MISE À JOUR DU 16 AVRIL 2024
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
AMUNDSEN (Roald) et ELLSWORTH (Lincoln) — D'Europe en Amérique par le pôle Nord. Voyage du dirigeable « Norge ». Relation établie par Charles Rabot d'après l'édition norvégienne et les autres documents officiels de l'expédition. Paris, Albin Michel, 1927. In-8° (120 x 185 mm.) sous une modeste demi-reliure percaline grenat à coins (mors frottés), 268 p., illustrations photographiques hors texte, papier jauni.
Table des matières :
- Avant-propos.
Chapitre I. La naissance de l'expédition.
Chapitre II. Pour quelles raisons nous avons choisi un dirigeable.
Chapitre III. Les préparatifs de l'expédition.
Chapitre IV. Construction de l'aérodrome au Spitsberg.
Chapitre V. Les derniers préparatifs au Spitsberg.
Chapitre VI. Les préparatifs à Rome.
Chapitre VII. De Rome au Spitsberg.
Chapitre VIII. L'appareillage au Spitsberg.
Chapitre IX. L'équipage du « Norge ».
Chapitre X. Du Spitsberg au Pôle Nord.
Chapitre XI. Du Pôle Nord à la côte de l'Alaska.
Chapitre XII. L'atterrissage.
Chapitre XIII. Le retour.
Chapitre XIV. L'état de l'atmosphère pendant le vol et la prévision du temps en vue du voyage.
Chapitre XV. La navigation au-dessus du bassin polaire boréal.
Chapitre XVI. La T.S.F. à bord du « Norge ».
Vendu.
AUQUIER (André) — Le Borinage en Héritage. Wasmes, chez l'Auteur, 1984. In-8° (153 x 220 mm.) broché, 255 p., très riche iconographie, (collection « Notre Passé »), exemplaire en très bon état.
Table des matières :
- Préface.
- Pour que l'on n'oublie pas.
- À la veille d'un nouveau Borinage.
- Le Grand-Hornu, pôle d'intérêt pour les générations à venir.
- À Crachet-Picquery: un passé en voie de valorisation.
- Dour Sauwartan : il y a septante ans.
- Le charbonnage de Baudour (1899-1908), une curiosité.
- Que de souvenirs planent sur Marcasse.
- Un lourd héritage moral : les emmurés de Wagnaux.
- 1934-1994 : le Fief de Lambrechies : 57 mineurs reposent au fond de la mine tragique.
- Dix-sept nationalités à la mine d'Hautrage.
- Tertre : il fut le dernier puits borain à fermer ses portes.
- L'itinéraire d'une lampe de mine : de Quaregnon à Cuesmes.
- À propos des cheminées de charbonnages.
- Des musées mémorisateurs de l'âme d'un peuple.
- Tout un passé en héritage.
- L'essor charbonnier et le développement du réseau des lignes de chemins de fer industriel.
- Les mouvements sociaux.
- Une vie hors du commun ; Achille Delattre, de galibot à Ministre d'État.
- Les divertissements d'une époque : fanfares, symphonies, chorales, théâtre.
- L'âge d'or du cyclisme au Borinage.
- Piscines et guinguettes : les borains en nombre à Asquillies, La Bouverie, Boussu, Dour et Wasmes.
- Les clubs de football d'autrefois.
- Quand les travailleurs étaient des fervents de la boxe.
- Hérité de nos aïeux : le vieux sport du crossage en plaine au Borinage.
- Bibliographie.
Vendu.
[BELGIQUE]. La Belgique industrielle en 1850. Deux cents images d'un monde nouveau. Sous la direction de Bart Van der Herten, Michel Oris et Jan Roegiers. [Bruxelles], MIM - Crédit Communal, 1995. In-4° (250 x 342 mm.) sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 375 p, nombreuses illustrations, exemplaire en très bon état.
Sur le rabat de la jaquette :
La Belgique est le premier pays du continent européen à avoir adopté, à l'exemple de la Grande-Bretagne, ce qui est communément appelé la révolution industrielle. Une réalisation qui a procuré à notre pays la vitalité et les moyens matériels suffisants pour jouer, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, un rôle particulièrement dynamique dans la poursuite de l'industrialisation de l'Europe et dans le développement économique outre-mer. L'énergie de la vapeur a été le véritable fer de lance de la révolution industrielle. La mise en œuvre de cette force motrice ne s'est toutefois révélée rentable que dans le cas d'une production à grande échelle. L'introduction de la vapeur a donc transformé d'une part les méthodes de production en vigueur jusqu'alors, d'autre part l'environnement dans lequel cette production industrielle était organisée. En d'autres termes, elle est à l'origine de l'usine moderne, celle-là même qui vint se substituer au petit atelier artisanal.
Vers le milieu du siècle dernier, la mécanisation de l'économie belge était devenue si forte que les établissements industriels modernes commençaient à modifier le panorama architectural du pays. C'est dans ce contexte qu'il faut situer la naissance de La Belgique industrielle, superbe album publié en 1852, contenant 200 lithographies illustrant quelque 160 grandes entreprises actives dans les secteurs mécanisés les plus importants. Outre un indiscutable sentiment de fierté nationale, l'objectif de cet ouvrage était de donner un aperçu visuel du processus d'industrialisation en cours et des transformations matérielles que celui-ci a engendrées dans le paysage architectural urbain et rural.
Les lithographies présentent une image idéalisée du monde en devenir, elles expriment la confiance dans les potentialités offertes par la révolution industrielle qui devait ouvrir le chemin vers une société nouvelle.
La Belgique industrielle est la réédition de l'album portant le même nom, publié peu après 1850. Outre une reproduction des quelque 200 lithographies dédiées à l'industrie belge du milieu du siècle dernier, l'ouvrage actuel comprend une vingtaine d'articles répartis en six sections.
La première d'entre elles concerne l'album original lui-même s: l'éditeur, les artistes, le genre des lithographies et le climat artistique dans lequel a baigné l'ouvrage. Deux articles se penchent plus en détail sur le développement du genre pittoresque depuis 1825 et sur l'édition de sources iconographiques dans les Pays-Bas depuis le XVIe siècle.
La deuxième partie se compose de deux chapitres relatifs à la révolution industrielle proprement dite. Il s'agit d'abord d'une interprétation générale de ce phénomène économique analysé du point de vue des facteurs d'offre et de demande. Vient ensuite un aperçu des performances économiques belges enregistrées vers le milieu du XIXe siècle.
La troisième section se penche sur quelques aspects visuels de l'album La Belgique industrielle. Relevons la présence – dominante au sein des lithographies – des moyens de transport ainsi que celle des technologies modernes. Un article entier est aussi consacré à l'architecture des bâtiments et usines.
Nous trouvons dans les deux sections suivantes les descriptions des divers secteurs industriels qui ont trouvé place au sein de l'album original de 1850. Soit, dans la quatrième partie, les activités de pointe de la révolution industrielle : textile, métal, zinc et bien entendu, le charbon. Suivent dans la cinquième section les branches un peu moins importantes, telles que l'agriculture, le papier, la bière, le verre, les carrières et bien d'autres encore.
La dernière partie donne un aperçu global du développement économique de la Belgique de 1850 à nos jours. Ceci permet au lecteur de jouir d'une image panoramique d'un siècle et demi d'activités industrielles dans notre pays.
Table des matières :
- Avant-propos, par Georges Jacobs.
- Préface, par François Narmon.
- Introduction, par Bart Van Der Herten.
Première partie. Les éditeurs et les lithographes. La Belgique industrielle dans la tradition du livre illustré.
- « La Belgique industrielle » : le livre et ses auteurs, par Jan Roegiers.
- « La Belgique industrielle » et la tradition du paysage pittoresque, par Lut Pil.
- De Louis Guichardin à « La Belgique industrielle », par Jean-Louis Kupper.
Deuxième partie. La révolution industrielle en Belgique.
- La « révolution industrielle » en Belgique, 1800-1850. Un survol, par Herman Van Der Wee.
- La petite Belgique : une grande puissance industrielle, par Bart Pluymers, avec la collaboration de Suzy Pasleau.
Troisième partie. La mise en page d'une infrastructure industrielle.
- La révolution industrielle stimulée par une révolution des communications, par Bart Van Der Herten.
- La technologie industrielle en 1850, par Philippe Tomsin.
- Les édifices industriels au XIXe siècle, par Luc Verpoest.
Quatrième partie. Les secteurs clés de la révolution industrielle.
- De la proto-industrialisation à la révolution industrielle. Le coton et le lin, par Peter Scholliers.
- Une petite ville au cœur de la révolution industrielle : Verviers et le travail de la laine, par Claude Desama et Catherine Bauwens.
- Les relations dynamiques entre le progrès industriel et la construction des machines, par Marinette Bruwier.
- De Cockerill à Bessemer : l'industrie métallurgique lourde, par Antoon Soete.
- La création de l'industrie charbonnière, par Nicole Caulier-Mathy.
- Un enfant du siècle : la fabrication du zinc, par Michel Oris.
Cinquième partie. Dans le sillage de la révolution industrielle.
- La pierre et la terre : la destinée d'un secteur traditionnel, par Jean-Pierre Ducastelle.
- L'agriculture belge et deux exemples précoces d'agrobusiness : l'industrie sucrière et les distilleries, par Martine Goossens et Koen Dries.
- Une boisson nationale et une industrie nationale : le développement de l'industrie de la bière en Belgique, par Guy Dejongh.
- De l'alchimie traditionnelle à la chimie industrielle. L'industrie chimique belge au XIXe siècle, par Vincent Duchêne.
- Une « révolution de papier ». Du moulin au site industriel, par Jan Materne.
- Liège, capitale de l'industrie de l'armement belge, par Piet Clement.
- Quand un art devient une industrie : les verreries, par Jean-Louis Delaet et René Leboutte.
- Les produits de luxe : une industrie à un tournant de son histoire, par Koen Dries.
Sixième partie. Après « La Belgique industrielle ».
- L'évolution de l'activité économique belge, 1850-2000, par Erik Buyst.
- Bibliographie.
- Table de concordance.
- Index des entreprises d'après les noms de lieu.
- Les artistes et leur participation à La Belgique industrielle.
Vendu.
BODSON (Jean) — Regards sur l'Évangile de saint Jean. Présentation et avant-propos par Émile Demonty. Paris, Éditions Beauchesne, 1976. In-8° (135 x 216 mm.) broché, 189 p.
En quatrième de couverture :
Jean Bodson, jésuite belge, converti à l'âge de 18 ans. Il anime des retraites de foyers, de prêtres et de communautés religieuses. Il a perdu la vue en 1973.
On ne connaît guère d'écrit dont la sève nourrisse tout à la fois le cœur et l'esprit, sans privilégier l'un au détriment de l'autre. L'ouvrage du Père Jean Bodson veut se ranger dans cette gamme très rare où la pensée naît du cœur et la parole d'une contemplation assidue. Peu d'hommes auront trouvé à ce point leur « demeure » dans la lecture et la relecture de ces quelques feuillets d'Évangile. Commentée dans des prédications et retraites, cette évocation de saint Jean s'appuie sur une vision théologique dont la présence est partout sous-jacente. L'ampleur du commentaire dilate les versets dans une ouverture croissante à la vie de Jésus, de l'Esprit et du Père.
