MISE À JOUR DU 28 OCTOBRE 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
[ANTISÉMITISME]. La collusion honteuse entre les Arabes et les SS pour une « solution finale » au Proche-Orient. Bruxelles, [Union Internationale de la Résistance et de la Déportation], [1970]. In-8° (135 x 209 mm.) agrafé, 19 p., illustrations.
Extrait :
Si
au lieu de choisir de mourir dans les ruines de Berlin, il y a
25 ans, Hitler avait survécu il se réjouirait, sans
nul doute, en constatant que l'antisémitisme a repris vigueur
et que des forces coalisées ont décidé de
prolonger « la solution finale » en vouant
à la destruction, à la mort lente, l'État
juif né, en terre d'Israël, après 1945, des
cendres d'Auschwitz.
Avant qu'éclate, en 1939, la plus monstrueuse
des guerres qui vit des peuples entiers considérés
comme des races inférieures voués à l'extermination,
le parti nazi disposait de cellules actives en Palestine car la
guerre hitlérienne déclarée au Juifs, en
invoquant Mein Kampf et les Protocoles des Sages de
Sion, était une guerre totale.
20 euros (code de commande : 02830).
[ARMURERIE]. Prestige de l'armurerie portugaise.
La part de Liège. Liège,
Ville de liège, 1991. In-8° (160 x 240 mm.) broché,
183 p., illustrations, exemplaire en bon état.
Il s'agit du
n° 67-68 - 19e année - septembre 1991 de la revue Le
Musée d'Armes. Études et recherches sur les armes
anciennes, édité à l'occasion de l'exposition
organisée au Musée d'Armes de liège, du 26
septembre au 24 novembre 1991 dans le cadre des manifestations
« Europalia 91 Portugal ».
Note de l'éditeur
:
À
l'occasion d'Europalia 91 qui est consacré à la
célébration, en Belgique, du patrimoine culturel
portugais, le Musée d'Armes accueille du 26 septembre au
24 novembre 91, une panoplie exceptionnelle d'armes anciennes
provenant de ce pays, la collection R. Daehnhardt. En outre, le
Musée complète cet apport privé en exposant
à ses côtés les pièces, très
nombreuses, de ses vitrines permanentes et de ses réserves,
qui témoignent des relations technico-commerciales entre
la Belgique et la patrie des grands Découvreurs.
L'ensemble, qui compte 270 objets et documents,
constitue une évocation de l'histoire portugaise, métropolitaine
et coloniale, de l'époque préhistorique à
nos jours, à travers des armes, des outils, des cartes,
des gravures, des décorations et des médailles...
Les Grands Voyages des explorateurs lusitaniens y trouvent leur
place, de même que les objets personnels, armes et autres,
ayant appartenu aux représentants de la dynastie de Bragance,
régnant jadis sur le Portugal et le Brésil.
« Prestige de l'armurerie portugaise.
La part de Liège », est une exposition exceptionnelle,
en fait une première mondiale, à la réalisation
de laquelle notre association est heureuse d'apporter son concours.
C'est pourquoi il nous a paru utile d'inclure le catalogue de
cette manifestation – ouvrage d'érudition unique
en son genre – dans la série de nos bulletins
périodiques. Espérons qu'il contribuera à
la notoriété de notre Musée et au succès
de cette initiative culturelle.
12 euros (code de commande : 02827).
[ART]. The Metropolitan Museum of Art New York. Chefs-d'œuvre de la peinture européenne. Commissaire de l'exposition Katharine Baetjer [en collaboration avec] Kathryn Calley Galitz, Walter Liedtke et Mary Sprinson de Jesús. Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 2006. In-8° (221 x 240 mm.) broché, 279 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
- Il
y a trente ans, par Léonard Gianadda.
- Avant-propos, par Philippe de Montebello.
- Introduction, par Katharine Baetjer.
- Œuvres exposées.
- Liste des œuvres.
- Index.
12 euros (code de commande : 02801).
[ART
- FONTAINEBLEAU (École de)]. L'école de Fontainebleau.
Paris, Éditions des
Musées Nationaux, 1972. In-8° (167 x 232 mm.)
broché sous Rhodoïd d'éditeur, XXXVIII, 517
p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire en bon état
avec sa bande d'annonce.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
au Grand Palais, à Paris, du 17 octobre 1972 au 15 janvier
1973.
Table des matières
:
- Fontainebleau
formes et symboles, par André Chastel.
- L'École de Fontainebleau « Fortune
critique », par Sylvie Béguin.
- Peintures et dessins.
- Manuscrits illustrés.
- Gravures.
- Tapisseries.
- Vitraux.
- Sculptures.
- Objets d'Art.
- Livres imprimés.
- Reliures.
- Bibliographie.
- Index.
15 euros (code de commande : 02824).
BARJAVEL (René) — Les chemins de Katmandou. Roman. Paris, Presses de la Cité, 1969. In-8° (160 x 207 mm.) sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 380 p., exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
L'aventure
que nous raconte Barjavel dans ce nouveau roman est peut-être
encore plus extraordinaire que celle de La Nuit des Temps,
car elle se passe parmi nous, et nous concerne tous.
C'est l'histoire de quelques garçons
et quelques filles, et parmi eux, d'un couple, Olivier et Jane,
en marche vers l'impossible.
Un monde étranger vient de naître
brutalement au milieu de notre monde : celui de la jeunesse.
Les parents bouleversés voient leurs enfants leur échapper
ou même se dresser contre eux. Les enfants se sentent aussi
différents de leurs parents que de l'homme de Néanderthal.
Ils refusent l'avenir qui leur est proposé et cherchent
d'autres voies. Les uns choisissent la violence, d'autres la drogue,
d'autres l'évasion vers des paysages mystiques et lointains.
De tous les coins de la terre, garçons
et filles, déjà plus ou moins drogués, se
mettent en marche vers Katmandou, la ville qui dresse les deux
mille temples au pied de l'Himalaya, à la frontière
du Tibet. Que vont-ils y chercher ? L'illusion d'un Dieu
plus proche ? ou la liberté de vivre comme ils veulent,
et de fumer « l'herbe » sans crainte de
la police ? Pour la plupart d'entre eux c'est un voyage vers
leur propre destruction...
Jane et Olivier, les héros de cette histoire,
ont pris chacun un des « chemins » de Katmandou,
peut-être parce qu'ils avaient été profondément
blessés dans leurs rapports avec leurs parents. Mais ceux-ci
n'étaient-ils pas aussi des victimes ?
Les chemins de Katmandou commencent parmi nous.
Prêtez-y attention : sans que vous sous en doutiez,
l'un d'eux peut commencer chez vous !...
Ils traversent des réalités étranges
et terribles, et se terminent dans des paysages fantastiques dont
l'imagination de Barjavel transpose la vérité jusqu'à
une grandeur cosmique. Ils sont illuminés par l'immense
tendresse et la chaleur charnelle de l'amour ébloui qui
va unir pendant leur voyage les deux adolescents perdus hors du
monde, et dont l'un d'eux, au moins, après les déchirements
et les plaies, trouvera le vrai chemin.
Vendu.
[BAROQUE]. Triomphe du Baroque. [Bruxelles], Fondation Europalia International,
1991. In-4° (230 x 300 mm.) broché, 519 p.,
très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, un
petit coup à la couverture.
Il s'agit du
catalogue de l'exposition éponyme organisée au Palais
des Beaux-Arts, à Bruxelles, du 19 septembre au 29 décembre
1991 dans le cadre des manifestations « Europalia 91 Portugal
».
Sommaire :
- De
l'or aux diamants : le Portugal au XVIIIe siècle, par
Jorge Borges de Macedo.
- Les grandes entreprises du roi D.
João V, par António Filipe Pimentel.
- La musique au Portugal à l'époque
de D. João V, par José Augusto Alegria.
- Le théâtre au Portugal
au XVIIIe siècle : signes d'une culture et d'une mentalité
européenne, par Duarte Ivo Cruz.
- D. João V le magnanime et la
Rome Pontificale, par A. Ayres de Carvalho.
- La Lisbonne du marquis de Pombal,
ville des Lumières, par José Augusto Franca.
- L'art à Porto à l'époque
du marquis de Pombal, par Flávio Gonçalves.
- La musique au Portugal au XVIIIe siècle,
par Manuel Carlos de Brito.
- La vaisselle des rois du Portugal,
par Leonor d'Orey.
- Catalogue :
- Carrosse.
- Prologue : le mirage
brésilien.
- La représentation
du pouvoir.
- Le sacré et
les fêtes.
- Le tremblement de terre.
- La joyeuse intimité.
- La chambre du Trésor.
- Chronologie.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande : 02823).
BARRAL (Philippe, vicomte de) — Souvenirs de guerre et de captivité d'un page de Napoléon (1812-1815). Publiés par son petit-fils le comte E[dgard] de Barral. Paris, Éditions Émile-Paul Frères, [1925]. In-8° (143 x 194 mm.) broché, 267 p., un portrait en frontispice avec sa serpente légendée.
Avant-propos :
Les
Souvenirs de notre grand-père se divisent en deux
parties bien différentes. La première renferme son
journal de campagne, c'est-à-dire le récit des divers
combats auxquels il prit part, dans la Péninsule, comme
sous-lieutenant au 14e Chasseurs à cheval, notamment de
l'affaire de Torrequemada, où il fut blessé et fait
prisonnier par un parti de dragons légers anglais... Elle
nous dit aussi sa captivité aux pontons de Portsmouth,
puis dans la petite ville d'Abergavenny, en Pays de Galles. Cette
première partie embrasse la période qui s'étend
du 20 octobre 1812, jour où le 14e Chasseurs prend contact
avec les guerillas, au 14 avril 1814, date de la libération
générale des prisonniers de guerre.
La seconde partie rapporte, beaucoup plus succinctement,
ce que l'on appellerait aujourd'hui le raid audacieux que
le capitaine de Barral exécuta, dans le Midi de la France,
à la tête de sa compagnie de Chasseurs à cheval,
pendant les premiers jours de la Terreur blanche, en juin-juillet
1815. Nous y voyons l'ancien page de Napoléon, en rébellion
ouverte contre des chefs parjures, repousser les offres les plus
séduisantes que lui font les généraux royalistes
et, le sabre à la main, défendre jusqu'au bout sa
cocarde, acceptant par avance les extrêmes conséquences
de son acte qui, de l'avis de tous, doit le conduire, sous peu
de jours, devant des juges sans pitié.
Le premier de ces manuscrits, brouillon informe
par endroits et souvent presqu'indéchiffrable, dut être
entièrement remanié et reconstitué. Il fallut
en supprimer de larges tranches, inutiles et rebutantes, et surtout
transcrire en prose un grand nombre de ses fragments, que l'auteur
avait eu, en 1830, la singulière idée de mettre
en vers, en vers libres non rimés !...
Ainsi diminué de plus d'un tiers et dépouillé
d'un fatras de détails superflus, nous croyons pouvoir
le présenter au lecteur. Il renferme quelques croquis assez
bien venus, tels : le départ du 14e Chasseurs pour
l'Espagne, en 1811 ; les bivouacs de la division de cavalerie ;
l'aspect de Burgos au lendemain de l'assaut ; l'affaire de
Torrequemada, où le jeune sous-lieutenant pousse droit
sur l'Anglais (qu'il atteint pour la première fois), avec
tant de fougue que, soudain, il se voit seul, entouré de
dragons ennemis qui le sabrent, le renversent à bas de
son cheval, malgré sa vigoureuse défense, et l'emmènent
prisonnier.
