lundi 27 octobre 2025

Les « nouveautés » du 28 octobre 2025

 

 

 MISE À JOUR DU 28 OCTOBRE 2025

N'hésitez pas à me contacter
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.

   

 


[ANTISÉMITISME]. La collusion honteuse entre les Arabes et les SS pour une « solution finale » au Proche-Orient. Bruxelles, [Union Internationale de la Résistance et de la Déportation], [1970]. In-8° (135 x 209 mm.) agrafé, 19 p., illustrations. 


Extrait :
   Si au lieu de choisir de mourir dans les ruines de Berlin, il y a 25 ans, Hitler avait survécu il se réjouirait, sans nul doute, en constatant que l'antisémitisme a repris vigueur et que des forces coalisées ont décidé de prolonger « la solution finale » en vouant à la destruction, à la mort lente, l'État juif né, en terre d'Israël, après 1945, des cendres d'Auschwitz.
   Avant qu'éclate, en 1939, la plus monstrueuse des guerres qui vit des peuples entiers considérés comme des races inférieures voués à l'extermination, le parti nazi disposait de cellules actives en Palestine car la guerre hitlérienne déclarée au Juifs, en invoquant Mein Kampf et les Protocoles des Sages de Sion, était une guerre totale.

20 euros (code de commande : 02830).

 

[ARMURERIE]. Prestige de l'armurerie portugaise. La part de Liège. Liège, Ville de liège, 1991. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 183 p., illustrations, exemplaire en bon état.
   Il s'agit du n° 67-68 - 19e année - septembre 1991 de la revue Le Musée d'Armes. Études et recherches sur les armes anciennes, édité à l'occasion de l'exposition organisée au Musée d'Armes de liège, du 26 septembre au 24 novembre 1991 dans le cadre des manifestations « Europalia 91 Portugal ».


Note de l'éditeur :
   À l'occasion d'Europalia 91 qui est consacré à la célébration, en Belgique, du patrimoine culturel portugais, le Musée d'Armes accueille du 26 septembre au 24 novembre 91, une panoplie exceptionnelle d'armes anciennes provenant de ce pays, la collection R. Daehnhardt. En outre, le Musée complète cet apport privé en exposant à ses côtés les pièces, très nombreuses, de ses vitrines permanentes et de ses réserves, qui témoignent des relations technico-commerciales entre la Belgique et la patrie des grands Découvreurs.
   L'ensemble, qui compte 270 objets et documents, constitue une évocation de l'histoire portugaise, métropolitaine et coloniale, de l'époque préhistorique à nos jours, à travers des armes, des outils, des cartes, des gravures, des décorations et des médailles... Les Grands Voyages des explorateurs lusitaniens y trouvent leur place, de même que les objets personnels, armes et autres, ayant appartenu aux représentants de la dynastie de Bragance, régnant jadis sur le Portugal et le Brésil.
   « Prestige de l'armurerie portugaise. La part de Liège », est une exposition exceptionnelle, en fait une première mondiale, à la réalisation de laquelle notre association est heureuse d'apporter son concours. C'est pourquoi il nous a paru utile d'inclure le catalogue de cette manifestation – ouvrage d'érudition unique en son genre – dans la série de nos bulletins périodiques. Espérons qu'il contribuera à la notoriété de notre Musée et au succès de cette initiative culturelle.

12 euros (code de commande : 02827).

 

[ART]. The Metropolitan Museum of Art New York. Chefs-d'œuvre de la peinture européenne. Commissaire de l'exposition Katharine Baetjer [en collaboration avec] Kathryn Calley Galitz, Walter Liedtke et Mary Sprinson de Jesús. Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 2006. In-8° (221 x 240 mm.) broché, 279 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.


Table des matières :
   - Il y a trente ans, par Léonard Gianadda.
   - Avant-propos, par Philippe de Montebello.
   - Introduction, par Katharine Baetjer.
   - Œuvres exposées.
   - Liste des œuvres.
   - Index.

12 euros (code de commande : 02801).

 

[ART - FONTAINEBLEAU (École de)]. L'école de Fontainebleau. Paris, Éditions des Musées Nationaux, 1972. In-8° (167 x 232 mm.) broché sous Rhodoïd d'éditeur, XXXVIII, 517 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire en bon état avec sa bande d'annonce.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Grand Palais, à Paris, du 17 octobre 1972 au 15 janvier 1973.


Table des matières :
   - Fontainebleau formes et symboles, par André Chastel.
   - L'École de Fontainebleau « Fortune critique », par Sylvie Béguin.
   - Peintures et dessins.
   - Manuscrits illustrés.
   - Gravures.
   - Tapisseries.
   - Vitraux.
   - Sculptures.
   - Objets d'Art.
   - Livres imprimés.
   - Reliures.
   - Bibliographie.
   - Index.

15 euros (code de commande : 02824).

 

BARJAVEL (René) Les chemins de Katmandou. Roman. Paris, Presses de la Cité, 1969. In-8° (160 x 207 mm.) sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 380 p., exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   L'aventure que nous raconte Barjavel dans ce nouveau roman est peut-être encore plus extraordinaire que celle de La Nuit des Temps, car elle se passe parmi nous, et nous concerne tous.
   C'est l'histoire de quelques garçons et quelques filles, et parmi eux, d'un couple, Olivier et Jane, en marche vers l'impossible.
   Un monde étranger vient de naître brutalement au milieu de notre monde : celui de la jeunesse. Les parents bouleversés voient leurs enfants leur échapper ou même se dresser contre eux. Les enfants se sentent aussi différents de leurs parents que de l'homme de Néanderthal. Ils refusent l'avenir qui leur est proposé et cherchent d'autres voies. Les uns choisissent la violence, d'autres la drogue, d'autres l'évasion vers des paysages mystiques et lointains.
   De tous les coins de la terre, garçons et filles, déjà plus ou moins drogués, se mettent en marche vers Katmandou, la ville qui dresse les deux mille temples au pied de l'Himalaya, à la frontière du Tibet. Que vont-ils y chercher ? L'illusion d'un Dieu plus proche ? ou la liberté de vivre comme ils veulent, et de fumer « l'herbe » sans crainte de la police ? Pour la plupart d'entre eux c'est un voyage vers leur propre destruction...
   Jane et Olivier, les héros de cette histoire, ont pris chacun un des « chemins » de Katmandou, peut-être parce qu'ils avaient été profondément blessés dans leurs rapports avec leurs parents. Mais ceux-ci n'étaient-ils pas aussi des victimes ?
   Les chemins de Katmandou commencent parmi nous. Prêtez-y attention : sans que vous sous en doutiez, l'un d'eux peut commencer chez vous !...
   Ils traversent des réalités étranges et terribles, et se terminent dans des paysages fantastiques dont l'imagination de Barjavel transpose la vérité jusqu'à une grandeur cosmique. Ils sont illuminés par l'immense tendresse et la chaleur charnelle de l'amour ébloui qui va unir pendant leur voyage les deux adolescents perdus hors du monde, et dont l'un d'eux, au moins, après les déchirements et les plaies, trouvera le vrai chemin.

Vendu.

 

[BAROQUE]. Triomphe du Baroque. [Bruxelles], Fondation Europalia International, 1991. In-4° (230 x 300 mm.) broché, 519 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, un petit coup à la couverture.
   Il s'agit du catalogue de l'exposition éponyme organisée au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles, du 19 septembre au 29 décembre 1991 dans le cadre des manifestations « Europalia 91 Portugal ».


Sommaire :
   - De l'or aux diamants : le Portugal au XVIIIe siècle, par Jorge Borges de Macedo.
   - Les grandes entreprises du roi D. João V, par António Filipe Pimentel.
   - La musique au Portugal à l'époque de D. João V, par José Augusto Alegria.
   - Le théâtre au Portugal au XVIIIe siècle : signes d'une culture et d'une mentalité européenne, par Duarte Ivo Cruz.
   - D. João V le magnanime et la Rome Pontificale, par A. Ayres de Carvalho.
   - La Lisbonne du marquis de Pombal, ville des Lumières, par José Augusto Franca.
   - L'art à Porto à l'époque du marquis de Pombal, par Flávio Gonçalves.
   - La musique au Portugal au XVIIIe siècle, par Manuel Carlos de Brito.
   - La vaisselle des rois du Portugal, par Leonor d'Orey.
   - Catalogue :
      - Carrosse.
      - Prologue : le mirage brésilien.
      - La représentation du pouvoir.
      - Le sacré et les fêtes.
      - Le tremblement de terre.
      - La joyeuse intimité.
      - La chambre du Trésor.
   - Chronologie.
   - Bibliographie.

20 euros (code de commande : 02823).

 

BARRAL (Philippe, vicomte de) — Souvenirs de guerre et de captivité d'un page de Napoléon (1812-1815). Publiés par son petit-fils le comte E[dgard] de Barral. Paris, Éditions Émile-Paul Frères, [1925]. In-8° (143 x 194 mm.) broché, 267 p., un portrait en frontispice avec sa serpente légendée.


