MISE À JOUR DU 13 MAI 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
ANSIEAU
(Cécile) et WATERLOT (Bernard) — Tous les chemins
mènent au Vodgoriacum. La représentation de la Gaule
et des chaussées romaines au travers des cartes anciennes.
Mons, Éditions Musea
Nostra, 2025. In-8° (200 x 271 mm.) collé, 48 p.,
illustrations en couleurs, 15 cartes à déplier.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
par l'A.S.B.L. Statio Romana, au Musée Gallo-Romain de
Waudrez, du 8 avril au 2 novembre 2025.
En quatrième de
couverture :
Malgré
son grand âge, la chaussée qui mène de Bavay
à Cologne, vestige archéologique antique, reste
bien inscrite dans le paysage de la Wallonie depuis plus de 2000
ans. De nombreuses fois remaniée, elle a été
utilisée au fil des siècles et continue à
l’être de nos jours sur de nombreux tronçons.
Le vicus de Vodgoriacum attesté
sur les itinéraires romains, aujourd’hui Waudrez près
de Binche, constitue la première station située
à une trentaine de kilomètres de la capitale des
Nerviens, Bavay.
Le Centre d’interprétation de la
Chaussée Romaine qui est installé au cœur même
du Vodgoriacum nous semblait l’endroit idéal pour
montrer au public comment cette importante voie de communication
et les agglomérations qui la jalonnent étaient représentées
dans la cartographie des XVIIe et XVIIIe siècles.
L’exposition qui a donné lieu à
cette modeste publication suscitera, nous l’espérons,
le développement d’un travail plus important afin
d’approfondir un sujet inédit et riche d’enseignement
historique...
25 euros (code de commande : 02198).
[ARMES]. Belles armes anciennes. Avant-propos de F. Clément. Avertissement de J. de Borchgrave d'Altena. Bouillon, Musée Ducal de Bouillon, 1971. In-8° (180 x 220 mm.) broché, 63 p., illustrations en noir, exemplaire bien complet du feuillet volant d'errata, couverture un peu frottée.
Catalogue de
l'exposition éponyme organisée au Musée Ducal
de Bouillon, en 1971.
Extrait de l'avertissement
:
Le
catalogue de cette manifestation artistique n’a pas la prétention
d’être un travail définitif ; pour accomplir
une œuvre de ce genre, il aurait fallu encore de longs mois
de recherches et nous disposions de peu de temps pour le rédiger.
Il donne une description, la plus simple et la plus claire possible,
des objets exposés sans entrer dans des détails
techniques poussés. On y insiste surtout sur la beauté
des décors, sur les sujets représentés, sur
la précision des dessins et des ornements qui nous montrent
qu’autrefois la création d’une arme utilitaire
était doublée du souci constant d’une présentation
esthétique, selon les modes du moment. Ici et là,
nous aurons des éléments nous venant du Moyen Âge,
mais surtout, des marques de l’influence de la Renaissance,
puis du goût baroque et des styles qui se suivent, de l’époque
du Roi Soleil à la fin du XVIIIe siècle, sans négliger
pour cela des œuvres du XIXe siècle.
Le catalogue de cet ensemble constitue une mine
de renseignements dans le domaine qui nous occupe actuellement
; on y trouvera des points de comparaison avec plusieurs objets
présentés à Bouillon et qui sont souvent
des pièces peu connues.
12 euros (code de commande : 02287).
[ATH]. Annales du Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de la Région et Musées Athois. Tome LVI. Ath, Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de la Région et Musées Athois, 1998. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 323 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
- L'agitation
calviniste à Lessines avant et pendant les « troubles »
de « L'année des Merveilles » :
les procès de Grégoire Cobault et de Jehan Merlin
(1563-1567), par Michel Deltenre, p. 5.
- Adrien-Germain Grenier, avocat francophile
et jacobin à Mons, Ath et Ollignies, par Jacques
Chevalier, p. 137.
- La Royale Union Athoise des Étudiants
de Louvain : aperçu historique, par Sébastien
Morance, p. 247.
13 euros (code de commande : 02277).
BAILLON (André) — Par fil spécial. Carnet d'un Secrétaire de Rédaction. Paris, Rieder et Cie, 1924. Septième édition. In-8° (125 x 188 mm.) broché, 238 p., (collection « Prosateurs Français Contemporains »).
En quatrième
de couverture de la réédition dans la collection
« Espace Nord » :
Les
souvenirs du secrétaire de rédaction du « journal
le mieux informé » n’épargnent personne
: ni ceux qui le font, ni ceux qui le lisent. Dans un étourdissant
flash-back, André Baillon multiplie les anecdotes tendres
et cyniques et dresse une vivante galerie de portraits et de caractères.
Nous nous retrouvons alors face à un monde où « informer »
ne veut pas « tout dire ». Et si aujourd’hui
l’ordinateur a remplacé les machines à écrire,
pour les journalistes, comme le dit René Haquin dans sa
préface, les choses ont peu changé…
Vendu.
BENDA (Julien) — La trahison des clercs. Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1965. In-8° 90 x 180 mm) broché, 211 p., (collection « Libertés », n° 25), exemplaire en très bon état.
Avant-propos :
Tolstoï
conte qu'étant officier et voyant, lors d'une marche, un
de ses collègues frapper un homme qui s'écartait
du rang, il lui dit : « N'êtes-vous pas
honteux de traiter ainsi un de vos semblables ? Vous n'avez donc
pas lu l'Évangile ? » À quoi l'autre
répondit : « Vous n'avez donc pas lu les
règlements militaires ? »
Cette réponse est celle que s'attirera
toujours le spirituel qui veut régir le temporel. Elle
me paraît fort sage. Ceux qui conduisent les hommes à
la conquête des choses n'ont que faire de la justice et
de la charité.
Toutefois il me semble important qu'il existe
des hommes, même si on les bafoue, qui convient leurs semblables
à d'autres religions qu'à celle du temporel. Or,
ceux qui avaient la charge de ce rôle, et que j'appelle
les clercs, non seulement ne le tiennent plus, mais tiennent le
rôle contraire. La plupart des moralistes écoutés
en Europe depuis cinquante ans, singulièrement les gens
de lettres en France, invitent les hommes à se moquer de
l'Évangile et à lire les règlements militaires.
Ce nouvel enseignement me semble d'autant plus
grave qu'il s'adresse à une humanité qui, de son
propre chef, se pose aujourd'hui dans le temporel avec une décision
inconnue jusqu'à ce jour. C'est ce que je commencerai par
montrer.
7 euros (code de commande : 02297).
BERGER (Lya) — Les Femmes Poètes
de la Belgique. La Vie littéraire et sociale des Femmes
belges. Paris, Librairie
Académique Perrin et Cie, Libraires-Éditeurs, 1925.
In-8° (120 x 187 mm.) broché, XIV, 333 p.,
exemplaire non coupé, couverture un peu défraîchie.
Un ouvrage assez
rare !
Notice de la Revue du
Nord :
Série
d'études documentées et agréables sur la
vie littéraire et sociale des femmes belges depuis le Moyen
Âge par une Française et une artiste. Travail bien
fait. Des détails biographiques et des extraits qui donnent
une idée juste de l'œuvre de chaque auteur. « La
littérature belge est née, s'est développée
au rythme des battements de cœur du pays. » C'est
naturellement la 4e période [de 1900 à nos jours]
qui est la plus développée (157-315).
Bibliographie :
- M. L, Berger (Lya), Les femmes poètes
de la Belgique, dans Revue du Nord, tome 11, n° 43,
août 1925. p. 236.
Vendu.
[BLUM (Léon) — Léon Blum devant la cour de Riom. Février-Mars 1942. Paris, Éditions de la Liberté, 1944. In-8° (121 x 187 mm.) broché, 201 p., (collection « Documents Socialistes », n° 4).
Extrait :
Au
printemps de 1942, le Parti socialiste, alors clandestin et illégal,
a publié une légère brochure intitulée :
« Léon Blum devant la Cour Suprême - Riom
- Février-Mars 1942 ».
Pour des raisons que comprennent aisément
tous ceux qui ont été mêlés à
l’activité clandestine, il avait été
impossible alors de reproduire intégralement toutes les
interventions de Léon Blum. Un de nos camarades, fidèle
militant du Parti, toujours alerte, toujours jeune de corps et
d’esprit malgré son âge, avait été
chargé de présenter le texte et de choisir les passages
les plus importants. Nous ne pouvons encore le nommer : il
a payé de sa liberté son inlassable dévouement
à notre cause et son courage indomptable ; il est
aujourd’hui déporté en Allemagne. Au nom du
Parti socialiste tout entier, le Comité exécutif
tient à lui exprimer sa gratitude. Nous reproduisons un
peu plus loin la brève introduction qu’il avait rédigée
pour l’édition clandestine de 1942.
Qu’il nous soit permis de rendre hommage
également aux camarades de la Fédération
du Nord qui avaient assuré l’impression, à
ceux aussi, cheminots, camionneurs, cyclistes, qui nous ont aidé
pour le transport et la diffusion de notre brochure ; à
ceux enfin qui avalent accepté de garder d’importants
dépôts ; certains d’entre eux sont aujourd’hui
dans les camps de concentration en Allemagne.
Nous avons pensé qu’en attendant
le jour où, après avoir rassemblé tous les
documents nécessaires, nous pourrons publier des études
plus complètes et nous faire à notre tour les accusateurs
de ceux qui avaient organisé le procès et qui sont
les vrais responsables de la défaite de 1940, il était
urgent de faire connaître ce qu’a dit Léon Blum
en face des juges de Riom.
On trouvera dans toutes ces interventions l’élévation
morale, la largeur de vues, la clairvoyance, en un mot, la grandeur
que nous avons toujours admirées chez Léon Blum.
La lecture de ces textes nous donnera ces joies de l’esprit
que nous n’avons plus goûtées depuis que nos
oppresseurs l’ont empêché d’exprimer librement
sa pensée.
Mais sa défense sera aussi un document
d’une valeur inappréciable. C’est d’abord
un magnifique exposé de toute la politique du premier gouvernement
de Front populaire, en particulier de cette politique sociale
qui s’est heurtée à tant de préjugés
mesquins et d’intérêts sordides. C’est
aussi un réquisitoire implacable contre les accusateurs ;
on verra comment, par haine de la République, par haine
des masses laborieuses, certains hommes, et on peut bien le dire,
toute une classe ont été amenés à
saboter une grande politique où tout était étroitement
et harmonieusement lié : la défense de la liberté,
le progrès social, l’amélioration de la production,
la défense de la Patrie. Le gouvernement de 1936, le procès
de Riom, c’est de l’histoire, mais c’est encore
plus de l’actualité. Nous sortons à peine de
la nuit où nous avaient plongés ceux qui voulaient
détruire nos libertés et qui ont essayé d’anéantir
la France. Il nous faut maintenant, pour reconstruire notre pays
et le rétablir au rang des grandes puissances, pour renouer
avec les nobles traditions de la Révolution, voir clair
dans les événements qui se sont déroulés
depuis dix ans. Les pages qu’on va lire nous y aideront.
