MISE À JOUR DU 16 AOÛT 2023
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[AFRIQUE OCCIDENTALE]. West African Resistance. The military response to colonial occupation. Edited by Michael Crowder. New York, African Publishing Corporation, 1972. In-8° (155 x 235 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, XIV, 314 p., illustrations hors texte, exemplaire en bel état, peu courant.
Sur la jaquette :
West African Resistance is a study by nine historians of West
Africa, three of whom are themselves African, of the military response to the
colonial occupation of West Africa. Apart from the fact that the extent and
effectiveness of African resistance to the nineteenth-century European invasion
of Africa has been largely underestimated by historians, those studies of the
African campaigns that have been made have been primarily concerned with the
military strategy and problems of the European invaders. Very little attention
has been paid to the way African military commanders reorientated their military
strategies and deployed their armies against the better-armed European
invaders.
Some commanders, like Samory, whose military techniques are
brilliantly described here by his biographer, Professor Yves Person, were so
successful in the adaptation of their armies that they presented the colonial
armies of occupation with resistance on a scale that the invaders never
anticipated. Indeed, the French conquest of Samory's empire was the most
difficult single military venture of France's colonial history. Others, like the
mighty Sokoto caliphate, described here by Mr. D. J. M. Muffett, whose intimate
knowledge of Northern Nigeria derives from his many years as a British Political
Officer there, were easily defeated not only because they failed to adapt their
military strategies but also because the Europeans were only one of the enemies
with whom they had to contend.
The nine case-studies in this volume have
been selected to give readers, both general and specialist, an indication of the
wide range of types of resistance offered the Europeans. Successes as well as
failures are studied. Small states like that of Bai Bureh in Sierra Leone are
given the same detailed treatment as mighty Ashanti, which was at war with
Britain on and off throughout the nineteenth century and more than twice
overcame British armies. Ashanti's many encounters with the British are
skillfully unraveled for the reader by Dr. John Fynn, himself a Ghanaian, who
recently was elected to the new Ghana Parliament, and is now a Junior
Minister.
Table des matières :
- List of
Contributors.
- Preface, par Michael Crowder.
- Introduction,
par Michael Crowder.
- Ghana-Asante (Ashanti), par J. K.
Fynn.
- Mali-Tukulor, par A.
S.Kanya-Forstner.
- Senegambia-Mahtnadou Lamine, par B. Olatunji
Oloruntimehin.
- Guinea-Samori, par Yves
Person.
- Dahomey, par David
Ross.
- Nigeria-Ijebu, par Robert
Smith.
- Nigeria-Ebrohimi, par Obaro
Ikime.
- Sierra Leone - Bai Bureh, par La Ray
Denzer.
- Nigeria-Sokoto Caliphate, par D. J. M.
Muffett.
- Index.
Vendu.
[ARDENNE - ARCHITECTURE]. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie. La Roche-en-Ardenne, Rendeux et Tenneville. Sprimont, Mardaga, 2004. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 335 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
- Introduction.
- Commune
de La Roche-en-Ardenne.
- L'ensemble du
territoire.
- Beausaint, Bérisménil, Borzée,
Buisson.
- Cielle.
- Halleux, Herlinval, Hives,
Hubermont.
- La Roche-en-Ardenne, Lavaux.
- Maboge,
Mierchamps,
Mousny.
- Nisramont.
- Ortho.
- Petit-Halleux.
- Ronchampay,
Ronchamps, Roupage.
- Samrée.
- Thimont.
- Vecmont,
Villez.
- Warempage.
- Annexes.
- Commune de
Rendeux.
- L'ensemble du
territoire.
- Bette.
- Chéoux.
- Devantave.
- Gênes.
- Hodister.
- Jupille.
- Magoster,
Marcouray, Marcourt.
- Nohaipré.
- Rendeux-Bas, Rendeux-Haut,
Ronzon.
- Trinal.
- Waharday, Warizy.
-
Annexes.
- Commune de Tenneville.
- L'ensemble du
territoire.
- Baconfoy, Beaulieu, Bergueme.
- Cens,
Champion.
-
Erneuville.
- Grainchamps.
- Journal.
- Laneuville-au-Bois.
- Mochamps.
- Ortheuville.
- Prelle.
- Ramont.
- Tenneville,
Tresfontaine.
- Wembay, Wyompont.
- Annexes.
20 euros (code de commande : 00629).
ARON (Paul) et SOUCY (Pierre-Yves) — Les revues littéraires belges de langue française de 1830 à nos jours. Édition revue, corrigée et augmentée par les auteurs (avec la collaboration de Didier Hissette et Nadine Vanleemputten). Bruxelles, Labor, 1998. In-8° broché, 226 p., (collection « Archives du Futur »), exemplaire en bon état.
En quatrième de couverture :
Les revues, lieux de mémoire ! Nous serions d'autant plus tentés de l'affirmer que, dans bien des cas, elles marquent le terrain d'une culture tout autant qu'elles explorent des champs neufs de la pensée et de la création. Dès lors, un relevé bibliographique le plus exhaustif possible devenait indispensable pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire littéraire et culturelle de la Belgique de langue française. Car l'étude des revues met à jour les idées et les sensibilités d'une époque, les réseaux d'entraide et d'amitié, et les lignes de démarcation des engagements. Les renaissances littéraires, à un moment ou à un autre de la vie culturelle, doivent beaucoup à ce type de publications qui ont balisé le terrain, provoqué des débats, introduit des ruptures par rapport à l'héritage immédiat ou plus lointain, pour enfin venir éclairer les générations actuelles sur ce dont elles héritent. La seconde édition du présent guide, revue, corrigée et augmentée, collationne 1066 périodiques. Elle comprend des tables chronologiques, des tableaux statistiques et un index des noms des personnes citées.
9 euros (code de commande : 00600).
ASTORG (Bertrand d') — Introduction au monde de la terreur. Paris, Seuil, 1945. In-8° (144 x 192 mm.) broché, 122 p., (collection « Pierres Vives »).
Extrait :
Une longue familiarité avec les Œuvres complètes de
Saint-Just, les deux volumes de l'unique édition de Charles Vellay, n'empêche
point d'éprouver quelque malaise, comme d'une bizarrerie de la nature, du fait
d'un poème qui en occupe les deux cent quinze premières pages. Ordinairement, on
ne le lit pas, d'abord parce que c'est un poème, ensuite parce qu'il est long.
On va naturellement chercher, dans l'œuvre de Saint-Just, le secret d'une âme
inflexible dans l'action politique, d'un esprit révolutionnaire si absolu qu'il
a sans cesse préféré à ses principes le dynamisme interne de la Révolution, d'un
patriotisme exalté et funèbre, surtout d'une jeunesse haletante qui s'est
mesurée en quelques années à tous les grands problèmes de l'élection populaire,
de la montée au pouvoir, de la victoire sur les deux ennemis, enfin de la mort.
Chaque discours, reproduit dans ces deux volumes, vaut son pesant de sang ;
chaque signa­ture au bas d'un Acte du Comité, une tête ou un pas en
avant de la Révolution.
Le deuxième et dernier volume s'achève par les
quelques pages des Institutions Républicaines, fragments d'un plus vaste
ensemble inachevé où le jeune terroriste fixait les maximes fondatrices d'une
République idéale et dont l'esprit et le but sont exactement définis dans cette
formule inquisitoriale : « forcer les magistrats et la jeunesse à la vertu ».
Condamnés à la vertu ? celle-ci ne serait-elle donc point naturelle à
l'adolescent et au magistrat ? mais, d'autre part, pourquoi serait-elle
nécessaire, à quelle fin ? À ces questions, le reste de l'œuvre a peut-être déjà
répondu...
Vent sur les hauts plateaux, montée des vallées de l'utopie
vers les chaos pierreux de l'action, éloquence minérale dont les images blessent
et déchirent, éclats de silex et aiguilles de glace : œuvre d'un souffle parfois
suffocant, toujours salubre. Mais pour celui qui en est familier, un malaise
subsiste parce qu'il a évité ces deux cents premières pages, cette interminable
galerie de décasyllabes en colonnes pour courir à l'essentiel. Il sait bien,
après tout, parce qu'il a lu dans les biographies de Saint-Just, ce qu'est ce
poème d'Organt, une polissonnerie écrite en 1787, à vingt ans, dans le
goût de la Pucelle de Voltaire ou de la Guerre des dieux de Parny,
une sorte d'épopée burlesque qui mêle en les diverses scènes de la terre, des
nuages, des châteaux enchantés et au besoin de la lune, une infinité de
personnages historiques ou imaginaires : Charlemagne, l'Archevêque Turpin, son
bâtard Organt, héros du récit, le ban et l'arrière ban de chevaliers de tout
poil, leurs dames naturellement, plus toute une foule de quidams dont certains
mêmes fort réels sont contemporains de l'auteur et désignés moins par leurs
initiales que par le récit complaisant des scandales alors célèbres, qui leur
valaient l'honneur d'être chantés en si noble compagnie.
Bref, les
biographes, s'ils ont lu, eux, ces quelques sept mille vers, ne paraissent pas y
attacher autrement d'importance ; ils s'en tirent avec un jugement sommaire :
péché de jeunesse ! véniel ou mortel selon leur degré de sympathie pour
l'auteur, et avec la citation de quelques passages où les rois-tyrans sont
stigmatisés parce qu'y perce déjà l'âpreté du futur accusateur de Louis
Capet.
8 euros (code de commande : 00602).
[BALZAC (Honoré de)]. L'Année Balzacienne 1971. Paris, Garnier, 1971. In-8° (136 x 217 mm.) broché, 366 p., exemplaire en bon état.
Table des matières :
- Études générales.
- Balzac et Sade, par M.
Regard.
- Balzac et les échecs, par D.
Mendelson.
- Balzac, Cousin et l'éclectisme, par M.
Andréoli.
- Urbain Canel, éditeur et ami de Balzac, par
N. Felkay.
- Balzac et Beethoven, par F.
Claudon.
- À propos du S/Z de Roland Barthes, par P.
Barbéris.
- Personnages de la Comédie
humaine.
- L'Aventure de Louis Lambert, par M.
Lichtlé.
- Nathan, Balzac et « La Comédie humaine », par
P. Berthier.
- Regards sur quelques œuvres.
- Archaïsme
et originalité dans les « Contes drolatiques », par F.
Bar.
- Une interprétation de « La Peau de chagrin », par
L. Rudich.
- Sur « La Duchesse de Langeais ». Un essai de
lecture stylistique, par F. Frangi.
- Sur «
L'Interdiction », par M. Le Yaouanc.
- « Le Curé de
village » de Balzac et « Journal d'un curé de campagne » de Bernanos, par
B. Viard.
- Notes, par P. Berthier, R.J.B.
Clark et S. Haig.
- Documentation.
- Calendrier de
la vie de Balzac (Année 1839), par J.-A. Ducourneau et R.
Pierrot.
- Revue critique, par N. Cazauran, R.
Chollet, P. Citron et M. Le
Yaouanc.
- Bibliographie balzacienne (Année 1970), par R.
Pierrot et R. Rancœur.
- Balzac à l'étranger, par
G. Falconer, L.-F. Hoffmann, A.-D. Mikhailov et T.
Takayama.
