MISE À JOUR DU 19 NOVEMBRE 2024
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[AVEDON (Richard)]. Avedon. Photographies 1947-1977. Mise en pages Elizabeth Paul. Introduction par Rosamond Bernier. Préface par Richard Harold Brodkey. [Paris], Denoël-Filipacchi, [1978]. In-4° (274 x 364 mm.) sous cartonnage et Rhodoïd imprimé (un peu défraîchi) d'éditeur, [232] p., 162 reproductions photographiques, exemplaire en bel état.
Introduction :
Mode
et théâtre font un. La mode a ses auteurs, ses metteurs
en scène, ses acteurs et ses actrices ; elle peut
atteindre un public sans bornes. La mode est un art, mais aussi
une grande affaire ; c'est un commerce, aux complexités
multiples, aux ramifications nombreuses, mais, à son apogée,
elle touche à la poésie.
La mode a ses variables – de grands
noms qui vont et viennent – et ses constantes. L'activité
de Richard Avedon depuis plus de trente ans est une de ces constantes...
Avedon est de toute évidence un des plus brillantes photographes
de tous les temps. Mais c'est aussi un historien, un philosophe,
un moraliste, un poète et un homme d'esprit.
Aussi curieux que cela paraisse, c'est au cours
de son service dans la marine marchande, pendant la Seconde Guerre
mondiale, qu'il apprit cette technique de la photographie qui,
plus tard, devait lui être si utile dans le monde de la
mode.
Il y entama ses travaux dès la fin de
la guerre, à un moment où la situation de la mode
en France était parfaitement inconnue aux États-Unis,
et pour de bonnes raisons : il n'y avait rien à montrer
ni à vendre. Mais la couture française, se refusant
à mourir, envoya à New York un groupe de petites
poupées, habillées comme des femmes, des vraies,
le seraient dès la réouverture des maisons de couture.
Cette exposition intitulée « Le Théâtre
de la Mode » fut escortée, entre autres, par
Christian Bérard, le plus brillant décorateur de
théâtre de l'époque.
L'exposition fit grand bruit et, les maisons
de couture françaises ayant recommencé à
fonctionner en 1946-1947, les revues américaines se rendirent
à la nécessité d'y envoyer leurs équipes,
entre autres Richard Avedon, qui faisait ses débuts à
Paris pour la revue Harper's Bazaar. Ce fut le moment décisif
dans son évolution professionnelle. Avedon ne connaissait
de Paris que ce qu'il en avait vu dans les films des années
1930. Il fut ébloui, non seulement par la ville même,
mais aussi par le monde de la haute couture, avec son mélange
d'élégance et de perfection technique.
Avedon était à Paris le jour ou
un homme timide, au visage rond, du nom de Christian Dior, dévoila
sa première collection devant un public de femmes dont
les jupes atteignaient à peine les genoux. Ses mannequins,
naviguant parmi les salons débordés comme des frégates
par temps vif, pirouettaient ici et là ; leurs jupes
longues et amples, qui tournoyaient en murmurant, fouettaient
leurs jambes et faisaient envoler les cendriers. C'était
le New Look, la preuve que Paris menait encore la danse,
que le monde entier suivrait toujours ; bref, un spectacle
qui faisait pleurer les spectateurs, atteints d'une émotion
indicible. C'était aussi la vente de kilomètres
de tissus français, et des années de salaire pour
les petites mains qui allaient fabriquer tant de torsades, de
fleurs, de ceintures, de boutons et de broderies. Les artisans
spécialisés de la haute couture se trouvaient revêtus
de leurs fonctions.
Avedon, photographe de mode, connut ses premiers
grands succès dans cette atmosphère de tension électrique
et d'émotion délirante qui accompagnait la renaissance
de Paris. Le New Look incarnait l'intelligence, l'esprit
et l'artisanat français. Il annonçait toute une
vie d'activité créatrice pour quelques hommes de
génie et de nombreux hommes et femmes de talent ;
et quelle exaltation pour la dignité, la fierté
d'une France récemment sortie de l'humiliation.
À cette époque-là, on prenait
encore le reportage des collections au sérieux. Le mannequin
destiné à porter les nouveaux modèles était
choisi longtemps d'avance à New York et entouré
de soins préparatoires comme une vestale destinée
à un rite magique. Avedon se rendait à Paris bien
avant la date fatidique, pour choisir et arranger ses décors.
L'équipe tout entière de la revue se sentait obligée
de passer trois semaines à Paris pour enregistrer les collections.
Rien n'était laissé au hasard ; ce qui semblait
spontané ou accidentel ne l'était jamais. À
l'opposé de l'instantané journalistique, les reporters
de mode préparaient soigneusement chaque scène à
l'avance : la concierge devant sa porte, la vie de la rue
(encore inchangée alors), les rencontres inattendues, même
le nuage de pigeons aux ailes déployées.
Avedon vivait et travaillait dans le monde fermé
de la couture et des robes qu'il devait photographier. Il passait
toutes ses journées dans les décors choisis, toutes
ses nuits dans le petit studio de la rue Jean-Goujon. Pour lui,
Paris, c'était sa petite équipe : le mannequin,
son assistant, un électricien et le vieux livreur à
bicyclette qui lui apportait les grands cartons des couturiers.
Il restait loin du monde qu'illustraient les photos de Harper's
Bazaar et, plus tard, de Vogue.
Avedon, solitaire par choix et par besoin, n'essaya
pas, à l'âge de vingt-quatre ans, de conquérir
Paris. Mais alors même qu'il prenait ses photos au Palais-Royal,
il savait que, derrière une des fenêtres du second
étage, Colette écrivait à la lumière
de son fanal bleu et que Jean Cocteau, qui habitait aussi le Palais-Royal,
pouvait en sortir à tout moment, sa crinière aux
savantes ondulations agitée par la brise, pour aller déjeuner
chez Véfour.
Paris, dans les années qui suivirent
la Libération, était une ville pleine d'amertume
et de récriminations. Le froid était intense, le
courant électrique incertain, et les téléphones
cacochymes semblaient animés d'une étrange vie autonome.
Et pourtant, la vie renaissait, encouragée par le plus
créateur des programmes économiques : le plan
Marshall.
Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault entamaient
un nouveau répertoire au Théâtre Marigny,
sous les marronniers nus, qui enchantait le public parisien. Quelques
années plus tard, les Barrault offriraient l'hospitalité
de leur petite salle d'en haut à Pierre Boulez. Assis sur
des chaises particulièrement inconfortables, les Parisiens
y entendraient Schoenberg, Berg, Webern et, pour la première
fois, les compositions de Boulez lui-même. Jean-Paul Sartre
et Simone de Beauvoir écrivaient et recevaient leur cour.
Albert Camus et André Gide revenaient d'Afrique du Nord,
l'austère et splendide Nadia Boulanger répandait
encore le flot de ses enthousiasmes, de ses intuitions et de son
savoir pour le plus grand profit d'une nouvelle génération
de musiciens dans son appartement glacé de la rue Ballu.
La tradition des divertissements populaires
mais intelligents persistait. Pendant qu'avenue Georges-V Balenciaga
créait de superbes robes noires, aussi raides de broderies
que des icônes, de l'autre côté de la Seine,
rive gauche, Juliette Gréco, habillée d'un chandail
et d'un pantalon noir usé, chantait des chansons désabusées
que Sartre et Queneau avait écrites pour elle. Et, bien
sûr, Piaf, le petit moineau du chagrin, habillée
de son informe robe noire, fendait le cœur de son public
en chantant La Vie en rose.
Ces pages de l'époque parisienne sont
le témoin de son évolution. Dès le début,
Avedon ne ressemblait en rien aux photographes célèbres
qui l'avaient précédé : le baron de
Meyer, Steichen, Man Ray, Hoyningen-Huene, Beaton, Horst. Il avait
pris le parti de regarder le monde de l'élégance
professionnelle sans jamais y participer. À ce monde, il
apportait son esprit, une vitalité que ne cachait pas tout
à fait son angoisse sous-jacente et un talent qui savait
distiller le frivole pour en tirer le dramatique. Il faisait tout
à sa façon et se refusait aux éclairages
à contrastes illuminant coiffure et profil, au tremblement
ectoplasmique de décors flatteurs, aux poses statiques
agrémentées d'une colonne grecque. Les mannequins
d'Avedon sont rarement immobiles ; ils courent, sautent,
marchent à pas de géants.
Les robes elles-mêmes acquièrent
une brève et nerveuse énergie ; les panneaux
volent, les poufs font saillie, les manteaux s'avancent et s'enroulent.
Les chaussures se font monuments. On remarque un sens extrême
de la matière ; Avedon voit aussi bien la fumée
de cigarette filtrant le soleil sur une joue que l'épanouissement
champignonnesque d'un chapeau de daim ou le lustre de la fourrure
supposant à la laine rugueuse.
Les photos nous parlent de son histoire d'amour
avec Paris : le regard en coin s'attarde sur les pavés
inégaux, sur la surface usée d'un mur, sur la courbe
d'une chaise de café, sur les lumières aqueuses
d'un pont, sur la bouteille d'eau de Seltz posée sur une
table de bistro, sur l'enseigne aux lettres démodées
qui orne la vitrine d'un magasin ou sur les arabesques Art nouveau
qui surmontent une porte cochère.
Les photos de mode montrent déjà
un sens de l'art du portrait qui va en s'accroissant pour atteindre
son apogée dans les années 1960. On voit des journalistes
de mode français se presser autour d'un mannequin en robe
du soir, ou l'état-major de Dior entourer une de ses créations.
Avedon sait juxtaposer des gens de tous les jours à l'insolite
perfection des beautés de métier.
Il y a des moments de qualité cinématographique
– des épisodes d'une histoire jamais écrite,
à l'action encore indéfinie. Il s'est passé,
il va se passer quelque chose ; nous ne savons jamais quand
ni quoi. Des mini-drames ironiques sont un commentaire indirect
sur le monde qu'ils nous offrent. On voit, dans une image, une
jeune femme assise dans un wagon de chemin de fer (l'Anna Karénine
d'Avedon ?). Elle serre son petit chien contre elle et son
frêle visage est tout mouillé de larmes. Cette photo
fut refusée par la revue : « Personne ne
pleure sous un chapeau de chez Dior. » (La plupart
de ces photos avaient été prises dans le cadre de
travaux pour Harper's Bazaar et Vogue, mais parmi
celles que l'on verra plus bas, quelques-unes – les
préférées d'Avedon – sont restées
inédites.
La fin de la première partie de ce livre
marque aussi la fin du grand amour, remplacé par des préoccupations
neuves : l'humour, la frénésie, la satire ironique.
La gaieté est plus frénétique qu'exubérante,
les rires à gorge déployée n'ont pas de sens,
tout le monde se met à fumer. L'ennui se mêle aux
beaux corps allongés sur les plages. Une évolution
radicale redéfinit les normes du beau et de l'acceptable.
Les premiers seins nus apparaissent. Le premier mannequin noir
fait son entrée.
Et maintenant, la haute couture s'identifie
à la haute voltige. Avedon photographie un monde en représentation.
Les mannequins anonymes de l'après-guerre cèdent
la place à des jeunes femmes dont chacune devient une célébrité.
En même temps, il se révèle que, comédiennes
ou riches héritières, ravies de tomber dans le domaine
public, elles ne demandent pas mieux que de présenter les
dernières créations. Beauté, célébrité,
un certain abandon élégant, tels sont les éléments
qui composent ces images ou Avedon extrait la quintessence d'une
des plus curieuses époques de notre histoire sociale.
Avec les années 1960, voici venir les
modes agressives, les bijoux mastocs, les masques ressemblant
à des tatouages maoris, les lunettes orbitales, les cheveux
embroussaillés. Le photographe-Monsieur Loyal pousse ses
sujets au mouvement, à toujours plus de mouvement :
les voilà qui tournent, sautent et gambadent en plein air.
Ces modes agressives correspondent au changement
radical d'un monde qui, à la fin des années 1960
et au début des années 1970, s'effondrait sans espoir
de retour. La mode abandonnait le silence capitonné des
maisons de couture pour chercher son inspiration dans la rue.
On ne pouvait rien faire de trop étrange, ni de trop extrême ;
impossible d'abandonner plus complètement cette perfection
sophistiquée qui avait été le but de la haute
couture. C'est un moment visuel aux extrêmes incontrôlés ;
et déjà, moins de dix ans après, ces modes
semblent aussi loin de nous que les costumes déchaînés
du Directoire. Mais Avedon était là. Ces modes frénétiques,
les sujets de ses photos, devinrent la matière de son travail
tout comme les nymphéas l'avaient été pour
Claude Monet.
Les derniers portraits délaissent l'univers
des discothèques pour l'isolement tranquille du studio
d'Avedon. Ils nous parlent autant de l'homme derrière l'appareil
de photo que des huit femmes qui y sont représentées.
Ici, tout est simplicité – de
robe, de pose – sans artifice aucun ; seul le mur
blanc du studio sert de décor à la simple pose de
pleine face. Alberto Giacometti disait : « Ce
qui compte pour moi, en sculpture, c'est de capter le regard.
Les autres traits du visage ne sont que le cadre du regard. Une
fois le regard attrapé, le reste tombe en place. »
Or c'est là, justement, que se trouve-bien souvent-la réussite
de Richard Avedon.
70 euros (code de commande : 01833).
BAILLON (André) — La Dupe. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1944. In-12
(130 x 190 mm.) broché 190 p., couverture un
peu frottée.
Exemplaire du
tirage courant de l'édition originale, peu fréquent.
Avant-propos de l'éditeur
:
Dès
l'époque de ses débuts littéraires, André
Baillon avait commencé et poussé fort loin un long
récit autobiographique au titre significatif : La
Dupe. De cette histoire d'une jeunesse, il a, par la suite,
extrait la substance des deux volumes intitulés :
Le Neveu de Mlle Autorité et Roseau. Ainsi,
en d'autres temps, et sous d'autres signes, Chateaubriand détachait
Atala et René du gros manuscrit des Natchez
primitifs. Et comme lui encore, Baillon a tenté, sur le
tard, de tirer parti, en la remaniant, de l'œuvre de ses
jeunes années, pour en faire un troisième volume
de l'histoire de Daniel Haudoin.