Ce n’est pas tout : qu’on se
rappelle les circonstances politiques dans lesquelles s’est
engagé le procès de Riom. Quelques hommes seulement,
obéissant à ce qu’on peut appeler un réflexe
patriotique, avaient entrepris de lutter contre l’envahisseur
et contre ceux qui le servaient au gouvernement de Vichy. Mais
ce qui devait devenir plus tard « la Résistance »
n’était pas organisé. Surtout, on n’avait
pas encore des vues claires sur ce que devait être la libération
de la France : libération du territoire national d’abord
et avant tout, mais aussi libération du peuple par l’anéantissement
des forces qui avaient conduit le pays à la défaite
et à l’asservissement. Les paroles prononcées
par Léon Blum devant ses juges, répandues malgré
la censure et l’oppression par les publications clandestines
du Parti socialiste, ont eu un retentissement considérable.
Elles ont réveillé une opinion publique encore stupéfaite.
Elles ont ranimé la foi républicaine et elles ont
enseigné aux Français que, comme au temps de la
Grande Révolution, la liberté de la Patrie et la
liberté des citoyens sont toujours unies et doivent être
défendues ou conquises par la même lutte.
12 euros (code de commande : 02284).
CASARIEGO (J.-E.) — Los grandes periplos de la Antigüedad. Breve historia de las navegaciones clasicas. Madrid, Consejo Superior de Investigaciones Cientificas, 1949. In-8° (174 x 242 mm.) broché, 184 p., illustrations, (collection « Instituto de Estudios Africanos »), couverture partiellement insolée.
Table des matières
:
I.
Introducción.
II. El problema de la circunnavegación
al África.
- Periplo faraónicos
al país de Punt.
- Periplo del faraón
Necos II.
- Periplo de Eufemos
al país de los sátiros.
- Periplo de Sataspes.
- Periplo de Hannon de
Cartago.
- Periplo de Euthymenes.
- Periplo de Polibio.
- Periplos de Eudoxos.
III. Periplo de las islas atlánticas.
IV. Los supuestos periplos al Nuevo Mundo.
V. Los periplos del estaño y el ámbar.
- Periplo de Piteas al
Norte germánico.
- Periplo de Himilcon
de Cartago.
VI. Periplos a Iberia y la India.
- Periplo de Coleos de
Samos.
- Periplo de Escilas
de Carianda y ciclo marítimo alejandrino.
- Periplo de Ofir.
- Periplo del mar Eritreo
y derroteros de Oriente.
- Periplo del África
austral.
- Periplo oriental de
Fusang.
VII. Periplos literarios o derroteros del Mundo
Antiguo.
- El pseudo-Escilas.
- La « Ora
Marítima » de Avieno.
- Periplo de Dionisio
Perigeta.
- Periplo del Ponto Euxino.
- Periplo de Marciano.
Colofón.
VIII. Notas sobre la construcción naval,
la navegación y la vida marítima en la Antigüedad.
Bibliografia.
15 euros (code de commande : 02290).
[CHABROL (Claude)]. GUÉRIF (François) — Claude Chabrol. Un jardin bien à moi. Paris, Dennoël, 1998. In-8° (140 x 224 mm.) collé, 280 p., illustrations en noir hors texte, (collection « Conversations avec... »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Du
Beau Serge à Au cœur du mensonge, Claude
Chabrol a illustré tous les genres et pratiqué un
cinéma d'une grande diversité et d'une rare intelligence.
Du polar à la comédie, en passant par le documentaire,
l'espionnage ou le drame, il n'a cessé de porter sur son
prochain un regard lucide, voire féroce. Rien de ce qui
est humain ne lui échappe.
Dans ce livre de conversations sur sa vie et
son art, il parle non seulement de ses films – avec
honnêteté et sans complaisance – mais aussi
de ses goûts, ses admirations, ses idées, sa philosophie,
des aventures et mésaventures qui ont jalonné son
parcours. À travers ces réflexions, vivantes et
drôles comme l'homme lui-même, c'est l'être
humain qui se dévoile en même temps que l'artiste.
En révélant un Chabrol tour à tour généreux
et sceptique, sérieux ou moqueur, sincère ou insolent,
ces entretiens éclairent avec beaucoup de finesse l'œuvre
du cinéaste et nous invitent à pénétrer
dans le jardin « bien à lui » du
créateur.
Vendu.
[CHARLEROI]. Charleroi - Pied de la Montagne. Carte postale en couleurs au bord supérieur dentelé, 87 x 137 mm. Carte en bon état, adressée à M. et Me F. Harmegnies,Voie d'Hainin, 8 à Dour.
6 euros (code de commande : 02291).
CHASTENET (Jacques) — La vie quotidienne en Espagne au temps de Goya. Paris, Hachette, 1966. In-8° (132 x 200 mm.) broché sous jaquette d'éditeur, 219 p., illustrations en noir hors texte, (collection « La Vie Quotidienne »), exemplaire en bon état, ex-dono sur la page de garde.
En quatrième
de couverture :
Après
une jeunesse orageuse, Goya se fixe à Madrid en 1775 ;
il ne la quittera définitivement qu'en 1824 pour achever
sa vie en France.
Jacques Chastenet, de l'Académie française,
s'est attaché à décrire la vie quotidienne
en Espagne pendant cette période.
Les provinces espagnoles forment à cette
époque autant d'entités distinctes, et chacune d'elles
présente des mœurs et des coutumes particulières.
La société est très hiérarchisée :
la cour, les hidalgos, les intellectuels et les artistes, la bourgeoisie,
le peuple des villes, celui des campagnes, l'Église, l'armée,
les Gitans : autant de petits mondes qui, s'ils se pénètrent
parfois, gardent cependant des modes de vie très différents.
Une grande coupure : celle que provoquèrent
l'invasion française et la guerre de l'Indépendance.
Avant cette date, nous voyons une Espagne aimable,
insouciante et allègre. Après c'est une Espagne
torturée et farouche qui nous est offerte, celle des guerrilleros
et des atroces sévices exercés par les deux camps.
Jacques Chastenet est parvenu à donner
de cet ensemble enchevêtré, un tableau clair et complet.
Chemin faisant, il jette une vive lueur sur divers points importants :
en particulier sur l'action des afrancesados, les Espagnols
francophiles, action qui influa autant sur les initiatives napoléoniennes
que sur le développement des idées libérales
dans la Péninsule.
Rapide, vivant, varié, le livre, qui
chemine aisément à travers tant de courants et de
contre-courants, constitue une page d'histoire riche d'idées
politiques, économiques et sociales, et de ces petits faits
vrais qu'aimait tant Stendhal.
10 euros (code de commande : 02285).
COLSON
(Hubert, dir.) — Les Recettes enchantées. Cuisine
des terroirs autour de Mons. Mons,
Office du Tourisme de la Ville de Mons, 2008. In-4° (206 x
277 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur,
135 p., illustrations en couleurs, exemplaire en parfait
état.
Bel ouvrage
devenu rare...
En quatrième de
couverture :
Originaire
de Liège, Hubert Colson a très vite été
adopté par la ville de Mons où il créa en
1986 la pâtisserie qui a longtemps porté son nom.
Passionné par l’oralité dans tous ses états,
cet homme généreux et discret est aussi psychanalyste
à Paris après avoir été longtemps
enseignant en Belgique.
Il n’a de cesse aujourd’hui de transmettre
le flambeau de la saveur et de l’authenticité tant
dans l’assiette que dans les relations humaines. Notre chef
à multiples toques s’est illustré dans de nombreuses
créations culinaires (dont la tradition se poursuit aujourd’hui
en Amérique à la Brooklyn’s Pâtisserie
Colson) et est l’auteur de plusieurs livres scolaires et
autres ouvrages consacrés à la pâtisserie
dont deux recueils de recettes illustrées destinés
aux gastronomes en culottes courtes.
Travailleur infatigable, très attentif
à la qualité des matières premières,
à la fécondité d’un terroir et à
l’apport de la tradition dans l’évolution des
savoir-faire et des goûts, l’idée d’un
livre où collaboreraient les meilleurs artisans du goût
de la ville de Mons et de sa région et où une part
belle serait laissée à l’intérêt
pédagogique devenait une évidence pour lui.
Vendu.
DELAIRESSE (Yannick) et ELSDORFF (Michel) — Légendes du diable en Wallonie et en Ardenne. Avec des légendes de Louis Banneux, Eugène Polain, Colin du Plancy, Jules Lemoine, Oscar Coson, Albin Body, Eugène Gens, Georges Laport, Marcellin La Garde, Jules Feller, Major de Groulart, Louis Detrixhe, Joseph Blavier, Auguste Gittée et autres anonymes. Liège, Noir Dessin Production, 2013. In-8° (169 x 240 mm.) collé, 156 p., illustrations, exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Le
Diable, tout comme Dieu, est partout sur terre et cela depuis
plus de 2000 ans. De nombreux ouvrages lui ont été
consacrés, car, comme le Créateur, il est universel.
Mais savez-vous que le Diable a souvent marqué
nos contrées, la Wallonie et l'Ardenne. de sa présence ?
Dans bon nombre d'endroits, on l'y évoque encore, notre
terroir étant truffé de : « Trou
du Diable », « Pont du Diable »,
« Pierres du Diable », « Chemin
du Diable », ...
Pour la première fois, un ouvrage rassemble
les légendes relatives au Diable et à ses disciples
dans nos régions. De Ciney à Barvaux, de Cheratte
à Stavelot, de Wéris à Romsée, de
Hotton à La-Roche-en-Ardenne et encore dans bien d'autres
lieux, y compris une incursion à Bruxelles, ce sont 30
légendes diaboliques qui vous sont présentées
dans ce recueil ; et le « Mal » ne sort pas toujours
vainqueur de ces histoires.
Découvrez également toute la hiérarchie
de l'enfer, car le Diable n'est pas Satan, ni Lucifer et encore
moins Belzébuth.
Parcourez la Wallonie et l'Ardenne à
la recherche de ces lieux qui possèdent encore une présence
diabolique sur leur territoire comme Liège, Dinant, Aywaille,
Chaudfontaine, Crupet, Han, Rochefort, Wanne, ...
Enfin, vous apprécierez les nombreux
proverbes issus de notre tradition orale pour évoquer le
« grand Satan ».
Légendes du Diable en Wallonie et
en Ardenne, un livre étonnant, surprenant et... diabolique.
12 euros (code de commande : 02301).
DELATTRE (Achille) — Histoire et folklore. Illustrations de Fernand Urbain. Cuesmes, Impricoop, 1961. In-8° (144 x 221 mm.) broché, 111 p., illustrations.
Introduction :
Depuis
un quart de siècle, les descendants des familles qui avaient
pendant près de mille ans donné son intense vie
au Borinage minier, abandonnent le métier.
Voici maintenant que les charbonnages eux-mêmes
disparaissent ; en ce moment déjà, les dix
communes qui formaient le centre actif, dénommé
le Borinage, n'ont plus de fosses.
L'aspect, le panorama de la région, coupé
de hautes cheminées qui lançaient vers le ciel,
leurs panaches de fumées noires, tombent en ruines, les
décharges des machines à vapeur qui indiquaient
la puissance de ces colosses dé force, sont inactives et
se rouillent.
L'atmosphère si bruyante, il y a quelques
années, tombe dans un silence lugubre.
Restent : les vieux terrils tassés
qui semblent des monstres antédiluviens, étendus,
pesant de toute leur masse sur la campagne ainsi que les plus
nouveaux qui élèvent leurs pointes vers le ciel,
semblables à d'audacieuses pyramides.
