MISE À JOUR DU 5 NOVEMBRE 2024
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
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BARDÈCHE (Maurice) — L'œuf de Christophe Colomb. Lettre à un sénateur d'Amérique. Paris, Les Sept Couleurs, 1951. In-8° (120 x 187 mm.) broché, 220 p., édition originale signé par l'auteur, un des 200 exemplaires numérotés sur Alfa mousse (n° 39).
Extrait de l'article
de Ghislaine Desbuissons :
Maurice Bardèche a souvent reproché à ses
camarades néo-fascistes de ne concevoir l'Europe qu'en
théorie et de retrouver leurs vieux tics nationalistes
à la première occasion. Cela lui semble d'autant
plus grave que seule l'unité européenne réalisée
dans les faits et dans les esprits pourrait, selon lui, éviter
aux États d'Europe deux dangers qui menacent leur intégrité :
l'action de sape des partis communistes ainsi que l'influence
néfaste des étrangers (et il entend surtout par
là les Juifs) sur notre sol. C'est dans un livre intitulé
L'œuf de Christophe Colomb, lettre ouverte à un
sénateur d'Amérique, publié en 1951,
que Bardèche s'inquiète de ces deux dangers et le
ton très alarmiste qu'il emploie pour parler de la menace
communiste s'explique aisément lorsque l'on sait que ce
livre a été écrit et publié en pleine
« guerre froide ». Maintenant, ce discours
nous semble très révélateur de l'esprit d'une
époque mais tellement exagéré quand on se
réfère à la situation actuelle du parti communiste !
Bibliographie :
- Desbuissons (Ghislaine), « Maurice
Bardèche, écrivain et théoricien fasciste
? », dans Revue d’histoire moderne et contemporaine,
tome 37 - N°1, Janvier-mars 1990, pp. 148-159.
80 euros (code de commande : 01788).
Châteaux - Chevaliers en Hainaut au Moyen
Âge. Bruxelles, Crédit
Communal, 1995. In-4° (251 x 297 mm.) broché sous
couverture à rabats, 247 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
au Musée des Beaux-Arts de Valenciennes puis à la
Machine à Eau, à Mons, du 28 octobre au 24 décembre
1995.
Table des matières
:
- Avant-propos, par F. Narmon.
- Préface, par D. Riquet.
- En guise d'introduction, par Ph. Contamine.
- Le Hainaut : cadre géographique,
par M.-A. Arnould.
- La féodalité et l'Église,
par H. Platelle.
- Les châteaux et le pouvoir en
Hainaut, par J.-M. Gauchies.
Première partie : Châteaux.
- À l'origine des châteaux
: les mottes féodales, par P. Demolon.
- Les fonctions militaires des châteaux
en Hainaut du XIIIe au début du XVIe siècle,
par A. Salamagne.
- Châteaux et constructions territoriales
en Hainaut, par M. de Waha.
- Archéologie castrale dans le
Nord de la France : brève histoire et amorce d'un
programme de recherche, par P. Léman.
- Châteaux du Hainaut belge :
études et classements, par Ch. Piérard.
- Catalogue des châteaux.
- Châteaux du Hainaut français.
- Châteaux du Hainaut belge.
Deuxième partie : Chevaliers.
- Le chevalier dans la société
médiévale : idéal et réalité,
par Ph. Contamine.
- La chevalerie hainuyère à
travers les Chroniques de Froissart, par J. Trotin.
- La noblesse hainuyère du XIe
au XIIIe siècle, par D. Dereck.
- Noblesse et châteaux en Cambrésis,
par R. Fossier.
- L'armement chevaleresque au Moyen
Âge du IXe au XVe siècle, par Cl. Gaier.
- Catalogue d'armes, par Ph.
Beaussart et Cl. Gaier.
- L'héraldique, par F.
Boniface.
- Sceaux et armoiries des comtes de
Hainaut, par R. Laurent.
- Annexe : les tournois, par P.
Ramade.
- Orientation bibliographique.
30 euros (code de commande : 01778).
CHÉNIER (Marie-Joseph) — Timoléon, Tragédie en trois actes, avec des chœurs, Par Marie-Joseph Chénier, Député à la Convention nationale ; Musique de Méhul. Précédée d'une Ode sur la situation de la République durant l'Oligarchie de Robespierre et de ses Complices. Paris, Maradan - Desenne, 1795. [A Paris, / Chez Maradan, Libraire, rue du Cimetière André-/des-Arcs, n°. 9, / Et Desenne, Libraire, Maison Egalité, n° 1 et 2. / L'an troisième.] In-8° (142 x 215 mm.) broché sous papier dominoté d'époque, X, [1 bl.], [1 (personnages et acteurs)], 69, [1 bl.], [2 (catalogue du libraire)] p., bon exemplaire à toutes marges.
Le théâtre
de la République annonçait depuis longtemps, pour
le 21 floréal an II (10 mai 1794), la première représentation
d'une tragédie nouvelle de Chénier, Timoléon.
Tout à coup cependant la pièce est retirée
de l'affiche. Quel était le motif de ce brusque retrait ?
On s'interrogeait avec mystère ; on répondait
avec hésitation. Le motif, le voici : Timophane, frère
de Timoléon, conspire contre la liberté de Corinthe,
sa patrie. Il n'en fallait pas davantage pour alarmer l'ombrageuse
susceptibilité de Robespierre. Un grand nombre de représentants,
ses amis, avaient assisté à la répétition
générale. Julien, de Toulouse, s'adressant à
Chénier avec une extrême violence, lui avait dit :
« Ta pièce n'est pas un manifeste de révolte ;
mais cela ne m'étonne pas. Tu n'as jamais été
qu'un contre-révolutionnaire. » Il fut donc
enjoint aux comédiens de suspendre la représentation,
que le Comité de salut public s'empressa d'interdire tout
à fait. Chénier, dit-on, trembla pour sa tête ;
mais il en fut quitte pour la peur.
La mort du tyran devait ramener la pièce
au théâtre, avec un sentiment de curiosité
en plus. On dut être bien étonné qu'une tragédie
aussi froide, un conspirateur aussi misérable que Timophane,
eussent inspiré une pareille crainte. C'était de
la part des écrivains une fâcheuse disposition de
se placer toujours en présence des événements
et d'y conformer leur langage. L'âme damnée de Timophane
est Anticlès. C'est lui qui le pousse, qui fixe ses hésitations.
C'est lui aussi qui propose, afin de mettre un terme aux discordes
civiles, l'établissement d'un régime monarchique.
Il
faut qu'un magistrat, sage, actif, intrépide,
Opposant
aux partis une invisible égide,
De
tous les factieux confonde la fureur,
Et
que la liberté règne par la terreur.
Jusqu'ici le dictateur n'avait rien à
reprendre. Ces affreux principes étaient d'accord avec
ses sentiments secrets ; mais Chénier n'avait posé
l'objection que pour la détruire par une profession de
foi républicaine, qu'il avait placée dans le bouche
de Demariste, la mère de Timoléon et de Timophane.
Tel
est des oppresseurs le langage ordinaire.
Je
dénonce Anticlès. Républicaine et mère,
J'ai
le droit de parler pour arracher mon fils
Au
piége où l'entraînaient de perfides amis.
La
terreur, comprimant l'honnête homme abattu,
Sèche
l'humanité, fait taire la vertu.
La
tyrannie altière et de meurtres avides,
D'un
masque révéré couvrant son front livide,
Usurpant
sans pudeur le nom de liberté,
Roule
au sein de Corinthe un char ensanglanté.
Au
courage, au mérite, on déclare la guerre ;
On
déclare la paix aux tyrans de la terre ;
Et
la discorde impie, agitant ses flambeaux,
Veut
élever un trône au milieu des tombeaux.
Le
peuple ne veut plus ces indignes entraves.
Songeons
que la terreur ne fait que des esclaves,
Et
n'oublions jamais que, sans l'humanité,
Il
n'est point de loi juste, et point de liberté.
C'était s'en souvenir un peu tard, mais
enfin à tout péché miséricorde. C'était
d'ailleurs le moment des conversions politiques. Quelques mois
après, Chénier put impunément satisfaire
son opinion et sa rancune :
Peuple
libre et vengé, lève ton front auguste,
Toi
qui de Timophane as puni l'attentat.
Les
lois étaient sans force, et son trépas est juste :
Ton
poignard a sauvé l'État.
Bibliographie :
- Jauffret (Eugène), Le théâtre
révolutionnaire (1788-1799), Paris, Furne, Jouvet et
Cie, 1869, pp. 321-322.
Vendu.
CHÉZAL (Guy de) — En auto-mitrailleuse à travers les Batailles de Mai 1940. Avant-propos de Marcel Berger. 3e édition. Paris, Plon, 1941. In-8° (120 x 187 mm.) broché, 241 p., cachet humide de bibliothèque à la page de titre, couverture un peu défraîchie.
Avant-propos :
Jamais
livre ne fut écrit plus vite.
Je te revois, mon petit Guy, franchissant notre
seuil, le 6 juin. Tu arrivais de Montlhéry où se
reformait votre unité. (Vous attendiez de nouvelles auto-mitrailleuses,
que vous n'aurez jamais « touchées »,
sans lesquelles vous vous êtes, depuis, battus héroïquement,
à Pont-de-Gennes.) Tu étais gai, souple, bronzé,
éclatant de bonne mine. (Mais nous ne te l'avons pas dit !)
Tu venais chez de vieux amis, dîner à la table de
famille avant de rejoindre... je devine qui.
Je me suis risqué à te poser quelques
questions sur « ta guerre », ta guerre du
10 au 24 mai, cette guerre dont nous, civils, nous ignorions à
peu près tout puisque nous n'en avions pour diagramme que
des communiqués laconiques, gênés ou insidieux,
cette guerre qui venait de reprendre, la veille, par l'attaque
allemande sur la Somme, et qui était appelée, n'est-ce
pas ? à se prolonger – jusqu'à la
Victoire !! – pendant des années s'il le
fallait.
Tu as commencé de « raconter »
– de « raconter », au petit bonheur.
Je crois bien que tes premières phrases ont été
pour ce pilonnage, près de la « chaussée
des autobus », qui vous avait laissés groggy.
Puis, a dû venir le récit de votre résistance
sur l'Oie, quand vous étiez quatre auto-mitrailleuses pour
empêcher trois ponts de sauter.