La rédaction de ce livre est le fruit d'une fraternité ecclésiale. Inspirées par la prière et la rencontre de personnes ou de groupes, recueillies dans la mémoire et répétées sans cesse dans la nouveauté de l'Esprit, ces pages sont la fécondité des croyants soumis à l'écoute d'une Parole qui les dépasse. Dieu s'y donne comme le Vivant, le Verbe fait chair. L'âge venant, le Père Jean Bodson a connu l'épreuve de la cécité. Grand lecteur, il est devenu par le fait même auditeur. Sa méditation d'abord enregistrée dans le silence d'un bureau, fut retranscrite par des personnes amies. On trouve ainsi recueillie la vie d'un homme qui voulut vivre dans le souffle du Saint-Esprit. En ce nouveau témoin, on retrouvera l'espérance des chrétiens de tous les temps : un souffle, une vie, une mystique.
Vendu.
[BOURGET (Paul)]. MAURRAS (Charles) — Triptyque de Paul Bourget. 1895 - 1900 - 1923. Paris, Rieder, 1931. In-8° (163 x 234 mm.) broché sous couverture rempliée, 127 p., exemplaire à toutes marges numéroté sur vélin pur fil Lafuma (n° 1068), quelques rousseurs.
Table des matières :
Premier portrait. L'esprit de M. Paul Bourget.
Deuxième portrait. M. Bourget dans son jardin.
Troisième portrait. Les idées politiques de M. Paul Bourget.
- Appendice « sur l'Étape ».
Vendu.
CORAN (Pierre, pseudonyme d'Eugène Delaisse) — Ces chers Zanges ! Le livre de chevet des parents d'aujourd'hui. Illustration de Jacques D'Hondt. 2e édition. Bruxelles, Pierre de Meyere, 1968. In-8° (138 x 206 mm.) broché, 153 p.
En quatrième de couverture :
Né à Saint-Denis-Obourg le 11 mai 1934, Pierre Coran est à la fois un éducateur et un écrivain.
Afin de concilier ses deux professions parallèles, il bâtit son œuvre autour d'un thème unique : l'enfant, une œuvre qui a déjà valu le « Prix du Hainaut » à son auteur.
Depuis deux lustres, Pierre Coran est responsable de la page « Éducation » de l'hebdomadaire Germinal.
Après avoir, pendant plusieurs années, produit « L'École des Mamans » au studio du Hainaut de la R.T.B., il a décrit pour l'émission « Boutique », des scénarios de télévision consacrés à l'éducation des enfants.
Ces chers Zanges ! qui allie le sérieux et le plaisant est un ouvrage de vulgarisation conçu d'une façon pratique et farci de conseils, « recettes » et d'expériences personnelles que tous les parents d'aujourd'hui se doivent de bien connaître.
10 euros (code de commande : 01244).
DANCKAERT (Lisette) — Belgica in Orbe. Les Belges et le monde. Avec la collaboration de A. André-Félix, R. Calcoen, H. Elkhadem et L. Wellens-De Donder. Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1977. In-8° (185 x 254 mm.) broché, 101 p., illustrations en noir et quelques-unes en couleurs, exemplaire en très bon état.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Passage 44, à Bruxelles, du 6 au 25 septembre 1977.
Extrait de l'avant-propos :
Avant l'ère du tourisme vacancier, il a parfois été dit que le Belge était trop casanier. Bien sûr, le « grand tour » cher à l'aristocratie britannique n'a guère été pratiqué dans nos régions, mais les archives regorgent de noms de voyageurs, ayant parcouru tous les pays du monde connu et s'aventurant à la découverte de terres nouvelles. Toutes les catégories, toutes les professions sont représentées parmi ces hardis explorateurs. Diplomates chargés de missions près de souverains étrangers, artistes remontant aux sources de leur art, soldats mercenaires, pèlerins, missionnaires, commerçants à l'affût de nouveaux débouchés pour leurs produits à troquer contre des denrées exotiques précieuses, proscrits et fugitifs, émigrants à la recherche de terres à défricher, aventuriers de toute sorte et hommes de science se retrouvent pêle-mêle. Dans leurs ouvrages, Saint-Genois, Olbrechts et De Smet citent une foule de noms, oubliés ou célèbres, de compatriotes amateurs d'horizons nouveaux et qui ont, quelquefois, laissé des traces durables dans les régions qu'ils explorèrent.
Le but de cette exposition n'est pas de les rappeler tous ; de nombreux volumes et des salles immenses seraient nécessaires. Plus modestement, c'est une image du monde vu par les Belges qui est donnée ici par des aperçus pittoresques, à la manière d'un kaléidoscope. Dans la mesure du possible, les aspects les plus connus n'ont pas été mis en évidence. Par exemple, les sculptures de l'Afrique centrale, qui ont fait l'objet de mainte exposition prestigieuse. C'est donc un voyage imaginaire qui a été entrepris, dans le temps et dans l'espace, selon un itinéraire dépourvu de rigueur et sans chercher à traverser tous les pays.
Vendu.
DARQUENNE (Roger) — Les batailles pour la santé dans le Centre (1800-1950). Haine-Saint-Pierre, Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin- La Louvière (Haine-Saint-Pierre et Haine-Saint-Paul), 1988. In-8° broché (201 x 241 mm.), 161 p., illustrations, (collection « Publications », volume XXIV), exemplaire en bon état.
Avertissement :
Ce livre n'est pas une histoire de la médecine dans le Centre mais une série d'instantanés relatifs à des faits saillants de santé et à leurs auteurs, que nous ont révélés les sources officielles ou orales. Ces doubles racines nous font sans cesse voguer dans ces eaux intermédiaires où l'histoire objective, pour autant qu'elle le soit jamais, est sans cesse en contact, et souvent en conflit, avec la mémoire transmise de bouche à oreille. Beau dilemme en vérité pour l'historien professionnel confronté à des éléments originaux mais invérifiables et trop souvent rapportés comme des certitudes par son confrère amateur. L'opposition entre ces deux catégories de conteurs n'a d'ailleurs, dans notre esprit, aucune connotation péjorative. Mais, comme l'indique son étymologie, l'amateur (du latin, amare, aimer) est un amoureux passionné, et donc parfois aveugle ou partisan, envers l'objet de son désir.
Nous optons pour l'intégration de ces narrations populaires à une double condition. En premier, de ne pas les prendre pour argent comptant, avec la foi naïve du néophyte, et de leur imposer en conséquence toutes les voies possibles de vérification. En second, si ces données échappent au contrôle, ne les retenir que si plusieurs témoignages concordent. Testis unus, testis nullus, disent les juristes. Cela vaut aussi pour l'historien amateur.
Destiné au public non spécialisé, cet ouvrage ne comporte que les faits scientifiques nécessaires à sa clarté afin de privilégier une approche plus terre à terre, moins guindée des fléaux qui nous ont accablés. Anecdotes, chansons, pochades, illustrations, poèmes d'un jour, en français ou en patois, émaillent le récit afin de lui conférer un authentique cachet régional et une meilleure charge émotionnelle. Riante ou tragique, triviale ou distinguée, banale ou savante, laudative ou critique, la pratique médicale, toujours en butte aux maux et humeurs des humains, fait partie de la vie d'une région et s'inscrit dans la perspective de notre cercle : cerner l'histoire du Centre sous ses différents aspects par une série de monographies, individuelles ou collectives, dont celle-ci constitue le vingt-quatrième numéro depuis 1965.
Les différentes histoires de la médecine, fruits de la réflexion des grands maîtres, négligent trop souvent le quotidien pour se consacrer aux grands courants de la pensée et des techniques médicales. Cette voie de recherches est certes indispensable mais elle est peu accessible au profane et de surcroît trop déshumanisée. Pour notre part, nous préférons nous orienter vers une sociologie de la santé appliquée au Centre, en prolongement de l'exposition, et spécialement des notices de son catalogue, organisée en 1987 par le Musée Royal de Mariemont. Les deux publications ne font pas double emploi puisque de nombreux chapitres neufs se traitent dans ce volume. Certes, quelques repiquages sont inévitables mais ils sont vus selon une chronologie plus courte (1800-1950) et sous d'autres angles.
Notre espoir est de familiariser le grand public, à commencer par celui d'une région, avec son histoire de la médecine.
Vendu.
DAVIS (William) — Punch and the Monarchy. London, Hutchinson, [ca 1977]. In-4° (209 x 285 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 184 p., illustrations en noir et en couleurs.
Sur la jaquette :
Punch was born in 1841, a few years after Queen Victoria began her long reign. This anthology is a unique chronicle of the monarchy as seen by its contributors over the past 136 years – from the dignified « state » cartoons of the Victorian and Edwardian era to the sharper and certainly funnier contributions published during the last decade. It is a collector's item, a fascinating historical record as well as an entertaining guide to one of the world's few remaining – and seemingly indestructible – monarchies.
« As far as I am concerned, » Prince Charles said early in 1977, « a sense of humour is what keeps me sane, I would probably have been committed to an institution long ago were it not for the ability to see the funny side of life. » The funny side of his life includes quaint ceremonies and long-winded speeches by self-important officials : sometimes he admits, « waves of hysteria » threaten to overcome him. Butmonarchs and their heirs are paid to keep a straight face, however difficult it may be on some occasions. Punch is not. That is why it has gone in for a great deal of debunking in recent years. Some, inevitably, has given offence. There have been angry letters, cancelled subscriptions There have also been complaints that Punch has not been vicious enough. Buy this book and judge for yourself.
10 euros (code de commande : 01271).
[DEFUISSEAUX (Alfred)]. DELATTRE (Achille) — Alfred Defuisseaux, un homme, une période. Préface de Léo Collard. Charleroi, IP éditions, 2001. In-8° (132 x 220 mm.) broché, 173 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
Il s'agit de la réimpression de l'édition originale parue en 1959, agrémentée par un choix d'illustrations de l'époque de Defuisseaux, commentées par Claude Favry.
Table des matières :
- Avant-propos.
- Les étapes du Suffrage Universel en Belgique.
- Alfred Defuisseaux, sa famille.
- La situation sociale en 1870.
- Le peuple est conciliant mais sans résultat.
- Le Procès d'Hornu et Wasmes.
- La vengeance frappe aussitôt.
- Alfred Defuisseaux se lance dans la bataille.
- Les lieutenants d'Alfred Defuisseaux.
- Le Catéchisme de Defuisseaux.
- L'auteur du Catéchisme du Peuple est sévèrement condamné. Il passe à l'étranger.
- La manifestation doit remporter la victoire Alfred Defuisseaux en exil.
- La Chambre censitaire jette du lest.
- Les agents provocateurs entrent en lice.
- L'action, qui va se développant sans cesse, fait de plus en plus impression.
- Victoire ! Mais le sang a de nouveau coulé.
- Alfred Defuisseaux rentre et est incarcéré. Les élections du 14 octobre 1894.
- Le Grand Complot d'un seul homme.
- La Grande Voix du Peuple se fait entendre au Parlement.
- Apothéose.
Vendu.
DELATTRE (Achille) — Le Chant de la Mine. [Poèmes]. Préface par Louis Piérard. Liège, Thone, 1946. In-8° (165 x 219 mm.) broché, 65 p., une illustration en frontispice, tirage limité à 500 exemplaires numérotés (n° 75), en bon état.
Cet exemplaire est dédicacé par Achille Delattre à Arthur Houdart qui fut receveur communal à Pâturages de 1936 à 1959, on joint une photographie signée de l'auteur.
