lundi 27 mai 2024

Les « nouveautés » du 28 mai 2024


MISE À JOUR DU 28 MAI 2024

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[ARGENTERIE]. Mughal Silver Magnificence (XVI-XIXth C.) - Magnificence de l'Argenterie Moghole (XVIème-XIXème S.). [Bruxelles], Antalga, 1987. In-4° (208 x 297 mm.) broché sous jaquette illustrée d'éditeur, 228 p., abondante illustration en noir et en couleurs, édition bilingue (français - anglais), exemplaire en bon état.
   
Ouvrage édité sous la direction de Christiane Terlinden à l'occasion de l'exposition organisée Bruxelles et Genève en 1987.


Préface :
   Pendant des siècles, l'Inde a frappé l'étranger plus par ses richesses que par sa pauvreté, sorte de revers des images qui ont cours aujourd'hui. Les Grecs, les Romains, plus tard les Chinois, les Arabes, les Turco-Mongols. les navigateurs européens à partir des Grandes Découvertes s'émerveillent devant l'abondance de l'or et de l'argent, des pierres précieuses, des perles... N'allons certes pas en déduire des conclusions simplistes sur une sorte d'âge d'or qu'aurait détruit la colonisation britannique. En effet, les observateurs perspicaces, notamment à l'époque des Grands Moghols, relèvent à côté de l'opulence de la cour et du relatif bien-être de telles régions, des signes de grande pauvreté aggravés par de redoutables famines. Néanmoins, l'ampleur des richesses existant à l'époque ne laisse pas de doute. Or, d'où provenaient-elles ?
   Le sous-sol est très modérément doté en minerais précieux, aussi, de tout temps, l'or et l'argent proviennent-ils de l'étranger. Pline l'ancien déjà se lamente de voir comment l'or et l'argent de Rome affluent vers l'Inde pour payer les importations de l'Empire, non seulement les célèbres épices, mais les textiles, cotonnades et soieries, ivoires et autres biens. Plus tard, à l'apogée des Arabes, ce sont les aciers indiens qui parviennent jusqu'à Damas, d'où ils partent plus loin sous forme d'épées.
   Nous sommes particulièrement bien renseignés sur le commerce international au temps des Grands Moghols (XVIe-XVIIIe siècle). Dans sa lettre à Colbert, François Bernier explique les circuits internationaux de l'or et de l'argent. « De celui qui sort de l'Amérique et qui se disperse dans les divers royaumes de notre Europe, on sait qu'une partie s'exporte en Turquie et qu'une autre partie passe en Perse », d'où les métaux gagnent l'Inde pour payer les denrées importées. « D'un autre côté, ces vaisseaux des Indes qui vont tous les ans » en Asie du sud-est ou en Afrique orientale, chargés de marchandises indiennes en reviennent avec de l'or et de l'argent. Enfin, les bateaux portugais, hollandais, britanniques, français viennent en Inde chargés de métaux précieux pour payer épices, cotonnades, ivoires, toiles peintes, calicots, mousselines et soie, salpêtre, laque...
   Ainsi, pendant près de deux millénaires, la balance commerciale de l'Inde est-elle positive. Comme le souligne Bernier, l'or et l'argent entrent de partout pour ne plus sortir.
   Cette tendance de base du commerce indien va se renverser à l'ère britannique, à la suite notamment du pillage du Bengale à la fin du XVIIIe siècle et des importations croissantes de produits manufacturés originaires du Royaume-Uni. Néanmoins, même aujourd'hui, il entre encore des métaux précieux en Inde, entre autres par la contrebande !
   De l'usage de l'or et de l'argent.
   Les usages sont multiples : à côté des lingots thésaurises, les métaux précieux ornent certaines statues des temples. Des masses considérables finissent en bijoux. Les femmes riches recourent à l'or, tandis que les simples paysannes se contentent de l'argent. Dans les villages, toute femme mariée respectable se doit de porter des chaînes en argent aux chevilles et des bagues aux doigts de pied, sans parler des bracelets, colliers et boucles d'oreilles.
   La vaisselle en or et en argent est réservée de tout temps aux classes aisées. Et c'est là où apparaissent de multiples courants artistiques : les traditions locales hindoues s'enrichissent avec l'arrivée des Musulmans originaires principalement d'Asie centrale et de la Perse. À l'époque britannique, les influences européennes deviennent manifestes avec de nouveaux objets (couverts en argent) et des articles de forme occidentale : plats, plateaux, coupes. On en trouve dans les palais des maharajahs et dans les mess des anciens régiments de l'Armée des Indes, trophées divers, plateaux gravés, coupes évoquant telle victoire dans un match de polo...
   L'industrie de l'argenterie reste très vivante aujourd'hui sous toutes ses formes : occidentalisée et traditionnelle.
   Dans les familles aisées des villes, la nourriture est servie sur un plateau en argent (thali) et dans de petits bols : on boit l'eau dans un gobelet en argent. Lorsque ces objets commencent à vieillir et à se rayer, la maîtresse de maison les donne à son orfèvre qui fond l'argent et refait les divers ustensiles.
   Quoique relativement peu connue en dehors du monde des spécialistes, l'argenterie constitue un important volet des arts de l'Inde. Diversité des origines, richesse et variété des formes, vitalité de l'artisanat contemporain... Ces caractéristiques sont remarquablement mises en valeur dans l'exposition qui nous est présentée aujourd'hui.

35 euros (code de commande : 01377).

 

[VIGLIUS VAN AYTTA (Wigle van Aytta van Zwichem)]. RAOUX (Adrien-Philippe) — Essai d'un éloge historique de Viglius de Zuichem, d'Aytta, Chef & Président du Conseil Privé aux Pays-Bas, sous les Regnes de Charles V & de Philippe II, Proposé par l'Académie Impériale & Royale des Sciences & Belles-Lettres de Bruxelles, pour Prix d'Eloquence de 1780. Par M. Raoux, Avocat au Conseil souverain de Hainaut.Bruxelles. 1787. [Bruxelles. / M. DCC. LXXXVII.] In-8° (140 x 228 mm.) sous son brochage d'époque, 39, [1 bl.] p., bon exemplaire.


Avertissement de l'auteur :
   L'Académie de Bruxelles n'a trouvé aucun des Éloges envoyés à son concours, digne du prix qu'elle avoit proposé extraordinairement en 1779. Je ne publie celui-ci en 1787, que parce que les circonstances du temps semblent m'y inviter. Les règnes de Philippe II & de Joseph II seront les plus remarquables dans les annales des Pays-Bas ; fasse le Ciel qu'ils n'aient pas des suites également fâcheuses !
   Notre Auguste Souverain s'est déclaré partisan de la Tolérance autant que le Monarque Espagnol l'étoit de l'Inquisition ; puisse-t-il aussi par un même contraste, & pour le repos de nos Provinces, déployer des sentiments de modération & de clémence autant que son Prédécesseur du 16e siecle témoigna de rigueur & d'inflexibilité !
   Je publie cette pièce telle que je la retrouve dans mon porte-feuille ; & comme je me retrouve aussi dans tous les mêmes sentiments que lorsque je lui ai donné l'être en 1780, je ne me suis permis d'y rien changer, pas même d'y ajouter aucune période. Je n'avois à cette époque tout au plus que 22 ans, & la grace que je demande à mes Lecteurs, c'est qu'ils veuillent bien mesurer leur indulgence à la foiblesse de cet âge & de mes talens.
Notice biographique par Théodore Juste :
   Le jeune Viglius, après avoir terminé ses premières études à Deventer et à Leyde, reçut la tonsure cléricale le 19 septembre 1522. Il se rendit bientôt à l’Université de Louvain et y demeura pendant près de quatre ans, se livrant avec ardeur à l’étude du droit. De Louvain il alla à l’Université de Dôle, où il passa trois ans, d’abord comme élève puis comme professeur particulier. Il compléta ses études à Avignon, où il suivit les leçons du célèbre André Alciat, et à Valence, en Dauphiné, où il reçut le bonnet de docteur, le 8 mai 1529. On le trouve ensuite à Bourges, remplaçant Alciat dans la chaire confiée à ce professeur eminent, et travaillant à son premier ouvrage, intitulé : De Institutione jurisconsulti. Enfin, en 1531, il passe les monts et obtient la chaire des Institutes à l’Université de Padoue. Ce ne fut pas pour longtemps, car il ne tarda point à être nommé official de François de Waldeck, prince-évêque de Munster. Après la défaite des anabaptistes, qui s’étaient rendus maîtres de cette ville, Viglius quitta François de Waldeck et accepta de l’électeur de Bavière, avec le titre de conseiller, la chaire de droit à l’Université d’Ingolstadt. Mais le moment était venu où il allait mettre au service de sa patrie sa grande intelligence et sa science profonde. Depuis longtemps le gouvernement des Pays-Bas cherchait à s’attacher le jurisconsulte que se disputaient les princes de l’Allemagne. En 1541, par l’intervention de Marie de Hongrie, Viglius fut nommé membre du conseil privé. On l’employa tout aussitôt dans une négociation épineuse avec le duc de Clèves, qui disputait à Charles-Quint le duché de Gueldre et le comté de Zutphen. Deux voyages à Nuremberg n’ayant eu aucun résultat, Viglius défendit, dans un écrit apologétique, les droits de l’Empereur, justifiant ainsi les efforts de Charles-Quint pour compléter, par l’annexion de la Gueldre et de Zutphen, la réunion des dix-sept provinces qui formèrent désormais les Pays-Bas. Viglius préférant une retraite studieuse à la carrière diplomatique, sollicita bientôt (1543) et obtint son agrégation au grand conseil de Malines. Mais Charles-Quint ne tarda point à le rappeler à la cour et voulut qu’il l’accompagnât à la diète de Spire. Avant d’entreprendre ce nouveau voyage, Viglius épousa, à Malines, Jacqueline Damant, dont le père était conseiller et trésorier de l’Empereur. Nous le trouvons, l’année suivante, à la diète de Spire (1544), où il fut le principal négociateur du traité d’alliance conclu entre Charles-Quint et le roi de Danemark. Sa participation à la diète de Worms ne fut pas moins active, soit qu’il s’efforçât d’aplanir les différends survenus dans la famille impériale, soit qu’il intervînt dans les délibérations que nécessitait l’attitude menaçante des protestants d’Allemagne, naguère ligués à Smalkade. Charles-Quint, ayant triomphé des confédérés, réunit (1548) une nouvelle diète à Augsbourg, où Viglius fut de nouveau appelé pour donner un avis sur les grandes questions soulevées par l’Empèreur victorieux. Il avait obtenu précédemment la charge de conservateur des archives de la Flandre, qui étaient déposées dans la forteresse de Rupelmonde. Mais Charles-Quint lui réservait une récompense plus éclatante. En 1549, il fut élevé à la dignité de président du conseil privé et de garde des sceaux. Le nouveau président accompagna, dans les différentes provinces des Pays-Bas, le prince Philippe, lorsque, pour se conformer au désir de son père, il se fit inaugurer comme héritier présomptif. Viglius, dit-on, prit la plus grande part à la rédaction du fameux édit par lequel Charles-Quint voulut, en 1550, arrêter les progrès toujours croissants de la réforme dans les Pays-Bas. Mais si Viglius était l’inflexible défenseur des principes dont s’autorisait l’Empereur pour vouer au fer et au feu les adversaires du catholicisme, il admettait toutefois quelques tempéraments dans l’exécution. C’est ainsi qu’il s’efforça d’exempter de la proscription les négociants étrangers dont la présence contribuait tant à la splendeur d’Anvers. « J’ai travaillé de tout mon pouvoir, écrivit-il lui-même, à faire adoucir les articles qui avaient besoin d’être mitigés. »
   Viglius, qui avait été également élevé à la présidence du conseil d’État, voulut terminer sa carrière le jour où Charles-Quint abdiqua la souveraineté des Pays-Bas. Il avait, en conséquence, demandé la démission de ses différents emplois. Mais les sollicitations de Marie de Hongrie et les exhortations de Charles-Quint lui-même modifièrent sa première résolution. Il consentit à servir Philippe II. Depuis 1552, il avait perdu Jacqueline Damant, sa femme, et, n’ayant point d’enfants, il voulut, en prenant les ordres sacrés, réaliser un dessein qu’il avait formé dans sa jeunesse. Il avait, du reste, la certitude d’obtenir par là une position éminemment lucrative, celle de coadjuteur ou de successeur désigné de Luc Munich, dernier abbé de Saint-Bavon et premier prévôt de la collégiale qui avait remplacé cette abbaye. En 1556, Viglius obtint à cet effet l’assentiment de Philippe II, mais à la condition de ne point abandonner le service du souverain. Cette autorisation lui fut accordée par le saint-siége, lorsque, en 1562, après la mort de Luc Munich, Viglius eut pris possession de la prévôté et reçu les ordres majeurs des mains de Granvelle, archevêque de Malines. Prévôt de Saint-Bavon, président du conseil privé et du conseil d’État, maître des requêtes en Hollande, etc., Viglius fut encore investi des importantes fonctions de chancelier de l’ordre de la Toison d’or. Il n’avait donc rien perdu de la haute faveur dont il jouissait sous le règne de Charles-Quint. En effet, Philippe II, lorsqu’il s’éloigna des Pays-Bas, l’avait placé, avec Granvelle et le comte de Berlaymont, dans le comité secret ou consulte qui devait diriger et surveiller Marguerite de Parme, nommée gouvernante générale. Mais bientôt l’influence occulte de cette consulte indisposa les autres membres du conseil d’État et contribua à la formation du parti national à la tête duquel se placèrent Guillaume d’Orange, ainsi que les comtes d’Egmont et de Hornes. Le Taciturne allait triompher : Granvelle reçut l’ordre secret de sortir des Pays-Bas. Alors une nouvelle lutte s’engagea entre les trois seigneurs ligués et les cardinalistes, c’est-à-dire les anciens amis de Granvelle, lutte tantôt sourde et tantôt ouverte, dans laquelle Viglius montra de l’habileté, mais qui était au-dessus de ses forces. La fermeté et l’énergie n’étaient point les qualités dominantes du célèbre président : c’était plutôt un politique méticuleux, un homme timide qui courbait la tête sous la tempête et qui rusait avec les événements. Après avoir d’abord accueilli avec faveur le choix du duc d’Albe comme successeur de Marguerite de Parme, il eut soin de ne point se compromettre : aussi se gardait-il de coopérer aux actes les plus tyranniques du nouveau gouverneur. Il refusa de siéger au conseil des troubles. Il protesta contre l’établissement du dixième denier. D’un autre côté, il alléguait sans cesse son grand âge et sa mauvaise santé pour obtenir la démission de ses emplois. Enfin, en 1569, Philippe II nomma Charles de Tysnacq chef et président du conseil privé, mais il retint Viglius en la charge de président du conseil d’État.
   Sous l’orageuse administration du grand commandeur Requesens, successeur du duc d’Albe, Viglius tâcha de s’effacer autant que possible. Mais Requesens étant mort presque soudainement, le conseil d’État dut prendre les rênes du gouvernement. Or Viglius fut loin, en ces conjonctures, de seconder le mouvement national qui avait pour but d’affranchir les Pays-Bas de la tyrannie espagnole. Dans le conseil d’État, il fit partie de la minorité ultra royaliste et refusa en conséquence de sanctionner la proscription ou mise hors la loi des vieilles bandes du duc d’Albe, qui s’étaient insurgées et qui, après avoir échoué dans leurs tentatives contre Bruxelles, venaient d’emporter Alost d’assaut. Accusé de trahison, Viglius fut arrêté, le 4 septembre 1576, avec les comtes de Mansfeldt et de Berlaymont, conduit sur la Grand’Place, et emprisonné dans l’édifice où les comtes d’Egmont et de Hornes avaient passé leur dernière nuit. Le sort de Viglius et de ses deux collègues fut moins tragique. Viglius avait recouvré sa liberté lorsque don Juan d’Autriche, après s’être accordé avec les états généraux, fit son entrée solennelle à Bruxelles. Le vieux conseiller de Charles-Quint et de Philippe II montrait d’ailleurs peu de confiance dans le vainqueur de Lépante et prédisait de nouveaux orages. Il ne les vit point, car il mourut à Bruxelles, le 8 mai 1577, sept jours après l’installation de don Juan. Le 14 mars précédent, Viglius, âgé de soixante et dix ans, avait dicté un volumineux testament dans lequel il exprimait formellement le vœu d’être inhumé dans l’église de Saint-Bavon, à Gand. Ce vœu fut accompli par ses exécuteurs testamentaires. Viglius trouva le repos éternel dans la crypte de la célèbre cathédrale. Il avait été constamment fidèle à sa devise : Vita mortalium vigilia. Peu d’hommes ont marqué leur vie par des veilles plus laborieuses. La liste des ouvrages ou élucubrations de Viglius remplit trois pages des Analectes de Hoynck Van Papendrecht, qui a, du reste, consacré un volume tout entier à cet homme eminent. Mais pour qui veut bien connaître Viglius, mieux vaut lire sa correspondance que des ébauches souvent indigestes.
Bibliographie :
   - Juste (Théodore), Aytta, Viglius D', dans Biographie nationale de Belgique, tome I, col. 590-594.

