland s’est retirée, il ne reste plus guère que Maryse Bastié et Maryse Hilsz. Tu vois bien, Maman, que j’ai là une chance de plus de me faire une situation !
   Et Hélène gagna la partie... À force de volonté, de détermination, détruisant par ses arguments les obstacles qu’on lui opposait, elle arriva à faire naître chez ses parents, – sinon l’approbation complète, – du moins un consentement de principe qui la remplit de joie et d’espoir...

15 euros (code de commande : 00407).

 

CARLIER (Marcel) et MAHIEU (Raymond G.W.) — Histoire des congrégations religieuses de Boussu. Des Consolatrices du Cœur de Jésus et des Servantes du Sacré-Cœur (orphelinat), des Aumôniers du Travail, des Marianistes, de la Sainte Union. Pour faire suite à l'Histoire du Carmel et du Calvaire de Boussu publiée en 1976. Hornu, Raoul Ledent (imprimeur), 1981. In-8° (136 x 213 mm.) agrafé, 43 p., illustrations.



Table des matières :
   - Avertissement.
   - Maison familiale du Sacré-Cœur.
      - Épreuves.
   - Les Aumôniers du Travail.
      - Quelques mots d'histoire.
      - Les Aumôniers du Travail à Boussu.
   - Les Marianistes - Les Frères de Marie.
   - Les Sociétés de Marie.
      1. Les Marianistes.
      2. Les Maristes.
         a. Les Frères Maristes.
         b. Les Pères Maristes.
   - La Sainte Union.
      - Les Supérieures du Couvent depuis sa fondation.
      - Les Directrices de l'école depuis sa fondation.
      - L'école de la rue Neuve.
      - L'école de la rue Royale (aujourd'hui, rue des Arbalestriers).
      - La Congrégation (Historique).
   - Bibliographie.

6 euros (code de commande : 00417).

 

CARLIER (Marcel) et MAHIEU (Raymond G.W.) — Histoires du Carmel et du Calvaire de Boussu. Préface de A. Scruel. Hornu, Raoul Ledent (imprimeur), 1976. In-8° (135 x 213 mm.) agrafé, 31 p., illustrations.



Table des matières :
   - Préface.
   - Histoire du Carmel de Boussu. Paratonnerre du Borinage.
      - L'idée d'un Carmel du Borinage.
      - Bâtiments.
      - La journée d'une carmélite en 1975.
      - Une messe solennelle au Carmel.
      - Un jubilé au Carmel.
      - Un appel du Seigneur.
      - Voyage de Phnôm-Penh à Boussu.
   - Histoire du Calvaire de Boussu.
      - Le Calvaire de Boussu.
      - Le bas-relief de droite.
      - Inscriptions.
      - Le bas-relief de gauche.
      - Bibliographie.

Vendu.

 

[CHAVAZ (Albert)]. Albert Chavaz, la couleur au cœur. Martigny, Fondation Gianadda, 2007. In-8° carré (221 x 239mm.) broché, 320 p., nombreuses reproductions en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la Fondation Pierre Gianadda, à Martigny, du 6 décembre 2007 au 9 mars 2008.



Sommaire :
   - 
Chavaz, la couleur au cœur, par Jacques Dominique Rouiller.
   - Repères biographiques.
   - « C'était gai. Chez lui j'ai découvert Brassens », par Diane Bennent.
   - « II n'était absolument pas gêné par l'objectif », par Oswald Ruppen.
   - « Le croquis, c'était sa respiration », par Isabelle Tabin-Darbellay.
   - « II y a une partie du Valais qui s'appelle Chavaz », par Pietro Sarto.
   - « ... aller vers le caractère le plus intime, le plus profond, le plus secret », par Jean-François Reymond.
   - « Je fixais sa main, son trait. Je me perdais dans ce trait », par Françoise Carruzzo.
   - Albert Chavaz, sa vie son œuvre, par Paul. R. Riniker.
   - Œuvres exposées (Huiles - Gouaches et aquarelles - Gravures - Du côté des dessins - Dans la collection du peintre...).

20 euros (code de commande : 00403).

 

DALEM (Robert) — Esneux au XXe siècle. Bomal-sur-Ourthe, Petitpas, 1976. In-8° (145 x 213 mm.) broché, 336 p., une carte à déplier, exemplaire en parfait état.



Table des matières :
   lre partie.
      - Avant-propos.
      - La commune.
      - Sentiers, chemins et routes.
      - Anciens chemins et sentiers.
      - Des noms de rues.
      - L'eau potable.
      - Liste des sources, fontaines, etc.
      - L'instruction publique.
      - Le canal.
      - Le chemin de fer.
      - Les anciens ponts.
      - 1900- 1914.
         - Généralités.
         - Vie et coutumes.
         - L'église d'Esneux.
         - Autres églises et chapelles.
         - Un journal local.
         - La villégiature.
         - La première fête des Arbres.
         - L'hôpital intercommunal le monument Montéfiore.
         - Le mémorial Lemonnier.

         - Les réjouissances estivales.
         - L'achat de Beaumont.
         - L'acquisition du parc du Mary.
      - 1914 - 1918.
         - La grande guerre.
      - 1918 - 1940.
         - Généralités.
         - Un orage extraordinaire.
         - La crise des logements.
         - La voirie.
         - Le corso fleuri.
         - La défense des sites.
         - La plus forte inondation du siècle.
         - Un projet de barrage.
         - Une découverte à Beaumont.
         - Le tourisme et les arbres.
         - La guerre froide.
      - 1940 - 1945.
         - La guerre mondiale.
         - Urbanisme et reconstruction.
      - 1945 - 1964.
         - Généralités.
         - L'administration de la Commune.
         - Le tourisme.
         - Fêtes et réjouissances populaires.
         - Les malheurs du parc du Mary.
         - Un hiver terrible.
         - Le nouveau pont et les aménagements de la rive droite.
   2e partie. 1965 - 1976.
      - Deuxième avant-propos.
      - On change de crémerie.
      - Achats de terrains et nouvel hôtel de ville.
      - Un marché public.
      - Une nouvelle usine.
      - Le nouveau rite liturgique.
      - Électricité, éclairage public et télédistribution.
      - Nécropole franque.
      - Le monument aux carabiniers cyclistes.
      - Une maison des jeunes.
      - Hoûte-si-Plout, cité universitaire.

     
 - Le comblement du canal vers La Gombe.
      - Un nouveau bureau des postes.
      - Jumelage de communes... et de la F.N.C.
      - Découverte d'un trésor.
      - Un pavillon du Tourisme.
      - Un monument au Roi Albert.
      - Une émission postale à caractère touristique.
      - Station verte de vacances.
      - Esneux érigé en doyenné.
      - Esneux et les arbres.
      - Notre sceau communal.
      - Deux centenaires en moins d'un siècle.
      - Les élections de 1970.
      - Le nouvel hôpital.
      - Le kiosque à musique transformé en local pour pensionnés.
      - La Reine Fabiola nous fait visite.
      - Les immondices.
      - Le château de Lavaux.
      - Le château « Le Fy ».
      - Le château d'Avionpuits.
      - Le Rond-Chêne.
      - La Fondation Montéfiore.
      - Camping à gogo.

      
- Randonnées sportives et promenades instructives.
      - Les autoroutes.
      - La route buissonnière.
      - La sécheresse du siècle ?
      - L'instruction publique.
      - Dragage de l'Ourthe et muraillage des berges.
      - Les fouilles de Beaumont.
      - Que d'eau, que d'eau !
      - On change les plaques des rues.
      - Nouvelles acquisitions.
      - La culture, le sport et les activités diverses.
      - Informations générales en bref.
      - Les élections communales de 1976 illustrées.
      - Bienvenue à Tilff. Adieu à l'ancien Esneux.
      - Au fond...
      - Conclusion.
   
En annexe :
      - Liste des quartiers et dépendances d'Esneux.
      - Liste des rues.
      - Liste des sites et monuments classés.

12 euros (code de commande : 00041).

 

DOPPAGNE (Albert) — Les grands feux. Gembloux, Duculot, 1972. In-8° (145 x 215 mm.) broché, 72 p., illustrations hors texte, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 11), couverture un peu défraîchie.



En quatrième de couverture :
   Introduction.
   Première partie. Les feux de Carême.
      I. La « hirâde » ou « churôde ».
      II. Le Grand Feu.
         - Les noms et les dates du Grand Feu.
         - Les quêtes.
         - Le transport du bois.
         - Le bûcher.
         - Le cérémonial.
         - Le saut.
         - La perche.
         - La « soudée » ou « saudée ».
         - Mets traditionnels.
         - Les cendres.
         - Fin de soirée.
      III. Le « feûreû ».
      IV. La « bûle ».
      V. Les « boûres ».
      VI. les formes modernes.
      VII. Usages et croyances.
   Deuxième partie. Les autres feux.
   Troisième partie. La signification des feux.
   Bibliographie sommaire.

Vendu.

 

DUBOIS (Charles) — Vieux-Virton romain. Le vicus romain de Vertunum. Introduction et addenda par E. P. Fouss. Gembloux, Duculot, 1970. In-8° (145 x 215 mm.) broché, 79 p., illustrations hors texte, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 3).