Avant-propos :
   Les Souvenirs de notre grand-père se divisent en deux parties bien différentes. La première renferme son journal de campagne, c'est-à-dire le récit des divers combats auxquels il prit part, dans la Péninsule, comme sous-lieutenant au 14e Chasseurs à cheval, notamment de l'affaire de Torrequemada, où il fut blessé et fait prisonnier par un parti de dragons légers anglais... Elle nous dit aussi sa captivité aux pontons de Portsmouth, puis dans la petite ville d'Abergavenny, en Pays de Galles. Cette première partie embrasse la période qui s'étend du 20 octobre 1812, jour où le 14e Chasseurs prend contact avec les guerillas, au 14 avril 1814, date de la libération générale des prisonniers de guerre.
   La seconde partie rapporte, beaucoup plus succinctement, ce que l'on appellerait aujourd'hui le raid audacieux que le capitaine de Barral exécuta, dans le Midi de la France, à la tête de sa compagnie de Chasseurs à cheval, pendant les premiers jours de la Terreur blanche, en juin-juillet 1815. Nous y voyons l'ancien page de Napoléon, en rébellion ouverte contre des chefs parjures, repousser les offres les plus séduisantes que lui font les généraux royalistes et, le sabre à la main, défendre jusqu'au bout sa cocarde, acceptant par avance les extrêmes conséquences de son acte qui, de l'avis de tous, doit le conduire, sous peu de jours, devant des juges sans pitié.
   Le premier de ces manuscrits, brouillon informe par endroits et souvent presqu'indéchiffrable, dut être entièrement remanié et reconstitué. Il fallut en supprimer de larges tranches, inutiles et rebutantes, et surtout transcrire en prose un grand nombre de ses fragments, que l'auteur avait eu, en 1830, la singulière idée de mettre en vers, en vers libres non rimés !...
   Ainsi diminué de plus d'un tiers et dépouillé d'un fatras de détails superflus, nous croyons pouvoir le présenter au lecteur. Il renferme quelques croquis assez bien venus, tels : le départ du 14e Chasseurs pour l'Espagne, en 1811 ; les bivouacs de la division de cavalerie ; l'aspect de Burgos au lendemain de l'assaut ; l'affaire de Torrequemada, où le jeune sous-lieutenant pousse droit sur l'Anglais (qu'il atteint pour la première fois), avec tant de fougue que, soudain, il se voit seul, entouré de dragons ennemis qui le sabrent, le renversent à bas de son cheval, malgré sa vigoureuse défense, et l'emmènent prisonnier.
   Traité comme un malfaiteur par ces dragons, qui se trouvent être des canailles accomplies, il prend le parti de se plaindre à Wellington lui-même, qu'il aperçoit, à cheval, la longue redingote bleue tombant jusqu'aux éperons, et coiffé du petit chapeau à plumet (auquel il a donné son nom), au milieu d'un nombreux état-major. « C'est fortune de guerre ! » lui répond froidement le lord. Le mot est bon. Courtisans empressés, les officiers le servent au vaincu, en toute occurrence, sans pitié. L'armée anglaise bat en retraite (retraite qui ressemble fort à une déroute) ; le canon français se rapproche ; il faut doubler les étapes devant nos avant-gardes menaçantes. Le misérable prisonnier pense mourir plusieurs fois, pendant les longues marches douloureuses qu'on lui fait faire, à pied, malgré sa blessure, de Torrequemada à Lisbonne, dans un convoi d'hommes de troupe égoïstes et grossiers. Vain espoir de délivrance, en mer, puis d'évasion, à Portsmouth. Il nous dit en détail l'enfer des pontons anglais, honte éternelle du Gouvernement qui en est responsable devant l'Histoire ! Enfin il échoue à Abergavenny, petite cité industrielle du Pays de Galles, où les mineurs se vengent lâchement sur nos compatriotes de la gêne que le blocus fait peser sur le Royaume. Nos malheureux officiers, prisonniers sur parole, vivent là une existence atroce, insultés, lapidés même, à chaque pas qu'ils risquent au dehors, privés de nouvelles des leurs, écoutant avec rage retentir les éclats de la joie populaire, à chaque fois que – vrai ou faux – se propage le bruit d'un revers de nos armes. Il nous initie aux détails fort curieux d'une immense conjuration maçonnique, ayant pour but de dresser, le même jour, à la même heure, contre leurs geôliers, les 80.000 officiers et soldats prisonniers dans les trois royaumes – conjuration qui fut, semble-t-il, bien près de réussir, et qui eût changé la face du monde !
   On s'étonnera peut-être de la place qu'occupent, en tête de ces Souvenirs, les plus menus détails de l'organisation des pages. La raison en est simple. Parmi tant de livres publiés depuis un siècle sur le premier Empire, un seul sujet semblait avoir été laissé dans l'ombre (ou, tout au moins, nous n'en avons guère trouvé de trace) : le Page impérial. C'est cette lacune que nous avons tenté de combler, bien sommairement sans doute... et pourtant, plus d'un lecteur estimera que c'est une plaisante manie de donner une telle importance à des nomenclatures de trousseaux, à des descriptions d'uniformes...
   C'est que, en Histoire comme en Littérature, les hommes se partagent en deux catégories : ceux « pour qui le monde extérieur existe » ... et les autres ! Ces derniers n'admettront pas qu'on puisse être amoureux du passé au point de rechercher, après plus de cent ans, quels furent : la coupe d'un habit, le galon d'une livrée, le timbre d'un bouton. Nous les plaignons, pour tant de joies, et de si pures, qu'ils ne connaîtront jamais – et les prions de commencer la lecture de ce livre à son deuxième chapitre.

Vendu.

 

[BYZANCE]. Splendeur de Byzance. [Bruxelles], Musées Royaux d'Art et d'Histoire, 1982. In-4° (209 x 297 mm.) broché, 283 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée aux Musées royaux d'Art et d'Histoire, à Bruxelles, du 2 octobre au 2 décembre 1982, dans le cadre du festival « Europalia 82 Hellas-Grèce ».


Table des matières :
   Introduction générale, par J. Lafontaine-Dosogne.
      - Histoire et civilisation.
      - Caractères de l'art byzantin.
      - L'art byzantin en Grèce.
      - « Splendeur de Byzance ».

   - La peinture monumentale, par J. Lafontaine-Dosogne.
   - Les icônes, par M. Chatzidakis.
   - Les miniatures de manuscrits, par S. Dufrenne.
   - La sculpture, par A. Grabar.
   - Les ivoires, par D. Gaborit-Chopin.
   - Les stéatites et les pierres dures, par P. Williamson.
   - Les arts du métal : or, argent et bronze, par V. Elbern.
   - Les émaux, par Kl. Wessel.
   - Les bijoux, par A. Yeroulanou.
   - Les tissus de soie, par J. Beckwith.
      - Note technique, par D. De Jonghe.
   - Les broderies, par M. Theocharis.
   - La céramique, par J. Herrin.
   - La verrerie, par J. Philippe.
   - Les monnaies, par Ph. Grierson.
   - Le Mont Athos :
      - Introduction, par P. Mylonas.
      - L'Art de l'Athos, par Ed. Voordeckers.
      - Catalogue, par P. Mylonas.
   - Schéma de l'histoire de Byzance.
   - Petit glossaire.

18 euros (code de commande : 02825).

 

[CHARLEROI]. Documents & rapports de la Société Paléontologique et Archéologique de l'Arrondissement judiciaire de Charleroi. Tome XII. Mons, Manceaux, 1882. In-8° (160 x 242 mm.) broché, XXII, 520 p., planches hors texte, exemplaire rare et en bon état.


Table des matières :
   -
Tableau des membres de la Société.
   - Sociétés, commissions et publications avec lesquelles la Société paléontologique et archéologique échange ses Documents et rapports.
   - Assemblées générales.
      - Procès-verbal du 5 février 1880.
      - Compte de l'exercice 1879.
      - Procès-verbal du 5 août 1880.
      - Procès-verbal du 3 février 1881.
      - Compte de l'exercice 1880.
      - Procès-verbal de la séance extraordinaire annuelle de la Société royale numismatique belge, tenue à Charleroi, le 15 mai 1881, dans le local du musée archéologique.
      - Procès-verbal du 4 août 1881.
   - Correspondance.
      - Lettre de M. N. Gilot, le 6 avril 1881. - Don pour le musée de poteries du IXe, Xe ou XIe siècle.
      - Lettre de M. C. Blanchart, le 10 juin 1881. - Don pour le musée de fossiles.
      - Lettre de M. E. Niffle, le 24 août 1881. - Don pour le musée d'une empreinte du sceau de l'abbaye d'Alne.
      - Lettre de M. E, Matthieu, du 23 octobre 1881. - Publications, etc.
      - Lettre de M. Ad. Piret, du 29 novembre 1881. - Don pour le musée de fossiles.
      - Lettre de M. D.-A. Van Bastelaer, le 20 décembre 1881. - Don pour le musée d'un vieux bahut en chêne et d'une dalle de tombe.
      - Lettre de M. P.-J. Materne, le 20 janvier 1882. - Don pour le musée de fossiles.
      - Lettre de M. Jos. Robert, le 25 janvier 1882. - Don pour le musée de fossiles.
   - Rapports.
      - Rapport annuel sur les travaux de la Société, lu à l'assemblée générale du 5 août 1880, par L. Wauthy.
      - Rapport annuel sur les travaux de la Société, lu à l'assemblée du 5 août 1881, par L. Wauthy.
      - Rapport sur la découverte d'une villa romaine, à Morlanwelz ; seconde partie. Les objets trouvés, par J. Fiévet.
   - Documents et analectes.
      - Record du village de Donstienne de 1503, par E. Matthieu.
      - Garnisons des villes frontières du Hainaut, 1595, par E. Fourdin.
      - Les Espagnols mutinés, à Pont-de-Sambre. Demande d'emprunt par les états du Hainaut, 1594, par E. Fourdin.
      - Extrait du registre aux décès de la ville de Chastelet. Règlement pour la ville de Chastelet.
   - Mélanges paléontologiques, archéologiques et historiques.
      - Notes sur les terrains tertiaires de Bruxelles, par C. B.
      - De la nécessité d'avoir une bonne classification, surtout en archéologie préhistorique et protohistorique, par N. Cloquet.
      - Visite au Carinium muséum de Cirencester, Glocestershir en Angleterre ; œuvre posthume de A. Thielens.
      - L'époque franque au point de vue des archéologues n'est pas la même en France et en Belgique, par D.-A. Van Bastelaer.
      - Note sur l'offrande de menus objets, épingles, aiguilles, clous, liards, etc., en ex-voto, dans les voyages, les pèlerinages, les passages de rivières, etc., par D.-A. Van Bastelaer.
      - Éléments matériels de nos premiers monastères, par P. C. Vander Elst.
      - Monographie archéo - historique de l'ancienne abbaye de Saint-Pierre, à Lobbes (654-1794), suite et fin, par Th. Lejeune.
      - Inscriptions funéraires et monumentales de la ville de Chimay, par Th. Bernier.
      - Nicolas de Henry. 1580-1665, par Ol. Gille.
      - Notice descriptive sur l'ancienne église de Gosselies, par E. Tirou.
      - Le plus ancien plan de Charleroi et une chanson dans un almanach du XVIIe siècle, par D.-A. Van Bastelaer.
      - Description d'un plateau d'étain gravé en mémoire de la levée du siège de Charleroi par le prince d'Orange, le 14 août 1677, par D.-A. Van Bastelaer.
      - Note sur les grès-cérames émaillés en teintes plates bleues de Ferrière-la-Petite, par J. Fiévet.
      - Compte rendu de la cérémonie de l'inauguration du musée archéologique de Charleroi 1879, par E. Cobaux.
      - Compte rendu de la manifestation faite le 18 décembre 1881 par la Société paléontologique et archéologique de l'arrondissement judiciaire de Charleroi en l'honneur de MM. D.-A. Van Bastelaer et P.-C. Vander Elst, par J. De Thibault.
   - Variétés et extraits.
      - Notice biographique et bibliographique sur Pierre-Constant Vander Elst, président d'honneur de la Société paléontologique et archéologique de Charleroi, par D.-A. Van Bastelaer.
      - Nécrologie des membres de la Société : Charles Lebeau, Arsène Losseau, Bernard Sossois, Auguste Alvin et Félix Hardenpont, par D.-A. Van Bastelaer.
      - Petite chronique des découvertes archéologiques de l'arrondissement de Charleroi, par D.-A. Van Bastelaer.
         - Pièces romaines trouvées à Bouffloulx, en 1862 et en 1872.
         - Découvertes archéologiques aux Bons-Villers.
         - Objets archéologiques et trésors de pièces romaines, trouvés à Fontaine-Valmont.
         - Allée couverte et dolmen, à Bouffloulx.
         - Poteries et décombres belgo-romains trouvés à Boignée.
         - Trouvaille de poterie du Xe siècle, à Solre-sur-Sambre.
         - Trouvaille de hache en pierre polie, à Fleurus.
         - Restes d'habitations romaines trouvés à Estinnes-au-Mont.
         - Trouvaille de pièces gauloises et romaines, à Waudrez.
         - Trouvailles romaines datant les crayats de Sarasins de Virelles.
         - Objets romains trouvés à Feluy.
         - Fondations romaines trouvées à Arquennes.
         - Cimetière belgo-romain à Momignies.
         - Habitation belgo-romaine trouvée à Saint-Remy-lez Chimay.
         - Diverticulum romain découvert à Virelles.
         - Ancien menhir ou pierre levée sur un terrain faisant aujourd'hui partie du territoire des Estinnes.
         - Camp retranché et cimetière franc trouvé à Gougnies.
      - La ferme de Courieaux à Courcelles
, par P. C. Vander Elst.
      - Archives.
      - Note sur Jumet.
      - Gui de Brès
, par P. C. Vander Elst.
      - Taques belges au XVIe siècle, par P. C. Vander Elst.
      - Le château de Laeken.
      - Souvenir guerrier des dames de Binche.
      - Valeur relative de l'or et de l'argent à diverses époques.
      - Concours de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts, de Belgique.
      - Errata.

