lundi 17 juillet 2023

Les « nouveautés » du 18 juillet

MISE À JOUR DU 18 JUILLET 2023

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[ANNALES. ÉCONOMIES - SOCIÉTÉS - CIVILISATIONS]. GRINBERG (Martine) et TABUT (Yvette) — Vingt années d'Histoire et de Sciences Humaines. Table analytique des Annales. 1969-1988. Paris, Armand Colin, 1991. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 367 p., exemplaire en parfait état.



Préface :
   Tous les vingt ans, les Annales publient la Table analytique de leurs volumes. Celle-ci est la troisième, qui fournit à son tour l'occasion de mesurer le chemin parcouru.
   Le jeu des comparaisons n 'est pas facile. Nous avons eu le souci de respecter les critères de classement des Tables précédentes, qui correspondent au projet d'ensemble de la revue, et qui leur donnent à toutes un air de famille. Mais à toutes les échelles, des modifications ont été opérées. Voyez par exemple les individus, rétablis à côté des familles (Sociétés II A) – sous l'influence peut-être de l'individualisme méthodologique ou du fait du reflux du marxisme. Voyez le droit (Sociétés III A) ou les rapports de sexe (Sociétés III E), promus au rang de rubriques particulières. Voyez l'économie, où le temps et l'espace (au sein desquels les activités se déploient) ont été constitués en catégories plus visibles (Économies III et IV). Chaque lecteur débusquera les glissements qu’il jugera significatifs. Les moins concertés lui sembleront peut-être les plus révélateurs, mais qui désignera les altérations les moins réfléchies ?
   L'approche quantitative autorise-t-elle des prises mieux assurées ? Les évolutions massives sont sans équivoque. Le recul très important du nombre des items consacrés à la présentation des instruments de travail (156 contre 400) au cours des vingt années précédentes) signale le dépassement du stade de l'accumulation primitive et l'évolution des manières de faire : c’est moins dans l'invention de sources ignorées que dans leur mise en œuvre inventive que réside l'innovation. La suite est moins attendue. La stabilité du nombre des fiches bibliographiques marque aussi bien l'économie (1028 en 1968-1988 contre 956 en 1949-1968) que la culture (958 contre 1004) alors que l'on va proclamant l'irrémédiable déclin de l'histoire économique et le triomphe de l'anthropologie historique durant cette période. La force des paradigmes ne se mesure pas de cette manière. D'ailleurs, de tels comptages laissent échapper l'essentiel : le souci maintenu de décloisonner les savoirs, la volonté permanente de redéfinir le terrain et les modalités d'exercice du métier d'historien. Là résident la seule forme acceptable de fidélité aux principes fondateurs de la revue et la seule manière de la maintenir vivante.
   Faut-il le dire, ce sont d'autres chiffres dont nous sommes fiers. En vingt ans, les travaux de près de 3500 auteurs ont été présentés, analysés, critiqués dans la revue. En vingt ans, plus de 1400 collaborateurs différents ont apporté aux Annales articles, notes critiques et comptes rendus. Maurice Agulhon, Jean Bouvier, Bernard Guenée, Pierre Souyri parmi les plus fidèles. Dresser une Table analytique, c’est aussi l'occasion de mesurer l'ampleur d’une dette. La nôtre est considérable, et nous en sommes heureux.

12 euros (code de commande : 00519).

 

[BANDE DESSINÉE]. Introduction à la bande dessinée belge. Bruxelles, Bibliothèque Royale, 1968. Grand in-8° (183 x 254 mm.) broché, XIX, 80 p., illustrations en noir.
   
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la Bibliothèque Albert Ier, à Bruxelles, du 29 juin au 25 août 1968.



Table des matières :
   - À propos de la bande dessinée..., deux textes de Roger Clausse et de William Ugeux.
   - La bande dessinée, « phénomène social » ?, par Michel Greg.
   - Répertoire des auteurs belges de bandes dessinées.
   - Spécimens de l'œuvre de quelques dessinateurs.

Vendu.

 

BARGILLIAT (Alain) — Typographie. Impression. Cours de perfectionnement à l'usage des candidats au certificat d'aptitude professionnelle conforme aux programmes homologués. Quatrième édition. Paris, Ministère de l'Éducation Nationale - Institut National des Industries et Arts Graphiques, 1965. In-8° (135 x 204 mm.), 429 p., illustrations, couverture un peu défraîchie.

 

Préface :
 
   La Typographie elle aussi se perfectionne. En particulier, les méthodes nouvelles désignées sous le nom de Prémise tendent à exécuter complètement le travail de préparation des formes en dehors de la presse. Celle-ci n'a plus qu'à rouler. Elle ne sert pas uniquement de table pour faire un travail auquel on aurait dû penser avant de caler la forme sur le marbre. Cette édition a donc tenu compte de ces méthodes rationnelles qui se sont maintenant généralisées.
   Mais l'esprit de cet ouvrage n'a pas changé. Il est surtout destiné à faire comprendre aux apprentis et aux ouvriers la mécanique des machines à imprimer. En effet, la précision des machines fait maintenant que tout le travail du conducteur consiste à bien régler sa presse avant de commencer son tirage. Si ces réglages sont bien exécutés, son travail sera très probablement sans histoire.
   Il existe d'autres excellents ouvrages écrits par divers auteurs sur le métier même de l'imprimeur. Nous n'avons pas voulu reprendre ici tous ces commentaires qui eussent fait double emploi, sans rien y ajouter d'original.
   Cette nouvelle édition, la quatrième, a été entièrement revue et enrichie des derniers progrès de la typographie, et aussi des résultats des études qui se sont multipliées depuis quelques années sur la technique des pressions dans les machines typographiques à cylindre.
   Nous espérons qu'elle rencontrera le même succès que les trois précédentes et surtout qu'elle aidera les imprimeurs typographes à tirer de leur matériel tout le profit imposé par la concurrence de plus en plus vive des autres procédés, dont la jeunesse explique sans doute le dynamisme et le mordant.
   La Typographie doit se défendre. Elle se défendra.

12 euros (code de commande : 00548).

 

BARRY (Félicien) — Livre d'or du théâtre wallon hennuyer. Édité à l'occasion du 50e anniversaire de la Fédération Royale Littéraire et Dramatique Wallonne du Hainaut. 1910-1960. [Charleroi], Fédération Wallonne Littéraire et Dramatique, 1960. In-4° (224 x 269 mm.) broché, 104 p., illustrations, couverture défraîchie.



Table des matières :
   - Ceci devait être dit, par Félicien Barry.
   - La Fédération a 50 ans, par Arille Carlier.
   - Messages d'amitié.
   - Résultats des Concours littéraires organisés à l'occasion du 50e anniversaire de la Fédération.
   - Liste des cercles affiliés.
   - L'historique de nos cercles.
   - Répertoire des pièces des écrivains wallons inscrits aux associations hennuyères.
   - El Bouria, pièce en 1 acte primée au concours (catégorie A), par V. Tonglet.
   - Cokia et Pouyete, pièce en 3 actes primée au concours (catégorie B), par R. Duhautbois.

Vendu.

 

BETTELHEIM (Bruno) — La forteresse vide. L'autisme infantile et la naissance du Soi. Traduit de l'anglais par Roland Humery. Paris, Gallimard, 1976. In-8° (140 x 225 mm.) broché, 585 p., illustrations hors texte, (collection « Connaissance de l'Inconscient »), couverture plastifiée.



En quatrième de couverture :
   Laurie, Marcia et Joey, le petit garçon « mécanique » : trois enfants autistiques enfermés dans leur forteresse vide, figés dans leur mutisme et leur monde fantasmatique. Trois enfants parmi d'autres qui sont tenus pour incurables, avec lesquels Bruno Bettelheim et son équipe ont tenté d'entrer en communication — on verra au prix de quels efforts et de quels aléas. C'est donc moins l'histoire de cas qui nous est ici rapportée que celle d'une aventure méthodique : la recherche patiente et passionnée d'une rencontre, là où l'importance de ce que l'on appelle trop vite la régression paraît l'interdire à jamais.
   On trouvera, encadrant ces trois bouleversantes observations illustrées de dessins et de photographies, une analyse critique de la littérature psychiatrique sur l'autisme infantile, l'exposé des vues théoriques de l'auteur sur la constitution du « soi » et une discussion du mythe des enfants sauvages.

6 euros (code de commande : 00517).

 

BUISSERET (Louis) — Gravure datée de 1936 sous un sobre encadrement de bois d'époque. Signée au crayon et numérotée (76/125). Dimensions :
   - Dessin : 203 x 264 mm.
   - Cuvette : 208 x 269 mm.
   - Encadrement : 335 x 435 mm.



   Inscrit à l'Académie de Mons en 1904, Louis Buisseret y fut l'élève de Louis Greuze qui l'initia aux techniques de la gravure.
   Sandrine Alouf écrit : « Bien que sa production artistique soit plus répandue en peinture, Buisseret continuera tout au long de sa carrière à réaliser des gravures et de nombreux dessins exécutés en prémices à des œuvres gravées. Celles-ci sont beaucoup plus détaillées. Ce sont de véritables tableaux dessinés où les lumières, les matières, les reflets, sont rendus de manière magistrale, donnant aux dessins, souvent de petites dimensions, le frémissement de la vie. »
Bibliographie :
   - Alouf (Sandrine), Les arts graphiques, dans Louis Buisseret 1888-1956. Rétrospective, pp. 105-125.

Vendu.

 

CAMI (Pierre-Henri) — Les exploits galants du baron de Crac. Illustrations de l'auteur. 11e édition. Paris, Bernard Grasset, 1925. In-8° (120 x 186 mm.) broché, 232 p., couverture un peu défraîchie.