45 euros (code de commande : 01394).

 

BECKER (Général Georges) — Le Japon va-t-il faire la guerre ? Politique - Finances - Industrie. Paris, Éditions Eugène Figuière, 1934. In-8° (122 x 188 mm.), 122 p., illustrations hors texte, rousseurs à la couverture un peu salie.
   Une édition rare, exemplaire du Service de Presse.

Extrait :
   Politiquement, le Japon a déjà abouti : à une situation extrêmement forte.
   Face à la Sibérie soviétique : base d'opérations, partie Sud de l'île de Sakhalin.
   Face à la Chine : base d'opérations, presqu'île de Corée, avec une avancée, Liao-Toung et quasi-protectorat de Mandchourie, où – j'ouvre une parenthèse – des millions de Chinois sont accourus déjà pour bénéficier de la paix et de la civilisation japonaises, partout où elles s'exercent.
   Face aux Philippines américaines : base d'opérations, l'île de Formose.
   Sur ces bases : une armée de terre et de mer, nombreuse, puissamment outillée, énergiquement entraînée et commandée.
   Grâce à la rationalisation de ses finances et de son industrie, le Japon peut traverser la crise mondiale avec une trésorerie saine : tout en assurant – au mieux – la subsistance de ses 80 millions d'habitants.
   C'est, à mes yeux, la plus grande puissance du Monde : aux côtés de notre chère France, riche quoiqu'on en dise et puissamment armée – ne la laissons pas désarmer – sensiblement moins peuplée, hélas ! et dotée d'une Marine indiscutablement moindre.
   Puissance plus fortement équipée – sur terre tout au moins – et politiquement, malgré sa jeunesse relative, plus complètement éduquée que les États-Unis. Puissance plus stable socialement, et économiquement mieux adaptée, que les Républiques soviétiques, ou même la Grande-Bretagne.
   Fatalement, un jour, le pléthore de la population japonaise se déversera : quelque part.
   Où faut-il souhaiter que ce trop-plein se déverse ?
   [...]
   La Société des Nations laissera-t-elle faire le Japon ?
   Si le Japon veut faire : il fera. Moins aisément : depuis la toute récente admission à Genève des Républiques soviétiques Socialistes. Mais : il fera...
   N'a-t-il pas déjà tiré sa révérence : pour rompre définitivement, quelque jour, l'amarre le rivant au Concile ?
   Une grande guerre dans le Pacifique sortira-t-elle, à ce moment-là : de son action diplomatique et militaire ?
   Du fond du cœur : souhaitons non !
   L'éventualité se produira-t-elle ?
   Alors : des deux mains, je mise sur le Japon.

Vendu.

 

BERTAUX (Louis) — La romanisation de la Wallonie. Des Gaulois aux Gallo-Romains. Charleroi, Institut Jules Destrée, 1963. In-8° (120 x 179 mm.) broché, 72 p., illustrations hors texte, une carte à déplier, (collection « Connaître la Wallonie », n° 5), couverture un peu défraîchie.


Table des matières :
   - La romanisation de la vie politique.
      - Les cités : La cité des Tongres - La cité des Nerviens - La cité des Ménapiens - La cité des Trévires.
      - Les provinces.
      - La Gaule dans l'Empire.
      - Le tribut : L'impôt - Le service militaire.
      - L'assimilation politique.
   - La romanisation de la vie matérielle.
      - Le pays.
      - Les voies de communication : Les fleuves et les rivières - Les routes.
      - L'agriculture : Les domaines - La villa.
      - L'industrie : L'industrie du fer - L'industrie du bronze et du laiton - La poterie - L'industrie du verre.
      - Le commerce.
   - La romanisation de la vie intellectuelle.
      - La langue : Les noms de personnes - Les noms de lieux.
      - La religion : Les sépultures.
      - L'art.
   - La romanisation de la vie sociale.
      - Le peuplement du pays.
      - L'habitat : Le vicus - Les villes.
      - Les classes sociales.
      - Le gallo-romain.
   - Annexe : Les invasions celtiques.
   - Auteurs consultés.

Vendu.

 

[BINCHE]. Amici Clionis. Cercle d'Histoire & d'Archéologie. Thuin, Imprimerie Huaux, 1940. In-8° (172 x 256 mm.) broché, 39 p., exemplaire en bon état.

 

Sommaire :
   - Cercle d'Histoire & d'Archéologie. Collège N.-D. de Bon-Secours, Binche, p. 3.
      - Bureau administratif provisoire.
      - Membres.
      - Comptes-rendus.
   - Essai de bibliographie binchoise, par Paul-Clovis Meurisse, p. 5.
   - Le Collège de Binche en 1833, par Paul-Clovis Meurisse, p. 37.

Vendu.

 

BUSLIN (Hector) et MAHIEU (Raymond G. W.)  Cuesmes. Récits biographiques, historiques et anecdotiques. Mons, R.G.W. Mahieu, 1982. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 117 p., illustrations en noir, exemplaire en très bon état.


Introduction :
   Avec la parution de ce troisième volet, prend fin notre trilogie « historico-biographique » inhérent à la cité boraine de Cuesmes.
   Cette collection particulière réalisée par R.G.W. Mahieu et H. Buslin comporte trois tomes, à savoir :
   1. Histoire des Hommes du Pays Borain de Cuesmes - 1978 (148 pages).
   2. Historiques et Biographies Cuesmoises - 1979 (192 pages).
   3. Cuesmes, Récits Biographiques, Historiques et Anecdotiques - 1982 (128 pages).

Vendu.

 

[CANTILLON (Arthur)]. RENARD (Raymond) — Arthur Cantillon. Sa vie, son œuvre. Préface par Alexandre André. Mons, Éditions du Fonds Raoul Warocqué, 1958. In-8° (142 x 203 mm.) broché, 206 p., exemplaire non coupé et à l'état de neuf.


Préface :
   L'intéressant et substantiel discours prononcé en octobre 1957 devant le Conseil Provincial par M. le Gouverneur Émile Cornez était exclusivement destiné à signaler la valeur inestimable du patrimoine spirituel du Hainaut.
   Il faut le reconnaître, l'imposant inventaire qu'a minutieusement dressé M. le Gouverneur Cornez a surpris bon nombre d’Hennuyers cultivés. La Wallonie a possédé et possède encore des talents abondamment divers, tant dans le domaine des arts que dans ceux des sciences ou des lettres, mais beaucoup de ses richesses demeurent souvent méconnues ou insoupçonnées, faute d’une documentation suffisante.
   On comprendra donc aisément que je salue avec enthousiasme l'attachante contribution à cette nécessaire information qu'apporte aujourd'hui M. Raymond Renard, Docteur en Philologie romane et Professeur d’une de nos plus hautes Écoles.
   À ce jour, aucune étude critique d'ensemble n'a été publiée sur Arthur Cantillon, écrivain délicat dont les mérites incontestables furent consacrés par l'attribution, en 1925, du Prix du Hainaut pour la Littérature.
   Arthur Cantillon, conteur, essayiste, dramaturge, poète, appartient à cette race d'hommes dont l'existence douloureuse et édifiante a considérablement influencé l'œuvre. M. Raymond Renard a donc fort opportunément présenté les avatars de l'une avant d'envisager les aspects multiples de l'autre.
   Il l'a fait avec la rigueur scientifique et dans la langue sobre et élégante qui caractérise ses travaux ; il l'a fait aussi avec l'amour qui saisit le cœur de tout homme de bien lorsqu'il approfondit l'œuvre d’un pur poète.
   Je suis convaincu qu’il aura ainsi réussi à ranimer le souvenir d’une personnalité exceptionnelle qui voua sa vie au mieux-être de ses semblables et voulut faire de son œuvre un authentique chant d'espérance et une poignante leçon de fraternité.

13 euros (code de commande : 01389).

 

[CASSOU (Jean)]. Jean Cassou 1897-1986. Un musée imaginé. Sous la direction de Florence de Lussy. Paris, BNF/Centre Georges Pompidou, 1995. In-8° (247 x 221 mm.) broché à l'italienne, 251 p., nombreuses illustrations, ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.
   Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée par la Bibliothèque nationale de France, à la Galerie Mansart, du 17 mars au 18 juin 1995.


Extrait de la préface de Jean Favier :
   Robuste et puissante est la personnalité de Jean Cassou, à la fois homme d'action, homme de méditation, écrivain et poète, dont la carrière et le destin remplissent l'orbe presque entier de notre siècle. La multiplicité de ses dons, la diversité de ses aptitudes, les fonctions multiples qu'il assuma eurent pour effet pervers de nuire à sa notoriété. Son nom reste attaché au Musée national d'art moderne dont il fut au sortir de la guerre le créateur et l'infatigable animateur ; il demeure cependant largement méconnu du grand public. Il était donc opportun, en ce cinquantième anniversaire (à quelques mois près) de la publication de ses fameux Trente-trois sonnets écrits au secret, qu'une exposition de la Bibliothèque nationale de France, présentant l'homme, ses goûts, ses choix, ses actions et ses œuvres, offrît de lui une image cohérente, structurée et rehaussée par l'éclat de ses plus belles réussites, celle qui dorénavant s'attachera à son nom et lui permettra d'occuper la place qui lui est due parmi ceux qui ont marqué de leur empreinte notre siècle.
   Sa curiosité et son savoir étaient encyclopédiques. D'éminentes qualités d'indépendance d'esprit, de sympathie, de générosité et de désintéressement lui ouvrirent l'accès aux grands courants de la vie culturelle contemporaine. Il était aidé en cela par sa connaissance des langues et l'aisance qu'il montrait à les parler et à les traduire. On admirera chez lui l'envergure de l'intelligence et la largeur de compas d'un regard capable d'englober toutes les cultures. Ces vertus de l'esprit l'amenèrent à concevoir, dans l'exercice de ses fonctions de conservateur, un musée interdisciplinaire. L'éclatante réussite de l'exposition des Sources du XXe siècle, en 1961, fut une mise en application immédiatement probante de ces principes neufs, et assit durablement sa réputation de « passeur » et d'intermédiaire culturel.
   Son ascendance hispanique l'avait fortement marqué. Il y avait en lui une ardeur, une puissance d'imagination, et un non-conformisme qui bousculèrent mainte tradition obsolète. Dans le domaine politique, son tempérament généreux et quelque peu utopique, l'amenant à assimiler peut-être un peu trop hâtivement génie et bouleversement, poésie et révolution, fit de lui le champion de l'Espagne républicaine et des idéaux de la gauche française.
   L'homme était courageux, mieux même, impavide. Et il était habité par une morale de l'action qui le faisait s'irriter de l'impuissance générale à s'irriter, et gronder contre les âmes sans fierté ni colère. Ce fut un grand résistant, de ceux de la première heure et le général De Gaulle le fit compagnon de la Libération sur son lit d'hôpital en septembre 1944. L'héroïsme tranquille dont il fit preuve n'étonnera pas et on peut lui appliquer ce qu'il disait du génie espagnol : il ne recule pas et choisit l'aventure.
   Il n'aimait pas les théories et fuyait les concepts, façonné en cela par son maître spirituel, Miguel de Unamuno ; mais il possédait l'esprit de synthèse au plus haut degré. Il n'y a là rien de contradictoire. Une grande puissance mentale, donc, un esprit de rigueur, une croyance dans les pouvoirs de l'esprit, l'horreur du verbiage, mais – au-dessus de tout – quelque chose de sain et de substantiel, et, se mariant avec tout cela, une appétence pour la fantasmagorie et un sens du burlesque. Cet humaniste avait fait « vœu de richesse », pour faire pièce à l'étroitesse des esprits et à la frilosité qu'il reprochait à ses contemporains. Pour lui, le grand art, le seul véritable, ars magna, c'est celui de la vie.