Vendu.

 

CLÉMENT (Joseph-H.-M.) — La représentation de la Madone à travers les âges (avec figures). Paris, Librairie Bloud et Cie, 1909. In-8° (122 x 187 mm.) broché, 71 p., illustrations, (collection « Art et Littérature »).
   Une édition peu courante ! 


Avant-propos :
   Avant de résumer les données de l’iconographie mariale sur les représentations de la Madone, il convient tout d’abord de déterminer exactement l’objet spécial de notre étude.
   Les images de la Vierge, en effet, se répartissent en deux catégories, bien distinctes quoique souvent mêlées et confondues.
   La Sainte Vierge est représentée, en premier lieu, dans ce qu’on peut appeler les mystères de sa vie, c’est-à-dire dans les scènes qui rappellent une particularité de son existence, depuis la Préparation prophétique, figurative, emblématique, mythique, historique... jusqu’à son couronnement et à son Règne dans le ciel, en passant par sa Conception immaculée, sa Nativité, son Enfance... sujet trop considérable pour tenir dans le cadre forcément étroit d’une brochure.
   Mais la Madone a été figurée aussi, en dehors des scènes de sa vie, par l’image sacrée, l’icône de dévotion, au moyen de laquelle l’artiste – comme le théologien qui plane au-dessus des événements de l’histoire – a représenté la Vierge Mère parfois seule, plus souvent avec l’Enfant Jésus et assez fréquemment avec d'autres saints, lui donnant des attributs, des symboles et une attitude, une fonction par lesquels les croyants et les artistes de tous les pays et de toutes les époques ont cherché à exprimer ses privilèges, ses vertus, ses gloires et leur propre dévotion.
   C'est ce sujet que nous explorerons dans la présente étude, aussi brièvement que possible.
Table des matières :
   - Avant-propos.
   A. Période romaine ou latine. - Type de l’Orante et de la Vierge Mère. - Des premiers siècles au IVe siècle.
   B. Époque romane. - Période du Hiératisme, Vierge en Majesté. - IVe au XIIe siècle.
   C. Époque de Transition. Période idéaliste ; « Vierges noires » ; Vierges « à la Pomme » ; Vierges « ouvrantes ». -Fin du XIIe siècle au milieu du XIIIe siècle.
   D. Époque Ogivale. - Période réaliste ; XIIIe-XVe siècles - Les types particuliers.
   E. Époque de la Renaissance. - Naturalisme ; XVIe au XVIIIe siècle.
   F. Époque Moderne. - « Copiage » et industrialisme ; XIXe et XXe siècles.
   - Conclusion.

Vendu.

 

[CORÉE]. La Corée est une. Recueil d'articles étrangers. Pyongyang, Éditions en Langues Étrangères, 1978. In-8° (146 x 205 mm.) broché, 301 p., quelques illustrations hors texte.


Table des matières :
- Le président Kim Il Sung est le centre de la réunification du pays et le grand leader de tout le peuple coréen, par Alberto Tauro Del Pino, président de l'Association nationale des écrivains et artistes du Pérou.
- La politique de la PDC en matière de réunification de la patrie, par Terzawa Hajime, professeur à l'Université de Tokyo.
- Que le peuple coréen puisse modeler son destin en toute indépendance !, par R. Guyok, sénateur (France).
- Le vœu ardent du peuple coréen, par Arne Herlov Petersen, écrivain et journaliste du Danemark.
- Tourments au Pays du Matin calme, par Yves Moreau Fernand, chef des services des politiques extérieures de l'Humanité, journal français.
- Les troupes US entravent la réunification pacifique de la Corée, par Kajitani Yoshihisa, commentateur japonais sur les affaires internationales.
- La présence des troupes américaines en Corée du Sud constitue un obstacle principal sur la voie de la réunification de la Corée, par A. Aubry, sénateur (France).
- L'impérialisme américain, bas les pattes en Corée !, par Christian Rémi Richard, ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique de Madagascar.
- Les États-Unis ne doivent plus persister à perpétuer la division de la Corée, par Frances Béal, administratrice générale du journal américain Guardian et présidente du « cercle d'étude des idées du Djoutché » aux États-Unis.
- La Corée est une. La thèse des « Deux Corées » est un sophisme des détracteurs, par Hanawa Fujio, vice-président du Secrétariat du « Conseil national de liaison des sociétés d'étude des œuvres du Président Kim Il Sung » du Japon.
- La nation coréenne est une, par Steinar Stjerno, membre du Comité Exécutif du CC du Parti Socialiste de Gauche de Norvège.
- La situation actuelle au nord et au sud de la Corée et le problème de leur réunification, par Yasue Ryosuke, rédacteur en chef de Sekai, revue théorique politique japonaise.
- La réunification de la Corée et le droit international, par Sikeki Miyasaki, professeur à l'Université Meiji au Japon.
- Les résolutions de l'ONU en faveur de l'agression contre la Corée et le pacte de sécurité nippo-américain, par Utai Fujishima, critique japonais.
- Les forces socialistes et les forces non-alignées doivent, en union, donner leur concours actif à la réunification de la Corée, par Joe Velle, rédacteur en chef de Malta News.
- Une seule patrie dans l'avenir, par Genaro Carnero Checa, secrétaire général de la Fédération latino-américaine des journalistes.

13 euros (code de commande : 02818).

 

DELBRÊL (Madeleine) — Communautés selon l'Évangile. Avant-propos de Guy Lafon. Paris, Seuil, 1973. In-8° (140 x 205 mm.) broché, 188 p., couverture un peu jaunie.


En quatrième de couverture :
   
« Vivre dans l'Église, à la date d'aujourd'hui, les paroles, les gestes, les conseils du Christ. Le faire simplement, un peu à la lettre, à la manière des gens qui entendraient l'Évangile pour la première fois ; comme des enfants qui ont confiance et ne demandent pas d'explications, comme des ignorants qui n'ont pas d'objections à poser, comme des amants qui veulent accomplir les moindres désirs de celui qu'ils aiment. »
   Madeleine Delbrêl définit par là un projet auquel elle voulut soumettre son existence tout entière dans le cadre d'une communauté laïque. Tout au long des cheminements de la communauté qu'elle anime depuis 1933 jusqu'en 1964, date de sa mort, elle est amenée à fixer des points de repère, à orienter ce qui reste toujours pour elle une recherche, tout en délimitant les spécificités d'une telle vie. Ce sont ces notes, jalons d'un itinéraire qui fut le sien, que ce livre propose aujourd'hui à la réflexion de ceux qui, à leur tour, cherchent les voies d'une vie communautaire selon l'Évangile.

Vendu.

 

DERKINDEREN (Gaston) — Congo territoire d'outre-mer. Bruxelles, Elsevier, 1958. In-12 (120 x 165 mm.) broché, 111 p., illustrations, exemplaire en bon état.


Avant-propos :
   Lorsque parut, fin 1955, l'Atlas du Congo et du Ruanda-Urundi l'auteur fut sollicité de plusieurs côtés et avec insistance, d'écrire sur notre territoire d'Outre-Mer, un livre de vulgarisation à l'intention du grand public. Et voilà pourquoi le présent ouvrage a vu le jour, avec la seule prétention de donner au lecteur une idée générale sur le Congo Belge, afin qu'il fasse avec lui plus ample connaissance. Nous disons bien une « idée générale » car la matière est trop vaste et il faudrait, non pas un, mais des livres pour la traiter en détail. C'est donc sous une forme abrégée que ce modeste ouvrage est présenté au lecteur.
   Quelques pages d'histoire diront tout d'abord les circonstances dans lesquelles le Congo est devenu notre Congo, grâce à la géniale clairvoyance d'un grand roi : Léopold II. Les explorations d'un Stanley et celles d'autres valeureux pionniers, seront suivies des glorieux faits militaires de la Force Publique.
   Un aperçu géographique fera connaître l'Afrique belge sous son aspect naturel, avec son immense forêt, ses volcans et, au premier plan, la grande route liquide que constitue le fleuve Congo, autrefois dénommé Zaïre. La faune et la flore sont esquissées dans ce chapitre, qui se termine par une courte évocation du système politique, administratif et judiciaire de notre administration coloniale.
   Nous passerons alors au prestigieux inventaire des richesses naturelles dont la terre congolaise est prodigue et dont l'ampleur nous étonnera. Nous parlerons du formidable réservoir minier et sylvestre de notre colonie et des réalisations dans le domaine agricole.
   Nous assisterons ensuite à la naissance et au développement, en terre congolaise, d'un commerce chaque jour plus intense, et nous verrons son incidence sur une industrie dont les réalisations, quoique très importantes déjà, ne semblent être qu'un prélude, tant elle doit trouver encore matière à extension.
   Un chapitre a été réservé aux réalisations et l'on y voit la colonisation en marche, avec ses éléments de base : l'œuvre médicale intensifiée à un très haut degré, un enseignement fièrement à l'avant-garde de toutes les autres colonies africaines, un effort social enfin, dont on peut dire qu'il a été poussé à un stade tellement élevé, qu'il constitue un modèle du genre.
   Le tourisme a été longuement développé, surtout au point de vue des possibilités de voyage par route. Aussi bien, c'est par la route généralement que le touriste a le loisir d'atteindre les points les plus reculés et de s'arrêter pour jouir à son aise des sites intéressants.
   La vie coutumière de l'indigène, la vie du même indigène évoluant dans les centres extra-coutumiers, telle sera la matière des deux chapitres suivants. Nous suivrons pas à pas l'évolution du primitif, après l'avoir vu vivre dans sa brousse natale. Ce chapitre donnera une idée assez nette du rythme accéléré de cette transformation progressive, tout en faisant apprécier l'être humain qui la subit.
   Enfin, avant de conclure, nous esquisserons la vie que mènent en brousse plusieurs catégories de Blancs, qu'ils soient missionnaires, agents de l'Administration et de Sociétés, ou colons.
   Et à présent, nous souhaitons au lecteur, de pouvoir pleinement apprécier toute la beauté sauvage de notre territoire d'Outre-Mer, toute la valeur matérielle et morale que le Congo représente pour notre Mère-Patrie.