Traité comme un malfaiteur par ces dragons,
qui se trouvent être des canailles accomplies, il prend
le parti de se plaindre à Wellington lui-même, qu'il
aperçoit, à cheval, la longue redingote bleue tombant
jusqu'aux éperons, et coiffé du petit chapeau à
plumet (auquel il a donné son nom), au milieu d'un nombreux
état-major. « C'est fortune de guerre ! »
lui répond froidement le lord. Le mot est bon. Courtisans
empressés, les officiers le servent au vaincu, en toute
occurrence, sans pitié. L'armée anglaise bat en
retraite (retraite qui ressemble fort à une déroute) ;
le canon français se rapproche ; il faut doubler les
étapes devant nos avant-gardes menaçantes. Le misérable
prisonnier pense mourir plusieurs fois, pendant les longues marches
douloureuses qu'on lui fait faire, à pied, malgré
sa blessure, de Torrequemada à Lisbonne, dans un convoi
d'hommes de troupe égoïstes et grossiers. Vain espoir
de délivrance, en mer, puis d'évasion, à
Portsmouth. Il nous dit en détail l'enfer des pontons anglais,
honte éternelle du Gouvernement qui en est responsable
devant l'Histoire ! Enfin il échoue à Abergavenny,
petite cité industrielle du Pays de Galles, où les
mineurs se vengent lâchement sur nos compatriotes de la
gêne que le blocus fait peser sur le Royaume. Nos malheureux
officiers, prisonniers sur parole, vivent là une existence
atroce, insultés, lapidés même, à chaque
pas qu'ils risquent au dehors, privés de nouvelles des
leurs, écoutant avec rage retentir les éclats de
la joie populaire, à chaque fois que – vrai ou
faux – se propage le bruit d'un revers de nos armes.
Il nous initie aux détails fort curieux d'une immense conjuration
maçonnique, ayant pour but de dresser, le même jour,
à la même heure, contre leurs geôliers, les
80.000 officiers et soldats prisonniers dans les trois royaumes
– conjuration qui fut, semble-t-il, bien près
de réussir, et qui eût changé la face du monde !
On s'étonnera peut-être de la place
qu'occupent, en tête de ces Souvenirs, les plus menus détails
de l'organisation des pages. La raison en est simple. Parmi tant
de livres publiés depuis un siècle sur le premier
Empire, un seul sujet semblait avoir été laissé
dans l'ombre (ou, tout au moins, nous n'en avons guère
trouvé de trace) : le Page impérial.
C'est cette lacune que nous avons tenté de combler, bien
sommairement sans doute... et pourtant, plus d'un lecteur estimera
que c'est une plaisante manie de donner une telle importance à
des nomenclatures de trousseaux, à des descriptions d'uniformes...
C'est que, en Histoire comme en Littérature,
les hommes se partagent en deux catégories : ceux
« pour qui le monde extérieur existe »
... et les autres ! Ces derniers n'admettront pas qu'on puisse
être amoureux du passé au point de rechercher, après
plus de cent ans, quels furent : la coupe d'un habit, le
galon d'une livrée, le timbre d'un bouton. Nous les plaignons,
pour tant de joies, et de si pures, qu'ils ne connaîtront
jamais – et les prions de commencer la lecture de ce
livre à son deuxième chapitre.
Vendu.
[BYZANCE].
Splendeur de Byzance. [Bruxelles],
Musées Royaux d'Art et d'Histoire, 1982. In-4° (209
x 297 mm.) broché, 283 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
aux Musées royaux d'Art et d'Histoire, à Bruxelles,
du 2 octobre au 2 décembre 1982, dans le cadre du festival
« Europalia 82 Hellas-Grèce ».
Table des matières
:
Introduction
générale, par J. Lafontaine-Dosogne.
- Histoire et civilisation.
- Caractères de
l'art byzantin.
- L'art byzantin en Grèce.
- « Splendeur
de Byzance ».
- La peinture monumentale, par J.
Lafontaine-Dosogne.
- Les icônes, par M. Chatzidakis.
- Les miniatures de manuscrits,
par S. Dufrenne.
- La sculpture, par A. Grabar.
- Les ivoires, par D. Gaborit-Chopin.
- Les stéatites et les pierres
dures, par P. Williamson.
- Les arts du métal : or, argent
et bronze, par V. Elbern.
- Les émaux, par Kl. Wessel.
- Les bijoux, par A. Yeroulanou.
- Les tissus de soie, par J.
Beckwith.
- Note technique,
par D. De Jonghe.
- Les broderies, par M. Theocharis.
- La céramique, par J.
Herrin.
- La verrerie, par J. Philippe.
- Les monnaies, par Ph. Grierson.
- Le Mont Athos :
- Introduction,
par P. Mylonas.
- L'Art de l'Athos,
par Ed. Voordeckers.
- Catalogue, par
P. Mylonas.
- Schéma de l'histoire de Byzance.
- Petit glossaire.
18 euros (code de commande : 02825).
[CHARLEROI]. Documents & rapports de la Société Paléontologique et Archéologique de l'Arrondissement judiciaire de Charleroi. Tome XII. Mons, Manceaux, 1882. In-8° (160 x 242 mm.) broché, XXII, 520 p., planches hors texte, exemplaire rare et en bon état.
Table des matières
:
-
Tableau des membres de la Société.
- Sociétés, commissions et
publications avec lesquelles la Société paléontologique
et archéologique échange ses Documents et rapports.
- Assemblées générales.
- Procès-verbal
du 5 février 1880.
- Compte de l'exercice
1879.
- Procès-verbal
du 5 août 1880.
- Procès-verbal
du 3 février 1881.
- Compte de l'exercice
1880.
- Procès-verbal
de la séance extraordinaire annuelle de la Société
royale numismatique belge, tenue à Charleroi, le 15 mai
1881, dans le local du musée archéologique.
- Procès-verbal
du 4 août 1881.
- Correspondance.
- Lettre de M. N. Gilot,
le 6 avril 1881. - Don pour le musée de poteries du IXe,
Xe ou XIe siècle.
- Lettre de M. C. Blanchart,
le 10 juin 1881. - Don pour le musée de fossiles.
- Lettre de M. E. Niffle,
le 24 août 1881. - Don pour le musée d'une empreinte
du sceau de l'abbaye d'Alne.
- Lettre de M. E, Matthieu,
du 23 octobre 1881. - Publications, etc.
- Lettre de M. Ad. Piret,
du 29 novembre 1881. - Don pour le musée de fossiles.
- Lettre de M. D.-A.
Van Bastelaer, le 20 décembre 1881. - Don pour le musée
d'un vieux bahut en chêne et d'une dalle de tombe.
- Lettre de M. P.-J.
Materne, le 20 janvier 1882. - Don pour le musée de fossiles.
- Lettre de M. Jos. Robert,
le 25 janvier 1882. - Don pour le musée de fossiles.
- Rapports.
- Rapport annuel sur
les travaux de la Société, lu à l'assemblée
générale du 5 août 1880, par L. Wauthy.
- Rapport annuel sur
les travaux de la Société, lu à l'assemblée
du 5 août 1881, par L. Wauthy.
- Rapport sur la découverte
d'une villa romaine, à Morlanwelz ; seconde partie. Les
objets trouvés, par J. Fiévet.
- Documents et analectes.
- Record du village
de Donstienne de 1503, par E. Matthieu.
- Garnisons des villes
frontières du Hainaut, 1595, par E. Fourdin.
- Les Espagnols mutinés,
à Pont-de-Sambre. Demande d'emprunt par les états
du Hainaut, 1594, par E. Fourdin.
- Extrait du registre
aux décès de la ville de Chastelet. Règlement
pour la ville de Chastelet.
- Mélanges paléontologiques,
archéologiques et historiques.
- Notes sur les terrains
tertiaires de Bruxelles, par C. B.
- De la nécessité
d'avoir une bonne classification, surtout en archéologie
préhistorique et protohistorique, par N. Cloquet.
- Visite au Carinium
muséum de Cirencester, Glocestershir en Angleterre ;
œuvre posthume de A. Thielens.
- L'époque
franque au point de vue des archéologues n'est pas la même
en France et en Belgique, par D.-A. Van Bastelaer.
- Note sur l'offrande
de menus objets, épingles, aiguilles, clous, liards, etc.,
en ex-voto, dans les voyages, les pèlerinages, les passages
de rivières, etc., par D.-A. Van Bastelaer.
- Éléments
matériels de nos premiers monastères, par P.
C. Vander Elst.
- Monographie archéo
- historique de l'ancienne abbaye de Saint-Pierre, à Lobbes
(654-1794), suite et fin, par Th. Lejeune.
- Inscriptions funéraires
et monumentales de la ville de Chimay, par Th. Bernier.
- Nicolas de Henry.
1580-1665, par Ol. Gille.
- Notice descriptive
sur l'ancienne église de Gosselies, par E. Tirou.
- Le plus ancien plan
de Charleroi et une chanson dans un almanach du XVIIe siècle,
par D.-A. Van Bastelaer.
- Description d'un
plateau d'étain gravé en mémoire de la levée
du siège de Charleroi par le prince d'Orange, le 14 août
1677, par D.-A. Van Bastelaer.
- Note sur les grès-cérames
émaillés en teintes plates bleues de Ferrière-la-Petite,
par J. Fiévet.
- Compte rendu de
la cérémonie de l'inauguration du musée archéologique
de Charleroi 1879, par E. Cobaux.
- Compte rendu de
la manifestation faite le 18 décembre 1881 par la Société
paléontologique et archéologique de l'arrondissement
judiciaire de Charleroi en l'honneur de MM. D.-A. Van Bastelaer
et P.-C. Vander Elst, par J. De Thibault.
- Variétés et extraits.
- Notice biographique
et bibliographique sur Pierre-Constant Vander Elst, président
d'honneur de la Société paléontologique et
archéologique de Charleroi, par D.-A. Van Bastelaer.
- Nécrologie des
membres de la Société : Charles Lebeau, Arsène
Losseau, Bernard Sossois, Auguste Alvin et Félix Hardenpont,
par D.-A. Van Bastelaer.
- Petite chronique
des découvertes archéologiques de l'arrondissement
de Charleroi, par D.-A. Van Bastelaer.
- Pièces
romaines trouvées à Bouffloulx, en 1862 et en 1872.
- Découvertes
archéologiques aux Bons-Villers.
- Objets
archéologiques et trésors de pièces romaines,
trouvés à Fontaine-Valmont.
- Allée
couverte et dolmen, à Bouffloulx.
- Poteries
et décombres belgo-romains trouvés à Boignée.
- Trouvaille
de poterie du Xe siècle, à Solre-sur-Sambre.
- Trouvaille
de hache en pierre polie, à Fleurus.
- Restes
d'habitations romaines trouvés à Estinnes-au-Mont.
- Trouvaille
de pièces gauloises et romaines, à Waudrez.
- Trouvailles
romaines datant les crayats de Sarasins de Virelles.