- Informations et nouvelles.
- Liste des Articles
antérieurement publiés.
Vendu.
BOSCHÈRE (Jean de) — Max Elskamp suivi de Portraits d'amis. Édition établie et présentée par Michel Desbruères. Paris, Éditions de La Différence, 1990. In-8° (140 x 210 mm.) broché sous couverture à rabats, 301 p., illustrations, (collection « Œuvres Complètes de Jean de Boschère »).
En quatrième de couverture :
L'amitié et la solitude ont été les deux versants de l'attitude de
Boschère devant la vie. Toutes ses amitiés importantes (notamment avec André
Suarès, Robert Mélot du Dy, Milosz et Max Elskamp) furent provoquées par
l'admiration littéraire avant d'être développées et entretenues par une
association du cœur et de l'âme.
Quand paraît La Sculpture anversoise
aux XVe et XVIe siècles, en 1909, Boschère l'envoie à Max Elskamp, poète qui
occupe une position singulière puisqu'il n'a rien publié depuis onze ans et que
son silence passe pour définitif. Elskamp, en effet, a rassemblé en 1898 sous le
titre La Louange de la vie les quatre recueils parus à Bruxelles de 1892
à 1895. La même année, il a encore publié à Bruxelles Enluminures, puis
il a cessé d'écrire.
Boschère a trente et un ans, Elskamp quarante-sept.
Tout en confortant son admiration, le cadet va prendre en affection l'aîné, qui
le lui rendra bien. Par l'échange de leurs impressions spirituelles, les deux
hommes se lient profondément l'un à l'autre. Si les lettres de Boschère à
Elskamp ont été égarées, à quelques exceptions près, nous possédons celles
d’Elskamp qui en donnent un témoignage subtil.
Magnifique hommage rendu au
poète et à l'ami, l'essai de Jean de Boschère, publié en 1914, demeure
irremplaçable pour la connaissance de Max Elskamp.
8 euros (code de commande : 00599).
[BRABANT]. Le Folklore Brabançon. Bulletin du Service de Recherches Historiques et Folkloriques du Brabant. 13e année, n° 73-74 - Août et octobre 1933. Bruxelles, Service de Recherches Historiques et Folkloriques du Brabant, 1933. In-8° (152 x 232 mm.) broché, 136 p., illustrations, exemplaire en bon état.
Sommaire
:
- Folklore et Science, par
Albert Marinus, p. 5.
- Glossaire d'argot bruxellois
(Burgonsch), par Paul Hermant, p. 53.
- Le Folklore dans les
instruments de musique, par Albert Marinus, p. 93.
- Menus
faits.
- Les Steen bruxellois, par L. Stroobant, p.
114.
- Personnages illustres ayant logé à Bruxelles, par L.
Stroobant, p. 114.
- Érasme à Anderlecht, par J.D.H. van
Uden, p. 116.
- Un chanson de Carnaval, par Maurice
Dieu, p. 117.
- Bibliographie, p. 120.
- Congrès, réunions,
expositions, p. 131.
- Nécrologie de Frans Claes, p. 134.
- Nos
excursions, p. 136.
- Notre fonds de résistance, p. 136.
Vendu.
[BRUXELLES]. Annales de la Société Royale d'Archéologie de Bruxelles. Mémoires, rapports et documents. Tome Trente-cinquième. Bruxelles, Société Royale d'Archéologie de Bruxelles, 1930. In-8° (165 x 251 mm.) broché, 235 p., illustrations hors texte, exemplaire non coupé.
Table des matières :
- La marche à la Liberté, par Charles Terlinden, p.
5.
- Laurent Benoît Dewez, premier architecte de la cour de Bruxelles,
sous Charles de Lorraine (1731-1812), par Léon Dewez, p.
65.
- Une entreprise d'exportation d'enfants, à Bruxelles, au XVIIIe
siècle, par Paul Bonenfant, p. 95.
- À propos d'une copie de
l'adoration des Mages de Jean Gossart dit Mabuse, par Joseph Destrée,
p. 121.
- La Sibylle Agrippa. Fragment de tapisserie française
(XVe-XVIe siècle), par Joseph Destrée, p. 131.
- Une
représentation de la Sibylle de Samos, par Joseph. Destrée, p.
137.
- Un maître céramiste égyptien du XIVe s. - Ghaïby, par A.
Abel, p. 141.
- Le château de Courtrai. Contribution à l'histoire
de l'architecture militaire en Belgique, par J. Lavalleye, p.
157.
- Un Donateur. Statue en chêne du XIVe siècle, provenant du
Hainaut, par Joseph Destrée, p. 169.
- Un diptyque de
l'église Saint-Nicolas à Bruxelles, par Jeanne Tombu et Pl.
Lefevre, p. 175.
- Le livre d'heures de Louis Van Boghem, conservé
au Séminaire épiscopal de Bruges, par M. Fransolet, p.
179.
- Une association d'étudiants bruxellois, au dix-huit siècle
(1718-1788), par Louis Paris, p. 185.
Vendu.
CHAUDON (Esprit-Joseph) — Dictionnaire interprete-manuel des noms latins de la géographie ancienne et moderne ; Pour servir à l'intelligence des Auteurs Latins, principalement des Auteurs Classiques ; avec les désignations principales des Lieux. Ouvrage utile à ceux qui lisent les Poëtes, les Historiens, les Martyrologes, les Chartes, les vieux Actes, &c. &c. Paris, Lacombe, 1777. [A Paris, / Chez Lacombe, Libraire, rue de Tournon, / près le Luxembourg. / M. DCC. LXXVII. / Avec approbation, et privilege du roi.] In-8° (130 x 204 mm.) plein veau d'époque, dos lisse sobrement orné de filet doré, pièce de titre, reliure frottée, VIII, 444, [2 (approbation et privilège)] p., cachet humide un ex-libris manuscrit (Charlier à Namur ?) et un autre de Sulev J. Kaja à la page de faux-titre et de Maurice-A. Arnould à la page de garde.
À propos de Sulvev Kaja
:
Sulev J. Kaja est un des
pseudonymes utilisés, dans les années 1930-1940, par le journaliste Jacques
Baruch, (1919-2002). Passionné par la Finlande et l'Estonie, ce farouche
anticommuniste participa, en 1943, à l'exposition antibolchévique Voici les
Soviets. Sa collaboration à la presse pro-allemande lui valut d'être arrêté
en 1946. Michel Fincœur nous apprend qu'il fut « libéré après cinq mois. Il
bénéficia d’un non-lieu de la Justice militaire, assorti toutefois d’une
interdiction professionnelle. Il changea alors de pseudonyme pour contourner
cette mesure. Il adopta celui de Kaja-Koskinen pour l’édition, celui de
Marie-Claire Havenne pour la revue Annette et celui de Olavi Koskinen
pour l’hebdomadaire Tintin. Hergé, le père de Tintin et Milou, a lui
aussi été inquiété à la Libération. Lors de la fondation de son hebdomadaire, il
prit le parti délibéré de recueillir ses compagnons d'infortune. Sulev Kaja,
publia dans ce journal plusieurs contes estoniens. »
Avertissement
:
On ne lit jamais les Poëtes, les Historiens, les Martyrologes, les
Capitulaires, les Chartes, & généralement tous les Auteurs Latins, sans
reconnoître la nécessité d'un Dictionnaire-Manuel pour l'intelligence des noms
propres des différens Pays & des lieux dont ils parlent. Indépendamment des
anciens Ouvrages, on n'ignore pas que les derniers siecles ont produit plusieurs
Historiens Latins, qui, pour la plupart, ont défiguré tous les noms de la
Géographie moderne, en leur donnant une terminaison antique. On diroit fur-tout
que l'illustre Président de Thou, en latinisant les noms françois, a cherché à
mettre la pénétration de ses Lecteurs en défaut. On a été obligé de faire un
Dictionnaire particulier pour fon Histoire. En effet, il est difficile de lire
avec fruit & avec goût cet Ouvrage, & plusieurs autres qui sont dans le
même cas, sans le secours d'un petit Lexique qui puisse mettre sur la voie.
C'est un des principaux motifs qui nous ont déterminés à entreprendre ce
Dictonnaire-Manuel.
Notre dessein n'ayant pas été de faire de longs
articles, nous ne sommes presque entrés dans aucun détail, sur-tout pour la
partie de la Géographie moderne. Le Dictionnaire classique de la Géographie
ancienne, Ouvrage posthume d'un Savant, contient tout ce que ce dernier
objet embrasse d'essentiel & d'intérferrant. Nous nous sommes donc bornés à
donner les désignations les plus claires de la position des différens endroits.
On sent qu'un vain étalage d'érudition seroit inutile & même déplacé dans un
Ouvrage manuel, dont le seul objet est de fournir les moyens de trouver
facilement & promptement la signification des noms géographiques qu'on
n'entend pas : ce qu'on chercheroit avec beaucoup de peine, & souvent sans
fruit, dans de gros volumes in-folio.
Cet Ouvrage est absolument
indépendant du Dictonnaire de la Géographie ancienne, dont nous venons de
parler. Dans ce dernier, les noms sont en françois, du moins pour la plus grande
partie, &dans le nôtre, ils sont en latin. L'un donne les désignations
telles qu'on les trouve dans les Ouvrages anciens, & l'autre tire les
siennes des géographies & des cartes modernes. Le premier ne renferme que
les noms de la Géographie ancienne ; & celui-ci explique en outre les noms
de la Géographie du moyen âge, & ceux de la Géographie moderne dont la
signification n'est pas familière à tout le monde. On n'a compris parmi ces
derniers que ceux qui sont usités dans les bons Auteurs ou dans les compilations
les plus connues. Nous avons cru absolument inutile de grossir notre
nomenclature d'une foule de mots qui portent leur interprétation avec eux.
L'Ouvrage auroit d'ailleurs cessé d'être manuel, & devenant d'un usage moins
général, il auroit été beaucoup moins utile.
Nous avons consulté, pour la
composition de ce Dictionnaire, les meilleurs Auteurs tant anciens que modernes.
Ceux que nous avons principalement suivis, sont les Editeurs du Glossaire de du
Cange ; ceux de la Collection des Ordonnances de nos Rois ; la Martiniere ; M.
Philippe, Auteur des Tablettes Géographiques ; celui de l'Officina
Latinitatis ; & le Dictionnaire géographique & historique de
Baudrand.
Bibliographie :
- Cioranescu (Alexandre),
Bibliographie de la littérature française du dix-huitième siècle,
n° 18820.
- Fincœur (Michel B.), Sulev
Kaja, un Estonien de cœur, ressource
en ligne.
80 euros (code de commande : 00615).
[CHEMINS DE FER VICINAUX]. Société Nationale des Chemins de Fer Vicinaux. Cinquantième anniversaire 1884-1934. Bruxelles, Goemaere, 1934. In-8° (187 x 270 mm.) broché, 116 p., planches hors texte.
Table des matières :
I.
Préface.
II. Historique de la Société Nationale des Chemins de Fer
vicinaux (77 p.).
III. Séance solennelle du 12 juin 1934, au Palais des
Académies.