Préface de Michel Laclos pour l'édition de Jean-Jacques Pauvert en 1972 :
   Cami ne l'a jamais caché. Parmi ses admirations majeures figuraient, au premier rang, quatre personnages possédants un esprit inventif digne du sien : Dieu-le-Père, Charlot (nous disons bien Charlot et non Charlie Chaplin !), Savinien de Cyrano de Bergerac (le vrai, celui de l'Histoire comique des État et Empire de la lune et du soleil, et l'autre, le mirlitonnant, celui d'Edmond Rostand) et le baron de Münchhausen (Karl Friedrich Hiéronymus). [...]   
   L'humoriste sortira [Münchhausen] de sa retraite hanovrienne, lui fera passer le Rhin, l'introduira à la cour de Louis XV et lui octroiera, avec la nationalité française, un tempérament « bien de chez nous ». D'un coup de baguette camique, le baron allemand deviendra le baron de Crac, hâbleur, paillard et roué à l'envi. [...]
   Reniant ses origines germaniques avec une assez belle mauvaise foi, le baron de Crac, quoique de sang bleu, emprunte au coq gaulois la plupart de ses caractéristiques. Il en a la superbe, la virilité cocoricante et la combativité, vertus qu'il fera triompher, des alcôves parisiennes aux sérails orientaux, en passant par les terrains variés de joutes amoureuses d'Afrique, d'Italie, de Chine, d'Amérique, du Pacifique, de Liliput ou de l'île des Cocus. Avec un certain génie, Cami a su, on va le voir, annexer le galéjeur d'outre-Rhin, le contraindre aux disciplines camiques (jeux de mots, pétards, farces et attrapes !) et le propulser, sans perdre la face, dans un domaine éroticamique qui laissera pantois l'abonné du sex-shop, volontiers enclin à prendre le bas-ventre d'Emmanuelle pour la source de toutes choses. Les Exploits galants du baron de Crac, ne l'oublions pas, datent de 1925 et furent publiés, au grand jour, par Bernard Grasset, éditeur éclectique. Entre deux Mauriac. [...]
   Flanqué de son inséparable Valet-Dodu, le baron de Crac né Münchhausen va donc devant vous accomplir ses exploits. À des titres divers, la Marquise-aux-formes-impeccables, le Vicomte-aux-lèvres-gercées, le Bougeoir-gentilhomme, la Comtesse-aux-mouches-charbonneuses, le Comte-aux-bajoues-flasques et même la Clairon, d'historique réputation, en feront les frais. N'en disons pas plus là-dessus, mais signalons que ses performances n'épuisent nullement l'égrillard jouteur. Lequel reviendra un an plus tard narrer ses Aventures sans pareilles et fréquentera ensuite les pages 2 ou 3 de couverture de l'Illustration. Non sans avoir mis en circulation, en 1927, un autre employé au gag, son propre neveu.



   Neuf « fantaisies », groupées sous le titre évocateur de Les Drames de la volupté achèvent ce volume. Le baron de Crac en est absent. Et pour cause ! « L'Écrevisse-à-rebrousser-les-siècles » imaginée par l'Inventeur-au-front-bosselé pour promener la famille Rikiki à travers l'Histoire lui étant inconnue, l'irrésistible galant n'a pu se rendre aux rendez-vous fixés par les filles de papa Loth, Marguerite de Bourgogne, la Marquise-sensuelle et le Désenglandé-de-la-Forêt-Vierge. C'est dommage, mais quoi ! nous avons tous nos ignorances. On pardonnera celle-là. Privé – provisoirement – de son héros, Cami n'a rien perdu de son prodigieux génie inventif, de son humour sacrilège (pléonasme !) ni de sa cocasse verdeur.

Vendu.

 

CARLIER (Henri) — Houtaing. De l'indépendance de la Belgique à la Première Guerre. Un village rural devenu presque princier. Ath, Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de la Région et Musées Athois, 2015. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 303 p., illustrations, (collection « Études et Documents », t. 28), exemplaire en très bon état auquel on joint le bulletin de souscription.



Résumé de la table des matières figurant sur le bulletin de souscription :
   - Généralités et bref regard sur un passé lointain.
   - La voirie.
   - Les bâtiments communaux : maison communale, écoles, église, cimetière, cure, salle de musique, « pichou ».
   - Le refuge de Saint-Clément et la chapelle funéraire de Clémentine de Croÿ.
   - Autorités et agents communaux : les bourgmestres, les échevins, les secrétaires communaux, les receveurs communaux.
   - La paroisse : Quirin, le saint patron, le clergé, le Conseil de Fabrique, les cloches et sonneurs, les clercs, les orgues, les vitraux, les confréries...
   - Les sociétés : Les Échos de la Berbère, Union et Jeunesse, les sapeurs-pompiers, les archers...
   - La vie au village : les sobriquets, les ouvriers et journaliers au village ou en France... indigence et mendicité, les élections communales, les fêtes et réjouissances, les ouvertures sur l'avenir...
   -  La vie de château : origine, histoire, les d'Oultremont, le château et ses dépendances, décès de Clémentine de Croÿ, décès d'Adhémar de Croÿ et vente....
   - Damerie, un peu de Grandmetz à Houtaing.
   - Histoire familiale : généalogie, sobriquets, au fil des documents et de la mémoire.

Vendu.

 

CHAUNU (Pierre) — De l'histoire à la prospective. [La méditation du futur c'est la connaissance du présent.] Paris, Laffont, 1975. In-8° (137 x 215 mm.) broché, 397 p., (collection « Libertés 2000 »), couverture plastifiée, ex-libris manuscrit du professeur Jean-Jacques Hoebanx.



En quatrième de couverture :
   De l'histoire à la prospective est une brillante application des connaissances historiques à l'exploration de l'avenir. Pierre Chaunu est un des fondateurs de ce que l'on est convenu d'appeler l'histoire sérielle, c'est-à-dire une histoire qui s'efforce à une quantification totale de l'économie, de la réalité sociale et des faits de culture. Ce livre est un plaidoyer pour l'histoire et une défense et illustration de la vie. Il a semblé à l'auteur qu'une meilleure intégration d'une histoire scientifique à la culture des responsables de l'information et de la décision permettrait de réduire les à-coups et de corriger les prospectives erronées qui commandent des attitudes paniques contre la vie dans les pays occidentaux. Après avoir fait l'histoire de l'histoire et de l'intégration du discours historique à la culture, Pierre Chaunu montre comment l'histoire sérielle permet une lecture plus intégrante du présent et il corrige les projections interprétatives hier encore les plus communément et les plus massivement diffusées sur trois points essentiels : le phénomène démographique, la modification des comportements sexuels, la crise des Églises.
   Œuvre d'un historien universitaire, De l'histoire à la prospective débouche sur le pamphlet, l'essai, la profession de foi, sans jamais quitter le terrain scientifique. Ce texte prouve une fois de plus qu'aujourd'hui la méditation du futur, c'est la connaissance du présent.

Vendu.

 

[DICKSTEIN-BERNARD (Claire)]. BONENFANT (Pierre, éd.) et COCKSHAW (Pierre, éd.) — Mélanges offerts à Claire Dickstein-Bernard. Bruxelles, Société Royale d'Archéologie de Bruxelles, 1999. In-8° (160 x 240 mm.) collé, XIII, 466 p., illustrations.



En quatrième de couverture :
   - Repères biographiques, p. V.
   - Bibliographie de Claire Dickstein, p. VII.
   - L'enseignement de la médecine au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, par Thierry Appelboom, p. l.
   - À propos de l'Aula Magna. Les matériaux pierreux, par Pierre Bonenfant, Guerric Marcipont et Frans Doperé, p. 5.
   - Les techniques de taille sur le calcaire gréseux dans les soubassements de l'Aula Magna et de la chapelle de l'ancien palais à Bruxelles, par Frans Doperé, p. 17.
   - La comptabilité publique dans les États bourguignons. L'exemple des comptes généraux, par Pierre Cockshaw, p. 37.
   - Un essai d'humanisation des hôpitaux mal connu : les bibliothèques de la Croix-Rouge de Belgique, par Annette Félix, p. 107.
   - La « Keure » bruxelloise de 1229. Une relecture, par Philippe Godding, p. 119.
   - Aux origines médiévales de la politique espagnole face à l'Islam méditerranéen, par Miguel-Angel Ladero-Quesada, p. 153.
   - Les sceaux de l'abbaye et des abbés de Villers (XIIe-XVIIIe siècles), par René Laurent, p. 167.
   - Lettre à l'archiviste-conservatrice du Musée, par Marguerite Ledoux-Corbusier, p. 187.
   - La carrière de Madame Dickstein-Bernard au CPAS, par Jean Mahieu, p. 191.
   - Échos de la « Madone au chanoine Van der Paele », en particulier dans l'œuvre du Maître brugeois de la légende de sainte Ursule, par Didier Martens, p. 195.
   - Un cartulaire bruxellois, le « boek met keting », destiné au futur héritier du Brabant à la fin du XlVe siècle, par Mina Martens, p. 225.
   - La chronique de 33, par Raymond Mayer, p. 269.
   - À propos de mark Twain et de son pamphlet « Le soliloque du roi Léopold » (Boston, 1905), par Liane Ranieri, p. 301.
   - Autour de Marx, Bruxelles 1847-1848, les membres du « Deutscher Arbeiter-Verein », par Francis Sartorius, p. 315.
   - De grands travaux dans un contexte politique difficile (1452-1459). La Aula Magna du palais de Philippe le Bon édifiée par la ville de Bruxelles, par Ariette Smolar-Meynart, p. 377.
   - Le projet de donation du château de Gaasbeek à la ville de Bruxelles, par Jean Stengers, p. 399.
   - Claire Dickstein-Bernard, une historienne à l'hôpital, par M. Vainsel, p. 415.
   - Quelques propos sur le droit à l'aide sociale et le droit d'asile, par Michel Van Doosselaere, p. 423.
   - Un essai de rationalisation des archives de la Croix-Rouge de Belgique, par André Vanrie.
   - Table des auteurs, p.461.

Vendu.

 

Fantasmagie. N° 48 - Février 1978. Bruxelles, Centre International de l'Actualité Fantastique et Magique, 1978. In-8° (145 x 220 mm.) agrafé, 24 p., illustrations, exemplaire en très bon état.



Sommaire :
   - Couverture illustrée par P.W. De Muylder.
   - Maurice Carême n'est plus, par Edmond Vandercammen.
   - Poème d'un art de vivre, par Georges Linze.
   - Patrice Deramaix, par Thomas Owen.
   - Deux peintres de l'éternité : Jean Boquet et Amand Vereecke, par Jacques Collard.
   - Helmut Plontke, par André Van Wassenhove.
   - Le C.N.A.S. et Octazine.
   - Claude Lyr, magicien des hauts lieux, par Alain Viray.
   - Chevalier du monde, par Liliane Schmitz.
   - La porte, par Rêva Remy.
   - Ève triste, par Noëlle Lans.
   - Car les lieux réservés au Père, par Louise Vandevelde.
   - Claude Olivier, par Michel Joiret.
   - Paul Neuhuys, par Jacqueline Ballman.
   - Martha Zuik.
   - Kuci agim Paolo, par Claude A. Marbaix.
   - Le retour au passé, par Barbara Laforce.
   - Rio Di Maria.
   - La librairie ancienne, par Daniel Berditchevsky.
   - Carmen Defize, par Georges Linze.
   - La condition humaine, par George Popa.
   - Mémoire du feu, par Michel Duprez.
   - La joie de vivre, de Michel Soudant, par Génia Cosyns-Verhaegen.
   - Placeman, par Thomas Owen.
   - Livres lus, par Jacques Duchaussoy.
      - Francs-Maçons et Templiers, par Jacques de Saint-André.
      - La vie après la vie, par Raymond Moody.
      - Aujourd'hui les nobles, par Gérad de Sède.
   - Expositions.
   - Livres reçus.
   - Revues reçues.