Vendu.

 

CHAURAND (Jacques) — Thomas de Marle. Sire de Coucy. Sire de Marle. Seigneur de La Fère, Vervins, Boves, Pinon et autres lieux. Marle, Syndicat d'Initiative de Marle, 1963. In-4° (215 x 274 mm.) broché, 143 p., illustrations.


Avant-propos :
   Le premier personnage auquel nous nous adresserons pour l'exposition du drame qui va être conté est le paysage. Voici Vervins, bastion Nord-Est du domaine de Thomas, notre héros ; la route nationale n° 2 longe aujourd'hui le rempart de 1163 qui couronne encore la colline où la ville a pris place. Cette fois, la route qui mène vers Paris enjambe une hauteur et redescend brusquement vers le Vilpion et Gercy. C'est là que, suivant le chemin qui de Coucy traversait son domaine, Enguerrand III, au passage du gué, devait être renversé à bas de son cheval et transpercé de sa propre épée, sortie du fourreau.
   À une lieue de là nous atteignons un plateau d'où bientôt une magnifique perspective s'offre à nous. Tandis qu'à l'horizon la colline de Laon avec sa cathédrale profilent des contours qui déjà nettement s'accusent, les vallées qui s'élargissent laissent apercevoir la richesse de leur végétation, et l'on distingue, sur la rive, Marle, poste de garde. Un tel panorama avait de quoi nourrir chez des jeunes seigneurs ambitieux, des rêves de grandeur.
   Et si, dépassant Marle, nous empruntons la route qui suit le tracé de l'ancien chemin de Reims et nous dirigeons vers Liesse, (autrefois Liance), nous retrouvons, au niveau de la ferme de La Tombelle, une autre plate-forme qui mène vers d'aussi larges perspectives : de chaque côté de la Montagne de Laon, des arêtes bleutées laissent deviner dans le lointain d'abruptes lignes de hauteurs, des forêts immenses, un pays de luttes âpres et de résistance acharnée. D'un côté, après le plateau au relief mou, de Pierrepont, où le domaine peu soigné de Roger attire les convoitises, c'est Montaigu que Thomas pourra croire un instant acquis ; de l'autre c'est Crécy, c'est La Fère, et, par-delà les hauteurs qui barrent l'horizon, Coucy la forteresse. Toutes ces pièces paraissent devoir être les éléments d'un même ensemble. C'est certainement ce qu'a rêvé Thomas. La région était le champ de sa pensée, une région qui s'étendrait d'Amiens aux portes de Reims, ou qui, du moins engloberait une bonne part du laonnois. Avec un peu plus de bonheur, et aussi de mesure, il aurait peut-être pu jeter les bases d'une « principauté » de ce genre ; il en a été sur le chemin. Mais il s'est heurté à un Roi qui, même alors qu'il ne songeait qu'à des intérêts immédiats, amorçait en fait un mouvement d'unification et de centralisation qui ne devait cesser de s'amplifier aux XVIIème, XIXème et XXème siècles, et représenter la ligne la plus constante de la politique française.
   En face de cette tendance, qui est alors à ses débuts, Thomas affirme une attitude dont la seule constante est l'hostilité au pouvoir central. Sauf lors de l'affaire de Montaigu, où il a acheté le jeune Louis VI, et c'est dire assez le mépris dans lequel il le tenait, Thomas s'est trouvé toujours dans le camp opposé à celui du souverain. Quel que soit le bien fondé du parti qu'a pris le seigneur médiéval devant un problème qui n'a rien perdu de son actualité, on le trouvera mêlé à toutes les grandes entreprises de son temps, et notamment à la Croisade et aux Communes. Au lecteur maintenant de le comprendre et de s'associer soit à la réprobation que lui ont vouée tel ou tel de ses historiens, soit aux jugements bienveillants que plusieurs actions au cours d'une vie mouvementée lui ont valus.

30 euros (code de commande : 01387).

 

[COLOMB (Christophe)]. ROSELLY DE LORGUES (Antoine-François-Félix) — Christophe Colomb serviteur de Dieu. Son apostolat, sa sainteté par le Cte Roselly de Lorgues. Ouvrage enrichi d'un portrait de Christophe Colomb d'après un tableau attribué à Antonio Del Rincon. Deuxième édition. Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1884. [Paris / Librairie Plon / E. Plon, Nourrit et Cie, Imprimeurs-Éditeurs / rue Garancière, 10. 1884 / Tous droits réservés] In-8° (170 ´ 245 mm.) demi-maroquin rouge à coins, dos à 5 nerfs, tête dorée (reliure de Allô), [1 (faux-titre)], [1 (mentions de dépôt et d'imprimeur)], [1 (titre)], [1 bl.], [3 (avertissement et déclaration de l'auteur)], [1 bl.], [1 (titre de la lettre du cardinal Donnet)], [1 bl.], VII, [1 bl.], 552 p., portrait gravé de Christophe Colomb en frontispice, ex-libris.

   Antoine-François-Félix Roselly de Lorgues (Grasse, 1805 - Paris, 1898) fit ses études de droit à Aix ; il devint avocat mais abandonna rapidement le barreau pour se livrer à des études historiques et religieuses. Parmi ces études, celles consacrées à Christophe Colomb constituent la part la plus importante. Devenu un spécialiste du navigateur, il fut nommé par Pie IX « postulateur officiel de la cause de béatification de Christophe Colomb près la cour de Rome ». L'ouvrage présenté ici parut la première fois, en 1874, sous le titre L'Ambassadeur de Dieu et le pape Pie IX ; il fut réédité sous son titre définitif en 1876.
À propos du relieur :   Paul Charles Allô, (Amiens, 1824 - Paris, 1890) fut un relieur renommé, il était installé à Paris, rue Dauphine avant de déménager rue Dufour.


Avertissement :
   En publiant aujourd'hui, sous un titre nouveau, le livre précédemment intitulé : l'Ambassadeur de Dieu et le Pape Pie IX, on a voulu préciser davantage son but et son caractère.
   L'effet produit par la première édition fut considérable. Le Saint Pape Pie X ordonna d'en imprimer la traduction à la typographie de la Propagande, à ses propres frais. La prédestination de Christophe Colomb, son mandat providentiel, son action civilisatrice, son apostolat, jusqu'alors mal observés ou peu connus, ont, à cette lecture, révélé leur grandeur.
   L'exposition des vertus héroïques, des dons surnaturels et des actes miraculeux de cet incomparable serviteur de Dieu, a donné enfin une telle idée de sa sublimité qu'il s'en est suivi un fait inouï, sans précédent dans les annales de l'Église. Six cent dix-huit Évêques supplient maintenant le Saint-Siège d'élever aux honneurs de l'autel cet homme qui, au commencement de notre siècle, était, pour tout éloge, qualifié d'aventurier.
   Cette nouvelle édition est donnée sans rien changer au texte de la première, puisqu'il a eu le bonheur d'obtenir le plus auguste des suffrages. Ce livre, unique dans son genre, est le seul qui ait jamais présenté au public lettré une cause de Béatification, en suivant l'ordre de matières exigé par la Sacrée Congrégation des Rites. Il contient le développement historique de la vocation, du noviciat, de la probation et de la mission de Christophe Colomb. On y voit ses affinités spirituelles avec Rome, ses rapports personnels avec trois papes, et les grâces célestes dont il fut comblé à travers ses épreuves.
   En réalité, cet ouvrage est l'autobiographie intime de Colomb, l'auscultation de son cœur, la révélation de son âme, la découverte lumineuse de sa sainteté.    Ce volume renferme en outre le récit de deux événements les plus émouvants, les plus dramatiques de l'histoire, accomplis par ce héros chrétien, l'un sur terre, l'autre sur mer.
Bibliographie :
   - 
Vicaire (Georges), Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, t. VI, col. 1195-1196.

80 euros (code de commande : 01365).

 

[CONGO - RWANDA - BURUNDI]. Congo et Ruanda-Urundi terre de contrastes. Bruxelles, Elsevier, 1957. In-4° (207 x 282 mm.) broché sous couverture rabats, 80 p., illustrations en noir et en couleurs, rousseurs.
    
Cet ouvrage est l'adaptation française de The Belgian Congo from Wilderness to Civilisation.


Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Les aspects du pays et sa flore.
   - La faune.
   - Les organismes coloniaux pour la défense de la nature et les grandes institutions scientifiques congolaises.
   - Les populations indigènes.
   - L'expansion économique, industrielle et agricole.
   - Le progrès social.

Vendu.

 

CORNET (Gilbert) et MALAGIES (Philippe) — Étude bibliographique sur les animaux de basse-cour. Reims-Châteaufort, Chez les Auteurs, 2005. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 257 p., illustrations en noir dans le texte et en couleurs hors texte, tirage limité à 299 exemplaires numérotés (n° 188), exemplaire en parfait état.


En quatrième de couverture :
   Nous avons fait cette bibliographie comme nous aurions aimé en trouver une pour les collectionneurs que nous sommes.
   Modestement, nous espérons communiquer notre engouement au lecteur de ce recueil qui n'a pas de précédent en France et lui transmettre cet intérêt immodéré pour les ouvrages portant sur la basse-cour, aussi « farfelu » que le sujet puisse paraître pour les non-initiés.
   À l'exclusion des articles parus dans des revues sans lien avec le sujet, les écrits concernés sont tous ceux qui comportent quelque développement significatif sur les animaux de basse-cour, lapins, pigeons de volière et pigeons voyageurs, volailles, oies, canards, pintades, dindes et dindons, cobayes, mais aussi sur les oiseaux de parcs de volières et de faisanderies pour nous en tenir à ceux domestiqués par les aviculteurs sans oublier les anatidés d'ornement et, enfin, les pigeonniers et colombiers.
   N'ayant pas la prétention de nous ériger en spécialistes d'ouvrages anciens, nous avons délibérément évité, autant que faire se pouvait, d'user de termes techniques, sauf lorsque nous les avons jugés incon­tournables. De même, nous avons volontairement proscrit dans cette étude les abréviations habituellement rencontrées dans les catalogues de nos amis les libraires anciens.
   Notre non-appartenance à la profession du livre ancien devrait être largement compensée, du moins le pensons-nous, par la passion qui nous anime sur notre thème, la volonté de donner des renseignements les plus exacts possibles, mais aussi et surtout de proposer nos propres commentaires et impressions sur les publications décrites.
   Il est temps de pousser la porte du poulailler, du pigeonnier, de la canardière et du clapier et de vous laisser emmener dans ce monde de plumes et de poils chatoyants.

Vendu.

 

[COURTANVAUX (François-César Le Tellier, marquis de)] — Catalogue des livres de la bibliothèque de feu François-César Le Tellier, marquis de Courtanvaux, Capitaine-Colonel des Cent-Suisses ; Dont la vente se fera en son Hôtel, rue de Richelieu, le Lundi quatre mars, & jours suivans, de relevée. Paris, Nyon, 1782. [A Paris, / Chez Nyon l'aîné, Libraire, rue du Jardinet, / quartier Saint-André-des-Arts. / M. DCC. LXXXII.] In-8° (135 x 207 mm.) demi-veau blond d'époque, dos lisse sobrement orné de filets dorés, pièce de titre rouge, tranches bleues, XVI, 352, 24 (Etat des prix des livres) p., exemplaire en bon état.

