MISE À JOUR DU 29 AOÛT 2023
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
[ARDENNE]. L'Almanach des vieux Ardennais. Traditions et
saints de l'été. Bruxelles, Crédit Communal,
1994. In-4° (212 x 297 mm.) broché sous couverture à rabats, 263 p., nombreuses
illustrations en noir et en couleurs, (publication du Musée en Piconrue
(Bastogne), « Art religieux et croyances populaires en Ardenne et Luxembourg »,
n° 9), exemplaire en bon état.
Cet ouvrage a
été publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée en Piconrue,
à Bastogne, en 1994.
Table des matières
:
- Introduction, par André
Neuberg.
1. L'Almanach.
- L'Almanach de
Luxembourg entre cultures traditionnelles et réalités modernes, par
Daniel Droixhe et Nadine Vanwelkenhuysen.
- Le
calendrier des saints et saintes dans les almanachs de Liège et Luxembourg (de
la fin du XVIIIe à 1830), par Paul Lafontaine.
2. L'été
ardennais.
- Les travaux et les jours d'été. Le Luxembourg
rural de 1850 à 1950, par Jacques Charneux.
- Les fêtes
du Seigneur et de ses saints dans la météorologie estivale, par Raymond
Mouzon.
- Des Saints et des plantes, par Anicet
Fraselle.
3. Saints et coutumes de
l'été.
- Juin, juillet, août, septembre par Thierry
Scholtes, Paul Bertrand, Louis Demoulin, Mieke De
Jonghe, François De Vriendt, Albert Doppagne, Louis
Lejeune, Léon Marquet, Antoinette Reuter, Isabelle
Gillet.
4. Catalogue.
- Visage de la sainteté. Les
saints dans l'imagerie religieuse, par Michel Boisdequin.
Index
des saints de l'été honorés dans la province de Luxembourg.
Index des
localités.
Vendu.
[BRUXELLES]. Annales de la Société
Royale d'Archéologie de Bruxelles. Mémoires, rapports et documents. Tome
Trente-et-unième. Bruxelles, Société Royale
d'Archéologie de Bruxelles, 1923. In-8° (190 x 260 mm.) broché, 193 p.,
illustrations hors texte, ex-libris crayonné manuscrit de Louis Monoyer à la
page de faux-tire et timbre à sec du même sur quelques pages, bon
exemplaire.
Ouvrage épuisé au catalogue de
l'éditeur.
Table des
matières :
- Les Frères Jean,
Guillaume et Nicolas de Wespin, suite, par Marguerite Devigne,
p. 5.
- Le dossier d’un candidat au lignage de Coudenberg en en
1752, par Charles Dens, p. 23.
- Une curieuse métamorphose
héraldique, par Niffle Anciaux, p. 28.
- Les bas-reliefs
romans de l'église Saint-Pierre à Lessines, par Henry Rousseau,
p. 35.
- Glanes archéologiques, par J. Claerhout,
p. 57.
- Trouvaille de Melden : grands bronzes de Trajan à
Marc-Aurèle, par J. B. Sibenaler, p. 62.
- Une monnaie de
Numérien, par J. B. Sibenaler, p. 67.
- Le Congrès
Archéologique et la Cathédrale de Tournai, par Paul Saintenoy,
p. 69.
- Servandoni en Belgique, par Paul Saintenoy,
p. 78.
- L'architecte Jean Van Ruysbroeck et le XVe siècle
bruxellois, par G. Desmarez, p. 81.
- Comité d'Études du vieux
Bruxelles.
I. Charles Buls, p. 106.
II. Note sur les travaux
du comité, p. 116.
- Ravinements en Écosse et en France, par G.
Vincent, p. 129.
- La crémaillère articulée de l'âge du Fer,
par C. Dens et J. Poils, p. 134.
- Le costume dans l'Asie
Antérieure ancienne, par Louis Speleers, p. 135.
Vendu.
CARNOY (Marcel) et HALLADE (Jean) — Les batailles de la Somme. En collaboration avec le Secrétariat d'État aux Anciens Combattants, Mission Permanente aux Commémorations et à l'Information Historique. Paris, Éditions Tallandier, 1988. In-8° (190 x 140 mm.), 127 p., illustrations, (collection « Guides Historia / Tallandier »), deux mentions manuscrites à la page de faux-titre exemplaire en bon état.
Sommaire :
I. Histoire des
batailles de la Somme.
- De la Guerre de Cent Ans à la Première Guerre
mondiale.
- Une bataille ... des livres.
- Du monde
entier.
- La grande offensive de juillet 1916.
- « De la
chair contre les balles. »
- La première attaque des
chars.
- La boue.
- Le bombardement de Rancourt en
1916.
- Avant la bataille de Picardie.
- À
l’arrière.
- 1918 : la bataille de Picardie.
- Amiens :
l’exode de mars 1918.
- La Somme libérée.
- Maurepas : un
village fantôme.
- Les stigmates de la guerre dans le département de
la Somme.
II. Itinéraires.
- En marge de notre
itinéraire.
- Circuit des Coquelicots (front anglais).
- La
légende du « poppy ».
- La Vierge penchée
d’Albert.
- Lochnagar crater : la guerre des
mines.
- Thiepval - Memorial to Missing.
- Le caribou du
parc terre-neuvien.
- Le Mémorial sud-africain du bois
Delville.
- Circuit des Bleuets (front français).
- La
percée de Bouchavesnes.
- La prise de Combles.
- Le gros
canon de Chuignes.
- La fin du « Baron Rouge ».
III.
Annexes.
- Les nécropoles : ces lieux de mémoire.
- Les 17
nécropoles françaises des combattants de la Somme.
- Chronologie de la
bataille de 1916.
- Le Secrétariat d’État aux Anciens
Combattants.
Vendu.
CARRAUD (Jypé) et LA GRANGE (John) — Une grenouille dans
le pudding. Paris, La Bruyère, 1950. In-8°
broché, 148 p., couverture illustrée par Ray Ducatez, (collection « La
Cagoule », n° 68), couverture un peu défraîchie.
Une couverture emblématique la collection « La Cagoule » pour un
ouvrage déjanté !
Jean-Pierre
Carraud (1921-1999) était apparenté à Zulma Carraud et à Saint-John Perse, il
fit des études de droit, fut licencié en lettres et compléta le tout par des
études en histoire de l'art, en sociologie et par un diplôme de l'Institut de
criminologie de Paris. Il fut avocat au barreau de Paris avant de se tourner
vers la magistrature.
Il débuta en littérature par un recueil de poèmes
publié à compte d'auteur en 1945 : La Ronde des criminologues, puis se
lança dans le roman policier où il se fit remarquer par son style tout à fait
original pour l'époque. Considéré comme l'« iconoclaste du roman policier », il
prenait plaisir à mettre en scène des situations cocasses et farfelues dans un
style débridé et plein d'humour et de légèreté...
Bibliographie
:
- Mesplède (Claude), Dictionnaire des littératures policières
(éd. 2003), t. 1, pp. 319-320.
Vendu.
[CLERMONT-SUR-BERWINNE]. Clermont-sur-Berwinne. 1230-1980. Clermont-sur-Berwinne, Centre Culturel de Clermont-Elsaute-Froidthier, 1980. In-4° (230 x 286 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 781 p., illustrations en noir et en couleurs, trois cartes volantes à déplier, exemplaire en bon état.
Table des matières :
- Avant-propos.
- Préface.
- Clermont-sur-Berwinne... et
son
histoire.
- Historique.
- Généalogie.
- Architecture
ancienne.
- Clermont... son cadre, son environnement.
- Promenade
à travers Clermont-sur-Berwinne.
- Le
paysage.
- Caractéristiques des sols.
- Évolution
démographique et économique.
- Habitat et
urbanisme.
- Lieux-dits - Voirie - Infrastructure.
- Histoire
de l'agriculture au pays de Clermont.
- Clermont dans la nouvelle
entité communale.
- Clermont... son folklore, ses traditions.
- À
propos des sociétés.
- Art
dramatique.
- Coutumes.
- Les croyances
religieuses.
- Quelques compositions de notre
terroir.
- Dictons.
- Clermont... sa vie
socio-culturelle.
- Vie sociale.
- Vie
culturelle.
- Clermont-sur-Berwinne - Village
fleuri.
- Qualité village.
- Rénovation
rurale.
- Notices historiques sur l'enseignement et le personnel
enseignant des écoles de
Clermont-sur-Berwinne.
- Bibliographie.
25 euros (code de commande : 00642).
[COMMISSION ROYALE DES MONUMENTS, SITES ET FOUILLES].
Bulletin de la C.R.M.S.F. - Tome 21.
Liège, Commission Royale des Monuments, Sites et Fouilles, 2009. In-8° (200 x
249 mm.) broché, 130 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
exemplaire en parfait état.
Table des
matières :
- In memoriam -
Mandature 2002-2008
- Préface, par Robert Tolet et Pierre
Gilissen.
- L'église abbatiale d'Hastière-par-Delà. Histoire et
restauration (1878-1914), par Maud Layeux.
- Les portails de
la collégiale de Dinant, par Virginie Deleau.
- Architecture
ornementale de l'église Sainte-Rolende à Gerpinnes vers 1500. Interprétation et
restitution d'un dépôt archéologique, par Pierre
Anagnostopoulos.
- De Georges Hobé à Francis Bonaert. Un immeuble
de l'architecte Hobé identifié grâce au fonds Bonaert, conservé au Centre
d'Archives et de Documentation de la C.R.M.S.F., par Soo Yang
Geuzaine.
- De la distinction entre biens meubles et immeubles :
impacts sur le système juridique de protection du Patrimoine culturel, par
Pierre Gilissen.
13 euros (code de commande : 00643).
DELATTRE (Achille) — La lutte contre le grisou en Belgique. Préface
d'Armand Halleux. Bruxelles, L'Églantine, 1931. In-8° (135 x 194 mm.)
broché, 253 p., illustrations, couverture un peu défraîchie sinon bon exemplaire
non coupé.
Édition originale.
Table des matières :
- Préface.
- Introduction.
- Les différents
gaz que l'on rencontre dans nos mines.
- Les moyens du passé pour
combattre le grisou.
- Le martyrologe du grisou.
- Comment le grisou
sort-il de la veine ou de la roche.
- Le dégagement instantané.
- Le
grisou est-il inodore ? Sa densité, ses terrains d'action.
- Comment le
grisou peut-il s'enflammer et exploser.
- La force du grisou, sa cruauté,
sa nocivité.
- Le danger des poussières.
- L'atmosphère extérieure
a-t-elle une influence ?
- Le processus de l'aérage des
houillères.
- Le processus de l'éclairage dans les mines.
- Le
processus du minage dans les mines.
- La Station d'essai et l'Institut
National des Mines.
- Les études au sujet des lampes.
- À la
recherche d'un explosif de sûreté.
- Les machines à gaz combustible, les
engins électriques et à air comprimé au fond.
- Les appareils
respiratoires. - Les stations de sauvetage.
- La
réglementation.
a) l'aérage.
b) l'éclairage.
c) le
minage.
d) contre les dégagements instantanés.
e) l'emploi des
machines diverses.
f) les équipes de sauveteurs, les appareils
respiratoires.
g) dispositions diverses.
h)
lampisteries.
- Conclusions.
Vendu.
DE LOË (Alfred) — Étude sur les
mégalithes ou monuments de pierres brutes existant ou ayant existé sur le
territoire de la Belgique actuelle. Par le Baron Alfred de Loë.
Bruxelles, Gustave Deprez, 1888. In-8° (159 x
235 mm.) agrafé, 36 p., exemplaire en bon état malgré des rousseurs,
rare.
Plaquette éditée à l'occasion du
Congrès de la Fédération historique & archéologique de Belgique tenu à
Charleroi, les 5, 6, 7 & 8 août 1888.