12 euros (code de commande : 00515).

 

FIEVEZ (Victor) et MULLER (Laurent) — Jurbise. Préface de Pierre Coran. Deuxième édition. Stroud, Tempus, 2003. In-8° (165 x 235 mm.) broché, 127 p., très nombreuses reproductions photographiques en noir, (collection « Mémoire en Images »), exemplaire à l'état de neuf, épuisé au catalogue de l'éditeur.



En quatrième de couverture :
   À travers d'anciens documents photographiques, Victor Fievez et Laurent Muller s'attachent à retracer la mémoire du « Grand Jurbise », commune du Hainaut située entre Mons et Ath.
   Ils nous montrent les évolutions sociales, économiques, politiques et religieuses de Jurbise et de ses six villages au cours du XXe siècle et nous font découvrir la vie quotidienne de ses habitants.
   C'est à un authentique voyage dans le temps que les lecteurs vont se livrer en feuilletant cet ouvrage, qui sera sans doute pour certains une source de souvenirs qu'ils croyaient disparus, et pour d'autres, plus jeunes, la découverte de leurs racines.

18 euros (code de commande : 00551).

 

[FRATTEAUX (Louis-Mathieu BERTIN, marquis de)]. HOUTTEVILLE DU TERTRE (comte d') — Histoire de M. Bertin Marquis de Fratteaux. Présentation par André Bourde. Paris, Imprimerie Nationale, 1994. In-8° (160 x 220 mm.) broché sous couverture à rabats, 205 p., (collection « Acteurs de l'Histoire »), exemplaire numéroté (n° 734), en très bon état.



En quatrième de couverture :
  L’Histoire de M. Berlin, marquis de Fratteaux est un texte très rare, l'influente famille du marquis ayant fait presque entièrement disparaître les deux éditions (1753) d’un ouvrage compromettant qui, du caractère de plaidoyer pour la victime d’un drame familial, passe à celui de règlement de comptes et de chantage à l'égard du ministère, du roi Louis XV lui-même et de la trop vulnérable Mme de Pompadour. Tissu serré de tragédies domestiques dans une riche famille de Périgord, cet écrit relate de rocambolesques aventures en Espagne et en Angleterre. L’auteur (un acolyte du marquis persécuté) décrit par le menu les poursuites policières lancées contre le fugitif et ses aventures dans le monde interlope des Français de Londres, culminant avec son enlèvement par un « commando » d’argousins stipendiés. Violences extraordinaires, caractères forcenés, déclamations vertueuses et calculs d'intérêts, bloc erratique « shakespearien » échoué dans le rococo : on reconnaît tous les ingrédients du futur « polar » de série noire ou du roman de cape et d'épée d'Alexandre Dumas ou de Paul Féval...
   Grâce à l'Histoire, témoin de son temps, roman « vrai » et vivante illustration des mentalités de l'époque, on peut mesurer la hantise d’une conspiration, l'horreur panique du chantage et la transformation d’une affaire de famille en affaire d'État, un État responsable de l'iniquité des lettres de cachet et des incarcérations arbitraires à la Bastille. L'Histoire s'arrête en 1753, André Bourde l'a complétée par un épilogue reconstitué à partir des archives de la police qui permettent de suivre la tragique existence de Fratteaux à la Bastille jusqu'à sa mort en 1779 après vingt-sept années de détention.

10 euros (code de commande : 00529).

 

[GUILLAUME LE CLERC DE NORMANDIE]. RUELLE (Pierre) — Le Besant de Dieu de Guillaume le Clerc de Normandie. Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 1973. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 287 p., (collection « Faculté de Philosophie et Lettres », n° LIV), envoi de l’auteur à Omer Jodogne.



En quatrième de couverture :
   Guillaume, Normand émigré en Angleterre, Clerc marié, besogneux, lucide et véhément, contemple la société de son temps (1226-1227) et la juge sans indulgence. Le Besant de Dieu, pourtant, dépasse les banalités des « états du monde ». C'est que Guillaume essaie d'expliquer les événements politiques, qu'il distribue aux grands de ce monde, nommément désignés, le blâme plus que la louange, qu'il fustige les hommes en des vers sans grâce mais non sans force, où il a déversé une érudition étonnante. Le Besant est un musée où voisinent en grand nombre, parmi les allusions bibliques, les thèmes de la littérature morale du Moyen Âge : les trois ennemis, le château des vertus, les filles d'Orgueil, l'homme riche qui jette son or à la mer, l'ermite dans l'île, les deux amants, les œuvres de miséricorde, etc. Cette disparate donne à l'œuvre de Guillaume un étrange relief. L'éditeur a multiplié les notes, s'efforçant d'éclairer le lecteur sur toutes les difficultés d'ordre linguistique, historique et psychologique de ce poème rugueux et attachant. 

 

 13 euros (code de commande : 00531).

 

GUTT (Tom) — Lieder. Lavis de Colette Deblé. Morlanwelz, Les Marées de la Nuit, 1990. In-8° (128 x 195 mm.) agrafé, [16] p., illustrations en noir, exemplaire numéroté sur papier Cartouche Van Gelder (n° 33), en très bon état.
   
Exemplaire du tirage courant de l'édition originale imprimée le 15 septembre 1990.




8 euros (code de commande : 00516).

 

HASQUIN (René P.) et MAYENCE (Serge) — Salves sambriennes. Préface de A. Haulot. Avant-propos de Alexandre André. [Charleroi], [Héraly], 1959. In-8° (165 x 225 mm.) broché, 210 p., illustrations hors texte, exemplaire non coupé et en très bon état.



Table des matières :
   - Préface, par Arthur Haulot.
   - Avant-propos, par Alexandre André.
   - En avant, marche !
   - Marcheur, d'où viens-tu ?
   - Carte des localités où l'on marche.
   - Dates des marches.
   - Sainte-Rolende, Gerpinnes.
   - Saint Roch et ses marcheurs de Thuin.
   - La Trinité à Walcourt.
   - La Saint-Roch à Ham-sur-Heure.
   - La Saint-Pierre à Thy-le-Château.
   - La marche de la Grande Terre à Châtelineau.
   - Saint-Roch et Saint-Grégo à Acoz.
   - La Saint-Roch à Couillet.
   - La marche de Saint-Eloi à Châtelet.
   - Incursion au Royaume des Madeleineux, à Jumet.
   - Le Tour Saint-Jean à Gosselies.
   - La Saint-Pierre à Florennes.
   - La Saint-Pierre à Morialmé.
   - La Saint-Feuillen à Fosse.
   - Les autres marches.
   - Entre deux salves.

Vendu.

 

HAUSER (Henri) Les débuts du capitalisme. (Nouvelle édition.) Paris, Félix Alcan, 1927. In-8° (122 x 187 mm.) broché, XII, 326 p., (collection « Les Questions du Temps Présent »).



Notice de Georges Bourgin :
   
Sous ce titre, M. Hauser a réuni huit études écrites à des dates différentes, mais toutes inspirées par l'idée « de rechercher, dans les faits du passé, les origines des formes économiques et sociales de l'époque actuelle », et toutes solidement construites, car reposant sur une documentation étendue et agencées selon une méthode parfaite. Elles sont liées non seulement par les qualités que nous indiquons, mais par une judicieuse introduction, où M. Hauser oppose à ce qu'on appelle, – à son avis d'une façon un peu impropre, – la révolution industrielle du XVIIIe siècle, la renaissance économique qui va de la fin du XVe siècle à 1560 environ. Il voit dans cette période, en effet, une activité capitaliste particulièrement intense, suivie d'une sorte de temps de stase, sinon de régression, et cette activité, qui a suscité déjà tant de travaux, de M. Strieder à M. H. Sée, de M. Tawney à M. W. Sombart, mérite, aux yeux de M. Hauser, d'être étudiée en détail. Nous dirons seulement qu'il est regrettable que le savant professeur de l'Université de Paris et du Conservatoire des arts et métiers, qui est tout qualifié pour présenter une synthèse personnelle et complète de la question, se borne ici à nous donner quelques-unes des pierres d'attente pour l'édifice à construire.
   Du moins, redisons-le, ces pierres d'attente sont solides et bien taillées. Nous nous contenterons d'énumérer les chapitres du livre pour en indiquer l'intérêt et souligner que les spécialistes d'histoire économique générale, les spécialistes d'histoire régionale, ceux enfin de l'histoire du XVIe et du XVIIe siècle auront des suggestions et des renseignements de toute espèce à y puiser.
   De l'ait, en abordant « les origines du capitalisme moderne en France », M. Hauser cherche à déterminer les conditions dans lesquelles se sont développés parallèlement les trois phénomènes à son sens caractéristiques du capitalisme, la technique et la division du travail, la concentration du capital, les luttes entre le travail et le capital. Les faits qu'il présente, sporadiques pour le Moyen Âge, vont en se multipliant et en affirmant leur importance à mesure que les siècles s'écoulent ; il eût pu en trouver encore quelques-uns de particulièrement démonstratifs dans le beau travail de M. G. Espinas sur la Draperie en Flandre ; mais tous ceux qu'il utilise soulignent la valeur de la formule par laquelle Turgot, précédant le socialiste allemand Lassalle dans la conception de la « loi d'airain », expliquait que « le salaire de l'ouvrier se borne à ce qui lui est nécessaire pour assurer sa subsistance » et démontrent de quelles réserves devraient s'entourer les appréciations optimistes sur l'ère corporative. – Non moins générale est la dernière étude du livre concernant le « mot industrie et l'évolution industrielle » : les textes qui y sont allégués tendent à prouver, contrairement aux vues de M. Sée, que le terme en question, beaucoup plus tôt et beaucoup plus largement employé qu'on ne l'admet d'ordinaire, correspond à un état de fait caractérisé d'économie capitaliste. – Enfin, en étudiant « les divers modes d'organisation du travail dans l'ancienne France », M. Hauser montre de quelle façon se différencie le travail en jurande du travail libre et du travail privilégié, et de quelle façon, toute relative, il faut entendre l'expression de liberté du travail dans l'organisation économique de l'ancien régime.