Préface :
Je l'ai dit bien des fois et je ne me laserai par de le redire : aucune carrière, mieux que celle de mon ami et compatriote Achille Delattre, n'illustre ce que Proudhon appelait « la capacité politique des classes ouvrières ». Voilà un homme qui, ayant quitté l'école primaire à 12 ans, travailla dans la mine. Je l'ai connu vendeur de journaux puis, en 1919, rédacteur à un quotidien socialiste de sa région, qui portait un nom touchant : L'Avenir du Borinage. Militant syndical, il fut élu député pour la première fois en 1921. Un jour, ce self-made man devint ministre du Travail et de la Prévoyance sociale, succédant ainsi à Joseph Wauters, intellectuel de grande classe, sorti, lui aussi, d'un milieu modeste, aux confins de la petite bourgeoisie et du prolétariat. Aujourd'hui, Delattre est ministre d'État. Quo non ascendet ?
Il a beau avoir été, pendant plusieurs années, le secrétaire de la Fédération internationale des mineurs, plusieurs fois délégué aux Conférences internationales du Travail. Il est bien de son petit pays, de son « patelain », Borain des pieds à la tête. Précisons : il est du « Cul du Qu'vau ». C'est un hameau de Pâturages d'où le regard s'étend, par-delà un sol vallonné, convulsé par l'exploitation charbonnière, jusqu'aux vertes frondaisons de cette forêt de Colfontaine où l'on prétend que Fénelon s'attarda et à travers laquelle les troupes de Boufflers, défaites à Malplaquet par Marlborough, battirent en retraite sur Le Quesnoy.
Tout près de là, dans une salle de danse qui s'appelait le « Salon du Bébé », Vincent Van Gogh prêcha le Christ à de pauvres mineurs dont la misère, alors, était bien grande.
Les hommes qui vivent dans ce milieu mi-agreste, mi-industriel, ont tous le culte de la petite fleur bleue. Les borains, fils d'une terre au folklore savoureux, sont naturellement poètes ou artistes. Ils lancent volontiers leur romance aux étoiles.
J'aime que, pendant ses heures de loisir – sans doute n'en a-t-il eu que durant les guerres – Delattre que les Allemands, deux fois, emprisonnèrent, ait écrit les poèmes que l'on va lire. Il chante la mine, les mineurs, les corons, les terrils, les fumées, la lampe tutélaire, les hiercheuses et les galibots d'autrefois, la fête de Sainte-Barbe et le vieux cheval de fosse dont Constantin Meunier a sculpté la tragique image. Ces sujets n'ont pas été épuisés par le Germinal de Zola, ce chef-d'œuvre auquel Jules Lemaître, peu suspect de tendresse pour le naturalisme, trouvait une grandeur, un souffle homériques.
Je me souviens d'un poème : Ce que chante la houille, de cet Émile Goudeau, originaire du Nord, qui devait faire au Chat Noir une brève carrière de chansonnier sous le nom de Gondetzhi. Delattre qui, très probablement, ne connaît pas ce poème, en a repris le thème. Il fait parler la gaillette :
Je viens de l'histoire haletante
Où le chaos seul était roi.
Et d'évoquer les arbres géants, les forêts millénaires qui se sont transformés en charbon.
Tant pis pour les puristes qui trouveront à redire à la prosodie des pièces qui composent Le Chant de la Mine. L'inspiration seule nous importe. « Mes poèmes, a dit un jour Goethe à Eckermann, s'inspirent de la réalité, c'est sur elle qu'ils se fondent et reposent. Je n'ai que faire de ces poèmes que l'on attrape en l'air. »
Ceux que vous allez lire sont jaillis de la vie même.
Vendu.
DES OMBIAUX (Maurice) — Contes de Sambre et Meuse (Choisis). Illustrations de Léo Jo, Laermans, Donnat, Koister, etc. Bruxelles, Association des Écrivains Belges, 1905. In-8° (128 x 168 mm.) broché, 166 p., illustrations, bon exemplaire malgré un pli à la couverture.
Un ouvrage peu courant !
Ce volume contient :
- Au fond du bois.
- Ziré Buzette.
- 1870.
- Le Pâtre.
- L'Accident.
- Petites Notre-Dames.
- Le Braconnier.
- Le Sec.
- Le Passeur d'eau.
Vendu.
[DETRY (Arsène)]. Arsène Detry, peintre de l'École de Mons. [Mons], Ateliers des Arts - Direction Générale des Affaires Culturelles du Hainaut - Hainaut Tourisme - Maison de la Culture de la Région de Mons - Groupe Polyptyque - CGER, 1982. In-4° sous reliure toilée et jaquette (un peu défraîchie) d'éditeur, 104 p., illustrations en noir et en couleurs.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition rétrospective Arsène Detry organisée au Musée des Beaux-Arts de Mons, du 25 février au 3 avril 1983.
Introduction par Stéphane Rey :
C'est un grand artiste, bien injustement méconnu, que l'on célèbre aujourd'hui. On ne dira jamais assez ce que la peinture wallonne doit à ce maître incontesté de l'École de Mons, tant la discrétion, le métier, la fidélité à lui-même et à son terroir d'adoption sont exemplaires.
Arsène Detry n'a rien d'un remuant batteur d'estrade, ni d'un rénovateur de l'art, gommant à grands coups le passé, pour inscrire son nom sur la page blanche.
Peintre des paysages industriels du Borinage, il a su, en les évoquant avec noblesse et fidélité, leur conférer une poésie émouvante et grave. Ces maisons toutes simples, ces rues mal pavées, ces ponts, ces poteaux téléphoniques, ces gares industrielles, ces « cachis à moulètes » ont une présence où la rigueur de la composition s'adoucit d'une étrange sensibilité. On perçoit dans l'évocation discrète de ces sites silencieux, tout ce qui, dans le sous-sol, fait la magie mystérieuse de la mine.
Sans qu'il y apparaisse jamais, l'homme est toujours présent dans l'œuvre de Detry. C'est lui qui a repeint ce mur blanc, gratté le sol de ce petit potager, accroché ces wagons immobiles, actionné ce pont-levis, retapé cette remise branlante, clos la grille du charbonnage...
Nous ne l'apercevons pas, ce Borain au parler rude, au grand cœur, à la tête dure, mais nous devinons partout sa tendresse bourrue, son amour pour les lieux défavorisés qui sont ceux de son enfance.
Arsène Detry nous le raconte, sans nous le montrer, et l'on apprécie la pensée secrète de cet artiste digne, grave, porteur d'un message, qui ne se prit point pour un prophète, ni pour l'incarnation de la conscience du Borinage.
On aimera sa façon simple et directe de dire des choses, sa sobriété, son langage franc, sans passion et sans insistance. Tout est contenu dans son œuvre qui n'a nul besoin de pathos et qui se passe de cortèges bruyants et de funérailles dramatiques. Et cependant, la dure condition du travailleur du Pays Noir est ici célébrée plus éloquemment que partout ailleurs, par la seule absence de personnages, par le silence de ces rues désertes, de ces gares où la vie est suspendue, par ces petits jardins traversés d'un ruisseau étroit, par ces mares où se reflète le ciel, par ces poulaillers branlants, ces hautes cheminées au loin, couronnées de fumée...
Coloriste réservé et chaud cependant, maître des contrastes lumineux habilement dosés, Arsène Detry est un artiste rare, distingué, cordial, dépositaire de toutes les sagesses et assuré d'être reconnu par la postérité.
Son nom restera associé à celui des communes wallonnes de la grande époque industrielle : Flénu, Bougnies, Cuesmes, Jemappes et tant d'autres, dont il restera le témoin et le chantre discret mais inégalé.
Vendu.
D'HOUVILLE (Gérard, pseudonyme de Marie de Hérédia épouse d'Henri de Régnier) — Les rêves de Rikiki. Dessins de Tigre. Paris, Plon, 1930. In-8° (275 x 225 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 66 p. 20 illustrations en noir dans le texte et 12 planches hors texte en couleurs, coins émoussés et coupes frottées.
Tigre est le pseudonyme de Pierre de Régnier, le fils de Marie et d'Henri de Régnier (la rumeur attribue cependant sa paternité à Pierre Louÿs...).
Vendu.
DOPPAGNE (Albert) — Les régionalismes du français. Paris-Gembloux, Éditions Duculot, 1978. In-8° (128 x 191 mm.) collé, 94 p., (collection « Votre Boîte à Outils de la Langue Française »), exemplaire en très bon état.
Table des matières :
1. Régionalisme.
2. Dialecte, langue, langue régionale.
3. Un idéal de raison.
4. Un idéal de liberté.
5. Comment trancher ?
6. Origine des régionalismes.
a. Substrats.
b. Les superstrats.
c. Les adstrats.
d. Créations.
e. Choix.
7. Nature des régionalismes.
8. Valeur des régionalismes.
9. L'usage.
10. Intérêt des régionalismes.
11. Les dictionnaires et la langue.
12. Les cas malheureux.
13. Florilège de régionalismes.
A. Français régionaux de Belgique.
B. Français régionaux de Suisse.
C. Français régionaux du Canada.
14. Et le bon usage ?
- Bibliographie sommaire.
Vendu.
FAEHRÈS (André) — Mémoire Photographique de Mons. Mons de la Belle Époque à la Tourmente 1887-1918. Photographies du Fonds d'Archives Photographiques sur Mons d'André Faehrès. Mons, Maison de la Mémoire, 2014. In-4° (210 x 304 mm.) sous cartonnage d'éditeur (215 x 304 mm.), 208 p., très nombreuses reproductions de documents inédits, exemplaire en très bon état auquel on joint quelques coupures de presse.
André Faehrès a sauvegardé plus de 10600 documents photographiques. Grâce à ce travail, il nous propose à travers ses publications un choix très intéressant qui montre de Mons de nombreuses facettes jusqu'alors « invisibles », peu connues ou carrément ignorées. Il choisit les meilleurs clichés, tant au niveau intérêt historique que qualité artistique. Certaines sont particulièrement émouvantes.
Chaque document est dûment commenté.
Avant-propos de l'auteur :
Mons de la Belle Époque à la Tourmente 1887-1918 est le deuxième livre de la collection « Mémoire Photographique de Mons ». Il est en quelque sorte la continuation du livre précédent Mons durant les grands travaux 1860-1905. Le sujet est cependant différent. Ce nouveau livre représente les événements qui ont rythmé la vie des Montois depuis 1887 jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale en novembre 1918.
La première partie du livre illustre les nombreuses fêtes, manifestations, joyeuses entrées princières et royales et les festivités pour le 75e anniversaire de la Belgique, qui se sont déroulées à Mons à la Belle Époque.
Mais ces années euphoriques sont brutalement interrompues par l'invasion de la Belgique par l'armée allemande le 4 août 1914 : la Tourmente, deuxième partie du livre. Le 23 août 1914, Mons est le théâtre du premier contact entre l'armée britannique et l'armée allemande. C'est la Bataille de Mons et sa célèbre légende des anges dont on fête le 100e anniversaire cette année. La ville de Mons souffre de l'occupation allemande pendant 51 longs mois avant d'être libérée les 10 et 11 novembre 1918 par les soldats canadiens de l'armée britannique. Fait exceptionnel les soldats britanniques ont livré leur première et dernière bataille de la Première Guerre mondiale à Mons. Le dernier coup de canon y a été tiré quelques minutes avant la déclaration de l'Armistice.
Vendu.
FÉRON (Henri) — Le formulaire de l'automobile. Mathématiques - Mécanique - Résistance des matériaux - Machines - Équilibrage - Les éléments de la voiture - Législation. Paris, Bibliothèque Omnia, 1913. In-8° (152 x 192 mm.) sous pleine percaline d'éditeur, VIII, 490 p., quelques pages de publicités, ex-libris manuscrit d'Henri Ruelle, annotations crayonnées la p. 351 et à la dernière page de garde, exemplaire en assez bon état.