   Le marquis de Courtanvaux naquit à Paris, en 1718, il commença sa brève carrière militaire comme aide-de-camp de son oncle le maréchal de Noailles, puis, s'adonna à sa passion pour les sciences. Il mourut en 1781, laissant une riche bibliothèque qui devait être vendue le 4 mars 1782 mais qui le fut réellement en août 1783.
   Au verso de la page de faux-titre, l'éditeur indique qu'il s'« engage à fournir, en me remettant la présente Reconnoissance, le 13 Mai prochain, les Tables des Matieres & des Auteurs, ainsi que l'état imprimé du prix de chaque article du présent Catalogue. Â Paris, ce 12 Février 1782. »
   L'acquéreur du volume présenté ici ne s'est pas fait remettre ces tables qui ne sont donc pas reliées à la suite du catalogue dont Peignot écrit qu'il « est précieux par le collection de voyages qui s'y trouvent. »
Avertissement :
   La Bibliotheque dont j'ai l'honneur de présenter au Public le Catalogue, a été commencée par M. le Marquis de Montmirail, & augmentée considérablement par M. le Marquis de Courtanvaux son pere. Tous deux n'ont eu en vue, en la formant, que de satisfaire leur goût pour les Sciences & les Arts, & de contribuer autant qu'il étoit en eux à leur perfection.
   Charles-François-César le Tellier, Marquis de Montmirail, a été enlevé à la fleur de son age, regreté de tous ceux qui l'avoient connu. Sa famille perdit en lui un fils chéri, un pere tendre, & un époux vertueux ; la Religion un modèle d'édification, l'État un Guerrier qui seroit devenu son défenseur, la Société un ami tendre & un homme bienfaisant.
   Les Lettres, les Sciences & les Arts auroient fait une perte irréparable, si elles n'eussent retrouvé dans François-César le Tellier, Marquis de Courtanvaux, son pere, un protecteur aussi éclairé qu'utile. Doué des mêmes qualités, il a emporte avec lui les mêmes regrets. Il étoit également bon pere, ami sincere, compatissant pour les malheureux. Faisant beaucoup d'accueil aux Gens de Lettres & aux Artistes, il préféroit leur société à toutes les autres. Son amour pour les Arts & les Sciences l'a porté très-souvent à faire faire des essais, qui n'ont pas peu contribué à leur perfection. Le Cabinet qu'il a laissé dans ce genre en est une preuve.
   Enfermé très souvent dans sa Bibliotheque, il faisoit ses principales délices, & il chérissoit particuliérement les personnes qui s'entretenoient de livres avec lui. Honoré depuis long-temps de sa confiance, je profite avec empressement de cette occasion pour en témoigner à sa mémoire ma juste reconnoissance.
   Son fils avoit conçu le projet d'une Bibliographie de tous les Voyages connus avec une Notice de ce qu'ils renferment de plus curieux, un jugement sur leur mérite, sur le caractere des Voyageurs, & sur la foi qu'on doit à leur récit, & il n'avoir épargné ni soins ni dépenses pour les ramasser. M. le Marquis de Courtanvaux qui savoit également toutes les Langues étrangeres, n'a rien négligé pour compléter cette Collection. Elle s'est accrue à un tel point, qu'elle doit être regardée comme une des plus considérables qui aient jamais existé.
   La Partie d'Histoire Naturelle est aussi cornposée des livres les plus précieux & les plus recherchés.
   On trouvera dans les différens genres cle Littérature & d'Hisioire les Ouvrages les plus estimés. En général, cette Bibliotheque mérite de tenir un rang parmi celles qui sont distinguées.
   Les personnes qui seront dans le cas de consulter ce Catalogue, sur-tout pour la Partie des Voyages, auroient ans doute desiré que tous les articles qui traitent d'une partie quelconque de la terre, s'y fussent trouvés réunis ; mais il n'a pas été possible de l'exécuter, parce qu'il n'est fait mention de plusieurs qu'accidentellement dans le titre. J'ai cru, en conséquence, que l'on verroit avec plaisir une Table raisonnée des matieres, dans laquelle on renvoyât pour chaque article aux différens endroits du Catalogue. L'ayant exécutée pour la Collection des Voyages, j'ai dû le faire pour toutes les autres Parties ; ce qui a donné assez d'extension à cette Table, & m'a obligé à faire quelques titres plus longs qu'ils n'auroient été sans cela. Cette Table sera suivie d'une autre alphabétique des Auteurs & des personnes, dans laquelle tous leurs Ouvrages seront détaillés.
   L'empressement avec lequel la famille a desiré que ce Catalogue parût, m'a empêché d'y joindre ces deux Tables, qui seront données peu de temps après la Vente. L'état imprimé du prix auquel chaque Numéro aura été vendu y sera joint ; ce qui pourra éviter d'en charger les marges du Catalogue.
   La précipitation avec laquelle il a été fait & imprimé, a donné lieu à quelques fautes ; on en a réparé quelques-unes dans l'errata & on prie le Lecteur d'excuser les autres.
Bibliographie
   - 
Peignot (Gabriel), Répertoire bibliographique universel, p. 92.

200 euros (code de commande : 01395).

 

DEBAVAY (Salomon Joseph) — Lettre à l'éditeur du Calendrier de la Ville de Valenciennes. Troisiéme Édition. Valenciennes, Jean-Baptiste Henry, 1790. [A Valenciennes. / De l'Imprimerie de J. B. Henry, Imprimeur / du Roi. / 1790.] In-18 (84 x 133 mm.) broché sous une couverture de papier jaune décorée d'un sobre encadrement, exemplaire en très bon état.
   Ouvrage rare, notre exemplaire porte l'ex-libris du bibliophile montois Léon De Sailly,


   Avocat et historien, Salomon Joseph de Bavay (Valenciennes, 1751 - Douai, 1822) fut, notamment, échevin de la Ville de Valenciennes et conseiller à la Cour Royale de Douai.
   Dans cet opuscule, notre magistrat se livre à une charge ironique contre l'auteur anonyme du Calendrier de la Ville de Valenciennes pour l'année 1790, imprimé chez Pierre d'Hennin. Lorsqu'on apprend que l'auteur n'est autre que le beau-frère de son imprimeur, on peut s'interroger sur ses motivations : Salomon Joseph de Bavay avait en effet épousé, en 1783, Anne Marguerite Henry (Valenciennes, 1761-1825), fille de Jean-Baptiste Henry (Valenciennes, ca 1730-1763) et sœur de Jean-Baptiste-Adrien-Joseph Henry (1757-1826).
Bibliographie :
   - Bauchond (Maurice), Bibliographie des almanachs de Valenciennes, dans Mémoires du Cercle Archéologique et Historique de Valenciennes, volume 3(1), 219–232.

30 euros (code de commande : 01362).

 

DESTRÉE (Jules) — Wallons et Flamands. La querelle linguistique en Belgique. 4e édition. Paris, Plon, 1923. In-8° (120 x 187 mm.) broché, 186 p., (collection « Les Problèmes d'Aujourd'hui »), couverture défraîchie présentant plusieurs manques.


Table des matières :
   I. L'antinomie belge.
   II. Wallonie, terre de travail.
   III. Wallonie, terre d'art.
   IV. Les derniers Gaulois.
   V. Le lion de Flandre.
   VI. Le coq wallon.
   VII. La cité des métis.
   VIII. Dans les serres de l'aigle germanique.
   IX. En Belgique nouvelle.
   X. Indications pour conclure.

Vendu.

 

[FACÉTIE LITTÉRAIRE]. Comme quoi le Dragon de Wasmes, tué par Gilles de Chin, n'avait pas de sexe. Dissertation historico-zoologique par deux Curieux de la nature. Mons, 1825 [la date réelle de publication est révélée dans l'ouvrage de Léon Losseau]. In-8° en ff., 15, [1 bl.] p., exemplaire non coupé et en très bel état de cet brochure tirée à 57 exemplaires dont quatre sur papier vert.


On joint :
LOSSEAU (Léon) — Les auteurs et la date de la Facétie relative au sexe du Dragon de Wasmes tué par Gilles de Chin. Bruxelles, L'Imprimerie, 1920. In-8° (160 x 215 mm.) agrafé, 20 p., rousseurs, quelques annotations marginales.
   Extrait de l'Annuaire de la Société des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique pour l'année 1916.


Extrait :
   Au cours de notre séance du 7 décembre 1915, à propos d'une autre facétie au sujet de laquelle je sollicitais de vous quelques renseignements, j'ai fait incidemment mention d'une supercherie relative au sexe du dragon de Wasmes tué par Gilles de Chin, et immédiatement, deux de nos confrères particulièrement érudits l'ont attribuée, tous deux avec la même assurance, l'un à Renier Chalon, l'autre à Delmotte père. – L'on ne prête qu'aux riches. –
   Et grand fut leur étonnement de m'entendre contredire l'une et l'autre de ces attributions.
   Je leur ai promis de vous reparler plus en détail de cette curieuse supercherie...

Vendu.

 

FERGUSON (Trevor) — La ligne de feu. [Titre original : The Fire Line.] Roman. Traduit de l'anglais (Canada) par Jacques Fontaine et Ivan Steenhout. Paris, Le Serpent à Plumes, 2000. In-8° (130 x 205 mm.) broché, 330 p., (collection « Fiction Étrangère »), exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   « Ma mère n'a pas regardé passer ce train comme elle aimait le faire normalement. Cette fois-là elle s'est assise sur la voie. Elle a regardé venir le convoi et la lumière des phares l'a hypnotisée comme un chevreuil. Le train a traversé en trombe le passage à niveau et ce bruit ou autre chose a réveillé l'homme qui était mon père. (...) Il n'a trouvé que des petits bouts de sa femme et des lambeaux de vêtements – pas tout son corps en entier. Et pendant qu'il cherchait il a trouvé l'enfant que le train avait expulsé de la matrice. Cet enfant était vivant et il pleurait. »
   Tout comme dans Train d'enfer, le monde à part et l'univers masculin que décrit Trevor Ferguson sont des mondes extrêmes où l'homme est face à lui-même, face à ses congénères et face à une nature hostile. Trevor Ferguson, en fils de pasteur, donne des accents bibliques à cette épopée majeure de la littérature canadienne.

8 euros (code de commande : 01373).

 

[GIDE (André)]. Correspondance André Gide - Valery Larbaud. 1905-1938. Introduction de Françoise Lioure. Paris, Gallimard, 1989. In-8° (140 x 205 mm.) broché, 336 p., (collection « Cahiers André Gide », n° 14), exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture :
   À vingt-quatre ans, Valery Larbaud envoie à son aîné un poème. Bientôt, ils vont se rencontrer. Gide sera le premier, avec Claudel, à reconnaître l'importance de Larbaud. Ils vont voyager ensemble en Angleterre pour voir Joseph Conrad, fis vont aussi à Florence, Gide rêve de s'installer à Rome avec son ami : « Le voisinage (oui, je dis voisinage plutôt que compagnie) d'un travailleur peut m'exalter autant que celle d'un flemmard peut me distraire. »
   L'amitié et la confiance deviennent telles que Larbaud confie un secret à Gide : protestant, il s'est converti au catholicisme. Gide s'empresse de répéter ce secret à Claudel.
   Dès la naissance de la N.R.F., Gide fait tout pour attacher Larbaud à la revue, et le détourner de La Phalange. Larbaud, toujours un peu sauvage, ne fera jamais partie du groupe directeur de la N.R.F., mais il sera souvent consulté et appartiendra à cette nébuleuse d'écrivains qui se retrouvent et s'expriment dans la revue. Larbaud contribue en particulier à la découverte de Saint-John Perse et apporte ses connaissances en littérature étrangère. Gide finira par lui déclarer : « Vous êtes désormais un de ceux pour qui j'écris ; un des très rares. »
   Larbaud reste discret sur sa vie sentimentale, et Gide tout à fait muet. Leur correspondance est essentiellement celle de deux écrivains pour qui la littérature est la première préoccupation.

Vendu.


[GUTENBERG (Johannes)]. RUPPEL (Aloys) — Johannes Gutenberg. Sein Leben und sein Werk. Berlin, Mann, 1947. In-8° (190 x 272 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 230 p., illustrations in et hors texte, trois fac-similés à déplier encartés en fin de volume.