   
Au point de vue régional, l'étude sur « l'organisation du travail à Dijon et en Bourgogne au XVIe et dans la première moitié du XVIIe siècle » rentre dans le type des bonnes monographies utilisables par la synthèse. M. Hauser y a mis particulièrement en lumière l'offensive déclenchée entre 1615 et 1618 contre les maîtrises bourguignonnes et la reconstitution ultérieure de celles-ci, malgré les efforts de certains corps de villes : au moment où Colbert prend le Contrôle général, le régime corporatif domine en Bourgogne, et Colbert, à coup sûr, ne fera rien pour en gêner l'existence.
   Mais Colbert et le colbertisme n'apparaissent point soudainement dans l'histoire économique de la France, et M. Hauser nous explique en abordant « le colbertisme avant Colbert » comment l'ensemble des idées et des pratiques connues sous le nom de colbertisme apparaissent dans les cahiers des États généraux des XVe et XVIe siècles et surtout après la crise économique qui suit les guerres de religion. C'est autour de l'assemblée de Rouen de 1596 que s'élabore la théorie mercantiliste et réglementaire, et M. Hauser montre fort bien le rapport très étroit qui unit les faits à la théorie. Barthélémy de Laffemas joua un rôle essentiel à cette assemblée, où il eut à discuter les points de vue « libéristes » des délégués de Lyon et de Tours. Il n'est pas étonnant que la
forte personnalité de ce Laffemas ait intéressé particulièrement M. Hauser, qui analyse son « système social » basé, sans doute, sur le mercantilisme réglementaire, mais aussi sur la paix économique amenée par l'arbitrage obligatoire et l'extinction du paupérisme. Quant au colbertisme, notre auteur y revient en exposant les conditions où il apparut et les principes que défendit l'œuvre célèbre de Jacques Savary, Le parfait négociant, édité en 1675, et plusieurs fois réédité.
   Il y a loin entre le contenu de ce manuel commercial, si riche en faits et en exposés théoriques, et les « idées économiques de Calvin », auxquelles M. Hauser consacre l'un de ses premiers chapitres. C'est que plus d'un siècle s'est écoulé entre l'époque du grand théologien protestant et celle de Jacques Savary, et que le second est encore tout près des préoccupations éthiques de l'Église médiévale. Et pourtant il convient de noter, après M. Hauser, comment Calvin, avec prudence, avec des hésitations et des retours en arrière, élabore une théorie nouvelle de prêt à intérêt. Cette théorie n'est qu'une sorte de casuistique, mais elle libère de leurs scrupules les fortes personnalités que le protestantisme éduqua pour les luttes économiques, et ainsi M. Hauser apporte une contribution critique de valeur à la thèse si curieuse qu'a présentée l'historien et sociologue Max Weber sur les rapports du puritanisme et du capitalisme.
Bibliographie :
   - Bourgin (Georges), Henri Hauser. Les débuts du capitalisme, dans Bibliothèque de l'école des chartes, 1928, tome 89, pp. 126-128.

Vendu.

 

KESSEL (Joseph) — Dames de Californie. 31e édition. Paris, Gallimard, 1929. In-8° (110 x 167 mm.) broché, 137 p.



Extrait :
   Rien n'est plus déplaisant qu'un récit de bonnes fortunes. Pourtant, au cours de ces pages, il ne sera, en apparence, question que de celles qui me sont échues dans le mois de décembre 1918 au bord du Pacifique américain.
   Si, parmi tant de souvenirs qui alourdissent déjà de leur charge mélancolique une vie dont la capacité fut élargie au-delà du normal par le jeu, les circonstances et une ardeur désordonnée, je choisis celui-là, ce n'est pas que je sois tenté de paraître ici en séducteur. On verra que je fus simplement servi par une atmosphère unique et aussi – il faut le dire – par une absence ingénue de règles amoureuses ou sensuelles.
   La combinaison de ces deux éléments fit d'un mois californien une sorte d'éblouissement dionysiaque. J'entreprends de le raconter ici avec une entière bonne foi. Je prends soin d'en avertir le lecteur parce que certains faits que je me propose de transcrire me paraissent à moi-même incroyables. Dix ans ont passé. Le monde n'est plus le même et combien de fois, en ces dix ans, me suis-je renouvelé !
   Aussi me semble-t-il que je vais parler d'une planète disparue où se laissait emporter par sa frénésie un jeune camarade à moi que j'observe certes avec douceur puisqu'il avait mon visage, mais avec un désintéressement entier, puisque les jours et les semaines ont peu à peu rongé toutes les fibres qui le rattachaient à ce que je suis aujourd'hui.
   Peut-être, dans la chaleur de l'écriture, retrouverai-je cette adolescence marquée de guerre, de déchaînement et d'avidité. Mais ce n'est point cela qui me pousse. Il faut, pour que des souvenirs aient un intérêt, se dévoiler avec résolution. Entre toutes les impudeurs celle qui touche au physique me paraît la plus légère, surtout lorsqu'elle fixe un instant d'un pays et d'un peuple qui ne se répétera plus.

10 euros (code de commande : 00544).

 

LAPORTE (Albert) — Le catéchisme du Belge ou la Constitution par demandes et réponses. À l'usage des écoles primaires et des athénées par Albert Laporte. Liège, Alvin-Bernard, 1864. [Liége / Typographie de Fréd. Alvin-Bernard, Éditeur / Boulevard de la Sauveniére, 18. / 1864] In-8° (112 x 173 mm.) broché, IV, 28 p., exemplaire en bon état, rare.



Préface :
   L'enseignement de la Constitution nous parait d’une extrême importance pour la jeunesse. En effet, ceux qui aujourd'hui sont assis au banc de l'école, seront dans quelques années des citoyens ; or, quel est le premier devoir d’un bon citoyen ? C’est évidemment de connaître la loi fondamentale de son pays.
   En formulant ce petit ouvrage, nous n'avons donc eu en vue qu'un objet : initier la jeunesse à la connaissance des droits et des devoirs déterminés, pour chaque citoyen, par la Constitution Belge, en donnant une forme sensible aux prescriptions de notre pacte social.
   Nous nous trouvions en présence de deux écueils : d'abord, comme cet ouvrage est élémentaire et que son objet est parfaitement défini, il fallait éviter d'entrer dans des commentaires trop étendus ; ensuite nous devions nous garder, autant que possible, d'emprunter un style étranger à celui de la Constitution même ; parce que chaque mot de celle-ci a sa signification propre qu’il est souvent impossible de remplacer dans notre langue. Nous avons donc tâché de nous mettre en garde contre le désir de compléter la Constitution par des considérations trop développées, et nous nous sommes appliqué surtout à conserver les termes mêmes dans lesquels elle est écrite. Seulement, quand un de ces termes nous a paru au-dessus de la portée de nos lecteurs, nous l'avons défini avec le plus de clarté possible.
   Nous avons donné à cet essai la forme d’un questionnaire, parce que c’est, à notre avis, la meilleure pour un ouvrage qui doit entrer dans le cadre de l'enseignement primaire. La tournure vive et dégagée que prend alors la phrase, tient en haleine l'attention de la jeunesse.
   Puisse ce petit livre trouver des approbateurs chez ceux dont la mission est de veiller à l'instruction de la jeunesse du pays. Nous aurions ainsi la certitude d'avoir fait un ouvrage utile à nos concitoyens.

Vendu.

 

LE MIRE (Aubert - Aubertus Miraeus)Fasti Belgici et Burgundici. Aubertus Mirœus Bruxellensis, Isabellæ Claræ Eugeniæ Serma Hisp. Infanti à Sacris Oratorij, & S. T. L. publicabat. Bruxelles, Pepermann, [1622]. [Bruxellis, / Apud Ioannem Pepermannum, Bibliopo- / lam iuratum, Typographumque civi- / tatis, sub Biblijs aureis.] In-8° (115 x 170 mm.) plein parchemin à rabats d'époque, dos titré à la plume, [1 (titre avec une vignette gravée)], [1 bl.], [14 (épître dédicatoire, avis au lecteur)], 755 p., [44 (chronologie, index, privilège)], [1 bl.] p., parchemin fendu au dos avec un petit manque.



   Dans cet ouvrage, Aubert Le Mire (Bruxelles, 1573-1640) dresse le catalogue de près de six cents saints personnages qui vécurent aux Pays-Bas et en Bourgogne.
Notice de B.-C. De Ridder :
   « Les pièces liminaires comprennent l'épître dédicatoire, l'avis au lecteur, la liste des écrivains consultés et deux extraits de Tertullien. L'ouvrage est dédié à François De Rye, grand doyen de Besançon, premier chapelain et grand aumônier de l'Infante Isabelle.
   Cette œuvre est le fruit des loisirs que lui laissaient à la cour ses fonctions de curé. Après avoir fait, dans la dédicace, l'histoire des martyrologes, Miraeus ajoute qu'il suivra les traces de ses devanciers qui ont traité cette matière. Il a mis à profit les sources imprimées et manuscrites qu'il avait à sa disposition pour retracer la vie des saints personnages qui ont vécu dans les Pays-Bas et en Bourgogne. Afin de mieux réaliser son plan, il suit l'ordre du calendrier.
   Tout en donnant la préférence au travail plus complet de Molanus, nous avouerons que l'œuvre de Le Mire contient plusieurs documents et notices qui font défaut dans le livre du docteur de Louvain. Raissius publia, en 1626, un Auctarium à l'ouvrage de Molanus, où il utilisa grandement les Fasti Belgici et Burgundici. »



Bibliographie :
   - Wauters (Alphonse), Miraeus (Aubert Le Mire, dit), dans Biogaphie Nationale, t. XIV, col. 882-895.
   - De Reiffenberg (Frédéric Auguste Ferdinand Thomas), [
Bibliographie des œuvres d'] Aubert le Mire, dans Bulletin du Bibliophile belge, t. II, p. 144, n° 39.
   - De Ridder (B.-C.), Aubert Le Mire, sa vie, ses écrits : mémoire historique et critique, n° XLVIII, p. 82.

 

 150 euros (code de commande : 00553).

 

LESPÈS (Léo) — Les mystères du Grand Opéra. Préface par Loïc Chotard. Paris, Éditions France Empire, 1980. In-8° (120 x 210 mm.) broché, VI, 163 p., (collection « La Bibliothèque Oubliée »).



En quatrième de couverture :
   Dans la coulisse du Grand Opéra, se jouent mille drames plus sanglants encore que Robert le Diable !
   Et les meurtres sur la scène ne sont que le prolongement des haines dans la vie : au milieu des décors, partout, l’illusion règne !
   Le roman de Léo Lespès n’est pas seulement une intrigue dont la forme épouse celle du mélodrame romantique, c’est aussi un document irremplaçable sur la vie des artistes lyriques du siècle passé.
   Les mystères du Grand Opéra ont été publiés pour la première fois en 1843.

5 euros (code de commande : 00518).

 

[LODELINSART - CARTE PORCELAINE]. Produits de l'industrie belge. Exportation. (Assortiments ad hoc.) Philippe Loral, Lodelinsart, près Charleroi (Belgique.) Carte-porcelaine (119 x 83 mm.) en couleurs imprimée par le lithographe Gustave Delacre & Sœur, à Gilly, vers 1857.