Extrait :
Le travail que
nous avons l'honneur de soumettre dès maintenant, sous forme d’un appel à la
discussion, à ceux d'entre nos confrères qui comptent prendre une part active
aux travaux de la première section du prochain congrès, a pour but de produire
un canevas pour l'étude aussi complète que possible des mégalithes ou monuments
de pierres brutes existant ou ayant existé sur le territoire de la Belgique
actuelle.
D'abord et avant tout, il faudra distinguer avec soin, et
éliminer de la discussion les blocs qui sont purement du domaine de la
géologie ; puis indiquer la situation exacte et donner une bonne description de
ceux qui offrent quelques garanties d'authenticité ; examiner s'ils ont fait
partie autrefois d’un système quelconque de pierres levées (dolmen, allée
couverte, alignement, cromlech), ou bien s'ils semblent avoir été toujours
isolés, comme ils le sont aujourd'hui ; voir quelle a été leur nature et le but
réel de leur érection ; en d'autres termes, rechercher si ces pierres se
rapportent uniquement au culte mortuaire, comme on l'a avancé, s'informer si des
fouilles ont été pratiquées autour et sous ces monuments et s'enquérir des
résultats obtenus. Telle est, à notre avis, la façon dont la question doit être
envisagée et traitée.
Nous appelons le concours de tous les amis de
l'archéologie préhistorique pour arriver à élucider ce qui a rapport aux
différents mégalithes que nous citons. La discussion doit faire réformer
beaucoup d'erreurs et condamner définitivement quantité de prétendus monuments,
dont la réputation usurpée doit tomber sous les renseignements que nous
apporteront nos collègues, qui habitent à proximité. D'autres menhirs ou
dolmens, doivent recevoir dans la discussion une sanction légitime parles
renseignements nouveaux et même les recherches que. nous communiqueront nos
amis. Espérons que, sur chaque pierre, un de nos collègues nous dira la vérité
et supprimera les erreurs vulgaires et les racontars.
Après avoir parcouru
et compulsé tous les documents, mémoires, notes, etc., qui ont été écrits sur le
sujet, mis à l’épreuve la complaisance de maints confrères, auxquels nous nous
empressons d'offrir ici nos meilleurs remerciements, nous sommes parvenus à
dresser la liste des localités où des mégalithes ont été
signalés.
Malheureusement nous avons la conviction, et la plupart des
géologues partageront notre manière de voir, que les huit-dixièmes des menhirs
connus sont sujets à caution et n'ont d'archéologiques que leurs légendes.
L’esprit du vulgaire est resté frappé en présence de ces masses colossales,
déposées là comme par enchantement, dans toutes les positions, d'ou les fables
et les légendes.
Toutefois, à côté de ceux-là il y en a quelques-uns dont
l'authenticité ne peut être révoquée en doute.
Vendu.
DIEU (Ovide) — Héna. Comédie
héroïque en trois actes en vers. Créée au
Théâtre Albert Ier, à Paris, le 5 novembre 1929 ; représentée sur la scène du
Théâtre Royal du Parc, à Bruxelles, le 29 novembre 1929, et successivement sur
plusieurs grandes scènes belges ; créée à la radio, par le poste de Paris
P.T.T., le 10 janvier 1936. Paris, Éditions de la
Maison des Intellectuels, 1937. In-8° (185 x 265 mm.), 138 p., quelques
illustrations hors texte, bien complet du feuillet d'errata, un des 125
exemplaires numérotés sur Featherweight (n° 26), en grande partie non coupé.
Une des œuvres dramatiques les plus
marquante de l'auteur né à La Bouverie en 1883 et mort à Mons en
1950.
Extrait de la notice de
Jeannine Abrassart :
La scène se passe en 1691, la veille du siège de
Mons par Louis XIV ; la plupart des Montois sont favorables aux assaillants,
contre l'occupant espagnols ; Héna, épouse d'un capitaine montois, symbolise à
la fois la fidélité au Hainaut (et à la Wallonie, à la Belgique) et
l'attachement profond à la France.
Extrait de La Gazette de
Charleroi :
Héna est une pièce vraiment bonne et qui
dépasse de loin la moyenne de la production théâtrale, même française,
d'aujourd'hui. Les vers sont de bonne frappe, qui rappellent tour à tour la
délicatesse raffinée d'un Albert Samain ou la fantaisie et l'aisance verbale
d'un Edmond Rostand.
Héna est tout un symbole, et si l'auteur de ce
noble cantique à la France a su se garder de toute attaque, voire même de toute
allusion qui pût être mal interprétée par quiconque, on n'en comprend pas moins
que la femme du capitaine d'autrefois, qui resta fidèle à son mari, représente
la Wallonie d'aujourd'hui, qui entend rester fidèle à la Belgique, mais professe
pour la France une admiration, un amour à quoi la prédisposent sa langue, sa
culture et ses affinités raciques. Admirablement conçue et présentée, cette
allégorie si vraie et si juste fut aussi admirablement interprétée par des
acteurs excellents.
Bien que très simple, l'action ne languit pas un seul
instant et le deuxième acte, notamment, qui est pourtant le moins mouvementé,
n'en est pas moins plein de vie et tout rempli de scènes émouvantes et finement
nuancées.
Bibliographie :
- Abrassart (Jeannine), Lettres
lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise, t. I, pp. 354-356.
Vendu.
[DOUR]. Amis de Cocars. Annales n° 3. Dour, Les Amis de Cocars à Dour, 1983. In-8° (155 x 229 mm.) collé, 95 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
- L'affaire du
Passe-tout-Outre, par Charles Cambier, illustrations de Jacques
Masy.
- La bataille pour le Pont Rouge. Un conte tiré de « la
Haine », par Charles Hubert.
Vendu.
[FÉNELON (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit)]. COLIN (Edmond) — Connaissance de Fénelon. Essai. Préface de Henri Jenny. Bruxelles, Louis Musin, 1972. In-8° (190 x 240 mm.) broché sous couverture à rabats, 103 p., illustrations hors texte, exemplaire en bon état.
Avec une chaleureuse dédicace de l'auteur à Louis Carion.
Table des
matières :
- Prologue.
- Préface, par Henri Jenny, archevêque de
Cambrai.
I. Château ancestral en Dordogne.
II. Les origines.
Fénelon : préambule biographique.
III. Les influences. Panorama des
événements historiques.
IV. La voie.
- Itinéraire qui a déterminé
sa carrière.
- Ses missions et sermons.
- Son œuvre écrite,
analyse et commentaires.
V. Traité de l'éducation des filles.
VI.
Préceptorat. Éducation du Duc de Bourgogne :
- Première phase : Fables
et contes.
- Deuxième phase : Dialogue des morts.
- Troisième
phase : la maturité, Télémaque.
VII. Traité de l'existence de Dieu &
Lettres spirituelles.
VIII. Traité sur le ministère des pasteurs &
Lettres sur l'autorité de l'Église.
IX. Le quiétisme - Madame
Guyon.
X. Maximes des saints & différend Bossuet-Fénelon.
XI.
Devoirs de la royauté - Lettre à Louis XIV.
XII. Plan de gouvernement -
Tables de Chaulnes.
XIII. Lettre à l'Académie.
XIV. Cambrai :
Archevêché - Colfontaine (Pâturages-Eugies) - Meslin-l'Évêque-lez-Ath.
XV.
Conclusions.
Vendu.
[FOLON
(Jean-Michel)]. Folon. La vie est un
voyage. Par Marcel van Jole, Adolf Neetens &
Jean-Michel Folon. Eupen - Bruxelles, Grenz Echo - Luc Pire, 1999. In-4°
(250 x 330 mm.) broché, 79 p., nombreuses illustrations, exemplaire en très bon
état.
Ce volume propose, d'une part,
des rencontres et entretiens avec Jean-Michel Folon par les auteurs précités et,
de l'autre, le récit par Folon de ses sources d'inspiration, de sa manière de
travailler de ses rencontres avec les artistes et écrivains de son temps
(Georges Simenon, Woody Allen, Ray Bradbury, Jorge Semprun...) mais aussi les
écrivains qu'il a illustrés.
Introduction :
Jean-Michel Folon
est né à Uccle en 1934. Il étudie tout d'abord l'architecture (il en reste
toujours des traces), mais le dessin pour le dessin le possédait et le possède
toujours. À l'âge de 21 ans, il part pour Paris (Bougival) où cinq ans durant,
il va dessiner obstinément.
À Paris, il ne connaît d'abord pas le succès.
Il envoie alors quelques dessins aux revues américaines Horizon,
Esquire et au New Yorker qui, toutes, les publient sans même
l'avoir rencontré.
Time, Fortune et Atlantic Monthly
suivront. Entre-temps, Paris aussi le convoite et va lui montrer son estime
(Pavillon français à la Triennale de Milan et Galerie de France).
Les
expositions se succèdent notamment à New York (Metropolitan), Tokyo, Osaka,
Paris (Musée des Arts Décoratifs), Bruxelles (Musée Royal d'Art Moderne), Milan,
Chicago, Rotterdam (Musée Boymans-Van Beuningen), Antibes (Musée Picasso),
Buenos Aires (Museo de Bellas Artes), Venise (Musée Correr), etc.
Il est
sélectionné pour la 35ème Biennale de Venise et pour la Biennale de Saô Paolo de
1975 où il remporte le Grand Prix.
Le champ d'action de Folon ne connaît
pas de bornes : il est dessinateur, peintre, aquarelliste, graveur, lithographe,
produit des aquatintes depuis 1981, sculpteur (il travaille le bois d'abord, le
bronze et le marbre ensuite), illustrateur de livres, concepteur de tapisseries
(entre autres une de 80 m² pour le Palais des Congrès de Monaco), d'affiches
(magistrales et innombrables, notamment pour la Déclaration Universelle des
Droits de l'Homme pour l'Organisation des Nations-Unies, pour Amnesty
International, pour le Bicentenaire de la Révolution Française, plusieurs pour
Unicef). Il réalise des films et des dessins animés, exécute des décors d'opéra
et de théâtre (à Paris, à Venise et à Rome), élabore des mosaïques et compose
des vitraux.
Ce n'est pas une assertion fantaisiste d'ordre littéraire de
prétendre que pour certains, la création artistique est une tâche primordiale,
qui couvre les domaines les plus appréciables de la vie. Celui qui, comme Folon,
éprouve le besoin de formuler sa vision esthético-picturale de la vie ou sa
philosophie à ce propos, ressent la nécessité d'une technique individuelle pour
fixer les images, les idées ou les motifs émotionnels éclos dans son propre
esprit.
Un dessin, une aquarelle, une gouache, un pastel, une aquatinte de
Folon vont générer une triple expérience : visuelle, intellectuelle, mais
surtout émotionnelle.
Vendu.
[FORAIN (Jean-Louis)]. BORY (Jean-François) — Forain. [Paris], Veyrier, 1979. In-4° (215 x 280 mm.) broché, 126 p., très nombreuses illustrations en noir, couverture défraîchie.
En quatrième de couverture :
Dès 1885, lorsqu'on demandait à Forain où il exposait, il
répondait invariablement « Dans les kiosques ! ». Il voulait dire : dans la rue.
C'est que Forain, à cette époque, était célèbre : pas un journal satirique qui
n'ait publié ses dessins, pas un directeur de revue qui ne sollicite une
couverture de sa main. Par cette réponse quelque peu sarcastique, ce Champenois
né à Reims en 1852 dans une modeste famille, entendait faire savoir
qu'originaire du peuple, il restait proche de lui.
Issu du peuple, certes,
mais devenu satiriste de droite, et des plus féroces dans une période politique
troublée. Anti-dreyfusard redoutable, c'est ainsi qu'au moment de « l'affaire »,
il créera avec son ami Caran d'Ache, Psst..., petit journal dont la cible
principale est Zola et qui s'arrêtera à la fin du procès, en 1899, après 85
numéros. Quelques années plus tard, Caran d'Ache, « assagi », aura comme tous
les grands dessinateurs de l'époque, « son » numéro spécial de l'Assiette au
beurre. Forain, jamais !