Ils sont là, comme pour attester d’une
activité qui se prolongea pendant des siècles et
qui, maintenant, s'est arrêtée définitivement.
Fatalement, la disparition de l'industrie charbonnière
de notre région entraînera la modification du langage
de ses habitants, que tant de mots et d'expressions puisés
dans le vocabulaire professionnel du mineur avaient enrichi et
embelli.
L'oubli doit-il là aussi, étendre
son domaine mortel ? Nous ne le pensons pas, nous ne voulons pas
le penser.
L'histoire et le folklore doivent réagir
et conserver, pour les transmettre aux générations
qui viennent, ces termes et formules populaires qui avaient pénétré
le langage courant de toute la population en raison de sa force
d'expression et d’image.
Mais nos sports multiséculaires spécialement
le jeu de crosse et lé jeu de balle, nous ont aussi légué
de bons mots et de fortes expressions. Nous pensons également
les noter pour l'enrichissement de l'histoire.
Enfin, des métiers et de modestes négoces
ont marqué pendant longtemps notre région comme
autant de petits points curieux et malgré tout, sympathiques.
Nous croyons bien faire en les commentant aussi
dans le même but.
Puisse ce petit recueil, recevoir auprès
de la jeunesse, l'audience qu'ont si bellement méritée
les nombreuses centaines de milliers d'hommes qui ont marqué
notre région de leur dur et périlleux travail, ainsi
que de leur esprit qui, nonobstant les malheurs cruels et les
dures batailles qui émaillent son histoire n'abandonnèrent
jamais ni leur jovialité ni leur causticité.
Vendu.
GÉRARD (R.-E.) — Une augmentation de la connaissance humaine réalisée selon le plan prophétique de la Bible. Bruxelles - Liège, Office de Publicité - Thone, 1922. In-8° (128 x 220 mm.) broché, 283 p.
Extrait de l'avant-propos
:
La raison d'être de ce travail est le
désir que nous avons d'être utile à ceux qui
cherchent impartialement la vérité et à ceux
qui, la possédant déjà – nous nous
adressons ici aux chrétiens personnellement instruits dans
les Écritures – veulent s'en assurer invinciblement
contre le doute parfois tentateur : nous voulons par-là
signaler un système d'idées capable, selon nous,
d'affermir et de consolider à jamais les convictions des
uns et de donner aux autres, même à ceux qui, avec
raison, exigent le plus de garanties possible au point de vue
de la méthode d'investigation scientifique, les principes
de salut tant pour leur sérénité intellectuelle
que pour leur sauvegarde morale.
Cet écrit, vu son caractère succinct,
ne peut, sans doute, traiter le sujet que dans ses généralités.
C'est un compte-rendu rapide qu'après avoir pénétré
personnellement dans la Terre Promise de la certitude nous nous
empressons d'adresser à ceux qui nous entourent pour leur
annoncer la bonne nouvelle, et les inviter, en leur donnant l'itinéraire
à suivre, à aller parcourir eux-mêmes les
régions sévères mais grandioses que nous
avons vues.
Le but que nous nous proposons : Indiquer la
voie qui mène à la vérité, n'en est
pas moins d'une singulière élévation et ne
peut manquer de paraître excessif aux vivants d'une époque
comme la nôtre où tant de penseurs adulés
ont tout fait pour ruiner l'autorité même de la raison
humaine et pour éliminer par-là du domaine des possibilités
l'acquisition de toute certitude. Il faut ramener cela à
sa juste portée : la phase, qu'on traverse actuellement,
de relativisme, de désagrégation, dans tous les
domaines de la connaissance, ne marque nullement un état
définitif dans l'orientation de la pensée. Ce désordre
maladif de l'esprit humain n'est qu'un fait transitoire faisant
partie du développement systématique, prédéterminé,
nullement occasionnel de l'Histoire et soumis, comme tout autre
phénomène historique, au fonctionnement d'un mécanisme
régulateur (Loi de Brück) qui dirige l'Humanité
à son insu et sur lequel nous reviendrons plus loin. Si
nous éprouvons quelque appréhension en présentant
notre témoignage ce ne peut donc être à cause
du prestige illusoire et fragile d'une fausse philosophie adverse
mais bien à cause de la grandeur incomparable d'un sujet
qui, nous le disons en toute humilité mais aussi avec une
inébranlable conviction, intéresse au plus profond
l'avenir du monde et le sort moral de l'homme.
Sans doute, les facteurs de connaissance qui
seront signalés ici : loi de Brück, système
prophétique de la Grande Pyramide de Chéops, descendance
Israélite des Anglo-Saxons, Mathématique de l'Histoire
et Mathématique Biblique établies par Lagrange,
ne peuvent manquer de susciter un sentiment de curiosité
intellectuelle. Mais il convient de faire observer que la nature
même du sujet interdit de la manière la plus formelle
et la plus menaçante de considérer les vérités
dont il s'agit présentement comme un simple divertissement
de l'esprit. La portée du sujet que nous voulons indiquer
dépasse celle d'un simple débat intellectuel : ceux
qu'il nous sera permis d'atteindre et qui voudront bien aborder
méthodiquement, à leur tour, l'étude suivie
des données que nous signalons dans notre court travail,
seront sans doute aussi amenés à découvrir
par-delà des vérités d'ordre purement scientifique,
une Vérité d'un ordre encore beaucoup plus haut.
Le titre lui-même de cet opuscule suffit
à faire pressentir la leçon que nous nous proposons
de faire accepter. Il y a certainement des esprits impitoyables
à qui ce titre sera un véritable scandale et qui
nous estimeront du coup trop peu sage pour bien vouloir consacrer
quelque temps à l'examen de nos raisons.
15 euros (code de commande : 02295).
GÉRIN (Paul) — Bibliographie de l'histoire de Belgique. 1789 - 21 juillet 1831. Louvain - Paris, Nauwelaerts, 1960. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 429 p., (collection « Centre Interuniversitaire d'Histoire Contemporaine », cahier n° 15).
Extrait de l'introduction
:
En 1931, le professeur Henri Pirenne publiait
avec la collaboration de MM. Henri Nowé et Henri Obreen
sa troisième édition de la Bibliographie de l'histoire
de Belgique, sous-intitulée Catalogue méthodique
et chronologique des sources et des ouvrages principaux relatifs
à l'histoire de tous les Pays-Bas jusqu'en 1598 et à
l'histoire de Belgique jusqu'en 1914.
Une deuxième partie de cette troisième
édition comportait environ quatorze pages consacrées
à l'époque 1789-1831. Quelques titres concernant
la même époque se trouvaient rangés ça
et là dans une première partie.
Pirenne constatait au moment de la composition
de son ouvrage, le développement que prenait l'historiographie
de la période contemporaine.
Depuis 1931 une petite bibliographie historique
a vu le jour. À part les chroniques bibliographiques contenues
régulièrement dans différentes revues et
dans l'International Bibliography of Historical Sciences,
aucun recueil bibliographique consacré à la période
contemporaine de l'histoire de Belgique n'a été
publié.
Le Centre interuniversitaire d'histoire contemporaine
a décidé la publication d'une bibliographie de l'histoire
de Belgique à partir de 1789. Il nous a confié la
première partie de ce travail couvrant la période
du 1er janvier 1789 au 21 juillet 1831. [...]
Les limites chronologiques de ce travail sont
les révolutions liégeoise et brabançonne,
d'une part, la prestation de serment par Léopold Ier de
l'autre.
En 1789 se placent deux révolutions aux
caractères différents, toutes deux marquent pourtant
le déclin de l'Ancien Régime. Ces révolutions
résultent de faits antérieurs à 1789, aussi
avons-nous relevé des travaux et des éditions de
textes se rapportant à ces événements proches
immédiatement dans le temps de 1789.
La prestation de serment de Léopold Ier
marque le point final d'une évolution politique, sociale
et diplomatique. Cette limite chronologique paraîtra arbitraire
à certains, elle est cependant judicieuse. Elle représente,
par la Constitution libérale et l'établissement
d'une monarchie parlementaire, l'aboutissement des sursauts de
la bourgeoisie belge contre l'Ancien Régime.
Ces limites chronologiques correspondent à
des faits de la politique intérieure. Sans doute, il serait
plus exact de faire commencer en 1795 la période contemporaine
en ce qui concerne l'histoire des institutions et du droit au
moment où les « neuf départements réunis
» sont annexés à la République française.
Cette même date 1795, convenant parfaitement
comme terminus a quo de l'histoire des institutions et
du droit ne représente pourtant rien pour l'histoire diplomatique
: l'annexion française n'est reconnue qu'en 1797 par le
traité de Campo-Formio. Et c'est en 1814-1815 que le Congrès
de Vienne établira une nouvelle carte d'Europe et réunira
la Principauté de Liège presque dans son entièreté
aux autres provinces belges.
La révolution industrielle est antérieure
à 1789, par conséquent la période contemporaine
doit débuter avant cette date pour l'histoire économique
et sociale.
Quant à l'histoire religieuse, d'autres
dates pourraient mieux convenir : depuis 1559, nos provinces ont
connu une organisation catholique spéciale qui ne sera
remplacée qu'en 1801 ; en 1781, l'Édit de Tolérance
accorde aux protestants la liberté de leur culte.
Quoiqu'il en soit nous conservons les dates
classiques 1789 et 1815 ; 1789 reste une des grandes coupures
de l'histoire et pour nombre d'auteurs le point de départ
de l'histoire contemporaine et c'est en 1815, au terme des guerres
de la Révolution et de l'Empire que le Royaume des Pays-Bas
est constitué.
12 euros (code de commande : 02288).
GRACQ (Julien) — Un balcon en forêt. Récit. 10e mille. Paris, Librairie José Corti, 1958. In-8° (118 x 185 mm.) broché, 253 p.
Résumé
aux Éditions La Guilde du Livre :
À
l'automne 1939, l'aspirant Grange rejoint dans l'Ardenne son lieu
d'affectation, une maison forte située dans la forêt,
près du village de Moriarmé. Alors que la présence
de la guerre ne se manifeste guère que sous la forme d'une
menace abstraite et vague, Grange passe ses journées entre
la forêt, la maison forte, le village, et bientôt
la maison de Mona, une jeune femme qu'il a rencontrée dans
les bois et dont il est devenu l'amant. L'espace et le temps semblent
peu à peu se déréaliser et le monde acquérir
pour Grange une tonalité poético-onirique de plus
en plus marquée.
Le 10 mai 1940, les Allemands lancent leur offensive
dans les Ardennes. Mona s'en va en même temps que les autres
habitants de Moriarmé. Resté seul avec trois soldats
sous ses ordres, Grange est blessé lors de l'attaque de
la maison forte. Après avoir erré dans la forêt,
il retourne au village maintenant désert, et va s'étendre
sur le lit de Mona.
10 euros (code de commande : 02282).
[GROOTECLAES (Hubert)]. DE NAEYER (Christine) et VAUSORT (Marc) — Hubert Grooteclaes. Préfaces par Georges Vercheval, Charles-Henri Favrod et Roger Dehaybe. Charleroi, Musée de la Photographie, 1995. In-4° (215 x 280 mm.) broché sous couverture (un peu jaunie) à rabats, 144 p., nombreuses reproductions photographiques en noir et en couleurs, (collection « Archives du Musée de la Photographie », n° 5).