Table des matières :
   - Widmung.
   - Vorwort zur 1. Auflage.
   - Vorwort zur 2. Auflage.
   - Inhaltsübersicht.
   - Einleitung.
   Erstes Kapitel. Die Quellen zum Leben und Werk Gutenbergs.
      1. Die drei verschiedenen Quellenarten.
      2. Chronologisches Verzeichnis der archivalischen Nachrichten.
   Zweites Kapitel. Gutenbergs Familie.
      1. Der Stammvater der Mainzer Patrizierfamilie Gensfleisch.
      2. Einer der Urgroßväter Gutenbergs.
      3. Die Großeltern väterlicherseits.
      4. Die Eltern des Erfinders.
      5. Die rechten Geschwister Gutenbergs.
      6. Die Erben des Erfinders.
   Drittes Kapitel. Gutenbergs Geburt und Jugend.
      1. Wann wurde Gutenberg geboren ?
      2. Seine Jugendzeit.
      3. Seine politische Haltung in seinen frühen Mannesjahren.
      4. Die Form seines Namens.
      5. Sein Wappen und sein Siegel.
      6. Sein Bildnis.
   Viertes Kapitel. Gutenberg in Straßburg (1434-1444).
      1. Rentenstreit mit seiner Vaterstadt (1434).
      2. Die soziale Stellung Gutenbergs in Straßburg.
      3. War Gutenberg verheiratet ?
      4. Beleidigungsklage des Claus Schott gegen Gutenberg (1436).
      5. Gutenbergs Haushalt in Straßburg.
      6. Gutenberg als Bürge für ein Darlehen (1441).
      7. Wie Gutenberg in Straßburg selbst Schulden machte und wie es ihm darob erging (1442 ff.).
      8. Eine Straßburger Leibrente Gutenbergs (1453-1455).
      9. Gutenberg verläßt Straßburg.
   Fünftes Kapitel. Gutenberg wieder in Mainz.
      1. Warum zog es Gutenberg in seine Vaterstadt zurück ?
      2. Gutenberg empfängt 1448 in Mainz eine geliehene Summe Geldes.
      3. Gutenberg als Zeuge in Mainzer Urkunden (1453 und 1457).
      4. Wie es Gutenberg im Jahre 1462 ergangen sein mag.
      5. Gutenberg wird Hofmann des Mainzer Kurfürsten.
      6. Der Wohnort Gutenbergs in seinen letzten Lebensjahren.
      7. Die Wohn- und Arbeitsstätten Gutenbergs in Mainz.
      8. Gutenberg bis zu seinem Tode im Besitze einer Druckerei in Mainz.
      9. War Gutenberg im Alter erblindet ?
   Sechstes Kapitel. Gutenbergs Tod und Begräbnis.
      1. Starb Gutenberg eines gewaltsamen Todes ?
      2. Gutenbergs Todestag.
      3. Der Sterbeort Gutenbergs.
      4. Gutenbergs Grab.
   Siebentes Kapitel. Aus der Umwelt Gutenbergs.
      1. Die Kirche.
      2. Das Reich..
      3. Die Stadt.
      4. Handel und Verkehr.
      5. Die bildende Kunst.
      6. Unterricht und Wissenschaft.
      7. Uberlieferung des Wissens vor 1450.
      8. Handwerk und Technik.
   Achtes Kapitel. Die Erfindung der Buchdruckerkunst durch Gutenberg.
      1. Die Straßburger Versuche.
      2. Die Mainzer Erfindung.
   Neuntes Kapitel. Gutenbergs Drucke.
      I. Allgemeines.
      II. Das Gutenbergische schriftsystem.
      III. Etwas von Gutenbergs technik.
      IV. Die drucke.
         A. Die Bonat- und Kakndertype.
            1. Das Mainzer Fragment vom Weltgericht.
            2. Die Donate.
               a) Zwölf Ausgaben 27zeiliger Donate.
               b) Drei Ausgaben 28zeiliger Donate.
               c) Sieben Ausgaben 30zeiliger Donate.
               d) Zwei Ausgaben 26zeiliger Donate.
            3. Die Kalender.
               a) Der astronomische Kalender für das Jahr 1448.
               b) Der Türkenkalender für das Jahr 1455.
               c) Der Aderlaß- und Laxierkalender für das Jahr 1457.
               d) Der Cisianus, deutsch (um 1457).
            4. Die Türkenbulle des Papstes Calixt III. (1456).
            5. Das Provinciale Romanum (etwa Ende 1456).
            6. Ein Gebetseinblattdruck (etwa 1456/57).
            7. Die Donat- und Kalendertype im 31zeiligen Ablaßbrief von 1454/55.
            8. Die 36zeilige Bibel (etwa 1457/58).
            9. Spätere Benutzung der 36zeiligen Bibeltype durch Albrecht Pfister in Bam­berg (1460-1464).
            10. Merkwürdiges Auftreten einzelner Großbuchstaben der Donat- und Kalender­type in einem Drucke Peter Schöff ers des Jüngeren von 1518.
         B. Die 42zeilige Bibeltype.
            1. Die 42zeilige Bibel (gedruckt 1452—1455).
               a) Wer ist ihr Drucker ?
               b) Das Typenmaterial.
               c) Papier und Pergament.
               d) Text, Satz und Setzer.
               e) Druck und Drucker.
               f) Höhe der Auflage.
               g) Die Arbeitszeit.
               h) Herstellungskosten.
               i) Verkauf der Bibel.
               k) Typographische Schönheit.
               l) Erhaltene Exemplare.
            2. Ein früher 33zeiliger Donat (etwa 1452).
            3. Der liturgische Psalter (etwa 1455).
            4. Nachschnitt der 42zeiligen Bibeltype im 30zeiligen Ablaßbrief von 1454/55.
            5. Spätere Benutzung der 42zeiligen Bibeltype durch Peter Schöff er (von 1468/69 ab).
               a) In dreizehn 33zeiligen Donaten.
               b) In fünf 35zeiligen Donaten.
               c) In neun 26zeiligen Donaten.
               d) In Drucken zwischen 1480 und 1493.
         C. Die Abkßbrieftypen.
            1. Die Veranlassung der Ablaßbriefdrucke von 1454/55.
            2. Der 30zeilige Ablaßbrief.
            3. Der 31 zeilige Ablaßbrief.
            4. Wer druckte die Ablaßbriefe von 1454/55 ?
            5. Spätere Benutzung der 31zeiligen Ablaßbrieftypen in Eltville (1472).
         D. Die Tsaltertypen.
            1. Gutenbergs Anteil an den Psaltertypen.
            2. Das Missale speciale (Constantiense).
            3. Das Missale abbreviatum.
            4. Wann, wo und von wem wurde das Missale speciale gedruckt ?
            5. Der Psalter von 1457.
            6. Der Canon Missae (etwa 1458).
         E. Die Catholicontype.
            1. Besaß Gutenberg die Catholicondruckerei 1459-1462 ?
            2. Das Mainzer Catholicon von 1460.
            3. Der Tractatus rationis des Matthäus de Cracovia (etwa 1459/60).
            4. Zwei Ausgaben des Traktates de articulis fidei des hl. Thomas von Aquin (etwa 1460).
            5. Die Ablaßbriefe für das Stift Neuhausen 1461 und 1462.
            6. Spätere Benutzung der Catholicontype.
               a) für die beiden Eltviller Erstausgaben des Vocabularius ex quo der Brüder Bechtermünze 1467 und 1469.
               b) für den Ablaßbrief des Johannes von Cardona 1480.
   Zehntes Kapitel. Die frühesten Zeugnisse für Gutenbergs Erfinderschaft.
      1. Die Ordonnanz Karls VII. von Frankreich vom 4. Oktober 1458.
      2. Die Mainzer Chronik über die Ereignisse der Jahre 1461 und 1462.
      3. Das Begleitgedicht in Schöffers Justiniandruck von 1468.
      4. Der Brief des Pariser Professors Guillaume Fichet vom 1. Januar 1471.
      5. Meisterlied des Hans Folz aus Worms (1474-1480).
      6.- 9. Nachrichten aus frühen italienischen Drucken (1474-1492).
      10. Die Antrittsrede des Humanisten Konrad Celtis in Ingolstadt (1492).
      11. Baptista Fulgosus (1494).
      12.-13. Zwei Lobgedichte Heidelberger Professoren auf Johannes Gensfleisch.
      14. Antonius Sabellicus in seiner Universalgeschichte (Venedig 1498).
      15. Der Nachruf des Adam Gelthus auf den Erfinder der Druckkunst (veröffentlicht 1499).
      16. Jakob Wimpfelings Verse auf Johannes Gensfleisch (1499).
      17. Die Chronik der Stadt Köln (1499).
      18. Gedenkstein des Ivo Wittig für Johannes Gutenberg (1504).
      19. Widmungsschrift Johann Schöffers an Kaiser Maximilian in der deutschen Liviusausgabe von 1505.
      20. Die Rede des Christoph Scheurl beim Rektoratswechsel an der Universität Bologna (1505).
      21. Die Sponheimer Chronik des Abtes Trithemius (1506).
   Elftes Kapitel. Die Mitbewerber um die Erfinderehre.
      1. Der chinesische Schmied Pi Sheng und die Koreaner.
      2. Pamfilo Castaldi in Feltre.
      3. Johannes Brito in Brügge.
      4. Laurens Janszoon Coster in Haarlem.
      5. Johannes Mentelin in Straßburg.
      6. Prokop Waldvogel in Avignon.
      7. Johannes Fust und Peter Schöff er in Mainz.
   Zwölftes Kapitel. Die Bedeutung der Erfindung Gutenbergs.
      1. Einfach in der Technik.
      2. Unendlich groß in der Wirkung.
      3. Die Erfindung Gutenbergs erobert die Welt.
   - Auswahl aus der benutzten Literatur.
   - Verzeichnis der Abbildungen.

9 euros (code de commande : 01380).

 

HAUTECŒUR (Louis) — L'architecture française de la Renaissance à nos jours. Paris, Éditions d'art et d'Histoire, 1941. In-8° (163 x 208 mm.) broché, 92 p., XLVIII planches, (collection « Précis d'Histoire de l'Art - Architecture Française des Origines au XIXe siècle », n° III), exemplaire non coupé.


Table des matières :
   - Bibliographie.
   I. La Renaissance.
      - La tradition gothique. - Les origines de la Renaissance. - Les époques de la Renaissance. - L'Architecture religieuse : voûtes, supports, butées. - Décor, façades, plan central. - Les ensembles bretons. - L'Architecture civile : la maison urbaine, les châteaux. - La période 1495-1540. - La naissance du classicisme.
   II. L'Architecture classique au XVIIe siècle.
      - Les influences. - L'Architecture religieuse : les façades, le plan, l'élévation, les dômes, le décor. - L'Architecture civile : brique et pierre, le plan, l'élévation, le décor. - L'Académie d'Architecture. - J.-H. Mansart. - L'Urbanisme. - les Jardins.
   III. L'Architecture de la fin du XVIIe siècle au milieu du XVIIIe.
      - L'Architecture civile. - Le décor. - Les édifices publics. - L'Architecture religieuse.
   IV. L'Architecture antiquisante (1750-1830).
      - Les causes du changement. - A.-J. Gabriel. - L'Architecture publique. - L'Architecture religieuse. - L'Architecture privée. - La décoration intérieure. - La mégalomanie. - La Révolution, l’Empire, la Restauration. - Les tendances diverses.
   V. Éclectisme et Rationalisme au XIXe siècle.
     - L'Éclectisme. - Le Gothique. - Le Rationalisme. - Le Fer. - Le Ciment armé. - Le Modem Style. - L'Architecture moderne.

9 euros (code de commande : 01378).

 

HAVRENNE (Marcel) — Pour une physique de l'écriture. Verviers, Temps Mêlés, 1953. In-8° (105 x 162 mm.) broché, 15 p., (collection « Temps Mêlés », n° 1), exemplaire numéroté (n° 37), une grande rousseur (90 x 100 mm.) à la page de titre.


   Un ouvrage particulièrement rare imprimé à 110 exemplaires !


Quelques extraits :
   - Ce n'est pas avec les yeux qu'on peut distinguer la tombée du jour d'avec la tombée de la nuit.
   - La mère de tous les vices porte aussi le rêve de toutes les cimes.
   - Sous un grand air de simplicité qui toujours fait merveille, les mots les plus transparents gardent leur secret.
   - À la lueur d'une bougie, les formes et les couleurs ne pèsent qu'un souffle.
   - Faudra-t-il réveiller aussi tous ceux-là qui ne ferment leurs poings qu'en dormant ?

90 euros (code de commande : 01360).

 

HUYGHE (René) — La peinture française au XIXe siècle. Tome I : La relève de l'imaginaire. Réalisme Romantisme. Tome II : La relève du réel. Impressionnisme Symbolisme. Paris, Flammarion, 1974-1976. Deux forts volumes in-8° (190 x 230 mm.) sous reliure, jaquette et étui (frotté) imprimé d'éditeur, 476 et 478 p., nombreuses illustrations en noir et hors texte en couleurs.


En quatrième de couverture :
   Tome I :
   Après tant d'ouvrages consacrés au XIXe siècle, cette époque où l'art français a atteint son sommet et entraîné le monde entier dans son sillage, il semblait difficile d'écrire sur lui et sur ses maîtres un ouvrage neuf.
   René Huyghe, de l'Académie française, l'a tenté, en s'appliquant à dégager en quoi le XIXe siècle a transformé la peinture occidentale, si nourrie de traditions depuis la Renaissance. Deux volumes, l'un, la Relève de l'Imaginaire, consacré à la première moitié du siècle, l'autre, la Relève du Réel à la seconde, marquent les étapes de ce renouvellement.
   La Relève de l'Imaginaire montre d'abord comment, sous la froideur et le conformisme apparents de David, chef du néo-classicisme, gronde déjà ce flux d'énergie qui, propulsé par Napoléon et l'épopée impériale, va monter à travers Gros, puis Géricault, pour s'épanouir dans le Romantisme. Le bagage traditionnel, formé des emprunts à l'Antiquité et à l'Église, cède la place d'abord à l'intensité du drame contemporain, puis, à mesure que s'appesantit le matérialisme de la bourgeoisie dominante, à la fuite dans l'Imagination, renouvelée par l'histoire et l'Orient. En face d'Ingres, marqué malgré lui par les temps nouveaux, Delacroix entraîne la peinture dans une révolution lourde de conséquences.
   Mais, au milieu du siècle, le positivisme triomphant impose un temps d'arrêt à cet essor avec l'école des paysagistes, Millet, Daumier et surtout Courbet, qui soumettent l'imaginaire au réel.
   Une suite de notices biographiques, précises et nourries, dues à Lydie Huyghe, apporte, comme toile de fond, la trame historique.
   Tome II :
   Avec la Relève du Réel s'achève le panorama de la peinture française au XIXe siècle que René Huyghe, de l'Académie française, a entrepris avec la Relève de l'Imaginaire.
   Au milieu du siècle la montée de l'esprit positif et réaliste, encouragé par l'ascension de la bourgeoisie et les progrès de la science, l'avait emporté sur l'effort des romantiques pour s'évader par l'imagination. Le culte de la réalité triomphait. L'Impressionnisme semble en être l'aboutissement puisqu'il veut instaurer une plus grande véracité optique. Et c'est d'ordinaire ce qu'on souligne en lui.
   René Huyghe, qui ouvrit jadis le Musée de l'Impressionnisme au Jeu de Paume et organisa quelques-unes des grandes expositions consacrées à ses maîtres, s'applique à en donner une idée plus juste et plus profonde.
   Il montre que l'Impressionnisme a, en fait, transformé la vision du réel et l'idée qu'on s'en faisait, en accord avec un mouvement profond qui anime aussi la philosophie de Bergson, le roman de Proust, la musique de Debussy. Suggérant le temps encore plus qu'il ne représente l'espace, sacrifiant la solidité de la matière à la vibration de la lumière, à la libération de l'énergie, il préface même la physique contemporaine.
   Chacun des grands maîtres de l'Impressionnisme est alors abordé dans sa psychologie et ses ressorts intimes, de Manet à Seurat, Van Gogh et Cézanne. Cependant le Symbolisme, ne se bornant plus à changer le visage du réel, en fait une façade recouvrant les secrets de la vie intérieure. Le réalisme est à nouveau conjuré et la voie est ouverte à l'art moderne.
   Les notices de Lydie Huyghe, où les données historiques sont mises au point ou même révisées, ajoutent à ce livre d'idées le répertoire des faits.

Les deux volumes : 35 euros (code de commande : 01359).

 

[JUDAÏCA]. Les Juifs. Paris, Société Anonyme des Illustrés Français, 1933. In-4° (215 x 308 mm.) agrafé, 105 p., très nombreuses reproductions photographiques, rare et en bon état.
   Il s'agit du n° 2 - Septembre 1933 de la revue bimestrielle de Lucien Vogel Témoignages de notre temps : parmi les photographes : Lucien Vogel, Helmar Lerski, Henri Cossira, André Kertesz, Lipnitzki, Man Ray, Henri Manuel, etc.


Sommaire :
   - Déclaration d'Albert Einstein.
   - Le drame allemand, par Victor Basch.
   - Déclaration d'Israël Lévi.
   - Le judaïsme, par le Grand Rabbin Liber.
   - La minorité juive et la Société des Nations, par Léon Motzkine.
   - La Bible et le Talmud. La Résurrection de l’hébreu, par Aron Hermoni.
   - Cultes et rites. La religiosité et la mystique juive, par Norbert Guterman.
   - Le génie hébreu, texte d'Ernest Renan.
   - L'Art, par Jean Gallotti.
   - Enfants, par Elissa Rhaïss.
   - Le Juif errant. La diaspora, par André Spire.
   - Méditerranée, par Maurice Mesecca.
   - Les Juifs d'Amérique, par Ludwig Lewisohn.
   - Pologne. La Dot, nouvelle de Schalom Asch.
   - Les cinq messieurs de Francfort.
   - Paris
, par Pierre Lazareff.
   - Les Juifs et la guerre, par Me de Moro-Giafferi.
   - Pogroms, par Jules Romains.
   - Allemagne, par Me Henry Torrès.
   - Les sports, par Lord Melchett.
   - La Palestine, par le Chaïm Weizmann.