   On ne connaît rien de Philippe Loral sinon une mention dans l'Almanach du commerce et de l'industrie de 1857, où l'on trouve, p. 194, à la rubrique « Ver à vitre » de la section « Lodelinsart », un « P. Loral ».
   Quant à l'imprimeur, Ulysse Capitaine indique : « Il y a environ huit ans que M. Gustave Delacre, de Dunkerque, a créé à Châtelet une seconde imprimerie ; jusqu'aujourd'hui (1865), elle n'a encore produit que de menus ouvrages tels qu'affiches, etc. »
Bibliographie :
   - Capitaine (Ulysse), Recherches sur l'introduction de l'imprimerie dans les localités dépendant de l'ancienne principauté de Liége et de la province actuelle de ce nom, dans Le Bibliophile belge, première année - N° 2 - 1866, p. 106.
   - Tarlier (H.), Almanach du commerce et de l'industrie publié avec le concours du Gouvernement [...] sur les documents fournis par les Administrations communales. Année 1857, p. 194, col. 3.

30 euros (code de commande : 00541).

 

MAHIEU (Raymond G.W.) — Des lieux, des gens, & Sars-la-Bruyère. Essai d'histoire locale. Adresse au lecteur, par Jacques Le Brun. Préface de Jean Desorbay. Mons, Chez l'Auteur, 1982. In-8° (157 x 240 mm.) broché, 95 p., nombreuses reproductions, tirage limité à 550 exemplaires numérotés (n° 125), en très bon état.



Avertissement :
    Ce travail n'a aucune ambition, sauf celle de mettre en exergue l'histoire d'un village dont les racines sont nobles et anciennes.
   Il a été réalisé dans le seul but de contribuer à redorer son blason qu'une fusion avait un tant soit peu effacé.
   Certes, Sars-la-Bruyère a été intégré au Grand-Frameries pour le meilleur et pour le pire, mais l'âme de ses habitants est restée ancrée à son sol riche et généreux, à son paysage vert et serein, à sa vieille église et surtout à son donjon, fier symbole d'une indépendance multi-séculaire.
   À travers la publication de cette histoire locale, nous osons espérer avoir fait œuvre utile malgré l'espace et les modestes moyens qui nous étaient impartis.

Vendu.

 

[MICHAUX (Henri)]. TROTET (François) — Henri Michaux ou la sagesse du vide. Paris, Albin Michel, 1992. In-8° (146 x 225 mm.) collé, 365 p., exemplaire en bon état. 



En quatrième de couverture :
   Henri Michaux a incontestablement marqué de la singularité de son expression la poésie du XXe siècle. Par sa volonté d'approcher le plus intimement possible le langage de l'Être, par ses expériences multiples sur les drogues hallucinogènes – ou plutôt « spiritualisantes » selon le terme de François Trotet –, il a ouvert une voie originale vers le dépassement du domaine intellectuel, le franchissement du monde des apparences, la découverte du fondement des choses et de nous-mêmes.
   Autant de thèmes qui, comme le montre l’auteur, rapproche la voie occidentale suivie par Henri Michaux des voies spirituelles de l'Orient : bouddhisme, hindouisme, et surtout taoïsme. La « quête-aventure » du poète est elle aussi un chemin vers l'Éveil et la Connaissance, qui passe non par une ascèse minutieuse et quotidienne mais par de multiples expériences personnelles, par mille péripéties et mille rebondissements.
   François Trotet, docteur ès lettres, auteur d’une thèse en Sorbonne sur « L’expérience du temps chez Henri Michaux », nous fait pénétrer avec un talent et une rigueur remarquables dans cette « sagesse du Vide ». Ayant lui-même étudié, sur les traces du poète, aussi bien les pratiques et philosophies orientales que les drogues spiritualisantes, il disposait de ce qu'Henri Michaux a reconnu, dans une lettre qu’il lui adressa, comme la meilleure clé d'interprétation de son œuvre.

Vendu.

 

[MONS - PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. Rare affiche du Cinéma Palace (rue d'Havré 78). [Mons], [Imprimerie Leborgne], [1915 ?]. Affichette au format 154 x 421 mm., en parfait état.
   Parmi les affiches du cinéma Palace que nous avons eu l'occasion de détenir, nous avons constaté que les programmes étaient renouvelés les dimanches. Si cela devait s'appliquer pour l'affiche présentée ici, le seul dimanche 28 février de la Première Guerre mondiale fut en 1915.


Vendu.

 

[NAMUR - SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE]. Annales de la Société archéologique de Namur. Tome 75. Namur, Société Archéologique de Namur, 2001. In-8° (160 x 245 mm.) broché sous jaquette illustrée d'éditeur, 262 p., quelques illustrations en noir et une en couleurs, exemplaire en bon état.



Table des matières :
   - In memoriam. Georges Baurin (1910-2000), par C. Douxchamps-Lefèvre, p. 5.
   - Les Chaumont. Une ascension fulgurante, par M. Thunus, p. 7.
   - Emmanuel Pérès de la Gesse Préfet du Département de Sambre-et-Meuse (1800-1814) à travers ses lettres inédites, par Fr. Lempereur, p. 75.
   - Un « odieux mouchard » ? Louis Jardinet Ducoudray, Vicaire général du diocèse de Namur (1802-1814) d'après plusieurs documents inédits, par A. Milet, p. 217.

10 euros (code de commande : 00527).

 

[OCAMPO (Victoria)]. LANGENDORF (Jean-Jacques) — Vies croisées de Victoria Ocampo et Ernest Ansermet. Correspondance 1924-1969. Paris, Buchet-Chastel, 2005. In-8° (151 x 230 mm.) collé, 356 p., exemplaire en parfait état.



En quatrième de couverture :
   Pendant près d'un demi-siècle, Victoria Ocampo (1890-1979) et Ernest Ansermet (1883-1969) ont échangé une intense correspondance, traitant des sujets les plus variés – musicaux, philosophiques, littéraires –, l'amitié amoureuse y occupant une place centrale.
   D'un côté, nous avons la riche aristocrate argentine, égérie et amie de Rabindranath Tagore, de Ortega y Gasset, de Hermann von Keyserling, de Drieu la Rochelle, de Roger Caillois, liée à des gens aussi dissemblables que Marguerite Moreno, Virginia Woolf, Paul Valéry, Igor Stravinsky, Anna de Noailles, Jules Supervielle, Jorge Luis Borges, Walter Gropius, les frères Huxley, Gisèle Freund, André Malraux et beaucoup d'autres, qui lui vouent tous une admiration passionnée. Hautement cultivée, d'une sensibilité raffinée, appréhendant en profondeur la littérature, la musique et la peinture de son époque, elle nous laisse divers textes concernant aussi bien Dante, Bach, que de nombreuses esquisses autobiographiques regroupées dans les dix volumes des Testimonios. En outre, fondatrice de la revue Sur en 1930, qu'elle dirigera jusqu'à sa mort, elle contribuera au rayonnement des lettres latino-américaines. Son activité en faveur de la vie musicale argentine culminera dans ses efforts pour faire venir Ansermet à Buenos Aires, lequel va être l'introducteur de la musique contemporaine en Argentine.
   De l'autre, nous trouvons un chef d'orchestre suisse romand, lié à Debussy, ami (et découvreur) de Stravinsky, de De Falla, de Ravel, de Bartok, de Kodaly, de Martinu, de Honegger, de Britten ou de Frank Martin, qui dirigera, souvent en première audition, les œuvres les plus considérables du XXe siècle. Fondateur en 1917 de l'Orchestre de la Suisse romande, et cofondateur de l'Orchestre symphonique de Paris, il imposera sa vision de la musique à la tête des plus célèbres ensembles mondiaux, vision qu'il défendra également par l'écrit.

12 euros (code de commande : 00546).

 

OWEN (Thomas) — Les sept péchés capitaux. Illustrations de Marie Noppen de Matteis. Bruxelles, Jacques Antoine, 1984. In-4° carré (240 x 240 mm.) broché sous couverture rempliée et Rhodoïd d'éditeur, 71 p., 7 illustrations à pleine page en couleurs, édition originale, exemplaire numéroté sur Aquarel (n° 474), en parfait état, peu courant.


 
Illustration pour La Luxure, p. 45.

   

45 euros (code de commande : 00543).

 

PARAZ (Albert) — Remous. Préface de Jacques Aboucaya. Lausanne, L'Âge d'Homme, 1982. In-8° (154 x 224 mm.) collé sous couverture à rabats, 347 p., (collection « Bibliothèque l'Âge d'Homme »).



En quatrième de couverture :
   Vingt ans après sa mort, Albert Paraz n'a pas encore trouvé ses lecteurs.
   Étrange mésalliance d'un auteur avec son public ! Étrange devoir d'exhumer une œuvre toute faite pour plaire au premier regard et convaincre en profondeur dès sa parution.
   Les circonstances, sans doute. Il y a des malédictions qui ressemblent à des maladresses de l'Histoire. Ainsi, pourquoi a-t-il fallu que Paraz fût malade et par là même absent de la scène parisienne au moment où son roman paraissait, en 1947 ? Et, surtout, pourquoi un tel livre, à l'inspiration si vaste, situé au confluent des courants littéraires les plus variés, devait-il payer le prix des passions d'après-guerre ?
   Quoi qu'il en soit, ce livre appartient à la caste aristocratique des grands romans de passion et d'amour que compte la littérature française du siècle. Un de ces romans, dira-t-on, comme on n'en fait plus et on se surprend alors à confondre son admiration avec sa nostalgie. Un récit si totalement romanesque, par l'esprit comme par la facture, que quelle que soit l'omniprésence de Paraz, il semble qu'il vole de ses propres ailes, découvrant son espace au fur et à mesure de sa progression.
   Trente-cinq ans après sa parution, l'histoire hallucinante de la chaste et fière Françoise Barré conserve ses prestiges intacts et ils finiront bien par balayer tous les maléfices qui parsemaient un parcours encombré de préjugés et de modes qui ne nous atteignent plus.

Vendu.

 

PICARD (Edmond) — Synthèse de l'antisémitisme. La Bible et le Coran - Les hymnes védiques - L'art arabe - Les juifs au Maroc. Bruxelles, Julien Bernaerts - Éditions de La Phalange, 1942. In-8° (123 x 182 mm.) broché, 193 p., exemplaire en partie non coupé, rousseurs à la couverture.
   Nouvelle édition d'après l'édition de 1892. 



   À propos de l’antisémitisme socialiste de la seconde moitié du XIXe siècles qui aboutit à la publication de ce livre d'Edmond Picard, voyez :
   - Fabrice van de Kerckhove : Edmond Picard & Léon Cladel, Lettres de France et de Belgique (1881-1889).
   - Jean-Philippe Schreiber : Les Juifs, rois de l'époque d'Alphonse Toussenel, et ses avatars : la spéculation vue comme anti-travail au XIXe siècle.