Table des matières :


   Charles Dubois.
   1. Avant-propos.
   2. Aperçu historique.
   3. Monuments lapidaires.
   4. Objets en argent et en or.
   5. Objets en bronze.
   6. Objets en fer.
   7. Objets en verre, en pâte de verre, en pierre précieuse.
   8. Objets en ivoire et en os.
   9. Céramique.
   10. Marques de potiers romains.
   11. Monnaies - Collections.
   12. Cimetières.
   13. Histoire sommaire du vicus.

10 euros (code de commande : 00419).

 

[ÉLISABETH DE BELGIQUE]. Hommage à sa Majesté La reine Élisabeth. La guerre 1914-1918. La Panne, Résidence royale. L'Océan, l'hôpital de la Reine. Avant-propos par Jean Bailleul. La Panne, Éditions S.I.T, 1964. In-4° (243 x 316 mm.) broché, 99 p., nombreuses reproductions photographiques, édition originale numérotée (n° 1318), texte bilingue (français - néerlandais), une petite tache sur la couverture, sinon très bon exemplaire, peu courant.



Table des matières :
   - Avant-propos.
   1ere partie.
      - La Princesse Élisabeth.
      - La guerre 1914-1918.
   2me partie.
      - 1914 - L'invasion.
      - Le gouvernement belge se réfugie en France.
      - La Panne 1914-1918.
      - La Panne, résidence royale.
      - L'Océan, « l'Ambulance de la Reine ».
      - 1918 - La victoire.
   3me partie.
      - « L'Hôpital l'Océan », journal d'une infirmière, par Jane de Launay.
   - Bibliographie.


 


20 euros (code de commande : 00408).

 

[GARNERIN (André-Jacques)]. PONIATOWSKI (Michel) — Garnerin le premier parachutiste de l'histoire. Paris, Albin Michel, 1983. In-8° (155 x 239 mm.) broché, 272 p., illustrations, exemplaire en parfait état.



En quatrième de couverture :
   Dès mon premier saut en parachute, je me demandais qui avait pu inventer cette chose étonnante et pourquoi.
   C'est bien longtemps après, en écrivant Talleyrand et le Directoire, que j'ai trouvé les réponses à ces questions, à travers les journaux et les mémoires de l'époque. De recherche en recherche, j'ai découvert la personnalité d'André-Jacques Garnerin et pu étudier sa vie et ses expériences, j'ai compris à quel point Wilbur Wright avait raison de dire que Garnerin, premier parachutiste de l'histoire, avait témoigné d'un courage exceptionnel. « Oui, avait-il coutume de remarquer, c'est l'un des plus beaux actes de l'histoire aérienne. »
   Et ce fut en effet un exploit extraordinaire et d'une grande témérité, dont le succès était plus qu'incertain ; André Jacques Garnerin, en cette fin d'octobre 1797, en abandonnant son ballon et en basculant dans le vide, prenait un risque énorme.
   Même aujourd'hui, où le saut en parachute ne comporte plus cette incertitude, et presque plus de risque, il faut encore recourir au courage et à la volonté pour se lancer dans le vide. Tous les parachutistes en ont fait l'expérience. C'est à eux que ce livre est dédié.

7 euros (code de commande : 00396).

 

GENETTE (Gérard) — Palimpsestes. La littérature au second degré. Paris, Seuil, 1982. In-8° (140 x 205 mm.) broché, 467 p., (« Collection Poétique »), couverture jaunie.



En quatrième de couverture :
   Un palimpseste est, littéralement, un parchemin dont on a gratté la première inscription pour lui en substituer une autre, mais où cette opération n'a pas irrémédiablement effacé le texte primitif, en sorte qu'on peut y lire l'ancien sous le nouveau, comme par transparence. Cet état de choses montre, au figuré, qu'un texte peut toujours en cacher un autre, mais qu'il le dissimule rarement tout à fait, et qu'il se prête le plus souvent à une double lecture où se superposent, au moins, un hypertexte et son hypotexte – ainsi, dit-on, d'Ulysse de Joyce et l'Odyssée d'Homère. J'entends ici par hypertextes toutes les œuvres dérivées d'une œuvre antérieure, par transformation, comme dans la parodie, ou par imitation, comme dans le pastiche. Mais pastiche et parodie ne sont que les manifestations à la fois les plus visibles et les plus mineures de cette hypertextualité, ou littérature au second degré, qui s'écrit en lisant, et dont la place et l'action dans le champ littéraire – et un peu au-delà – sont généralement, et fâcheusement, méconnues. J'entreprends ici d'explorer ce territoire.

8 euros (code de commande : 00412).

 

GILLIS (Marcel) — Chansons et poèmes. Illustrés par l'auteur. 1er Album - 2eme édition. Mons, Vital Mostinckx, 1958 [achevé d'imprimer 25 novembre 1958]. In-4° (236 x 310 mm.) broché, 72 p., nombreuses illustrations, petit cachet ex-libris à la page de faux-titre, exemplaire non coupé et en très bon état.
La première édition de cet album a été publiée à Mons, chez Leborgne-Delys en 1931.



Table des matières :
   
- El bâton blanc.
   - La musique adoucit les mœurs.
   - On les a eus !
   - Sérénade conjugale.
   - Un jour je fis une chanson.
   - Vive le Roi d'Espagne.
   - T.S.F.
   - Promenade de la place à l'estation.
   - Nuit de Chine.
   - Heures d'hiver.
   - Crise ministérielle.
   - Les morts vont vite.
   - Poésie.
   - Poème à Ludyvine.
   - Tes bras.
   - Retraite aux flambeaux.
   - Tableau d' procession.
   - Concert de carillon.

Vendu.

 

LACHOUQUE (Henry) — Vagabonds de la gloire. Première série. Illustrations de Guy Arnoux. Paris, Éditions du Panache, 1946. In-8° (120 x 187 mm.) broché, VIII, 262 p., illustrations hors texte, exemplaire non coupé.



Avant-propos :
   Voici six soldats qui, au cours de leur existence, n'ont point songé à l'immortalité.
   Ce ne sont pas des modèles de vertu, mais, selon le mot du maréchal de Villars, « il faut des hommes dans les guerres importantes » et puis, la vertu n'a jamais été le péché mignon des Français.
   Emportés dans la grande tourmente de leur caractère, de leurs passions et des événements, mais guidés par l'amour de la Patrie et l'idée de servir la France, ils ont accompli leur destin dans l'ombre, peu connus des hommes de leur génération, ignorés de la postérité.
   Il est nécessaire de mettre en lumière ces nouveaux venus au Panthéon de la gloire, parce qu'il est juste d'honorer la mémoire des hommes de cœur, mais aussi parce que la vie de chacun d'eux, souvent dramatique et toujours pittoresque est une épopée, un exemple, un réconfort et un espoir.
   La France, vaincue sur les champs de bataille et foulée aux pieds par le vainqueur, a recouvré son indépendance grâce à ses Alliés et à tous les Français.
   Ceux d'entre eux qui ont pu se battre au grand soleil ont connu les glorieuses chevauchées ; les autres ont lutté dans l'ombre ; beaucoup y sont morts et les rescapés, revenus par miracle à l'aveuglante clarté de la victoire, reprennent en chancelant contact avec la vie et ses réalités.
   Les enfants sont rentrés au bercail, mais la famille n'a pas encore retrouvé son équilibre, ni son unité.
   La route qui conduit aux sommets paraîtra d'autant plus courte et d'autant moins rude que tous y marcheront bon pas, bras dessus, bras dessous, d'un même élan et d'un même cœur, les vaillants épaulant les faibles, les jeunes entraînant les vieux.
   Nos glorieux ancêtres, quels qu'aient été leurs drapeaux, sont à l'avant-garde.
   Suivons-les.

Table des matières :
   - Le Bigorne, Caporal et Roi.
   - Madec.
   - Leclerc, dit Milfort.
   - Monsieur Boutin, Colonel du Génie.
   - Jean-Baptiste Sourd.
   - Le Colonel Du Pin.

8 euros (code de commande : 00411).

 

[LEROUX (Georges)]. TOULET (Jean) — Georges Leroux. Paris, Filipacchi - Bibliothèque Nationale, 1990. In-4° (247 x 308 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 125 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.



Extrait :
   L'œuvre de Georges Leroux se situe fondamentalement dans le système codé de la collection de livres et au sein des données et des détournements que, non moins fondamentalement, ce système engendre.
   Certes, il s'agit de reliures... De cette couvrure dont le livre, sous la forme que nous lui connaissons depuis presque deux millénaires, fut doté pour assurer l'assemblage des feuillets et leur protection durable. Mais, nous sommes loin des travaux strictement artisanaux qui rendaient les ouvrages aptes à l'usage, donnaient à chaque livre son apparence, conféraient unité aux rayons des bibliothèques.
   Certes, il s'agit de reliures à décor... De cette frange supérieure de la production qui existe depuis les reliures dites « carolingiennes » jusqu'à nos jours. Longtemps les relieurs furent exclusivement soumis à la tutelle de modèles anonymes dont ils n'étaient point les inventeurs. Il y a un siècle seulement que les reliures, par une fracture décisive et par la grâce d'individualités fortes, sont devenues le substrat de créations spécifiques par lesquelles une technique vénérable, étonnamment constante en son principe, est dépassée par des projets artistiques individualisés. Georges Leroux s'inscrit dans la continuité de cette mutation qui a institué le relieur comme créateur de plein droit.