1. Discours du chevalier Lagasse de Locht, vice-président du
Conseil d'administration.
2. Discours de Léon Jacobs, directeur
général.
3. Discrours de M. Forthomme, ministre des Travaux
publics.
IV. Séance d'inauguration du mémorial érigé au siège de la
société.
1. Discours de M. Levie, président du Conseil
d'administration.
2. Discours de Léon Jacobs, directeur
général.
35 euros (code de commande : 00614).
[COMMISSION ROYALE DES MONUMENTS, SITES ET FOUILLES]. Bulletin de la C.R.M.S.F. - Tome 23 - 2011. Liège, Commission Royale des Monuments, Sites et Fouilles, 2011. In-8° (202 x 250 mm.) broché, 130 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état avec le feuillet volant d'errata.
Table des matières
:
- In memoriam - Bernard
Dethier.
- Le 175e anniversaire de la Commission royale des
Monuments, par Robert Tolet et Pierre Gilissen.
- Les
décors peints médiévaux de l'abbatiale Notre-Dame et Saint-Jean de Floreffe,
par Aline Wilmet.
- Étude archéologique et dendrochronologique
des charpentes de l'église de la Sainte-Vierge à Chaussée-Notre-Dame
(Soignies), par Gérard Bavay, Patrick Hoffsummer,
Christophe Maggi et Dimitri Preud'homme.
- Deux petites
tours d'artillerie de la fin du XVe siècle à Namur, par Philippe
Bragard.
- Les décors en plâtre au sein d'un ensemble d'hôtels de
maître à Namur au XIXe siècle. Étude technique et analyse des ensembles
ornementaux, par Laura Goedert.
12 euros (code de commande : 00631).
CRÉTÉ (Liliane) — La vie quotidienne à La Rochelle au temps du grand siège 1627-1628. Paris, Hachette, 1987. In-8° (130 x 200 mm.), 333 p., (collection « La Vie Quotidienne »), étiquette collée à la queue, exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
Le grand siège est
l'aboutissement d'une petite guerre qui tourne mal. Au fil des ans, de privilège
en privilège, La Rochelle a obtenu un statut d'indépendance insupportable aux
yeux de Louis XIII et de Richelieu. En temps de guerre, la ville dispose du
droit exorbitant de commercer avec les ennemis du royaume. Mais surtout, La
Rochelle est un bastion huguenot, alors que le roi a décidé d'en finir avec
cette minorité religieuse, toujours prête à s'opposer à sa volonté.
Avec
un luxe de détails passionnants, Liliane Crété remet en scène les épisodes de
l'héroïque résistance des Rochelais. Les forces royales et les assiégés, alliés
aux Anglais commandés par Buckingham, font alterner des assauts sanglants et
meurtriers avec les « délicatesses » d'une guerre en dentelles. Mais le drame
est là : 15000 Rochelais au moins sur 24000 meurent de faim pendant le
siège.
La chute de La Rochelle met un terme aux rêves indépendantistes des
Rochelais et marque la fin du contre-État calviniste en France. Les places
fortes démantelées, les protestants muselés, rien ne pourra plus freiner la
montée de l'absolutisme monarchique.
9 euros (code de commande : 00620).
DELATTRE (Achille) — Lettre
autographe signée adressée à Edmond Colin, directeur de la Faïencerie de
Saint-Ghislain. Un feuille pliée en deux (137 x
215 mm.) manuscrite sur les pp. 1 et 3, en très bon état
Dans cette
lettre, Achille Delattre (Pâturages, 1879 - Baudour, 1964), alors bourgmestre de
Pâturages après avoir occupé le poste de ministre du Travail et de la Prévoyance
sociale (du 25 mars 1935 au 22 février 1939), s'adressait au directeur de la
Faïencerie de Saint-Ghislain qui, eut égard à la situation économique de
l'époque, envisageait de se séparer d'une partie de son personnel. Le député du
P.O.B. (Parti Ouvrier Belge) de l’arrondissement de Mons-Borinage sollicitait le
directeur afin qu'il évite de licencier Germaine et Gilberte Mahieu, deux sœurs
vivant dans la commune voisine de Wasmuël, dont il exposait la difficile
situation familiale.
Vendu.
DE LOË (Alfred) — Liste des
localités où des sépultures franques ont été découvertes jusqu'ici en Belgique.
Par le Baron Alfred de Loë Secrétaire de la Société Archéologique de Bruxelles.
Bruxelles, Gustave Deprez, 1888. In-8° (158 x
238 mm.) agrafé, 14, [2 bl.] p., rare exemplaire en bon
état.
Plaquette éditée à l'occasion du
Congrès de la Fédération historique & archéologique de Belgique tenu à
Charleroi, les 5, 6, 7 & 8 août 1888.
Extrait :
Outre les
témoignages historiques, nous avons encore à notre disposition, pour aborder
l'étude si importante de l'invasion des Francs en Belgique, les découvertes
récentes de l'archéologie. Cette science pleine d'intérêt que l'abbé Cochet a
appelée la contre-épreuve de l'histoire, nous fournit, en effet, des documents
précieux qu'il est nécessaire de rassembler. C'est pourquoi, la question franque
étant à l'ordre du jour du prochain Congrès, nous avons cru faire œuvre utile en
publiant ici une liste, que nous avons taché de rendre aussi complète que
possible, des localités où des sépultures de cette époque ont été mises au jour,
en indiquant les recueils scientifiques qui ont consigné et décrit ces
trouvailles.
Les localités situées hors des provinces de Namur, de Liège
et de l'arrondissement de Charleroi, pour la raison qu'elles sont moins connues
et sont moins étudiées, sont inscrites en gros caractères, afin d'attirer plus
particulièrement l'attention du lecteur. On en remarquera, parmi celles-ci,
plusieurs dont le nom n'est suivi d'aucun renseignement bibliographique ; la
raison en est que la plupart ne sont indiquées que dans l'ouvrage de Camille Van
Dessel et l'on sait que cet auteur a parfois annoté sa carte sur des
renseignements, qu'il n'avait eu, ni les moyens, ni les loisirs d'aller vérifier
et qu'il ne pouvait d'ailleurs accepter lui-même que sous bénéfice d'inventaire.
De semblables indications font défaut également pour les découvertes isolées ou
d'objets qui n'ont guère d'importance et ne peuvent en rien aider à la solution
d'aucune question et enfin pour celles qui n'ont encore été décrites ni
consignées nulle part.
Les tombeaux francs sont très nombreux dans notre
pays, on en a découvert des quantités, notamment dans le Hainaut, aux environs
de Mons, de Charleroi et de Beaumont et dans les provinces de Namur et de
Liège.
Vendu.
DE MAN (Martine) et MALHERBE
(Jean-François) — Un ghetto exemplaire. Analyse socio-culturelle d'une bande
dessinée. Préface par André Hut.
Liège, Culture-Tourisme-Loisirs, 1977. In-8° (178 x 243 mm.) broché, 164 p.,
quelques illustrations, rare.
Où il est
question de Boule et Bill.
Table des
matières :
- Préface.
- Introduction. Bandes dessinées et
société.
1. Un art spécifique.
2. Un enjeu
socio-culturel.
3. L'ambiguïté du comique.
4. La contrainte
économique.
Chapitre 1. De l'action à l'analyse.
A. Animation
culturelle et autogestion : le CTL.
B. Recherche, formation et
animation.
C. L'évolution d'une pratique.
Chapitre 2. L'analyse :
l'univers social de « Boule et Bill ».
A. Interprétation et objectivité
:
- La méthode des contrôles par l'analyse des
fréquences.
B. Le ghetto familial :
1. Les personnages et
leur caractère.
2. Les relations interpersonnelles.
3.
Le sociogramme familial.
4. Les relations
extérieures.
5. Une famille repliée sur elle-même.
C.
Loisirs et travail :
1. Boule.
2. Le
père.
3. La mère.
4. Conclusion.
D. Le milieu
social :
1. Le logement.
2.
L'environnement.
3. Les vacances.
4. La situation
socio-professionnelle.
5. Les moyens de transport.
6.
Conclusion.
E. « Boule et Bill », reflet de la société
petite-bourgeoise ?
Chapitre 3. De l'analyse à l'action.
A.
Construire un outil et former des animateurs.
B. « Boule et Bill » en
vacances.
C. L'utilisation de
l'outil.
- Conclusion.
- Bibliographie.
Vendu.
DENOËL (Sophie, dir.) — Les peintures murales. Les techniques. Actes du colloque. Liège, 2 et 3 octobre 2006. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2008. Grand in-8° broché, 174 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « Les Dossiers de l'IPW », n° 5).
En quatrième de
couverture :
En septembre 2006,
l'équipe du Centre européen d'Archéométrie, sous l'égide de l'institut du
Patrimoine wallon, a organisé à l'Université de Liège deux journées de rencontre
dont l'objet portait sur la question de la conservation ou de la restauration
des peintures murales préservées dans les maisons de la place Émile Dupont à
Liège, c’est-à-dire dans les futurs bâtiments du Centre wallon d'Archéologie du
Bâti. En centrant le débat sur les aspects techniques tout en les illustrant de
cas de restauration ou d'étude récents, le dialogue entre spécialistes
(historiens de l'art, archéologues, restaurateurs, physiciens, chimistes ou
ingénieurs) a permis de souligner les difficultés rencontrées par chacun à tout
stade de l'analyse. Parallèlement, des appareillages spécifiques étaient
présentés en mode opérationnel sur le terrain ou en laboratoire afin de mieux en
saisir le fonctionnement. C’est le résultat de ces échanges nourris et de
l'observation de ces activités pratiques qui constitue le sujet du présent
volume.
Table des matières :
- Préface, par Freddy
Joris.
- Introduction, par Patrick
Hoffsummer.
- Avant-propos.
- Le Centre wallon
d'Archéologie du Bâti ou CWAB, par Vanessa Amormino.
- Le
Centre européen d'Archéométrie, par David Strivay et Patrick
Hoffsummer.
Partie 1. Les techniques.
- Les techniques de
la peinture murale. Influence de la technique de peinture sur la
conservation, par Vincent Detalle, Nathalie Pingaud,
Paulette Hugon, Sébastien Aze et Marcel
Stefanaggi.
- Les relevés de peintures murales des Monuments
historiques. Une longue tradition, par Jannie
Mayer.
- Les techniques de conservation, par Walter
Schudel.
- Métrophotographie appliquée, par Serge
Paeme.
- L'archéologie des enduits peints : des fragments en
fouille à l'étude stratigraphique in situ, par Emmanuelle
Boissard-Stankov.
- Applications d'un instrument Raman mobile
aux analyses d'œuvres d'art, par Peter Vandenabeele et Luc
Moens.
- Une technologie innovante de contrôle non
destructif, par Guy-Michel Hustinx.
- La métrologie
optique : le Relevé 3D et la shearographie, par Vincent Moreau,
Fabrice Michel, Serge Habraken,Yvon Renotte et Bernard
Tilkens.
- L'optique et la perception des couleurs, par
Yvon Renotte et Serge Habraken.
Partie 2. Les cas
d'étude.
- La restauration des fresques de la basilique d'Assise,
démarche et techniques d'intervention, par Catheline
Perrier-d'Ieteren.