En quatrième
de couverture :
Hubert
Grooteclaes (1927-1994).
Hubert Grooteclaes était un homme d’une
probité exemplaire, doublé d'un enseignant généreux.
Ce photographe liégeois particulièrement actif et
éclectique ouvre un studio en 1955 où il se fait
remarquer par ses portraits de vedettes du monde du spectacle.
Il se lie d'amitié avec Léo Ferré, avec lequel
il partage une certaine vision de l’anarchie.
Le succès se confirme dans un domaine
plus créatif avec ses « photo-graphismes »,
des images violemment colorées où s’exprime
un humour grinçant, gentiment provocateur. Sa dernière
période, celle des images douces-amères souvent
floues et coloriées, révèle une authentique
poésie.
30 euros (code de commande : 02293).
[HAINAUT - SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. IVe Série - Tome quatrième. Année 1878. Mons, Imprimerie Dequesne-Masquillier, 1879. In-8° (162 x 237 mm.) broché, 394 p., planches hors texte, exemplaire non coupé.
Table des matières
:
- Procès-verbal
de la séance publique du 15 décembre 1878, p. 5.
- Nécessité de l'enseignement
de l’économie politique. Discours d’ouverture,
par M. Ad. Devillez, p. 7.
- Rapport sur la situation et les travaux
de la Société, pendant l’année 1877
1878, par L. Dumont, p. 37.
- Rapport sur les résultats des
concours de l’année, par Aug. Houzeau de Lehaie,
p. 40.
Mémoires et publications.
- Extrait du règlement,
p.48.
- L’Oiseau dans
l’église, poésie par Antoine Clesse,
p. 49.
- Les larmes,
poésie par Antoine Clesse, p. 50.
- Sonnet à
M. Alfred Honoré, par Antoine Clesse, p. 52.
- L’Obélisque,
poésie, par Alfred Honoré, p. 55.
- La Fée aux
oiseaux, poésie par Adrienne de Vaucelle, p. 63.
- À la Gaîté,
poésie par G. Antheunis, p. 67.
- La nuit, poésie
par G. Antheunis, p. 69.
- Berceuse, poésie
par G. Antheunis, p. 70.
- Aubade, poésie
par G. Antheunis, p. 71.
- Mon fils, poésie
par M. Bonnefoy, p.73.
- Étude sur
les moyens de déterminer la déclinaison magnétique
au fond des mines, p. 79.
- Histoire de la ville
de Beaumont, par Théodore Bernier, p. 119.
- Préface.
- Introduction.
Chapitre
Ier. Les seigneurs de Beaumont.
Chapitre
II. Seigneuries et château.
Chapitre
III. Atelier monétaire de Beaumont.
Chapitre
IV. La châtellenie de Beaumont.
Chapitre
V. La prévôté.
Chapitre
VI. La commune.
Chapitre
VII. Organisation militaire.
Chapitre
VIII. Corps de métiers.
Chapitre
IX. Culte.
Chapitre
X. Bienfaisance publique.
Chapitre
XI. Instruction publique.
Chapitre
XII. Chronologie historique.
Chapitre
XIII. Fêtes, mœurs et usages.
Chapitre
XIV. Biographie locale.
- Pièces
justificatives.
- À la France,
poésie, par Hippolyte Laroche, p. 369.
- La Chanson,
par Hippolyte Laroche, p. 371.
- Quatrains, par
Hippolyte Laroche, p. 373.
- Programme des concours
pour l’année 1878, p. 381.
- Changements survenus
dans la liste des membres et des compagnies correspondants en
1878, p. 386.
- Relevé des publications
de la Société (du tome 1er de la 3e série
au tome III de la 4e série), p. 387.
Vendu.
HOYA (Waldemar) — [La Lenne à
Werdohl.] Eau-forte. Papier
froissé.
Dimensions :
- Dessin
: 283 x 190 mm.
- Cuvette : 294 x 204 mm.
- Feuille : 347 x 261 mm.
Werdhol est ville située en Rhénanie-du-Nord-Westphalie,
dans les collines du Sauerland, au confluent de la Lenne et de
la Verse.
Le peintre et illustrateur Waldemar Hoya (Dortmund,
1889 - Lippstadt, 1952) est l'auteur de nombreuses gravures représentant
des vues de paysages d'Allemagne et, notamment, de la région
du Sauerland dans laquelle la rivière Lenne offre quantité
de paysages pittoresques.
25 euros (code de commande : 02308).
JULLIEN DE VINEZAC (Joseph-Xavier de) — Les époux malheureux, drame en trois actes et en vers ; suivi de pieces fugitives. Par M. de Julien de Vinezac.Amsterdam - Paris, Monory, 1780. [A Amsterdam, / Et se trouve, a Paris, / Chez Monory, Libraire de S.A.S. Monseigneur / le Prince de Condé, rue & vis-à-vis / l'ancienne Comédie-Française. / M. DCC. LXXX.] In-8° (145 x 215 mm.) sous son brochage d'époque, pièce de titre manuscrite collée sur la première page de couverture, [1 (titre)], [1 bl.], [2 (épître à Corylla)], [1 bl.], [1 (distribution des rôles)], 169, [1 bl.] p.
Après
s'être fait remarquer à la bataille navale d'Ouessant,
en juillet 1778, le comte de Vinezac (Largentière en Ardèche,
1749-1814) s'engagea dans le Club des amis de la constitution
monarchique, échappa à l'échafaud en fuyant
Paris pour la Bretagne où il participa à la lutte
des Chouans contre la Révolution française.
Extrait de l'Almanach des Muses :
Drame dédié à la célèbre
Corilla, Italienne, & qui devroit plutôt l'être
à M. d'Arnaud, puisque le sujet en est pris d'un bout à
l'autre dans ses Mémoires de la Bedoyère. Pour les
vers, ils sont de M. de Vinezac, & presque tous dans le genre
de ceux-ci, qu'il fait dire à certaine Comtesse amoureuse
de son Héros :
A mon malheureux sort,
votre cœur peut-il prendre
un intérêt si fort ?
Contenu :
Après Les époux malheureux
viennent trois héroïdes (Montaigu, à l'archevêque
Roger son tyran - Iphigénie à Oreste
- Eugénie, à sa mère), une épitre
(A M. le Vicomte de Laval-Montmorency, Colonel du Régiment
d'Auvergne), une anecdote française (D'Assas),
huit élégies, cinq idylles et quelques autres pièces
en vers.
Bibliographie :
- Cioranescu (Alexandre), Bibliographie
de la littérature française du dix-huitième
siècle, n° 34757.
- Almanach des Muses. 1781, p. 296.
- Dubeux (Albert), Les traductions françaises
de Shakespeare, (Liste chronologique des traductions et adaptations
françaises de Shakespeare - III. Pièces diverses,
n° 23, pp. 71-72.
30 euros (code de commande : 02313).
LACHOUQUE (Henry) — Waterloo 1815. Conception et présentation Juan Carlos Carmigniani. Préface Jean François Chiappe. Illustrations Louis de Beaufort. Cartes de Jean-Claude Quennevat. Paris, Stock, 1972. In-4° (270 x 290 mm.) sous reliure toilée, jaquette (frottée) et étui d'éditeur, 204 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, ex-libris manuscrit sur la page de titre.
Sur la jaquette :
L'une
des plus grandes batailles de l'Histoire.
La fin d'un monde (l'Europe de 1815 et du Congrès
de Vienne) se décide en dix heures, fait 50.000 morts ou
blessés sur un espace de moins de deux cents hectares.
Ce livre montre la beauté, la grandeur
et le courage des héros.
Grâce aux dessins couleurs de L. de Beaufort
on retrouve exactement l'incroyable diversité des uniformes,
drapeaux, symboles des Armées en présence.
Les musées de cinq pays apportent les
portraits de tous les participants et une série de tableaux
d'époque pour la plupart inconnus qui commentent heure
par heure le déroulement de la tragédie.
Pour la première fois c'est l'illustration
qui commente l'Histoire en apportant sa vérité iconographique.
L'auteur, le Commandant Lachouque, traduit dans
plusieurs langues, est le plus grand historien de l'histoire militaire
(il possède sa rue à Waterloo). Il garantit l'impartialité
de cet ouvrage dont l'illustration est internationale.
Le préfacier, J.F. Chiappe, a été
couronné par l'Académie pour son livre Cadoudal.
Il est également l'un des meilleurs historiens actuels
de cette époque.
La richesse des doubles pages en couleur représentant
le Panorama et pour la première fois publié, montre
de façon pathétique les dernières charges
de Cavalerie qui terminent le drame.
La nouveauté des cartes présentées
par M. Quennevat permet autant à l'historien qu'au grand
public de comprendre le déroulement des opérations
ainsi que les raisons tactiques des belligérants.
Plus de 300 illustrations en noir enrichies
de 45 planches couleur pleines et demi-pages, de nombreux ornements
graphiques et huit doubles pages.
12 euros (code de commande : 02278).
LA FONTAINE (Jean de) — Contes. Illustrations de Suzanne Ballivet. [Paris], Éditions de la Madeleine, 1953. In-8° (169 x 234 mm.)) broché sous couverture rempliée, 122 p., illustrations en noir dans le texte et bien complet des 12 planches hors texte en couleurs (y compris le frontispice), exemplaire numéroté sur vergé Chesterfield (n° 301), non coupé et en bon état.
Table des contes :
- Joconde.
- La Servante justifiée.
- Le villageois qui cherche son veau.
- Le baiser rendu.
- Le Gascon puni.
- La courtisane amoureuse.
- Comment l’esprit vient aux filles.
- Les oies de Frère Philippe.
- Le roi Candaule et le Maître en
Droit.
- Nicaise.
- Les lunettes.
- Le diable de Papefiguière.
- Le tableau.
- Le cas de conscience.
- L’anneau d’Hans Carvel.
- Le cuvier.
- L’Abbesse malade.
- La clochette.
45 euros (code de commande : 02296).
LALOU (René) — Histoire de la littérature française contemporaine (1870 à nos jours). Paris, Les Éditions G. Crès et Cie, 1922. In-8° (128 x 177 mm.) broché, XII, 707 p., exemplaire en partie non coupé avec un hommage de l'auteur à un personnage dont le nom a été effacé, couverture défraîchie.
Table des matières
:
- Préface.
Chapitre I. Les influences littéraires
en 1871.
§ 1. La liquidation du
romantisme.
§ 2. Les influences
nouvelles.
Chapitre II. Le Parnasse.
§ 1. Les maîtres
du Parnasse.
§ 2. Autour du Parnasse.
Chapitre III. Le Réalisme.
§ 1. Réalisme
et naturalisme.
§ 2. Le roman naturaliste
: les Goncourt.
§ 3. Alphonse Daudet.
§ 4. Émile
Zola.
§ 5. Guy de Maupassant.
§ 6. J.-K. Huysmans.
§ 7. Jules Renard.
§ 8. Le naturalisme
au théâtre.
Chapitre IV. La réaction antinaturaliste.
§ 1. Les influences.
Barbey d'Aurevilly.
§ 2. L'idéalisme.
Villiers de l'Isle-Adam.
