lundi 2 octobre 2023

Les « nouveautés » du 3 octobre

 

MISE À JOUR DU 3 OCTOBRE 2023

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Annales de la Société Belge d'Histoire des Hôpitaux - Annalen van de Belgischs Verenigning voor Hospitaal-Geschiedenis. Tome XVI - 1978. Bruxelles, Société Belge d'Histoire des Hôpitaux, 1979. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 109 p.



Table des matières :
   - Malades et défunts au Grand Hôpital de Louvain (1767-1796), par Claude Bruneel, p. 3.
   - Les hospices et orphelinats de la région verviétoise au début du XIXe siècle, par Nicole Haesenne-Peremans, p. 35.
   - De geschiedenis dan de « vondelingenbak » te Brussel. Conflicten tussen moraliteit en administratieve zuinigheid, par Patricia Scholliers-Van den Eeckhout, p. 57.
   - De zorg voor het gevonden kind te Antwerpen (183-1870), par Hilde Verheyen, p. 87.

Vendu.

 

[ART FLAMAND]. Flandria extra muros. La peinture flamande au Kunsthistorisches Museum de Vienne. Anvers, Fonds Mercator, 1987. In-4° (259 x 310 mm.) sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, 300 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.
   Ouvrage publié à l'occasion des manifestations « Europalia '87 Autriche ».



Table des matières :
   - Préface, par Leo Tindemans.
   - Histoire de la collection flamande de la Galerie du Kunsthistorisches Museum de Vienne, par Karl Schütz.
   - La Peinture flamande au Kunsthistorisches Museum de Vienne, par Arnout Balis, Frans Baudouin, Klaus Demus, Nora De Poorter, Hans Devisscher, Dirk De Vos, Wolfgang Prohaska, Karl Schütz, Marc Vandenven, Carl Van de Velde, Paul Verbraeken et Hans Vlieghe.
   - Catalogue.
   - Bibliographie.
   - Index des peintres.

Vendu.

 

[AULNE - ABBAYE]. Un coin charmant du Pays Noir l'abbaye d'Aulne dans la vallée de la paix. Montignies-le-Tilleul, Les Éditions du Bourdon, s.d. In-8° (137 x 208 mm.) agrafé, 48 p., illustrations et un plan, exemplaire en bon état. 



Table des matières :
   - Un peu de son histoire.
   - Que peut-on visiter à Aulne ?
   - Ce qu'était Aulne au temps de sa splendeur.
   - Aulne et saint Ursmer.
   - La vie au monastère.
   - Réveille-matin des moines.
   - Simon le thaumaturge.
   - Le rôle social des moines.
   - La charité chez les moines d'Aulne.
   - Le grand silence du cloître.
   - La vie dramatique de dom Norbert Herset.
   - La philanthropie admirable de dom Herset, dernier abbé d'Aulne.
   - Le vivier merveilleux.
   - Comment se rendre à l'abbaye d'Aulne.
   - Liste des abbés d'Aulne depuis l'introduction de la règle cistercienne.

Vendu.

 

BAUDELAIRE (Charles) — Les journaux intimes de Baudelaire. Mon cœur mis à nu précédé de Fusées. Paris, Nicea, 1944. In-4° (188 x 228 mm.) broché, 89 p., un des 25 exemplaires sur papier d'Auvergne du Moulin Richard-de-Bas (exemplaire marqué « H »), rousseurs.



En quatrième de couverture :
   Bien que des textes comme Fusées et Mon cœur mis à nu soient plus personnels que Les Fleurs du mal, il reste qu’ils ne doivent pas être considérés comme simplement et nécessairement autobiographiques. Ces œuvres sont des fragments de manuscrits de Baudelaire et ont été publiées à titre posthume uniquement. Elles ont été rassemblées sous le titre Journaux intimes, un peu à tort puisqu’elles ne sont pas le fruit d’un partage quotidien de Baudelaire.
Lui-même affirme très clairement que Mon cœur mis à nu n’est pas un journal, mais plutôt un texte dans lequel il peut noter ses réflexions quand l’inspiration est présente : « (Je peux commencer Mon cœur mis à nu n’importe où, n’importe comment, et le continuer au jour le jour, suivant l’inspiration du jour et de la circonstance, pourvu que l’inspiration soit vive.) ». Même à partir des mots de Baudelaire, on peut voir l’importance primordiale de l’inspiration, comme le suggère Proust. Ainsi, même pour des textes plus proches encore de la vie de l’artiste, il est possible de les lire pour eux-mêmes.
   Toutefois, cela ne veut pas dire que l’étude d’un texte littéraire en lien avec la biographie de l’auteur soit complètement futile. On peut sans doute lire Mon cœur mis à nu sans rien connaître de Baudelaire et en retirer quelque chose. Mais on peut en retirer autre chose si l’on fait des liens avec le vécu de Baudelaire. Mon cœur mis à nu n’est peut-être pas une œuvre autobiographique, mais elle reste un partage de réflexions personnelles que l’on peut sans doute mieux comprendre si on les met en lien avec la vie de l’auteur. Il y a une certaine richesse dans l’étude des liens entre l’auteur et son œuvre, car elle permet une compréhension non seulement plus juste de la pensée de l’auteur, mais surtout, possiblement différente.
   En d’autres mots, il y a certainement un bienfait à lire un texte en le rapportant à des faits vécus de l’auteur. Cela n’empêche pas l’autonomie de l’œuvre d’art. Elle arrive tout de même à vivre par elle-même. Nous voulons simplement dire que les deux niveaux de lecture apportent une richesse différente et sont ainsi complémentaires. Si, lors de la lecture d’un poème de Baudelaire, le lecteur ressent quelque chose, mais qu’il se rend ensuite compte que ce n’était sûrement pas l’objectif de Bauelaire, cela n’enlève rien au sentiment déjà vécu.



Bibliographie :
   - Gauthier -Duchesne (Sarah), Comment lire Baudelaire ? Proust contre Sainte-Beuve, dans Phares. Revue philosophique étudiante de l'université Laval, Vol. XVIII - N° 1 - Hiver 2018, pp. 102-103.

Vendu.

 

[BELGIQUE - CRÉDIT COMMUNAL]. Le Crédit Communal de Belgique et l'autonomie locale. Bruxelles, Pro Civitate, 1964. In-8° (157 x 239 mm.) broché, 157 p., (collection « Sciences Sociales », n° 1 - 1964), exemplaire en bon état auquel on joint la carte de visite de Marcel Van Audenhove. 



Avant-propos de Marcel Van Audenhove :
   On a beaucoup écrit sur le Crédit Communal de Belgique, sans avoir jusqu'ici livré au public un ouvrage d'ensemble traitant de façon exhaustive des rétroactes et des circonstances de sa fondation, des particularités de sa fonction institutionnelle, de l'évolution de ses activités et de sa structure financière, bref, de tout ce qui fait de cette entreprise une institution originale qui a suscité la curiosité des économistes et des sociologues, tant à l'étranger qu'en Belgique. Le Crédit Communal occupe une place importante dans l'appareil de crédit du pays, il dispose de capitaux considérables qu'il met à la disposition des communes et des provinces ; celles-ci en font usage pour leurs dépenses de services et d'investissements qui ont pour objet d'améliorer les conditions de vie des populations. Cet aspect principal des activités du Crédit Communal a pour effet de faciliter, voire même d'assurer l'exercice des libertés locales ; il a inspiré le titre de cet ouvrage qui retiendra tout naturellement l'attention des hommes politiques et de ceux qui s'intéressent à la chose publique.
   Plus particulièrement tous ceux qui prennent part à l'administration des provinces et des communes ont intérêt à être éclairés sur le fonctionnement du Crédit Communal, banquier par vocation des pouvoirs locaux, et sur les formes de concours qu'il peut leur offrir. Le Crédit Communal fait appel au marché de l'argent et surtout à celui des capitaux ; il y côtoie les institutions bancaires et financières ; celles-ci sont ainsi amenées à s'intéresser à ses activités. Le présent ouvrage a été conçu dans le but de satisfaire les curiosités légitimes de tous ceux-là sans oublier celles des nombreux amis, clients et collaborateurs de l'institution qui trouveront dans une meilleure connaissance de celle-ci des raisons nouvelles ou plus profondes d'y rester attachés ou de s'y dévouer. L'ouvrage a été élaboré suivant un schéma qui permet d'aborder aisément le sujet sous l'angle qui intéresse le lecteur ; il comporte trois parties :
   - la première traite des circonstances de la fondation et du développement des activités institutionnelles ; elle énonce les principes qui régissent les structures financière et bancaire de la société et les règles qui gouvernent sa gestion ; elle montre la société dans ses rapports avec les autorités publiques, avec les autres institutions de crédit et le marché des capitaux ;
   - la deuxième partie est consacrée à l'analyse des statuts ;
   - la troisième, enfin, traite de la nature des opérations de crédit, des conditions et des formalités administratives auxquelles elles sont soumises ; cette partie de l'ouvrage constitue en quelque sorte le vade mecum des magistrats et fonctionnaires provinciaux et communaux appelés à entrer en contact avec les services de la société.
   Dans une telle suite d'exposés, les redites n'ont pu être évitées. On s'y est résigné, l'objet de l'ouvrage étant principalement de mettre un instrument de travail et d'information à la disposition des nombreuses personnes, qui, pour les raisons politiques, administratives, professionnelles ou scientifiques évoquées ci-avant, s'intéressent à la vie de l'institution.
   Au lendemain des cérémonies du centenaire du Crédit Communal, le Conseil d'administration, conscient du sens profond de ces manifestations d'hommage à l'institution communale, décida d'instituer le centre Pro Civitate. Celui-ci a pour objet de favoriser une meilleure connaissance des institutions locales, de leur histoire et de leurs traditions. Il se compose de trois comités dont les initiatives se développent dans les domaines des arts, de l'histoire ainsi que du droit public et de l'économie locale. Les membres du Comité de Droit public et d'Économie locale, M. L. Bosman, le Comte B. de Grunne, MM. P. De Visscher, R. Henrion, A. Mast, A. Molitor et J. Van Houtte, ont bien voulu reconnaître l'intérêt du présent ouvrage au regard de l'objet du Centre et lui donner leur approbatur au titre de première publication dans la collection Sciences sociales des éditions Pro Civitate. Il leur a paru que l'expérience centenaire d'une institution publique de crédit, qui a été aussi intimement mêlée à la vie des provinces et des communes et qui n'a cessé de contribuer par son action à asseoir financièrement leur autonomie, présentait un réel intérêt, tant pour les théoriciens du droit public, de l'économie et de l'histoire que pour les hommes politiques, les fonctionnaires et le grand public lui-même.
   La préoccupation des auteurs de cette publication a été d'en faire un ouvrage de vulgarisation décrivant de façon exhaustive l'histoire, le statut et les activités de l'institution sous tous ses aspects et selon un plan logique épuisant la matière.
   L'ouvrage a été rédigé en collaboration avec les membres du cadre dirigeant de la société.