Nous avons sous les yeux l'émouvant manuscrit
autographe sur lequel on peut suivre dans le détail son
minutieux travail de correction et d'adaptation. Hélas !
la mort devait surprendre l'auteur avant qu'il ait pu achever
cette mise au point définitive. Mais la comparaison avec
les brouillons des versions antérieures paraît bien
indiquer qu'il n'y manque qu'assez peu de pages pour que l'ouvrage
soit complet et achevé. Il devait comporter encore, notamment,
l'épisode de Daniel et Rosine cafetiers à Liége
– ce sont les pages qu'a publiées la revue Europe
du 20 février 1935 et aussi, après le retour
à Termonde pour l'enterrement du grand-père, le
séjour comme postulant à la Trappe de Westmalle.
On a tâché de combler ici, vaille
que vaille, la lacune finale du manuscrit par des emprunts aux
brouillons subsistants. Cette reconstitution demeure sans doute
hypothétique. Du moins ne contient-elle pas une ligne,
pas une phrase, pas un mot qui ne soit de l'écrivain disparu,
et dont on ne puisse, au moyen des autographes, établir
l'absolue authenticité.
Extrait
du catalogue de la Bibliothèque
Royale :
La Dupe, œuvre de jeunesse que Baillon
écrivit de 1897 à 1905 et remania ensuite, est demeurée
inachevée. De la version primitive, il a retiré
la trame du Neveu de Mlle Autorité et de Roseau.
Quant au récit des années universitaires, de l'aventure
avec Rosine et de ses conséquences fâcheuses, il
ne put que partiellement le revoir. Aussi ce document biographique
a peu de valeur littéraire ; le style, sauf dans les
dernières pages, manque de vivacité et d'accent
personnel.
Bibliographie :
- André Baillon
1875-1932 (Bruxelles,
Bibliothèque Royale, 1957), p. 29, n° 106 (pour la
description de l'édition originale).
- André Baillon 1875-1932 (La Louvière, Centre Culturel
du Hainaut, 1976),
p. 90, n° 14 (pour la description de l'édition originale).
Vendu.
BÉCHET (Achille) et BÉCHET (Christine) — Surréalistes wallons. Bruxelles, Labor, 1987. In-4° (252 x 322 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 238 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
Sur la jaquette :
Faire une synthèse, mais surtout évoquer,
confronter, suggérer ; donner à voir »
telle est la pensée sous-jacente à la conception
d'un ouvrage qui tente de faire le point sur ce que la Wallonie
a engendré dans le sillage du Surréalisme. L'adhésion
à la réflexion d'Éluard entraîne un
ton qui, loin du confort historique, implique des choix nécessairement
subjectifs.
Dans cet esprit, les auteurs rappellent le contexte
historique, social et politique dans lequel ont éclos les
activités surréalistes. Ils précisent l'histoire
des groupes ; leur spécificité, leur rayonnement,
les liens qui les unissent aux amis – parfois ennemis –
de Bruxelles, Paris, ou ailleurs. Ils évoquent des créateurs
exilés, paradoxalement nés wallons. Et surtout ils
proposent, pour la première fois, une carte de la situation
après 1950 alors que la société a récupéré,
neutralisé des images désormais banalisées
pour les utiliser à son profit.
Le propos s'est volontairement attaché
à diverses formes d'expression : écriture,
peinture, dessin, photographie, cinéma, musique. Il aborde
le problème délicat du rôle de la femme dans
la création surréaliste, évoque quelques
personnalités de créatrices ou compagnes de route.
Travail de découverte. Cheminement à
travers l'univers apatride du Surréalisme avec pour postulat
la recherche des Wallons qui se sont approchés du mouvement,
l'ont alimenté, s'y sont nourris, l'ont prolongé,
parfois renié. L'ouvrage rassemble de nombreux documents
peu connus, tant sur le plan biographique que pictural ou poétique.
Le défi relevé dans Surréalistes
wallons – qui ne se prétend nullement exhaustif –
tient de l'utopie. Le résultat séduira par la révélation
de l'étonnante vitalité, l'extraordinaire diversité,
la surprenante pérennité, que continuent à
générer les Manifestes de Breton.
25 euros (code de commande : 01814).
BENJAMIN (René) — La galère des Goncourt. Préface de Sacha Guitry. Paris, L'Élan, 1948. In-8° (142 x 191 mm.) broché, XV, 253 p., exemplaire non coupé et en très bon état.
Extrait de la préface
:
Benjamin
était un homme de guerre – qui avait reçu le
don d'écrire.
Clouet eût fait de lui un merveilleux
portrait – et, sous Louis XIII, sans doute serait-il
mort en duel pour une belle cause.
À aucune minute de son existence, Benjamin
n'eût hésité à donner sa vie, ou pour
la France, ou pour son Art, ou pour son Dieu.
Sa bravoure, son élégance naturelle,
son regard droit, ses bonnes manières, sa vive répartie
et sa petite barbiche qui était devenue blanche, tout cela
faisait assurément de lui un personnage d'autrefois – et
ceux qui ne lui ressemblaient pas aimaient à le comparer
à Don Quichotte.
Et, de fait, il y avait en Benjamin de la candeur.
Ainsi, il avait cru, il croyait même encore
à l'Académie Goncourt – et il l'avoue
dans cet ouvrage.
Les aveux ne le rebutent pas.
Il dira plus loin les raisons d'un revirement
soudain – et, à l'occasion, il ne lui déplaira
pas de se traiter sans complaisance, préférant mille
fois passer pour naïf que de faire le malin.
Fort heureusement dénué de tout
sens critique, je ne m'attarderai pas à parler de son œuvre.
Elle est nombreuse, elle est diverse. J'en admire
l'ensemble et je l'aime en détail – mais, liberté
nous étant laissée à tous d'y faire notre
choix, pour aujourd'hui le mien est fait. Gaspard est un
livre admirable et son Balzac est un chef-d'œuvre –
mais son chef-d'œuvre, le voici.
C'est cette Galère des Goncourt
où son grand cœur s'est mis à nu – où
l'on retrouvera cette verve acérée qui n'était
qu’à lui seul, son chaleureux enthousiasme, ce naturel
« qu’aimait par-dessus tout Stendhal »,
cette liberté qu’il chérissait, cette phrase
directe et vigoureuse, sans aucune supercherie de style, faite
pour être entendue – car c’est à haute
voix qu’il faut lire ce livre.
10 euros (code de commande : 01819).
BERTHOLET
(Paul) et HOFFSUMMER (Patrick) — L'église-halle
des saints Hermes et Alexandre à Theux. Histoire et archéologie
d'un édifice singulier. Dison,
Lelotte, 1985. In-8° (165 x 248 mm.) broché, 308
p., illustrations, plans, cartes, 4 grands plans volants à
déplier, exemplaire en très bon état et non
coupé.
Il s'agit du
volume 65 des Bulletins de la Société Verviétoise
d'Archéologie et d'Histoire.
Table des matières
:
- Préface
de Luc-F. Genicot.
- Abréviations - Cotes et nivellement
de référence - Archives et bibliographie.
- Introduction : Le contexte géographique.
Chapitre I : État de la question et recherches
actuelles.
1. Historiographie.
A. Les premières
observations.
B. La monographie
de Philippe de Limbourg en 1874.
C. Les chercheurs
du XXe siècle.
2. Les problèmes à
résoudre.
3. Les recherches actuelles.
A. Les sources
historiques et iconographiques.
B. Les fouilles
archéologiques.
C. L'étude
du bâtiment et les analyses.
Chapitre II : L'occupation mérovingienne.
1. Description et localisation
des vestiges archéologiques.
2. Interprétation,
datation et contexte historique.
A. Le premier
édifice.
B. Son agrandissement.
C. Datation.
D. Contexte
historique (La présence gallo-romaine - Des Gallo-Romains
aux Mérovingiens - Les origines chrétiennes).
Chapitre III : L'église et la période
carolingiennes.
1. Description et localisation
des vestiges archéologiques.
A. La nef
rectangulaire.
B. La tour
occidentale.
2. Interprétation,
datation et contexte historique.
A. Interprétation
et datation.
B. Theux,
centre de la villa et siège d'un palais royal.
C. Expansion
limitée de Theux, centre de la Foresterie royale.
D. Localisation
du noyau carolingien (indices historiques et fouilles).
E. La paroisse
primitive de Theux.
F. Donation
de Theux à l'église de Liège et expansion
démographique.
Chapitre IV : L'église-halle romane (vers
1091).
1. Généralités
: plan, volumes et maçonneries.
2. Le chœur disparu.
3. Niveau du sol roman à
l'intérieur de l'église.
4. L'élévation
des nefs.
5. La zone occidentale (deux
dernières travées).
6. La 5e travée du
collatéral nord : tribune latérale et baptistère
?
7. Décoration et mobilier
de l'église romane.
8. Datation, interprétation
et contexte historique.
A. Datation
et fièvre constructive.
B. Nouvelle
organisation du domaine de Theux.
C. Expansion
démographique et églises nouvelles.
D. L'église-halle,
conséquence inattendue des soucis des constructeurs ?
E. L'église,
la liturgie et le culte des saints.
Chapitre V : La tour fortifiée (3e quart
du XIIIe s.).
1. Situation et chronologie
relative.
2. La maçonnerie.
3. Les trous d'échafaudage.
4. Les meurtrières.
5. Le rez-de-chaussée.
6. Premier et deuxième
étages.
7. Le troisième étage.
8. Le toit.
9. Cloches et vestiges du
beffroi primitif ?
10. Datation, interprétation
et contexte historique.
A. Datation.
B. Évolution
de l'organisation du futur Pays de Franchimont.
C. Tour
forte et période troublée.
Chapitre VI : Les hourds de la tour et le toit
fortifié du vaisseau.
1. Les hourds de la tour (1345
et ss.).
A. Chronologie
: les hourds actuels, témoins authentiques ?
B. Description
et marques d'assemblage.
2. Le toit fortifié
du vaisseau (3e quart du XIVe s.).
A. Chronologie.
B. Généralités.
C. Description.
D. Système
défensif.
3. Interprétation et
contexte historique.
A. Les événements.
B. Défenses
passive et active.
C. Les églises
fortifiées.
Chapitre VII : Les transformations gothiques
du XVIe siècle.
1. Plan général
et chronologie.
2. Les chapelles latérales.
3. Le faux transept.
4. Le chœur.
5. La sacristie.
6. L'abside.
7. La toiture du chœur.
8. Décoration et mobilier.
9. Contexte historique.
A. Une éprouvante
fin du XVe siècle.
B. Érard
de la Marck et le renouveau du Franchimont.
C. Les pillages
de la fin du XVIe siècle.
Chapitre VIII : Les XVIIe et XVIIIe siècles
et la Contre-Réforme.
1. L'église adaptée
aux s de la Contre-Réforme.
A. Réforme
et Contre-Réforme.
B. Les s
nouvelles.
C. Aménagements
et réparations divers.
2. Construction du beffroi
des cloches (peu après 1611).
A. Chronologie.
B. Description.
3. Construction du parvis
(1626).
A. Chronologie.
B. Description.
C. Dispositif
défensif.
4. La chapelle Wolff (1655)
et son mobilier.
A. Historique
et chronologie.
B. Description.
C. Dispositif
défensif.
D. Le mobilier.
5. La mode des plafonds peints
à caissons et celui de la nef centrale (1630).
6. Gros travaux au chœur
et plafond peint de 1681.
A. Déversement
des colonnes et remplacement du pignon est.
B. Chute
des voûtes et plafond peint.
7. Chute des voûtes
des chapelles et plafond peint de 1698.
8. Le complexe fortifié
de l'église et du cimetière.
Chapitre IX : Le XIXe siècle : projets
de « restauration », heureusement non avenus.
1. Délabrement de l'église
dû aux difficultés financières.
2. Premier essai de restauration.
3. Projet dévastateur
de restauration.
4. Restauration modérée
de 1867-1869.
5. Mobilier et aménagements
intérieurs.
Chapitre X : Le XXe siècle : amélioration
du confort, aménagements intérieurs et restauration.
Chapitre XI : Synthèse générale.
Annexe 1 : Repérage du niveau géologique,
par Serge Demonty.
Annexe 2 : Analyses au radio-carbone, par Étienne
Gilot.
Annexe 3 : Analyse des enduits et mortiers,
par Michel Dupas.
Annexe 4 : SEM examination of the mortars, par
A.-E. Charola et R.-P. Sheryll.
Annexe 5 : Les analyses dendrochronologiques,
par Patrick Hoffsummer.
Annexe 6 : Les sépultures ; une tombe
à encensoirs.
Annexe 7 : La palynologie, par André
Munau.
20 euros (code de commande : 01834).
[BOSQUET (Andrée)]. CASO (Paul) — Andrée Bosquet. « Un petit coin de planète bien à elle... » Bruxelles, Les Éditeurs d'Art Associés, 1984. In-4° (218l x 278 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 90 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « La Mémoire de l'Art »), tirage limité à 1200 exemplaires numérotés (n° 416), à l'état de neuf.
Biographie succincte
de cette artiste trop méconnue et pourtant si moderne :
Naît
à Tournai le 13 mars 1900.
Effectue un passage à l'Académie
des Beaux-Arts de Mons (peinture et dessin).
Œuvres dans les Musées de Mons,
Gand, Liège, Ixelles, La Louvière, Molenbeek-St-Jean,
au Gouvernement Provincial du Brabant, dans les Collections de
l'État ainsi que dans la Collection communale d'Uccle.
Membre de l'Association Internationale des Arts Plastiques.
Membre du Cercle « Bon Vouloir »
de Mons et des « Amis de l'Art » de La Louvière.
Expositions personnelles : Galerie Breughel,
Galerie d'Egmont, Galerie du Mont des Arts, Galerie du Cheval
de Verre.