6 euros (code de commande : 02828).

 

[DIEU (Victor)]. AUQUIER (André) — Victor Dieu : graveur et peintre, sa vie, son œuvre. Préface par Michel De Reymaeker. [Quaregnon], Chez l'auteur, [1996]. In-8° (170 x 243 mm.) collé, 92 p., illustrations en noir, exemplaire en bon état auquel on joint l'avis de parution et quelques extraits de presse.


Préface :
   L'art est, avant tout, un lien.
   Un lieu de communication et de rencontre avec le transcendant – divin en idéal –, avec le monde – tangible ou rêvé –, avec les autres – proches et différents –, avec soi-même...
   Victor Dieu a choisi de mettre toute sa technique et tout son art au service de son monde et de ses contemporains. Certes, jamais, il n'oublie l'idéal de beauté qu’Émile Motte, son professeur de l'Académie des Beaux-Arts de Mons, lui enseigna. Certes, de temps à autre – comme dans l'étonnante Neuvaine pour un malade à la Chapelle du Bon Dieu de Pitié à Quaregnon (1917) – se livre-t-il... Mais, toujours, plus que le souci de beauté ou le besoin d'introspection, c’est la transcription fidèle de son environnement quotidien – accessible directement par ses pairs – qu’il recherche dans ses œuvres gravées et peintes.
   Le Borinage – ses sites et ses mineurs – est le sujet de prédilection de ses premières eaux-fortes... et les œuvres « de transcription » (telle Amour aiguisant une flèche - burin 1908) et « de commande » (tels les nombreux portraits officiels) ne font que souligner, par leur académisme parfait mais souvent impersonnel, toute la sympathie communicative qui habite et anime ses sujets « borains ».
   Plus tard, influencé sans aucun doute par sa pratique de la peinture, Victor Dieu s'intéresse surtout aux paysages qu’il traverse, s'émerveillant sans cesse – ses gravures en témoignent autant que ses toiles – de les voir changer au gré du temps et de saisons. Et c’est encore à ses proches que ces œuvres s'adressent, elles qui révèlent un quotidien admirable qu'ils ignorent ou négligent...
   Aujourd'hui, par ce livre, André Auquier veut redonner une actualité à Victor Dieu et compléter les connaissances que nous en avons. L’auteur met, lui aussi et, sans doute, dans une même communion d'esprit que l'artiste, sa plume, ses recherches et son érudition au service de son monde et de ses contemporains. Pour que ceux-ci, dont nous sommes, ne négligent pas l'œuvre généreuse de Victor Dieu.

Vendu.

 

ELLISON (Ralph) — Homme invisible, pour qui chantes-tu ? [Titre original : Invisible Man.] Traduit de l'américain par Magali et Robert Merle. Préface de Robert Merle. Paris, Bernard Grasset, 1994. In-8° (121 x 190 mm.) collé, 563 p., (collection « Les Cahiers Rouges », n° 149), exemplaire en parfait état.


En quatrième de couverture :
   Homme invisible, pour qui chantes-tu ? est un roman de légende. L'homme invisible, c'est l'homme noir dans la société américaine... Leur négro. Voilà trois siècles que là-bas, il vit, travaille, mange, parle – et pour l'Amérique il arrive même au Noir de se faire tuer... En quelque sorte pour rien. Car aux yeux de l'Amérique, le Noir est invisible.
   Écrivain lui-même noir, Ralph Ellison a donné ce titre paradoxal, dérisoire et pathétique aux six cent pages qui racontent l'histoire d'un jeune Noir du Sud aux prises avec une société qui lui refuse sa place.
   Homme invisible, pour qui chantes-tu ? est peut-être le plus insupportable des cris de solitude et de révolte qui se soient exprimés par la littérature.

7 euros (code de commande : 02799).

 

[ÉROTISME]. Le Magasin Érotique. N° 1. Nyons, Presses de Baronnies, 1993. In-8° (150 x 220 mm.) broché sous couverture à rabats, 80 p., illustrations, exemplaire en bon état.


Note de l'éditeur :
   Le Magasin Érotique publie des images et des textes érotiques anciens et contemporains.
   Cette nouvelle revue paraissant quatre fois l'an est appelée à constituer une véritable anthologie permanente de la littérature et de l'art amoureux.
   Il se situe ainsi dans le droit fil du travail effectué pendant plus de quinze ans par Le Club du Livre Secret dont les amateurs éclairés ont jalousement collectionné les productions.
   Il entend contribuer au maintien d'une tradition française d'édition de textes érotiques de qualité, tradition qui a su résister au double assaut des censures et de la pornographie de bazar.
   La littérature licencieuse de qualité et les illustrations qui l'accompagnent ont désormais une adresse : celle du Magasin Érotique.
Sommaire :
   - Thérèse philosophe (extrait), par le Marquis d'Argens.
   - Gamiani, par Alfred de Musset.
   - Miss Mary (extrait), par Tap-Tap.
   - Histoire de Jeanne, anonyme.
   - Dialogues de courtisanes, par Pierre Louÿs.
   - Hic-et-Haec (extrait), par le Comte de Mirabeau.

8 euros (code de commande : 02807).

 

FAUCON (Joseph) — Bastien. Comédie en 4 actes de Joseph Faucon. Dialecte du Rœulx (Pays du Centre). Orthographe de la Société de Littérature Wallonne. Couverture bois de Joseph Gillain. La Louvière, Imprimerie Commerciale et Industrielle, 1946. In-8° (160 x 243 mm.) broché, 58 p., envoi de l'auteur à l'abbé Maurice Debuisseret (curé de Feluy).
   
Une publication peu courante !


   Cette pièce a été créée à Radio-Hainaut, le 26 janvier 1946.
   « Les 4 akes ès pas't-a l'méson Bastien. El promî
n èyè l'deusième akes dèvins l'place dè d'vant qui chert d'atèliè d'cousturière à Mandine, mais au twâsième ake l'atèliè est rimplacè pa n'sale a manger. »

 

 10 euros (code de commande : 02805).

 

[FLEURY (André Hercule de)]. NEUVILLE (Charles Frey de) — Oraison funebre de S. E. Monseigneur le Cardinal de Fleury, Ministre d'Etat, &c. Prononcée au service fait par ordre du Roi, dans l'Eglise de Paris, le 25. Mai 1743. Par le R. P. de Neuville, de la Compagnie de Jesus. Paris, Coignard - Guérin, 1743. [A Paris, rue S. Jacques, / Chez J. B. Coignard, à la Bible d'or : / et les Freres Guerin, vis-à-vis les / Mathurins, à S. Thomas d'Aquin. / M. DCC. XLIII. / Avec Approbation & Privilége du Roi.] In-12 (114 x 184 mm.) broché, 100 p., bon exemplaire à toutes marges.
   Un ouvrage peu courant.


À propos de ce texte :
   Jamais texte ne fut plus heureux que celui de cette Oraison Funebre. J'aurois souhaité que l'Orateur ne l'eût point abandonné comme inutile, après l'avoir développé avec assez de de soin, & qu'il en eût tiré le fond même de sa division. Mais du moment qu'il ne l'a point fait, je suppose qu'il a pu le faire.
   La Division qu'il donne parfaite, & beaucoup mieux développée dans les preuves, qu'elle ne l'est d'abord dans l'exposé, ou les termes de Mérite, de Services, de Talens, de Vertus ne sont pas assez differens les uns des autres pour donner une idée bien distincte des diverses choses qu'on veut lui faire annoncer.
   L'ordonnance de chaque Point du Discours est exacte. Les faits, sans être pesamment nivelez, y sont bien distribuez, & de façon à servir toujours de preuves, & à ne pouvoir être placez plus naturellement que dans le lieu même où ils se trouvent enchassez. L'Orateur a parfaitement observé le precepte d'Horace ; ut iam nunc dicat jam nunc debentia dici.
Bibliographie :
   - Lettre à M. le Marquis d'A... Au sujet de l'Oraison Funèbre de M. le Cardinal de Fleury, par le P. de Neuville, du 26 Juillet 1743, pp. 2-3.

50 euros (code de commande : 02813).


GAUTIER (Théophile) — Spirite suivi de La Morte amoureuse. Paris, Flammarion, 1992. In-8° (135 x 220 mm.) collé, 231 p., exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   Il y a dans l'esprit humain une tendance à douter des choses extraordinaires quand le lieu où elles se sont produites a repris l'aspect habituel. Ainsi Malivert, en regardant au grand jour le miroir de Venise qui bleuissait au centre de son encadrement de cristal taillé, se demandait-il, n'y voyant plus que la réflexion de sa propre figure, s'il était bien vrai que ce morceau de verre poli lui eût présenté, il y avait quelques heures à peine, la plus délicieuse image que jamais œil mortel eût contemplée. Sa raison avait beau vouloir attribuer cette vision céleste à un rêve, à un délire trompeur, son cœur démentait sa raison. Quoiqu'il soit bien difficile d'apprécier la réalité du surnaturel, il sentait que tout cela était vrai et que derrière le calme des apparences s'agitait tout un monde de mystère. Pourtant rien n'était changé dans cet appartement si tranquille naguère, et les visiteurs n'y eussent rien remarqué de particulier ; mais pour Guy, désormais le battant de tout buffet, de toute armoire, pouvait ouvrir une porte sur l'infini. Les moindres bruits, qu'il prenait pour des avertissements, le faisaient tressaillir...

8 euros (code de commande : 02831).

 

GOURMONT (Remy de) — Lettres à Sixtine. Bois de Paul Baudier. Paris, André Plicque & Cie, 1927. In-8° (153 x 203 mm.) broché sous couverture rempliée, 219 p., 25 illustrations (1 frontispice en couleurs, 12 bandeaux, 12 gravures à pleine page), exemplaire numéroté sur vélin blanc de Rives (n° 195), ex-dono à la page de garde, rousseurs.