10 euros (code de commande : 00736).

 

BERGMANS (Antoine) — Su P'tit Fis ! Comèdêye èn' on' ake d'Antoine Bergmans d'après « L'Absent » d'Eug. Manuel. Dison, J.-J. Grégoire, [ca 1933]. In-8° (134 x 211 mm.) agrafé, 18 p., exemplaire en bon état. 



Sur la couverture :
   Cette pièce fut créée avec un très grand succès les 30 Septembre et 1er Octobre 1933 au Théâtre Wallon Verviétois « Amon nos Autes » sous la Direction artistique de Monsieur Simon Ponsen, Régisseur Général.
Appréciation du journal La Meuse :
   Le Théâtre « Amon nos Autes » a donné, samedi soir, la primeur d'une comédie en un acte d'un de nos jeunes auteurs wallons : M. A. Bergmans, intitulée : « Su p'tit Fis », d'après « l'Absent » d'Eug. Manuel. L'œuvre de l'auteur de « Bague-t-on » est de beaucoup supérieure, empressons-nous de le dire, à sa devancière. Cette pièce est étonnante de sincérité, d'observation et de réalisme émotif.
   Bref, notre impression est que cette pièce est, jusqu'à présent sa meilleure ; aussi nous ne pouvons que féliciter de tout cœur le jeune auteur verviétois et souhaiter qu'il continue à enrichir notre répertoire dramatique avec autant de bonheur et de succès.
   Mesdames B. Rodez, J. Bovy et M. Jean, MM. S. Ponsen et E Dubois ont donné une parfaite interprétation de cette pièce et nous leur devons des éloges mérités. Une mention spéciale à la Petite Élise Polis, qui nous a ravi. Il y a chez elle une « nature » qui, cultivée, peut aller loin.
   L'auteur réclamé sur la scène fut particulièrement ovationné.
Bibliographie :
   - Archives et Musée de la Littérature, Fonds Antoine Bergmans - Don Alain Bergmans, MLT 03435/0002.

 Vendu.

 

BOSCHÈRE (Jean de) — Satan l'Obscur. Édition établie et présentée par Michel Desbruères. Paris, Éditions de La Différence, 1990. In-8° (140 x 210 mm.) broché sous couverture à rabats, 276 p., (collection « Œuvres Complètes de Jean de Boschère »).



En quatrième de couverture :
   Jean de Boschère avait cinquante ans quand parut, en 1933, Satan l'Obscur, roman autobiographique « où l'érotisme, la poésie, la religion et le sublime voisinent » (Antonin Artaud).
   Dans Satan l'Obscur Boschère évoque sa double liaison, avec Douce et sa fille Fryne, qu'il a vécue de 1916 à 1922. La complexité de la situation, la richesse psychologique du roman témoignent d'un homme hanté par des souffrances aiguës. L'Obscur, Pierre Bioulx d'Ardennes, est un homme tourmenté, non par une impuissance radicale, mais par une difficulté qui le contraint aux caresses raffinées, aux rites d'éclairages favorables et de dénudements partiels. Fryne trouve bon l'amour physique que Pierre trouve mauvais parce qu'il ne s'y sent pas assuré. Il fuira cette amoureuse après avoir remporté une victoire. Douce lui avait demandé d'ouvrir le cœur de sa fille, et il y est parvenu, mais il refuse cette nouvelle situation. En la quittant, il éprouve de la joie : « Vengeance infernale d'un homme corrompu par les défaites de ses luttes impossibles. » Pierre, celui par qui le bonheur n'arrive pas, est peut-être le versant négatif de Boschère. Il a recours à cette amplification morale du mal qui serait en lui, probablement pour éviter d'être nu.

Vendu.

 

[BRODZKI (Constantin)]. Constantin Brodzki architecte. Préface de Willem Draps. Introduction Pierre Loze. Texte d'après la thèse de Gertjan Hoste. Commentaire d'Albert Bontridder. Sprimont, Mardaga, 2004. In-4° (246 x 290 mm.) broché sous couverture à rabats, 141 p., nombreuses illustrations en noir.



Préface :
   Connu d'abord par l'extraordinaire Pavillon de la Faune et de la Flore du Congo à l'Exposition Universelle de Bruxelles en 1958, Constantin Brodzki avait réalisé là une remarquable scénographie muséale toute en courbes, à la limite de l'architecture organique. Par la suite, son parcours d'architecte en Belgique fut aussi fécond que varié puisqu'il réalisa le Musée gallo-romain de Buzenol-Montauban, des immeubles de bureaux ou des bâtiments industriels, notamment pour CBR, ainsi qu'une série d'habitations dans la région bruxelloise qui combinaient rigueur formelle et préoccupations techniques poussées, sur le plan de l'isolation et du confort.
   À l'avant-garde de la création et travaillant en collaboration étroite avec plusieurs industries belges de pointe, Constantin Brodzki a contribué ainsi à l'image de Bruxelles et du pays tout entier au cours de plusieurs décennies. À ce titre, les bâtiments érigés dans les années '80 pour le siège de l'entreprise de télécommunications Swift à La Hulpe représentent sans doute l'aboutissement et la synthèse de sa démarche qui visait à atteindre une perfection technique, une pérennité de l'ouvrage et une commodité de travail inégalées pour l'époque.
   L'œuvre de Constantin Brodzki est aujourd'hui plus que jamais d'actualité. Récemment, la société CBR l'a d'ailleurs sollicité pour remanier et adapter aux besoins modernes l'organisation intérieure des bureaux qu'il avait jadis construits pour elle. Initié par l'Association du Patrimoine artistique, la publication de cet ouvrage le met opportunément à l'honneur et inaugure aux éditions Mardaga une collection sur le patrimoine de l'architecture contemporaine en Belgique dont les œuvres, si proches de nous qu'elles puissent paraître, appartiennent déjà à l'Histoire.
   À travers Constantin Brodzki, dont il détaille la fructueuse carrière, ce livre pose aussi un jalon pour la sensibilisation précoce du grand public à des constructions plus récentes, permettant ainsi à chacun de prendre conscience de leurs spécificités architecturales et de leur indéniable valeur patrimoniale.

Vendu.

 

CASTELOT (André) — La Reine Galante. Divertissement en deux actes et dix tableaux. Paris, Pierre Amiot, 1957. In-8° (145 x 192 mm.) broché, 203 p. 



En quatrième de couverture :
   André Castelot, le très grand historien de « Marie-Antoinette », le créateur des plus beaux spectacles « sons et lumière » l'animateur des grandes émissions historiques de la radio et de la télévision, déploie, ici, le meilleur de son talent pour nous raconter l'extravagant et charmant règne de Mary Tudor, princesse d'Angleterre et Reine de France.
   « Le pourpoint arrange tout », disait Montherlant. C'est pourquoi André Castelot n'a pas hésité à lancer dans une situation souvent scabreuse trois rois, deux reines, une princesse et deux ambassadeurs et puisqu'il s'agit d'une manière de vaudeville, l'auteur a choisi la forme dialoguée pour nous conter cette extraordinaire page de l'Histoire de France.
   Autour de Louis XII et de sa ravissante jeune femme de seize ans – qu'il a épousée la dernière année de son règne – voici François d'Angoulême, le futur roi François, prestigieux et « jeune diable », naturellement amoureux de l'irrésistible Mary, voici le beau duc de Suffolk, l'amant de cette « Reine Galante », ainsi que l'a baptisée l'auteur, sœur de Henri VIII d'Angleterre, reine de France pendant trois mois. Voici encore Louise de Savoie, la princesse au franc-parler et voici encore la douce reine Claude qui donna son nom à une prune.
   Tour à tour émouvante et brillante, l'intrigue se noue et se dénoue jusqu'à la mort du roi. Après trois mois de veuvage, Mary dédaignant l'amour de François Ier préférera épouser le duc de Suffolk et chassée de France, sera sifflée en revenant à Londres pour avoir préféré l'amour à un royaume.

Vendu.

 

Chocolat. De la boisson élitaire au bâton populaire. XVIe-XXe siècle. Bruxelles, C.G.E.R., 1996. In-4° (212 x 280 mm.) broché sous couverture à rabats, 275 p., nombreuses illustrations en noir et en couleur, exemplaire en très bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la Galerie CGER, à Bruxelles, du 23 février au 2 juin 1996.



Table des matières :
   Avant-propos, par Herman Verwilst.
   - De l'optimisme en bâton, par Emmanuel Collet.
   Chapitre 1 : Le cacao, boisson des rois dans le Nouveau Monde, par Françoise Fontaine.
   Chapitre 2 : Le cacao : le sang voluptueux du Nouveau Monde, par Eddy Stols.
   Chapitre 3 : La Flandre et le chocolat, par Lutgarde Swaelen.
   Chapitre 4 : La consommation du chocolat dans les Pays-Bas autrichiens, par Marc Libert.
   Chapitre 5 : Est- il moral de boire du chocolat ?, par Bruno Bernard.
   Chapitre 6 : Le cacao du côté de la science, par Carmélia Opsomer.
   Chapitre 7 : Le cacao dans l'économie tropicale, de 1800 à 1940, par William G. Clarence-Smith.
   Chapitre 8 : Le cacao dans l'économie politique de l'ancien Congo belge, par Jean-Luc Vellut.
   Chapitre 9 : La culture du cacao au Mayombe (Congo belge) 1885-1914, par Leen Vantieghem.
   Chapitre10 : De la boisson élitaire à la barre populaire, par Peter Scholliers.
   Chapitre 11 : L'innovation chocolatière en Belgique 1850-1950, par Paul Servais et Françoise De Bruyne.
   Chapitre 12 : Le moule à chocolat et l'imagerie populaire, par Henry Dorchy.
   Chapitre 13 : Médecine, diététique et chocolat au XIXe siècle, par Paul Servais.
   Chapitre 14 : Le chocolat dans la littérature française et européenne des XIXe et XXe siècles, par Jean-Claude Bologne.
   Chapitre 15 : Médecine et chocolat au XXe siècle, par Paul Servais et André Geubel.
   Chapitre 16 : Un goût résolument unique, par Louis Willems.
   Chapitre 17 : Le cacaoyer :
         - La plante, par Freddy Maes.
         - Le cacao, par Freddy Maes.
         - Son passé et son avenir, par Freddy Maes et Jean-Paul Rousseau.
   Chapitre 18 : La vision Tiers-Mondiste.
   Notes et bibliographie.

