lundi 4 novembre 2024

Les « nouveautés » du 5 novembre 2024

  

MISE À JOUR DU 5 NOVEMBRE 2024

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BARDÈCHE (Maurice) — L'œuf de Christophe Colomb. Lettre à un sénateur d'Amérique. Paris, Les Sept Couleurs, 1951. In-8° (120 x 187 mm.) broché, 220 p., édition originale signé par l'auteur, un des 200 exemplaires numérotés sur Alfa mousse (n° 39).


Extrait de l'article de Ghislaine Desbuissons :
    Maurice Bardèche a souvent reproché à ses camarades néo-fascistes de ne concevoir l'Europe qu'en théorie et de retrouver leurs vieux tics nationalistes à la première occasion. Cela lui semble d'autant plus grave que seule l'unité européenne réalisée dans les faits et dans les esprits pourrait, selon lui, éviter aux États d'Europe deux dangers qui menacent leur intégrité : l'action de sape des partis communistes ainsi que l'influence néfaste des étrangers (et il entend surtout par là les Juifs) sur notre sol. C'est dans un livre intitulé L'œuf de Christophe Colomb, lettre ouverte à un sénateur d'Amérique, publié en 1951, que Bardèche s'inquiète de ces deux dangers et le ton très alarmiste qu'il emploie pour parler de la menace communiste s'explique aisément lorsque l'on sait que ce livre a été écrit et publié en pleine « guerre froide ». Maintenant, ce discours nous semble très révélateur de l'esprit d'une époque mais tellement exagéré quand on se réfère à la situation actuelle du parti communiste !
Bibliographie :
   - Desbuissons (Ghislaine), « Maurice Bardèche, écrivain et théoricien fasciste ? », dans Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 37 - N°1, Janvier-mars 1990, pp. 148-159.


 

80 euros (code de commande : 01788).

 

Châteaux - Chevaliers en Hainaut au Moyen Âge. Bruxelles, Crédit Communal, 1995. In-4° (251 x 297 mm.) broché sous couverture à rabats, 247 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée des Beaux-Arts de Valenciennes puis à la Machine à Eau, à Mons, du 28 octobre au 24 décembre 1995.


Table des matières :
   - Avant-propos, par F. Narmon.
   - Préface, par D. Riquet.
   - En guise d'introduction, par Ph. Contamine.
   - Le Hainaut : cadre géographique, par M.-A. Arnould.
   - La féodalité et l'Église, par H. Platelle.
   - Les châteaux et le pouvoir en Hainaut, par J.-M. Gauchies.
  Première partie : Châteaux.
   - À l'origine des châteaux : les mottes féodales, par P. Demolon.
   - Les fonctions militaires des châteaux en Hainaut du XIIIe au début du XVIe siècle, par A. Salamagne.
   - Châteaux et constructions territoriales en Hainaut, par M. de Waha.
   - Archéologie castrale dans le Nord de la France : brève histoire et amorce d'un programme de recherche, par P. Léman.
   - Châteaux du Hainaut belge : études et classements, par Ch. Piérard.
   - Catalogue des châteaux.
   - Châteaux du Hainaut français.
   - Châteaux du Hainaut belge.
  Deuxième partie : Chevaliers.
   - Le chevalier dans la société médiévale : idéal et réalité, par Ph. Contamine.
   - La chevalerie hainuyère à travers les Chroniques de Froissart, par J. Trotin.
   - La noblesse hainuyère du XIe au XIIIe siècle, par D. Dereck.
   - Noblesse et châteaux en Cambrésis, par R. Fossier.
   - L'armement chevaleresque au Moyen Âge du IXe au XVe siècle, par Cl. Gaier.
   - Catalogue d'armes, par Ph. Beaussart et Cl. Gaier.
   - L'héraldique, par F. Boniface.
   - Sceaux et armoiries des comtes de Hainaut, par R. Laurent.
   - Annexe : les tournois, par P. Ramade.
   - Orientation bibliographique.

30 euros (code de commande : 01778).

 

CHÉNIER (Marie-Joseph) — Timoléon, Tragédie en trois actes, avec des chœurs, Par Marie-Joseph Chénier, Député à la Convention nationale ; Musique de Méhul. Précédée d'une Ode sur la situation de la République durant l'Oligarchie de Robespierre et de ses Complices. Paris, Maradan - Desenne, 1795. [A Paris, / Chez Maradan, Libraire, rue du Cimetière André-/des-Arcs, n°. 9, / Et Desenne, Libraire, Maison Egalité, n° 1 et 2. / L'an troisième.] In-8° (142 x 215 mm.) broché sous papier dominoté d'époque, X, [1 bl.], [1 (personnages et acteurs)], 69, [1 bl.], [2 (catalogue du libraire)] p., bon exemplaire à toutes marges.


   Le théâtre de la République annonçait depuis longtemps, pour le 21 floréal an II (10 mai 1794), la première représentation d'une tragédie nouvelle de Chénier, Timoléon. Tout à coup cependant la pièce est retirée de l'affiche. Quel était le motif de ce brusque retrait ? On s'interrogeait avec mystère ; on répondait avec hésitation. Le motif, le voici : Timophane, frère de Timoléon, conspire contre la liberté de Corinthe, sa patrie. Il n'en fallait pas davantage pour alarmer l'ombrageuse susceptibilité de Robespierre. Un grand nombre de représentants, ses amis, avaient assisté à la répétition générale. Julien, de Toulouse, s'adressant à Chénier avec une extrême violence, lui avait dit : « Ta pièce n'est pas un manifeste de révolte ; mais cela ne m'étonne pas. Tu n'as jamais été qu'un contre-révolutionnaire. » Il fut donc enjoint aux comédiens de suspendre la représentation, que le Comité de salut public s'empressa d'interdire tout à fait. Chénier, dit-on, trembla pour sa tête ; mais il en fut quitte pour la peur.
   La mort du tyran devait ramener la pièce au théâtre, avec un sentiment de curiosité en plus. On dut être bien étonné qu'une tragédie aussi froide, un conspirateur aussi misérable que Timophane, eussent inspiré une pareille crainte. C'était de la part des écrivains une fâcheuse disposition de se placer toujours en présence des événements et d'y conformer leur langage. L'âme damnée de Timophane est Anticlès. C'est lui qui le pousse, qui fixe ses hésitations. C'est lui aussi qui propose, afin de mettre un terme aux discordes civiles, l'établissement d'un régime monarchique.
            Il faut qu'un magistrat, sage, actif, intrépide,
            Opposant aux partis une invisible égide,
            De tous les factieux confonde la fureur,
            Et que la liberté règne par la terreur.

   Jusqu'ici le dictateur n'avait rien à reprendre. Ces affreux principes étaient d'accord avec ses sentiments secrets ; mais Chénier n'avait posé l'objection que pour la détruire par une profession de foi républicaine, qu'il avait placée dans le bouche de Demariste, la mère de Timoléon et de Timophane.
            Tel est des oppresseurs le langage ordinaire.
            Je dénonce Anticlès. Républicaine et mère,
            J'ai le droit de parler pour arracher mon fils
            Au piége où l'entraînaient de perfides amis.
            La terreur, comprimant l'honnête homme abattu,
            Sèche l'humanité, fait taire la vertu.
            La tyrannie altière et de meurtres avides,
            D'un masque révéré couvrant son front livide,
            Usurpant sans pudeur le nom de liberté,
            Roule au sein de Corinthe un char ensanglanté.
            Au courage, au mérite, on déclare la guerre ;
            On déclare la paix aux tyrans de la terre ;
            Et la discorde impie, agitant ses flambeaux,
            Veut élever un trône au milieu des tombeaux.
            Le peuple ne veut plus ces indignes entraves.
            Songeons que la terreur ne fait que des esclaves,
            Et n'oublions jamais que, sans l'humanité,
            Il n'est point de loi juste, et point de liberté.

   C'était s'en souvenir un peu tard, mais enfin à tout péché miséricorde. C'était d'ailleurs le moment des conversions politiques. Quelques mois après, Chénier put impunément satisfaire son opinion et sa rancune :
            Peuple libre et vengé, lève ton front auguste,
            Toi qui de Timophane as puni l'attentat.
            Les lois étaient sans force, et son trépas est juste :
            Ton poignard a sauvé l'État.
Bibliographie :
   - Jauffret (Eugène), Le théâtre révolutionnaire (1788-1799), Paris, Furne, Jouvet et Cie, 1869, pp. 321-322.

Vendu.

 

CHÉZAL (Guy de) — En auto-mitrailleuse à travers les Batailles de Mai 1940. Avant-propos de Marcel Berger. 3e édition. Paris, Plon, 1941. In-8° (120 x 187 mm.) broché, 241 p., cachet humide de bibliothèque à la page de titre, couverture un peu défraîchie.