Extrait de l'article d'Anne Boyer :
    Lorsque Remy de Gourmont rencontre Berthe de Courrière, en 1886, il a 28 ans et cherche encore sa voix d’écrivain ; loin d’être la figure centrale du Mercure de France qu’il deviendra plus tard, il n’est encore qu’attaché à la Bibliothèque Nationale ; il a cependant publié des articles d’érudition, sur Dante en particulier, des ouvrages de vulgarisation et un premier roman, Merlette, l’histoire d’amour sans espoir d’une jeune paysanne pour son aristocratique frère de lait, qui n’a pas connu un grand succès. Quant à Berthe, – qui a elle-même orné son patronyme d’une particule tout à fait usurpée – elle a 34 ans et une réputation sans aucun doute sulfureuse ; ancienne maîtresse d’un sculpteur célèbre, Clésinger, à qui elle a servi de modèle, elle passe pour être fort introduite dans le milieu occultiste. Il est clair, en tout cas, qu’elle fait forte impression sur le jeune homme ; il va s’ensuivre une année de correspondance passionnée, dont nous pouvons nous faire une idée avec les lettres de Gourmont, qui seront publiées en 1921, soit six ans après la mort des deux amants, sous le titre de Lettres à Sixtine. Sur les soixante lettres que compte le volume, dix-neuf sont ou comportent un poème.
   Ces textes, outre leur intérêt intrinsèque, présentent l’avantage – notable chez un écrivain qui a très peu parlé de ses propres œuvres – de donner à voir la genèse du roman que Gourmont publiera chez Savine en 1 890, Sixtine, sous-titré roman de la vie cérébrale. Ce roman relate les amours d’un écrivain, Hubert d’Entragues, avec une jeune veuve, l’énigmatique Sixtine Magne. La transposition que fait Remy de Gourmont de sa vie dans le domaine romanesque se complexifie du fait même que le rapport du réel et du littéraire, de la vie et de l’écriture est le thème essentiel du roman. Le héros du roman étant un écrivain, il écrit. Et donc, nous lisons, en même temps que le roman de Gourmont, les œuvres d’Entragues, c’est-à-dire des nouvelles, des poèmes, et un petit roman allégorique, L'Adorant.
Bibliographie :
   - Boyer (Anne), « De la biographie à l’intertextualité : le statut de l’allusion dans les poèmes pour Sixtine de Remy de Gourmont », dans : L'allusion en poésie, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2002. pp. 125-137.


 


 

Vendu.

 

HADDAD (Hubert) — Mirabilia. Nouvelles. Paris, Fayard, 1999. In-8° (136 x 214 mm.) collé, 266 p., exemplaire en parfait état. 


En quatrième de couverture :
   Outre leur étrangeté et singularité, un des points communs à ces dix nouvelles, « merveilleuses » au sens classique du mot, résulte de la fascination des villes grandes ou petites : ici Naples, Rome, Londres, Le Havre, Laon, Genève, mais aussi telle bourgade moins connue d'Autriche ou d'Auvergne. D'où ce titre : Mirabilia.
   Un autre est d'actualiser les grands mythes – Orphée, Janus, l'Apocalypse et l'éternel retour – dans la plus présente des réalités. Et des figures universelles de la littérature d'imagination, tels le fou en liberté, Robinson, le revenant, le grand personnage déchu en amuseur de troisième zone, le peintre qui vit en trompe-l'œil.
   Passionné du monde du cirque, du théâtre, de l'illusion, Hubert Haddad pourrait faire sienne la formule d'un célèbre biologiste : « La vérité est dans les monstres. » Des héros en quête d'une figure du destin bouleversante se perdent dans un monde de signes, des constellations de signes. Quelque chose d'une initiation périlleuse ouvre alors au mystère de temps. Dans l'envers anachronique des choses, parmi les marginaux et les illusionnistes, l'univers fantastique d'Hubert Haddad propose une nouvelle fiction faite d'une accélération des hantises les plus aiguës et redoutées de notre temps, quand la réalité entrouvre ses oubliettes et ses doubles-fonds.
Table des nouvelles :
   - Janus à pile ou face.
   - Le souffle de l'Agone.
   - L'homme à l'œil simple.
   - Amaurose.
   - Le pont renversé.
   - Le cabaret de la Mère Folle.
   - La fabrique humaine.
   - Un caprice de sainte Avaria.
   - L'ami argentin.
   - Le culte de Cybèle.

4 euros (code de commande : 02797).

 

[HAINAUT - SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. 91e volume. Mons, Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, 1980. In-8° (158 x 240 mm.) broché, XIII, 174 p., exemplaire en très bon état. 


Table des matières :
   - La Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, p. VII.
   - Chronique, p. XI.
   - L'opéra au théâtre de Mons sous le règne de Léopold Ier, par Jean-Pierre Müller, p 1.
   - Deux bibliothécaires héros d'un roman (Un assassin est mon maître, de Montherlant, 1971), par Paul Lefrancq, p. 79.
   - La part du Comté de Hainaut dans les ressources financières de Philippe le Bon, par Yannick Coutiez, p. 105.
   - Quelques nouvelles datations de mots fournies par les ordonnances de Philippe le Hardi et Marguerite de Male, par Yves Dingens, p. 139.
   
Lecture d'un poème d'Achille Chavée : Dictée, par René Poupart, p. 165.

10 euros (code de commande : 02816).

 

HUGO (Victor) — Les Orientales par Victor Hugo (d'après l'Édition originale). Illustrées de huit compositions de MM. Gérome et Benjamin Constant gravées à l'eau-forte par M. de Los Rios. Paris, Les Amis des Livres, 1882. [Paris / Imprimé pour les Amis des Livres / par Georges Chamerot / 19, rue des Saints-Pères, 19 / 1882] In-4° (250 x 330 mm.) plein maroquin bleu nuit, dos à 5 nerfs orné de fers dorés, plats encadrés par un filet sextuple doré et orné d'écoinçons, filet double doré sur les coupes, roulettes et filets dorés sur les chasses, tranches dorées, couverture de papier parcheminé conservée (reliure signée de Francisque Cuzin), [3 (faux-titre, justification du tirage, titre)], [1 bl.], VIII, 351, [2 (liste des membres de la Société)], [1 bl.] p., exemplaire bien complet de toutes les planches hors texte et de leurs serpentes légendées, tirage limité à 135 exemplaires numérotés et nominatifs sur papier Japon (n° 68 - M. Jules Huvé), exemplaire en bon état.


Extrait de la description de Vicaire :
   « Les 8 planches sont en double état, sauf la planche de la Chanson des Pirates qui est en trois états ; chaque épreuve terminée est protégée par un papier fin avec légende imprimée,
   Couverture blanche avec titre imprimé en or. Publié par les soins de M. Eugène Paillet. »



 

Notice du Dictionnaire des œuvres :
   Les Orientales forment un « recueil de poésies lyriques [...] paru en janvier 1829, réimprimé avec une nouvelle préface en février de la même année et resté célèbre comme la première manifestation du génie personnel du poète. Tandis que, dans les Odes et ballades, il avait donné les premières preuves d'un don lyrique qui se manifestait dans les directions les plus diverses, faisant alterner les audaces et les retenues calculées, ici, deux ans après Cromwell qui l'avait placé au premier rang de la bruyante troupe romantique, Hugo prend résolument une attitude de chef d'école en joignant à une plus grande maîtrise de son art de vigoureux accents polémiques. Le recueil s'ouvre sur une préface où Hugo disserte sur la nouvelle poésie avec une chaude éloquence, bat en brèche les théories du classicisme, revendique pour la poésie française la plus grande liberté possible dans le choix du sujet et dans l'expression et conclut en souhaitant à la France, en termes extrêmement pittoresques, « une littérature qu'on puisse comparer à une ville du Moyen Âge ». Une telle audace s'accompagne d'un changement dans les idées politiques ; le légitimiste scrupuleux des Odes lance déjà ses premiers traits contre le régime existant et n'hésite pas à montrer dans la révolution grecque un exemple de la rébellion des peuples modernes contre la tyrannie des rois. La guerre d'indépendance des Grecs contre l'Empire turc inspire en effet bon nombre des pièces contenues dans ce volume (« Canaris », « Les Têtes du sérail », « Navarin ») ; mais ces évocations plus particulièrement historiques revêtent, elles aussi, des formes et des couleurs fabuleuses, se mêlant à une suite fantasmagorique de tableaux des plus pittoresques. La mode alors était à l'Orient. La lutte entre la Grèce et la Turquie avait suscité un vif mouvement d'opinion. Si tous les poètes n'allaient pas se faire tuer en Grèce comme Byron, tous étaient philhellènes et Hugo, sans avoir jamais vu l'Orient, y trouve un choix inépuisable de thèmes nouveaux, qui lui semblent convenir particulièrement à la nouvelle poésie française. Il étend d'ailleurs son domaine au maximum, en y incorporant l'Espagne. Les sujets, empruntés à l'histoire et à la légende orientales, montrent une insistance quasi-puérile dans le choix des motifs les plus facilement suggestifs : sérénades et duels dans une Espagne mauresque, sultans et sérails, odalisques et minarets, émirs, pachas, massacres et cimeterres ; mais ces thèmes exotiques sont prétextes a une véritable orgie de rythmes et de couleurs, à une richesse d'images, à une abondance d'inventions verbales, à une maestria technique qui tiennent parfois du miracle (« Sara la baigneuse », « Marche turque », « Lazzara », « L'enfant grec »). Il arrive aussi qu'une excessive habileté entraîne le poète dans des jeux métrique compliqués et, tout compte fait, assez discutables, comme dans les « Djinns ». Le goût des comparaisons semble parfois s'emparer si totalement du poète que celui-ci se transforme en un véritable jongleur verbal. Mais, dans son ensemble, le recueil, par sa verve et son originalité, n'apparaît pas inférieur à sa renommée, et il est admis que cette œuvre a ouvert la voie à une bonne part des audaces poétiques du XIXe siècle tout entier, ainsi qu'à cette prédilection pour le pittoresque, pour la couleur locale, qui devait être un des caractères les plus marquants de la poésie romantique. C'est parce qu'il a apporté à cette évocation son génie que l'Orient est devenu, comme il le dit dans sa préface de 1829, « soit comme image, soit comme pensée, pour les intelligences, pour les imaginations, une sorte de préoccupation générale ». C'est sur cet acquis que devaient vivre plusieurs générations de poètes. Certaines de ces poésies, d'une haute inspiration et d'un style particulièrement grandioses, sont dignes de la Légende des siècles et nous font pressentir quels sommets sa poésie atteindra, dans ses prochaines œuvres.
Bibliographie :
   - Vicaire (Georges), Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, t. I, col. 43 et t. IV, col. 246-247.
   - Beraldi (Henri), Les graveurs du XIXe siècle : guide de l'amateur d'estampes modernes, t. 9, p. 193 (pour les gravures de Ricardo de Los Rios).
   - Laffont (Robert) et Bompiani (Valentino), Dictionnaire des œuvres, t. 5, p. 68.
   - Laster (Arnaud) et Gleizes (Delphine), Les Orientales. Illustration et musique (Victor Hugo & l'Orient).
Ressource électronique sur le site L'orientalisme. Un engouement pour l'ailleurs au XIXe siècle :
https://orientalismewordpress.wordpress.com/
   - Les Orientales de Victor Hugo : https://orientalismewordpress.wordpress.com/2016/04/15/les-orientales-victor-hugo-1829/
   - Sur Jean-Léon Gérôme : https://orientalismewordpress.wordpress.com/tag/jean-leon-gerome/
Découvrez la vidéo de cette édition et toutes ses illustrations en suivant le lien : https://www.youtube.com/watch?v=oixZVW3zKes.

Illustration de Benjamin Constant pour La captive.

 
 

600 euros (code de commande : 02800).