Vendu.

 

CLEMENCEAU (Georges) — Grandeurs et misères d'une victoire. Paris, Plon, 1930. In-8° (153 x 226 mm.) plein simili bleu, dos lisse, IV, 374 p., ex-libris manuscrit de M. Van Houche, à la page de garde, exemplaire en bon état.



Table des matières :
   - Envoi.
   I. Entrée en matière.
   II. L'unité du commandement.
   III. Le Chemin des Dames.
   IV. L'emploi des contingents américains.
   V. Crise d'effectifs britanniques.
   VI. L'Armistice.
   VII. Insubordination militaire.
   VIII. L'incident belge.
   IX. La Conférence de la paix.
   X. Le Traité. L'effort du président Wilson.
   XI. Le Traité. L'Europe de droit.
   XII. Le Traité. La Rhénanie indépendante.
   XIII. Le Traité. Le Pacte de garantie.
   XIV. Les critiques de l'escalier.
   XV. Sensibilité allemande.
   XVI. Les mutilations du Traité de Versailles. Mutilation américaine - Paix séparée.
   XVII. Les mutilations du Traité de Versailles. Mutilations financières.
   XVIII. Les mutilations du Traité de Versailles. Locarno.
   XIX. Les mutilations du Traité de Versailles. L'Allemagne arme. La France désarme.
   XX. Les mutilations du Traité de Versailles. L'organisation des frontières.
   XXI. Les mutilations du Traité de Versailles. Le défaitisme.
   XXII. La paix à reculons.
   XXIII. Le Soldat Inconnu.
   Appendices :
      - Mémorandum adressé au cabinet britannique par lord Milner.
      - Lettre ouverte de M. Clemenceau au président Coolidge.


 

10 euros (code de commande : 00730).

 

CORNEJO (Pedro) — Relation sommaire et véridique des choses dignes de remarque arrivées pendant le siège mémorable de la fameuse ville de Paris, et sa défense par le duc de Nemours, contre Henri de Bourbon, prince de Béarn, prenant le titre de Roi de France et de Navarre ; traduit de l'espagnol du licencié P. Cornejo. Paris, Fournier, 1834. [Paris, / Imprimerie de H. Fournier, / rue de Seine, n° 14. / 1834.] In-8° (142 x 215 mm.) broché, 43, [1 bl.] p., première page de la couverture titrée manuscritement, petit cachet ex-libris à la deuxième page de la couverture.


   Très rare ouvrage imprimé à 30 exemplaires.



Avertissement de l'éditeur :
   En 1590, Pedro Cornejo, qui paraît avoir été attaché à l'ambassadeur espagnol à Paris, publia, à la suite d'un ouvrage sur la Ligue, une Relation en espagnol du siège de Paris par Henri IV. Une traduction de ce curieux récit parut la même année sous le titre de : Discours brief et véritable des choses notables arrivées au siège de Paris, et défense d'icelle par le Duc de Nemours contre le Roi de Navarre, jusqu'au 6 de septembre ; Paris, Millot, 1590, in-8°.
   Bien qu'une réimpression de la version française ait été faite à Troyes, les exemplaires de cette Relation sont devenus très-rares, et la Bibliothèque du Roi n'en possède aucun. Nous avons cru devoir en publier une traduction qui, plus exacte que toutes les précédentes, sera recherchée des personnes se livrant à l'étude de l'histoire, et qui, tirée à petit nombre, s'adresse particulièrement aux Bibliophiles.
Bibliographie :
   - Bibliographie de la France, XXIIIe année, n° 1081.
   - Desnoyers (Jules), Bibliographie historique et archéologique de la France, dans Bulletin de la Société de l'Histoire de France, t. I - 1834, p. 90, n° 12.
   - Quérard (Joseph-Marie), La littérature française contemporaine, 1827-1844, éd. 1848, t. III, p. 75.

 

Vendu.

 

DASNOY (Albert) — Les beaux jours du romantisme belge. Préface de P. Fierens. S.l., Éditions JaRic, 1948. In-8° (143 x 200 mm.) broché sous couverture à rabats, 221 p., illustrations in et hors texte, exemplaire non coupé et en bon état.



Préface :
   Parce qu'il est le moins romantique des peintres, Albert Dasnoy s'est pris d'une vive curiosité, non exempte de quelque malice, pour une époque dont ses goûts l'eussent à coup sûr détourné s'il n'était vrai que les extrêmes ont parfois tendance à se joindre. Rien de plus piquant que son tête-à-tête avec Wiertz ; rien de plus touchant que la sympathie qu'il se voit contraint de manifester – parce qu'il est le plus honnête et le plus sensible des portraitistes – aux ténors d'un art dont le sien est la négation. L'antithèse est un des ressorts du romantisme. Le contraste ici se prolonge entre l'histoire même et le ton de l'historien, entre le délire des personnages mis en scène et le sang-froid de celui qui les juge, – entre le dix-neuvième et le vingtième siècle.
   Qu'Albert Dasnoy aime à se mesurer avec des sujets à première vue en opposition avec sa nature, avec son tempérament d'intimiste, nous le savions depuis sa rencontre récente avec les héros et les dieux de l'antiquité. Il s'est révélé le contraire d'un davidien et un pur poète lyrique dans les pages de feu, de flamme, qu'il a consacrées à l'Olympe, au monde sauvage, à Dionysos et à Héraclès, Mais ce n'est point à faux, à froid, qu'il s'est exalté sur des mythes toujours susceptibles de rajeunissement, sur des légendes dont les perspectives « s'étendent à tous les degrés du mystère et de la clarté ». Il a su s'élever au style qu'exigeait la plus admirable des matières.
   À la période qu'il fait maintenant revivre à nos yeux et dans la Belgique en formation qu'il évoque, nous assistons d'abord au « crépuscule des dieux », puis à l'aurore d'un rubénisme indigent et provincial qu'il n'eût fallu rien de moins qu'un Delacroix pour vivifier. Nous eûmes un Wappers, un Nicaise De Keyser, une légion de déclamateurs ampoulés, deux ou trois petits maîtres dont la bourgeoisie raffola. Et nous nous empressons de préférer au romantisme d'opéra le romantisme d'opérette à la Ferdinand De Braekeleer, à la Madou. Un certain courage est nécessaire au critique qui déboulonne les gloires d'il y a cent ans et cherche à discerner, où qu'il se trouve, le mérite.
   Le mythe Rubens a pour seul rival, aux temps ingénus que leur générosité sanctifie, le mythe de la Liberté. Pour chanter celle-ci, les artistes ont des accents qui nous font aujourd'hui sourire, mais Albert Dasnoy reste au diapason d'une émotion sincère, profonde. À l'heure où, comme disait Wiertz, « le fusil donnait du cœur au pinceau », il se passait, dans les consciences de nos pères, quelque chose d'important et d'assez magnifique, dont nous subissons encore le bienfait. À l'écart des Salons de peinture, des cérémonies patriotiques et des cantates, un chef-d'œuvre s'élaborait : la Constitution de notre pays, « le plus sage et le plus audacieux monument du libéralisme ».
   Ainsi, au cours des années folles, dont bien des enthousiasmes ne suscitent plus qu'ironie ou que scepticisme, la raison s'était réfugiée dans l'esprit des législateurs et dans celui des architectes. Albert Dasnoy ne manque pas de souligner les caractères noblement, simplement classiques, des décors dans lesquels la Révolution de 1830 a triomphé. Il nous souvient de ces vues du Parc de Bruxelles qui nous firent saluer en la personne du futur écrivain un coloriste distingué et un « humaniste » élégiaque. C'est sans doute en peignant, à mi-chemin de l'aristocratique et paisible rue Ducale et de la statue du Général Belliard, ces œuvres d'une si fine et si juste atmosphère, que l'auteur conçut le projet de ressusciter une époque dont les erreurs et dont les ridicules ne nous empêchent point de savourer les charmes et de considérer avec nostalgie les ardeurs.
   En réalisant ce dessein, Albert Dasnoy a rendu aux Belges un grand service. Aussi bien l'historien, dans les pages que l'on va lire, se double-t-il d'un esthéticien qui nous initie aux prodromes du réalisme, aux singulières ambitions et ma­nigances du préraphaélisme, et qui nous rappelle opportunément combien l'art est chose fuyante, secrète, malaisée à définir, sans cesse déjouant les prévisions des « dirigeants », des « dirigés », des « engagés » volontaires ou non, et se plaisant à fleurir, en dépit des règles, des lois, des classifications savantes, dans le cœur de quelques individus privilégiés.

10 euros (code de commande : 00722).

 

DIMITROV (Georges) — L'unité de la Classe ouvrière dans la Lutte contre le Fascisme. Paris, Bureau d'Éditions, 1935. In-8° (135 x 180 mm.), 78 p., exemplaire en très bon état.
   Ouvrage publié dans le cadre du VIIe Congrès Mondial de l'Internationale communiste.



Table des matières :
   - Le Fascisme et la Classe ouvrière.
      - Le caractère de classe du fascisme.
      - Qu'est-ce que le fascisme vainqueur apporte aux masses ?
      - La victoire du fascisme est-elle inévitable ?
      - Le fascisme est un pouvoir féroce, mais précaire.
   - Le front unique de la Classe ouvrière contre le Fascisme.
      - L'importance du front unique.
      - Les principaux arguments des adversaires du front unique.
      - Le contenu et les formes du front unique.
      - Le front populaire antifasciste.
      - Les questions cruciales du front unique dans les différents pays.
         a) États-Unis d'Amérique.
         b) Angleterre.
         c) France.
      - Le front unique et les organisations fascistes de masse.
      - Le front unique dans les pays où les social-démocrates sont au gouvernement.
      - La lutte pour l'unité syndicale.
      - Le front unique et les jeunes.
      - Le front unique et les femmes.
      - Le front unique antiimpérialiste.
      - Le gouvernement du front unique.
      - La lutte idéologique contre le fascisme.
   - Le renforcement des Partis communistes et la lutte pour l'unité politique du prolétariat.
      - Le renforcement des Partis communistes.
      - L'unité politique de la classe ouvrière.
   - Conclusion.

Vendu.

 

DUCRET (Siegfried) — Porcelaine de Saxe et autres manufactures allemandes. Traduit de l'allemand par Philippe Chapu et Marguerite Krassilnikoff. Fribourg, Office du Livre, 1962. In-4° (263 x 340) sous reliure et jaquette (défraîchie) d'éditeur, 453 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs (ces dernières contrecollées).