- Objets
romains trouvés à Feluy.
- Fondations
romaines trouvées à Arquennes.
- Cimetière
belgo-romain à Momignies.
- Habitation
belgo-romaine trouvée à Saint-Remy-lez Chimay.
- Diverticulum
romain découvert à Virelles.
- Ancien
menhir ou pierre levée sur un terrain faisant aujourd'hui
partie du territoire des Estinnes.
- Camp
retranché et cimetière franc trouvé à
Gougnies.
- La ferme de Courieaux
à Courcelles, par P. C. Vander Elst.
- Archives.
- Note sur Jumet.
- Gui de Brès,
par P. C. Vander Elst.
- Taques belges au
XVIe siècle, par P. C. Vander Elst.
- Le château
de Laeken.
- Souvenir guerrier des
dames de Binche.
- Valeur relative de
l'or et de l'argent à diverses époques.
- Concours de l'Académie
royale des sciences, des lettres et des beaux-arts, de Belgique.
- Errata.
Vendu.
CLÉMENT
(Joseph-H.-M.) — La représentation de la Madone
à travers les âges (avec figures). Paris, Librairie Bloud et Cie, 1909. In-8°
(122 x 187 mm.) broché, 71 p., illustrations,
(collection « Art et Littérature »).
Une édition
peu courante !
Avant-propos :
Avant
de résumer les données de l’iconographie mariale
sur les représentations de la Madone, il convient tout
d’abord de déterminer exactement l’objet spécial
de notre étude.
Les images de la Vierge, en effet, se répartissent
en deux catégories, bien distinctes quoique souvent
mêlées et confondues.
La Sainte Vierge est représentée,
en premier lieu, dans ce qu’on peut appeler les mystères
de sa vie, c’est-à-dire dans les scènes qui
rappellent une particularité de son existence, depuis la
Préparation prophétique, figurative, emblématique,
mythique, historique... jusqu’à son couronnement
et à son Règne dans le ciel, en passant par
sa Conception immaculée, sa Nativité,
son Enfance... sujet trop considérable pour tenir
dans le cadre forcément étroit d’une brochure.
Mais la Madone a été figurée
aussi, en dehors des scènes de sa vie, par l’image
sacrée, l’icône de dévotion, au moyen
de laquelle l’artiste – comme le théologien
qui plane au-dessus des événements de l’histoire –
a représenté la Vierge Mère parfois seule,
plus souvent avec l’Enfant Jésus et assez fréquemment
avec d'autres saints, lui donnant des attributs, des symboles
et une attitude, une fonction par lesquels les croyants et les
artistes de tous les pays et de toutes les époques ont
cherché à exprimer ses privilèges, ses vertus,
ses gloires et leur propre dévotion.
C'est ce sujet que nous explorerons dans la
présente étude, aussi brièvement que possible.
Table des matières :
- Avant-propos.
A. Période romaine ou latine. -
Type de l’Orante et de la Vierge Mère. - Des premiers
siècles au IVe siècle.
B. Époque romane. - Période du
Hiératisme, Vierge en Majesté. - IVe au XIIe siècle.
C. Époque de Transition. Période
idéaliste ; « Vierges noires » ;
Vierges « à la Pomme » ; Vierges
« ouvrantes ». -Fin du XIIe siècle
au milieu du XIIIe siècle.
D. Époque Ogivale. - Période
réaliste ; XIIIe-XVe siècles - Les types particuliers.
E. Époque de la Renaissance. - Naturalisme
; XVIe au XVIIIe siècle.
F. Époque Moderne. - « Copiage
» et industrialisme ; XIXe et XXe siècles.
- Conclusion.
Vendu.
[CORÉE]. La Corée est une. Recueil d'articles étrangers. Pyongyang, Éditions en Langues Étrangères, 1978. In-8° (146 x 205 mm.) broché, 301 p., quelques illustrations hors texte.
Table des matières
:
- Le président
Kim Il Sung est le centre de la réunification du pays et
le grand leader de tout le peuple coréen, par Alberto Tauro
Del Pino, président de l'Association nationale des écrivains
et artistes du Pérou.
- La politique de la PDC en matière de réunification
de la patrie, par Terzawa Hajime, professeur à l'Université
de Tokyo.
- Que le peuple coréen puisse modeler son destin en toute
indépendance !, par R. Guyok, sénateur (France).
- Le vœu ardent du peuple coréen, par Arne Herlov
Petersen, écrivain et journaliste du Danemark.
- Tourments au Pays du Matin calme, par Yves Moreau Fernand, chef
des services des politiques extérieures de l'Humanité,
journal français.
- Les troupes US entravent la réunification pacifique de
la Corée, par Kajitani Yoshihisa, commentateur japonais
sur les affaires internationales.
- La présence des troupes américaines en Corée
du Sud constitue un obstacle principal sur la voie de la réunification
de la Corée, par A. Aubry, sénateur (France).
- L'impérialisme américain, bas les pattes en Corée
!, par Christian Rémi Richard, ministre des Affaires étrangères
de la République Démocratique de Madagascar.
- Les États-Unis ne doivent plus persister à perpétuer
la division de la Corée, par Frances Béal, administratrice
générale du journal américain Guardian et
présidente du « cercle d'étude des idées
du Djoutché » aux États-Unis.
- La Corée est une. La thèse des « Deux Corées
» est un sophisme des détracteurs, par Hanawa Fujio,
vice-président du Secrétariat du « Conseil
national de liaison des sociétés d'étude
des œuvres du Président Kim Il Sung » du Japon.
- La nation coréenne est une, par Steinar Stjerno, membre
du Comité Exécutif du CC du Parti Socialiste de
Gauche de Norvège.
- La situation actuelle au nord et au sud de la Corée et
le problème de leur réunification, par Yasue Ryosuke,
rédacteur en chef de Sekai, revue théorique politique
japonaise.
- La réunification de la Corée et le droit international,
par Sikeki Miyasaki, professeur à l'Université Meiji
au Japon.
- Les résolutions de l'ONU en faveur de l'agression contre
la Corée et le pacte de sécurité nippo-américain,
par Utai Fujishima, critique japonais.
- Les forces socialistes et les forces non-alignées doivent,
en union, donner leur concours actif à la réunification
de la Corée, par Joe Velle, rédacteur en chef de
Malta News.
- Une seule patrie dans l'avenir, par Genaro Carnero Checa, secrétaire
général de la Fédération latino-américaine
des journalistes.
13 euros (code de commande : 02818).
DELBRÊL (Madeleine) — Communautés selon l'Évangile. Avant-propos de Guy Lafon. Paris, Seuil, 1973. In-8° (140 x 205 mm.) broché, 188 p., couverture un peu jaunie.
En quatrième
de couverture :
« Vivre
dans l'Église, à la date d'aujourd'hui, les paroles,
les gestes, les conseils du Christ. Le faire simplement, un peu
à la lettre, à la manière des gens qui entendraient
l'Évangile pour la première fois ; comme des
enfants qui ont confiance et ne demandent pas d'explications,
comme des ignorants qui n'ont pas d'objections à poser,
comme des amants qui veulent accomplir les moindres désirs
de celui qu'ils aiment. »
Madeleine Delbrêl définit par là
un projet auquel elle voulut soumettre son existence tout entière
dans le cadre d'une communauté laïque. Tout au long
des cheminements de la communauté qu'elle anime depuis
1933 jusqu'en 1964, date de sa mort, elle est amenée à
fixer des points de repère, à orienter ce qui reste
toujours pour elle une recherche, tout en délimitant les
spécificités d'une telle vie. Ce sont ces notes,
jalons d'un itinéraire qui fut le sien, que ce livre propose
aujourd'hui à la réflexion de ceux qui, à
leur tour, cherchent les voies d'une vie communautaire selon l'Évangile.
Vendu.
DERKINDEREN (Gaston) — Congo territoire d'outre-mer. Bruxelles, Elsevier, 1958. In-12 (120 x 165 mm.) broché, 111 p., illustrations, exemplaire en bon état.
Avant-propos :
Lorsque
parut, fin 1955, l'Atlas du Congo et du Ruanda-Urundi l'auteur
fut sollicité de plusieurs côtés et avec insistance,
d'écrire sur notre territoire d'Outre-Mer, un livre de
vulgarisation à l'intention du grand public. Et voilà
pourquoi le présent ouvrage a vu le jour, avec la seule
prétention de donner au lecteur une idée générale
sur le Congo Belge, afin qu'il fasse avec lui plus ample connaissance.
Nous disons bien une « idée générale »
car la matière est trop vaste et il faudrait, non pas un,
mais des livres pour la traiter en détail. C'est donc sous
une forme abrégée que ce modeste ouvrage est présenté
au lecteur.
Quelques pages d'histoire diront tout d'abord
les circonstances dans lesquelles le Congo est devenu notre Congo,
grâce à la géniale clairvoyance d'un grand
roi : Léopold II. Les explorations d'un Stanley
et celles d'autres valeureux pionniers, seront suivies des glorieux
faits militaires de la Force Publique.
Un aperçu géographique fera connaître
l'Afrique belge sous son aspect naturel, avec son immense forêt,
ses volcans et, au premier plan, la grande route liquide que constitue
le fleuve Congo, autrefois dénommé Zaïre. La
faune et la flore sont esquissées dans ce chapitre, qui
se termine par une courte évocation du système politique,
administratif et judiciaire de notre administration coloniale.
Nous passerons alors au prestigieux inventaire
des richesses naturelles dont la terre congolaise est prodigue
et dont l'ampleur nous étonnera. Nous parlerons du formidable
réservoir minier et sylvestre de notre colonie et des réalisations
dans le domaine agricole.
Nous assisterons ensuite à la naissance
et au développement, en terre congolaise, d'un commerce
chaque jour plus intense, et nous verrons son incidence sur une
industrie dont les réalisations, quoique très importantes
déjà, ne semblent être qu'un prélude,
tant elle doit trouver encore matière à extension.
Un chapitre a été réservé
aux réalisations et l'on y voit la colonisation en marche,
avec ses éléments de base : l'œuvre médicale
intensifiée à un très haut degré,
un enseignement fièrement à l'avant-garde de toutes
les autres colonies africaines, un effort social enfin, dont on
peut dire qu'il a été poussé à un
stade tellement élevé, qu'il constitue un modèle
du genre.
Le tourisme a été longuement développé,
surtout au point de vue des possibilités de voyage par
route. Aussi bien, c'est par la route généralement
que le touriste a le loisir d'atteindre les points les plus reculés
et de s'arrêter pour jouir à son aise des sites intéressants.
La vie coutumière de l'indigène,
la vie du même indigène évoluant dans les
centres extra-coutumiers, telle sera la matière des deux
chapitres suivants. Nous suivrons pas à pas l'évolution
du primitif, après l'avoir vu vivre dans sa brousse natale.
Ce chapitre donnera une idée assez nette du rythme accéléré
de cette transformation progressive, tout en faisant apprécier
l'être humain qui la subit.
Enfin, avant de conclure, nous esquisserons
la vie que mènent en brousse plusieurs catégories
de Blancs, qu'ils soient missionnaires, agents de l'Administration
et de Sociétés, ou colons.