Des auto-mitrailleuses ! Cet engin qui
n'était pour nous qu'un mot ! Qui était devenu
pour vous quelque chose comme votre maison et votre fortin ;
en même temps votre sous-marin, votre batterie, votre locomotive...
Or, au bout de trois minutes, je me trouvais
si éberlué, bouleversé par ton récit,
ce récit qui me jetait soudain dans la réalité
vivante et fantastique de cette nouvelle guerre, que je t'ai dit :
– Permettrais-tu qu'après dîner,
je t'accouche d'un vrai documentaire, heure par heure, détail
par détail ?
Tu m'as, en passant à table, répondu
avec politesse et gentillesse :
– Si tu veux.
Alors, au dessert, je t'ai coincé. J'avais,
par un coup de téléphone, alerté celle sténo
virtuose, cette ex-championne de vitesse, cette bonne amie. Tu
t'es accoudé sur le divan. Elle restait dans le rond de
la lampe, son bloc-notes sur les genoux. Avec le secret remords
de faire attendre, dans quelque nid quelque petite fée
parisienne, j'ai réussi à t'aiguiller vers une narration
ordonnée.
Une heure plus tard, quand nous t'avons libéré
avec nos excuses il y avait, sur le bloc, des hiéroglyphes
pour la valeur de quarante pages, et tu nous avais accordé
rendez-vous pour le lendemain.
Tu reparlais, le samedi 8, après notre
quatrième séance, en me jetant :
– C'est entendu... Corrige, retape,
coupe, mets en forme... Tu crois vraiment que ça fait un
livre ? C'est ton métier. Nous, on y retourne.
Je ne t'ai pas encore revu.
Mais, quand je suis parti à mon tour,
le mardi 11, j'emportais, dans la serviette qui ne m'a pas quitté
de l'exode, j'emportais 190 pages, d'une dactylographie serrée
(merci aux doigts prestigieux).
Je les ai relues, ces pages, dans le domaine
où nous avions été recueillis. Je puis dire
que j'ai retrouvé devant elles – et c'est le
seul éloge que j'en puisse faire – le même
sentiment de rendu et de vérité, et la même
impression de comprendre qu'avaient éveillés en
moi les premiers mots de ta narration.
Ma tâche se sera donc bornée à
revoir légèrement ces lignes, à articuler
quelques paragraphes, à modifier, puisque tu le souhaitais,
quelques noms propres, à préciser, d'après
le contexte, quelques indications de localités. Cela ne
méritait pas, quoi qu'ait pu te suggérer ta modestie,
l'honneur de la cosignature.
Vendu.
CLAUS (Hugo) — Jours de canicule. [Titre original : De Hondsdagen.] Traduit du néerlandais par Maddy Buysse. Paris, Fasquelle, 1954. In-8° (120 x 186 mm.) broché, 198 p., ex-libris manuscrit à la page de garde, exemplaire du tirage courant de l'édition originale, bon état malgré le papier jauni et quelques rousseurs sur le dos.
Hugo
Claus résida à Paris entre 1950 et 1953 et fréquenta
non seulement les existentialistes et les surréalistes,
mais aussi Pierre Alechinsky, Corneille et Karel Appel, Corneille
du groupe Cobra.
Ces années marquèrent le début
de sa notoriété et Jours de canicule (dont
l'édition en néerlandais parut en 1952), fut couronné
par le prix Françoise Sagan, en 1955.
Bibliographie :
- Anasten (Stéphanie) et Vandevoorde
(Lore), Bibliographie des œuvres de Hugo Claus parues
en langue française, avec une présentation critique,
n° 5, p. 122.
Vendu.
[CRASSIER (famille de)]. ROUART-CHABOT (Juliette) — Inventaire des archives de la famille de Crassier et de ses alliés. Bruxelles, Ch. Lauwers (imprimeur), 1960. In-8° (160 x 241 mm.) broché, 237 p., (collection « Archives de l'État à Liège »).
Extrait de l'introduction
:
Les
archives de la famille de Crassier ont été déposées
aux Archives de l'État à Liège, le 7 octobre
1948, par les héritiers du baron William de Crassier. Elles
sont réparties sous 1189 numéros comportant 106
portefeuilles, registres et plans. La documentation historique
et les dossiers professionnels du baron Guillaume-Louis-Dominique
de Crassier, secrétaire général du Ministère
de la Justice et premier président de la Cour de Cassation
de Bruxelles au siècle dernier, constituent l'intérêt
principal du fonds de Crassier. Le manuscrit le plus précieux
est un recueil de coutumes de la ville de Maastricht du début
du XVe siècle. Plus récent, un manuscrit du XVIe
siècle, relatant des coutumes du pays de Liège,
est très intéressant. Les actes les plus anciens,
conservés en original, sont un acte de relief, en 1428,
devant la cour féodale du prince-évêque de
Liège, d'une terre à Waremme et un acte délivré,
en 1459, par Philippe le Bon à Marguerite, veuve de Scheiffart
de Mérode, Seigneur de Borgharen. En copie, c'est un record
des Échevins de Liège au sujet des droits de l'avoué
de Liège, datant de 1317, dont l'original et les copies
sont perdus. Un manuscrit du début du XIXe siècle
contient la transcription d'un diplôme du roi Otton, en
faveur de l'évêque Notger et de la Cathédrale
de Liège, octroyé, selon les éditeurs, vers
987. Vu l'ancienneté de l'acte, cette copie, faite vers
1817, ne peut manquer d'intérêt.
Les archives relatives aux familles alliées
permettent d'établir la généalogie de nombreuses
familles liégeoises et limbourgeoises peu connues bien
qu'investies d'importantes fonctions publiques.
Enfin, le chapitre consacré aux biens
révèle les origines et le caractère de la
fortune de familles bourgeoises depuis le XVIe siècle.
25 euros (code de commande : 01774).
DE JONG-KEESING (Elisabeth Emmy) — De Economische crisis van 1763 te Amsterdam. Academisch proefschrift ter verkrijnging van de graad van doctor in de letteren en wijsbegeerte aan de Universiteit van Amsterdam, op gezag van den rector magnificus Mr. P.A.J. Losecaat Vermeer, hoogleraar in de Faculteit der Economische Wetenschappen, in het openbaar te verdedigen in de aula der Universiteit, op dinsdag 28 februari 1939, des namiddags te 4 uur. Amsterdam, Intern. Uitgevers en H. Mij, 1939. In-8° (159 x 237 mm.) broché, 236 p., deux tableaux hors texte à déplier, bon exemplaire.
Table des matières
:
I.
De economische terugslag van de Zevenjarige Oorlog in ons land.
II. Gegevens betreffende de grenzen en mogelijkheden
van het credietwezen in Amsterdam, voor en tijdens de Zevenjarige
Oorlog.
III. De crisis van 1763 en haar slachtoffers.
IV. Gevolgen en betekenis van de crisis van
1763.
V. De crisis van 1763 in andere land en het
verband daarvan met Amsterdam.
20 euros (code de commande : 01791).
DELOOZ (Roger) — Reflets de Namur. Lonzée, chez l'auteur, 1994. In-4° (196 x 270 mm.) broché, 137 p., illustrations en noir, (collection « Chroniques Historiques », n° 27), couverture un peu usagée, peu courant.
Introduction :
À
la suite des recherches parues sur les vingt-quatre communes entourant
la ville de Namur et regroupées dans une seule entité,
il semblait normal d'aborder l'évolution de la ville elle-même.
De nombreuses études fouillées ont cependant déjà
été réalisées sur les différents
aspects de Namur et continuent à l'être que ce soit
dans les Annales de la Société Archéologique,
le Guetteur wallon, la revue Confluent, les ouvrages
de René Dejollier, ceux édités par le Crédit
communal et biens d'autres.
Dans cette rétrospective, nous aborderons
dès lors trois domaines de la vie namuroise : l'évolution
paroissiale, l'importance de son réseau scolaire et l'évolution
commerciale de la ville depuis le début du siècle.
Pour ce faire, nous avons visité les différents
édifices du culte, rencontré d'anciens responsables
d'écoles et des commerçants. Loin d'être exhaustive,
cette étude veut simplement illustrer certaines modifications
que Namur a connues en quelques décennies pour en faire
une capitale régionale très plaisante, mais qui
a aussi attiré des chaînes étrangères
de magasins, banalisant par la même occasion les quartiers
les plus fréquentés. Souhaitons aussi qu'il n'y
ait pas seulement place pour la pensée bourgeoise honnête
et conformiste où l'enthousiasme est condamné comme
toutes les ivresses, ainsi que le regrettait en son temps Félicien
Rops.
10 euros (code de commande : 01772).
DOEHAERD (Renée) — L'expansion économique belge au Moyen Âge. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1946. In-8° (128 x 184 mm.) broché, 120 p., 2 planches hors texte, (collection « Notre Passé », cinquième série, tome II), exemplaire en bon état, envoi de l'auteur au professeur Maurice-A. Arnould.
Table
des matières :
Avant-propos.
Introduction : Le commerce extérieur de la Belgique à
l'époque romaine.
I. L'expansion domaniale.
1. Époque mérovingienne.
2. Époque carolingienne.
3. Invasions normandes et leurs conséquences.
II. L'expansion urbaine.
1. La conjoncture sociale et économique du XIe au début
du XIIe siècle.
2. L'essor du XIIe et du XIIIe siècle.
3. La décadence du XIVe et du XVe siècle.
4. L'émigration d'artisans belges du XIIe au XVe siècle.
Bibliographie.
8 euros (code de commande : 01790).
[DU BRŒUCQ (Jacques)]. LORIAUX (Christiane) — Jacques Du Brœucq (+/- 1505-1584). Gembloux, Éditions J. Duculot, 1971. In-8° (145 x 215 mm.) broché, 56 p., illustrations hors texte en noir et en couleurs, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 10), exemplaire en très bon état.
Introduction :
Véritable
artiste de la Renaissance, pour qui l'art est avant tout affaire
de création, Jacques Du Brœucq fut, à la fois,
éminent architecte et sculpteur de grand talent. En ce
XVIe siècle, il lui appartint d'apporter au cœur de
nos pays du Nord le message méditerranéen d'harmonie,
de mesure, de beauté que les Italiens venaient en quelque
sorte de redécouvrir avec enthousiasme.