Sur la jaquette :
   Les lettres envoyées par les Jésuites à leurs correspondants en Europe éveillèrent l'intérêt pour la porcelaine, les masses prodigieuses d'objets en cette matière, expédiées de Chine par les navires de la Compagnie des Indes Orientales, accrurent encore la réputation de la porcelaine en Europe. Les chercheurs de tous nos pays essaient de percer « l'arcane », le secret de sa fabrication. Mais il faudra beaucoup de temps et d'efforts infructueux pour y parvenir, et ce n'est que le 15 janvier 1708 que Johann Friedrich Böttger monte la première fabrique de véritable porcelaine à Meissen.
   L'auteur de ce livre, le Dr Siegfried Ducret de Zurich, nous raconte l'histoire fascinante de la porcelaine allemande, des arcanistes, des princes dont la fierté au XVIIIe siècle était de contrôler une fabrique de porcelaine. Les plus célèbres peintres, les mouleurs et les conducteurs de fours vont d'une fabrique à l'autre, et leurs passages n'est signalé que par des notes de frais et des registres d'église.
   Le Dr Ducret, expert en porcelaine allemande, est bien connu des spécialistes et des collectionneurs par ses écrits. Ses recherches pendant 30 ans, ses connaissances, et sa documentation lui ont permis de faire un exposé hautement intéressant sur la porcelaine allemande, et les artistes qui en firent le renom mondial.
   La deuxième partie de l'ouvrage étudie l'essentiel des fabriques allemandes de faïence au XVIIIe siècle.
   Les 56 planches en couleurs et les 124 planches en noir permettent d'étudier les plus célèbres pièces de musée et plus de 100 pièces presque inconnues des grandes collections d'Europe et d'Amérique.
   Les notices détaillées qui accompagnent chaque planche ont été rédigées en tenant compte de l'état actuel des connaissances.
   Le livre se termine sur un tableau des marques de porcelaine et de faïence, et sur une abondante bibliographie.

Vendu.

 

[FALKENHAUSEN (Alexander von)]. DUHEM (Jacqueline) — Les mille et une vies d'Alexander von Falkenhausen. Le baron qui a gouverné le Nord-Pas-de-Calais et la Belgique (1940-1944). Marcq-en-Barœul, Les Lumières de Lille, 2021. In-8° (150 x 226 mm.) collé, 268 p., quelques illustrations, exemplaire en parfait état.



En quatrième de couverture :
   Le général Alexander von Falkenhausen a gouverné le Nord-Pas-de-Calais et la Belgique de 1940 à 1944. Mais sa vie ne se réduit pas à ces quatre années sombres.
   Pour la première fois, l'historienne Jacqueline Duhem retrace le parcours de cet aristocrate prussien du IIe Reich à la République fédérale d'Allemagne. Elle nous emmène dans les pas de ce militaire qui a vécu au Japon, en Chine, aux États-Unis, dans l'Empire ottoman, en Belgique, en France, en Italie.
   La vie d'Alexander von Falkenhausen est digne d'un roman, car il est le témoin, mais aussi l'acteur de l'histoire tumultueuse de l'Allemagne et du monde. Il a côtoyé Guillaume II, Erich Ludendorff, Mustapha Kemal Atatürk, Adolf Hitler, Hermann Goering, le maréchal Rommel, Chiang Kaï-shek, le roi Léopold III de Belgique et aussi Léon Blum...
   Décédé en Allemagne en 1966, le général von Falkenhausen, responsable de la mort de plusieurs milliers de personnes en Belgique et dans le nord de la France, avait épousé, à la fin de sa vie, une résistante belge.
   Jacqueline Duhem, agrégée d'histoire, est membre de la Société historique de Villeneuve d'Ascq (SHVA) et de la Commission historique du Nord. Elle a déjà publié deux livres aux Lumières de Lille dont une histoire du massacre d'Ascq d'avril 1944.

Vendu.

 

FOURMY (Auguste, dit de La Fourmilière) et DEPRET (Édouard) — Ramint'vances. Opéra-Comique in ein acque. Musique dé Edgar Dame. Mons, Boland et Fils, 1910. In-8° (133 x 212 mm.) agrafé, 38 p., couverture un peu défraîchie. 



On peut lire à la page de faux-titre :
   Ramint'vance Opéra-Comique arprésinté pou l'c promier caup au Théïatte dé Mons el 21 Avri 191, à l'occasion du jubilé dé Madame Victoria Delsaux-Delpire.
Et à la dédicace :
   À vous, Victoria, nos déedions Ramint'vances.
   C'ést l'hommâche dé tois jeun' auteurs montois à l'cienne qu'i considèrent-té comme el reine dés acteûsses wallonnes.
   Et, comme Rostand quante ii a déedié s' Cyrano au grand Coquelin, nos s' fésons n' fiète dé pouvoir vos dire à no tour :
   C'ést à l'âme dé Grand-Mère Rôse qué nos arions voulu déedier Ramint'vances. Meis, comme elle a passé in vous, Victoria, c'est à vous qu' nos l' déedions.
Bibliographie ;
   - Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes, t. I, pp. 315-316 et t. II, pp.21-23.

10 euros (code de commande : 00740).

 

FROMAGET (Nicolas) — Contes de Fromaget. Le cousin de Mahomet. Avec une Notice bio-bibliographique par Octave Uzanne. Paris, Quantin, 1882. [Paris / A.Quantin, Imprimeur-Editeur / 7, rue Saint-Benoit, 7 / 1882] In-8° (150 x 213 mm.) broché, [2 bl.], [3 (faux-titre, mention de tirage, titre)], [1 bl.], XIV, [1 (titre)], [1 bl.], 283, [1 bl.], [1 (table], [1 bl.], [1 (colophon)], [3 bl.] p., un bandeau gravé par Gaujean et une lettrine en tête de page de la notice, bandeaux et culs-de-lampe, deux gravures hors texte (portrait de Fromaget gravé par de Los Rios en frontispice et une gravure de Gaujean), (collection « Petits Conteurs du XVIIIe Siècle »), « titrage à petit nombre » sur papier vergé, dos passé, décharges d’adhésif aux pages de garde, couverture partiellement insolée et décharges d’adhésif sur les gardes.



Extrait de la notice d'Octave Uzanne :
   Tel qu'il se présente, je tiens le roman du Cousin de Mahomet pour l'une des petites œuvres les plus remarquables de l'époque – c'est du Casanova dans l'esclavage musulman, – et ce n'est pas un miche éloge que j'adresse là à ces mémoires d'un joueur de flageolet.
   L'édition que voici a été imprimée sur celle de 1750, avec des corrections nécessitées par une orthographe et une ponctuation des plus désordonnées.
   En tel état qu'il se présente, et sans insister sur sa valeur, puisse ce livre charmant retrouver, auprès du public que n'étouffe pas un rigorisme trop austère, une sorte de regain du succès intime qui l'accueillit jadis dans les boudoirs de nos spirituelles et rieuses grand'mères, alors que la pruderie ne pontifiait pas derrière les Éventails et qu'on aimait en Art et en Littérature le joli qu'on se gardait bien de maladroitement confondre avec le beau.



Bibliographie :
   - Vicaire (Georges), Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, t. II, col. 956.


 


Vendu.

 

[IMPRIMERIE - PAPIER]. Villes d'imprimerie et moulins à papier du XIVe au XVIe siècle. Aspects économiques et sociaux. Drukkerijen en papiermolens in stad en land van de 14de tot de 16de eeuw. Economische en sociale aspecten. Colloque international. Internationaal Colloquium. Spa, 11-14-IX-1973. Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1976. In-8° (159 x 240 mm.) broché, 369 p., quelques illustrations hors texte, (collection « Histoire Pro Civitate » Série in-8°, n° 43), exemplaire en très bon état.



Table des matières :
   - Allocution d'ouverture, par F. Vercauteren.
   - Voorafgaande beschouwingen, par H. Liebaers.
   - Considérations préliminaires, par M.-A. Arnould.
   - Der Ulmer Buchdruck im 15. Jahrhundert. Quellenlage und Forschungsstand, par P. Amelung.
   - L'introduction de l'imprimerie dans le Sud-Ouest de la France jusqu'à la fin du XVIe siècle, par L. Desgraves.
   - Ulrich Zell als Geschäftsmann, par S. Corsten.
   - Imprese tipografiche in Emilia nel sec. XV : aspetti economici, par L. Balsamo.
   - Cracow the Center of Polish Fifteenth and Sixteenth Century in Printing, par J. Pirozynski.
   - Les textes monétaires imprimés sous le règne de Philippe le Beau (1482-1506), par P. Cockshaw.
   - Der Gesamtkatalog der Wiegendrucke, par H. Roloff.
   - Wiegendrucke, die in Bratislava gedruckt wurden, par I. Kotvan.
   - Lignes de force de l'imprimerie portugaise au XVIe siècle, par F.M.S. Guedes.
   - Druckorte und Papiermuhlen des 15. und 16. Jahrhunderts in Ungarn, par G. Borsa.
   - L'influence de l'imprimerie sur la fabrication du papier en Catalogne pendant les XVe et XVIe siècles, par O. Valls i Subira.
   - Quand sont apparus les premiers moulins à papier dans les anciens Pays-Bas, par M.-A. Arnould.
   - Problems about technique and methods in a fifteenth century printing house (Nicolaus Ketelaer and Gherardusde Leempt, Utrecht, 1473-1475), par L. Hellinga.
   - Les premiers ateliers typographiques parisiens. Quelques aspects techniques, par J. Veyrin-Forrer.
   - Contribution à l'archéologie du livre incunable, par L. Gilissen.

Vendu.

 

LICHTERVELDE (Comte Louis de) — La famille dans la Belgique d'autrefois. Tournai - Paris, Casterman, [ca 1942]. In-8° (130 x 192 mm.) broché, 92 p., (collection « Bâtir »), cachet ex-libris de Mme André Clerfayt à la page de garde et à la p. 9, exemplaire en bon état.



Table des matières :
   Dédicace.
   Chapitre I : La Famille et l'histoire.
   Chapitre II : Comment vivait la Famille d'autrefois.
   Chapitre III : La structure catholique de la Famille.
   Chapitre IV : La structure juridique de la Famille.
   Chapitre V : La Famille et l'amour.
   Chapitre VI : La Famille et la vie sociale.
   Chapitre VII : La Famille à l'aube du XIXe siècle.

Vendu.