Avant-propos :
   Jamais livre ne fut écrit plus vite.
   Je te revois, mon petit Guy, franchissant notre seuil, le 6 juin. Tu arrivais de Montlhéry où se reformait votre unité. (Vous attendiez de nouvelles auto-mitrailleuses, que vous n'aurez jamais « touchées », sans lesquelles vous vous êtes, depuis, battus héroïquement, à Pont-de-Gennes.) Tu étais gai, souple, bronzé, éclatant de bonne mine. (Mais nous ne te l'avons pas dit !) Tu venais chez de vieux amis, dîner à la table de famille avant de rejoindre... je devine qui.
   Je me suis risqué à te poser quelques questions sur « ta guerre », ta guerre du 10 au 24 mai, cette guerre dont nous, civils, nous ignorions à peu près tout puisque nous n'en avions pour diagramme que des communiqués laconiques, gênés ou insidieux, cette guerre qui venait de reprendre, la veille, par l'attaque allemande sur la Somme, et qui était appelée, n'est-ce pas ? à se prolonger – jusqu'à la Victoire !! – pendant des années s'il le fallait.
   Tu as commencé de « raconter » – de « raconter », au petit bonheur. Je crois bien que tes premières phrases ont été pour ce pilonnage, près de la « chaussée des autobus », qui vous avait laissés groggy. Puis, a dû venir le récit de votre résistance sur l'Oie, quand vous étiez quatre auto-mitrailleuses pour empêcher trois ponts de sauter.
   Des auto-mitrailleuses ! Cet engin qui n'était pour nous qu'un mot ! Qui était devenu pour vous quelque chose comme votre maison et votre fortin ; en même temps votre sous-marin, votre batterie, votre locomotive...
   Or, au bout de trois minutes, je me trouvais si éberlué, bouleversé par ton récit, ce récit qui me jetait soudain dans la réalité vivante et fantastique de cette nouvelle guerre, que je t'ai dit :
   – Permettrais-tu qu'après dîner, je t'accouche d'un vrai documentaire, heure par heure, détail par détail ?
   Tu m'as, en passant à table, répondu avec politesse et gentillesse :
   – Si tu veux.
   Alors, au dessert, je t'ai coincé. J'avais, par un coup de téléphone, alerté celle sténo virtuose, cette ex-championne de vitesse, cette bonne amie. Tu t'es accoudé sur le divan. Elle restait dans le rond de la lampe, son bloc-notes sur les genoux. Avec le secret remords de faire attendre, dans quelque nid quelque petite fée parisienne, j'ai réussi à t'aiguiller vers une narration ordonnée.
   Une heure plus tard, quand nous t'avons libéré avec nos excuses il y avait, sur le bloc, des hiéroglyphes pour la valeur de quarante pages, et tu nous avais accordé rendez-vous pour le lendemain.
   Tu reparlais, le samedi 8, après notre quatrième séance, en me jetant :
   – C'est entendu... Corrige, retape, coupe, mets en forme... Tu crois vraiment que ça fait un livre ? C'est ton métier. Nous, on y retourne.
   Je ne t'ai pas encore revu.
   Mais, quand je suis parti à mon tour, le mardi 11, j'emportais, dans la serviette qui ne m'a pas quitté de l'exode, j'emportais 190 pages, d'une dactylographie serrée (merci aux doigts prestigieux).
   Je les ai relues, ces pages, dans le domaine où nous avions été recueillis. Je puis dire que j'ai retrouvé devant elles – et c'est le seul éloge que j'en puisse faire – le même sentiment de rendu et de vérité, et la même impression de comprendre qu'avaient éveillés en moi les premiers mots de ta narration.
   Ma tâche se sera donc bornée à revoir légèrement ces lignes, à articuler quelques paragraphes, à modifier, puisque tu le souhaitais, quelques noms propres, à préciser, d'après le contexte, quelques indications de localités. Cela ne méritait pas, quoi qu'ait pu te suggérer ta modestie, l'honneur de la cosignature.

Vendu.

 

CLAUS (Hugo) — Jours de canicule. [Titre original : De Hondsdagen.] Traduit du néerlandais par Maddy Buysse. Paris, Fasquelle, 1954. In-8° (120 x 186 mm.) broché, 198 p., ex-libris manuscrit à la page de garde, exemplaire du tirage courant de l'édition originale, bon état malgré le papier jauni et quelques rousseurs sur le dos.


   Hugo Claus résida à Paris entre 1950 et 1953 et fréquenta non seulement les existentialistes et les surréalistes, mais aussi Pierre Alechinsky, Corneille et Karel Appel, Corneille du groupe Cobra.
   Ces années marquèrent le début de sa notoriété et Jours de canicule (dont l'édition en néerlandais parut en 1952), fut couronné par le prix Françoise Sagan, en 1955.
Bibliographie :
   - Anasten (Stéphanie) et Vandevoorde (Lore), Bibliographie des œuvres de Hugo Claus parues en langue française, avec une présentation critique, n° 5, p. 122.

Vendu.

 

[CRASSIER (famille de)]. ROUART-CHABOT (Juliette) — Inventaire des archives de la famille de Crassier et de ses alliés. Bruxelles, Ch. Lauwers (imprimeur), 1960. In-8° (160 x 241 mm.) broché, 237 p., (collection « Archives de l'État à Liège »). 


Extrait de l'introduction :
   Les archives de la famille de Crassier ont été déposées aux Archives de l'État à Liège, le 7 octobre 1948, par les héritiers du baron William de Crassier. Elles sont réparties sous 1189 numéros comportant 106 portefeuilles, registres et plans. La documentation historique et les dossiers professionnels du baron Guillaume-Louis-Dominique de Crassier, secrétaire général du Ministère de la Justice et premier président de la Cour de Cassation de Bruxelles au siècle dernier, constituent l'intérêt principal du fonds de Crassier. Le manuscrit le plus précieux est un recueil de coutumes de la ville de Maastricht du début du XVe siècle. Plus récent, un manuscrit du XVIe siècle, relatant des coutumes du pays de Liège, est très intéressant. Les actes les plus anciens, conservés en original, sont un acte de relief, en 1428, devant la cour féodale du prince-évêque de Liège, d'une terre à Waremme et un acte délivré, en 1459, par Philippe le Bon à Marguerite, veuve de Scheiffart de Mérode, Seigneur de Borgharen. En copie, c'est un record des Échevins de Liège au sujet des droits de l'avoué de Liège, datant de 1317, dont l'original et les copies sont perdus. Un manuscrit du début du XIXe siècle contient la transcription d'un diplôme du roi Otton, en faveur de l'évêque Notger et de la Cathédrale de Liège, octroyé, selon les éditeurs, vers 987. Vu l'ancienneté de l'acte, cette copie, faite vers 1817, ne peut manquer d'intérêt.
   Les archives relatives aux familles alliées permettent d'établir la généalogie de nombreuses familles liégeoises et limbourgeoises peu connues bien qu'investies d'importantes fonctions publiques.
   Enfin, le chapitre consacré aux biens révèle les origines et le caractère de la fortune de familles bourgeoises depuis le XVIe siècle.

25 euros (code de commande : 01774).

 

DE JONG-KEESING (Elisabeth Emmy) — De Economische crisis van 1763 te Amsterdam. Academisch proefschrift ter verkrijnging van de graad van doctor in de letteren en wijsbegeerte aan de Universiteit van Amsterdam, op gezag van den rector magnificus Mr. P.A.J. Losecaat Vermeer, hoogleraar in de Faculteit der Economische Wetenschappen, in het openbaar te verdedigen in de aula der Universiteit, op dinsdag 28 februari 1939, des namiddags te 4 uur. Amsterdam, Intern. Uitgevers en H. Mij, 1939. In-8° (159 x 237 mm.) broché, 236 p., deux tableaux hors texte à déplier, bon exemplaire.


Table des matières :
   I. De economische terugslag van de Zevenjarige Oorlog in ons land.
   II. Gegevens betreffende de grenzen en mogelijkheden van het credietwezen in Amsterdam, voor en tijdens de Zevenjarige Oorlog.
   III. De crisis van 1763 en haar slachtoffers.
   IV. Gevolgen en betekenis van de crisis van 1763.
   V. De crisis van 1763 in andere land en het verband daarvan met Amsterdam.

20 euros (code de commande : 01791).

 

DELOOZ (Roger)Reflets de Namur. Lonzée, chez l'auteur, 1994. In-4° (196 x 270 mm.) broché, 137 p., illustrations en noir, (collection « Chroniques Historiques », n° 27), couverture un peu usagée, peu courant.


Introduction :
   À la suite des recherches parues sur les vingt-quatre communes entourant la ville de Namur et regroupées dans une seule entité, il semblait normal d'aborder l'évolution de la ville elle-même. De nombreuses études fouillées ont cependant déjà été réalisées sur les différents aspects de Namur et continuent à l'être que ce soit dans les Annales de la Société Archéologique, le Guetteur wallon, la revue Confluent, les ouvrages de René Dejollier, ceux édités par le Crédit communal et biens d'autres.
   Dans cette rétrospective, nous aborderons dès lors trois domaines de la vie namuroise : l'évolution paroissiale, l'importance de son réseau scolaire et l'évolution commerciale de la ville depuis le début du siècle. Pour ce faire, nous avons visité les différents édifices du culte, rencontré d'anciens responsables d'écoles et des commerçants. Loin d'être exhaustive, cette étude veut simplement illustrer certaines modifications que Namur a connues en quelques décennies pour en faire une capitale régionale très plaisante, mais qui a aussi attiré des chaînes étrangères de magasins, banalisant par la même occasion les quartiers les plus fréquentés. Souhaitons aussi qu'il n'y ait pas seulement place pour la pensée bourgeoise honnête et conformiste où l'enthousiasme est condamné comme toutes les ivresses, ainsi que le regrettait en son temps Félicien Rops.

10 euros (code de commande : 01772).

 

DOEHAERD (Renée) — L'expansion économique belge au Moyen Âge. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1946. In-8° (128 x 184 mm.) broché, 120 p., 2 planches hors texte, (collection « Notre Passé », cinquième série, tome II), exemplaire en bon état, envoi de l'auteur au professeur Maurice-A. Arnould.


Table des matières :
Avant-propos.
Introduction : Le commerce extérieur de la Belgique à l'époque romaine.
I. L'expansion domaniale.
1. Époque mérovingienne.
2. Époque carolingienne.
3. Invasions normandes et leurs conséquences.
II. L'expansion urbaine.
1. La conjoncture sociale et économique du XIe au début du XIIe siècle.
2. L'essor du XIIe et du XIIIe siècle.
3. La décadence du XIVe et du XVe siècle.
4. L'émigration d'artisans belges du XIIe au XVe siècle.
Bibliographie.

8 euros (code de commande : 01790).

 

[DU BRŒUCQ (Jacques)]. LORIAUX (Christiane) — Jacques Du Brœucq (+/- 1505-1584). Gembloux, Éditions J. Duculot, 1971. In-8° (145 x 215 mm.) broché, 56 p., illustrations hors texte en noir et en couleurs, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 10), exemplaire en très bon état. 