Préface de Léon Letombe :
La Bibliothèque Omnia vient de combler une lacune eu chargeant M. Henri Féron de rédiger un aide-mémoire spécial à l'industrie automobile. Cet ouvrage ne fait pas double emploi avec la plupart des aide-mémoires existants, qui, traitant de toutes les industries à la fois, ne peuvent donner que des renseignements un peu sommaires sur chacune d'elles en particulier.
Dans ce nouveau livre, rédigé avec la clarté et l'ordre qui caractérisent toutes les publications d'Omnia, on trouve d'abord les renseignements généraux sur les mathématiques, la mécanique, etc., qui sont nécessaires pour comprendre et appliquer tout ce qui est contenu dans les chapitres qui concernent l'industrie automobile.
Cet aide-mémoire contient beaucoup de renseignements inédits. Nous attirons tout particulièrement l'attention des lecteurs sur les passages qui concernent les aciers spécialement employés ou employables en automobile. M. Féron donne dans ce chapitre des documents puisés aux meilleures sources : nous sommes certains qu'ils seront très appréciés des constructeurs.
En dehors de ces parties nouvelles, l'ouvrage peut être considéré comme un résumé des meilleurs ouvrages de la Bibliothèque Omnia : il présente, en conséquence, l'avantage précieux de permettre, par exemple, l'étude d'une question dans son ensemble, tout en recueillant en même temps les indications nécessaires pour trouver dans les traités spéciaux les développements que l'on peut désirer sur tel ou tel point en particulier.
Du reste, tous les ouvrages de la Bibliothèque Omnia, étant rédigés dans le même esprit, le lecteur n'est pas dérouté, comme il arrive trop souvent, en passant de l'un à l'autre.
On ne saurait trop féliciter M. Baudry de Saunier et ses savants collaborateurs d'avoir réalisé, en créant la Bibliothèque Omnia, une œuvre d'ensemble aussi utile à l'industrie automobile.
Vendu.
[FLANAGAN (Barry)]. Barry Flanagan. Sculptures et dessins - Sculptures and Drawing. Nice, Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, 2002. In-4° (235 x 326 mm.) sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 144 p., nombreuses reproductions en couleurs, édition bilingue (français, anglais), exemplaire en bon état.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, à Nice, du 6 décembre 2002 au 25 mai 2003.
Sommaire :
- Préface.
- Lorsque les lièvres dansent et jouent les équilibristes, par Hans-Jürgen Schwalm.
- Extrait de l'interview avec Judith Bumpus, juillet 1982 publié dans le catalogue 1982 de la Biennale de Venise du Bristish Council.
- Extrait de l'interview avec Judith Bumpus, juillet 1982 publié dans le catalogue de la Tate Galerie 1986.
- Sculptures.
- Œuvres sur papier.
- Biographie.
- Expositions personnelles.
- Expositions collectives.
- Œuvres dans les collections publiques.
- Bibliographie.
15 euros (code de commande : 01270).
GORREUX (René) — La « Belle Époque » vue et jugée par les contemporains. Bruxelles, Centrale d'Éducation Ouvrière, 1959. In-8° (160 x 241 mm.) broché, 104 p., illustrations, exemplaire en bon état.
En quatrième de couverture :
La Belle Époque ! Mots magiques qui laissent rêveurs les jeunes qui ne savent pas et les vieux qui ont tout oublié. La Belle Époque se situe, pour les historiens et les chansonniers, vers l'année 1900... avant et après, jusqu'au 4 août 1914.
Pour beaucoup de gens, elle représente une ère d'abondance et de vie facile, où le commun, gavé, replet, nanti de toutes choses, travaillait le sourire aux lèvres, en fredonnant la chanson à la mode. La légende, qui s'accrédite lentement, nous présente, au cours de cette période mémorable, un peuple heureux, tout à la joie de vivre, coulant des heures divinement belles, au sein d'une société parfaite et harmonieusement organisée. C'est tout au plus si on n'ajoute pas que la vie se passait sans souci, sous un ciel toujours bleu, parmi un essaim de femmes éternellement jeunes et jolies et follement amoureuses. Et que le jeune homme en possession d'une seule pièce de cent sous pouvait satisfaire toutes ses fantaisies, bachiques, touristiques, gastronomiques...
Ce tableau idyllique que l'on nous présente souvent avec trop de complaisance, n'est qu'une transposition d'une réalité intermittente. Il est exact que dans ce passé lointain, on chantait, en rue, au café, en famille. Mieux encore, on se réunissait au sein de groupements, de chorales, lesquels remportèrent, à des tournois internationaux, des succès éclatants, qui portèrent au loin la renommée de nos virtuoses.
Mais on ne chante plus ; l'art du chant se meurt. Celui qui fredonne une ariette passe pour un original. S'il entonne un air à tue-tête, on le croit bon pour le cabanon.
Est-ce la radio qui a tué l'art du chant ? Depuis que l'on tient à sa portée les plus belles voix du monde... et les autres, on ne se donne plus guère la peine de chanter. De même, on n'organise plus ces innombrables concerts et bals de sociétés où se créaient et s'entretenaient des relations d'amitié. Ils permettaient également à des chanteurs amateurs de se produire en cultivant leur art de prédilection.
Incontestablement, il y a un monde entre la « belle époque » et celle que nous vivons. Mais la comparaison penche en faveur de l'époque actuelle. Car, c'est ignorance ou mauvaise foi de s'imaginer que nos pères n'avaient que le souci de se laisser vivre ; eux, qui travaillaient douze et quatorze heures par jour – parfois davantage – sans connaître les bienfaits de la sécurité sociale, sans congé annuel, sans repos hebdomadaire bien souvent... Cette erreur très répandue nous voulons tenter de la détruire, en rétablissant les faits, en décrivant les événements conformes à la banale et stricte réalité.
Il faut, dit-on, laisser aux jeunes leurs illusions, sans leur opposer à tout propos les tracas et les vicissitudes de la vie. À cela s'ajoute un chapelet d'autres sornettes, dont la moindre donne naissance à la culture de la petite fleur bleue, chère aux amateurs de contes de fée.
Il est très louable de vouloir écarter de nos enfants les « ronces de la route » et de leur présenter la vie sous les aspects les plus agréables, cherchant à développer en eux un idéal de bonté, de beauté, de tolérance, de justice et d'altruisme. Mais cela ne peut suffire. Ils doivent savoir, pour ne jamais l'oublier, que les avantages sociaux, les améliorations des conditions de travail et de vie, dont ils jouissent, ne sont pas tombés du ciel avec la dernière pluie ; que tout ce que nous avons obtenu a été arraché de haute lutte à un adversaire rapace et insatiable, après de durs et parfois de sanglants combats. Au surplus, la graine des exploiteurs et des profiteurs existe et se prolifère toujours. La vigilance s'impose sans cesse.
Pour savoir d'où nous venons, pour se rendre compte du calvaire des travailleurs dans le passé, il nous reste le témoignage de personnes âgées, qui peuvent nous dire les conditions dans lesquelles elles ont travaillé et vécu. Mais, pour beaucoup d'entre elles, le souvenir des misères s'estompe ; de menus faits, des événements importants s'oublient... À moins que l'ancêtre, qui ne désire pas passer pour un radoteur auprès des incrédules, garde précieusement au fond de sa mémoire ces souvenirs de temps révolus, dont il reste un des derniers témoins, un des derniers acteurs.
Pourtant – car la légende est déjà fortement ancrée dans l'esprit de bien de gens – la génération actuelle doit savoir quel était le genre de vie réservé à la classe ouvrière au début du siècle et même avant, ne serait-ce que pour mesurer le chemin parcouru dans le domaine social et connaître ceux, grâce à qui, les progrès ont été possibles.
Notre pensée se porte également vers ceux, les anonymes, les sans-grade, qui pendant des années ont vaillamment combattu pour un monde meilleur, sans supputer l'espoir immédiat d'un profit personnel ou collectif de l'effort entrepris. Ils ont vu, subi, les injustices, les iniquités des petits et grands potentats ; ils ont souffert dans leur âme et leur chair, sans voir un terme aux maux qu'ils enduraient. Saluons ces inconnus dont le nombre et le courage jamais lassé, ont permis d'atteindre les objectifs et les réalisations dont nous sommes les bénéficiaires.
Nous nous proposons donc d'en appeler au témoignage des anciens. Mais, au lieu de raviver les souvenirs des témoins encore en vie, nous puiserons les faits, les chiffres, la documentation dans les écrits qui nous ont été transmis par les contemporains. Ce qu'ils ont vu, le fruit de leurs études nous permettra de recréer l'ambiance de ces années révolues et de nous remémorer le degré de servitude qui était imposé aux travailleurs de la « Belle Époque ».
Vendu.
[GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG]. CALMES (Christian) — 1867 l'Affaire du Luxembourg. Luxembourg, Éditions de l'Imprimerie Saint-Paul, 1967. In-8° (140 x 225 mm.) broché, 557 p., illustrations, (collection « Histoire Contemporaine du Grand-Duché de Luxembourg », volume VII).
Sur la jaquette :
« Après Sadowa et les annexions effectuées par la Prusse autour de l'été de 1866, Napoléon III, pour ne pas être en reste d'acquisitions, tente de mettre la main, d'abord sur la Rhénanie, puis sur la Belgique menacée à mort par un projet d'alliance offensive et défensive franco-prussienne – et enfin, à partir de janvier 1867, sur le seul Luxembourg.
Des agents français débarquent à Luxembourg, ville-forteresse, avec mission de préparer l'annexion. Plus tard, ils y seront rejoints par des agents prussiens et belges ; leur action provoquera des frictions entre la population et la garnison et minera la capacité de résistance de la bourgeoisie.
À La Haye, le Roi Grand-Duc Guillaume III, sur lequel s'exercent des pressions politiques et d'autres d'un caractère plus douteux, vend le Luxembourg à la France pour 5 millions de florins. Une convention en due forme règle les modalités d'annexion. Le frère du Roi, le Prince Henri, Lieutenant-Représentant du Roi Grand-Duc, a vainement tenté d'empêcher la transaction, mais, le 26 mars 1867, tout est réglé, même le prix semble avoir été versé, et Tornaco, président du Gouvernement luxembourgeois, est attendu pour signer l'acte de vente.
Bismarck est prêt à accepter le fait accompli. Cependant, c'est l'accident diplomatique majeur, car, à Berlin, au Parlement du Nord, le 1er avril 1867, Bismarck, au cours d'une interpellation d'ailleurs provoquée par des Luxembourgeois, est débordé par les pangermanistes. Sous la pression des forces nationalistes, Bismarck retire son accord et déclare à La Haye : la vente du Luxembourg, c'est la guerre entre la France et la Prusse.
À Paris, à Londres, à Berlin et à La Haye les gouvernements sont interpellés au parlement. Dans les chancelleries il est question de l'abdication du Roi Grand-Duc en faveur du Prince Henri.
Un mouvement de pétitions contradictoires, les unes en faveur de la France, d'autres en faveur du statu quo, d'autres plus tard encore, en faveur de la Belgique, éclate à Luxembourg. Derrière le dos du Roi Grand-Duc, le Prince Henri supplie le Gouvernement luxembourgeois d'agir et de sauver ainsi l'indépendance du pays.
La France et la Prusse prennent des dispositions militaires, la forteresse de Luxembourg est amunitionnée.
Grâce aux efforts diplomatiques de l'Autriche et de la Russie, une conférence sera convoquée à Londres, le 7 mai, sur la base de l'arrangement suivant : Le Luxembourg sera déclaré neutre, la France renonce à l'annexion et la Prusse à son droit de garnison ; la forteresse sera démantelée après évacuation de la garnison prussienne.