120 euros (code de commande : 01357).

 

LANVAL (Marc) — Le conflit conjugal. Illustrations de René Warnez. Bruxelles, Éditions du Laurier, 1946. In-8° (142 x 185 mm.) broché, 207 p., illustrations en noir, exemplaire du tirage hors-commerce limité à 350 exemplaires numérotés (n° 170), bon exemplaire malgré quelques rousseurs.


Table des matières :
   - Introduction et mise au point.
   - Quelques notions de psycho-sociologie.
      - L'Être Humain isolé.
      - Comment naît le conflit ?
      - La Société et la Morale.
      - La Société se défend contre l'Individu.
      - Morale laïque et morale religieuse.
      - L'Individu et la Société.
      - La Vie en couple.
      - Nul n'est censé ignorer la Loi.
      - Comment choisit-on son conjoint ?
   - Quelques qualités requises pour fonder un « bon » couple.
      - Égalité ou équivalence.
      - Confiance réciproque.
      - Le sens de la responsabilité.
      - L'esprit de conciliation.
      - Le respect du travail.
      - La synchronisation sexuelle.
   - Quelques causes du conflit conjugal.
      - La co-habitation.
      - Les belles-mères.
      - La primauté du sentiment maternel.
      - L'enfant unique.
      - La famille nombreuse.
      - Les familles hétéroclites.
      - Le troisième larron.
      - Les mésalliances.
      - Le jardin secret.
      - Les questions épineuses.
      - Tabous et préjugés.
      - Les douces manies.
      - L'habitude.
      - La dipsomanie.
      - Frigidité - Acte bref.
      - La femme et le travail hors du foyer.
   - Pourquoi meurent les couples.
   - Conseils à ceux qui veulent divorcer.


 

Vendu.

 

LÉAUTAUD (Paul)  Journal littéraire. Fragment. Rémy de Gourmont, années 1897-1899-1905. Phototypie du manuscrit. [Paris], Champion, 1926. In-8° en ff. sous étui (165 x 252 mm.), 35 ff., un des 130 exemplaires numérotés et signés par l'auteur (n° 38).



L'achevé d'imprimer précise :
   La phototypie de ce manuscrit a été faite par Daniel Jacouret pour Édouard Champion.
   Achevé de tirer le trente mars 1926, à cent trente exemplaires dont dix sur Japon (A à J) accompagnés d'une page autographe, – tous chiffrés à la main par Paul Léautaud et signés.

 

75 euros (code de commande : 01384).

 

LE GALLIOT (Jean) — Description générative et transformationnelle de la langue française avec des travaux pratiques et leurs corrigés. Paris, Éditions Fernand Nathan, 1975. In-8° (143 x 210 mm.) broché, 239 p., (collection « Nathan Université Information Formation - Linguistique Française »), exemplaire du Service de Presse.


Avant-propos :
   La grammaire générative et transformationnelle connaît en France depuis une dizaine d'années une faveur croissante. En dépit des résistances que lui opposent le conservatisme, la tradition ou simplement la paresse intellectuelle, il n’est guère d'enseignant ou d'étudiant en sciences humaines qui ne se trouve un jour confronté aux problèmes qu'elle soulève. Et si cet enseignant ou cet étudiant a la curiosité, faute de trouver toujours un enseignement adéquat à l'université, d'aborder cette nouvelle approche de la langue par ses propres moyens, il se trouve, en dépit de la faveur dont on parlait plus haut, paradoxalement démuni. De quels outils dispose-t-il en effet ? À un bout de l'éventail, il pourra lire des ouvrages de vulgarisation, rapides et synthétiques, et qui empruntent généralement leurs exemples à l'anglais. C’est le cas du Chomsky de J. Lyons (Seghers, 1971). À l'autre bout de l'éventail, il pourra consulter d’une part les traductions maintenant disponibles des textes essentiels de Chomsky (Structures syntaxiques, Le Seuil, 1969 et Aspects de la théorie syntaxique, Le Seuil, 1971) et d'autre part les travaux sur le français, fondamentaux et irremplaçables, de Jean Dubois, Françoise Dubois-Charlier ou Nicolas Ruwet. Mais ces dernières contributions, par leur appareil théorique et méthodologique complexe, sont parfaitement inaccessibles au néophyte, et requièrent une sérieuse initiation préalable. Entre ces deux extrêmes, il trouvera des ouvrages comme ceux de Jean Peytard et Émile Genouvrier (Linguistique et enseignement du français, Larousse, 1970) ou de Christian Nique (Introduction méthodologique à la grammaire générative, A. Colin, 1974), mais ces essais constituent des introductions théoriques à quelques pratiques d'analyse, et non des descriptions linguistiques.
   Le présent manuel n'a d'autre ambition que de combler un certain hiatus entre la vulgarisation rapide et la rigueur scientifique. C’est dire qu'il n'a aucune prétention à l'originalité, et se contente de présenter une description d'ensemble – de la phrase aux sons – du français contemporain, appuyée sur l'acquis théorique et méthodologique de la grammaire générative et transformationnelle. S'adressant principalement à des étudiants débutants et à des enseignants en quête de « recyclage », il ne présuppose aucune initiation préalable, ni à la linguistique en général, ni à la grammaire générative et transformationnelle en particulier. On s'est efforcé de réduire l'appareil théorique au minimum indispensable, afin de ne pas alourdir une démonstration qui se veut surtout pédagogique.
   Que l'on me permette une remarque pour finir : dans le domaine des sciences en général, et singulièrement au niveau d’un manuel d'initiation, la propriété intellectuelle n'existe pas. Mais l'honnêteté peut néanmoins subsister : c’est pourquoi il m'est agréable de reconnaître ici et une fois pour toutes, ma dette envers les travaux de Jean Dubois et Françoise Dubois-Charlier d’une part, et de François Dell d'autre part. En les remerciant de l'aide – involontaire ! – qu'ils m'ont apportée, je les prie de me pardonner si les contraintes du discours pédagogique m'ont conduit quelquefois à les trahir, pour trop vouloir les simplifier.

Vendu.

 

LEROQUAIS (Victor) — Le bréviaire-missel du prieuré clunisien de Lewes (collection Georges Moreau). Paris, Andrieux, 1935. In-4° (229 x 284 mm.) broché sous couverture rempliée, 25 p., VIII planches hors texte, non coupé, exemplaire en très bon état.


   En date du 24 décembre 1934, l'auteur précise : « Le bréviaire-manuscrit de Lewes a été acheté le 10 décembre dernier, à la salle des ventes de l'Hôtel Drouot, à Paris, par MM. Maggs Bros., libraires à Londres, pour la somme de dix-neuf mille cinq cents francs. Ces quelques pages sont donc à la fois une étude et un adieu.
Table des matières :
   - Avant-propos.
   I. Le texte.
   II. Le prieuré de Lewes.
   III. La date et l'histoire du manuscrit.
   IV. La décoration.

12 euros (code de commande : 01381).

 

L'HOIST (André) — La guerre. 1940 (10 mai 25 juin) et le rôle de l'armée belge. XIIe édition. Bruxelles, Ignis, 1940. In-8° (117 x 185 mm.) broché, 248 p., cartes dans le texte et cartes et tableau hors texte à déplier, ex-libris manuscrit à la page de titre, exemplaire en bon état.


Introduction :
   Quand, le 16 janvier 1939 exactement, l'auteur de ces lignes achevait d'écrire son étude sur la campagne de 1914, pour défendre l'honneur militaire belge que prétendait souiller M. A. Tardieu, il se doutait peu qu'en 1940 il devrait reprendre la plume pour exposer objectivement les preuves de l'inexactitude consciente et de l'évidente mauvaise foi de ceux qui, l'année suivante, essayent d'excuser les échecs de leurs armes en salissant une armée qui fit mieux que sauver l'honneur.
   Choisissant parmi ces détracteurs, il en est un auquel ses qualifications dictaient une intelligente réserve, et qui appuya de ses titres à la confiance du public des accusations inqualifiables. Le présent travail eût pu être intitulé, par analogie avec le précédent : « 1940. La Vérité contre Maurin ».
   Nous ne pouvons faire mieux, pour justifier notre occasionnelle sévérité d'appréciation, que transcrire l'article paru dans l'hebdomadaire français Match, du 6 juin 1940, en page 2. Nous n'y changerons pas un iota, quelqu'envie que nous en puissions éprouver, afin que le lecteur puisse apprécier jusqu'où ont été les calomnies répandues sur la Belgique et son Roi, solidaires devant le feu, mais aussi, on le voit, devant poison.
   L'erreur et la faute.
   Il faut vraiment que la France soit au bord de l'abîme pour qu'elle se ressaisisse et prenne conscience de sa force et arrive à triompher d'ennemis qui la croyaient vaincue parce qu'imprévoyante et surprise.
   L'aide à la Belgique aura constitué une généreuse mais bien dangereuse impulsion. Le roi Léopold III avait brisé de ses mains l'alliance qui l'unissait aux Alliés de son Père. Il avait un jour proclamé : « Nous devons penser belge. » Mais c'était l'époque où l'Angleterre pensait « insulaire » et la France « international ». Mais, depuis lors, nous pouvions nous demander si sa pensée était vraiment restée belge ; en tout cas, notre erreur a été de venir spontanément au secours de qui ne tenait même pas la balance égale entre nous et nos pires ennemis.
   Depuis de longs mois, toute conversation d'état-major était interrompue entre nos deux pays. Aveuglément, nous nous sommes lancés dans une offensive presque irréfléchie, pour payer notre dette vis-à-vis du roi Albert.
   Avides de trouver enfin l'occasion de rencontrer un front mouvant, nous n'avons pas essayé de connaître l'état exact des fortifications auxquelles les armées alliées devaient s'appuyer. Erreur renouvelée de 1914, mais devant un ennemi qui avait préparé son champ d'action à la fois sur le terrain et dans le peuple.
   À la vérité, nous aurions dû avoir les yeux dessillés quand les Allemands ont traversé les Ardennes, touristes en uniforme, sans la moindre résistance, alors qu'on considérait la forêt comme semée d'embûches. Ce fut la première trahison.
   Il y en eut bien d'autres que commencent à dévoiler ceux qui reviennent : coups de feu émanant de civils, actions criminelles sur les arrières, absence de fortifications de campagne, cependant indiqués sur la carte, etc., jusqu'au jour de la honteuse capitulation.
   En déposant les armes sans prévenir les généraux français et anglais, le roi Léopold a cru peut-être penser « belge » ; mais ce n'était pas cette langue que parlait son père.
   En ce qui concerne nos troupes, elles ont durement subi le baptême du feu ; soyez sûr que l'ennemi en porte, lui aussi, des blessures cruelles. Si vous voulez vous rendre compte de la façon dont notre infanterie s'est ressaisie, songez qu'à l'heure actuelle elle abat des avions avec ses fusils-mitrailleurs. C'est un véritable relèvement dans toute l'acception du terme.
      Louis Maurin (Général du cadre de réserve, ancien Ministre de la Guerre.)
   Pour étudier 1914, les documents abondent ; le dossier est complet. Le recul de l'histoire manque pour l'examen de la campagne de 1940 ; il est néanmoins possible déjà d'établir sur pièces et témoignages sérieux, « recoupés », un aperçu d'ensemble des opérations, de se former une vision claire de la marche des événements généraux, si même certaines précisions de détail font encore défaut. Sans pouvoir donner des faits un tableau fini, l'on peut toutefois en brosser une esquisse poussée, que l'avenir seul permettra de retoucher localement.

12 euros (code de commande : 01374).

 

MAINZIER (Ferdinand)  L'héritage de César. La chute de la République romaine. Traduit de l'allemand par Andrée Vaillant et Adolphe Thiersch. Paris, Armand Colin, 1937 (achevé d'imprimer en décembre 1936). In-8° (147 x 197 mm.) broché, 242 p., (collection « Âmes et Visages »), exemplaire non coupé et en très bon état.


Table des matières :
   Chapitre I. Les Ides de mars.
   Chapitre II. Marc Antoine.
   Chapitre III. L'héritage de César.
   Chapitre IV. Entrée en scène de l'héritier de César.
   Chapitre V. L'agonie de la République.
   Chapitre VI. Le coup d'État des généraux et la terreur.
   Chapitre VII. Philippes.
   Chapitre VIII. Les autels de Pérouse.
   Chapitre IX. La vie inimitable.
   Chapitre X. Guerre à l'Est et à l'Ouest.
   Chapitre XI. Le triomphe de Cléopâtre.
   Chapitre XII. Sur le chemin du trône
   - Épilogue.

9 euros (code de commande : 01356).

 

MOSSKIN (Peter) — Après la guerre. [Titre original : Över fran Kriget.] Traduit du suédois par Philippe Bouquet. Paris, Phébus, 2003. In-8° (140 x 205 mm.) broché, 222 p., (collection « D'Aujourd'hui - Étranger »), exemplaire du Service de Presse.


En quatrième de couverture :
   Alain et Christophe, enfants de la guerre, ont vingt ans au début des années 60 : une époque où la France refuse de s’avouer qu’elle est une fois de plus en guerre (en Algérie). Alain, fils d’un vigneron du Mâconnais qui a fait de la résistance, poursuit des études à la fac pour oublier ce que son père attend de lui : qu’il devienne un « Homme » et prenne en charge à sa suite la propriété familiale. Christophe, mi-français, mi-suédois, a toujours eu du mal à faire cohabiter les deux mondes dont il est issu, et s’applique à traduire Jules Vallès en suédois. Les deux garçons se lient d’amitié et cherchent avec des bonheurs divers – plus de malheurs que de bonheurs, pour dire le vrai – à oublier la grisaille des jours auprès des jeunes filles... Lun et l’autre suivront bientôt des chemins qui ne sont pas ceux dont ils avaient rêvé...
   Après la guerre vaut peut-être surtout pour sa tristesse « musicale », par sa capacité à nous dévoiler, dans les grandes et les petites choses, le grain subtil qui fait la fuyante matière du temps. « Un beau et curieux livre qui nous vient du froid, note Philippe Bouquet, traducteur et fin connaisseur de la littérature suédoise. Lin petit miracle d'empathie et de clairvoyance. Ajoutons qu’on éprouve un plaisir singulier à voir évoquer ainsi l’intimité de la France à travers le prisme d’un regard étranger. »

Vendu.