- Chapelle abbatiale de Chaalis (France) -
Étude matérielle des peintures, par Nathalie Pingaud.
- À
propos des peintures romanes de la cathédrale de Tournai, par Sophie
Denoël, Stéphanie Moris, Laurent Lepot et Bernard
Gilbert.
- La peinture murale à Liège au XVIe siècle : analyse
technologique d'une peinture de la cathédrale Saint-Paul de Liège, par
Cécile Oger, Sophie Denoël, David Strivay et Georges
Weber.
- L'analyse de l'historien de l'art - Le décor peint du
château de Streversdorp à Montzen (début du XVIe siècle), par Anna
Bergmans.
- Les enduits peints des sépultures royales de
Calakmul, par Renata Garcia Moreno.
- Consolidation des
enduits gallo-romains de l'Archéoforum de Liège, par Nancy
Verstraelen.
15 euros (code de commande : 00630).
DUHAMEL (Georges) — Cécile parmi nous.
Roman. Paris, Mercure de France, 1938. In-8°
(137 x 190 mm.) broché, 297 p., (collection « Chronique des Pasquiers »,
n° VII), exemplaire numéroté sur vélin pur fil Lafuma (n° 1046), exemplaire à
toutes marges et en bon état.
Édition
originale.
Notice de la réédition dans la
collection Le Livre de Poche :
Insensible à tout sauf à la musique, Cécile Pasquier a tant travaillé qu'elle
est devenue une pianiste de concert célèbre dans le monde entier. Puis, un jour,
cette belle jeune femme sereine a épousé Richard Fauvet. De tout le clan des
Pasquier, c'est son frère Laurent qui en a été le plus meurtri, le plus inquiet.
Meurtri, car Cécile a repoussé depuis toujours son meilleur ami Justin ;
inquiet, car Fauvet, esprit brillant, créateur du Groupe du Portique, est le
type même de l'intellectuel cynique et froid. Cécile est-elle heureuse ? Elle le
dit, elle sourit en berçant son fils Alexandre. Bonheur apparent que la suite
des jours désagrège et rend à sa vérité. Cécile cherche dans la religion une
aide pour retrouver sa sérénité perdue cependant que Richard, creusant de ses
propres mains un fossé entre lui et son « Athéna », précipite vers la rupture un
mariage dont l'étude en profondeur forme l'essentiel de ce 7e volume de la
Chronique des Pasquier.
20 euros (code de commande : 00604).
FABER (Frédéric) — Histoire du théâtre français en
Belgique depuis son origine jusqu'à nos jours d'après des documents inédits
reposant aux Archives Générales du Royaume par M. Frédéric Faber.
Tomes I, II, III, IV et V (complet).
Bruxelles-Paris, Olivier-Tresse, 1878. [Bruxelles / Fr. J. Olivier,
Libraire-Éditeur / 11, rue des Paroissiens, 11 / Paris / Maison Tresse (Ancienne
Maison Barba) / Palais-Royal / (Galerie du Théâtre Français) / 1878 / Tous
droits réservés] Cinq volumes in-8° (190 x 272 mm.) demi-percaline grège à
coins, pièces de titre rouges, têtes rouges, reliure frottées, t. I : [3
(faux-titre en rouge et noir, justification du tirage, titre en rouge et noir)],
[1 bl.], [1 (dédicace)], [1 bl.], [3 (préface, titre de la première partie)], [1
bl.], [1 (titre premier)], [1 bl.], 312, [1 (table)], [3 bl.] p.,
titre-frontispice gravé par H. Faber d'après un dessin d'Ern. Hillemacher, et
même titre-frontispice, avant la lettre, sur Chine appliqué (mouillure dans la
marge inférieure des deux gravures, sans dommage pour l'illustration), t. II :
[3 (faux-titre en rouge et noir, justification du tirage, titre en rouge et
noir)], [1 bl.], 344, [1 (table)], [1 bl.] p., t. III : [3 (faux-titre en rouge
et noir, justification du tirage, titre en rouge et noir)], [1 bl.], 371, [2
(errata, table)], [3 bl.] p., t. IV : [3 (faux-titre en rouge et noir,
justification du tirage, titre en rouge et noir)], [1 bl.], 354, [1 (table)], [1
bl.] p., t. V : [3 (faux-titre en rouge et noir, justification du tirage, titre
en rouge et noir)], [1 bl.], [1 (lettre de Paul Lacroix), [1 bl.], 320, [1
(table)], [1 bl.], [1 (colophon)], [1 bl.] p., bon état général malgré une
mouillure ayant affecté la tranche supérieure du t. II, ouvrage peu
courant.
Un des 50 exemplaires numérotés sur
« papier de choix » (n° 6).
Préface
:
Je n’ai pas la prétention, en
publiant une Histoire du Théâtre Français en Belgique, d’avoir fait un
ouvrage irréprochable. Je laisse ce soin à de plus forts que moi, me considérant
comme heureux si mes recherches peuvent leur être de quelque utilité.
Le
manque de documents, l’abandon dans lequel a été laissée cette branche
importante de notre littérature nationale, le peu d’ouvrages dramatiques
indigènes que renferment nos bibliothèques publiques, ont rendu ma tâche ardue
et difficile.
L’essentiel, dans un ouvrage de cette nature, était
d’arriver à être intéressant tout en restant méthodique. J’ai donc partagé mon
travail en deux parties principales :
1° La Belgique sous la domination
étrangère ;
2° La Belgique indépendante ;
Qui ont chacune comme
subdivisions, deux titres généraux :
I. - Partie
historique ;
II. - Partie bibliographique.
La partie historique
est suivie d’une annexe, dans laquelle, pour ne pas grossir inutilement le
texte, j’ai groupé tous les documents destinés à venir à l’appui des faits que
j’avance.
Quant à la bibliographie elle se compose de :
1° Les
Écrits relatifs au théâtre ;
2° Les Œuvres dramatiques.
Il m’a
semblé intéressant, pour ces derniers, de distinguer les auteurs belges de
naissance ou naturalisés, des étrangers ayant produit quelque œuvre dramatique
en Belgique. Elle comprend donc trois classes :
1° Les Auteurs
belges ;
2° Les Auteurs étrangers ;
3° Les
Anonymes.
Enfin, en dernier lieu, je fais suivre chacune des deux parties
principales, de tables renseignant :
1° Les Auteurs cités ;
2°
Les Ouvrages dramatiques, dont il a été question.
Les cinq volumes : 200 euros (code de commande : 00634).
[FOURMIES]. Fourmies à la Belle
époque. Fourmies, Club cartophile
Fourmies-Thiérache, 1987. In-4° (200 x 270 mm.) broché, 40 p., 78 cartes
postales reproduites, tirage limité à 1000 exemplaires, en très bon
état.
Ce recueil, a été publié à l'occasion du
dixième anniversaire du Club Cartophile Fourmies-Thiérache.
Avant-propos de Jean Camus :
Aucune nostalgie dans cette démarche, mais le simple
souci de quelques cartophiles attachés à la collection des images voyageuses de
témoigner d'un temps où leur ville présentait une physionomie bien
particulière.
Aujourd'hui certains traits ont disparu, d'autres se sont
transformés ; nous espérons que le lecteur prendra plaisir à les connaître ou
reconnaître avant que nous n'entrions dans un nouveau millénaire où la carte
postale aura toujours sa place.
13 euros (code de commande : 00608).
GERMAIN (André) — De Proust à Dada. Mention de 6e édition à la couverture. Paris, Éditions du Sagittaire, 1924. In-8° (123 x 190 mm.) broché, 307 p.
Table des matières :
I.
1. Le dernier livre de Marcel Proust.
2. Regard
sur l'œuvre de Marcel Proust.
3. Marcel Proust : La
Prisonnière.
II. Élus.
1. Madame de Noailles : Les
Innocentes.
2. Colette : Chéri.
3. Aurore Sand :
Encarnacion.
4. Le Retour d'André Gide.
5. J. et J. Tharaud :
Quand Israël est Roi.
6. J. et J. Tharaud : Le Chemin de
Damas.
7. Paul Morand : Tendres Stocks.
8. Paul Morand : Lewis
et Irène.
9. Valéry Larbaud : Amants, Heureux Amants...
10.
Jean Giraudoux : Siegfried et le Limousin.
III. Candidats.
1.
François Mauriac : La Chair et le Sang.
2. François Mauriac :
Préséances.
3. François Mauriac : Le Fleuve de Feu.
4.
François Mauriac : Genitrix.
5. Pierre Drieu La Rochelle : État
Civil.
6. Henry de Montherlant : La Relève du Matin.
7. Henry
de Montherlant : Le Songe.
8. Henry de Montherlant : Le Paradis à
l'Ombre des Épées.
9. Philippe Soupault : Le Bon Apôtre.
10.
Philippe Soupault : À la Dérive.
11. Joseph Delteil :
Choléra.
12. Jacques Sindral : La Ville Éphémère.
13. Philippe
Barrés : La Guerre à vingt ans.
IV. Morts d'hier.
1. Robert de
Montesquiou : Les Pas Effacés.
2. Marie Lenéru :
Saint-Just.
3. Raymond Radiguet : Le Diable au
Corps.
V.
- Apothéose de Dada : Louis Aragon.
13 euros (code de commande : 00601).
GOLDONI (Carlo) — Mémoires de M. Goldoni pour servir à
l'histoire de sa vie et à celle de son théâtre. Édition présentée et annotée par Paul De Roux. Paris,
Mercure de France, 1965. In-8° (140 x 205 mm.) broché, 436 p., (collection « Le
Temps Retrouvé », n° II).
Exemplaire
poinçonné du Service de Presse du Mercure de France.
En quatrième de couverture :
L’auteur de la Locandiera a écrit : « On ne peut
nier que je sois né sous l'influence d’une étoile comique, puisque ma vie même a
été une comédie. » C’est à la relation de cette « comédie » que sont consacrés
les Mémoires, rédigés directement en français et publiés à Paris en 1787.
Par le biais d’une existence riche en épisodes picaresques, ils nous font entrer
de plain-pied dans la folle et fascinante société vénitienne du XVIIIe siècle,
puis à la cour de Louis XV et de Louis XVI.
C’est un homme curieux de
tout, un observateur pénétrant et malicieux qui évoque pour nous les coulisses
des théâtres, les cabinets des diplomates ou les champs de bataille, nous
introduit chez les grands seigneurs comme chez les petites gens et nous
rapporte, en passant, un entretien avec Vivaldi à Venise ou avec Rousseau à
Paris.
À peu près inconnu du public français, ce texte nous fait découvrir
dans le « Molière italien » l'un des plus savoureux mémorialistes de langue
française du XVIIIe siècle.
10 euros (code de commande : 00616).
LA SALE (Antoine de) — Jehan de Saintré. Édité par Jean Misrahi et Charles A. Knudson. Genève, Librairie Droz, 1978. Mention de 2e tirage sur la couverture. In-8° (115 x 180 mm.) broché, XXVIII, 340 p., (collection « Textes Littéraires Français », n° 117), annotations crayonnées, exemplaire en bon état.