15 euros (code de commande : 00404).

 

LIEBEL (Frieda) — Les orgies d'un amant vicieux. Paris, Les Éditions du Vert-Logis, [1935]. In-8° (121 x 188 mm.) broché, 254 p., bien complet des huit illustrations photographiques hors texte, bon exemplaire avec sa bande d'annonce, peu courant.



   Les éditions du Vert-Logis étaient spécialisées dans la publication de littérature libertine et, parmi ses auteurs, Frieda Liebel vit plusieurs de ses ouvrages condamnés par la tribunal correctionnel (La Vierge affranchie, Confessions de Frieda - La lubricité féminine et l'enfer de la volupté).

Bibliographie :
   - Pia (Pascal), Les livres de l'enfer du XVIe siècle à nos jours, pp. 147 et 791.

Vendu.

 

[LITTÉRATURE FRANCOPHONE DE BELGIQUE]. Les lettres belges d'expression française 1830-1930. Exposition organisée avec l'appui de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises. Bruxelles, Ministère des Sciences et des Arts, 1930. In-8° (157 x 232 mm.) broché, 148 p., X planches hors texte en noir, exemplaire en bon état.
   Cette exposition fut présentée à la Bibliothèque royale de Belgique, à Bruxelles, du 8 novembre au 31 décembre 1930.


 

Table des matières :
   - Préface.
   - Les revues.
   - Les livres.
   - Le dernier cabinet de travail d'Émile Verhaeren.
   - Fac-similé d'une lettre adressée par Émile Verhaeren à Albert Giraud 15 mai 1910.
   - Liste des personnes ayant prêté leur concours à la Bibliothèque royale.
   - Index.
   - Table des planches.

10 euros (code de commande : 00406).

 

[LOUIS XVII (Louis Charles de France)]. LENOTRE (G., pseudonyme de Louis Léon Théodore Gosselin) — Le Roi Louis XVII et l'énigme du Temple. Paris, Librairie Académique Perrin, 1950. Mention de quarante et unième édition sur la couverture. In-8° (134 x 202 mm.) broché, 451 p., illustrations hors texte, exemplaire en bon état.



Introduction :
   Ce récit de la captivité du petit Roi du Temple se distingue de nombreux ouvrages traitant du même sujet en ce qu’il n'emprunte rien qu'aux documents officiels et aux témoignages autorisés, négligeant à dessein les émouvantes et suspectes légendes sous lesquelles disparaît trop souvent la trame de cette douloureuse histoire. Ce n’est pas dire qu'on ne se permet aucune déduction : les lacunes sont nombreuses en cette confuse chronique et, pour en exposer sans trop d'interruptions les péripéties, il faut bien parfois avoir recours au subterfuge du raisonnement ; encore n'en a-t'on usé qu'avec réserve et par nécessité, préférant, à défaut de certitude, l'aveu de l'indécision à l'affirmation téméraire. Du rapprochement de ces présomptions et de ces faits indiscutablement authentiques, résulte une solution nouvelle de ce que Louis Blanc appelle le Mystère du Temple ; solution partielle, mais inattendue, qui étonnera peut-être les lecteurs, qui en choquera quelques-uns, qui, on doit le craindre, ne satisfera complètement personne, puisqu'elle ne conduit pas au terme désiré. Elle présente, du moins, cet avantage d’une connexité rigoureuse avec ce que l'on sait de l'histoire du Temple et elle restitue à l'enfantine figure du Roi Louis XVII la place trop méconnue qu'elle a inconsciemment tenue dans la politique de la Révolution.

10 euros (code de commande : 00414).

 

[MONS]. Calendrier populaire de Mons et de sa région. Avant-propos par Henri Cammarata. [Bruxelles], Ministère de l'Éducation Nationale et de la Culture Française, 1974. In-8° (215 x 227 mm.) carré broché, 115 p., illustrations, petit cachet humide ex-libris à la page de garde.
   Catalogue de l'exposition organisée au Musée des Beaux-Arts, à Mons, du 21 décembre 1974 au 16 février 1975. Les photographies ont été réalisées par Marcel Lefrancq.


 

Extrait de l'avant-propos :
   C'est dans le souci de rencontrer la population dans sa vie de tous les jours que la Maison de la Culture, à l'occasion de l'année du folklore, s'est proposé d'organiser une exposition illustrant les traditions populaires de l'arrondissement de Mons. Le sujet étant illimité, il fut décidé de le restreindre en ne considérant que les principales traditions liées au calendrier ou, du moins, au rythme saisonnier. Un guide s'offrait dans le calendrier rédigé en patois de Mons que le curé Letellier inséra en tête de l'Armonaque dé Mons pour l'année 1846, le premier qu'il publia.
   De ce calendrier ont été détachées les dates les plus marquantes et celles qui se prêtaient à une illustration. Les fêtes mobiles ont été dépouillées de la date qu'elles avaient en 1846.
   Quelques notations ont été reprises aux calendriers des Armonaques de 1847 et 1848.
   Enfin, on a ajouté quelques manifestations profanes, qui n'existaient pas il y a un siècle mais qui se sont introduites dans les traditions de la région.
   Ce Calendrier populaire de Mons et de sa région a donc fourni son thème à l'exposition et son ossature au présent catalogue.
   Chaque fête était l'occasion pour la population d'exprimer ses sentiments ; c'est ainsi que dans bon nombre de communes, suivant un certain protocole, le mal représenté par un bonhomme de paille était brûlé au son d'une musique lancinante. Autrefois, et aujourd'hui encore, les artisans et ouvriers ont réalisé pendant leurs moments de loisir des objets utilitaires ou décoratifs liés eux aussi à certaines manifestations périodiques. On n'énumérera pas ici tout ce qui peut se découvrir tout au long de cette exposition. On a voulu cerner au mieux l'esprit d'un quotidien menacé par l'évolution de notre société ; on peut espérer par là en souligner la profondeur et en assurer la continuité, car un peuple qui perd son folklore est un peuple qui meurt.
   Nous souhaitons que cette manifestation soit le point de départ d'une recherche qui se poursuive et qui débouche un jour sur la création d'un musée du folklore régional.
Table des matières :
   - Avant-propos, par H. Cammarata.
   - Propos sur le folklore d'hier et d'aujourd'hui, par A. Gallez.
   - Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre.
   - Le culte des saints à Mons, par K. Petit.
   - Quelques expressions propres au métier de la couture, par J. Houdart.
   - Le « Bètième » montois, par J. Langue.
   - La céramique, par K. Petit.
   - Art populaire et art naïf, par M. G. Lefrancq.
   - Jeux d'autrefois et jouets d'un sou, par A. Gallez.
  - Fond musical diffusé pendant l'exposition, par G. Dumortier.
   - Orientation bibliographique, par Chr. Piérard.
   - Situation de la peinture naïve, par G. Schmits.

20 euros (code de commande : 00428).

 

MOUTARD-ULDRY (Renée) — Saint Georges, patron des soldats. Paris, Henri Lefèbvre, 1944. 2e édition. In-12 (129 x 167 mm.) broché, 22 p., illustré de 3 bois gravés de Jacques Le Chevallier (un frontispice, un bandeau et un grand cul-de-lampe), (collection « Les Saints Patrons », n° 15), exemplaire sur vélin chiffon de Lana, non coupé, la bande d'annonce a insolé la couverture.



Extrait :
   Saint Georges est la personnification chrétienne de la jeunesse, de la vaillance, de la loyauté, de cette mâle tendresse qui unit les frères d'armes. C'est pourquoi, après avoir été le modèle et le patron des Croisés, des Chevaliers et des Guerrier, ce soldat du Christ, est devenu celui des Scouts.

 

Vendu.

 

[NAMUR]. Sports et jeux populaires en Namurois. Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1982. In-4° (207 x 296 mm.) broché, 142 p., illustrations en noir, exemplaire en bon état.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la Maison de la Culture de Namur, du 11 septembre au 3 octobre 1982.



Table des matières :
   - Préface.
   - Les sports en Namurois.
      - Les mondes des sports.
      - Sports de nature.
      - Sports athlétiques et gymniques.
      - Sports de balles.
      - Sports mécaniques.
      - Sports de tir et de combat.
   - Les jeux populaires en Namurois.
      - Introduction.
      - Jeux de kermesse.
      - Jeux d’adresse.
      - Jeux de lancer : quilles, balles et billes.
      - Jeux d’enfants.
   - Catalogue.
   - Sources et travaux.

Vendu.

 

NOIRFALISE (Gérard) — Une sélection des locutions et proverbes de Mons illustrée et commentée. Mons, Association des Montois Cayaux, 1999. Grand in-8° broché, 81 p., nombreuses illustrations en noir, épuisé au catalogue de l'éditeur.