Et à présent, nous souhaitons
au lecteur, de pouvoir pleinement apprécier toute la beauté
sauvage de notre territoire d'Outre-Mer, toute la valeur matérielle
et morale que le Congo représente pour notre Mère-Patrie.
6 euros (code de commande : 02828).
[DIEU (Victor)]. AUQUIER (André) — Victor Dieu : graveur et peintre, sa vie, son œuvre. Préface par Michel De Reymaeker. [Quaregnon], Chez l'auteur, [1996]. In-8° (170 x 243 mm.) collé, 92 p., illustrations en noir, exemplaire en bon état auquel on joint l'avis de parution et quelques extraits de presse.
Préface :
L'art
est, avant tout, un lien.
Un lieu de communication et de rencontre avec
le transcendant – divin en idéal –,
avec le monde – tangible ou rêvé –,
avec les autres – proches et différents –,
avec soi-même...
Victor Dieu a choisi de mettre toute sa technique
et tout son art au service de son monde et de ses contemporains.
Certes, jamais, il n'oublie l'idéal de beauté qu’Émile
Motte, son professeur de l'Académie des Beaux-Arts de Mons,
lui enseigna. Certes, de temps à autre – comme
dans l'étonnante Neuvaine pour un malade à la
Chapelle du Bon Dieu de Pitié à Quaregnon (1917) –
se livre-t-il... Mais, toujours, plus que le souci de beauté
ou le besoin d'introspection, c’est la transcription fidèle
de son environnement quotidien – accessible directement
par ses pairs – qu’il recherche dans ses œuvres
gravées et peintes.
Le Borinage – ses sites et ses mineurs –
est le sujet de prédilection de ses premières eaux-fortes...
et les œuvres « de transcription »
(telle Amour aiguisant une flèche - burin 1908)
et « de commande » (tels les nombreux portraits
officiels) ne font que souligner, par leur académisme parfait
mais souvent impersonnel, toute la sympathie communicative qui
habite et anime ses sujets « borains ».
Plus tard, influencé sans aucun doute
par sa pratique de la peinture, Victor Dieu s'intéresse
surtout aux paysages qu’il traverse, s'émerveillant
sans cesse – ses gravures en témoignent autant
que ses toiles – de les voir changer au gré du
temps et de saisons. Et c’est encore à ses proches
que ces œuvres s'adressent, elles qui révèlent
un quotidien admirable qu'ils ignorent ou négligent...
Aujourd'hui, par ce livre, André Auquier
veut redonner une actualité à Victor Dieu et compléter
les connaissances que nous en avons. L’auteur met, lui aussi
et, sans doute, dans une même communion d'esprit que l'artiste,
sa plume, ses recherches et son érudition au service de
son monde et de ses contemporains. Pour que ceux-ci, dont nous
sommes, ne négligent pas l'œuvre généreuse
de Victor Dieu.
Vendu.
ELLISON (Ralph) — Homme invisible, pour qui chantes-tu ? [Titre original : Invisible Man.] Traduit de l'américain par Magali et Robert Merle. Préface de Robert Merle. Paris, Bernard Grasset, 1994. In-8° (121 x 190 mm.) collé, 563 p., (collection « Les Cahiers Rouges », n° 149), exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Homme
invisible, pour qui chantes-tu ? est un roman de légende.
L'homme invisible, c'est l'homme noir dans la société
américaine... Leur négro. Voilà trois siècles
que là-bas, il vit, travaille, mange, parle – et
pour l'Amérique il arrive même au Noir de se faire
tuer... En quelque sorte pour rien. Car aux yeux de l'Amérique,
le Noir est invisible.
Écrivain lui-même noir, Ralph Ellison
a donné ce titre paradoxal, dérisoire et pathétique
aux six cent pages qui racontent l'histoire d'un jeune Noir du
Sud aux prises avec une société qui lui refuse sa
place.
Homme invisible, pour qui chantes-tu ?
est peut-être le plus insupportable des cris de solitude
et de révolte qui se soient exprimés par la littérature.
7 euros (code de commande : 02799).
[ÉROTISME]. Le Magasin Érotique. N° 1. Nyons, Presses de Baronnies, 1993. In-8° (150 x 220 mm.) broché sous couverture à rabats, 80 p., illustrations, exemplaire en bon état.
Note de l'éditeur
:
Le
Magasin Érotique publie des images et des textes érotiques
anciens et contemporains.
Cette nouvelle revue paraissant quatre fois
l'an est appelée à constituer une véritable
anthologie permanente de la littérature et de l'art
amoureux.
Il se situe ainsi dans le droit fil du travail
effectué pendant plus de quinze ans par Le Club du Livre
Secret dont les amateurs éclairés ont jalousement
collectionné les productions.
Il entend contribuer au maintien d'une tradition
française d'édition de textes érotiques de
qualité, tradition qui a su résister au double assaut
des censures et de la pornographie de bazar.
La littérature licencieuse de qualité
et les illustrations qui l'accompagnent ont désormais une
adresse : celle du Magasin Érotique.
Sommaire :
- Thérèse philosophe
(extrait), par le Marquis d'Argens.
- Gamiani, par Alfred de Musset.
- Miss Mary (extrait), par Tap-Tap.
- Histoire de Jeanne, anonyme.
- Dialogues de courtisanes, par
Pierre Louÿs.
- Hic-et-Haec (extrait), par le
Comte de Mirabeau.
8 euros (code de commande : 02807).
FAUCON
(Joseph) — Bastien. Comédie
en 4 actes de Joseph Faucon. Dialecte du Rœulx (Pays du Centre).
Orthographe de la Société de Littérature
Wallonne. Couverture bois de Joseph Gillain. La Louvière,
Imprimerie Commerciale et Industrielle, 1946. In-8° (160 x
243 mm.) broché, 58 p., envoi de l'auteur à
l'abbé Maurice Debuisseret (curé de Feluy).
Une publication
peu courante !
Cette
pièce a été créée à
Radio-Hainaut, le 26 janvier 1946.
« Les 4 akes ès pas't-a l'méson
Bastien. El promîn èyè l'deusième
akes dèvins l'place dè d'vant qui chert d'atèliè
d'cousturière à Mandine, mais au twâsième
ake l'atèliè est rimplacè pa n'sale a manger. »
10 euros (code de commande : 02805).
[FLEURY
(André Hercule de)]. NEUVILLE (Charles Frey de) —
Oraison funebre de S. E. Monseigneur le Cardinal de Fleury,
Ministre d'Etat, &c. Prononcée au service fait par
ordre du Roi, dans l'Eglise de Paris, le 25. Mai 1743. Par le
R. P. de Neuville, de la Compagnie de Jesus. Paris, Coignard - Guérin, 1743. [A Paris, rue S. Jacques, / Chez J.
B. Coignard, à la Bible d'or : / et les Freres Guerin,
vis-à-vis les / Mathurins, à S. Thomas d'Aquin.
/ M. DCC. XLIII. / Avec Approbation & Privilége du
Roi.] In-12 (114 x 184 mm.) broché,
100 p., bon exemplaire à toutes marges.
Un ouvrage peu
courant.
À propos de ce texte
:
Jamais
texte ne fut plus heureux que celui de cette Oraison Funebre.
J'aurois souhaité que l'Orateur ne l'eût point abandonné
comme inutile, après l'avoir développé avec
assez de de soin, & qu'il en eût tiré le fond
même de sa division. Mais du moment qu'il ne l'a point fait,
je suppose qu'il a pu le faire.
La Division qu'il donne parfaite, & beaucoup
mieux développée dans les preuves, qu'elle ne l'est
d'abord dans l'exposé, ou les termes de Mérite,
de Services, de Talens, de Vertus ne sont pas assez differens
les uns des autres pour donner une idée bien distincte
des diverses choses qu'on veut lui faire annoncer.
L'ordonnance de chaque Point du Discours est
exacte. Les faits, sans être pesamment nivelez, y sont bien
distribuez, & de façon à servir toujours de
preuves, & à ne pouvoir être placez plus naturellement
que dans le lieu même où ils se trouvent enchassez.
L'Orateur a parfaitement observé le precepte d'Horace ;
ut iam nunc dicat jam nunc debentia dici.
Bibliographie :
- Lettre à M. le Marquis d'A...
Au sujet de l'Oraison Funèbre de M. le Cardinal de Fleury,
par le P. de Neuville, du 26 Juillet 1743, pp. 2-3.
50 euros (code de commande : 02813).
GAUTIER (Théophile) — Spirite suivi de La Morte amoureuse. Paris, Flammarion, 1992. In-8° (135 x 220 mm.) collé, 231 p., exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
Il
y a dans l'esprit humain une tendance à douter des choses
extraordinaires quand le lieu où elles se sont produites
a repris l'aspect habituel. Ainsi Malivert, en regardant au grand
jour le miroir de Venise qui bleuissait au centre de son encadrement
de cristal taillé, se demandait-il, n'y voyant plus que
la réflexion de sa propre figure, s'il était bien
vrai que ce morceau de verre poli lui eût présenté,
il y avait quelques heures à peine, la plus délicieuse
image que jamais œil mortel eût contemplée.
Sa raison avait beau vouloir attribuer cette vision céleste
à un rêve, à un délire trompeur, son
cœur démentait sa raison. Quoiqu'il soit bien difficile
d'apprécier la réalité du surnaturel, il
sentait que tout cela était vrai et que derrière
le calme des apparences s'agitait tout un monde de mystère.
Pourtant rien n'était changé dans cet appartement
si tranquille naguère, et les visiteurs n'y eussent rien
remarqué de particulier ; mais pour Guy, désormais
le battant de tout buffet, de toute armoire, pouvait ouvrir une
porte sur l'infini. Les moindres bruits, qu'il prenait pour des
avertissements, le faisaient tressaillir...
8 euros (code de commande : 02831).
GOURMONT (Remy de) — Lettres à Sixtine. Bois de Paul Baudier. Paris, André Plicque & Cie, 1927. In-8° (153 x 203 mm.) broché sous couverture rempliée, 219 p., 25 illustrations (1 frontispice en couleurs, 12 bandeaux, 12 gravures à pleine page), exemplaire numéroté sur vélin blanc de Rives (n° 195), ex-dono à la page de garde, rousseurs.
Extrait de l'article
d'Anne Boyer :
Lorsque Remy de Gourmont rencontre Berthe de Courrière,
en 1886, il a 28 ans et cherche encore sa voix d’écrivain ;
loin d’être la figure centrale du Mercure de France
qu’il deviendra plus tard, il n’est encore qu’attaché
à la Bibliothèque Nationale ; il a cependant
publié des articles d’érudition, sur Dante
en particulier, des ouvrages de vulgarisation et un premier roman,
Merlette, l’histoire d’amour sans espoir d’une
jeune paysanne pour son aristocratique frère de lait, qui
n’a pas connu un grand succès. Quant à Berthe,
– qui a elle-même orné son patronyme d’une
particule tout à fait usurpée – elle a
34 ans et une réputation sans aucun doute sulfureuse ;
ancienne maîtresse d’un sculpteur célèbre,
Clésinger, à qui elle a servi de modèle,
elle passe pour être fort introduite dans le milieu occultiste.