Participation à divers salons de groupe
: Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Anvers, Gand, Liège,
Mons, La Louvière, au Gouvernement Provincial du Brabant.
Invitée par le groupe « Nervia »
en 1936.
Prix de l'Académie Royale de Belgique
(1963).
Épouse du peintre Frans Depooter.
Chevalier de l'ordre de Léopold II.
Décède en 1980.
15 euros (code de commande : 01800).
BOURGOGNE (Adrien) — Mémoires du sergent Bourgogne (1812-1813). Publiés d'après le manuscrit original. Adaptation nouvelle de P.S. Illustrations de Liliane et Fred Funcken. Tournai, Casterman, 1961. In-8° (136 x 192 mm.) broché, 106 p., 8 illustrations en noir, (collection « Mistral »).
Introduction :
« Peut-être
un jour, qui sait ? mes récits intéresseront-ils
ceux qui les liront. Après moi, mes petits-enfants diront,
lisant les Mémoires de leur grand-papa : « Il
a été dans les grandes batailles avec l'empereur
Napoléon. » Ils verront que grand-papa n'a pas
toujours couché sur un lit de plumes et, quoiqu'il ne soit
pas un des meilleurs catholiques de France, ils verront qu'il
a jeûné souvent et fait maigre plus d'une fois, même
les jours gras ! »
C'est en ces termes qu'Adrien Bourgogne lui-même
présente ses souvenirs.
Il était né en 1785 à Condé
sur Escaut (département du Nord). Son père, marchand
de toile, lui ayant facilité l'entrée au corps des
vélites de la Garde, Bourgogne fit la campagne 1806-1807
en Pologne, devint caporal, fut blessé deux fois à
Essling, fit les campagnes d'Autriche, d'Espagne et de Portugal,
d'où il partit en mars 1812 pour la campagne de Russie.
À ce moment-là, il était sergent. Rentré
en France en 1813, il fut nommé officier, prit part a la
campagne de Prusse, fut blessé à Dessau et fait
prisonnier. Rentré en France en 1814, il revint à
Condé et s'y maria. Veuf au bout de sept ans, il se remaria.
Il se consacra à l'éducation de
ses filles, mais après la révolution de 1830, il
reprit du service et fut nommé adjudant de place à
Valenciennes en 1832. Il mourut en 1867.
Vendu.
[DELACROIX (Eugène)]. SERULLAZ (Maurice) — Mémorial de l'exposition Eugène Delacroix organisée au musée du Louvre à l'occasion du centenaire de la mort de l'artiste. Préface par René Huyghe. Paris. Éditions des Musées Nationaux, 1963. In-8° (212 x 240 mm.) broché sous couverture à rabats, 433 p., illustrations en noir, exemplaire en bon état.
On joint une lettre sous enveloppe de Germain Bazin, datée du 19 février 1987, adressée à Roger Camille, auteur belge de bandes dessinées sous le pseudonyme de Kiko, précisant que l'ouvrage est épuisé au catalogue de l'éditeur.
Extrait de l'introduction
:
La
vaste rétrospective des œuvres de Delacroix organisée
dans la Grande Galerie, le Salon Carré et la Galerie d'Apollon
au Musée du Louvre, de mai à octobre 1963, a permis
au public de juger et de reconnaître enfin en toute impartialité
le rôle exceptionnel d'Eugène Delacroix dans l'évolution
de notre peinture française, de rendre enfin justice à
son génie si spécifiquement national et pourtant
universel qui autorise à le considérer comme l'un
de nos plus grands peintres, et, sans doute, comme notre plus
grand décorateur.
Nous avions pensé, avec M. Germain Bazin,
conservateur en chef du Département des Peintures au Louvre,
qu'il serait intéressant de reconstituer, dans la mesure
du possible, et compte tenu d'impératifs qui nous ont privés
de certaines toiles, les « Salons » où
Delacroix exposa de 1822 à 1859. Ceci formait l'armature
de notre exposition, mais il est bien entendu que nous ne nous
sommes point limités à ces seuls Salons et que nous
avions rassemblé bien des œuvres qui n'y figurèrent
point.
Pour chaque toile importante ou pour chaque
décoration, nous nous étions efforcés de
retracer sa genèse en groupant autour d'elle esquisses
et dessins préparatoires. Pour la facilité de consultation
du Mémorial de cette exposition, et contrairement
à la logique rigoureuse qui eût voulu que nous partions
du dessin de premier jet, conception initiale de l'artiste, pour
passer ensuite à l'esquisse et aboutir enfin à la
toile définitive, nous avons jugé préférable
de présenter d'abord l'œuvre achevée, avant
d'en étudier les diverses phases préliminaires.
Notre plan est le suivant :
Présenter par année
1° les œuvres du
Salon, même si elles furent exécutées à
une date antérieure, ou à défaut, esquisses,
dessins qui les remplacent. Nous avons repris les titres exacts
mentionnés sur les Livrets des Salons ainsi que les commentaires
faits par l'artiste.
2° Celles réalisées
la même année, mais non exposées au Salon.
3° Celles dont la date
est seulement présumée.
Notre désir étant de replacer
par des extraits de presse Delacroix parmi ses contemporains et
de voir comment ceux-ci réagirent devant ses diverses productions,
nous avons étudié les décorations (évoquées
par des esquisses ou des dessins) à la date à laquelle
elles furent terminées et livrées au jugement de
la critique, et non à celle de la commande, mais le Salon
restant le thème majeur de l'Exposition, nous n'avons cité
les décorations qu'après lui.
Le caractère historique de notre dessein
nécessitait le respect d'une chronologie difficile parfois
à établir, car si nous avons « suivi »
assez aisément certaines œuvres depuis leur création
jusqu'à nos jours – grâce au Journal
de l'artiste, à sa Correspondance et aux études
critiques qui lui furent consacrées – pour d'autres,
fort nombreuses, régnait la plus grande confusion ou même
la plus totale ignorance.
Nous avons tenté de rassembler dans le
Mémorial l'intégralité du matériel
scientifique réuni sur les œuvres exposées
au musée du Louvre. Il se présente comme un ouvrage
de références : bibliographie développée
où la critique de l'époque occupe une place importante,
larges citations du Journal, de la Correspondance
d'Eugène Delacroix, extraits des articles contemporains
les plus intéressants et les plus significatifs y accompagnent
la fiche analytique détaillée de chaque œuvre,
où de nombreuses mises au point ont été effectuées.
Bien des erreurs restent cependant encore à rectifier.
20 euros (code de commande : 01827).
DEVEREUX (Joseph) et SACKER (Graham) — Leaving All That Was Dear. Cheltenham and tje Great War. Cheltenham, Promenade Publications, 1997. In-4° (220 x 303 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, XXXVII, 668 p., illustrations, ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.
Sur la jaquette :
This
is the story of an English provincial town during the years 1914
to 1918 and how the Great War, as it came to be known, affected
its inhabitants, how they came to be involved, what happened to
them and what this meant to those left behind. It is both a tribute
to Cheltenham's lost generation and a commentary upon the influences
which shaped the town in the twentieth century.
On the 28th June 1914, in Sarajevo, a Serbian
student shot and killed the heir to the throne of Austria-Hungary.
That distant event triggered a disaster which brought sorrow and
misery to every city, town and village in the British Isles. It
changed the old social order for ever. Eight million of Europe's
fittest and ablest men were killed – millions more were
damaged physically or mentally.
Great Britain entered the conflict with an efficient
but very small army trained to sustain a global colonial empire,
not to fight a continental war on their own doorstep. The professional
army – the British Expeditionary Force, was destroyed
in the first four months of the war. It was succeeded by a citizen
army, a greatly expanded force composed largely of civilians in
uniform. Hundreds of them look out at us from the pages of this
book. None of them lived to see the « land fit for
heroes » promised by their leaders.
Leaving all that was dear shows how a
quiet, prosperous community was caught up in the emotions of the
period. Researched over a four year period, it presents a compelling
record drawn from a variety of sources. Incorporating over 1000
photographs, many previously unpublished, it will appeal to every
family having its roots in Cheltenham and to genealogists and
to social and military historians everywhere.
70 euros (code de commande : 01816).
DINAR (André) — Les Auteurs cruels défenseurs de la morale publique. Paris, Mercure de France, 1942. In-8° (120 x 187 mm.) broché, 124 p., couverture défraîchie, rousseurs.
Table des matières
:
- Les
auteurs cruels ?
- Villiers de l'Isle-Adam.
- Barbey d'Aurevilly.
- Huysmans.
- Léon Bloy.
- Baudelaire.
- Laurent Tailhade.
- Jean Lorrain.
- Courteline.
- Octave Mirbeau.
- De quelques autres.
Vendu.
[DÜRER (Albrecht)]. ANZELEWSKY (Fedja) — Dürer. Vie et œuvre. Fribourg, Office du Livre, 1980. In-4° () sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, 275 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état, peu courant en langue française.
Table des matières
:
I.
Nuremberg.
- Patriciens - marchands
- humanistes - artisans - artistes.
II. Les débuts jusqu'en 1489.
- Famille - jeunesse - formation.
III. Le tour de compagnonnage 1490-1495.
- Rhin inférieur
- Rhin supérieur - Italie.
IV. Ouverture de l'atelier 1495-1499.
- Arts graphiques - commandes
de tableaux - l'Apocalypse.
V. L'accession à la maîtrise 1500-1505.
- L'image de Dieu - les
bases théoriques - le néo-platonisme.
VI. L'Italie 1505-1507.
- Venise - Bologne -
Florence - Rome.
VII. La maîtrise 1507-1512.
- L'apogée de
la peinture - les honneurs de la société - le Livre
du peintre.
VIII. L'empereur Maximilien 1512-1517.
- L'Arc de Triomphe et
le Livre de prières - chefs-d'œuvre de la gravure
et expériences graphiques.
IX. Sur de nouvelles voies 1518-1520.
- Les portraits - les
voyages - la Réforme.
X. Le voyage aux Pays-Bas 1520-1521.
- L'apogée de
la célébrité - maladie - projets.
XI. Les dernières années 1521-1528.
- La Réforme à
Nuremberg - prépondérance de la peinture - les Livres.
XII. Dürer.
- L'homme - son œuvre
- son importance.
- Notes.
- Bibliographie.
- Index des œuvres citées.
- Index des noms.
35 euros (code de commande : 01808).
FAEHRÈS
(André) — Messines notre quartier en photographies
d'hier et d'aujourd'hui. Éditorial
par Jean Schils. Introduction par Katia Martoye
et Gérard Gobert. Mons, Maison de la Mémoire,
2022. In-4° (212 x 297 mm.) agrafé, 48 p., nombreuses
illustrations en noir et en couleurs, (collection « Cahiers
de la Maison de la Mémoire », n° 10),
exemplaire à l'état de neuf.
Ce numéro
parut à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
aux Ateliers des FUCaM, à Mons, du 12 mars au 16 avril
2022.
Extrait de l'éditorial
:
Ce
dixième Cahier de la Maison de la Mémoire de
Mons était attendu par nombre de personnes ayant visité
l'exposition « Messines, notre quartier, en photographies
d'hier et d'aujourd'hui » aux Ateliers des FUCaM, du
12 mars au 16 avril 2022. Il en est en quelque sorte le catalogue,
le fidèle reflet. Comme l'exposition, ce Cahier
a pour auteur principal André Faehrès.
Membre très actif du Groupe Porteur de
notre Maison de la Mémoire, André se passionne depuis
toujours pour le passé de sa ville. Profitant de sa bijouterie
établie dans la Grand-Rue, il invitait les Montois et Montoises
à déposer dans son magasin leurs photos anciennes
se rapportant à Mons qu'il reproduisait avant de les rendre
à leurs propriétaires.
Au fil des années, il a accumulé
un fonds d'archives photographiques de plus de 11.000 clichés.
Contrairement aux cartes postales, très connues du public,
le Fonds d'André Faehrès se compose de photos inédites.
Les huit expositions qu'il a présentées dans le
cadre de la Maison de la Mémoire de Mons ont donc toujours
été très attendues car elles constituaient
une vraie découverte.
En juxtaposant ces clichés anciens, originaux,
argentiques, avec des photos contemporaines, ce Cahier
nous invite à découvrir les mutations du quartier
de Messines, le plus vaste de la ville, depuis un siècle
et demi.
S'y ajoutent des commentaires explicatifs mais
aussi des jugements portés sur l'évolution du bâti.
Ses appréciations sont évidemment subjectives car
chacun pourra, de son point de vue, apprécier ou regretter
telle ou telle transformation architecturale.
La diversité des regards vaut aussi pour
l'identité du quartier : qu'est-ce qui fait la spécificité
de Messines ? Elle s'attache également aux jugements
que chacun peut porter sur ce qui fait sa cohérence ou
son incohérence, sur sa beauté ou sa laideur, sur
son attractivité constante ou en régression.
Vendu.
FOULON (Léon) — L'Enseignement Primaire et les Bibliothèques Publiques dans la Province de Hainaut. Préface de Georges Jouret. La Louvière, Labor, 1929. In-8° (128 x 189 mm.) broché, 169 p., une planche hors texte.
Préface :
Le nouveau livre de M. Léon Foulon n'est
assurément de ceux qu'il conviennent de signaler à
la curiosité futile du grand public : il s'adresse
à l'élite des ouvriers intellectuels.
C'est l'œuvre d'un spécialiste,
d'un archiviste admirablement averti des choses du passé,
d'un bibliothécaire manifestement épris de l'amour
du livre. Elle témoigne d'un magnifique travail de recherches
et d'élaboration auquel nous ne pourrions rendre un hommage
trop reconnaissant.
Le livre de M. Foulon est, par excellence, un
précieux répertoire de faits et surtout de documents
relatifs à la brillante histoire du Hainaut : à
l'histoire de tout et de tous, des événements, des
hommes, des choses ; à l'histoire de toute la vie,
de toutes les œuvres de tous les siècles ; à
l'histoire – envisagée de haut ou de bas –
de ce qui fut, de ce qui est chez nous dans tous les domaines,
de plus grand et de plus petit, de plus général
et de plus particulier.