Présentation du livre :
   Cet ouvrage a pour origine un projet ambitieux : peindre un tableau ayant pour thème les proverbes montois (à l'instar de Pierre Breughel l'ancien ; les proverbes flamands, 1559, Galerie Dahlem Berlin).
   Une telle entreprise exige une préparation minutieuse : des avant-projets noir/blanc étudiant individuellement chaque thème, puis un assemblage de plusieurs sujets traités en couleur (aquarelle ou gouache), enfin la réalisation définitive à la peinture à 1'huile sur toile.
   C'est donc la première partie de ce « grand œuvre » qui a servi à réaliser cet ouvrage : des amis, auxquels je m'étais ouvert de cette ambition m'ont encouragé à envisager ces dessins à la plume comme un tout et comme un but en soi.
   C'est ainsi, qu'en 1987, un calendrier reprenant 12 éléments fut imprimé pour Monsieur Gilbert Mawet, directeur, à cette époque, d'une agence bancaire, rue des Clercs. C'est à partir du numéro 45 que La Gazette des Camerluches de l'association des Montois Cayaux a accueilli une partie des dessins qui servent de fondement à ce livre.
   Les sources.
   La plaquette Expressions et proverbes montois éditée en 1968 par le Crédit Communal (riche de 250 « perles patoises ») a servi de base à l'élaboration de ce livre, puis au gré de lectures, je me suis constitué une documentation personnelle. Enfin par un miracle, (vraisemblablement inspiré par des camerluches en odeur de sainteté), le hasard a voulu que je découvre, en ma voisine, une distinguée romaniste qui avait effectué un travail de fin d'études sur le sujet, fournissant ainsi une mine d'expressions oubliées ou ignorées précédemment.



   L'illustration.
   
Le choix qui a été effectué est fonction du sujet (car certains proverbes sont difficilement illustrables). Pour ceux qui ont été choisis, l'intérêt vient, à mon sens, du traitement graphique appliqué : le proverbe est pris littéralement au pied de la lettre, (pour employer une métaphore bien à propos), autrement dit au premier degré.
   Le texte.
   
Il paraissait fastidieux d'imposer au lecteur, même sous une forme différente, le remarquable travail philologique de Béatrice ; au contraire, j'ai voulu présenter un texte qui, je l'espère, « colle » mieux à l'humour des dessins. C'est pourquoi, vous trouverez en regard de ceux-ci des anecdotes, des souvenirs personnels, des réflexions sages ou ... folles.

15 euros (code de commande : 00429).

 

['PATAPHYSIQUE]. THOMSON (Andrew) — Le poids ses sons. Traduction par A. Melville. s.l., Cymbalum Pataphysicum, 1986. In-8° (145 x 205 mm.) agrafé, 10 p., illustrations, (collection « Cliques & Claques », n° 2), exemplaire en parfait état.



Extrait :
   Tout à fait pertinemment, la Sous-Commission des Bascules et Trébuchets avait déjà indiqué dans le n° 1 des Organographes la variété et l’étendue de ses recherches sur les systèmes de poids et mesures. Un projet qui pourtant ne paraît pas dans cette liste est celui de déterminer le poids des sons, et des sons musicaux en particulier.
   Dans La Revue Musicale S.I.M VIIIe Année, n° 4 du 24 Clinamen 37 EP (vulg. du 15 avril 1912), sous le titre Ce que je suis, dans la série d’articles Les Mémoires d’un amnésique, Erik Satie annonça au monde peu intéressé qu’il avait créé un phono-peseur, avec lequel il déclarait avoir pesé tout Beethoven et tout Verdi. À notre grand étonnement, personne n’a pensé à demander au Maître des précisions sur cette découverte importante, et Satie, offrant ainsi au monde entier un modèle de discrétion, n’en a plus parlé. Une seule mesure nous est parvenue :
   « Au phono-peseur un fa dièse ordinaire, très commun, atteignit 93 kilogrammes. Il émanait d’un fort gros ténor dont je pris le poids. »

Vendu.

 

['PATAPHYSIQUE]. Organographes du Cymbalum Pataphysicum. N° 14. [Paris], Cymbalum Pataphysicum, 1980. In-8° (150 x 210 mm.) agrafé, 36 p., illustrations.



Avant-propos :
   Offert au TS François Laloux pour son 82e anniversaire, ce 14e Organographe s’inscrit dans une lignée qui donna, par exemple, le Dossier Queneau. C’est un hommage, d’autant plus précieux que l’œuvre est moins « publique », à l'une des plus singulières personnalités du Collège de ’Pataphysique.
   Régent depuis la fondation du Collège, François Laloux a occupé la Chaire de Zozologie jusqu’au 22 absolu 93, où sa Magnificence Opach, à l’occasion de son Élection & pour marquer l’estime particulière où Elle tenait cet ami de longue date, l'a élevé à la Satrapie. Dans l’Ordre de la Grande Gidouille, il a eu rang, jusqu’à la même date, de Définiteur Suprême (avec la dignité de Primicier Curule, car doyen des Régents) ; depuis il est Grand Maître. Les Pataphysiciens ont connu son œuvre dès la première année des publications collégiales puisque le n° 1 des Cahiers a publié Le Paraclet (signé « Oxulal Fronçais » : c'était lui !) & le n° 2 un de ses dessins (pour illustrer la Machine à explorer le temps selon Jarry) tandis qu’en publication interne paraissait L’Erioclade (9 dessins précédés d'une prose). D'autres textes ont jalonné la revue (Cahiers 3-4, 8-9, 21, 25, 26-27 ; Dossiers 16, 28) jusqu'à l’An 100, marqué par l’exploration de la 5e Allée (S.P. 18) & la réédition de L’Erioclade.
   Si le TS ne s’est pas refusé à quelques publications « antérieures » ou « extérieures » (on cite souvent La Femme sans peau, Fontaine, 1947), il faut bien reconnaître que son œuvre, tant écrite que dessinée ou peinte, entretient des rapports plutôt distants avec ces moiteurs axillaires que beaucoup nomment « littérature » ou « art ». Sa manière « déceptive » (diraient nos sorbonnagres) ou « dérapante » (dit l’intéressé) ne se rapproche d'à peu près rien de connu, si ce n'est, en quelques endroits, de Julien Torma.
   Contrairement à l’usage vulgaire & même pataphysique, ce numéro d’hommage ne sera pas prétexte à gloses, confidences & déballage de documents : cela ne ferait que détourner l’attention d’une œuvre de toute façon irréductible. En tête de ces poèmes, contes, théâtre, œuvres graphiques, nous publions seulement deux pages de souvenirs concernant le TS : « ceux qui ne se fourrent pas le doigt dans le globe oculaire » y verront, sous les flashes du témoignage & des anecdotes inimitablement tournées, quelques instantanés de la préhistoire du Collège, voire le magnésium même de la Lumière pataphysique.

Vendu.

 

PICON (Gaëtan) — Panorama de la nouvelle littérature française. Nouvelle édition revue et corrigée. Paris, Gallimard, 1976. In-8° (142 x 205 mm.) broché, 365 p., exemplaire en bel état.



En quatrième de couverture :
   Écrit en 1948, remanié eu 1957, ce livre appelait de nouveaux changements, plus importants encore. J'ai conservé l'essentiel : les études sur les écrivains que je privilégiais, supprimant seulement des énumérations et des allusions devenues inutiles. Et j'ai ajouté, de la littérature de ces dernières années, une présentation faite dans le même esprit de sélection.
   La relation entre le livre d'hier et le livre d'aujourd'hui appelle une remarque. L'actualité de la culture donne raison aux paris que j'avais faits. Pourtant, l'actualité de la création diffère profondément de celle de naguère. S'il y a héritage et continuité d'une part, il y a rupture d'autre part. L'invention des grands auteurs d'hier est reconnue, « récupérée » par ceux pour qui la Reine des Facultés est devenue l'aptitude à analyser des textes, à décomposer le langage, et qui non seulement l'utilisent (ce qui est légitime) pour étudier ce que d'autres ont fait, mais aussi (ce qui l'est moins) pour tenter de « faire » à leur tour.
   Ce livre, qui est un manuel d'histoire littéraire, invite ainsi, par le simple rapprochement des deux termes de sa courbe, à se demander ce qu'est au juste, ce que vaut, ce que peut la littérature.

10 euros (code de commande : 00415).

 

RÉGNIER (Henri de)La Pécheresse. Illustrations originales de Raoul Serres. Paris, Éditions du Charme, 1941. In-8° (160 x 205 mm.) demi-maroquin vert à coins, dos à 4 nerfs illustré d'un motif peint sur papier et collé représentant une scène amoureuse, titre et tête dorés, couverture conservée, reliure signée Robert Vits, 234 p., 36 illustrations en couleurs (couverture répétée au titre, frontispice, 34 vignettes dans le texte), exemplaire numéroté sur vélin.