Et pourtant, son œuvre de caricaturiste est
immense. Elle témoigne incontestablement d'une époque, elle en dénonce tous les
scandales. Elle est si omniprésente qu'elle occulte, en quelque sorte, son œuvre
de peintre et de graveur, pourtant considérable. C'est de cette dernière que
l'album Forain donne un aperçu, révélant autant le trait étonnamment
pré-chavalien du dessin que la virtuosité et l'universalité acquise par
l'artiste dans le travail sur cuivre.
Artiste adulé par le Paris de la
Belle Époque, ami de jeunesse de Rimbaud, de Degas, puis d'écrivains comme
Huysmans – dont il illustra plusieurs livres, notamment Marthe, Forain
mourra en 1931, à l'âge de 79 ans, laissant une œuvre d'une diversité
infinie.
8 euros (code de commande : 00653).
FRANK (Waldo) — City Block. Traduit de l'anglais par Pierre Sayn et André Cuisenier. Paris, Librairie Gallimard, 1925. In-8° (122 x 188 mm.) broché, 223 p., exemplaire numéroté sur vélin (n° 263).
Édition originale de la traduction.
Avertissement des traducteurs
:
On appelle Bloc, à
New-York, la portion de rue que découpent, à angle droit, deux
avenues.
C'est un de ces Blocs – avec sa chaussée, ses trottoirs et sa
double rangée de maisons vis-à-vis – qui donne son titre au présent livre, et
leur unité à ses histoires.
Il offre un raccourci de New-York. Sous le
soleil « pathétique » de juin ou par les nuits bleutées d'hiver, il prend
successivement toutes les teintes, et dans le fracas du chemin de fer aérien,
des tramways et des voitures, il brasse une lourde masse humaine. Irlandais,
Tchèques, Juifs, Polonais, Allemands, Espagnols, Italiens et nègres y
apparaissent, tels que les a façonnés le puissant génie de la ville : rouages
d'un mécanisme implacable et immense où peu à peu s'écroulent tous les rêves,
êtres à la dérive qui s'abandonnent aux hallucinations et aux brèves amours,
somnambules qui viennent se heurter au meurtre et au suicide.
City
Block exprime ces angoisses de la chair et de l'âme, comme a pu les
connaître un homme composite et frémissant à l'image de sa ville : Américain
mais Juif et Méditerranéen, et trait d'union, ainsi que New-York, entre l'Europe
et le Nouveau Monde.
City Block est, comme il l'assure, un
organisme. Il n'y a pas seulement, entre ses quatorze histoires, une communauté
de lieu, de temps, de personnages, une symétrie de thèmes ou de titres : une
nécessité interne les relie, exigeant qu'elles soient lues dans l'ordre. Un même
mouvement les emporte, qui s'accélère à partir de Jean-Baptiste, pour
nous précipiter dans un monde de visions : les personnages, pris dans le
tourbillon de la ville et du livre, sont de plus en plus incapables de réagir
normalement et, indifférents au réel, deviennent compagnons de
folie.
City Block nous montre, dans les profondeurs de leur âme, la
genèse et la succession de leurs pensées. C'est en effet, selon un mot favori de
son auteur, un livre « sphérique », où l'on passe brusquement d'un geste ou d'un
dialogue à une hallucination, de la surface des choses à leur intérieur, où l'on
est entraîné tour à tour dans tous les sens, et comme dans toutes les dimensions
du réel. Il en résulte une allure heurtée, cinématographique, du récit. Le
lecteur, familiarisé par de récents exemples, s'y conformera aisément. Nous lui
signalons seulement deux particularités : l'emploi fréquent (toujours annoncé,
topographiquement, par un tiret) du monologue intérieur, et la forme rythmée que
prend soudain ce monologue intérieur à certains moments d'exaltation ou de
rêve.
Vendu.
HARROY (Jean-Paul) — Afrique terre qui meurt. La dégradation des sols africains sous l'influence de la colonisation. Bruxelles, Marcel Hayez, 1944. In-8° (168 x 260 mm.) broché, X, 557 p., une carte hors texte à déplier in fine.
Exemplaire enrichi de la reproduction, sur papier rose, de cinq feuillets manuscrits d'un article, daté du 1er juin 1950, que le grand naturaliste montois Jean Houzeau de Lehaie a consacré au livre de Jean-Paul Harroy.
Extrait de l'article d'Auguste Chevalier :
Afrique terre qui meurt.
C'est ce titre angoissant qu'un savant belge, M. J. P.
Harroy, directeur de la fondation pour favoriser l'étude scientifique des parcs
nationaux du Congo belge, donne au beau livre qu'il vient de publier. Dans cet
ouvrage, il dénonce l'appauvrissement rapide de l'Afrique sous l'influence de la
colonisation ; il pousse un cri d'alarme que tous les naturalistes et amants de
la nature sauvage entendront. Il montre avec quelle rapidité disparaissent les
forêts vierges, la raréfaction, sinon la disparition proche, des plus beaux
représentants de la faune africaine dont certains comme l'okapi, les zèbres, les
gorilles datent probablement de l'époque tertiaire. Mais aussi la terre
s'appauvrit rapidement et s'achemine, dans les régions de savanes, vers le
désert. Il estime que si des remèdes ne sont pas apportés rapidement à cet état
de choses, l'Afrique ne sera bientôt plus en état de nourrir ses populations
autochtones. Depuis longtemps déjà un grand nombre de naturalistes et de
techniciens de l'agriculture coloniale et de la sylviculture se sont émus de cet
état de choses, mais jamais un si grand nombre d'arguments n'ont été réunis pour
montrer l'étendue du mal déjà accompli et l'urgence d'y apporter des
remèdes.
Nous sommes loin des affirmations de nombreux hommes politiques
« européens », ignorant tout de l'Afrique et assurant avec désinvolture que le
continent Noir est un pays d'une richesse inouïe devant suffire à la prospérité
d'une Europe surpeuplée, à la condition bien entendu de faire des Noirs, comme
le voulaient les Allemands, des sortes d'esclaves au service de la race
aryenne.
Non, l'Afrique est un continent pauvre. Elle est pauvre en
ressources naturelles, elle est pauvre en sols fertiles, elle est pauvre en
hommes, parce qu'elle ne possède pas des terres de pullulement comme il en
existe en Extrême-Orient. Et cette pauvreté s'est encore considérablement accrue
depuis l'arrivée des Blancs parce qu'ils n'ont pas su implanter jusqu'à ce jour
des procédés d'agriculture rationnelle. Ils ont fait plus de destructions que de
choses utiles.
« La colonisation blanche correspond le plus souvent, écrit
notre auteur, du moins en Afrique intertropicale, à une opération de mise en
valeur dont la plupart des acteurs n'effectuent sur place que des séjours
temporaires avec l'idée dominante d'y accumuler des biens et des profits pour en
jouir dans leurs patries respectives. » Envisagée sous cet angle, l'activité du
colonisateur, quelles que fussent la probité et la bonne volonté de celui-ci,
devait fatalement conduire à une forme d'économie amputée du souci de maintenir
constant le taux de productivité des ressources naturelles.
Les
autochtones de la forêt vierge et de la brousse, avant notre arrivée, étaient
beaucoup plus ménagers que nous de la terre africaine et ils l'exploitaient avec
leurs méthodes primitives sans l'appauvrir démesurément.
Depuis des
millénaires ils pratiquaient le nomadisme agricole. Quand le sol a été cultivé
deux ou trois ans de suite, ils vont plus loin afin de ne pas l'épuiser
complètement. Ils le laissent se reposer pendant une dizaine d'années au moins.
La végétation forestière ou la brousse se reconstitue progressivement et grâce à
ces jachères de longue durée, une certaine fertilité est maintenue. On ne
revient cultiver sur le même emplacement que quand l'humus est réapparu et que
la végétation ligneuse est reconstituée. Les cultivateurs Noirs doivent donc
avoir à leur disposition de vastes territoires de parcours cultivables. Pour
cultiver 100 ha. seulement il faut en défricher 1000 en dix ans. Les villages de
culture sont ainsi en continuel déplacement. On a pu dire avec raison que les
Noirs pratiquent une agriculture nomade ou transhumante. C'est ce qui explique
que dans les pays où on pratique ce système agraire, la population rurale est
toujours peu dense. Elle doit avoir à sa disposition une quantité de terres
cultivables très supérieure à celle effectivement cultivée. Il existe ainsi un
point d'équilibre entre les surfaces disponibles et les surfaces cultivées
représentant une proportion maximum au delà de laquelle le maintien de la
fertilité n'est plus assuré. Alors le sol va en se dégradant, l'érosion
intervient, les terres sont décapées, la nitrification ne se fait plus, les
récoltes sont lamentablement faibles. En obligeant les indigènes à cultiver,
pour produire des matières d'exportation, des terres plus étendues qu'autrefois,
sans améliorer les techniques, on a écourté la durée des jachères et on a amené
ainsi un déséquilibre entraînant l'appauvrissement des terres. Les habitudes
ancestrales des Noirs nées empiriquement ou plutôt résultat de longues
observations et méditations transmises par tradition avaient donc leur raison
d'être. En laissant reposer longuement les terres après quelques récoltes, on
pouvait les utiliser indéfiniment à longs intervalles sans appauvrissement.
L'indigène avait une récolte annuelle assurée, en se déplaçant, récolte peu
massive (il ne pratique pas la fumure), mais suffisant à ses besoins. Un des cas
les plus frappants de la dégradation des sols causée par l'extension des
cultures indigènes, est la stérilisation complète survenue depuis 20 ou 30 ans
dans la partie N W du Sénégal, ruine provoquée par la culture des arachides,
renouvelée trop fréquemment sur les mêmes terres. Des milliers de km² de sols
sont ainsi épuisés pour de longues années ou même peut-être pour toujours. On
assiste ainsi à une désertification du pays entraînant l'assèchement et aussi
une dégradation du climat qui a tendance à devenir plus sec et plus
aride.
Il n'est pas jusqu'à l'introduction de la charrue substituée à la
houe indigène qui n'ait eu souvent des conséquences néfastes. La multiplication
des charrues fait cultiver des étendues plus grandes non encore reposées mais on
n'améliore pas la préparation du soi. La charrue est simplement un moyen de
cultiver plus, tout en fournissant un effort physique moindre.
Ce ne sont
pas les méthodes indigènes qui détruisent la fertilité et amènent le désert peu
à peu. C'est la colonisation qui est en défaut. Jusqu'à présent elle a tendu à
augmenter la production agricole sans améliorer les techniques. L'accroissement
de la production a été obtenue jusqu'à ce jour par une simple augmentation des
surfaces cultivées, jamais par l'augmentation des rendements.
M. Harroy
passe encore en revue un grand nombre d'autres causes d'appauvrissement de
l'Afrique occasionnées par une colonisation imprévoyante : les feux de brousse
si nuisibles se sont multipliés ; chez les populations pastorales, les troupeaux
sont souvent considérablement accrus et comme les pâturages n'ont pas été
améliorés, il y a, comme on dit, surcharge, « overstocking » ; le pâturage passe
par des cycles de dégradation.
La déforestation de la grande sylve a aussi
des conséquences néfastes. La forêt vierge ne couvre qu'un secteur faible dans
la zone équatoriale. Déjà à la Côte d'Ivoire la forêt dense est très morcelée.
Les beaux animaux de la brousse se raréfient et certains sont près de
s'éteindre. Il y a bien des règlements de chasse mais on ne les respecte pas. Au
Soudan, le grand et magnifique élan de Derby de Haute Guinée est presque
disparu, les girafes se raréfient, sur les territoires français d'Afrique
centrale, les rhinocéros encore assez communs dans le bassin du Chari lors de
notre expédition de 1902- 1904 sont presque anéantis.