S'attacher à cerner la personnalité
de l'artiste montois n'est pas chose aisée. Bien que sa
production fût très intense de 1535 à 1560
environ, alors qu'il était au service de la Régente
Marie de Hongrie, le temps, comme à plaisir, a effacé
ses traces et ruiné ses œuvres. Depuis le XVIe siècle,
en effet, bien des guerres ont ravagé le Hainaut où
s'est exercé l'essentiel de son activité créatrice.
Les principales architectures auxquelles il attacha son nom furent
détruites. Les châteaux de Boussu, Binche et Mariemont,
les premiers en date des édifices inspirés de la
Renaissance italienne, furent incendiés et toutes les pierres
dispersées aux quatre vents. Le jubé monumental,
élevé dans la collégiale de Sainte-Waudru
à Mons, prestigieux témoignage du nouveau style,
auquel Du Brœucq avait consacré dix années
de sa carrière, fut dépouillé de toutes ses
statues et ornements à la Révolution et finalement
démoli. Les documents d'archives eux-mêmes ont, en
grande partie, disparu par fait de guerre.
Miraculeusement sauvées de ce vaste naufrage
de l'histoire et du temps, un grand nombre d'œuvres sculpturales
sont pourtant parvenues jusqu'à nous. Elles trahissent
une sensibilité si aiguë, une personnalité
si originale qu'elles donnent envie de redécouvrir leur
auteur.
Si cet ouvrage tente une rapide synthèse
des données acquises et des certitudes établies
à son propos, il se heurte inévitablement au « mystère
Du Brœucq ». Où est-il né ?
Quelle fut sa formation ? Dans quels ateliers italiens a-t-il
pu séjourner et quels ont pu être les contacts effectivement
établis avec les artistes et les œuvres d'au-delà
des Alpes ? Toutes ces questions resteront sans réponse
précise, faute de documents. Les œuvres, à
la chronologie incertaine, au style mouvant ne nous offrent souvent
que des indications ambiguës, aussi diversifiées que
la vie. Je m'y attarderai pourtant dans la mesure permise par
les limites de cette plaquette. En effet, l'essentiel de la personnalité
du maître s'y livre d'une manière bien plus vivante,
bien plus authentique que dans n'importe quelle autre source d'information.
Aujourd'hui, comme en 1545, le souffle de Jacques
Du Brœucq anime l'albâtre et l'artiste revit dans la
mesure même où son œuvre nous émeut.
Vendu.
FAIDER
(Paul) et DELANNEY (Henry) —
Mons. Préface d'Edmond Puissant. Mons
et Frameries, Union des Imprimeries, 1928. In-8° (166 x 253 mm.)
broché, 191 p., illustrations in et hors texte.
Cet ouvrage
a été publié à l'occasion du Congrès
Archéologique et Historique de Mons.
Table des matières
:
- Préface.
- Bibliographie.
Chapitre I. Coup d'œil
sur la ville de Mons et l'historique de son développement.
1. Panorama
de Mons.
2. Les grandes
dates de l'histoire de Mons.
3. Physionomie
morale.
Chapitre II. L'architecture
militaire.
1. Le château
des comtes.
2. Les enceintes
fortifiées.
3. Les établissements
militaires.
Chapitre III. L'architecture
religieuse.
1. Les églises
paroissiales (Église Sainte-Waudru - Église Sainte-Élisabeth
- Église Saint-Nicolas-en-Havré - Église
N.-D. de Messine).
2. Couvents
et monastères.
3. Refuges
d'abbayes.
4. Chapelles
et « capelettes ».
Chapitre IV. L'architecture
civile de caractère public.
1. L'Hôtel
de ville.
2. La tour
du Château, ou beffroi.
3. Constructions
et établissements d'utilité publique (Édifices
divers : Palais de Justice, Théâtre, etc. - Squares
et jardins - Cimetière - Puits et fontaines - Statues et
monuments commémoratifs.
4. Institutions
charitables et hospitalières.
5. Établissements
d'enseignement.
Chapitre V. L'architecture
privée.
1. Hôtelleries.
2. Maisons
et hôtels privés.
3. Anciennes
enseignes.
4. Intérieurs.
Chapitre VI. Institutions
scientifiques, musées, collections.
1. Bibliothèque
publique.
2. Dépôt
des Archives de l'État.
3. Institut
provincial et Musée d'hygiène.
4. Musée
d'histoire naturelle.
5. Musée
de peinture.
6. Musée
archéologique.
7. Collections
particulières.
Conclusion.
Vendu.
[FRANC-MAÇONNERIE]. Histoire de la Fédération belge du Droit Humain. Tome I. Des origines à la guerre de 1940-1945. Bruxelles, Éditions du Droit Humain, 1978. In-8° (152 x 221 mm.) collé, 319 p., illustrations hors texte.
Sommaire :
- Avant-propos.
- Préface.
- Introduction.
Première partie. Naissance de la Fédération.
Chapitre I. La fondation du
Droit Humain e, Belgique.
Chapitre II. La création
de la Fédération belge (1919-1928).
Deuxième partie. Première phase
d'expansion et approche des années sombres.
Chapitre I. Croissance et
progrès.
Chapitre II. Le problème
des locaux.
Chapitre III. Les relations
extérieures de la Fédération belge.
Chapitre IV. La vie interne
de la Fédération de 1933 à 1940.
Chapitre V. Le travail des
Loges : un large éventail d'intérêts.
Chapitre VI. Les Loges et
la politique générale.
A. La politique
internationale.
B. La politique
belge.
Chapitre VII. La condition
de la femme.
Chapitre VIII. La Fédération
belge pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Troisième partie. Textes et documents.xxx
Vendu.
[GIVRY]. Les Livrets givryens. Histoire illustrée de Givry et des villages environnants. N° 13 - Septembre 1996. Givry, Cercle Le Vieux Givry, 1996. In-4° (209 x 297 mm.) agrafé, 48 p., illustrations en noir et une planche en couleurs, exemplaire en parfait état.
Sommaire :
- Santé
et maladies à Givry au cours des siècles, par
Bernard Cornut, p. 2.
- Le finage de Givry à la fin
de l'Ancien Régime, par Raynald Penant, p. 10.
- L'activité économique
à Givry au cours des siècles, par Bernard
Cornut, p. 33.
- Les opérations militaires dans
notre région (1914) (2ème partie). ... De la bataille
de Mons au siège de Maubeuge, par Daniel Penant,
p. 44.
10 euros (code de commande : 01771).
[HAINAUT - JARDINET DE HAINAUT]. DUMONT (Jean-Baptiste) — Nobilis Hannoniae Comitatus descriptio. [Bruxelles], Simonau et Toovey, [ca 1850]. Lithographie de J. Vandendaelen rehaussée d'aquarelle au format 840 x 605 mm. sous un cadre de bois (1010 x 775 mm.).
Il s'agit de la
reproduction de la carte armoriale réalisée en 1774
qui se trouve aux Archives de l'État à Mons.
Extrait de l'article de Véronique Flammang et Marie
van Eeckenrode :
« En 1774, la députation
des États de Hainaut charge l'archiviste J.-B. Dumont de
corriger une carte armoriale réalisée plus d'un
siècle plus tôt, et elle-même inspirée
de modèles plus anciens. Il s'agit d'une représentation
allégorique des trois ordres du comté, présidés
par le prince et symbolisés par leurs armoiries respectives.
Les villes sont dessinées sous forme de tours reliées
entre elles par une palissade ; au centre se trouvent les
armes du prince, des prélats et des nobles. Cette représentation
originale, qualifiée de joly et plaisant jardin d'Haynault
ou encore d'Hannoniae Hortulus, s'insère dans la
longue tradition hainuyère des jardinets. Les trois ordres
du comté y sont mis à l'honneur, représentés
de manière harmonieuse et idéale. »
Bibliographie :
- Flammang (Véronique) et van
Eeckenrode (Marie), « Le jardinet de Hainaut :
essai de typologie et clés d'interprétation (XIVe-XVIIIe
siècles). Mises en scène d'un comté lors
des inaugurations princières en Hainaut », dans
Bulletin de la Commission royale d'Histoire, Année
2011, n° 177, pp. 45-80.
180 euros (code de commande : 01795).
[HAQUIN (Ulysse)]. AUQUIER (André) — En hommage au bon docteur Ulysse Haquin (1865-1933) médecin des pauvres. S.l., Chez l'auteur, [1998]. In-4° (212 x 297 mm.) sous reliure thermocollée, 41 p., illustrations en noir, (collection « Notre Passé »), exemplaire en très bon état.
Extrait d'un article
du journal Jeudi Soir du 14 avril 1999 :
Le
bon docteur Ulysse Haquin est entré dans bien des foyers,
autrefois, à Quaregnon. On en parle encore de nos jours
dans de nombreux milieux et de familles tant ce médecin
apprécié a laissé de profonds souvenirs.
Généralement appelé le « Docteur
des Pauvres », il n'hésitait pas à refuser
le paiement d'une visite chez un malade qu'il savait dans le besoin.
En outre, il fut le premier médecin à appliquer
le vaccin buccal contre la tuberculose qui faisait tant de ravages...
Les détails de la vie du Dr Ulysse Haquin
(1865-1933) sont aujourd'hui évoqués dans un opuscule
que vient de sortir (en nombre limité d'exemplaires) l'historien
local André Auquier, par ailleurs doyen des correspondants
de presse à Mons-Borinage.
C'est à la rue de Monsville, à
la ferme Goffin, que le Dr Haquin vint s'installer pour y donner
ses premières consultations. Plus tard, il devait devenir
le médecin de la Commission d'Assistance Publique (C.A.P.)
et s'occuper activement de la Consultation des Nourrissons de
l'O.N.E. où il travailla en étroite collaboration
avec Mme Denise Faucon-Quenon et d'autres membres du personnel
se dévouant pour l'Œuvre.
Le petit ouvrage élaboré par André
Auquier reprend divers témoignages de Quaregnonnaises (qui
ont bien connu le Dr Haquin) ainsi que celui de l'ancien bourgmestre
Alfred Bonjean qui parlait de ce médecin en termes très
élogieux.
Le souvenir du bon « Docteur des
Pauvres » est perpétué grâce à
divers documents où apparaissent les dames d'œuvres
mais également le sculpteur Gustave Jacobs lequel créa
le monument érigé sur la place Jenart. L'étude
réalisée par André Auquier comporte d'ailleurs
un chapitre consacré à ladite stèle.