Il est clair, en tout cas, qu’elle fait forte impression
sur le jeune homme ; il va s’ensuivre une année
de correspondance passionnée, dont nous pouvons nous faire
une idée avec les lettres de Gourmont, qui seront publiées
en 1921, soit six ans après la mort des deux amants, sous
le titre de Lettres à Sixtine. Sur les soixante
lettres que compte le volume, dix-neuf sont ou comportent un poème.
Ces textes, outre leur intérêt
intrinsèque, présentent l’avantage – notable
chez un écrivain qui a très peu parlé de
ses propres œuvres – de donner à voir la
genèse du roman que Gourmont publiera chez Savine en 1
890, Sixtine, sous-titré roman de la vie cérébrale.
Ce roman relate les amours d’un écrivain, Hubert d’Entragues,
avec une jeune veuve, l’énigmatique Sixtine Magne.
La transposition que fait Remy de Gourmont de sa vie dans le domaine
romanesque se complexifie du fait même que le rapport du
réel et du littéraire, de la vie et de l’écriture
est le thème essentiel du roman. Le héros du roman
étant un écrivain, il écrit. Et donc, nous
lisons, en même temps que le roman de Gourmont, les œuvres
d’Entragues, c’est-à-dire des nouvelles, des
poèmes, et un petit roman allégorique, L'Adorant.
Bibliographie :
- Boyer (Anne), « De la biographie
à l’intertextualité : le statut de l’allusion
dans les poèmes pour Sixtine de Remy de Gourmont »,
dans : L'allusion en poésie, Clermont-Ferrand, Presses
universitaires Blaise-Pascal, 2002. pp. 125-137.
Vendu.
HADDAD (Hubert) — Mirabilia. Nouvelles. Paris, Fayard, 1999. In-8° (136 x 214 mm.) collé, 266 p., exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Outre
leur étrangeté et singularité, un des points
communs à ces dix nouvelles, « merveilleuses »
au sens classique du mot, résulte de la fascination des
villes grandes ou petites : ici Naples, Rome, Londres, Le
Havre, Laon, Genève, mais aussi telle bourgade moins connue
d'Autriche ou d'Auvergne. D'où ce titre : Mirabilia.
Un autre est d'actualiser les grands mythes
– Orphée, Janus, l'Apocalypse et l'éternel
retour – dans la plus présente des réalités.
Et des figures universelles de la littérature d'imagination,
tels le fou en liberté, Robinson, le revenant, le grand
personnage déchu en amuseur de troisième zone, le
peintre qui vit en trompe-l'œil.
Passionné du monde du cirque, du théâtre,
de l'illusion, Hubert Haddad pourrait faire sienne la formule
d'un célèbre biologiste : « La vérité
est dans les monstres. » Des héros en quête
d'une figure du destin bouleversante se perdent dans un monde
de signes, des constellations de signes. Quelque chose d'une initiation
périlleuse ouvre alors au mystère de temps. Dans
l'envers anachronique des choses, parmi les marginaux et les illusionnistes,
l'univers fantastique d'Hubert Haddad propose une nouvelle fiction
faite d'une accélération des hantises les plus aiguës
et redoutées de notre temps, quand la réalité
entrouvre ses oubliettes et ses doubles-fonds.
Table des nouvelles :
- Janus à pile ou face.
- Le souffle de l'Agone.
- L'homme à l'œil simple.
- Amaurose.
- Le pont renversé.
- Le cabaret de la Mère Folle.
- La fabrique humaine.
- Un caprice de sainte Avaria.
- L'ami argentin.
- Le culte de Cybèle.
4 euros (code de commande : 02797).
[HAINAUT - SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. 91e volume. Mons, Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, 1980. In-8° (158 x 240 mm.) broché, XIII, 174 p., exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
- La
Société des Sciences, des Arts et des Lettres du
Hainaut, p. VII.
- Chronique, p. XI.
- L'opéra au théâtre
de Mons sous le règne de Léopold Ier, par Jean-Pierre
Müller, p 1.
- Deux bibliothécaires héros
d'un roman (Un assassin est mon maître, de Montherlant,
1971), par Paul Lefrancq, p. 79.
- La part du Comté de Hainaut
dans les ressources financières de Philippe le Bon,
par Yannick Coutiez, p. 105.
- Quelques nouvelles datations de mots
fournies par les ordonnances de Philippe le Hardi et Marguerite
de Male, par Yves Dingens, p. 139.
- Lecture d'un poème d'Achille
Chavée : Dictée, par René Poupart,
p. 165.
10 euros (code de commande : 02816).
HUGO (Victor) — Les Orientales par Victor Hugo (d'après l'Édition originale). Illustrées de huit compositions de MM. Gérome et Benjamin Constant gravées à l'eau-forte par M. de Los Rios. Paris, Les Amis des Livres, 1882. [Paris / Imprimé pour les Amis des Livres / par Georges Chamerot / 19, rue des Saints-Pères, 19 / 1882] In-4° (250 x 330 mm.) plein maroquin bleu nuit, dos à 5 nerfs orné de fers dorés, plats encadrés par un filet sextuple doré et orné d'écoinçons, filet double doré sur les coupes, roulettes et filets dorés sur les chasses, tranches dorées, couverture de papier parcheminé conservée (reliure signée de Francisque Cuzin), [3 (faux-titre, justification du tirage, titre)], [1 bl.], VIII, 351, [2 (liste des membres de la Société)], [1 bl.] p., exemplaire bien complet de toutes les planches hors texte et de leurs serpentes légendées, tirage limité à 135 exemplaires numérotés et nominatifs sur papier Japon (n° 68 - M. Jules Huvé), exemplaire en bon état.
Extrait de la description
de Vicaire :
«
Les 8 planches sont en double état, sauf la planche de
la Chanson des Pirates qui est en trois états ;
chaque épreuve terminée est protégée
par un papier fin avec légende imprimée,
Couverture blanche avec titre imprimé
en or. Publié par les soins de M. Eugène Paillet. »
Notice du Dictionnaire des œuvres :
Les Orientales forment un « recueil
de poésies lyriques [...] paru en janvier 1829, réimprimé
avec une nouvelle préface en février de la même
année et resté célèbre comme la première
manifestation du génie personnel du poète. Tandis
que, dans les Odes et ballades, il avait donné les
premières preuves d'un don lyrique qui se manifestait dans
les directions les plus diverses, faisant alterner les audaces
et les retenues calculées, ici, deux ans après Cromwell
qui l'avait placé au premier rang de la bruyante troupe
romantique, Hugo prend résolument une attitude de chef
d'école en joignant à une plus grande maîtrise
de son art de vigoureux accents polémiques. Le recueil
s'ouvre sur une préface où Hugo disserte sur la
nouvelle poésie avec une chaude éloquence, bat en
brèche les théories du classicisme, revendique pour
la poésie française la plus grande liberté
possible dans le choix du sujet et dans l'expression et conclut
en souhaitant à la France, en termes extrêmement
pittoresques, « une littérature qu'on puisse
comparer à une ville du Moyen Âge ». Une
telle audace s'accompagne d'un changement dans les idées
politiques ; le légitimiste scrupuleux des Odes
lance déjà ses premiers traits contre le régime
existant et n'hésite pas à montrer dans la révolution
grecque un exemple de la rébellion des peuples modernes
contre la tyrannie des rois. La guerre d'indépendance des
Grecs contre l'Empire turc inspire en effet bon nombre des pièces
contenues dans ce volume (« Canaris », « Les
Têtes du sérail », « Navarin ») ;
mais ces évocations plus particulièrement historiques
revêtent, elles aussi, des formes et des couleurs fabuleuses,
se mêlant à une suite fantasmagorique de tableaux
des plus pittoresques. La mode alors était à l'Orient.
La lutte entre la Grèce et la Turquie avait suscité
un vif mouvement d'opinion. Si tous les poètes n'allaient
pas se faire tuer en Grèce comme Byron, tous étaient
philhellènes et Hugo, sans avoir jamais vu l'Orient, y
trouve un choix inépuisable de thèmes nouveaux,
qui lui semblent convenir particulièrement à la
nouvelle poésie française. Il étend d'ailleurs
son domaine au maximum, en y incorporant l'Espagne. Les sujets,
empruntés à l'histoire et à la légende
orientales, montrent une insistance quasi-puérile dans
le choix des motifs les plus facilement suggestifs : sérénades
et duels dans une Espagne mauresque, sultans et sérails,
odalisques et minarets, émirs, pachas, massacres et cimeterres ;
mais ces thèmes exotiques sont prétextes a une véritable
orgie de rythmes et de couleurs, à une richesse d'images,
à une abondance d'inventions verbales, à une maestria
technique qui tiennent parfois du miracle (« Sara la
baigneuse », « Marche turque »,
« Lazzara », « L'enfant grec »).
Il arrive aussi qu'une excessive habileté entraîne
le poète dans des jeux métrique compliqués
et, tout compte fait, assez discutables, comme dans les « Djinns ».
Le goût des comparaisons semble parfois s'emparer si totalement
du poète que celui-ci se transforme en un véritable
jongleur verbal. Mais, dans son ensemble, le recueil, par sa verve
et son originalité, n'apparaît pas inférieur
à sa renommée, et il est admis que cette œuvre
a ouvert la voie à une bonne part des audaces poétiques
du XIXe siècle tout entier, ainsi qu'à cette prédilection
pour le pittoresque, pour la couleur locale, qui devait être
un des caractères les plus marquants de la poésie
romantique. C'est parce qu'il a apporté à cette
évocation son génie que l'Orient est devenu, comme
il le dit dans sa préface de 1829, « soit comme
image, soit comme pensée, pour les intelligences, pour
les imaginations, une sorte de préoccupation générale ».
C'est sur cet acquis que devaient vivre plusieurs générations
de poètes. Certaines de ces poésies, d'une haute
inspiration et d'un style particulièrement grandioses,
sont dignes de la Légende des siècles et
nous font pressentir quels sommets sa poésie atteindra,
dans ses prochaines œuvres.
Bibliographie :
- Vicaire (Georges), Manuel de l'amateur
de livres du XIXe siècle, t. I, col. 43 et t. IV, col.
246-247.
- Beraldi (Henri), Les graveurs du XIXe
siècle : guide de l'amateur d'estampes modernes, t.
9, p. 193 (pour les gravures de Ricardo de Los Rios).
- Laffont (Robert) et Bompiani (Valentino),
Dictionnaire des œuvres, t. 5, p. 68.
- Laster (Arnaud) et Gleizes (Delphine),
Les Orientales. Illustration et musique (Victor Hugo &
l'Orient).
Ressource électronique sur le site L'orientalisme. Un
engouement pour l'ailleurs au XIXe siècle : https://orientalismewordpress.wordpress.com/
- Les Orientales
de Victor Hugo : https://orientalismewordpress.wordpress.com/2016/04/15/les-orientales-victor-hugo-1829/
- Sur Jean-Léon
Gérôme : https://orientalismewordpress.wordpress.com/tag/jean-leon-gerome/
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de cette édition et toutes ses illustrations en suivant
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![]() |
| Illustration de Benjamin Constant pour La captive. |

600 euros (code de commande : 02800).