Introduction :
   Véritable artiste de la Renaissance, pour qui l'art est avant tout affaire de création, Jacques Du Brœucq fut, à la fois, éminent architecte et sculpteur de grand talent. En ce XVIe siècle, il lui appartint d'apporter au cœur de nos pays du Nord le message méditerranéen d'harmonie, de mesure, de beauté que les Italiens venaient en quelque sorte de redécouvrir avec enthousiasme.
   S'attacher à cerner la personnalité de l'artiste montois n'est pas chose aisée. Bien que sa production fût très intense de 1535 à 1560 environ, alors qu'il était au service de la Régente Marie de Hongrie, le temps, comme à plaisir, a effacé ses traces et ruiné ses œuvres. Depuis le XVIe siècle, en effet, bien des guerres ont ravagé le Hainaut où s'est exercé l'essentiel de son activité créatrice. Les principales architectures auxquelles il attacha son nom furent détruites. Les châteaux de Boussu, Binche et Mariemont, les premiers en date des édifices inspirés de la Renaissance italienne, furent incendiés et toutes les pierres dispersées aux quatre vents. Le jubé monumental, élevé dans la collégiale de Sainte-Waudru à Mons, prestigieux témoignage du nouveau style, auquel Du Brœucq avait consacré dix années de sa carrière, fut dépouillé de toutes ses statues et ornements à la Révolution et finalement démoli. Les documents d'archives eux-mêmes ont, en grande partie, disparu par fait de guerre.
   Miraculeusement sauvées de ce vaste naufrage de l'histoire et du temps, un grand nombre d'œuvres sculpturales sont pourtant parvenues jusqu'à nous. Elles trahissent une sensibilité si aiguë, une personnalité si originale qu'elles donnent envie de redécouvrir leur auteur.
   Si cet ouvrage tente une rapide synthèse des données acquises et des certitudes établies à son propos, il se heurte inévitablement au « mystère Du Brœucq ». Où est-il né ? Quelle fut sa formation ? Dans quels ateliers italiens a-t-il pu séjourner et quels ont pu être les contacts effectivement établis avec les artistes et les œuvres d'au-delà des Alpes ? Toutes ces questions resteront sans réponse précise, faute de documents. Les œuvres, à la chronologie incertaine, au style mouvant ne nous offrent souvent que des indications ambiguës, aussi diversifiées que la vie. Je m'y attarderai pourtant dans la mesure permise par les limites de cette plaquette. En effet, l'essentiel de la personnalité du maître s'y livre d'une manière bien plus vivante, bien plus authentique que dans n'importe quelle autre source d'information.
   Aujourd'hui, comme en 1545, le souffle de Jacques Du Brœucq anime l'albâtre et l'artiste revit dans la mesure même où son œuvre nous émeut.

Vendu.

 

FAIDER (Paul) et DELANNEY (Henry)Mons. Préface d'Edmond Puissant. Mons et Frameries, Union des Imprimeries, 1928. In-8° (166 x 253 mm.) broché, 191 p., illustrations in et hors texte.
   Cet ouvrage a été publié à l'occasion du Congrès Archéologique et Historique de Mons.


Table des matières :
      - Préface.
      - Bibliographie.
      Chapitre I. Coup d'œil sur la ville de Mons et l'historique de son développement.
         1. Panorama de Mons.
         2. Les grandes dates de l'histoire de Mons.
         3. Physionomie morale.
      Chapitre II. L'architecture militaire.
         1. Le château des comtes.
         2. Les enceintes fortifiées.
         3. Les établissements militaires.
      Chapitre III. L'architecture religieuse.
         1. Les églises paroissiales (Église Sainte-Waudru - Église Sainte-Élisabeth - Église Saint-Nicolas-en-Havré - Église N.-D. de Messine).
         2. Couvents et monastères.
         3. Refuges d'abbayes.
         4. Chapelles et « capelettes ».
      Chapitre IV. L'architecture civile de caractère public.
         1. L'Hôtel de ville.
         2. La tour du Château, ou beffroi.
         3. Constructions et établissements d'utilité publique (Édifices divers : Palais de Justice, Théâtre, etc. - Squares et jardins - Cimetière - Puits et fontaines - Statues et monuments commémoratifs.
         4. Institutions charitables et hospitalières.
         5. Établissements d'enseignement.
      Chapitre V. L'architecture privée.
         1. Hôtelleries.
         2. Maisons et hôtels privés.
         3. Anciennes enseignes.
         4. Intérieurs.
      Chapitre VI. Institutions scientifiques, musées, collections.
         1. Bibliothèque publique.
         2. Dépôt des Archives de l'État.
         3. Institut provincial et Musée d'hygiène.
         4. Musée d'histoire naturelle.
         5. Musée de peinture.
         6. Musée archéologique.
         7. Collections particulières.
      Conclusion.

Vendu.

 

[FRANC-MAÇONNERIE]. Histoire de la Fédération belge du Droit Humain. Tome I. Des origines à la guerre de 1940-1945. Bruxelles, Éditions du Droit Humain, 1978. In-8° (152 x 221 mm.) collé, 319 p., illustrations hors texte. 


Sommaire :
   - Avant-propos.
   - Préface.
   - Introduction.
   Première partie. Naissance de la Fédération.
      Chapitre I. La fondation du Droit Humain e, Belgique.
      Chapitre II. La création de la Fédération belge (1919-1928).
   Deuxième partie. Première phase d'expansion et approche des années sombres.
      Chapitre I. Croissance et progrès.
      Chapitre II. Le problème des locaux.
      Chapitre III. Les relations extérieures de la Fédération belge.
      Chapitre IV. La vie interne de la Fédération de 1933 à 1940.
      Chapitre V. Le travail des Loges : un large éventail d'intérêts.
      Chapitre VI. Les Loges et la politique générale.
        A. La politique internationale.
         B. La politique belge.
      Chapitre VII. La condition de la femme.
      Chapitre VIII. La Fédération belge pendant la Deuxième Guerre mondiale.
   Troisième partie. Textes et documents.xxx

Vendu.

 

[GIVRY]. Les Livrets givryens. Histoire illustrée de Givry et des villages environnants. N° 13 - Septembre 1996. Givry, Cercle Le Vieux Givry, 1996. In-4° (209 x 297 mm.) agrafé, 48 p., illustrations en noir et une planche en couleurs, exemplaire en parfait état. 


Sommaire :
   - Santé et maladies à Givry au cours des siècles, par Bernard Cornut, p. 2.
   - Le finage de Givry à la fin de l'Ancien Régime, par Raynald Penant, p. 10.
   - L'activité économique à Givry au cours des siècles, par Bernard Cornut, p. 33.
   - Les opérations militaires dans notre région (1914) (2ème partie). ... De la bataille de Mons au siège de Maubeuge, par Daniel Penant, p. 44.

10 euros (code de commande : 01771).

 

[HAINAUT - JARDINET DE HAINAUT]. DUMONT (Jean-Baptiste) — Nobilis Hannoniae Comitatus descriptio. [Bruxelles], Simonau et Toovey, [ca 1850]. Lithographie de J. Vandendaelen rehaussée d'aquarelle au format 840 x 605 mm. sous un cadre de bois (1010 x 775 mm.).

  Il s'agit de la reproduction de la carte armoriale réalisée en 1774 qui se trouve aux Archives de l'État à Mons.
Extrait de l'article de Véronique Flammang et Marie van Eeckenrode :
   « En 1774, la députation des États de Hainaut charge l'archiviste J.-B. Dumont de corriger une carte armoriale réalisée plus d'un siècle plus tôt, et elle-même inspirée de modèles plus anciens. Il s'agit d'une représentation allégorique des trois ordres du comté, présidés par le prince et symbolisés par leurs armoiries respectives. Les villes sont dessinées sous forme de tours reliées entre elles par une palissade ; au centre se trouvent les armes du prince, des prélats et des nobles. Cette représentation originale, qualifiée de joly et plaisant jardin d'Haynault ou encore d'Hannoniae Hortulus, s'insère dans la longue tradition hainuyère des jardinets. Les trois ordres du comté y sont mis à l'honneur, représentés de manière harmonieuse et idéale. »
Bibliographie :
    - Flammang (Véronique) et van Eeckenrode (Marie), « Le jardinet de Hainaut : essai de typologie et clés d'interprétation (XIVe-XVIIIe siècles). Mises en scène d'un comté lors des inaugurations princières en Hainaut », dans Bulletin de la Commission royale d'Histoire, Année 2011, n° 177, pp. 45-80.

180 euros (code de commande : 01795).

 

[HAQUIN (Ulysse)]. AUQUIER (André) — En hommage au bon docteur Ulysse Haquin (1865-1933) médecin des pauvres. S.l., Chez l'auteur, [1998]. In-4° (212 x 297 mm.) sous reliure thermocollée, 41 p., illustrations en noir, (collection « Notre Passé »), exemplaire en très bon état. 


Extrait d'un article du journal Jeudi Soir du 14 avril 1999 :
   Le bon docteur Ulysse Haquin est entré dans bien des foyers, autrefois, à Quaregnon. On en parle encore de nos jours dans de nombreux milieux et de familles tant ce médecin apprécié a laissé de profonds souvenirs. Généralement appelé le « Docteur des Pauvres », il n'hésitait pas à refuser le paiement d'une visite chez un malade qu'il savait dans le besoin. En outre, il fut le premier médecin à appliquer le vaccin buccal contre la tuberculose qui faisait tant de ravages...
   Les détails de la vie du Dr Ulysse Haquin (1865-1933) sont aujourd'hui évoqués dans un opuscule que vient de sortir (en nombre limité d'exemplaires) l'historien local André Auquier, par ailleurs doyen des correspondants de presse à Mons-Borinage.
   C'est à la rue de Monsville, à la ferme Goffin, que le Dr Haquin vint s'installer pour y donner ses premières consultations. Plus tard, il devait devenir le médecin de la Commission d'Assistance Publique (C.A.P.) et s'occuper activement de la Consultation des Nourrissons de l'O.N.E. où il travailla en étroite collaboration avec Mme Denise Faucon-Quenon et d'autres membres du personnel se dévouant pour l'Œuvre.
   Le petit ouvrage élaboré par André Auquier reprend divers témoignages de Quaregnonnaises (qui ont bien connu le Dr Haquin) ainsi que celui de l'ancien bourgmestre Alfred Bonjean qui parlait de ce médecin en termes très élogieux.
   Le souvenir du bon « Docteur des Pauvres » est perpétué grâce à divers documents où apparaissent les dames d'œuvres mais également le sculpteur Gustave Jacobs lequel créa le monument érigé sur la place Jenart. L'étude réalisée par André Auquier comporte d'ailleurs un chapitre consacré à ladite stèle.
   Condensés dans cet opuscule, les résultats des recherches effectuées par l'auteur intéresseront non seulement tous les Quaregnonnais qui connurent le Dr Haquin (ou en entendirent parler par leurs parents et/ou des aînés) mais également les collectionneurs de documents se rapportant à l'histoire de la Cité de la Charte, et du Borinage en général.