Condensés dans cet opuscule, les résultats
des recherches effectuées par l'auteur intéresseront
non seulement tous les Quaregnonnais qui connurent le Dr Haquin
(ou en entendirent parler par leurs parents et/ou des aînés)
mais également les collectionneurs de documents se rapportant
à l'histoire de la Cité de la Charte, et du Borinage
en général.
Vendu.
[HERZL (Théodore)]. CHOURAQUI (André) — Un visionnaire nommé Herzl. La résurrection d'Israël. Paris, Laffont, 1991. In-8° (155 x 240 mm.) collé, 323 p., illustrations hors texte, (collection « Les Hommes et l'Histoire »), petit cachet ex-libris à la page de faux-titre.
En quatrième
de couverture :
La vie de Herzl, remarquable de son vivant,
devenait prophétique dès le 15 mai 1948, à
l'heure où sa vision prenait corps : l'État
d'Israël, dont il avait annoncé la création
naissait dans les délais qu'il avait prévus. L'homme
dont la vocation fut de mettre un terme à l'exil deux fois
millénaire d'Israël, dont il conçut et organisa
le retour sur sa terre ancestrale, prenait un relief unique, non
seulement dans l'histoire de son peuple, mais dans celle de l'humanité.
Herzl naît le mercredi 2 mai 1860 ;
il s'éteint le dimanche 3 juillet 1904, âgé
de quarante-quatre ans. Une vie brève, celle, cependant,
d'un homme qui infléchit l'histoire, sans autre moyen que
le feu de son enthousiasme, la lucidité de sa vision. Un
feu ne peut se cacher. Celui qui le ravageait brûlait au
souffle de l'éternité. Le Buisson ardent et l'orage
du Sinaï dans une même tête, Moïse ressuscité
pour un Retour plus grandiose que la sortie d'Égypte, telle
pourrait être l'image de ce journaliste en redingote qui
s'éteignit dans un crachement de sang.
Vendu.
LÉOPOLD —
Formulaire de tous les actes tant civils que commerciaux, que
l'on peut passer sous seing privé, avec explications et observations sur chaque
espèce d'acte ; précédé d'une
instruction sur les actes en général, leurs formes,
leurs effets et leur exécution et sur les personnes qui
peuvent contracter des engagemens ; en deux parties. Ouvrage
utile et nécessaire à toute espèce de personnes,
et à l'aide duquel on peut sans le secours d'un homme de
loi, rédiger soi-même tous les actes de la vie civile
et régir ses affaires. Par M. Léopold, avocat. Nouvelle
édition, revue et considérablement augmentée
par un avocat belge. Bruxelles,
Langlet, 1838. [Bruxelles,
/ Langlet et compagnie, Libraires-Éditeurs, / rue de la
Madalaine, n° 87. / 1838] In-8°
(135 x 208 mm.) demi-veau brun d'époque, dos à
4 nerfs orné de motifs dorés et à froid,
mors fragiles et partiellement fendus, tranches marbrées,
[1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], 272, 11 (table),
[1 bl.] p., rousseurs importantes.
Extrait :
On
appelle acte, en général, tout écrit qui
sert à prouver f justifier quelque chose.
Les actes sont publics ou privés.
Les actes publics sont :
1° Les actes qui
se font en justice pour parvenir à établir un jugement,
ou pour l'exécution d'un jugement, et tous ceux de juridiction
contentieuse : on nomme ces actes actes judiciaires ;-
2° Les actes reçus
par l’officier de l’état civil pour constater
les naissances, les mariages et les décès : on nomme
ces actes actes de l’état civil ;
3° Les actes qui
émanent d’une administration publique revêtue
de quelque autorité par la loi : on nomme ces actes
actes administratifs ;
4° Les actes qui
sont passés pardevant un ou deux notaires, par une ou plusieurs
parties, qui contiennent des conventions, obligations et engagemens :
on nomme ces actes actes notariés.
Les actes privés sont ceux qui
contiennent, comme les actes devant notaires, des conventions,
obligations et engagemens ; mais qui sont rédigés
et signés par les parties elles-mêmes sans l'intervention
d’un officier public : on nomme ces actes actes sous
seing privé.
Les actes sous seing privé étant
l’objet de cet ouvrage, pour donner dans cette instruction
plus de développement aux principes qui les concernent,
on n’est entré dans aucun détail sur les autres
actes : on s’est attaché à l’examen
des questions suivantes :
1° Quels sont les
actes qu’on peut faire sous seing privé ?
2° Quels sont les
actes qu’on ne peut pas faire sous seing privé ?
3° Quelles personnes
peuvent passer des actes sous seing privé ?
4° Quelles personnes
ne peuvent passer des actes sous seing privé ?
5° Quelles sont les
conditions nécessaires pour la validité des actes
sous seing privé ?
6° Quelles sont les
formalités des actes sous seing privé ?
7° Quand doivent
être enregistrés les actes sous seing privé,
et quels sont les droits d’enregistrement auxquels ils sont
assujétis ?
8° Quels sont les effets
de l’acte sous seing privé ?
9° Quels sont les effets
de l’acte sous seing privé à l’égard
des tiers ?
10° Comment doit
s'effectuer la reconnaissance ou la méconnaissance de l’écriture
et de la signature des actes sous seing privé ?
11° Comment s’interprètent
les actes sous seing privé qui présentent du doute
ou de l’ambiguité ?
12° Comment s’exécutent
les actes sous seing privé ?
75 euros (code de commande : 01764).
[LOMBARD (Lambert)]. DENHAENE (Godelieve) — Lambert Lombard, Renaissance et Humanisme à Liège. Anvers, Fonds Mercator, 1990. In-4° (257 x 345 mm.) sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, 375 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.
Extrait de l'introduction
:
En 1565, l'humaniste brugeois Dominique Lampson,
élève de Lambert Lombard, écrit une biographie
enthousiaste de son maître. Celle-ci prend la forme d'un
livret intitulé Lamberti Lombardi apud Eburones pictoris
celeberrimi vita que publie le peintre-numismate Hubert Goltzius,
un ami de Lampson, lui aussi disciple de Lombard. Cet ouvrage
constitue un événement sans précédent
dans l'histoire de l'art flamand : il représente en
effet le premier travail publié dans les Pays-Bas qui traite
de la vie et des théories esthétiques d'un artiste.
Qui était Lambert Lombard pour mériter
une marque d'estime telle qu'elle allait livrer son nom à
la postérité ? On a toujours regardé
ce peintre contemporain de Michel-Ange, Titien, Holbein le Jeune,
du Greco, comme le représentant le plus illustre de la
Renaissance liégeoise. Ce renom s'est développé
– cela va sans dire – à Liège,
où Lombard est l'un des seuls artistes du XVIe siècle
à avoir fait son chemin dans la littérature artistique ;
les peintres étaient pourtant assez nombreux dans cette
ville à l'époque ainsi qu'en témoignent les
archives. Cette notoriété est due au succès
de la Vita de Lampson, qui circule dans toute l'Europe.
Elle est également la conséquence des commentaires
élogieux de Giorgio Vasari sur le Liégeois dans
les célèbres Vite de' piu eccellenti pittori,
scultoricecarchitettori (1568). Le peintre arétin,
en effet, n'hésite pas à écrire dans son
chapitre consacré aux Flamands : « De tous
ceux que j'ai nommés, le plus important est Lambert Lombard
de Liège. Grand homme de lettres, peintre averti et remarquable
architecte qui a été maître de Frans Floris
et de Guillaume Key ». Ces louanges, venant d'un homme
qui a fréquenté les meilleurs artistes italiens
du XVIe siècle, sont pour le moins flatteuses, même
si l'on tient compte de la tendance au panégyrique des
auteurs de l'époque. Elles seront de poids pour la renommée
du Liégeois. Quarante ans plus tard, le peintre-historien
Karel van Mander les amplifie dans son Schilder-Boeck (1604).
Cet ouvrage, sur lequel s'élaborera l'histoire de la peinture
flamande, donne à Lombard ses lettres de noblesse et le
place dès le début du XVIIe siècle parmi
les grands maîtres.
Cette haute considération n'a pourtant
pas favorisé la conservation des œuvres de Lombard.
La qualité précaire de leurs supports et la succession
de modes nouvelles font que leurs traces se perdent au point qu'aucune
attribution n'était certaine au début de ce siècle.
Cette connaissance imprécise de la production du maître
a eu pour conséquence paradoxale qu'un nombre incalculable
de peintures de genres et de qualités différents
lui ont été rattachées, surtout à
Liège et dans le commerce d'art. Il s'agissait généralement
de tableaux flamands où se retrouvait un écho des
compositions de Raphaël, de Giulio Romano ou même de
maniéristes toscans, tendance qui s'accordait avec l'idée
d'italianisme dont on avait toujours entouré l'artiste.
Cette situation s'est modifiée depuis
le début de ce siècle grâce aux études
de plus en plus poussées dédiées à
la peinture flamande de la Renaissance. L'importance de Lombard
comme maître d'une école et comme innovateur tend
actuellement à être reconnue. La présente
monographie propose un portrait assez inaccoutumé du Liégeois
en tant que peintre. Elle ne considère pas uniquement la
variété de son œuvre graphique mais s'arrête
surtout à la richesse de son érudition et de sa
pensée. Le caractère humaniste qui sous-tend autant
sa production que son activité de théoricien a été
mis en évidence car, malgré son intérêt,
cet aspect était trop peu connu jusqu'à ce jour.
Une telle approche demandait une analyse qui replaçât
le Liégeois dans le contexte culturel de l'époque,
analyse qui pouvait être tentée grâce aux nombreux
documents que l'on conserve du maître. Si ses peintures
sont rares, on compte toutefois plus de quatre cents dessins de
sa main et près de quatre-vingts gravures d'après
ses projets. Il s'agit là d'un ensemble particulièrement
important dont on ne connaît d'équivalent pour aucun
artiste flamand contemporain. Il permet de cerner les intérêts
formels et littéraires, les préoccupations religieuses,
les tendances humanistes du peintre liégeois. À
ces données déjà nombreuses s'ajoutent les
textes et les archives à partir desquels on peut établir
sa biographie, définir son cercle d'amis, ses théories
et ses modèles favoris. De ces documents naît l'image
d'un homme typique de son temps par l'étendue de son savoir
et dont la personnalité se révèle originale
tant dans le domaine de la peinture que dans celui de l'érudition.