Extrait :
   J'ai toujours été si curieux des particularités que l'on découvre au caractère des femmes que, pas une fois, je n'ai négligé de m'instruire à ce sujet. Aussi j'eus bientôt remarqué que le point où se montre le mieux et le plus ouvertement ce que la nature les a faites est celui de l'amour. Les raisons qui décident une femme à aimer, les façons qu'elle y apporte, la manière dont elle se conduit en cette conjoncture nous donnent vue et nous éclairent singulièrement sur elle-même. Nulle part une femme ne montre plus distinctement ce qu'elle est que dans ces circonstances et on ne peut prétendre en connaître tout à fait aucune qu'on ne sache comment elle se comporte en ces occasions.
   C'est ce jugement qui m'a incliné, de tout temps, à rechercher avec soin et à mettre en ordre dans mon esprit les anecdotes et les histoires qui se rapportent à l'amour. Il s'en débite à force de par le monde et il suffit d'écouter pour en apprendre d'excellentes. Il m'en est donc venu beaucoup aux oreilles, et j'en ai retenu un bon nombre, mais il n'en est point qui m'ait paru plus curieuse et plus singulière que celle de Mme de Séguiran et de M. de la Péjaudie, ni plus propre à faire croire que les femmes sont de bien étranges et bizarres cervelles. Je dirai même que je n'eusse guère ajouté foi à ce roman si je n'en eusse tenu le détail de la bouche de feu M. de Larcefigue, mon parent.


 


90 euros (code de commande : 00422).

 

[RELIURE]. La reliure en Belgique aux XIXe et XXe siècles. Catalogue descriptif par Georges Bernard. Introduction historique par Paul Culot. Bruxelles, Crédit Communal et Société Royale des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique,1985. In-4° (210 x 297 mm.) broché sous couverture à rabats, 294 p., 168 illustrations photographiques en noir et en couleurs, textes en français, en néerlandais et en anglais, dos insolé.
   Catalogue de l'exposition organisée à la Bibliotheca Wittockiana, à Bruxelles, du 16 mars au 20 avril 1985 et à la bibliothèque de l'Arsenal, à Paris, du 3 mai au 31 mai 1985.



Table des matières :
   Préface.
   Avant-propos.
   L'évolution du décor extérieur du livre en Belgique de 1800 à nos jours.
   Catalogue descriptif.
   Index des relieurs.

20 euros (code de commande : 00431).

 

REMACLE (Louis) Glossaire de la Gleize. Liège, Société de Langue et Littérature Wallonnes, 1980. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 216 p., (« Bibliothèque de Philologie et de Littérature Wallonne », n° 5), exemplaire en parfait état.



Extrait de l'introduction :
   Le présent ouvrage reprend, corrige et complète l’article publié sous le même titre, en 1933, dans le Bulletin du Dictionnaire wallon, tome 18, pp. 63-112.
   Cet article ne recueillait que 460 mots environ, – ceux qui, à ce moment-là, avaient retenu mon attention. On peut dire, cependant, que le vocabulaire du wallon de La Gleize a été bien exploré ; mais ses éléments sont dispersés dans des ouvrages très divers :
      - les lexiques du Spadois Albin Body, qui remontent au 19e siècle et où certains mots donnés comme « ardennais » viennent probablement de notre commune ;
      - les listes-questionnaires du Bulletin du Dictionnaire wallon où sont enregistrées les réponses d’un excellent correspondant du hameau de Ruy, Alphonse Dewez ;
      - les dictionnaires de Jean Haust et l’Atlas linguistique de la Wallonie (volumes publiés et documentation inédite) ;
      - mon article de 1933 et plusieurs de mes livres ;
      - enfin, l’importante thèse inédite de Georges Legros sur la meunerie.
   Peut-être aurait-il fallu essayer de rassembler les éléments épars de ce « trésor » ; mais je ne pouvais songer à entreprendre une pareille tâche.
   Le choix des mots.
   Comme l’article de 1933, le présent volume est un simple « glossaire ». Il constitue, somme toute, une seconde édition, qui remplace et complète la première. Il reprend les mots de celle-ci avec les exemples qui les accompagnaient (très rarement avec d’autres). Mais la collection s’est augmentée de mots entendus au hameau de Neuville entre 1930 et 1942 (parfois en écoutant parler des gens venus de l’extérieur) et aussi dans les environs à des époques diverses (notamment au cours d’enquêtes phonétiques et toponymiques). Elle accueille aussi des termes courants et bien connus (aler, aveûr, bièsse, cou, dire,, long, magni, pan, taper, tchin, vèy, etc.) pour lesquels j’ai noté des significations, des emplois, des exemples plus ou moins remarquables. Elle compte, au total, plus de 2400 mots ; mais beaucoup d’entre eux font l’objet d’articles très courts, qui donnent simplement des renvois à des exemples contenus dans d’autres articles ou dans l’appendice.
   Les termes qui composaient le glossaire de 1933 ne méritaient pas tous la même considération. Jean Haust, qui avait tenu à contrôler leur existence en questionnant ses témoins de la région de Grand-Halleux, avait raison d’écrire, dans son compte rendu du Bulletin de Toponymie, t. 8 (1934), pp. 457-9 : « Beaucoup de ces mots –- sont de jolis dérivés Certains autres sont des variantes de termes connus vers le sud – ». Il est vrai que j’avais découvert peu de mots inédits. Et, malheureusement, le nouveau recueil ne doit guère en révéler davantage.
   Parmi les mots que celui-ci contient, il en est beaucoup, je l’ai dit, qui sont bien et largement connus. Ils ne sont donc pas susceptibles d’intéresser la lexicologie romane ni même la dialectologie wallonne au niveau des types étymologiques, c’est-à-dire au point de vue de l’histoire du vocabulaire. Si je les ai retenus, c’est parce que je pouvais relever à leur propos des sens curieux ou rares ou des exemples authentiques, et ainsi fournir des éléments à un éventuel dictionnaire général des dialectes belgo-romans.
   On ne s’étonnera pas que des mots très employés fassent l’objet d’articles très courts. Pour un mot comme tièsse, je ne donne qu’un sens particulier et trois proverbes ; mais notre patois connaît beaucoup d’expressions qui figurent sous tièsse dans le dictionnaire liégeois de Haust et dans le dictionnaire verviétois de Wisimus. On ne s’étonnera pas non plus que les familles de mots soient incomplètes.
   On comprendra, d’autre part, que des mots pittoresques ou anciens ne soient même pas cités. La plupart d’entre eux figurent, avec des exemples satisfaisants, dans les dictionnaires malmédiens (chez Villers déjà, en 1793), verviétois et liégeois, ou dans les vocabulaires de Stavelot et de Faymonville. Je les ai omis systématiquement lorsque je ne pouvais rien apporter d’utile à leur sujet.
   Certains mots sont signalés comme archaïques. Ils l’étaient déjà avant 1942, et ils sont probablement désuets aujourd’hui.
   D’autres mots, empruntés au français, font figure de néologismes (apèrçu, boukèt, convêrti, gârer, hèrbok, luje, etc.), encore que certains d’entre eux soient peut-être déjà sortis de l’usage dialectal ; la civilisation et la technique modernes en introduisent constamment de nouveaux, et je n’ai pas essayé d’en relever beaucoup.
   Pour quelques mots (joyon, hourand, Ramète, raspindji...), je fournis des détails purement anecdotiques. Si l’on se reporte à l’index final, on constatera que divers articles ont un intérêt folklorique, et que, dans une série d’autres, j’ai cité comme exemples des proverbes.
   Je me suis demandé si certains termes que j’ai entendu employer par des personnes dont le langage était volontiers très expressif n’étaient pas des créations individuelles, ou même occasionnelles : je songe, par exemple à dusturloké, à èstrèbouhi, qui doivent résulter de contaminations. Je les ai cependant conservés, parce que je les ai réellement entendus et parce que leur caractère individuel ou occasionnel n’est pas assuré.
   Les notes de folklore.
   Il m’a paru intéressant de publier à la suite de mon glossaire, en appendice, certaines notes de folklore que j’avais recueillies à Neuville, de 1931 à 1935. Ces données se rapportent pour la plupart au 19e siècle ; certaines, au début du 20e. On remarquera que, pour les formulettes et les textes chantés, la notation musicale manque : cette lacune regrettable diminue naturellement, dans une certaine mesure, leur valeur documentaire.
   Cet appendice ne fournit pas, je tiens à le souligner, un tableau complet du folklore de La Gleize. J’ai simplement choisi, parmi des notes fragmentaires prises il y a une quarantaine d’années, celles qui m’ont semblé mériter d’être sauvées, pour leur intérêt folklorique ou encore pour leur intérêt dialectologique. Je rappelle que le glossaire lui-même contient des éléments folkloriques (voir l’index final au mot folklore). J’ajoute que j’ai laissé de côté des formulettes purement françaises et largement répandues (1 2 3 Je m’en vais au bois ... ; Pim' pom' d’or À la révérence ... ; etc.).
   La plupart des notes de folklore sont en wallon ; elles constituent donc des échantillons, souvent tout à fait authentiques, parfois un peu artificiels, du patois local. Elles m’ont permis aussi d’enrichir le glossaire : j’ai inséré dans celui-ci, en ajoutant au besoin des « entrées » nouvelles, des renvois à des mots ou à des expressions contenus dans les notes folkloriques. (Pour faciliter ces renvois, j’ai numéroté les paragraphes de ces notes et, en outre, subdivisé en a, b, c... les longues énumérations des numéros 134, 181, etc.).
   Ces additions accentueront le caractère inégal de la présentation des mots, et ce défaut s'ajoutera de lui-même au manque d'homogénéité géographique qui affecte l'ensemble du vocabulaire retenu. J'espère, néanmoins, que l'ouvrage rendra quelques services.