§ 3. Le roman psychologique.
Paul Bourget.
§ 4. Maurice Barrès
et le Culte du Moi.
§ 5. Anatole France et
la fantaisie intellectuelle.
§ 6. Pierre Loti et l'exotisme.
§ 7. Le roman romanesque
et régionaliste.
§ 8. Le roman moral et
social.
Chapitre V. Les origines du théâtre
contemporain.
§ 1. François
de Curel et le théâtre d'idées.
§ 2. Le théâtre
psychologique.
§3. La pièce à
thèse.
§4. Le théâtre
gai.
§ 5. Le drame en vers.
Chapitre VI. Le Symbolisme.
§ 1. Le mouvement symboliste.
§ 2. Trois précurseurs.
§ 3. Arthur Rimbaud.
§ 4. Paul Verlaine.
§ 5. Stéphane
Mallarmé.
§ 6. L'école symboliste.
§ 7. Les poètes
du Nord.
§ 8. Du symbolisme au
classicisme.
§ 9. Le théâtre
symboliste.
§ 10. Schwob et Gourmont.
§ 11. Conclusion.
Chapitre VII. Traditionalisme et internationalisme.
§ 1. Contre-révolution
et nationalisme.
§2. Esprit révolutionnaire
et internationalisme.
§ 3. Internationalisme
et nationalisme.
§ 4. Charles Péguy.
Chapitre VIII. La poésie contemporaine.
§ 1. Les continuateurs
du symbolisme.
§ 2. Les poètes
traditionalistes.
§ 3. Le romantisme féminin.
§ 4. Les intimistes.
§ 5. Les fantaisistes.
§ 6. Des cubistes aux
dadaïstes.
§ 7. Poésie philosophique
et sociale.
§ 8. Jules Romains et
l'Abbaye.
§ 9. Paul Claudel et
Paul Valéry.
Chapitre IX. Le théâtre contemporain.
§ 1. Le théâtre
psychologique.
§ 2. La pièce.
§ 3. La satire sociale.
§ 4. Le théâtre
comique.
§ 5. Le théâtre
en vers et le théâtre des poètes.
Chapitre X. Le roman contemporain.
§ 1. Les conteurs.
§ 2. Le roman artiste.
§ 3. L'exotisme et l'aventure.
§ 4. Le roman d'imagination.
§ 5. Le roman de guerre.
§ 6. Le roman social
: observation et satire.
§ 7. Le roman provincial
et régionaliste.
§ 8. Le roman d'analyse.
§ 9. Le roman féminin.
Chapitre XI. Quelques directions.
§ 1. De Stendhal à
Gobineau.
§ 2. Intelligence et
intuition.
§ 3. L'art et le peuple.
§ 4. Le moi et l'univers.
§ 5. André Gide.
Chapitre XII.
§ 1. La critique.
§ 2. Revues, journalistes
et orateurs.
§ 3. L'histoire.
§ 4. La philosophie.
- Liste bibliographique.
- Index alphabétique.
8 euros (code de commande : 02316).
LAURENT
(Emmanuel) — Wasmes au fil du temps. Wasmes, Centre Culturel Wasmes - Notre-Dame,
1981. In-8° (140 x 214 mm.) broché, 263 p.,
illustrations, (collection « Publication Extraordinaire
du Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Saint-Ghislain
et de la Région », n° 4), hommage de
l'auteur à Willy Thomas.
Ouvrage peu
courant, épuisé au catalogue de l'éditeur.
Table des matières
:
Chapitre
I. Étymologie de Wasmes.
Chapitre II. Histoire générale.
Chapitre III. Rues et lieux-dits.
Chapitre IV. Évolution de la commune
du Moyen Âge à la fin du XIXe siècle.
Chapitre V. L'enseignement.
Chapitre VI. La musique.
Chapitre VII. Les monuments.
Chapitre VIII. Les religions.
Chapitre IX. Les sports.
Chapitre X. L'hygiène.
Chapitre XI. Les barrières.
Chapitre XII. Les sobriquets.
Chapitre XIII. L'état civil de 1703 à
1796.
Chapitre XIV. La vie populaire.
Chapitre XV. Le coût de la vie.
Chapitre XVI. Les salaires.
Chapitre XVII. Les monnaies.
Chapitre XVIII. Les mesures.
Chapitre XIX. Notes et documents.
Chapitre XX. La bande Moneuse.
Chapitre XXI. Biographies.
25 euros (code de commande : 02300).
[MAPPLETHORPE
(Robert)]. Robert Mapplethorpe. Foto's / Photographs. Amsterdam, Galerie Jurka, 1979. In-4° (215
x 280 mm.) collé, 54 p., 24 photographies reproduites,
édition bilingue (néerlandais-anglais), couverture
frottée et un peu jaunie, pli au coin supérieur
droit du premier feuillet de la couverture.
Rare ouvrage
publié à l'occasion de la première exposition
de l'artiste en Europe.
Le galeriste Jurka a publié cette première
monographie de Robert Mapplethorpe – très controversé
aux États-Unis –, comprenant de puissants portraits
d'amants, d'amis et de collaborateurs ainsi que des images brutes
tirées de ses clichés pornographiques.
Table des photographies
:
- Larry De Smedt.
- Baby's Breath.
- Carolina Herrera.
- Phyllis Tweel.
- Ron Simms.
- Patti Smith.
- Sam Wagstaff.
- Evia.
- Marcus Leatherdale.
- Alan Lynes.
- Carnations.
- Gardenia.
- Lynn Davis.
- Bruce Chatwin.
- Ariel Philips.
- Caterine Milinaire.
- Peter Reed.
- Robert Sherman.
- George Bussey.
- Frank Diaz.
- Auto Portrait.
- Elliot & Dominic.
- Untitled (2 photos).
Vendu.
MARTY
(André) — Ce que veut la jeunesse de France. Conquérir un avenir de bonheur dans une
République nouvelle. Discours de André Marty, Député
de Paris, à la jeunesse Parisienne rassemblée à
la salle de la Mutualité le 14 Février 1946. Précédé
des interventions d'Eugène Hénaff, Secrétaire
général de l'Union des Syndicats de la Région
Parisienne et d'André Leroy, Secrétaire de la Fédération
de la Seine de l'U.J.R.F. Préface de Marcel Cachin, Député
de Paris, Directeur de l'« Humanité ». Paris, s.n., 1946. In-8° (135 x 203 mm.)
agrafé, 22 p.
Un discours
prononcé quelques années avant la disgrâce
et l'exclusion d'André Marty du Parti Communiste Français...
Préface :
Le
grand exemple d'André Marty à la jeunesse.
Lorsqu'ils jugeront les événements
de ce dernier quart de siècle, les historiens de demain
rendront à notre grand ami André Marty la justice
qu’il mérite. Son nom est inscrit en lettres d'or
dans les annales de la Révolution Soviétique naissante.
Et l'on ne pourra écrire sur le drame de la jeune République
espagnole de 1936 qu'en y mêlant intimement le nom de notre
camarade. Au moment où nos gouvernants aveuglés
apportaient par une prétendue « non Intervention »
une aide de fait à Franco et à ses maîtres
criminels, les envahisseurs hitléro-fascistes de l'Espagne,
André Marty sauva l'honneur en organisant les Brigades
Internationales qui luttèrent jusqu'au bout pour le salut
de notre noble et malheureuse voisine.
Aussi les jeunes Français et les jeunes
Françaises qui liront les pages enflammées de cette
brochure ne manqueront-ils pas d'obéir aux excellentes
suggestions de cet exposé. Ils sauront que l’homme
qui s'adresse à eux est avant tout un homme d'action qui
a fait ses preuves avec éclat. Sa vie entière est
un modèle pour tous les jeunes de notre temps. Lorsqu'il
parle de travail, de courage et de sacrifices, lorsqu'il invite
les jeunes à s'instruire, à se préparer à
la lutte sans relâche pour l’humanité et le
progrès, c’est son propre exemple qu’il traduit
en son langage rude et direct. André Marty a agi, il a
souffert de longues années de prison, sans jamais être
abattu. À chaque heure de sa vie, il a travaillé
avec passion pour se perfectionner. Il a étudié
et médité pour être digne d'instruire les
autres et digne de les diriger.
De là le rôle de premier plan qu'amis
et ennemis lui reconnaissent désormais dans la vie publique
de notre pays et dans les événements qui ébranlent
le monde d'après-guerre.
André Marty s'adresse ici aux jeunes
gens, aux jeunes filles des générations françaises
qui demain remplaceront les hommes et les femmes d'aujourd'hui.
Il avoue l'ambition de les guider dans les voies qu’il a
lui-même suivies. Il professe une foi entière dans
leurs qualités d'enthousiasme, de courage et de hardiesse.
Il veut les arracher aux mauvais bergers qui leur prêchent
le scepticisme ou la résignation. Il entend les entraîner
vers les actions les plus nobles, les plus hautes, les plus généreuses.
Il vante leur esprit novateur et créateur auquel une saine
éducation doit faire systématiquement confiance.
L’Histoire lui a appris que les grandes choses ont été
accomplies par les jeunes hommes obéissant à leur
nature désintéressée et à leur naturel
esprit de sacrifice.
S'adressant à la jeunesse qui vit en
cette période de détresse dans un monde ruiné,
il note en réaliste les conséquences de la guerre,
du pillage allemand, de la trahison des prétendues élites
déshonorées. Il trace un tableau vécu des
misères et des souffrances qui accablent la majorité
des jeunes Français et des jeunes Françaises. Mais
il connaît trop bien les fraîches et inépuisables
vertus de la jeunesse et les trésors d'énergie qu'elle
recèle pour désespérer de l'avenir.
L'avenir est intact et, malgré ses difficultés
provisoires, il offre aux jeunes les plus vastes perspectives.
Il suffit qu'ils aient foi en eux-mêmes, qu'ils sachent
échapper aux suggestions mauvaises de la paresse, de l'immoralité
ambiante, aux propos des lâches, des hésitants, des
médiocres ou des inconscients qui s'obstinent à
soutenir un régime condamné.
Il fait appel à l’esprit de lutte,
à la raison, au courage que rien ne peut arrêter.
Il élève les cœurs et les esprits en leur opposant
les modèles des jeunes hommes et des jeunes filles qui
ont su accepter les pires tortures et la mort même pour
assurer le salut de notre pays. Et comme la jeunesse a su écarter
le péril mortel du fascisme elle saura aussi relever la
France de ses ruines.
André Marty exalte donc les admirables
exemples de vertus civiques chez les jeunes. Il glorifie les efforts
prolongés des adhérents et des adhérentes
de notre Jeunesse Républicaine de France (apprentis, ouvriers,
étudiants, paysans). Il les appelle à être
les meilleurs, les premiers, les plus qualifiés, les plus
utiles à la patrie renaissante. Il leur demande de conserver
dans tous leurs actes de leur vie individuelle et sociale la certitude
de la victoire. Qu'ils rejettent loin d'eux les esprits négateurs,
les mécontents, les aigris, les frondeurs qui critiquent
tout, qui stérilisent et brisent tous les élans
des âmes neuves vers les grandes idées d'avenir !
Telle est la haute moralité humaine qui
inspire les conseils de notre ami.