KISCH (Egon Erwin) — Histoires de sept ghettos. Traduit de l'allemand par Marianne Brausch. Précédé de L'homme aux mains d'or : portrait d'Egon Erwin Kisch, par Jean-Michel Palmier. Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 1992. In-8° (135 x 221 mm.) broché, 167 p., (collection « Débuts d'un Siècle »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
« Le
reporter enragé », le « reporter
rouge »... C'est ainsi qu'Egon Erwin Kisch pénétra
par effraction dans la littérature allemande des années
20-30. Né à Prague en 1885, ami de Max Brod, de
Franz Werfel et de Franz Kafka, il allait créer tout au
long des années 20-30 un style de reportage littéraire
où réalisme et fantastique se confondent. Gagné
très tôt aux idéaux révolutionnaires,
il eut à cœur de prendre part à toutes les
luttes politiques de son temps. De la Chine à l'Amérique,
de la Russie soviétique à l'Allemagne pré-nazie,
il fut l'un de ceux qui, comme Kurt Tucholsky, voulaient changer
le cours de l'histoire avec une machine à écrire.
Admiré par Brecht, Benjamin, Lukacs, Bloch, Döblin
et Heinrich Mann, il fut haï par les nazis qui le classèrent
parmi les douze écrivains les plus dangereux, brûlèrent
ses livres et tentèrent de l'impliquer dans l'incendie
du Reichstag. Réfugié au Mexique, il participa au
mouvement « Allemagne libre » avec Anna
Seghers, et revint à Prague où il mourut en 1948.
Les Histoires de sept ghettos évoquent
sous forme de reportages fictifs, admirablement construits, toujours
poignants, le destin de la diaspora juive à travers les
siècles, d'Amsterdam à Shangaï, de Prague à
Varsovie, des bourgades de Pologne à la rue des Rosiers.
Publié en exil, ce livre est une exhortation adressée
à tous les juifs européens à ne pas croire
qu'ils sont à l'abri des persécutions nazies. À
travers l'évocation ironique et tragique du destin de leurs
ancêtres, Kisch montre que le vieux rêve de l'assimilation
s'est souvent transformé en un bain de sang.
Vendu.
[LAGIER DE VAUGELAS (Étienne-André)]. Soixante vues des plus beaux palais, monuments et églises de Paris, cathédrales et châteaux de la France. [Paris] Binet, [ca 1820]. [Publiées par Binet, Rue Aubry-le-Boucher, N°. 34.] In-12 (207 x 139 mm.) demi-chagrin brun, dos lisse orné d'un décor romantique doré, titre gravé, plan de Paris et 60 gravures, bon exemplaire peu affecté par les rousseurs.
À l'exception de la quinzième
et de la quarantième, réalisées par Barrière
père, toutes les gravures ont été réalisées
par François Louis Couché (qui signait « Couché
fils »), la plupart portent la date de 1818.
Table des planches :
1. Colonnades du Louvre.
2. Cour du Louvre.
3. Palais des Tuileries du côté
de la place.
4. Jardin des Tuileries.
5. Galerie du Louvre.
6. Place Vendôme.
7. Place Louis XV.
8. Montagnes Beaujon.
9. Hôtel des Invalides du côté
de Vaugirard.
10. Palais du Luxembourg, du côté
du jardin.
11. Jardin du Palais Royal.
12. Palais Royal, du côté de la
Place.
13. Hôtel des Monnoies.
14. Porte St. Denis.
15. La Bourse.
16. Palais des Beaux-Arts.
17. Fontaine des Innocens.
18. Hôtel des Invalides, du côté
de la Riviere.
19. Palais de Justice.
20. Église cathédrale de Notre-Dame.
21. Hôtel de Ville.
22. École de Médecine.
23. Panthéon ou Nouvelle église
de Ste. Génevieve.
24. Cabinet d'Histoire naturelle.
25. Église de St. Sulpice.
26. Palais Bourbon (Chambre des Députés).
27. Église de St. Roch.
28. L'Observatoire.
29. Val de Grâce.
30. Théâtre de l'Odéon.
31. Église de St. Germain l'Auxerrois.
32. École militaire.
33. Palais de la Légion d'Honneur.
34. Théâtre italien.
35. Barriere de la Villette.
36. Halle au bled.
37. Église de St. Étienne du Mont.
38. Pont du jardin du roi.
39. Sorbonne.
40. Église cathédrale de Rheims.
41. Église abbaye de St. Denis.
42. Château de St. Cloud.
43. Église de l'Assomption.
44. Barriere de l'Étoile.
45. Château d'eau, boulevard du Temple.
46. Église cathédrale de Strasbourg.
47. Intérieur de l'église abbaye
de St. Denis.
48. Théâtre de l'Académie
royale de Musique (Opera).
49. Église cathédrale de Chartres.
50. Église cathédrale de Rouen.
51. Église de St. Paul, (ci-devant des
Jésuites).
52. Église cathédrale de Coutances.
53. Intérieur de l'église cathédrale
de Notre-Dame.
54. Palais du Luxembourg, du côté
de la rue de Vaugirard.
55. Place Royale.
56. Pont des Invalides.
57. Château de Versailles, du côté
du Jardin.
58. Château de Vincennes.
59. Église cathédrale d'Orléans.
60. Pont Neuf, du côté du Pont
des Arts.
Vendu.
[LA LOUVIÈRE - ENSEIGNEMENT].
La Louvière. Institut St Joseph. Section professionnelle.
Humanités. École Supérieure d'Agriculture.
École Supérieure de Brasserie. Programme des prix
distribués aux élèves le lundi 5 août
1901. Manage, Imprimerie
Spéciale des Communes, 1901. In-8° (147 x 224 mm.)
agrafé, 59, XVI p., couverture salie, on joint un
formulaire (99 x 144 mm.) de l'Institut Saint-Joseph à
La Louvière, complété au nom de Gaston
Garnier qui a obtenu le 3e prix d'excellence, le 2e prix d'arithmétique
et le prix de devoirs de vacances, daté du 8 août
1902.
Publication
rare !
Table des matières
:
- Personnel
enseignant.
I. Section préparatoire.
II. Section Professionnelle.
III. Section des Humanités.
IV. École d'Agriculture.
V. École pratique
de Brasserie.
- Économat, Discipline,
Arts d'Agrément.
- Ire Communion 1901.
- Section Préparatoire.
- Cours supérieur.
- Cours moyen.
- Cours inférieur.
- Classe de sixième
professionnelle.
- Première.
- Diplôme de capacité.
- Secondaire.
- Troisième.
- Quatrième.
- Cinquième.
- Sixième.
- Section des Humanités.
- Rhétorique.
- Diplômes.
- Poésie.
- Classe de Syntaxe.
- Quatrième.
- Cinquième.
- Sixième.
- Section Agricole.
- Première.
- Seconde.
- Troisième.
- École de Brasserie.
- Passage de première
en seconde année.
- Examen final, Diplôme
de Maître-Brasseur.
- Cours spéciaux.
- Académie de
Dessin.
- Musique.
- Escrime.
- Gymnastique.
- Publications de Messieurs les Professeurs.
- Liste d'honneur. Résultats des
examens subis par les élèves depuis juillet 1901.
- J.M.J. Élèves de l'Institut
St-Joseph à La Louvière. Année scolaire 1900-1901.
- Inscriptions.
- Section préparatoire.
- Section professionnelle.
- Section des Humanités.
- École d'Agriculture.
- École de Brasserie.
Vendu.
[LIÈGE].
De Bavière à la Citadelle. Liège, Centre Public d'Aide Sociale, 1980.
In-4° (210 x 297 mm.) broché, 278 p., nombreuses
illustrations en noir et quelques-unes en couleurs.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
à l'Hôpital de la Citadelle, à Liège,
du 7 novembre au 7 décembre 1980.
Table des matières
:
- Avant-propos,
par Albert Demuyter.
- Préface, par Louis Phillips.
- Considérations pratiques sur l'attaque
et la défense des anciennes places-fortes, par Claude
Gaïer.
- La colline de la Citadelle du Moyen Âge
à la période hollandaise, par Berthe Lhoist-Coman
et Georges Gabriel.
- Histoire de la Citadelle de 1831 à
1960, par André Cordewierner.
- Le patrimoine artistique du C.P.A.S.
de Liège, par Jean-Luc Graulich.
- Programme en vue d'une nouvelle histoire
des anciens hôpitaux liégeois, par Étienne
Hélin.
- Charité privée... Bienfaisance
publique... Aide sociale..., par Arlette Joiris.
- Hôpital et environnement, par Arlette
Joiris.
- De la rue du Crucifix à la Citadelle.
Histoire d'une maternité publique, par Liliane Marchal,
Béatrice Questroy-Laloux et Arlette Joiris.
- Histoire de la pharmacie à travers
les livres, par Béatrice Questroy-Laloux, Liliane
Marchal et F. Pâques.
- Démonstration publique de la thériaque,
par Liliane Marchal.
- L'officine de l'hôpital de Bavière
sous la République et l'Empire, par J. Demonceau.
- L'hôpital de la Citadelle, par
René Van Cuyck et Arlette Joiris.
- 1980 : le Centre Public d'Aide Sociale
aujourd'hui, par Louis Phillips.
- Bibliographie.
- Catalogue de l'exposition.
12 euros (code de commande : 02826).
[MARX (Karl)]. CONTE (Arthur) — Karl Marx et son époque. Paris, Fernand Nathan, 1983. In-4° (190 x 268 mm.) sous reliure toilée et jaquette illustrée d'éditeur, 191 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Sommaire :
I.
Un prophète est né.
Le carrefour rhénan.
Une très vieille ville allemande. Entre Jupiter et Saturne.
Des ancêtres rabbins. Un élève moyen. Une
puissance de fauve. Rimes d'amour. L'Europe des despotes.
II. Les épingles ne peuvent servir de
massues.
La première grande
ville. Un certain romantisme. Hegel : la découverte
de la dialectique. Hégélianisme de droite, hégélanisme
de gauche. Au contact des grands maîtres. Un modèle :
Prométhée. Un « bœuf d'idées ».
Ni dieu... ni maître. La quête du fondamental. Frère
de Robespierre. À armes égales. Incertitudes.
III. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous.
Pans, capitale du socialisme.
Une amitié sans faille. Les nouveaux esclaves. Les chemins
de l'émancipation. De l'homme aux hommes. Déboires.
Expulsé de France. Une dictature démocratique. Ruptures.
Une histoire de la propriété. La philosophie déboulonnée.
IV. Au souffle du printemps des peuples.
Debout les communistes. Une
révolution née en Suisse. La fin de l'ère
de Mettermch. Le printemps des peuples. La seule nuit de prison.
La tête froide. Retour au pays natal. Au-delà de
l'événement. Alliances tactiques. Avec les hommes
de juin. L'impossible révolution allemande. Realpolitik.
Expulsé d'Allemagne.
V. Londres : les années terribles.
Les deux Angleterre. Entassés
dans une seule chambre. Quatre enfants morts. Un réfugié
parmi d'autres. Jenny craque. Collaborateur d'un journal américain.
La dictature du prolétariat. Contre les financiers juifs.
Pas de quoi payer un cercueil d'enfant. Rapports de police. Fréquentations
dangereuses, La maladie prolétarienne. Pour quelques livres.
Amour ancillaire. Victime de la crise du capitalisme. « Les
Français sont des andouilles ». Nouveaux problèmes
de santé. Le fond de la misère. Nuages sur une amitié.