Notice de l'éditeur
:
Roman déconcertant, Jehan de
Saintré d'Antoine de la Sale a souvent été considéré comme un pastiche de
roman arthurien, mettant en scène un chevalier épris de valeurs dépassées. Or
une comparaison entre le destin de Saintré et celui de héros de biographies
chevaleresques, comme Jacques de Lalain ou le maréchal Boucicaut, suggère que,
loin d'être perdu dans un monde qui n'est plus fait pour lui, Saintré se meut au
contraire avec une aise remarquable dans la société de cour et qu'il incarne
peut-être un nouveau type de chevalerie. Cette chevalerie mondaine, préoccupée
de son apparence, ne se sent plus guère investie d'une mission sociale et se
contente de graviter autour du prince. Plus proche de la biographie
chevaleresque que des autres romans du XVe siècle, qui, eux, préservent peu ou
prou le modèle du chevalier arthurien, Saintré dessine la carrière non d'un
chevalier courtois mais d'un courtisan.
9 euros (code de commande : 00605).
[LIGNE, Prince de]. Annales du Prince de Ligne. Tome VI - N° 21. Bruxelles-Paris, Bureau de la Revue - Champion, 1925. In-8° (155 x 233 mm.) broché, 100 p., exemplaire non coupé.
Table des matières :
- Petit plaidoyer pour les « Lettres de Fédor et Alphonsine »,
par Henri Lebasteur.
- Chaises de paille, par André
Beaufort.
- Le Prince de Ligne, Jean de Muller, Frédéric de Gentz
et l'Autriche (3e partie), par Louis Wittmer.
- Les
correspondants du Prince.
- Charlotte, reine de Suède.
- Comte
de Guilbert.
- Œuvres posthumes inédites du Prince de Ligne.
-
Lettres au Comte de Mercy Argenteau
(I-IV).
- Bibliographie.
- Chronique.
Vendu.
[LUXEMBOURG (province de)].
Harmonies & fanfares en Luxembourg. Bruxelles, Crédit Communal, 1983. In-4° (210 x 297 mm.) broché,
111 p., illustrations en noir.
Catalogue de
l'exposition organisée au Palais Abbatial de Saint-Hubert, du 25 juin au 31
juillet 1983.
Table des matières
:
- Préface
- La Fédération
Musicale Namur-Luxembourg.
- Approches historiques :
- Les
sociétés de musique à travers la province de Luxembourg. Essai de répartition
géographique.
- Les règlements : reflets d'un état d'esprit d'une
société.
- Les comptes et budgets : reflets de la vie d'une
société.
- La musique des Forces de l'Intérieur et son impact sur les
sociétés du Sud-Luxembourg.
- Aspects musicologiques :
- La
formation musicale des instrumentistes.
- Le répertoire.
- Les
compositeurs régionaux.
- La facture instrumentale.
- Fêtes et
cérémonies :
- La fête du village.
- Les grands
feux.
- Saint-Hubert.
- La Hämmelsmarsch, les Fâchtebounen, la
Foire aux Amoureux.
- La Foire aux Noix à
Bastogne.
- L'exemple militaire.
- Fêtes
patriotiques.
- Religion, laïcité.
- La
politique.
- Festivités des musiques.
- Le
néo-folklore.
- Répertoire des sociétés de la
province
- Catalogue.
Vendu.
MAUREVERT (Georges, pseudonyme de Georges Leménager) — Le
Cœur révélateur, pièce fantastique en 1 acte, tirée de la nouvelle d'Edgar Poë.
Paris, Bureaux de la Revue Britannique, 1899.
In-8° (160 x 235 mm.) broché, [16 (pp. 291-306)] p., rousseurs à la couverture,
exemplaire dédicacé par l'auteur à madame et monsieur Abel le
Tellier.
Rarissime extrait du n° 12
(décembre 1899) de la Revue Britannique.
L'éditeur précise :
« Cette pièce, précédée d'une conférence de l'auteur sur Edgar Poe et son œuvre,
fut représentée le 5 avril 1899 à Mons (Belgique), dans la Salle de la Bourse,
lors de la réunion annuelle donnée par la Société des Redoutes et Concerts de
cette ville. »
En janvier 1900, la pièce fut représentée au Grand-Guignol,
à Paris.
45 euros (code de commande : 00606).
[MEMLING (Hans)]. DE VOS
(Dirk) — Hans Memling. Catalogue. Avec des contributions
de Dominique Maréchal et Willy Le Loup. [Anvers], Ludion, 1994.
In-4° (229 x 280 mm.) broché, 255 p., nombreuses illustrations en noir et en
couleurs, cachet ex-libris à la page de faux-titre.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition Hans Memling :
cinq siècles de réalités et de fictions organisée au Groeningemuseum, à
Bruges, du 12 août au 15 novembre 1994.
Table des matières :
- Avant-propos, par Fernand
Bourdon.
- Préface, par Valentin Vermeersch.
- Hans
Memling (vers 1440-1494) : sa vie et son œuvre.
- Catalogue :
I.
Hans Memling.
II. Copies d'œuvres perdues.
III. Précurseurs,
contemporains et
suiveurs.
- Bibliographie.
- Expositions.
- Index.
13 euros (code de commande : 00627).
The Metropolitan Museum of Art New York. Chefs-d'œuvre de la peinture européenne. Commissaire de l'exposition Katharine Baetjer [en collaboration avec] Kathryn Calley Galitz, Walter Liedtke et Mary Sprinson de Jesús. Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 2006. In-8° (221 x 240 mm.) broché, 279 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Table des
matières :
- Il y a trente
ans, par Léonard Gianadda.
- Avant-propos, par Philippe de
Montebello.
- Introduction, par Katharine
Baetjer.
- Œuvres exposées.
- Liste des
œuvres.
- Index.
12 euros (code de commande : 00626).
[MONS]. Photos de commerces montois de 1880 à 1939. Préface par Christiane Piérard. Mons, Association des Montois Cayaux, 2000. In-4° (207 x 296 mm.) broché, XII, 176 p., très nombreuses reproductions photographiques en noir, (collection « À la Recherche du Temps Passé... »), exemplaire en parfait état.
Extrait de
la préface :
Au 19ème siècle,
l'individualisation des occupations économiques se développa et les commerces de
détail proliférèrent rapidement. Lorsque paraît la possibilité de fixer l'image
de la réussite d'une entreprise par la photographie, les commerçants, fiers à
juste titre du résultat de leur travail, ne comptant ni leurs heures de
prestations ni celles de leur personnel – souvent féminin et rétribué tant en
nature qu'en espèces – font poser l'équipe active devant la vitrine dûment
marquée de leur nom et de leur raison sociale.
L'enseigne joue un rôle de
mémoire autant que le nom du commerçant ; qui ne se souvient de « La
Ménagère » ? au point que certains appellent encore ainsi le Blan Levrié plus de
vingt ans après sa restauration et son changement d'affectation ; le « P'tit
Bâtisse », les Béguines du Fort Lillo qui avant 1940 vendaient encore, au mètre,
en « aunage », du beau tissu de lin pour draps de lit et pour essuies, « Le Chat
Noir », « Nicolas » pour les chaussures et tant d'autres enseignes et noms dont
tous ceux d'entre nous qui ont dépassé septante ans se souviennent ! La Ville de
Londres, Caillet-Sury, La Parisienne etc.. etc.. sont encore dans la mémoire des
quinquagénaires. Et l'Indépendance (construite sur les plans de Vleugels et
actuel Mundaneum) coopérative et premier magasin à rayons multiples à Mons où
les clients trouvaient aussi bien les denrées alimentaires (au poids servies
dans des sacs de papier jaune, solide et résistant), que les appareils ménagers,
les tissus pour rideaux et tentures, le linge de corps en interlock, les aunages
au mètre pour draps, essuies, vêtements ! le personnel motivé et spécialisé y
faisait carrière à son rayon ; ces dames connaissaient leurs clientes,
échangeaient avis et conseils en toute convivialité. L'Indépendance a traversé
la guerre 1940-1945, la période du « ravitaillement », des timbres du
rationnement et ferma ses portes en 1974 sans doute dépassée par la concurrence
du nouveau commerce, celui des grandes surfaces anonymes. À présent maints
magasins sont subordonnés à des sociétés multinationales qui ouvrent ou ferment
leurs filiales au gré des fluctuations du marché international et des
délocalisations ; les commerçants n'habitent plus sur leur lieu de travail, les
étages des magasins sont abandonnés, mal entretenus car seule l'apparence du
rez-de-chaussée doit appâter le client... et le piétonnier meurt la nuit venue !
Même les cinémas ont fui vers l'extérieur.
Ce livre illustré publié en
2000, montre l'image de Mons économique, vivant, actif, convivial, celui des
Montois résidant à Mons, derrière la boutique et à l'étage du magasin. Et quel
enchantement c'était lorsqu'on pénétrait dans la maison des Demoiselles Thiébaut
(petites cousines du peintre Antoine Bourlard) qui vendaient de la lingerie
fine, de la broderie, des chefs d'œuvre de délicatesse, et mieux encore
lorsqu'on avait le privilège de pénétrer dans la vaste cuisine tout émaillée de
carreaux immaculés où, seule tache noire, la pompe à balancier se détachait sur
toute cette blancheur ! Et l'orfèvrerie Pohl où scintillaient les mille feux
allumés par les biseaux des glaces et des miroirs des armoires présentoirs : un
éblouissement qui grâce à l'actuel commerçant retrouve peu à peu son éclat
originel.
20 euros (code de commande : 00609).
[ORVAL - ABBAYE D']. Orval. Une promenade dans les ruines et la nouvelle abbaye. 4e édition revue et augmentée. Orval, Comité pour la Restauration de l'Abbaye d'Orval, [1950]. In-8° (148 x 195 mm.) broché, 94 p., illustrations, exemplaire en bon état.
Table des matières
:
Première partie. Sommaire
historique de la fondation à nos jours.
Deuxième partie. Promenade dans
l'ancien Orval.
1. Aperçu général.
2. La cour des
Aumônes.
3. La cour d'honneur.
4. La salle des
Hôtes.
5. La
pharmacie.
- Cultures.
- Justice.
6. La cour
des Bernardins.
7. La cour des Novices et la fontaine
Mathilde.
8. L'église de Moyen Âge.
9. La chapelle Montaigu,
désormais chapelle Notre-Dame des Scouts.
10. Le cloître et la salle du
Chapitre.
Troisième partie. Promenade dans le nouvel
Orval.
Quatrième partie. Les principales activités d'Orval.
1.
Bibliothèque d'Orval.
2. Moines d'Orval, peintres et
forgerons.
3. Industries.
4. Les incorporations
d'églises.
5. Les refuges.
6. Gérouville.
Cinquième
partie. La vie des moines Blancs.
Appendice I. Horaire des offices les
dimanches et jours de fêtes.
Appendice II. Les 52 abbés
d'Orval.
Appendice III. Les grandes dates d'Orval
ressuscité.
Appendice IV. Plan pour la visite sans guide.
8 euros (code de commande : 00632).
OUKHOW (Catherine) — Les journées
de septembre 1830. Bruxelles, Bibliothèque
Royale Albert Ier, 1980. In-8° (185 x 255 mm.) broché, 39 p., illustrations.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition
éponyme organisée à la Bibliothèque royale Albert Ier, à Bruxelles, du 20
septembre au 18 octobre 1980.