André Marty serait au plus haut point
heureux si, après la lecture de sa brochure, les enfants
de France lui répondaient comme les jeunes Spartiates à
leurs aînés : « Nous ferons mieux que
vous et nous vous serons supérieurs dans tous les actes
de notre vie ! »
Vendu.
[MONS
- ALMANACH]. Armonaque dé Mons pou l'année 1872. Mons, Dequesne-Masquillier, 1872. [Mons. - Imp. Dequesne-Masquilier,
Grand'Rue, 25.] In-8° (118 x
154 mm.) broché, 80 p., ex-libris manuscrit de
Théodore Navez, de Dour, à la page de titre, exemplaire
en bon état.
Créé
par le curé Charles Letellier en 1846, l'Armonaque dé
Mons est un classique de la littérature patoisante
montoise.
Tabe :
- Carcul
du temps - Carcul ecclésiastique - Éclisses.
- Avertance.
- Calendier.
- Enne commission bé faite.
- À chaque es' goût.
- In miraque.
- Co toudis li.
- Pu malin qué l' diâbe.
- Panse à louer.
- Enne bonne ervanche.
- Oùs s' qué l' fierté
va s' nicher.
- In paufe d'esprit.
- El feu purifie toutte.
Vendu.
[MONS - BEUBEUX]. 300ème anniversaire de la Confrérie de St-Jean-Décollé. Affiche en couleurs au format 376 x 640 mm. reproduisant un dessin de Gérard Noirfalise, publiée en 1999 et imprimée à 500 exemplaires numérotés et signés par l'artiste. Au verso, un texte décrivant la symbolique de l'affiche.
Texte explicatif :
- Le
ciel étoilé prouve qu'il existe d'autres soleils
à des années lumières de nous, le logo 1699/1999
est traité comme une constellation plus proche.
- La hauteur de la grille symbolise la
durée de la peine : les barreaux les plus foncés
de la partie inférieure évoquent le poids de la
condamnation et la révolte du condamné puis, au
fur et à mesure que la peine se purge, par un lent travail
de remise en cause, le détenu pourra comprendre l'utilité
de la mesure carcérale. Dans la partie supérieure
de l'affiche, les barreaux n'auront plus le poids contraignant
du début (tout en existant toujours !). Cette lente
transformation est favorisée par le travail des visiteurs
de prison.
- Le lever du soleil illustre le thème
général.
- Le panorama montois se déroule
de gauche (silhouette de la prison) à droite (Tour du
Val des écoliers : premier siège montois de
la confrérie), signalant les principaux édifices
de la ville.
- Le groupe processionnel est certes la
partie la plus connue de la confrérie. Dans la Procession
du Car d'Or, c'est un des groupes les plus impressionnants (bien
que le Beubeu soit encore trop souvent confondu avec un pénitent).
On retrouve les attributs caractéristiques (flambeaux
et croix, crécelle et chef...) qui précèdent
l'important groupe anonyme des confrères.
- Enfin la phrase : « Hier
la confrérie aidait les détenus à mourir.
Aujourd'hui, elle les aide à vivre » explique
que si la peine de mort n'existe plus en Belgique, le travail
du confrère s'effectue durant l'incarcération et
se poursuit à la libération du justiciable... et
ce travail est énorme.
15 euros (code de commande : 01396).
[MONS].
Mons. Les arts, les fêtes et les figures. Mons, Association des Montois Cayaux, 1982. In-8°
(159 x 243 mm.) broché, 295 p., illustrations,
(collection « Anthologie Montoise », n° 2),
exemplaire numéroté (n° 0649).
Ouvrage épuisé
au catalogue de l'éditeur.
Les
illustrateurs sont : Alain Boisart, Jean-Louis Boland,
Alain Colin, Victor De Reymaeker, Jacques Dhondt,
Pierre Lallart, René Lemur, Gérard
Noirfalise et Roger Salesse.
Table des matières :
- Préface.
Chapitre I : La vie et les fêtes
- Introduction, par Baudouin
Clerfayt.
- Au cœur de Mons,
la Grand-Place.
1. L'auberge
de l'Homme Sauvage, par Olim.
2. Le
« Blanc Lévrier », par Olim.
3. La
Couronne Impériale, par George Sohier.
4. Le
Théâtre, par Olim.
5. Le
Conservatoire Royal, par Olim.
6. La
salle Camille Bouilliot, par George Sohier.
7. Le
Petit Magasin de Paris, par George Sohier.
8. « La
Civette », par Olim.
9. El
singe du Grand'Garde, par George Sohier.
- Les rendez-vous du
temps jadis.
10. Au
« Lilas Blanc », par George Sohier.
11. L'hostellerie
« Au Corbeau », par George Sohier.
12. Hôtels
disparus, par George Sohier.
13. L'Eden-Bourse,
par George Sohier.
14. Le
Waux-Hall, par George Sohier.
15. La
société des Concerts et Redoutes, par Olim.
16. Puits
et fontaines, par Émile Poumon.
17. Vieux
jardins, par George Sohier.
18. Vieux
estaminets, par George Sohier.
19. Boutiques
montoises d'autrefois, par George Sohier.
20. Guinguettes
montoises, par George Sohier.
21. Une
querelle aux « Trois Coulons », par
George Sohier.
- Les plaisirs et les
fêtes.
22. Les
jeux montois, par Émile Poumon.
23. Loisirs
d'autrefois, par Olim.
24. L'herbe
à Nicot, par Olim.
25. Le
mobilier et les atours, par Olim.
26. La
Musique Turque, par Olim.
27. Les
premières bicyclettes, par George Sohier.
28. La
Saint-Antoine, par George Sohier.
29. La
Ducasse de Messines, par George Sohier.
30. Saint-Fiacre
à z'artichauts, par Gonzalès Decamps.
- Au hasard des jours
anciens.
31. Une
invitation à un bal, par Olim.
32. Le
goût chinois à Mons, par George Sohier.
33. Déplacements
d'autrefois, par Olim.
34. Le
tirage au sort, par Olim.
35. Certains
chiens montois ont aussi leur histoire, par George Sohier.
36. Madame
Hainaut, par George Sohier.
37. L'éclairage
public à Mons, par George Sohier.
38. Cris
et bruits de la rue, par George Sohier.
Chapitre II. Les arts et les métiers.
- Introduction, par Baudouin
Clerfayt.
- Les peintres et les
musiciens.
39. Le
peintre André Hennebicq, par George Sohier.
40. Clément
Stiévenart, par George Sohier.
41. Marguerite
Putsage, par George Sohier.
42. Pol
Stiévenart, par Émile Poumon.
43. Anto
Carte, par Émile Poumon.
44. Roland
de Lassus, par Baudouin Hambye.
45. François
Fétis, par Jeanine Harvant.
- Les orfèvres,
sculpteurs et graveurs.
46. L'art
des orfèvres, par George Sohier.
47. Pièces
d'orfèvrerie montoise, par George Sohier.
48. Les
potiers d'étain, par George Sohier.
49. Les
Beghin, famille de graveurs, par George Sohier.
50. Les
Danse, par George Sohier.
51. Charles
Brunin, sculpteur montois, par George Sohier.
- Les lettres.
52. Les
écrivains montois du XVIme au XXme siècle, par
Émile Poumon.
53. Une
Sévigné montoise, par George Sohier.
54. Les
Delmotte, par George Sohier.
55. Antoine
Clesse, chansonnier montois, par Olim.
56. Georges
Garnir, par George Sohier.
- Artisans et métiers.
57. Les
métiers montois, par Émile Poumon.
58. Métiers
disparus, par George Sohier.
59. Les
dentellières, par Olim.
60. Les
balcons de fer forgé, par George Sohier.
61. Les
Ermel, par George Sohier.
62. Les
premiers imprimeurs montois, par George Sohier.
63. Les
Plon, par George Sohier.
64. Cartographes
montois, par Émile Poumon.
65. Quand
Mons était une ville industrielle, par Olim.
66. Les
frères Manteau, par Olim.
67. Brasseries
montoises, par Olim.
68. Cuisiniers
montois, par Émile Poumon.
69. Menu
montois de 1880.
Chapitre III. Les institutions et les figures.
- Introduction, par Baudouin
Clerfayt.
- Les Chanoinesses.
70. À
propos de Chanoinesses, par Olim.
71. Le
livre d'heures de la Chanoinesse, par Le Singe du Grand'Garde.
72. Poupées
montoises à la Cour de Vienne, par Olim.
73. Les
chanoinesses au bétième Nivlet, par George
Sohier.
74. La
dernière chanoinesse, par Olim.
- Les Ordres et les Confréries.
75. La
Compagnie de Jésus, par Olim.
76. Le
Carmel de Mons, par George Sohier.
77. Les
Dames Ursulines, par George Sohier.
78. Les
Bénédictines de Mons, par Olim.
79. La
Confrérie St-Jean Décollé, par Olim.
- La Justice et l'Enseignement.
80. Les
heurs et malheurs de la Cour Souveraine de Justice du Hainaut,
par Olim.
81. Le
Palais de Justice de Mons, par Olim.
82. Les
États de Hainaut, par George Sohier.
83. Le
Collège de Houdain, par George Sohier.
- L'attrait des armes.
84. Les
Dragons de Latour, par Olim.
85. Les
Montois aux armées, par Olim.
86. Les
grognards montois dans la Grande Armée, par George
Sohier.
87. Une
famille de militaires : Les Lahure, par Olim.
- Figures et familles.
88. La
famille Malapert dit Bazentin, par Olim.
89. Louis-Alexandre
Scockart, par George Sohier.
90. Les
Dumont de Gages, par George Sohier.
91. L'abbé
Coquelet, par George Sohier.
92. Le
« Petit Jésus », par George
Sohier.
93. Arthur
Lossignol, par George Sohier.
- Épilogue.
94. Noël
à l'Attacat. Conte, par George Sohier.
Vendu.
ORMERAIE (Michel de l') — Du vitriol dans le bénitier parpaillot. Mémoires. Paris, Michel de l'Ormeraie, 1989. In-8° (151 x 224 mm.) broché, 381 p., un des 333 exemplaires numérotés.
En quatrième
de couverture :
Ces mémoires ne retracent pas, comme
certains pourraient s'y attendre, la carrière de Michel
de l'Ormeraie éditeur. (Il se réserve de le faire
ultérieurement.)
Du vitriol dans le bénitier parpaillot
raconte l'histoire d'un foyer pastoral des années 1927
à 1944.
Jusqu'à présent, rien n'ayant
été écrit sur ce sujet, nul ne sait encore
comment les enfants de pasteur et leur mère vivent la vocation
paternelle.
Michel de l'Ormeraie le raconte enfin, de façon
drôle, souvent mordante, parfois féroce, mais parfois
aussi de manière tendre et poétique.
Cette sorte de chronique pastorale, tout à
la fois d'humeur et d'humour, en dérangera plus d'un. Mais
la vérité méritait d'être connue.
Écrire ce que les bien-pensants imposent
le plus souvent de taire aboutit à une série de
portraits pour le moins inattendus, à des histoires bouffonnes
et rocambolesques, à d'inimaginables scènes de la
vie secrète des paroisses où le sordide le dispute
au pathétique, la cruauté à la bonté
infinie.