 

[LOUIS DE FRANCE (1729-1765)]. LOMÉNIE (Étienne-Charles de)Oraison funèbre de très-haut, très-puissant et excellent Prince Monseigneur Louis, Dauphin ; Prononcée dans l'Église de Paris le premier Mars 1766, par Messire Charles de Lomenie de Brienne, Archevêque de Toulouse. Paris, Herissant, 1766. [A Paris, / De l'Imprimerie de Herissant Père, Imprimeur du Cabinet du Roi, / Chez Herissant Fils, Libraire, rue saint Jacques. / M. DCC. LXVI. / Avec approbation et permission.] In-4° (200 x 255 mm.) sous son brochage d'attente et sa couverture de papier marbré d'époque, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (page de titre avec une vignette de Cochin fils gravée par Prevost)], [1 bl.], 37, [3 bl.] p., un bandeau de Cochin fils gravé par Baquoy, quelques rousseurs.



   Étienne-Charles Loménie de Brienne (1727-1794), fut évêque de Condom en 1760 puis archevêque de Toulouse en 1763. Il entra à l'Académie française en 1770.
   Proche des encyclopédistes, il fut contrôleur général des finances en 1787-1788 puis devint archevêque de Sens puis cardinal. Après un séjour de deux ans à Rome, il revint en France et y prêta le serment constitutionnel.

La gravure de Baquoy d'après Cochin.

Bibliographie :
   - Lebeuf (Jean), Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, éd. 1863, t. 1, Notre-Dame de Paris, p. 56.
   - Cohen (Henry), Guide de l'amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle (5e éd.), col. 431-432.



Vendu.

 

MABILLE (Xavier) — Histoire politique de la Belgique. Facteurs et acteurs de changement. Bruxelles, CRISP, 1986. In-8° (135 x 200 mm.) collé, 396 p., couverture plastifiée, petite découpe au coin inférieur de la page de faux-titre.



En quatrième de couverture :
   
Cette Histoire politique de la Belgique s'attache à la genèse et à l'évolution de l'État, forgé au fil du temps par les forces multiples qui traversent la société, s'y révèlent, s'y déploient.
   L'auteur a choisi 1780 comme point de départ. C'est le temps où s'achève l'Ancien Régime et où s'amorcent à la fois des mouvements durables de laïcisation, de centralisation et d'industrialisation. Il nous conduit, de jalon en jalon, cernant toujours l'essentiel, jusqu'à ce temps où l'État vient d'opérer – ou de subir – une réforme profonde de ses structures et est confronté aux difficultés d'un monde en crise.
   Pour la première fois, les méthodes du CRISP sont appliquées à une période aussi longue et l'auteur a réussi ce tour de force de traiter son sujet – deux cents ans d'histoire – en un volume de 400 pages alliant l'information, l'analyse et la synthèse.
   Ce livre n'est pas réservé aux seuls spécialistes de l'histoire mais s'adresse à tous ceux qui veulent mieux connaître et comprendre les problèmes aujourd'hui en jeu, au moment où se noue sans doute le destin du pays. Stabilité ou réforme des institutions, rôle des acteurs collectifs, facteurs de changement, pratique et exercice des pouvoirs, ces questions prennent un éclairage nouveau dès lors qu'on en repère les origines, parfois lointaines, qu'on perçoit l'entrelacs des effets et des causes, que l'on cerne mieux les évolutions de la société dans laquelle elles s'insèrent.

8 euros (code de commande : 00738).

 

MABIRE (Jean) — Jersey sous l'Occupation. Saint-Malo, Éditions L'Ancre de Marine, 1994. In-8° (156 x 220 mm.) broché sous couverture à rabats, 111 p. 



En quatrième de couverture :
  Le 28 juin 1940, le grondement des avions ennemis emplit le ciel au-dessus des îles anglo-normandes. Cette attaque fait 29 morts à Guernesey et 11 à Jersey. C'est le début d'une occupation qui va se poursuivre jusqu'au 9 mai 1945, et faire des îles de la Manche le seul territoire du Royaume-Uni à subir la mainmise du Troisième Reich.
   Les rapports d'abord courtois entre insulaires et occupants, avant que la situation ne se dégrade, les actes de résistance payés de leur vie par des patriotes, la déportation en Allemagne de plusieurs centaines de personnes sont ici contés. Avec l'humour des habitants qui ne perd jamais ses droits, même dans les pires circonstances.
   Sur les falaises, le long des plages, dans les clos et les chemins creux, quelque 50 000 occupants fortifient leurs défenses. Après le débarquement allié en Normandie, la situation se durcit. Les villes françaises sont libérées l'une après l'autre, mais les Allemands refusent toute reddition des îles et le spectre de la famine se profile.
   Après avoir réussi une extraordinaire attaque de commando sur Gran ville, les occupants capituleront deux mois plus tard. Qui se souvient encore de ces dramatiques événements ? Documenté, précis, passionnant, le livre de Jean Mabire vient à son Heure nous rappeler un des épisodes

Vendu.

 

[MADINAT SALTIS]. Madinat Saltis. Une ville islamique dans les marécages de l'Odiel (Huelva, Andalousie) du IXe au XIIIe siècle. Sous la direction d'André Bazzana. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2011. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 423 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Études et Documents », série « Archéologie » n° 14), exemplaire en très bon état, épuisé au catalogue de l'éditeur.



En quatrième de couverture :
   L'île de Saltés est un espace sableux, situé au milieu des marécages de l'estuaire de l'Odiel et du Rio Tinto, dans le sud-ouest de l'Espagne, en Andalousie. Les indices d'une occupation protohistorique rappellent que son emplacement a souvent été associé à la mythique Tartessos. Totalement inhabitée aujourd'hui, l'île fut, au Moyen Âge, le lieu où s'établit la ville musulmane de Madïnat Saltis, riche et active – en particulier comme centre de production métallurgique – entre le IXe siècle et le milieu du XIIIe siècle. Cet ouvrage propose une synthèse des résultats des travaux archéologiques, réalisés entre 1988 et 2002, dans le cadre-programme de recherches pluridisciplinaires, qui n'ont été possibles que grâce à une collaboration internationale entre les Services archéologiques d'Espagne (Junta de Andalucia, Musée de Huelva), de France (Centre national de la recherche scientifique à Lyon, Casa de Velazquez à Madrid) et de Belgique (Service public de Wallonie, Institut du Patrimoine wallon, Université de Gand).
   L'ambition des dix-sept auteurs, dont les contributions ont été réunies ici, est de fournir des pistes de lecture et de compréhension des particularités et de l'importance historique d'un habitat original, actif dans les domaines de la pêche et du traitement des métaux polymétalliques du belt minier de la Sierra de Huelva, et très lié de ce fait aux routes maritimes de l'Atlantique et de la Méditerranée. Les chapitres 1 et 2 replacent la cité musulmane dans le contexte de l'histoire d'al-Andalus et soulignent sa vocation industrielle et commerciale, ce que confirme l'examen détaillé des textes arabes médiévaux (chapitre 3). La géologie et la géographie locales jouent un rôle fondamental dans l'histoire de Saltés, de sorte qu'une place importante a été laissée à l'analyse des données géologiques et à l'étude d'une séquence stratigraphique remontant au VIIIe siècle avant notre ère (chapitre 5 à 7). Alors que les sondages profonds attestent une présence humaine dès le IIe siècle de l'Hégire – et l'on sait que les Normands s'en sont emparés en 844 –, une approche en archéologie extensive fut rendue plus aisée, dans la mesure où la cité médiévale a été définitivement abandonnée dès le milieu du XIIIe siècle, sans réoccupation postérieure. Les travaux effectués permettent une description précise de l'urbanisme saltésien et des maisons des XIIe et XIIIe siècles (chapitres 8-9). Les indices repérés dans la fouille nous informent sur la vie quotidienne de la cité : activités domestiques (chapitre 10), alimentation des populations (chapitre 11) et activités économiques essentielles que sont la pêche (chapitre 11) et l'industrie métallurgique (chapitre 12).
   Au-delà de l'aspect original concernant une petite ville andalouse des IXe-XIIIe siècles, les fouilles de Madïnat Saltïs éclairent, sur un exemple précis facilement transposable à d'autres situations historiques ou géographiques, les conditions d'existence des sociétés médiévales.
Table des matières :
   - Avant-propos, par Pierre Guichard.
   - Introduction, par André Bazzana et Juane Bedia Garcia.
   Première partie. Saltés dans l'histoire d'al-Andalus.
      Chapitre 1. Le 'amal de Saltès-Huelva, du Xe au XIIIe siècle. Histoire d'un district frondeur et indépendant, par Vincent Lagardère.
      Chapitre 2. Saltés et l'Atlantique. Le rôle maritime de la ville dans l'essor de la navigation musulmane aux Xe-XIIIe siècles, par Christophe Picard.
      Chapitre 3. Las fuentes arabes medievales (Les sources arabes médiévales), par Fatima Roldan Castro.
      Chapitre 4. En époque chrétienne, l'abandon de Saltés, par André Bazzana.
   Deuxième partie. De « l'île du jour d'avant » à la Saltis médiévale.
      - Introduction, par André Bazzana.
      Chapitre 5. The situation of Saltés, a deserted mediaeval town, in the Holocene depositional history of the Odiel-Tinto estuary. (La situation de Saltés, ville désertée médiévale, dans l'histoire des dépôts holocènes de l'estuaire Odiel-Tinto), par Cécile Baeteman.
      Chapitre 6. Les « siècles obscurs, par Juana Bedia Garcia, Anton Ervynck, An Lentacker et Marc Van Strydonck.
      Chapitre 7. Une île dans les marais, par André Bazzana, Juana Bedia Garcia et Norbert Trauth.
   Troisième partie. De la rue à la maison. Axes de circulation, matériaux constructifs, espaces et volumes de la maison.
      - Introduction, par André Bazzana, Juana Bedia Garcia.
      Chapitre 8. Distribution, construction et organisation spatiale des maisons, par André Bazzana, Maryelle Bertrand, Johnny De Meulemeester et Marie-Christine Delaigue.
      Chapitre 9. Le fonctionnement de la maison almohade à Saltés, par André Bazzana, Juana Bedia Garcia et Marie-Christine Delaigue.
   Quatrième partie. Éléments de la vie quotidienne.
      - Introduction, par André Bazzana, Juana Bedia Garcia.
      Chapitre 10. Les mobiliers archéologiques, par André Bazzana et Yves Montmessin.
      Chapitre 11. The animal and humain remains (Les vestiges animaux et humains), par An Lentacker et Anton Ervynck.
      Chapitre 12. Vestiges métallurgiques et éléments de minéro-métallurgie, par André Bazzana et Norbert Trauth.
   - Conclusions, par andré Bazzana.
   - Bibliographie.

40 euros (code de commande : 00748).