25 euros (code de commande : 00423).

 

ROUSSEAU (Henri, dit Le Douanier) — Une visite à l'Exposition de 1889. Vaudeville en 3 actes et 10 tableaux. Avec 2 illustrations. Préface de Tristan Tzara. Genève, Cailler, 1947. In-12 (118 x 172 mm.) broché, 140 p., frontispice, (collection « Écrits et Documents de Peintres », n° 7), édition originale, exemplaire numéroté sur papier blanc apprêté (n° 799), en bon état et en partie non coupé.



Extrait de l'article d'Andrei Fernando Ferreira Lima :
   N’ayant jamais été publiées ni jouées du vivant de l’artiste, les pièces [de Rousseau] ont traversé la première moitié du XXe siècle dans le plus complet secret, sans que personne n’ait découvert les transformations qu’elles préfiguraient. Le théâtre moderne n’a donc pas été influencé par l’œuvre dramatique de Rousseau, sauf peut-être par l’intermédiaire de Tristan Tzara, qui dès les années 1920 s’est montré vivement intéressé à son égard, s’efforçant par tous les moyens à éditer les manuscrits alors conservés entre les mains du peintre Robert Delaunay. Celui-ci, l’un des premiers admirateurs sincères du Douanier, avait obtenu les manuscrits d’Une Visite à l’Exposition de 1889 ainsi que de La Vengeance d’une orpheline russe auprès de Julia Bernard-Rousseau, fille du peintre, juste après la mort de son ami, le 2 septembre 1910, mais ne consentit pas à publier les textes, sinon quelques extraits dans le Bulletin de la Vie Artistique et dans Orbes, toujours à l’instigation du poète roumain. C’est finalement grâce à Sonia Delaunay, veuve depuis 1941, qui accepta de lui vendre les manuscrits, que Tzara parvient à éditer deux des pièces écrites par Rousseau, en 1947, à Genève, chez Pierre Cailler.



Bibliographie :
   - Ferreira Lima (Andrei Fernando), Quelques aspects du théâtre d’Henri Rousseau, dans Porto Arte - Revista de Artes Visuais, N° 24(40) - Janvier-Juin 2019, pp. 3-4.

15 euros (code de commande : 00420).

 

[ROUSSEAU (Victor)]. BOUGARD (Marcel) — Victor Rousseau. [Sculpteur wallon] L'homme et l'œuvre. [Gilly], Institut Jules Destrée, 1968. In-8° (120 x 180 mm.) collé, XVIII, 86, [12] p., illustrations hors texte en noir, (collection « Figures de Wallonie »), exemplaire en bon état.


 

Table des matières :
   - Préface.
   - Notice biographique.
   - Avertissement.
   Chapitre I. L'empreinte du passé.
      1. Le milieu familial.
      2. Feluy, son pays natal.
      3. L’âme wallonne.
      4. L’enfance déterminante.
      5. Le vocabulaire du cœur.
   Chapitre II. Du dépassement à l'harmonie.
      1. Les écoles.
      2. Le théâtre, la musique et la danse.
      3. Les voyages.
      4. À la recherche de l’harmonie.
      5. Les amitiés d’artistes.
      6. De l’ouvrier à l’académicien.
   Chapitre III. Du visible à l'invisible.
      1. La femme.
      2. Le langage de l’âme.
      3. Un type féminin.
      4. Du mouvement à la beauté apaisée.
   Chapitre IV. Les secrètes profondeurs.
      1. L’homme intérieur.
      2. Les croyances de Rousseau.
      3. Rousseau et l’esthétique.
      4. Les révoltes de Rousseau.
   Chapitre V. L'artiste, l'œuvre et le public.
      1. Rousseau et le modem style.
      2. L’artiste et son temps.
      3. Un monde apollinien.
      4. Le public et la mode.
   - Bibliographie.
   - Illustrations.

8 euros (code de commande : 00398).

 

SCHELLEKENS (Jozef) Turnhout, de hoofstad van de Kampen. Amsterdam, Allert de Lange, 1949. In-8° (123 x 182 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 155 p., illustrations, (« Heemschut-serie », deel 66), exemplaire en bon état.



Table des matières :
   - Inleiding.
   - Karakter.
   - Evolutie van het Stadsbeeld door de eeuwen.
   - De volkshuisvesting.
   - Groei van het stadsgebied.
   - Groei van de stad in de hoogte.
   - Natuurschoon.
   - Monumenten van betekenis.
      - St Pieterskerk.
      - Kasteel.
      - Stadhuis.
      - St Eeuwoudskapel.
      - Begijnhof.
   - Oude woningen.
   - Achttiende Eeuw.
   - Negentiende Eeuw.
   - Het werk van Pieter Jozef Taeymans.
   - Twintigste Eeuw.
   - Gedenktekens en godsdienstige beeldjes.
   - Besluit.

6 euros (code de commande : 00395).

 

SHAKESPEARE (William) - BENE (Carmelo) — Macbeth. Livret en 13 mouvements de Carmelo Bene d'après William Shakespeare. Texte français et préface par Jean-Pauil Manganaro. Paris, Dramaturgie, 1996. In-8° (110 x 210 mm.) broché sous couverture à rabats, 52 p.



Note de l'éditeur :
   Si l'on excepte ses deux échappées fugitives en Yougoslavie en 1980 et en Union Soviétique en 1990, Carmelo Bene n'a quitté l'Italie que pour la France.
   Il est venu une première fois en 1977 à l'Opéra Comique avec Roméo et Juliette, histoire de Shakespeare, et S.A.D.E. ou libertinage et décadence de la fanfare de la gendarmerie salentine, spectacle en deux aberrations. En 1983, il est de nouveau accueilli, au théâtre de Paris, avec sa première version de Macbeth. Il revient pour notre bonheur une troisième fois en cet octobre 1996.    Dramaturgie s'est associée à l'Odéon-Théâtre de l'Europe pour accueillir, dans le cadre du Festival d'Automne, deux spectacles : Macbeth Horror Suite et En écho à la voix d'Antonin Artaud, Carmelo Bene joue Dante.
   Carmelo Bene tenait à dédier ces spectacles à Antonin Artaud. Pour répondre à ce souhait, Dramaturgie a illustré la couverture de l'édition présente par un émouvant document passé par les mains de Rogin Blin lorsqu'il lui rendit visite à Ville-Evrard. Ce fait nous rappelle ce que nous devons à Blin, à Artaud, à l'Odéon.
   L'occasion nous est offerte de remercier tout particulièrement M. Serge Malaussena, neveu d'Antonin Artaud et M. Camille Dumoulié qui vient de publier un ouvrage remarquable sur Artaud.

8 euros (code de commande : 00405).

 

[SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. 79e volume. 1965. Mons, Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, [1965]. In-8° (165 x 250 mm.) broché, [XVI], 369 p., illustrations in et hors texte, exemplaire en bon état malgré une tache au dos de la couverture.



Table des matières :
   - La Société, p. VII.
   - Prix et concours, p. XIII.
   - Histoire économique du département de Jemappes, par Roger Darquenne, p. 1.

Vendu.

 

[SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. 86e volume. 1975. Mons, Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, [1965]. In-8° (165 x 250 mm.) broché, XV, 98 p., exemplaire en bon état malgré une tache au coin supérieur gauche du volume.



Table des matières :
   - La Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, p. VII.
   - Chronique, p. XIII.
   - La peste à Beaumont de 1632 à 1638, par Cécile Dumont, p. 1.
   - L'humanisme selon Georges Sarton, historien de la Science, par Hosam Elkhadem et Annette André-Félix, p. 9.
   - Du Collège de Houdain à l'Athénée Royal : quatre cent trente ans d'enseignement secondaire à Mons, par Émile Warny, p. 27.
   - La créance de la Société Générale sur la Société du Canal de la Sambre belge, par Jacqueline Rassel-Lebrun, p. 41.
   - Essai sur une analyse séquentielle de données, par Émile Pequet, p. 47.
   - Quelques fragments en terre sigillée trouvés à Nouvelles, par Charles et Yves Leblois, p. 65.
   - Y a-t-il un problème de l'énergie ?, par Léon Brison, p. 77.
   - Bibliographie, p. 97.

Vendu.

 

[SOIGNIES]. Réglement donné a ceux de Soignies, le 23. Octobre 1690. Auquel les Maires & Échevins de toutes les Communautés du Pays de Hainaut doivent se conformer, autant que faire se peut, dans leurs Assiettes de Tailles. Avec Différens Décrets, Ordonnances & Réglemens concernant lesdits Maires, Échevins & Communautés. Seconde Édition. Augmentée de plusieurs autres Placards très-intéressans. Mons, Wilmet, [1778 (1766 sur la page de titre)]. [A Mons, / Chés Matthieu Wilmet, Imprimeur de Sa Majesté Impériale & / Royale Apostolique. 1766. / Avec Permission.] In-12 (95 x 155 mm.) plein veau d'époque, dos à 4 nerfs, reliure frottée, mors usagés et partiellement fendus, coins émoussés, tranches rouges, 362, [8 (table)] p., rare.