Le livre de M. Foulon doit être l'ami,
le conseil de tous ceux qui s'intéressent au passé
et – c'est tout un – au présent, à
l'avenir de notre patrie provinciale : non seulement du bibliophile,
de l'artiste, de l'archéologue, de l'historien, mais surtout
de tous ceux qui ont pris charge de l'âme de nos enfants.
L'instituteur de notre moindre village, notamment, y trouvera
les éléments de la seule documentation dont il puisse
enrichir et féconder les œuvres de son magistère.
Le livre de M. Foulon est un bon livre, une
bonne action.
10 euros (code de commande : 01823).
GILLIS (Marcel) — Tableau d'procession. Mons, Imprimerie Léon Leborgne-Delys, 1955. In-4° (215 x 274 mm.) collé, [8] p., 8 illustrations en noir.
Marcel Gillis (Mons, 1897-1972) n'est
plus à présenter aux Montois : dessinateur-caricaturiste,
peintre, littérateur, chansonnier, conservateur au Musée
des Beaux-Arts de Mons, membre du cercle « Le Bon Vouloir »,
fondateur du cercle « Les Loups », ...
Avec son Panorama d'ducasse, son Tableau
d'procession figure parmi ses textes les plus célèbres,
toujours appréciés des Montois et de leurs chambourlettes
!
Bibliographie :
- Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes.
Bio-bibliographie montoise : répertoire alphabétique
des auteurs nés, résidant ou ayant vécu à
Mons, t. II, pp. 73-75.
Vendu.
GUÉPRATTE (Paul-Émile) — L'expédition des Dardanelles 1914-1915. Avec une épigraphe de M. François Piétri. Paris, Payot, 1935. In-8° (144 x 227 mm.) broché, 271 p., illustrations hors texte, (« Collection de Mémoires, Études et Documents pour servir à l'Histoire de la Guerre Mondiale »).
Table des matières
:
Épigraphe.
Chapitre I. Jonction de la force navale française
avec la flotte britannique. Incident du « Gœben »,
1914-1915.
Chapitre II. Déclaration de guerre a
la sublime porte.
Chapitre III. Premières opérations
a l'ouvert des détroits.
Chapitre IV. L'amiral Hamilton Carden quitte
le commandement de la flotte britannique.
Chapitre V. Bataille navale du 18 mars 1915.
Chapitre VI. Action sous-marine.
Chapitre VII. Odyssée des sous-marins
britanniques.
Chapitre VIII. Opérations combinées
des armées de terre et de mer dans les détroits.
- Diversion pratiquée
sur les côtes d'Anatolie par les forces françaises
de terre et de mer.
Chapitre IX. Bataille des cinq plages.
- Diversion accomplie
dans le golfe de Saros par un officiel-isolé.
Chapitre X. L'armée est établie
en péninsule de Gallipoli. Suite des opérations.
- Au sujet des cavaliers
du train des équipages.
Chapitre XI. L'armée de mer médite
une nouvelle action de forcement des passes. Changement de commandement
des armées de terre et de mer françaises.
- Suvla. Manœuvre
d'aile et bataille acharnée. Visite au théâtre
de l'action.
Épilogue.
20 euros (code de commande : 01815).
[HAINAUT - PROCESSION]. Vincent et Waudru à nouveau réunis à Casteau. 1349-1919-2019. [Casteau], A.S.B.L. C'est à Casteau, 2019. In-8° (148 x 209 mm.) agrafé, 39 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
En
1349, la peste sévit en Hainaut. Pour appeler une protection
à la mesure du fléau, les habitants de Mons et de
Soignies processionnent, le 7 octobre, les châsses de sainte
Waudru et de saint Vincent vers Casteau afin qu'elles se rejoignent
à mi-chemin. La rencontre est inédite. La peste
recule.
En 1919, le 3 août, une double procession
converge à nouveau à Casteau pour réunir
les châsses des époux protecteurs. Il s'agit cette
fois, pour les populations globalement épargnées
par la Grande Guerre, d'un pèlerinage de reconnaissance.
Une promesse s'accomplit.
En 2019, le dimanche 22 septembre, Sonégiens
et Montois sont appelés à marcher aux côtés
de leurs saints patrons, pour célébrer à
Casteau le centenaire d'un événement régional
marquant, mais aussi pour manifester leur confiance dans l'avenir.
Notre époque nous invite à un double mouvement d'ouverture
au monde et d'attachement à nos racines.
Table des matières :
- Une procession exceptionnelle des reliques
de saint Vincent et de sainte Waudru en 1349, par Monique
Maillard-Luypaert.
- Guerre et peste... La deuxième
rencontre de 1919, par Stéphane Descamps.
- Bibliographie.
- Programme de la journée du dimanche
22 septembre 2019.
4 euros (code de commande : 01798).
HARDY
(Joseph) — Chroniques
carolorégiennes inspirées des écrits de Clément
Lyon. Charleroi, Éditions Collins, s.d. In-8°
(157 x 220 mm.) broché sous jaquette (très
défraîchie) d'éditeur, 204 p., 24 planches
hors texte in fine, rousseurs.
Un ouvrage rare
!
Table des matières
:
I.
La vie de Clément Lyon.
II. La Ville-Basse contre le curé de
Marcinelle au XVIIIe siècle.
III. En l'honneur de Gossec.
IV. Les Tolbecque d'Hanzinne.
V. Les potiers de Bouffioulx. La guerre des
pots.
VI. Avant Navez.
VII. La vie de Navez.
VIII. Pour un monument à Navez.
IX. Fourmois.
X. Clément Lyon contre Edmond Picard.
XI. Le banquet Wilmart.
XII. Bosquetville.
XIII. Un poète malchanceux.
XIV. Aristide Piérard.
XV. Le protestantisme à Charleroi.
XVI. La chapelle Saint-Fiacre.
XVII. Saint Jean Népomucène.
XVIII. Un grand enterrement.
XIX. En l'honneur ce Jules Audent.
XX. Dieudonné Dagnelies.
XXI. Le jeu de balle.
XXII. Hôtels et diligences.
XXIII. Aux origines du cyclisme.
XXIV. Aux origines de l'automobilisme.
XXV. Au château Puissant.
XXVI. Collège et Athénée.
XXVII. Le docteur Deffernez.
XXVII. Le poète Paulin Brogneaux.
XXIX. Le tirage au sort.
XXX. La garde-civique.
Vendu.
[HUGO (Victor)]. Album Hugo. Iconographie réunie et commentée par Martine Ecalle et Violaine Lumbroso. Paris, Gallimard, 1964. In-8° (114 x 178 mm.) sous reliure, jaquette (au nom de la librairie Jean Bonnel, à Maubeuge) et Rhodoïd d'éditeur, [10], 330, [20] p., (collection « Albums de la Bibliothèque de la Pléiade », n° 3), exemplaire en bel état.
Extrait de l'avertissement
:
Ce
troisième Album de la bibliothèque de la Pléiade
suit la voie tracée par Jean-A. Ducourneau et continuée
par Henri Mitterand et Jean Vidal. Après Balzac et Zola,
introduire Victor Hugo dans une collection iconographique était
opportun à un moment où le recul permet, dans des
perspectives nouvelles, l'examen d'une œuvre immense étalée
sur presque tout le XIXe siècle. La succession des images
fait songer à un film ou, mieux, à une « exposition
de poche » dans laquelle les documents de vitrine que
sont manuscrits, éditions originales ou lettres, auraient
été complétés par la peinture et par
l'estampe.
Les trois grandes étapes de la vie du
poète, délimitées par lui-même, Avant
l'exil, Pendant l'exil, Depuis l'exil, sont d'abord jalonnées
par de nombreux portraits de lui, de sa famille, de son entourage :
peintures, dessins, lithographies d'une belle qualité pendant
la première moitié du siècle, mais auxquels
nous avons préféré ensuite des images prises
sur le vif, quand Charles Hugo et Auguste Vacquerie se passionnaient
pour ce nouveau procédé : la photographie,
images plus émouvantes et moins connues que les clichés
des photographes professionnels.
Parmi les événements historiques
du siècle nous avons dû nous limiter à ceux
qui concernent directement Hugo et ce sont, très vite,
les événements importants, pour un poète
qui s'était voulu attentif à son temps.
Autant que faire se peut nous avons donné
un visage à tous ceux, écrivains et artistes, qui
ont tenu une place dans la vie de Hugo. Ses demeures parisiennes
qui subsistent encore, nous les avons recherchées et les
plus intéressantes ont été photographiées.
Des estampes donnent une de celles qui ont disparu et quelquefois
de leur décor.
La beauté du graphisme des manuscrits
nous a souvent conduites à donner au lecteur, avec leur
reproduction, ce contact privilégié avec l'œuvre.
Mais c'est volontairement que nous avons résisté
à la tentation de multiplier les dessins de Hugo. En dehors
des croquis de voyage et de quelques illustrations d'œuvres
qui s'imposaient, nous ne faisons que quelques allusions à
la partie imaginaire et proprement créatrice de son œuvre
dessiné.
De même que le manuscrit et le dessin
mettent le lecteur en contact avec l'œuvre dans son jaillissement,
la correspondance, les mémoires, les témoignages
des contemporains font revivre l'événement ;
nous y avons eu recours le plus souvent possible comme nous avons
fréquemment laissé la parole à ce témoin
de choix que fut Mme Victor Hugo dans son irremplaçable
Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie,
surtout à propos de la jeunesse du poète.
Notre tâche s'est trouvée singulièrement
facilitée par nos travaux quotidiens dans la maison qu'habita
Victor Hugo, place des Vosges, consacrée depuis plus de
soixante ans par la Ville de Paris au souvenir du poète
[...]. Il nous était aisé de faire un choix parmi
les collections réunies par Paul Meurice et accrues par
nos prédécesseurs : MM. Raymond Escholier et
Jean Sergent.
Les enrichissements considérables apportés
par les généreuses et récentes donations
des descendants de Victor Hugo, et particulièrement MM.
Jean et François Hugo et Mlle Marguerite Hugo, nous ont
fourni de nombreux documents souvent inédits.
Déjà grâce au don magnifique
qu'ils avaient fait à la Ville de Paris en 1927 de la maison
d'exil de Guernesey, il nous était facile d'évoquer
et de faire revivre pour nos lecteurs une période exceptionnellement
féconde de la vie du poète.
Les catalogues documentés des expositions
successives organisées ces dernières années
place des Vosges par M. Jean Sergent, déjà utiles
aux spécialistes par les nombreux documents inédits
qu'ils présentent, ont souvent orienté et facilité
nos recherches.
Mais nos démarches personnelles pour
essayer de renouveler une iconographie parfois trop connue ont
abouti à des découvertes dont nous sommes heureuses
d'offrir la primeur au lecteur.
100 euros (code de commande : 01817).
KARLIN (Daniel) et LAINÉ (Tony) — Le petit donneur d'offrandes et autres histoires de fous. Paris, Éditions Sociales, 1981. In-8° (131 x 215 mm.) broché, 287 p., exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Le
petit donneur d'offrandes est comme un récit à
épisodes. Aventures singulières, trajectoires d'errance
et instants fulgurants, rires et larmes, souffrances et espoirs
– ici s'inscrivent et se déchiffrent des mémoires
et des recueils du temps des énigmes... À nouveau
s'y rencontrent et s'y répondent ceux que l'on dit fous,
aliénés, débiles – et ceux qui
si hautement s'affirment normaux, et s'efforcent de se croire
à distance du monde des exclus. Mais des dérapages
soudains font vaciller les équilibres précaires,
révélant chez les uns comme chez les autres un trouble
de même nature, et les mêmes angoisses, et les mêmes
terreurs...
Dans Le petit donneur d'offrandes, Daniel
Karlin et Tony Laine poursuivent la réflexion originale
qu'ils ont entamée avec La raison du plus fou et
La mal vie, avec la même volonté de ne rien dissimuler
des accidents et des naufrages qui balisent des parcours patiemment
reconstitués. Dans leurs précédents ouvrages,
les deux auteurs soulignaient combien ceux que l'on prétend
différents sont comme nous-mêmes. Ici, ils élargissent
la démarche, et referment la boucle : pour qui veut bien
voir, notre existence témoigne à quel point nous
sommes comme eux... Tous identiques à ceux de Vailleurs,
humains ensemble depuis notre fragilité et notre incertitude...
Sous la lumière crue du bizarre apparaissent l'un après
l'autre des personnages que nous voyons naître, se débattre,
se perdre — survivre ou mourir.
Récits tragiques, drôles ou dérisoires, destins
étranges ou somptueux — mais encore, comme dans La
raison du plus fou, l'exigence concrète de la lutte et
la dimension boulever­sante de l'espoir.
Vendu.
KIM IL SUNG — Pour la réunification de la patrie en toute indépendance et par voie pacifique. Pyongyang, Éditions en Langues Étrangères, 1973. In-8° (153 x 218 mm.) sous reliure et jaquette (un peu défraîchie) d'éditeur, 262 p., un portrait, bon exemplaire de ce rare ouvrage.
Table des matières
:
- Faire
avorter l'élection d'un gouvernement séparé
réactionnaire en Corée du Sud et obtenir l'unité,
l'indépendance et la souveraineté de la Corée
(Discours prononcé lors de la 25e Session du Comité
Central du Front Démocratique de Corée du Nord le
9 mars 1948).
- La lutte du peuple coréen pour
l'édification d'un état unifié, indépendant
et démocratique (mai 1950).
- Consacrons toutes nos forces à
rétablir et à développer l'économie
nationale dans l'après-guerre (extrait du Rapport présenté
à la 6e Session plénière du Comité
Central du Parti du Travail de Corée le 5 août 1953).
- Rapport d'activité du Comité
Central présenté au IIIe Congrès du Parti
du Travail de Corée (extrait, 23 avril 1956).
- Rapport présenté à
la réunion commémorative du 10e anniversaire de
la fondation de la République populaire démocratique
de Corée (extrait, 8 septembre 1958).