 

OWEN (Thomas) — Les Espalard. Roman. Avec un frontispice de Pringels. Mention de 2e édition à la couverture. Bruxelles, De Kogge, 1943. In-8° (123 x 182 mm.) broché, 190 p., couverture partiellement insolée, rousseurs.


   En 1942, Thomas Owen publiait L'initiation à la peur, « roman qui amorce déjà un tournant dans l'œuvre d'Owen car, sur un canevas policier traditionnel, il greffe maints éléments entachés de fantastique grand-guignolesque. L'évolution est encore plus sensible dans Hôtel meublé (1943), où les détails alarmants occultent de manière spectaculaire le crime qu'ils étaient censés mettre en évidence.
   Conscient de cette dérive et fatigué des fins logiques du genre policier, Owen décide, après un roman-parenthèse de type mauriacien (Les Espalard), de se consacrer tout entier à la littérature fantastique.

Vendu.

 

PACAUT (Marcel) — Guide de l'étudiant en histoire médiévale. Paris, Presses Universitaires de France, 1968. In-8° (135 x 180 mm.) broché, 169 p., couverture plastifiée.


Avant-propos :
   Ce Guide, destiné à conduire les étudiants d'histoire sur les voies qui, au cours de leurs études, permettent de connaître le Moyen Âge, n'a d'autre prétention que de leur être utile.
   Citant des livres, j'ai dû parfois établir des comparaisons et, indirectement, porter des jugements. Je l'ai fait en toute indépendance et sans animosité. Ce Guide ne critique rien ; il indique. Il donne des listes d'ouvrages que je considère personnellement pratiques et bons. Mais il en est beaucoup d'autres que j'estime aussi pratiques et bons et que, faute de place, je n'ai pu noter. Bien plus, il en est sans doute d'excellents que, quant à moi, je tiens pour moins formateurs, sans qu'il soit obligatoire de partager mon opinion. Que les auteurs non nommés ne voient, dans ces lacunes et ces oublis, aucune malveillance.
   Je me suis inspiré, pour rédiger ce petit livre, des travaux étrangers de même type. J'ai aussi été aidé par les bibliographies qu'apportent les deux volumes de la collection « Clio » consacrés au Moyen Âge, ainsi que par l'ouvrage de L. Halphen, destiné à initier à l'érudition historique sur la période et justement intitulé : Initiation aux études d'histoire du Moyen Âge. J'ai eu souvent la chance, lorsqu'il s'agissait de dresser des séries bibliographiques, particulièrement pour les éditions de textes, d'y trouver des classements remarquablement établis, comportant parfois des remarques fort pertinentes auxquelles j'ai adhéré pleinement.
   Cependant, ce Guide procède d'une conception tout à fait différente, puisqu'il renferme d'abord des conseils de méthode et des avis pédagogiques dont le but est d'apprendre à l'étudiant à travailler et à passer les examens.

9 euros (code de commande : 01364).

 

POULANTZAS (Nicos) — La crise des dictatures. Portugal, Grèce, Espagne. Paris, Maspero, 1975. In-8° (135 x 219 mm.) broché sous couverture à rabats, 137 p., (collection « Cahiers Libres », n° 302), exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   Ces derniers temps ont été marqués, dans l'aire européenne, par des événements d'une portée considérable : le renversement des dictatures militaires au Portugal et en Grèce, l'accélération caractéristique du pourrissement du régime franquiste en Espagne, dont le renversement est désormais à l'ordre du jour.
   Or, la voie suivie dans la chute des dictatures portugaise et grecque, ainsi que le processus en œuvre en Espagne posent une série de questions importantes, qui sont encore loin d'être éclaircies. Elles s'articulent, pour l'essentiel, sur un point précis : les régimes portugais et grec n'ont « apparemment » pas été renversés par un mouvement insurrectionnel massif, ouvert et frontal des masses populaires ; pas davantage par une intervention militaire de l'étranger, comme ce fut le cas pour le nazisme allemand et le fascisme italien. Quels furent donc les facteurs qui ont déterminé leur renversement, et comment l'intervention des masses populaires s'est-elle exprimée ?
   Ces questions concernent de nombreux pays qui, comme le Portugal, la Grèce et l'Espagne, relèvent de la zone de dépendance par rapport aux métropoles impérialistes, et qui, eux aussi, présentent des régimes de la forme d'État capitaliste d'exception, c'est-à-dire de guerre ouverte contre les masses populaires : fascismes, dictatures militaires, bonapartismes.
   Enfin, certaines de ces questions concernent également les pays européens dits « industrialisés » et « libres ». La Grèce, le Portugal et l'Espagne sont caractérisés par une dépendance très particulière : ces pays ne relèvent plus de la situation dite de « sous-développement » et, par leur structure économico-sociale, ils se situent dans l'aire européenne. Les événements qui s'y déroulent concernent ainsi directement les autres pays européens.

12 euros (code de commande : 01370).

 

[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE - MUTINERIE]. La paix par la révolution. Les Marins Allemands Révolutionnaires en 1917. Traduction de Michel Marty. Préface d'André Marty. Préface à l'édition allemande par Ernest Thaelmann. Paris, Bureau d'Éditions, 1926. In-8° (135 x 183 mm.) agrafé, 46 p., illustrations, couverture salie et au pli restauré.
   
Une publication particulièrement rare !


Extrait de l'introduction d'André Marty :
   Cette courte brochure est la traduction de la publication faite chez Karl Schulzke, à Hambourg, des mémoires d'un ancien marin du cuirassé Frédéric-le-Grand à ce moment bateau amiral en chef. Elle fixe l'histoire du développement du mouvement révolutionnaire dans la flotte de haute mer allemande, de 1914 à l'automne 1917, date à laquelle il fut brisé par une répression féroce : 10 condamnations à mort, dont deux furent mises à exécution, 181 années de travaux forcés et 180 ans de prison pour cinquante inculpés.
   Écrite pour les ouvriers, ainsi que l'explique Thaelmann, secrétaire général du Parti communiste allemand, elle est extrêmement vivante, poignante et pleine de foi révolutionnaire.
   Désireux de l'éditer au plus bas prix possible nous avons été obligés de supprimer la première partie montrant clairement que la flotte est l'expression du mouvement impérialiste, mais que par son recrutement qui doit obligatoirement porter sur des jeunes ouvriers, la marine militaire introduit en elle-même les éléments révolutionnaires de plus en plus nombreux qui amèneront fatalement sa destruction.
Extrait de la préface à l'édition allemande par Ernst Thälmann :
   La flotte a ouvert la voie au capitalisme et lui a permis de se développer et d'entrer inévitablement dans l'époque impérialiste.
   Mais, de même que les marins de la Hanse et les équipages de la flotte marchande furent les premiers annonciateurs du capitalisme progressant lentement, les marins de la flotte de guerre moderne devinrent les précurseurs de la Révolution mondiale.
   Qui ne connaît les exploits d'André Marty, des marins de la Mer Noire ?
   À qui restent inconnues les actions héroïques des marins russes révolutionnaires en 1917 ?
   Qui ne se souvient des récentes mutineries des marins des navires de guerre français voguant vers la guerre marocaine ?
   Et qui ignore enfin la révolte des marins allemands pendant la grande boucherie mondiale ?
   Et cependant, nous ne connaissons pas les détails de cette lutte, pas plus que nous ne connaissons les rapports sociaux de la flotte à l'époque impérialiste.
   Voilà pourquoi nous entreprenons de les décrire.
   Sans doute, un prolétaire, lancé en plein courant du mouvement révolutionnaire, écrit avec une plume malhabile, mais en revanche il rapporte avec une vie propre, ardente et d'autant plus empoignante par conséquent, l'histoire de ces héros qui se trouvèrent à l'avant-garde de la Révolution.
   Au septième anniversaire de la Révolution allemande, nous publions cette brochure. Sept ans ont passé, depuis le jour où les marins rouges arborèrent dans toutes les villes allemandes le drapeau de la révolte. Le soleil de la libération prolétarienne apparut à l'horizon. Mais les libérateurs furent assassinés, et au lieu de la dictature rouge, nous avons aujourd'hui la dictature blanche ! La dictature blanche du gros capitalisme allemand, allié à l'impérialisme qui veut détruire par la violence des armes l'Orient prolétarien.
   L'Allemagne, de nouveau impérialiste, s'avance au premier plan, prête à prendre part à de nouvelles boucheries moyennant un profit correspondant. Quand commenceront-elles ? Cela on ne peut pas le prévoir.
   Mais on peut prédire avec une certitude inébranlable que l'exemple des Reichpietsch et de Coebes remplira d'héroïsme infini le cœur de millions et de millions de prolétaires ; et qu'une guerre survenant nous trouvera prêts à traduire en actes l'appel de Lénine : « Transformons la guerre impérialiste en guerre contre la bourgeoisie ! »
   Ce n'est pas le moment de pleurer les victimes. Les postes de combat veulent des hommes durs. Il s'agit d'élever pour la bataille une génération qui aura pour principe : « On ne doit pas vivre, on doit combattre ! »
   Mets cette brochure dans les mains de la jeunesse !
  Qu'elle apprenne là-dedans à vivre comme les marins rouges, à combattre et s'il le faut, à mourir comme eux !
   Puisse cet exemple raviver les énergies pour être cœur et cerveau, corps et esprit, flamme et épée, tout entier à la Révolution Mondiale !
   Le but de cette brochure sera alors atteint.

15 euros (code de commande : 01375).

 

[QUENEAU (Raymond)]. Queneau aujourd'hui. Actes du colloque Raymond Queneau, Université de Limoges, mars 1984. Présenté par Georges Emmanuel Clancier. Publié sous la direction de Mary-Lise Billot et Marc Bruimaud. Paris, Clancier-Guénaud, 1985. In-8° (132 x 210 mm.) broché, 245 p., exemplaire en bon état.


Sommaire :
   - Préface de Georges-Emmanuel Clancier.
   1. Raymond la sagesse - Queneau et les philosophes, par Pierre Macherey.
   2. Le Chiendent : des mythes à la structure, par Alain Calame.
   3. Forme et sens dans les romans de R. Queneau, par François Laforge.
   4. En quête d'énigmes dans « Pierrot mon ami », par Mary-Lise Billot.
   5. Politique et polémique dans les romans de R. Queneau, par Noël Arnaud.
   6. Les nombres des Fleurs bleues, par Marie-Noëlle Campana-Rochefort.
   7. Exercices de style ou 99 histoires pour une histoire, par Emmanuël Souchier.
   8. Le jeu autobiographique dans « Le dimanche de la vie », par Claude Debon.
   9 Raymond Queneau en Limousin, par Georges-Emmanuel Clancier.
   10. Queneau en quelques chiffres, par Paul Fournel.
   11. L'odyssée des personnages de R. Queneau, par Anne Clancier.

7 euros (code de commande : 01363).

 

[ROMAN DE RENART]. Le Roman du Renard. Illustrations de Auguste Vimar. Adaptation pour la jeunesse. Introduction de Louis Tarsot. Paris, Librairie Renouard - Henri Laurens, 1933. In-4° (230 x 280 mm.) sous cartonnage polychrome d'éditeur, tête dorée, 120 p., illustrations en noir et quelques-unes en couleurs, (collection « Les Chefs-d'Œuvre à l'Usage de la Jeunesse »), traces anciennes d'humidité au bas des pages, coins émoussés.