Enfin, l'auteur
s'élève aussi contre l'hyperdéveloppement des plantations européennes. Le plus
souvent l'Européen s'établit colon avec l'unique désir d'amasser rapidement des
richesses. Il veut produire vite et beaucoup sans se préoccuper des lendemains.
C'est un des aspects du colonialisme qui a fait tant de mal partout depuis la
découverte des terres tropicales.
En Europe, le cultivateur est ménager de
la terre qu'il exploite.
Dans un dernier chapitre, l'auteur examine tous
les remèdes à la situation tragique qu'il a dénoncée. En premier lieu il faut
instruire le paysan Noir, améliorer ses techniques, transformer sa vie
matérielle et sociale et le protéger contre les coercitions exercées par
certains Européens. Il faut aussi instruire ceux-ci car ils sont souvent fort
ignorants en ce qui concerne la biologie des plantes et les moyens de lutter
contre l'appauvrissement des sols et la dégradation du couvert végétal. Dans
leurs cultures ils opèrent trop souvent à tâtons et ils veulent tirer de la
terre plus qu'elle ne peut donner. C'est toute l'agriculture coloniale qu'il
faut améliorer. Pour cela il convient d'étendre le champ des recherches
scientifiques déjà entreprises dans les multiples branches du savoir
moderne.
Il faut par tous les moyens lutter pour que la maladie dont
souffre l'Afrique puisse être combattue avec succès. L'appauvrissement de la
fertilité de l'Afrique, la dégradation des sols, la destruction de sa flore et
de sa faune sont des calamités de portée générale qu'il appartient aux Etats
souverains de maîtriser dans l'intérêt général. Ce sont les États souverains qui
ont le devoir impérieux de redresser les erreurs commises sans bénéfice pour
personne et au besoin déterminer l'acceptation de sérieux sacrifices individuels
immédiats nécessaires à la sauvegarde d'intérêts supérieurs futurs. Les grands
travaux de reboisement, d'irrigation, de lutte contre l'érosion relèvent du
domaine de l'autorité supérieure nationale s'ils ne peuvent se hisser jusqu'au
niveau de la coopération internationale.
Bibliographie
:
- Chevalier (Auguste), Afrique terre qui meurt, dans Revue
internationale de botanique appliquée et d'agriculture tropicale, 26e année,
bulletin n° 279-280, Janvier-février 1946. pp. 51-54.
Vendu.
[HEERE (Lucas d')] — L'Entrée magnifique de Monseigneur François filz de France, frère unique du Roy, par la grâce de Dieu Duc de Lothier, de Brabant, d'Anjou, d'Alençon, etc., Comte de Flandre, etc. faicte en sa métropolitaine et fameuse ville de Gand, le XX d'Aoust, Anno 1582. Gand, Annoot-Braeckman, 1841. [A Gand, / Chez C. Annoot-Braeckman, Imprimeur-Éditeur / 1841.] In-8° (140 x 186 mm.) sous cartonnage jaune d'éditeur, [2 (titre, justification du tirage)], 38 p., tirage limité à 50 exemplaires numérotés, celui-ci est l'un des 36 sur papier vélin superfin (n° 50), ex-libris Le Tellier, couverture légèrement défraîchie (manques au dos) et quelques rousseurs.
Il s'agit de la réimpression de l'ouvrage paru à Gand, chez Cornille de Rekenare, en 1582.
Extrait de la postface
d'Auguste Voisin :
Le
libretto que reproduisent aujourd'hui, avec une sévère fidélité, les
presses de M. Annoot-Braeckman, est une de ces raretés qui se paient au poids de
l'or et que le bibliophile, comme l'ami de nos vieux souvenirs historiques, est
heureux et fier de posséder dans sa collection. En effet, ce n'est pas seulement
un livre rare, que l'on conserve avec respect, soit pour la date de son
impression, soit pour le nom de son imprimeur ; c'est encore une production qui
nous dépeint avec naïveté les mœurs de nos bons ayeux et leur magnificence dans
les solennités publiques, même au milieu des malheurs d'une guerre civile et
religieuse. Mais combien en est-il parmi nos amateurs les plus riches en ce
genre d'ouvrages, et même parmi nos dépôts publics, qui puissent vous montrer
avec un certain orgueil de possesseur cet introuvable opuscule ? Nous avouerons,
nous, que nous n'en connaissons pas deux : car notre bibliothèque royale n'en
possède que la relation flamande.
Notre célèbre Lucas de Heere, distingué
et comme peintre et comme poète flamand, et dont notre savant ami M. Ph.
Blommaert prépare une biographie complète, est, croyons-nous, l'auteur de cette
description de l'entrée du duc d'Anjou à Gand. L. de Heere n'est guère connu
jusqu'ici comme poète français, et cependant il s'est exercé dans la langue de
Marot, dont il avait traduit les psaumes en vers flamands. Homme de génie, dès
l'âge de vingt-cinq ans, il avait été passer plusieurs années à Paris et à
Fontainebleau, où il fut appelé par Catherine de Médicis pour y exécuter les
cartons de précieuses et magnifiques tapisseries, et il n'est pas étonnant qu'il
ait acquis assez de connaissance du français, pour s'essayer aussi dans cette
langue. La bibliothèque de l'université de Gand possède depuis quelque temps un
Dictionnaire fort curieux Francois-Flamen, recueilli et mis en lumière
par Jean Taye, maistre d'escole francoise, et imprimé à Gand, chez Corneille de
Rekenare, 1582, in-4°, bien que le titre porte chez Jean de Salençon.
L. d'Heere qui paraît avoir entretenu avec C. de Rekenare des relations d'amitié
assez intime, a fait insérer, au verso du titre de ce dictionnaire, une
ode, signée par lui.
Vendu.
[KEATS (John)]. ERLANDE (Albert) — La vie de John
Keats. Paris, Librairie Gallimard, 1928. In-8° (123 x 188 mm.) broché,
277 p., (collection « Vies des Hommes Illustres », n° 20), décharge d'adhésif à
la queue, exemplaire dédicacé par l'auteur à Elvire et Max
Sauvan.
Exemplaire du Service de
Presse.
À propos des dédicataires, on peut lire dans le numéro du 20 juin 1908 (p. 3), du journal Le Grand Écho du Nord de la France : « Le 8 juillet, sera célébré, au château de Merbes (Namur), le mariage de Mlle Elvire Marquet, fille de M. Georges Marquet, directeur général de la Société des Bains d'Ostende, avec M. Max Sauvan, fils de M. Honoré Sauvan, maire de Nice, sénateur des Alpes-Maritimes. »
Extrait
de l'article d'Edmond Jaloux :
Je ne sais pas de lecture plus
passionnante que la biographie des poètes. Il semble, en effet, que leur vie
soit différente des autres existences humaines ; ils ne vivent pas exactement
pour leur propre compte, niais afin de puiser dans leurs émotions et leurs
expériences un aliment spirituel qui sera donné à tous. Ils souffrent les
souffrances communes, et plus intensément peut-être que quiconque, mais avec eux
tout prend une valeur légendaire ; tout devient mystère et symbole. Ils baignent
naturellement dans un élément moral qui nous est invisible. Les moindres
anecdotes, les moindres rencontres prennent alors une valeur secrète. Et comme
ils sont clairvoyants, les incidents de leur destinée nous offrent de
merveilleuses leçons psychologiques. Quelles prodigieuses biographies que celles
de Villon, de La Fontaine, de Vigny, de Nerval, d'Alfieri, de Leopardi, de
Cervantès, de Holderlin, de Hebbel, de Rilke, d'Edgard Poe, de Charles Lamb, de
Cooper, de lord Byron, de John Keats enfin, que M. Albert Erlande nous donne
aujourd'hui.
Il serait à souhaiter que, puisque la mode est aux
biographies, on nous présentât pourtant des biographies de poètes ; mais les
trois quarts des grands poètes – surtout étrangers – étant inconnus du public,
les éditeurs craignent la mévente : ne la rencontrent-ils pas plus sûrement en
publiant tant de mauvais romans qui s'accumulent sur le marché et dont il faut
bien dire que la plupart ne saurait intéresser personne ?
Si l'on songe
aux hommes qui ont atteint le plus haut ciel de la poésie, le nom de John Keats
est un des premiers qui nous vient à l'esprit. Cet enfant, mort àvingt-quatre
ans, a laissé aux lettres anglaises quelques-uns des plus beaux vers et dés plus
grandioses visions qu'elles aient connus depuis Shakespeare. L'alliance du
sentiment poétique du monde et de la perfection plastique et musicale a été
atteinte par lui d'une façon tout à fait exceptionnelle. L'Ode au
Rossignol, l'Ode à l'Automne, l'Ode à une urne grecque,
certaines paroles d'Hypérion ou d'Endymion vous plongent dans un
état d'enchantement véritable, comme l'Epipsychidion ou certaines pièces
brèves de Shelley. Ce sont à la fois de mystérieuses images et de mystérieux
sentiments unis par les caprices de l'esprit dans une musique parfaite qui
laisse entrevoir, à travers des portes d'or, les mirages d'un Paradis perdu ;
l'aspiration au bonheur et la mélancolie de ne l'imaginer que par la poésie, la
perception cosmique des plus hauts problèmes de la destinée, voilà ses thèmes
essentiels. L'intelligence la plus lucide y atteint à des intuitions géniales au
milieu d'une brume opiacée ; la nature y chante un chant que les hommes
n'avaient pas encore entendu ; le retentissement sonore des vers ouvre en nous
des perspectives inconnues de tristesse, d'amour et de joie.
Season of mists and
mellow fruitfulness
Close bosorn frîend of the maturing
sun...
Rarement l'amour éperdu de
la beauté n'a touché un homme aussi profondément que John Keats ; il n'a
littéralement vécu que pour elle, et avec une telle intensité que cette vie si
brève, quand nous en lisons le récit, nous donne l'impression d'une très longue
lutte, d'une très longue existence.
Demandons-en à M Albert Erlande les
épisodes frappants. Contrairement à la plupart des biographies qui paraissent,
le livre de M. Erlande est très bon ; et il est très bon parce qu'il n'est pas
improvisé. Beaucoup de biographes traitent le sujet, qui leur est demandé ou
qu'ils offrent eux-mêmes, comme une besogne quelconque ; ils la bâclent et la
présentent ainsi au public. M. Albert Erlande, lui, a vécu dans l'admiration et
l'intimité spirituelle de Keats depuis son adolescence ; et il a écrit son
livre, avec amour, avec pitié, avec reconnaissance.
Bibliographie
:
- Jaloux (Edmond), La vie de John Keats, par Albert Erlande,
dans Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, n° 306 - 25
août 1928, p. 3.
Vendu.
KIRKEBY (Per) — Manuel.
Traduit du danois par Inès Jorgensen. Paris,
Paris Musées, 1998. In-8° (158 x 224 mm.) broché sous couverture à rabats,
191 p., quelques illustrations en couleurs, exemplaire en parfait
état.
Ouvrage publié à l'occasion de
l'exposition Visions du Nord présentée au Musée d'Art Moderne de la ville
de Paris, du 7 février au 17 mai 1998.
En
quatrième de couverture :
[...]
L'artiste danois, Per Kirkeby [est] l'une des grandes figures de l'art
Scandinave. Non seulement peintre, sculpteur et architecte, Per Kirkeby,
géologue de formation, est aussi écrivain.
Manuel est un recueil de
textes sur l'art (de Munch à Warhol), sur l'architecture, la sculpture et la
difficulté d'être peintre. Mais également sur la géologie, le Grand Nord et
l'expérience de la nature.
Vendu.