20 euros (code de commande : 00522).

 

POCHHAMMER (Hans) — La dernière croisière de l’Amiral Von Spee. Souvenirs de l’escadre des croiseurs. Traduit de l'allemand par R. Jouan. Paris, Payot, 1929. In-8° (148 x 230 mm.) demi-toile à coins, 224 p., illustrations hors texte, couverture conservée, (« Collection de Mémoires, Études et Documents pour servir à l’Histoire de la Guerre Mondiale »), ex-libris d'Alexandre Berqueman (dont certains pensent qu'il a dessiné par Hergé...).



Table des matières :
   Chapitre I. À Tsing-Tao
      La relève. - Changement d'équipage. - Exercices. - Visite du croiseur-cuirassé anglais Minotaur. - Notre colonie de Tsing-Tao. - L'escadre des croiseurs en 1914. - la croisière du Pacifique.
   Chapitre II. De Tsing-Tao à Trouk.
      Le Gneisenau appareille. - Nagasaki. - Dernier courrier. - Urakas. - Pagan. - Saipan. - Rota. - L'atoll de Trouk. - Le Scharnorst rallie. - Charbon. - Danse des indigènes.
   Chapitre III. À Ponapé.
      Inspection aux postes de combat. - Prolongation de l'escale. - Le Djokadj. - Danger de guerre menaçant. - Préparatifs de guerre. - Déclaration de guerre. - Allocution du comte von Spee. - Écoles à feu. - Embarquement du charbon.
   Chapitre IV. En guerre.
      Dernière journée au port. - Marche vers Pagan. - Postes de veille. - Service divin. - Notre situation, notre mission. - Constitution d’un train. - L'Emden et le Prinz Eitel Friedrich rallient. - Le Japon hostile. - Route vers l'est. - L'Emden détaché. - Service de guerre. - L'Angleterre cause première de la guerre.
   Chapitre V. Aux île Marshall.
      Charbonnage à Eniwetok. - Nos embarcations en dérive. - « Un homme à la mer ». - Le Nurnberg va à Honolulu. - Alerte ! - Séjour à Majuro. - Le Cormoran rallie. - Nouvelles de Tsing-Tao. - Le Cormoran et le Prinz Eitel Friedrich se séparent.
   Chapitre VI. Devant Samoa et Tahiti.
      La grande importance de nos colonies du Pacifique. - L'Amérique se rangera-t-elle à nos côtés ? - Retour du Nurnberg. - Nouvelles du pays. - Journaux américains. - Charbonnage devant l’île Christmas. - Le Nurnberg coupe le câble de Fanning. - Avance sur Samoa. - Baptême de la ligne. - Devant Apia. - Bombardement de Papeete, à Tahiti.
   Chapitre VII. Aux îles Marquises devant l'île de Pâques.
      Charbonnage à Nukuhiwa. - Le Gneisenau devant Hiwava. - Marche vers l’île de Pâques. - Le Dresden et le Leipzig rallient l'escadre. - Deux morts. - Anniversaire de la Kaiserin.
   Chapitre VIII. La bataille de Coronel.
      Arrivée devant la côte américaine. - Renseignement : un croiseur léger anglais se trouve à Coronel. - Route vers le sud. - Découverte et poursuite de l'ennemi. - « Branle-bas de combat ! » - La bataille : le Good Hope brûle. - Tombée de la nuit. - Ordre aux croiseurs légers de rechercher l'ennemi. - Destruction du Monmouth. - Remerciements de l'amiral.
   Chapitre IX. Au large et à Valparaiso.
      24 heures à Valparaiso. - Enthousiasme des Allemands. - Rapide visite de la ville. - Halte devant Mas à Fuera. - Charbonnage sur des voiliers. - « Alerte ! » - Tsing-Tao est tombé !
   Chapitre X. Autour du cap Horn.
      Marche vers le froid. - Journaux allemands. - Séjour dans le golfe de Penas. - Trois cents croix de fer. - Mauvais temps. - Cap Horn. - Iceberg et voilier. - Mouillage à l’île Picton. - Les îles Falklands.
   Chapitre XI. La bataille des îles Falklands.
      Atterrissage sur les îles Falklands. - L'ennemi en vue. - Cessation de l'opération. - Poursuite de l'ennemi. - Les croiseurs de bataille anglais. - « Ordre aux croiseurs légers de s'échapper ». - Le combat s'engage. - Suspension du feu. - La bataille d'anéantissement. - La destruction du Scharnhorst. - la fin du Gneisenau. - Les Anglais recueillent les survivants.
   Chapitre XII. Après la bataille.
      Vie sur les navires anglais. - Vers l'Angleterre, sur le Macedonia. - Le sort des croiseurs légers. - Une lettre de l'amiral Sturdee. - Dans un camp de prisonniers. - Retour de l’auteur en Allemagne. - Lancement du croiseur de bataille Graf von Spee. - Conclusion.


 

15 euros (code de commande : 00528).

 

PRÉVOST (Marcel) — L'Accordeur aveugle. Illustrations de François Courboin. Paris, Alphonse Lemerre, 1905. In-8° (130 x 185 mm.) broché, 208 p., 30 illustrations en couleurs, dont 6 à pleine page, exemplaire en très bon état.
   Un des romanciers les plus pervers que nous ayons aujourd’hui (selon l'abbé Louis Bethléem).



Extrait de l'ouvrage de l'abbé Bethléem, qui n'est pas tendre avec Marcel Prévost ! :
   Marcel Prévost, né en 1862 à Paris, fils d’un sous-directeur de contributions indirectes, membre de l’Académie française. Élève des jésuites, polytechnicien, ingénieur des tabacs jusqu’au jour où il obtint par ses romans le grand succès dont il jouit encore aujourd’hui.
   Marcel Prévost est l’un des romanciers les plus pervers que nous ayons aujourd’hui, dit l’Ami du Clergé ; mais comme il est aussi pour tout un public féminin trop peu averti, un docteur ès-sciences de l’amour et de la… morale, nous croyons utile de nous appesantir un peu sur son œuvre.
   Romans, nouvelles, contes, lettres, forment une vingtaine de volumes. Ils sont presque tous à proscrire.
   Les uns font assister au réveil ou à la hantise de l’amour chez les adolescents. Les autres étalent des âmes qui ont conservé de leur éducation première la notion nette de leurs devoirs moraux, des âmes religieuses et féminines pour la plupart qui, après avoir ressenti et analysé longuement, très longuement, les sensations de la volupté, sont travaillées par le remords et finissent par conclure contre tout ce qu’elles ont fait et aimé. « Ce qu’elle est exquise et d’un raffinement bien corrompu cette idée du péché, dit un critique anticlérical, surtout lorsqu’elle est ressentie par ces âmes jeunes et ardentes d’adolescents… Ce leur est – et c’est aux lecteurs aussi par ricochet – une singulière volupté que de mêler aux troubles de l’amour l’émoi profond et perfidement exquis de la conscience qui n’est plus en repos et qui s’efforce de retenir l’être tout entier, grisé d’avance et entraîné par une force magique vers celle qu’il a élue. Nous y sentons un raffinement du plaisir, une exaltation du sentiment de la volupté par celui de la faute… » (Jules Bertaut).
   Les procédés de Marcel Prévost sont donc, au point de vue moral, éminemment pernicieux. Les sujets qu’il choisit ne le sont pas moins. « Ils sont constamment scabreux, dit Ernest Charles ; ils le sont systématiquement… Ce ne sont même pas des histoires d’amour ; ce sont des histoires de femmes, qu’il étale devant nous comme du linge sale, mais parfumé… Il traite de l’amour sensuel et il ne retient de l’amour sensuel que ce qu’il y a de plus choquant… C’est un commis-voyageur pervers et désobligeant qui, dans ses histoires, fait intervenir l’Église et le clergé… » (La littérature française d’aujourd’hui, p. 174).



Bibliographie :
   - Bethléem (Louis), Romans à lire et romans à proscrire (1904). Essai de classification au point de vue moral des principaux romans et romanciers de notre époque (1800-1920) avec notes et indications pratiques, pp. 106-107.

20 euros (code de commande : 00524).

 

[REMBRANDT]. TÜMPEL (Christian) — Rembrandt. Avec des contributions d'Astrid Tümpel. Traduction Jacques et Jean Duvernet, Léon Karlson, Patrick Grilli. Paris [- Anvers], Albin Michel [- Fonds Mercator], 1986. In-4° (255 x 336 mm.) sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, 447 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire à l'état de neuf. 



Avant-propos :
   Les mythes entourant la vie et l'œuvre d'un artiste sont d'autant plus nombreux qu'il est célèbre et que dure l'intérêt culturel qui lui est porté. Ils sont transmis de génération en génération, entravant ainsi les voies d'interprétations nouvelles : c'est ainsi que Rembrandt est toujours considéré comme le génie de la foi protestante, laquelle l'aurait amené à prendre pour source unique d'inspiration, dans ses tableaux bibliques, les Saintes Écritures. La surestimation du clair-obscur joue un rôle proprement néfaste dans les jugements portés sur son art ; selon de nombreux critiques, Rembrandt aurait eu pour objectif primordial l'élaboration de ce seul moyen d'expression artistique, ce qui aurait alors effacé dans son esprit, lors de la phase créatrice, le sujet même du tableau. C'est pourquoi on retrouve dans la plupart des publications l'opinion selon laquelle il aurait, même dans son tableau le plus célèbre, La Ronde de nuit, à l'atmosphère prétendument mystérieuse, mis en valeur quelques gardes en les éclairant, rejetant en revanche d'autres gardes dans l'ombre de l'arrière-plan, seulement à cause du clair-obscur, se privant ainsi de la bienveillance tant des commanditaires que de la haute société d'Amsterdam. De nombreux documents d'archives, des témoignages autobiographiques mais aussi l'analyse précise de ses œuvres nous imposent toutefois une vision toute différente.
   Julius Held, spécialiste réputé d'histoire de l'art, a très pertinemment décrit la difficulté, voire la quasi-impossibilité de brosser un portrait exhaustif de l'œuvre de Rembrandt : « Les générations antérieures ont mis l'accent avec prédilection sur les moyens techniques... D'autres ont souligné, en fonction de leur intérêt personnel, son attitude religieuse, son humanité, son sens de la nature, sa subtilité psychologique. Les spécialistes d'histoire de l'art ont, à juste titre, mis en valeur l'étonnante évolution de son art en tant que manifestation d'une vigueur exceptionnelle chez cet autodidacte élargissant et approfondissant sans relâche l'univers du senti et du vécu. Une réalité en ressort clairement, à mon sens : la personnalité artistique de Rembrandt est si riche et complexe qu'il est vain d'espérer trouver une formule nous en livrant totalement l'accès. » Il est certain que le cadre de cette monographie ne permet pas de saisir tous les aspects du génie créateur de Rembrandt dans son exubérante diversité. C'est pourquoi nous ne perdrons pas de vue par la suite, lors de l'évocation des différentes étapes de la vie de Rembrandt, un point de vue central : sa façon de présenter les contenus inhabituelle non seulement pour son époque mais toujours fascinante même à l'époque actuelle, et qui n'a pas trouvé dans la discussion critique jusqu'ici l'attention nécessaire, alors qu'elle amène à élaborer un jugement critique nouveau plus approprié au génie créateur de Rembrandt.