Vendu.

 

[HERZL (Théodore)]. CHOURAQUI (André) — Un visionnaire nommé Herzl. La résurrection d'Israël. Paris, Laffont, 1991. In-8° (155 x 240 mm.) collé, 323 p., illustrations hors texte, (collection « Les Hommes et l'Histoire »), petit cachet ex-libris à la page de faux-titre.


En quatrième de couverture :
   La vie de Herzl, remarquable de son vivant, devenait prophétique dès le 15 mai 1948, à l'heure où sa vision prenait corps : l'État d'Israël, dont il avait annoncé la création naissait dans les délais qu'il avait prévus. L'homme dont la vocation fut de mettre un terme à l'exil deux fois millénaire d'Israël, dont il conçut et organisa le retour sur sa terre ancestrale, prenait un relief unique, non seulement dans l'histoire de son peuple, mais dans celle de l'humanité.
   Herzl naît le mercredi 2 mai 1860 ; il s'éteint le dimanche 3 juillet 1904, âgé de quarante-quatre ans. Une vie brève, celle, cependant, d'un homme qui infléchit l'histoire, sans autre moyen que le feu de son enthousiasme, la lucidité de sa vision. Un feu ne peut se cacher. Celui qui le ravageait brûlait au souffle de l'éternité. Le Buisson ardent et l'orage du Sinaï dans une même tête, Moïse ressuscité pour un Retour plus grandiose que la sortie d'Égypte, telle pourrait être l'image de ce journaliste en redingote qui s'éteignit dans un crachement de sang.

Vendu.

 

LÉOPOLD — Formulaire de tous les actes tant civils que commerciaux, que l'on peut passer sous seing privé, avec explications et observations sur chaque espèce d'acte ; précédé d'une instruction sur les actes en général, leurs formes, leurs effets et leur exécution et sur les personnes qui peuvent contracter des engagemens ; en deux parties. Ouvrage utile et nécessaire à toute espèce de personnes, et à l'aide duquel on peut sans le secours d'un homme de loi, rédiger soi-même tous les actes de la vie civile et régir ses affaires. Par M. Léopold, avocat. Nouvelle édition, revue et considérablement augmentée par un avocat belge. Bruxelles, Langlet, 1838. [Bruxelles, / Langlet et compagnie, Libraires-Éditeurs, / rue de la Madalaine, n° 87. / 1838] In-8° (135 x 208 mm.) demi-veau brun d'époque, dos à 4 nerfs orné de motifs dorés et à froid, mors fragiles et partiellement fendus, tranches marbrées, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], 272, 11 (table), [1 bl.] p., rousseurs importantes.

Extrait :
   On appelle acte, en général, tout écrit qui sert à prouver f justifier quelque chose.
   Les actes sont publics ou privés.
   Les actes publics sont :
      1° Les actes qui se font en justice pour parvenir à établir un jugement, ou pour l'exécution d'un jugement, et tous ceux de juridiction contentieuse : on nomme ces actes actes judiciaires ;-
      2° Les actes reçus par l’officier de l’état civil pour constater les naissances, les mariages et les décès : on nomme ces actes actes de l’état civil ;
      3° Les actes qui émanent d’une administration publique revêtue de quelque autorité par la loi : on nomme ces actes actes administratifs ;
      4° Les actes qui sont passés pardevant un ou deux notaires, par une ou plusieurs parties, qui contiennent des conventions, obligations et engagemens : on nomme ces actes actes notariés.
   Les actes privés sont ceux qui contiennent, comme les actes devant notaires, des conventions, obligations et engagemens ; mais qui sont rédigés et signés par les parties elles-mêmes sans l'intervention d’un officier public : on nomme ces actes actes sous seing privé.
   Les actes sous seing privé étant l’objet de cet ouvrage, pour donner dans cette instruction plus de développement aux principes qui les concernent, on n’est entré dans aucun détail sur les autres actes : on s’est attaché à l’examen des questions suivantes :
      1° Quels sont les actes qu’on peut faire sous seing privé ?
      2° Quels sont les actes qu’on ne peut pas faire sous seing privé ?
      3° Quelles personnes peuvent passer des actes sous seing privé ?
      4° Quelles personnes ne peuvent passer des actes sous seing privé ?
      5° Quelles sont les conditions nécessaires pour la validité des actes sous seing privé ?
      6° Quelles sont les formalités des actes sous seing privé ?
      7° Quand doivent être enregistrés les actes sous seing privé, et quels sont les droits d’enregistrement auxquels ils sont assujétis ?
      8° Quels sont les effets de l’acte sous seing privé ?
      9° Quels sont les effets de l’acte sous seing privé à l’égard des tiers ?
      10° Comment doit s'effectuer la reconnaissance ou la méconnaissance de l’écriture et de la signature des actes sous seing privé ?
      11° Comment s’interprètent les actes sous seing privé qui présentent du doute ou de l’ambiguité ?
      12° Comment s’exécutent les actes sous seing privé ?

75 euros (code de commande : 01764).

 

[LOMBARD (Lambert)]. DENHAENE (Godelieve) — Lambert Lombard, Renaissance et Humanisme à Liège. Anvers, Fonds Mercator, 1990. In-4° (257 x 345 mm.) sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, 375 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.


Extrait de l'introduction :
   En 1565, l'humaniste brugeois Dominique Lampson, élève de Lambert Lombard, écrit une biographie enthousiaste de son maître. Celle-ci prend la forme d'un livret intitulé Lamberti Lombardi apud Eburones pictoris celeberrimi vita que publie le peintre-numismate Hubert Goltzius, un ami de Lampson, lui aussi disciple de Lombard. Cet ouvrage constitue un événement sans précédent dans l'histoire de l'art flamand : il représente en effet le premier travail publié dans les Pays-Bas qui traite de la vie et des théories esthétiques d'un artiste.
   Qui était Lambert Lombard pour mériter une marque d'estime telle qu'elle allait livrer son nom à la postérité ? On a toujours regardé ce peintre contemporain de Michel-Ange, Titien, Holbein le Jeune, du Greco, comme le représentant le plus illustre de la Renaissance liégeoise. Ce renom s'est développé – cela va sans dire – à Liège, où Lombard est l'un des seuls artistes du XVIe siècle à avoir fait son chemin dans la littérature artistique ; les peintres étaient pourtant assez nombreux dans cette ville à l'époque ainsi qu'en témoignent les archives. Cette notoriété est due au succès de la Vita de Lampson, qui circule dans toute l'Europe. Elle est également la conséquence des commentaires élogieux de Giorgio Vasari sur le Liégeois dans les célèbres Vite de' piu eccellenti pittori, scultoricecarchitettori (1568). Le peintre arétin, en effet, n'hésite pas à écrire dans son chapitre consacré aux Flamands : « De tous ceux que j'ai nommés, le plus important est Lambert Lombard de Liège. Grand homme de lettres, peintre averti et remarquable architecte qui a été maître de Frans Floris et de Guillaume Key ». Ces louanges, venant d'un homme qui a fréquenté les meilleurs artistes italiens du XVIe siècle, sont pour le moins flatteuses, même si l'on tient compte de la tendance au panégyrique des auteurs de l'époque. Elles seront de poids pour la renommée du Liégeois. Quarante ans plus tard, le peintre-historien Karel van Mander les amplifie dans son Schilder-Boeck (1604). Cet ouvrage, sur lequel s'élaborera l'histoire de la peinture flamande, donne à Lombard ses lettres de noblesse et le place dès le début du XVIIe siècle parmi les grands maîtres.
   Cette haute considération n'a pourtant pas favorisé la conservation des œuvres de Lombard. La qualité précaire de leurs supports et la succession de modes nouvelles font que leurs traces se perdent au point qu'aucune attribution n'était certaine au début de ce siècle. Cette connaissance imprécise de la production du maître a eu pour conséquence paradoxale qu'un nombre incalculable de peintures de genres et de qualités différents lui ont été rattachées, surtout à Liège et dans le commerce d'art. Il s'agissait généralement de tableaux flamands où se retrouvait un écho des compositions de Raphaël, de Giulio Romano ou même de maniéristes toscans, tendance qui s'accordait avec l'idée d'italianisme dont on avait toujours entouré l'artiste.
   Cette situation s'est modifiée depuis le début de ce siècle grâce aux études de plus en plus poussées dédiées à la peinture flamande de la Renaissance. L'importance de Lombard comme maître d'une école et comme innovateur tend actuellement à être reconnue. La présente monographie propose un portrait assez inaccoutumé du Liégeois en tant que peintre. Elle ne considère pas uniquement la variété de son œuvre graphique mais s'arrête surtout à la richesse de son érudition et de sa pensée. Le caractère humaniste qui sous-tend autant sa production que son activité de théoricien a été mis en évidence car, malgré son intérêt, cet aspect était trop peu connu jusqu'à ce jour. Une telle approche demandait une analyse qui replaçât le Liégeois dans le contexte culturel de l'époque, analyse qui pouvait être tentée grâce aux nombreux documents que l'on conserve du maître. Si ses peintures sont rares, on compte toutefois plus de quatre cents dessins de sa main et près de quatre-vingts gravures d'après ses projets. Il s'agit là d'un ensemble particulièrement important dont on ne connaît d'équivalent pour aucun artiste flamand contemporain. Il permet de cerner les intérêts formels et littéraires, les préoccupations religieuses, les tendances humanistes du peintre liégeois. À ces données déjà nombreuses s'ajoutent les textes et les archives à partir desquels on peut établir sa biographie, définir son cercle d'amis, ses théories et ses modèles favoris. De ces documents naît l'image d'un homme typique de son temps par l'étendue de son savoir et dont la personnalité se révèle originale tant dans le domaine de la peinture que dans celui de l'érudition. Ces qualités influenceront l'école qu'il crée et que fréquentent un grand nombre d'artistes. Par ce biais, la vision innovatrice de Lombard aura un réel impact sur les théories et les conceptions artistiques qui se développent à Liège et dans les Pays-Bas dès le milieu du XVIe siècle.