LA BRUYERE (Jean de) — Œuvres complètes de J. de La Bruyère. Nouvelle édition avec une Notice sur la vie et les écrits de La Bruyère, une bibliographie, des notes, une table analytique des matières et un lexique par A. Chassang Inspecteur général de l'Instruction publique, lauréat de l'Académie française. Tomes I et II (complet). Paris, Garnier, 1876. [Paris / Garnier Frères, Libraires-Éditeurs / 6, rue des Saints-Pères / M DCCC LXXVI] Deux volumes in-8° (165 x 244 mm.) demi-chagrin rouge à coins, dos à cinq nerfs orné de fleurons dorés, filets dorés sur les plats, têtes dorées, t. I : [1 (titre la collection)], [1 bl.], [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], LX, 485, [1 bl.], [1 (table)], [1 bl.] p., portrait de l'auteur en frontispice gravé par Ferdinand Delannoy et imprimé par Charles Chardon aîné, t. II : [1 (titre la collection)], [1 bl.], [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 485, [1 bl.], [1 (table)], [1 bl.] p., (collection « Chefs-d'Œuvre de la Littérature Française », n° 46 et 47), ex-libris de Maurice Bladel (dessiné par André Carpentier) au tome I, bon exemplaire malgré quelques rousseurs.
L'écrivain belge Mauritius Amandus Ghislenus Van Bladel (1886-1968), plus connu sous son de plume « Maurice Bladel », se distingua en remportant aux Jeux olympiques d’Anvers, en 1920, la médaille de bronze de l'épreuve de Littérature de la section « Concours d’Art » pour son œuvre Louange des dieux.
Avertissement de l'éditeur :
Après tant de travaux
dont les Caractères de La Bruyère ont été l'objet dans ces dernières
années, il a semblé qu'il restait à faire une édition qui, sous une forme nette
et précise, recueillît tous les résultats acquis, après les avoir soumis à une
critique sévère.
C'est ce qu'a entrepris le nouvel éditeur.
Il a
fait de ses notes deux parts distinctes : l'une consacrée à l'historique du
texte, à ses accroissements ou remaniements successifs, dont il est parlé
dans la Notice bibliographique ; l'autre destinée à élucider, au point de
vue littéraire et historique, le texte définitif, tel qu'il a été constitué par
les 8e et 9e éditions, les dernières données par l'auteur. [...]
C'est
dans cette 2e partie que l'on trouvera, contrôlées avec soin, toutes les
indications fournies, sur les allusions réelles ou supposées du texte, par les
Clefs du XVIIe et du XVIIIe siècle, par les commentateurs du XIXe et par
les auteurs d'études spéciales sur La Bruyère. Le nouvel éditeur s'est abstenu
de notes admiratives ou critiques, qui ne sont à leur place que dans une édition
destinée aux classes, comme celle de M. Hémardinquer ; mais il a donné tous les
rapprochements qu'il a jugés de nature à faire ressortir la pensée de La
Bruyère, soit par la ressemblance, soit par le contraste.
Il s'est fait
une loi d'alléger autant que possible cette 2e partie des notes, pour ne pas
« faire périr le texte sous le commentaire », comme dit fort bien son auteur :
aussi a-t-il rejeté au Lexique les remarques sur la langue. Mises à part,
ces remarques lui ont paru avoir le double avantage de dégager le commentaire et
de former un tout qui porte avec soi son instruction. Ce Lexique permet
en effet de faire sur La Bruyère une étude de langue, comme le commentaire une
étude de littérature et d'histoire.
Le nouvel éditeur a cru devoir
apporter un soin tout particulier à la révision de la traduction de Théophraste.
On a beau retraduire cet écrivain : malgré le zèle obscur de quelques
hellénistes qui ont pris ce soin, il n'y a et il n'y aura jamais qu'une
traduction de Théophraste, c'est celle qu'en a donnée La Bruyère. Les savants
lisent Théophraste dans le texte ; c'est dans La Bruyère et pas ailleurs que les
lettrés voudront toujours le lire, et cela non sans raison ; mais il n'est pas
inutile d'avertir ces derniers des erreurs que contient cette version et des
nombreuses libertés que s'est permises le traducteur. On trouvera ces erreurs
relevées en note, ces libertés indiquées par des caractères italiques. Le texte,
ainsi présenté en italiques, peut devenir le sujet d'une intéressante étude de
style ; on y verra l'essai et pour ainsi dire la première épreuve de ces tours
ingénieux et variés qui abondent dans le livre des
Caractères.
Quant à la place donnée ici à cette traduction, elle
est, non pas celle des éditions originales, mais celle de presque toutes les
éditions modernes. Par un scrupule de modestie, La Bruyère a cru devoir, dans
toutes ses éditions, céder le pas à l'auteur qui lui avait donné l'idée de son
livre. Mais la postérité, qui a mis l'imitation bien au-dessus du modèle,
n'entre pas dans ces considérations. Sans dédaigner le livre de Théophraste,
c'est à celui de La Bruyère qu'elle assigne la place d'honneur ; c'est ce livre
que tout lecteur va d'abord chercher : et cela est si vrai, que La Bruyère
lui-même avait fini par laisser imprimer Théophraste en plus petits caractères
que son propre livre.
Pour l'orthographe, l'éditeur a suivi celle qui est
généralement adoptée dans les éditions données aujourd'hui des classiques du
XVIIe siècle. Ce n'est pas celle de La Bruyère, et plus d'une fois le lecteur en
est averti dans les notes dites Historique du texte. Une édition qui,
comme celle de M. Asselineau, reproduit exactement l'orthographe de La Bruyère,
ou du moins celle des typographes de son temps, peut être utile pour l'histoire,
qui est encore à faire, de l'orthographe en France. C'est même peut-être la
seule manière de publier les textes du XVIIe siècle qui conviendrait, si l'étude
historique de la langue française était plus avancée et plus répandue. Mais,
dans l'état actuel de nos études sur notre propre langue, il a semblé qu'il n'y
avait pas lieu de s'écarter de la tradition des éditions
classiques.
Chaque caractère (ou remarque morale) se trouve, clans cette
édition, marqué par des numéros qui servent aux renvois, mais qui, n'étant pas
dans les éditions originales, ont été mis ici entre crochets.
Dans les
Notices qui précèdent les Œuvres de La Bruyère et où sont étudiés l'auteur et le
livre des Caractères, le nouvel éditeur a suivi sa règle constante : il
s'est réduit au strict nécessaire. Il a donné sur la vie de La Bruyère tout ce
que l'on sait de certain. Pour l'appréciation des Caractères, il aurait
voulu simplement renvoyer le lecteur aux études déjà faites sur ce livre, qui
sont indiquées dans la Bibliographie ; il n'a nul goût et ne voit pas
grande utilité à refaire un travail si souvent fait et bien fait. Pour ce qui
est de l'appréciation du style de La Bruyère, il s'est contenté de reproduire,
avec quelques additions, l'étude un peu minutieuse, mais attentive et
très-estimable, de Suard. Pour le fond même du livre, il s'est borné à donner
quelques indications, pour lesquelles, autant qu'il l'a pu, il a cité La Bruyère
lui-même ou s'est retranché derrière l'autorité du maître de la critique
contemporaine, M. Désiré Nisard.
Vendu.
LAURENT (Marcel) — L'Architecture et la sculpture en Belgique. Paris - Bruxelles, Van Oest, 1928. In-8° (195 x 251 mm.) broché, 47 p., LXIV planches hors texte en héliogravure, (collection « Bibliothèque d'Histoire de l'Art »), exemplaire en bon état malgré des traces de mouillures au dos, en guise de marque-page, on joint un carton publicitaire (140 x 105 mm.) de l'Iodogénol Pépin.
Ex-libris manuscrit du chirurgien Charles Dupuis qui fut le dernier bourgmestre catholique de la commune de Quaregnon.
Notice de Marcel Aubert :
Dans ce nouveau volume de la Bibliothèque d'histoire
de l'art, que dirige M. Marguillier, M. Marcel Laurent, conservateur au
musée du Cinquantenaire, a réussi à écrire en quelques pages l'histoire de
l'architecture et de la sculpture en Belgique, des origines au XXe siècle. Avec
une clarté parfaite alliée à la plus solide érudition, il nous montre
l'évolution de l'architecture religieuse et civile, depuis Sainte-Gertrude de
Nivelles, qui remonte en partie au XIe siècle, jusqu'aux grandes églises de
style jésuite, dont une des plus belles est Saint-Charles Borromée à Anvers,
depuis les belles maisons gothiques de Bruges et de Gand, jusqu'au Palais de
Justice de Bruxelles, construit par Poelaert, de 1866 à 1883, et à l'art le plus
moderne. La sculpture en Belgique est au moins aussi intéressante et plus
originale peut-être, et l'on peut suivre dans toutes ces œuvres, du IXe au XIXe
siècle, œuvres pleines de vie, débordantes de sève, l'affirmation du génie de
ces artistes puissants et réalistes poussant parfois jusqu'à l'exagération
l'expression de la passion qui les anime, et réalisant ces chefs-d'œuvre comme
les fonts baptismaux de Renier de Huy étudiés ici même par M. Marcel Laurent,
les apôtres de Godefroid de Claire, les bois et les albâtres du XVe et du XVIe
siècle, la Vierge de Jean Delcour, les Amours de Lucas Faydherbe, les bustes de
Godecharle, les groupes de Paul de Vigne, et les fameuses statues de Constantin
Meunier.
Bibliographie :
- Aubert (Marcel), Marcel Laurent.
L'architecture et la sculpture en Belgique, dans Bulletin Monumental,
Année 1929, t. 88, p. 199.
Vendu.
[MAGRITTE (René)]. René Magritte et le
surréalisme en Belgique. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de
Belgique, 1982. In-8° (200 x 240 mm.) broché, 322 p., nombreuses illustrations
en noir et quelques-unes en couleurs.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, à Bruxelles, du 24 septembre au 5
décembre 1982.
Sommaire
:
- Du surréalisme en
Belgique, par Elle et lui.
- Le surréalisme vu de
Bruxelles, par Marcel Mariën.
- Dadapark, manifeste
rétroactif, par Marc Dachy.
- Magritte et le merveilleux
composé, par Philippe Roberts-Jones.
- Catalogue, commentaires
de Marcel Mariën.
- Liste des œuvres.
- Liste des
documents.
- Biographies.
- Bibliographie.
18 euros (code de commande : 00660).
[MAI 68 - UNIVERSITÉ LIBRE DE
BRUXELLES]. Université Libre de Bruxelles. Mai 68 20 ans déjà.
Bruxelles, Générale de Banque, 1988. In-4°
(210 x 295 mm.) broché, 119 p., nombreuses illustrations, exemplaire en très bon
état.
Ouvrage publié à l'occasion de
l'exposition Mai 68 - Vingt ans déjà organisée à l'Université libre de
Bruxelles, du 20 avril au 14 mai 1968.
Sommaire :
- Avant-propos,
par Andrée Despy-Meyer et Marc d'Hoore.
- Préface. La
contestation, le referais-je ?, par Hervé Hasquin.
- La
contestation étudiante : introduction, par Christian
Dejean.
- L'axe Paris-Bruxelles, par Pierre
Verstraeten.
- Les journées de la contestation - 13 mai - 10
juillet, par Andrée Despy-Meyer et Marc
d'Hoore.
- Les acteurs en présence, par Andrée
Despy-Meyer et Marc d'Hoore.
- Les thèmes abordés, par
Andrée Despy-Meyer et Marc d'Hoore.
- Les prolongements
de mai 68, par Michel Hanotiau.
Vendu.
MONNIER (Jean-Laurent) — Les
hommes de la Préhistoire. Illustrations de
Pierre Joubert. Rennes, Ouest-France, 1985. In-4° (221 x 297 mm.) sous
cartonnage illustré d'éditeur, 44 p., nombreuses illustrations en couleurs,
(collection « L'Histoire Illustrée »), exemplaire en très bon
état.
Imagé par le grand illustrateur du
scoutisme et des couverture Bob Morane.