 

KISCH (Egon Erwin) — Histoires de sept ghettos. Traduit de l'allemand par Marianne Brausch. Précédé de L'homme aux mains d'or : portrait d'Egon Erwin Kisch, par Jean-Michel Palmier. Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 1992. In-8° (135 x 221 mm.) broché, 167 p., (collection « Débuts d'un Siècle »), exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture :
   « Le reporter enragé », le « reporter rouge »... C'est ainsi qu'Egon Erwin Kisch pénétra par effraction dans la littérature allemande des années 20-30. Né à Prague en 1885, ami de Max Brod, de Franz Werfel et de Franz Kafka, il allait créer tout au long des années 20-30 un style de reportage littéraire où réalisme et fantastique se confondent. Gagné très tôt aux idéaux révolutionnaires, il eut à cœur de prendre part à toutes les luttes politiques de son temps. De la Chine à l'Amérique, de la Russie soviétique à l'Allemagne pré-nazie, il fut l'un de ceux qui, comme Kurt Tucholsky, voulaient changer le cours de l'histoire avec une machine à écrire. Admiré par Brecht, Benjamin, Lukacs, Bloch, Döblin et Heinrich Mann, il fut haï par les nazis qui le classèrent parmi les douze écrivains les plus dangereux, brûlèrent ses livres et tentèrent de l'impliquer dans l'incendie du Reichstag. Réfugié au Mexique, il participa au mouvement « Allemagne libre » avec Anna Seghers, et revint à Prague où il mourut en 1948.
   Les Histoires de sept ghettos évoquent sous forme de reportages fictifs, admirablement construits, toujours poignants, le destin de la diaspora juive à travers les siècles, d'Amsterdam à Shangaï, de Prague à Varsovie, des bourgades de Pologne à la rue des Rosiers. Publié en exil, ce livre est une exhortation adressée à tous les juifs européens à ne pas croire qu'ils sont à l'abri des persécutions nazies. À travers l'évocation ironique et tragique du destin de leurs ancêtres, Kisch montre que le vieux rêve de l'assimilation s'est souvent transformé en un bain de sang.

Vendu.

 

[LAGIER DE VAUGELAS (Étienne-André)]. Soixante vues des plus beaux palais, monuments et églises de Paris, cathédrales et châteaux de la France. [Paris] Binet, [ca 1820]. [Publiées par Binet, Rue Aubry-le-Boucher, N°. 34.] In-12 (207 x 139 mm.) demi-chagrin brun, dos lisse orné d'un décor romantique doré, titre gravé, plan de Paris et 60 gravures, bon exemplaire peu affecté par les rousseurs.


   À l'exception de la quinzième et de la quarantième, réalisées par Barrière père, toutes les gravures ont été réalisées par François Louis Couché (qui signait « Couché fils »), la plupart portent la date de 1818.
Table des planches :
   1. Colonnades du Louvre.
   2. Cour du Louvre.
   3. Palais des Tuileries du côté de la place.
   4. Jardin des Tuileries.
   5. Galerie du Louvre.
   6. Place Vendôme.
   7. Place Louis XV.
   8. Montagnes Beaujon.
   9. Hôtel des Invalides du côté de Vaugirard.
   10. Palais du Luxembourg, du côté du jardin.
   11. Jardin du Palais Royal.
   12. Palais Royal, du côté de la Place.
   13. Hôtel des Monnoies.
   14. Porte St. Denis.
   15. La Bourse.
   16. Palais des Beaux-Arts.
   17. Fontaine des Innocens.
   18. Hôtel des Invalides, du côté de la Riviere.
   19. Palais de Justice.
   20. Église cathédrale de Notre-Dame.
   21. Hôtel de Ville.
   22. École de Médecine.
   23. Panthéon ou Nouvelle église de Ste. Génevieve.
   24. Cabinet d'Histoire naturelle.
   25. Église de St. Sulpice.
   26. Palais Bourbon (Chambre des Députés).
   27. Église de St. Roch.
   28. L'Observatoire.
   29. Val de Grâce.
   30. Théâtre de l'Odéon.
   31. Église de St. Germain l'Auxerrois.
   32. École militaire.
   33. Palais de la Légion d'Honneur.
   34. Théâtre italien.
   35. Barriere de la Villette.
   36. Halle au bled.
   37. Église de St. Étienne du Mont.
   38. Pont du jardin du roi.
   39. Sorbonne.
   40. Église cathédrale de Rheims.
   41. Église abbaye de St. Denis.
   42. Château de St. Cloud.
   43. Église de l'Assomption.
   44. Barriere de l'Étoile.
   45. Château d'eau, boulevard du Temple.
   46. Église cathédrale de Strasbourg.
   47. Intérieur de l'église abbaye de St. Denis.
   48. Théâtre de l'Académie royale de Musique (Opera).
   49. Église cathédrale de Chartres.
   50. Église cathédrale de Rouen.
   51. Église de St. Paul, (ci-devant des Jésuites).
   52. Église cathédrale de Coutances.
   53. Intérieur de l'église cathédrale de Notre-Dame.
   54. Palais du Luxembourg, du côté de la rue de Vaugirard.
   55. Place Royale.
   56. Pont des Invalides.
   57. Château de Versailles, du côté du Jardin.
   58. Château de Vincennes.
   59. Église cathédrale d'Orléans.
   60. Pont Neuf, du côté du Pont des Arts.


 


 


Vendu.

 

[LA LOUVIÈRE - ENSEIGNEMENT]. La Louvière. Institut St Joseph. Section professionnelle. Humanités. École Supérieure d'Agriculture. École Supérieure de Brasserie. Programme des prix distribués aux élèves le lundi 5 août 1901. Manage, Imprimerie Spéciale des Communes, 1901. In-8° (147 x 224 mm.) agrafé, 59, XVI p., couverture salie, on joint un formulaire (99 x 144 mm.) de l'Institut Saint-Joseph à La Louvière, complété au nom de Gaston Garnier qui a obtenu le 3e prix d'excellence, le 2e prix d'arithmétique et le prix de devoirs de vacances, daté du 8 août 1902.
   
Publication rare !


Table des matières :
   - Personnel enseignant.
      I. Section préparatoire.
      II. Section Professionnelle.
      III. Section des Humanités.
      IV. École d'Agriculture.
      V. École pratique de Brasserie.
      - Économat, Discipline, Arts d'Agrément.
   - Ire Communion 1901.
   - Section Préparatoire.
      - Cours supérieur.
      - Cours moyen.
      - Cours inférieur.
      - Classe de sixième professionnelle.
      - Première.
      - Diplôme de capacité.
      - Secondaire.
      - Troisième.
      - Quatrième.
      - Cinquième.
      - Sixième.
   - Section des Humanités.
      - Rhétorique.
         - Diplômes.
      - Poésie.
      - Classe de Syntaxe.
      - Quatrième.
      - Cinquième.
      - Sixième.
   - Section Agricole.
      - Première.
      - Seconde.
      - Troisième.
   - École de Brasserie.
      - Passage de première en seconde année.
      - Examen final, Diplôme de Maître-Brasseur.
   - Cours spéciaux.
      - Académie de Dessin.
      - Musique.
      - Escrime.
      - Gymnastique.
   - Publications de Messieurs les Professeurs.
   - Liste d'honneur. Résultats des examens subis par les élèves depuis juillet 1901.
   - J.M.J. Élèves de l'Institut St-Joseph à La Louvière. Année scolaire 1900-1901.
   - Inscriptions.
      - Section préparatoire.
      - Section professionnelle.
      - Section des Humanités.
      - École d'Agriculture.
      - École de Brasserie.


Vendu.

 

[LIÈGE]. De Bavière à la Citadelle. Liège, Centre Public d'Aide Sociale, 1980. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 278 p., nombreuses illustrations en noir et quelques-unes en couleurs.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à l'Hôpital de la Citadelle, à Liège, du 7 novembre au 7 décembre 1980.


Table des matières :
   - Avant-propos, par Albert Demuyter.
   - Préface, par Louis Phillips.
   - Considérations pratiques sur l'attaque et la défense des anciennes places-fortes, par Claude Gaïer.
   - La colline de la Citadelle du Moyen Âge à la période hollandaise, par Berthe Lhoist-Coman et Georges Gabriel.
   - Histoire de la Citadelle de 1831 à 1960, par André Cordewierner.
   - Le patrimoine artistique du C.P.A.S. de Liège, par Jean-Luc Graulich.
   - Programme en vue d'une nouvelle histoire des anciens hôpitaux liégeois, par Étienne Hélin.
   - Charité privée... Bienfaisance publique... Aide sociale..., par Arlette Joiris.
   - Hôpital et environnement, par Arlette Joiris.
   - De la rue du Crucifix à la Citadelle. Histoire d'une maternité publique, par Liliane Marchal, Béatrice Questroy-Laloux et Arlette Joiris.
   - Histoire de la pharmacie à travers les livres, par Béatrice Questroy-Laloux, Liliane Marchal et F. Pâques.
   - Démonstration publique de la thériaque, par Liliane Marchal.
   - L'officine de l'hôpital de Bavière sous la République et l'Empire, par J. Demonceau.
   - L'hôpital de la Citadelle, par René Van Cuyck et Arlette Joiris.
   - 1980 : le Centre Public d'Aide Sociale aujourd'hui, par Louis Phillips.
   - Bibliographie.
   - Catalogue de l'exposition.

12 euros (code de commande : 02826).

 

[MARX (Karl)]. CONTE (Arthur) — Karl Marx et son époque. Paris, Fernand Nathan, 1983. In-4° (190 x 268 mm.) sous reliure toilée et jaquette illustrée d'éditeur, 191 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état. 


Sommaire :
   I. Un prophète est né.
      Le carrefour rhénan. Une très vieille ville allemande. Entre Jupiter et Saturne. Des ancêtres rabbins. Un élève moyen. Une puissance de fauve. Rimes d'amour. L'Europe des despotes.
   II. Les épingles ne peuvent servir de massues.
      La première grande ville. Un certain romantisme. Hegel : la découverte de la dialectique. Hégélianisme de droite, hégélanisme de gauche. Au contact des grands maîtres. Un modèle : Prométhée. Un « bœuf d'idées ». Ni dieu... ni maître. La quête du fondamental. Frère de Robespierre. À armes égales. Incertitudes.
   III. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous.
      Pans, capitale du socialisme. Une amitié sans faille. Les nouveaux esclaves. Les chemins de l'émancipation. De l'homme aux hommes. Déboires. Expulsé de France. Une dictature démocratique. Ruptures. Une histoire de la propriété. La philosophie déboulonnée.
   IV. Au souffle du printemps des peuples.
      Debout les communistes. Une révolution née en Suisse. La fin de l'ère de Mettermch. Le printemps des peuples. La seule nuit de prison. La tête froide. Retour au pays natal. Au-delà de l'événement. Alliances tactiques. Avec les hommes de juin. L'impossible révolution allemande. Realpolitik. Expulsé d'Allemagne.
   V. Londres : les années terribles.
      Les deux Angleterre. Entassés dans une seule chambre. Quatre enfants morts. Un réfugié parmi d'autres. Jenny craque. Collaborateur d'un journal américain. La dictature du prolétariat. Contre les financiers juifs. Pas de quoi payer un cercueil d'enfant. Rapports de police. Fréquentations dangereuses, La maladie prolétarienne. Pour quelques livres. Amour ancillaire. Victime de la crise du capitalisme. « Les Français sont des andouilles ». Nouveaux problèmes de santé. Le fond de la misère. Nuages sur une amitié. Des furoncles gros comme le poing.
   VI. Monstre et génie.
      Un seul égal : Engels. Mépris et préjugés. Marx antisémite ? Une éducation très bourgeoise. Quatre mille livres de dot. Sexiste... et mal dans sa peau. Erreurs de prédictions. Égoïste et génial. Un travailleur infatigable. La publication du Capital. La théorie de la plus-value. Polémiques avec Lasalle. La fondation de la Ire Internationale. Conférences et meetings. Pour toutes les grèves. Polémiques avec Bakounine, Le rêve de Bakounine, Faits pour s'opposer. La révolution selon Bakounine. Une méthode de combat pour les prolétaires. Duel par procuration. Une longue patience.
   VII. 1870-1871 : la guerre et la Commune.
      Erreurs de prévision. Dans quel pays éclatera la révolution ? Le russophobe contre le germanophobe. L'annonce de la Révolution russe. Soutien à la République française. Le soulèvement de la Commune de Pans. La Commune : une erreur grandiose. Recul du socialisme. L'affaire Netchaïev. L'Internationale bat de l'aile. New York, capitale des travailleurs.
   VIII. Les dernières années.
      Assez de gendres socialistes français ! D'abord abattre la citadelle tsariste. Contre le Saint-Père de l'anarchisme. Marx s'effondre. Un homme d'un savoir extraordinaire. La somme du marxisme. Renaissance socialiste. Le temps du recueillement. Son vrai paradis : le British Museum. L'année 1883. Ce jour-là. Vingt personnes aux obsèques. Les enfants de Marx. Engels, ami par-delà la mort.
   IX. Marx et l'avenir.
   - Annexes.
      - Les précurseurs du marxisme.
      - Tableaux chronologiques.
      - Œuvres de Marx.
      - Florilège marxien.