- Discours prononcé à
la réunion commémorative du 15e anniversaire de
la libération du 15 août, fête nationale du
peuple coréen (extrait, 14 août 1960).
- Rapport d'activité du Comité
central présenté au IVe Congrès du Parti
du Travail de Corée (extrait, 11 septembre 1961).
- À propos des tâches immédiates
du gouvernement de la République populaire démocratique
de Corée (extrait du Discours prononcé à
la 1ère Session de la IIIe Législature de l'Assemblée
Populaire Suprême, le 23 octobre 1962).
- Lettre de réponse adressée
au directeur de l'Institut des Affaires coréennes à
Washington (8 janvier 1965).
- Matérialisons plus parfaitement
l'esprit révolutionnaire de souveraineté, d'indépendance
et d'autodéfense dans tous les domaines des activités
de l'État (extrait du Programme politique du Gouvernement
de la République populaire démocratique de Corée
publié à la 1ère Session de la IVe Législature
de l'Assemblée Populaire Suprême de la République
populaire démocratique de Corée, le 16 décembre
1967).
- Rapport d'activité du Comité
Central au Ve Congrès du Parti du Travail de Corée
(extrait, 2 novembre 1970).
- La lutte commune des peuples révolutionnaires
d'Asie contre l'impérialisme américain triomphera
sans faillir (Discours prononcé au Rassemblement de
masse de Pyongyang tenu pour souhaiter la bienvenue à Samdech
Norodom Sihanouk, Chef de l'État du Cambodge et Président
du F.U.N.K. le 6 août 1971).
- Message de nouvel an (extrait,
1er janvier 1972).
- À propos de la ligne de conduite
politique et économique immédiate de la République
populaire démocratique de Corée et de quelques problèmes
internationaux (extrait des Réponses aux questions
posées par des journalistes de Yomiuri Shimbun,
journal japonais, le 10 janvier 1972).
- Entretien avec des journalistes de
New York Times des États-Unis (26 mai 1972).
- À propos de quelques problèmes
concernant les s de Djoutché de notre Parti et la
politique intérieure et extérieure du gouvernement
de la République (Réponses aux questions posées
par des journalistes de Mainichi Shimbun du Japon, le 17
septembre 1972).
18 euros (code de commande : 01830).
LEBLUD (Hugo) et MULPAS (Hélène) — Élouges-au-Val. Église Saint-Martin histoire de la paroisse. Chez les auteurs, 1982. In-4° (215 x 291 mm.) agrafé, [8], 22, [1 bl.], [1 (bibliographie)] p., illustrations, petit cachet humide ex-libris à la page de titre et la page de bibliographie.
En guise d'avertissement
:
L'art
de la synthèse est peut-être le moment le plus redouté
par le chercheur. En effet, il s'agit d'offrir aux lecteurs le
fruit d'un cheminement parfois fort laborieux sans savoir si celui-ci
répondra aux souhaits du public. Recherche, sélection,
critique et présentation des documents sont les quatre
démarches qui sous-tendent la rédaction de cet opuscule.
Les deux parties de l'ouvrage présentent
un profil assez différent. Dans un premier temps, nous
approcherons, dans ses aspects les plus quotidiens, la vie d'une
paroisse et de son église depuis la fin du Moyen Âge
jusqu'à la reconstruction de la nouvelle église
en 1856. On y découvrira notamment une description de l'église
avant sa démolition, une belle collection d'épitaphes,
quelques aperçus de la comptabilité de l'église
à différentes époques, et enfin, nous ferons
connaissance avec un des plus grands bienfaiteurs d'Élouges :
Maître Jacques Mahieu. Dans un deuxième temps, nous
suivrons, « à ras » des nombreux
documents disponibles, les différents épisodes de
la construction de l'église Saint-Martin au milieu du 19ème
siècle. Enfin, les annexes nous donneront à connaître
la liste des desservants, curés et vicaires d'Élouges-au-Val,
la composition du trésor de l'église et une brève
histoire des cloches de la paroisse.
Les archives concernant le sujet et la période
sont assez nombreuses et fort riches. Nous devons l'importance
de cette collection à Monsieur Georges Mulpas qui sut intervenir
à bon escient, chaque fois qu'une partie de notre patrimoine
paraissait menacée. Qu'il trouve ici, à travers
cette plaquette commémorative, le témoignage de
notre reconnaissance la plus profonde.
Signalons encore, vu le souci d'authenticité
qui nous anime, que nous avons préféré, dans
les documents d'archives reproduits, garder l'orthographe originale.
Au seuil de ce petit livre, nous sommes conscients
des lacunes existantes et des inévitables écueils
qui nous échappent. C'est pourquoi, nous restons humbles
à l'instar de Bernard de Chartres qui écrivait au
milieu du 12ème siècle : « Nous
sommes des nains debout sur des épaules de géants ;
si notre regard porte plus loin, ce n'est pas grâce à
nos yeux, mais à leur stature. »
Vendu.
LESSING (Gotthold Ephraim) — Du Laocoon, ou des limites respectives de la poésie et de la peinture : traduit de l'allemand de G. E. Lessing, par Charles Vanderbourg. Paris, Renouard, 1802. [A Paris, / Chez Antoine-Augustin Renouard. / An X - 1802.] In-8° (136 x 192 mm.) demi-reliure d'époque, dos lisse orné de filets et roulettes dorés (très passé), XVI, 384, 8 (catalogue de l'éditeur), [4 (prospectus de la collection d'estampes de Moreau jeune pour les œuvres de Voltaire)] p., une illustration hors texte en frontispice, ex-libris de l'avocat Le Tellier à Mons, bon exemplaire.
Extrait de l'article
d'Élisabeth Décultot :
Si
le rapport entre arts plastiques et poésie constitue bien
le sujet proclamé du Laocoon, il serait cependant
erroné de réduire l’essai à cette seule
thématique. Au-delà – ou en deçà –
de l’argument théorique annoncé dans le sous-titre,
Lessing nourrit en effet des ambitions polémiques beaucoup
plus personnelles : il s’agit, d’une part, d'en
découdre avec Winckelmann et ses nombreux admirateurs ;
d’autre part, de contrer les partisans du théâtre
classique français. Ces deux groupes, puissants en Allemagne
comme dans toute l’Europe, n’ont en soi guère
de points communs ni même d’intérêts partagés.
Winckelmann, par exemple, n’a jamais caché son hostilité
pour la France de Louis XIV et son esthétique délétère.
Tout l’art du polémiste Lessing sera donc de réunir
en un même camp ces deux partis étrangers l’un
à l’autre, en les présentant comme les complices
d’une même erreur.
Bibliographie :
- Décultot (Élisabeth), « Le
Laocoon de Gotthold Ephraim Lessing. De l’imagination comme
fondement d’une nouvelle méthode critique »,
dans Les Études philosophiques, 2003/2 (n° 65),
pp. 197-212 (texte consultable sur le site Les Études philosophiques).
80 euros (code de commande : 01832).
LEVERRIER
(Jules, pseudonyme d'Albert Soboul) — La vie belle et
joyeuse des enfants. Paris,
Bureau d'Éditions, 1938. In-8° (116 x 175 mm.)
broché, 69 p., (collection « Voici l'U.R.S.S.).
Une publication
rare due à la plume de l'historien Albert Soboul (1914-1982)
spécialiste de la Révolution et de Napoléon,
qui fut membre du Parti communiste français de 1933 à
sa mort.
Table des matières
:
- Sauvés
de la tempête.
- Les premiers pas.
- Trois ans. L'âge sérieux.
- À l'école et autour de
l'école.
- Les sports et le tourisme.
- Artek.
- Un Artek kolkhozien.
- La station nautique de Kiev.
- Les jeunes navigateurs.
- Les parcs d'enfants.
- Art et littérature.
- Les palais et les maisons des pionniers.
- Une maison des enfants kolkhoziens.
- Le prix décerné à
Vassia Malychev.
- Le chemin de fer lilliputien.
- Les jeunes constructeurs.
- Les « jeunes naturalistes ».
- Quels sont tes talents, tes aptitudes
et tes penchants ?
- Ce que je voudrais devenir.
- Le mot de l'énigme.
- La natalité et les forces de production.
Bibliographie :
- Bouju (Marie-Cécile), Catalogue
de la production des maisons d'édition du Parti communiste
français 1921-1956, p. 108.
Vendu.
MARIËN (Marcel-Édouard) — La Période de La Tène en Belgique. Le Groupe de la Haine. Bruxelles, Musées Royaux d'Art et d'Histoire, 1961. In-4° (215 x 270 mm.) broché, 211 p., illustrations, (collection « Monographies d'Archéologie Nationale », n° 2), ex-libris manuscrit à la page de titre, exemplaire en bon état avec le feuillet volant d'errata.
Table des matières
:
Introduction.
Première partie. Les sites et les
trouvailles.
I. La nécropole
de Leval-Trahegnies.
II. Trouvailles isolées
à Épinois.
III. La nécropole du
Mont Éribus.
IV. Sépultures du Champ
des Agaises à Ciply.
V. Habitats au Camp-à-Cayaux
à Spiennes.
VI. La nécropole de
Péronnes-lez-Binche.
Deuxième partie. Généralités.
I. Caractéristiques
du Groupe de la Haine.
A. Caractéristiques
générales des groupes de la période de La
Tène en Belgique.
B. Le Groupe
de la Haine.
1.
L'habitat.
2.
Les sépultures et le rite funéraire.
3.
Les objets, typologie et évolution.
II. Le groupe de la Haine
dans le temps.
A. L'occupation
antérieure de la vallée de la Haine.
B. Début
et fin du Groupe de la Haine.
C. L'interruption
du Groupe de la Haine au Mont Éribus.
III. Les connexions.
A. Les connexions
en Belgique.
B. Les connexions
à l'étranger.
IV. L'interprétation
historique : clientes Nerviorum.
Vendu.
MARTENS (Mina) — Le censier ducal pour une partie de la circonscription de Louvain en 1366. Bruxelles, Palais des Académies, 1962. In-8° (140 x 219 mm.) sous reliure toilée d'éditeur, 130 p., un plan volant à déplier, (collection « Commission royale d'Histoire »), exemplaire en très bon état.
Hommage de l'auteur au professeur Maurice-A. Arnould.
Extrait de l'introduction
:
Le censier ducal pour l'ammanie de Bruxelles
a été publié par nous en premier lieu, en
considération de sa date : c'est le plus ancien document
du genre conservé pour le domaine ducal brabançon.
Il nous a paru utile de donner, en second lieu,
une édition du censier ducal pour la circonscription de
Louvain, dont on sait qu'elle est à l'origine des possessions
domaniales de la maison de Brabant.
Nous avons cru pouvoir nous écarter ainsi
de l'ordre chronologique, car, bien qu'il ne soit guère
antérieur à 1366, le texte concernant Louvain permettait
d'utiles comparaisons avec Bruxelles.
Le bénéfice de cette comparaison
s'établissait en ordre principal à l'échelon
urbain : les deux villes, leurs habitants, leurs rues et lieux
dits, certaines de leurs institutions pouvaient être confrontés.
Il en allait autrement des localités
relevant des circonscriptions soumises aux receveurs de Bruxelles
et de Louvain. Si nous disposions d'un texte complet pour Bruxelles,
celui de Louvain ne dénombre que les censitaires de Holsbeek,
de Pellenberg, de Velthem et de Kelfsele, faisant abstraction
de ceux de Hérent, Thildonc, Winxele, Wijgmael, Rhode-Saint-Pierre,
Berthem et Binswijck.
Le censier de 1366 pouvait donc paraître
incomplet. S'il l'est à coup sûr, en égard
à toute la circonscription, il ne fut probablement jamais
plus long. Il est en effet curieux de constater que les cens domaniaux
de la circonscription de Louvain ne furent jamais consignés
dans un registre unique, mais dans des registres de circonscriptions
partielles relevant, probablement, de subordonnés au receveur
de Louvain.
Quoi qu'il en soit, on doit moins regretter
l'absence de mentions concernant certaines localités de
la circonscription, que celles-ci sont restées très
rurales et que les biens s'y repèrent avec plus de facilité.
Ce qui importe assurément, c'est que le censier de 1366
établit en clair la situation particulièrement complexe
de Louvain.
Nous ne reviendrons plus sur les considérations
générales relatives à la nature des censiers,
développées dans notre publication précédente.
En ce qui concerne le censier relatif à Louvain, il est
certain qu'on est en présence de la copie d'un document
plus ancien ; le modèle bruxellois de 1321, déjà
probablement la copie d'un censier antérieur, constitue
une indication dans ce sens.
S'il ne nous est pas permis d'identifier, à
coup sûr, le scribe du censier avec le receveur ducal à
Louvain, Gérard de Alphen, qui nous présente le
texte, fl n'en est pas moins certain que c'est sous sa direction
que celui-ci a été rédigé.
10 euros (code de commande : 01824).
MEISTER (Peter Wilhelm) et REBER (Horst) — La porcelaine européenne du XVIIIe siècle. Fribourg, Office du Livre, 1980. In-4° (289 x 328 mm.) sous reliure toilée et jaquette illustrée d'éditeur, 319 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Sur la jaquette :
C'est
en 1709 que l'Allemand Johann Jakob Böttger découvrit
le secret tant convoité, si recherché de la porcelaine.
Dès lors, à la suite de Meissen, s'ouvrirent dans
toute l'Europe des manufactures de porcelaine qui échafaudèrent
peu à peu, avec le plus grand enthousiasme, une véritable
culture européenne de la porcelaine, indépendante
des modèles d'Extrême-Orient.
Cet ouvrage aborde la porcelaine européenne
du XVIIIe siècle d'un point de vue nouveau, évitant
l'habituelle énumération des manufactures et de
leur production. Après avoir brièvement rappelé
la définition et l'histoire de la porcelaine en Europe,
les auteurs de ce livre présentent l'aspect technologique
et l'importance de la porcelaine dans les échanges commerciaux
entre pays. En outre, un chapitre traite de l'influence des porcelaines
chinoise et japonaise sur celle d'Occident. L'étude se
porte ensuite sur les manufactures, considérées
d'abord comme centres de production, puis comme centres artistiques.