En quatrième de couverture :
Il y a plus de trois millions d'années, à la suite d'une longue
évolution, sont apparus en Afrique les premiers êtres appartenant à l'espèce
humaine. Ils se sont ensuite répandus en Eurasie puis, beaucoup plus
tardivement, en Amérique et en Australie. L'aptitude à la marche bipède, la
libération de la main et son perfectionnement associés au développement du
cerveau, sont à l'origine de l’homme actuel. Grâce à ses capacités et à son
intelligence. Il a su s'adapter aux importantes variations de son environnement
au cours de l'ère Quaternaire.
La plus grande partie de la Préhistoire se
rapporte à l’homme paléolithique vivant de chasse et de cueillette. Ce n'est
qu'il y a 9 000 à 10 000 ans qu'apparurent l'élevage et l'agriculture. L’homme
paléolithique a inventé la taille du silex. L'usage du feu. la construction et
l'aménagement de son habitat sous forme de cabanes. Il a développé la vie en
groupe avec l'ébauche d'un comportement social : coopération pour la chasse,
partage de la nourriture, acquisition d'un langage
rudimentaire.
Tardivement au Néolithique, l'homme se sédentarise. Il
devient pasteur et agriculteur. C'est à cette époque que, dans nos régions,
furent édifiés les monuments mégalithiques : menhirs et dolmens. Plus tard
encore, il y a près de 6 000 ans, est apparue la métallurgie.
Jean-Laurent
Monnier est géologue et archéologue. Docteur ès sciences, chercheur au
C.N.R.S.
Cet ouvrage met à la disposition des jeunes un texte clair et
attrayant d’une information très sûre qui leur fera découvrir leurs lointains
ancêtres.
Pierre Joubert est souvent reconnu comme le plus grand
illustrateur du XXe siècle français. Il a œuvré pour plus de mille livres et sa
renommée s'étend bien au-delà de nos frontières.
Vendu.
[MONS - PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. À la population de la Ville de Mons. Mons, Ville de Mons, 1914. Placard imprimé sur un papier au format 441 x 562 mm., un pli horizontal et un pli vertical, exemplaire en très bon état malgré la grande fragilité du papier.
Avis de la Ville de Mons
invitant la population à observer « les lois sacrées de l'hospitalité », daté du
24 août 1914, signé par le Bourgmestre Jean Lescarts.
L'impression fut
réalisée par l'imprimerie Gottigny-Thiemann, rue d'Havré à Mons.
30 euros (code de commande : 00659).
MORGENSTERN (Christian) — Pierrot pendu. Trente « Galgenlieder » transposés en français par André Thérive. Paris, Jacques Haumont, 1943. In-8° (160 x 205 mm.) broché sous couverture à rabats, 89 p., vignettes en noir dans le texte, édition bilingue (allemand - français), un des 300 exemplaires numérotés sur Ingres (n° 254), couverture défraîchie.
Avec un envoi, daté du 31 décembre 1944, du poète belge Étienne de Sadeleer au musicien binchois Marcel Quinet qui, en 1947, composa Trois chants de la potence, une pièce vocale comprenant trois poèmes du recueil présenté ici : Le Nasobème, Prière et Le genou.
Préface :
Christian Morgenstern aurait soixante-douze ans cette
année, étant né en 1871 à Munich, mais il est mort dès 1915 à Méran, dans le
Tyrol du Sud, où il venait chercher le soleil.
Sa réputation, qui est
grande aujourd'hui, commença en 1897 quand il publia des recueils lyriques
(Moi et le monde) d’une pensée déjà originale. Mais ce sont ses
Galgenlieder ou Chants de la potence qui, en 1905, le mirent tout
à fait hors pair. D'autres recueils (Mélancolie, Une Guirlande,
Un Été), sans parler d’un livre de chansons enfantines, Petite
Irma, illustré par J. Gampp, l'ont rendu populaire, mais les
Galgenlieder sont arrivés à une célébrité qui tient de la légende. Des
musiciens y ont adapté mainte mélodie. Le volume global, me dit-on, a atteint
deux cent cinquante mille exemplaires, ce qui fera rêver les poètes
français...
Cette gloire est tout à fait méritée, et l'on peut dire
qu'elle est d'essence européenne ; car l'humour allemand de Morgenstern, si
spécifique qu’il puisse paraître, est fort accessible à tous les hommes de notre
siècle. Il est le produit d’une haute civilisation. Pour le goûter, les Français
sont peut-être plus qualifiés que n'importe qui. Mais Morgenstern passe pour
intraduisible et, si on veut, il l'est.
Entendons-nous. Sa poésie, de
forme régulière, est tissue d'allusions, astuces, de canulars ;
les calembours et tous les jeux verbaux y sont monnaie courante. De plus, un
souci philosophique, prodigieusement dénué de pédantisme, s'y fait jour. Nous
n'avons rien d'analogue dans notre littérature même chez Franc-Nohain ou chez M.
Georges Fourest, car chez nous l’humorisme et l'avant-garde confluent rarement.
Est-ce parce que le français est une langue rigide ? ... tous les idiomes
modernes en sont arrivés là. Est-ce parce que nous n'avons pas la conception de
la poésie pure ? Si, nous l'avons inventée, ou cru inventer... De toute façon
Morgenstern relève de ce mouvement général de libération des mots qui
marque le lyrisme depuis un demi-siècle. Mais il serait très injuste de croire
que dans son esprit cette licence à l'égard du langage ne recouvrait qu'un
jeu.
Il a expliqué à plusieurs reprises que pour lui c'était un procédé
mystique. Il voulait rendre aux mots de la tribu un sens plus pur, rafraîchir le
langage aux sources du divin, rétablir en quelque sorte les droits de la
spiritualité contre la pesanteur grossière « de ce qu'on appelle le plan
physique, avec le sérieux horrible de notre époque sans âme et sans Dieu... »
Voilà ce qu’il dit dans un fragment posthume (Éclaircissement du Veau de lune
ou Das aufgeklärte Mondschaf) qu'a publié sa veuve. (Insel Verlag, à
Leipzig). Je crois savoir que le poète lui-même professa à la fin de sa vie trop
brève un mysticisme ésotérique et qu’il fut un adepte de l’« Anthroposophie » de
Rudolf Steiner...
Un de ses amis d'enfance, M. Friedrich Kayssler, raconte
que, dès les bancs du collège, Morgenstern avait aimé constituer un langage
bizarre et original qui servait de dialecte à une espèce de confrérie secrète.
Notre Alfred Jarry a donc eu des émules en Bavière ; il aura des successeurs
tant que le monde sera monde et que les enfants rêveront de penser les choses de
façon neuve et virginale comme si personne ne les avait nommées avant
eux.
Quoi qu’il en soit, ce travail d'alchimiste verbal semble impossible
à rendre dans une langue différente de l'original ; aussi avons-nous relevé
cette gageure. Nous ne sommes pas le seul : M. Eugène Bestaux, M. René Lasne ont
fait des tentatives analogues en français, M. Bayard Quincy Morgan, de la
Stanford University, en anglais. Il en viendra bien d'autres. Les amis de
Morgenstern forment déjà une chapelle importante dans le vaste
monde.
C’est pourquoi il était nécessaire de faire sentir au public
français, par des équivalences parfois cherchées assez loin, mais soigneusement
choisies, à peu près ce que sent le lecteur allemand à la lecture des
Galgenlieder ; je me suis permis de les appeler jadis Pierrot
pendu, comme si un écolier naïf et érudit avait dessiné des vignettes en
marge. On pourra juger ci-après si le procédé que j’ai adopté n'était pas le
seul capable de reproduire fidèlement l’esprit, et même la lettre, de
l'original. Je souhaiterais qu’il initiât beaucoup d'amis de la poésie au
lyrisme raffiné de Christian Morgenstern, et que ce dernier soit en quelque
sorte acclimaté chez nous.
Vendu.
MUDYNA (Richard) — La Centrale de Sauvetage des charbonnages du Borinage à Frameries. Documents inédits - La tragédie de Marcinelle en 1956 - Les sauveteurs du Limbourg. [Cuesmes], Chez l'Auteur, 1994. In-8° (155 x 220 mm.) broché, 73 p., très nombreuses illustrations en noir, exemplaire en très bon état.
En quatrième de couverture
:
Truffé de quatre-vingts clichés
et documents inédits, La Centrale de Sauvetage des charbonnages du
Borinage est un ouvrage consacré à rendre hommage à ces hommes courageux et
dévoués que sont les sauveteurs des mines. Lors de diverses catastrophes et
souvent au péril de leur vie, ils sont appelés dans le but de secourir leurs
camarades mineurs en détresse au fond de la mine.
En rencontrant d'anciens
sauveteurs et en sélectionnant des dizaines de documents d'époque, l'auteur à
mis à jour, toute la richesse d'un passé à jamais révolu dans notre
région.
Un ouvrage unique et bourré d'illustrations
captivantes.
Vendu.
['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du
Cymbalum Pataphysicum. N° 34. Sermiers,
Cymbalum Pataphysicum, 1994. In-8° (150 x 210 mm.) agrafé, 88 p., illustrations,
un des 299 exemplaires numérotés sur papier couché (n° 131), en parfait état et
avec sa bande d'annonce marqué de deux déshonorants
escargots.
Ce volume constitue également le
n° 23 de la collection « L'Expectateur ».
Sommaire :
- Échomancie, par Georges Petitfaux.
- Fables
express, par Pascal Bouché.
- Pour la récréation des
linguistes, par Marc Décimo.
- Lettre à l'Intermission des
Désinences sur l'art de faire rimer les voyelles, par Pascal
Bouché.
- De quelques aciers chromés, de la départementale 650 et
de quelques statues animalières ou andromorphes du sud-ouest de la France,
par Marc Décimo.
- Humainologie, par Marc
Décimo.
- Physique de l'Apocalypse, par Pascal
Sigoda.
- Pompes et œuvres.
- Deuxième Assemblée générale du
Cymbalum.
- À travers le monde.
- Belles
Lettres.
- Agit-Prop.
12 euros (code de commande : 00673).
[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. Le Roi
Albert et ses Soldats. Bruxelles, Musée Royal
de l'Armée et d'Histoire Militaire, 1973. In-8° (159 x 237 mm.), [10], 61 p.,
huit planches hors texte dont deux en couleurs, (collection « Catalogue K,
n° 1), exemplaire en très bon état.
Ouvrage
édité pour l'exposition organisée à l'occasion du 50e anniversaire de
l'inauguration du musée de l'Armée par Sa Majesté le Roi Albert, le 22 juillet
1923, au Musée royal de l'Armée et d'Histoire militaire, à Bruxelles, du 26
octobre au 18 novembre 1973.
Table des
matières :
- Comité
d'Honneur.
- Avant-propos, par Jacques-Robert
Leconte.
- 1914-198. Un chef parmi ses hommes. Témoignages, par
Albert Duchesne.
- Les « oubliés ». Le rôle de la Garde civique
en août 1914, par E.-A. Jacobs.
- Propos sur l'iconographie
de la guerre 1914-1918 en Belgique, par J.
Lorette.
- Promenade parmi des souvenirs, par Jo
Gérard.
- Catalogue, par J. Lorette.
6 euros (code de commande : 00649).
RASMONT (Victor) — Parleu, ècrire et co canteu aveu les gés du Pays d'Ath. Mise en valeur de notre dialecte. Avec la collaboration de Constance Bourgeois, Jean-Pierre Denis, René Ducornez et Jean Dugnoille. Photos d'Amédée Defossez. Ath, Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologique d'Ath et de la Région, 1991. In-8° (157 x 240 mm.) broché, 275 p., illustrations et airs notés, (collection « Études et Documents du Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de la Région », tome X).
Introduction
:
Vous, lecteur du Pays d'Ath, qui
feuilletez ce livre, vous songez à la première anthologie publiée dans votre
région par le Cercle dialectal, à « Tavau Ath » qui se voulait une approche
significative de votre littérature patoisante.