Ces qualités influenceront l'école qu'il crée
et que fréquentent un grand nombre d'artistes. Par ce biais,
la vision innovatrice de Lombard aura un réel impact sur
les théories et les conceptions artistiques qui se développent
à Liège et dans les Pays-Bas dès le milieu
du XVIe siècle.
Vendu.
MAGNE (Émile) — La vie quotidienne au temps de Louis XIII d’après des documents inédits. Paris, Hachette, 1958. In-8° (133 x 201 mm.) broché, 253 p., (collection « La Vie Quotidienne »).
Table des matières
:
Regards sur la ville. Vie quotidienne de la
rue.
Vie quotidienne des grands. Le roi et la cour.
Au jour le jour à l'hôtel de ville.
Organisation de la bourgeoisie. Milices bourgeoises.
Le décor intérieur de la maison.
Us et coutumes de la vie privée.
La vie intellectuelle. Tribulations des faméliques,
autrement dits gens de lettres.
La vie mondaine. Les salons.
Bibliographie.
7 euros (code de commande : 01761).
MARCHESANI (Frédéric) et RENARDY (Christine) — Sur les traces de la Wallonie hollandaise. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2017. In-4° (236 x 307 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 277 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire à l'état de neuf.
En quatrième
de couverture :
Juin
1815, la défaite de Waterloo scelle le sort de la Wallonie.
Après avoir été bourguignonne, espagnole,
autrichienne et française, elle devient désormais
hollandaise. Le régime hollandais, bien que peu connu (rares
sont les ouvrages consacrés à cette période),
a de tout temps été décrié. Les actions
du roi Guillaume Ier ne sont pas toujours bien perçues.
Ne venant que très peu dans le sud de son État,
il règne en despote éclairé, notion qui était
de plus en plus difficile à accepter après les révolutions
et vingt ans de régime français. Ces griefs mèneront
à la Révolution belge de 1830. Il faut toutefois
relativiser et faire le bilan des nombreux aspects positifs apportés
par cette période charnière. Guillaume Ier
a, en effet, pris des mesures importantes, quoique parfois radicales,
pour favoriser l'industrie, le commerce, l'enseignement. À
plusieurs reprises, il n'hésite pas à investir personnellement.
C'est sous l'occupation hollandaise que la Révolution industrielle
démarre : John Cockerill s'installe à Seraing,
on crée les cristalleries du Val-Saint-Lambert, de nombreux
canaux sont creusés et la Wallonie connaît un fort
développement. Les traces matérielles n'avaient
pas encore fait l'objet d'un recensement systématique sur
l'ensemble du territoire de la Wallonie actuelle. Grâce
à des chapitres mettant en exergue les diverses facettes
de la période hollandaise en Wallonie : le patrimoine
industriel, le patrimoine militaire, l'architecture, le patrimoine
rural, l'enseignement, les nombreuses personnalités liées
au régime, les traces des anciennes frontières,
le patrimoine funéraire, le patrimoine naturel et une série
de monuments et sites divers. Grâce à ces nombreuses
notices richement illustrées et à deux cartes inédites
de la Wallonie sous le régime hollandais, le lecteur partira
sur les traces de cette époque qui sont parvenues jusqu'à
nous. Cet ouvrage permettra au lecteur de découvrir ou
de redécouvrir par l'intermédiaire de ces éléments
patrimoniaux l'histoire de nos contrées entre 1815 et 1830,
autant de témoignages quelquefois bien discrets, que nous
a laissés la période hollandaise.
Vendu.
[MONS
- MUSÉE DES BEAUX-ARTS]. Réouverture du musée.
Hommage à Fernand Léger - Artistes belges d'aujourd'hui.
[Mons], [Ville de Mons],
1970. In-4° (183 x 270 mm.) broché, [104] p.,
nombreuses illustrations en noir et une en couleurs.
Catalogue de
l'exposition organisée au Musée des Beaux-Arts,
à Mons, du 19 septembre au 18 octobre 1970.
Préface de Jean
Remiche :
Au
moment où le Musée des Beaux-Arts de Mons, complètement
rénové, rouvre ses portes, il était normal
qu'on y organisât une importante exposition. La responsabilité
de celle-ci a été confié par les autorités
montoises au Groupe Hainaut Cinq dont le dynamisme et la
qualité ont éveillé sympathie et admiration
dans un large public. En fait, le musée va nous proposer
trois expositions distinctes ; de la première, consacrée
à Trois tendances actuelles de l'art français,
il ne sera pas question ici puisqu'elle s'inscrit dans le cadre
des activités de l'accord culturel franco-belge et qu'elle
fait l'objet d'un catalogue spécial. La sélection
des œuvres a été faites part des personnalités
françaises compétentes.
Viendra ensuite un hommage à un grand
maître de l'art français du XXme siècle :
Fernand Léger. Hommage bien simple et bien modeste, qui
n'est pas à la mesure de la place qu'il occupe déjà
dans l'histoire des arts plastiques, ni de notre admiration. Mais
le coût qu'entraîne de nos jours la mise sur pied
d'une importante exposition consacrée à un artiste
de la classe de Léger et les difficultés presque,
insurmontables de réunir un nombre considérable
d'œuvres si l'on ne s'y prend pas des années à
l'avance, expliquent pourquoi cet hommage ne présente qu'une
vingtaine d'œuvres.
Les organisateurs ont voulu donner un témoignage
de leur admiration à un des maîtres que l'histoire
de l'art considère déjà à juste titre,
comme un des grands artisans de la révolution qui a marqué
les arts plastiques au XXe siècle. Un des créateurs
du Cubisme bien que solitaire et marginal à certains égards
par rapports à la première « école »
cubiste, Fernand Léger n'en est pas moins un de ses représentants
majeurs. Pleinement accordé à son temps, il nous
révèle par le trait, par l'harmonisation des volumes,
vus en deux dimensions, et par les couleurs, les mêmes rythmes
et les mêmes, pulsions que celles que nous découvrons
dans l'œuvre poétique d'un Apollinaire ou d'un Cendrars
ou dans ce nouveau monde, musical que constitue le jazz. Témoin
participant d'une époque marquée par l'explosion
industrielle et par l'omniprésence de la machine dans la
vie de l'homme, Léger a voulu en être le chantre.
Mais, par-delà les sensations et les perceptions, il a
voulu accéder à l'essence des choses, ce qui permet
de considérer son art comme étant, à certains
égards, intellectualiste, conceptuel. Art fait de juxtapositions,
d'agencement de concepts visualisés mais aussi art d'harmonie
dans l'agencement des volumes et des formes. Mais d'une harmonie
syncopée.
Aucun peintre de notre époque ne nous
rappelle plus que Fernand Léger que l'artiste est aussi
artisan. Imagier d'une civilisation mécaniste et technicienne,
Léger, grâce à ses accordailles mystérieuses
avec elle en a été un évocateur exemplaire.
Et il a su traduire, avec quels bonheurs, la poésie humblement
quotidienne des objets très familiers d'une vie parfois
douloureusement familière et quotidienne. Faut-il parler
de cet art dru et vigoureux de celui qu'on a qualifié de
cubiste synthétique lorsqu'on voulait le distinguer en
l'opposant aux autres maîtres de ces mouvements dont les
œuvres sont surtout analytiques ?
Mais, avant d'achever ce propos, je voudrais
dire un mot du matériau utilisé par Léger :
la couleur, une couleur franche, nette, précise, pure,
heureuse d'être ce qu'elle est, et qui se refuse aux jeux
subtils des mélanges. La couleur qu'utilise Léger,
c'est celle que lui propose la vie quotidienne, l'atelier, la
rue.
On a pu dire aussi que, l'art de Léger
est un art axé sur le social, un art épique et populaire
qui célèbre la vie et la fraternité et la
solidarité du peuple au travail dans une civilisation industrielle.
Y avait-il lieu plus indiqué pour cet
hommage que la ville de Mons, où bat le cœur d'un
Borinage où le Maître eût reconnu les siens ?
L'exposition de réouverture du musée
présente aussi une participation belge d'une certaine importance.
Une sélection faite par un jury, – et cette sélection
fut lente et malaisée, – a retenu 25 peintres,
5 graveurs et dessinateurs et 12 sculpteurs. Est-il besoin de
dire que ce choix n'a rien d'exhaustif et qu'il na pas d'autre
prétention que d'offrir aux visiteurs une vie panoramique
rapide, et de ce fait, incomplète et discutable, de l'art
belge contemporain. Étant donné qu'il s'agit d'une
exposition organisée à Mons, une certaine préférence
a été donnée aux artistes francophones. Ce
qui explique certaines absences. Mais d'autres absences s'expliquent
encore par le fait que le jury avait posé comme préalable
de ne retenir qu'un nombre limité d'artistes, compte tenu
des cimaises disponibles, mais encore du souci de permettre que
chaque peintre, chaque sculpteur, chaque graveur ou dessinateur
fût représenté par plusieurs œuvres.
Mais ceci n'est qu'une première manifestation
de la vitalité du nouveau musée. Celui-ci prépare
déjà l'accueil d'autres expositions au cours des
mois à venir ; il présentera, entre autres,
un ensemble de jeunes artistes hennuyers et une rétrospective
consacrée à cent années d'arts plastiques
à Mons et dans la région.
Pour terminer, il me reste à formuler
le vœu que cette exposition connaisse un grand succès
et soit le point de départ, d'une vie que l'on souhaite
intense au nouveau musée d'une ville riche d'un grand passé
de culture et de civilisation.
10 euros (code de commande : 01773).
MORE (Thomas) — L'Utopie. Traduite du latin par Victor Stouvenel. Imagée par René De Pauw. Avant-propos par Jean-Robert Delahaut. [Bruxelles], Éditions Terres Latines, 1944. In-8° (165 x 218 mm.) broché sous couverture à rabats, 171 p., 21 bois gravés (1 couverture, 1 frontispice, 1 vignette de titre, 11 bandeaux de tête de chapitre, 7 culs-de-lampe), exemplaire numéroté sur velin (n° 120).
Extrait de l'avant-propos
:
C'est
dans un climat d'injustice et de haine, près de trois siècles
avant 1789, que Thomas Morus rêve d'égalité,
de liberté et de justice !
C'est dans un monde de jouissances effrénées
des uns et de misère absolue des autres, c'est contre ce
monde que Thomas Morus imagine sa grande république égalitaire
où la propriété individuelle est abolie,
mais où chaque homme est riche de la richesse collective,
où chacun apporte sa pierre à l'édifice commun
qui est le bien et la fierté de tous !