Des furoncles gros comme le poing.
VI. Monstre et génie.
Un seul égal : Engels.
Mépris et préjugés. Marx antisémite ?
Une éducation très bourgeoise. Quatre mille livres
de dot. Sexiste... et mal dans sa peau. Erreurs de prédictions.
Égoïste et génial. Un travailleur infatigable.
La publication du Capital. La théorie de la plus-value.
Polémiques avec Lasalle. La fondation de la Ire Internationale.
Conférences et meetings. Pour toutes les grèves.
Polémiques avec Bakounine, Le rêve de Bakounine,
Faits pour s'opposer. La révolution selon Bakounine. Une
méthode de combat pour les prolétaires. Duel par
procuration. Une longue patience.
VII. 1870-1871 : la guerre et la Commune.
Erreurs de prévision.
Dans quel pays éclatera la révolution ? Le
russophobe contre le germanophobe. L'annonce de la Révolution
russe. Soutien à la République française.
Le soulèvement de la Commune de Pans. La Commune : une
erreur grandiose. Recul du socialisme. L'affaire Netchaïev.
L'Internationale bat de l'aile. New York, capitale des travailleurs.
VIII. Les dernières années.
Assez de gendres socialistes
français ! D'abord abattre la citadelle tsariste. Contre
le Saint-Père de l'anarchisme. Marx s'effondre. Un homme
d'un savoir extraordinaire. La somme du marxisme. Renaissance
socialiste. Le temps du recueillement. Son vrai paradis : le British
Museum. L'année 1883. Ce jour-là. Vingt personnes
aux obsèques. Les enfants de Marx. Engels, ami par-delà
la mort.
IX. Marx et l'avenir.
- Annexes.
- Les précurseurs
du marxisme.
- Tableaux chronologiques.
- Œuvres de Marx.
- Florilège marxien.
6 euros (code de commande : 02822).
MECKERT (Jean) — Nous avons les mains rouges. Roman. Paris, Gallimard, 1947. In-8° (120 x 189 mm.) broché, 221 p., (collection « La Gazette des Lettres »), exemplaire en bon état malgré un pli au second feuillet de la couverture.
En quatrième de couverture de la réédition chez Joëlle Losfeld, en 2020 :
Jean Meckert raconte la tragédie des mains rouges, rouges de sang. Dans la montagne, le chef d'un maquis, M. d'Essartaut, ses deux jeunes filles, le pasteur Bertod et quelques camarades continuent, deux ans après la Libération, une épuration qu'ils pensent juste. Ils s'attaquent aux profiteurs, aux trafiquants, aux joueurs du double jeu. Jusqu'à ce que la mort de M. d'Essartaut, survenue au cours d'une expédition punitive, disperse le petit groupe, ces êtres assoiffés de pureté et de justice sont amenés à pratiquer le terrorisme et à commettre des meurtres, tout en se demandant amèrement si le monde contre lequel ils ont combattu n'était pas d'essence plus noble qu'une odieuse démocratie où le mythe de la Liberté ne sert que les puissants, les habiles et les crapules.
Passionnant document sur un moment d'histoire trouble et peu visité, ce roman est dans le même mouvement profondément humain.
15 euros (code de commande : 02804).
MITCHELL (Margaret) — Autant en emporte le vent. [Titre original : Gone with the Wind.] Traduit de l'anglais par Pierre-François Caillé. Paris, Gallimard, 1939. In-8° (164 x 242 mm.) broché sous jaquette illustrée par André Dignimont, 735 p., exemplaire non coupé.
En quatrième
de couverture :
Le roman et le film les plus populaires de tous les temps. Plus
de dix millions d'exemplaires vendus dans le monde. Traduit dans
18 langues.
Autant en emporte le vent est une fresque historique, jamais
surpassée, sur la société des États
sudistes et les tragédies de la guerre de Sécession.
C'est aussi un roman d'amour dont les héros, Scarlett O'Hara
et Rhett Butler, sont entrés à jamais dans la galerie
des amants légendaires.
12 euros (code de commande : 02811).
[MONS - CERCLE ARCHÉOLOGIQUE]. Annales du Cercle archéologique de Mons. Tome 65. 1962-1964. Mons, Cercle Archéologique de Mons, 1965. In-8° (168 x 253 mm.) broché, XXXII, 430 p., exemplaire en bon état.
Table des matières
:
- Renseignements administratifs, p. VI.
- Comité, p. VII.
- Membres (nouvelles admissions), p. VIII.
- In memoriam, p. XI.
- Nécrologie, p. XXV.
- La vie du Cercle, p. XXIX.
- Histoire économique du département
de Jemappes, par Roger
Darquenne, p. 1.
- Possessions vermandoises de l'abbaye norbertine
du Rœulx, par
Gabriel Wymans, p. 373.
- L'établissement et les débuts
de la Compagnie de Jésus à Mons au XVIe siècle, par Robert Wellens, p. 379.
- Épisodes hennuyers de la lutte entre
Napoléon et Pie VII, 1813-1814, par Edmond Roland, p. 397.
15 euros (code de commande : 02836).
NAZÉ (Géo) — De m'raconte... 1. Préface de Robert Urbain. Éditorial d'André Col. Wasmes, Créaprint (imprimeur), 1996. In-8° (150 x 210 mm.) broché, 128 p., exemplaire en très bon état.
Préface :
Géo
Nazé connaît le borain comme il connaît sa
langue maternelle. Mais, comme le précise Pierre Ruelle :
« ... le borain n'est en aucune façon une langue,
c'est un sous-dialecte picard, et le picard n'est qu'un dialecte
d'oïl, au même titre que le "francien" qui
devait devenir le français. Mais ce sous-dialecte est,
tout comme le français, une forme moderne du latin parlé
dans les Gaules... »
L'intérêt pour un passé
qui s'éloigne, pour un parler qui s'effiloche, est sans
doute plus intense que jamais. C'est un aspect particulier d'un
phénomène bien connu : dans le monde moderne où
tout change et se renouvelle à une allure folle, chacun
essaie de jeter une ancre, de se raccrocher à ce qui paraît
immuable, de sentir la continuité du passé au présent.
En se racontant, Géo Nazé évoque
la nostalgie du passé et le tendre souvenir d'ombres chères
dont les voix boraines parlent encore dans nos cœurs.
12 euros (code de commande : 02832).
PARNY
(Évariste) — Les galanteries de la Bible. Bruxelles, H. Levacher, 1892. [Bruxelles / Librairie H. Levacher / Palais du Midi
/ 1892] In-8° (117 x 178 mm.)
broché, [3 (faux-titre, justification du tirage, titre
en rouge et noir)], [1 bl.], [1 (sous-titre : Œuvres
d'Évariste Parny)], [1 bl.], III, [1 bl.], 118, [1
(table)], [1 bl.] p., une eau-forte en frontispice, couverture
illustrée d'une gravure exemplaire non coupé, couverture
salie, manque au dos.
Ouvrage rare
dont le tirage a été limité à 250
exemplaires.
Extrait de la notice de
la réimpression chez Suryan quatrième de couverture
:
S’il
est un livre qui ait été souvent réimprimé,
à l’étranger aussi bien qu’en France,
c’est à coup sûr ce poème amusant au
possible, et en même temps admirablement bien fait, qui
a pour titre : Les Galanteries de la Bible.
Cependant cet ouvrage est en général
peu connu du public populaire. Cela tient à ce que les
éditions précédentes (dont la première
parut à Paris en 1805, format in-12) ont toujours été
tirées à un nombre restreint d’exemplaires
et ne se sont jamais trouvées à la portée
des petites bourses. Les gourmets littéraires ont seuls
pu, jusqu’à présent, se procurer la joyeuse
satire d’Évariste Parny, imprimée sans cesse
avec luxe et vendue à un prix élevé.
10 euros (code de commande : 02821).
[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. La vérité ! Sur la tactique française. Le pourquoi des opérations ? Quatre mois de combats. La préparation de l'offensive. Nos échecs et nos victoires. Bruxelles, Imprimerie de Vulgarisation, s.d. In-8° (118 x 175 mm.) agrafé, 16 p., exemplaire en très bon état.
Table des matières
:
- Quatre
mois de guerre !
- Résumé
officiel des opérations et combats.
- Nos échecs d'août.
- La préparation de l'offensive.
- La victoire de la Marne.
- La course à la mer.
- La guerre de siège de la Lys aux
Vosges.
- Notre situation au 10 décembre.
5 euros (code de commande : 02808).
SERRES (Olivier de) — Le théâtre d'agriculture et mesnage des champs. Paris, Librairie Plon, 1941. In-8° (121 x 187 mm.) broché, X, 135 p., (collection « Cahiers de l'Unité Française », n° 7), exemplaire non coupé.
Notice de Frédéric
Sichet :
Le
Théâtre d'agriculture et mesnage des champs
est l'œuvre d'Olivier de Serres (1539-1619), gentilhomme
protestant du Vivarais. Ce traité d'agriculture est le
fruit des recherches entreprises par l'agronome sur sa propre
exploitation à partir de 1559. L'aspect novateur du Théâtre
tient au caractère scientifique de la démarche de
son auteur qui, bien que connaissant l'apport des antiques et
de ses contemporains, réalisa ses propres expérimentations.
L'ouvrage est divisé en huit « lieux »,
où sont exposés l'ensemble des pratiques agronomiques
et horticoles, et fait part d'un certain nombre d'innovations
telles que l'utilisation méthodique des amendements, le
labourage profond, la méthode de l'assolement triennal
ou la culture de végétaux nouvellement introduits
(pomme de terre, coton...).
Le Théâtre d'agriculture,
quelque peu oublié après la révocation de
l'Édit de Nantes (1685), connaîtra cependant une
fortune critique exceptionnelle et vingt-quatre éditions
successives. Cette célébrité de l'ouvrage
est due notamment, à l'avance technologique des méthodes
culturales présentées, que seul le XXe siècle
parviendra à surpasser, et à l'importance du lectorat
potentiel que représente l'ensemble des propriétaires
et exploitants agricoles.
La publication du traité d'Olivier de
Serres s'inscrit dans le cadre politique d'une volonté
de relance de l'agriculture dès les premières années
du règne d'Henri IV. L'ouvrage, en abordant la question
de la culture du mûrier blanc et la sériciculture,
participe également à la politique de la soie que
veut promouvoir le roi pour lutter contre l'importation de soieries
étrangères. En faisant part de la façon de
réaliser les parterres dits « à la nouvelle
mode » inaugurés pour les jardins royaux, le
Théâtre d'agriculture est également
devenu un ouvrage de référence en matière
d'histoire des jardins.
Bibliographie :
- Sichet (Frédéric), « Parution
du Théâtre d'agriculture et mesnage des champs d'Olivier
de Serres », dans France Archives. Portail national
des Archives (ressource en ligne).
Vendu.
[VAN
GOGH (Vincent)]. PIÉRARD (Louis) — La vie tragique
de Vincent Van Gogh. Préface
de Pierre Ruelle. Bruxelles, Labor, 1990. In-8° (126
x 190 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 214
p., un des cent exemplaires reliés, numérotés
(n° 7) et signés par Thérèse Donfut-Piérard,
exemplaire en bon état malgré un griffonnage à
la page de faux-titre.