   Le cahier « D » contient les pp. 49-64 ; il est suivi par le cahier « E » dont les pages sont numérotées de 63 à 78.
   Cette édition est conforme à celle qu'Hippolyte Rousselle date de 1778. Le dernier édit de l'ouvrage est daté du 28 septembre 1778.
   La première édition de ce Réglement fut imprimée par Matthieu Wilmet en 1760, elle comptait 84 pages. Hyppolite Rouselle nous apprend que « l'imprimeur Wilmet a fait un second tirage de cette édition qu'il a publiée la même année, avec les mots : seconde édition. Celle-ci renferme les mêmes matières et le même nombre de pages que la première, mais elle en diffère par l'orthographe du titre, les fleurons et la distribution des matières. »
   Rousselle poursuit : « À mesure de la promulgation de nouveaux édits, on les imprimait pour les ajouter à cette édition dont la pagination continuée allait toujours en augmentant. C'est ainsi que le nombre de pages s'élève en 1766 à 172 et 3 ff. non chiff. ; en 1778 à 362 et 4 ff. non chif. ; en 1783 à 574, en en 1787 à 604. »
Bibliographie :
   - Rousselle (Hippolyte), Bibliographie montoise, n° 605.
   - Federinov (Bertrand), Quatre siècles d'imprimerie à Mons, p. 80 (pour l'édition de 1760).

 Vendu.

 

[THIÉRACHE]. La Thiérache. Bulletin de la Société archéologique de Vervins. Nouvelle série. Tome I. Vervins, Société Archéologique de Vervins, 1937. In-8° (144 x 222 mm.) broché, 195 p., quelques illustrations hors texte, exemplaire en partie non coupé et en très bon état.



Table des matières :
   - La Société Archéologique de Vervins 1872-1937, par Pierre Noailles.
   - Poètes de la Thiérache, par Gabriel Hanotaux.
   - Gabriel Hanotaux Thiérachien, par Pierre Noailles.
   - Le parler Thiérachien, par Charles Gannelon.
   - Nomination du Premier Suisse de l'église de Vervins, par Eugène Creveaux.
   - Quelques Contrats de Travail à Vervins au XVIIIe Siècle, par Eugène Creveaux.
   - Du Cheval à l'Avion. Vieux Souvenirs, par Eugène Duflot.
   - Une intervention en faveur de la Ville de Vervins en 1871, par Gabriel Méra.
   - Relation des événements du 7 novembre 1918 à Haudroy, par A. Daublain.
   - Un prétendu projet d'évasion de Louis XVI par Guise en août 1791, par Eugène Creveaux.
   - L'application de la loi des suspects dans le district de Vervins, par Eugène Creveaux.
   - Un illustre Vervinois, Marc Lescarbot, par Ernest Ledrus.
   - Alfred Falaize, par Pierre Noailles.
   - Le vieux Vervins, par Alfred Falaize.
   - Les origines vervinoises de l'évêque d'Adran, par Roland Derche.
   - Liste des membres de la Société.
   - À propos du titre de notre Bulletin.

Vendu.

 

VANWELKENHUYZEN (Jean) — L'agonie de la paix. 31 août - 3 septembre 1939. Gembloux, Duculot, 1989. In-8° (158 x 239 mm.) broché, 351 p., (collection « Document », couverture un peu défraîchie.



En quatrième de couverture :
   L'Agonie de la Paix déroule le film des journées dramatiques qui précèdent la Seconde Guerre mondiale. Le 31 août 1939, Mussolini offre ses bons offices. Le lendemain à l'aube, Hitler attaque la Pologne. L'Angleterre et la France ont des traités en bonne et due forme avec Varsovie. Ce n'est pourtant que le 3 septembre qu'elles relèvent le gant. Encore ne le font-elles pas en même temps. Ces lenteurs, ces discordances sont le signe extérieur de graves débats intérieurs. Paris freine. Londres pousse. La tension monte entre les deux capitales. L'attente, qui se prolonge, devient insupportable pour le Cabinet britannique. La Chambre des communes menace de le renverser. C'est finalement en ordre dispersé que les décisions sont prises. En toile de fond, Mussolini se dépense désespérément pour sauver la paix. Il ne réussit qu'à brouiller les cartes. Hitler ne veut pas entendre parler de vraies négociations. Il ne connaît plus que la loi du plus fort. Mais il déploie d'inépuisables ressources d'ingéniosité pour déguiser ses intentions. Il échoue néanmoins dans ses efforts pour enfoncer un coin entre Londres et Varsovie. La guerre qu'il a tout fait pour provoquer n'est pas celle de ses plans. Elle dresse contre lui l'Angleterre. Il est vrai que, pour se battre, celle-ci compte surtout sur l'armée française et, à Vincennes, le général Gamelin est prêt à tout sauf, justement, à se battre. Bref, un récit trépidant, où les révélations abondent et qui se lit comme un roman.

Vendu.

 

[VÉRONÈSE (Paolo Caliari, dit)]. Les Noces de Cana de Véronèse. Une œuvre et sa restauration. Paris, Réunion des Musées Nationaux, 1992. In-4° (294 x 300 mm.) sous reliure et jaquette (dos un peu passé) d'éditeur, 343 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.
   Cet ouvrage a été édité à l'occasion de l'exposition organisée au Musée du Louvre, à Paris, du 16 novembre 1992 au 29 mars 1993. 



Préface de Pierre Rosenberg :
   Il y a dans la carrière de tout conservateur des moments fastes et des journées noires. Celle du 3 juin 1992 comptera sans aucun doute parmi les plus tristes de ma vie. Ce jour-là, au cours d'une manœuvre liée à leur nouvelle présentation, Les Noces de Cana s'effondrèrent. Le spectacle fit pleurer nombre de ceux qui y assistèrent ou qui accoururent sur place – restaurateurs, conservateurs, hommes d'équipe, employés du Louvre... On ne le sut que dans les jours qui suivirent, la catastrophe avait été moins grave qu'on n'avait pu le croire en un premier temps. Les accidents ne touchaient aucun visages aucune des parties essentielles de l'immense toile, ils avaient en outre le mérite – qu'on me pardonne le mot – d'être nets, rien de la surface peinte ne manquait. La pose par Yves Lepavec de pièces au revers de la toile réduirait les lèvres des déchirures, qu'il s'agirait ensuite de masquer.
   La date du 3 juin n'est plus aujourd'hui qu'un bien mauvais souvenir : rares seront ceux qui pourront désormais distinguer les marques des dommages. Je ne pourrai cependant plus jamais regarder le chef-d'œuvre de Véronèse sans me souvenir de cette bien triste journée.
   La restauration des Noces de Cana s'imposait, d'autres, mieux que moi, diront ici pourquoi. Elle a été rendue possible grâce à la collaboration entre le Service de restauration des musées de France, le département des Peintures du musée du Louvre et, « last but not least » ici en France, une collaboration exemplaire, tout le monde s'accorde à le reconnaître.
   Elle est aujourd'hui achevée : aux visiteurs de l'exposition et au public du Louvre de la juger, de se rendre compte du sérieux et de la prudence avec lesquels pareille entreprise a été conduite à terme. Rien n'a été décidé sans une longue réflexion. Entourés des avis et des conseils des plus compétents, des spécialistes et des savants les plus renommés, français et étrangers, restaurateurs et conservateurs ont su mener à bien, jour après jour, leur lourde tâche avec un professionnalisme qui ne s'est jamais démenti. Qu'ils soient tous ici chaleureusement remerciés et tout particulièrement Nathalie Volle et jean Habert.
   C'est à eux que l'on doit le présent catalogue. Il rassemble d'indispensables informations qui touchent le détail de la restauration, ses différentes phases, les interventions du laboratoire de recherche des musées de France, comme celles des restaurateurs et de l'équipe que dirige Nathalie Volle. Le catalogue, en outre, permet plusieurs lectures du chef-d'œuvre de Véronèse : il s'adresse au musicologue comme au gastronome, à qui voudra préciser la race des deux lévriers du premier plan et la raison de leur présence, à qui souhaiterait en savoir plus sur la coupe de cristal au centre de la composition. Il sera indispensable à l'historien d'art qui s'interrogerait sur les intentions et les ambitions de Véronèse. Il sera agréable, nous l'espérons, au curieux intrigué par le perroquet ou par la richesse des costumes. À chacun des érudits consultés, du spécialiste des tissus à l'historien de l'architecture, va toute notre gratitude.
   C'est également à Nathalie Volle et à Jean Habert que l'on doit la présente exposition. François Pin a conçu la structure transparente qui permit au public de suivre la restauration ; la présentation de l'exposition est l'œuvre de Lorenzo Piqueras, en collaboration avec Christophe Clément, chef du Service des travaux muséographiques du Louvre, et son équipe.
   Cette exposition explique ce qui a été fait, pourquoi, comment et par qui. Elle aide à découvrir, donc à aimer, elle permet de comprendre.
Tous, du plus humble au plus gradé, ont voulu servir Véronèse avec le respect que l'on doit au génie.