L'Utopie est autant l'œuvre d'un
penseur que le traité d'un politique. Sans doute. Mais
c'est aussi, mais c'est surtout le rêve magnifique et généreux
d'un sage et d'un philosophe qui croit à une Humanité
perfectible. L'Utopie, c'est un de ces livres consolants
qui forment, au long des siècles, l'évangile de
la dignité humaine.
Le moment est venu, croyons-nous, de relire
cet ouvrage révolutionnaire. Car aujourd'hui plus que jamais,
il est nécessaire de rechercher le chemin des grandes illusions
perdues. Il est indispensable, il est urgent de retrouver la voie
lumineuse qui, malgré tant de déceptions, tant de
crimes et tant de haines, conduit les hommes vers une vaste république
pacifique et fraternelle où le Peuple reprendra la place
à laquelle il a droit : la première.
Thomas Morus, après Platon, après
le Christ, a instauré dans son île humanitaire une
communauté libre et juste. Ce n'est encore qu'un rêve,
un grand rêve. Bien sûr ! Mais l'homme a besoin
de rêver.
Comme il a besoin d'espérer...
Frontispice. |
Vendu.
[PARTI SOCIALISTE BELGE]. 1885-1960 La marche des hommes. Publication éditée à l'occasion du 75e anniversaire du P.S.B. [Bruxelles], Parti Socialiste Belge - Le Peuple, 1960. In-4° (212 x 301 mm.) agrafé, 23 p., très abondantes illustrations.
Grâce
de nombreuses illustrations et leurs commentaires, cette rare
brochure brosse rapidement l'histoire du P.S.B. :
- 1836-1848. Misère !
- 1848 Risquons-tout - Marx à Bruxelles.
- 1848-1872. L'Internationale.
- 1878-1880. Contraste...
- 1880-1885. Enchaînés.
- 1880-1885. Le Peuple.
- 1886. Le sang coule.
- 1886-1893. En rangs serrés.
- 1893-1900. L'adieu à Jean Volders.
- 1900-1914. Le prix du suffrage universel.
- 1914-1918. Guerre !
- 1918-1925. La vague rouge.
- 1925-1930. La joie et les larmes.
- 1930-1935. Crise !
- 1936. Espagne.
- 1938-1940. Prélude au drame.
- 1940. Heures tragiques
- 1940-1945. Clandestinité.
- 1945-1950. Question royale.
- 1950-1960. Guerre scolaire.
- Appel à la manifestation nationale
à Bruxelles, le 29 mai 1960.
12 euros (code de commande : 01760).
['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 7. Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum, 1988. In-8° (146 x 204 mm.) collé, 60 p., illustrations, imprimé sur papier bleu, un des 299 exemplaires numérotés (n° 105), exemplaire en bon état.
Avant-propos :
Depuis
l'occultation de Luc Étienne, Régent de Contrepet
et d’Astropoétique, Chef de Travaux Pratiques de Versification
Holorime, Palindromade et Bouts Rimés, le flambeau de la
poésie a été repris par une promotion d'élèves
talentueux. La poésie en question n'est pas, bien entendu,
la « Poésie poétique »
contre laquelle Julien Torma mettait en garde, mais la « poésie »
au sens où nous l'entendons au Cymbalum : palindromique,
holorimante, mirlitonesque, poésie où les fables-express
filent à toute allure sur les rails du calembour.
Le florilège ci-après tire ses
sources des productions de 1’E.DE.N. (École DE Nulpart),
animée par Pierre Ziegelmeyer, de la série des Grands
textes brefs de Jean-Louis Bailly et des travaux de Jacques
Antel, à qui l'on doit notamment Le Tout de mon cru
(J.J. Pauvert, 1975) et Mots croisés palindromiques
(J.J. Pauvert, 1978).
Nous y ajoutons un hommage à Georges
Perec, par Pis Parol. Les lecteurs des Subsidia se souviennent
de son hommage à Raymond Roussel publié dans le
n° 16.
Sa Magnificence le Docteur Irénée-Louis
Sandomir a rappelé que « le mot de Poésie
désigne une « naïveté »
au sens propre ». Aussi a-t-on adjoint à l'ensemble
quelques exercices potachiques, œuvres de jeunesse du regretté
Régent Vasco Tartuca.
12 euros (code de commande : 01789).
PIÉRARD
(Christiane) — Mons et les foires de Flandre, singulièrement
celle de Messines. Comines,
Société d'Histoire de Comines-Warneton et de la
Région, 1977. In-8° (163 x 240 mm.) agrafé,
[32] p., envoi de l'auteur.
Extrait des
Mémoires de la Société d'Histoire de Comines-Warneton
et de la Région, tome VII - Fascicule 2,
pp. 329-360.
Extrait :
Les
relations entre Mons, capitale du Hainaut et les foires de Flandre
ont été constantes au cours du Moyen Âge,
à partir de 1308 avec certitude, mais vraisemblablement
dès la fin du XIIIe siècle, sinon plus tôt,
durant le règne des souverains communs aux deux comtés
(le règne de Marguerite de Constantinople se termine en
1280).
Dès 1308 et chaque année, des
messagers flamands apportèrent aux échevins montois
des invitations à participer aux foires, tandis que des
envoyés partis de Mons, distribuaient aux villes de Flandre,
de Brabant, de Namur, de Hollande et d'ailleurs, des sauf-conduits
garantissant aux marchands la franchise huit jours avant et huit
jours après la foire de novembre qui durait de la Toussaint
à la Saint-Martin (1er au 11 novembre). Ces messagers étaient
soit des fonctionnaires communaux soit des agents temporaires
des échevins ; ils voyageaient à cheval sur
des bêtes appartenant à la ville (XIIIe siècle)
ou louées à des particuliers éleveurs et
loueurs ou encore, sur leur propre monture (XIVe siècle) ;
le droit de location était à charge de la ville.
Vendu.
PINTILIÉ (Lucian) — Bric-à-brac. Du cauchemar réel au réalisme magique. Traduit du roumain et annoté par Marie-France Ionesco. Montpellier, L'Entretemps Éditions, 2009. In-8° (152 x 210 mm.) broché sous couverture à rabats, 473 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « Théâtre et Cinéma »), exemplaire en parfait état.
À propos de l'auteur
:
Ce livre rassemble des textes de Lucian Pintilié
(1933-2018), considéré comme le plus grand réalisateur
roumain, metteur en scène également célèbre.
Principale figure de la naissance tardive du cinéma roumain
à partir des années soixante-dix (La Reconstitution,
Le Chêne, Un Été inoubliable,
Terminus paradis), Lucian Pintilié, censuré
dans son pays puis exilé en France, est aussi un grand
metteur en scène de théâtre et d'opéra,
dont les mises en scène ont été présentées
dans les plus grandes salles parisiennes.
Il livre ici un témoignage éclairant
sur son art et développe une réflexion sur la société,
la condition humaine et ses représentations, du vrai cauchemar
au réalisme magique. Son oeuvre interroge avec lucidité
le sens et le non-sens de l'Histoire, notamment son propre passé,
vécu sous une dictature aberrante.
12 euros (code de commande : 01785).
POUPEYE (Camille) — Le théâtre chinois. Préface de Georges Sion. Bruxelles, Éditions Labor, 1984. In-8° (149 x 215 mm.) collé, 239 p., illustrations, (collection « Archives du Futur », exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Grand
voyageur, inlassable curieux, étonnant érudit, le
criti­que dramatique Camille Poupeye (1874-1963) joua un rôle
de premier plan dans le monde du théâtre belge d'entre
les deux guerres. Auteur d'études sur les meilleurs dramaturges
de son époque (Les Dramaturges exotiques, 1924)
et sur La Mise en scène théâtrale d'aujourd'hui
(1927), il s'intéressa également au théâtre
des autres continents et particulièrement au théâtre
oriental (Les Théâtres d'Asie, 1937 et Danses
dramatiques et théâtres exotiques, 1941).
Recherché tant par les sinologues que
par les spécialistes des arts du spectacle, Le Théâtre
chinois (1933) retrace, d'une façon remarquablement
documentée, l'histoire et les traits particuliers de cette
grande tradition théâtrale, si différente
des codes et des habitudes qui régissent les scènes
d'Occident.
Vendu.
[PROSTITUTION]. Des
étuves aux eros centers. Prostitution et traite des femmes
du Moyen Âge à nos jours. Bruxelles,
Archives Générales du Royaume, 1995. In-4° (210
x 296 mm.) broché, 118 p., illustrations en noir
et en couleurs, (collection « Service Éducatif
- Dossiers », Première série, n° 15),
exemplaire en bon état auquel on joint : le Catalogue
accompagnant l'exposition du même nom. Bruxelles, Archives
Générales du Royaume, 1995. In-4° (205 x 292 mm.)
collé, 76 p., (collection « Service Éducatif
- Catalogue », n° 136).
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
aux Archives Générales du Royaume, à Bruxelles,
du 24 octobre 1995 au 20 janvier 1996.
Table des matières
:
- Avis
au lecteur.
- Les femmes oisives du Moyen Âge,
par Raymond Van Uytven.
- Prostitution et traite des femmes
aux Temps modernes, par Jos Monballyu et Nanouche
Heeren.
- Tolérance et répression.
Fascination et répulsion. Regards croisés sur la
prostitution en Belgique (XVe-XXe siècles), par Marie-Sylvie
Dupont-Bouchat.
- La traite des femmes : « Afin
de satisfaire les passions d'autrui », par Chris
De Stoop.
- Les résultats de la commission
d'enquête parlementaire en matière de traite des
êtres humains, par Johan Vande Lanotte.
Vendu.
[PROUST (Marcel)]. PRUVOST (Jean) — Marcel Proust « psychologue original » dans les dictionnaires (1920-1960). Préface de Thierry Laget. Paris, Honoré Champion, 2022. In-8° (130 x 201 mm.) collé, 198 p., (collection « Champion - Essais », n° 59), exemplaire dédicacé par l'auteur, en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Marcel
Proust « psychologue original »... Voilà
qui surprend ! Il s'agit pourtant du commentaire unique attribué
de 1925 à 1951 à l'« auteur d'À
la recherche du temps perdu » dans un dictionnaire
de grand renom. En vérité, les lexicographes des
dictionnaires, petits ou grands, furent d'abord dans l'embarras
pour définir le génie de l'écrivain avant
d'offrir une image toujours plus riche et originale de l'homme
et de son œuvre. Suivre méthodiquement l'évolution
de ces articles, découvrir sous l'anonymat qu'ils sont
parfois rédigés par un académicien, repérer
chronologiquement les indices de la notoriété sans
cesse croissante de Marcel Proust – photographies, tableaux,
commentaires inattendus à propos de la madeleine, de Combray,
de l'adjectif proustien, etc. –, tel est l'objectif
de cet essai, à la fois source documentaire et voyage inédit
au cœur de l'univers proustien. Qu'il soit préfacé
par un éminent proustien, Thierry Laget, apportant également
son éclairage à propos de Proust et des dictionnaires,
constitue un privilège supplémentaire particulièrement
appréciable.