Note
préliminaire :
Malgré tout ce qui a
été écrit sur les événements de 1830, on ignore encore la véritable cause de
l'éclatement de cette révolte, quels groupes en portent la responsabilité et
pourquoi elle s'est propagée si rapidement de façon à mettre toute l'Europe
devant un fait accompli.
Il n'entre pas non plus dans notre intention de
prendre position dans les controverses historiques auxquelles elle a donné lieu.
Nous nous bornerons à donner ici une brève relation des faits de manière à
permet­tre aux visiteurs de l'exposition de situer les documents
exposés.
Ces derniers, contemporains des faits, proviennent tous de la
très riche collection que possède la Bibliothèque Royale sur la période
concernée. La célébration du cent-cinquantenaire de l'indépendance de la
Belgique fournit l'occasion de les montrer à un vaste public.
Vendu.
['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du
Cymbalum Pataphysicum. N° 4.
Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum, 1987. In-8° (151 x 210 mm.) collé,
64 p., illustrations, exemplaire numéroté sur papier couché (n° 119), avec sa
bande d'annonce et en parfait état.
Ce
volume est consacré à La traversée du Désert. Guide à l'usage des
voyageurs.
Avant-propos
:
Il est des lieux et il est des
marches ; il est des pages et il est des marges. Des blancs entre les lignes ou
sur la carte. Non pas même des terres inconnues, mais des terres oubliées ou
négligées, car ne participant pas des lieux où l'« on » va. Le Cymbaliste qui, à
l'instar de Julien Torma, tient pour « les vagues cambrousses sans chemins »,
préfère satisfaire ses besoins loin des édicules répertoriés. Les stars du
tourisme, le pittoresque selon Michelin ou Georges Pillement ne l'incitent pas à
planter son chevalet car, répétons-le après Jean-Hugues Sainmont : « Le
véritable tourisme pataphysique, c'est celui où l'imagination a tout à
faire ».
Le géographe patenté répertorie des provinces, des régions, ou,
dans le patois moderne, des « aires d'influence ». Mal cataloguables, les marges
sont rejetées aux ténèbres de la non-science : Marche (précisément), Boischaut,
Lauragais, marges entre Lorraine et Champagne, Haute-Marne, Seuil du Poitou,
confins bretons, Ardenne méridionale...
Aux confins de l'Orne, de la
Mayenne, de la Sarthe et de la Manche, marche de ces marges que sont le Perche,
le Maine et le Bocage, il est une des régions les plus « reculées », véritable
Sahara archéologique et monumental – sinon climatique ! – et qui se nomme,
précisément, le « Désert ».
C'est vers ce Sahara et les steppes voisines
que le présent numéro va guider les Cymbalistes, non par vocation anachorétique
ou révérence métaphysique envers les rivages des Syrtes et autres Dunes, mais
parce que, tel Saint Jérôme, ledit Cymbaliste va peupler sa vision des lieux
avec l'imagination : non le délire, mais le passé, la littérature, le verbe, ou
cette quintessence des trois : la politique.
Comme naguère le Guide des
Environs de Vrigny (n° 3-4 des Subsidia) avec lequel, outre la
méthode, les avatars terrestres du Sme Administrateur-Opitulateur sont un
dénominateur commun, ce « Guide pour la traversée du Désert et des régions
circonvoisines » voudrait baliser quelques pistes à l'usage des Cymbalistes
désireux de se perdre loin des routes. « Mais il n'y a même pas de routes »
ajoutait Julien Torma. Qu'il soit au moins des accotements, même et surtout non
stabilisés.
Vendu.
PINOT DUCLOS (Charles) — Contes de Charles Pinot
Duclos de l’Académie française. Avec une Notice
bio-bibliographique par Octave Uzanne. Paris, Quantin, 1880.
[Paris / A.Quantin, Imprimeur-Editeur /
7, rue Saint-Benoit, 7 / 1880] In-8° (150 x 213 mm.)
broché sous couverture rempliée,[2 bl.], [3 (faux-titre, mention de tirage,
titre)], [1 bl.], XC, [1 (titre)], [1 bl.], 251, [1 bl.], [1 (table], [1 bl.],
[1 (colophon)], [3 bl.] p., un bandeau gravé et une lettrine en tête de page de
la notice, bandeaux et culs-de-lampe, deux gravures hors texte (portrait de
Duclos gravé par Lalauze en frontispice et une gravure de Marius
Perret), un fac-similé dépliant d'autographe de Duclos, (collection « Petits
Conteurs du XVIIIe Siècle »), dos passé, décharges d’adhésif aux pages de
faux-titre et de garde et quelques rousseurs à la couverture.
« Tirage à petit nombre » sur papier vergé.
Table des matières :
- Notice.
- Confession du comte de ***.
- Acajou et
Zirphile.
Bibliographie :
- Vicaire (), Manuel de l'amateur
de livres du XIXe siècle, t. II, col. 956.
20 euros (code de commande : 00618).
[QUESTION ROYALE]. Rapport de la Commission d'Information instituée par S.M. le Roi Léopold III le 14 juillet 1946. [S.L.], [S.N.], 1947. In-8° (215 x 282 mm.) broché, 151, 270 p., couverture un peu défraîchie (rousseurs).
Table des matières :
- Introduction.
Chapitre I. L'attitude du Roi dans l'évolution
de la politique étrangère de la Belgique en 1936.
Chapitre II. L'attitude
du Roi en matière de politique intérieure.
Chapitre III. L'attitude du Roi
dans la défense du territoire national avant et pendant la
mobilisation.
Chapitre IV. L'attitude du Roi au cours de la Campagne
militaire.
Chapitre V. L'attitude du Roi décidant de partager le sort de
son armée.
Chapitre VI. L'attitude du Roi lors de la
capitulation.
Chapitre VII. La position et l'attitude du Roi consécutives
ä la capitulation.
Chapitre VIII. L'attitude politique du Roi face ä
l'Allemagne.
Chapitre IX. L'attitude du Roi en face de
l'occupant.
Chapitre X. L'activité humanitaire du Roi pendant l'occupation
ennemie.
Chapitre XI. Les rapports du Roi avec le
Gouvernement.
Chapitre XII. Le mariage du Roi.
Chapitre XIII. La
déportation du Roi.
- Annexes.
Vendu.
Revue du Nord. Tome LXIX - n° 273 - avril-juin 1987. Villeneuve d'Ascq, Revue du Nord, 1987. In-8° (158 x 239 mm.) collé, [204 (pp. 265-468)] p., illustrations.
Sommaire :
- Articles.
- Le grenier des Pays-Bas
médiévaux, par Alain Derville, p. 267.
- Jean de Wavrin,
un bibliophile du quinzième siècle, par Antoinette Naber, p.
281.
- Sur le mystère de Saint Adrien, par Yves le Hir,
p. 295.
- Des dessins italiens au musée de Bergues, par
Hélène Sueur, p. 299.
- L'instruction des ruraux dans le
Pas-de-Calais au début de la Révolution Française, par René Grevet,
p. 309.
- Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais
(27 mai - 6 juin 1941), par Étienne Dejonghe, p.
323.
- Chronique.
- Bulletin d'histoire de Belgique
(1984-1985), p. 347.
- Comptes rendus.
- Le trésor de
la cathédrale d'Arras. Exposition au Musée des Beaux-Arts, Palais
Saint-Vaast, 31 août-13 octobre 1986, par J. Thiébaut, p.
437.
- Jan De Grauwe, Historia Cartusiana Belgica, par J.
Thiébaut, p. 438.
- Mémoires de la Société archéologique et
historique d'Avesnes, t. XXIX, par G. Sivéry, p. 439.
- Th.
S. H. Bos, Repertorium van boeken en tijdschriftartikelen betreffende de
Geschiedenis van Nederland verschenen in 1983, met aanvullingen uit voorafgaande
jaren, par R. Muchembled, p. 440.
- Henri Pirenne de la
cité de Liège à la ville de Gand, Colloque de Liège, 13 décembre 1985,
Cahiers de Clio, par A. Derville, p. 441.
- Entre la
Flandre et l'Orient, Gênes et Pise, places de transit, par J.-C.
Hocquet, p. 442.
- A. J. Vanderjagt, Laurens Pignon, O.P.,
confessor of Philip the Good, ideas on juriction and the estates, par M.-Th.
Caron, p. 444.
- Van Hout et Coornhert, Bienfaisance et
répression au XVIe siècle, traduit et présenté par P. Brachin, par R.
Muchembled, p. 446.
- Philippe Sueur, Le Conseil Provincial
d'Artois (1640-1790). Une cour provinciale à la recherche de sa
souveraineté, par R. Muchembled, p. 447.
- Christian
Pfister, Ports, navires et négociants à Dunkerque (1662-1792), par D.
Terrier, p. 449.
- Daniel Beauvois, Le noble, le serf et le
revizor (la noblesse polonaise entre le tsarisme et les masses ukrainiennes,
1831-1863), par L. Allain, p. 450.
- Odette Hardy-Hemery,
De la Croissance à la désindustrialisation, un siècle dans le
Valenciennois, par J.-P. Daviet, p. 452.
- Histoire de
Flandre des origines à nos jours, par F. Lentacker, p.
454.
- Informations diverses.
- Notes et
nouvelles.
- Résumés (français, anglais, néerlandais).
Vendu.
[STEVENS (Alfred)]. FLOR (Joseph Charles dit Flor O’Squarr) — Stevens. Paris, Baschet, [1877]. In- f° (280 x 375 mm.), 4 p., une planche hors texte, (collection « Galerie Contemporaine Littéraire Artistique », 1re série - n° 54), photographies en parfait état.
Le cliché du portrait d'Alfred Stevens par Ferdinand Mulnier (86 x 119 mm.) et celui du tableau Déception (175 x 244 mm.) ont été imprimés en photoglyptie par Goupil et Cie et montés sur carton légendé.
Extrait :
Dans une lettre à son ami Gennaro Lauretti,
Veronèse écrivait ceci :
« En exécutant ce grand tableau des Noces de
Cana, j'ai moins voulu rendre un sujet biblique que représenter un grand
repas vénitien. Il m'a semblé que c'était faire non-seulement œuvre artistique,
mais surtout œuvre historique, que de peindre les costumes de mon temps. Et pour
qu'il nie fut plus aisé de faire juste et vrai, j'ai représenté mes meilleurs
amis, ceux dont les mœurs et les traits m'étaient le plus familiers. »
Ne
vous semble-t-il pas qu'il y ait dans ces quelques lignes du grand maître, la
formule précise de la manière adoptée et si brillamment exploitée par Alfred
Stevens, un maître lui aussi. En effet, il faut qu'on retrouve toujours dans
l'art, en plus de l'idéal et du beau qui sont les grands côtés, il faut, dis-je,
que l'on retrouve le petit côté, c'est-à-dire l'utile. J'avoue en toute humilité
que Paul Delaroche me semble moins indispensable que certains dessinateurs de
nos journaux illustrés. Être de ce siècle et chercher ses inspirations dans le
passé m'apparaît comme l'erreur d'un quand Lamartine est là, vivant, c'est
assurément la conséquence grand talent. S'attacher à nous montrer le duc de
Guise mort d'un point de départ faux, l'effet d'un génie dévoyé. Ne valons-nous
pas, après tout, le bon vieux temps, si souvent discutable ? Notre société
est-elle donc si médiocre que nous n'y puissions rien trouver qui nous fasse
penser ? Non pas. J'ai la conviction que ce siècle est viril et élevé, que nous
coudoyons à chaque pas des drames, des tragédies, des églogues, qu'il y a en
nous une âme noble, grande et belle, que nos héros valent ceux d'hier, que nos
passions, nos instincts, nos sentiments, nos aspirations et nos révoltes sont
toujours les mêmes, qu'enfin tant que le monde sera monde, il y aura toujours à
penser et à voir. Hommage à ceux qui savent voir et qui prennent des notes.