 

[MATA HARI (Margaretha Geertruida Zelle, dite)]. HEYMANS (Charles S.) — L'aveu définitif de l'Allemagne sur le rôle de l'Espionne Mata Hari. Paris, Éditions À l'Étoile, 1936. In-8° (120 x 186 mm.) broché, 49 p., exemplaire non coupé et en bon état.


   Ouvrage rare et avec un envoi de l'auteur à Paul Beaupain, directeur du journal L'Étoile belge.



Avertissement au lecteur :
   Cette brochure n'est pas une nouvelle étude sur la trop célèbre Mata Hari. Elle est le complément indispensable de l'ouvrage que M. Charles Heymans, journaliste hollandais, a consacré à la danseuse-espionne.
   Ce complément était nécessaire, car il vient définitivement convaincre de mensonge les milieux militaires et politiques allemands.
   Après avoir nié la culpabilité de Mata Hari, l'avoir entourée de toute une légende de beauté et d'héroïsme, avoir osé la mettre en parallèle avec la pure héroïne que fut miss Cavell, les Allemands ont enfin avoué la culpabilité de la fusillée de Vincennes.
   Quand on a vu les autorités militaires allemandes les plus hautes, et apparemment les plus respectables, affirmer catégoriquement que Mata Hari n'avait jamais été au service de l'espionnage, on demeure révolté de cette impudence germanique.
   Désormais, avec l'aveu de l'Allemagne elle-même, comme l'expose M. Charles S. Heymans, le doute n'est plus permis.
Bibliographie :
   - Kupferman (Fred), Mata Hari : songes et mensonges, p. 152.

18 euros (code de commande : 00741).

 

[PEINTURE FRANÇAISE]. La peinture française. Musée Pouchkine Moscou. Commissaire de l'exposition Irina Antonova. Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 2005. In-4° (222 x 240 mm.) broché, 269 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, édition bilingue (français - anglais), exemplaire en très bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition organisée à la Fondation Pierre Gianadda, à Martigny, du 17 juin au 13 novembre 2005.


Table des matières :
   - Pour notre centième exposition... un demi-siècle plus tard, par Léonard Gianadda.
   - Préface, par Irina Antonova.
   - Le Musée d'État des Beaux-Arts Pouchkine, par Irina Antonova.
   - Collection française du Musée d'État des Beaux-Arts Pouchkine, par Anna Soulimova et Alexeï Pétoukhov.
   - Œuvres exposées, par Anna Soulimova et Alexeï Pétoukhov.

Vendu.

 

[PÉRIER (Odilon-Jean)]. DEFRENNE (Madeleine) — Odilon-Jean Périer. Bruxelles, Palais des Académies, 1957. In-8° (167 x 254 mm.) broché, 467 p., (collection « Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises de Belgique »), exemplaire dédicacé par l'auteur au professeur Maurice-A. Arnould, non coupé et en bon état. 



Compte rendu de Maurice Hougardy :
   La véritable biographie d'un poète, c'est son œuvre, et non tant son œuvre tracée que les éminentes possibilités idéales encloses en la géométrie de son rêve. Dans le cas d'O.-J. Périer, il ne paraît guère possible de dissocier l'œuvre du seul grand rêve initial de sa jeunesse, d'autant qu'il n'y eut pas chez lui de maturité d'âge. Eût-il vécu les temps généralement consentis à l'homme, ce poète n'aurait assurément pas vieilli. Sans doute, son chant intérieur fût-il devenu plus assuré, mais la vision qu'il eût exprimée serait restée celle du début. Ce sont justement ces harmonies exactes, que cherchait le poète entre lui et le monde, qui forment la trame du beau livre critique de Mme Madeleine Defrenne, et l'on doit la complimenter d'avoir redécouvert de tels chemins de pure poésie avec un si sensible scrupule.
   Convaincue que le poète total n'attend pas et que le bilan de sa création future se situe en son âge de raison, elle écoute longuement ce chant d'aube que fut Le Combat de la neige et du poète, et elle restitue les clartés latentes de ce texte aérien, tout surgi d'une sorte de quatrième dimension de la poésie.
   Le Combat, ainsi que les poèmes de La Vertu par le chant et Notre Mère la ville, ce ne sont encore que des « brouillons choisis », mais quels brouillons ! Mme Defrenne a raison d'écrire : « Tandis que le Combat de la neige et du poète traduisait, dans une langue empruntée, une attitude déjà définitive d'O.-J. Périer, pour la première fois, dans La Vertu par le chant, le poète s'exprime à sa manière, manière infiniment riche déjà : elle est tour à tour apprentissage de légèreté, culte du réel dans son abstraction profilée, assouplissement du rythme et angélisme syntaxique. Tout ceci, le poète le poursuit dans une esthétique sans cesse reprise, sans cesse aménagée et aboutit à cette excellence tôt entrevue d'un art poétique sobre, dont un vers, un seul mais essentiel, formule l'exigence absolue : « L'équilibre sans fin d'un poème achevé ».

   
Gide appréciait les dons de ce jeune inspiré, et les vers du Citadin lui plaisaient particulièrement : dans une lettre, dont la transcription textuelle – je pourrais écrire photocopie, mais ce mot me gêne – ornemente l'ouvrage de Mad. Defrenne, le poète des Nourritures terrestres cite le célèbre : « J'aime, et jusqu'aux détours, la route où je m'engage ».
   Voici donc, après l'épreuve de l'effacement qu'on dit inéluctable, la restitution d'Odilon-Jean Périer dans sa dimension et dans une exactitude sans doute définitive. Ce poète avait aussi le sens du dialogue dramatique, voire de l'inventaire romanesque. De la poésie au théâtre, il est vrai, il n'y a souvent qu'un pas, et c'est dans un au-delà poétique que se joue la comédie intitulée Les Indifférents.
   « S'il faut taire dans l'étude d'une œuvre, les balbutiements et les tentatives avortées ; si, fouillant un passé enfantin, l'érudit indiscret ne renforce guère la délectation du lecteur, par contre, l'amateur d'analyse humaine se réjouit de voir un talent inné éclore et, peu à peu, prendre vigueur jusqu'à rendre l'œuvre inévitable ». J'ai tenu de citer ces propos parce que, selon moi, ils éclairent la méthode à laquelle Mme Defrenne a soumis son étude de l'âme et de l'œuvre du poète à qui elle s'est attachée. D'abord, elle possède, à un degré enviable, l'intelligence et l'intuition poétiques. Son livre comporte aussi une somme de jugements de valeur sur l'esthétique du message des poètes. Il est en même temps une enquête psychologique profonde conduite non seulement dans l'univers de Périer, mais encore dans l'infini contexte de la poésie de ce temps. De la sorte, il s'agit ici d'une explication remarquablement motivée du précoce génie d'O.-J. Périer. Mais ce livre convaincra le lecteur que la critique des œuvres poétiques présuppose d'abord une parfaite coïncidence des états de grâce chez le messager et chez le destinataire.



Bibliographie :
   - Hougardy (Maurice), Defrenne (Madeleine). Odilon-Jean Périer, dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1958 - 36-4, pp. 1324-1325.

Vendu.

 

[PICASSO (Pablo)]. RICHARDSON (John)Vie de Picasso. Volume I : 1881-1906. Avec la collaboration de Marilyn McCully. Traduction de William O. Desmond. Paris, Chêne, 1992. In-4° (215 x 265 mm.) sous cartonnage et jaquette parcheminée imprimée d'éditeur, [12], 548 p., nombreuses illustrations en noir.
   Seul tome paru !



Sur le rabat de la jaquette :
   « Mon œuvre est comme un journal », dit un jour Picasso à John Richardson. « Pour la comprendre, tu dois voir comme elle reflète ma vie ». Richardson qui vécut plus de dix ans en Provence non loin de l'artiste, devint un ami proche et un observateur privilégié. L'amitié exceptionnelle qui le lia à Picasso, sa collaboration avec Jacqueline, la veuve de l'artiste, qui lui donna accès à l'atelier du peintre ainsi qu'à des renseignements personnels, lui permettent une compréhension profonde de l'œuvre. Richardson apporte une lumière nouvelle sur les innovations de Picasso, ses obsessions et ses influences, soulignant les liens inextricables entre sa vie et son œuvre.
   Ce volume retrace la vie de Picasso de son enfance à sa vingt-cinquième année. Le livre s'achève alors que le peintre s'apprête à peindre Les Demoiselles d'Avignon. Tout y est : le rôle de son père, les raisons de sa passion pour Barcelone où il devint le héros du modernisme catalan, « la bande à Picasso » à Paris, d'où se détachent les figures de Max Jacob, Apollinaire et Alfred Jarry, entre autres. Richardson nous conduit, sur les traces de Picasso, de la prison Saint-Lazare aux cirques de Montmartre, sources d'inspiration principales des œuvres de sa jeunesse.
   Jamais, sans doute, on n'avait raconté le vrai Picasso avec une telle précision et un si grand souci de le retrouver tel qu'en lui-même, débarrassé des nombreuses légendes et contradictions qu'il avait contribué à forger sur lui-même. Assisté par l'historienne de l'art Marilyn McCully, John Richardson a réalisé ici une somme : autant œuvre d'érudition qu'histoire palpitante, cette analyse artistique et psychologique révèle le génie de Picasso et sa personnalité complexe d'où se dégage un ego démesuré.
   En contrepoint documentaire du texte, une iconographie très riche, 900 illustrations en noir et blanc de l'œuvre de Picasso et de ses contemporains ainsi que des documents d'époque rarement montrés.
   La publication de cette biographie constitue un événement très attendu en France après le succès rencontré aux États-Unis, en Allemagne, en Italie et en Angleterre où il a remporté le prix Whitbread.

20 euros (code de commande : 00715).

 

PICRON (Claudine) — Estampes japonaises des XVIIIe & XIXe siècles dans les collections de la Bibliothèque Royale Albert Ier. Bruxelles, Bibliothèque Royale Albert Ier, 1979. In-4° (185 x 255 mm.) broché, 111 p., 48 planches hors texte en noir, exemplaire en très bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la Chapelle de Nassau, à Bruxelles, du 20 janvier au 3 mars 1979.