Face à ces perspectives, la ville de Luxembourg craint pour son avenir et envoie une députation à Londres.
Le 11 mai 1867, les plénipotentiaires représentant la Prusse, la France, l'Angleterre, la Russie, l'Autriche, l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg signeront à Londres un traité qui statuera du sort du Luxembourg et, partant, de la paix européenne du moins pour quelques années encore. »
Vendu.
GRASSET (Bernard) — La chose littéraire. Dix-neuvième édition. Paris, Gallimard, 1929. In-8° (120 x 187 mm.) broché, IX, 206 p., petit cachet ex-libris à la page de garde.
Extrait de la préface :
En écrivant les articles que je réunis ici, j'eus avant tout le souci de me faire entendre du large public qui m'était offert. C'est assez dire qu'ils pourraient bien ne point satisfaire les plus délicats. Je le publie néanmoins tels qu'ils parurent, sans y rien changer, pour la raison qu'ils me semblent précisément tirer tout leur prix des circonstances auxquelles je dus me plier.
Un amour profond des Lettres m'inspira ces articles. Avant de m'en reprocher les vivacités, comme certains déjà n'y manquèrent, que l'on songe aux difficultés que rencontre, de nos jours, un éditeur qui aime les Lettres. Notre temps a perdu le respect de la chose écrite. Quand, il y a bientôt vingt-cinq ans, j'abordai l'édition, le livre n'était encore l'audace que d'un petit nombre. Y prétendre, c'était alors témoigner, pour le moins, de quelque besoin de dire. Sans doute, certains s'étaient déjà avisés qu'après tout, pour qu'un livre parût, il suffisait que quelqu'un en payât l'impression, & ceux-là n'avaient pas manqué de tirer profit de leur découverte ; mais, n'étant pas encore le nombre, ils se sentaient mal à l'aise sur le terrain de l'esprit. Ce fut à la complicité de leur temps, de notre temps, qu'ils durent s'y installer en maîtres, et non pas seulement, comme certains affectent de le croire, à des complaisances d'éditeur, trop nombreuses il est vrai, mais qui eussent été impuissantes à fonder le succès.
Ces nouveaux venus devaient en effet trouver une indulgence toute prête à justifier leur audace – voire même à la consacrer – dans un public, nouveau lui aussi, et tous les jours plus étendu, que, comme eux, le seul besoin de paraître avait gagné aux choses de l'esprit & qui s'était arrogé le droit d'en débattre. Dès lors qu'il appartenait de juger le talent à qui savait le reconnaître, on pouvait se croire dispensé d'en témoigner. Ainsi tombèrent les derniers scrupules & s'ouvrit une ère d'u-inflation littéraire qui n'a pas encore pris fin.
Vendu.
HENRY (André) — L'épopée des verriers du Pays Noir. Liège, Éditions Luc Pire, 2013. In-8° (140 x 215 mm.) collé, 206 p., illustrations hors texte, exemplaire en très bon état.
En quatrième de couverture :
En 1975, un travailleur vidange sa voiture dans la fosse de son usine en grève-occupation. Le patron qui passe par là lui tombe dessus : « Mais que faites-vous là ? Avez-vous au moins demandé l'autorisation... au comité de grève ? »
Cet épisode surréaliste est illustratif du double pouvoir que les verriers de Glaverbel-Gilly sont parvenus à imposer dans leur entreprise de la région de Charleroi. Pendant une vingtaine d'années, ils y ont construit un syndicalisme de combat basé sur le meilleur de la tradition ouvrière. Leur ténacité et leur insolence ont permis de remporter des victoires mémorables.
André Henry, délégué principal de la Centrale générale-FGTB à Glaverbel-Gilly pendant douze ans, retrace la surprenante épopée du combat des travailleurs de Glaverbel contre une multinationale confortée par des gouvernements complices et une partie des appareils syndicaux. À travers une série d'anecdotes cocasses et sur fond des événements marquants de l'histoire ouvrière, cette chronique d'une lutte de classes est aussi le récit de vie émouvant d'un militant sincèrement engagé tant sur le plan syndical que politique.
Vendu.
HENRY (Bernard) et FRANCIS (Jean) — S. M. Le Roi Baudouin au Congo belge et au Ruanda-Urundi. Album édité sous le patronage du Royal Touring Club du Congo Belge en souvenir du voyage de S.M. le roi Baudouin au Congo belge du 15 mai au 12 juin 1955. 2e édition, revue et corrigée. Anvers, Sheed & Ward, [1955]. In-4° (184 x 246 mm.) sous cartonnage et jaquette (un peu défraîchie) d'éditeur, [78] p., nombreuses reproductions photographiques.
Extrait :
Le premier voyage en Afrique de notre jeune Chef d'État aura été pour le Congo l'occasion de réaliser cette apothéose d'une joie longtemps contenue. Pour le blanc comme pour l'autochtone, depuis l'évolué jusqu'au « basenji » (nègre des bois, sauvage), la visite du Roi a permis d'extérioriser l'enthousiasme et la reconnaissance que suscite l'attention porté à Sa Colonie par le « Bula Matari ». Par ce voyage, le « Somi », le grand chef blanc, a resserré les liens entre la Belgique africaine et la métropole. Sa silhouette élancée d'homme jeune a conquis l'indigène et de « Mwana kitoko » (beau jeune homme), Il est devenu soudain le « Mondele malamu mingi mingi » (le bon blanc). À partir de ce moment chaque étape de Son voyage devint un triomphe une grandiose manifestation de sympathie spontanée.
Telle est la double signification du voyage royal – première prise de contact avec les villes congolaises – de ce voyage qui a plus fait pour notre colonie que des monceaux de paperasses ou des années de politique humanitaire et civilisatrice.
Vendu.
[HUBERMONT (Pierre, pseudonyme de Joseph Jumeau)]. CHARNEUX (Daniel), DURAY (Claude) et FOURMANOIT (Léon) — Pierre Hubermont (1903-1989) écrivain prolétarien, de l'ascension à la chute. Bruxelles, Éditions M.E.O., 2021. In-8° (149 x 210 mm.) collé, 225 p., exemplaire en très bon état.
En quatrième de couverture :
Exact contemporain de Georges Simenon, considéré dans les années trente comme « le plus talentueux de nos jeunes romanciers », Pierre Hubermont (1903-1989) publie en 1930 Treize hommes dans la mine, un grand moment de la « littérature prolétarienne ». Très à gauche dans le Parti Ouvrier Belge, il dénonce durement, en 1935, les atrocités du régime nazi. En 1940, il dérive pourtant vers l'« Ordre Nouveau » et collabore avec l'occupant, d'abord comme journaliste, puis en animant la Communauté Culturelle Wallonne dont il deviendra le président. Arrêté en 1944, il est condamné à la détention à perpétuité par le conseil de guerre. Il est libéré dès 1950 et continue à écrire sans plus jamais trouver d'éditeur.
C'est à ce personnage complexe ainsi qu'aux événements politiques, économiques et sociaux qui ont traversé son époque et l'ont influencé que trois auteurs s'intéressent ici :
- Léon Fourmanoit a publié plusieurs ouvrages concernant le Borinage et son histoire, notamment politique. Il a rencontré Hubermont à trois reprises, en 1986, recueillant de lui plusieurs inédits et d'irremplaçables témoignages ;
- Claude Duray étudie depuis une quinzaine d'années l'histoire sociale et politique du Borinage. On lui doit notamment une monographie concernant Walter Dauge. C'est en étudiant ce dernier qu'il a découvert Pierre Hubermont ;
- Daniel Charneux, enfin, a appris grâce à Claude Duray l'existence de cet écrivain prolétarien majeur, aujourd'hui presque oublié. Il a lu toute l'œuvre disponible qu'il commente ici avec le point de vue du romaniste.
Vendu.
[JAPON]. Takakura. Habits de la cour impériale du Japon. Keizerlijke gewaden uit Japan. Bruxelles, Foundation Europalia International, 1989. In-4° (229 x 299 mm.) broché, 115 p., illustrations en couleurs, édition bilingue (français - néerlandais), exemplaire en bon état.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée Bellevue, à Bruxelles, du 3 septembre au 16 novembre 1989 dans le cadre des manifestions « Europalia 89 Japan in Belgium ».
Sommaire :
- Introductions :
- Tenues vestimentaires à la cour impériale du Japon.
- La famille Takakura.
- Tenues d'apparat de la cour impériale.
- Catalogue :
- Tenues d'apparat de la cour impériale.
- Tenues vestimentaire usuelles.
- Tenues vestimentaire d'enfants nobles.
- Accessoires et objets.
- Dessins pour emblèmes et motifs. Échantillons de tissages.
- Modèles Miniatures.
- Bibliographie.
15 euros (code de commande : 01269).
LA FALAISE (Henry de) — Mai 1940. La bataille des Flandres. Mémoires d'un combattant. Récit authentique et vécu d'un combattant de première ligne au début de la Deuxième Guerre mondiale. Coxyde, Presses des Œuvres Littéraires,1977. In-8° (135 x 195mm.) collé, 187 p., illustrations hors texte, pelliculage partiellement décollé.
En quatrième de couverture :
Descendant d'une vieille et noble famille vendéenne, Henry de la Falaise naquit en 1898 à Saint-Cyr l'École non loin de la célèbre école où son père exerçait en qualité de lieutenant-instructeur.
Dès son plus jeune âge, il connaît les rigueurs de la vie militaire qu'il admire et respecte. Bachelier ès-lettres en 1914, il est engagé volontaire le 7 avril 1915, c'est-à-dire à l'heure la plus cruciale de la Première Guerre mondiale. Il a alors 17 ans. Soldat valeureux – il est cité plusieurs fois et médaillé de la croix de guerre et de la croix du combattant volontaire – il termine la guerre dans les chars de combat après avoir été plusieurs fois grièvement blessé. La paix étant revenue, il décide d'embrasser une carrière de cinéaste aux États-Unis. En 1932, il sort le premier film en couleurs de l'après-guerre, intitulé « Le Gong ». En 1934, son deuxième film « Kliou » est primé au festival du cinéma à Moscou. En 1939, son sens du devoir envers la Nation lui fait quitter l'Angleterre où il avait élu domicile depuis quelques années et solliciter un engagement volontaire dans les forces armées en qualité d'agent de liaison à la Mission Franco-Britannique. Dès décembre, il est affecté au 151e R.I. de la 42e Division. Transféré en février 40 au 12e Lanciers du C.E.B., opérant étroitement avec les 1re et 2e D.L.M. dans la région du nord, il connaîtra toutes les affres et les avanies de la défaite des premiers jours. Encerclé à Dunkerque, évacué en Grande-Bretagne et réaffecté sur sa demande au 505e régiment de chars à Vannes le 9 juin 1940, il est fait prisonnier le 17 juin . pour s'évader le 29 ! Démobilisé le 6 janvier 1941, il se réinstalle aux États-Unis après avoir vainement essayer de se faire réengager dans les Forces Françaises Libres.
Mentionné au Livre d'Or de la ville de Dunkerque sous le numéro 12156.
8 euros (code de commande : 01264).
LOMBROSO (Gina) — L'âme de la femme. Édition entièrement refondue et considérablement augmentée. [Titre original : L'Anima della donna.] Traduit de l'italien par François Le Hénaff. Paris, Payot, 1947. In-8° (120 x 186 mm.) broché, 398 p., exemplaire en bel état.