Vendu.

 

MAGNE (Émile) — La vie quotidienne au temps de Louis XIII d’après des documents inédits. Paris, Hachette, 1958. In-8° (133 x 201 mm.) broché, 253 p., (collection « La Vie Quotidienne »).


Table des matières :
   Regards sur la ville. Vie quotidienne de la rue.
   Vie quotidienne des grands. Le roi et la cour.
   Au jour le jour à l'hôtel de ville. Organisation de la bourgeoisie. Milices bourgeoises.
   Le décor intérieur de la maison.
   Us et coutumes de la vie privée.
   La vie intellectuelle. Tribulations des faméliques, autrement dits gens de lettres.
   La vie mondaine. Les salons.
   Bibliographie.

7 euros (code de commande : 01761).

 

MARCHESANI (Frédéric) et RENARDY (Christine) — Sur les traces de la Wallonie hollandaise. Namur, Institut du Patrimoine Wallon, 2017. In-4° (236 x 307 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 277 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire à l'état de neuf.


En quatrième de couverture :
   Juin 1815, la défaite de Waterloo scelle le sort de la Wallonie. Après avoir été bourguignonne, espagnole, autrichienne et française, elle devient désormais hollandaise. Le régime hollandais, bien que peu connu (rares sont les ouvrages consacrés à cette période), a de tout temps été décrié. Les actions du roi Guillaume Ier ne sont pas toujours bien perçues. Ne venant que très peu dans le sud de son État, il règne en despote éclairé, notion qui était de plus en plus difficile à accepter après les révolutions et vingt ans de régime français. Ces griefs mèneront à la Révolution belge de 1830. Il faut toutefois relativiser et faire le bilan des nombreux aspects positifs apportés par cette période charnière. Guillaume Ier a, en effet, pris des mesures importantes, quoique parfois radicales, pour favoriser l'industrie, le commerce, l'enseignement. À plusieurs reprises, il n'hésite pas à investir personnellement. C'est sous l'occupation hollandaise que la Révolution industrielle démarre : John Cockerill s'installe à Seraing, on crée les cristalleries du Val-Saint-Lambert, de nombreux canaux sont creusés et la Wallonie connaît un fort développement. Les traces matérielles n'avaient pas encore fait l'objet d'un recensement systématique sur l'ensemble du territoire de la Wallonie actuelle. Grâce à des chapitres mettant en exergue les diverses facettes de la période hollandaise en Wallonie : le patrimoine industriel, le patrimoine militaire, l'architecture, le patrimoine rural, l'enseignement, les nombreuses personnalités liées au régime, les traces des anciennes frontières, le patrimoine funéraire, le patrimoine naturel et une série de monuments et sites divers. Grâce à ces nombreuses notices richement illustrées et à deux cartes inédites de la Wallonie sous le régime hollandais, le lecteur partira sur les traces de cette époque qui sont parvenues jusqu'à nous. Cet ouvrage permettra au lecteur de découvrir ou de redécouvrir par l'intermédiaire de ces éléments patrimoniaux l'histoire de nos contrées entre 1815 et 1830, autant de témoignages quelquefois bien discrets, que nous a laissés la période hollandaise.

Vendu.

 

[MONS - MUSÉE DES BEAUX-ARTS]. Réouverture du musée. Hommage à Fernand Léger - Artistes belges d'aujourd'hui. [Mons], [Ville de Mons], 1970. In-4° (183 x 270 mm.) broché, [104] p., nombreuses illustrations en noir et une en couleurs.
   
Catalogue de l'exposition organisée au Musée des Beaux-Arts, à Mons, du 19 septembre au 18 octobre 1970.


Préface de Jean Remiche :
   Au moment où le Musée des Beaux-Arts de Mons, complètement rénové, rouvre ses portes, il était normal qu'on y organisât une importante exposition. La responsabilité de celle-ci a été confié par les autorités montoises au Groupe Hainaut Cinq dont le dynamisme et la qualité ont éveillé sympathie et admiration dans un large public. En fait, le musée va nous proposer trois expositions distinctes ; de la première, consacrée à Trois tendances actuelles de l'art français, il ne sera pas question ici puisqu'elle s'inscrit dans le cadre des activités de l'accord culturel franco-belge et qu'elle fait l'objet d'un catalogue spécial. La sélection des œuvres a été faites part des personnalités françaises compétentes.
   Viendra ensuite un hommage à un grand maître de l'art français du XXme siècle : Fernand Léger. Hommage bien simple et bien modeste, qui n'est pas à la mesure de la place qu'il occupe déjà dans l'histoire des arts plastiques, ni de notre admiration. Mais le coût qu'entraîne de nos jours la mise sur pied d'une importante exposition consacrée à un artiste de la classe de Léger et les difficultés presque, insurmontables de réunir un nombre considérable d'œuvres si l'on ne s'y prend pas des années à l'avance, expliquent pourquoi cet hommage ne présente qu'une vingtaine d'œuvres.
   Les organisateurs ont voulu donner un témoignage de leur admiration à un des maîtres que l'histoire de l'art considère déjà à juste titre, comme un des grands artisans de la révolution qui a marqué les arts plastiques au XXe siècle. Un des créateurs du Cubisme bien que solitaire et marginal à certains égards par rapports à la première « école » cubiste, Fernand Léger n'en est pas moins un de ses représentants majeurs. Pleinement accordé à son temps, il nous révèle par le trait, par l'harmonisation des volumes, vus en deux dimensions, et par les couleurs, les mêmes rythmes et les mêmes, pulsions que celles que nous découvrons dans l'œuvre poétique d'un Apollinaire ou d'un Cendrars ou dans ce nouveau monde, musical que constitue le jazz. Témoin participant d'une époque marquée par l'explosion industrielle et par l'omniprésence de la machine dans la vie de l'homme, Léger a voulu en être le chantre. Mais, par-delà les sensations et les perceptions, il a voulu accéder à l'essence des choses, ce qui permet de considérer son art comme étant, à certains égards, intellectualiste, conceptuel. Art fait de juxtapositions, d'agencement de concepts visualisés mais aussi art d'harmonie dans l'agencement des volumes et des formes. Mais d'une harmonie syncopée.
   Aucun peintre de notre époque ne nous rappelle plus que Fernand Léger que l'artiste est aussi artisan. Imagier d'une civilisation mécaniste et technicienne, Léger, grâce à ses accordailles mystérieuses avec elle en a été un évocateur exemplaire. Et il a su traduire, avec quels bonheurs, la poésie humblement quotidienne des objets très familiers d'une vie parfois douloureusement familière et quotidienne. Faut-il parler de cet art dru et vigoureux de celui qu'on a qualifié de cubiste synthétique lorsqu'on voulait le distinguer en l'opposant aux autres maîtres de ces mouvements dont les œuvres sont surtout analytiques ?
   Mais, avant d'achever ce propos, je voudrais dire un mot du matériau utilisé par Léger : la couleur, une couleur franche, nette, précise, pure, heureuse d'être ce qu'elle est, et qui se refuse aux jeux subtils des mélanges. La couleur qu'utilise Léger, c'est celle que lui propose la vie quotidienne, l'atelier, la rue.
   On a pu dire aussi que, l'art de Léger est un art axé sur le social, un art épique et populaire qui célèbre la vie et la fraternité et la solidarité du peuple au travail dans une civilisation industrielle.
   Y avait-il lieu plus indiqué pour cet hommage que la ville de Mons, où bat le cœur d'un Borinage où le Maître eût reconnu les siens ?
   L'exposition de réouverture du musée présente aussi une participation belge d'une certaine importance. Une sélection faite par un jury, – et cette sélection fut lente et malaisée, – a retenu 25 peintres, 5 graveurs et dessinateurs et 12 sculpteurs. Est-il besoin de dire que ce choix n'a rien d'exhaustif et qu'il na pas d'autre prétention que d'offrir aux visiteurs une vie panoramique rapide, et de ce fait, incomplète et discutable, de l'art belge contemporain. Étant donné qu'il s'agit d'une exposition organisée à Mons, une certaine préférence a été donnée aux artistes francophones. Ce qui explique certaines absences. Mais d'autres absences s'expliquent encore par le fait que le jury avait posé comme préalable de ne retenir qu'un nombre limité d'artistes, compte tenu des cimaises disponibles, mais encore du souci de permettre que chaque peintre, chaque sculpteur, chaque graveur ou dessinateur fût représenté par plusieurs œuvres.
   Mais ceci n'est qu'une première manifestation de la vitalité du nouveau musée. Celui-ci prépare déjà l'accueil d'autres expositions au cours des mois à venir ; il présentera, entre autres, un ensemble de jeunes artistes hennuyers et une rétrospective consacrée à cent années d'arts plastiques à Mons et dans la région.
   Pour terminer, il me reste à formuler le vœu que cette exposition connaisse un grand succès et soit le point de départ, d'une vie que l'on souhaite intense au nouveau musée d'une ville riche d'un grand passé de culture et de civilisation.

10 euros (code de commande : 01773).

 

MORE (Thomas) — L'Utopie. Traduite du latin par Victor Stouvenel. Imagée par René De Pauw. Avant-propos par Jean-Robert Delahaut. [Bruxelles], Éditions Terres Latines, 1944. In-8° (165 x 218 mm.) broché sous couverture à rabats, 171 p., 21 bois gravés (1 couverture, 1 frontispice, 1 vignette de titre, 11 bandeaux de tête de chapitre, 7 culs-de-lampe), exemplaire numéroté sur velin (n° 120). 