À travers ces lignes qui respirent la
plus furieuse révolte, perce néanmoins le profond
attachement de Michel de l'Ormeraie aux valeurs morales de la
Réforme qu'il confesse malgré lui. Il est vrai qu'elles
ont fait la liberté de pensée, ouvert à tous
les chemins du savoir et donné à chacun la liberté
de plume dont il use allègrement.
15 euros (code de commande : 02304).
PERN (Stephen) — Les Danseurs masqués de l'Ouest africain. Les Dogons. Photographies par Bryan Alexander. Amsterdam, Éditions Time-Life, 1982. In-4° (227 x 276 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 168 p., nombreuses illustrations en couleurs, (collection « Peuples en Péril »).
Introduction :
La
savane desséchée qui s'étend au sud du Sahara
est un des endroits les plus inhospitaliers de la terre :
la pluie n'y tombe que pendant cinq mois de l'année, et
il est peu d'espèces végétales capables de
s'adapter à ce climat brûlant. C'est pourtant là
le pays des Dogon. Leurs villages s'échelonnent le long
d'une puissante falaise de grès dressée sur la plaine,
dans le Sud du Mali. Survivre est un exploit dans un tel environnement,
mais les Dogon ont réussi non seulement à tirer
leur subsistance des maigres ressources de cette terre ingrate,
mais aussi à développer une culture riche et vivace.
Pour honorer leurs morts, les Dogon, vêtus
de costumes et de masques qui symbolisent tous les aspects de
leur univers familier – animaux, plantes, maisons, personnages
des tribus voisines –, exécutent des danses spectaculaires.
Ils voient dans le fennec un émissaire du monde spirituel,
et lisent l'avenir dans les empreintes que ce petit renard du
désert laisse sur le sable. Profondément attachés
à leurs croyances, les Dogon ne se montrent pas moins traditionnels
dans la vie quotidienne. Poteries, vanneries, fusils à
silex, presque tout sort des mains de leurs artisans ; et chaque
communauté dogon règle ses propres problèmes
plutôt que d'en référer aux autorités.
Aussi, quand l'ethnologue Walter van Beek proposa
d'inclure les Dogon dans la collection Peuples en Péril,
les Éditions Time-Life donnèrent-elles rapidement
leur accord, d'autant que van Beek, ayant déjà séjourné
plus d'un an au village dogon de Tireli, y avait établi
des contacts personnels facilitant une exploration en profondeur
de cette communauté. Deux collaborateurs furent invités
à rapporter leurs impressions sur ce village et ses habitants :
l'écrivain Stephen Pern, qui connaissait déjà
bien l'Afrique, et le photographe Bryan Alexander. Les deux hommes
prirent l'avion pour Bamako, capitale du Mali, et louèrent
une Land Cruiser, qui les transporta sans incidents majeurs à
travers la savane et ses dunes, jusqu'à Tireli. Là,
ils s'installèrent dans la maison où avait habité
van Beek – qui les rejoignit un peu plus tard –
et ils se lièrent d'amitié avec leurs voisins et
l'ensemble du village.
Pern et Alexander participèrent au déroulement
quotidien de la vie du village, depuis les sacrifices et les travaux
des champs jusqu'aux fêtes arrosées de bière
de mil. Ils purent observer l'importance que les Dogon attachent
aux liens familiaux et la force d'un sens communautaire qui sait
subordonner les désirs et griefs individuels à la
concorde générale. Mais ce qui frappa le plus l'équipe,
ce fut le plaisir que les Dogon prennent à être en
compagnie les uns des autres, à discuter interminablement
des problèmes de leurs villages, à boire et à
chanter ensemble, des heures durant. C'est grâce à
cette convivialité innée qu'ils parviennent à
transcender les dures conditions de leur précaire existence.
Vendu.
PESTEL
(Frederik-Willem) — Les
fondemens de la jurisprudence naturelle,
Par Mr. Pestel, professeur en droit public, a Leyde, traduits
du latin sur la seconde edition. Utrecht,
Van Schoonhoven, 1774. [A
Utrecht, / Chez J. van Schoonhoven & Comp. / MDCCLXXIV.] In-8° (125 x 204 mm.) demi-veau d'époque,
plats très frottés, coins émoussés,
[1 (titre)], [1 bl.], [12 (avertissement, avis de l'auteur et
table)], 254, [19 (index et errata)], [1 bl.] p., mouillures.
Un ouvrage rare
!
Le
jurisconsulte allemand Frederik-Willem Pestel (Rinteln, Hesse,
1724 - Leyde, 1805) fut professeur de droit dans sa ville natale,
il enseigna ensuite à Leyde. En 1795, son attachement à
la maison d'Orange lui fit perdre sa chaire ; elle lui fut
rendue en 1801.
Comme l'indique le titre, l'édition présentée
ici est la traduction de Fundamenta jurisprudentiae naturalis,
delineata in usum auditorum, publié à Leyde,
la même année.
Bibliographie :
- Haines (Charles Groves), Revival of
Natural Law Concepts : Bibliography.
40 euros (code de commande : 02312).
[RÉGICIDES]. Koningsmoorden. Onder redactie van Tom Verschaffel. Leuven, Universitaire Pers Leuven, 2000. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 315 p., illustrations, (collection « Alfred Cauchies Reeks »), exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
In de loop van de geschiedenis zijn heel wat
koningen doelbewust en met geweld om het leven gebracht. Zij stierven
op het schavot of werden het slachtoffer van een aanslag. Achter
de moorden zaten nu eens familieleden of politieke tegenstanders,
dan weer misnoegde onderdanen of buitenlandse vijanden. De moordenaars
gebruikten gif of een dolk, en later pistolen of bommen. Zij deden
het heimelijk of zochten juist de publiciteit. Vaak berieperfHf
zich op het feit dat de vorst zijn macht had misbruikt en dus
een 'tiran' was. In dat geval was koningsmoord immers, volgens
filosofen en pamflettisten, toegelaten en zelfs wenselijk.
In dit boek sterven Julius Caesar en Karel de
Goede, Mary Stuart en Willem van Oranje, Ludwig II van Beieren
en tsaar Aleksander II van Rusland, en vele andere koningen,
keizers, graven en pausen. De tragiek van hun koninklijke levens
heeft altijd tot de verbeelding gesproken en was een bron van
inspiratie in literatuur, theater, film, muziek.
De verbeelding van defkoningsmoord weerspiegelt
opvattingen en politieke praktijken die, van de oudheid tot de
twintigste eeuw, een betekenisvolle evolutie hebben doorgemaakt.
De geschiedenis van de koningsmoord is de geschiedenis van het
koningschap zelf.
Table des matières :
- Inleiding, par Tom Verschaffel.
De noodzakelijke dood. Koningsmoord en
rechtvaardiging.
- Tirannenmoord, een
antiek idee, par Anton van Hooff.
- Over de grenzen
van de macht. Denken over tyrannicide van de twaalfde tot de vijftiende
eeuw, par Dirk Van den Auweele.
- Politiek en vrijheid
onder het humanistisch mes : Erasmus en Lipsius over tirannenmoord,
par Jan Papy.
- De moord op tsaar
Aleksander II (1881) en het ontstaan van het moderne terrorisme,
par Idesbald Goddeeris.
De strategische dood. Koningsmoord en
machtsstrijd.
- Vorsten, vrouwen
en wreedheden aan het Merovingische hof. De bloeddorstige machtsstrijd
tussen de kleinzonen van Clovis (561-613), par Brigitte
Meijns.
- De Goede en de heel
erg slechten. De moord op Karel graaf van Vlaanderen (1127),
par Mare Carnier.
- Rooms Koning Willem
II doodgeknuppeld bij Hoogwoud (1256) : gaan ridderlijke eer en
nationale trots opnieuw ten onder ?, par Janick Appelmans.
- Van de prins geen kwaad.
De moordplannen van en op Oranje, par Anton van der Lem.
De mooie dood. De verbeelding van de koningsmoord.
- De laurier en de
kosmos. Astrologie en de moord op Alessandro de' Medici (1537),
par Steven Vanden Broecke.
- Jezuïeten als
pausmoordenaars ? De polemiek over de dood van Clemens XIV
(† 1774), par Vincent Viaene.
- Het gat in de haag:
kijken naar koningsmoorden bij Shakespeare, par Guido Latré.
- Filmcamera's bij
de executies van Mary Stuart, par Steven Jacobs.
- Un Ballo in Maschera :
dansend de onsterfelijkheid tegemoet, par Koen Van Caekenberghe.
- De geheimzinnige
dood van Ludwig II van Beieren, par Ilse Gesquière.
De mislukte dood. Epiloog.
- Tirannendoding als
godsgericht. De aanslag op Hitler (20 juli 1944) en de sacralisering
van de macht, par Marnix Beyen.
- Bibliografie - De auteurs - Register
van persoonsnamen.
Vendu.
ROBINSON (Dereck) — War Story. London, Cassell & Co, 2002. In-8° (129 x 198 mm.) collé, 344 p., (collection « Cassel Military Paperbacks »).
En quatrième
de couverture :
Fresh
from the playing fields of Sherborne, Oliver Paxton enters the
Royal Flying Corps in 1916 a nai've young patriot. Pompous, foolish
and enthusiastic, he is determined to prove himself to and country.
But two months in the skies over the Somme change
all that. The terrible reality of aerial combat, coupled with
the lax morals and casual cruelty of his fellow pilots, slowly
takes its toll, and gradually the patriotic Paxton becomes as
disillusioned as those who surround him.
Writtenby Booker Prize nominee Derek Robinson,
War Story is both a thrilling novel and a frightening exposé
of the absurdities of the First World War.
6 euros (code de commande : 02298).
SHARPE (Tom) — Fumiers et Cie. [Titre original : The Midden.] Traduit de l'anglais par Christiane et David Ellis. Paris, Belfond, 1997. In-8° (140 x 225 mm.) collé sous jaquette d'éditeur, 334 p., exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
Timothy
Bright, un golden boy déchu des années fric, shooté
à l'extrait de crapaud, file à 300 à l'heure
dans la campagne anglaise, sur un engin de malheur...
Un commissaire divisionnaire, tiré comme
un lapin par sa femme, manque périr étouffé
sous les assauts d’une lesbienne en furie, avant de subir
un lavage d'estomac pour avoir ingurgité trop de dentifrice...
Au château de Middenhall, les gars de
la brigade criminelle, en tenue de camouflage polaire pour avoir
l'air de moutons, s'apprêtent à sauver une bande
d'adolescents prétendument victimes d’un réseau
pédophile...
Après dix ans de silence, Tom Sharpe,
le grand maître de l'humour anglais, nous livre une nouvelle
épopée, plus délirante que jamais. Satire
au vitriol de l'Angleterre contemporaine, sur laquelle continue
de planer l'ombre de Mme Thatcher, Fumiers et Cie fustige
le monde de l'argent facile, des politiciens corrompus et des
nostalgiques de l’Empire, dans un récit hilarant,
mené à un train d'enfer.
8 euros (code de commande : 02294).
SURYA
(Michel) — Défiguration. Paris,
Fourbis, 1995. In-8° (143 x 190 mm.) broché sous
couverture à rabats, exemplaire en très bon état.
Édition
originale de cet ouvrage publié par l'auteur d'une importante
étude biographique de Georges Bataille.
En quatrième de
couverture :
« De
tout l'oubli, Un oubli complet. Que disparaisse qui peut se souvenir.