Table des matières :
- Avertissement du traducteur.
- Dédicace.
- Préface à la première édition.
- Préface à la nouvelle édition française.
Livre I. La tragique situation de la femme.
I. Les difficultés du problème de la femme.
II. Son altérocentrisme.
III. L'altéroemotivité, racine directe et individuelle de l'altérocentrisme.
IV. Supériorité de la femme dans le monde des émotions.
V. La dépendance de la femme.
VI. Conclusion.
Livre II. Les énigmes de l'âme de la femme.
- Points d'appui de la femme : altéroémotion, intuition, imagination, sens des proportions, activité.
Première partie. Qualités, défauts, caractéristiques de la femme dépendant de la plus grande importance des émotions altérocentriques.
1° Goût de plaire.
2° Mondanité, coquetterie, flirt.
3° Importance du vêtement.
4° Désir de briller, de tenir le premier rang d'être la préférée. Vanité, modestie.
5° Aigreur, dénigrement, envie, jalousie, haine.
6° Efforts de la femme vers la perfection, aspiration à être comprise.
Deuxième partie. Qualités, défauts, caractéristiques de la femme, dépendant de la moindre importance des émotions égocentriques.
1° Attraction pour la souffrance.
2° Pitié, générosité, passion pour se mettre dans l'embarras pour autrui.
3° Attraction pour voir souffrir, pour faire souffrir. Méchanceté. Cruauté.
4° Sentimentalité.
Troisième partie. Qualités, défauts, caractéristiques dépendant de l'intuition.
1° Confiance en soi, partialité, propension à la critique, intolérance.
2° Indécision, rapidité de décision, suggestivité et suggestionnabilité.
3° Expansivité. Sociabilité.
Quatrième partie. Qualités, défauts, caractéristiques dépendant de l'imagination.
1° Curiosité, attention, inattention, mobilité, ténacité.
2° Sincérité. Mensonge.
3° Vivification des choses inanimées.
4° Reconnaissance, cadeaux.
Cinquième partie. Qualités, défauts, caractéristiques dépendant du sens des proportions et de l'activité.
1° Sens des proportions et de l'harmonie. Sociabilité. Adaptabilité. Manque de perfection. Répugnance pour le définitif. Sérénité. Harmonie.
2° Activité. Dévouement. Excès de zèle. Esprit d'intrigue. Conséquences. Conflits.
Sixième partie. Formation de la conscience et de la personnalité.
- Appuis et freins moraux de la femme.
- Conclusion.
Livre III. L'intelligence.
Première partie. Orientation spéciale de l'intelligence féminine.
I. Orientation vers le vivant, le concret, l'utile.
II. Influences qui peuvent modifier cette orientation.
Deuxième partie. Éléments spéciaux de l'intelligence féminine.
I. Intuition, imagination, sens de l'harmonie.
II. Base fondamentale des qualités intellectuelles féminines, observation directe et concrète.
III. Différentes méthodes de travail.
IV. Désavantages de la méthode et des qualités intellectuelles féminines.
V. Avantages de la méthode et des qualités intellectuelles féminines.
- Conclusion.
Troisième partie. Culture.
- Formation différente de la culture féminine.
Quatrième partie. La femme supérieure.
Livre IV. L'amour.
I. Ce qu'est l'amour pour l'homme et pour la femme.
II. Raisons et avantages des différentes conceptions.
III. Tragédies qui en dérivent.
IV. Comment concilier les deux conceptions.
Vendu.
MAHIEU (Raymond G. W.), BUSLIN (Hector) et ANDRY (Michel) — Histoires et Biographies Cuesmoises. Deuxième partie pour faire suite à l'Histoire des hommes au pays borain de Cuesmes de R.G.W. Mahieu et H. Buslin parue en 1978. Hornu, Ledent, 1979. In-8° (158 x 240 mm.) broché, 185 p., bien complet du feuillet volant d'errata, illustrations en noir, bon exemplaire.
Avant-propos :
Ce travail à la fois historique, biographique, historiographique complète les publications précédentes traitant de l'histoire de Cuesmes d'hier et d'aujourd'hui.
Comme nous l'écrivions dans l’Histoire des Hommes du Pays Borain de Cuesmes, ce nouvel ouvrage a été réalisé dans le but unique de préserver notre héritage culturel de l'oubli indigne et impie de la postérité. Historiques et Biographies Cuesmoises n’est pas une répétition d'études antérieures, mais au contraire un complément indispensable à la connaissance patrimoniale de notre cité et de ses environs. Nous incitons donc le lecteur à parcourir tous les ouvrages d'histoires locales sur Cuesmes et le Borinage des auteurs borains Mahieu, Buslin et Andry.
En outre, nous remercions toutes les personnes qui se sont prêtées de loin comme de près à l'élaboration de cet ouvrage.
Vendu.
[MONS]. Le Mons d'hier. Évolution de six quartiers. Mons, Association des Montois Cayaux, 2003. In-4° (210 x 297 mm.) broché, VII, 83, [8 (planches en couleurs)], [4 (table)] p., (collection « À la Recherche du Temps Passé... »), exemplaire en très bon état.
Article paru dans Sud-Presse du lundi 1er décembre :
Beaucoup d'habitants de la cité du Doudou et des environs découvriront avec ravissement et émotion la dernière-née des publications de l'Association des Montois Cayaux. Dans la collection « À la recherche du temps passé... », l'asbl vient en effet de sortir un très beau livre intitulé Le Mons d'hier : évolution de six quartiers. Comportant 150 illustrations puisées dans le Fonds d'Archives iconographiques (photos, cartes postales, plans, affiches, etc.) de l'association précitée ou encore prêtées par le Cercle des Cartophiles du Borinage et de Mons, cet ouvrage de 100 pages a bénéficié des commentaires fouillés et éclairés de l'historienne Christiane Piérard, Conservateur honoraire de la Bibliothèque publique de Mons.
« Il s'agit en quelque sorte du catalogue de luxe de l'exposition « Arsouv'nances » (conçue par Odon Dupire, Lucette François et René Lemur) organisée à l'occasion de la Ducasse 2002 », explique Claude Gérin, Président des Montois Cayaux. [...] Ce livre est aussi le fruit d'une collaboration efficace établie avec d'autres associations telles que le Cercle des Cartophiles de Mons-Borinage et le Photo-Club Montois. « Cet ouvrage ne livre pas le portrait complet des transformations intervenues dans la ville. Nous n'avons retenu que six quartiers en fonction du nombre et de la qualité des documents mis à notre disposition », souligne Claude Gérin.
Pour Christiane Piérard, au lieu de parler d'une « évolution de six quartiers », il aurait été plus exact de qualifier cette démarche... d'« évocation ». « Nous avons choisi ces sites en nous basant sur des documents inédits ou fort peu connus, des photos bien sûr, mais également des dessins, des peintures, des gravures... Nous les avons regroupés pour obtenir quelque chose de cohérent », note l'historienne. Le résultat ne décevra pas.
Vendu.
[MONS - CARTE PORCELAINE]. Collége St. Stanislas, Mons. Proclamation des places du mois. Mons, Lith. de Quinet, [ca 1868]. Carte-porcelaine collée sur une feuille de papier orange.
Dimensions :
- Carte : 140 x 100 mm.
- Feuille : 193 x 170 mm.
Cette rare carte fut attribuée en juin 1868 à Gonzalès Decamps, premier en excellence au cours supérieur de grammaire.
Gonzalès Decamps naquit à Carnières en 1852 ; il était donc âgé de seize ans lorsqu'il reçut cette distinction qui laissait présager sa vocation d'avocat puis de journaliste.
La « Maison de lithographie et d'autographie Quinet » était installée au n° 20 de la rue de Belneux à Mons. On sait de Jean-Joseph Quinet (1809-1874) qu'il fut calligraphe, graveur, et aussi « probablement marchand d'estampes » ; à sa mort, c'est son fils, Émile (1874-1889) qui prit la direction de l'établissement.
Bibliographie :
- Claes (Marie-Christine), Lithographes actifs en Belgique sous la période hollandaise et le règne de Léopold Ier, 3e édition, 2022, pp. 371-372 (en ligne sur balat.kikirpa.be/lithographes/claes_lithographes.pdf, consulté le 11 avril 2024.
- Devillers (Léopold), Quinet (Jean-Joseph-Florent), lithographe (1837-1889), dans Biographie nationale, t. XVIII, 1905, col. 506.
- Honnoré (Laurent), Decamps Gonzalès, dans 1000 personnalités de Mons & de la région. Dictionnaire biographique, pp. 182-183.
- Matthieu (Ernest), Quinet (Émile), lithographe (1837-1889), dans Biographie nationale, t. XVIII, 1905, col. 505.
- Poncelet (Édouard) et Matthieu (Ernest), Les imprimeurs montois, p. 220.
Vendu.
PETITFRÈRE (Ray) — La mystique de la croix gammée. Paris, Éditions France-Empire, 1962. In-8° (140 x 215 mm.) sous reliure et jaquette (un peu usagée) d'éditeur, 473 p., illustrations hors texte.
Introduction :
Comme beaucoup d'autres, j'ai vécu en Allemagne nazie la partie la plus dramatique de la dernière guerre. Comme beaucoup, j'ai souffert et n'ai pu oublier.
Les questions que je me posais alors n'ont pas encore trouvé de réponses satisfaisantes. Ce n'est pas faute d'avoir cherché : j'ai compulsé 3 392 ouvrages écrits en onze langues différentes, j'ai accédé aux archives les plus secrètes et, possédé par le double démon de la curiosité et de la collection, je me suis rangé dans la cohorte des spécialistes de l'histoire du nazisme.
C'est ainsi qu'en vingt ans, j'ai pu réunir dans une bibliothèque que je n'ose appeler musée, près de 7 000 pièces constituant des reliques du parti nazi ou provenant des troupes de la Wehrmacht (7 000 pièces qui ont échappé à l'autodestruction, unique dans les annales du monde, à laquelle se livre le peuple allemand).
Comment ces documents ont-ils été rassemblés ? Le raconter équivaudrait à écrire mille romans, pitoyables romans où l'amour du lucre ou la rude nécessité du pain quotidien auraient plus de part que l'orgueil du guerrier ou le sens de l'honneur.
Tous les collectionneurs ont connu ces moments où il est préférable de ne pas trop réfléchir aux moyens employés pour s'assurer le document convoité. Il y a une sorte de complicité qui lie, à travers les frontières, les membres de cette communauté des collectionneurs et de leurs fournisseurs.
Je ne fus donc pas étonné, il y a quelque trois ans lorsque se présenta chez moi un inconnu, entre deux âges, à l'accent nettement marqué, qui, d'un ton rogue, exempt de toute servilité, me proposa la vente de documents officiels, datés des années de guerre et revêtus de la signature des plus hautes personnalités nazies.
Mon démon de la collection satisfait grâce à la coquette somme que je lui remis, mon second démon – celui de la curiosité – me poussa à interroger le personnage, contrairement aux usages du milieu, sur les sources de ses documents.
Le marché l'avait sans doute mis en confiance, car il se prêta de bonne grâce à mon interrogatoire et m'avoua avoir travaillé dans l'un des services du Ministère de la Propagande, directement sous les ordres de Joseph Goebbels. Dès la fin de 1943, il subtilisait régulièrement des pièces qui passaient entre ses mains et qu'il était censé ranger dans les archives. Il prétendait avoir traversé la frontière à Strasbourg, en 1945, avec deux valises pleines d'autographes célèbres et de griffes notoires qui assuraient depuis lors sa subsistance par leur vente au détail aux collectionneurs spécialisés et répartis – je l'appris de sa bouche – dans toute l'Europe avec Londres pour centre principal.