35 euros (code de commande : 00549).

 

RENARD (Marius) — La Cité meurtrie. Cahiers d'un réfractaire. Illustrations de l'auteur. Premier livre. Bruxelles, Labor, 1946. In-8° (128 x 189 mm.) broché, 209 p., illustrations, exemplaire non coupé et à l'état de neuf.
   Un des 100 exemplaires numérotés sur Alfa de Suède (n° 74).



Extrait de la préface de l'auteur :
   On m'excusera de « préfacer » moi-même ce livre. Mais au moment de mettre le point final aux pages de ces cahiers, l'idée m'est venue de dire, le plus simplement du monde, les raisons pour lesquelles j'ai réalisé ce modeste travail. En quelque sorte un « mea culpa ».
   Certes, je n'éprouve aucune crainte. J'ai toujours tiré parti d'une liberté qui ne m'a jamais déçu. De plus, lorsque les circonstances me mettaient dans l'obligation d'exprimer des vérités, j'ai interrogé ma conscience et ma raison. Ce sont des conseillères sûres. Elles ne suscitent aucune équivoque et ne laissent pas de place au regret.
   Ce recueil de souvenirs et de notes ne prétend pas révéler un aspect de la guerre, dans le sens qu'on attribue généralement à celle-ci. Son thème est plus simple. Il n'est qu'un épisode du destin collectif, durant l'occupation, dans le cadre d'une cité éloignée du front et pas du tout plus atteinte qu'une autre. Si j'avais voulu donner, aux individualités et aux aspects que j'évoque, un caractère représentatif, en fonction de l'universalité du drame, auquel nous avons été mêlés, je l'aurais fait avec des préoccupations plus concentrées et en raison de la fonction nouvelle que la guerre a imposée aux hommes.
   Aussi bien, comme l'exprimait André Malraux dans la préface de son livre de virilité, Au Temps du Mépris, l'individu s'oppose à la collectivité, mais il s'en nourrit. Et l'important est bien moins de savoir à quoi il s'oppose que ce dont il se nourrit.
   Je me réserve, au surplus, de développer dans un autre livre des idées plus imprégnées du drame social que la guerre a constitué, plus représentatives aussi du dynamisme qui a exalté le destin des hommes.
   Je le répète, ces pages sont infiniment plus simples. Elles n'évoquent qu'un aspect localisé de la guerre. Elles situent leurs épisodes et les images qui les illustrent, dans un cadre restreint, celui d'une cité – la mienne – mon faubourg ouvrier.
   Il ne s'agit donc point d'universalité. 


Vendu.

 

Revue du Nord. Tome LXXII - N° 287 - Juillet-Septembre 1990. Numéro spécial : Hommage à Guy Fourquin - Histoire des campagnes au Moyen Âge. Villeneuve d'Ascq, Université de Lille III, 1990. In-8° (160 x 240 mm.) collé, [272 (pp. 409-680)] p., quelques illustrations.



Sommaire :
   - Préface, par Gérard Sivéry.
   - Articles.
      - Les exploitations.
         - À propos du chapitre XXXVIII du polyptyque de Montier-en-Der. Aperçu sur la structure et le fonctionnement d'un grand domaine du IXe au XIIIe siècle, par Michel Bur.
         - Le temporel de l'abbaye d'Hélecine au XIIe siècle : un piège pour les Norbertins, par Georges Despy.
         - Un recueil inédit de baux à ferme de l'abbaye d'Anchin du milieu du XIIIe siècle, par Bernard Delmaire.
         - Manoir seigneurial et métairies dans le Perche (vers 1390-1400), par Jacques Heers.
         - Le système manorial d'agriculture au 14e siècle en Angleterre, par Claude Despretz.
      - L'eau et la forêt.
         - Le problème de l'eau dans le bailliage de Dunkerque au Moyen Âge, par Stéphane Curveiller avec la collaboration d'Élisabeth Curveiller-Lis.
         - Règlements, délits et organisation des ventes dans la forêt de Nieppe (début XIVe-début XVIe siècle), par Monique Sommé.
      - Les villes et les campagnes.
         - Artisanat rural et marché urbain : la draperie à Denis et Lille et dans ses campagnes â la fin du Moyen Âge, par Denis Clauzel et Sylvain Calonne.
         - Moulins, cultures industrielles et marchands dans les campagnes artésiennes et flamandes, par Alain Derville.
         - De Tourcoing à Roubaix (13e-l6e siècle) : note sur le décalage de l'essor industriel textile, par Paul Delsalle.
      - La société.
         - Seigneurs et paysans en Tonnerrois au début du XVe siècle, par Marie-Thérèse Caron.
         - Le Moyen Âge a-t-il connu des communautés rurales silencieuses et soumises ?, par Gérard Sivéry.
      - Bibliographie.
         - Bibliographie de Guy Fourquin, par Nadine Malle-Grain.
   - Comptes rendus.
      - Histoire de Laon et du Laonnois, sous la dir. de Michel Bur, (Bernard Ménager).
      - Précis d'histoire rurale de Belgique, d'A. Verhulst, (Alain Derville).
      - L'État et les Aristocraties (France, Angleterre, Écosse). XIIe-XVIIe siècle. Actes de la table ronde organisée par le C.N.R.S., Maison française d'Oxford, 26 et 27 septembre 1986. Textes réunis et présentés par Philippe Contamine, (Monique Sommé).
      - Le chapitre cathédral Notre-Dame de Tournai de la fin du XIe à la fin du XIIIe siècle. Son organisation, sa vie, ses membres, de J. Pycke, (Bernard Delmaire).
      - Répertoire biographique des chanoines de Notre-Dame de Tournai, 1080-1300, de J. Pycke, (Bernard Delmaire).
      - De oorkonden der graven van Vlaanderen (Juli 1128- September 1191), II, Uitgave, Band I, Regering van Diederik van de Elzas (juli 1128 - 17 januari 1168), de Th. de Hemptinne et Adr. Verhulst, (Alain Derville).
      - Blanche de Castille, par Gérard Sivéry, (Monique Sommé).
      - Étude linguistique et littéraire de la chanson des Saisnes de Jehan Bodel, par Annette Brasseur, (Gérard Sivéry).
      -  Les statuts synodaux français du XIIIe siècle, tome III, Les statuts synodaux angevins de la seconde moitié du XIIIe siècle, précédés d'une étude sur la législation synodale angevine, par J. Avril, (Bernard Delmaire).
      - Die Preussenreisen des europàischen Adels, Teil I, (Beihefte der Francia, 17/1), par W. Paravicini, (Rik Opsommer).
      - Enquêtes fiscales de la Flandre wallonne, 1449-1549, tome II, Les enquêtes de 1469, 1485 et 1491, par Alain Derville, (Monique Sommé).
      - Landbouwekonomie en bevolking in Vlaanderen gedurende de late Middeleeuwen en het begin van de Moderne Tijden. Testregio : de kasselrijen van Oudenaarde en Alst, par Erik Thoen, (Alain Derville).
      - Bulletin de la Commission royale pour la publication des Anciennes lois et ordonnances de Belgique, tome XXXII, 1985-1986, Handelingen van de koninklijke commissie voor de uitgave der Oude Wetten en verordeningen van België, Deel XXXII 1985-1986, (Henri Platelle).
      - Genèse et diffusion du système métrique, par B. Garnier et J.-C. Hocquet, (Alain Derville).
      - Geld en Macht. De Gentse stadsfinanciën en de Bourgon-dische staatsvorming (1384-1453), par Marc Bone, (Alain Derville).
   - Soutenance de thèse.
      - Doctorat d'Etat.
         - Désordre et instabilité dans l'Angleterre du XIVe siècle, présentation et compte rendu de la soutenance, par Claude Despretz, (Gérard Sivéry).

12 euros (code de commande : 00539).

 

RIS-PAQUOT (Oscar-Raymond) — Manuel du collectionneur de faïences anciennes. Ouvrage initiant les amateurs et les gens du monde à la connaissance rapide des faïences anciennes française et étrangères par Ris-Paquot Artiste peintre, Membre lauréat de plusieurs Sociétés savantes. 56 sujets en couleurs retouchés à la main et plus de quatre-vingt-dix dessins et monogrammes en noir dans le texte. Amiens-Paris, Chez l'Auteur - Simon, 1877-1878. [Amiens / Chez l'auteur / 126, rue de Beauvais, 126 / Paris / Librairie Raphaël Simon / 9, quai Voltaire, 9 / 1877-78] In-8° (163l x 230 mm.) demi chagrin rouge à coins, dos à 5 nerfs orné de fers dorés [3 ( faux titre, ouvrages du même auteur imprimé en noir, rouge et bleu, titre imprimé en noir, rouge et bleu et orné d'une vignette en couleur)], [1 bl.] 343, [1 bl.], [1 (avis au relieur)], [1 bl.], [1 (mention d'imprimeur)], [1 bl.] p., vignettes en noir dans le texte, bien complet des 28 planches en couleurs hors texte, exemplaire en bon état malgré quelques rousseurs.