Alfred Stevens est un de ceux-là.
Déception. |
45 euros (code de commande : 00633).
[THÉÂTRE]. Album Théâtre classique. La vie théâtrale sous Louis XIII et Louis XIV. Iconographie réunie et commentée par Sylvie Chevalley. Paris, Gallimard, 1970. In-8° (115 x 175 mm.) sous reliure, jaquette, Rhodoïd et étui d'éditeur, [10], 325, [17] p., (collection « Albums de la Bibliothèque de la Pléiade », n° 9), exemplaire en très bon état.
Extrait de
l'avertissement :
Théâtre
classique : Corneille, Molière, Racine. Des valeurs sûres, reconnues,
respectées, mais dévitalisées et qui semblent avoir perdu leur saveur de
nouveauté et leur pouvoir d'émerveillement. L'accoutumance rend insensible et
aveugle. Pas de meilleur remède à l'admiration indifférente que l'on porte aux
trois grands maîtres de l'âge classique que de pénétrer dans le monde du théâtre
sous Louis XIII et Louis XIV, de mesurer le chemin parcouru depuis les
grossières farces qui font rire la populace et le bon roi Henri jusqu'aux
chefs-d'œuvre semés à profusion, d'année en année, sous les pas de
Louis XIV.
Lorsque Molière, Corneille et Racine disparaissent, leurs
pièces illuminent la scène de la jeune Comédie-Française et servent de modèles à
une nouvelle génération. Le public, qui a goûté aux grandes œuvres, exige
désormais des auteurs non certes le génie, qui est un don des dieux, mais une
certaine qualité de talent, du métier et du goût. Après Pierre Corneille, il y a
Thomas Corneille ; après Molière, Regnard, Dufresny et Dancourt ; après Racine,
La Grange-Chancel et Crébillon.
Suivre d'année en année, de jour en jour,
l'aventure théâtrale est une expérience instructive. Il apparaît soudain avec
force que Corneille, Molière, Racine furent d'abord des auteurs inconnus, qu'ils
durent se frayer – parfois difficilement – un chemin parmi leurs contemporains,
qu'ils eurent à combattre, et que, vainqueurs aux yeux de la postérité, s'ils
connurent des soirs triomphants, ils subirent aussi ces échecs, cette
désaffection, plus amers aux grands écrivains que ne leur est enivrante la
victoire. Pertharite tomba, le Misanthrope ne réussit pas, la
Phèdre de Pradon l'emporta sur celle de Racine...
Mais quelle
époque pour l'amateur de théâtre que celle où en l'espace d'une année il peut
assister à la création de trois ou quatre chefs-d'œuvre, Polyeucte, La
Mort de Pompée et Le Menteur, Amphitryon, George
Dandin, L'Avare et Les Plaideurs, Tartuffe et
Andromaque, Le Bourgeois gentilhomme et
Bérénice !
Car le théâtre n'est pas que littérature. Écrite, la
pièce n'est pas encore née. Ce sont les acteurs qui lui donnent la vie et le
public qui la révèle dans sa vérité. Du manuscrit aux chandelles de la rampe est
mise en œuvre une alchimie complexe, susceptible de déterminer le succès
– momentané – d'une mauvaise pièce, ou l'échec d'un chef-d'œuvre. Auteurs et
comédiens, souvent divisés par des querelles d'argent, sont étroitement liés par
un objectif commun : plaire. Corneille écrit pour Montdory, puis Floridor,
Molière pour lui-même et pour ses compagnons, Racine pour la Du Parc et la
Champmeslé. Chaque troupe a ses auteurs attitrés, ses vedettes, ses décorateurs.
Entre le théâtre du Marais, l'Hôtel de Bourgogne et le Théâtre du Palais-Royal
se livre une guerre où sont donnés bien des coups bas.
La faveur des
grands, qui signifie prestige et aide matérielle est, heureusement, acquise aux
gens de théâtre. Richelieu et Mazarin trouvent leur meilleur délassement dans le
spectacle, et l'architecture, la machinerie et la décoration théâtrales
atteignent sous leur impulsion, un niveau technique élevé. Le jeune Roi est
passionné de danse et de musique ; pour lui, Molière conçoit ses incomparables
comédies-ballets et grâce à lui il obtient les moyens de les produire avec
splendeur. La dévotion même du Roi vieilli sert le théâtre en ramenant Racine à
la scène avec ses tragédies sacrées.
Dans cet Album où Corneille, Molière
et Racine occupent les cimes, la forêt tient une grande place. Bien des auteurs
sont cités, ignorés des livres de littérature, bien des comédiens, vers qui ne
monte plus le « brouhaha » du succès. Tous eurent leur heure ; tous
participèrent, parfois très utilement, à la riche vie théâtrale du XVIIe siècle,
et jouèrent leur rôle dans cette bataille exaltante chaque soir recommencée dont
le théâtre est le champ. À travers 525 images et documents dont un grand nombre
sont inédits, j'ai tenté de faire revivre leurs travaux et leurs peines, leurs
échecs et leurs triomphes.
Vendu.
[TYPOGRAPHIE]. De plomb, d'encre & de lumière. Essai sur la typographie &la communication écrite. Préface de Charles Peignot. Postface de Georges Bonnin. Paris, Imprimerie Nationale, 1982. In-4° (250 x 274 mm.) pleine reliure toilée orange d'éditeur sous étui décoré d'une illustration en couleurs contrecollée, XIV, 342 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire numéroté sur vélin d'édition pur chiffon de Rives (n° 2752), en très bon état.
Ouvrage publié en collaboration avec le Centre d'Étude et de Recherche Typographiques.
Notice de Jean-Marie Arnoult :
À l'occasion du dernier congrès de l'Association typographique
internationale (ATYPI) qui s'est déroulé en France au mois de septembre 1982, le
Centre d'étude et de recherche typographiques, en collaboration avec
l'Imprimerie nationale, a publié ce recueil de cinq études destinées à dégager
les lignes maîtresses de la réflexion typographique française à l'époque
contemporaine. Entre un passé de plomb et un avenir de lumière, le jeu du
paradoxe semble facile de prime abord ; mais ces cinq études décrivent, bien au
contraire, une complexité qui n'est que le reflet de nos incertitudes actuelles.
S'il est vrai que l'ère du plomb est révolue, peut-on conclure que la lumière
est la révélation suprême en matière de typographie, même si elle préside à
l'histoire de l'imprimerie (Fiat lux) ?
La réflexion des auteurs nous
convie à une exploration du monde des signes livrés à l'imagination de l'homme
graphique et typographique. Voyage passionnant que nous propose tout d'abord
Raymond Gid (« À l'heure où le plomb devient lumière »), partant de
l'analyse des lettres pour expliquer la page où le blanc devient lumière par le
jeu des noirs dont la disposition crée les signes intelligibles à la lecture.
Histoire de la mise en page, histoire des attitudes devant le livre, rythmes
intérieurs dévoilant sous nos yeux la vie intime du livre. Hommage au plomb ?
Certes, mais davantage, peut-être, une leçon pour la photocomposition naissante
dont la grande liberté n'est pas toujours symbole de qualité.
Rémy
Peignot nous livre son exploration du dessin des lettres, sa recherche de la
main qui dessine, qui trace, aisée ou malhabile, marquée par son époque, ses
contraintes, ses techniques : « L'esprit des lettres », celles du manuscrit,
miroir de la main, et celles de l'imprimerie intransigeante, lumineuse de
précision contraignante. On appréciera cette histoire de la lettre savamment
conduite, qui se termine par un hommage à Cassandre et à Frutiger dont les
œuvres influencent notre univers.
« Constellations et configurations
d'écritures » de Fernand Baudin, ou comment lire un texte, du manuscrit à
sa projection définitive dans l'imprimé. L'auteur nous guide dans l'analyse des
pages, et plus précisément celles des journaux quotidiens, nous faisant vivre
les transformations des textes, de la dactylographie à une seule dimension, à la
configuration aux espaces et aux dimensions multiples. Dans une longue étude,
René Ponot (« De l'influence de la technique ») cerne lui aussi la lente
évolution du dessin de la lettre, mais dans leurs rapports avec les instruments,
les supports, les mains enfin qui les conduisent. C'est aussi toute l'esthétique
du livre qui est longuement décrite, les techniques d'impression,
d'illustration, jusqu'au déclin de la typographie et à l'éclatement de la
photocomposition dont on mesure mal encore les conséquences sur la chose
imprimée.
Histoire de la lettre encore avec Jérôme Peignot
(« L'esprit et la lettre ») qui étudie l'influence des faits de civilisation
successifs au travers de ces graphèmes dont les filiations, si elles semblent
parfois certaines, demeurent souvent énigmatiques. Plus pénétrante toutefois est
la relation qui apparaît entre les hommes et « leur » typographie. Établissant
une synthèse à partir des précédentes études, l'auteur analyse les influences
réciproques de la typographie et de la civilisation, et plus précisément la
nôtre alors que l'ordinateur impose des principes qu'il est tentant de suivre
par souci de simplification. Mais la typographie, même si le sens du mot évolue
avec la disparition du plomb, doit disposer seule, grâce à ses lois, du champ de
la lecture. C'est une déclaration de guerre à la « négligence imprimée » qui
nous assaille aujourd'hui.
Comme on le voit, cet ouvrage, par ses aperçus
historiques, ses longues synthèses et ses analyses stimulantes, marque une date
dans la réflexion typographique. Le but des auteurs, plusieurs fois affirmé, est
de mettre en garde contre les désordres actuels : nous ne pouvons que souscrire
à cet appel, et nous en attendons les manifestations imprimées avec impatience.
Mais, entre cette volonté déclarée de qualité typographique et sa concrétisation
dans notre univers quotidien, pouvons-nous affirmer que nous, humbles lecteurs,
sommes maîtres de la distance à parcourir ? Pouvons-nous, aujourd'hui, échapper
aux liens étroits entre la lettre et la civilisation qui l'a fait naître ? Tous
les praticiens de l'imprimerie, du concepteur à l'imprimeur, sont-ils conscients
de cette réalité ? Soyons persuadés, toutefois, que le respect des règles de
l'équilibre et de la lumière, qui fut le principe de toutes les typographies,
sera aussi celui de la photocomposition.