Les grands maîtres de la porcelaine européenne du
XVIIIe siècle ainsi que les principaux artisans des manufactures
sont passés en revue.
La partie essentielle de ce livre repose cependant
sur l'examen des différentes formes de la porcelaine européenne
– récipients à boire, services de table,
porcelaines décoratives, bibelots, etc. – et
sur l'étude de l'iconographie : les auteurs montrent
l'extraordinaire expansion et rayonnement de certains thèmes
iconographiques dans l'ensemble de la porcelaine européenne,
en relation avec les phéno­mènes culturels et
historiques.
P. W. Meister, ancien directeur du Museum für
Kunsthandwerk à Francfort-sur-le-Main, et H. Reber, du
Mittelrheinisches Landesmuseum à Mayence, proposent une
remarquable synthèse en examinant les points communs et
les différences entre les régions de production.
Cartes et tableaux complètent l'information
de cet ouvrage par ailleurs très abondamment illustré :
plus de 540 photographies révèlent, par des pièces
provenant de collections très renommées, d'Europe
et des États-Unis d'Amérique, le monde fascinant
et si riche de la porcelaine européenne du XVIIIe siècle.
25 euros (code de commande : 01803).
[MONS - COLLÈGE SAINT-STANISLAS]. 1851-1951. [Centenaire du Collège Saint-Stanislas.] Bruxelles, Imprimeries Bulens, 1952. In-4° (245 x 313 mm.) broché, 56, [70 (publicités d'établissements et commerces montois et autres)] p., nombreuses reproductions photographiques (bâtiments, portraits, animations).
Table des matières
:
- L'ancêtre, depuis les premiers
jésuites à Mons jusqu'en 1851.
- Le Collège de 1851 à 1914.
- Origine et naissance
du Collège actuel.
- La période de
formation.
- L'émeute de
1857.
- La période d'agrandissement
(1860-1892).
- L'incendie du 8 novembre
1893.
- Les installations provisoires
(1893-1894).
- Le Collège restauré
(1896-1914).
- Le collège et les anciens pendant
la guerre 1914-1918.
- Le scoutisme
- Les pères missionnaires.
- Le collège et les anciens pendant
la guerre 1940-1945.
- Le collège aujourd'hui.
15 euros (code de commande : 01812).
[MONS].
Mons & le Hainaut. Textes
réunis par Catherine Gravet. Illustrations rassemblées
par Christine Gobeaux. Mons, Université de Mons,
2013. In-4° (241 x 310 mm.) broché sous couverture
à rabats, 175 p., nombreuses illustrations en couleurs.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
à la salle Gossuin de la Bibliothèque centrale de
l'Université de Mons, du 11 octobre au 16 novembre 2013.
Sommaire :
- Le
mot du recteur, par Calogero Conti.
- Avant-propos, par Catherine Gravet.
- Le Hainaut : un regard historico-administratif,
par Hossam Elkhadem.
- De la « vue à vol
d'oiseau » au « plan géométral ».
Les plans de Mons édités dans les atlas hollandais
et français (1649-1736), par Christine Gobeaux.
- Le passé s'invite toujours
à la table du présent, par Marie-Thérèse
Isaac.
- La sociabilité montoise au
XIXe siècle, par René Plisnier.
- « Tu auras, toi, des étoiles
qui savent rire. » Antoine de Saint-Exupéry,
le Petit Prince. Dialogue stellaire, par Émile Péquet.
- Le charbon au cœur du développement
du Hainaut industriel. L'exemple du bassin houiller du Couchant
de Mons, par Assunta Bianchi.
- Par des Montois, pour des Montois.
Quatre siècles de théâtre à Mons,
par Catherine Gravet.
25 euros (code de commande : 01836).
PESME (Gérard) — La Roche-Courbon beau manoir de Saintonge. Avant-propos de Paul Dyvorne. Sonnet inédit de Henry Mériot. [Angoulême], Éditions Balzac, 1962. In-8° (141 x 193 mm.) broché, 53 p., illustrations.
Exemplaire dédicacé par l'auteur à Maurice Dernelle.
Extrait de l'avant-propos
:
Il
y a une soixantaine d'années – c'était,
je crois bien, vers 1875 –, j'avais comme condisciple,
au collège de Saintes, le jeune Gay, fils du régisseur
du domaine de La Roche-Courbon, près de Saint-Porchaire.
C'est un jour de vacances, invité par mon camarade, que
je pus visiter, pour la première fois, ce vieux château
de Saintonge. Nous étions, l'un et l'autre, à un
âge où les donjons, les poternes, les mâchicoulis,
n'intéressent que médiocrement. La jeunesse ne s'arrête
guère aux choses du passé ; elle ne regarde
pas derrière elle, n'envisageant que l'avenir.
Vingt ans plus tard, j'avais à Saint-Porchaire
un excellent ami, le docteur Marc Collinet, qui était un
admirateur enthousiaste de La Roche-Courbon, un collectionneur
passionné de souvenirs saintongeais. C'est avec lui que
je fis une des plus délicieuses promenades de ma vie dans
ce site pittoresque, où la poésie de la nature a
tant de charme et de séduction. Mon guide me promena longuement
dans le château, dans les allées magnifiques des
bois de haute futaie, sur les bords du ruisseau de l'Épine,
qui prend sa source à Saint-Porchaire, à la font-Bruand
ou font-Quéré, sous le pont jeté sur la route
nationale de Bordeaux à Saint-Malo. Devant les grottes
préhistoriques dominant le ruisseau et la curieuse nappe
d'eau du Bouille-Bleu, nous ne nous lassions pas de contempler
un véritable paysage de rêve. Et nous pensions au
temps des légendes et aux hommes de l'âge de pierre.
Tout un enchevêtrement de lianes, de liserons sauvages,
s'accrochait aux bouleaux, légèrement penchés
sur le petit lac somnolent et sans rides.
J'ai peine à croire, encore aujourd'hui,
que le château de style Renaissance de La Roche-Courbon
ait jamais été une forteresse féodale, tant
il est dans un décor de douceur et de sérénité,
bien propice à une vie de calme et d'apaisement. Je sais
bien que celui qu'on voit aujourd'hui a dû être reconstruit
sur les ruines de l'ancien, mais j'aime à penser que celui-ci
était un manoir, comme le qualifie Gérard Pesme,
dans cette délicate monographie historique que tous les
amateurs de beaux sites et d'anciennes demeures seigneuriales
voudront lire. Je me fais du « manoir » une tout autre
que du « château fort ». Je me l'imagine comme
la demeure d'un riche châtelain, fatigué de guerroyer,
qui las du métier des armes, choisit sur ses vieux jours
un lieu tranquille où il fait édifier une demeure
où il trouve le repos, la solitude et l'oubli. Et combien,
aux bords de cette étroite prairie de l'Épine, de
ce ruisselet se faufilant à travers les herbes folles,
à l'ombre de ces chênes centenaires, tout près
de ces grottes mystérieuses creusées par la mer
il y a des milliers d'années, devait exister, comme il
existe encore, de quiétude et de bonheur caché !
Les touristes s'en vont, souvent, chercher au
loin des curiosités monumentales, des sites pittoresques,
qu'on trouve un peu partout sur la terre saintongeaise, mais quand
ils auront vu La Roche-Courbon, sa superbe forêt, dont le
temps réparera les malencontreuses coupes, heureusement
arrêtées par le propriétaire actuel, ils seront
doublement ravis par la disposition architecturale du château
et la beauté du lieu qu'il occupe. L'art s'associe ici
à la nature demeurée dans toute sa majesté
sauvage.
Vendu.
PORTEOUS (John) — Coins. London, Weidenfeld and Nicolson, 1964. In-8° (207 x 217 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 128 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Pleasures and Treasures »).
Sur la jaquette :
In
this richly illustrated book, John Porteous, himself a collector
of coins, has surveyed the whole history of coinage in the western
world from its emergence in Greece in the seventh century BC until
the present day.
Coins are of threefold interest to the collector
and student of art and history. First, they are often objects
of great beauty in themselves, taxing the in­ventiveness of
designers to confine a significant emblem and the necessary information
within a small circle. Secondly, they provide us with a range
of portraits of monarchs and dictators that forms an important
addition to the iconography of all ages. And thirdly, from their
changing designs and values, whether in gold, silver or bronze,
one can learn much about the economic and political history of
a country.
John Porteous has traced these three themes
through the history of the Greek city states, the coinage of the
Roman Republic and Empire, the Byzantine period, the Middle Ages
in western Europe, the Renaissance (the period of many of the
loveliest coins ever struck) and so to more modern times, when
the coinage of France, Italy, Germany, England, the United States
and other countries underwent constant changes in technique, design
and mone­tary purpose.
His book is a triumph of condensation, for it
is tightly packed with in­formation but is always readable.
The illustrations, 32 pages in colour, many of which were photographed
specially for this book, and 100 pictures in black and white not
only amplify the text but provide the reader with some of the
finest examples of an art that has flourished for 2,500 years.
12 euros (code de commande : 01831).
POULEUR (Jean-Alexandre), BIOUL (Anne-Catherine) et DAUCHOT (Alain) — Charleroi, ville d'architectures. Du temps des forteresses aux Années folles 1666-1940. Charleroi, Espace Environnement, 1992. In-4° (217 x 305 mm.) sous reliure illustrée d'éditeur, 113 p., nombreuses illustrations en couleurs, très bon exemplaire, peu courant.
Présentation
de l'éditeur :
Ce
n'est un secret pour personne : en matière d'architecture,
Charleroi n'est ni Bruges, ni Bruxelles, ni Paris... et encore
moins Vienne ou Florence. Cependant, même si on a raison
de sourire de ces comparaisons douteuses, on aurait tort de croire
que dans notre ville il n'y a rien à voir, rien à
découvrir, rien à apprécier, rien à
protéger.
En une centaine de pages et quelque 120 photographies,
le livre publié aujourd'hui par Espace Environnement prouvera
à tous ceux qui en doutaient encore, que notre ville recèle
elle aussi quelques trésors. Des trésors à
découvrir ou à redécouvrir : ce livre
en étonnera certainement plus d'un. À commencer
par les Carolos eux-mêmes !
C'est donc avec une touche de provocation que
l'ouvrage est intitulé « Charleroi, ville d'architectures ».
Car il existe bel et bien, dans la métropole sambrienne,
des architectures dignes d'intérêt, qui portent les
traces de l'Histoire ; des architectures imprégnées
de l'atmosphère spécifique de chaque époque,
qui nous en apprennent un peu plus sur les hommes ayant vécu
au « Temps des Forteresses », à la
Belle Époque ou durant les « Années Folles » ;
des architectures qui, très souvent, brillent tout simplement
par leur beauté.
18 euros (code de commande : 01809).
[QUARTON (Enguerrand)]. Le Couronnement de la Vierge par Enguerrand Quarton. Commentaires de Charles Sterling. Paris, Floury, 1939. In-4° (253 x 327 mm.) broché sous couverture rempliée, 117 p., 40 planches en phototypie, frontispice en couleurs, (collection « Chefs-d'Œuvre des Primitifs Français »), exemplaire numéroté (n° 401).
Extrait :
Le
Couronnement de la Vierge d'Enguerrand Quarton (appelé
quelquefois en Provence Charonton) compte depuis longtemps parmi
les plus célèbres tableaux primitifs français.
Remarqué à l'église de la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon
par Prosper Mérimée, un des grands découvreurs
de l'art médiéval français, il fut transporté
à l'hospice de cette ville où l'on venait d'organiser
un petit musée et où il se trouve toujours. C'est
un important retable d'autel : il mesure 1 m. 83 cm. de haut
sur 2 m. 20 cm. de large. Il est peint sur une couche de plâtre
qui recouvre une toile marouflée sur bois de noyer ;
on voit très nettement la couche de peinture sur préparation
de plâtre, la toile et le bois aux bords du tableau. [...]
... Nous apprenons par le prix-fait que le 24
avril 1453 le maître Enguerrand Quarton, natif du diocèse
de Laon mais habitant Avignon, promit à Jean de Montagnac,
un prêtre, de peindre pour l'autel de la Sainte-Cité
de l'église des Chartreux à Villeneuve-lez-Avignon
un retable qui devait être placé pour la fête
de saint Michel de l'année suivante ; il n'y a pas
de raison de supposer que cette dernière obligation ne
fût pas tenue ; ainsi le retable aurait été
terminé en septembre 1454. Le tableau devait représenter
le Paradis, le Ciel, la Terre, le Purgatoire et l'Enfer. Au Paradis
on verra le couronnement de la Vierge par la sainte Trinité
au milieu de séraphins, de chérubins, d'archanges,
d'anges, de saints, d'apôtres, de prophètes, de martyrs
et de simples élus de tout état. Plus bas, le Ciel
avec le soleil et la lune. Sur la Terre, la ville de Rome sera
séparée par la mer de la ville de Jérusalem
dont l'évocation n'est pas pour surprendre sur un autel
dédié à la Sainte-Cité ; à
Rome, après la basilique Saint-Pierre, la place Saint-Pierre
et le château Saint-Ange, on verra en l'église de
Sainte-Croix-de-Jérusalem la messe miraculeuse de saint
Grégoire assisté par saint Hugues, chartreux ;
près de Jérusalem, sur le Calvaire, se dressera
le Christ en Croix et le Saint-Sépulcre veillé par
un ange, puis la vallée de Josaphat avec le sépulcre
de la Vierge sous la garde d'un autre ange, la vallée de
Membre avec Abraham adorant les trois messagers divins, la montagne
où Moïse vit Dieu dans un buisson en flammes. Enfin
s'étendra le ténébreux monde inférieur,
le Purgatoire et la Géhenne peuplés d'âmes
en peine, les unes secourues par les anges, les autres tourmentées
par les démons.