Avant-propos :
   Le Cabinet des Estampes possède un fonds de quelques 500 estampes japonaises qui, à ce jour, n'ont été ni exposées ni publiées. La Bibliothèque acquiert, en 1888, quelques œuvres auxquelles s'ajouteront des pièces achetées au début de ce siècle à la galerie Fiévez. Mais la part la plus belle de la collection est due à un legs fait en 1936 par M. Charles de Royer, ancien Conseiller de légation au pays du Soleil levant en 1907 et 1908.
   En 1962, Melle Rose Houyoux (1895-1970), alors conservateur honoraire aux Musées Royaux d'Art et d'Histoire, entreprit un premier défrichement et le classement de la collection qui, jusqu'alors était soigneusement demeurée cachée de la lumière destructrice. En 1977, Melle Claudine Picron, stagiaire au Cabinet des Estampes, reprend et achève le travail et l'idée d'une exposition se précise au fur et à mesure que le classement se poursuit.
   Les expositions, articles ou ouvrages consacrés au Japonisme ou à l'art japonais se sont multipliés au cours des dernières années. Au XIXe siècle, les artistes européens et français plus particulièrement se pénétrèrent à des degrés divers de l'influence japonaise. Face à la peinture occidentale, l'estampe nippone offrait une vision différente du monde. La modernité de ces estampes était double : l'estampe est une image à deux dimensions et l'emploi de la perspective est un emprunt fait aux œuvres européennes alors importées dans les îles nippones ; la forme est dessinée avec clarté et fermeté et est marquée de couleurs mates, sans dégradés – l'emploi de coloris dégradés chez un artiste du XIXe siècle comme Kuniyoshi indique une nouvelle influence occidentale. Le recul du temps aidant, nous pouvons mieux mesurer l'impact de la gravure européenne sur les artistes japonais des XVIIIe et XIXe siècles et l'influence de la chromoxylographie nippone sur les peintres occidentaux. L'engouement suscité au siècle passé par ces « images du temps qui passe » se poursuit aujourd'hui et l'œil admire toujours la vivacité et la fraîcheur de la palette et l'élégance ferme de la ligne.
   En choisissant d'exposer une partie de sa collection japonaise, le Cabinet des Estampes a voulu offrir au public une promenade de ravissement dans un monde parfois libertin, parfois grave tout en souscrivant aussi à une de ses fonctions essentielles : révéler les œuvres de beauté qu'il conserve dans ses collections.

Vendu.

 

[PROUST (Marcel)]. Bulletin Marcel Proust. N° 40 - 1990. Illiers-Combray, Société des Amis de Marcel Proust et des Amis de Combray, 1990. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 207 p., exemplaire en bon état.

 

Sommaire :
   - Avant-propos, par Elyane Dezon-Jones, p. 5.
   - Inédits.
      - Trois billets de Marcel Proust à Céleste Albaret, présentés par Anne Borrel, p. 7.
      - Neuf lettres de Marcel Proust à Henri de Régnier, présentées par David Niederauer, p. 9.
      - Lettre de Robert de Montesquiou à Marcel Proust (1920), présentée par Philip Kolb, p. 24.
   - Études.
      - La neurasthénie entre science et fiction, par Marie Miguet, p. 28.
      - La cathédrale romanesque, par Dominique Jullien, p. 43.
      - Marguerite Yourcenar et Proust, par Marthe Peyroux, p. 58.
      - L'obsession hugolienne de la Recherche, par Françoise Leriche, p. 65.
      - Les lieux amovibles, par Enid Marantz, p. 88.
   - Manuscrits.
      - Les manuscrits de Proust à l'université d'Austin : Répertoire commenté, par Jean-Pierre Cauvin, p. 100.
      - Le destin en éclipse de l'avant-dernier volume d'À la recherche du temps perdu, par Chizu Nakano, p. 108.
      - Les mirages du double. Albertine disparue selon la Pléiade (1989), par Nathalie Mauriac Dyer, p. 117.
   - Bibliographie.
      - Comptes rendus :
         - Richard Bayles : Bricquebec, par Bernard Brun, p. 154.
         - Philip Kolb : Correspondance de Marcel Proust (1918), par Michel Erman, p. 155.
         - Pascal Fouché : Marcel Proust-Gaston Gallimard, Correspondance, par Bernard Brun, p. 156.
         - Les Plaisirs et les Jours (traduction allemande), par Sabine Geisert, p. 157.
         - Antoine Compagnon : Proust entre deux siècles, par Pascal Ifri, p. 160.
         - Dominique Jullien : Proust et ses modèles, par Enid Marantz, p. 162.
         - M. Pejovic : Proust et Dostoïevski, par Clovis Duveau, p. 168.
         - Bulletin d'Informations Proustiennes, n° 20, par Elyane Dezon-Jones, p. 171.
         - Équinoxe, par Shiomi Hara, p. 172.
         - Style, par William Carter, p. 173.
         - De la Fugitive à Albertine disparue (thèse de Chizu Nakano), par Bernard Bran, p. 175.
      - Filmographie, par William Carter, p. 177.
      - Ouvrages reçus, p. 180.
   - Publications, thèses et colloques, p. 181.
      - Colloque d'Illiers-Combray (1989) : Marcel Proust au temps de Jean Santeuil ou l'impossible sevrage, par Martine Sagaert, p. 188.
   - Compte rendu de l'Assemblée générale, p. 199.
   - Nouveaux membres, p. 203.

12 euros (code de commande : 00723).

 

[QUENEAU (Raymond)]. Cahiers Raymond Queneau. N° 24-25. Levallois-Perret, Association des Amis de Valentin Bru, [ca 1993]. In-8° (145 x 205 mm.) collé, 74 p., exemplaire en très bon état.



Sommaire :
   - Le Front National. Lectures pour un front (II), par Raymond Queneau.
   - Saint Glinglin à la lumière d'Hérodote, par Stéphane Bigot.
   - Chapeau !, par Henri Desoubeaux.
   - Les Fleurs... (suite), par Gilbert Pestureau.
   - Petites notes éparses, par Emmanuël Souchier.
   - La 'Pataphysique à l'honneur au Québec, par Jacques Carbou.
   - Échos.

10 euros (code de commande : 00721).

 

[REMBRANDT]. VAN DONGEN (Kees) — Van Dongen raconte ici la vie de Rembrandt et parle, à ce propos, de la Hollande, des femmes et de l'art. Paris, Flammarion, 1927. Mention de 5e mille sur la couverture. In-8° (113 x 191 mm.) broché, 160 p., exemplaire en bon état malgré le petit manque à la couverture.



Extrait du commentaire de la réédition chez Allia, en 2018 :
   Il ne s’agit pas d’une biographie mais plutôt d’une légende. Celle d’un fils de meunier qui part à la conquête de Leyde : peindre, rompre avec un milieu familial rigoriste et accéder à la liberté de la ville, voici ce qui guide le jeune Rembrandt. Bohème vivant parmi « les haillonneux », coureur de jupons, Rembrandt, bientôt marié à Saskia et bourgeois, connaît la malédiction de celui qui finit par réussir, une ascension fulgurante relatée ici au pas de charge.
   C’est aussi le livre d’un artiste sur un autre, un autoportrait en creux. Lorsque cet ouvrage paraît à Paris en 1927, Van Dongen, autrefois figure de l’anarchie montmartroise, pourfendeur de la société bourgeoise, est un portraitiste reconnu. En s’attachant à la figure de Rembrandt, il renoue avec la Hollande de sa jeunesse et sa manière de décrire ce pays est celle d’un peintre. En relatant la vie du grand maître du Siècle d’Or, Van Dongen n’obéit en rien à l’objectivité de l’historien d’art. S’il se glisse dans la peau de Rembrandt, c’est avant tout pour saisir ce qui fut son aspiration véritable : que la vie ne soit pas cette « pauvre chose loqueteuse » mais resplendisse à travers l’art.

13 euros (code de commande : 00754).

 

[SCUFFLAIRE (Andrée)]. Miscellanea Andrée Scufflaire. Bruxelles, Archives et Bibliothèques de Belgique, 1987. In-8° (161 x 245 mm.) broché, 371 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
   Ce volume constitue le tome LVIII, n° 1-2 de la revue Archives et Bibliothèques de Belgique.



Table des matières :
   - Notice biographique, par M. Soenen.
   - The genealogical Society of Utah's Tribute to Andrée Scufflaire on the occasion of her retirement, par T. Powell, M. E. Bell et F. Brouwer
   - Bibliographie d'Andrée Scufflaire.
   - L'utilisation des sceaux dans la chancellerie « judicum curiae regiae » en Hongrie aux XIIIe-XIVe siècles, par I. Bertenyi.
   - The importance of containers for the preservation of paper archives, par A. R. Calmes.
   - El sello en las Cancillerias medievales espanolas segun las Partidas de Alfonso X el Sabio y las Ordenaciones de Pedro IV et Ceremonioso, par C. Crespo Nogueira.
   - Ambition et administration de Charles VII avant son avènement à travers ses sceaux (1417-1422), par M. Dalas-Garrigues.
   - Das grosse Siegel des Kanonissenstiftes St. Ursula zu Köln, par T. Diederich
   - Le colmatage des lacunes des papiers anciens aux Archives Nationales – Automatisation du calcul de la quantité de pâte à papier à utiliser, par L. Favier.
   - Massenrestaurierung – Das Beispiel Bückeburg und die zukünftige Entwicklung, par W. Feindt.
   - Méthodes mécaniques utilisées en France pour la restauration du papier (désacidification, colmatage, doublage), par F. Flieder.
   - Domesday conserved and rebound, 1986, par H. Forde.
   - The application of statistical analysis in evaluation of changes in some properties of aged papers, par J. Hanus et M. Komornikova.
   - Konservierung von Spezialpapieren, par D. Konrad.
   - Les problèmes de la garantie de l'intégrité des documents dans les Archives de l'URSS, par K. V. Krestovskaya.
   - Famous collectors, book collections and the state of the art of preservation of library materials in South Africa, par J. Maree et A. Marais.
   - A proposito del numéro dei sigilli d'oro dell'Archivio Segreto Vaticano, par A. Martini.
   - Il avait trouvé le « moulage inoffensif ». À propos de Henri Gomand (1817-1857), par G. MAY.
   - Measures of control and hygiene of records in repositories, par F. Oprea.
   - L'archivage sur microfilm à codes-à-barres au Parlement européen. La Base ARCO (ARchives Courrier Officiel), par J. Schouller, S. Filling et D. Batazzi.
   - Micrographie et archivistique : vingt ans de coopération internationale, par G. Weill.
   - A guide to the preservation and storage of microfilm, par W. D. Wheeler.

25 euros (code de commande : 00735).

 

SOLLERS (Philippe) — Illuminations. À travers les textes sacrés. Paris, Laffont, 2003. In-8° (135 x 215 mm.) collé, 191 p., illustrations hors texte, exemplaire en très bon état.