Extrait de l'avant-propos :
   C'est dans un climat d'injustice et de haine, près de trois siècles avant 1789, que Thomas Morus rêve d'égalité, de liberté et de justice !
   C'est dans un monde de jouissances effrénées des uns et de misère absolue des autres, c'est contre ce monde que Thomas Morus imagine sa grande république égalitaire où la propriété individuelle est abolie, mais où chaque homme est riche de la richesse collective, où chacun apporte sa pierre à l'édifice commun qui est le bien et la fierté de tous !
   L'Utopie est autant l'œuvre d'un penseur que le traité d'un politique. Sans doute. Mais c'est aussi, mais c'est surtout le rêve magnifique et généreux d'un sage et d'un philosophe qui croit à une Humanité perfectible. L'Utopie, c'est un de ces livres consolants qui forment, au long des siècles, l'évangile de la dignité humaine.
   Le moment est venu, croyons-nous, de relire cet ouvrage révolutionnaire. Car aujourd'hui plus que jamais, il est nécessaire de rechercher le chemin des grandes illusions perdues. Il est indispensable, il est urgent de retrouver la voie lumineuse qui, malgré tant de déceptions, tant de crimes et tant de haines, conduit les hommes vers une vaste république pacifique et fraternelle où le Peuple reprendra la place à laquelle il a droit : la première.
   Thomas Morus, après Platon, après le Christ, a instauré dans son île humanitaire une communauté libre et juste. Ce n'est encore qu'un rêve, un grand rêve. Bien sûr ! Mais l'homme a besoin de rêver.
   Comme il a besoin d'espérer...


 
Frontispice.

Vendu.

 

[PARTI SOCIALISTE BELGE]. 1885-1960 La marche des hommes. Publication éditée à l'occasion du 75e anniversaire du P.S.B. [Bruxelles], Parti Socialiste Belge - Le Peuple, 1960. In-4° (212 x 301 mm.) agrafé, 23 p., très abondantes illustrations. 


   Grâce de nombreuses illustrations et leurs commentaires, cette rare brochure brosse rapidement l'histoire du P.S.B. :
   - 1836-1848. Misère !
   - 1848 Risquons-tout - Marx à Bruxelles.
   - 1848-1872. L'Internationale.
   - 1878-1880. Contraste...
   - 1880-1885. Enchaînés.
   - 1880-1885. Le Peuple.
   - 1886. Le sang coule.
   - 1886-1893. En rangs serrés.
   - 1893-1900. L'adieu à Jean Volders.
   - 1900-1914. Le prix du suffrage universel.
   - 1914-1918. Guerre !
   - 1918-1925. La vague rouge.
   - 1925-1930. La joie et les larmes.
   - 1930-1935. Crise !
   - 1936. Espagne.
   - 1938-1940. Prélude au drame.
   - 1940. Heures tragiques
   - 1940-1945. Clandestinité.
   - 1945-1950. Question royale.
   - 1950-1960. Guerre scolaire.
   - Appel à la manifestation nationale à Bruxelles, le 29 mai 1960.

12 euros (code de commande : 01760).

 

['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 7. Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum, 1988. In-8° (146 x 204 mm.) collé, 60 p., illustrations, imprimé sur papier bleu, un des 299 exemplaires numérotés (n° 105), exemplaire en bon état.


Avant-propos :
   Depuis l'occultation de Luc Étienne, Régent de Contrepet et d’Astropoétique, Chef de Travaux Pratiques de Versification Holorime, Palindromade et Bouts Rimés, le flambeau de la poésie a été repris par une promotion d'élèves talentueux. La poésie en question n'est pas, bien entendu, la « Poésie poétique » contre laquelle Julien Torma mettait en garde, mais la « poésie » au sens où nous l'entendons au Cymbalum : palindromique, holorimante, mirlitonesque, poésie où les fables-express filent à toute allure sur les rails du calembour.
   Le florilège ci-après tire ses sources des productions de 1’E.DE.N. (École DE Nulpart), animée par Pierre Ziegelmeyer, de la série des Grands textes brefs de Jean-Louis Bailly et des travaux de Jacques Antel, à qui l'on doit notamment Le Tout de mon cru (J.J. Pauvert, 1975) et Mots croisés palindromiques (J.J. Pauvert, 1978).
   Nous y ajoutons un hommage à Georges Perec, par Pis Parol. Les lecteurs des Subsidia se souviennent de son hommage à Raymond Roussel publié dans le n° 16.
   Sa Magnificence le Docteur Irénée-Louis Sandomir a rappelé que « le mot de Poésie désigne une « naïveté » au sens propre ». Aussi a-t-on adjoint à l'ensemble quelques exercices potachiques, œuvres de jeunesse du regretté Régent Vasco Tartuca.

12 euros (code de commande : 01789).

 

PIÉRARD (Christiane) — Mons et les foires de Flandre, singulièrement celle de Messines. Comines, Société d'Histoire de Comines-Warneton et de la Région, 1977. In-8° (163 x 240 mm.) agrafé, [32] p., envoi de l'auteur.
   Extrait des Mémoires de la Société d'Histoire de Comines-Warneton et de la Région, tome VII - Fascicule 2, pp. 329-360.


Extrait :
   Les relations entre Mons, capitale du Hainaut et les foires de Flandre ont été constantes au cours du Moyen Âge, à partir de 1308 avec certitude, mais vraisemblablement dès la fin du XIIIe siècle, sinon plus tôt, durant le règne des souverains communs aux deux comtés (le règne de Marguerite de Constantinople se termine en 1280).
   Dès 1308 et chaque année, des messagers flamands apportèrent aux échevins montois des invitations à participer aux foires, tandis que des envoyés partis de Mons, distribuaient aux villes de Flandre, de Brabant, de Namur, de Hollande et d'ailleurs, des sauf-conduits garantissant aux marchands la franchise huit jours avant et huit jours après la foire de novembre qui durait de la Toussaint à la Saint-Martin (1er au 11 novembre). Ces messagers étaient soit des fonctionnaires communaux soit des agents temporaires des échevins ; ils voyageaient à cheval sur des bêtes appartenant à la ville (XIIIe siècle) ou louées à des particuliers éleveurs et loueurs ou encore, sur leur propre monture (XIVe siècle) ; le droit de location était à charge de la ville.

Vendu.

 

PINTILIÉ (Lucian) — Bric-à-brac. Du cauchemar réel au réalisme magique. Traduit du roumain et annoté par Marie-France Ionesco. Montpellier, L'Entretemps Éditions, 2009. In-8° (152 x 210 mm.) broché sous couverture à rabats, 473 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « Théâtre et Cinéma »), exemplaire en parfait état.


À propos de l'auteur :
   Ce livre rassemble des textes de Lucian Pintilié (1933-2018), considéré comme le plus grand réalisateur roumain, metteur en scène également célèbre. Principale figure de la naissance tardive du cinéma roumain à partir des années soixante-dix (La Reconstitution, Le Chêne, Un Été inoubliable, Terminus paradis), Lucian Pintilié, censuré dans son pays puis exilé en France, est aussi un grand metteur en scène de théâtre et d'opéra, dont les mises en scène ont été présentées dans les plus grandes salles parisiennes.
   Il livre ici un témoignage éclairant sur son art et développe une réflexion sur la société, la condition humaine et ses représentations, du vrai cauchemar au réalisme magique. Son oeuvre interroge avec lucidité le sens et le non-sens de l'Histoire, notamment son propre passé, vécu sous une dictature aberrante.

12 euros (code de commande : 01785).

 

POUPEYE (Camille) — Le théâtre chinois. Préface de Georges Sion. Bruxelles, Éditions Labor, 1984. In-8° (149 x 215 mm.) collé, 239 p., illustrations, (collection « Archives du Futur », exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   Grand voyageur, inlassable curieux, étonnant érudit, le criti­que dramatique Camille Poupeye (1874-1963) joua un rôle de premier plan dans le monde du théâtre belge d'entre les deux guerres. Auteur d'études sur les meilleurs dramaturges de son époque (Les Dramaturges exotiques, 1924) et sur La Mise en scène théâtrale d'aujourd'hui (1927), il s'intéressa également au théâtre des autres continents et particulièrement au théâtre oriental (Les Théâtres d'Asie, 1937 et Danses dramatiques et théâtres exotiques, 1941).
   Recherché tant par les sinologues que par les spécialistes des arts du spectacle, Le Théâtre chinois (1933) retrace, d'une façon remarquablement documentée, l'histoire et les traits particuliers de cette grande tradition théâtrale, si différente des codes et des habitudes qui régissent les scènes d'Occident.

Vendu.

 

[PROSTITUTION]. Des étuves aux eros centers. Prostitution et traite des femmes du Moyen Âge à nos jours. Bruxelles, Archives Générales du Royaume, 1995. In-4° (210 x 296 mm.) broché, 118 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « Service Éducatif - Dossiers », Première série, n° 15), exemplaire en bon état auquel on joint : le Catalogue accompagnant l'exposition du même nom. Bruxelles, Archives Générales du Royaume, 1995. In-4° (205 x 292 mm.) collé, 76 p., (collection « Service Éducatif - Catalogue », n° 136).
  Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée aux Archives Générales du Royaume, à Bruxelles, du 24 octobre 1995 au 20 janvier 1996.


 
 

Table des matières :
   - Avis au lecteur.
   - Les femmes oisives du Moyen Âge, par Raymond Van Uytven.
   - Prostitution et traite des femmes aux Temps modernes, par Jos Monballyu et Nanouche Heeren.
   - Tolérance et répression. Fascination et répulsion. Regards croisés sur la prostitution en Belgique (XVe-XXe siècles), par Marie-Sylvie Dupont-Bouchat.
   - La traite des femmes : « Afin de satisfaire les passions d'autrui », par Chris De Stoop.
   - Les résultats de la commission d'enquête parlementaire en matière de traite des êtres humains, par Johan Vande Lanotte.

Vendu.

 

[PROUST (Marcel)]. PRUVOST (Jean) — Marcel Proust « psychologue original » dans les dictionnaires (1920-1960). Préface de Thierry Laget. Paris, Honoré Champion, 2022. In-8° (130 x 201 mm.) collé, 198 p., (collection « Champion - Essais », n° 59), exemplaire dédicacé par l'auteur, en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   Marcel Proust « psychologue original »... Voilà qui surprend ! Il s'agit pourtant du commentaire unique attribué de 1925 à 1951 à l'« auteur d'À la recherche du temps perdu » dans un dictionnaire de grand renom. En vérité, les lexicographes des dictionnaires, petits ou grands, furent d'abord dans l'embarras pour définir le génie de l'écrivain avant d'offrir une image toujours plus riche et originale de l'homme et de son œuvre. Suivre méthodiquement l'évolution de ces articles, découvrir sous l'anonymat qu'ils sont parfois rédigés par un académicien, repérer chronologiquement les indices de la notoriété sans cesse croissante de Marcel Proust – photographies, tableaux, commentaires inattendus à propos de la madeleine, de Combray, de l'adjectif proustien, etc. –, tel est l'objectif de cet essai, à la fois source documentaire et voyage inédit au cœur de l'univers proustien. Qu'il soit préfacé par un éminent proustien, Thierry Laget, apportant également son éclairage à propos de Proust et des dictionnaires, constitue un privilège supplémentaire particulièrement appréciable.