À la confiance que représentaient de telles confidences, je m'efforçais de répondre par une même confiance et l'invitais à pénétrer dans la grande pièce de ma demeure où sont exposés les mannequins en uniforme feldgrau, bruns, noirs et gris souris, où se trouvent rangées les coiffures à l'aigle stylisé, accumulées les armes de la « Deutsches Heer » et suspendus les sanglants étendards à croix gammée.
Il ne put en franchir le seuil : immobilisé de stupeur, l'homme redressa imperceptiblement le menton et lentement éleva le bras, puis se retournant vivement, me pria de le laisser partir.
Resté seul, je me pris à douter de la légitimité de mon entreprise, de ma collection, de mes recherches.
Pour me délivrer, je songeais à prendre la plume. Pour éviter que le nazisme ne devienne un mythe, il faut que l'histoire et les historiens en révèlent tous les aspects. Puisse cet ouvrage délivrer l'esprit de certains lecteurs comme il m'a délivré de l'image du nazi au garde-à-vous dans ma propre maison.
Vendu.
[PHILOSOPHIE]. Politiques de la philosophie. Textes réunis par Dominique Grisoni. Paris, Grasset, 1976. In-8° (130 x 205 mm.) collé, 198 p., (collection « Figures »), couverture insolée sinon bon exemplaire.
En quatrième de couverture :
Cinq textes de philosophes, qui sont aussi des textes politiques, parce que s’y découvre pour chacun sa politique implicite, parfois inavouée, le versant ombreux de son œuvre. Ces politiques ne s’additionnent pas, jusqu’à former un profil unique, ni ne se lovent les unes dans les autres en une impossible convergence : des pratiques multiples se dégagent, qui sont autant de pratiques minoritaires.
Châtelet subvertit l’usage traditionnel de l’histoire de la philosophie. Derrida dissout les marques qui codent le corps enseignant ; Serres dénonce le pouvoir souterrain de Mars à l’œuvre derrière notre nouveau mode-de-penser ; Lyotard scrute et pointe les symptômes de la décadence du capital contemporain ; Foucault déchiffre l’histoire des instances répressives de l’État et nous conduit à l’essentiel : le jeu du pouvoir.
Sommaire :
- Ouverture, par Dominique Grisoni.
- La question de l'histoire de la philosophie aujourd'hui, par François Châtelet.
- Où commence et comment finit un corps enseignant, par Jacques Derrida.
- Estime, par Michel Serres.
- Petite mise en perspective de la décadence et de quelques combats minoritaires à y mener, par Jean-François Lyotard.
- Les jeux du pouvoir, par Michel Foucault.
- Annexes :
- Le système Foucault, par B.-H Lévy.
- Sartre : de la structure à l'histoire, par Dominique Grisoni.
Vendu.
PIÉRARD (Louis) — À la gloire du piotte. Leyde, A. W. Sijthoff, 1916. In-8° (154 x 216 mm.) broché, 47 p., illustration de couverture par Jules-Marie Canneel, manques au dos et à la marge extérieure du premier feuillet de la couverture.
Ouvrage rare, dédicacé par Louis Piérard à l'illustrateur de la couverture.
Extrait de la notice de David Gullentops :
Recueil de vers et de proses de Louis Piérard (1886-1951), publié à Leyde en 1916.
Cet ouvrage, dédié à la mémoire du « soldat du 9e régiment de ligne » Rik Wouters, mort en 1916, réunit les impressions de l'auteur durant la Première Guerre mondiale. Il contient des poèmes patriotiques, des lettres de soldats témoignant de l'attachement au pays natal, un pittoresque croquis de guerre londonien, des paroles humoristiques de piottes et quelques délicats poèmes inspirés par la Hollande, dont le paysage paisible tranche avec l'atmosphère pénible du champ de bataille et des camps d'internement. À l'exception des pièces « hollandaises » où la sensibilité et la musicalité rappellent la poésie d'un Verlaine, les poèmes et les proses poétiques appartiennent en général au genre anecdotique.
Bibliographie :
- Gullentops (David), À la gloire du piotte, dans, Lettres françaises de Belgique. Dictionnaire des œuvres. La poésie, p. 23.
Vendu.
PUISSANT (Jean) — Sous la loupe de la police française, le bassin industriel du Centre (1885-1893). Haine-Saint-Pierre, Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin La Louvière (Haine-Saint-Pierre et Haine-Saint-Paul), 1988. In-8° (203 x 242 mm.) broché, 125 p., illustrations, (collection « Publications », n° XXIII), exemplaire en très bon état.
Extrait de l'avant-propos :
L'histoire sociale du bassin du Centre est extrêmement riche et mouvementée. Les historiens ne sont pas les seuls à s'en être rendu compte. À la fin du XIXe siècle, un commissaire de police français, consciencieux sans doute, rédige à son propos un rapport de deux cents pages manuscrites. L'intérêt de ce texte pour l'histoire régionale est considérable en raison de la qualité et de la quantité d'informations de nature diverse. Le Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin a accepté de le publier in extenso. Nous avons décidé d'y joindre deux autres textes inédits. Le premier est de la plume de P. Loor, l'un des principaux militants socialistes de la région, arrêté avec Paul Conreur en mai 1887 à l'occasion de la grève menée contre le vote de la loi Dumont sur l'établissement d'une taxe à l'importation de bétail en Belgique. Poursuivi pour atteinte à la sûreté de l'État, Pierre Loor explique au juge d'instruction la genèse du Parti ouvrier dans la région et le rôle qui fut le sien, en toute conformité aux lois. Le second est un bref rapport de police concernant la direction du mouvement ouvrier au moment de la scission entre les fidèles du P.O. et les partisans d'Alfred Defuisseaux.
Nous n'avons pas voulu recourir à la procédure lourde de l'édition scientifique. Les textes sont donc proposés tels quels, sans aucune correction excepté dans le cas d'erreurs manifestes du policier dans l'orthographe de certains noms propres. Pour le reste nous avons conservé les graphies du manuscrit (majuscules, souligné) ; nous nous bornerons à faire suivre le texte de notes éclairant ou rectifiant un certain nombre d'assertions contenues dans ces trois documents.
Joël Michel, ancien maître assistant à l'Université de Lille, aujourd'hui attaché au secrétariat de l'Assemblée Nationale française, a redécouvert ces fonds d'archives utiles à l'histoire sociale belge. Il a attiré notre attention sur l'intérêt du rapport du commissaire de Feignies et exprimé le souhait de le voir offert aux yeux de lecteurs belges.
Vendu.
[SARTHE - ALMANACH]. Almanach du département de la Sarthe pour l’an 1809. Augmenté de la liste générale des Curés et Desservants du département de la Mayenne, faisant partie du Diocèse du Mans. Le Mans, Monnoyer, 1809. [Au Mans, / Chez Monnoyer, Imprimeur de la / Préfecture, rue de la Barillerie. / An 1809.] In-12 (90 x 143 mm.) plein veau tabac, dos lisse orné de filets, pointillés et autres motifs dorés, pièce de titre orange, tranches rouges, IV, [12 (calendrier)], 164 p., rousseurs à la page de titre, quelques ouvrages de ver, bon exemplaire de ce rare ouvrage.
Outre les habituelles éphémérides, on trouve dans ce volume :
- Continuation des essais historiques sur la ci-devant province du Maine, par M. Renouard. Suite de la cinquième époque depuis les Comtes héréditaires du Maine, en 955, jusqu'à la réunion de cette Province au Comté de Provence, en 1246.
- Les Manceaux vengés.
- Éloge de Pierre Belon, naturaliste, voyageur, médecin, antiquaire, né à la Soultière, paroisse d'Oisé, près le Mans.
Suivent les informations sur les administrations publique, les communes, l'armée, les hospices, les maisons d'instruction, l'administration religieuse, la Justice, les diligences, les foires et les marchés, etc.
40 euros (code de commande : 01268).
SCHNEIDEWEIN (Johann) — Johannis Schneidevini J.U.D. clarissimi, et Academiæ Wittebergensis Professoris quondam publici, & celeberrimi, in quatuor Institutionum Imperialum D. Justiniani libros, Commentarii nunc post mortem ejus in usum & gratiam juris Studiosorum, nec non omnium aliorum praxim sorensem sectantium, cum multislibellorum, & actuum judicialium formis, atq. juris Saxonici consensu & antinomia editi. Primùm à Matth. Wesenbecio, deinde à P. Brederodio, postremò omnium à Dion. Gothofr. JC. celeberrimisrecogniti, illustrati, & singularibus novisq. annotationibus adaucti. Præterea non modo legum, paragraphorum, rerumq; similium loca pleniùs citata ; sed & multa per Schneidewinum directè prolata, in orationem obliquam Justi Hartmanni, legum candidati doctissimi, studio pereleganter conversa sunt. Additus est item Index materiarum scitu dignarum, vetere illo dimidia fere parte ex annotiationibus Gothofredianis et aliorum locupletor effectus. Strasbourg et Francfort, , Dolhopff & Zetzner, 1664. [M. DC. LXIV. Cum Gratiâ & Privilegio S. Cesarea Majestatis. Argentorati et Francofurti, Sumptibus Georgii Andreæ Dolhopffii & Johann. Eberhardi Zetzneri, Typis Heinrici Friesii.] In-8° (198 x 236 mm.) plein veau d'époque, dos à 5 nerfs orné, manque à la queue, [1 (titre en rouge et noir)], [1 bl.], [1], [1 (table)], [952 (texte sur 1904 colonnes)], [80 (index)], le portrait gravé et le premier feuillet de dédicace manquent et le sceond contenant la table a été coupé et collé.
Johann Schneidewein (Stolberg, 1519 - Zerbst, 1568) étudia à Stolberg puis à Wittenberg où il fut le protégé de Martin Luther pour lequel il avait une profonde admiration. S'étant appliqué à la jurisprudence, il fut attiré à la Cour par le comte de Schwartzbourg et y obtint le titre de Conseiller à la Chancellerie. Après quatre années, il devint titulaire de la chaire de Droit à l'université de Wittenberg. Sa compétence était hautement appréciée et lui valut d'être « consulté de toutes parts dans les affaires de la dernière importance ». Son Commentaires est l'œuvre « qui lui a fait une réputation immortelle. »
Bibliographie :
- Moreri (Louis), Le grand dictionnaire historique, t. VII, pp. 179-180.
75 euros (code de commande : 01267).
SIMON (Aloïs) — Réunions des évêques de Belgique 1830-1867. Procès-verbaux. Louvain - Paris, Nauwelaerts, 1960. In-8° (160 x 241 mm.) broché, 167 p., (collection « Centre Interuniversitaire d'Histoire Contemporaine - Cahiers », n° 10).
Avant-propos :
L'action de l'Église catholique et en particulier de sa hiérarchie épiscopale fut importante en Belgique non seulement dans le domaine religieux mais également sur le terrain politique ou du moins politico-religieux. Il a donc paru intéressant de livrer aux chercheurs les procès-verbaux des réunions que les évêques de Belgique tinrent de 1830 à 1867. On pourra y découvrir, sinon toutes les nuances de leur pensée et toutes leurs préoccupations, du moins les décisions – officielles disons – qu'ils crurent devoir prendre pour répondre aux nécessités spirituelles et aux attitudes gouvernementales.
Le choix de 1867 se justifie parce que c'est l'année où mourut le premier archevêque de la Belgique indépendante : le cardinal Sterckx.