En quatrième de couverture :
   Dieu est-il mort ? Demi-vivant ? À naître ? Et si ces trois questions n'en formaient qu'une ?
   Pour y répondre, Philippe Sollers convoque textes, prières, méditations, musiques et poèmes issus de toutes les traditions et de tous les siècles. Jésus côtoie librement Zarathoustra ; Maître Eckhart Tchouang-tseu ; Angélus Silesius Lautréamont ; tous ensemble au Paradis du Verbe.
   Chaque auteur – Rimbaud ou Roumi, Parménide ou Shakespeare – éclaire un chemin d'autant plus étroit qu'il ne s'ouvre jamais que le temps bref d'une illumination.
   Quête du sacré défini sur le mode précis de la révélation, Illuminations se veut un livre d'heures pour temps de détresse : une manière de poser la question ultime : de quelle vérité l'homme est-il capable ? de quelle bonne nouvelle inattendue est-il porteur ?

5 euros (code de commande : 00720).

 

STENDHAL — L'Abbesse de Castro. 38 illustrations de Maurice Leroy. Paris, Albert, 1943. In-8° (195 x 248 mm.) en feuilles, 177 p., illustrations en couleurs, (collection « Les Presses de la Cité »), un des 1000 exemplaires sur Lana à la forme numérotés comportant une suite en noir (n° 135).



Extrait du Dictionnaire des œuvres :
   Lecteur d'anciens manuscrits, Stendhal recherchait dans l'histoire italienne des exemples de cette « énergie » faite de passion et d'instinct, dont il a doté les principaux personnages de ses créations romanesques. À ce point de vue, l'histoire de la Renaissance Italienne offre, en ce qui concerne les figures féminines, tous les éléments pour une reconstitution idéale de cette époque, riche en caractères et pleine de luttes. L'Abbesse de Castro est un exempte typique de ces récits que l'auteur se plaira a intituler plus tard « Chroniques italiennes ». Vers 1528, Hélène de Campireali, appartenant à une illustre famille de la région romaine, est courtisée par Jules Branciforte, fils d'un soldat au service des Colonna. Le père et le frère d'Hélène cherchent dans une embuscade à tuer Jules, mais celui-ci est sauvé par la jeune fille qui admire son courage et accepte de fuir avec lui. Dans un duel, Jules, poussé par les soldats de son père dont il sera bientôt le chef, se venge en tuant Fabio, frère d'Hélène : à la suite de quoi, il doit quitter le pays. Entre temps, la jeune fille a été enfermée dans le couvent de Castro, qui est sous la juridiction de sa famille, et c'est en vain que Jules essaie de l'enlever. Grâce à de nombreux subterfuges, la mère d'Hélène sépare les deux jeunes gens en faisant croire à Hélène que Jules est mort des suites d'une blessure reçue lors d'une tentative de rapt : à Jules, elle raconte qu'Hélène est maintenant mariée. Tandis que, sous un nom d'emprunt, Jules accomplit des exploits au Mexique dans les armées espagnoles, Hélène, que l'ambition dévore, se jette à corps perdu dans les intrigues ; et, quelque dix ans plus tard, pour l'emporter sur les autres dames du couvent, elle se fait nommer abbesse de Castro. Mais à la suite de la liaison qu'elle a avec l'évêque de la ville, elle est enceinte ; elle connaît alors la prison. De retour en Italie, Jules s'efforce de sauver la jeune femme, mais il se heurte a un refus ; certes, Hélène l'aime encore de toute sa fougue et de toute sa passion, mais elle préfère se tuer puisqu'elle ne peut plus se donner pure à son amant, comme au temps heureux de l'adolescence.



Bibliographie :
   - Laffont-Bompiani, Dictionnaire des œuvres, t. I, pp. 2-3.

 

 Vendu.

 

THIRY (abbé M.) — Mariembourg. Notre-Dame de la Brouffe. Bruxelles-Paris, Éditions Universitaires, 1954. In-8° (143 x 193 mm.) broché, XIV, 253 p., illustrations in et hors texte, exemplaire en bon état.



Préface :
  C'est pour moi un véritable plaisir de présenter aux lecteurs un ouvrage décrivant l'histoire d'une dévotion mariale célèbre, composé avec un réel souci critique, et une objectivité au-dessus de tout soupçon.
   Notre-Dame de la Brouffe préside depuis plusieurs siècles à un culte fervent et enthousiaste, né au lendemain des troubles religieux du XVIe siècle. Ce culte surgit vraisemblablement dans le climat de la contre-réforme, qui voulut renouer la tradition séculaire, rejetée par les Protestants, de la vénération de Notre-Dame et des Saints.
   L'auteur du livre est un curé laborieux, qui a voulu consacrer ses rares loisirs à un travail d'ordre historique intense et persévérant. Il a étudié les origines du culte de la Madone mariembourgeoise, ainsi que son évolution, marquée par des moments tour à tour heureux et malheureux, tragiques et même, parfois... un tantinet comiques. Il a poussé ses recherches jusqu'à la préhistoire de la dévotion : la maison des Prémontrés de Vérofle, jadis une dépendance de l'abbaye de Lobbes et signalée déjà au IXe siècle. Il a conduit son exposé jusqu'à l'époque contemporaine, décrivant les faits et gestes des derniers pasteurs de Mariembourg, avec le sentiment de l'ouvrier d'élite qui éprouve un véritable émoi en abandonnant sa table de travail.
   J'ajouterai que le lecteur se méprendrait souverainement s'il croyait ouvrir un livre dévotieux, un ouvrage où la lumière a été concentrée dans une seule direction.
   L'auteur a élargi son horizon. En reconstituant les fastes du sanctuaire marial de la Brouffe, il a apporté une contribution marquante au passé de Mariembourg, la ville-forte construite en 1546, sur une propriété de l'abbaye de Floreffe, par la sœur de Charles-Quint, Marie de Hongrie, pour arrêter la politique expansionniste de la France. Il n'a pas reculé devant l'effort supplémentaire de recueillir toutes les données capables d'expliquer la psychologie peu banale des Mariembourgeois. Résultant d'un brassage continu de diverses nationalités, française, suisse, rhénane, voire italienne, elle se caractérise par un esprit d'indépendance farouche, un sens communautaire très prononcé, un chauvinisme très exaltant.
   L'étude de l'auteur est largement illustrée et s'appuie sur une documentation souvent de première main.

10 euros (code de commande : 00728).

 

TOURNELLE (Henri, pseudonyme de Jules-Henri Lefèvre) — Baltet Père et Fils. Comédie en trois actes. Cuesmes-lez-Mons, Imprimerie Coopérative Ouvrière, 1929. In-8° (128 x 177 mm.) agrafé, 147 p., exemplaire en bon état.



   Contrairement la grande majorité de la production théâtrale d'Henri Tournelle, cette pièce n'est pas écrite en borain mais en français.
Le décor... :
   Un bureau moderne assez spacieux, meublé d'un bureau ministre avec téléphone de table, d'une table à dessiner, de quelques fauteuils, d'un classeur, etc.
   Une cloison, vitrée du lambris au plafond, occupe tout le fond de la pièce et prend jour dans le hall d'une usine. Une porte vitrée, disposée au milieu de la cloison, donne accès aux ateliers.
   À gauche, au troisième plan, s'ouvre le couloir d'entrée du bureau. Une autre porte, située au troisième plan à droite, mène au bureau de la dactylographe. Au lever du rideau Victor Baltet est assis à son bureau. Yvonne Demoulin, prenant des notes, est debout devant lui. André Baltet, leur tournant le dos, travaille à sa table à dessiner qui occupe le côté gauche de la pièce.

9 euros (code de commande : 00719).

 

VAN EECKHOUT (Marie-Thérèse) — Woluwe-Saint-Lambert. Esquisse historique. Préface par Albert Marinus. Woluwe-Saint-Lambert, Moderna, 1953. Grand in-8° (210 x 264 mm.) broché, 214 p., illustrations.



Table des matières :
   - Préface.
   - Introduction.
   Chapitre I : Les origines et les aspects géographiques de Woluwe-Saint-Lambert.
   Chapitre II : Les origines historiques de Woluwe-Saint-Lambert.
   Chapitre III : Les souvenirs du passé.
   Chapitre IV : Le Woluwe-Saint-Lambert d'aujourd'hui.
   Chapitre V : Les noms de rues à Woluwe-Saint-Lambert.
   - Appendice.

15 euros (code de commande : 00727).

 

[VAN GENNEP (Arnold)]. BELMONT (Nicole) — Arnold Van Gennep créateur de l'ethnographie française. Paris, Payot, 1974. In-12 (110 x 180 mm.) broché, 187 p., (collection « Petite Bibliothèque Payot - Science de l'Homme », n° 232), bel exemplaire.
Un ouvrage rare !



En quatrième de couverture :
   Arnold Van Gennep (1873-1957) a laissé une œuvre considérable dont on n'a encore mesuré ni toute l'importance, ni tous les mérites. Il a donné un statut scientifique à l'ethnographie de la France grâce au travail de synthèse qu'il a réalisé dans son Manuel de folklore français contemporain, mettant ainsi un terme à l'ère des « amateurs » dont il avait les qualités, mais point les défauts. Il est aussi l'auteur d'un concept essentiel : celui de rite de passage amplement utilisé depuis en anthropologie sociale. Si, comme il le prophétisait en 1911, le XXe siècle est bien le siècle des sciences ethnographiques de même que le XIXe fut celui des sciences historiques, alors il est permis d'espérer avec lui que l'ethnologie sera « la base sur laquelle se construira une conception philosophique nouvelle de l'humanité ».

Vendu.

 

VANTHEMSCHE (Guy) — Le chômage en Belgique de 1929 à 1940. Son histoire, son actualité. Préface de Mateo Alaluf. Bruxelles, Labor, 1994. In-8° (152 x 215 mm.) broché, 213 p., (collection « Archives du Futur - Histoire »), couverture un peu défraîchie.



En quatrième de couverture :
Le chômage est sans conteste l'un des phénomènes clés de l'histoire du XXème siècle. Au cours des années 1930, les sociétés occidentales furent frappées d'une crise de l'emploi sans précédent. Ce fléau marqua la vie de toute une génération : misère matérielle et psychologique, luttes politiques et changements économiques et sociaux laissèrent des traces profondes. Le chômage des années 1930 reste, à juste titre, un sujet de référence et de réflexion obligé pour tous ceux qui, de nos jours, s'interrogent sur la marche de notre société. De nombreux historiens se sont déjà penchés sur l'évolution et la signification de ce phénomène dans les pays voisins. Cet ouvrage comble une lacune pour la Belgique.
Dans sa préface, Mateo Alaluf, Professeur de sociologie du travail à l'ULB, actualise le propos.

Vendu.


 

 
 La prochaine mise à jour
aura lieu
le mercredi 18 octobre 2023
 

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