Voilà le vaste ensemble qui a été
réalisé par Quarton avec quelques modifications
de détails. Sans doute doit-on son invention à un
théologien local, peut-être à Jean de Montagnac
lui-même. Le programme grandiose et complexe est complaisamment
rempli de citations de l'Écriture, de nuances subtiles
et rares ; telle cette condition expresse de figurer la Trinité
sous les traits de deux personnes identiques accompagnées
de la colombe du Saint-Esprit. Rien de plus normal que de voir
un peintre du XVe siècle accepter les indications du clergé.
Vendu.
QUINET (Edgar) — Mes vacances en Espagne. Bruxelles et Leipzig, C. Muquardt, 1846. In-12 (107 x 158 mm.) broché, 395, [1 (table)] p., petits manques au dos, couverture fragile.
Fruit
d'un voyage effectué en 1843, Mes vacances en Espagne
fut publié pour la première fois en 13 livraisons
à partir de 1845. L'édition originale en volume
fut publiée à Paris, au Comptoir des Imprimeurs
Unis, Comon et Cie, en 1846. La rare édition bruxelloise
présentée ici est manifestement une contrefaçon ;
elle n'est citée ni par Herman Dopp (La contrefaçon
des livres français en Belgique, 1815-1852), ni par
Godfroid (Aspects inconnus et méconnus de la contrefaçon
en Belgique).
L'ouvrage comporte un chapitre (pp. 42-57) consacré
à une corrida particulièrement sanglante...
Table des matières :
- Prologue.
- Vaucluse.
- La Vieille-Castille.
- Le Prado.
- La madone constitutionnelle.
- Les Taureaux et le Fandango.
- Un Professeur.
- La Chevalerie des Amadis dans le gouvernement
constitutionnel.
- Le premier ministre de l'innocente nina.
- Trois jours de l'histoire d'Espagne.
Les Orateurs politiques.
- Une Révolution sans s révolutionnaires.
- Une Incantation.
- L'Escurial.
- Les Écrivains. - Un Pamphlétaire.
- Larra.
- Les Poètes. - Zorrilla. - Le Théâtre.
- Espronceda. - Mission du poëte en
Espagne.
- Tolède.
- Les Brigands. Debemos gracias à
Dios.
- Une Conversation en traversant la Manche.
- Baïlen.
- L'Alhambra. - La fête de Grenade.
- Un voyage à vol d'oiseau.
- La Mosquée de Cordoue. Un nouveau
chapitre du Coran.
- Le Prolétaire espagnol.
- La Giralda et Murillo.
- Cadix. - L'État de siège.
- Lisbonne.
- Le Retour.
- Appendice. Des littératures et
des institutions comparées de l'Espagne et de l'Italie.
Bibliographie :
- Vicaire (Georges), Manuel de l'amateur
de livres du XIXe siècle, t. VII, col. 907.
15 euros (code de commande : 01804).
RABAUD (Étienne) — Le hasard et la vie des espèces. Paris, Flammarion, 1953. In-8° (130 x 192 mm.) broché, 279 p., illustrations, (collection « Bibliothèque de Philosophie Scientifique »), exemplaire non coupé et en parfait état.
Préface :
Autant
que celui de leur genèse, le problème de la persistance
et de la disparition des espèces préoccupe et retient
l'attention des biologistes. Lamarck n'a pas envisagé ce
côté de l'évolution ; c'est le phénomène
fondamental, les conditions et les causes, qu'il essaie de pénétrer.
À cet égard, la solution qu'il
propose ne saurait être négligée. On n'admirera
jamais assez cette conception pénétrante et féconde
qui met en évidence les relations étroites de l'organisme
avec son milieu, source incontestable de variations.
Lorsque, cinquante ans plus tard, Darwin survint,
attribuant, à la matière vivante, la propriété
de varier, il négligeait de rechercher ce que signifiait
cette remarquable propriété. En revanche, frappé
par les vues de Malthus, envisageant les résultats obtenus
par les éleveurs avec les plantes et les animaux domestiques,
Darwin imagina que plantes et animaux vivent dans un état
de lutte permanent, tel que la victoire appartient au mieux armé,
au plus apte. Et tout individu victorieux faisant souche de descendants
semblables à lui-même, l'espèce se perfectionne : elle
évolue.
L'essentiel du système repose donc sur
la sélection naturelle issue de la concurrence vitale,
que celle-ci s'établisse entre individus de même
espèce ou d'espèces différentes. De toutes
façons, les survivants se trouveraient mieux « adaptés »
à leurs conditions d'existence. Le processus se renouvelant
dans la suite des générations, le monde vivant évoluerait
en se perfectionnant. À cette « adaptation »,
Darwin attribue un sens très précis : il la
conçoit surtout au point de vue morphologique.
Dès son apparition, ce système
connut le plus grand succès. Il ne tarda pas à prendre
allure de credo.
Ce système correspond-il aux faits ?
Les rapports que les êtres vivants soutiennent entre eux
sont-ils essentiellement des rapports d'attaque et de défense ?
N'oublions pas que la notion d'avantage est très relative.
N'est-elle pas, très souvent, une question d'appréciation
personnelle de l'observateur ? et cette appréciation
ne dérive-t-elle pas constamment d'une préconçue,
de la croyance que tout organisme qui persiste doit sa persistance
à quelque disposition anatomique, à quelque mode
de fonctionnement assurant la maîtrise dans les conflits ?
S'enfermant ainsi dans un cercle, les naturalistes parviennent
toujours à découvrir quelque particularité
supposée avantageuse : tout passe pour un avantage,
y compris les infirmités.
Une analyse serrée s'impose donc. Certes,
quiconque jette un regard hâtif sur l'ensemble des êtres
vivants aperçoit aussitôt que, directement ou indirectement,
tout organisme vit aux dépens d'un autre. Les animaux se
dévorent entre eux ou se repaissent de végétaux.
Et ceux-ci, mises à part les plantes parasites, tirent
leurs aliments du sol. S'il arrive qu'un grand nombre d'individus
s'accumule dans un espace restreint, la question est de savoir
à quoi tiennent les possibilités de persistance.
Résoudre ce problème fondamental
se ramène, en définitive, à une question
de méthode. Or, la seule méthode féconde
ne consiste-t-elle pas à examiner des faits solidement
établis, en s'entourant de toutes les données possibles ?
Évitant de céder à une préconçue,
rejetant tout credo, la moindre apparence de solution dogmatique,
nous suivons la seule voie qui conduit à connaître
les conditions qui assurent la persistance d'une espèce
ou sa disparition.
Nous constaterons alors que ces conditions ne
se réduisent pas à quelques particularités
banales de forme, de fonctionnement des parties ou des manières
de vivre ; en revanche, nous verrons augmenter le nombre
des influences agissantes. Et même, cette infinie multiplicité
a finalement introduit en biologie la notion de « hasard » :
il importe donc de s'expliquer clairement sur le sens et la valeur
de ce mot.
Souvent, ce mot évoque l' d'un agent
mystérieux et capricieux, n'ayant d'autre effet que de
conduire au chaos et à l'absurde. Certains auteurs expriment
l' que le « hasard » est à l'opposé
d'un déterminisme précis.
Parler ainsi implique une complète méconnaissance
des phénomènes biologiques. Or, aucun de ceux-ci
ne ressortit à un indéterminisme origine d'incohérence.
Pour un biologiste, le mot hasard implique, non pas l'indéterminisme,
mais la complexité. De cette complexité,
beaucoup d'éléments nous échappent. Sans
doute aboutit-elle, suivant le cas, pour notre logique humaine,
aussi bien à un résultat que nous tenons pour cohérent,
qu'à tel autre que nous qualifions d'absurde ou d'incohérent.
La question se pose de la même manière
dans tous les domaines. Nous aurons justement l'occasion de constater,
au cours des pages suivantes, comment un incident d'apparence
négligeable a précisément pour effet d'empêcher
l'expansion d'une espèce ou sa disparition.
Vendu.
RÉCY (Georges de) — L'évolution ornementale depuis l'origine jusqu'au XIIe siècle. Conférences faites à la salle de la Société de Géographie les 8, 10 et 14 mai 1912. Ouvrage illustré de deux cent dix-huit gravures dans le texte d'après des originaux, des reproductions et des dessins de l'auteur. Avec une préface de François Courboin. Paris, Librairie Alphonse Picard et Fils, 1913. In-8° (170 x 250 mm.) broché, XII, 275 p., illustrations, exemplaire en bon état.
Table des matières
:
- Préface.
- Avant-propos.
Première conférence. De l'origine
à l'invasion dorienne en Grèce.
- L’art préhistorique.
- L’Égypte. - L’Assyrie. - La Chaldée.
- Les Perso-Mèdes. - Les Hétéens. - Les Phéniciens
et les Juifs. - La formation grecque.
- Origines.
- Incertitude
quant à la priorité dos civilisations. - Les plus
anciennes manifestations de l’art plastique sont des observations
rigoureusement justes d’après nature.
- L’art préhistorique.
- Premières
notations d’art purement naturalistes.
- L’Égypte.
- L’art
des civilisations antiques est essentiellement religieux et l’Égypte
nous offre l’exemple le plus imposant d’un art régi
par un dogme.
- L’Assyrie.
- L’art
assyrien est, comme l’art égyptien, essentiellement
religieux, mais il reflète la violence des religions sémitiques.
- Perso-Mèdes.
- Au
IVe siècle avant le Christ les Perses résument et
fixent la tradition ornementale des civilisations antérieures.
- Les Phéniciens
et les Juifs.
- Les
Phéniciens colportent à travers le monde antique
des formules ornementales. Les Juifs sont leurs tributaires.
- La Grèce.
- Par
son génie synthétique la Grèce harmonise
les formules de l’art oriental et de l’art méditerranéen.
Deuxième conférence. La Grèce
(de la conquête dorienne à la conquête romaine)
- Les Étrusques et la formation de l'art romain - L'art
romain.
- La Grèce (deuxième
partie).
- Conquise
par les Doriens, elle prépare par la fusion de l’esprit
oriental et de l’esprit septentrional la splendide floraison
qui, sous Périclès, sera la résultante de
la juste proportion de ces deux éléments contraires,
harmonie que la souplesse de l’art alexandrin ne détruira
pas ; cette souplesse même aidera singulièrement
à la constitution de l’art romain dont l’esprit
grec sera heureusement et le principe et le modérateur.
- Les Étrusques.
- L’art
étrusque procède de formules phéniciennes
et grecques. - Caractère franchement asiatique des traditions
et des coutumes chez les Étrusques. - Les colonies grecques
en Étrurie donnent naissance à un art où
se retrouve, allié à la culture grecque la plus
raffinée, cet instinct de la vie et de la réalité
que nous retrouverons chez les Florentins du XVe siècle
leurs descendants.
- L’art romain.
- Les
Romains tiennent en médiocre estime les professions artistiques.
- Chaque fois que l’art romain sera livré à
lui-même, il déformera l’art grec, dont il procède,
en cherchant à le magnifier. - Le principe de la voûte,
hérité des Étrusques, va modifier forcément
la technique grecque ornementale. - La direction comme l’exécution
des œuvres d’art demeurera heureusement le fait des
artistes grecs devenus citoyens romains.
Troisième conférence. L'art byzantin
- L'art carolingien - L'art barbare et lacustre - l'art du Moyen
Âge.
- L’art byzantin.
- ... « L’esprit
grec s’exerçant au milieu d’une société
demi-asiatique sur les éléments empruntés
à la vieille Asie... » va donner naissance à
l’art romain et à l’art gothique.
- L’art gallo-romain
- L'art barbare.
- Préexistence
en Gaule et dans le centre de l’Europe, avant la conquête
romaine, de traditions ornementales celtiques constatées
déjà à Mycènes. - Leur reprise après
l’effondrement de la domination romaine. - De leur fusion
avec les éléments gréco-byzantins vont naître
l’art roman et l’art gothique.
- L’art carolingien.
- L’historique
des manuscrits est lié à l’étude de
l’art carolingien.
- Moyen Âge.
- De
la civilisation sauvée par les monastères au Xe
siècle est issu le monde moderne. - L’art ornemental
va tout d’abord se consacrer à l’exaltation de
sa foi.
- Art roman.
- Examen
rapide des caractères de l’art roman.
- Conclusion.
Vendu.
ROMAINS
(Jules) — Le Mariage de Le Trouhadec - La Scintillante.
Paris, Librairie Gallimard
- Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1925.
In-8° (122 x 190 mm.) broché, 227 p., exemplaire
numéroté sur vélin pur fil Lafuma-Navarre
(n° 91), (collection « Théâtre
de Jules Romains », t. II), exemplaire en bon état.
Édition
originale.
Une citation de Marcel
Achard :
« L'auteur
de Le Trouhadec est un des très grands auteurs comiques
de la première moitié du XXe siècle. Et pourtant
il y avait de la concurrence ! Il y avait Georges Feydeau,
Courteline, Alphonse Allais, Tristan Bernard, Sacha Guitry. Par
un coup de maître, avec Knock, il se détache
du peloton de tête [...].
Un autre grand type créé par Jules
Romains est Monsieur Le Trouhadec. Ce membre de l'Institut, un
peu gâteux (il en existait encore aux environs de 1930),
a prodigieusement amusé son auteur. »
Vendu.
RUELLE (Pierre) — Les congés d'Arras (Jean Bodel,Baude Fastoul, Adam de la Halle). Paris- Bruxelles, Presses Universitaires de France - Presses Universitaires de Bruxelles, 1965. In-8° (175 x 253 m.) demi-chagrin bordeaux à coins, dos à cinq nerfs, 246 p., (collection « Travaux de la Faculté de Philosophie et Lettres », n° XXVII), envoi de l'auteur au professeur Maurice-A. Arnould.
Extrait de l'introduction
:
En1202
vraisemblablement, avant que ne se referment sur lui les portes
d'une léproserie, Jean Bodel, d’Arras, l’auteur
de la Chanson des Saisnes et du Jeu de saint Nicolas,
adresse à certains de ses concitoyens un poème pour
leur dire adieu, leur témoigner sa gratitude et lancer
un discret appel à leur générosité.