Vendu.
[RANCE]. Publications de la Société d'Histoire Régionale des Cantons de Beaumont-Chimay à Sivry-Rance - 1986-1990. Tome XII. Sivry-Rance, Secrétariat de la Société, 1990. In-8° (153 x 219 mm.) broché, IX, 229 p., illustrations, tableaux, une carte à déplier.
Table des matières
:
- Les
incendies de Beaumont et leurs conséquences, par C.
Dumont.
- Mémoire concernant l'entretien
des chaussées empierrées particulièrement
dans la région de Beaumont-Chimay, par A. Bernard.
- L'agenda de l'abbé Harmignie,
curé de Salles du 10 mai au 6 juillet 1940.
- La seigneurie et le village d'Imbrechies,
par L. Lybaert.
- Le besogné de Solre-Saint-Géry,
par C. Dumont.
- La collégiale de Chimay,
par H. Dessart.
- La division de la Fagne de Chimay
au XIXe siècle, par P. Ducarme.
Vendu.
[REGNART (Victor)]. Hommage à Victor Regnart, peintre graveur 1886-1964. Élouges, [Administration Communale d'Élouges], 1965. In-4° (213 x 270 mm.) agrafé et collé, [34 p.], un portrait de l'artiste et deux illustrations hors texte, 2 planches, 7 planches libres, le tout sous pochette originale en plastique transparent, un des 475 exemplaires numérotés (n° 464), en bon état et peu courant.
Il n'existe
malheureusement aucune monographie sur cet artiste qui a peint
le Borinage, Dour et Élouges son village natal. Il est
pourtant le pur produit de l'École de peinture de
Mons, ayant été elève de l'Académie
des Beaux-Arts de Mons avant de devenir son directeur et professeur
pendant 25 ans.
Ce recueil rassemble un texte d'introduction
d'Arsène Detry, des souvenirs par André Cappeliez,
l'éloge funèbre de Georges Mulpas bourgmestre d'Élouges,
des extraits des textes de l'artiste, des extraits d'hommages,
des extraits de presse, etc.
Vendu.
RESTIF
DE LA BRETONNE (Nicolas Edme Restif, dit) — Mes amours
à vingt ans. Illustrations
de Jacques Tournebroche (pseudonyme de Sylvain Sauvage).
Tomes I et II (complet). Paris, Éditions du Moustié,
1947. Deux volumes in-8° (155 x 236 mm.) en ff. sous
chemises et étui d'éditeur (dos passés, étui
un peu frotté), 129 et 109 p., 24 gravures en couleurs,
un des quelques exemplaires d'artiste sur vélin de Lana
signé de ses initiales.
Ce volume est
constitué d'extrait choisis du texte publié sous
le titre Monsieur Nicolas : ou, Le cœur humain dévoilé.
Bibliographie :
- Restif de la Bretonne (Nicolas Edme,
dit), Monsieur Nicolas : ou, Le cœur humain dévoilé
(enfance et jeunesse), édition de John Grand-Carteret
(Paris, Michaud, 1910).
Les deux volumes : 70 euros (code de commande : 01762).
ROUSSEAU (Pierre) — Les lieux, les monuments, les édifices, des femmes et des hommes qui sont et font Quaregnon-Wasmuël. [Quaregnon], Pierre Rousseau, 2019. In-8° (149 x 210 mm.) collé, 350 p., illustrations, exemplaire en parfait état.
Article du journal L'Avenir
:
Pierre
Rousseau nous gratifie d'un nouveau « dictionnaire »
dont il a le secret. Après des Anecdotes du Hainaut,
un dico GP Cerami, voici venir un nouvel ouvrage sur Quaregnon-Wasmuël.
Passionnant, truculent, inspirant.
Quaregnon a une plume. Pierre Rousseau. L'homme
ne recule devant aucun sacrifice pour satisfaire son besoin de
parler, de dire les choses, leur histoire, leurs histoires. Il
nous gratifie ici d'un dictionnaire dont il a secret. La découverte
des lieux, monuments, édifices, des femmes et des hommes
qui sont et qui font Quaregnon-Wasmuël. Le livre est
donc historique. « Nous avons grandi dans un monde
qui disparaît », explique Pierre Rousseau, « Charbonnages,
usines, petites boutiques du coin des rues. Pourtant, là
où je suis né, je garde l'impression de croquer
un bonbon acidulé, qui se prolonge avec de croustillants
parfums que j'aime savourer, rien qu'à prononcer un nom,
Quaregnon. » L'auteur, par ailleurs très connaisseur
des choses du vélo pour avoir, entre autres, été
secrétaire du GP Cerami « de Wasmuël »,
est parti à la rechercher des lieux et des gens, de leurs
vérités. Il commence sa nomenclature avec Marcel
Ansar, brasseur « dont l'exploitation ne survécut
pas aux inondations du Rivage. » Il la termine en images,
la Clinique Dupuis, la rue de Monsville d'hier, la plateforme
masculine du Sud en 1956. Entre les deux, des dizaines d'hommes,
de femmes, de lieux, sous une plume avisée, comique. Les
Quaregnonnais peuvent s'attendre à apprendre bien des choses.
Bibliographie :
- Journal L'Avenir, 9 mars 2020.
Vendu.
ROUSSIN
(André) — Lorsque l’enfant paraît. Monaco, Éditions du Rocher, 1952. In-8°
(120 x 188 mm.) broché, 127 p., illustration de couverture
par Claude Verrier, queue renforcée avec de l'adhésif.
Cette pièce
dont le sujet est plus d'actualité que jamais, fut créée
au Théâtre Royal du Parc, à Bruxelles, le
26 septembre 1951.
Compte rendu d'Alfred Sauvy
:
On
ne peut rire que du triste. Si donc la naissance doit prêter
non à la joie, mais au rire, il faut qu'elle soit présentée
comme une catastrophe. C'est ce qu'avec sa logique dramatique
implacable, Roussin a compris et réalisé, en remplaçant
le « ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants »
terminal par un « ils attendaient beaucoup d'enfants
et en étaient fort malheureux » initial. Les
grossesses diverses qui troublent soudain le cours paisible et
majestueux d'une famille de grands bourgeois créent une
source de comique qui est largement mise à profit. Faut-il
reprocher à Roussin sa complaisance envers le public et
son habitude d'appuyer les effets à son intention ?
Non, sans doute, puisque telle est sa fonction sociale. Le conflit
de conscience et d'inconscience que pose, dans l'esprit du ministre
de la Famille, son cas personnel en opposition avec son attitude
officielle eût pu prendre une grande tournure en d'autres
circonstances, mais ces échappées nous sont finement
suggérées. Quoi qu'il en soit, le meilleur de la
pièce réside encore dans l'union des générations
extrêmes (aïeul et petits-enfants) sur le dos de la
génération intermédiaire.
Seuls avortent, en définitive, les menaces
et les projets scabreux. Morale, satisfaction des personnages
et politique démographique trouvent leur compte à
un dénouement en faveur de la création qui ne pouvait
être autre chez un auteur d'une telle fécondité
et d'une telle diffusion. Une pièce dont le sujet n'aurait
pu être seulement conçu il y a quinze ans et qui
est, elle aussi, le fruit dune évolution créatrice.
Bibliographie :
- Sauvy (Alfred), « André
Roussin. Lorsque l'enfant paraît... Comédie en trois
actes. Paris, Editions du Rocher, 1952 », dans Population,
7e année, n° 2, 1952, pp. 364-365.
10 euros (code de commande : 01783).
TILLIER (Claude) — De l'Espagne. Introduction de Marius Gerin. Paris, Les Cahiers de Paris, 1925. In-8° (120 x 188 mm.) broché sous couverture rempliée, 88 p., (collection « Cahier », première série, n° 5), exemplaire numéroté sur vélin d'Alfa des papeteries Lafuma (n° 1046).
Préface :
Le
bienveillant accueil fait par la presse nivernaise à notre
première série d'Études sur Claude Tillier
nous a valu la révélation d'un manuscrit inédit
où Tillier, sous forme de souvenirs personnels, raconte
un curieux épisode de la guerre d'Espagne en 1823. Qu'on
nous permette de rappeler ce que nous disions à ce sujet :
« Il (Tillier) avait même rédigé
un commencement de journal de l'expédition, aujourd'hui
perdu. Cette perte est d'autant plus regrettable que la guerre
d'Espagne, si impopulaire en France, entreprise contre les libéraux
pour rétablir Ferdinand VII dans l'exercice du pouvoir
absolu, devait donner à Tillier l'occasion de manifester
son libéralisme. »
Cette supposition est aujourd'hui vérifiée,
grâce à la générosité d'un de
nos compatriotes.
M. C. Febvre, ancien notaire à Tannay,
a découvert, dans une liasse de papiers concernant Tillier,
le manuscrit que l'on croyait perdu, et il nous l'a gracieusement
offert. Nous lui en exprimons ici nos bien vifs remerciements.
Aucun doute ne saurait exister sur l'authenticité
de cette œuvre inédite, qui porte la signature de
Tillier.
L'écriture, quoique plus rapide et plus
négligée, est semblable à celle du manuscrit
des Lettres au Système, conservé à
la bibliothèque municipale de Nevers.
Le manuscrit a pour titre : De l'Espagne.
Il forme un cahier de 34 pages, d'une écriture assez fine
et serrée (format 0,192 x 0,135) sur fort papier à
la main. Les ratures sont peu nombreuses ; en revanche, des
paragraphes entiers sont biffés et refaits.