Vendu.

 

[RANCE]. Publications de la Société d'Histoire Régionale des Cantons de Beaumont-Chimay à Sivry-Rance - 1986-1990. Tome XII. Sivry-Rance, Secrétariat de la Société, 1990. In-8° (153 x 219 mm.) broché, IX, 229 p., illustrations, tableaux, une carte à déplier.


Table des matières :
   - Les incendies de Beaumont et leurs conséquences, par C. Dumont.
   - Mémoire concernant l'entretien des chaussées empierrées particulièrement dans la région de Beaumont-Chimay, par A. Bernard.
   - L'agenda de l'abbé Harmignie, curé de Salles du 10 mai au 6 juillet 1940.
   - La seigneurie et le village d'Imbrechies, par L. Lybaert.
   - Le besogné de Solre-Saint-Géry, par C. Dumont.
   - La collégiale de Chimay, par H. Dessart.
   - La division de la Fagne de Chimay au XIXe siècle, par P. Ducarme.

Vendu.

 

[REGNART (Victor)]. Hommage à Victor Regnart, peintre graveur 1886-1964. Élouges, [Administration Communale d'Élouges], 1965. In-4° (213 x 270 mm.) agrafé et collé, [34 p.], un portrait de l'artiste et deux illustrations hors texte, 2 planches, 7 planches libres, le tout sous pochette originale en plastique transparent, un des 475 exemplaires numérotés (n° 464), en bon état et peu courant.


   Il n'existe malheureusement aucune monographie sur cet artiste qui a peint le Borinage, Dour et Élouges son village natal. Il est pourtant le pur produit de l'École de peinture de Mons, ayant été elève de l'Académie des Beaux-Arts de Mons avant de devenir son directeur et professeur pendant 25 ans.
   Ce recueil rassemble un texte d'introduction d'Arsène Detry, des souvenirs par André Cappeliez, l'éloge funèbre de Georges Mulpas bourgmestre d'Élouges, des extraits des textes de l'artiste, des extraits d'hommages, des extraits de presse, etc.


 

Vendu.

 

RESTIF DE LA BRETONNE (Nicolas Edme Restif, dit) — Mes amours à vingt ans. Illustrations de Jacques Tournebroche (pseudonyme de Sylvain Sauvage). Tomes I et II (complet). Paris, Éditions du Moustié, 1947. Deux volumes in-8° (155 x 236 mm.) en ff. sous chemises et étui d'éditeur (dos passés, étui un peu frotté), 129 et 109 p., 24 gravures en couleurs, un des quelques exemplaires d'artiste sur vélin de Lana signé de ses initiales.
   Ce volume est constitué d'extrait choisis du texte publié sous le titre Monsieur Nicolas : ou, Le cœur humain dévoilé.


 

Bibliographie :
   - Restif de la Bretonne (Nicolas Edme, dit), Monsieur Nicolas : ou, Le cœur humain dévoilé (enfance et jeunesse), édition de John Grand-Carteret (Paris, Michaud, 1910).


 

Les deux volumes : 70 euros (code de commande : 01762).

 

ROUSSEAU (Pierre) — Les lieux, les monuments, les édifices, des femmes et des hommes qui sont et font Quaregnon-Wasmuël. [Quaregnon], Pierre Rousseau, 2019. In-8° (149 x 210 mm.) collé, 350 p., illustrations, exemplaire en parfait état. 


Article du journal L'Avenir :
   Pierre Rousseau nous gratifie d'un nouveau « dictionnaire » dont il a le secret. Après des Anecdotes du Hainaut, un dico GP Cerami, voici venir un nouvel ouvrage sur Quaregnon-Wasmuël. Passionnant, truculent, inspirant.
   Quaregnon a une plume. Pierre Rousseau. L'homme ne recule devant aucun sacrifice pour satisfaire son besoin de parler, de dire les choses, leur histoire, leurs histoires. Il nous gratifie ici d'un dictionnaire dont il a secret. La découverte des lieux, monuments, édifices, des femmes et des hommes qui sont et qui font Quaregnon-Wasmuël. Le livre est donc historique. « Nous avons grandi dans un monde qui disparaît », explique Pierre Rousseau, « Charbonnages, usines, petites boutiques du coin des rues. Pourtant, là où je suis né, je garde l'impression de croquer un bonbon acidulé, qui se prolonge avec de croustillants parfums que j'aime savourer, rien qu'à prononcer un nom, Quaregnon. » L'auteur, par ailleurs très connaisseur des choses du vélo pour avoir, entre autres, été secrétaire du GP Cerami « de Wasmuël », est parti à la rechercher des lieux et des gens, de leurs vérités. Il commence sa nomenclature avec Marcel Ansar, brasseur « dont l'exploitation ne survécut pas aux inondations du Rivage. » Il la termine en images, la Clinique Dupuis, la rue de Monsville d'hier, la plateforme masculine du Sud en 1956. Entre les deux, des dizaines d'hommes, de femmes, de lieux, sous une plume avisée, comique. Les Quaregnonnais peuvent s'attendre à apprendre bien des choses.
Bibliographie :
   - Journal L'Avenir, 9 mars 2020.

Vendu.

 

ROUSSIN (André) — Lorsque l’enfant paraît. Monaco, Éditions du Rocher, 1952. In-8° (120 x 188 mm.) broché, 127 p., illustration de couverture par Claude Verrier, queue renforcée avec de l'adhésif.
   
Cette pièce dont le sujet est plus d'actualité que jamais, fut créée au Théâtre Royal du Parc, à Bruxelles, le 26 septembre 1951.


Compte rendu d'Alfred Sauvy :
   On ne peut rire que du triste. Si donc la naissance doit prêter non à la joie, mais au rire, il faut qu'elle soit présentée comme une catastrophe. C'est ce qu'avec sa logique dramatique implacable, Roussin a compris et réalisé, en remplaçant le « ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants » terminal par un « ils attendaient beaucoup d'enfants et en étaient fort malheureux » initial. Les grossesses diverses qui troublent soudain le cours paisible et majestueux d'une famille de grands bourgeois créent une source de comique qui est largement mise à profit. Faut-il reprocher à Roussin sa complaisance envers le public et son habitude d'appuyer les effets à son intention ? Non, sans doute, puisque telle est sa fonction sociale. Le conflit de conscience et d'inconscience que pose, dans l'esprit du ministre de la Famille, son cas personnel en opposition avec son attitude officielle eût pu prendre une grande tournure en d'autres circonstances, mais ces échappées nous sont finement suggérées. Quoi qu'il en soit, le meilleur de la pièce réside encore dans l'union des générations extrêmes (aïeul et petits-enfants) sur le dos de la génération intermédiaire.
   Seuls avortent, en définitive, les menaces et les projets scabreux. Morale, satisfaction des personnages et politique démographique trouvent leur compte à un dénouement en faveur de la création qui ne pouvait être autre chez un auteur d'une telle fécondité et d'une telle diffusion. Une pièce dont le sujet n'aurait pu être seulement conçu il y a quinze ans et qui est, elle aussi, le fruit dune évolution créatrice.
Bibliographie :
   - Sauvy (Alfred), « André Roussin. Lorsque l'enfant paraît... Comédie en trois actes. Paris, Editions du Rocher, 1952 », dans Population, 7e année, n° 2, 1952, pp. 364-365.

10 euros (code de commande : 01783).

 

TILLIER (Claude) — De l'Espagne. Introduction de Marius Gerin. Paris, Les Cahiers de Paris, 1925. In-8° (120 x 188 mm.) broché sous couverture rempliée, 88 p., (collection « Cahier », première série, n° 5), exemplaire numéroté sur vélin d'Alfa des papeteries Lafuma (n° 1046).


Préface :
   Le bienveillant accueil fait par la presse nivernaise à notre première série d'Études sur Claude Tillier nous a valu la révélation d'un manuscrit inédit où Tillier, sous forme de souvenirs personnels, raconte un curieux épisode de la guerre d'Espagne en 1823. Qu'on nous permette de rappeler ce que nous disions à ce sujet :
   « Il (Tillier) avait même rédigé un commencement de journal de l'expédition, aujourd'hui perdu. Cette perte est d'autant plus regrettable que la guerre d'Espagne, si impopulaire en France, entreprise contre les libéraux pour rétablir Ferdinand VII dans l'exercice du pouvoir absolu, devait donner à Tillier l'occasion de manifester son libéralisme. »
   Cette supposition est aujourd'hui vérifiée, grâce à la générosité d'un de nos compatriotes.
   M. C. Febvre, ancien notaire à Tannay, a découvert, dans une liasse de papiers concernant Tillier, le manuscrit que l'on croyait perdu, et il nous l'a gracieusement offert. Nous lui en exprimons ici nos bien vifs remerciements.
   Aucun doute ne saurait exister sur l'authenticité de cette œuvre inédite, qui porte la signature de Tillier.
   L'écriture, quoique plus rapide et plus négligée, est semblable à celle du manuscrit des Lettres au Système, conservé à la bibliothèque municipale de Nevers.
   Le manuscrit a pour titre : De l'Espagne. Il forme un cahier de 34 pages, d'une écriture assez fine et serrée (format 0,192 x 0,135) sur fort papier à la main. Les ratures sont peu nombreuses ; en revanche, des paragraphes entiers sont biffés et refaits.
   Malgré l'aspect régulier de l'ensemble, la lecture du détail est assez malaisée, en raison du peu d'intervalle laissé entre les mots et entre les lignes. On pourrait croire que Félix Pyat, qui put jadis consulter ce soi-disant journal, quand il écrivit sa préface pour les œuvres de Tillier en quatre volumes, fut rebuté par les difficultés de la lecture. Il s'est contenté de dire : « Il (Tillier) fait la campagne de 1823 comme sous-officier dans le train d'artillerie et il a laissé un commencement de journal manuscrit de cette expédition. » (Préface de l'Éditeur, p. XII.)
   Nous ignorons la date du manuscrit. Cependant le paraphe de la signature de Tillier est le même que celui de la signature qu'il a apposée sur son acte de mariage, le 29 juillet 1828. Ces souvenirs ont sans doute été écrits entre 1828 et 1830. En dépit de certaines négligences d'expression, ils font pressentir le romancier.
   Nous pouvons maintenant dire avec certitude qu'« en somme, cette vie à l'armée, ce voyage en Espagne et dans le sud de la France, en l'obligeant à sortir de sa province, développèrent chez Tillier l'esprit d'observation, le sentiment poétique et contribuèrent à colorer son style. »


 

13 euros (code de commande : 01776).