25 euros (code de commande : 00410).

 

WELLENS (Robert) — Inventaire des archives de la paroisse de Sainte-Élisabeth à Mons (XIVe-XIXe siècles). Bruxelles, Ministère de l'Éducation Nationale et de la Culture Française et Ministère de l'Éducation Nationale et de la Culture Néerlandaise, 1973. In-4° (207 x 29 mm.) collé, 59 p., (collection « Archives Générales du Royaume et Archives de l'État dans les Provinces - Archives de l'État à Mons »), exemplaire en parfait état.



Table des matières :
   - Introduction.
   - Inventaire.
      Chapitre 1. Généralités.
      Chapitre II. Biens et propriétés.
      Chapitre III. Comptabilité.
      Chapitre IV. Chapelles et confréries.
      Chapitre V. Testaments et fondations pieuses.
      Chapitre VI. État civil et population.
      Chapitre VII. Bienfaisance.
      Chapitre VIII. Travaux et entretien.
      Chapitre IX. Personnel.
      Chapitre X. Enseignement.
      Chapitre XI. Procès et transactions.
   - Table des noms de lieux et de personnes.

5 euros (code de commande : 00430).

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le 20 juin 2023
 

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vendredi 26 mai 2023

Sparke (Penny) - Un siècle de design automobile

 

SPARKE (Penny).

Un siècle de design automobile.

Paris, Flammarion, 2003.

 

In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 255 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.


Table des matières :
  - Avant-propos.
   - Introduction.
   - Dessiner une automobile.
      - Henry Ford, Harley Earl, l’aérodynamique, Norman Bel Geddes, la Chrysler Airflow, Gordon Buehrig, John Tjaarda, E.T. Gregorie, R. Buckminster Fuller.
   - Dessiner le luxe.
      - Bugatti Rolls-Royce, Bentley, Jaguar, Aston Martin, les carrossiers français, Hispano Suiza, les carrossiers italiens, les mascottes, Cadillac, Packard, les carrossiers américains.
   - Modernisme et production de masse.
      - Architectes et voitures, les « voitures populaires » britanniques, la VW Coccinelle, Dante Giacosa, la Citroën 2CV, Alec Issigonis, les « voitures populaires » de Renault, les voiturettes, les véhicules utilitaires.
   - Dessiner des rêves.
      - L’ère du jet, Howard Darrin, Alex Tremulis, les concept-cars, Raymond Loewy, Virgil Exner, le design chez Ford, Bill Mitchell, les américaines musclées.
   - De la production au style.
      - Le style italien, Pininfarina, Bertone, Giovanni Michelotti, Ercole Spada, Pietro Frua, Marcello Gandini, Giorgetto Giugiaro, Les voitures de sport britanniques, Le style français L'Allemagne et l’esthétique de la machine, Porsche, La sécurité scandinave.
   - Automobiles et style de vie.
      - Uwe Bahnsen, l’explosion de l’Extrême-Orient, les femmes et l’automobile, J. Mays, Wayne Cherry, voitures de caractère, Thomas Gale, Patrick Le Quément, Peter Schreyer, les écovoitures, Hartmut Warkuss, Harm Lagaay, Peter Stevens, voitures de designers, de nouveaux marchés.
   - Bibliographie.
   - Répertoire des fabricants collections et musées.
   - Glossaire.

 



45 euros (code de commande : 00257).

 

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mardi 23 mai 2023

Daudet (Léon) - La pluie de sang. Nouveaux souvenirs (1914-1918)

 


DAUDET (Léon).

La pluie de sang. Nouveaux souvenirs (1914-1918).
8e édition.

Paris, Éditions Bernard Grasset, 1932.

 

In-8° (116 x 184 mm.) broché, 321 p., cachet ex-libris à la page de garde.


 
Introduction :
   Ce septième volume de mes Souvenirs embrasse la période de la guerre, de 1914 à 1918. Il en montre les détours politiques, les campagnes que nous avons menées contre la trahison, dans l'Action Française, pendant que nos amis étaient aux armées, campagnes qui ont relevé le moral du pays, au moment où il commençait à fléchir, et abouti, en fin de compte, au cabinet et à l'action vigoureuse de Clemenceau. Comme dans les précédents volumes de mes Mémoires, je me suis efforcé d'être scrupuleusement véridique et de présenter les événements tels qu'ils se sont passé, les hommes tels qu'ils se sont montrés, cela sans atténuation, ni parti pris.
   Intimement convaincu, dès le début de l'immense tuerie, que celle-ci ne saurait prendre fin, à notre avantage, sans le nettoyage préalable des services de l'Intérieur et de la Sûreté Générale, corrompus pas quarante-quatre ans de République parlementaire, je réunis en silence, avec mes collaborateurs et l'aide de nombreux fonctionnaires patriotes, le dossier formidable qui me permit d'agir en 1917. Attaquée ainsi, malgré la censure et ses barrages, dans ses hommes les plus dangereux, la démocratie se défendit, et il s'en fallut de peu que la prison et le conseil de guerre, avec la disparition de notre journal, ne nous missent hors d'état de nuire... à l'Allemagne, au point le plus sensible de sa manœuvre. La Providence ne permit pas qu'il en fut ainsi, et, dès les premiers jours de novembre 1917, l'écroulement de nos puissants adversaires fut complet. Un an après, la victoire définitive et l'armistice venaient justifier nos prévisions, point par point, de la même façon qu'avaient été justifiés, quatre ans auparavant, les avertissements de l'Avant-Guerre.

8 euros (code de commande : 00193).

 

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Hugo (Herman) - Les pieux sentimens d'une ame chrestienne (1692)

 


[HUGO (Herman)].

Les pieux sentimens d'une ame chrestienne exposez sous des emblesmes familiers tirez de l'Ecriture Sainte. Divisez en trois parties. La premiere traite des larmes & soûpirs de la penitence. La seconde, des desirs de l'ame juste. La troisiéme des soûpirs d'une ame convertie en Dieu. Traduction nouvelle. Avec des figures. 

Paris, De Bats, 1692.
[A Paris, / Chez Pierre de Bats, ruë Saint / Jacques, à l'Image Saint François, / proche la Fontaine de S. Severin. / M. DC. XCII. / Avec approbation & permission]
 

 

In-12 (90 x 143 mm.) plein veau d'époque, dos à 4 nerfs, reliure frottée, coins émoussés, épidermures, [1 (titre)], [1 bl.], [18 (épître Aux âmes, table des emblèmes)], 412 p., 46 gravures, le frontispice manque, une tache ancienne d'encre aux pp. 160-161.


    Après un emblème initial, suivent quarante-cinq répartis en trois livres (Les gemissemens de l'Ame penitente, Les desirs d'une Ame juste et L'Ame parfaite & amante soûpire en presence de ses compagnes pour l'absence de son Dieu, & les conjure de l'advertir de ses langueurs) et numérotés de I à XV ; quatre d'entre-eux portent la signature de Monbard. Ces emblèmes sont inspirés par ceux exécutés par Boëce van Bolswert pour l'édition originale d'Anvers, en 1624.

Extrait de l'introduction :
   [...] il nous est venu en pensée qu'il seroit à propos de mettre entre vos mains, & de proposer à vos yeux quelque petit traité formé sur l'idée d'un Livre qu'un saint Religieux de la Compagnie de Jesus composa en Latin au commencement de ce siecle, à qui il donna ce titre, Pia desideria. Ce livre est composé en Latin, ayant été imprimé en Flandres, où cet idiome est en usage. Ce Livre a des Emblêmes & des images naïves de la piété, qui representent les entretiens familiers de Jesus & de l'Ame sous la figure innocente des enfans. Quoy de plus avantageux pour purifier & perfectionner les sens des esprits prophanes qui les corrompent ? Nostre intelligence & nostre memoire peuvent aussi s'y délivrer de leurs foiblesses par les grandes maximes de morale qu'il emprunte, & qu'il appuye sur les Oracles de la sainte Ecriture, qui sont les Ames de ses Emblêmes, d'où l'on peut former des loix d'équité & de justice pour corriger nos erreurs. Les passages des Peres qui les expliquent, & les divers sentimens que l'on peut choisir sur ces matieres peuvent facilement fournir à la volonté d'affectueuses inclinations, & des émotions pressantes d'embrasser le bien, & de fixer son inconstance.
   Sur cette idée donc, & pour obeïr aux loix de mon devoir, & à ce que mes amis peuvent sur moy, j'ay formé l'entreprise de donner ce petit Livre au public en nôtre langue, & je me suis reduit de l'accomoder dans les Vers & dans la Prose au genie de nostre Idiome, sans m'assujettir en rien qu'aux Emblêmes du livre Latin : Je n'y pretend que la gloire de mon Dieu, que l'affermissement de vostre salt. Plaise au Dieu des misericordes de benir nostre entreprise. Priez Dieu pour moy.

Bibliographie :
   - Adams (Alison), Rawles (Stephen) et Saunders (Alison), A Bibliography of French Emblem Books of the Sixteenth and Seventeenth Centuries.

 

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