Introduction :
   À Mademoiselle Suzanne Longhais, ma nièce.
   Je ne sais trop, ma chère Suzanne, si le Roman du Renard (les savants écrivent Roman de Renart) te fut connu, même de titre, avant que tu lises l'adaptation que je te dédie. Ce poème, qui fut si populaire, n'est pas entré dans la littérature enfantine. Il reste objet de dissertations pour les doctes : un chapitre qui vient à sa place dans les histoires de la littérature, grandes et petites. Les candidats au baccalauréat apprennent que l’auteur en reste inconnu, qu’il fut traduit avec des variantes innombrables dans tous les dialectes de toutes les provinces françaises, que sa fortune fut européenne et que le grand Gœthe lui a fait l'honneur de le rajeunir en le coordonnant et de lui rendre de l'autre côté du Rhin les lecteurs qu’il avait perdus dans son pays d'origine. Ils savent ou à peu près que le Moyen Âge y a inséré la fleur du trésor international des recueils de fables que l'Orient a commencés et que les peuples d'Europe ont tour à tour enrichis, qu'on y trouve la satire aussi véhémente que malicieuse de toutes les classes de la société et de leurs représentants, et que le pape comme l'empereur, les rois comme les princes, les bourgeois comme les vilains, y font parfois piteuse figure et y sont souvent en fâcheuse posture.
   Peut-être a-t-on déjà pris la peine de te dire cela. Mais ce que tu ignores et ce qui te frappera certainement à la lecture, c’est la vie intense qui anime tous les personnages de cette étrange épopée. À cet égard, ils sont égaux aux acteurs de la « Comédie aux cent actes divers », que nous devons à La Fontaine. Et notons, en passant, que le bonhomme était nourri de la littérature populaire du Moyen Âge et qu’il doit à cette circonstance, si exceptionnelle au XVIIe siècle, une grande part de son charme original. Dans le Roman du Renard, les animaux sont conçus à la manière de ceux que les fables t'ont rendu familiers. Chacun d'eux est le type représentatif d’une classe de la société ou d’une fonction sociale ; par exemple, Noble, le lion, le roi par excellence ; ou bien encore il est devenu le symbole d’un caractère moral comme, chez Molière, Harpagon, Tartuffe, ou M. Jourdain : Blin, c’est la sottise naïve avec une nuance de fatuité ; Brun, la brute stupide, la dupe prédestinée à toutes les avanies : Isengrin, le balourd imprudent et cependant cauteleux dont Renard se moque et se sert à son gré...
   Mais que te dirai-je du héros de notre livre ? Celui-ci devint en son temps à tel point populaire que son nom se substitua à celui de l'animal qu’il représente et que le Goupil devint et est resté le Renard. Pourrait-on indiquer une preuve plus frappante de la vulgarisation universelle du vieux poème ? Quel fourbe que ce Renard, mais aussi quelle bête... j'allais dire quel homme d'esprit ! lien a tant, d'esprit, qu’il arrive à nous rendre indulgents à ses plus vilains tours. Écoute ce que dit à ce sujet, M. Lanson, un des maîtres de la critique contemporaine : « L’esprit, sous toutes ses formes, dans tous ses emplois, industrie, adresse, ruse, mensonge, charlatanisme, hypocrisie, sophisme, que sais-je encore ? l’esprit des grandes critiques et l’esprit des sottes brimades, l’esprit plus fort que la force, voilà le spectacle qui se déploie dans le Roman du Renard, voilà sur quoi l'on s'arrête et l'on ramène toujours nos regards. Voilà ce qui obtient toute la sympathie des conteurs et qui prétend obtenir la nôtre...
   « La marque sensible de la sympathie qu'inspire Renard à ses biographes, c’est qu'ils n'ont pas su donner de véritable et profonde indignation aux victimes mêmes de ses méfaits. On se plaint, parce qu'on a pâti ; c’est un moyen de reprendre l'avantage. Au fond, on ne s'étonne pas des méchants tours de Renard ; il est naturel qu’il se serve de l’esprit que la nature lui a donné. Aussi, voyez ses rapports avec Isengrin. Avant de se nuire l'un à l'autre, ils s'accordent pour nuire à autrui. Quand les deux compères, maintes fois, se mettent en route pour chercher fortune ensemble, c’est-à-dire une dupe et une proie, il me semble voir Robert Macaire avec Bertrand ; le bandit rusé s'amuse aux dépens du bandit naïf, et c’est une tentation trop forte pour lui que de mal faire, fût-ce à un associé, surtout à lui, car la confiance légitime de la dupe, la trahison de l'amitié ou de la foi jurée, ce sont ragoûts délicats pour un raffiné trompeur. »
   Impossible de mieux dire et plus juste. Mais cela t'apprend, ma chère Suzanne, qu’il ne faut pas t'attendre à trouver de la moralité dans le Roman du Renard. N'y cherche qu'un amusement, sans plus, j'espère que tu le rencontreras. Je ne tenterai même pas de te dire que l'excuse de Renard, c’est qu’il fait triompher la ruse, c’est-à-dire l’esprit, aux dépens de la force- La ruse de Renard ne me semble pas plus recommandable que la force de Brun et d’Isengrin, et lorsqu'à la fin du poème, je vois l'ingénieuse fourberie de Renard avoir raison de la vigueur d’Isengrin, je m'en amuse assurément, mais je ne serais pas autrement choqué si cette canaille de Renard recevait le châtiment de ses méfaits. Et je suis persuadé que tu penseras comme moi.
   J’ai, atténué, autant que j’ai pu, dans mon adaptation, les intentions satiriques du poème, parce qu'elles sont vraiment trop spéciales et qu'elles visent une société disparue et des meurs que tu n'es vraiment pas forcée de connaître. Tu n'as pas à souffrir des abus de la féodalité et de l'intolérance, n'est-ce pas ? Les lecteurs du vieux temps trouvaient plaisir et vengeance à en rire, parce qu'ils avaient parfois à en pleurer. Qu’il te suffise de savoir que la satire des Grands et du Clergé tient une place importante dans les vingt-sept branches du Roman du Renard.
   Ces branches (tel est le nom adopté par les copistes du Moyen Âge) forment aucune un épisode de cette vaste épopée animale. Leur ensemble présente parois des redites et même des contradictions. Il semble bien que c'est en France qu'elles ont toutes pris naissance. Mais c'est en Allemagne, puis dans les Flandres, qu'on a eu l'idée de les coordonner pour en faire une œuvre logique avec un début, un enchaînement et une conclusion. C'est sous cette forme que l'œuvre est entrée dans la postérité, grâce à Gœthe, et que je te la présente aujourd'hui. Tu me diras si j'ai eu raison.

20 euros (code de commande : 01358).

 

[ROUCH (Jean)]. SAUVY (Jean) — Jean Rouch tel que je l'ai connu. 67 ans d'amitié 1937-2004. Paris, L'Harmattan, 2006. In-8° (135 x 215 mm.) collé, 216 p., un cahier d'illustrations hors texte.


En quatrième de couverture :
   
Jean Sauvy fait la connaissance de Jean Rouch en 1937, sur les bancs de l'École des Ponts et Chaussées. Très vite ils se lient d'amitié et forment un binôme qui prétend pratiquer un mode de vie original, mélangeant étroitement le sérieux et la désinvolture, la rigueur scientifique et l'élan poétique, l'abstraction des formules mathématiques et la beauté des œuvres d'art, la sagesse et la dérision.
   Ce binôme fonctionne « au vent de l'éventuel », de 1938 à 1948, tantôt en France, tantôt en Afrique. Après 1948, les liens unissant les deux « complices » deviennent lâches et épisodiques. Mais les deux « frères » restent fidèles à la plupart des choix existentiels et éthiques de leurs années de camaraderie et, à de nombreuses reprises, ils renouent leurs contacts amicaux.
   Lorsque, en février 2004, Jean Rouch meurt dans un accident de la route près de Niamey (Niger), son camarade entreprend de consigner par écrit quelques-uns des épisodes qui ont jalonné leurs parcours parallèles, illustrant le présent ouvrage de nombreux documents originaux.

13 euros (code de commande : 01388).

 

STEINBECK (John) — Tendre jeudi. (Sweet Thursday.) Rue de la Sardine II. Roman traduit de l'américain par J.-C. Bonnardot. Paris, Del Duca, 1956. In-8° (138 x 210 mm.) broché sous sa jaquette, 345 p., exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   Lorsque Doc, démobilisé, rentre chez lui, la rue de la Sardine n'est plus telle que nous l'avait dépeinte Steinbeck dans le premier volume. Les usines, faute de poissons, tous péchés durant la guerre, sont fermées. Lee Chong, l'épicier, a vendu son fond à un Mexicain qui exploite : ses compatriotes. La propriétaire de la maison close est morte, et sa sœur a pris la direction de l'établissement.
   Si la guerre a détruit les anciennes habitudes – Mack restant le seul lien avec le passé – Doc lui-même a changé. Pris du désir de s'exprimer, de faire la somme de ses connaissances, d'envoyer une sorte de message, il décide d'écrire un article sur « les symptômes ressemblant à ceux de l'apoplexie chez les Céphalopodes. »
   Il échoue, n'allant pas plus loin que la première page. La rue, inquiète, assiste, à l'agonie de son idole : Doc est amoureux...
   Ses amis montent alors une énorme conspiration de l'amitié, organisent tombolas et bals masqués, envisagent même des moyens plus violents pour faciliter l'union de Doc et de Suzy, pensionnaire éphémère et peu orthodoxe de la maison close.
   Et, un tendre jeudi, en deux épisodes...

12 euros (code de commande : 01383).

 

[TROTSKI (Léon, Lev Davidovitch Bronstein, dit)]. Trotski et le trotskisme. Textes et documents. Bruxelles, Éditions Germinal, 1937. In-8° (135 x 210 mm.) broché, 96 p., rousseurs à la couverture.
   
Une rare publication témoin de l'époque où Trotski n'était plus en odeur de sainteté !


En exergue :
   « Les vieux militants marxistes russes connaissent Trotski et il est inutile de leur en parler. Mais la jeune génération ouvrière ne le connaît pas et il faut lui en parler...
   Il faut que la jeune génération sache avec qui elle a affaire, lorsque certaines personnes élèvent des prétentions incroyables... »
   Lénine.
Note de l'éditeur :
   Ce sont les mêmes préoccupations qui dictaient à Lénine les lignes que l'on vient de lire sur la page de titre qui nous ont incités à publier ce recueil de textes et de documents.
   Nous y avons été encouragés, d'autre part, par les demandes nombreuses et insistantes qui nous sont parvenues de lecteurs appartenant à des tendances très diverses du mouvement ouvrier.
   Précisons d'abord que s'il s'agit d'un choix, il n'y a dans ce choix rien d'arbitraire. Nous avons simplement pris les problèmes essentiels qui ont, depuis plus de trente ans, divisé léninisme et trotskisme et avons donné, à propos de chacun, les extraits les plus caractéristiques. Nous aurions pu en donner le double, tout aussi accablants pour Trotski, sa doctrine et son action.
   De la lecture abondante qu'il nous a fallu refaire des œuvres de Lénine, Staline, Trotski, etc., une conclusion incontestable s'est dégagée avec force à mesure que nous progressions dans notre tâche. Au cours des quarante années de sa vie politique, l'accord et la collaboration de Trotski avec Lénine et le Parti bolchevik n'ont été qu'exceptionnels et accidentels, son opposition au léninisme au contraire a été la règle. La Révolution d'Octobre, dans son tourbillon, a entraîné bien des éléments incertains auxquels elle a prêté un peu de sa gloire et de son auréole et qui l'ont quittée dès que le flux était passé et que les premières difficultés de la construction du monde nouveau sur­gissaient. Trotski a été le plus typique de ces « compagnons de voyage », arrivés tard et descendus tôt.
   Quarante ans d'activité politique, dix ans seulement (1917-1927) dans le Parti bolchevik et les deux tiers de cette décade occupés dans des luttes fractionnelles incessantes contre la majorité du Comité central du P.C. de l'U.R.S.S. Ces chiffres sont suggestifs.
   On ne saurait reprocher à Trotski un manque de constance. Il y a en réalité chez lui une persistance singulière dans l'erreur, qui l'a toujours tenu en marge du marxisme conséquent, puis du mouvement prolétarien révolutionnaire.
   On suivra, en lisant ces extraits, le chemin qu'il a parcouru et qui l'a mené du menchévisme à la contre-révolution, à la collaboration éhontée avec le fascisme le plus avéré. Ainsi, les voies de Lénine et de Trotski n'apparaissent pas comme parallèles, mais comme sans cesse de plus en plus divergentes.
   Que reste-t-il après tout cela des « prétentions incroyables », dont parlait déjà Lénine, de Trotski et de ses adeptes, petites sectes de comploteurs contre-révolutionnaires sans appui dans les masses ouvrières ? Que valent les étiquettes démagogiques, mensongères et trompeuses dont ils s'affublent pour passer en contrebande leur marchandise frelatée : « bolchevik-léniniste », « Parti communiste internationaliste », « Parti ouvrier internationaliste » ? Ils voudraient se couvrir du drapeau de Lénine pour trahir le léninisme comme d'autres autrefois se réclamèrent de Marx pour réviser le marxisme.
   Nous espérons que ce travail rapide aidera à éclaircir cette question des rapports du trotskisme avec le marxisme-léninisme. Il ne constitue qu'une première et modeste tentative, et un ouvrage plus complet reste à écrire.
   Tel quel, nous pensons qu'il ne sera pas sans utilité, car il faut que tous les travailleurs, tous les militants du communisme et du Front populaire « sachent avec qui ils ont affaire ».

15 euros (code de commande : 01391).

 

VAN HASSEL (Valentin) — Zigzags dans le Sud-Est de la France. Voyage d'études médicales. Dour, Vaubert, 1904. In-8° (157 x 243 mm.) broché, 218 p., illustrations, cachet humide ex-libris à la p. 3, exemplaire en bon état, peu courant.
   
Une relation de voyage écrite par celui que les amateur de littérature boraine connaissent mieux sous le pseudonyme d'Henry Raveline.


Table des matières :
   Chapitre I. Padirac, Miers, Rocamadour, Toulouse.
   Chapitre II. Salies-du-Salat, Aulus, Saint-Lizier.
   Chapitre III. Ussat, Ax-les-Thermes, Col de Puymorens, dallée de Carol, Les Escaldes, Puycerda, Montlouis.
   Chapitre IV. La vallée de l’Aude, Carcanières, Alet, Carcassonne, Molitg, Le Vernet.
   Chapitre V. Le Vernet, Amélie-les-Bains, La Preste, Le Boulou, Banyuis-sur-Mer.
   Chapitre VI. Lamalou-les-Bains.
   Chapitre VII. Montmirail, Orange, Vals, Le Mont-Pilat.
Notice d'André Capron :
   Van Hassel, Valentin (Pâturages, 1852-1938). Médecin et auteur patoisant. Fils de Victor, vétérinaire. Diplômé en médecine de l'ULB, il revient à Pâturages et se dévoue comme médecin auprès des familles boraines. En contact permanent avec des sommités médicales, il est à la pointe des progrès en médecine générale, mais il est aussi un précurseur dans des domaines comme la chirurgie, l'obstétrique, l'hygiène et la médecine du travail. Il publie de nombreux articles dans des revues médico-chirurgicales. En 1926, il contribue à la création de l'Hôpital intercharbonnier de Warquignies. Membre du Parti libéral, il est échevin de l'Instruction publique à Pâturages. Franc-maçon, il appartient à la loge montoise La Parfaite Union. Il se préoccupe notamment de l'hygiène chez les écoliers. Sous le nom de Docteur Homo, il tient une chronique philosophique, Mon herbier, dans le quotidien La Province. Ses réflexions sur la vie et les hommes témoignent d'une grande profondeur de pensée, notamment dans les livres Sur les sentiers de la souffrance humaine (1927), Les Lignes noires et Vieillesse (1934). Il a une âme d'artiste : excellent musicien, il consacre également ses rares loisirs à la peinture et au dessin. Il écrit en français des relations de voyage à la suite de congrès internationaux et des Croquis borains : Vla l'Alion r'trouvé, l'Abbaye du Bos l'vêque. Sous le pseudonyme d'Henry Raveline, il publie une œuvre dialectale imposante sous la forme de pièces de théâtre et de contes, tels que : Pou dire à l'eschriène (1909), Volez co des istoires ?... In vlà... (1913), Çouçi, c'est l'diyâpe (1914), El cu d'el mante (1935).
Bibliographie :
   - Capron (André), Van Hassel Valentin, dans 1000 personnalités de Mons & de la région. Dictionnaire biographique, pp. 763-754.

10 euros (code de commande : 01367).

 

La prochaine mise à jour
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le mardi 25 juin 2024

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