 

TOURNELLE (Henri, pseudonyme de Jules-Henri Lefèvre) — Huit Borégnes dins ée chateau. Comédie musicale en quatre actes. Musique de l'auteur. Jemappes, Éditions Tournelle, [ca 1954]. In-8° (137 x 210 mm.) agrafé, 91 p., exemplaire en bon état.


Avant-propos :
   
La pièce « Huit borégnes dins ée chateau » date de 1939.
   En mai 1940, la guerre a brusquement interrompu l’édition en cours, et c’est par des moyens de fortune que les cercles dramatiques wallons ont pu être alimentés en brochures entre 1945 et 1953.
   Chaque année, je croyais assister à l'effacement de cette œuvre d'avant-guerre, inadaptable, à mon sens, à d'autres dialectes. Cependant, la pièce, essentiellement boraine par l'évocation des jeux populaires du terroir et par ses expressions propres aux charbonniers de chez nous, apparaissait dans des régions toujours plus éloignées, sous des titres imprévus : « Huit scaussinous... Huit jumetwès... Huit namurwés... » Voilà pourquoi la première édition de « Huit borégnes dins ée chateau » sort de presse quinze ans après la première mise en page.
   Je rends hommage aux adaptateurs et acteurs étrangers qui ont réussi à surmonter les difficultés d’une transposition difficile.
   Je rends justice aux créateurs borains et à tous les acteurs de classe qui ont, depuis 1939, assuré un permanent succès à « Huit borégnes dins ée chateau ».

Vendu.

 

[UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES]. 25 novembre 1941. L'Université Libre de Bruxelles ferme ses portes. Édité par Andrée Despy-Meyer, Alain Dierkens et Frank Scheelings. Bruxelles, Archives de l'U.L.B., 1991. In-8° (157 x 240 mm.) broché, 221 p., illustrations, exemplaire en parfait état bien complet du feuillet volant d'erratum.
   Ouvrage édité à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à l'Université Libre de Bruxelles, du 23 novembre au 11 décembre 1991.


En quatrième de couverture :
   Novembre 1991 : cinquante ans après, l'U.L.B. et la V.U.B. se souviennent. Dès octobre 1940, l'Université était placée sous commissariat allemand : elle comptait à ce moment près de trois mille professeurs et étudiants. Que devinrent-ils quand la Maison décida, le 25 novembre 1941, de fermer ses portes pour protester contre les mesures imposées par l'occupant ? Pour les étudiants, des choix à faire : suivre des cours clandestins avant de se présenter au Jury Central, se diriger vers d'autres Universités du pays, arrêter leurs études définitivement ou provisoirement jusqu'à la réouverture de l'U.L.B., participer ou non à des mouvements de résistance. Pour les enseignants aussi, des engagements à prendre : envers les étudiants, envers l'institution, envers le pays. Tous ces événements eurent une influence déterminante sur le déroulement de leur vie.
   Si les professeurs ont presque tous disparu, quelques assistants d'alors sont encore là pour nous livrer leurs souvenirs et surtout beaucoup d'étudiants qui ont répondu à notre appel. C'est à travers leurs témoignages et de nombreux documents d'archives que nous avons tenté de retracer ces années d'exception où l'histoire de la seconde guerre mondiale et l'histoire des Universités se trouvèrent confondues.

Vendu.

 

VEUX-ROCCA (Dominique) — Costumes niçois. Des vêtements populaires du XIXe aux costumes folkloriques du XXIe siècle. Préface de Luc Thevenon. Nice, Serre, 2007. In-4° (247 x 319 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 279 p., nombreuses illustrations en couleurs, (collection « Encyclopædia Niciensis », volume VI).


Sur la jaquette :
   Aucun ouvrage spécialisé n'a jusqu'alors vraiment traité des costumes du Comté de Nice. Par contre, de nombreux articles en font état depuis le milieu du XIXe siècle. Sources indubitables de renseignements, ils adoptent parfois un ton un peu autoritaire qui laisse penser que leur auteur pense détenir « la » vérité en la matière.
   L'esprit de ce livre se veut résolument différent. Il s'agit d'une véritable quête, presque une enquête, longue et parfois malaisée, qui peu à peu conduit à comprendre les raisons d'une évolution relativement rapide des costumes au XIXe et au début du XXe. S'interdire d'énoncer péremptoirement une « énième » affirmation sur ce que serait « le » costume niçois, n'empêche pas d'exprimer un point de vue, mais cela devrait permettre au lecteur de forger lui-même son opinion.
   Les costumes folkloriques qui, des Cougourdons aux Mais et à la San Bartoumieu, enchantent aujourd'hui Niçois et touristes lors des fêtes traditionnelles, sont-ils les héritiers des costumes régionaux qui, eux-mêmes, descendraient des vêtements du « petit peuple » laborieux du XIXe siècle ? Et si oui, en quoi le sont-ils ?
   Comment, partis des modestes habits populaires, en sommes-nous arrivés aux costumes chatoyants et variés du Comté de Nice ?
   Cette recherche, parfois surprenante, nous fait voyager dans le temps et sur les traces de « ces petites gens qui ne sont pas rien » comme disait Louis Nucéra.

15 euros (code de commande : 01775).

 

VON BERGER (Frank) — Les plus belles piscines écologiques. Exemples de réalisation - technique - entretien. Paris, Éditions Eugen Ulmer, 2007. In-4° (253 x 280 mm.) broché sous couverture à rabats, 159 p., très nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   Plonger dans une eau pure, saine, sans produits chimiques ni odeurs de chlore tout en profitant d’un superbe décor aquatique est à la portée de tous grâce aux « piscines écologiques ». Nos voisins autrichiens, suisses et allemands, qui sont à l’origine de ces techniques, disposent maintenant d’un recul de plus de 20 ans en la matière. Ce livre nous présente le fruit de leur expérience et leurs réalisations les plus exemplaires.
   Vous trouverez dans ce livre :
      - Des dizaines d’idées pour intégrer une piscine écologique dans votre jardin, quelle que soit sa taille, sa forme ou sa situation ;
      - Des conseils sur les techniques à adopter pour garder l’eau propre et claire en toutes circonstances ;
      - Les plantes aquatiques les plus décoratives et les plus efficaces pour filtrer l’eau.
   À lire absolument avant de commencer à creuser !

10 euros (code de commande : 01777).

 

[WALLONIE]. Enquêtes du Musée de la Vie Wallonne. Tome VIII - 34e-35e années - N° 85-92. Janv. 1957-Déc. 1958. Description des salles provisoires du Musée. Liège, Musée Wallon, 1958. In-8° (149 x 223 mm.) broché, 264 p., illustrations, exemplaire en bel état.


Plan général du catalogue :
   lre partie : le milieu. 1. Le pays. - 2. Les sites. - 3. Les monuments.
   2e partie : la vie matérielle. 4. L'habitation. - 5. Le mobilier. - 6. Le feu. - 7. La cuisine et la table. - 8. Les aliments. - 9. Le tabac. - 10. Vêtements et parures. - 11. Transports et voyages.
   3e partie : la vie familiale. 12. L'enfance. - 13. Amour et mariage. - 14. La mort. - 15. La famille.
   4e partie : le travail. 16. Travaux domestiques. - 17. Petits métiers. - 18. Petites industries locales. - 19. Professions et métiers. - 20. Travaux agricoles. - 21. Travaux forestiers, travaux de la Fagne. - 22. Mine, houillère, carrière. - 23. La vie ouvrière. - 24. Le commerce.
   5e partie : le plaisir. 25. Les fêtes. - 26. Jeux, sports, délassements. - 27. Villes d'eaux, villégiatures, guinguettes. - 28. Humour.
   6e partie : la vie sociale. 29. Armée. - 30. Armes privées. - 31. Criminalité, droit pénal. - 32. Droit privé. - 33. Droit public. - 34. Administration. - 35. Poids, mesures, monnaies. - 36. Associations. - 37. Rapports sociaux.
   7e partie : la vie politique. 38. Politique générale. - 39. Mouvement wallon.
   8e partie : la vie intellectuelle. 40. Religion. - 41. Magie. - 42. Folklore proprement dit (science populaire). - 43. Science. - 44. Langue.
   9e partie : la vie artistique. 45. Littérature populaire. - 46. Littérature. - 47. Marionnettes. - 48. Théâtres et spectacles. - 49. Art populaire. - 50. Art et art appliqué. - 51. Musique populaire. - 52. Musique.
   10e partie : l'histoire. 53. Histoire légendaire. - 54. Histoire générale. - 55. La guerre de 1914-1918. - 56. L'après-guerre. - 55bis. La guerre de 1940-1945. - 56bis. L'après-guerre. - 57. Biographie. - 58. Journaux et périodiques. - 59. Monographies (histoire, archéologie, géographie). - 60. Emblèmes. - 61. Petite histoire. - 62. Histoire pittoresque.
   11e partie : le Musée. Les classes 63 à 75 concernent l'organisation intérieure du Musée : bibliothèque, renseignements, enquêtes, musées étrangers. Ethnographie et folklore comparés, iconographie, etc.

Vendu.

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 19 novembre 2024

 

 
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