Avis au lecteur :
   L’apparition de notre nouveau Manuel du Collectionneur de faïences anciennes, fruit de nos longues et persévérantes études sur cette matière, vient coopérer à la grande œuvre morale dont le principe fondamental réside dans l'étude de la science. Rédigé d’une manière claire et précise, exempt de partialité, ce Manuel deviendra, entre les mains du débutant et du collectionneur, un livre à la fois plein d’enseignements et d’attraits.
   Les gens du monde, que le courant des affaires entraîne, dont la position et les relations journalières réclament, cependant, une connaissance artistique à la hauteur du siècle dans lequel nous vivons, y puiseront de véritables et solides notions sur la Céramique, tout en évitant la perte d’un temps précieux qu’il faudrait employer en recherches difficiles et souvent impossibles.
Nos premiers chapitres, consacrés aux détails concernant la fabrication de la faïence, initient les lecteurs au travail de la préparation des terres, à celui de la couverte, de l’émail ; ils leur font connaître l’emploi des couleurs, la manière de tracer le décor, et enfin les curieux phénomènes de la vitrification de l’émail par la chaleur du four.
   A ces détails préliminaires viennent se joindre ceux relatifs à la fabrication.   Chaque centre de production classé d’après situation géographique, est en outre précédé, dans un ordre symétrique et systématique, d’une étude sur les caractères généraux qui lui sont propres.
   Pour compléter cet ensemble de renseignements, nous nous sommes appliqué à rechercher scrupuleusement et à faire ressortir, sous le titre de caractères particuliers, les détails spéciaux qui forment en quelque sorte le caractère d’individualité des différents centres.
   De nombreuses planches en couleur et quelques vignettes intercalées dans notre texte viennent, par leur présence, apporter à la vue la note dominante de chaque fabrique, tant sous le rapport de la forme, que sous celui du décor et de la couleur, familiarisé avec ces spécimens, sans fatigue ni étude préalable, l’amateur, l’homme du monde, sera à même de reconnaître de visu, et pour ainsi dire du premier coup d’œil, les différentes provenances des nombreux objets céramiques qu’il trouve journellement sous ses yeux, soit dans les musées, les collections particulières, soit dans ceux qui servent à l’ornementation intérieure de nos demeures.
   Les marques de fabrique elles-mêmes, qui peuvent aider à bien des recherches, n’ont point échappé à nos investigations, et trouvent leur place dans noire Manuel.
   En tête de chaque chapitre se trouvent donc relatés, dans une analyse succincte, les caractères généraux inhérents à ces fabriques et indiquant :
      1° Pour la terre, sa nature, son poids et sa couleur ;
      2“ Pour l’émail, sa teinte et son degré de finesse ;
      3“ Pour la forme, leurs diverses natures ;
      4° Pour les contours et les couleurs, la manière dont ils sont traités et les couleurs employées ;
      5° Pour le décor, leurs différents genres.
   Pour clore cette étude, nous avons ajouté une partie historique, entièrement dégagée des détails et des caractères matériels de la fabrication, relatant sommairement les principaux faits historiques auxquels se rattachent les annales céramiques de chaque localité ; cette partie donne la date de fondation et celle de la fermeture de ces usines, les noms de leurs principaux directeurs, celui de leurs plus habiles ouvriers.
   Cet ouvrage se termine enfin par un glossaire des termes employés en céramique, ainsi que par une table analytique renvoyant le lecteur aux différents endroits où ces fabriques sont citées.
   Comme on le voit par ce court exposé, notre travail, débarrassé de tout ce qui pourrait nous éloigner de notre sujet, est exclusivement consacré à l'étude et à la connaissance de la faïence proprement dite.
   C’est donc un véritable Manuel pratique du collectionneur de faïence ancienne que nous venons offrir au public, et qu’en raison de son incontestable utilité nous espérons voir bientôt entre les mains de tous ceux qui, en particulier, consacrent leurs loisirs à l’étude de cette science et de cet art charmant. Nous espérons en même temps que notre Manuel deviendra le livre récréatif et indispensable de la société tout entière, par le choix, le nombre et la variété de ses planches coloriées.


 

Vendu.

 

[SAINT-SIMON (Louis de Rouvroy, duc de)]. RAVIEZ (François) — Le duc de Saint-Simon et l'écriture du mal. Une lecture démonologique des Mémoires. Paris, Champion, 2000. In-8° (170 x 240 mm.) sous cartonnage un peu insolé d'éditeur, 572 p., (collection « Les Dix-Huitièmes Siècles », n° 40).



En quatrième de couverture :
   Parmi les centaines de personnages des Mémoires, il en est un dont le nom n'est écrit qu'une seule fois : Satan ! Lue d'un regard inquisiteur, l'œuvre apparaît cependant imprégnée de sa présence, comme si le diable prenait « toutes sortes de formes » pour traverser la chronique, et le mémorialiste toutes sortes de mots pour le dire, pour le répéter. De scène en scène, de portrait en portrait, d'image en image, une « écriture du Mal » s'élabore, qui donne au texte ses plus longues et ses plus secrètes résonances. En apparence profuse, hétéroclite, inégale, l'œuvre majeure de Saint-Simon révèle peu à peu une « profonde et ténébreuse unité ». Indicible et omniprésent, ce diable que poursuit la plume n'est-il pas l'émanation d'une psyché révulsée par le monde et ce qu'il devient ? Homme de foi, homme de cour, homme de langage enfin, le mémorialiste laisse entendre bien plus que ce qu'il dit, et les désordres des temps qu'il peint d'une encre au vitriol nous en apprennent autant sur sa sensibilité que sur les coulisses de l'histoire. D'inspiration thématique, cette lecture des Mémoires montre que tout se tient, que tout est nécessaire dans ce continuum où se fondent et se confondent, traversés de la même lumière infernale, récits et généalogies, « caractères » et recopiages, événements tragiques ou ridicules, « démons » sous un masque humain et grandes figures du Bien. Ce faisant, ce que l'on ébauche en débrouillant 1 écheveau jubilatoire du verbe, c'est une poétique des Mémoires.

50 euros (code de commande : 00534).

 

[SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. 91e volume. 1980. Mons, Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, [1980]. In-8° (160 x 240 mm.) broché, XIII, 174 p., exemplaire en bon état.



Table des matières :
   - La Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, p. VII.
   - Chronique, p. XI.
   - L'opéra au théâtre de Mons sous le règne de Léopold Ier, par Jean-Pierre Müller, p. 1.
   - Deux bibliothécaires héros d'un roman (Un assassin est mon maître, de Montherlant, 1971), par Paul Lefrancq, p. 79.
   - La part du Comté de Hainaut dans les ressources financières de Philippe le Bon, par Yannick Coutiez, p. 105.
   - Quelques nouvelles datations de mots fournies par les ordonnances de Philippe le Hardi et Marguerite de Male, par Yves Dingens, p. 139.
   - Lecture d'un poème d'Achille Chavée : Dictée, par René Poupart, p. 165.

12 euros (code de commande : 00525).

 

[TOURNAI]. Mémoires de la Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai. Tome XII - 2007. Tournai, Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 2008. In-8° (155 x 240 mm.) broché, 432 p., illustrations.


Table des matières :
   - In Memoriam Théo Verheyden, par Bernard Desmaele, p. 7.
   - Bibliographie à caractère historique de Théo Verheyden, par Philippe de Ghellinck, p. 10.
   - La vie de la Société Royale d’Histoire et d’Archéologie de Tournai pendant la Seconde Guerre mondiale (1940-1945), par Théo Verheyden, p. 17.
   - Une seigneurie foncière au XIIIe siècle et sa charte de franchises : Brillon (1267), par Michael Depreter, p. 31.
   - Deux sceaux inédits du roi de France Charles VII autrefois conservés dans le chartrier de la Ville de Tournai, par René Laurent, p. 73.
   - Jehan de Tenremonde, capitaine de Tournai, et la conspiration de 1527, par Florian Mariage, p. 85.
   - Environnement, politique municipale et initiatives privées dans deux villes de l’Escaut (Tournai, Valenciennes, 1540-1620), par Yves Junot, p. 119.
   - Les institutions de la Ville de Tournai aux temps modernes, par Philippe Guignet, p. 137.
   - L'influence de Thomas Morgan, négociant-marchand de porcelaine à Londres de 1751 à 1782 et ses relations avec Tournai, par Letizia Pegliasco et Peter Fisher, p. 167.
   - 1932 : La Kermesse, par Thibaut Ghils, p. 181.
   - Persécution sur les rives de l'Escaut. Les Juifs de Tournai face à la législationantisémite, 1940-1942, par Thierry Delplancq et Barbara Dickschen, p. 231.
   - Les épidémies de choléra à Tournai au XIXe siècle, par Willy Janssens, p. 253.

15 euros (code de commande : 00535).

 

[VERNE (Jules)]. FRANCK (Bernard, pseudonyme de Bernard Poulailler)Jules Verne et ses voyages. D'après l'ouvrage biographique de M. Allotte de La Füye et les documents fournis par les héritiers. Paris, Flammarion, 1946. In-12 (120 x 184 mm.) broché, 248 p., planches hors texte, bel exemplaire malgré le papier jauni.



   Belle dédicace de l'auteur, datée du 19 novembre 1946, à Th. Wuilbaut à l'occasion de sa première conférence aux Amitiés françaises, à Mons.



Extrait du liminaire :
   Tout esprit cultivé cache un mentor secret qu'il n'avoue en général qu'à soi-même. Est-ce pudeur littéraire ou fausse modestie... ou peur encore de ternir la fameuse personnalité ?... Rares sont pourtant les talents demeurés vierges de toute empreinte. Il est toujours intéressant de remonter aux sources et, partant d'un tel ou d'un tel, de retrouver quelque grand ancêtre à travers un Dickens, un Victor Hugo ou un Zola !...
   J'allais écrire, à travers un Jules Verne, non pour divulguer mon penchant personnel envers le magicien de ma jeunesse, penchant dont je n'ai jamais craint de m'enorgueillir malgré le dédain de certaines chapelles ou d'individus « avertis » mais parce que, tout génial qu'il fut, Jules Verne était nourri d'Edgard Poë, de Shakespeare et de tout un amas d'influences scientifiques et métaphysiques, que sa vaste intelligence, doublée d'une prodigieuse mémoire, lui permit de discerner et d'assimiler.
   Tel quel, il n'eût cependant pas été l'écrivain adulé de millions de lecteurs si les circonstances mêmes de sa vie et les aspirations du milieu parmi lequel il évolua ne l'avaient placé, dès la position de départ, au point précis marqué dans l'espace et dans le temps !... Cette influence-là, d'allure providentielle, appartient à la Loi du Rythme Universel qui régit toutes choses et courbe les événements comme les hommes sous son joug... Elle demeure la clef de toute réussite et de toute carrière... Son choix le plus humble, d'apparence fortuit, remonte aux origines et tel novateur orgueilleux, tel maître incontesté dans le sillage duquel chacun s'ébranle n'est en réalité qu'un instrument.
   Instrument du Progrès en marche, Jules Verne sentit sa mission au point qu'il se surpassa lui-même. Son œuvre gigantesque, fruit de quarante ans de labeur démesuré, a conquis le monde... Un flot de littérature a coulé depuis lors à propos de cette œuvre-là... Il n'est donc pas question de l'examiner ici, d'autant plus qu'il y aurait matière à plusieurs volumes !... Tout a été dit ou écrit sur ces beaux livres dorés sur tranches dont la seule apparition était saluée d'avance par la sympathie générale, tout, sauf l'essentiel, à savoir ce que furent les causes initiales, les raisons profondes qui, dans le cas qui nous préoccupe, firent de cette vocation mieux qu'un envol... un aboutissement !...

12 euros (code de commande : 00532).

 

 
 La prochaine mise à jour
aura lieu
le 1er août 2023
 

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Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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