Malgré l'aspect régulier de l'ensemble,
la lecture du détail est assez malaisée, en raison
du peu d'intervalle laissé entre les mots et entre les
lignes. On pourrait croire que Félix Pyat, qui put jadis
consulter ce soi-disant journal, quand il écrivit sa préface
pour les œuvres de Tillier en quatre volumes, fut rebuté
par les difficultés de la lecture. Il s'est contenté
de dire : « Il (Tillier) fait la campagne de 1823
comme sous-officier dans le train d'artillerie et il a laissé
un commencement de journal manuscrit de cette expédition. »
(Préface de l'Éditeur, p. XII.)
Nous ignorons la date du manuscrit. Cependant
le paraphe de la signature de Tillier est le même que celui
de la signature qu'il a apposée sur son acte de mariage,
le 29 juillet 1828. Ces souvenirs ont sans doute été
écrits entre 1828 et 1830. En dépit de certaines
négligences d'expression, ils font pressentir le romancier.
Nous pouvons maintenant dire avec certitude
qu'« en somme, cette vie à l'armée, ce
voyage en Espagne et dans le sud de la France, en l'obligeant
à sortir de sa province, développèrent chez
Tillier l'esprit d'observation, le sentiment poétique et
contribuèrent à colorer son style. »
13 euros (code de commande : 01776).
TOURNELLE (Henri, pseudonyme de Jules-Henri Lefèvre) — Huit Borégnes dins ée chateau. Comédie musicale en quatre actes. Musique de l'auteur. Jemappes, Éditions Tournelle, [ca 1954]. In-8° (137 x 210 mm.) agrafé, 91 p., exemplaire en bon état.
Avant-propos :
La
pièce « Huit borégnes dins ée
chateau » date de 1939.
En mai 1940, la guerre a brusquement interrompu
l’édition en cours, et c’est par des moyens de
fortune que les cercles dramatiques wallons ont pu être
alimentés en brochures entre 1945 et 1953.
Chaque année, je croyais assister à
l'effacement de cette œuvre d'avant-guerre, inadaptable,
à mon sens, à d'autres dialectes. Cependant, la
pièce, essentiellement boraine par l'évocation des
jeux populaires du terroir et par ses expressions propres aux
charbonniers de chez nous, apparaissait dans des régions
toujours plus éloignées, sous des titres imprévus :
« Huit scaussinous... Huit jumetwès... Huit
namurwés... » Voilà pourquoi la première
édition de « Huit borégnes dins ée
chateau » sort de presse quinze ans après la
première mise en page.
Je rends hommage aux adaptateurs et acteurs
étrangers qui ont réussi à surmonter les
difficultés d’une transposition difficile.
Je rends justice aux créateurs borains
et à tous les acteurs de classe qui ont, depuis 1939, assuré
un permanent succès à « Huit borégnes
dins ée chateau ».
Vendu.
[UNIVERSITÉ
LIBRE DE BRUXELLES]. 25 novembre 1941. L'Université
Libre de Bruxelles ferme ses portes. Édité
par Andrée Despy-Meyer, Alain Dierkens et
Frank Scheelings. Bruxelles, Archives de l'U.L.B., 1991.
In-8° (157 x 240 mm.) broché, 221 p., illustrations,
exemplaire en parfait état bien complet du feuillet volant
d'erratum.
Ouvrage édité
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
à l'Université Libre de Bruxelles, du 23 novembre
au 11 décembre 1991.
En quatrième de
couverture :
Novembre
1991 : cinquante ans après, l'U.L.B. et la V.U.B.
se souviennent. Dès octobre 1940, l'Université était
placée sous commissariat allemand : elle comptait
à ce moment près de trois mille professeurs et étudiants.
Que devinrent-ils quand la Maison décida, le 25 novembre
1941, de fermer ses portes pour protester contre les mesures imposées
par l'occupant ? Pour les étudiants, des choix à
faire : suivre des cours clandestins avant de se présenter
au Jury Central, se diriger vers d'autres Universités du
pays, arrêter leurs études définitivement
ou provisoirement jusqu'à la réouverture de l'U.L.B.,
participer ou non à des mouvements de résistance.
Pour les enseignants aussi, des engagements à prendre :
envers les étudiants, envers l'institution, envers le pays.
Tous ces événements eurent une influence déterminante
sur le déroulement de leur vie.
Si les professeurs ont presque tous disparu,
quelques assistants d'alors sont encore là pour nous livrer
leurs souvenirs et surtout beaucoup d'étudiants qui ont
répondu à notre appel. C'est à travers leurs
témoignages et de nombreux documents d'archives que nous
avons tenté de retracer ces années d'exception où
l'histoire de la seconde guerre mondiale et l'histoire des Universités
se trouvèrent confondues.
Vendu.
VEUX-ROCCA (Dominique) — Costumes niçois. Des vêtements populaires du XIXe aux costumes folkloriques du XXIe siècle. Préface de Luc Thevenon. Nice, Serre, 2007. In-4° (247 x 319 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 279 p., nombreuses illustrations en couleurs, (collection « Encyclopædia Niciensis », volume VI).
Sur la jaquette :
Aucun
ouvrage spécialisé n'a jusqu'alors vraiment traité
des costumes du Comté de Nice. Par contre, de nombreux
articles en font état depuis le milieu du XIXe siècle.
Sources indubitables de renseignements, ils adoptent parfois un
ton un peu autoritaire qui laisse penser que leur auteur pense
détenir « la » vérité
en la matière.
L'esprit de ce livre se veut résolument
différent. Il s'agit d'une véritable quête,
presque une enquête, longue et parfois malaisée,
qui peu à peu conduit à comprendre les raisons d'une
évolution relativement rapide des costumes au XIXe et au
début du XXe. S'interdire d'énoncer péremptoirement
une « énième » affirmation
sur ce que serait « le » costume niçois,
n'empêche pas d'exprimer un point de vue, mais cela devrait
permettre au lecteur de forger lui-même son opinion.
Les costumes folkloriques qui, des Cougourdons
aux Mais et à la San Bartoumieu, enchantent aujourd'hui
Niçois et touristes lors des fêtes traditionnelles,
sont-ils les héritiers des costumes régionaux qui,
eux-mêmes, descendraient des vêtements du « petit
peuple » laborieux du XIXe siècle ? Et
si oui, en quoi le sont-ils ?
Comment, partis des modestes habits populaires,
en sommes-nous arrivés aux costumes chatoyants et variés
du Comté de Nice ?
Cette recherche, parfois surprenante, nous fait
voyager dans le temps et sur les traces de « ces petites
gens qui ne sont pas rien » comme disait Louis Nucéra.
15 euros (code de commande : 01775).
VON BERGER (Frank) — Les plus belles piscines écologiques. Exemples de réalisation - technique - entretien. Paris, Éditions Eugen Ulmer, 2007. In-4° (253 x 280 mm.) broché sous couverture à rabats, 159 p., très nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Plonger
dans une eau pure, saine, sans produits chimiques ni odeurs de
chlore tout en profitant d’un superbe décor aquatique
est à la portée de tous grâce aux « piscines
écologiques ». Nos voisins autrichiens, suisses
et allemands, qui sont à l’origine de ces techniques,
disposent maintenant d’un recul de plus de 20 ans en la matière.
Ce livre nous présente le fruit de leur expérience
et leurs réalisations les plus exemplaires.
Vous trouverez dans ce livre :
- Des dizaines d’idées
pour intégrer une piscine écologique dans votre
jardin, quelle que soit sa taille, sa forme ou sa situation ;
- Des conseils sur les
techniques à adopter pour garder l’eau propre et claire
en toutes circonstances ;
- Les plantes aquatiques
les plus décoratives et les plus efficaces pour filtrer
l’eau.
À lire absolument avant de commencer
à creuser !
10 euros (code de commande : 01777).
[WALLONIE]. Enquêtes du Musée de la Vie Wallonne. Tome VIII - 34e-35e années - N° 85-92. Janv. 1957-Déc. 1958. Description des salles provisoires du Musée. Liège, Musée Wallon, 1958. In-8° (149 x 223 mm.) broché, 264 p., illustrations, exemplaire en bel état.
Plan général
du catalogue :
lre
partie : le milieu. 1. Le pays. - 2. Les sites. - 3. Les monuments.
2e partie : la vie matérielle.
4. L'habitation. - 5. Le mobilier. - 6. Le feu. - 7. La cuisine
et la table. - 8. Les aliments. - 9. Le tabac. - 10. Vêtements
et parures. - 11. Transports et voyages.
3e partie : la vie familiale. 12. L'enfance.
- 13. Amour et mariage. - 14. La mort. - 15. La famille.
4e partie : le travail. 16. Travaux domestiques.
- 17. Petits métiers. - 18. Petites industries locales.
- 19. Professions et métiers. - 20. Travaux agricoles.
- 21. Travaux forestiers, travaux de la Fagne. - 22. Mine, houillère,
carrière. - 23. La vie ouvrière. - 24. Le commerce.
5e partie : le plaisir. 25. Les fêtes.
- 26. Jeux, sports, délassements. - 27. Villes d'eaux,
villégiatures, guinguettes. - 28. Humour.
6e partie : la vie sociale. 29. Armée.
- 30. Armes privées. - 31. Criminalité, droit pénal.
- 32. Droit privé. - 33. Droit public. - 34. Administration.
- 35. Poids, mesures, monnaies. - 36. Associations. - 37. Rapports
sociaux.
7e partie : la vie politique. 38. Politique
générale. - 39. Mouvement wallon.
8e partie : la vie intellectuelle. 40.
Religion. - 41. Magie. - 42. Folklore proprement dit (science
populaire). - 43. Science. - 44. Langue.
9e partie : la vie artistique. 45. Littérature
populaire. - 46. Littérature. - 47. Marionnettes. - 48.
Théâtres et spectacles. - 49. Art populaire. - 50.
Art et art appliqué. - 51. Musique populaire. - 52. Musique.
10e partie : l'histoire. 53. Histoire
légendaire. - 54. Histoire générale. - 55.
La guerre de 1914-1918. - 56. L'après-guerre. - 55bis.
La guerre de 1940-1945. - 56bis. L'après-guerre. - 57.
Biographie. - 58. Journaux et périodiques. - 59. Monographies
(histoire, archéologie, géographie). - 60. Emblèmes.
- 61. Petite histoire. - 62. Histoire pittoresque.
11e partie : le Musée. Les classes
63 à 75 concernent l'organisation intérieure du
Musée : bibliothèque, renseignements, enquêtes,
musées étrangers. Ethnographie et folklore comparés,
iconographie, etc.
Vendu.
aura lieu
le mardi 19 novembre 2024
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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