6 euros (code de commande : 02822).

 

MECKERT (Jean) — Nous avons les mains rouges. Roman. Paris, Gallimard, 1947. In-8° (120 x 189 mm.) broché, 221 p., (collection « La Gazette des Lettres »), exemplaire en bon état malgré un pli au second feuillet de la couverture. 



En quatrième de couverture de la réédition chez Joëlle Losfeld, en 2020 :
   Jean Meckert raconte la tragédie des mains rouges, rouges de sang. Dans la montagne, le chef d'un maquis, M. d'Essartaut, ses deux jeunes filles, le pasteur Bertod et quelques camarades continuent, deux ans après la Libération, une épuration qu'ils pensent juste. Ils s'attaquent aux profiteurs, aux trafiquants, aux joueurs du double jeu. Jusqu'à ce que la mort de M. d'Essartaut, survenue au cours d'une expédition punitive, disperse le petit groupe, ces êtres assoiffés de pureté et de justice sont amenés à pratiquer le terrorisme et à commettre des meurtres, tout en se demandant amèrement si le monde contre lequel ils ont combattu n'était pas d'essence plus noble qu'une odieuse démocratie où le mythe de la Liberté ne sert que les puissants, les habiles et les crapules.
   Passionnant document sur un moment d'histoire trouble et peu visité, ce roman est dans le même mouvement profondément humain.

15 euros (code de commande : 02804).

 

MITCHELL (Margaret) — Autant en emporte le vent. [Titre original : Gone with the Wind.] Traduit de l'anglais par Pierre-François Caillé. Paris, Gallimard, 1939. In-8° (164 x 242 mm.) broché sous jaquette illustrée par André Dignimont, 735 p., exemplaire non coupé.


En quatrième de couverture :
    Le roman et le film les plus populaires de tous les temps. Plus de dix millions d'exemplaires vendus dans le monde. Traduit dans 18 langues.
Autant en emporte le vent est une fresque historique, jamais surpassée, sur la société des États sudistes et les tragédies de la guerre de Sécession. C'est aussi un roman d'amour dont les héros, Scarlett O'Hara et Rhett Butler, sont entrés à jamais dans la galerie des amants légendaires.

 

12 euros (code de commande : 02811).

 

[MONS - CERCLE ARCHÉOLOGIQUE]. Annales du Cercle archéologique de Mons. Tome 65. 1962-1964. Mons, Cercle Archéologique de Mons, 1965. In-8° (168 x 253 mm.) broché, XXXII, 430 p., exemplaire en bon état.


Table des matières :
   - Renseignements administratifs, p. VI.
   - Comité, p. VII.
   - Membres (nouvelles admissions), p. VIII.
   - In memoriam, p. XI.
   - Nécrologie, p. XXV.
   - La vie du Cercle, p. XXIX.
   - 
Histoire économique du département de Jemappes, par Roger Darquenne, p. 1.
   - 
Possessions vermandoises de l'abbaye norbertine du Rœulx, par Gabriel Wymans, p. 373.
   - 
L'établissement et les débuts de la Compagnie de Jésus à Mons au XVIe siècle, par Robert Wellens, p. 379.
   - 
Épisodes hennuyers de la lutte entre Napoléon et Pie VII, 1813-1814, par Edmond Roland, p. 397.

15 euros (code de commande : 02836).

 

NAZÉ (Géo) — De m'raconte... 1. Préface de Robert Urbain. Éditorial d'André Col. Wasmes, Créaprint (imprimeur), 1996. In-8° (150 x 210 mm.) broché, 128 p., exemplaire en très bon état.


Préface :
   Géo Nazé connaît le borain comme il connaît sa langue maternelle. Mais, comme le précise Pierre Ruelle : « ... le borain n'est en aucune façon une langue, c'est un sous-dialecte picard, et le picard n'est qu'un dialecte d'oïl, au même titre que le "francien" qui devait devenir le français. Mais ce sous-dialecte est, tout comme le français, une forme moderne du latin parlé dans les Gaules... »
   L'intérêt pour un passé qui s'éloigne, pour un parler qui s'effiloche, est sans doute plus intense que jamais. C'est un aspect particulier d'un phénomène bien connu : dans le monde moderne où tout change et se renouvelle à une allure folle, chacun essaie de jeter une ancre, de se raccrocher à ce qui paraît immuable, de sentir la continuité du passé au présent.
   En se racontant, Géo Nazé évoque la nostalgie du passé et le tendre souvenir d'ombres chères dont les voix boraines parlent encore dans nos cœurs.

12 euros (code de commande : 02832).

 

PARNY (Évariste) — Les galanteries de la Bible. Bruxelles, H. Levacher, 1892. [Bruxelles / Librairie H. Levacher / Palais du Midi / 1892] In-8° (117 x 178 mm.) broché, [3 (faux-titre, justification du tirage, titre en rouge et noir)], [1 bl.], [1 (sous-titre : Œuvres d'Évariste Parny)], [1 bl.], III, [1 bl.], 118, [1 (table)], [1 bl.] p., une eau-forte en frontispice, couverture illustrée d'une gravure exemplaire non coupé, couverture salie, manque au dos.
   
Ouvrage rare dont le tirage a été limité à 250 exemplaires. 



Extrait de la notice de la réimpression chez Suryan quatrième de couverture :
   S’il est un livre qui ait été souvent réimprimé, à l’étranger aussi bien qu’en France, c’est à coup sûr ce poème amusant au possible, et en même temps admirablement bien fait, qui a pour titre : Les Galanteries de la Bible.
   Cependant cet ouvrage est en général peu connu du public populaire. Cela tient à ce que les éditions précédentes (dont la première parut à Paris en 1805, format in-12) ont toujours été tirées à un nombre restreint d’exemplaires et ne se sont jamais trouvées à la portée des petites bourses. Les gourmets littéraires ont seuls pu, jusqu’à présent, se procurer la joyeuse satire d’Évariste Parny, imprimée sans cesse avec luxe et vendue à un prix élevé.


10 euros (code de commande : 02821).

 

[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. La vérité ! Sur la tactique française. Le pourquoi des opérations ? Quatre mois de combats. La préparation de l'offensive. Nos échecs et nos victoires. Bruxelles, Imprimerie de Vulgarisation, s.d. In-8° (118 x 175 mm.) agrafé, 16 p., exemplaire en très bon état.


Table des matières :
   - Quatre mois de guerre !
      - Résumé officiel des opérations et combats.
   - Nos échecs d'août.
   - La préparation de l'offensive.
   - La victoire de la Marne.
   - La course à la mer.
   - La guerre de siège de la Lys aux Vosges.
   - Notre situation au 10 décembre.

5 euros (code de commande : 02808).

 

SERRES (Olivier de) Le théâtre d'agriculture et mesnage des champs. Paris, Librairie Plon, 1941. In-8° (121 x 187 mm.) broché, X, 135 p., (collection « Cahiers de l'Unité Française », n° 7), exemplaire non coupé.


Notice de Frédéric Sichet :
   Le Théâtre d'agriculture et mesnage des champs est l'œuvre d'Olivier de Serres (1539-1619), gentilhomme protestant du Vivarais. Ce traité d'agriculture est le fruit des recherches entreprises par l'agronome sur sa propre exploitation à partir de 1559. L'aspect novateur du Théâtre tient au caractère scientifique de la démarche de son auteur qui, bien que connaissant l'apport des antiques et de ses contemporains, réalisa ses propres expérimentations.
   L'ouvrage est divisé en huit « lieux », où sont exposés l'ensemble des pratiques agronomiques et horticoles, et fait part d'un certain nombre d'innovations telles que l'utilisation méthodique des amendements, le labourage profond, la méthode de l'assolement triennal ou la culture de végétaux nouvellement introduits (pomme de terre, coton...).
   Le Théâtre d'agriculture, quelque peu oublié après la révocation de l'Édit de Nantes (1685), connaîtra cependant une fortune critique exceptionnelle et vingt-quatre éditions successives. Cette célébrité de l'ouvrage est due notamment, à l'avance technologique des méthodes culturales présentées, que seul le XXe siècle parviendra à surpasser, et à l'importance du lectorat potentiel que représente l'ensemble des propriétaires et exploitants agricoles.
   La publication du traité d'Olivier de Serres s'inscrit dans le cadre politique d'une volonté de relance de l'agriculture dès les premières années du règne d'Henri IV. L'ouvrage, en abordant la question de la culture du mûrier blanc et la sériciculture, participe également à la politique de la soie que veut promouvoir le roi pour lutter contre l'importation de soieries étrangères. En faisant part de la façon de réaliser les parterres dits « à la nouvelle mode » inaugurés pour les jardins royaux, le Théâtre d'agriculture est également devenu un ouvrage de référence en matière d'histoire des jardins.
Bibliographie :
   - Sichet (Frédéric), « Parution du Théâtre d'agriculture et mesnage des champs d'Olivier de Serres », dans France Archives. Portail national des Archives (ressource en ligne).

Vendu.

 

[VAN GOGH (Vincent)]. PIÉRARD (Louis) — La vie tragique de Vincent Van Gogh. Préface de Pierre Ruelle. Bruxelles, Labor, 1990. In-8° (126 x 190 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 214 p., un des cent exemplaires reliés, numérotés (n° 7) et signés par Thérèse Donfut-Piérard, exemplaire en bon état malgré un griffonnage à la page de faux-titre.
   La reliure a été exécutée par l'Œuvre Nationale des Aveugles, à Bruxelles.