La reliure a
été exécutée par l'Œuvre Nationale
des Aveugles, à Bruxelles.
Table des matières
:
Avant-propos.
- Enfance et adolescence.
- La grande crise mystique.
- Professeur de français en Angleterre.
- Commis de librairie à Dordrecht.
- Étudiant en théologie.
- Parmi les mineurs du Borinage.
- La révolte.
- L'artiste s'éveille.
- Nouvelle déception amoureuse.
- L'élève de Mauve.
- Une maîtresse.
- Les premiers tableaux.
- Les campagnes hallucinées.
- Le Chardin de Nuenen.
- Van Gogh à Anvers.
- De l'atelier Cormon à la boutique
du Père Tanguy.
- En Provence.
- Première crise de folie.
- L'asile de Saint-Remy.
- Auvers-sur-Oise : la fin.
- L'œuvre.
Vendu.
[VILLEGAS D'ESTAIMBOURG (Balthazar-Ignace de)] — Mémoire présenté à nosseigneurs nosseigneurs les États des Pays-Bas catholiques sur le rétablissement des Jésuites. S.l., s.n., 1790. In-8° (142 x 220 mm.) en ff., 48 p., exemplaire en bon état.
Il s'agit
d'une très rare publication qui connut plusieurs éditions
:
- Les bibliothèques
des universités de Gand et de Louvain conserve un exemplaire
sans nom d'auteur ni mention d'éditeur, portant la date
de 1790, intitulé : Mémoire à leurs
hautes et souveraines puissances nosseigneurs les États-Unis
des Pays-Bas catholiques sur le rétablissement des Jésuites,
même pagination, même vignette de titre et même
imposition typographique.
- La bibliothèque
de l'État de Bavière conserve un exemplaire sans
nom d'auteur ni mention d'éditeur, portant la date de 1790,
intitulé : Mémoire A Leurs Hautes Et Souveraines
Puissances Nosseigneurs Les États-Unis Des Pays-Bas Catholiques
Sur Le Rétablissement Des Jésuites, même
pagination, vignette de titre différente et même
imposition typographique.
- La Bibliothèque
royale de Belgique conserve un exemplaire sans nom d'auteur ni
mention d'éditeur, portant la date de 1790, intitulé :
Mémoire sur le rétablissement des Jésuites,
présenté à Leurs Hautes & Souveraines
Puissances Nosseigneurs le Etats-Unis des Pays-Bas catholiques.
Par Messire de Villegas d'Estaimbourg, &c., conseiller au
Souverain Conseil, faisant fonctions de chancellier de Brabant,
&c. Nouvelle édition ..., en 31 pages.
Cet ouvrage fut publié l'année
où, « sous le régime de l'éphémère
république des États belgiques unis »,
Baltazar de Villegas d'Estaimbourg (Bruxelles, 1722-1794) « présida
le Conseil de Brabant, puisque le chancelier de Crumpipen, que
la population éxécrait, avait suivi le gouvernement
en exil. »
Extrait :
Au milieu d'une nuit obscure & dans
les horreurs d'un orage, le voyageur saisi d'effroi ne sait où
fuir ni comment se garantir, & le jour trop tardif ne renaît
enfin que pour offrir à ses regards alarmés, des
ruines & des dégâts épouvantables.
Telle étoit votre situation, NOSSEIGNEURS,
dans ces jours ténébreux qui viennent de disparoître.
Soit séduction, soit dessein réfléchi de
la part d'un Prince né pour regner autrement que par le
caprice, il s'opéroit un bouleversement général
dans l'ordre civil, politique, religieux & constitutionnel
du pays. Effrayés, interdits, vous ne saviez plus à
quoi vous en étiez, ni quel parti il vous restoit à
prendre. Mais le soleil de la vérité & de la
justice se fit enfin jour à travers les noirs nuages qui
le couvroient. Ses purs rayons percerent sur l'horison belgique,
& des frémissemens d'horreur émûrent vos
entrailles sur tous les outrages faits à la raison, aux
loix, à l'orthodoxie, à la liberté, à
la propriété, à la fûreté publique,
à tous les établissemens sages, pieux, sanctionnés
par tout ce qu'il y a de plus irréfragable & de plus
facré.
Dès ce moment même vous protestâtes
contre tant de mortelles atteintes avec une décence, qui
devoit vous concilier l'attention du Souverain, & une vigueur
qui devoit lui faire sentir, après mille traits d'un amour
& d'une fidélité mis à tant d'épreuves,
de quoi un Peuple libre & courageux seroit capable, si jamais
on le poussoit à bout. Eût-on cru, devoit-on croire
que le respect si attrayant, que la vérité plus
attrayante encore, n'auroient rien opéré sur l'esprit
d'un Prince, qui abusoit de ses forces & se rendoit parjure
à ses sermens par des violemens & des oppressions en
tout genre ? Toutes les représentations n'ayant servi
qu'à appesantir les chaînes du despotisme sur une
Nation qui n'étoit pas faite pour l'esclavage, est-il surprenant
qu'elle foit devenue prodigue de son sang, & que son patriotisme
renforcé par la Religion ait bravé tous les dangers
pour venger la Foi antique & sa constitution ? À
Dieu seul en soit la gloire ! Le succès répond
à ses généreux efforts. Ses fers sont brisés,
son joug est secoué, & la voilà rentrée
dans ses droits primitifs.
Bibliographie :
- Lefèvre (Joseph), « Villegas
d'Estaimbourg (Balthasar-Ignace) », dans Biographie
nationale, t. XXXI, 1961-1962, col. 710-712.
50 euros (code de commande : 02802).
WAUTELET (Michel) et DEBACKER (Marie-France) — Ghlin dans les guerres. De 1914 à 1945 et après... Mons, Michel Wautelet, 2020. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 74 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
En quatrième
de couverture :
Connaître
notre passé permet de mieux apprécier notre présent
mais surtout de bien préparer notre futur.
Ce livre de Michel Wautelet et Marie-France
Debacker retrace l'histoire de la commune de Ghlin au travers
de ces guerres. Vous y découvrirez des héros et
des héroïnes, des habitants amoureux de leur village,
des femmes et des hommes empreints de courage et d'aspiration
à la liberté...
Cet ouvrage rend hommage notamment aux victimes
de la fameuse bataille du long Coron qui marqua une des dernières
épreuves humaines de la Seconde Guerre mondiale dans notre
région.
Puisse ce livre nous permettre de réfléchir
et de mieux vivre notre futur.
Table des matières :
1. Introduction.
2. Ghlin en 1914.
3. La Première Guerre mondiale.
4. L'entre-deux-guerres.
5. La Seconde Guerre mondiale.
6. L'après-guerre.
Annexe 1. Victimes de la guerre 1914-1918.
Annexe 2. Enfants victimes du drame du 16 janvier
1919.
Annexe 3. Victimes de la guerre 1940-1945.
Annexe 4. État-major du groupe A60 de
l'Armée secrète.
Annexe 5. Le camp de prisonniers allemands de
Ghlin-Erbisoeul.
15 euros (code de commande : 02833).
WILLCOX (Donald J.) — Évolution du bijou. Paris, Dessain et Tolra, 1974. In-8° (212 x 209 mm.) sous cartonnage d'éditeur,119 p., illustrations en noir, (collection « Idées et Tendances Contemporaines »).
Table des matières
:
- Un
style nouveau.
- Place du créateur
dans la société.
- Nouveaux matériaux,
nouvelles frontières.
- Éléments de création.
- Les matériaux et leur utilisation.
- Fonction et mode du bijou.
- Bagues.
- Colliers et bracelets.
- Boucles d'oreilles
et diadèmes.
- Boucles et bijoux corporels.
- Bijoux masculins.
- Un mot aux esprits conservateurs.
- Créations remarquables.
- Bagues.
- Pendentifs et colliers.
- Bracelets.
- Broches.
- Boucles d'oreilles.
- Diadèmes.
- Boucles et bijoux corporels.
- Bijoux masculins.
10 euros (code de commande : 02817).
WILLIAMS (Tennessee) — À cinq heures, mon ange. Lettres de Tennessee Williams à Maria St. Just (1948-1982). Commentaires de Maria St. Just. Préface d'Elia Kazan. Épilogue de Marlon Brando. [Titre original : Five O'Clock, Angel.] Traduit de l'américain par Thomas Wuillaume. Paris, Robert Laffont, 1991. In-8° (165 x 247 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 477 p., illustrations, (collection « Pavillons »).
En quatrième
de couverture :
Pendant
plus de trente ans, Tennessee Williams est resté très
proche de Maria St Just – sa confidente et amie la plus
chère, inspiratrice de Maggie dans La chatte sur un
toit brûlant – par l'intermédiaire
d'une série de lettres merveilleusement ouvertes, expressives,
sérieuses, drôles, bavardes et émouvantes.
Ces lettres, réunies pour la première fois et annotées
avec esprit et grâce par la femme à qui elles étaient
destinées, forment un portrait extraordinaire de ce maître
du théâtre américain et de sa vie privée.
Dans un style aussi vivant et particulier que
celui de ses pièces, Williams aborde chaque aspect de sa
vie : son travail, ses aventures amoureuses, ses amitiés,
ses voyages, sa famille, sa dépendance envers les drogues,
ses dépressions, ses angoisses. Les lettres couvrent les
années pendant lesquelles il écrivit Été
et fumées, Camino Real, La chatte sur un
toit brûlant, La descente d'Orphée, Soudain
l'été dernier, Le doux oiseau de la jeunesse,
La nuit de l'iguane et ses Mémoires. Il parle
des metteurs en scène, de la distribution et des acteurs
dans des lettres qui nous font connaître de très
près le fonctionnement interne du théâtre
américain.
Il évoque ses cercles d'amis et collègues
brillants et dévoués sur un ton affectueux, malicieux
et souvent caus­tique. Cercles qui incluaient Anna Magnani,
Gore Vidal, Irène Selznick, John Gielgud, Carson McCullers,
Cheryl Crawford, Marlon Brando, James Laughlin et Vivien Leigh.
Destinées à son amie la plus proche,
ces lettres révèlent ses sentiments les plus profonds,
ses opinions les plus tranchées et les détails les
plus révélateurs et réalistes de sa vie quotidienne.
Depuis les premières pages exubérantes jusqu'à
la fin tragique – un livre impor­tant qui a le poids,
l'envergure et la richesse d'une autobiographie majeure.
Maria St Just est née à Leningrad
et a été élevée à Londres.
Elle a étudié la danse avec la danseuse étoile
Tamara Karsavina et, dans son enfance, a dansé à
Covent Garden avec les Ballets russes de Monte-Carlo du colonel
de Basil. Elle a suivi les cours de Michel Saint-Denis à
l'Old Vie School et a intégré la troupe de John
Gielgud, jouant avec lui et Edith Evans dans plusieurs pièces.
Elle a étudié à l'Actor's Studio et a tenu
le rôle de Blanche dans Un tramway nommé désir
off-Broadway sous la direction de Tennessee Williams. Elle a épousé
lord St Just, qui est mort en 1985.
Vendu.
La prochaine mise
à jour
aura lieu
le mardi 4 novembre 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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