Soixante-dix ans plus tard, dans des circonstances
identiques, un autre trouvère arrageois, Baude Fastoul,
écrit une œuvre toute semblable par la forme et les
intentions, sinon toujours par l’inspiration.
Quatre ou cinq ans s’écoulent encore
et, à un moment proche de celui où fut représenté
le Jeu de la feuillée, Adam de la Halle, à
son tour, use du même mètre et de la même disposition
strophique pour faire connaître ses sentiments aux bourgeois
d’Arras, qu’il s’apprête à quitter.
Comme Bodel et Fastoul, il exprime sa reconnaissance, son amitié,
ses regrets. Mais il n'est point, lui, brisé par un destin
terrible, aucune humiliation ne vient tempérer sa rancune
et abaisser son orgueil.
Tels sont les trois poèmes, de 540, 696
et 156 vers respectivement, que l'on pourra lire dans cette édition.
Pour désigner chacun d’eux, les mss. emploient tantôt
le mot Congié au pluriel (7x) ou au singulier (3x),tantôt
le mot Dit au pluriel (2x) ou au singulier (2x). À
l’exemple de Gaston Raynaud, nous dirons donc dans chaque
cas « les Congés » (de Jean
Bodel, de Baude Fastoul ou d’Adam de la Halle) et non « le
Congé ».
Vendu.
[VENISE]. Le trésor de Saint-Marc de
Venise. Milan, Olivetti,
1984. In-4° (231 x 260 mm.) broché, 337 p., nombreuses
illustrations en noir et en couleurs.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme montrée
à au Grand Palais, à Paris et au Metropolitan Museum
of Art, à New York.
Table des matières
:
- Préfaces.
- Le trésor de Saint-Marc.
- Venise et le trésor
de Saint-Marc, par Guido Perocco.
- Venise, la Pala
d'Oro et Constantinople, par Sergio Bettini.
- Histoire du trésor
de Saint-Marc, par Guido Perocco.
- Catalogue.
- Antiquité et
haut Moyen Âge.
- La
glyptique antique, byzantine et occidentale, par Daniel
Alcouffe.
1.
Seau de verre pourpre.
2.
Lampe de cristal aux animaux marins.
3.
Lampe en forme de poisson.
4.
Coupe.
5.
Aiguière.
6.
« Ciborium » au nom d'Anastasia.
7.
Trône-reliquaire dit « Sedia di san Marco ».
- Art byzantin.
- Émaux
et orfèvreries byzantins, par Margaret E. Frazer.
A) Orfèvrerie
émaillée
8.
« Grotte de la Vierge ».
9.
Reliure avec la Vierge et le Christ en croix.
10.
Calice à deux anses au nom de l'empereur Romain.
11.
Calice godronné au nom de l'empereur Romain.
12.
Plaque : Buste de saint Michel.
13.
Reliquaire émaillé de la Vraie Croix.
14.
Reliure avec le Christ et la Vierge orante.
15.
Calice à deux anses.
16.
Calice de Théophylacte ou des Patriarches.
16bis.
Calice.
17.
Patène.
18.
Icône de saint Michel en pied.
19.
Reliure.
B) Orfèvrerie
non-émaillée.
20.
Vase de verre orné de scènes mythologiques.
21.
Vase hexagonal de cristal.
22.
Calice de Sisinnios.
23.
Lampe.
24.
Patène.
25.
Patène (?).
26.
Patène à manche.
27.
Coffret-reliquaire de Trébizonde.
- Art islamique
- La
glyptique musulmane, par Daniel Alcouffe.
28.
Coupe en verre turquoise.
29.
Coupe.
30.
Aiguière au nom du calife Al-Aziz-Billah.
31.
Burette « aux béliers ».
- Art occidental.
- Les
œuvres occidentales, par William D. Wixom.
- Les
filigranes vénitiens, par Danielle Gaborit-Chopin.
32.
Lampe ou brûle-parfum en forme d'édifices à
coupoles.
33.
Reliquaire de la Vraie Croix d'Henri de Flandre.
34.
Burette de sardoine.
35.
Icône de la Crucifixion avec médaillon de lapis-lazuli.
36.
Vase de cristal de roche.
37-38.
Paire de chandeliers.
39.
Devant d'autel de Saint-Marc.
40.
Reliquaire du bras de saint Georges.
41.
Calice de serpentine.
42.
Navette à encens.
43.
Coffret-reliquaire des quatorze saints d'Orient.
44.
Coupe.
45.
Reliquaire de la Colonne de la Flagellation.
46.
Bâton pastoral.
- Bibliographie.
- Glossaire.
- Table de concordance.
- Index des principaux noms de lieux et
de personnes.
18 euros (code de commande : 01821).
[WAROCQUÉ]. VAN DEN EYNDE (Maurice) — La vie quotidienne de grands bourgeois au XIXe siècle. Les Warocqué. Morlanwelz, Musée Rol de Mariemont, 1989. In-8° (170 x 225 mm.) broché, 443 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, dos ridé.
Table des matières
:
- Avant-propos
Chapitre 1 - Des hommes nouveaux
- Où l'on commence
à gagner de l'argent.
- Une lutte acharnée
pour les concessions minières.
- Des résultats
qui dépassent les espérances.
- Les raisons du succès.
- La mainmise sur les
charbonnages voisins.
- Des placements moins
heureux.
- La faillite d'Isidore
Warocqué.
- Les conséquences
d'un choix politique.
- Le prestige de la terre.
- Portrait d'un homme
nouveau.
Chapitre 2 - Un aristocrate sans particule
- L'éducation
d'un futur notable.
- Un riche mariage.
- La construction du
château.
- Lettres à un
oncle en exil.
- Une réussite
sanctionnée par la faveur role.
- Un budget peu banal.
Chapitre 3 - Des livres de comptes instructifs
- La patience d'Henriette.
- À la table des
riches.
- Le prix de la vie de
château.
- L'achat d'œuvres
d'art.
- Les toilettes de Monsieur
et de Madame.
- Les loisirs.
- L'éducation
des enfants.
- Les domestiques.
- Les libéralités.
Chapitre 4 - Un patron charbonnier « exemplaire »
- Un administrateur efficace.
- Une invention originale.
- Une entreprise modèle.
- La prise de contrôle
du charbonnage de Bascoup.
- Autres investissements.
Chapitre 5 - Un spéculateur immobilier
visionnaire
- Un bel héritage.
- Une boulimie de terrains.
- Un bourgmestre et un
paroissien généreux.
- La bataille du rail
dans le Centre.
- Quand La Louvière
s'appelait Abelville.
Chapitre 6 - Une veuve fidèle et un
fils malchanceux
- Le deuil d'Henriette
Marischal.
- Une riche veuve.
- Une femme généreuse.
- Un jeune homme promis
au plus bel avenir.
- Un mariage fastueux
qui finit tragiquement.
- Des affaires prospères,
mais un avenir inquiétant.
- Une commune choyée
dont un habitant sur quatre est indigent.
- Un décès
prématuré.
Chapitre 7 - Le savoir-vivre bourgeois
- Le rite des fiançailles.
- Un couple exemplaire.
- L'argent et la politique.
- Un grand bourgmestre.
- Un esprit indépendant.
Chapitre 8 - Paternalisme socialisme
- Une fusion refusée,
mais réalisée partiellement.
- Comment concilier préoccupations
sociales et profit capitaliste.
- À la pointe
du progrès technique.
- Quelques embûches
vite surmontées.
- Un bilan positif.
Chapitre 9 - Un homme du monde
- Où l'on continue
à acheter des propriétés.
- Des héritages
bienvenus.
- Quelques accessoires
de la vie mondaine.
- La guerre franco-prussienne
vue des eaux de Spa.
- L'amour de l'Art.
- Des funérailles
grandioses.
- Une succession exceptionnelle.
Chapitre 10 - La passion des voyages
- Du tourisme comme élément
de prestige social.
- En visitant la France
et l'Espagne.
- La Suisse, l'Italie
et un hôtel à Paris.
- L'exposition universelle
de 1889.
- Une fervente wagnérienne.
- Après Vienne,
Budapest et Constantinople, la Russie.
- Le temps des soucis.
- Alger-la-Blanche.
- Où l'on rencontre
des têtes couronnées.
- Retour à Alger.
- À Cimiez, comme
la reine d'Angleterre.
- Une nièce romantique.
- Seule et malade.
- Le dernier voyage de
Mme Warocqué.
Chapitre 11 - Une femme de caractère
- Où les enfants
se rebiffent une éducation trop rigide.
- Des fils incorrigibles.
- Des moments pénibles.
- Les jeunes ne respectent
décidément rien.
- Où les fils
continuent de décevoir leur mère.
- Une dévotion
sincère, mais intéressée.
- Une patronne peu commode.
- Une femme généreuse
à sa manière.
Chapitre 12 - Celui par qui le scandale arrive
- Trop vite riche.
- Échec aux grévistes.
- Une politique sociale
d'avant-garde.
- Où les choses
se gâtent quand même.
- Un député
falot.
- Le temps des vélocipèdes.
- La vie culturelle dans
un village industriel.
- Où l'on fait
appel aux forces de l'ordre.
- Remous politiques.
Chapitre 13 - Ruiné par le jeu
- La grande vie.
- Où l'on jette
l'argent par les fenêtres.
- L'esprit de famille.
- La revanche du frère
cadet.
- L'exil en Chine.
- Des négociations
difficiles.
- Un optimisme peu justifié.
- Mort à Pékin.
Chapitre 14 - Les problèmes d'un jeune
privilégié
- Une enfance solitaire.
- Au lycée à
Paris.
- Un étudiant
contestataire.
- Une joyeuse vie de
garçon.
- Une liaison durable.
- Deux cousines bien
empressées.
- Multimillionnaire à
vingt et un ans.
- Le virus des affaires.
Chapitre 15 - Un député combatif
- Où un jeune
homme riche entre en politique.
- Élu député.
- Progressiste tant qu'on
ne touche pas à ses privilèges.
- Les charbonnages aux
ouvriers ?
- Pour mieux défendre
la Belgique.
- Au secours du Roi.
- Annexer le Congo ?
oui, mais.
- Où la politique
rejoint les affaires.
- Premier bilan.
- Vers le suffrage universel.
- Envoyé extraordinaire
de Sa Majesté.
- La concession de Tientsin
(Tianjin).
- Un hommage bien mérité.
Chapitre 16 - Le bourgmestre fidèle
à l'exemple paternel
- Élu sans lutte.
- Quelques cadeaux de
joyeuse entrée.
- Attentif à l'enseignement
et à l'urbanisme.
- Une visite princière
fastueuse.
- De père en fils
depuis cent ans.
- La main tendue aux
socialistes.
- Face à l'envahisseur.
- Une dernière
cure à Vichy.
Chapitre 17 - De l'argent, toujours plus
d'argent
- Le rapport de Mariemont-Bascoup.
- L'attrait des charbonnages.
- Les autres investissements.
- Le propriétaire
foncier.
Chapitre 18 - La vie d'un châtelain
autoritaire
- La recherche du confort.
- Des problèmes
de poids et de comptes.
- Les banquets.
- Les voges.
- Un homme serviable,
mais autoritaire.
- Un peu vaniteux.
- L'éblouissement
d'un jeune Américain.
Chapitre 19 - Collectionner pour se survivre
- Une passion précoce.
- Les livres.
- Les reliures.
- Les autographes.
- Les médailles.
- Les bibliothécaires.
- Une fontaine du XVIIIe
siècle.
- Une abbaye du XIIIe
siècle.
- Des vestiges gallo-romains.
- Quelques silex.
- Des nécropoles
mérovingiennes.
- Un collaborateur précieux
pour les antiquités méditerranéennes.
- La porcelaine de Tournai.
- Séduit par l'Extrême-Orient.
- Bien d'autres centres
d'intérêt.
- Encourageons les artistes
contemporains.
- Les agrandissements.
Chapitre 20 - Philanthropie et mécénat
- Premières générosités.
- L'Institut commercial
de Mons.
- Portrait d'un mécène.
- Où la Province
hérite.
- Une crèche nommée
Mary.
- Une maternité
et un orphelinat.
- Une école industrielle.
- Querelles à
propos de subsides.
- Un athénée
à Morlanwelz.
- Échanges d'aménités.
- Un lycée pour
demoiselles.
- Du berceau au seuil
des carrières les plus lucratives.
- Un achat de complaisance.
- Libéralités
en tous genres.
- Une sollicitude particulière
pour les enfants.
- Portrait d'un philanthrope.
- Tableau chronologique, Glossaire, Index.
Vendu.
WAUTELET (Michel) et DEBACKER (Marie-France) — Ghlin dans les guerres. De 1914 à 1945 et après... Mons, Michel Wautelet, 2020. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 74 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
En quatrième
de couverture :
Connaître
notre passé permet de mieux apprécier notre présent
mais surtout de bien préparer notre futur.
Ce livre de Michel Wautelet et Marie-France
Debacker retrace l'histoire de la commune de Ghlin au travers
de ces guerres. Vous y découvrirez des héros et
des héroïnes, des habitants amoureux de leur village,
des femmes et des hommes empreints de courage et d'aspiration
à la liberté...
Cet ouvrage rend hommage notamment aux victimes
de la fameuse bataille du long Coron qui marqua une des dernières
épreuves humaines de la Seconde Guerre mondiale dans notre
région.
Puisse ce livre nous permettre de réfléchir
et de mieux vivre notre futur.
Table des matières :
1. Introduction.
2. Ghlin en 1914.
3. La Première Guerre mondiale.
4. L'entre-deux-guerres.
5. La Seconde Guerre mondiale.
6. L'après-guerre.
Annexe 1. Victimes de la guerre 1914-1918.
Annexe 2. Enfants victimes du drame du 16 janvier
1919.
Annexe 3. Victimes de la guerre 1940-1945.
Annexe 4. État-major du groupe A60 de
l'Armée secrète.
Annexe 5. Le camp de prisonniers allemands de
Ghlin-Erbisoeul.
15 euros (code de commande : 01810).
aura lieu
le mardi 3 décembre 2024
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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