Table des matières :
   Avant-propos.
   - Enfance et adolescence.
   - La grande crise mystique.
   - Professeur de français en Angleterre.
   - Commis de librairie à Dordrecht.
   - Étudiant en théologie.
   - Parmi les mineurs du Borinage.
   - La révolte.
   - L'artiste s'éveille.
   - Nouvelle déception amoureuse.
   - L'élève de Mauve.
   - Une maîtresse.
   - Les premiers tableaux.
   - Les campagnes hallucinées.
   - Le Chardin de Nuenen.
   - Van Gogh à Anvers.
   - De l'atelier Cormon à la boutique du Père Tanguy.
   - En Provence.
   - Première crise de folie.
   - L'asile de Saint-Remy.
   - Auvers-sur-Oise : la fin.
   - L'œuvre.

 

Vendu.

 

[VILLEGAS D'ESTAIMBOURG (Balthazar-Ignace de)] — Mémoire présenté à nosseigneurs nosseigneurs les États des Pays-Bas catholiques sur le rétablissement des Jésuites. S.l., s.n., 1790. In-8° (142 x 220 mm.) en ff., 48 p., exemplaire en bon état.


   Il s'agit d'une très rare publication qui connut plusieurs éditions :
      - Les bibliothèques des universités de Gand et de Louvain conserve un exemplaire sans nom d'auteur ni mention d'éditeur, portant la date de 1790, intitulé : Mémoire à leurs hautes et souveraines puissances nosseigneurs les États-Unis des Pays-Bas catholiques sur le rétablissement des Jésuites, même pagination, même vignette de titre et même imposition typographique.
      - La bibliothèque de l'État de Bavière conserve un exemplaire sans nom d'auteur ni mention d'éditeur, portant la date de 1790, intitulé : Mémoire A Leurs Hautes Et Souveraines Puissances Nosseigneurs Les États-Unis Des Pays-Bas Catholiques Sur Le Rétablissement Des Jésuites, même pagination, vignette de titre différente et même imposition typographique.
      - La Bibliothèque royale de Belgique conserve un exemplaire sans nom d'auteur ni mention d'éditeur, portant la date de 1790, intitulé : Mémoire sur le rétablissement des Jésuites, présenté à Leurs Hautes & Souveraines Puissances Nosseigneurs le Etats-Unis des Pays-Bas catholiques. Par Messire de Villegas d'Estaimbourg, &c., conseiller au Souverain Conseil, faisant fonctions de chancellier de Brabant, &c. Nouvelle édition ..., en 31 pages.
   Cet ouvrage fut publié l'année où, « sous le régime de l'éphémère république des États belgiques unis », Baltazar de Villegas d'Estaimbourg (Bruxelles, 1722-1794) « présida le Conseil de Brabant, puisque le chancelier de Crumpipen, que la population éxécrait, avait suivi le gouvernement en exil. »
Extrait :
   Au milieu d'une nuit obscure & dans les horreurs d'un orage, le voyageur saisi d'effroi ne sait où fuir ni comment se garantir, & le jour trop tardif ne renaît enfin que pour offrir à ses regards alarmés, des ruines & des dégâts épouvantables.
   Telle étoit votre situation, NOSSEIGNEURS, dans ces jours ténébreux qui viennent de disparoître. Soit séduction, soit dessein réfléchi de la part d'un Prince né pour regner autrement que par le caprice, il s'opéroit un bouleversement général dans l'ordre civil, politique, religieux & constitutionnel du pays. Effrayés, interdits, vous ne saviez plus à quoi vous en étiez, ni quel parti il vous restoit à prendre. Mais le soleil de la vérité & de la justice se fit enfin jour à travers les noirs nuages qui le couvroient. Ses purs rayons percerent sur l'horison belgique, & des frémissemens d'horreur émûrent vos entrailles sur tous les outrages faits à la raison, aux loix, à l'orthodoxie, à la liberté, à la propriété, à la fûreté publique, à tous les établissemens sages, pieux, sanctionnés par tout ce qu'il y a de plus irréfragable & de plus facré.
   Dès ce moment même vous protestâtes contre tant de mortelles atteintes avec une décence, qui devoit vous concilier l'attention du Souverain, & une vigueur qui devoit lui faire sentir, après mille traits d'un amour & d'une fidélité mis à tant d'épreuves, de quoi un Peuple libre & courageux seroit capable, si jamais on le poussoit à bout. Eût-on cru, devoit-on croire que le respect si attrayant, que la vérité plus attrayante encore, n'auroient rien opéré sur l'esprit d'un Prince, qui abusoit de ses forces & se rendoit parjure à ses sermens par des violemens & des oppressions en tout genre ? Toutes les représentations n'ayant servi qu'à appesantir les chaînes du despotisme sur une Nation qui n'étoit pas faite pour l'esclavage, est-il surprenant qu'elle foit devenue prodigue de son sang, & que son patriotisme renforcé par la Religion ait bravé tous les dangers pour venger la Foi antique & sa constitution ? À Dieu seul en soit la gloire ! Le succès répond à ses généreux efforts. Ses fers sont brisés, son joug est secoué, & la voilà rentrée dans ses droits primitifs.
Bibliographie :
   - Lefèvre (Joseph), « Villegas d'Estaimbourg (Balthasar-Ignace) », dans Biographie nationale, t. XXXI, 1961-1962, col. 710-712.

50 euros (code de commande : 02802).

 

WAUTELET (Michel) et DEBACKER (Marie-France) — Ghlin dans les guerres. De 1914 à 1945 et après... Mons, Michel Wautelet, 2020. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 74 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs. 



En quatrième de couverture :
   Connaître notre passé permet de mieux apprécier notre présent mais surtout de bien préparer notre futur.
   Ce livre de Michel Wautelet et Marie-France Debacker retrace l'histoire de la commune de Ghlin au travers de ces guerres. Vous y découvrirez des héros et des héroïnes, des habitants amoureux de leur village, des femmes et des hommes empreints de courage et d'aspiration à la liberté...
   Cet ouvrage rend hommage notamment aux victimes de la fameuse bataille du long Coron qui marqua une des dernières épreuves humaines de la Seconde Guerre mondiale dans notre région.
   Puisse ce livre nous permettre de réfléchir et de mieux vivre notre futur.
Table des matières :
   1. Introduction.
   2. Ghlin en 1914.
   3. La Première Guerre mondiale.
   4. L'entre-deux-guerres.
   5. La Seconde Guerre mondiale.
   6. L'après-guerre.
   Annexe 1. Victimes de la guerre 1914-1918.
   Annexe 2. Enfants victimes du drame du 16 janvier 1919.
   Annexe 3. Victimes de la guerre 1940-1945.
   Annexe 4. État-major du groupe A60 de l'Armée secrète.
   Annexe 5. Le camp de prisonniers allemands de Ghlin-Erbisoeul.

15 euros (code de commande : 02833).

 

WILLCOX (Donald J.)Évolution du bijou. Paris, Dessain et Tolra, 1974. In-8° (212 x 209 mm.) sous cartonnage d'éditeur,119 p., illustrations en noir, (collection « Idées et Tendances Contemporaines »).


Table des matières :
   - Un style nouveau.
      - Place du créateur dans la société.
      - Nouveaux matériaux, nouvelles frontières.
   - Éléments de création.
   - Les matériaux et leur utilisation.
   - Fonction et mode du bijou.
      - Bagues.
      - Colliers et bracelets.
      - Boucles d'oreilles et diadèmes.
      - Boucles et bijoux corporels.
      - Bijoux masculins.
   - Un mot aux esprits conservateurs.
   - Créations remarquables.
   - Bagues.
   - Pendentifs et colliers.
   - Bracelets.
   - Broches.
   - Boucles d'oreilles.
   - Diadèmes.
   - Boucles et bijoux corporels.
   - Bijoux masculins.

10 euros (code de commande : 02817).

 

WILLIAMS (Tennessee) — À cinq heures, mon ange. Lettres de Tennessee Williams à Maria St. Just (1948-1982). Commentaires de Maria St. Just. Préface d'Elia Kazan. Épilogue de Marlon Brando. [Titre original : Five O'Clock, Angel.] Traduit de l'américain par Thomas Wuillaume. Paris, Robert Laffont, 1991. In-8° (165 x 247 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 477 p., illustrations, (collection « Pavillons »). 

En quatrième de couverture :
   Pendant plus de trente ans, Tennessee Williams est resté très proche de Maria St Just – sa confidente et amie la plus chère, inspiratrice de Maggie dans La chatte sur un toit brûlant – par l'intermédiaire d'une série de lettres merveilleusement ouvertes, expressives, sérieuses, drôles, bavardes et émouvantes. Ces lettres, réunies pour la première fois et annotées avec esprit et grâce par la femme à qui elles étaient destinées, forment un portrait extraordinaire de ce maître du théâtre américain et de sa vie privée.
   Dans un style aussi vivant et particulier que celui de ses pièces, Williams aborde chaque aspect de sa vie : son travail, ses aventures amoureuses, ses amitiés, ses voyages, sa famille, sa dépendance envers les drogues, ses dépressions, ses angoisses. Les lettres couvrent les années pendant lesquelles il écrivit Été et fumées, Camino Real, La chatte sur un toit brûlant, La descente d'Orphée, Soudain l'été dernier, Le doux oiseau de la jeunesse, La nuit de l'iguane et ses Mémoires. Il parle des metteurs en scène, de la distribution et des acteurs dans des lettres qui nous font connaître de très près le fonctionnement interne du théâtre américain.
   Il évoque ses cercles d'amis et collègues brillants et dévoués sur un ton affectueux, malicieux et souvent caus­tique. Cercles qui incluaient Anna Magnani, Gore Vidal, Irène Selznick, John Gielgud, Carson McCullers, Cheryl Crawford, Marlon Brando, James Laughlin et Vivien Leigh.
   Destinées à son amie la plus proche, ces lettres révèlent ses sentiments les plus profonds, ses opinions les plus tranchées et les détails les plus révélateurs et réalistes de sa vie quotidienne. Depuis les premières pages exubérantes jusqu'à la fin tragique – un livre impor­tant qui a le poids, l'envergure et la richesse d'une autobiographie majeure.
   Maria St Just est née à Leningrad et a été élevée à Londres. Elle a étudié la danse avec la danseuse étoile Tamara Karsavina et, dans son enfance, a dansé à Covent Garden avec les Ballets russes de Monte-Carlo du colonel de Basil. Elle a suivi les cours de Michel Saint-Denis à l'Old Vie School et a intégré la troupe de John Gielgud, jouant avec lui et Edith Evans dans plusieurs pièces. Elle a étudié à l'Actor's Studio et a tenu le rôle de Blanche dans Un tramway nommé désir off-Broadway sous la direction de Tennessee Williams. Elle a épousé lord St Just, qui est mort en 1985.

Vendu.

 

 

 La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 4 novembre 2025

 

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