Ces procès-verbaux se trouvent à l'archevêché de Malines et en partie aux archives vaticanes ou dans d'autres évêchés tels ceux de Gand, Bruges et Namur. Il y en avait une copie avec quelques renseignements complémentaires à l'évêché de Tournai avant que la guerre ne les détruisît. L'édition que nous présentons retient toute cette documentation.
La méthode suivie pour cette publication est de reproduire les procès-verbaux le plus généralement in extenso, soit en latin soit en français d'après l'original. Il a cependant paru sage lorsque les décisions se rapportaient à des faits mineurs de ne faire qu'un résumé. Ce qui a été la règle suivie pour certaines pièces annexes. Des guillemets permettent au lecteur de reconnaître le texte original.
Vendu.
[WALLONIE]. Le voyage en wallon. Un radio-livre RTBF Namur. Par : Julos Beaucarne, André Bialek, Jean-Pierre Otte, Christiane Gillain, Philippe Ruelle et Bernard Gillain. Bruxelles - Paris, Éditions Labor - Fernand Nathan, 1982. In-4° (217 x 304 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 240 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
Sur la jaquette :
Économique, sociologique, ethnographique, politique... Ce livre c'est tout cela. Mais avant tout, un subtil jeu de miroir où des regards s'entrecroisent, se reflètent dans des textes et des photos, en quête d'une vérité profonde, celle de l'identité wallonne. Une identité refoulée précisément par tous les « ismes » qu'on a voulu lui appliquer.
Le Wallon – les Wallons ! – ce qui le caractérise au travers de cette errance dans son pays – ses pays ! – c'est précisément la diversité, la richesse d'une terre et d'hommes où les tissus rural, industriel, urbain se compénètrent et se répondent. Pour saisir cette féconde pluralité, il fallait précisément que les regards et les écritures soient eux aussi multiples : des personnalités aussi tranchées et attentives que celles de Julos Beaucarne, André Bialek, Jean-Pierre Otte ainsi que les objectifs photographiques de Bernard Gillain et Philippe Ruelle ne pouvaient qu'épouser cette vie quotidienne d'hommes et de femmes profondément enracinés dans leurs sites.
Errance, vagabondage fraternel, dans les espaces parfaitement décelables d'une Wallonie une et multiple, l'émission radio du Centre R.T.B.F. Namur « Marie Clap'Sabots » l'a poursuivie durant deux ans – les années 80 et 81 ; Christiane et Bernard Gillain ont laissé tramer leur oreille en compagnie de Julos Beaucarne, André Bialek et Jean-Pierre Otte, attentifs toujours à capter la spécificité des divers visages de la Wallonie. Cette riche exploration trouve dans ce livre sa forme visible après avoir été exclusivement sonore. Complémentarité de ces deux formes d'écriture qui tirent au jour l'âme d'hommes fort divers, très riches dans leur étroit accord avec leur paysage ; mais d'hommes aussi, peut-être, assoupis dans une attente – belle endormie – celle qui viendra leur rendre sensible leur propre image. Durant deux ans, l'émission Marie Clap'Sabots a tenté d'être le révélateur de notre Wallonie ; ce livre aujourd'hui voudrait en être le fixateur.
Vendu.
WELLENS (Robert) — Inventaire des archives de la paroisse de Saint-Nicolas-en-Havré à Mons (XIIIe-XXe siècle). Bruxelles, Archives Générales du Royaume, 1968. In-4° (207 x 292 mm.) collé, IV, 65 p., exemplaire en très bon état.
Introductions :
À la fin de l'année 1950, Monsieur Armand Louant, Conservateur des Archives de l'État à Mons, procéda à l'enlèvement des archives paroissiales de Saint-Nicolas-en-Havré, avec l'accord de la fabrique d'église.
Les archives de la paroisse de Saint-Nicolas remontent au XIIIe siècle. À cette époque, il n'y avait à Mons qu'une seule paroisse, celle de Saint-Germain ; or, l'augmentation de la population et l'extension prise par les faubourgs de la ville firent sentir la nécessité de scinder l'unique paroisse existante et d'en créer une nouvelle. Une population suffisamment importante s'était rassemblée dans un faubourg dont la rue d'Havré était le centre, pour justifier 1'érection d'une nouvelle paroisse. L'existence de l'hôpital de Saint-Nicolas, situé à front de la rue d'Havré fut déterminante. Cet établissement avait une chapelle desservie par un prêtre et qui servait déjà d'église pour les personnes du voisinage. Le chapitre de Saint-Germain à qui l'hôpital appartenait, créa, avec l'assentiment de l'évêque de Cambrai, la paroisse de Saint-Nicolas, par acte du mois de juillet 1224. Celle-ci fut appelée Saint-Nicolas-en-Havré pour la distinguer d'une autre paroisse de la ville créée en 1227 et dédiée au même patron ; elle était située au faubourg de Bertaimont.
Le premier curé de la paroisse de Saint-Nicolas fut vraisemblablement un nommé Gilles ou Aegidius qui était déjà titulaire de la chapelle de l'hôpital et qui fut maintenu à la tête du nouveau territoire spirituel.
La ville de Mons changea considérablement d'aspect à la fin du XIIIe siècle. La construction de nouvelles fortifications eut pour conséquence l'incorporation de la plus grande partie de la paroisse avec l'église et l'hôpital à l'intérieur de l'enceinte de la ville.
L'histoire de la paroisse ne connut pas d'événements notoires avant la période troublée de la fin du XVIIIe siècle : Mons fut occupée une première fois par les troupes françaises au lendemain de la bataille de Jemappes (6 novembre 1792), puis repassa sous la domination autrichienne le 27 mars 1793 pour être reprise par les Français le 1er juillet 1794. Un arrêté de la Convention Nationale du 3 ventôse an III (21 février 1795) refusa des locaux pour l'exercice du culte et défendit aux communes d'en fournir. Cet arrêté fut appliqué par la régie du Domaine National le 22 mai 1797. L'église fut fermée et les scellés y furent mis.
Une circulaire des vicaires généraux de Tournai du 13 mai 1797 avait engagé les ecclésiastiques à prêter le serment exigé par le gouvernement français. L'abbé Charles-Bernard-Joseph Hardenpont s'y soumit et obtint la réouverture de l'église. Il était le curé officiel tandis que le vrai pasteur, nommé le 17 janvier 1795 continuait en secret à remplir les devoirs de sa charge. L'abbé Hardenpont célébrait la messe dans une église déserte mais celle-ci fut néanmoins laissée dans son état et, lorsque les mauvais jours furent pas­sée, elle pouvait encore servir à sa destination.
L'année 1802 vit la restauration du culte, suite au concordat passé entre le pape Pie VII et le gouvernement français. L'église de Saint-Nicolas fut alors officiellement rendue au culte et les offices y furent régulièrement célébrés.
Les archives paroissiales de Saint-Nicolas remontent au début de l'existence de la paroisse puisque on y trouve une copie certifiée authentique parle notaire public Jehan de Vinca de l'acte d'érection de la paroisse en 1224.
Il convient aussi de signaler la belle collection de comptes de l'église et de la cure dont la série ininterrompue, ou presque, commence en 1612 pour se terminer en 1792 ; celle-ci se continue par les comptes de la fabrique d'église de 1801 à 1945, avec quelques lacunes.
Un assez grand nombre de documents se rapporte aux biens possédés par l'église de Saint-Nicolas. Ce sont des chassereaux, généralement des XVIIIe et XIXe siècles mais aussi de nombreux baux et ventes de biens intéressant les villages et villes de Aulnois, Basècles, Baudour, Bray, Croix-lez-Rouveroy, Cuesmes, Estinnes-au-Mont. Estinnes-au-Val, Givry, Harmignies, Harveng, Havay, Lens, Masnuy-Saint-Jean, Masnuy-Saint-Pierre, Mons et Ville-sur-Haine.
La partie la plus importante du fonds d'archives de Saint-Nicolas est constituée par les fondations pieuses (nous en avons dénombrées plus de cent) ; une considérable documentation se rapporte aussi aux chapelles et confréries. Parmi celles-ci, citons la chapelle de Saint-Aubert, patron des boulangers. Un autel fut dédié à ce saint dans l'église de Saint-Nicolas et nous avons retrouvé dans les archives qui concernaient cette chapelle de nombreux documents relatifs à la connétablie des boulangers de Mons, à partir du XVe siècle. Nous avons réuni ces documents dans un chapitre séparé.
Signalons, pour terminer, l'intérêt d'un grand nombre de pièces qui donnent des détails sur les travaux effectués à l'église et sur son personnel.
Il apparaît donc, au terme du classement des archives de la paroisse de Saint-Nicolas-en-Havré que celles-ci sont non seulement intéressantes du point de vue de l'histoire delà paroisse évidemment, mais aussi de l'histoire locale hennuyère et surtout de la ville de Mons elle-même.
Vendu.
[ZOLA (Émile)]. Autour de Germinal d'Émile Zola. Un auteur, une œuvre, un film. Étude pédagogique. Bruxelles, Présence et Action Culturelles, 1993. In-8° (150 x 215 mm.) collé, 136 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.
En quatrième de couverture :
Si Germinal est un roman considérable de la littérature française, c'est parce qu'il met l'accent avec force sur la condition humaine en y dégageant des valeurs universelles qui traversent les temps au rythme des émotions en effets de pertinence.
Germinal demeure donc un ouvrage d'une actualité sensible. Tant qu'il y aura à la surface de la planète des inégalités insupportables et des exclusions sociales, son empreinte indélébile ne prendra pas une seule ride.
Ce livre replace Germinal dans l'ensemble de l'œuvre de Zola et dans son époque, montre comment il fut reçu par la critique, comment il dérangea les partisans de l'ordre établi, comment il rayonna de tous ses feux dans l'école naturaliste et chez les défenseurs des plus humbles.
Du témoignage de Jean Vautrin à l'adaptation à l'écran de Claude Berri, il traduit le sens d'une dimension d'engagement indispensable au progrès de l'Humanité.
Table des matières :
- Avant-propos.
- Hâtez-vous d'être justes !, par Jean Vautrin.
Première partie. Émile Zola.
- Émile Zola et son temps, par Marianne Puttemans.
- Zola et le naturalisme, par Marianne Puttemans.
- Émile Zola à l'écran, par Jean-Charles Van Antwerpen.
- Filmographie : Romans d'Émile Zola adaptés à l'écran, par Jean-Charles Van Antwerpen.
Deuxième partie. Germinal.
- Que le souvenir ne meure, par Luc Honorez.
- Aux sources de Germinal, par Arlette Lemonnier.
- Le roman confronté à la critique, par Arlette Lemonnier.
- Zola, Germinal et la Belgique, par Jean-François Fueg.
Troisième partie. Autour de Germinal.
- La houille toujours brûlante dans la tête, par Luc Honorez.
- À seize ans au fond de la mine, par Arsène Baras.
- Écrivains de la mine en Belgique, par Jean-François Fueg.
- La collaboration entre un musée et un réalisateur cinématographique, par Arlette Lemonnier.
- Les mots de la mine, par Arlette Lemonnier.
Quatrième partie. L'œuvre de Claude Berri.
- Fiche technique du film.
- Claude Berri. Professions : cinéma, par Jean-Charles Van Antwerpen.
- Quelques propos de Claude Berri, par Arlette Lemonnier.
Vendu.
aura lieu
le mardi 30 avril 2024.
Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
En
cas d'envoi postal, veuillez indiquer le pays vers lequel le colis
devrait être expédié, cela me permettra de vous indiquer les modalités
de livraison et de paiement.