Que disparaisse jusqu'à l'oubli. Rien. Qu'enfin il n'y
ait ni ne reste rien. C'est le mieux. Que savoir soit sans qu'on
se souvienne. Qu'on abandonne à la mort l'oubli que le
souvenir a été impuissant à empêcher.
Que la mort achève l'oubli que même le souvenir a
commencé. »
Défiguration est le récit
d'un homme qui cherche moins la mort – à laquelle
il n'a que trop survécu – que, dans la mort,
l'oubli ; l'oubli de cette survivance. Il se trouve que cet
homme est un écrivain et que l'oubli de l'écriture
ne saurait suffire. Il en faudrait encore la disparition. Que
rien n'ait été écrit puisqu'il n'y a rien
qu'écrire permette de connaître de la mort. De la
mort en général. De cette mort en particulier. À
laquelle on échappe non pas seulement à regret mais,
selon lui, à tort.
8 euros (code de commande : 02314).
VAN EMDEN (Richard) — The Trench. Experiencing Life on the Front Line. 1916. London, Corgi Books, 2002. In-8° (128 x 198 mm.) collé, 301 p., illustrations hors texte, exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
A
vivid and harrowing recreation of life in the trenches of the
Great War.
What did it feel like to be a soldier on the
Front Line in 1916 ? What was it like to see the trenches
for the first time ? What did you do to pass the time once
you got there ? How did you deal with trench routine ?
And the deaths of your friends ? How did you treat injuries ?
Or trench foot ? Or lice ? What did you eat ? How
did you sleep ?
How did you stay alive ?
The Trench recreates the experience of
day-to-day life for soldiers during the First World War. Based
on many hours of original research and interviews with veterans,
as well as extant records which describe daily events in extraordinary
detail, its aim is to present an accurate picture of how it actually
felt to be in the Front Line in 1916.
Awe-inspiring and deeply moving first-hand testimony
from veterans of the Great War combines with the experiences of
the modern day volunteers who occupied a specially reconstructed
trench in northern France to bring us face-to-face with the unimaginable
daily tragedies of the conflict and offer a profound new insight
into the realities of war.
Vendu.
VANHOVE (Julien) — Regards sur notre Congo. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1943. In-8° (145 x 220 mm.) broché, 228 p., nombreuses illustrations photographiques et culs-de-lampe par Jean Dratz, une carte à déplier in fine, exemplaire non coupé avec sa bande d'annonce, cachet du Ministère de l'Instruction Publique - Ministère des Colonies », couverture défraîchie (petits manques dans les marges).
Avant-propos :
Le
voyage que j’ai accompli en Afrique belge avait pour objet
l'étude des grandes questions relevant de la politique
indigène ; il dura près de trois ans et prit
fin quelques mois avant la guerre.
Mes randonnées incessantes à travers
la Colonie m'ont conduit des savanes de l’Uelé aux
mines de cuivre du Katanga, des champs d'or de l’Ituri aux
palmeraies de l'Équateur. J’ai eu ainsi l'occasion
de circuler aussi bien chez les indigènes toujours soumis
aux lois de la coutume ancestrale que parmi les noirs déracinés
habitant les grands centres et, en même temps, j’ai
pu admirer de près l'œuvre chaque jour plus grandiose
accomplie par nos coloniaux : administrateurs territoriaux,
ingénieurs, médecins, missionnaires. Leur labeur
est rude certes, mais ils ne reculent pas devant des tâches
difficiles et les résultats obtenus sont pour eux une magnifique
récompense.
Tous ces hommes d'action – grands
personnages ou humbles broussards – m'ont ménagé
l'accueil le plus cordial qui soit, et je n'ai pas connu cette
réserve teintée de légère ironie à
laquelle se heurtent généralement ceux que les coloniaux
nomment les « touristes ». C’est que,
sans doute, ils n'ont pas vu en moi un simple curieux collectionnant
des impressions de voyage, mais qu'ils m'ont senti en pleine communion
d'idées avec eux. Si quelques-uns seulement apparaissent
dans mon récit, que les autres m'excusent ; leur souvenir
n'en est pas moins présent à mon esprit et à
mon cœur.
Les pages qui suivent, simplement extraites
de mon carnet de route, voudraient donc montrer le visage du Congo
d'aujourd'hui, dire ce qu'est devenu, grâce aux efforts
opiniâtres de nos pionniers, cet immense pays qui, il y
a trois quarts de siècle, était encore une terre
presque inconnue, baignée par le puissant Zaïre.
Quand je revois par la pensée ce large
ruban de routes se déroulant à travers la forêt
ou la brousse, ces ouvrages d'art audacieux franchissant les abîmes,
ces écoles et ces hôpitaux où la lutte contre
l'ignorance et la douleur se poursuit sans trêve, ces installations
industrielles dotées des derniers perfectionnements techniques,
je trouve dans cette évocation bien des motifs de fierté
et d'espoir en l'avenir malgré les heures noires que nous
vivons en ce moment.
Réservant à d'autres travaux les
notations de science pure ne pouvant intéresser que les
spécialistes de la colonisation, j’ai laissé
à ces chroniques leur caractère avant tout documentaire.
Les photos qui les illustrent sont l'œuvre
de poètes de la caméra, qui ont su capter la beauté
souvent prestigieuse des paysages congolais. Je dois également
une vive reconnaissance aux organismes coloniaux publics ou privés
qui ont bien voulu -me livrer l'un ou l'autre aspect caractéristique
du Congo au travail. Les culs-de-lampe sont l'œuvre de Jean
Dratz.
Mon but sera atteint si, en lisant ce livre
et en rêvant devant les belles images qu’il contient,
des jeunes Belges de plus en plus nombreux sentent s'éveiller
en eux la vocation magnifique de bâtisseurs d'Empire.
Vendu.
[VAN OVERSTRAETEN (War)]. DE GEEST (Joost) et DHONDT (Chris) — War Van Overstraeten 1891-1981. Maître de l'Animisme. Préface de Serge Goyens de Heusch. Rixensart, Fondation War Van Overstraeten, 2003. In-4° (297 x 297 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 132 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, bel exemplaire.
Avant-propos :
Une
carrière, un destin hors du commun, menés de bout
en bout par un homme hors du commun. Cette sorte de jugement ne
serait démentie par aucun de ceux qui ont connu War Van
Overstraeten. Révolté, puis révolutionnaire,
témoin actif de la révolution d'Octobre, tribun
d'extrême-gauche devant le plus bourgeois des parlements,
anti-stalinien par opposition, trotskyste par conviction, il allait
entrer en peinture comme on entre en religion, prenant ses distances
d'avec un monde politique où, bien qu'orateur éprouvé,
il se trouvait à court de mots pour exprimer une nature
sans cesse balancée entre idéalisme et lucidité.
Allait-il, par la peinture, poursuivre sa quête
de justice sociale et d'égalité ? Ses deux premières
œuvres, peintes en prison, furent un portrait et une nature
morte. Dans les années trente, marquées par un expressionnisme
triomphant et un surréalisme conquérant, Van Overstraeten
choisit, à contre-courant, une manière de peindre
qui, à l'instar d'un Jacob Smits, pénétrait
l'âme des choses, l'intimité secrète de l'homme
ordinaire. Salué par le sagace Paul Haesaerts comme
le héraut d'un courant que l'on allait baptiser d'animisme,
il reçut d'emblée, chose rare dans le monde des
arts, les encouragements appuyés du peintre Albert Dasnoy,
avec lequel il partage la paternité de ce courant.
Comment décrire l'œuvre de Van Overstraeten
? Ce livre s'y attache abondamment. Chaque tableau est une invitation
à regarder au-delà. Une matité de
matière, dans une gamme chromatique feutrée, un
éclairage comme en sourdine, parfois dramatique, une présence
humaine constante, retenue, discrète, un fécond
intimisme éloigné de tout esthétisme, tels
en sont les éléments fondamentaux. Il convient d'y
ajouter un respect de la nature, exprimée avec un sentiment
presque religieux. Cette démarche, aussi éloignée
des romantiques que des impressionnistes, est, elle aussi, révolutionnaire
dans un contexte expérimental aux limites du conventionnel.
War Van Overstraeten, un haut-lieu de la peinture belge du siècle
dernier.
Vendu.
VERCORS (Jean Bruller, dit) — Sept sentiers du désert. Récits. Paris, Presses de la Cité, 1972. In-8° (137 x 207 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 243 p., (collection « Romans »).
En quatrième
de couverture :
Plus
ou moins apparente ou cachée, toujours devant chaque être
humain s'ouvre une route qui pourra le conduire à son accomplissement.
Encore faut-il qu'il sache la reconnaître, souvent à
travers un échec, un malheur. D'autres fois il y est appelé.
Parfois aussi il succombe au piège d'une bifurcation. Le
succès ou l'insuccès d'une vie, ou d'une part de
cette vie, une liberté conquise, une victoire sur la mort
peuvent dépendre d'un de ces sentiers trouvés ou
non dans le désert.
Un malade qui se sait condamné mais qui
découvre une misère plus grande que la sienne ;
un professeur de science à qui l'infamie des siens ne laisse
d'autre alternative que la résignation ou le suicide ;
un garçon brillant mais dévoyé et une fille
née du ruisseau que transfigure un cataclysme ; un
homme que poursuit le remords d'un mensonge anodin d'enfance ;
d'autres si primitifs qu'ils n'atteignent pas à l'esprit
d'un castor et un Lazare ressuscité qui fuit sa désespérance,
tels sont les protagonistes qu'on trouvera dans ces pages, chacun
croisant un jour sa propre route, découvrant dans les sables
où l'égaraient sa faiblesse et ses ignorances l'issue
masquée qui attendait ses pas.
Vendu.
VILLARD
(Marc) — Un jour je serai latin lover. Nouvelles. Nantes, L'Atalante, 1998. In-12 (130x
180 mm.) collé, 163 p.
Couverture illustrée
par Loustal.
En quatrième de
couverture :
« Hier
soir, pris d'une subite envie d'uriner, je décide de hisser
la superstition au niveau de la performance esthétique.
À savoir, si j'arrive à pisser sans souiller la
lunette bleu ciel de mes toilettes, je me décroche une
critique dans Le Courrier de Paimbœuf du lendemain.
Mon jet, plutôt poussif en temps habituel, fuse, droit et
volontaire, au centre de la cuvette. Et le miracle nimbe soudain
ma modeste salle de bains d'une aura mystique : j'ai réussi.
Ce matin, j'achète Le Courrier comme je le fais
depuis dix ans et, là, amère déception. Pas
une ligne. Rien, le néant.
Je tiens à signifier avec force à
la rédaction en chef de cet hebdomadaire : je suis
déçu.
Voire blessé. Car briser le rêve
et les croyances d'un enfant de cinquante ans, c'est mal. Faites
passer. »
Dans le prolongement de J'aurais voulu être
un type bien, Marc Villard continue de dire tout. Vous partagerez
ici ses émois (immatures ?), ses mesquineries, ses
frayeurs et ses improbables déterminations. Entre le burlesque
du quotidien et le pathétique le plus discret surgit dans
ces nouvelles un personnage qui nous parle en fin de compte de
nous-mêmes.
5 euros (code de commande : 02281).
.
aura lieu
le mardi 27 mai 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
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