Alors, pourquoi ce deuxième
volume, pensez-vous ? À qui s'adresse-t-il donc ?
Le titre choisi paraît
assez explicite pour marquer qu'il veut d'abord intéresser les jeunes rassemblés
dans des activités parascolaires qui portent sur l'élocution, la rédaction et le
chant mais aussi le public adulte du terroir ou d'ailleurs qui désire mieux
connaître des coutumes, des gens, des manières de dire et d'agir propres au Pays
Vert.
Sur les chemins divergents de la vie, bien des individus éprouvent
par instinct, à l'un ou l'autre moment, le besoin de retrouver les racines qui
les accrochent encore à la glèbe qu'ils ont foulée dans leur prime jeunesse ;
ils recherchent les derniers échos des conversations et des chants auxquels il
leur semble n'avoir pas accordé alors l'attention méritée.
Quelquefois la
mémoire inconsciente fait vibrer à l'oreille un accent typique du parler
local.
Pourquoi, vous qui appartenez à la communauté française de
Belgique, ne pas profiter de ce retour aux sources spontané pour lire ou relire
un texte écrit dans ce langage savoureux tant de fois entendu, le wallon, le
picard ou le lorrain ?
Ces morceaux choisis, qui vous tombent aujourd'hui
sous les yeux, nous les avons groupés par thèmes et centres d'intérêt plutôt que
de suivre un classement chronologique par auteurs comme dans le premier recueil.
Que ce soit pour des besoins scolaires ponctuels ou pour des fêtes intimes ou
populaires, les animateurs trouveront ainsi d'emblée les sujets appropriés à
l'auditoire auquel ils veulent s'adresser.
Vous remarquerez, cènes, que
les morceaux suivis d'une exploitation pédagogique large et variée ont été
glanés dans « Tavau Ath », parmi les plus aptes à transmettre aux générations
montantes les fondements de nos traditions.
À côté de ces dix-huit textes
de base, pour diversifier l'intérêt de ce volume, nous en publions nombre
d'autres, classés et annotés, œuvres parfois inédites, souvent introuvables
ailleurs qu'aux Archives de la ville. Il en va de même des chansons accompagnées
généralement d'une notation musicale précise et d'un commentaire historique et
technique.
Nous croyons également que des notions de grammaire, de graphie
et de prononciation apporteront le complément indispensable à la connaissance
des caractéristiques de notre dialecte régional.
Si nous avons presque
toujours respecté l'orthographe initiale des auteurs retenus, bien qu'elle ne
réponde le plus souvent à aucune règle concertée, nous invitons les néophytes et
tous ceux qui ont le souci de faciliter la lecture de leurs œuvres à adopter les
principes de graphie que nous proposons à la fin de l'ouvrage, graphie inspirée
de Feller mais tenant compte de nos particularismes.
Pour l'usage d'un
glossaire, nous renvoyons le lecteur à « Tavau Ath » : les notes de phonétique
associées au lexique final nous paraissent suffisantes à ce stade.
Vendu.
SAVAGE (Thomas) — Rue du Pacifique. [Titre original : The Corner of Rife and Pacific.] Traduit de l'américain par Pierre Furlan. Paris, Belfond, 2006. In-8° (144 x 225 mm.) collé, 289 p., exemplaire en très bon état.
En quatrième de couverture
:
À l'aube du XXe siècle, dans le
Montana, deux familles rivales se déchirent. L'ultime chef-d'œuvre de Thomas
Savage, explorateur de l'âme humaine, peintre incomparable de l'Ouest
américain.
1890 : la ville de Grayling est en plein essor. La vie des
habitants est rythmée par les conflits entre les Melten, éleveurs dévoués à la
terre, et les Connor, banquiers dévorés d'ambition. Quand Martin Connor tente
d'organiser la déportation des tribus shoshones, il trouve en Lizzie Melten une
farouche adversaire. Mais, à Grayling, les grands idéaux chers aux pionniers ont
cédé la place à l’affairisme et à l'appât du gain.
L'arrivée en ville
d'Anne Chapman, magnifique jeune fille d'origine indienne, va ranimer la
rivalité atavique entre les deux clans. Chantage, humiliations, vengeance, une
sourde violence éclate, jusqu'au point de non-retour...
Un roman sobre et
profond, l'histoire tumultueuse de deux générations, l'évocation nostalgique
d’un monde qui passe.
7 euros (code de commande : 00641).
SELLIERS DE MORANVILLE (Antonin de) —
Contribution à l'histoire de la guerre mondiale 1914-1918.
I. L'État-Major Général Belge de 1830 à
1914. II. Le G.Q.G. et l'Armée Belges en août et septembre 1914. Bruxelles - Paris, Goemaere - Lavauzelle, 1933.
In-8° (167 x 250 mm.) broché, XLVIII, 649 p., cartes hors texte à déplier,
ex-libris manuscrit à la page de titre, découpe horizontale au sommet des
feuillets des pages de dédicace et de titre (sans dommage pour le texte),
couverture un peu défraîchie.
Un ouvrage
rare !
Extrait de l'introduction
:
L'objet essentiel de ce livre est
d'écrire d'une manière détaillée le récit des événements qui se sont déroulés à
l'E. M. A. et au G. Q. G. belges depuis le 25 mai jusqu'au 6 septembre 1914 et,
d'une façon plus large, ce qui s'y est passé entre le 6 septembre et le 2
octobre de la même année.
Puisque je vise à me faire lire et comprendre
par toute personne instruite et cultivée, il m'a paru indispensable de compléter
mon sujet en y ajoutant une partie préliminaire destinée à placer le lecteur
dans l'ambiance militaire indispensable à la compréhension judicieuse de sa
partie essentielle. À cette fin, j'ai préludé à celle-ci en écrivant un
préambule expliquant l'étendue et la nature des pouvoirs militaires attribués au
Roi par la Constitution belge ; je l'ai fait suivre par une esquisse de
l'histoire de l'É.M. belge depuis 1830 jusqu'à la mobilisation de l'armée en
1914 et par les notions indispensables concernant le corps des officiers belges
en général, les réorganisations militaires de 1866 à 1914 et l'état physique et
psychologique de l'armée vers l'époque de 1914. Enfin, une appréciation
concernant l'aptitude de l'armée à la guerre a été l'objet de considérations
étendues.
50 euros (code de commande : 00647).
[SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. 98e volume. 1996. Mons, Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, 1997. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 232 p., illustrations in et hors texte, exemplaire en bon état malgré une tache au dos de la couverture.
Table des matières
:
- La Société des Sciences, Arts
et Lettres du Hainaut, p. V.
- In memoriam René Claix, p. IX.
- In
memoriam Léon Brison, p. XI.
- Chronique, p. XIII.
- Le dossier
hagiographique de sainte Waudru, abesse de Mons (IX'-XIIIe siècles), par
François De Vriendt, p. 1.
- Les contributions imposées en
Hainaut au début de la seconde occupation républicaine française
(1794-1795), par Albert Milet, p. 39.
- Pour ou contre la
vaccine. Vingt ans de débats passionnés (1865-1885), par Roger
Darquenne, p. 85.
- Genèse et évolution du bétième montois, par
Bernard Desmaele, p. 147.
- La Belgique, reflet de la
« Frontière linguistique » ou terre de rencontre plurimillénaire ? Réflexions
sur l'actualité historique en Europe de l'Ouest, par Léo Wintgens, p.
169.
- Physique des particules élémentaires : présent et avenir,
par Fernand Grard, p. 223.
Vendu.
[STEVENSON (Robert Louis)]. Mc CEARNEY (James) — Le pays Stevenson. [Paris], Christian de Bartillat, 1995. In-8° (141 x 225 mm.) collé, 209 p., (collection « Gestes »), exemplaire en très bon état.
En quatrième de couverture
:
Connaissez-vous le pays
Stevenson ? En voici le guide : comme un guide Bleu, un Baedecker, la
cartographie d'un monde devenu légendaire, celui de Long John Silver, du Docteur
Jekyll et de Mr. Hvde, de David Balfour. Un monde avec sa géographie, son
climat, son histoire, sa religion. Avis aux visiteurs.
Aborder la
biographie de l’auteur uniquement par l'œuvre, et non l'inverse : la question
n'est plus de savoir qui était le vrai Robert Louis Stevenson (1850-1894),
personnage « volontairement fuyant et insaisissable », mais de traverser les
frontières de son « pays », en partageant ses étonnements. Ce pays réel et
symbolique constitue un périple initiatique à travers l'œuvre de Stevenson en
proposant d’heureuses perspectives pour le voyageur.
Vendu.
THEYS (Michel) — La population de Diest pendant les deux premiers tiers du XIXe siècle. Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1977. In-8° broché, 166 p., (collection « Histoire Pro Civitate, Série in-8° », n° 50, 1977).
Introduction
:
La présente étude a pour objet
l'évolution démographique de la ville de Diest à partir de la création de l'état
civil.
D'autre part, pour rester dans le cadre de la démographie
historique, nous nous sommes arrêtés à l'année 1866, à la fin de laquelle fut
exécuté le troisième recensement général de la population. Celui-ci est ainsi
l'ultime terme des dénombrements et recensements sur lesquels nous nous sommes
appuyés.
Le début de notre période coïncide pratiquement avec l'occupation
de la région par les armées françaises qui sont entrées à Diest dans le courant
de 1794.
La municipalité a été organisée le 28 juillet 1795, et l'année
suivante l'autorité française faisait établir un dénombrement de la population
qui nous a servi de point de départ pour le calcul des données basées sur le
chiffre de la population, encadrant en quelque sorte la période étudiée avec
comme pendant le recensement de 1866.
Située à cheval sur le Demer, dans
l'extrême coin nord-est du Brabant, Diest était dans les dernières années du
XVIIIe siècle une petite ville d'un peu plus de 5.000 habitants. Si l'on compare
ce chiffre aux dénombrements de l'Ancien Régime, il convient de ne pas oublier
que deux hameaux : Kaggevinne-Leuven et Kaggevinne-Kempen ont été détachés de
Diest, le 12 juin 1796, pour être rattachés à Montaigu.
Depuis cette
amputation de territoire la superficie de la ville est restée, pendant toute la
période étudiée, de 321,2174 hectares, presque tout entière intra
muros.
L'habitat y était très ramassé, aggloméré, si bien que les
dénombrements au début de notre période ne font état que de deux maisons situées
en dehors des portes de la ville. Aussi Diest comptait-elle près de 1.700
habitants au kilomètre carré. Autre conséquence de l'exiguïté du territoire, les
habitants de la ville qui pratiquent l'agriculture – et leur nombre n'est pas
négligeable – exploitent en majeure partie des terres et des pâtures situées sur
le territoire des communes voisines.
La situation excentrique de Diest, du
point de vue administratif, s'est perpétuée jusqu'à nos jours, et si la ville se
trouve à environ 50 kilomètres de Bruxelles, et à 25 de Louvain, chef-lieu de
l'arrondissement, la limite de la province d'Anvers n'est guère qu'à 5 ou 6
kilomètres, et celle du Limbourg à 2 kilomètres à peine.
Pendant une
longue partie de la période étudiée Diest ne s'est trouvée reliée aux grands
centres de la région que par une seule chaussée pavée qui, par Louvain, la
joignait à Bruxelles. Dans les autres directions, que ce fût vers Aarschot, vers
Hasselt, ou au-delà vers Liège, n'existaient que des chemins de
terre.
C'était là une situation préjudiciable aux industries diestoises,
distilleries et brasseries, qui devaient recevoir leur combustible, le charbon
venant de Liège, par tombereaux qui faisaient le détour Liège-Louvain-Diest,
mettant ainsi les entreprises locales dans une position concurrentielle
difficile vis-à-vis de villes mieux placées sur les axes de transport.