Au terme de cette analyse, on
exprimera un regret ; la belle typographie est chère, et cet ouvrage en est
l'illustration. Pour convaincre nos contemporains de la réalité typographique,
de ses exigences, de sa qualité qui inspire notre vie quotidienne, peut-être
faudrait-il qu'elle se manifeste davantage dans notre environnement et que les
recherches des spécialistes ne demeurent pas vaines. Si certaines publicités, ou
les panneaux d'autoroutes, bénéficient de ces efforts, la surabondance graphique
de leur contexte amoindrit leur qualité intrinsèque au point qu'elle nous
échappe en définitive. « En matière typographique, le dernier mot revient à ceux
qui écrivent » conclut Jérôme Peignot ; mais ceux qui écrivent ne peuvent pas
rester passifs aux multiples influences dont ils effectuent la synthèse,
conscients ou non.
Tant que le livre de poche – pour ne prendre que lui –
ne manifestera pas une réelle qualité esthétique, le but, voir la sensibilité de
nos contemporains s'éveiller à la bonne typographie, ne sera pas atteint. La
lettre, la page, le livre en son entier : lorsqu'il n'y a pas de marges, que la
composition obstrue le champ de la vision, que les feuillets se détachent,
comment la lecture ne pourrait-elle être que le déchiffrage d'un contenu ?
Comment ignorer les efforts du regard à s'insérer dans une page, comme un coin
dans une bille de bois ? Il reste beaucoup à faire. Et le souhait que nous
formulerons pour conclure, est de voir très bientôt ces cinq études réunies dans
une édition de poche offrant les mêmes qualités d'édition que ce volume de
bibliophilie, mais à un prix raisonnable : le message des auteurs ne devrait pas
être limité à quelques privilégiés.
Bibliographie :
- Arnoult
(Jean-Marie), De plomb, d'encre et de lumière : essai sur la typographie et
la communication écrite, dans Bulletin des bibliothèques de France,
1983, n° 4, p. 440-442.
Vendu.
VANDEKERCKHOVE (Reinhild) — Structurele en sociale aspecten van dialectverandering. De dynamiek van het Deerlijkse dialect. Tongeren, Michiels, 2000. In-8° (155 x 234 mm.) broché, 352 p., (collection « Werken van de Koninklijke Commissie voor Toponymie en Dialectologie. Vlaamse Afdeling », n° 21), exemplaire en bon état.
Extrait de
l'introduction :
Deze studie heeft
zowel een dialectgeografisch als een sociolinguistisch karakter. Doel van het
onderzoek was van meet af aan de registratie van dialectveranderingsprocessen.
Het middel daartoe werd een corpus van dialect-materiaal dat samengesteld en
gedeeltelijk ook geanalyseerd werd volgens de principes van de correlationele
sociolinguistiek.
In Dialectologie en taalvariatie stelt Goossens
dat « de traditionele methoden van materiaalverzameling de dialectoloog de
variabelen opleveren die verder onderzocht moeten worden. Daarop kunnen de door
Labov en anderen ontwikkelde methoden van variabelenstudie toegepast worden,
waarbij vanzelfsprekend een aanpassing aan het onderwerp zelf, d.w.z. aan de
ruimtelijke parameter, noodzakelijk is. » Deze vaststelling is van toepassing op
de hier voorliggende studie. Voor het onderzoeksgebied, m.n. het overgangsgebied
tussen de West- en de Oost-Vlaamse dialecten, bleken heel wat
dialectgeografische studies voorhanden die als « bronnen » konden fungeren. Zij
maakten een « diepteboring » mogelijk.
Onderzoeksobject werd het dialect
van de West-Vlaamse gemeente Deerlijk. Drie elementen speelden bij de keuze voor
het Deerlijkse dialect. Vooreerst is de positie van Deerlijk vanuit
dialectgeografisch perspectief bijzonder intéressant : de plaats bevindt zich op
de westrand van de overgangszone tussen de Oost- en de West-Vlaamse dialecten.
De aangrenzende westelijke dialecten hebben een uitgesproken West-Vlaams
karakter. Het oude Deerlijkse dialect combineert Oost-Vlaamse dialectkenmerken
met dialectkenmerken die eigen zijn aan het overgangsgebied. Een tweede gegeven
betreft de zogenaamde « dialectvastheid » van het onderzoeksgebied. Enquêtes
wezen uit dat het dialect in de provincie West-Vlaanderen tot voor kort een
sterke positie bekleedde als dagelijkse omgangstaal, terwijl het gebruik van de
standaardtaal gereserveerd bleef voor uiterst formele situaties. Doorslaggevend
bij de keuze van het onderzoeksobject was ten slotte het feit dat ik als native
speaker van het Deerlijkse dialect op basis van vroegere observaties de indruk
kreeg dat het Deerlijkse dialect sterk aan het evolueren was. Deze drie gegevens
leidden tot drie « startvragen » : Welke veranderingen registreren we in het
Deerlijkse dialect ? Zijn er verschuivingen waar te nemen betreffende de positie
van het Deerlijkse dialect in het spanningsveld tussen de Oost- en de
West-Vlaamse dialecten ? Heeft de standaardtaal het veranderde uitzicht van het
Deerlijkse dialect mee bepaald ?
Vanzelfsprekend vormt deze case-study
geen doel op zich. Finaal hoopt ze bij te dragen tot een beter inzicht in de
dynamiek van dialectverandering bij de huidige en vorige generaties
dialectsprekers en de relevantie ervan binnen de context van dialectresistentie
en dialectverlies. Daarnaast hoopt ze een voorbeeld te zijn van een vruchtbare
interactie tussen de verwante disciplines dialectologie en sociolinguistiek. De
traditionele dialectgeografie heeft dialectveranderingsprocessen en de ermee
gepaard gaande variatie, die zich m.n. in menggebieden manifesteert, wat
stiefmoederlijk behandeld. De sociolinguistiek daarentegen, heeft variatie
steeds centraal gesteld maar daarbij dat aspect dat het wezen van de
dialectgeografie uitmaakt vaak ten onrechte verwaarloosd : de factor ruimte (cf.
Goossens 1986: 258).
Op die manier zijn binnen het onderzoek naar
taalvariatie bepaalde leemtes ontstaan die alleen door een bundeling van
dialectologische en sociolinguistische ervaring weggewerkt kunnen worden. Vooral
het onderzoek naar taalverandering « in progress » kan van de combinatie van
beide disciplines profiteren. De hier voorliggende studie hoopt dit te kunnen
aantonen en op die manier dit onderzoeksterrein, dat ondertussen ook voor het
Nederlandse taalgebied al niet meer geheel onontgonnen genoemd kan worden,
verder te exploreren.
10 euros (code de commande : 00625).
[VANDERVAEREN]. VAN ORSHOVEN (Alfons) — 500 Jaar Vandervaerens in Hoeilaart. Hoeilaart, Het Glazen Dorp, 2003. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 143 p., illustrations, (collection « Bijdrage tot de Geschiedenis van Ijse-, Lane- en Dijleland », t. XXIV), cachet humide ex-libris à la deuxième page de la couverture, exemplaire en très bon état.
Inleiding
:
In 2002 wonen er vijfhonderd jaar
Vandervaerens in Hoeilaart. Dat is zeker wel de moeite waard om de
familiegeschiedenis in herinnering te brengen.
Maar familiegeschiedenis
mag zich niet beperken tot het citeren van namen en data. Men moet ze zien in
het raam van de ontwikkeling van de algemene wereldgeschiedenis en van de
gebeurtenissen die zich afspelen in het dorp en in de directe omgeving waar de
familie gevestigd is. Onze voorouders waren immers mensen die leefden in hun
tijd.
Het eerste kwart-millennium (1500-1750) van de Vandervaerens in
Hoeilaart was de tijd die liep van Keizer Karei over Filips II, Albrecht en
Isabella, de Spaanse Tijd en het begin van de Oostenrijkse Tijd.
Het
tweede kwart-millennium (1750-2000) begon met Maria Theresia en Karei van
Lorreinen, daarna Jozef II met de afschaffing van Groenendaal. Later kenden wij
de Franse overheersing met de Boerenkrijg. Wat was daarvan de weerklank in onze
streek ? Wat was de betekenis van Charlepoeng ? En toen kwam Napoleon met, op
een boogscheut van bij ons, de slag van Waterloo. Daarna de Hollanders die de
Leeuw van Waterloo oprichtten, met opgeheven poot naar Frankrijk, en
terzelfdertij d de helft van het Zoniënbos verkwanselden.
In 1830 kwam de
Belgische Omwenteling met een paar Hoeilaartse gesneuvelden. Wat betekende de
Belgische onafhankelijkheid voor onze voorouders ? En het begin van « de
beschaving van Hoeilaart » : de oprichting van de Zusterschool in 1829, waar
onze voorouders konden leren lezen en schrijven ? En tenslotte de ongelooflijke
economische bloei met de komst van de druiventeelt.
In die vijfhonderd
jaar geschiedenis heeft de familie Vandervaeren hier toch niet zo'n
onbelangrijke rol gespeeld. Het loont dan wel de moeite die familiegeschie-denis
wat nader te bekijken.
De bladzijden die volgen mogen niet als een
geschiedkundige studie aangezien worden. Daartoe acht ik mij volkomen onbevoegd.
Het is eerder het persoonlijk overdenken van die geschiedenis zoals die door
anderen werd geschreven.
Voor de eerste eeuwen (1500-1750) steun ik vooral
op Alphonse Wauters : Histoire des environs de Bruxelles (1855), op
Sander Pierron : Histoire de la Forêt de Soignes (1905), op V. De Buck :
Het Christelijk Hoolaert (1855) en op M.E. Marien en J. Verbesselt :
Geschiedenis van Hoeilaart (1974). Voor de eigen familiegeschiedenis is
die eerste periode (1500-1750) hoofdzakelijk gesteund op B.W Van Schijndel :
Généalogie Van der Vaeren 1190-1968 (1968).
Voor de tweede periode
(1750-2000) steun ik voornamelijk, naast mondelinge overleveringen, op de
bevolkingsboeken van Hoeilaart die dank zij de prachtige samenvattingen die R.
Walkiers en N. Van Kimmenade ervan gemaakt hebben met een minimum van
inspanningen thuis kunnen geraadpleegd worden (ten minste tot even over
1900).
8 euros (code de commande : 00628).
VELGE (Léon) — Le combat de
Beerst-Bloote. Bruxelles, L'Édition
Universelle, [1937]. In-8° (138 x 202 mm.), 90 p., illustrations hors
texte.
Un ouvrage rare.
Note préliminaire :
La relation qui suit a trait à une des opérations locales exécutées
par l'armée belge, comme suite à une demande du général Joffre, en date du 6 mai
1915, tendant à voir créer sur notre front une activité particulière, au moment
où se produiraient les offensives alliées d'Artois et de Champagne.
À cet
effet, en même temps que les 5e et 4e Divisions d'Armée devaient monter des
actions dans leurs secteurs respectifs, il avait été prescrit par notre Grand
Quartier Général, à la 5e Division d'armée, d'établir une tête de pont sur la
rive droite de l'Yser, au nord de Dixmude, la gauche aux environs de la borne 16
du fleuve.
20 euros (code de commande : 00613).
le 29 août 2023
Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
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