Le
chemin de fer n'atteint la ville qu'à l'extrême fin de la période étudiée, la
section Aarschot-Diest étant inaugurée le 29 janvier 1865.
Dans ces
conditions le Demer, malgré son étroitesse et son faible tirant d'eau, jouait
forcément un rôle important dans les transports desservant la ville ; il était,
dans les années 1820, emprunté par 70 à 80 barges par an, chacune portant
environ 40 tonnes.
Administrativement Diest est, pendant toute la période
étudiée, un chef-lieu de canton, siège d'une justice de
paix.
Militairement la ville eut une certaine importance au lendemain de
la révolution de 1830 et de la guerre contre la Hollande.
Préoccupé de la
défense contre un retour offensif des troupes du roi Guillaume et soucieux de
renforcer la ligne que le Demer constituait contre les attaques venant du nord,
le gouvernement belge créa d'abord un camp militaire sous les murs de la ville,
et ordonna bientôt l'érection d'un système de défenses complet composé de
remparts entourant la ville, d'une citadelle et d'un fort dominant les accès
nord de la ville. Cet ensemble fut construit de 1837 à 1853. Dès cette époque
Diest reçut une garnison.
Vendu.
VAN DER MEER (Philippe) — L'Apocalypse dans l'art. Anvers, Fonds Mercator, 1978. In-4° (260 x 335 mm.) sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, 368 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
Extrait de la préface
:
Dans cette étude Frits Van der
Meer se promène à travers les œuvres d'art inspirées par ce petit livre
visionnaire et énigmatique de la littérature religieuse judéo-chrétienne :
l'Apocalypse de Saint Jean. Son regard se pose longuement sur les
mosaïques des basiliques romaines ou scrute les pages enluminées du Codex de
Trèves et des miniatures flamandes et anglaises. Il analyse d'un œil perçant les
fresques romanes et les compositions sculpturales gothiques des cathédrales
françaises. Il savoure le déploiement monumental et bigarré des tapisseries
médiévales et feuillette respectueusement les gravures sur bois d'Albrecht
Dürer. Passant d'émerveillement en émerveillement il s'extasie devant le retable
gantois de Jean van Eyck.
Il découvre ainsi que l'Apocalypse de Saint
Jean, qui sembla n'avoir inspiré qu'une imagerie disparate et souvent
maladroite, a donné naissance à une solide tradition iconographique dont
l'évolution ininterrompue et limpide constitue un apport précieux à l'héritage
culturel de l'Occident. Ses très riches heures de contemplation, d'admiration et
d'enthousiasme étonné, Frits Van der Meer les revit dans ces pages qui tout en
prétendant n'être qu'un commentaire avisé et justifié, ne constituent pas moins
une œuvre littéraire de haute qualité. Frits Van der Meer est passé maître dans
l'art de composer une symphonie verbale dont le lyrisme est endigué par
l'analyse rigoureuse des données historiques. L'Apocalypse de Saint Jean
a inspiré tant d'artistes et tant de chefs-d'œuvre. Ces chefs-d'œuvre à leur
tour ont inspiré Van der Meer. Son livre s'ouvre sur une page brillante dans
laquelle il nous décrit sa vision personnelle de l'Apocalypse. Il y retrace les
données fondamentales de la vision johannique et l'inspiration mystique de
l'évangéliste. Van der Meer est un catholique fervent, un prêtre profondément
croyant. Mieux que quiconque il est à même de pénétrer les dimensions
spirituelles de ces œuvres et de les assumer intérieurement.
Table des
matières :
- Préface.
- Le texte de
l'Apocalypse.
- Introduction.
- Le livre et les commentaires
L'illustration.
1. L'Agneau et les agneaux.
2. Les Quatre
Vivants et les vingt-quatre Vieillards.
3. Curiosités
carolingiennes.
4. Apocalypse en sourdine : le manuscrit de
Trêves.
5. Un expressionniste de la première heure : le maître de
Bamberg.
6. « Beatus in Apocalipsin » : des primitifs de
génie.
7. L'Apocalypse de Saint-Sever.
8. Le « Liber
floridus » de Wolfenbüttel.
9. Les cathédrales.
10.
L'Apocalypse de la reine Eléonore.
11. Le « beau tapis de monseigneur
d'Anjou ».
12. Giotto, le baptistère de Padoue et les panneaux de
Stuttgart.
13. La plus ancienne Apocalypse néerlandaise.
14.
Jan van Eyck.
15. Memling.
16. La première Apocalypse
xylographique.
17. Durer.
18. Les tapisseries
bruxelloises.
19. La coupole du Corrège.
- Glossaire,
index.
Vendu.
VIRGILE (Publius Vergilius Maro) — P[ublii]. Virgilii
Maronis Opera. Nic. Heins[ius] Dan. Fil. e membranis compluribus iisque
antiquissimis recensuit. Utrecht, Van de
Water, 1704. [Ultrajecti / Apud Guil van de /
Water / 1704] In-16 plein veau d'époque, dos lisse
orné des filets dorés et de fers à froid, pièce de titre rouge, roulette dorée
sur les chasses et filets dorés sur les coupes, tranches rouges, [1
(titre-frontispice gravé par Cornelis Huyberts d'après Jan
Goeree)], [1 bl.], [62], 387, [41 (index)] p., une carte à déplier in fine,
texte en latin, ex-libris Le Tellier.
Une
jolie et peu courante édition.
Dans l'article sur l'édition des œuvres d'Horace que Burman publia chez van de Water, en 1713, on peut lire que ce même Burman « fit réimprimer le Virgile de Nicolas Heinsius » qui est qualifiée de « belle pour la bonté du papier & la netteté du caractère [...] et « qu'on peut en quelque manière comparer aux éditions d'Elzevier. »
Bibliographie :
- Denis (Ferdinand), Martonne
(Guillaume François de ) et Pinçon (Pierre), Nouveau manuel de bibliographie
universelle, Volume 3, p. 481 (Virgile 7).
- Journal littéraire -
juillet-août 1713, XIV. Art (éd. 1715).,
p. 442.
- Techener (Joseph), Catalogue raisonné de la bibliothèque
elzévirienne de feu M. Jules Chenu dont la vente aura lieu le lundi 2 mai
1864, Volume 2, n° 526.
Vendu.
[VOTTEM]. Le temps où Vottem riait. Histoire et anecdotes de notre village. Par J. Fraikin, P. Gérard, F. Carpay, H. Matthys, J. Noelanders et P. Donis. Ans, Imprimerie Frings, 1987. In-4° (219 x 304 mm.) broché sous couverture à rabats, 141, [50] p., très nombreuses illustrations, trace de mouillure in fine.
Table des matières :
- Rue du Plope.
- Rue Gaillard Cheval.
- Rue Bonnier du
Chêne.
- La Chapelle.
- Rue Visé-Voie.
- Rue
Croix-Jouette.
- Rue de Liège.
- La Cité des Cascogniers.
- Le
Moulin Depireux.
- Le Tillet.
- Le Moulin Bouquette.
- La Cité
du Pireux.
- Le Thier Fatal.
- Rue Florent Boclinville.
- Rue
du Docteur Malpas et Sous-la-Ville.
- Rue des Meuniers.
- Le
Bouxthay, son château, sa chapelle.
- Le Château de
Bernalmont.
- Rue Joseph Clokers.
- Rue Bizette.
- Rue des
Fontaines.
- Rue Ferdinand Nicolay.
- Rue
Sous-les-Haxhes.
- Rue des Fraisiers.
- Rue des Fleurs.
- Le
Croupet.
- Sur les Walles.
- Rue Lombard.
- « Les
Travaux ».
- Chaussée Brunehault.
- Clos du Val.
- Rue Émile
Vandervelde.
- Place Gilles Gérard.
- Le
Vert-Vinâve.
- Appendice.
- Bibliographie.
- Album
souvenir.
- Cartographie.
12 euros (code de commande : 00666).
[WALLONIE]. Le choix de la
deuxième langue dans l'enseignement en Wallonie par la Commission de la deuxième langue de
l'A.P.I.A.W. Liège, Association pour le Progrès
Intellectuel et Artistique de la Wallonie (A.P.I.A.W.), [post 1947]. In-8° (136
x 212 mm.) broché, 32 p., (collection « Les Études de l'A.P.I.A.W. »),
couverture passée.
Un ouvrage peu courant
!
Introduction :
Dès sa première réunion, la Commission du choix de la
deuxième langue a estimé qu'elle ne pouvait se borner à étudier seulement la
législation relative à son objet essentiel, mais qu'elle serait forcée
d'envisager, à cette occasion, la question des langues, de la façon la plus
large et sous tous ses aspects, en raison de la répercussion que le problème
litigieux présente sur d'autres problèmes d'enseignement. La Commission
répondait mieux, ce faisant, aux exigences de l'opinion wallonne.
Or, cela
signifiait aux yeux de ses membres qu'il faudrait :
1° Prendre en
considération l'étude de la langue maternelle, d'une part, et subsidiairement,
celle des troisième et quatrième langues, d'autre part ;
2° Envisager si,
au lieu de se borner à l'une des trois langues germaniques, le choix de la
deuxième langue ne devrait pas s'étendre également à d'autres langues de grande
culture, comme l'espagnol, l'italien, voire le russe ;
3° Passer en revue
l'application de la législation actuellement en vigueur, non seulement au degré
moyen, mais encore aux degrés primaire et supérieur, ainsi qu'à l'enseignement
normal dans ses deux degrés primaire et moyen ;
4° Envisager la situation
faite aux différents degrés de l'enseignement, séparément pour la région
wallonne et la région bruxelloise où des Wallons vivent en grand
nombre.
Cette façon de procéder se justifie aisément pour les différents
points que nous venons d'énumérer.
Vendu.
[WALLONIE]. Parcs et jardins historiques de Wallonie.
Volume 2. Province de Hainaut. Arrondissements de Ath, Tournai,
Mouscron-Comines. Par Nathalie de Harlez
de Deulin, Serge Delsemme, Catherine Guisset-Lemoine,
Didier Hoyos et Marie-Hélène Sohet. Namur, Ministère de la Région
Wallonne - Division du Patrimoine, 1997. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 255 p.,
illustrations en noir et quelques-unes en couleurs, (collection « Inventaires
Thématiques »), exemplaire en très bon état.
Ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.
Table des matières :
- Avant-propos, par Jacques
Barlet.
- Introduction.
- Charte de
Florence.
- Avertissement.
- Glossaire.
- Arrondissement de
Ath.
- Repérage des parcs et jardins historiques.
- Carte de
situation.
- Inventaire.
- Arrondissement de
Tournai.
- Repérage des parcs et jardins historiques.
- Carte
de situation.
- Inventaire.
- Arrondissement de
Mouscron-Comines.
- Repérage des parcs et jardins
historiques.
- Carte de
situation.
- Inventaire.
- Bibliographie.
22 euros (code de commande : 00657).
[WALLONIE]. La Wallonie, son histoire, son avenir. Bruxelles, Édition du Mouvement Catholique Wallon, [ca 1946]. In-8° (135 x 209 mm.) agrafé, 31 p., cachet humide ex-libris du professeur Maurice-A. Arnould à la couverture, couverture un peu défraîchie.
En
introduction :
Le Mouvement
Wallon Catholique est un groupement constitué pendant l'occupation allemande
et qui comprend des ecclésiastiques, des ingénieurs, des avocats, des
fonctionnaires, employés et artisans, des professeurs d'université et
d'enseignement moyen. Ce groupement démocratique a rédigé un clandestin La
Wallonie Catholique qui, tout en menant de bon combat contre Allemands,
s'est préoccupé des intérêts vitaux du peuple wallon.
Le Pays étant
libéré, le Mouvement Wallon Catholique se propose de faire paraître une
série de brochures où seront étudiés les divers aspects de la question
wallonne.
La présente brochure envisage plus particulièrement les points
de vue historique et culturel.
Vendu.
aura lieu
le 12 septembre 2023
Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
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